IMPARTIAL « L ’O IS E L'Evacuation....

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esl | kjs moins naturelle .... » Notis n'avons jamais si hicii rom pra ipuis qncltjtics mois. L'occupation inibhî peut-être pour 16 v.iin«|ùi;nr «j Wu différence cependant que le vaincu IMPARTIAL » É«ICI FO I ! Hj;';t i E g ;‘À li* « L ’O ISE i l . Afl» nni AlwniiAt. L abonnement est payable d’ftvanro. Il n (est jamais interrompu et est considéré comme renouvelé si à l'expiration on no do::iie pas d’avis contraire. •n «'«bonté i A SENTIS, au Bureau du Journal, H , place de l*Ifôtel-de-Ville, El chez loua les Libraires du département. ■"* * +' Ml* .61 i'klfiiiNiÜT : torn-R sbüi . is .• «** Anée. — X* 31. Finissait le Dimanche 10 Septembre 1871. l'il au ,, -ill i ii.viKli Nx mo.s. , . . Trois mois.. A*xn*cks : La ligne, 20 c. — L annoncé au-dessous «le 5 ligues, I fr Bdci.âMRS : I.a ligne, 40 c. — En laits divers, r>0 C. a r i; I • -I v m .| <j1 •!> t •. ',/r,t i.i •<]. rUA» f..l . .i.,îi;ô,ib<it •'!> lifd ttiih î PRIX DE L’ABQNSERENT , POUR I.B DEPARTEMENT : 1 '■ ! .1 iMeiJ .{mi :’n-*iqoit**> Unon . Six m o is ................. 8 • Trois mois ................. 4 56* “ ' l l i ... 'vilil •c»!<|i«o» PROPRIÉTAIRE-GÉRANT )/ ' 1' ' E. PAÏEN. i-. - L'Evacuation. >-. On lit dans le Jbàrnal de l*arn: On^éFojÀir' qu’apéés l'accord qui s'était établi entre M. d'Arnim ct nôtre ministre des affaires étrangères, au sujet du ronflit «te Pontarlier, toutes les difticiiltés de nature à retarder j’évaciilion des quatre départements étaient levéps.,'Celait une illusion. Le négociateur allemand vient «le soulever line autre «lUcstionnlativenimtailtHraitesdesdnévs à compléter le paiement du Iroisjèhfe demi-milliard. Il demande, nous assure-t-on, que le nombre.:d« banquiers qui les ont endossées soit porté li 50. — Nous croyons savoir qiiè cetto nouvelle objection pourra être promlcmenl levée. » On lii d’autre part dains Ivffoir : , « Conforméirient aux conventions intervenues entre M. Ponver- Qiicrlier et M. le général Marilt'tiffel. i’évncuation de* quatre (léparUmcnts voisipa de Paris a commcnoé aujourd’hui même. « Les département» de || Seine, de$eirt«M‘réOi8«v<lfi Srinc-el- Marne et de l'Oise seront donc cornplétemnut libres d'ici!à trois on q u at^M u r f . ,,,* itî . . Ln-T . Aj»u.bW ',„A’n« ^ n ^ n I ^ nlM «rll™ iiw ,puW iidiirc.' rentes sources, confirment les information* du .Çorr. Heureux les peuples qui n’ont pas d’histoire, a dit je ne sais plus quel.auteur Ancien. Je Poserais assurer que nous sommes un peuple heureux; nous payons trop, liéla»! pour être sûrs du contraire; mais, depuis quelques jours, aucun fait important ne s étant produit, noue vivons dans une espèce de calmé relatif. l-a fiofitiqUè est capricieuse, comme |es jolies femmes. Elle a des apparentes de.santé, entre une migraine et une attaque de nerfs. L’Assemblée fait peu parler d’elle ; elle vit dans la retraite, à Versailles, sous les grands arbres; la, dans la solitude, loin du bruit de Paris,*Mftlle tf-mbln: ÿréimlw^elle ’reche si lune de miel avec M. Tliiers. Ja n’ai |>as la prétention de trancher en quelques lignes le débat entre Pçri* et la province. . Vaut-il mieux pour l’Assemblée'nationale qu’elle aille à Paris où qu’êlle rcéte à Yersailh's? C’ést une de ces questions sur lesquelles Je» meilleurs e$prjts.s<inl divisés. Beaucoup de députés Ôntpèur dé rentrer à Paris, cette ville des révohitions.dOnl les paVés paraissent avoir toujours comme «les velléités de barricades.. Assurément, il reste encore & Paris des anciens soldats de la Commune ;. ta'population dé la capiUile, frondeuse et ligueuse en. tout temps, ne sera probablement jamais guérie de ses émeutes chroniques; elle boudera le gouvernement actuel comme elle a boudé tons les! gouvernements. Peut-être cherchera-t-elle à le renverser. Mais nu 'députés prudents ne s’exagèrent-ils pas le danger qu’ils pourraiédi d ^ r ir i siéger eh face du pont de la Concorde? Ce n’est généralement pas an lendemain do la défaite d’une révolu tion qu’une nouvelle révolution?»! h craindre. ' D'ailleurs, l’Assemblée ne se sênl-elle pas assez forte pour sc défendre? En supposant qu’il reste encore à Paris assez d’émen- tiers pour tenter un coup de main!, où sont leurs canons? où sont même leurs fusils? On a q.i|,,dH |iaut de fe,tribune. que le pays était sauvé. Fran chement, en voyant toutes jpes loêsiiation?, on' arriverait à en douter. L’insurrection a été vaincue; l’armée régulière l’a /écrasée; est- ce bien vrai? Cetto défiance est plus funeste qù'on ti*d‘ l’air d« le croire àla reprise des affaires et ai*' moiiyement *|o l'industrie. Qui sait? les étrangers, qui fout la fortune do Paris, diront peut-, être comme l'Assemblée : ‘ Nous n’osons prts. I«a province n toujours op, du reste, unesorlo d’aversion pour la capitale. C’était d e vrai du temps «le HeiTiilV. On y allait bien,1 comme aujourd’hui, pour s’v disthire un peu; mais diV n’én médirait que mieux au retour. Aoici ce que Jacques Sanguin, prévôt des marclinnds, écrivait air roi, vçrs 1592 : « Sire, on vous a «lift «pie h*, populaire y était turbulent et dangereux; ôtez vous1 cela «lo l’esprit. * Elle renferme, il'est vrav. dou.v sortes de populaire. I/* vray, né e! élevé à Paris, e#l le plu# laborieux du monde, voire même le plus intelligent ; niaisTanltre, «ire, est le rebut de toute la Fran«:e. Chaque ville «le vos provinces à un égout qui amène ses impuretés à Pari» « Un homme a t-il volé à Lyon; pour é:cliappcr à' la police, il vient jsu cacher à Paris, et - comme le mestier de voleur esl lucratif, il coupe les bourses de plus belle. S’il est pris, voiev ce .quj arrive : «test le Parisien qui esl lo volé, qui nourrit lo lyônnbis, qui espla vplbuR.4M’on a dit en province* H-n’y-n que des bandits à Paris! « Un Marseillais a-t-il assassint*. Paris esl son refuge et son impunité ; s’il occi.t encore quelqu’un, c’est à «lire un Parisien, la province dit : II y a plus d’assassirieurs à Paris que dans tout le restant «le la France ! « Sire, il «*l temps que cela lîinsse. La ville «le Paris ne doit plus cidre l’h-strilivie «les ribaudes et des bandits «le vos province. Que «les lois énergiqm?» rejettent «elle éi-nme hors de la ville, afin «jue le Ilot parisien reprenne si transparence et sa pureté. • II ri’y a |>as d’événements; on recommence alors à s’entretenir rie l'évacuation, qui parait définitive. ta | (kri-fsjH)nilance (h Itn lin pa:Ie d’une l'.u;on tout à Tait conciliante, Le.langage «le cette feuille officieuse donne à pensi’r que lisnégbcîatèuw rte sont pas loir* dé s'entendre. S’il fallait en croire une correspondance du Journal de Genève on seéait même d’accord «lepiiis le 2 septembre. On nous a si souvent biAccsdu doux espoir, aussitôt disparu, «lu départ di-s troupes Allemandes, que nous n'osons plus nous lh*r nti'mé'aux avis les plus officieux. Ueûx fois «léjà, nous avons poussé un véritable soupir de déllvqmcc,suivi malhciiniusiuncnt d’un soupir.le «lésillilsion. La lieruianeuce «leTocciipatirtn «-si én «>r.H la continuation de la guérie sinis sa forme la plus accaidante et la ; lus blessante. Josi'ph de Maislre écrivait à propos «les peilpl ■ conquis : « 5iidle nation ne veut obéir à une autre, par la raison toute simple que nulle ne sait commander à une autre .... La mge de la domination «'•tant innée «lans l'homme, la rage «le la faire sentir n’est jias moins naturelle .... » Nojis n’avons jamais si bien compris la vérité «loccs parolosqiie depuis quelques mois, l/occupation est une situation aussi pénible peut-«Mrc pour ?è vainqueur que pour le vaincu, avec céffo ^lifiérence cependant «pic le vaincu esl forcé «le la subir et «pic lo vainqueur aurait bien pu l’éviter, avi^c un peu de bon sens -politique. g, Echos. M. Jules Favrc, à la tribune nu au barreau, ne perdait, jamais une occasion de flétrir, avec amertume, h* mœurs du jour. C.’était un. pur dans la vie publique. Dans la vio privée, il se permettait «lo donner un yroc-en-jainbc à la morale et h la loi rivile. . . 1^9 gens bien informés connaissaient depuis longtemps scs avrtn- tnfés fxtra^roujugale». M. l^aluyé, sbn éx-ami, avait entrouvert la p'orteaux iudiscré- M. Jqles Favre, dans .son procès en diffamation contre M. Laluyé, s’est chargé lui-même «le l’ouvrir ft deux battants. Le fa|t d'avoir pour maîtresse une f«*imne mariée s'appelle dans le code d un vilain nom; le fait «le suppositiou «l'état civil «appelle d’un non* plus vi'aii* encore. ht bruit coiir.t «pie M. Jules F.tvre v.i donner s.i démission de Membre de l’Assemblée. ' Charles Garnier, architecte do l’Opéra s’est avisé «l’écrire «lans un article publié par lo Temps, que si on rcconstmisait la colonno Acudoine, il serait juste «le lui rendre sou couronnement naturel, la statue de Napoléon I". IJi-dessils, gros»» colère «lu Siècle. La colonne est la glorification «les guerres «lo l'empire; les guerres de l’tnnpiru ont été laites par Napoléon I"; il semblé donc tout nalurrl que son image surmonte le monument destiné a raconte? en bronze ses victoires. Ainsi le veulent le bon sens et la logique. Mais le Siècle brûle rarement «le l’encens sur l’autel de ce# doux divinités. Toutes les feuilles démocratiques demandent avec un ensemble merveilleux une amnistie pour les insurgés. Hier, elles, demandaient, avec un ensemble non moins mer- ' vc\W ’?*''a dissolution do la Chambre. Il né faut pas s’en étonm'r. C'est la consigne du parti. Et l’on dit «pie nous nu savons pas nous plier à la discipline! La réponse «le M. Tliiers an Maire de Versailles est pleine «le sagesse. H reconnaît « les doutes qu’a inspirés un peu partout la nou velle forme «le gouvernement; » mais il espère que la Hépubliqitc doviendra « une paisible et glorieuse réalité. » Pour «pie ses espérance# sur ce pôinl se réalisent, il faut que le « mal moral » so guérisse chez nous en même temps que le « mal matériel. » Bien n'est plus désirable, en cllèt, que de voir la République sc consolider, si elle peut nous guérir de nos maux cl rendre à la France le rang «pii lui appartient en Europe. M.;Ç.ucheval-Clarigny vient de publier mie brochure intitulée : I Equilibre Européen. Nous relevons une de ses assertions. ' Autriche, voyant la résistance «le Paris se prolonger, eut lidee dune médiation armée; Gainbella, par l'entremise d’un agent confidentiel, s’entendit avec lô cabinet de Vienne; la France devait payer un million par mille Autrichiens mis en campagne. Tout eteit conclu. Seulement l’Autriche pour garantie déclara qu'elle entendait traiter avec une assemblée élue, avant qualité pour représenter et engager la France. M. Gambette repoussa « d’une liiçon absolue toute pensée d’un appel; aux électeur^, ou do la convocation d’une assemblée quelconque. » Ainsi, s'il faut eu croire M. Cucheval-Clarigny, la France aurait peut-être clé sauvée par une intervention. Autrichienne; mais M. Gambe!ta n y a pas consenti. L'accusation est tellement grave «pie, malgré toute l'autorité «le l'auteur «le l'Equilibre. Européen, on n’ose y ajouter foi. Lu 7 septembre, lu bon Guillaume est arrivé à Munich. Pour Taire honneur au roi «le Bavière, il a pris le costume «le coloni*! d’infanterie Bavaroise. A Gasléin, il s’était déguisa en général Autrichien. Quel goût prononcé pour la mascarade.’ Le Sémaphore donne comme aulhcntiipic une conversation du duc «l'Aumaie avec un député «le son parti : — « Supposez «pie j'accepte la présidence de la République; après? Est-ce p«iur maintenir et asseoir la République que vous m aurez nommé? Mais vous sav«>z bien que m mes traditions, ni mes idée?, ni mes amis, ni ma famille, ne me permettront de réaliser ce programme. Si je veux profiter de la situation pour établir la monarchie, nu profit de qui pourrais-je faire un coup d état ? A mon profil? On,m e regarderait comme mi vulgaire ambitieux et l’on aurait raison. Je uc pourrais que travailler pour mon uftveu; mais mon neveu reconnaîtrait peut-être Henri V » Conclusion : il faut so rallier autour «le M. Tliiers. On parle aussi d’un manifeste prochain où M. le comte de Paris déclarerait, au nom de toute sa Ihmille, que les princes d'Orléans entendent vivre en simples citoyens sur le territoire de là Républi«|ue. 1*1 commission chargée «l'examiner la proposition «le loi pré- sentée par M. Target pour la prorogation «!