COURRIER DE L’OISE -...

4
6S° Année. 87. 0,15 o. la N«. Paraissant le Dimanche et le Jeudi.' La N“ 0,15 c. Jeudi /“ Novembre 489i. Prix de 1*Abonnement < POUB 8KNLI8 i Un an ................................................ ufr. Six mois........................ 7 »» Trois mois................................. i »» COURRIER DE L’OISE Prix de 1*Abonnement s POUB LE DÉPABTEBENT i Un an ............................................. io fr. Six mois ..................................... 8 »» Trois mois................................. 4 SO Eæs iânnonccp, Réciames et insertions eottcemanC Raris et tes Départehnents» sont reçues au Æturectu du «I6tfrnal> 6, frloce de VHétet^dc^Vittc, A Sentis» PRIX DES IKSERTIOniS AunoDces ; I.a ligne, 0,20 c. — L'annonce au-dessous de 5 lignes, 1 fr. Réclames : La ligne, 0,40 c. — En faits divers, 0,50 c. AVIS AUX ABOANËS L'abonnement est payable <f avance. Il n'est jamais interrompu et est considéré comme renouvelé SI à 1 expiration on ne donne pas d'avis contraire. ON S'ABONNE \ A. SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l'HAtel-de-Ville et chez tous les Libraires du département Sentis, le 31 Octobre 1894. U as DE U. HIIIMN On lira plus loin le compte-rendu très sommaire de la déplorable séance tenue hier à la Chambre des Députés, à propos du « cas de M. Mirman >. Les faits sont connus. M. Mirman, professeur, devait à l’Etat, pour être dispensé du service mili* taire, dix ans de travail dans l’instruction publique. Avant la fin du stage obliga toire, il est nommé député. Sa dette n’est donc pas pa^ée et il doit le service mili taire. D’où conflit entre la souveraineté du suffrage universel et l’égalité devant la loi. Ce conflit aurait pu — et dû, selon nous — être réglé par une loi spéciale, rendant incompatibles le service militaire actif et le mandat de député. Au lieu de cela, la Chambre a décidé, sur la demande du Gouvernement, que M. Mirman pouvait à la fois monter la garde au fort de Yincennes et siéger au Paiais-Bourbon, être mis à la salle de police par son sergent pour la plus mince infraction à la discipline et venir inter peller le ministre de la guerre sur les questions les plus graves. ^ Elle a créé un état de fait absurde qui n’a pas tranché le moins du monde la question et qui peut donner lieu aux imbroglios les plus ridicules. M. Mirman a déclaré qu’il ferait son service et qu’il obéirait à l’ordre qui le convoque & la caserne le 16 novembre prochain. Mais, qu’il change d’avis, com ment le contraindra-t-on à obéir, puisque, comme député, il est inviolable, son mandat n’étant pas suspendu, ainsi que le Gouvernement l’a reconnu hier ! Voilà M. Mirman au corps. Qui peut l’empêcher, en dehors du service, de venir siéger au Parlement? Même en son absence, qui peut empêcher ses collègues de voter pour lui, suivant la détestable habitude passée pour ainsi dire en droit à notreChambre des Députée? Si l’on chan geait la jurisprudence à cet égard, les socialistes en réclameraient avec justice l’application à tous les absents. Et si M. Mirman est nommé membre d’une commission 7 On devra le convoquer et on voit d’ici les conflits possibles entre le devoir militaire et le devoir parlemen taire. Tout cela est d’une parfaite incohérence et nous ne nous chargeons pas de dire comment on en sortira, à défaut d’une loi spéciale visant ce cas bizarre et imprévu, qai d’ailleurs peut se multiplier et se multipliera certainement, si l’on n’y met bon ordre. Nous croyons donc que la séance d’hier ast à recommencer — moins les désordres qui l’ont illustrée — et qu’il faudra régler une fois pour toutes c le cas de H. Mirman. > 0. A. IHFOR^TIONS INTÉRIEUR !La réforme tic l’impôt. Nomination d’une grande commission parlementaire. La Chanibie a nommé hier une commiiBion de trenle-trois membres, qui aura pour mandat ap6- eial d’étudier la réforme de l’impôt. Lea commiuaires élus sont, suivant les bureaux : 1*'. — iourdan, Chevalier (Oise), Sembat. 2*. — Ghavoix, Escanyé, Fleury-Ravarin. 8*..— Ducoa, Prudhomme, Bausard deà Bois. 4*. — De Lasteyrie, Denoix, Cavaignae. 5*. — Morlou, Dupuj-Dutempa, Grousset. 6*. — Ballandreau, Delarue, Clament. 7*. — Crémieux, Lasserre, Labarthe. 8*. — A qjourné la nomination de aea commia- aairea. 9*. — Brineart, Bourgeois (Jura), Legludic. 10*. — Krantz, Dufaure, Turrel. 11*. — Vogely, Labat, laambert. Aucune idée bien précise ne ae dégage dea di« Tereea délibérations qui ont précédé l’élection. On a vu an même bureau élire M. Chevalier, républicain de gouvernement, opposé à l’impôt sur le revenu, et M. Sembat, socialiate, partisan de l’impôt progreaaif sur le revenu, et la même contradiction a’eat reproduite dans plusieurs autres bureaux. Un certain nombre de membres ee sont main tenue dans dea déclarations générales sur la néces sité de modifier l'assiette de l’impôt, sans indiquer le sens de la réforme qu’ils désiraient. l.a publlcllé des exécuiioDs capitales. On a distribué avant-hier à la Chambre le texte d’une proposition de loi qui porte la signature de M. A^nard, de M. Joseph Roinach et n’un assez grand nombre de leurs collègues. Elle tend à la suppression de la publicité des exécutions capi tales. Une proposition analogue avait, on s’en sou vient, été votée par le Sénat il 7 a quelques années. Après avoir dormi longtemps dans les cartons de la Chambre, elle a été rejetée au Palais- Bourbon le 19 mai ileroier, par une assez forte majorité : 267 vois contre 282. Les partisans de la réforme ne se sont pas laissé décourager par cet échec. Invoquant l'article du règlement qui permet de reprendre, après trois mois, les mutions rejetées par la Chambre, ils reviennent & la charge et tentent une nouvelle épreuve. Un fait qui s’est produit dans l’intervalle les encourage à espérer, cette fois, un meilleur succès. On ee rappelle les scènes ignobles qui ont en lieu à Laval, au mois d’août dernier, avant et pendant une exécution MpUale, et qui ont révolté l'opinion publique. « be pareilles scènes, disent a les auteurs de la proposition, sont l'accompa- « gnement inévitable dea exécutions publiques : a l'administration, l'autorité judiciaire, la force 0 militaire, sont désarmées contre ces indignités} « le législateur seul peut y mettre un terme o. Ces réfiexions ai justes ne sauraient manquer de frapper la Chambre. OiBciers de réserve. Les anciens engagés conditionnels qui désirent concourir ponr le grade de sous-lieutenant de réserve on de l’armée territoriale, peuvent dès A présent déposer leurs demandes A la place de Paris. On los avertira ultérieurement de l'époque de l’examen, qui aura lieu quand les candidats seront en nombre Baffiaant. La note : « Est susceptible de concourir pour le grade do sous-lieutenant de réserve n, exigée par l’instruction du 2 juillet 1889, n’est plus demandée aux postulants. Les candidats peuvent donc se présenter aux examens, quelle que soit la note obtenue par eux Aleur départ du régiment. Tpotipes coloDiales* Le ministre de la marine vient d’adresser aux préfets maritimes et aiu vice-amiraux comman dant en chef, une circulaire aux termes do laquelle lea jeunes soldats de la classe 1893 qui, au mo ment des opération du conseil de révision, ont demandé A servir dans lea troupes culonialea, se ront appelés Al’activité le 15 novembre prochain. li’invention Turpin. Lea deux brevets pris par M. Turpin sont intitulés : l’un, « Nouveau matériel de guerre dit exterminateur », et l'autre, e Nouveau système de projectiles ». Le Soir publie un long mémoire de M. Turpin explicatif de ses dernières Inventions. On y voit que la première consi-^te en un canon pouvant lancer d’un seul coup 67 projectiles de 5 kilos environ A5.000 mètres de distance et couvrir une surface de 80.000 mètres carrés de 33.500 explo sifs, dangereux dans un rayon de 200 mètres du point de l'explosion. Là seconde invention consiste dans un projectile ou obus destiné A éclater en l’air et Acouvrir de mitraille lea ponts des navires, les torpilleurs, les forts, etc. D’autre part, l’Agence nationale a interviéwé M. le colonel de Bange dont on connaît la haute compétence et dont voici l’opinion ; Mais il n’y a là rien de nouveau, a déclaré M. de Bange, après un examen attentif de ces documents. La fusée, lancée dans l’espace après s'être vu imprimer un mouvement rapide de rota tion, a été expérimentée à Metz par te capitaine Revell, il y a quelque trente ans. Elle a donné des résultats plus que médiocres. Un jour même, la fusée revint sur nous après quelques secondes et s’enfonça dans le sol sans heureusement blesser personne. Cela mit fin aux expériences. Quant A l'hélice qu’on propose pour donner ce même mouvement giratoire aux fusées de cam pagne, vieille histoire également. Le roi de Portugal, puis le général Mérémont, en eurent jadis l'idée. Lea essais auxquels ils se livrèrent furent tout aussi désastreux. 11 est d'ailleurs impossible, mécaniquement, de maintenir l’axe du projsçtile tangent à la trajectoire lôvoe. Comment avec cela assurer la direction et régulariser le tir? Je no vois dans les brevets de M. Tnrpin aucun principe nouveau, aucun perfectionnement sérieux dans la pratique de ceux déjà admis. Au reste, la mise en pratique des appareils fût-elle réalisable qu’on n'en retirerait cartes pas tous les avantages promis. I.es courses de taureaux. Le tribunal de simple police de Nîmes a rendu avant-hier après-midi son jugement dans l’affaire dea courses de taureaux du dimanche 14 octobre, M. Fayot, directeur dés arènes, a été condamné à 3 francs d’amende pour avoir contrevenu à l’ar rêté préfectoral interdisant les courses avec mise A mort. Dans ses considérants, le jugement dé clare que les taureaux espagnols ne penvenl être assimilés aux animaux domestiques protégés par la loi Qrammont; le tribunal renvoie donc de toutes poursuites les six matadors assignés pour avoir maltraité et tué publiquement le taureau. EXTÉRIEUR Allemagne. Le nouveau chancelier. Le Eeichsanzeiger allemand a publié hier les décrets nommant le prince Hohenlohe chancelier de l'Empire et président du Conseil des ministres de Prusse, et M. de Kcoller ministre de l’intérieur, en remplacement du comte Eulemboorg. La crise gouvernementale est donc close en apparence. Mais peut-on dire qu’elle est close en réalité ? Cela, c'est une autre question, et le doute est au moins permis. Les Journaux allemands, en somme, se montrent très réservés dans leurs appréciations sur la portée et le sens du change ment de personnes qui vient de s’opérer; lenr réserve est justifiée par la contradiction même des tendances que représentent les deux personnages passés si subitement au premier plan, le prince Uohenlohe et M. de Kœller. Ei c’est ee qui explique les inquiétudes A la fois manifestées A droite et Agauche. Alsace-Eiorraine. Le nouveau statthalter. On annonce de Berlin, 30 octobre, que le prince de Hoheulohe-Laügonbourg est nommé slatlhaller de l'Alsace-Lorraine. Le prince Herroanndo ^ohenlohe-Langenbourg est né en 1832. En 1870, il fit la campagne de France aveu le 14* corps. Dépuis 18G0, il est membre héréditaire de la Chambre des Seigneurs de Wurtemberg, dont, depuis 1893, il est le vice- préûdent. Do 1871 A 1880, il siégea au R^ichalag dans le groupe du parti de l'empire, Marié en IBffJ à la priucesie Lcopoldine de Bade, fille du défunt prince Guillaume do Bade, oncle du grand-duc régnant Frédéric, il est chef de la branche des Hohenlohe-Langenbourg, qui sont luthériens. Sa sœur, la princesse Adélaïde, avait épousé le duo Frédéric.de Slesvig-Hulstein; leur fille a épousé Quillaume II. Le nouveau statthalter est, par, conséquent, oncle de l'impératrice. Belgique. Le programme des Socialistes. Lee députés soeislistes, réunis hier, ont adopté leur programme parlementaire. Ils présenteront les propositions suivantes : Amnistie générale, réglementation de la durée de travail, organisation de l'assurance agricole et de l'inspection du travail. Ils demanderont en outre, an gouvernement, de déposer â bref délai des projeta snr les syndi cats et lea contrats de travail. Espagne. La démission du ministère Sagasta, On télégraphie de Madrid, le 30 octobre. Le ministère Sagtsta est démissionnaire. An Conseil d’aujourd’hui, M. Morot a soulevé de nouveau la question douanière. , En préseneo du sentiment de ses collègues, contraires A toute idée de nouvelles négociations en faveur dos traités do commerce, il a donné sa démission. M. Sagasta et ses collègues ont vainement tenté de le ramoner. Ils ont alors donné leur démission collective. M. Sagasta a renoncé A se rendre ce soir au palsis et ne s’y présentera que demain. On croit que presque tous les ministres actuels conserveront leurs portefeuilles. liR guerre en Extpôme-Opieiit. Les Japonais ont remporté une nouvelle victoire en Corée, sur la frontière de Chine. Les Chinois ont battu en letraite sur Moukden. Les Japonais bloquent étroitement Port-Arthur, dont un des forts serait tombé en leur pouvoir. Des avis de Moukden affirment que les troupes chinoises du général Tso n'ont pas été entière ment détruites A Ping-Yang Une partie de ces troupes est parvenue à s’échapper et Aae reformer sous lea ordres du général Nieh. Une dépêche reçue A Londres annonce la mort de la jeune impératrice de Chine. Elle ne serait pas morte de mort naturelle. L'empereur, dans nue querelle domestique, lui ayant donné un soufflet, la jeune souveraine, prise de désespoir, s'est empoisonnée. I>a gpëvc des toreros. Une grève qui cause les plus vives inquiétudes à Madrid, c’est la grève menaçante... des toreros. Guerrita, le fameux torero, est irrité contre le public de'Madrid, qui s’est avisé de le siffler lors d'une des dernières corridas. Il va convoquer A Cordoue un congrès de toreros, auquel ont déjà adhéré les matadors de Sêville, Cadix, Malaga et Grenade, et dans lequel il sera décidé qu’aucun torero ne donnera plus de représentations A Madrid. On comprend l'angoisse du public tauromachiste BOUS cette grave menace. UN TRAITRE On annonçait liier soir, que, dans la ma- linée d’iiier, un oflicier français avait été surpris en Ilugraul délit d’espionnage pour le compte d’une naiion étrangère. Cet olllcier, immédiatement arrêté, aurait été sur l’beure écroué à lapri.soo du Ctierche- Midi. Cette nouvelle est malheureusement vraie. L'oflicit r subalterne en queslion a commis le crime le plus abominable qu’un olllcier puisse commettre : il a, par vénalité, trahi sa patrie. L’enquéte menée secrètement est termi née. le dossier établi, la preuve faite maté riellement. Cet oflicier coupable de haute trahison va dans peu de temps passer devant le conseil de guerre séant A l’aris. Alors on aura la douleur de voir cette turpitude étalée au grand jour. Nous ne voulons pas autrement insister. Des considérations d’un ordre que l’on com prendra nous l’interdissent. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que cet oflicier était brillant, distingué, qu’il donnait de grandes espérances. Aucun doute ne subsiste plus sur ce crime abominable qu’il a commis, trahissant la conflance dont il était investi. Mais que l'opinion se rassure : l’œuvre de la défense nationale ne sera pas heureusement compro mise. C’est le plus gros scandale qui ait jusqu’à ce jour éclaté dans l'armée. Le gouverne ment a tenu ta chose étroitement secrète. Des ordres d'une exceptionnelle sévérité ont été donnés pour que jusqu’au jour de l’au dience rien ne transpire de celle alîaire si profondément douloureuse. A la préfecture de police, on est muet sur ces faits — et muet au ministère de la guerre. Tout fonctionnaire qui se rendrait, à ce propos, coupable d’indiscrétion courrait les ris(jiies de graves disgrâces. Cependant, les détails de ce crime de haute trahison, qui soulève une vive émo tion dans les milieux ofliciels, sont connus. C’o.sl .M. Cochefert qui a procédé à l’arres tation du criminel. Celui ci a nié d’abord, puis accablé par l’évidence, il a f.iii des aveux. Qu’on ne s’attende pas à des révélations beaucoup plus complètes au procès. Le gou vernement demandera que l’audience ait lieu à huis clos, mais le nom sera connu. Le conseil de guerre prononcera très vrai semblablement, étant donnée la nature des faits, la peine la plus terrible qui puisse frapper un tel attentat. Ajoutons qu'il est sans précédent. Ce n'est qu’une monstrueuse exception. Parmi ceux qui, avec la lâche sacrée du relèvement des forces nationales, ont donné le plus pur de leur patriotisme, il s'est glissé un misérable, mais leur labeur reste entier, leur renom reste intact. Le crime decet homme no flétrit que lui-méme. Et c’est pourquoi l’armée appelle une expiation qu'elle veut éclatante. LA MALA^DU TSAR ^ Comme nous l’avons dit plusieurs fois, l’amélioration momentanée constatée depuis quinze jours dans l’élat du Tsar n’était qu’un répit qui ne devait pas durer. En elTel, le bulletin ofllciel d’hier soir a détruit toutes les espérances qu'avaient fait naître les ré centes dépêches de Livadia. L’amélioration constatée n’était que passagère, et le mal impitoyable a repris son cours. On sent bien maintenant que tout est flni, et que la catas trophe n'est plus malheureusement qu’une question d’heures. Le bulletin ofllciel d'hier matin M heures ne fait que confirmer cette pénible impres sion. f L’état de santé de l’Empereur a sensi blement empiré. Le crachement do sang, qni a commencé hier soir, a augmenté celte nuit, en même temps que la toux a persisté. On a, en outre, constaté une légère inflam mation restreinte du poumon gauche. L’étal de l’Empereur est dangereux. » Ces mauvaises nouvelles ont provoqué la plus vive émotion parmi les habilanù do Saint-Pétersbourg. De même que lors de la réception des memières dépêches alar mâmes, une foule nombreuse n'a pas dis continué de se porter devant.les endroits où se trouvaient alTichés les derniers bultetins. , La plus profonde tristesse était peinte «nr tous les visages, et on voyait bien la sym ^- tliie et la piéié qu’inspire l'état decet infor tuné souverain, qui se débat sous les étreintes d’une lente agonie. Le prince Dulgorouki, grand-mallre des céréiponies, est arrivé à Livadia. Outre les membres de la famille impé riale, la reine de Grèce et ses enfants, on remarque, parmi les personnages qui sont à Livadia, le comte Voronlsof-Dachkof, mi nistre de la cour, et M. Pobiedonotsef, pro cureur général du Saint-Synode. Le dernier bulletin oiBciel* Saint-Pétersbourg, 31 octobre« 1 h. 30 du matin. Voici le bulletin ofllciel de <0 heures du soir ; < Dans la journée, l’expecforafion san guinolente a continué. Le malade a épronvé des frissons. Température : 37*8 ; pouls, 90* par minute, faible. La respiration est diffi cile ; l’appéliL est médiocre. Il y a une grande faiblesse générale. L’œdëme a considérable ment augmenté. » Le prince et la princesse de Galles* Londres, 30 octobre. Le prince et la princesse de Galles, ayant reçu, aujourd’hui, un télégramme de la Tsarine, partiront demain matin pour Liva- dia, et ils voyageront jour et nuit saoi arrêt. D'autre part, l’Agence russe communique la dépêche suivante : Pétersbourg, 30 octobre. L'état de santé de l’Empereur s'est subite ment de nouveau aggravé. L’hémorrhagie, qui avait commencé hier à se manifester, a persisté durant la journée, pendant laquelle l'auguste malade a souffert d’une toux forta et fréquente. Les médecins ont constaté une inflamma- lion du poumon gauche. Les professeurs Leyden el Zakharine n’ont pas caché que la stlualion leur paraissait être très grave. Le dernier bulletin officiel constate qu’une con sidérable aggravation est survenue dans l'état de l’auguste malade, dont la vie se trouve menacée par un danger. Des services nocturnes ont été ordonnés et vont être célébrés dans les principales églises de Saint-Pétersbourg. * * II est probable que c’est l'agonie qni com mence, et il est possible qu’au moment où nos lecteurs recevront leur journal, la catas trophe soit un fait accompli. Nous nous associons donc par avance au deuil de U Russie, qui est aussi un deuil pour la Frauce, perdant un grand et noble ami. LE PARLEMENT CHAMBRE DESj DÉPUTÉS SÉANCE DU S amedi 27 Octobre. La Chambre tient sa séance sous la présf« dence de .M. Rurdeau. Sur le rapport de M, Alphonse Humbert» l'élection de M. Mielvaque de Lacour est validée. On adopte ensuite différents projets d’in« térêt local. Les propositions de M. Rouanet et de H. Lacombe sur le taux de l’intérél légat da l’argent sont prises en considération. Puis on passe à la discussion du projet do loi sur les mélasses, dont M. Graux est rap porteur. if, Labat combat la proposition. Le salut FEUILLETON_________(17) X^A. FIANCÉE DU DOCTEUR PAR Paul SAMY. Maintenant que le congrès était terminé, Il I i^iMt leur consacrer les quelques jours qui I k ^ ^ F e n t. Il se devait de revoir ses vieux ^ triu et d'aller saluer ceux qui lui avalent l^raé leurs sympathies et ouvert les portes Pj leurs salons. La plupart avaient quitté I isf*’* d'eaux, los I An quelques rares sédentaires 1 ^ retardataires de la saison n'avalent 1 *"^ndoàné la capitale. Parmi ceux-là se I wBBVâU la marquise de Brazzy. I présenta à l’hêtct de la rue de I ureones, la marquise était sortie. Il laissa I k comptant pas y retourner. Mais ? w r, rentré à son bétel, un petit root gra- lui appreaili que s'il ne revenait pas I interdite aux Joarnaux n’ayant traité ATM la maiioB Gahuan-Lévy. dire bonjour à sa vieille amie, on ne le reverrait de la vie. On lui fixait l’heure el on lui annonçait une grosse nouvelle. — Cette bonne marquise, pensa le jeune homme, elle a toujours des surprises à me faire. Pourvu que celle-ci ne me soit pas aussi désagréable que la première ! Le lendemain, à l’heure dite, Maurice était introduit dans les immenses salons de l’hêtel de Brazzy et s’arrêtait derrière une dernière porte. — Entrez! Entrez! fit la marquise, pendant que le valet de chambre annonçait le docteur Verney. Et tandis que le jeune homme s’inclinait : — Venez et asseyez-vous là, mauvais sujet, dit-elle de sa voix pleine de douceur et qui avait conservé toute sa fraîcheur première... D'oii venez-vous ainsi? Si je compte bien, it y aura tanlêl deux ans que je n’ai entendu parler de vous... — On on avait si mal parlé que je devais me (aire oublier, répondit le jeune homme eu s’inclinant. — Oui, oui, i’ai appris cela par M. de Loriot. Pauvre amil dit l'aimable femme, c’est chez moi qu'on a osé parler ainsi de votre mère... Vous ne m’on voulez pas? — Commentvouson voudrais-je, madame. Pouviez-vous deviner une pareille surprise? — Vous avez bonne mémoire... — C’est votre petit billet d’hier* soir qui me l’a raft-atchie. Ne m’en aviez-vous pas promis une autre pour aujourd’hui? — Oserai-Je vous le dire? car il s'agit encore de lut. — Du viconte? Vous ne devineriez jamais pour quel motif. •**• Gemmeit U Murii-je? le vicomte de Bressac n’est pas de mes amis et tout ce qui le touchem’est étranger... — Pas tant que cela... votre voisin do campagne, par exemple, son oncle... — Le comte? — Précisément, le comte de Bressac m’écrit au sujet de son neveu et j’ai pensé que vous pourriez m’aider à lui répondre. — De quelle façon î — J’y arrive. Le comte désirerait posséder quelques renseignements sur Antoine, des renseignement! intimes... Voyons, parmi vos amis qui le connaissent, n'en auriez-vous pas qui puissent m’en fournir? Vous riez? vous vous dites sûrement que j’en sais plus long que vos amis. C’est ce qui vous trompe. Je vis dans le monde, mais je n'en connais que la surlace, et vous pensez bien que si quelqu’un se mêlait de venir m’en conter ici les dessous, je no le souffrirais pas... Je n’ai jamais voulu me tenir au courant des potins et des scandales ; en cela j'ai eu tort, car bien souvent mes salons eussent été fermés à certaines personnes qui n’auraient jamais dû y pénétrer... Vous ne dites rien ? — Que vous dirai-je, madame la marquise, sinon qu'avant ma rencontre ici avec le vicomte, je ne l’avais pas vu depuis le collège, et ee que je sais sur lui ne sont peut-être que des potins, suivant l’expression consacrée. — Et parmi vos amis? — Mes dmis, quelques-uns du moins, sont ceux du vicomte, mais vous comprenez, madame la marquise, qu’il m’est difficile de les Interroger. Entre le vicomte ef moi il y a un fossé que je me suis promis de ne jamais franchir, à moins qu’il ne m’y force. Dans ee cas je le franchirai d’on tel élan que la boue qui est au foBd ne puisse m'éoiabouiser* — Ah ! je voDs y prends... Vous voyez bien que vous en savez long. — Je vous demande pardon, madame la marquise, le mot a trahi ma pensée, je n’ajouterai rien de plus. — Mais cela me sufSt. — Ohl vous êtes trop bonne pour con damner quelqu’un sur un mot sans portée. — S'il ne s’agissait que de lui, je serais moins difficile, mais ma réponse au comte pourrait condamner une autre personne que j’aime trop pour ne pas m'en tenir à votre appréciation... La façon dontlamarquiseprononçasa phrase fit croire à Maurice qu'il s’agissait de lui. Quelqu’un avait donc parié au comte de sa situation vis-à-vi^ d'Antoine de Bressac? Il était certain que sa mère n’y avait point fait allusion. Quant à Jeanne elle ne pouvait que se livrer à des suppositious. A moins que ce ne fût le vicomte lui-méme, mais dans quel but? Il voulut en avoir le cœur net : — Et, madame la marquise, dit-il, serais- je indiscret en vous demandant si je connais ,1a personne à laquelle vous vous intéressez si fort? — A vous, oui, je puis le dire, car je suis certiiin que cela ne sortira pas d'ici. Sachez donc que le comte tient à avoir des renseigne ments précis sur son neveu, car Antoine lui a demandé la main de sa fille... — Do Jeanne? De mademoiselle Jeanne?... reprit Maurice qui pfliit afireusement. La marquise s’était penchée sur le tiroir d’un petit guéridon pour y chercher la lettre du comte de Bressac, elle ne remarqua donc pas le trouble do jeune homme. — Oui, continua-t-elle, de Jeanne... Qu’ai-je donc fait de celte lettre?... Ah! la voicU. Ohl Tooi pouTêi la lire, fit-elle en tendant le papier à Maurice, elle détaille ce que je vous ai résumé. Le docteur Verney faisait des efforts sur humains pour cacher son émotion et c’est à grand’peinc qu’il parcourait la lettre de H . de Bressac, dont les lignes dansaient devant ses yeux. — Le comic a une écriture détestable, voulez-vous que je la déchiffre? demanda la marquise qui mettait l’embarras de Maurice sur le compte de la difficulté qu'il éprouvait à lire. — Je vous remercie, dit-il, après s’être compo.sé le visage... c’est fait.. Je vois bien ce qu’il demande... — Et maintenant, insista la marquise, vous ne pouvez vous refuser à rendre indirecte ment au comte ce service. — Au contraire, madame, baihutia-t-il, la question est trop délicate pour que je puisse me prononcer. Il s’agit justement de l’avenir de deux personnes, et je ne me crois pas permis de dire quoi que ce soit qui puisse influencer le comte en bien ou en mal. — Tant pis, je vois que je ne pourrai rien tirer de vous Maurice fit un effort pour sourire, et se levant ; — Voulez-vous me permettre, madame, de mo retirer, j'ai encore quelques visites à (aire avant mon départ. — Alors, au revoir!... mais vous savez, je vous en veux de votre mutisme. En attendant, le garde pour bon argent ce que vous avez laissé échapper et je prierai , quelqu’un qpe vous connaissez bien de m’en dire j^ns long. Le jçune homme s’iBclina, et comme H •Hait porter à ses lèvres la main qne lui Uodalt l4 rosrqQiiet U fat prli d’oa lobll éblouissement et n’eut que le temps de s’appuyer au dossier d’un fauteuil. — Qu’avez-vous ? demanda la marquise effrayée de la pâleur de Maurice... •— Rien... te n’est rien, fit le docteur ta se raidissant, un malaise d’une seconde vous le voyez... c’est déjà passé... Merêl. madame, dit-il en se retirant. Tant qu’il dut traverser les Interminablea salons et la cour de l’bêtel il marcha droit. . mais dès qu’il eut atteint la rue ses traiu so détendirent et sa démarche se resseitit de la poignante douleur qui lui crispait le cœur. U allait devant lui en titubant, sans prendrtt garde aux voilures qui encombraient la rutt du Bac et par vingt fois menacèrent de lo renverser. Sans souci des cris des cochers et des regards des passants qui dévisageaient sa figure bouleversée et s'arrêtaient sorprit ptr son allnre désordonnée et ses yenx hagaÆ . il s'avancait, les orèitles bourdonnaûtee. 1 esprit obscurci comme par on voile, la gorge serrée. Il traversa ainsi le boulevard, passa l’een. gagna le jardin des Tuileries où il s’affaisse sur un banc et éclata en pleurs. De voir ainsi cet homme aux traits ravagés par la doulenr et dont les sanglots secouaient le corps, lea enfants qui jouaient autour s’écartèrent peureusement : — Dis, maman, demanda nee flilelte qui passait, pourquoi il pleure comme ça la monsieur...? ~ Viens vite, c'est ttn foQ. 0 preiad let enfants qui ne sont pas sages, Foii, M lisl 11 r«Ult<l. up«lD M t|onqiw U m it vint, deanntMltmrpHikiiiMN kiaiii(iM pliW ,ni7euÿluU ,«lM f: ' I