«• I Assemblée, a adopté la résolution suivante : Les vacances de l’Assemblée commenceraient le 17 septembr et finiraient h? 27 novembre. Le projet «le loi relatif ô l'impôt sur les matières prenbières et brutes ne serait pas discuté cette session et serait renvoyé à la rentrée. Le Peuple souverain parlo «l’un voyage que le grand-duc héri tier de Russie, très favorable, on le sait, à la France et à une alliance fran«;aise, ferait h la fin du mois, sur les côtes dé Nor mandie, en compagnie de son oncle le grand-duc Constantin. « L’arrivée de ces «leux princes à Cherbourg, aioute le Peuple souverain, coïnciderait avec le voyage «l’inspection que d«Ht y laire le Président de la Républiipie. Serait-ce la contre-partie de I entrevue dc Gastotn? » L’impôt sur le revenu. («i M. Pouycr-Querlier e3t un habile ministre des finances; il a du flair, si on peut s’exprimer ainsi. Il va, comme le loup delà &ble, le nez au vent, cherchant une proie è dévorer. 11 ne dédaigne rien, pas même les plus minces ressources. N’ai-t-H pas en effet un budget de grand appétit û nourrir ? Et cependant il y a un impôt auquel il ne semble pas avoir songé, dont tout, le monde parle, que beaucoup d’économistes vantent, que de nombreux députés voteraient sans répugnance, et que les contribuables accepteraient avec une résignation patrio tique; c’est l'impôt sur le revenu. L’impôt sur le revenu est juste : — En fait, tout gouvernement peut etre considéré comme une compagnie d’assurances, qui moyennant une prime payée par les citoyens, garantit à chacun la sécurité personnelle et la jouissance tranquille de ce qu’il possède ou de ce qu’il gagne. Et s’il en est ainsi, n'est-il pas légitime que chacun paie à la compagnie une somme proportionnelle à la gran deur des services rendus, proportionnelle par conséquent à la va leur de la fortune ou du gain protégé par l’Etat? II est rationnel, — parce qu’il atteint tous les citoyens, et «pi'étant établi sur la production annuelle de la société, il frappe aussi bien le médecin que l’industriel, le capitaliste que l’avocat. Seulement, «Ioivent être exempts delà taxe ceux qui ne possèdent qu un revenu suffisant à peine pour leur assurer la’satisfaction de leur besoins. Au-dessous d’une certaine somme, ce ne serait plus un impôt sur la fortune, ce serait un impôt sur la gêne. Il est applicable; - car il existe déjà dans différents pays, dans «les étal* «le premier ordre, qui l’ont établi pour faire face à des circonstances «lifliciles et qui, tout en cherchant à le diminuer et à l'améliorer, le conservent comme un des principes les plus pratiques «d les plus productifs de leur économie financière. Mais, il ne iaul pas l’oublier, l’impôt sur le revenu n ’e s t qu une taxe de luxi*. En Prusse, les revenussupérieurs à 3,500fr. y sont seuls soumis, et en Angleterre, il y a exemption pour les revenus au-dessous «le 2.500 francs. En Angleterre, l'impôt Irappc les revenus, quelle que soit leur source. Toutefois, pour faciliter le travail «’c perception, et aussi pour ne pas lorcer les contribuables à faire une déclaration bru tale «le leur fortune à un seul employé du fisc, déclaration inqui- silorjnle qui pourrait sembler pénible, on a imposé séparément chaque revenu principal. Les différentes sources «le revenus sont donc divisées en cinq chapitres, désignés par une lettre de l’alphabet, savoir : A. Comprend les revenus «le la terre ou attachés à la terre. B. Les profits «les fermiers, évalués d'après le taux des fer mages. G. U>s rentes sur l'Etal, les dividendes «les valeurs de bourse. I). Les profils industriels. E. Les traitements, les pensions «le retraite... etc... queltioi* ," m,’rc"SM *>nt clé récemment faites »ur celte Voir surtout un article «le M Ronnel «lans la /te,-ne ,Us Deux-Mondes, et une brochure «le M. hirgfricil. FEUILLETON 1 (M) L’INVASION •i‘j RRCKMANN-CHATMAN ç; •-!> 1-11 ••« ,! •«! • ••• ; .i • . 1/ officier pâlit, car la vieille lui parut capable d’exécutex sa m«v naue; cependant il serf mit presque aussitôt, et répliqua d'un ton calme: • J, f.t-/«l . . n « : • Je sais que les Cosaque» qnl mis fa feu à la ferme qui se voit en fnc* de ce rocher ; ce sont des pillard#, comme il s'fn trouve • la suite de toute Ira armées, et cet. acte isolé ne prouve rien contre la discipline de pos troupes. Les soldats français en ont fait bien d’autres^* Alleinpgne, particulièrement dans If Tyroi;,non contents.«fe piller et d'inçendier les villages, ils fusillaient impi- (oyahlenwit touR le* montagnards soupçonnés d’avoir,pria les ar- mes pounl(\lcn«lrq leur pays. Nous pourrions user do représailles, ce scrail notre d(xniv mais nous ne rommna point des barbares ; nous comprenonsçe <me. Je patriotisme a de noble et de grand, môme dan»aqa inspiraiion» les plu» regrettable?. D’ailleurs, ce n'est pas au peuple français que nous faisons M gnerre, c’est à. ^ X "yc l'empereur Napoléon. Aussi le général, en apprenant In conduite dea Cosauuw. a flétri publiquement cet acto . de vntulalisme, cl, de phi9, il a décidé qu’une indemnité serait accordée au proprié taire de b ferme ... . )lf . , , • -,• , - Je Qÿ.veuxjrjffidqvpuf. interrompit ,<itiherine bruvjuembul, je veux rosier avec mon inju»lice... et me venger! » .... ,i Le parlementaire comprit* é ,1’acqent ,«lp In vieille, qu’il ne pourrait lui faire enbnidro raison, et qu’il, était même dangereux de Im donner 1? réplique. II se retourna donc vers Ilullin et lui dit; « Je spis chargé, commandant, do vous offrir les honneurs «lo la guerre, si vous consentez à rendre cette position. Vous n’avez point do Vivres, nous le savons. I) ici à «iiM'Iijues jours, vtnis se riez forcés de mettre bas les armes. L’eslimo q ie vous porto lo général en chef l’a seul décidé à vous faire ces conditions honora bles. Une plus longue résistanc«j n'aboutirait à rien. Nous sommes maîtres du Donon, notre corps «l'armée p.isw eu Lorraine; ce n’est pas ici que se. décidera la. campagne, vous n’avez donc aucun intérêt à défendre un point inutile. Nous voulons vous é|»aigner les horreurs do la famine sur,cetto roche. Voyons, commaudant, décidez. » Ilullin se tourna vers les nartisanset leur «lit siinplcmsnl : ^ • Nôus av«*z entendu?... Aloi, je refuse : mais je me soumettrai, sbtoutletabnde accepte |es propositions «le l’ennemi. — Nous réfusons tous ! dit Jérôme. —r Oui, oui. tdns ! y répétèrent les autre?. Catherine Lcfèvre, jusqu’alors inflexible, regardant par hasard Louise, parut attendrie; elle la prit par lo bras, et se tournant vers ,le parlementaire, éllé lui ditf « Nous irons une enfant itvec nous; est-rc qu’il n'y aurait pas moyen dë lVtiVbyer chez un do noh parents à Saverne? : A |)firte Lotiiso eut-fellé èntondu ces mots, quo, so précipitant ,dfn» If» liras de Ilullin avec 11110 sorte d'effroi, elle s’écria : «: Non, non ! ,1 $, veux rester avec vous, papa Jeau-Claude, je veux mourir, avec vqus ! .... — ti‘«*?l bien, monsieur, «lit Ilullin tout pftle; allez, «lifes à votre général coque vous,avez vu; dites-lui quo lo Falkenslein nous restera jusqu’à la mort ! - Kasper, Frautz, conduisez le parlementaire. ■ L’oflleîcr «emblait hésiter; niais, comme il ouvrait la bouche pour faire unn observation, Catherine, tonte verte de colère, s’é cria : * Aile?,., allia... vous n'êtes pas encore où vous pensez. C’est, «* brigand «le Végofqui vous a «ht que nous n'avions pas de vivres, / maw npus en «vous pour deux uwip, et dans deux mois notre b eàu j du ^màTiiw r à v ^ ^ ? 1' * lrnilri*p n'auront pas toujours \ Et commu elle s animait de plus èu plus, le parlementaire jugea prudent «le s’en aller; il sc retourna vers ses guides, «lui lui remi rent le bandeau et le conduisirent jusqu'au pied «lu ’Falkens- toiii. . Ce que Ilullin avait oidonné au sujet des vivres fut uxtk-ulé lo jour mémo; chacun recul la demi-ration pour la journée. Une sentinelle lut placée «levant la caverne «le iicxc-Baizcl, où se trou- valent les provisions; 011 eu harrirada la porte, et Jeau-Claude «liviila que les distributions s«> feraient eu présence de tout le inonde, afin «I eifpéeher les injustices; mais toutes ces précautions ne «levaient pas prewerver les malheureux «le la plus horrible famine. XX Depuis trois jours les vivres manquaient complètement au Fal- konstein, et llivi'y n'avait pis donné signe «le vie. Combien «lo mis, durant cos longues 'journées d agonie, les montagnards avaient-ils tourné les yeux «rers Phalsbourg ! combien «le fois avaient-ils prêté l’oreille, croyant entendre les pas «lu eonlre- Itandier, taudis que lo vague murmure de l’air remplissait seul l’espnee!- Lest nu milieu des tortures de la faim que s’écouta tout en tière. la dix-neuvième jotirnré «lepiiis l’arrivée des partisans au Falkenslein. Ils ne parlaientjihis; accroupis à terre, la lare amai grie, ils restaient perdus «lauTTnio rêverie sans linT Parfois, lisse i-egnrdaienl l«*s uns les autre# d’im œil étincelant, comme prêts à se’dévorer ; puis ils redevenaient «aime# et mornes. lorsque le corbeau «le Yégol volant do cime en cime, s’appro chait do eo lion «le malheur, le vieux Materne épaulait sa carabine; mais aussitôt l’oiseau «lu mauvais augure s’éloignait à tire-d’aile. «n poussant des croassements lugubres, et le bras du vieux chas seur retombait inerte. Et, comme si l'épuisement de la faim n’eùl pas suffi pour combler la mesure do tant de misère,' le# malheu reux 11 ouvraient la bouche, que pour s’accuser et se menacer Ira uns les autres. * Né me touchez pas criait Ihwe-Baizel d'une voix do fouine, à ceux «mi la regardaient ; ne me regardez pas, ou je vous mords! » Loiliso délirait; scs grands yeux bleus, au lieu d’objets réels, no voyait plqs «pie dos ombres voltiger sur le plateau, raser la ciino dos buissons et se poser sur la vieille tour., « Voici «les vivres ! » disait-elle. Alors les antres s’emportaient contre la pauvre enfant, criant avec fureur «]u'elle voulait sc moquer «l eux, et qu'elle nrit garde! 1 Jéroms seul restait encore parfaitement calme; mais la grande «juaulitéde neige qu’il avait bue, pour apaiser le déchirement «le s«*s entrailles, mondait tout son corps et sa face osseuse de sueur l'rojdc. Le docteur Lorquin avait noué un mouchoir autour doses reins, et le serrait de plus en plus, prétendant satisfaire ainsi son estomac. Il s était assis contre la iour, les veux fermés ; d ’h e u r e en heure, il les ouvrait, «lisant : .« Nous en sommes à la première... à la seconde... à la troi sième période. Encore un jour et tout sera fini ! • Il so mettait ensuite à disserter sur le? druides, sur Odin, Bralima, Pylhagoro, Taisant «les citations latines et grecques, an- iioiuant la transformation prochaine de ceux du Harbcrg on loups, «*n rcnartls, en animaux de toute sorte. « Moi, criait-il, je serai lion ! je mangerai quinzo livres de bœuf par jour! » Puis se reprenant ; ? Non ie veux être homme; je prêcherai la paix, la fraternité, la justice ! » Ah ! mes amis, disait-il. nous souffrons par notre propre tante. Qu avons-nous fait do l'antre côté du Rhin, depuis dix ans? De quel droit voulions-nous imposer des maîtres à ces peuple? ? Pourquoi n'échangions-nous pas .nos idées, nos senti ments, les produits de nos arts et de notre industrie avec eux ? Jmurquni n aijhoii?-nous pas le? trouver en fréres, au lieu ne vou loir les «asservir? Nous aurions été bien reçus! qu’ils ont dû souf- rrir, les malheureux, pendant ces dix années do violencraet de ra- pmc .... Maintenant ils se vengent... et c’est justice?... Que la malédiction du fiel retombent sur les misérables qui divisent les IKUiples pour les oprimer! » Après ces moments d'exaltation, il s'affaissait contre lo rpur de la tour et murmurait : « Du pain... oh! rien qu’un morceau de pain! » Les garçons de Materne, accroupis dans les broussailles, la carabine à l'épaule, semblaient attendre lo passage d’im gibier qui 11 arrivait jamais ; l'idée «le l’aHYit étemel soutenait leurs forces expirantes. »,

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renouvelé s i à l'exp iration on no do::iie pas d ’avis c ontraire .

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A*xn*cks : La ligne, 2 0 c. — L annoncé au-dessous «le 5 ligues, I fr Bdci.âMRS : I.a ligne, 4 0 c . — En la its d ivers , r>0 C.

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L'Evacuation. >-.On lit dans le Jb à rn a l de l* a r n :• O n^éF o jÀ ir' q u ’apéés l'accord q u i s 'é ta it établi en tre

M. d 'A rn im c t n ô tre m in istre des affaires étrangères, au su jet du ron flit «te P on tarlie r, tou tes les difticiiltés de natu re à re ta rder j’évaciilion des q u a tre départem ents étaient levéps.,'C elait une illusion. Le négociateur allem and vient «le soulever line au tre « lU cstionn la tiven im ta iltH ra itesdesdnévs à com plé te r le paiem ent d u Iroisjèhfe dem i-m illiard . Il dem ande, nous assu re-t-on , q ue le n o m b re .:d « banquiers qui les o n t endossées soit po rté li 50 . — Nous croyons savo ir qiiè cetto nouvelle objection pourra ê tre prom lcm en l levée. »

On lii d ’au tre p a r t dains Iv ffo ir : ,

« Conforméirient aux conventions intervenues en tre M. Ponver- Q iicrlier e t M. le général Marilt'tiffel. i’évncuation de* qua tre (léparU m cnts voisipa d e P aris a com m cnoé a u jo u rd ’h u i mêm e.

« L es d é p a r te m e n t» d e | | S e in e , d e $ e ir t« M ‘réOi8«v<lfi S r in c - e l - M a rn e e t d e l 'O ise s e ro n t d o n c c o rn p lé te m n u t l ib r e s d 'i c i! à t r o i s o n q u a t ^ M u r f . , , , * itî . . L n -T ■ .

A j» u .b W ',„ A ’ n « ^ n ^ n I ^ n lM « r l l ™ i i w , p u W i i d i i r c . 'rentes sources, confirm ent les inform ation* d u .Çorr.

H eureux les peuples q u i n ’o n t pas d ’histoire, a d it j e ne sais plus que l.au teu r Ancien. J e Poserais assurer que nous som m es un peuple h eu reu x ; nous payons tro p , liéla»! p o u r ê tre sû rs du

con tra ire ; m ais, depuis quelques jo u rs , aucun fa it im p o rtan t ne s é tan t p rodu it, noue vivons dans u ne espèce d e calm é relatif.

l-a fiofitiqUè est capricieuse, com m e |e s jolies fem m es. Elle a des a pparen tes d e .san té , en tre u n e m igraine e t u ne a ttaq u e de nerfs.

L’Assemblée fait peu parler d ’elle ; elle v it dans la re tra ite , à Versailles, sous les grands a rb re s ; la , dans la so litude, loin d u b ru it de P aris ,* M ftlle tf-mbln: ÿ ré im lw ^ e l le ’rech e s i lune de m iel avec M. T liiers.

Ja n ’ai |>as la préten tion de trancher en quelques lignes le débat en tre Pçri* e t la province.

. Vaut-il m ieux p o u r l ’A ssem blée 'nationale q u ’elle a ille à Paris où q u ’êlle rcéte à Yersailh 's? C’ést u ne de ces questions su r lesquelles Je» m eilleurs e$prjts.s<inl divisés.

Beaucoup d e dépu tés Ô n tp èu r d é re n tre r à P aris , cette ville des révohitions.dO nl les paVés paraissen t avoir tou jou rs com m e «les velléités d e b a rr ic a d e s ..

Assurém ent, il reste encore & P a ris des anciens soldats d e la

C om m une ;. ta 'popu lation dé la capiUile, frondeuse e t ligueuse e n . to u t tem ps, ne sera p robablem ent jam ais guérie de ses émeutes

ch ro n iq u es; elle boudera le gouvernem ent actuel com m e elle a boudé to n s le s ! gouvernem ents. P eu t-ê tre cherchera-t-elle à le renverser.

Mais n u 'députés p ru d en ts ne s’exagèrent-ils pas le danger q u ’ils pourraiéd i d ^ r i r i siéger eh face d u po n t de la Concorde? Ce n’est généralem ent pas an lendem ain do la défaite d ’une révolu­tion q u ’une nouvelle révolu tion?»! h c raind re. '

D 'ailleurs, l’Assemblée ne se sên l-elle pas assez forte p ou r sc défendre? En supposan t q u ’il reste encore à P a r is assez d ’ém en- tie rs p o u r ten te r un co u p d e main!, où so n t leurs canons? où sont m êm e leurs fusils?

On a q.i|,,dH |ia u t d e fe ,trib u n e . q u e le pays é ta it sauvé. F ran ­chem en t, en voyant tou tes jpes loêsiiation?, on' a rrivera it à en douter.

L’insurrection a é té vaincue; l ’a rm ée régulière l ’a /écrasée; est- ce bien vrai? Cetto défiance est p lu s funeste q ù 'o n ti*d‘ l’a ir d « le cro ire à la reprise d e s affaires et ai*' m oiiyem ent *|o l'industrie . Qui sa it? les é trangers, q u i fout la fortune do P aris , d iro n t peut-, ê tre com m e l'Assemblée : ‘ Nous n ’osons prts.

I«a province n tou jours op , d u reste , u neso rlo d ’aversion p our la cap ita le . C’é ta it d e vrai du tem ps «le H eiT iilV . On y alla it b ien,1 com m e au jo u rd ’hu i, p ou r s’v d is th ire un p eu ; mais d iV n ’én m édirait q ue m ieux au re to u r .

Aoici ce q u e Jacques Sangu in , prévôt des m arclinnds, écrivait a ir ro i, vçrs 1592 :

« S ire , on vous a «lift «pie h*, populaire y é ta it tu rb u len t e t dangereux; ôtez vous1 cela «lo l’esprit.