Transcript of COURRIER DE L’OISE -...

6S° Année. — 87. 0,15 o. la N«. Paraissant le Dimanche et le Jeudi.' La N“ 0,15 c. Jeudi / “ Novembre 489i.

P r ix d e 1*A b o n n e m e n t <

P O U B 8 K N L I 8 i

U n an ................................................ u f r .

S ix m ois........................ 7 »»

T rois m ois................................. i »» COURRIER DE L’O ISE

P r ix d e 1*A b o n n e m e n t s

P O U B L E D É P A B T E B E N T i

Un an ............................................. io fr.

S ix m ois..................................... 8 »»

Trois m ois................................. 4 SO

Eæs iânnonccp, Réciames et insertions eottcemanC R aris et tes Départehnents» sont reçues au Æturectu du «I6tfrnal> 6, frloce de VHétet^dc^Vittc, A Sentis»

PRIX D E S I K S E R T I O n iSA u n o D c e s ; I . a l ig n e , 0 ,20 c . — L 'a n n o n c e a u - d e s s o u s d e 5 lig n e s , 1 f r .

R é c l a m e s : L a l ig n e , 0 ,40 c . — E n f a i t s d iv e r s , 0,50 c.

A V IS A U X A B O A N Ë SL 'a b o n n e m e n t e s t p a y a b le <f a v a n c e . I l n 'e s t j a m a i s in te r r o m p u e t e s t c o n s id é r é c o m m e re n o u v e lé

SI à 1 e x p i r a t io n o n n e d o n n e p a s d 'a v is c o n tra ir e .

O N S 'A B O N N E \A . S E N L IS , a u B u r e a u d u J o u r n a l , 6 , p la c e d e l 'H A te l-d e -V ille

e t c h e z to u s le s L ib r a i r e s d u d é p a r te m e n t ’

S en tis , le 31 Octobre 1894.

U as DE U. HIIIMNOn lira plus loin le com pte-rendu très

sommaire de la déplorable séance tenue hier à la Chambre des Députés, à propos du « cas de M. M irman >.

Les faits sont connus.

M . M irm an, professeur, devait à l’E ta t, pour ê tre dispensé du service mili* taire, dix ans de trav a il dans l’instruction publique. Avant la fin du stage obliga­toire, il es t nommé député. Sa d ette n’est donc pas pa^ée e t il doit le service mili­taire.

D’où conflit en tre la souveraineté du suffrage universel e t l ’égalité devant la loi.

Ce conflit au ra it pu — e t dû , selon nous — ê tre réglé p a r une loi spéciale, rendant incompatibles le service m ilitaire actif e t le m andat de député.

Au lieu de cela, la Chambre a décidé, sur la demande du Gouvernem ent, que M. Mirman pouvait à la fois m onter la garde au fo rt de Y incennes e t siéger au Paiais-Bourbon, ê tre mis à la salle de police p a r son sergent pour la p lus mince infraction à la discipline e t venir in te r­peller le m inistre de la guerre su r les questions les plus graves. ^

E lle a créé un é ta t de fait absurde qui n’a pas tranché le moins du monde la question e t qui peut donner lieu aux imbroglios les plus ridicules.

M. Mirman a déclaré qu’il fera it son service e t qu’il obéirait à l’ordre qui le convoque & la caserne le 16 novembre prochain. Mais, qu’il change d’avis, com­ment le contraindra-t-on à obéir, puisque, comme dépu té , il est inviolable, son mandat n’é tan t pas suspendu, ainsi que le Gouvernement l’a reconnu h ie r !

Voilà M. Mirman au corps. Qui peut l’empêcher, en dehors du serv ice, de venir siéger au P arlem ent? Même en son absence, qui peut empêcher ses collègues de voter pour lu i, su ivant la détestable habitude passée pour ainsi dire en dro it à notreChambre des Députée? Si l’on chan­geait la jurisprudence à cet égard , les socialistes en réclam eraient avec justice l’application à tous les absents. E t si M. M irman est nommé membre d’une commission 7 On devra le convoquer e t on voit d’ici les conflits possibles en tre le devoir m ilitaire e t le devoir parlem en­taire.

Tout cela est d’une parfaite incohérence et nous ne nous chargeons pas de dire comment on en sortira , à défaut d ’une loi spéciale visant ce cas bizarre e t imprévu, qai d’ailleurs peut se m ultiplier e t se multipliera certainem ent, si l’on n’y m et bon ordre.

Nous croyons donc que la séance d ’hier ast à recom mencer — moins les désordres qui l’ont illustrée — e t qu’il faudra régler une fois pour toutes c le cas de H. M irm an. >

0. A.

I H F O R ^ T I O N SINTÉRIEUR

!La réform e tic l ’im pôt.Nomination d ’une grande commission

parlementaire.La Chanibie a nommé hier une commiiBion de

trenle-trois membres, qui aura pour mandat ap6- eial d’étudier la réforme de l’impôt.

Lea commiuaires élus sont, suivant les bureaux :1*'. — iourdan, Chevalier (Oise), Sembat.2*. — Ghavoix, Escanyé, Fleury-Ravarin.8*..— Ducoa, Prudhomme, Bausard deà Bois.4*. — De Lasteyrie, Denoix, Cavaignae.5*. — Morlou, Dupuj-Dutempa, Grousset.6*. — Ballandreau, Delarue, Clament.7*. — Crémieux, Lasserre, Labarthe.8*. — A qjourné la nomination de aea commia-

aairea.9*. — Brineart, Bourgeois (Jura), Legludic.10*. — Krantz, Dufaure, Turrel.11*. — Vogely, Labat, laambert.Aucune idée bien précise ne ae dégage dea di«

Tereea délibérations qui o n t p récédé l’élection.On a vu an même bureau élire M. Chevalier,

républicain de gouvernement, opposé à l’impôt sur le revenu, et M. Sembat, socialiate, partisan de l’impôt progreaaif sur le revenu, et la même contradiction a’eat reproduite dans plusieurs autres bureaux.

Un certain nombre de membres ee sont main­tenue dans dea déclarations générales sur la néces­sité de modifier l'assiette de l’impôt, sans indiquer le sens de la réforme qu’ils désiraient.

l . a publlcllé des exécuiioDs capitales.

On a distribué avant-hier à la Chambre le texte d’une proposition de loi qui porte la signature de M. A^nard, de M. Joseph Roinach et n’un assez grand nombre de leurs collègues. Elle tend à la suppression de la publicité des exécutions capi­tales.

Une proposition analogue avait, on s’en sou­vient, été votée par le Sénat il 7 a quelques années. Après avoir dormi longtemps dans les cartons de la Chambre, elle a été rejetée au Palais- Bourbon le 19 mai ileroier, par une assez forte majorité : 267 vois contre 282.

Les partisans de la réforme ne se sont pas laissé décourager par cet échec. Invoquant l'article du règlement qui permet de reprendre, après trois mois, les mutions rejetées par la Chambre, ils reviennent & la charge et tentent une nouvelle épreuve. Un fait qui s’est produit dans l’intervalle les encourage à espérer, cette fois, un meilleur succès.

On ee rappelle les scènes ignobles qui ont en lieu à Laval, au mois d’août dernier, avant et pendant une exécution MpUale, e t qui ont révolté l'opinion publique. « be pareilles scènes, disent a les auteurs de la proposition, sont l'accompa- « gnement inévitable dea exécutions publiques : a l'administration, l'autorité judiciaire, la force 0 militaire, sont désarmées contre ces indignités} « le législateur seul peut y mettre un terme o.

Ces réfiexions ai justes ne sauraient manquer de frapper la Chambre.

OiBciers de réserve.Les anciens engagés conditionnels qui désirent

concourir ponr le grade de sous-lieutenant de réserve on de l’armée territoriale, peuvent dès A présent déposer leurs demandes A la place de Paris. On los avertira ultérieurement de l'époque de l’examen, qui aura lieu quand les candidats seront en nombre Baffiaant.

La note : « Est susceptible de concourir pour le grade do sous-lieutenant de réserve n, exigée par l’instruction du 2 juillet 1889, n’est plus demandée aux postulants. Les candidats peuvent donc se présenter aux examens, quelle que soit la note obtenue par eux Aleur départ du régiment.

Tpotipes c o lo D ia le s *Le ministre de la marine vient d’adresser aux

préfets maritimes et a iu vice-amiraux comman­

dant en chef, une circulaire aux termes do laquelle lea jeunes soldats de la classe 1893 qui, au mo­ment des opération du conseil de révision, ont demandé A servir dans lea troupes culonialea, se­ront appelés A l’activité le 15 novembre prochain.

li’invention Turpin.Lea deux brevets pris par M. Turpin sont

intitulés : l’un, « Nouveau matériel de guerre dit exterminateur », et l'autre, e Nouveau système de projectiles ».

Le Soir publie un long mémoire de M. Turpin explicatif de ses dernières Inventions. On y voit que la première consi- te en un canon pouvant lancer d’un seul coup 67 projectiles de 5 kilos environ A 5.000 mètres de distance et couvrir une surface de 80.000 mètres carrés de 33.500 explo­sifs, dangereux dans un rayon de 200 mètres du point de l'explosion. Là seconde invention consiste dans un projectile ou obus destiné A éclater en l’air et A couvrir de mitraille lea ponts des navires, les torpilleurs, les forts, etc.

D’autre part, l’Agence nationale a interviéwé M. le colonel de Bange dont on connaît la haute compétence et dont voici l’opinion ;

Mais il n’y a là rien de nouveau, a déclaré M. de Bange, après un examen attentif de ces documents. La fusée, lancée dans l’espace après s'être vu imprimer un mouvement rapide de rota­tion, a été expérimentée à Metz par te capitaine Revell, il y a quelque trente ans. Elle a donné des résultats plus que médiocres. Un jour même, la fusée revint sur nous après quelques secondes et s’enfonça dans le sol sans heureusement blesser personne. Cela mit fin aux expériences.

Quant A l'hélice qu’on propose pour donner ce même mouvement giratoire aux fusées de cam­pagne, vieille histoire également. Le roi de Portugal, puis le général Mérémont, en eurent jadis l'idée.

Lea essais auxquels ils se livrèrent furent tout aussi désastreux. 11 est d'ailleurs impossible, mécaniquement, de maintenir l’axe du projsçtile tangent à la trajectoire lôvoe. Comment avec cela assurer la direction et régulariser le tir?

Je no vois dans les brevets de M. Tnrpin aucun principe nouveau, aucun perfectionnement sérieux dans la pratique de ceux déjà admis. Au reste, la mise en pratique des appareils fût-elle réalisable qu’on n'en retirerait cartes pas tous les avantages promis.

I.es courses de taureaux.Le tribunal de simple police de Nîmes a rendu

avant-hier après-midi son jugement dans l’affaire dea courses de taureaux du dimanche 14 octobre,

M. Fayot, directeur dés arènes, a été condamné à 3 francs d’amende pour avoir contrevenu à l’ar­rêté préfectoral interdisant les courses avec mise A mort. Dans ses considérants, le jugement dé­clare que les taureaux espagnols ne penvenl être assimilés aux animaux domestiques protégés par la loi Qrammont; le tribunal renvoie donc de toutes poursuites les six matadors assignés pour avoir maltraité et tué publiquement le taureau.

EXTÉRIEUR

Allemagne.Le nouveau chancelier.

Le Eeichsanzeiger allemand a publié hier les décrets nommant le prince Hohenlohe chancelier de l'Empire et président du Conseil des ministres de Prusse, et M. de Kcoller ministre de l’intérieur, en remplacement du comte Eulemboorg.

La crise gouvernementale est donc close en apparence. Mais peut-on dire qu’elle est close en réalité ? Cela, c'est une autre question, et le doute est au moins permis. Les Journaux allemands, en somme, se montrent très réservés dans leurs appréciations sur la portée et le sens du change­ment de personnes qui vient de s’opérer; lenr réserve est justifiée par la contradiction même des tendances que représentent les deux personnages passés si subitement au premier plan, le prince Uohenlohe et M. de Kœller. E i c’est ee qui explique les inquiétudes A la fois manifestées A droite et A gauche.

Alsace-Eiorraine.Le nouveau statthalter.

On annonce de Berlin, 30 octobre, que le prince de Hoheulohe-Laügonbourg est nommé slatlhaller de l'Alsace-Lorraine.

Le prince Herroanndo ^ohenlohe-Langenbourg est né en 1832. En 1870, il fit la campagne de France aveu le 14* corps. Dépuis 18G0, il est membre héréditaire de la Chambre des Seigneurs de Wurtemberg, dont, depuis 1893, il est le vice- préûdent. Do 1871 A 1880, il siégea au R^ichalag dans le groupe du parti de l'empire,

Marié en IBffJ à la priucesie Lcopoldine de Bade, fille du défunt prince Guillaume do Bade, oncle du grand-duc régnant Frédéric, il est chef de la branche des Hohenlohe-Langenbourg, qui sont luthériens.

Sa sœur, la princesse Adélaïde, avait épousé le duo Frédéric.de Slesvig-Hulstein; leur fille a épousé Quillaume II. Le nouveau statthalter est, par, conséquent, oncle de l'impératrice.

Belgique.Le programme des Socialistes.

Lee députés soeislistes, réunis hier, ont adopté leur programme parlementaire.

Ils présenteront les propositions suivantes : Amnistie générale, réglementation de la durée

de travail, organisation de l'assurance agricole et de l'inspection du travail.

Ils demanderont en outre, an gouvernement, de déposer â bref délai des projeta snr les syndi­cats e t lea contrats de travail.

Espagne.La démission du ministère Sagasta,

On télégraphie de Madrid, le 30 octobre.Le ministère Sagtsta est démissionnaire.An Conseil d’aujourd’hui, M. Morot a soulevé

de nouveau la question douanière. ,En préseneo du sentiment de ses collègues,

contraires A toute idée de nouvelles négociations en faveur dos traités do commerce, il a donné sa démission.

M. Sagasta et ses collègues ont vainement tenté de le ramoner.

Ils ont alors donné leur démission collective.M. Sagasta a renoncé A se rendre ce soir au

palsis et ne s’y présentera que demain.On croit que presque tous les ministres actuels

conserveront leurs portefeuilles.

liR g u e r r e e n E x tp ô m e -O p ie iit.Les Japonais ont remporté une nouvelle victoire

en Corée, sur la frontière de Chine. Les Chinois ont battu en letraite sur Moukden.

Les Japonais bloquent étroitement Port-Arthur, dont un des forts serait tombé en leur pouvoir.

Des avis de Moukden affirment que les troupes chinoises du général Tso n'ont pas été entière­ment détruites A Ping-Yang Une partie de ces troupes est parvenue à s’échapper et A ae reformer sous lea ordres du général Nieh.

Une dépêche reçue A Londres annonce la mort de la jeune impératrice de Chine. Elle ne serait pas morte de mort naturelle.

L'empereur, dans nue querelle domestique, lui ayant donné un soufflet, la jeune souveraine, prise de désespoir, s'est empoisonnée.

I>a gpëvc des toreros.Une grève qui cause les plus vives inquiétudes

à Madrid, c’est la grève menaçante... des toreros. Guerrita, le fameux torero, est irrité contre le public de'Madrid, qui s’est avisé de le siffler lors d'une des dernières corridas. Il va convoquer A Cordoue un congrès de toreros, auquel ont déjà adhéré les matadors de Sêville, Cadix, Malaga et Grenade, e t dans lequel il sera décidé qu’aucun torero ne donnera plus de représentations A Madrid.

On comprend l'angoisse du public tauromachiste BOUS cette grave menace.

UN T R A IT R EOn annonçait liie r soir, que, dans la m a-

linée d ’iiier, un oflicier français avait été su rp ris en Ilugraul délit d ’espionnage pour le compte d ’une naiion étrangère.

Cet olllcier, immédiatem ent a rrê té , au ra it été su r l ’beure écroué à lapri.soo du Ctierche- Midi.

Cette nouvelle est m alheureusem ent vraie.L'oflicit r subalterne en queslion a commis

le crim e le plus abom inable qu ’un olllcier puisse com m ettre : il a , par vénalité , trah i sa patrie.

L’enquéte m enée secrètem ent est term i­née . le dossier établi, la preuve faite m até­riellem ent.

Cet oflicier coupable de haute trahison va dans peu de temps passer devant le conseil de guerre séant A l ’aris. Alors on aura la douleur de voir cette tu rp itude étalée au grand jour.

Nous ne voulons pas au trem ent insister. Des considérations d ’un ordre que l’on com­pre n d ra nous l ’interdissent. Tout ce que nous pouvons d ire, c’est que cet oflicier était b rillan t, d istingué, qu’il donnait de grandes espérances.