* Elle renferm e, il'e st vrav. dou.v sortes de populaire. I/* vray, né e! élevé à P aris , e#l le plu# laborieux d u m onde, voire même

le plus intelligent ; n ia isT an ltre , « ire, est le reb u t de toute la Fran«:e. Chaque ville «le vos provinces à u n égout q u i am ène ses im puretés à Pari»

« Un hom m e a t-il volé à Lyon; p o u r é:cliappcr à ' la police, il vient jsu cacher à P aris, et - c om m e le m estier de voleur esl lucratif, il coupe les b ourses d e p lus belle. S ’il est p ris , voiev ce

.qu j arrive : «test le Parisien q u i e s l lo volé, qui n o u rrit lo lyônnbis, q u i e s p la v p lb u R .4 M ’o n a d i t e n province* H -n ’y-n q u e des bandits à P a ris !

« Un M arseillais a-t-il assassint*. Paris esl son refuge e t son im punité ; s ’il occi.t encore q u e lqu ’u n , c ’est à «lire un Parisien, la province d i t : II y a plus d ’assassirieurs à Paris que dans tou t le restan t «le la France !

« S ire , il «*l tem ps que cela lîinsse. La ville «le Paris ne do it p lus cidre l ’h -s tr iliv ie «les ribaudes et des bandits «le vos p ro v in ce .

Q ue «les lo is énergiqm?» re je tten t « e lle éi-nme h o rs de la ville, afin «jue le Ilot parisien rep renne s i transparence e t sa pureté . •

II ri’y a |>as d ’événem ents; on recom m ence a lo rs à s’en tre ten ir rie l'évacuation, q u i para it définitive.

t a | (kri-fsjH)nilance (h I t n l i n pa:Ie d ’une l'.u;on to u t à Tait conciliante, Le.langage «le ce tte feuille officieuse donne à pensi’r q u e lisnégbcîatèuw rte son t pas loir* dé s'en tendre.

S ’il fallait en cro ire une correspondance d u Journa l de Genève on seéait m êm e d ’accord «lepiiis le 2 sep tem bre.

On nous a si souvent biA ccsdu doux espoir, aussitôt d isparu , «lu départ di-s troupes A llem andes, q ue nous n 'osons plus nous lh*r nti'm é'aux avis les p lus officieux.

Ueûx fois «léjà, nous avons poussé un véritable soupir de dé llvqm cc,su iv i m alhciiniusiuncnt d ’un so u p ir .le «lésillilsion.

La lieru ianeuce «leTocciipatirtn «-si én «>r.H la continuation de la guérie sinis sa form e la p lus accaidan te et la ; lus blessante.

Josi'ph de M aislre écrivait à propos «les peilpl ■.« conquis :

« 5iidle nation ne veut o bé ir à une a u tre , par la raison toute sim ple q ue n u lle ne sait com m ander à une a u tr e .. . . La mge d e la dom ination «'•tant innée «lans l 'hom m e, la rage «le la faire sen tir n’est jias m oins n a tu re lle .... »

Nojis n’avons jam a is si bien com pris la vérité «loccs parolosqiie depuis quelques m ois, l/occupa tion est une situation aussi

pénible peut-«Mrc p our ?è va inqueur q u e p o u r le vaincu, avec céffo lifiérence cependant «pic le vaincu esl forcé «le la su b ir et «pic lo vainqueur au ra it bien pu l’év iter, avi^c un peu de bon sens

-po litique. g ,

Echos.M. Ju les F av rc , à la trib u n e nu au barreau , ne perdait, jam ais

une occasion de flétrir, avec am ertu m e , h * m œ urs du jo u r . C.’était un. p u r d ans la vie publique.

Dans la vio privée, il s e p erm etta it «lo d onner un yroc-en-jainbc à la m orale et h la loi riv ile .

. . 1^9 gens b ien inform és connaissaient d epuis longtemps scs avrtn- tnfés fxtra^roujugale».

M. l^aluyé, sbn éx-am i, avait e n tro u v e rt la p 'o rteaux iudiscré- M. Jq les Favre, dans .son procès en diffam ation contre

M. Laluyé, s’est chargé lu i-m êm e «le l’o u v rir ft deux battan ts.

Le fa |t d 'avo ir p ou r m aîtresse une f«*imne mariée s 'appelle dans le code d un vilain n o m ; le fait «le suppositiou «l'état civil «appelle d ’un non* p lus vi'aii* encore.

h t b ru it coiir.t «pie M. Ju les F.tvre v.i donner s.i dém ission de Membre de l’Assemblée.

' Charles G arnier, architecte do l’O péra s’est avisé «l’écrire «lans un artic le publié par lo Temps, q ue si on rcconstm isait la colonno A cudoine, il serait ju ste «le lui rendre sou couronnem ent n aturel, la sta tue d e Napoléon I".

IJi-dessils, gros»» colère «lu Siècle.La colonne est la glorification «les guerres «lo l 'em p ire ; les

guerres de l’tnnpiru ont été laites par Napoléon I " ; il sem blé donc tou t n a lu rrl que son image su rm on te le m onum ent destiné a raconte? en bronze ses victoires.

Ainsi le veulen t le bon sens et la logique. Mais le Siècle brûle rarem ent «le l ’encens su r l’autel de ce# doux divinités.

Toutes les feuilles dém ocratiques dem andent avec un ensem ble m erveilleux u ne am nistie pour les insurgés.

H ier, elles, dem andaien t, avec un ensem ble non m oins m er- ' vc\ W ’? * ''a d issolution do la C ham bre.

Il né faut pas s ’en étonm 'r. C 'est la consigne du parti.E t l ’on d it «pie nous nu savons pas nous p lier à la d iscip line!

La réponse «le M. Tliiers an Maire de Versailles est pleine «le sagesse.

H reconnaît « les d ou tes q u ’a inspirés un peu p a rto u t la nou­velle forme «le gouvernem ent; » m ais il espère que la H épubliqitc doviendra « une paisible e t glorieuse réalité. » P o u r «pie ses espérance# su r ce pô in l se réalisent, il faut q ue le « m al m oral » so guérisse chez nous en m êm e tem ps q u e le « mal m atérie l. »

Bien n'est p lus désirable, en cllèt, q u e de vo ir la R épublique sc consolider, si elle peu t nous guérir de nos m aux cl rend re à la France le rang «pii lui appartien t en Europe.

M .;Ç.ucheval-Clarigny vient de publier m ie b rochure in titu lée : I Equilibre Européen. Nous relevons une de ses assertions.' A utriche, voyant la résistance «le Paris se prolonger, eu t

lid e e d u n e m édiation a rm ée; G ainbella, par l'en trem ise d ’un agent confidentiel, s’en tend it avec lô cab inet de Vienne; la France devait payer un m illion par m ille A utrichiens m is en cam pagne.

T ou t eteit conclu. Seulem ent l’Autriche pour garantie déclara qu 'e lle entendait tra ite r avec une assem blée élue, avant qualité pour représen ter e t engager la France.

M. Gam bette repoussa « d ’une liiçon absolue tou te pensée d ’un appel; aux électeur^, ou do la convocation d ’une assem blée quelconque. »

Ainsi, s'il fau t eu c ro ire M. Cucheval-Clarigny, la F rance au ra it peut-être c lé sauvée par une in te rven tion . A u trich ienne; mais M. Gambe!ta n y a pas consenti.

L 'accusation est te llem ent g rave «pie, m algré tou te l 'au to rité «le l 'au teu r «le l'Equilibre. E uropéen, on n’ose y a jou te r foi.

Lu 7 sep tem bre, lu bon G uillaum e est a rriv é à M unich.P o u r Taire honneur au roi «le Bavière, il a pris le costum e «le

coloni*! d ’in fan terie Bavaroise.A Gasléin, il s’é ta it déguisa en général A utrichien.Quel goût prononcé pour la mascarade.’

Le Sém aphore donne com m e aulhcntiip ic une conversation du duc «l'Aumaie avec un député «le son p arti :

— « Supposez «pie j 'accep te la présidence d e la R épublique; après? E st-ce p«iur m ain ten ir e t asseoir la République q u e vous m aurez nom m é? Mais vous sav«>z bien q ue m mes trad itions, ni mes idée?, ni m es am is, ni m a famille, ne m e p erm ettron t de réaliser c e program m e. Si je veux profiter de la s itua tion pour é tablir la m onarch ie , nu profit de qui pourrais-je faire un coup d é tat ? A m on profil? O n ,m e regarderait comme m i vulgaire am bitieux e t l ’on aurait raison. Je uc pourrais q ue travailler pour mon uftveu; m ais mon neveu reconnaîtra it peut-être Henri V »

Conclusion : il faut so ra llier au tou r «le M. Tliiers. On parle aussi d ’un manifeste prochain où M. le com te de Paris déclarerait, au nom de to u te sa Ihmille, que les princes d'O rléans en tendent vivre en sim ples citoyens su r le territo ire de là Républi«|ue.

1*1 com m ission chargée «l'examiner la proposition «le loi pré- sentée par M. T arget pour la prorogation «!«• I Assemblée, a adopté la résolution suivante :

Les vacances de l’Assemblée com m enceraien t le 17 sep tem br e t finiraient h? 27 novem bre.

Le pro jet «le loi re la tif ô l'im p ô t su r les m atières prenbières e t b ru tes ne serait pas d iscuté ce tte session e t s e ra it renvoyé à laren trée.

Le Peuple souverain parlo «l’u n voyage q u e le grand-duc h é r i­tie r de Russie, très favorable, on le sait, à la F rance e t à u n e alliance fran«;aise, ferait h la fin d u m ois, s u r les cô tes dé N o r­m andie , en com pagnie de son oncle le g rand-duc C onstan tin .

« L’arrivée de ces «leux princes à Cherbourg, a io u te le Peuple souvera in , co ïnciderait avec le voyage «l’inspection q u e d«Ht y la ire le P résident de la Républiipie. Serait-ce la contre-partie de I en trevue dc Gastotn? »

L’impôt sur le revenu. («i

M. Pouycr-Q uerlier e3t un habile m in istre des finances; il a d u fla ir, si on p eu t s ’exp rim er ainsi. Il va , com m e le lo u p d e là & b le , le nez au vent, ch erch an t u ne p ro ie è dévorer. 11 ne dédaigne rien , pas m êm e les p lu s m inces ressources. N ’ai-t-H p as en effet u n budget de grand ap pé tit û n o u rr ir ?

E t cependant il y a un im p ô t auquel il n e sem ble pas avo ir songé, do n t to u t, le m onde parle , q ue beaucoup d ’économ istes v an ten t, q ue de nom breux députés voteraient sans répugnance, e t q u e les contribuables accepteraient avec une résignation p a trio ­t iq u e ; c’est l'im p ô t s u r le revenu .

L’im p ô t s u r le revenu est ju s te : — En fa it, to u t gouvernem ent peu t e tre considéré com m e une com pagnie d ’assurances, q u i m oyennant u n e p rim e payée par les citoyens, g a ran tit à chacun la sécurité personnelle e t la jou issance tranqu ille d e ce q u ’il possède ou de ce q u ’il gagne. E t s’il en est ainsi, n 'est-il pas légitim e q u e

chacun paie à la com pagnie u ne som m e proportionnelle à la g ra n ­d e u r des services rendus, p roportionnelle par conséquent à la va­leu r de la fortune ou du gain protégé par l’E ta t?