Aucun doute ne subsiste plus su r ce crim e abom inable qu’il a commis, trah issant la conflance dont il é ta it investi. Mais que l'opinion se rassure : l ’œuvre de la défense nationale ne sera pas heureusem ent compro­mise.

C’est le plus gros scandale qui a it ju squ’à ce jou r éclaté dans l'arm ée. Le gouverne­m ent a tenu ta chose étroitem ent secrète. Des ordres d 'une exceptionnelle sévérité ont été donnés pour que jusqu’au jo u r de l’au­d ience rien ne transpire de celle alîaire si profondém ent douloureuse.

A la préfecture de police, on es t m uet sur ces faits — e t m uet au m inistère de la guerre. Tout fonctionnaire qui se rendrait, à ce propos, coupable d ’indiscrétion courrait les ris(jiies de graves disgrâces.

Cependant, les détails de ce crim e de haute trah ison , qui soulève une vive émo­tion dans les m ilieux ofliciels, sont connus.

C’o.sl .M. Cochefert qui a procédé à l’arres­tation du crim inel.

Celui ci a nié d ’abord, puis accablé par l ’évidence, il a f.iii des aveux.

Qu’on ne s’attende pas à des révélations beaucoup plus complètes au procès. Le gou­vernem ent dem andera que l’audience ait lieu à huis clos, mais le nom sera connu.

Le conseil de guerre prononcera très v ra i­sem blablem ent, é tan t donnée la natu re des faits, la peine la plus terrib le qui puisse frapper un tel a tten ta t.

Ajoutons qu 'il es t sans précédent. Ce n 'est qu’une m onstrueuse exception. P arm i ceux qui, avec la lâche sacrée du relèvem ent des forces nationales, on t donné le plus p u r de leu r patriotism e, il s'est glissé un m isérable, m ais leu r labeur reste en tier, leu r renom reste intact. Le crim e decet homme no flétrit que lui-m ém e. E t c’est pourquoi l ’arm ée appelle une expiation qu 'elle veut éclatante.

LA M A L A ^ D U T S A R Comme nous l ’avons d it plusieurs fois,

l ’am élioration m om entanée constatée depuis quinze jours dans l’é la t du T sar n ’é ta it qu’un ré p it qui ne devait pas du re r. E n elTel, le bulletin ofllciel d ’h ie r soir a d é tru it toutes les espérances qu 'avaien t fait na ître les ré­centes dépêches de Livadia. L’am élioration constatée n ’était que passagère, e t le mal im pitoyable a repris son cours. On sent bien m ain tenant que tout est flni, e t que la catas­trophe n 'est plus m alheureusem ent qu ’une question d ’heures.

Le bulletin ofllciel d 'h ier m atin M heures ne fait que confirm er cette pénib le im pres­sion.

f L’état de santé de l’Em pereur a sensi­b lem ent em piré. Le crachem ent do sang, qni a commencé h ie r soir, a augm enté celte nu it, en m ême tem ps que la toux a persisté. On a , en ou tre, constaté une légère inflam­m ation restrein te du poumon gauche. L’éta l de l ’E m pereur est dangereux. »

Ces m auvaises nouvelles on t provoqué la plus vive émotion parm i les h a b ila n ù do Saint-Pétersbourg. De même que lors de la réception des m em ières dépêches a la r­m âm es, une foule nom breuse n 'a pas dis­continué de se po rter devant.les endroits où se trouvaient alTichés les dern iers bultetins.

, La plus profonde tristesse é ta it peinte «nr tous les visages, et on voyait bien la s y m ^ - tliie e t la piéié qu ’insp ire l'é ta t d e c e t infor­tuné souvera in , qui se débat sous les étreintes d ’une len te agonie.

Le prince Dulgorouki, g rand-m allre des céréiponies, est arrivé à Livadia.

O utre les m em bres de la famille impé­ria le , la re ine de Grèce e t ses enfants, on rem arque, parm i les personnages qui sont à Livadia, le comte Voronlsof-Dachkof, mi­n is tre de la cour, et M. Pobiedonotsef, p ro ­cu reu r général du Saint-Synode.

L e d e r n i e r b u l l e t i n o iB c ie l*Saint-Pétersbourg, 31 octobre«

1 h . 30 du m atin .Voici le bulletin ofllciel de <0 heures d u

soir ;< Dans la jou rnée , l ’expecforafion san­

guinolente a continué. Le m alade a épronvé des frissons. Tem pérature : 37*8 ; pouls, 90* p a r m inute, faible. La respiration est diffi­cile ; l’appéliL est médiocre. Il y a une grande faiblesse générale. L’œdëme a considérable­m ent augm enté. »

L e p r i n c e e t l a p r i n c e s s e d e G a l l e s *

Londres, 30 octobre.Le prince e t la princesse de Galles, ayan t

reçu, au jourd’hui, un télégram m e de la Tsarine, partiron t dem ain m atin pour Liva- d ia, e t ils voyageront jo u r e t nu it s a o i arrê t.

D 'autre p art, l’Agence russe communique la dépêche su ivante :

Pétersbourg, 30 octobre.L 'éta t de santé de l’Em pereur s 'est subite­

m ent de nouveau aggravé. L’hém orrhagie, qui avait commencé h ier à se m anifester, a persisté d u ran t la journée , pendant laquelle l 'auguste m alade a souffert d ’une toux forta et fréquente.

Les m édecins on t constaté u n e inflam m a- lion du poumon gauche. Les professeurs Leyden el Z akharine n ’ont pas caché que la stlualion leu r paraissait être très grave. Le d ern ie r bulletin officiel constate qu’une con­sidérable aggravation es t survenue dans l'é tat de l’auguste m alade, dont la vie se trouve menacée p a r un danger. Des services nocturnes ont été ordonnés e t vont ê tre célébrés dans les principales églises de Saint-Pétersbourg.

* *

II est probable que c’est l'agonie qni com ­m ence, e t il est possible qu ’au mom ent où nos lecteurs recevront leur jo u rn a l, la catas­trophe soit un fait accompli. Nous nous associons donc p ar avance au deuil de U Russie, qui est aussi un deuil pour la F rauce, perd an t un grand e t noble ami.

LE P A R L E M E N TC H A M B R E D E S j D É P U T É S

SÉANCE DU S amedi 27 Octobre.La Cham bre tien t sa séance sous la présf«

dence de .M. Rurdeau.S u r le rapport de M, Alphonse Humbert»

l'élection de M. M ielvaque de Lacour es t validée.

On adopte ensuite différents projets d ’in« térê t local.

Les propositions de M. Rouanet e t de H . Lacombe su r le taux de l’in téré l légat d a l ’argent sont prises en considération.

P uis on passe à la discussion du pro jet do loi su r les m élasses, dont M. Graux est rap ­porteur.

i f , Labat combat la proposition. Le sa lu t

FEU ILLETO N_________(17)

X ^ A .

FIANCÉE DU D O C TEU RPAR

P a u l S A M Y .

Maintenant que le congrès é ta it term iné, Il I i^iMt leur consacrer les quelques jou rs qui I k ^ ^ F e n t . Il se devait de revoir ses vieux

^ t r i u e t d 'aller saluer ceux qui lui avalent l^ r a é leurs sym pathies e t ouvert les portes Pj leurs salons. L a p lupart avaient quitté I isf*’* d'eaux, losI An quelques rares sédentaires

1 ^ re tardata ires de la saison n'avalent 1 *"^ndoàné la capitale. Parm i ceux-là se I wBBVâU la m arquise de Brazzy.I présenta à l’hêtct de la rue deI ureones, la m arquise é ta it sortie. Il laissa I k com ptant pas y re tourner. Mais

? w r , re n tré à son b éte l, un petit root g ra - lui a p p re a ili que s 'il ne revenait pas

I interdite aux Joarnaux n’ayanttraité ATM la maiioB Gahuan-Lévy.

dire bonjour à sa vieille am ie, on ne le reverrait de la vie. On lui fixait l’heure e l on lu i annonçait une grosse nouvelle.

— Cette bonne m arquise, pensa le jeune hom m e, elle a toujours des surprises à me faire. Pourvu que celle-ci ne m e soit pas aussi désagréable que la prem ière !

Le lendemain, à l’heure dite, Maurice était in troduit dans les immenses salons de l’hêtel de Brazzy e t s’arrê ta it derrière une dernière porte.

— E ntrez! Entrez! fit la m arquise, pendant que le valet de cham bre annonçait le docteur Verney.

E t tandis que le jeune homme s’inclinait :— Venez e t asseyez-vous là, mauvais sujet,

dit-elle de sa voix pleine de douceur e t qui avait conservé toute sa fraîcheur prem ière... D'oii venez-vous ainsi? Si je compte bien, it y aura tan lêl deux ans que je n’ai entendu parle r de vous...

— On on avait si mal parlé que je devais m e (aire oublier, répondit le jeune homme eu s’inclinant.

— Oui, oui, i’ai appris cela p ar M. de Loriot. Pauvre am il dit l'aim able femme, c’est chez moi qu 'on a osé parler ainsi de votre m ère ... Vous ne m’on voulez pas?

— C om m entvouson voudrais-je, madame. Pouviez-vous deviner une pareille surprise?

— Vous avez bonne m ém oire...— C’est votre petit billet d ’hier* soir qui

m e l’a raft-atchie. Ne m’en aviez-vous pas promis une au tre pour aujourd’hui?

— Oserai-Je vous le d ire? car il s 'agit encore de lut.

— Du v ic o n te ?Vous ne devineriez jam ais pour quel

motif.•**• Gem m eit U M urii-je? le vicomte de

Bressac n’est pas de m es am is e t tou t ce qui le to u ch em ’est étranger...

— Pas tan t que cela... votre voisin do cam pagne, par exemple, son oncle...

— Le com te?— Préc isém en t, le comte de Bressac

m ’écrit au sujet de son neveu e t j’ai pensé que vous pourriez m’aider à lui répondre.

— De quelle façon î— J ’y arrive. Le comte désirerait posséder

quelques renseignem ents su r Antoine, des renseignem ent! in tim es... Voyons, parm i vos am is qui le connaissent, n 'en auriez-vous pas qui puissent m’en fournir? Vous riez? vous vous dites sûrem ent q u e j ’en sais plus long que vos am is. C’est ce qui vous trom pe. Je vis dans le monde, mais je n 'en connais que la su rlace, e t vous pensez bien que si quelqu’un se mêlait de venir m ’en conter ici les dessous, je no le souffrirais pas... Je n’ai jam ais voulu me ten ir au courant des potins e t des scandales ; en cela j'a i eu to rt, ca r bien souvent mes salons eussent été ferm és à certaines personnes qui n ’auraien t jam ais dû y pénétrer... Vous ne d ites rien ?

— Que vous dirai-je , m adame la m arquise, sinon qu 'avant ma rencontre ici avec le vicomte, je ne l’avais pas vu depuis le collège, e t ee que je sais su r lui ne sont peut-ê tre que des potins, suivant l’expression consacrée.

— E t parm i vos am is?— Mes dmis, quelques-uns du m oins, sont

ceux du vicom te, m ais vous comprenez, madame la m arquise, qu’il m ’est difficile de les Interroger. E n tre le vicom te ef moi il y a un fossé que je me suis prom is de ne jam ais franchir, à moins qu’il ne m ’y force. Dans ee cas je le franchirai d’on tel élan que la boue qui est au foBd ne puisse m'éoiabouiser*

— Ah ! je voDs y prends... Vous voyez bien que vous en savez long.

— Je vous demande pardon, madame la m arquise , le mot a trah i ma pensée , je n ’ajouterai rien de plus.

— Mais cela me sufSt.— O hl vous êtes trop bonne pour con­

damner quelqu’un sur un mot sans portée.— S 'il ne s’agissait que de lui, je serais

moins difficile, m ais ma réponse au comte pourrait condamner une au tre personne que j ’aime trop pour ne pas m 'en ten ir à votre appréciation...

La façon dontlam arquiseprononçasa phrase fit croire à Maurice qu 'il s’agissait de lui. Quelqu’un avait donc parié au comte de sa situation vis-à-vi^ d 'Antoine de Bressac?

Il était certain que sa m ère n ’y avait point fait allusion. Quant à Jeanne elle ne pouvait que se liv rer à des suppositious. A moins que ce ne fût le vicomte lu i-m ém e, m ais dans quel but? Il voulut en avoir le cœ ur net :

— E t, madame la m arquise, dit-il, serais- je indiscret en vous dem andant si je connais ,1a personne à laquelle vous vous intéressez si fort?

— A vous, oui, je puis le dire, ca r je suis certiiin que cela ne sortira pas d 'ici. Sachez donc que le comte tient à avoir des renseigne­ments précis sur son neveu, car Antoine lu i a demandé la main de sa fille...

— Do Jeanne? De mademoiselle Jean n e? ... reprit Maurice qui pfliit afireusement.

La m arquise s ’é ta it penchée sur le tiro ir d’un petit guéridon pour y chercher la lettre du comte de Bressac, elle ne remarqua donc pas le trouble do jeune homme.

— O u i, c o n tin u a - t- e l le , de Jea n n e ... Qu’ai-je donc fait de ce lte le ttre? ... Ah! la vo icU . Ohl Tooi pouTêi la lire, fit-elle en

tendant le papier à Maurice, elle détaille ce que je vous ai résumé.

Le docteur Verney faisait des efforts sur­hum ains pour cacher son émotion et c ’est à grand’peinc qu’il parcourait la lettre de H . de Bressac, dont les lignes dansaient devant ses yeux.

— Le comic a une écriture détestable, voulez-vous que je la déchiffre? demanda la m arquise qui m ettait l’em barras de Maurice su r le compte de la difficulté qu 'il éprouvait à lire.

— Je vous rem ercie, dit-il, après s’être compo.sé le v isage... c’est f a i t .. J e vois bien ce qu ’il dem ande...

— E t m aintenant, insista la m arquise, vous ne pouvez vous refuser à rendre indirecte­m ent au comte ce service.

— Au contraire, madame, baihu tia-t-il, la question est trop délicate pour que je puisse me prononcer. Il s’ag it justem ent de l’avenir de deux personnes, et je ne m e crois pas permis de dire quoi que ce soit qui puisse influencer le comte en bien ou en mal.

— Tant pis, je vois que je ne pourrai rien tire r de vous

Maurice fit un effort pour sourire , e t se levant ;

— Voulez-vous m e perm ettre, madame, de mo re tire r, j'a i encore quelques visites à (aire avant mon départ.

— A lors, au revo ir!... mais vous savez, je vous en veux de votre mutism e. En attendant, le garde pour bon argent ce que vous avez laissé échapper e t je prierai , quelqu’un qpe vous connaissez bien de m’en dire j^ns long.

Le jçune homme s’iBclina, et comme H •H ait porter à ses lèvres la m ain qne lui U odalt l4 rosrqQiiet U fat p rli d’oa lo b ll

éblouissement e t n’eut que le tem ps d e s’appuyer au dossier d’un fauteuil.

— Qu’avez-vous ? demanda la m arquise effrayée de la pâleur de M aurice...

•— R ien ... t e n’est rien , fit le docteur t a se raidissant, un m alaise d ’une seconde vous le voyez... c’est déjà passé ... M erêl. madame, dit-il en se re tiran t.

T ant qu’il du t traverser les Interm inablea salons e t la cour de l’bêtel il m archa d ro it. . m ais dès qu ’il eu t a ttein t la ru e ses t r a iu so détendirent e t sa dém arche se re sse itit de la poignante douleur qui lui crispait le cœ ur. U allait devant lui en tituban t, sans prendrtt garde aux voilures qui encom braient la rutt du Bac e t par vingt fois m enacèrent de lo renverser. Sans souci des cris des cochers e t des regards des passants qui dévisageaient s a figure bouleversée e t s 'arrêtaien t so rp rit p tr son allnre désordonnée e t ses yenx h a g a Æ . il s 'avancait, les orèitles bourdonnaûtee.1 esprit obscurci comme p ar on voile, la gorge serrée.

Il traversa ainsi le boulevard, passa l’een . gagna le jard in des Tuileries où il s’affaisse su r un banc e t éclata en pleurs. De voir ainsi cet homme aux tra its ravagés p a r la doulenr e t dont les sanglots secouaient le corps, lea enfants qui jouaient au tou r s’écartèren t ‘ peureusement :

— Dis, m am an, demanda nee flilelte qu i passa it, pourquoi il p leure comme ça la m onsieur...? •

~ Viens vite, c 'est ttn foQ. 0 preiad l e t enfants qui ne sont pas sages,

Foii, M lis l 11 r« U lt< l. u p « lD M t |o n q iw U m i t v in t, d e a n n t M lt m r p H ik i i iM N k i a i i i ( i M p l i W , n i 7 e u ÿ l u U , « l M f : ' I

de l’agrlcu llure, su ivanl lu i, u ’eat pas dans le la rlï de» douane» n i dans les en traves qui B onti^porlées dans le com m erce ex térieur.

M ^t.echetaU itr estim e, au con tra ire , que le d ro il dem andé est excessivem ent lim ité.

L-urgence du projet est déclarée, ^ en se m b le est adopté p a r 319 voix contre

<*3- .. . MM. Burdeau annonce qu’il a reçu de ai. Guesde u n e dem ande d’in terpella tion sur l ’annula tion de la délibération prise par le Conseil m unicipal de Roubaix au sujet de la création d ’un service pharm aceutique m uni­cipal. .

D’accord avec le G ouvernem ent, cette in ­terpellation est renvoyée e t la date en est fixée au 5 novem bre.

La Cham bre entam e ensuite la discussion d u pro jet de création du Crédit agricole.

M. iacom é« attaque la proposition. Suivant lu i, l e s ,modifications apportées

nar le S énat à la loi proposée l’on t rendue* . . . . __». 11 naiil Atra vrai

de cabinet aux m inistères de la justice e t du commerce. J-es cochers de fiacre o n t, év i­dem m ent, gagné leu r v ie en ces annéos*là.Il parait que les frais de voitures, qui étaient do CO francs par m ois auparavan t, seraien t montés à COO e t 800 francs avec le nouveau régim e. On a cité un jo u r où le chef de cabinet dont il s’agit s’é ta it fuit rem bourser 427 francs, e t puis, vingt-quatre heures apré.s, il réclam ait 267 francs II est évident que c’est beaucoup. Tel fut l'avis do la Cour des Comptes. L a Cltambre des députés, .saisie de l’exam en de ces règleraeuts anciens, con­cluait par l 'o rgane de sa commission, à un renvoi au P résid en lo u au G ouvernem ent, pour donner A l’alTaire toutes les suites qu elle pourrait com porter.

Il es t évident que les dépenses de fiacre dont ii s’agit, ont servi à en dissim uler d 'au tres. Il semble, du reste, que le Gouver­nem ent reconnaisse les incorrections de celui qui l ’a précédé A l'époque dont il s'agit,

im it à fait vaine e t inu tile . I l peut ê tre vrai puisqu'il a révoqué h ie r le fonctionnaire en que le pays attend cette loi, m ais ii n 'en | q u e s t io n et qu 'il a saisi le parquet du dossier.

recevra aucun _ , , ,On donne à la population ru ra le dos espé-

railces illusoires. Mieuit ïa u d ra il n e leu r donner r ie n du tout,

(.0 rapporteu r, if . Codet, dans un discours trè s étud ié, dém ontre que la loi apporte un secours efficace aux petits agriculteurs en

SÉ.VNCE DU Mardi 30 Octoork

M. Burdeau préside,On aborde l'alfairo du d épu té -so ldai

Mirman. _______ Il est donné lec ture, par le président, desim plifiant pour eux les formalités imposées 1 com m unication du m inistre de la guerreà la création des sociétés de créd it ou les I inform ant la Cham bre que ledépu té Mirman exem ptant de la paten te e t de l’impôt su r les se ten ir à sa disposition a la date duvaleurs m obilières. | novem bre.

La loi ne crée pas le créd it, elle le facilite. I discussion s’engage.L e-rap p o rteu r exam ine les sociétés a i l e - ! i / . c /iap u is soutient que la Chambre ayantm annes du type Schultze-D elitscli. Elles on t y^lidé l'élection de M. M irm an, personne n ’a p réü té aux petits cu ltivateurs. Les au tres pouvoir de l'en lever à son bancsociétés allem andes du type Uailleisen sont I m o u p in j , répondan t, constate que la plutôt- des bureaux de charité . L’Ita lie , la j question revient pour la seconde fois devantB e lg iq u e , o n t créé des in stitu tions analogues la Cham bre.qui prospèrent. On considérait alors la question comme

En F rance, on a fait des tentatives qui I rég lée. Le président du Conseil ajoute qu'iln ’on t pas abouti. Profitons de l'exem ple des 1 ’en fait d’a illeurs pas une question per-élftingers e t faisons m ieux qu’ils ne font. | sonnelle. Le service m ilitaire est dù , quelle

D é j à , deux sociétés de créd it agricole se q u e soit la qualité des personnes,sont fondées en F rance, l 'u n e à Foligny, | m. jo u rd e : Est-ce que les préfets fontl ' a u t r e dans les D eux-Sèvres, sous les ans- | leu r service m ilita ire ?

Y o l e s « le l i n ? , le i* l l é | > u f é s d e r i l i s e .

SEANCE DU Samedi 27 O c to b re S c ru tin s u r l'ensemble de la p roposition de

foi ay iiiil p our objet de m od ifier le ta r if ijénéral des douanes {^mélasses itra n g ire s) . La Chambre a adopté p ar 317 voix contre

443.O nt voté p o u r : MM. Ilo insselln , Cheval­

lier, G aillard, Noël.Absent par congé : M. Boudeville.

S c ru tin su r le passage d fa discussion dfs articles de h proposition de lo i, adoptée p a r le Sénat, relative <1 fa création de Sociétés de crédit agricole.La Cham bre a adopté p ar 505 voix contre 0. Ont volé p o u r ; MM. Chevallier, Gaillard,

llainsseiin .N’a pas pris p a r t au vote : M. Noël.

Scrit/iH su r l'ensemble de la p ri^ o s itio n de loi concernant les Sociétés de crédit agricole.La Cham bre a adopté p a r 498 voix contre 0. Ont voté p o u r : MM. Chevallier, Gaillard,

Hainsselin.N’a pas pris p art au vote : M. Noël.

Nous apprenons la m ort de M®* veuve Le C arpentier, née Sophie Louis, niére de l'Iionorable proiîureur do la R épublique de S enlis, A qui nous adressons l’expression de notre sym pathie.

Nous venons d ’apprendre la prochain dé­p art de M. de Chàleatineuf, no tre sympa­thique chef de gare. Il v ien t d ’é ire noiiimô A l’im portante gare de Crépy-en-V alois.

Nous félicitons M. de CliAteauneuf pour son avancem ent bien m érité ; m ais, en môme temps, nous exprim ons le reg ret de voir s'élo igner de nous un chef de gare très digne, estim é de tout le m onde, dont 1 obli­geance e t les services sont ju stem en t appré­ciés.

M. Cauvain, l ’excellent p lqueur de M. de .bézelles, p roprié taire d e l’équipage de

^ in t-Je a n -a u x -B o is , v ien t de m ourir. Nous adressons A sa famille nos com plim ents de condoléance.

Tout le m onde a connu, à Sentis, M. t a u - v a in , quand il résidait en la ru e des Ja rd i­n ie rs : on sait avec quelle aptitude il o rga­n isait les belles chasses à courre e t d irigeait ses m eutes d an s les forêts d 'alen tou r.

pices de M. le député G oirand. Leurs débuts sont b rillan ts.

L a réform e est donc pratique. La loi fonde en F rance le créd it agricole personnel.

I l est év ident que cette loi con trarie les socialistes ag ra ires,don t M. Jau rès es t le chef. E lle apporte un b ienfa it à ceux don t ils ont u n in té rê t politique à perpétuer la misère ru r a le ; elle gêne leu r rhé torique, acharnée à dém ontrer que la R épublique n e fa it rien p o p r les travailleurs.

Ckt ouibarras se trad u it dans le discours d e Jf. Jaurès. Le b rillan t rh é te u r laisse trop v o ir qu ’en in tervenan t dans toutes les ques­tions, son savoir spécial e s t souvent pris au dépourvu. I l parle à côté du sujet faute de l ’avoir étud ié. Toute sa faconde ne suffit pas à pallie r la m isère de son argum entation.

M. Jau rès réédite les alléga iiousdeM . La- combe. La loi est vaine. Comme preuve, il apporte des m étaphores su r l'im patience du convive qui n e rend pas le repas plus subs- tahciel e t des anecdotes su r l’em pereur Hôliogabale, qui o tïrail à ses inv ités des p ein tu res rep résen tan t des m ets succulents.

C’est très jo li, m ais bien moins suüstauciel encore qu ’un festin d lléliogabale.

M. U éline répond à .M. Jau rès. Il dém ontre que les représentan ts autorisés de l'agricu l- tu fe o n t approuvé la loi.

L’o ra teu r ne n ie pas que la loi serv ira à en ray er le socialiste agraire . Elle ne sera pa? la seule ayant ce b u t; d 'au tres suivent qui donneront un sort m eilleur à l'agricu l­tu re ' alors, la prédication socialiste tom bera dans le désert.

Il term ine ainsi :•« Et quel est le rem ède ,que vous leur

proposez? Ce rem ède, vous laissez en tendre qu’il es t dans l'avèuem enl d ’une société nouvelle dans le collectivisme, dans la na­tionalisation du sol. E l vous vous imaginez re n d re service aux ag ricu lteu rsl...

« Est-ce ainsi que vous relèverez le cou- I rage des cultivateurs, déjà si éprouvés? Leur d e rn ie r espoir, c 'est que le travail qu'ils incorporent à la te rre leu r appartienne, et v o u s leu r annoncez que le produit en sera partagé par les répartiteu rs de vos syndi­cats t »

Jf. Jaurès essaie une pAle rép lique et te r­m in e en rééd itan t ses anciens discours sur l0 .p ro g rès fatal, nécessaire, foudroyant du socialism e.

Q uand les agricu lteurs seront délivrés du « proprié taire parasite », quand la te rre sera nalionaii.sée e t que le produit intégrai du trava il rev iendra au travailleur (que signi- gnitie ce pathos ? les ruraux ne déserteront plus les campagnes.

U. Jau rès a dépassé les lim ites du para­doxe... 11 n ’obtient même cliez ses amis que d e très nxaigres applaudissem ents.

M. Viger n ’a jam ais été mieux inspiré, ta n t il psi vrai q u 'une bonne cause est la p rem ière condition de l'éloquence.

Il dém ontre d 'abord que la loi, telle qu’elle a été présentée par M. M éline, a été non seulem ent approuvée m ais réclam ée instam ­m en t p ar la m ajorité dessyndicats agricoles. I l d confiaùce qu 'elle re n d ra de grands ser- T icps: ainsi l’a jugé la commission compé­ten te réu n ie par le m inistre .

Le discours du m in istre , A la fois simple et ê lo^oen i, obtient un vif succès.

M. T u rre l dém ontre l ’inan ité des théories eoolalisles, qui prom etten t A l'iiom m e des cham ps l’intégralité des produits du soi sans lu i p a r le r des chances de perte .

Jf. Poinearé prononce une courte déclara- t l o d s u r les d ro its de m utation. Le prem ier b u t 'A atteind re es t l 'équilibre du budget. S 'ir res te un excédent d ’une douzaine do m illions sur le p rodu it d ’impôt de succes­sions au 4 " janv ier 4896, un verra ce qu'on e n fera. Le G ouvernem ent ne p eu t prendre d ’engagem ent.

l*urgence est déclarée, la lo i est volée d dé 1^04 cofoiifi.

Le président d u Conseil : La loi du 4 6 juillet 4889 oblige tout le m onde.

Le G ouvernem ent pense qu 'il n ’y a pas possibilité pour M. Mirman d ’accom plir un m andat législatif en môme tem ps que son service m ilitaire.

.1/. Jaurès : Nous dem andons la question préalab le. (B ruit e t cris à l'extrêm e gauche).

Le président du Conseil ajoute qu 'il a eu soin de réserver la question de l ’exercice du m andat qui appartien t à la Cham bre. Il a dit seulem ent que l'accom plissement du service m ilitaire suspend l'exercice du m andat. (A gitations A l'extrém e-gauche).

iU. B oyer : C’est du p u r caporalism e. (A gitation).

Le président du Cons«if> rappelle que le législateur s'est toujours préoccupé de main­ten ir l’arm ée en dehors des luttes politiques.

.Ii. A lp h o n se U um berl répond au ministre, et le général M ercier, m in istre de la guerre, lu i succède à la tribune.

Après une discussion très confuse à la­quelle prennen t part successivement .M. Gus­tave Rivet, le général R iu, le général ïu n g , l 'am iral Vallon, etc ., on scru tine su r les divers ordres du jou r proposés; les protesta­tions, les interpellations se croisent, et on finit p ar voter, à 307 voix contre 213, un o rd re du jour proposé p ar M. Gotteron, ainsi conçu :

a La Cham bre, approuvant les déclarations du G ouvernem ent, passe à l 'o rd re du jour. »

Ce vote est accueilli par les hurlem ents scandaleux de l'Exlrém e-G auche, e t la Cham bre s'ajouroe à lundi prochain.

SÉ.vNCE DU Lundi 29 O c tobre S c ru tin su r le p ro je t de réso lu tion

M. Jaurès, accepté p a r le G ouvernem ent et ainsi conçu : « La Chambre, décidée d< assu rer la régu larité et la probité ab~« solue dans l ’em ploi des fonds votés par € elle, renroie à ât. le Garde des sceaux « les conclusions de la C om m ission des< comptes. '»La Cham bre a adopté par 522 voix contre 0. Ont voté p o u r : MM. C hevallier, Gaillard,

H ainsselin , Noël.Absent par congé : M. Boudeville.

S c ru tin su r l’ordre du jo u r p u r et sim ple (in ierpe lla lion de 31. Cunéo d'O rnano su r u n acte d’u n tr ib u n a l correctionnel).La Chambre a adopté p a r 264 voix contre

240.O nt voté p o u r : MM. C hevallier, Gaillard,

H ainsselin, Noël.

C réa tio n d 'u n e S o c ié t é d e tir,Depuis la de rn iè re liste que nous avons

publiée, les personnes dont les noms suivent, se sont fa it in scrire chez M. Ju lien :

4. Liévois, Georges. 49. Lafrilte, Gustave

A vant-ppojet d e Chemin de f e r à voie étroite d e Sentis à Meaux.

CHEOnQ LOCALEM. G aillard, noli'e honorable député,

adresse aux m aires des communes la lettre su ivante :

Précy-Bur-Oise, lo 15 octobre 1894.

Monsieur le Maire,J.a Chambre est saisie d 'une propo.-ition

ayant pour objet l'élablisseinenl d 'une sur­taxe non rem boursable de 7 fr. su r les sucres de canne étrangers.

La crise (pii éprouve aclu^llem ent l'indus­trie sucriére exige im périeusem ent le vote de cette m esure. Si l'on ne se liAle d’y rem édier, l'existence même de la culluro betleraviôre se trouvera compromise p ar la baisse énorm e survenue dans le prix du sucre.

Sollicité de toutes parts d 'in terv en ir dans celle question, j ’invite les cultivateurs à ad resser leurs réclam ations A la Chambre des Députés.

Je viens, en conséquence, vous p rier do vouloir bien faire signer la pétition ci-jointe par tous ceux des habitants de votre commune qui sont intéressés à la prospérité de l'indus­trie sucriére et de la cu lture betleravlére.

Je vous serais reconnaissant de me la re tou rner dans le plus bref délai, les signa­tures une fois légalisées.

Veuillez agréer, Monsieur le M aire, l ’as­surance de m es sentim ents les plus distin­gués e t dévoués.

J . G a i l l a r d , Député de l'Oise.

‘ ' âtfAncR DU L undi 29 û u to b re . L i 'C b a m b re des déptités a occupé une

g ra n d e i w t l e d e aa séance A exam ioer des

rapport d e l’ingénieur ordinaire

P a r délibération en date du 34 m ai der­n ie r le Conseil m unicipal de Chèvrevilie, considérant que le départem ent de Seine-et- M arne a fait m ettre a l 'é tude un pro jet de tramways à vapeur, soit vers S en lis, soit vers un au tre point de l’Oise, dem ande que la direction vers Senlis p a r N anteuil soit adoptée.

D’un au tre côté, p ar délibération en date du 9 août, le Conseil m unicipal d 'E rm enon­v ille dem ande a M. le P ié fe td e faire étudier p ar no tre service, comme l’on t été d ’au ties projets, un tracé de chem in de fer de Seoiis à Meaux par N anteuil e t le Piessis-Believiile, estim ant que ce second tracé présente plus d 'avantages au point de vue du trafic que celui par N anteuil.

Comme nous l’avons déjà d it dans un précédent rapport en date du 30 m ars 4894 e t comme le prouvent les deux délibérations I ci-jolntes, lespopu laiionsdevan tô tredesser-

! vies par un tramway re lia n t Meaux à Senlis ' ne sont pas du tout d 'accord su r le tracé *

adopter.La prem ière chose A faire serait donc que

les maires de ces com m unes se réunissent e t cherchent à se m ettre d’accord su r ce pre­m ier point. Nous estim ons, pour notre part, que la direction de N anteuil serait préfé­rab le . Q uant au départem ent de Seine-ef M arne, ii n e sem ble pas disposé jusqu'ici étab lir de lignes dans la direction de Senlis, m ais se borner à en étab lir une de Meaux * Damm artin.

L’instruction re la tive à la dem ande concession des tramways de Senlis est su r le point d ’ê tre term inée. Il y aura donc à Senlis une Société exploitant une c inquan­taine de kilom ètres de tramways ; elle seule pourra, si l’on se décide, à créer une ligne vers N anteuil, se charger de son exécution e t de son exploitation ; il serait peu ra tion ­nel de donner la concession de cette ligue A d ’autres personnes. Il faut donc attendre que cette Société soit consiituée et c’est A elle qu 'il faudra s adresser lorsque les communes se seront mises d'accord pour faire les études. Quand nous avons fait l 'e tude des lignes de Senlis à V erberie, Pont, Surviiiiei s et Morte- funtaine, les désirs des populations a desser­v ir étaient connus depuis longtemps, ii n ’y avait pas de doute, su r les tr aces u adopter. De plus, les lignes é ta n t établies en grande» pai ties su r routes nationales, nous avons pu, grâce aux renseignem ents que nous avions et aux a g e n ts 'd o n t nous disposions, faire

I l 'é tude en question sans dem ander le m oin­d re crédit. I l n ’en serait pas de même pour l'élude d 'u n e ligne vers Nanteuil. Aussi pensons-nous, comme nous l'avons déjà dit, qu 'il est préférable d ’attendre que les tram ­ways de .Senlis soient concédés e t aient fait leurs preuves avant de songer à créer d ’au­tres lignes.

L 'ingén ieur ord inaire , B ik n v au x .

A ndré, Aristide.3. H inard , Emile.4. F ourn ier.6 . Danay.6 . H ardy, P ie rre .

20. M illery, E rnest. 24. Dauchin, Adonis.22. M oitié, Célestin.23. G rèvin, Joseph.24. M orlière, Benoit,

M abiéux .P rosper 25. V arlot, Edmond, B ianchet, Ch. 26. Chevaux, Jules,

9. Pép in , E rnest. 27. Lem aire, Em ile. 10. Sauvage, A lbert. 28. Jab in , Georges.4 4. L e je u n e ,P . 29. O u v rard ,A rthu r.42. S ueur, Gaston. 30. H auteur, Amédô43. L uzurier. 34. P ia rro t, Joseph.44. Guinot, Léon. 32. GilTarl, Hippolyle45. Levasseur, Louis. 33. Jouin ,E m m anuel46. Boulanger. 34. More), Charles.47. Lefévre, Jea n . 35. Leduc, Ju lie n .48. Ivorel, C harles. 36. Ju lien , Gaston.

M .G andilloü invite les soixante personnesqui on t donné leu radhésion jusqu A ce jo u r, ainsi que celles qui la donneront d 'ici d i­m anche m atin , à se ré u n ir d im anche pro­chain, à tro is heures précises, dans l une des salles de l’Hôtel de V ille, que la M uni­cipalité a bien voulu m ettre A la disposition des organisateurs.

tout, la présence lu lélaire d ’u n esp rit tou­jo u rs en éveil, plein de lum ières, créateur, curieux, souverainem ent gai, éternellem ent jeune , p o n a n t des deux côtés ses idées larges e t sa vigilance paternelle.

Ce guide libéra l e t prévoyant, soutenu par mOS collaborateurs olliciels ou officieux, tous égalem ent soucieux du bon renom d e la ville , ouvre les deux oreilles aux vœ ux des lecteurs : dés lors, la B ibliothèque m unici­pale e n tr’ouvre , A l’erijm ple de su sœ ur, sa porte aux nouveautés. Les vieux bouquins resteront-ils délaissés dans leu r noble pous­sière? Non : AITorty ae console à la vue des fervents disciples dessinan t Fhistoire de la région de S enlis. L’économ iste J .-B . Say salue avec p laisir l'a rr iv ée , l’adjonction d un vaillan t auxiliaire , F rédéric B astiat, talen t p rim e-sautier, habile à populariser une science trop peu répandue S u r d autres rayons, voici Victor H ugo, George Sand, A lexandre D um as; voilA, il m e sem ble, A l’horizon, le théâ tre m oderne : Era. .Vugier, Labiche... C’est u n e m étam orphose, c e s t une seconde jeunesse à re n d re jalouse la jeu n e sœ ur, si elle pouvait ê tre jalouse d une ém ulation si féconde.

L’aspect de la v ille p a ra it vouloir aussi se transform er. Il y a d ix -huit m ois, un nouveau venu y trouvait un g ra n d ’peine un logement. Il confiait son em barras A un ami aim ant beaucoup S enlis. < E h b ien! oui, lu i répon­dait ce dem i-S enlisien , à S en lis, on no bâtit point. » Ce m ot a été heureusem ent dém enti, tout récem m ent encore, par les roules de Compiégne e t de Crôpy. Exemple A su iv re. _

L’esp rit nouveau souffle où il veut. La foi au progrès soulève les m ontagnes. Les rem ­parts de Senlis, ses prom enades circulaires, em baum ées au prin tem ps, sa ce in ture de forêts, ses grasses plaines on t un puissant a ttra it. P our loger ses heureux visiteurs, q u ’on y bâtisse de plus en plus. P our charm er encore davantage leurs loisirs, que la ville de Senlis continue A leu r offrir, des deux m ains, un choix varié de lectures dont elle profile la prem ière.

H . F leury,Professeur honoraire du Lycée Saint-Louiflj

P résident de l'Association Taytor des M embres de l ’Enseigneinenti

Arrondlsseuenl de Senlis.

P aris , 26 octobre 4894.

Le nom m é F erre t (F rançois), m anouvrier, âgé de 34 ans, d isparu depuis tro is jou is, v ien t d ’é tre trouvé pendu à un arbuste , sur le talus d u chem in de fe r, p rès le pont de Villeveit.

I l laisse une veuve e t des enfants.O n a ttribue ce suicide à la boisson e t A un

dérangem ent cérébral don t le défunt avait donné des preuves à diverses reprises.

C o n tr ib u tio n s in d ire c te s*S ont nom m és dans le service des sucres :V erdère, préposé de 3® classe à Antilly,

préposé de 3* classe à Altichy.VIgnaut, asp iran t (C harente), préposé de

3* classe A Crépy-en-V alois. •G uérard, m aréchal des logis-chef au 48»

dragons A Meaux (S eine-et-M arne), préposé de 3® classe A Montagny.

Debeaupuits, préposé de 3* classe à Mo- rienval, préposé de 3* classe A Crèvecœur-le- Grand.

Leca, ex-préposé stag iaire A Souppes (Seiiie e t-M arue), préposé de 3® classe à Moi'ienval.

M onnet, ex-préposé stagiaire à Bourdon (Puy-de-D ôm e), préposé de 3® classe au M esuil-Saint-D enis.

Picasse, préposé de 3* classe à Baron, préposé (brigade-surveillance), de 3® classe (G ers).

Gmlie, Aspirant (Aude), préposé de 3® classe A Baron.

Espenel, ex-préposé stagiaire à Vorleau (S eine-et M arne), préposé de 3® classe à Nanteuil.

S arta , préposé m obile de 3® classe à Com- piègiie, préposé de 3® classe A Autheuil.

M oulin, préposé m obile de 3® classe à Compiégne, préposé de 3® classe à S ain t- Leu-d’Ësserent.

Mougenot, asp iran t (H aule-Saône),préposé stagiaire à Silly-Ie-Long.

Bouquin, asp iran t v.Cher), préposé sta­giaire a Brégy.

Larabry, asp iran t (C ôte-d 'O r), préposé stagiaire au M esnil-Saiiit-D enis.

M inarl, préposé de 4®* classe A Saint-Leu- d'Ësserent, dém issionnaire.

Dans la n n il d n 87 au 88 octobre, dos m alfaiteurs se sont in troduits dans la halle aux m archandises, p a r ellracliou, on t éven- iré plusieurs colis e t enlevé dilférentes m ar­chandises : bouteilles de liqueurs e t de vin de ciiam pague, tro is ou q u atre kilog. de beu rre , deux coupons de d rap n o ir â côtes, du ra isin sec, des len tilles, etc ., le tout évalué 72 fr.

P our opérer leu rs m éfaits, les voleurs avaien t fracturé les cadenas de quatre wa­gons, restés su r la voie de garage, e t coupé es plombs.

ü n n 'a aucun soupçon su r les au teu rs de ce vo l; mais on pense qu ’il a dù ê tre commis par des individus parfaitem ent au couran t des lieux e t des habitudes du personnel.

Voici le m odèle de la pétition visée dans la lettre ci-dessus :

' Messieurs les Députés,L’industrie sucriére subit en ce moment

une crise très grave, qui, en se prolongeant, atte ind ra it la cu ltu re betlerav iére dans sa prospérité et com prom ollrail môme son exis­tence. La baisse énorm e du prix du sucre ne nous perm et pins de vendre la betterave â yn prix suffisamment rém unéra teur.

Une des causes de celte baisse est la con- tu iren c e faite â nos produits nalioimux par les sucres de canne étranger», qui en tren t chez nous en franchise.

Il est donc urgent d ’étendro â ces sucres, conform ém ent â la proposition qui vous en est faite , la surtaxe non rem boursable de 7 fr. qui frappe déjà le» sucres européens.

Nous sommes convaincus que nos réclama­tions seront de votre part l objet d ’un bieo- veillan t exam en,' e t que vous viendrez en aide A la cu ltu re betterav ière en la proté­geant contre u n e concurrence m ineuse e t

___________ sans profit pour les coniom m âtears.c o B b b j l i t Voiuirl sb Jw n lé i en 488», 48D», Venillei a g ^ e r , H e u le u r , lo t DOpoMl, ( w Ç 4é M , p«r nn poTMOBOfo q u i ( u to b e f I l 'H tu to n c til» notre bu u io o fM lÿ iro U g n ,

Avis*Le garde général des forêts prévient les

habitan ts : . . . .4® Que conform ém ent à la décision m inis­

térie lle du 49 septem bre 4853, le ram assage du bois m ort gisant dans les foréLs soumises au régim e forestier est exclusivement réservé aux indigents.

I 2» Que celte tolérance pourra s exercer I en forêt d ’IIalatle e t d ’E rm enonville, les I m ardi et samedi de chaque sem aine, depuis le 4*® novem bre 4894 jusqu’au 34 m ars 4895.

3» Que le bois sera ram assé â la m ain et le jou r seulem ent, en tre le lever et le couçJ)er du soleil e t sera transporté A dos.

4® Qu’il es t in terd it d'em ployer des ins­trum ents, ferreraentsoum achinequelconque,d ’in troduire en forêt des voilures, hôtes de somme e t au tres, e t d 'u ser de tout au tre moyen de transport que celui qui vient d 'é tre ind iqué. , . , ,

5® Quu le» préposés visiteront les louées ou fagots e t verbaliseront le cas échéant.

Le Garde général des F o rits , I F a r d é .

En m ém oire de son m ari, Madumo veuve Léon Boucher a fait verser cent francs, A litre de don volontaire en faveur des pauvres, dans la caisse du Bureau de bienfaisance.

Nous rem ercions la généreuse donatiice a a nom d e i iod igents de ia ville.

L.C J o u r d e s M orts*Le tem ps m agnifique don t nous jouissons

n 'insp ire guère ia m élancolie, néanm oins, nous ne pouvons oublier nos devoirs envers ceux qui on t été nos am is, nos parents et nos bienfaiteurs, e t qui on t quitté ia vie au m ilieu de nos regrets e t de nos larm es.

Demain soir, toutes les cloches sonneront lugubrem ent; elles sem bleront p leu re r ceux qui ne sont plus e t rappeler aux vivants leu r destinée prochaine.

Songeons donc à nos chers m orts en jours d B deuil, visitons e t em bellissons les lieux où ils reposent, offrons leu r pieusem ent avec la p rière du souvenir ces fleurs e t ces couronnes, qui sem blent encore nous ra tta­cher m atériellem ent à ceux que nous avons aimés.

Les devoirs envers les défunts sont les seuls qui n ’a ien t pas subi d 'altération en notre beau pays de France et chez tous les peuples, du reste. Ce cu lte est universelle­m ent pratiqué, quand tous les au tres parais­sen t tom ber en décrépitude.

Ne serait-ce pas là une preuve de l’indes- iructible besoin de l ’homme de cro ire ’ quelque chose « au-delà > 7

I , .a L e c t u r e & S e n l i s .Aimer A lire, c’est, en général, une prouve

d'intelligence et de bon goût. Les villes qui lisent m ériten t d ê tre honoréesentre toutes, Les Senlisieos, môme ceux qui ne le devien­nen t que p a r occasion e t en passant, o n t la bonne fortune de trouver dans leu r ville intelligente deux trésors : deux Biblio­thèques.

Ces deux soeurs ne se ressem blent guère. Leur âge dilTère^comme leurs a llures e t leu r résidence. La plus â g é t, qui possède, en im prim és e t en m anuscrits, des richesses séculaires, attire surtout les am ateurs d ’an ­tiqu ité s,d ’histoire e ld ’érudilion . Municipale, elle a la gravité de la ville, un peu sombre, et de la Justice de paix, sa proche voisine. L 'au tre, infinim ent plus jeune , d ite « popu- hiire », entourée e t comme assiégée p a r des écoliers rieu rs et tu rbu len ts, s’es t ouverte, dès i'o iig iue , aux œ uvres utiles, tantôt rieuses, tan tô t am usantes, aux œ uvres sim ­ples et populaires. F our se fa ire tou te A tous, elle a peuplé ses rayons de jeunesse , de fraîcheur e t do gullé.