II es t ra tionnel, — parce q u ’il a tte in t to u s les citoyens, e t «p i'étant étab li s u r la production annuelle d e la société, il frappe aussi b ien le m édecin q ue l’industrie l, le capita liste q ue l ’avocat. Seulem ent, «Ioivent ê tre exem pts d e là taxe ceux q u i ne possèdent q u un revenu suffisant à peine p o u r leu r assu rer la ’satisfaction d e leu r besoins. Au-dessous d ’une certaine som m e, ce ne serait plus un im p ô t su r la fo rtune , ce se ra it u n im pôt su r la gêne.

I l est applicab le ; - ca r il ex iste déjà dans d ifféren ts pays, dans «les é tal* «le p rem ier o rd re , q u i l ’o n t établi p o u r faire face à des circonstances «lifliciles e t q u i, to u t en cherch an t à le d im in u e r e t à l 'am éliorer, le conservent com m e un des principes les p lus p ra tiques «d les plus productifs d e leu r économ ie financière.

Mais, il ne iau l pas l ’oublier, l’im p ô t s u r le revenu n ’est qu une taxe de luxi*. En Prusse, les revenussupérieurs à 3 ,5 0 0 fr. y sont seuls soum is, e t en A ngleterre, il y a exem ption p o u r les revenus au-dessous «le 2 .500 francs.

En Angleterre, l'im p ô t Irappc les revenus, quelle que so it le u r source. Toutefois, p ou r faciliter le travail «’c perception , e t aussi p o u r ne pas lo rcer les contribuables à faire une déclaration b ru ­ta le «le leu r fo rtune à un seul em ployé d u fisc, d éc la ra tion inqu i-

silo rjn le q ui p ou rra it sem bler pénib le , on a im posé séparém ent chaque revenu p rin c ip a l.

Les différentes sources «le revenus son t do n c divisées en cinq ch ap itres , désignés p a r une le ttre d e l ’a lphabe t, savoir :

A. C om prend les revenus «le la te rre ou a ttach és à la terre.B. Les profits «les ferm iers, évalués d 'ap rès le taux des fer­

mages.

G. U>s rentes s u r l 'E ta l, les dividendes «les valeurs de bourse.I). Les profils industriels.E . Les tra item en ts , les pensions «le re tra ite .. . e tc .. .

queltioi* ," m,’rc"SM *>nt clé récemment faites »ur celte

Voir surtout un article «le M Ronnel «lans la /te,-ne ,Us Deux-Mondes, et une brochure «le M. hirgfricil.

F E U I L L E T O N

1 (M )

L’ I N V A SI O N

•i‘j RRCKMANN-CHATMAN

ç; •-!> 1-11 ••« ,! •«! • ••• ; .i • .1/ officier pâlit, ca r la vieille lui p a ru t capable d ’exécutex sa m«v

naue; cependant il s e r f m it presque aussitô t, e t rép liqua d 'u n ton ca lm e : • J, f.t-/«l . . n « :

• J e sais que les Cosaque» q n l m is fa feu à la fe rm e q u i se voit en fnc* de ce ro ch e r ; ce sont des p illard#, com m e il s 'fn trouve • la su ite de tou te Ira arm ées, e t cet. acte isolé ne p rouve rien contre la d iscipline d e pos troupes. Les so ldats français en o n t f a i t bien d ’a u tre s ^ * A lleinpgne, particu lièrem ent dans I f T y ro i; ,n o n contents.«fe piller e t d 'inçendier les villages, i ls fusillaient im pi- (oyah len w it touR le* m ontagnards soupçonnés d ’avoir,p ria les a r- mes pounl(\lcn«lrq leu r pays. Nous pourrions u ser do représailles, ce scrail no tre d(xniv m ais nous ne rom m na poin t des barbares ; nous com prenonsçe <me. Je patrio tism e a de noble e t d e g rand , môme dan»aqa inspiraiion» les plu» regrettable?. D’ailleurs, ce n 'es t pas au peuple français q u e nous faisons M gnerre , c’est à .

^ X "yc l 'em pereu r Napoléon. Aussi le général, en ap p ren an t In conduite dea C osauuw . a flétri publiquem ent cet acto . de vntulalisme, cl, de phi9, il a décidé q u ’une indem nité serait accordée a u proprié­ta ire de b fe rm e... . )lf . , , • - , • ,

- J e Qÿ.veuxjrjffidqvpuf. in te rrom pit ,<itiherine b ruvjuem bul, j e veux rosier avec m on inju»lice... e t m e v enger! » . . . . ,i

Le parlem entaire com prit* é ,1’acqent ,«lp In vieille, q u ’il ne

p ourra it lui fa ire enbnidro ra ison , e t q u ’il, é ta it m êm e dangereux de Im donner 1? rép lique. II se re tou rna donc vers Ilullin e t lui d i t ;

« Je spis chargé, com m andant, do vous o ffrir les honneurs «lo la guerre , si vous consentez à rend re cette position. Vous n’avez point do Vivres, nous le savons. I) ici à «iiM'Iijues jo u rs , vtnis se­riez forcés d e m e ttre bas les a rm es. L’eslim o q ie vous porto lo général en chef l ’a seul décidé à vous faire ces conditions honora­bles. Une p lus longue résistanc«j n 'abou tira it à rien . Nous som m es m aîtres d u D onon, no tre corps «l'armée p.isw eu L orraine; ce n’est pas ici q ue se. décidera la. cam pagne, vous n ’avez donc aucun in térêt à défendre un poin t inu tile . Nous voulons vous é|»aigner les ho rreu rs do la famine su r,ce tto roche. Voyons, com m audant, décidez. »

Ilu llin se tou rna vers les n a rtisan se t leu r «lit siinp lcm snl : • Nôus av«*z e n ten d u ? ... Aloi, je refuse : m ais je m e soum ettrai,

s b to u t le ta b n d e accepte |e s propositions «le l’ennem i.— Nous réfusons tous ! d it Jérôm e.—r O ui, o u i. tdns ! y répétèren t les autre?.C atherine Lcfèvre, ju sq u ’alo rs inflexible, regardant par hasard

Louise, p a ru t a tte n d rie ; e lle la p rit par lo bras, e t se tournant vers ,le parlem entaire , éllé lu i d i t f

« Nous i r o n s u ne enfan t itvec no u s; e s t-rc qu’il n 'y au ra it pas m oyen d ë lVtiVbyer chez un do noh paren ts à Saverne?: A |)firte Lotiiso eut-fellé èn tondu ces m o ts, quo , so précipitant

,d fn » If» liras d e I lu llin avec 11110 so rte d 'effroi, elle s’écria :«: N on, non ! ,1$ , veux reste r avec vous, papa Jeau-Claude, je

veux m ourir, avec vqus ! . . . .— ti‘«*?l b ien , m onsieur, «lit Ilu llin tout pftle; allez, «lifes à

vo tre général c o q u e vous,avez v u ; dites-lui quo lo Falkenslein nous restera ju sq u ’à la m ort ! - K asper, F rau tz , c o n d u is e z le parlem entaire . ■

L’oflleîcr «em blait h é s ite r ; niais, com m e il ouvrait la bouche pou r faire unn observation, C atherine, ton te verte d e colère, s’é­c ria :

* A ile?,., a l l ia .. . vous n 'ê tes pas encore où vous pensez. C’est, «* brigand «le Végofqui vous a «ht que nous n 'av ions pas d e vivres,

/ maw npus en «vous pour deux uwip, e t dans deux mois notre

b e à u j du m àT ii w r à v ^ ^ ? 1' * lrnilri*p n 'au ron t pas toujours

\

E t com m u elle s an im ait de plus èu p lus, le parlem entaire jugea pruden t «le s’en a l le r ; il sc retourna vers ses guides, «lui lui remi­ren t le bandeau et le conduisiren t ju squ 'au pied «lu ’Falkens-toiii. .

Ce q u e I lu llin avait o id onné au su je t des vivres fu t uxtk-ulé lo jo u r m ém o; chacun recu l la dem i-ration pour la jou rnée . Une sentinelle lu t placée «levant la caverne «le iicxc-Baizcl, où se trou - valent les provisions; 011 eu harrirada la po rte , et Jeau-C laude «liviila q ue les d is tribu tions s«> feraient eu présence d e tou t le inonde, afin «I e ifp éeh e r les in justices; mais toutes ces p récautions ne «levaient pas prewerver les m alheureux «le la p lus horrib le fam ine.

XXDepuis tro is jo u rs les vivres m anquaien t com plètem ent au Fal-

konstein, et llivi'y n 'avait p is donné signe «le vie. Combien «lo mis, d u ran t cos longues 'journées d agonie, les m ontagnards avaient-ils tourné les yeux «rers Phalsbourg ! com bien «le fois avaient-ils prêté l’oreille, croyant en tend re les pas «lu eonlre- Itandier, taudis q ue lo vague m urm ure de l’a ir rem plissait seul l ’espnee!-

L est nu m ilieu des to rtu res d e la faim q ue s’écouta to u t en ­tière. la d ix-neuvièm e jo tirn ré «lepiiis l’arrivée des partisans au Falkenslein. Ils ne p a r la ie n tjih is ; accroupis à terre , la la re am ai­grie, ils resta ien t perdus «lauTTnio rêverie sans linT Parfois, lisse i-egnrdaienl l«*s u ns les autre# d ’im œil é tincelant, com m e prêts à s e ’dévorer ; pu is ils redevenaient « aime# et m ornes.

lo rsq u e le corbeau «le Yégol volant do cim e en cim e, s’app ro ­chait do eo lion «le m alheur, le vieux M aterne épaulait sa carabine; mais aussitôt l’oiseau «lu m auvais augure s’éloignait à t ire -d ’aile.« n poussant des croassem ents lugubres, et le bras du vieux chas­seur retom bait inerte . E t , com m e si l'épuisem ent de la faim n ’eù l pas suffi p ou r com bler la m esure do tan t de m isère,' le# m alheu­reux 11 ouvraien t la bouche, q ue p our s’accuser et se m enacer Ira uns les au tres.

* Né m e touchez pas criait Ihwe-Baizel d 'u n e voix do fouine, à ceux «mi la regardaient ; ne m e regardez pas, ou je vous m o rd s! »

Loiliso dé lira it; scs grands yeux bleus, au lieu d ’objets réels, no voyait p lq s «pie dos om bres voltiger su r le plateau, raser la ciino dos buissons e t se poser s u r la vieille tour.,

« Voici «les v ivres ! » disait-elle.A lors les an tres s’em porta ien t co n tre la pauvre en fan t, c rian t

avec fu reu r «]u'elle voulait sc m oquer «l e ux , e t qu 'elle n r it g a rd e ! 1

Jé ro m s seul resta it encore parfaitem ent ca lm e ; m ais la grande « ju au litéd e neige q u ’il avait bue, p ou r apaiser le déchirem ent «le s«*s en trailles, m ondait tout son corps e t sa face osseuse de s u eu r l'rojdc.