Mais ces aimables qualités son t conta­gieuses. 11 n 'y a pas loin de la ru e S a in l Féravi A la ruA Sain t-P ie rre , e t d e l ’une i l ’au tre les tra its d 'un ion n e m anquent point ce sont les lecteurs avides qu i courent l ’abrettYor m w u rc e i; c’e r t, v i m

P r ix d e la v ia n d e d p a r t ir d u 1®' iV ovem b re 1 H 9 4 *

E n exécution de la convention acceptée p ar MM. les Bouchers le 2 m ars 488H, le p rix de la viande à Sen lis, pour le mois de novem bre 1894, es t fixé comme su it :

Bœ uf.' catégorie : Tende de tranche, culotte, gîte

à la noix, tranche grasse e t cô tescouvertes,lek . 4 f r . 95

_ p ia ts de côte, épaule,côtes sous l’épaule, tend ron , ie k i l o . . . 1 75

_ F lanche t, gros boutde poitrine, collier, le k ilo ....................... 1 A5

A n tilly .Le dim anche 24 octobre, a eu lieu la fête

de l’inauguration de la gare d ’A ntiliy. Des baraques foraines e t une ten te pour le bal se d ressaien t su r la place de la G are, et le bâtim en t du chem in de fer é ta it 'pavoisé de faisceaux de drapeaux o rnem entés d 'écus- sons. Le proprié taire du café voisin avait égaiom ent pavoisé son iiubitation. Un dé­jeu n e r in tim e avait réun i a ce débit quel­ques personnes du pays e t les employés du chem in de fer d e la localité, invités pour la circonstance.

Une nom breuse afiluenco é ta it venue pour assister aux jeux annoncés p a r los affiches, e t c’est nu m ilieu d ’un public em pressé qu’a eu lieu la course on sacs, qu i fa it toujours les délices des spectateurs p a r ses incidents am usants. Seuls des jeunes gens de m oins de 45 an s avaien t pria p art A cette course, dont les vainqueurs son t :

4®® prix. — V aleniin H acher, d e Nantenil.2® prix . — W audeubrouck (H en ry ) , d ’An-

tllly . '3* prix . — T étefort (M aurice), d ’Antilly.Les courses term inées, on commence la

poule au b illa rd , disputée p a r d ix-huit concurren ts, aussi ach arn ésq u eb o n s joueurs. Après une lu tte de prés u e deux heures, la victoire reste A M. T étefort, d 'A niiily,4«® prix , e t M. D e luhaye,d 'E tiép iiiy ,2« prix.

M aintenant, place A la dum e du pique I C’est le m aich nu piquet. Antilly possède des joueurs ém érités, c’es t d ire que la victoire est disputée avec acharnem ent ; elle est aussi rem portée par M. T étefort père et M. Tétefort fils, tous deux d ’A utilly. Des joueurs des com m unes voisines o n t lutté avec plus d ’honneur que de bo n h eu r; c’éta ien t de rudes cham pions. Antilly l’a tout de mémo em porté hau t lu m ain.

Un superbe bal a term iné la féte.

D arb ery*Un sujet belge m écontent de son patron ,

A lbert Barochez, beilerav ier, a lla te trouver chez lui en é ta n t eu é ta t d ’ivresse et lui b risa six carreaux a la cro isée de sa cuisine, un p lat qui contenait de la v iande e t divers au tres objets, lui causant a insi un préjudice évalué à 29 fr.

Le beige, du nom de François Dectere, a été m is eu éta t d ’arres ta tion .

B é t h i i s y - S a u i b P i e p r e *D ans toute la vailée, de Cpépy à Bétbisy

e t Verberie, on proteste co n tre la suppres­sion du tra in p a rta n t A 5 h . 40 de Crépy pour a r riv e r A Compiégne â 6 heures. Ce tra in très fréquenté é ta it des plus commode, e t depuis l’ouvertu re do la ligue, c’est-à-dire ilus de douze ans il avait toujours été m ain- ea u . H é ta it deveuu d ’au ta n t plus u tile que

la nouvelle ligue de M areuil A B etzetC répy, récem m ent ouverte, am èiie des voyageurs suppiém entuires pour Bélhisy e t Compiégne, vers ce tra in qui correspondait commodé­m ent. A ujourd’hui ils do ivent allen d re plus de deux heures à Crépy.

P a r su ite de la générosité d ’un excellent e t m odeste hab itan t de ceite com m une, une d istribu tion de viande sera fa ite le 4*' no­vem bre a tous les ind igents p a r les soins da bureau de bienfaisance. Le vœ u du bienfai­teu r anonym e qui a vouiu que toutes les m arm ites d e Béthisy, sans distinc tion , chan­tassent à qui mieux m ieux ses louanges en l ’h o nneur de tous les sain ts, sera accompli.

Box'est*On nous écrit :Sam edi 27 courant, n o tre localité é ta it en

liesse à l’occasion de la Sainte-Cécile que plusieurs jeunes gens, m em bres de la fan-

Yeau.4®® catégorie : P an de v e a u .. . . .

~ E p a u le ,p o it r in e . . . . 2 3» _ C o llie r............................ 4

Jfoulon.4®e catégorie : Gigot, filet, côtelette. 2£8 _ E p a u l e . . . . ................... 23® — P o itrine , c o ll ie r .. . . 4

Les morceaux de 2® e t 3® catégorie de chaque espèce de v iande doivent po rter une étiquette ind iquan t leu r catégorie e t le prix d e cette catégorie.

Los prix ci-dessus n e sont pas applicables A la v iande de tau reau n i A celle de vache.

Il résu lte de la note ci-dessus, qui nous est com m uniquée p a r la Mairie, que les prix pour le mois de novem bre sont dim inués de 6 centim es ^ur le bœ uf e t le m outon, augm entés de 5 centim es su r le veau.

rare, on t tenu à fêter av a n t leu r départ pour le service hiiliia ire .

Après nue m esse en m usique , on s’est réun i le so ir chez M. G onet, dans un ban­quet très bien serv i e t où la p lus franche gaieté n ’a cessé de rég n er. A la fin de cette réunion , su r la proposition du chef de fan­fare, M. F echou , une quête a été faite au profit d 'u n m em bre de lu Société actueiie- m ent sous les drapeaux, e t a produit 42 fr. Un bal fort anim é eu t lieu ensu ite ju squ 'au m atin dans la salle décorée avec goût.

Toute la jeunesse de B oresl gardera le m eilleur souvenir de celte charm an te soirée.

A b a tto ir .D u 23 septem bre au 23 oclobre4894, il est

en tré A l ’Abattoir :

48 bœufs pesan t 26 .938 kilogram m es.4 taureaux — 942 —

85 vaches 42.208 —84 veaux — 9 .268 —

374 m outons — 46.926 —493 porcs — 48.750 —

En o u tre , il a été in tro d u it en viandes

C b a n tilly .Courses du D im anche 28 Octobre.

P r ix des A igles. — 4.000 francs, 2.000 m ètres.

4 . Edda 6/4 (W are), — 2 . Saratow 4/1 (H arliey). — 3 . Banquo 25/4 (M aidm ent).

P r ix d ’E rm enonville . 7.000 francs, 2.00U m ètres.

4. Claudia t/2 (J . W atk ins). — 2 . Le Midi 7/4 (Boon). — 3. F reux 7/4 (Rolfe).

P r ix de S a in t‘ F irm in . ~ 45.000 francs, 4.200 m ètres.

4. F ielra-M ala 4/7 (F re n ch ). — 2. Devoir 5/4 (D oüge). — 3. Jan o u n 44/1 (Rolfe).

P rix de la Faisanderie. — 8.000 francs, e t ) 2.400 m ètres.

4. Red F ire 8/4 (C hapm an). •— 2 . Magie 6 /t (J . W atkins).

P r ix d u P in . — 45.000 francs, 3.000 m. 4. Boissiére 2/4 (E d. W atk ins). — 2 . Dé­

barrassé 3/4 (R ose). — 3. P ra lin e 5 /t (G. Burtholumey).

P r ix de Consolation. — 4.000 francs, 2.400 m.

4. C harlatan 4 2/4 (E d . W atk ins).— 2. Fran­cilien 5/4 (B arlen ). — 3 . P reu x 1/2 (Rolfe).

4 .999 kilogram m es de v iande de bœuf.46 — — de veau.84 — — dé m outon.

688 — — de porc.

L’arrô tô m unicipal du 4®® octobre 4875 prescrit aux m archands bouchers de désigner la provenance des viandes qu 'ils m etten t en vente, par une étiquetto p o rtan t les m ots : B œ uf, Vache ou Taureau.

Marché de fSeulisDU HARDI 30 OCTOBRE 4894.

dAb is n a t io m DRB ORXlMt

Pri» 100 kU.

1®* q u i . Froment.! 2® —

1®® q u i.a® -

Seigle. A volu.

Poid»d»

l'hMt.

18 I17 > 16 1 0 I

19 •»17

1812 75 U 706 65 8 857 16

Sftu var,Id.Id.Id.Id.Id.

P rlz d a Pain da jBleJM... 0 .8 0 U k .8 à fi i ver. I6 e u 8 1 Oetobre.lBie-blene 0,25 ( Id.

Ferine : tee 100 lülog., 26 Dr. 75. — 8«ne vuletioDi

Jeudi m atin , A l’occasion des courses, H . Vignon, h ô te lier, A C hantilly , place de l ’Hospice, reçut la v isite do son ancienne bonne Rose V ... ... m énagère à Senlis, qui dem anda A lu i re n d re quelques services en cette jou rnée . O u lu i rép o n d it que le per­sonnel do l'é tab lissem ent é ta n t suffisant, on n ’avait pas besoin d ’aide supplém entaire.

Quelques m om ents ap rès, croyant tout la m onde to rt occupé, Ruse s’in troduisit dans ia cham bre A coucher, p r i t su r la ctiemioëe lu cté de l’arm oire, o uvrit ce meuble et s’em para d ’un po rte-m onnaie contenant 800 fr. en o r. U ne bonne av a it vu de loin l’opération , m ais n ’y avait pas attaché d im­portance. ,

Ce n ’est que i ’après-m idi que l’hôlelier s a- p erçut du vol. Im m édiatem ent, il prit une voilure, couru tjusqu’A Henlis, m ais n y trouva pas la voleuse. Après aYoir vainem ent attendu plusieurs tra ins, il re v in tà Chantilly ,ou aprèsdes recherches assez longues, il finit pur découvrir l’in téressan te personne sur la place de ia G are. I l la lit a r rê te r aussitôt.

E lle av a it heureusem ent conservé iniM* le porte-m onnaie, qu i fu t restitué au pro‘ priéta ire .

L r e U .La féte de bienfaisance du 44 novembre

p rochain prom et d ’é tre im portante. .O rganisée p a r la F ra te rn ité m ijifa t"*

celte fé te ré u n ira , A deux heures, dans m salle de l ’hôlel de F lan d re , A Creil, légaUon de U Société naU boaie de M ^79N *4 •

( A m -Oi ^ u . ( ^ G / O ü 6 u 2 / ' -

JOURNAL DE S E N U S

I» Société de gym nastique te D rapeau, de Paris, e t divei^es Sociétés locales, la Société de gym nastique de C reil, ainsi q u e plusieurs délégations départem entales.

La Société m usicale de M ontataire, sous la direction de sou sym pathique chef, M. Dal- loreau, ajoutera à 1 éc lat de la fôte.

H. Ju les G aillard, député , a b ien voulu accepter la présidence , e t M. Noël, député de Compiégne, p re n d ra la paro le pour ho­norer les actes d 'héro ïsm e de nos aînés.

m m . les Sénateu rs e t Députés d u départe^ m ent, a in si que diverses autorités, on t été également in v ité s ; le u r présence sera une nouvelle preuve de leu r sym pathie envers les Sociétés patriotiques.

Au cours de la cérém onie, M. A lbert Caron, président de la Société naliont^le de sauve­tage, p résidera & la distribu tion des récom­penses accordées p a r la Société aux citoyens du départem en t qui se sont fa it rem arquer par des actes de couriw e e t de dévouem ent.

Après cette partie olucielle, au ro n t lieu les divertissem ents, parm i lesquels il faut placer en prem ière ligne les tableaux v ivants p ar la Société de gym nastique le D rapeau, 1 une des plus im portan tes Sociétés d e la capitale.

La Société de gym nastique d e Creil exé­cutera quelques-uns des exercices que ses membres accom plissent dans la perfection, et ce nous sera un très g rand p la is ir de les applaudir doublem ent, pour le u r travail d abord, e t ensuite pour leu r participation à celle féte de bienfaisance.

P u is v iendront des in term èdes, chants, excentricités, cyclismes, etc.; en u n m ot, le programme, très com plet, nous prom et une représentation exceptionnelle.

On peut re te n ir dès m ain tenan t sa place, en s’ad ressan t chez M. O dile, hôtel de Flandre. Les p rix on t été ainsi fixés : p re­mières, 3 fr .; secondes, 2 (r .; troisièm es,1 franc.

On nous éc rit :E ncore u n e taxe.

Lorsque nous en tro n s à Creil pour débiter nos viandes su r les m archés, on nous fait payer :

l® U n dro it d 'oe lro i de 0 fr . 04 c. par kilog. de bœ uf e t de mouton, de 0 fr. 03 c. par kilog. de veau, e t de 0 fr . 02 c. 4 p a r k i­log. de p o rc ;

2® U n d ro it d 'abatage de 0 f r . 04 c. par kilog. d e v iande d e toute espèce, bien que cette viande ait été abattue en dehors de la ville de Creil. ,

Ce d ro it d ’abatage a été reconnu tHégal par ar rê t de la Cour d e cassation, en date du 15 décem bre 1893.

Voici m ain tenan t qu’il es t question d ’au ­toriser les com m unes & percevoir un d ro it de visite sa n ita ire su r les v iandes abattues dans les établissem ents situés hors du te rr i­toire od ces viandes seront

Nous sommes tou t disposés à dernier dro it, la visite san itaire des viandes abattues é tan t une m esure u ti le ; m ais nous réclamons énerg iquem ent la suppression du droit d ’a&alatjiedont les viandes abattues en dehors de Creil sont illéga lem en t frappées & leuii-entrée dans ce lte ville.

Les bouchers e t charcutiers de Creil, qui, eux, font usage de l’aba tto ir, ne paient qo’un d ro it d ’abatage de deux centim es seu- lem en(par kilog. d e viande nette . C’est un abus crian t, in ique, qui n 'ex iste qu ’à Creil.

D eux Bouchers fo ra ins .

Aux term es d 'u n rapport du m inistre de l’in térieu r , approuvé, le 27 oclobre, p ar le Président de la Uépublique, u n e mention honorable est accordée à < M. Péroche c (M axime), re n tie r à Creil : 24 ju ille t 1894 ; < a sauvé un en fan t su r le po in t de sf c noyer. >

Un accident qu i, p a r un heureux hasard,I n'a pas eu de suites graves, est a rriv é dans! l’après-m idi de vendredi, à tro is heures, su rI la ligne d e Ponloise à Creil, au passage à I niveau 17.I Le tra in 6411 é ta it en vue e t le garde-

barrière avait ferm é les voies q u and , tout à coup, le ills de ce d e rn ie r, un enfant de trois ans, so rtit du poste e t s’engagea su r les rails.

A la vue du pe tit im pruden t, le m écani­cien renversa la vapeur de sa m achine. Il était tem ps, ca r, m algré tout, le m alheureux fut tam ponné e t p ro jeté à u n e faible d is­tance.

On le releva aussitôt, e t on constata avec surprise qu ’il n e po rtait à la figure et au côté dro it que des b lessures légères.

On a trouvé pendu à un a rb re , le long de l'Oise, au lieu d it les G risards, u n ouvrier nommé Denis Ju d e t, âgé de 69 ans.

Son fils, chez qui il habitait, é ta it ren tré samedi, venan t d ’accom plir sa période de vingi-huit-jours.

Ce m alheureux n ’avait jam ais m anifesté son in ten tion de se su icider, e t on ignore

3uels son t les motifs qui l’o n t poussé au ésespofr. On cro it néanm oins que le cha­

grin d e la m ori de sa femme, qu’il avait

r rdue il y a quelque tem ps, a pu contribuer lui fa ire p re n d re celte réso lu tion déses-

Uo sieu r D ebais, m archand forain, de­meurant à P a ris , se trouvait couché en éta t d'ivresse su r des banquettes d e la salle d'attente de 3* classe, lund i d e rn ie r. Invité & sortir p a r les em ployés, ce t indiv idu a lancé un coup d e poing su r la Qgure du con­trôleur P ro th a in , e t m ordu au pouce le su r­veillant Favel, qu i aida it son cam arade.

Procès-verbal a été dressé co n tre ce p e r- UDuage peu in téressan t.

C r é p y - e n - V a l o i s «M. de D ersaucourt, chef d e gare à Crépy,

e s t nommé à Erm ont, gare im portan te su r ta ligne de P aris à Ponloise.

’ I l y a en e r re u r d 'in itia le d an s l’annonce d u procès-verbal dressé contre un boulan­g er de Crépy, e t que notre d e rn ie r num éro a signalé. Ce n 'es t pas la le ttre D ..., qui sem ­b lera it in d iq u er le nom de l’honorable M. D ufour-Thiercelet, m ais u n e au tre Ini­tia le , que nous n e reproduisons p a s ... dans la crain te de nous trom per-de nouveau.

Ce qui est ce rta in , c’est qu’un procès a eu lieu . \

Parce qu’un hom m e p ris d 'u n e soif inextin­guible s’est m is dans l'im possibilité de se e n ir debout, ce n 'e s t pas une ra ison pour le

m a ltra ite r , d ’au ta n t plus qu’il e s t incapable d e se m ettre en é ta t de défense.

Un jeu n e garçon de 16 an s , du nom de T rique l (cet âge est sans p itié ), a bousculé le s ieu r U orice se trouvan t p lus ém u que de ra ison , lui a fait p o rter la téle su r le pavé, le sang a coulé abondam m ent, e t à la suite d e celte agression non provoquée, le blessé a porté p lain te.

G u v e p g n o n *Le 13 octobre, en re n tran t chez e lle dans

l’après-m idi, la femme L acorne rem arqua que la porte d e sa cham bre à coucher éta it ouverte . Vérification faite, elle constata la disparition d 'u n e casserole, de six serviettes placées su r u n lit, de tro is au tres su r une chaise, e t d ’une paire de rideaux, le tout es­tim é 16 fr. O n av a it profité de l'absence mo­m entanée de ce lle dam e pour opérer ces soustractions. Après inform ations, ou Qnit p a r reconnaître que l’a u te u r de ce vol é ta it une femme L em aire, dem eu ran t à Ivors. P rocès-verbal a été dressé.

J F e ig n e iu c *P a r arrê té préfectoral en date du 20 oc­

lobre courant, l ’exploitation de M. Lecaillon- Cottin, cu ltivateu r à Feigneux, a été déclarée infectée de clavelée.

F p e s n o y * l e - L . u a t .U n chien estim é 200 fr. p a r son proprié­

ta ire , M. U onnet, a été ab a ttu d ’un coup de fusil dans le pe tit bois appelé la Vignette, p rés du ham eau du Luat.

M. Gonnet suppose que le m eu rtr ie r du pauvre an im al, échappé à la su ite d ’une ch ienne, est un garde de la propriété ; m ais ces suppositions n e paraissen t appuyées su r aucune preuve.

M o n t a t a i r e .M. l ’abbé Cotel, curé desservant d ’A nde-

v ille , e s t nom m é cu ré de M ontataire. Cette nom ination a été agréée p a r décret p résir den tiel en date d u 22 octobre.

E n vertu d ’une con tra in te par corps décernée pur M. le P ro cu reu r d e la R épu­blique de S en lis, le nôm m é M ancheron (E ugène), 22 an s , condam né à vingt jours d e prison pour b lessures, a été arrê té le 26 octobre e t écroué à la m aison d ’arré t.

Le belge V an B rabands, condam né p ar le tribunal de Sen tis à deux mois d ’em prison­nem ent pour coups e t frappé d ’un arrê té d 'expulsion, a é té , en vertu d 'u n réquisito ire de M. le P ro cu reu r de la République appréhendé dans une ru e d e M ontataire , le 28 oclobre, e t d irigé su r Sen tis.

M o r i e n v a l *Un accident qui au ra it ce rtainem ent pu

lu i coûter la vie est a rriv é dans la soirée du sam edi 20 octobre, au voyageur en vins de M. Bonnier, de Villers-Colteréls.

Monté dans son cabriolet éc lairé , comme de coutume, d ’u n e lan te rn e su r le côté dro it, ce voyageur, tandis qu ’il traversa it une des petites ru e s d 'E liucourt-M orienval, ne pu t voir u n e voiture stationnée du côté opposé, qu’un h a b itan t a la m aleucontreuse habitude de laisser sé jou rner quotidienne­m en t à celle m êm e place ; e t comme, préci­sém ent, le chem in , en cet endro it, subit une certaine déclivité, le cheval avait p ris une a llu re un peu p lus rap ide . Tout à coup, un ctioc terrib le su p roduit, e t hom m e, cheval, rou len t péle-m ôle su r le pavé. Dos voisins, accourus au b ru it, p arv iennen t, non sans peine , à débarrasser le conducteur, qui avait été précipité téle prem ière con tre un m ur, e t se irouvaitsous le cheval, lequel,effrayé sans doute d ’une telle chute, n e pouvait plus se re lever b ien que n 'é ta n t nu llem en t b lessé. Le voyageur a gracieusem eut rem ercié persounes qu i l’ont secouru ; il n ’avait hi h e u -

secours arriv és du pays, tout a été réd u it en cendres. La m eu le ,ap p arten an là H. Dhuicque ( J e a n -B a p t is te ) , con tenait 2.400 gerbes i 'av o in e estim ée 1200 f r . ;e l le n 'é ta it pas assurée.

P o n t * S a i a t e > M a x e n c e ,Nous recevons d 'un anonym e de P o n t une

com m unication que nous pourrions passer sous s ilen ce ; cependant, comme elle est innocente e t badine, nous en indiquons le contenu.

' U ne jeu n e fille bien connue à P on t, dont nous taisons m êm e l'in itia le , avantageuse­m ent favorisée de la n a tu re , dans tout l'épanouissem ent de ses a ttra its , cultivant les a r ts d 'agrém ents, m usique, pein ture , etc., essaie de corriger ses petites im perfections physiques en exerçant su r elle-mêm e son talent.

Elle se pe in t, p a ra it- il , les sourcils par trop peu accentués, e t au ra it laissé su rp rendre ce m aquillage qui es t loin de l'em bellir.

Qu’elle attende donc p o u r ré p are r des ans l 'irrép arab le outrage , que les prem iers fils d ’a rgen t se g lissen t dans sa blonde e t opulen te chevelure.

R u s s y - B é n i o n d *Le nom m é E rnest R en ard , cu ltivateur,

ayant eu des re la tions pendan t un certain tem ps avec la Otle L enoir (V Ictorine), et celle-ci possédant depuis deux ou trois mois u n poupon, en tend en a ttr ib u e r la paternité au jeu n e hom m e. R en ard , qui a rom pu, s’en défend, e t la jeu n e fille es t toute furieuse de son abandon.

I l y a quelques jo u rs , elle aborda l’inndèle dans un cham p de betteraves où il é ta it occupé à ch a rrie r. Après do vifs reproches, elle le p rit au collet, e t, le secouant comme un p ru n ier , avec accom pagnement de coups de poing, lu i d it : c S i tu no veux pas te m arier avec m oi, je te tuera i ». P ren a n t ensuite u n e betterave, e lle en frappa le jeune homme à la té te , en lui occasionnant quel­ques blessures légères.

Ces c louchants » procédés ne sont pas faits pour rapprocher ces deux jeunesses et in sp irer su rto u t au garçon des goûts m atri­m oniaux. Ce d e rn ie r, tou t m eu rtr i à ta suite de cette scène qui lu i d onnait des avan t- goûts d u m énage, a m êm e été déposer une p lain te co n tre l’irascible abandonnée.

S a i n t i n e s *Depuis quelque tem ps, le nom m é Elle

Fayard, âgé de 30 ans , can tonn ie r à S ain - tines, paraissait fort préoccupé e t ne confiait à personne les som bres pensées qui sem ­blaien t l’assiéger. Le 36 octobre, il qu itta it subrepticem ent son dom icile, e t depuis il n ’a o lus reparu .

Les recherches auxquelles on s 'est livré pour découvrir le d isparu v iennent d 'abou­tir . D ans la m atinée du 28 oclobre. Fayard a été trouvé dans un bois, a u .l ie u d it la Cavée de l'Eglise, à 200 m ètres environ du pays. I l é ta it é tendu m ort au pied d 'u n arb re su r lequel il s 'é tait pendu . Il portait au cou une partie de la corde attachée par un nœud coulant e t qui s 'é ta lt rom pue: l’a u tre bout flottait à u n e branche de l'a rb re . Le suicidé avait su r lu i une lettre dans laquelle il fai­sait conna ître son in ten tion de se d o nner la m ort.

8 i l ly - le « L o D { 7 .P ur a r rê té préfectoral en date du 26 oc­

tobre 1894, l ’exploitation de M. Vincent (V ital), cu ltivateu r à Silly-le-Long, a été aéclarée iufeclée de fièvre aphteuse.

reusem enl que des contusions légères.L 'accident n e se borne doue q u 'à des

dégâts pu rem en t m atérie ls, que l’au leur involontaire a prom is de p re n d re à sa charge.

O r m o y - l e - D a v i c n *P a r arrê té d u 29 octobre, M. F ayard a été

nom m é iu stitu teu r de la com m une d ’Ormoy- le-D avien, e n rem placem ent d e M. Lefranc, n on acceptant.

P e p o y - I e s - G o m b r i e s .Comme on se le rappelle , un orage a

traversé vendred i d e rn ie r no tre région, et pour clore, espérons-le , la série des sin istres cette année d an s nos env irons, la foudre a encore incendié une m eule de gra ins e n la commune d e P eroy-les-G om bries, au lieu d it : € Le Chem in des Bourgeois ». E n quel­ques in stan ts , m algré la prom ptitude des

Autres Arroadlssemcnts.I V o y o n .

R éu n io n de l ’ü n io n départem entale des Sapeurs-P om piers.

Tous les pom piers d e l’Oise, en lenaej sem blaient s’ôlre donné rendez-vous d an s la v ieille v ille épiscopale qui s’honore encoie au jourd’h u i du sacre d e C harleraagne e t de l'élection au trône d 'R ugues Capot. E l comme, depuis quelques jou rs, le 9* régim ent de cu i­rassiers s’est insta llé dans la nouvelle caserne e t y tien t garn ison , toutes les rues avaien t p ris un v éritab le aspect m ilitaire .

L 'U nion déparlem enkile des S ap eu rs- Pom piers de l Oise, fondée e t d irigée p a r .M. Cazier, d e Creil, y ten a it son assemblée générale dans la g ran d e salle du délicieux hôtel-de-v ille R enaissance, aux fenêtres et aux tourelles si g racieuses, que se tien t la réunion .

M. Noël, député de l ’Oise, préside ayan t â sa dro ite M. Cazier, p résident de l’Union, e t à s a gauche, M. Favolles, de C lerm ont, vice- président. Il souhaite la bienvenue aux sapeurs-pom piers e t leu r adresse un discours très apprécié. M. Cazier, à son tou r, rem er­cie les hab itan ts de Noyon qui on t si bien reçu les pom piers de l’O ise, e t particu liè re­m ent le capitaine Gaüoux, le véritab le orga­n isa teu r de la jo u rn é e ; il lit des lettres d ’excuses de MM. F ran c k Cliauveau, Guvi- not. G aillard , Em ile C hevallier, B erd ln , Dupont, S te rn , etc ., e t il donne la paro le au tréso rie r d e l ’U nion, l ’aim able conseiller d ’arrondissem ent de N euilly-en-T helle, M. Guesnet.

F réquem m ent in terrom pu p ar les applau­dissem ents, M. G uesnet lit l e rapport su r l ’é ta t do la caisse sociale don t les ressources sont loin d ’é tre progressives.

M. Noël procède b ientôt à la d istribu tion des récom penses que l’Union décerne à ses m em bres les p lus m éritan ts . Nous citons dans ce tte liste :

B lanquet (A uguste), tam bour à N euilly- en -T helle , 35 ans d e services.

B ie t (Joseph), sergent à Mello, longues années ne services.

Lecomto (E rnest), sous-lieu tenant â Creil, 13 an s do services : une action d ’éclat.

L am elle (A im é), sergent à C reil, 13 ans de services ; une action d ’éclat.

Lebrun (G eorges), caporal à C reil, 30 ans I services.M ennecier (Louis), sergent â V erberie,

37 an s de services.P ortem er (Eugène), sergent à V erberie,

39 an s de services.H . Cazier rem ercie toutes les personnes

présentes à cette belle féte e t M. Noël lève la séance.

Le soir, un banquet réun issa it, à l’hôlel d u Nord, la plus grande partie dos pompiers venus à Noyon; plusieurs toasts y on t été portés à l’aven ir de la société des pompiers de l’Oise, notam m ent par MM. Cazier, Noël, (iuesnot, Fayolles, Defasquello, Boyenval, Gadoux, M archand, Vergés, Lefévre e tF o itin .

O n s « e n > B p a y «Une vie ille fem m e étranglée.

Un ciim e épouvantable vient d 'être com­mis au petit village du Trou-M arot, dépeu- dan t de la com m une d ’O ns-en-Bray.

La veuve S enneqnin , âgée de 85 ans , y a été assassinée dans la n u it d e sam edi à dim anche dern ier.

E lle habitait seule, à l ’extrém ité du vil­lage, une petite m aison composée de trois pièces, où l'on en tra it par une cour, longée par un chem in écarté e t peu fréquenté .

Des voisines, é lonnéosde ne pas voir sortir la vieille femme, d im anche m atin , pénétrè­re n t sans grande difllcuUé chez e lle , e t fu ren t fort effrayées en constatant que l 'in ­térieu r de la m aison é ta it dans un boulever­sem ent complet.

Elles appelèren t, m ais ne reçu ren t pas de réponse; alors, saisies d ’un affreux pressen­tim ent, elles firent des recherches dans les appartem ents e t dans les dépendances de la m aison.

Dans un petit bâtim ent servant d ’écurie, elles découvrirent un cadavre accroché par une corde qui lui en toura it le cou aux bar­reaux d 'u n e petite fenêtre. Epouvantées, tes voisines a llèren t donner l’alarm e.

Les neveux de la victim es, suivis bientôt p ar les autorités de la com m une, de M. le Juge de paix e t des gendarm es d'A uneuil, a rriv è re n t prom ptem ent, e t les scellés furen t apposés.

Le cadavre, rapporté dans la m aison, fut exam iné par le docteur Piédecoq, qui ne rem arqua aucune lésion e t conclut à l'as­phyxie p ar strangu la tion ; m ais l’idée d 'un suicide fut écartée.

Le dim anche, la victim e devait recevoir plusieurs m em bres de sa fam ille, e t on l’avait vue la veille au so ir faire ses em plettes dans le village.

O n suppose qu’elle au ra été su rp rise dans sa cour par se.s agresseurs, étrang lée e t pen­due, pour faire cro ire à un suicide, d:ins le local où elle fut découverte.

Les assassins sont en trés dans la m aison, y o n t tout bouleversé, ont bu et m an g é , se son t m ême couchés, car les d raps du lit é ta ien t souillés.

L eur crimo affreux n ’a pu leu r ê tre bien profitable, ca r on n 'a constaté que la dispa­rition de 5 ou 6 francs en m enue m onnaie; u ne somme de 930 francs, enferm ée dans un tiro ir de secréta ire forcé à l’aide d ’une broche en fer, a échappé à leurs recherches.

Les assassins on t dû se blesser dans leur ho rrib le besogne, ca r l ’e i i l ié e d e lu maison e t une au tre p o rteg a rn ied e piques portaien t des traces sanglantes. Us on t abandonné sur les lieux un vêtem ent en velours e t une paire de chaussettes m arquée 0 ou D.

Des soupçons graves pèsent su r deux ind i­vidus partis du pays depuis ce crime.

L'autopsie de la veuve Sennequin a été pratiquée p ar M. le docteur Lesage, médecin- légiste.

Une circonstance horrible, atroce, révol­tan te en tre toutes, v ien t m ain tenan t s 'a jou ter aux charges accablantes relevées con tre les assassins de la m alheureuse octogénaire : celle-ci a dû su b ir, de la p a rt 4 e ses bour­reaux, les dern ie rs outrages.

H o d e n c - c n - B p a y .La série rouge sév ira it-eile dans le jo li

pays de Bray?Un infanticide v ien t d 'ê tre découvert dans

la petite com m une de Uodenc en Bray, à 18 kilomètres de Beauvais.

Une m ère au ra it étouffé son noùveau-né. C’est de la femme François Ju d en n e qu’il

s’agit. Cette femme, qui est m ère de deux enfants encore v ivants, habite avec son m ari.

Le cadavre a été trouvé dans la m aison ; le nez é ta it écrasé, le visage e t la poitrine déchirés ; le pied d ro it cassé.

La m ère déclare que t’en fan té ta it m ort-né. Judenne déclare n 'avo ir rien vu, il était parti à son trava il.

Les époux Judenne ne jou issent pas d ’une très bonne réputa tion dans le pays.

Le parquet de Beauvais : MM. D épret, substitu t; W ibart ol le docteur ' sont transportés su r les lieux.

U n e t e n t a t i v e d e c h a n t a g e .Un des û ls de M. X ..., qui habite un châ­

teau des environs de Beauvais, av a it eu des re la tions avec une dom estique de la m aison nommée Salomé K ichl. Un enfant é ta it né, e t la fam ille X ... paya les m ois de nourrice e t continua à s’occuper de ce t enfant pour lequel e lle donna à diverses reprises une somme totale de 6.000 fr . G râce â ces sacri­fices, la fam ille X ... vécut en paix ; m ais la situation changea en 1893, lorsque la û lle

K iehl épousa un ancien gard ien de la paix, le sieu r Le Fomm eray. Dès lors, les époux Le Fomm eray essayèrent do faire chanter la famille X ... avec la com plicité d ’un agent d'affaires.

Les choses se gâtèren t. M. X ... déposa une plainlo au p arq u et; le tribunal correctionnel vient de condam ner le sieur Le Fomm eray à treize mois d e prison, sa femme â quatre mois ol l'agont d ’affaires à 200 fr. d ’am ende.

L e s i n v i t a t i o n s d e c h a s s e .Voici un nouveau rafTinement pour les

invitations de chasse, qui ne m anque pas d 'ê tre très goûté des disciples de S a in l- Ilu b ert conviés aux expéditions cynégétiques organisées dans les régions les plusgiboyeuses du di'parlem onl de l'O ise.

Oetto invitation consiste dans une ca rte double dont tous les côtés sont utilisés. Q uand on l'ouvre, ou trouve un véritable pe tit plan géographique do la chasse, avec des nuances dilférentos pour m arquer les étangs, les terres, les bois, les bruyères. Avec* ces indications, le chasseur pourra s’orien ter sans risquer de s 'égarer.

S u r le recto, la formule im prim ée de rig u eu r : <r M. X ... a l’h o nneur de vous inv ite r â v en ir chasser avec lui. » S uit le nom de la chasse, égalem ent im prim é, e t celui de l'inv ité éc rit <i lu m ain.

S ur le vsrso, les heures détaillées des départs des tra in s de P aris e t des trains de re tour.

B U L L E T I N C O W W ER C IIILG r n in c H i f o u p p i i g è r e s . — A P aris,

on cote : t 'è flc violet, 125 à 150 fr. les 100 kilog.; Iczernedo Provence, 100 â 130 fr.; d e Poitou, 90 à flO fr.; m inette, 55 à 70 fr.; sainfoin, 25 â 35 fr.; pois ja rra s , 18 â 25 fr.; vesces d 'h iver, 24 à 30 f r .; pois d 'h iver, 33 à 25 fr.; m outarde b tanchepoursem ence, 35 à 40 francs.

F o u p p n g c s . — Les affaires sont cou­ran tes e t les prix soutenus su r les m archés parisiens, où l’on cote ; foin 45 à 58 fr. les 100 bottes de 5 kilog. au dom icile de l’ache­te u r; luzerne 42 à 52 fr.; regain, 36 à 45 fr.; paille de blé, 25 Ù32 fr .;d o seigle, 30n3G fr.; d ’avoine, 23 à 28 fr. — Lesoffres sonltoujours peu abondantes pour les fourrages vendus en gare, qui valen t par 520 kilog. sur wagon ; foin, 35 à 38 fr.; luzerne, 32 à 36 fr.; pailles do b lé, 34 â 25 fr.; de seigle, 23 â 24 fr.; d ’avoine, 20 à 22 fr. Les foins pressés en balles se vendent 6 fr. 85 à 7 fr. 50 le qu in tal.

F p u î I s f i ' a i s . — On cote: raisin blanc en panier, 40 à 70 fr. les 100 kilog.; raisin n o ir extra, 120 à 200 fr.; o rd inaire, 50 à 70 fr.; poires ex tra , 30 â 40 fr.; duchesses, 20 à 30 fr.; beurré raagnilique, 20 à 25 fr.; communes, 6 à 8 fr.; pommes de Canada, 15 à 28 fr.; rouges, 15 à 20 fr.; communes, 12 à 15 fr.; coings, 17 à 20 francs.

f r a i s — Les légumes des environs, sauf les haricots verts, sont encore abondants à la H alle; voici leurs cours : haricots verts lins, 70 à 80 fr. les 100 kilog.; gros, 33 à 40 fr.; haricots en cosses, 10 à 18 fr.; tom ates, 20 à 25 fr,; cèpes, 100 è 120 fr.; giroles, 40 à 45 fr.; a il, 45 à 55 fr.; éciialoies, 45 à 60 fr .;o ig n o n s,8 à lO francs.

U é g ; u i n e s s e c s . — Les légumes secs sont en légère hausse.

l ' o m i i i c s d e t e r r e . — 'L a vente en gros est suivie â i*aris; les prix sont établis comme il su it : hollande du Loiret e t de Bourgogne, 60 à 62 fr. les 1.000 kilog.; de Seine-el-O ise, 68 fr .; saucisse rouge de Fui- seaux, 50 à 52 fr. en gare de P aris ; de Seine-et-O ise, 4 4 â 5 6 f r . au d ép a rt; ronde hâtive, 50 â 55 fr.; early rose, 45 à 48 fr.; Magnum bonum , 40 à 43 fr.; Chardoone, 40 à 42 fr. à P a ris ; Im perator, 40 fr. Les

fiommes de terre pour la féculerie sont en égére hausse, au cours do 32 â 35 fr. les

1.000 kilog. rendus dans les gares e t usines H u i l e s d e g a i n e s . — Pour les

huiles de colza, les transactions sont o rd i­naires à P a ris ; tous les term es do livraison sont à peu prés unitiôs au cours de 48 fr. les 100 kilog.; les huiles de lin valent 49 fr. en disponible, e t 47 fr. 75 à 48 fr. 75 en livrable.— En Norm andie : Rouen, colza, 47 fr. 25; lin , 50 fr. 25 les 100 kilog.; Caen, colza, 54 fr. — En huile d ’olive les qualités supé­rieu res sont cotées 180 à 186 fr. les 100 kilog.; les extra, 165 à 170 fr.; les interm édiaires,128 fr . 50 ù 145 fr. Les huiles do la Mon­tagne se vendent t28 à 140 francs.

V i n s . — Les estim ations faites ju squ’à présent de ta récolte de cette année en portant le total à une quarantaine de millions d ’hectolitres, ce qui constitue un rendem ent au-dessus de la m oyenne. Quant à la qualité e lle sera pense-t-on , généralem ent bonne, m algré les d é tk its que donneron t le.s vins trop verts ou malades. En somme, l'année pourra être considérée comme satisfaisante.— Quant aux affaires, elles n ’ont pas une grande activité en ce m om ent. Le Midi a toujours un courant m odéré . — D ans le Bordelais, on est encore en pleine période d e travail ; lo prix des v ins blancs ne 1893 s’est sensiblem ent relevé e t il a tte in t 300 fr. le tonneau logé; les vins blancs nouveaux se sont vendus 240 à 250 fr. — En Bour­gogne les prem iers vins décuvès s’annoncent comme ayan t d e la couleur e t du goût. — Dans l’Yonné, les vins sont verls, fruités et d 'u n e bonne couleur; on pense que l ’on po urra vendre 48 à 68 fr. le m uid. — Dàns le vignoble d'A lger les acheteurs se m ontren t u n peu plus em pressés depuis qu 'ils peuvent se re n d re compte de la qualité.

S p i r i f u e u x * — Les p rix d à trois-sIXNora sont un peu p lus élevés que la sem aine d ern iè re à la Bourse d e P a ris ; m ais le tendance est toujours lourde. O n cote l« disponible, 31 fr. 75 l'hec to litre ; le liv rab le rapproché, 31 fr. 75 â 32 fr. 25; jan v ie r k août prochain , 33 à 33 fr . 75. — L alcool d e betteraves vaut 30 fr. 25 à 30 fr. 50 A L ille .

V i i ia ip 'iN 'H . — On cote â O rléans : vinaigre nouveau, 30 fr. l ’hecto litre ; rassis» 34 fr.; vieux, 40 francs.

P o m m e s à c i d r e , k E n hausse à P aris ,o n tien t 50 fr. par 1.000 k ilog .,liv rab les su r octobre dans les gares de la N orm andie, e t 55 fr. su r novem bre.

F é e u l c H . — Les affaires sont calmes e t les prix faiblem ent tenus. A Compiégne, lu fécule prem ière de l ’Oise, es t cotée 23 fr . 5D les 100 kilog.; à Ë pinal, celle des Vosges, 25 à 25 fr. 50.

F n g i ' a i s . — Les p rix des engrais sont faibles en général. Le n itra te de soude es t en nouvelle baisse; à ParLs, on a offert A 19 fr. 95 tes 100 kilog., sans trouver d ’ache* tours. A Lille, le disponible es t coté 20 fr. 75 . Le su lfa te d 'am m oniaque d isponible es t aussi à des p rix très bas, 32 à 33 fr. les 100 kilog. dans la région du Nord, e t 33 A 34 fr. à P a ris , pour le su lfate fra n ç a is ; 30 f r . 50 à D unkerque, pour le sulfate anglais. — Les affaires son t lourdes su r les phosphates; on cote pour emploi d irec t en agriculture : phosphates de la Somm e, 2 fr. 10 à 2 fr. 75 les 100 kilog. Les super-. ihosphaies seuls on t u n e tendance a la o rm eié ; on les cote : P a ris , hauts titres,

0 fr. 45 l'u n ité d 'ac ide phosphorique; bas titres, 0 fr. 50 à 0 fr. 51. Le n itra te de ■yoiasse vau t 45 fr. les 100 kilog. dans le S’ord.

V IN S F I N S D E B O R D E A U Xexpédiés directem entaai consom m ateurs par le producteur, avec faculté de les refuser s 'ils ne convenaient pas. P u re té absolue garan tie su r facture. Conserva­tion indéfinie.

REGuLTiS 1893 1892 1891 1890 18881«'Ghoii(lhdoc) 139' 149' KO' 160' 209'2* Choii 115' 125' 135'IrèstioasOnlia'** 100' 110'la pièce de 225 litres rendue franco port gare de l’acheteur, payable à 90 jou rs.

Echantillons envoyés gra tis et franco.M édaille d 'a rgen t P aris 1889.

Anvers et Lyon 1894.E crire à M. Cn. E h e r it, D om aine de

la Croix, à B laye-Bordeaux.

HERNIESP L U S DE G Ê N E , SO U LA G EM EN TA m é l i o r a t i o n o e r t a i u e e t g u é *

r i s o u obtenus p ar IH. E . JA E G E R , spé­cia liste-hern iaire , 19, allée de Vilieinumbie, au R a in c y (Seine-ol-O ise), que nous re­com m andons .spécialement à nos lecteurs attein ts de HERNIES, afin qu 'ils n ’hésiieut pas à a lle r le consulter à son passage :

A C reil, lundi 5 novem bre, //d fef d u C hem in de Fer.

A Senlis, m ardi 6 novem bre, H ôtel d u G rand-Cerf.

A ^ o y ü n , m ercredi 7 novem bre. H ôtel du Nord.

A Compiégne, jeudi 8 novem bre. Hôtel dô la Corne-d^-Cerf.

A C lerm ont, vendredi 9 novem bre, Hôtel S a in t-A ndré .

A Beauvais, samedi 10 novem bre, H ôtel C ontinental.

A m éru, dim anche 11 novem bre, Hôtel d u Lion d ’Or. ■

M. «lAEGER passe régulièrem ent tous les mois m ois e t se rend à dom icile su r de­m ande.

Se chargegjiNIANDREles 24 heures.

M O D È LE

DÉPENSEnoT uin iIl eontins 3 0 oantlm eaPBIXl

p ar jou r.

B l i F i N N F y q u i n c a i l l i e r à S e u i l s »seul dépositaire p o u r l'arrondissem ent

de S en lis .

W h U w o r th -C y c le s .V ente, — E change, — Location,

R éparation s u r place de B loyo lettes e t M aohlnes à eoud r* .

P aul BUTET, place Aulas de la B ruyère, — SENLIS —

Le G érant : LABAinm.

Senlis, im prim erie P at» . Théophile N o tm iiv , snccesseor.

Tableau synoptique des Marchés du Département.

, liOGALlTÊS

iM â t .4Bu«viUen..<-gvaidvUIlcrt...NmUIm . ..........„ Merdi. C om ay......

Niror«di.

•L is

iMlOOkU

1 " q . **q-l«*a . l« q .

IS 61 26 16

18 60 26 . .

Ponnerle...........M x lg n ^ .....Cteunoni .LrtveecBw. . . . <«OSMOIU .^ rtnérséi.j j g j® * . .........

 u tn i iü Ü I I

. FmimK.

{W îw B t.M .i v sB p U fa e ..,. | f t t y . , , , .........

...............M

24 60 I l 15 O ..

18 . . 16 . .

20 23 . . 12 . .

19 . 17 80 17

17 Oi 17 6017 . . i l ».18 . 17 10

19 45

17 . .

18 7516 IH

17 88 I l 68 16 60

22 12

17 . .

12 50 14 70

12 88 16

10 .. 9 . .

1 " q . r q .

18 1919 84

17 20 19 18

16 . . 16 . .

16 5U 14 . .

9 60 12 76 tS . . 18 6010 66 16 9 i

17 1910 .9 25

I l 11 19.9 6018 . . .9 28

9 50

16 11 16 80 12 60

17 46 14 . 1918 . 14 50

17 . .10 60

1617 . .