Le doc teu r L orquin avait noué un m oucho ir au tou r d o s e s re ins, et le serrait de p lus en p lus, prétendant satisfaire ainsi son estom ac. Il s é ta it assis contre la io u r , les veux ferm és ; d ’heure en h eu re , il les o u v ra it, «lisant :

.« Nous en som m es à la p rem ière ... à la seconde... à la t r o i ­sièm e période. Encore un jo u r et to u t sera fini ! •

Il so m etta it ensu ite à disserter su r le? d ru ides, su r O din , B ralim a, Pylhagoro, Taisant «les cita tions latines e t grecques, an- iio iuan t la transform ation prochaine de ceux d u H arbcrg on loups, «*n rcnartls, en an im aux de to u te sorte.

« Moi, cria it-il, j e serai lion ! j e m angerai quinzo livres de bœuf par jo u r ! »

P u is se rep renan t ;? Non ie veux ê tre h om m e; j e prêcherai la paix , la f ra te rn ité ,

la ju stic e ! » Ah ! mes am is, d isa it-il. nous souffrons p a r n o tre p rop re tan te. Qu avons-nous fait do l 'an tre cô té d u R h in , depu is dix an s? De q uel d ro it voulions-nous im poser des m aîtres à ces peuple? ? Pourquoi n 'échangions-nous pas .nos idées, nos sen ti­m ents, les p rodu its de nos a r ts e t d e no tre industrie avec eux ? Jm urquni n a ijhoii?-nous pas le? tro u v er en fréres, au lieu ne vou­lo ir les «asservir? Nous aurions été bien reçu s! q u ’ils ont dû souf- rrir, les m alheureux , pendant ces d ix années do violencraet de ra- p m c .. . . M aintenant ils se v engen t... e t c’est ju s tic e ? .. . Que la m alédiction d u fie l retom bent s u r les m isérables q u i d iv isen t les IKUiples p ou r les op rim er! »

Après ces m om ents d 'exaltation , il s'affaissait contre lo rpu r d e la to u r et m urm ura it :

« Du p a in .. . o h ! rien qu’un m orceau de p a in ! »Les garçons de M aterne, accroupis dans les broussailles, la

carabine à l'épaule, sem blaient a tten d re lo passage d ’im g ib ie r q u i 11 arrivait jam ais ; l'idée «le l’aHYit é tem el sou tena it leu rs forces expiran tes. »,

Page 2: IMPARTIAL « L ’O IS E L'Evacuation. >-.bmsenlis.com/data/pdf/js/1870-1872/bms_js_1871_09_10_MRC.pdf · Nous croyons savoir qiiè cetto nouvelle objection pourra être promlcmenl

tous a rrivaien t â q u a tre p attes, ( 0111011' (Ses fauves, re tenant leu r souille p ou r eiiteiulre. l/)u ise elle-m êm e se rem uait doucem ent et levait la tête, Fran tz e t Kasper su tra înaien t su r les genoux; e t. chose b izarre , llu llin portan t les yeux dans les ténèbres d u cédé de Phalshoiirg, croyait voir un pé tillem ent de fusillade annonçant une sortie.

C atherine avait rep ris sa prem ière a ltitu d e ; m ais ses joues tou t à l'h eu re inertes com m e un m asque de plâtre, frém issaient sour­dem ent ; son (eil se recouvrait du voile d e la rêverie. Tous les au tres prêtaient l'o ie ille : on eût d i t (pie leur existence étaitsus- nomlne a ses lèvres. I l s 'é ta it passé p rès d 'u n ip inrt d 'h eu re , rpiand la vieille rep rit len tem ent :

« l lso u l traversé les lignes en nem ies... Ils cou ren t à Lulzel- h o u rg ... Je les vo is ... ( t isp a n l ei Divès sont en av an t avec Dcs- m are ls . U lrich , W eh ere t nos am is d e la v ille .... I ls arrivent L .. . ils a rriv en t ! ...

Elle se lu t de nouveau ; longtem ps encore on écouta , mais la vision éta it passée. L** secondes succédaient aux secondes, lentes com m e des siècles, rpiand tout à coup Ilexc-Baixel se p rit à dire d ’une voix aigre :

« Kl le est toile 1 elle n 'a rien v u . . . . — Marc, je lo connais.... il se m oque bien de nous. Q u 'esl-on (pie ça l i fait, si nous dé|ié- rifsous ! l'ogrvu quM ail sa bouteille d e vin c l des afidouilles, et qu 'il puisse lim ier liMinpiilIcmcni sa p ipe an coin d u l'eu, te reste lui est bien égal. Ali ! le brigand ! -

h x l ‘cniinslii 1 0 m m j I e ' s e n u s ; a i t l •»! l ü w . ' i i r i i i ' l vVjih/ " t è

lift tau x do la taxe est do 2 1 /2 p ou r 100 . Lo produit t 4807 é tait d e <80 millions. _ \ "■»»■'

Lee en ftm vel iniftôl son t n o m ­breuse*; les p^rtis^ns i|o celle réform e ne les ignorent pas e t en com prennent tou te la gravité.

O n lui repltdfil) d ’être un im p ô t inquisitorial ‘Ce reproche au ra it évidem m ent sa raison d 'ê tre si l’on voulait

percevoir l ’im p p l su r le revenu en tie r, en b loc , s 'il s'agissait do com pter les titres ou d ’exam iner les liv rrs de chaq u e contribuable . Mais n 'est-il pas très sim ple d ’év iter cet inconvénient en envoyant il chaque personne, ^ponr chaque source de revenu , u ne feuille qu ’elle rem p lira it e t qu’elle fêràil parvenir ensuite aux c o n trô ­leurs? Ces con trô leu rs V éfiulF pas 1rs mêm es p our tous les cha • p itres , le revenu to tal du contribuable no serait pas d ivulgué.

Les fraudes seront nom breuses, il est vrai. Comment contrô ler les bénéfices d ’un com m erce ou d ’une industrie? F.n.Angleterre, le chap itre q u i com prend les p ro f ils industrie ls est celui q u i crée

-le p lu s d e m écom ptes, e t , on est obligé de lo reconnaître, il n’existe am aan jnoyen d » » assurée d e la fausseté d ’une déclaration. Le fisc d o it donc se résigner à ê tre tro m p é . Malgré to u t, scs pro­fils n’en sont pas m o ins considérab les, pu isque le produit de l 'im p ô t s u r l'industrie , où la fraude est si facile, m onte eucor à 8 0 m illions d e francs en movenno.

C e|iendant. il serait ju ste d e ne pas exagérer, | a r a m o u r p our la nouveauté, la valeur de ces ressources, dont on n'a pu eue vérifier to u te 'l 'é ten d u e p a r la p ra tiq u e . On se figure q u 'au taux de 3 pQÙfViÔO, l'im pô t su r le revenu p ro d u ira it en France au m oins 2 00 m illions. 11 est si com m ode, qu an d il 11e s’agit q ue d ’un effort d ’im agination, de m ettre eu ligne de grosses piles d ’argent. .

Mais, nous avons déjà chez nous un im p ô t lonoier très lou rd ;

tax e r une seconde fois la te rre com m e source de revenu serait uno in justice flagrante. Jl ne faut donc pas c o m p te r en France sur les produ its d u c h a p itre ‘À, q u i m on ten t en A ngleterre à 7 0 m il­lions environ.

De p lus , le s grosses fortunes chez nous sont rares. Si ou exempte, d e l'im p ô t les revenus au-dessous de 2 ,0 0 0 t r . , par exem ple, on a rrivera p o u r to ta l à des résu lta ts beaucoup m oins considérables q u ’en A ngleterre, où la rich esse est peu d iv isée , e! où il n'existe pas, com m e en France, une certa in e aisance générale qu i 11e dépasfe pas un .n iveau 1res m odeste. La fo rtune ici est éparpillée en des .m illions do m a in s; exem ptez do la taxe ceux q u i ord m oins de 2 ,0 0 0 francs de revenu , il n 'y au ra guère que le qu.trl d u revenu général de la France q u i se ra Irappé p a r l’im pôt.

Nous no nous faisons donc aucuue illusion.

S i oq. é tab lit l'im pô t su r le revenu, il y au ra à c ra in d re do n om breuses frau d es; le p rodu it en sera beaucoup m oins consi­dérab le . q u 'oq . ne se l'im agine g énéra lem en t; et cependant, en raison d e n as beso ins,.qu i son t im m enses, ru raison des charges ex traordinaires que. nous som m es condam nés à p o rte r et qu 'il faut faire peser su r to u t le, inonde, n o u s devons accepter cette nouvelle taxe.

F.t les citoyens aisés doivent la d em an d e r avec plus d 'énergie encore q ue l is au tres , d a n s i ’in lé iêl de l 'équ ité et d e la paix sociale. N 'est-ce pas en cllel u n e o u v re d e ju stice q ue d e dégrever le p lus .possible la production ( t le travail, et de m ettre toutes les charges do l'im pô t su r ceux (pii, p a r le u r position d e fnrtune, sont le m ieux en é ta l de les supporte r ?

t e l l e de I» Chambre.Séance du t» seplem lire.

O11 com m ence p a r vo ter la loi au torisan t la ville d e Paris a em p ru n te r 350 m illions.

La C ham bre reprend ensuite la discussion de la lo ides indem nités.M. Albert Giievv, rapporteu r, m ain tien t q u e le b u t d e là loi est

la réparation des dom m ages causés par l 'ennem i, m ais q ue les dom m ages occasionnés volonta irem ent p a r les troupes françaises p o u rro n t faire l'objet d ’une indem nité a u m oins partielle.

En réponse à une q uestion de M. Kei.lf.ii, le rap p o rteu r d it que .la loi s ’app lique aussi aux Alsaciens et aux L orrains restés F rançais.

• Jusque, là , la discussion avait é té paisible, c 'est-à-d ire languissante.

U ne disposition additionnelle présentée par le m in istie du com m erce est venue donner le coup d e Ibuel nécessaire pour (pie la Cham bre se réveille.

M. VicTon Lf.hm nc dem andait une som m e d e dix m illions, à titre de prem ière provision, p ou r la réparation des dommages causés par l'arm ée française à certa in po in ts de Paris pendant les opérations dirige* contre la Com m une.

Le m inistre, pour exens-. r ce q ue celle dem ande avait d ’irré- gu lier, p u isqu 'on n’avait pas prési d é d e projet de loi spécial, a donne com m e raison le m anque d e tem ps n écessairi.

La C ham bre a été froissée de ce sans-gêne m inistériel qu i consiste à apporter au dern ie r m oinrn l une disposition nouvelle n 'ayan t qu’un rapport éloiglié avec le pro je t de loi en discussion.

Le m in istre insiste e t rappelle nue le b u t de cet le disposition est dedégager une parole prononcée parM . T h iers au m om ent de la guerre con tre la Com m une.

M. de la Roc1iRroiT.Ai1.11 prétend q ue le pro jet de loi d iscuté

s’occupe des départem ents cLdc l ’invasion é lr; n h e r a p a rlit fallu exam iner séparém ent la question do Vît

a r fa â J ~ '* —l l Æ B t . . . .

cation q u i réd u it l 'in d em n ité p rov iso iroà t* m illions, a été voté nu milieu do l’agitation.

La clause au ra it é té certa inem en t acceptée en principe presque l'unanim ité,' ce q ui a déterm iné l'ag ita tion , disons lo m o t, la

colère dé l’Assemblée, c’e.-l la iM ig o n c e d u gouvernem ent, q u i ne se d onne nas la neino d 'a v e ru r h tem ps 17 infenlidns.

à l'unanim ité ,' ce q ui a déterm iné l'ag ita tion , disons lo m ot, colère dé l’Assemblée^ cV.-l la iMMigciiccdu gouvernem ent, t,11eso d onne pas la pejne d ’av e rtir à tem ps l'A sscnihlfe d e ses

L’ensem ble de la loi acco rdan t 100 m illions aux départem ents envahis a é té volé par fit)5 voix con 'ro A.

S éa n ced n jL xep tem h ie . ,I ai séance a é léex c lu s iv e in e^ ro n sac rée la à discussion du projet

de loi du baron de Itavincl, dem andant q u e l'Assemblée s ’établisse définitivem ent à Versailles. 7

On a parlé pendant c inq heures : E n réalité les oraU* 1l£*c 8» sont servi cpie d e deux a rgum ents, q u ’ils se son t renvoyés nnitucl- lem ent, com m e d is b a lh s élastiques. E lastiques, est le vrai mot car ces argum ents s’allongeaient im pitoyablem ent.

Les lins, M. Césanne, M. 1)E Mealx, veu len t res te r à Versailles parc» q u 'ils ont p m r des ém eutes p o u r l ’Assemblée.

Les au tre s , M. Louis IIlaxc., M. L éon S xv, M. Vac.iikrot pro- Icndent q ue décapitaliser P aris, c’est le ru in e r , c 'est elfrayet lis hab itan ts eu ayant peu r d ’y in sta lle r lo G ouvernem ent, q u ’il est d 'a illeurs très possible p ou r fa C ham bre de s’y trouver en sécurité en prenant fis précautions nécessaires.

Dans son plaidoyer con tre P aris, M. Césanne, a prom ené ses au ­d iteu rs chez tous les peuples du inonde. Il a parlé do l’Espagne, do l'A m érique, de la Russie. Il a en des m ots h eu reux ; il en a eu de m aladroits. La m ajorité a applaudi les uns com m e les autres. F.u p issan t, il a trouvé le moyen do fla tter la gauche, et même le radicalism e. M. Césanne est un éclectique. J e no sais pas s’il a résolu le problèm e plus com pliqué q u e la q u ad ra tu re du cercle ; Contenter tou t le m onde à la l'ois, m ais il s y est em ployé d e tout cn-ur; il a sorti to u t son esprit ; il faut lu i savoir g ré de ses bo intentions.

.M. Louis IIlaxc. a p rononcé en faveur de Paris u u discours ma-' gn itique. Depuis six m ois, c'est la prem ière fois qu 'il réussit. D’ailleurs rien de bien nouveau su r la question , épuisée depuis

île langagequelle soupless quellelo ng tem ps. Mai.- forme adm irab le

M. Léon S a y est p réfet de la Seine. Il devait nécessairement défendre ses adm inistrés. I l s'est légèrem ent m oqué des trenv hlcurs ; c 'é ta it le p lu s m auvais m oyeu de. les convaincre. On l'a écoulé à peine. M. Y achern l lui a succédé à la tribune ; on ne l'a pas écouté du tout.

La discussion générale e s t close. L» su ite de la d isem sion a été renvoyée à dem ain.

Séance du 8 septem brT oujours P a ris ; tou jours les m êm es argum ents; les orateurs

seulem ent sont changés.M. llm.NKT veut le re to u r à Paris im m édiatem ent.M. Dit .iiàtei. le voudrait dans tro is mois.M. Drunet est d 'u n âge m û r : M. D ueliàh'l est très je u n e ; l'un

parle pour le sténographe; l’au tre a l'o rgane très sonore. Voilà tout» s les différences.

M. de P re ssen sé se co u tcn lrm ii d e m ain ten ir le stu in t/uu.M de Pressensé parle b ien ; M. d e Pressensé est pa-tcur pro­

testant ; il a l'h ab itude du prône . M ais que du m étaphores! L 'est Isale; c 'est Jé rém ie ; c’est la bible ; m ais ce u’e.-l pas un discours politique.

M. Lucien Dut n v ient, au nom de la ('.ommissiou, com battre les am endem ents en discussion. M. Dr un craint p o u r la Cham bre L 'influence d e P aris, les b ru its de la rue , les nnnilè.-lations, les ém eutes, etc. .. voir l is harangues d 'Iiû

L'Assemblée s'cclinnllé petit à petit. Les in terpellations se croisent. M. Grévy a bien de la peine à o b ten ir un peu de silence. M. Lucien R run, grâce aux in te rru p tio n s d e la gau lie. ob tient un succès d 'estinii

M. P icard expose aussi son idée. E lle est un peu burlesque. Il donne à la Cham bre le d ro it de se transpo rte r où elle voudra, selon les circonstances, t ’o s e r a tout sim plem ent une Assemblée am bulan te .

M. P eii.xoi.et lu i succède à la tr ib u n e . l a s députés en profilent pour causer de leurs affaires particu lières^M . Pernolel continue à lire ses petits feuillets rangés m éthodiquem ent.

M. Pernolel serait heureux de v o ir l ’Assemblée à P a r is ; mais il ne serait pas lâché q u ’en cas de troubles elle puisse ém igrer à Versailles. Il désir, rail donc p o u r la G liam hrcdcux dom iciles.

Après vingt m inu tes de lecture . M. Pernolel descend do la trd u m e et l'on vole. Tous les am endem ents sont repoussés.

Le gouvernem ent vient a lo rs d ire son m o t. M. Dufaiire lui sert d 'o rgane. On ne pouvait cho isir un organe p lus nasillard.

M. D nfiure blâm e la d ro ite , a tta q u e la gauche, cherche à être désagréable pour tout le m o n le, e t finit par appuyer l'am en­dem ent de M. T arget, qui consiste à décré te r ta continuation du séjour d e l'Assemblée à Versailles, to u t eu m ain tenant les m inis­tères à Paris.

L 'am endem ent Target est adopté p i r îlot» voix co n tre 313 .

X. V.

s possédons t

fort o n tregu

_ _ . " _ J b c i W qi «y « . - . . .^ . .v .V À i^ H o n ^ - f io i iy

é c r it , tu tti T111 lpng # r& lc |><»ir nie flcq & cotnmo a n * plus |ieai|

" y f f H 1litfrs , incohitiwrablce, le c pose «1

grade* o u emploi!», q u ’il ré p a r tit qp lr t q u i Seaciçlft par d « (çentaiptM dç.tnillions. q u 'il n 'y a ni glise, ni u ne école, n i un m aréchal de France, ni un caporal

|n , p ou r uno raison rsu je i. N apoléon lllj

vous pourriez cro ire (pie no tre rég im e n'est p lu s ui pez. M. W ciss, d an s lo F\ nous prouver q i’o ht desp jo u rs de l ’Em pire.

A-l-on bien ré h é é h i'q u e M. T hw nq incoini>aAble jo in t désorm ais a u don do l 'é loquence, le com m andem ent direct de h u it cen t m ille hom m es, q u 'il dispose souverainem ent de cen t mille grade* o u em ploie, q u 'il rép artit qplre les départem ents budget « ..'il «»»• »uno é g l i s e , .................d 'infanterie q u i ne dépende de son bon voulo ir? Quand un hom m e, investi à lu i seul de « (ypou jo ir if iq ie ijf f , d q p é tÇ u f g»*s- p ril assez souple p o u r dérolier à ses pâles m inistres leu r p a rt de responsabilité, d ’ailleurs inromparabl(M»ratiuir, q u an d col hom m e so présentera 011 personne devant l'Assemblée des é lus d u pays, usant à la fois de tous les dons d e persuasion et d e tous les a rg u ­m ents n aturels e t a rtific ie ls dont il est a rm é. csl4*e qu 'il y a que l­qu 'un au m onde q u i puisse cro ire e t prétendre sérieusem ent q u ’il restera à l'Assemblée naliuoèlu u ne a n trc .j iK é tit ta lix u .JD n u fik d ’rVoùter c l l ’on lig ition de se soum ettre? L E m pire est fait : Ce m ot fameux est rigoureusem ent vrai.

« P ara ître devant une Assemblée constituan te , et p rend re part à ses délibérations, quo iqu 'on so it investi d u souverain «ommaii- dem en tl est un privilège exo rb itan t, (pie la France n ’uyuil.oncnre ju sq u ’ici reconnu à personne. Mais ce n'est pas un privilège que M. V itel a it eu t la g lo ire d 'inventer p ou r M. T hiers. César Aiipilste l ’exerçait d ans lo Sénat do Home.

Avec celte d ifférence, cependant, q ue le Sénat d e itou ié n ’était pas nom m é par le suffrage universel.

T o u t ce t a rtic le est su r le m ém o ton , ch a rm a n t, spirituel ; m ais quel m al il faut so d onner p ou r se jcisser d e bon sens!

E n finissant, M. W ciss ne cache liasses préférences p ou r l 'E m ­p ire , quand l'em p ire affichait des préten tions libérales. Sous l'E m p ire , M. W ciss a failli devenir m inistre ; . la r.Tom taissancr est u ne v ertu .

Le Tem ps continue, sa cam pagne con tre la d issolution de la C ham bre. M. W ciss voit tout en n o ir ; .M. Nefllzer voit tou t en

« Ne doit-il pas nous suffire, p o u r l is beso ins du présen t, d 'a ­voir une g rande m a jo rité libérale, une forte m inorité républicaine, et un honnête G ouvernem ent engagé d 'h o n n eu r à ne pas tra h ir la République?

» L'Assemblée n 'a pas m oralem ent fini son tem ps. F ile n 'a pas achevé sa lâche d e l 'in té rieu r et de l'ex té rieu r; elle n ’a pas épuisé son crédit ; elle est encore capable d e rendre des services.

• Parfois, elle nous agace, j ’en conviens; beaucoup de ceux qui siègent là n 'y sont q ue p a r su ite d ’un m alen tendu . Mais en som m e, nous la jugeons libérale, anim ée de bonnes in ten tions, e t — sau f les ex trêm es — susceptible d e cu lture . »

Ce qui n 'em pêche |>ar les pétitions en faveur d e la dissolution Ile se propager rap idem en t, e t d e créer une certa ine ag itation, mais to u te à la surface et sans m otifs. Au fond le pays ne songe pas à la disso lu tion et n 'en n aucune envie.

D 'ailleurs, les partisans de la d roite ex trêm e ne son t pas plus ^raisonnables q ue ceux du la gauche avancée. Cependant ils ,on t lin avantage su r leu rs confrères eu radicalism e : Ils se rem uent m oins et fout beaucoup m oins de b ru it. Il est v rai q u 'ils son t tou t au tan t à c ra in d re , si l ’on croit nu proverbe : Il n 'est pin; eau (pie l'eau do rm ante.

(Juanl à l'opium n m oyenne, M. A lbert Rogat nous parait l 'g io i r exprim ée en bons term es :

« (Ju 'esl-ce q u e nous dem andons? Une R épublique q u i n ’en soit pas une. Aussi devons-nous rend re ju stice au G ouvernem ent. Il p roscrit avec u ne im pitoyable sévérité les rite s de la religion dém ocratique e t sociale.