16 . .6 54

18 KO 16 80 18 19

21 5218 . 16 .

18 . , 16 ,14 !.15 20 1514 m

16 . . 18 . . 16 .

ii ! 18 .

6 75

28 . .88 . .

r

■ i n k é i P atI i t e 2 9 O c to b re 1 8 9 4 .V A m n m i

Marque de Corbrit. Marque de éhotx. . Premières marques Bonnes m arques. . Marques ordinaires

m W . IMhU.44 à . . 28 02 à . . . .44 46 28 02 29 2942 44 s6 16 28 0241 42 26 11 26 7540 41 25 47 26 11

ffjtm araB m o u n k a b q v mlieuL

C i r a » ......................................Prochain • 40 25 .Novembre-D écentre 40 28 40 604 de novembré .............. 40 60 . . . .

a&A n n o s100 tUL 100 kfl.

G ourant. .......... 17 25 à 17 60 10 26 à •. • .P rochain 17 25 17 60 10 25 10 KONov.-Décembre. 1*1 26 17 80 10 23 10 604 de novembre.. 17 00 10 60 . . .•

Courant...............P rochain ............Nov.-Décembre. 4 de novembre..

IHspoiüble..........Courant..............P ro c h a in . . . t . I .Nov.-Décembre. 4 premiers.MM

U T o m100 kO. l'bMt.aWSvf.

16 . . 4 1 5 76 82 . . 4SI 7815 75 . . . . 82 25 8216 75 15 60 82 i& ..15 16 16 50 88 25 88

COLXA un100 UL iN an.

47 m 4 m .* 48 26 4 48 7547 ................. 48 25 48 7547 M 47 60 48 25 48 7547 . . 47 80 48 60 m .46 75 47 tS 47 75 46 15

C o o ra n t......................... ..Prochain..............................8 novembre ..........4 premiers.........................R ou i 88 d e | ^ ..................Mél. de raffiner...................

27 764 27 SO27 75 27 8028 . . 27 76 28 60 . . . . 26 60 . . . . I l . . I l . .

A u omxÉB MM TXAxrmu29 Octobre.

«OUTOP1** qualité M 1764186 2* q u a lité ... 136 170 8* qu a lité ... 1 . . 130 G i^ U 160 220

im irrJ/4 derrière. .9 0 4 1 76 1 /4 devan t.. .6 0 1 40Aloyau 1 . . 2 20— déhanché 120 2 30

VlAOE xtra 2 0 6 4 2 2 61>*qualité... 166 2 .. 2* qualité ... 1 66 1 uO S* q u a lité ... 1 50 1 60 4*qim lité... 130 146 Pan, euLiMt. 1 76 1 56

C m é sp arÀ . 1 '20 2 80 Agneaustète 1 20 i . .

ro n cl'* q u a lité ... 1164160 2*q u a lité ... l 26 140 8 * m a lité .. . .9 0 120 Portrinessal. 160 2 . .

BMVXAVXParis (La Vlllette), 29 Oclobre.

ISPSCU

HttUtS...Vaches..Taureaux

H ouiou.P ereep .

l " 2* 8’ Prixqté qté qté extrêmes.

T T k r n n ô 11641681 10 1 50 1 82 11041641 86 1 28 1 tO t . . 41442 S 0 9 . . 1 80 16 0 41408 1 8« 1 66 1404110

1 8 8 i S l 1004110

B o n n t e P a t b d i 3 0 O c to b re 1 0 9 4 .

roRDS n’iTATtcSO/Ojou.I*'j.. 10175S 0/0 am ort.. 8 1/2 0/01894. Det. ton. 3 0/0 Paris, 1855-60

1865...1869...1871... -quarts1875...1876...1886... -quarts

V. H arsm lle.. V. d'Amiens.. V. Bordeaux.. V. de Lille.

lAO 3 s 108 30 SOI . . 579 . . 545 . . 422 . . 4U £0 U6 50 543 . . 541 . . 410 75 KiJ . . 408 50 119 US 116KM 75

A cnoiis. Est algérien..E it..................L yon..............Midi................N ord ..............Orléans .(M .-Chàlons. Ouest.. . . . . . .Sud de la F r ..

Ôb.V.deLyon . Banq. de F r .. 8690B. d'Mcompte. B. de P a ris .... C*fone.deFr. Compt.d’ese.. Créd. Algérien Crédit foncier. Crédit indust. Crédit lyonn.. Crédit mobil. Soe. générale. Banque paris. Rente

690 .. 175 68 50

810 K99 530 747 50

70 46S 880 .90 84

. te fw w j4 . 8 o t.lm .d a n . . . . .

§ S 2 « ’Si8::

Ouest atgér... DoekadeMars. Magarins gén. Comp. Trans. GaiLomp.par.

— aet. jouis. Hess, m arit.. Omn.de Paris. V oit 4 Paris. Can. Corinthe Can. Panama. Eues Actions.— Délégat.— Parudef— Bons tr .— Soc. clv.

Téi.Par.4M .T G. gén.d Eaux G ai central... Etablis.Daval. Petit Journal. U u militaires LePrlntemus.

599 50 964 . .

1429 . . I t i l . . 1800 . . 1475 . . 590 . .

1072 . . 225 , .600 . . 580 . . 571 . . 340 . .

1115 . . .825 . . 605 60

1020 . . 679 .. .35 l . 14 . .

2947 50

tiô ô !!138 . .

2005 . . 118 . .

1785 . . 1280 . . 1600 . . 1815 . .1820 M

554 . .

vouM n’iTAT i m m n t . s • u n a T .Autrieh.40/0. 100 6S 8001.40)0.EgyptD aira.. 103 40 — 10m *— Oetteun. 105 15 800f.S0/0.— Dette n r. 101 40— Ob.dom. 1Ô6 80

lu U en S O A .. 84 45— V. Ëm. 270 . .

Russe 40/0 67. 100 95— 5 0/0 79................— 4 0/0 80. 100 50 ~ 6 0/0 83................— 4 0/089. IfO 75— 4 0/0 90. .98 85

D ette tur.40 /0 24 45B. O uonune. 668C.fone.d 'A ut. 1358

— 462- ^ n g . 747

C.mtA.Espag. 75 A ndalous. . . . 205 A uir.-Hongr.. 789 S.-AuW-Lomb. 225 Ménd.dTtaUe. 580 NotdEsnagne. 124 25 p M ta g a is .. . . 58 . .S atagosM .... K O . .G u le M a d rid 185 . .C aa.Panam a. 28 . .— 8Q/084IP 18 75— 4 0 /0 8 4 tp 20 . .— 4 0 /0 8 4 tp 1 0 . .

-neuv.lO G À n 30 75 S i m S iM . . . . «80 70

te B00f.4*/.«S •§ r. 8 77.^ e. 8 0 ^ 7 9 .

f. S Q/0 79. e. 84)^80. (-8 0 /0 8 1 . h 811^85. f 8 0/091. - lO O f r . f e.820Q/09i Bons 100 r.

— 8 0 ^ ........— 80/0 n . . .

Méditer. 1 0 ^ - 80AL

Furien a M ...

897 .A 800 . .800 . .499 . .465 . .491 . .896 80 889 80 •01 . ..«2 70 547 . .6«7 4471 80 4 < « I0 ;

1288 ^

« 4 8 »

464M

Nord 8

— 80/On.

JOURNAL DE SENUS

A nnoniïes Jod lo la lres.

A&ncLB 1**.Etude de M* TOLRTILI.E, iiotairo

à Nouilly-ou-Ttiollo.

VENTE MOBILIÈRE• Sans aUribation do qualité,À BALAGNY-SUR-THÈHAIN

Idausuuo iiiaUui) dûpeudaut do la succüssioii do M. V IR IO N ,

F o r le m in istère de'M'TounTJLLK, n otaire,

l e D im anche 4 N orem bre 1894, d lo ie heure.

d é s i g n a t i o nB atterie do cu isine, Vaissolle, uu LU

e t u n SoDunior, u u Matelas, trois Tables, s ix Fauteuils de ja rd in , six Cliaises do ja rd in , uuo ilurluiçc-Coui- toiso uu (Eil-de-Bœuf. u u Cuuaiiü, un Buffet de cuisiue, u u Fourneau-Cuisi­n iè re , uuo Table do iiuit, uu Ciieval e t une Voiture.

Et quantité d’autres Objets.

AU C O M PT A N T

R eq u iled e J T ’ rc itre VIIÜON.

Euexécuüond’uneordoiiiiance renduen a r M. le F résideut d u Tribunal a v i l do la Seiuo, le 13 Octobre 1R14, au torisan t ladite veule sans a ttribu liou de qualité.

S’ad resser p ou r tous reiisclgueinents à M’ lüU R TILLE, notaire.

H ' Emilb d é u e l i n , iiceuclé en d ro i t , a\‘oué è Seiilis, rue do Villoverl, u ’ 7 ;

D lET.uotairoàCrépy-eii-Vüluis.

VENTE SUR LICITATIONE n tre M ajeurs,

r d’unk

] N Æ A . I ! S t O ] NSise à SÈRY, rue d ’O rléans;

2* E T

D eux P ièces de TerreSises te rro ir de SlUtY.

L’adjudication au ra lieu l e D i i u n n e h u 4 . N o v e m b r e

d tro is heures i k rekcée,En la Mairie de Séry,

P a r le m iiiisière de Sf D ie t, uotairc û Crépy-eu-Valois, cumiiiis à cet elful.

S'adresser p o u r les renseignem ents 1* A M* DÉMELIN, avoué à Seulis,

[loursuivaul la veule;2* A M'SAVAllY, avoué à Scnlis,

présent à la vente;3* E l à M* DIET, notaire à Crcpy-

cU'Valois, dépositaire d u cah ie r des charges.

2* A M’ DEMEUN, avoué, co-llcl- tan t;

3* A M* COLLAS, no taire à Mello, dépositaire du cah ier des charges.

Aux. 2 .Suivant acto reçu p a r M* Driard,

soussigné, e t sou collègue, iiolaii es fl Seuiis t.Uisej, le trois octobre mit liuiim ÜÎ’ qùV tre-vingt-qualorze. poriaul la m eutiou suivauie : tn re g is tie a Seblis (actes civils), le cinq oclobre m il h u it ceu t quatrc-v iugl-quaiorze, folio 61, case 4. Reçu pour tous droits q u a tre -v iu g i-c iu q iruucs. Signe : hiOHAHD.

M Félix PowcELET, exploilaut de carriè res de sable, d e m eu iau taF leu - r iû c s ; . , , , ,

E t M. N icolas-E lie-Iheodule Le : TOCART, cu ltivateur,, doiueuraui YvUlers, com m une de V illeueuve-sur- Y erberie (Oise) ; c ..i . i

O nt formé en tre eux u ne Societt e n nom collecüf pour d ’oue carriè re de sable a ïm U li» , s u r u n te rra in apparteuaul a Ma­dam e la baroune üo Later&, sous ra ison sociale « P o n c e le t e t Le t o e a r t » ,

Chacun des associés fera usage de la signature sociale, m ais, b ien eu- tead u . U n ’obligera la Jsociem que Dour les alToires 1 lu tercssaul. lu conséquence, tous bUlets, lettres de change, et géuerulem eul tou» eiifcO- genieu is ex p n m ero u t la cause poui laquelle ils au ron t eie souscrit».

Le siège de la Société est a F leu- rines(O ise), e u la dem eure de M. lo u - celet.

Celte Société es t contractée pour Quatorze années, à com pter o u p re­m ie r Janv ier m il hu it cen t qua tre - vingt-quinze. . . . .

Le fonds social est llxc a vingt m ille francs, composes de : / di-v m ille francs, form uul la uiise Ue i oa- cele l, tau l eu argcu t q u eu m alenel, leuuel m atériel, a deiaut deu te iile en tre les parties, se ra estim e a u ne d ’exp e rts ; 2 et d ix mille traucs lo i- m an t le m ontaut de la m ise eu argent de M. L estocart.

Ces m ises seront constatées et ver­sées au fur ot à m esu re de» besoins d e la Société.

Le dépôt d’une expédition dudit acte a «le lait le seize Octobre m il hu it cen t qua tre - v ing t-quatorze, a u Gretie du Triliuuul civil de Seulis, avant a ttribu tions couiiiieiciales, et a u ü re lle de la Justice de l 'a ix d u canton de Pou i-S a iu le - Maxence.

P o u r ex trait : (Signe) URIARD.

Etude de M' SAINTE-BEUVE, avoue à Sentis.

’ ENt E SUH LICIT\TKM\d’unb

I V I A I J S O NSise à ÜÜX.NEUIL-EN-VALÜIS, '

Place de la Uetière,

C ir c o n s ta n c e s e t D é p e n d a n c e sL'adjudication au ra lieu le

D i i u u i i e h e I H N o v e m b r e

d nue heure de l ’a p rès-vu d i,Eu l’Etude do M’ Pii.i.Kiiouï,

nulaiiv à Crépy-on-Valois.

adresser p o u r Us renseignem ents r A M" .S A IN T E -B E U V E et

LEV1EU.\, avoués à Soiilis;2‘ A M* PlLLEBD lir, notaire

C rép y , déposilaire d u cah ier des charges.

Etude de M' Philippe MARTINavoué à Seulis,

rue do la République, u ‘ 20, Successeur d e M" L io.neï ut t)uÊ iE n .

VENTE SUR LICITATIONË n t r e M a je u rs e t M m eu r»

D 'U N E M A IS O NE t D c i> u u d a u c e s ,SiseàBEAUREPAlRE,

su r la route de Fout à Creil,

Sises te rro irs de BE.VLTIEFAIHE, VEH.NELitL e t FUNIFUINT,

L’adjudicaliou au ra lieu le D i m a n c b e 1 1 N o v e m b r e

1 H U 4 , ù m td i précis,

En l'E tude et par le m inistère de M' R ic h a r d , notaire à Fout-Saiule-

Maxuuco, commis à cet elTet ;

XI DB

D E U X M A I S O N SC irc o n s ta n c e s a D é p e n d a n c e s

Sises à FLEL’RINES,ET ex

Fonds de Com inerced 'E p ic e r ie ,

M e rc e r ie e t B uvette ,exploité dans l'une de ces maisons,

L’adjudication au ra lieu le m êm e jo u r H Aocembrc 1894

a d e u x heures de relevée,En la Mairie de F ieu rines ,

P a r le m inistère de M' Rich.ard, no taire à Font-Sainte-M axeuce,

sus-uom uie.

S 'ad resser p o u r Us renseignem ents : r A M' MARTIN, avuue à Seulis,

poursuivant la vente;2 A M' RICHARD, uutaire a Font-

Sainte-Maxeuce, Ueposituite du cahier des charges ;

3 ' A M’ SAINTE-BEUVE, avoué à Seulis, présen t à la vente.

gcoirs (cuivre e t argentés). Suspen­sions on cttivro et au tres, une belle Statue m arb re blanc (péclteresse re - pculattlo), Chaise pliante do jard in , - j i CotTro à buts ac.ajoti, uu Bureau, ..haise do B ureau, Tapis, Carpettes, lieau Tapis de 5 m ètres ca rré s , Œil-

sB m ut, - • • •

Elude de M ' S A IN T E -B E U V E ,avoué i'i Seulis.

VKNTË SUR LÏClTAÏlOiNDE ; 1 ’ UNE

J V I A l ! S O P « Jovec lo iu o s Bos

C IR C O N S T A N C E S & D E P E N D A N C E S Sise à M a g n c v a l y

coimtiuue de Séry, canton de Crepy-eii-Vaiois,

en la rue du Bout d’Eii Bas;2 UîiE

3 V I A I S 0 1 Vav ec lo iile s s e s

C ir c o n s ta n c e s e t D é p e n d a n c e s , Sise ù l * » v i s ,

rue des Appettuius, n’ 12,En deux L ots.

L’adjudication au ra lieu le M a r d i jSftT N o v e m b r e

heure de m id i,En ratidicnce des criées du Tribunal

civil de preittièru instance de Seuiis, au Falats de Ju s tice , rue de ■' République.

S ’adresser p o u r Us rcn^ci'gncmcnls rAM"SAlNTE*BEUVEet DÉMELIN,

avoués à Seulis;2’ A M" DIbT e t FILLEBüUT, n o ­

taires à Crepy-eii-Valois (Oise);3* Et au Greffe du Tribunal civil

de Sentis, oh le caliier des charge: est déposé.

■ Emile D E M E L IN licencié eu d ro it

, avuue à Seulis, rueE tudes de v ilievert, u* 7;

D lE T i no taire C répy-eu-V alois.

VENTE SUR~LIC1TAT1(»IOB

T rois P ièces de TerreSises te rro ir de RUU VILLE.

L 'adjudication au ra lieu le n i m a n c h e 4 N o v e m b r e

d « n e he itre el dem ie de relecee, En l’é tude ut par le niiuislere

de M* D ie t, no taire a C repy-un-\ alois, com m is à cet citet.

S*adreMer p o u r Us renseignem ents : 1* A M* DEMELIN, avoué àS en lis,

poursuivaD l la vente ;2* A M’ LEVIEÜX, avoué à Seniis,

p réseu t à la vente;3‘ A M* DIET, no taire 5 Crépy-en-

V aiois, dépositaire d u cah ier de: charges.

!M*' E m ile D ÉM ELIN licencié uu droit avoué è Seniis, rue de Vilievert. n*7;

D I E T , notaire Crépy-en-Votois.

VENTE SUR LIClTATKWEntre Majeurs,

d ’u n

J A n X D I T N T- S isàCRÉPY-EN-VALOlS.

, . L’adjudication au ra lieu ie D i m a n c h e 4 N o v e m b r e

I 8 » 4 ,, d « n e heure de re le tie ,

. E n l'E tude e t par le miniMôro de M'Î)ikt, notaire it Crépy-en-Vaiois,

commis à cet effet.

S’à d « M « r p o u r tes renseignem ents i r A W DEMELIN, avoué à Seniis,

poursuivant la vente ;2* A M’ DIET, notoire à Crépy-en-

ViioiSt dépositaire d u cahier des eüugél>

Etude de M' PhUippe MARTIN,avoué a butuls,

rue de la République, ii* 20, Successeur de L io .v tr et (Jcetek.

VENTE SUR LlCiTATK®£ .au t» .\ia .,u a rs M in e u r

1 ' U’U.VE

J V C A I S O J NK t D é i i e u d a u c e ts ;

2‘ D'UN'r m .. j u » k r w

A vec d r o i t d e p a s s a g e a p e tit T e r ­r a in p e r m e i i a n t a a c c e a e r a u d i t J a r d in ;

3’ ET DE

12 P ièces de TerreET

T E R R A IN P L A N T E D 'A R B R E S F R U IT IE R SLe luul sis tut ru ir et cumittuue Ue

F L E U R I.N tb orronüissuiiieiii de Seuiis,

£ n q u a t o r z e L o t s . L'adjudication au ra lieu le

D im anctie N ovem bre

d Ueii.T heures de relevée,En la M airie de F lea rin e s ,

P a r le miiiisture de M' R ic h a iid , notaire,

commis à cet effet. S’ad resser p o itr Us renseignem ents

A M' MARTIN, avoué à SeuUs, poursuivant ta veule;

2' A M* RICHARD, iiolatre è Pont SaiuletM axeiice, déposiia iredu cahier des charges;

3’AM'’SAlNTE-BEUVEctSAVARY nvotics à Seniis, pré unis à ia vente.

,U IciPl» <lv u ill^liva \x.ljBmuf, Tables h Ouvrage, Chaises

Fauteuils eu bam bou cniméos.Livres uticietts et ttioderitos, Gra-

1 Tableaux, bulle Suspension du billard et sus deux Latiipes à pé­trole (systèm e Duplex), R ideaux de »alle a mim ger e t de saïoit.

M ag n ifiq u e L a n te rn e d ’a n t i ­c h a m b r e t u r q u e , beliu Glace orue- itiuiilée.

A utres Meubles : un beau Bureau acajou avec B ililiothètiue, Bureau Louis XVI è cylindre^ B ureaux de dnmo, Fiuiteuiis ut Chaises do toutes sortes. Tables acajou, Coitipioir en chètiu (à galet'tü). Armoire (l'ormaiit buffet) eu cbùue. Secrétaires acajou

t cuivre (dont plusieurs Louis XVI). Cumriiüdu Em pire, Secrétaire iiois

du ro s o , Coins acajou e t buis de rose.

Commode Louis X lll cuivre doré acajou. Tapis d'Aubussou (à mètres su r 5" ôD).

S p le n d id e e t v a s te A rm o ir e a n c ie n n e , à p o r t e s p le in e s , n o y e r m a s s if , m a r q u e t e r i e e t c u iv re d o r é , L o u is XV (stylo étranger) f ro n to n à c o r n e s .

C o m m o d e a n c ie n n e L o u is XIV, b o is d e ro s e , e n r ic h ie d e b ro n z e d o ré , b e a u m a r b r e a n c ie n .

E c r ito ire d e d a m e , L o u is XV, b o is d e r o s e e t c u iv r e d o r é .

P e tite C o m m o d e L ou is XV, p a ­l i s s a n d r e e t c u iv r e d o ré .

Uue luagnitlquo Télc do Cerf em­paillée.

Toilettes anglaises, Commodes-Toi- lelte avec m urore.

Magiiitique Lavabo bambou, grande Glace m arb re blanc (à étagère).

G arniture complète de Cheminée, Vases. Lampes à colonnes.

U ne m a g n if iq u e P e n d u le L ouis XIV, m a r q u e te r ie (deBoule) bronze doré.

Feudules (m arbre Louis XVI) à co- louneltes e t au tres.

Un m agniüquü couteau de chasso. Chenets cu ivre doré EmpirOi Piano en paiissaudro. Tabourets et

Casiers à m usique.Volière avec son pied, Glacos de

toutes dimoDSions.E t\quan titc d’autres objets dont le

détail serait trop long.

Les h é r itie rs de la suoces- slondeM.PARFAIT-PRIEUR, décédé è Seniis, ru e des Vi­g n es , en 1884 , so n t p riés de se fa ire co n n a ître e t de s 'a d re s se r ohez Madame veuve CARON, à Verneuü (Oise).

canton do N eullly-Solnl-Fronl, arroûdisseiuont do Château—Thierry

(Aisne),GOHPnBMANT :

Bàtim enb d 'babiU tion& d'eiploitaU on BT

75 h e c i d e T e r re env ironAux torro irs de

LA CROIX, BRESSY, LATILLY, MüNTGRU ot GRISOLLES.

C o u im e de V illei«-sous-Salit-U D .

70 beaux PeupliersCubant environ 8 0 stères,

Seront vendus par adjudicatiou publique.

Le D iin««c/ic f /A ’oD cm breproc/tai» , à d e u x heures de relevée.

Lo Blaire, DELAMOTTE.

MÈUB ÉTUDB

A Louer à l’Amiable

'erœe de Saint-CliPistoplieSiso com m une do FLEURINES,

cautoii do Fonl-S“ Maxunt^, arroudissuinenl do Seuiis (Oiso),

COHl'UBNANT : _ ,Bâtiments d’habitation & d’ezploit&tion

KT70 bect. 91 ares 86 cent.

DBX £ U R £ , P U É E T B O I S

BELLE PROPRIETEM aiso n , P a r c ,

E c u r ie s e t R e m is e s ,

A i^ouef tie SenteA SENLIS, 1, F orte do Crcil.

S 'adresser au ja rd iu lu rd o la p ropriété

ttetteraves Fourragèreso o d e D i s t i l l e r i e ,

. ,-W J M S lW .H » J a .^ .H E tA ia Fabrique

de V ilieueuvü-sur-V erbcrio.

\ \h \m ül] A LOlibFBELLE SCIERIE m in u te s d o c o m

piugno, gare de chemin à Ï&P6UT u e te r . H alériei compl I

p ou ria fabrication d u m euble sculpté.Grands ateliers, habitation, etc..........

Coudilious à débattre . — Grandes faciliiés. -* C om ptoir général, 2 3 ,ruo des Deux-Ecus, Paris.

E x p r e s s é m e n t a u C o m p ta n t.

On pourra visiter le Dimanche dans la matinée.

M . P a n ! l i E F E V R E , cuiü- vateur, dcn iouranl à Morcourt, com­m une de Feigueux, p rév ien t les mar- ciiands e t fourn isseurs qu’ii r é p o n d p a s d e s d e t t e s q u e p o u F F a c o n t p a c t e r M a d a m e J E iU g é u ie U A Z A l l D , f e m m e . ______________

A MjOtter de S u iteBELLE

M A I S O NFralcliem eiit décorée, E au e t Gaz,

A . t t K i S L . l c J rue de Vilievert, u* 14.

C om prenant :Ail re:i-de-chaussée : V estibule,

grand salon , pi;tit Salon, buPu Salle Manger, huliu Cuisine, Lingerie.A u p rem ie r étuye ; S ix Fièces ot

trois Cabinets.A udcu x iim eè ta g e .'Trois cham bres

d 'aim , deux Cham bres de domestique, Grenier.

te rn ie pour deux à trois chevaux, Remise, petit Ja rd iu et Dépendances.

5 ’adresser, p o u r v is ite r et tra ite r , a M 'l ’UTiT, nota ire ,

ou p o u r c is i te r a M. Nouviax, im p rim e u r.

C H E V A L . D U R S A N Ghongre, 7 ans,

J U M R N T i/SS S A N G3 ans,

J U M E N T D E T R A I T3 ans,

P O N E Y5 ans.

S’ad resser à AL TllIÉQUOT, Scnlis.

Etude de M* PETTT, notaire à Seniis.

AVendre par A djudication

M A l ü O i M« KT

PIECE DE TERRESituées à AUMONT.

l e D im anche 4 N orem bre 1894, à d eu x heures,

A Aomont, en la maison d'Ecole.

Elude de NI* L éon B A R A N G E R ,cüunnis»aire-piT»eur

dos ville ut urrundissem eni de Seniis, bue' de M" l'müUlS UtiÜALLÉbE.\T.

S R L E D E S V E N T E S D E S E N L iSi-lu« d u F o u r , u ” 1,

B E A U M O B l L l E l tAppartenant à M " THELU,

propriétaire à Cliainaut,ET ACIRES

AAUX BNCIIÉBES PUBLIQUES

Le Dimanche 4 Novembre 1894, a une heure de l'apres-m id i.

Par leunnisieredeM'LeuuBAHANGEn, couim issaire-prisour à beulis.

E tude de M 'A dolphe ROBIN, iiuissier- p riseu r à Seniis,

23, m u Betton, Seulis (Oise).

PAU AUTOIUTÉ DE JUSTICE

VENTE MOBILIÈREA VINEUIL

com m une de Saint-Firm in, au domicile de M. Flnlippe Va c h e r ,

plombier, i e D im anche 4 Novembre 1894,

d m id i,P ar le m inistère de M' Robix, huissier

à Seiiüs,E u p ’ésence et assisté de M' J olt,

hu iss ic rachau tiliy .

AU C O M P T A N T . - F R A IS O R D IN A IR E S

a : v e n o r eEn la Mairie de Boursonne,

Par le m inistèro do M‘ Hézibbb, no taire h Bolz,

l e D im anche 4 Novembre 1894, à d e u x heures.

Itères prem ières do tou tes espèces Hiiiius e t graisses de lo u 'e i sortes.' Forte rem ise payée im m éd ia tem en t. S 'ad resser h ia Maison L. SALLES el Uls, 29 années d ’oxislence (ancienne­m ent 4, ru e Bérenger), actucllomoni 127, m e de Torenne, Paris.

Etude de M’ Paul TIIIROUIN, notaire & Aoy-Km-Muiliou (Dise).

A vendre par adjudicationLe D im anche 4 Novembre, S heures.

En ia Maison d’Ecole de Lévignen,UN

C O R PS de FERMESitué h LÉVIGNEN, G rande Rue.

HORS CONCOURS MEMBRE DU JUBTEXPOSITION UNIVEnSBU.B, PARIS, 1889

Eludes do

5 ^ < X > 1 2 S 'L S àA l ’a UIAULB

LE

DROIT DE CHASSES o r 8 0 b ec t. 34 a re s 24 c en t.

DB^t e r r e » p r é e t r o i s

EN 83 PIÈGES Aux te rro irs d e SAINT-CIIRISTOPUE

ot FLEURINES.

E tude M 'FERTÉ, no taire à Seniis, ru e Dellon, n ' 18.

A MiOttcr» ««'f* if tta « fa 6 feBN DLOG OU EN DÉTAIL

OB'* 0 4 “ 0 2 “ de Terresitués te rro irs do

VILLERS-SAXM-FRAMBOURC, OGNON, BRASSEUSE e t BHAY.

Etude do M' BEAUCHAMPS, no taire à Font-Sainto-Maxcnce.

VENTE MOBILIÈREPour cause de départ,

A FLEURINES En ia dem eure de M** veuve RouvEn,

sise rou le de Flandres,P a r lo m inistère de M' Be a u c h a u p s ,

Le D im anche 4 iVoD«mbre,d f heure.

Etude de M’ F. CHENAIN, notaire à Chambiy.

4'' de très beau T aillisA gé d e 2 4 a n s ,

A vendre p ar adjudi(îationLe D im anche 18 Novembre 1894,

d m id i.P ar le m in istère de H* Ca r il l o n ,

notaire à Ciiambly Au te rro ir de MORANGLES,

lieu dit ie R ois d ii G rand T errier.

MEME ETUDB

5 4 A R B R E SEssence de Chêne e t antres,

Sis te rro ir do BARON,A vendre par adjudication

su a LES l ie u x e t p a r l o ts Le D im anche 25 Aocembre, à 1 heure,

P a r le m inistère de M ' Ca r il l o n , notaire à Cbambly*

MÊME_^TUDB

A vendre par adjudication

u n i e : M A I N O N ISise à VILLERS-Sl-FRAMBOURG,

en la rue de Font, l e D im anche 11 Novembre 1894,

d ffeuj; heures.En la maison d’Ecolé de Vulers-

Saint-Frambonrg.

E tude de M * X i e n i c q o e » notaire à N anieuil-le-IiauaouiD .

1 4 Uectares G 5 A rcs 4 9 Cent.DE

Terre LabourableTerro ir do PEROY-LES-GOMBRiES,

POt'U .NEUF ANS(à com pter d u U Novembre 1894).

1 H“ * 47 de TerreS u r SENLIS,

Jou issance le 11 Novembre 1894. S 'ad resser à M*' veuve Bo n t e m p s ,

rue aux Flageards, 1, Seulis.

M ÊM E É TU D E

A vendre par adjudication

O iY E M A I N O ASise à SENLIS,'rue d u Châtci, u ’ 20,

Le M ard i iO Aocembre 1894, à u ne heure de relevée,

A Seniis, en l'E tude d e M’ P e t it ,

tE tude de M' Paul DELAPORTE,

licencié en d ro it , avoué à Sentis, rue de ia R épublique, u ’ 22.

VENTlî SUR LiaXATION1 ’ D'U.NE

p r o p r i é t éSise à SAINT-VAAST-LES-MELLO

en ia rue d 'E n lian t, Com prenant Maison d 'h ab ita tion

e t T erra in ;2' et n 'rsR

PIÈCE DE TERRESise niènie terroir,

lieu dit lu C ou ture. L’adjudication nur.i lieu

leD itnanclie IH NovembFe I H 9 4 ,

à u ne heure de relevée.En i’Eliido et jinr le ministèro

do M' CoLLAsi notoire è Mello, coininis à cet effet.

^a d resse r p o u r Us renseignem ents : l ' A M' DELAPORTE, avoué, pour­

suivant la vente;

D ésignationVaisselle, V errerie , Fiais, Casse­

roles, Fourneaux à G az, Assiettes, Caleliere, Fetles. Fiiicelle».

B elle B a tte r ie d e C u is in e e n c u iv re , coiiqireiiaiit : Casseroles Ue toutes Uinieusious, l'urbutiere. Pois­sonnière, Duuhiere, Bassinoire, Cliauf- lerelle, Foiitaïue-Fillru, Uillot,Laiiipes- R cchauJs (plaques argent et ai geiilés).

Cheiiiiiiees p ru ssien n es, Foules (Cadet et C iioubersk j) à charbon e t à gaz, Cheuels.

yuaiitiic de Lits en fer, L its d ’en ­fants, u n H uruuetieineni couipiel pour cheval.

M ag n ifiq u e C h a m b r e é C o u c h e r e n a c a jo u , coiiiposee d ’un grand Lit Cl Sommier, Table de Nuit, Toilette chem in de fer, A rm oire à Giace.

Plusieurs autres Cham bres h Cou­cher coniiilèles, beau Lit acajou avec tiroir formant deuxièm e lit.

Bonne Literie : m ale 'as, oreillers, lits de plume, coiiverlures, d raps.

S a tie à M a n g e r v ie u x o h é n e , com prenant : iiuffet, table carrée (irois r.allonges), six chaises cannées (le loutsiyle Henri I tj.

M eu b le s d e Sa lon .Mobilier de Sakui, com prenant

huit Fauteuils, huit Chaises, Ban quelle-Poiif, un Canapé (le tout aca­jou Empire, recouvert d ’elolle rose 5 lleur.s),Cliaise.s longue.s,deiix inagni- Uques Fauteuils Henri II, Chaises do­rées de fantaisie. Tables en (Kdis.saii- drc Louis XV, piHite Table-Etagère en peluche, Coussins,. A utre Mobilier de Salon, recouvert reps ro u g e , com prem ini : Cauapé deux Fauteuils et quatre Cliaises.

Ohjet.s divers ; Forte-M anteaux d’anticham bre è glace, Fendule-Ba- lancier e t scs deux Coudélohros-Bou-

A C é d e r d e S u i te

Fonds d'Epicerio-lIerGerieM lH b H A N D U t ViN

Pouvant servir à tout antre commerce.S 'ad resser chez M. FECIIEUX, à

Villers-Samt-Framboui-g.

A JL O G K U

B E A U J A U B I MPorto de Creii.

S’ad resser à M. LEROUX, quincaü- ie r è Sentis.

R O N F O N D SDE

M IR É C K A L E R iE & S E R R U R E R IES’adresser à M. LEROUX, quincaillor

à Seuils.

B O N N E S P U L P E SNOUVELLES

D K B l F F U î ^ I O N

A la Sucrerie du FfillT-SALUT- VERBERIE(Oise).

PULPESA la Sucrerie'do Néry,

par B e lh isy -S a in l-F ie rro .

E tude de M* DBIARD, notaire à Se Successeur d e M* Bbnoist.

D Æ A X & O Ne t

t e r r e sSises a MUiM'AUY,

commiuie do M orieloutaine, AVendre par A djudication

En l a M a in e d e M o rte lo D ta in e , P ar io m inistère de M* Db ia iu j , notoire

à Seniis,Le Dim anche 4 N ovembre, d * heures.

uËMB étude

A vendre par adjudication En l'E tude et p a r lo m inistèro

do H* D riahd , no taire à Seniis, Le M ard i SO Novembre, d a heures.

Maison de CampagneSituée au PLESSIS-CHAMANT,

com m une de Chaînant.

MÊME é tu d e

A MjOucè» n VAsHiabt^Ferm e de La B ultée

Commune do FONTAINE-LES- CORPS-NUDS,

canton de N anteiiil-lo-llnudouin, arrondissem ent do Seniis,

O N T E N A N T E N V IR O N ( 6 0 H E C T A R E S

A É O G E R

3 V E A I S S O NSiso h SENLIS.

rue des (^ordeliers, n* 7, aveo

J I R D I N , C C U R I E I R E R I S ES 'ad resser chez M* PETIT, notaire.

MÊME ÉTUDB

A V endre ou à L ouerA l 'AMIABLB

P ropriéléd’HérivauxsiUléo s u r les commnnc.s

do LU7.ARCHES el UELLEFÜNTAINE (Spiiio-cl-Oise),

e t p a r extension su r celle do LA C IIA F E L L E -^ 'S E R V A L (Oise).

T r è s b e l l e C h a s s e .

M’ BALÉ7EAUX, notaire h Chanllity;

E l doM* MARTIN, avoué à Seniis.

A vendre par adjudicationEn la Mairie de Salnt-Mazimin,

F ar io m inistère do M' Ba l é z b a u x , notaire à Chantilly,

Le D im anche 18Novem bre,d Sheures,

D E U X M A I S O N SBT

Situées à SAINT-UAXIMIN, cauton do Creil.

Eu vente : à Seulis, choz M. RINUY- MlNGUET, Epicerie P a ris ien n e;

Vente en gros : 154, ruo Montmartro, P a n s .

G U É R I S O NCUTAINI r r RADIOALB

— •----- _0e toutes IM AFFSH.I n o a s i i e i « p e a o , d w B t r—, Bou<ga»,P»o»l>i» ■ éla, A m é ^ m m ê a , IPns*

v a r i m e au m XHOU-Dslderéi eo m m e

_ ___________atqoU élI■ ee in é daai les tTOPl*

: et présenté ê l'AeuléBle deMédedn^ M déMSfe M a t e «nmDiU est à t> portée des peTlles bourses, et dis ledeumme |oar if icednU a ie oiBé*

■BtWttdr—àl^mp^ne»é-Msrae).Cois« éuUelion«ar«hff(ef pnrcorreMmutniice,

Etude do H ' F b b n a n d UAGNIER, no taire à Baron.

Attirail de CultureA Vendre par A djudicationPAR SUITE DE CESSATION DE CULTURE

Le Dim anche 18 N ovem bre 1894, d u n e heure ,

A BARON, au domicile do M. B o d io t , P a r le m inistère de H* Ma o n ib u ,

notaire à Baron.

Elude d e M’ 0 . L0MB0I8, notaire à Précy-sur-O ise.

M A IS O NSise à NOGENT-LES-VIERGES,

A vendre par adjudicationLe D im anche 18 N ovem bre 1894,

d d e u x heures.En l a Mairie de Nogent-Ies-Vierges,

P a r le m inistère de M* L o m b o is , notaire.

JU ljitM L DE L'AGltlGULTllRES O m M A I R H

JOURNAL DE L'AGRICULTURE.— Rcüactour e n c iie f: Henry SACNisn.— G. Ma s s o s , éditeur, 120, boulevard Saint-Germ ain, P aris. — Un an 20Gr.— SoMMAiiiB d u num éro 1456. du 13 Octobre 1894. ->- H enry Sagn ier. Chroiiiquè agricole. — P a rtie o/jl- cielle. Documents su r la récolte des céréales. — flenou . Météorologie du m ois de sep tem bre. — Du Pré-L’oHof. L 'ngricuituro à l’é tranger.— Basserte. Le clievai a rdennais. — S a rd r ia c . Pasteurisation e t stérilisation d u laiL— De Vaux. Destruction des hanne­tons e t des vers blancs. Y ray , Culture intensive du pôclier en p leiu a ir . — Ferlel. Expositiou d'horticul- tiu-e. — H em y. R evue com merciale.

- Boite aux lettres.Gravures noires ; Pasteurisatioa ot

stérilisation d u la it (4 lig.).

M Ê M ^ T U D B

1 3 3 A R B R E S8 7 C h ê n e s , 4 1 B o u le a u x ,

2 C h a rm e s ,2 M e r is ie r s , I O rm e ,

BT LA

E lude de M* COLLAS, no taire à Melio (Uise). \

Belle Halson BourgeoiseET

Trois Pièces de Terre & PréSises à BALAGNY-SUR-TIIÉRAIN

A vendre par adjudicalionEn l’Etude et p a r lu niiuisièro

de M* Co l l a s , notaire a Melio, Le D im anche iS Novembre 1J94,

a u n e heure . ,

Sur 3 b ec t. 01 a re 10 cent. Faisant partie d u bois de la Fertiiie,

Terroir de BüiSSY-FRESNOY, près de Féroy-ies-G om bries,

à 2 k ii. 1 /2 du ia nouvelle gare de Boissy-Lévignen,

A vendre par adjudicationLe Vendredi 2 Aocenibre, d 2 h e u r m,

En l'E tude et par le m inistère dudit M* LB.MCQUE.

E tude de M’Louis FOULON, huissier- ' p riseu r a Seuhs.

Matérleld’Hôtel-ltestauranV IN S . L IQ U E U R S

E lîa I O S I X j I E R .

A V endre a u x HncUereh»PAB SUITE DE DÉCÈS

A M O R T E FÛ N T A IN E U ôtel de la Procidence » oii es tdécédéM . Delo h g e ,

Les D im anche 4 e l J e u d i 8 Novembre, d « » e heure,

et s 'i l y a lieu , le D im anche 11, e t jo u r s su iv a n ts , à la m êm e heure.

P a r le m in istère de M* F o ulon , hu issier à Seniis.

E tude de M’ 0 . FERRY, notaire h Béthisy-Saint-Fierre.

c a r r T è r e sd e P ie rrea de TaiUe e t MoêUons

(roches d u re s & douces, lia is), situées su r les com m unes de

SAINTINES, NbRY et B ÉIU ISY -SA IN T-FIERRE,

Lemléfitl tl louianeubles pu ietlMliei to aipeodail

A Vendre ou a MjouerEN UN SEUL LOT

Sises terroli's de NERY e t SAINTINES

A V endre par Adj udicationEn l’Etude e t p a r le m inistère do

M* Fe r b ï , no taire à B éthisy-Sl-Pierre, A B élhisy-Saint-P ierro,

Le D im anche 11 Novembre 1894, d u n e heure.

AIÈMB ÉTUDB

A Vendfe es t*A»n{abt«FERME de t.i CROIX

Sise DU village do LACROIX

UËMB ÉTUDB

3 h e c t . 9 0 a r e s 9 1 c e n t .DB

T E R F I EE n 1 0 Élèces,

Sises te rro irs do BÈTIIISY-S’-M ARTIN GLAIGNES e t ROCQUEMONT,

A Louer par Adjudication En l’Ètude et

p a r ie m in istère d e M* FBnnr, notaire h U éthisy-Saint-Plcrre.

Le Dimanche 18 Novembre, 1 heure.

Etude de H* MÉZIÉRE, notaire k IMtz.

PROPRIÉTÉA BOURSONNE, ru e d ’Autboull, Pouvant se rv ir do netit corps de

ferm e,'com prenan t liau itation , belle§ range, écurie, étabie ot g rand olos

0 45 arcs.

Ou demande des reprtsentantssérieux pour ia vente des E n g r^ s c h im iq u e s d e t o u t e s s o r t e s et spècia- ieuieut p réparés p ou r cercales, p rai­ries , etc ., etc. Insecticides e t lerti- lisauts pour vignes, préservateurs du phylloxéra. Dosages garan tis. Ma

Toute dem ande de renseignem ents su r les annonces e t au tres, faits pu­bliés dans le Jo u rn a l doit ê tre accom* pagnée d ’un tim bre-poste de 0 fr, 15 p our qu 'il y so it répondu

DEMANDES JET OFFRESO n d e m a n d e p our la

cam pagne, bonne cuisinlèFe» sach an t cou d re, do 35 à 45ans.S’ad resser a u B ureau d u Journal.

«9^ M . C O R B I E » do Hon- la^toy-Sainte-Félicité, p rès Nanteuil, d e m a n d e u n b o n b e r g f c r .

Exellentes références exigées.

9 O n d e m a n d e une b e n n e A t o u t à f a i r e pour m aison b our­geoise.

S 'ad resser a u B ureau d u Journal.

«9 * O n d e m a n d e u n In * f l r m i e r e t u n e I n f i r m i è r e )pour les Salies des Malades ' c iv ils , à l ’U û p i t a l G é n é r a l d e S e u i ls»

U 9 O n d e m a n d e u n b o n o u v r i e r f o r g ;e r o n , m arié , très sérieux, m uni de bonnes références; travail assuré .

S’ad resser a u B ureau d u Journal.

B o n o u v r i e r c h a r r o n m arié , d e m a n d e p l a c e en mai­son sérieuse. '

S’ad resser a u B ureau d u Journal.

« 9 - M * P A R I N G A U X )notaire à Compiègne, d e m a n d e u n c l e r c s a c h a n t f a i r e l e s a c t e s c o u r a n t s ; inscription de troisième.

mSTITUTIOmOGER-lOiEIIHEII.- 2. ruo Lhomoncl (PanIMon), f a r l t

B iV CCA .L.Ai;RËA X CLASSIQUE A.CC ALL.Ai:RnA.T MODERNE

INTERNAT — DEMI-PENSION — EXTERNATEnvoi franco d u prospectus e t d es nom s e t adresses dos Elèves reçus.

COURS SPÉOAUX p our les SESSIONS de PAQUES e t de JUILLET-AOUT d a e s e s É lém entaireg p o n r leg É lèves e n re ta rd .

— — CREE EHRRAiS CONTROU»— -------SmIAU w OomauBilU pu AoUsa». — CaplUl wtUI t Oa mnUoa <• m i a

E. BERTHIER 4 Criiuctm d’iom, nKim amiro, tapnniuu do nuptutui ■IMMIAn fKMIII ■ ------------------- --------

SBM

s o L v n o t r d b b i . p h o s p b a t e d b c h a u x u m

[FRÈRES MARISTESi e SÂIH T-PÂÙ L-TH O IS-eH ÂTCÂU X ( B r û m ) ^

v i x « r o 4 V « v 9 o x 9 i x r a a x > b « t t o o x i m_ C ette to I a i to B e s t em ployée p o u r co m b a ttre le e b r o n e h ito * e h r o n /m M , I I M e a l a r r h M i n v M r é » , la ph tiM ie ( a b e ro a J a iw e à to u te s le s P é rlbées " — Inoipalem ent au p rem ier o t t u deux ièm e d eg ra , o u e lle a u n e ocuon clBlTe. — s e s p ro p rié té s reo o n s tllu an tes e n fo n t u n a g e n t p réc ieu x pourI c om battre le s « o r o m lM , la d é b tM é o é a é r i t l s , le ra m o lU a M m M K e t Ja I e * r i* d M o t , e tc . , e t g é n é ra le m e n t to u te s le s m a lad ies q u i o n t p o u r o a w

Ë a r r ê t é <fo «aiigr, qu ’e lle e n ric h it, o u la m m lig n l té d o t A o n M o m e co rrige . E lte e s t t r è s avan tag eu se a u x en fa n ts fa ib les, aux n n e s d ’u n e oom pioxion dé lica te e t a u x convalescen ts . E lle ezoite ) ttt e t fao iu te t a . d igestion . ^

I . Il diffli-litn ; 6 b. li liin (oodcifiiiieo).—MpSt duu toatM lu bosanI ft>i>féWfar/>ipentreftpoffi,M/gBr/eai/giafi/mo/-spfii;t.UUtatf**ginRGk

EST GARANTIE PURE