« Quoi d e m ieux? Je m 'accom m oderais fort d e ce régim e. Mais je pense tou jou rs au m ot de Jocrisse to m b an t d 'u n c in ­quièm e étage et se disant pendant la chute :

- Mon Dieu ! pourvu q ue ça d u re ! »

eniandsA lternai)

U 'M .fe l

E ncore des échos du i sep tem bre :Les jo u rn au x italiens consacrent de longs articles à cet anniver­

saire.

I.es lins, les partisans d u pouvoir papal. VObscrralore Itvmano , pa r exem ple, 'dém ontren t d 'u n e façon victorieuse et avec des a r­gum en ts irréfu tab les, q ue la seule cause de la chute de Napo­léon 111. c’est qu 'il n abandonné le pouvo ir tem porel.

Les au tres. !o Tem po et consorts, p; ou vent non m oins victo­rieusem ent que l'ex -em pereu r n'est to m béquepa ice q u ’il a.soutenu le P ape, et parce q u e les c h u scp o ls ont fait nu i veille il Montana.

« E l m ine en id iin in i, d it à ce su je t le Journa l d e f licba lf. ('.'est vraim ent une belle science q u e la philosophie de l'h isto ire . »

Pendant q u e nous discutons longuem ent s u r le m eilleur (les gouvernem ents, les A llemands continuent à c iv iliser l'Alsace.

» Pauvres IVères d 'A lsace, d it à ce su je t le Français, com m e ils doivent a im er ces pédagogues Prussiens, e t leu r sci'enceallem ande, et leu r vertu allem ande, qt leu r m odestie allem ande, q u i ne vent p o in t, com m e d it la (ia zitle d 'A ugxbuun j, « s'enorgueillir de ce (tue dans la dern iè re guerre les Allem ands ont é té les insliln tcurs nu m onde en tie r. »

Il y a assez longtem ps q ue nous entendons d ire que la vertu a é lu dom icile au-delà du Rhin et quu le vice est Français d e nais- fa n -e . M. Mauric e lllock , dans son ouv rage YF.urope politique e t sociale, répon-1 très nellc inant e t avec des chiffres à ce tte p ré ten ­

tion germ anique. Ia sta tistique sert à quelque chose :

Assassinats, m eu rtre s . — Franco : 8 ,2 . — Prusse. : 7 ,7 . — Saxe royale : 4 8 ,0 . — Bavière : 5 ,5 .

Infanticides. — Franc»! : 5 ,5 . —• P russe : 3 ,1 . — .Saxe : 17,4. Viols. — F ra n c o : 9 ^ ,9 . — Prusse : 114.8 . — Saxe :8 6 ,5 . -»

Bavière ; 6 5 ,0 .

ajou te :

rossiera, une n a tu re hypocrite et lâche, tels viols et les a tten ta ts à I.» p u f r l i r , lesdanx . illdage, et les ' t

n B p e l le n t pas m oins P aris : la nouvelle Ua- j J , m algré lo tit, le peuple (>• p lus honnête lè l'E urope. '■ '■ ,;i '

Le prince Napoléon a écrit un long fac tum , to u te une b rochm e di sfiuéo à p rouver q u 'il a désiré avec a rd ritè iifilisA-«on t i t r a de général dans la dern ière guerre , m ais, q n 'è W ttR R tfc l tito* |H )ir , sou im périal cousin l 'a jugé pins propre à lu d ip lom atie q u 'à la gucric .

On se rappelle q ifé n Grimée et >'n Ita lie , m algré tou t son d ésir, le m alheureux jiHIfçV’rV.’t*|,MilaIf i f î i iA a 's ^ t io u y e r s u r u n r lpq rip / de b a ta il le ., ; , ()i I!

• - ------

( ' o e r e K p i l l i l l i i ' i i i f , J

A p roros de l i pré-lilectiou du papii-G régoire XVJ p o u r le s : >w ùvres de P aul de Koyk, nous avons rpeu d 'u n do nos. a b o n n é s . une 'le ltro trf-s aim able et trê?: J|)ié iiii|4bv‘danA ljiflUflift f i tt<MfH.pDr- / i proche, (Finie'fiicAu-trtiite liiénviqllajitr '(liaillénisj d 'a v o ir com - ’ •. p rom is la d ign ité d*iin pÜpe>n f iik m tile lu t mi lec teu r assido de* ( e iiv re sd e n d tro jnvénx,'rom ancier. ;’ . . ' j

* — A q u i (‘spérez-yons faire cro ire , nous d it- il, r |ue le religieux (iam aldulc. qu i avait,..écrit des chose* si sérieuse», dansiM c e llu le , : 1

; qu i resta si g rave ,«011» |;i pou rp re, q u i signa la fumeuse encyclique m ira r i ros, a i t pu jam ais p laisanter à ce p o in t? ■

•> Ah ! si l’on m etta it cela s u r le com pte de cette pat lié d e U noblesse ita lienne cl rom aine, q u i sait si bien l 'h is to ire d e l 'I ta lie e t qu i décore les cours d u roi galant hom m e, ou du pHnec H u m - b e r t, passeeucore! tuaj-s lu* card inaux rom ains? O n nu d ira it p a s 1 'cela, même. îles cardinaux français. » . :r y

Mon Dieu ! jo nè tiens nu llem ent a piailler la cause do Palil 'd éKock, bien q ue Gliàtcnullriand; qui avait le d ro it d ’Ptré.difflèile, l’a it tou jou rs tenu en g rande estiinp. ' - 1 1 ‘ >T- ’

— (Juand o n lit Paul de Kock, d isait-il un jo u r d ans hP'iÂlort ' ' d e Mme d e ( Réunusat, 011 rit i j t^ o n d ro i^ . l h.Minaitjlé qioin^,m au-. .

C ependant, il esi hoii 'd e ' d ire qtr’il avait, cintré h gaieté, de rfriç iisw ip ialités d ’observation. Gela. il'asI ,ni très fin , n i très distingué, m ais, p roportions gardées, bien en ten d u , lu g ros rire de Molière ne satisfait pas tou jo u ra-V s. délicats. Il y a d an s ses liv res, m êm e les plus scabreux , to u M itiv a ie liu m a in . v .ai et naïf, parfois sen tim en tal, (pii fait oub lie r les négligences de son çtylupeu litté ra ire : 1 - q '• !- . •!.• ’-iil.'- .• t : , . • ' -*!■;»; , ».

E t voilà pourquoi,,,sans d o u te , le pape Grégoir» W l , rualgr.» son austé rité bien cgnniie, lie le dé.laigi.ait pas.

Q ued u n gràhd persotinàge Français avait l'h o n n eu r d e iiii ê tre présenté, le vénéral»!e'|ionli:'e d em andait e n sourian t :-

— E com e.sfa ilh istrissiino sjgiiqr P a o lo d i.K o ck o ? , ;C 'est ce q u i prouve (pin les hom m es les p lu s grave» u n i leu r côté

faible. P ie IX , do n t tou t li? m onde, on d é p i t il** h aiùès pohlinu'cè,« l ob ligéde r»vonnailre la sainteté.'n 'éprouro-t-il pa-sun p e n c n in t irrésistib le p o u r le-calem bour?

Causeries su r l'Arboriculture.

M aintenant, (pie no tre te rra in est défoncé c l q ue nos fosses 011' nos tranchées sont bien creusées, il nous reste, av an t d e ,con tinuer notre trava il, à faire un bon choix des a rb re s (pie nous voulons élever.

Dem andez à la p lupart d e Messieurs les pépiniériste* d es arbres d e telle ou telle espèce, ils vous les fou rn iron t to u jo u rs; m ais bien souvent au bo u t de quelque tem ps, vous vous trouvez d e v a n lu n . fruit qui n ’est p a s .d u tout ce que vous aveir. cs'itére ê tre e t vous voilà désillusionné : A lors, grande récrim ination , vous avez perdu mi ten ip f précieux cl au lieu de jo u ir d e , »•(• q ue vous avez |ieiit>é pouvoir m id lc r , vous avez ob tenu un p ro d u it b ien souven t m au ­vais. p resque tou jours m édiocre. G*e>\ pounpio i je conseillerai lou jou rs à m es lecteurs d 'av o ir ehex 'cùx u n e 'p e t i te planclio de te rra in b ien am eudéc, bien cu ltivée e t. réservée « .des fem is o u à des sauvageons, t«*l dont ils feront leur pépinière. l i t .ils p o u rron t im p lan te r, s u r leurs ji'ilnos fiijc ls, des greffe» do n t ils seront surs e t d o n t ils a u ron t vu et goûté les fru its., P o u r -ceux qui n’o u t pas (Je pépinière c l qui veulent fourn ir

leu r ja rd in d 'a rb re s faits, ils doivent s’adresser à des p épiqjérislrs de renom ; à des péniuiéristes (pii licnnenl à la rcpuiafion de leu r m aison e t non à cctix q u i font do leu r é ta l une-spéculation s u r la b onne foi cl s u r la crédulité du pub lic . , ,

\ \ fau t cho isir vos a rb res vous-m êm e e t au com m encem ent de l’au tom ne : ' ' " .

V ous-m êm e, parce q ue rà u s -ne choisirez pas des a rb res grêles ou trop, faibles, grcfl'cs su r d es su jets tro p jeune» « l p a r consé­q u en t trop longs à p ro d u ire , ni des a rb res q u i p e r d e n t , leur* feuilles par le som m et, parce q ue ceux-là so i.| presque tou jours d ’une constitu tion Irès-jum robuste. E n fin .'v o u s ne pèeiidraz- '■ des a rb res do n t l'écorçc ou la peajt so it rugueuse,., rha iie rau se ou- m ousseuse, m ais bien ceux dont I écorce est lisse et d 'im e belle couleur. Ceux dont à prem ière vue on voit l 'é ta l d e bonne san té ' et d 'u n e vi“gétation vigéureuse.

« Il y a des établissem ent» d an » l« q u e )s ou savonne e t o n fro tte »■ les jeunes n ian ts, ..dfa( q ue les feuillr» sont tom bées, p o u r q u 'd* . paraissent p W ty ré a b lW '.Wêell de la c h é lé u ^ iriais un riUiiiii:».' * n ir un peu expénfnonté Vie peut s’y trom per. » ’ i ; • ' 1

E t au com m encem ent de l 'a u to m n e : d 'ab o rd , parce q u eP O rb ra q ue vous choisirez au ra encore assez de sève et assez d e feuilles p ou r pouvoir le juger, e t ensu ite , parce q ue la transp lan tation

Q uelques-uns, repliés su r eux-m êm es, g re lo tta ien t e t se s e n ­ta ien t (IpvoiTS par la fièvre ; ils accru*lien t Jean-Glande de 1rs av o ir conduits au Fulkcnslcin.

H ullin , avec u ne force d e caractère su rh u m a in e , allait et venait encore, observant ce (pii su passait d an s les vallées d 'a len to u r, sans rien d i r e . .

Parfois il s 'avancait ju sq u 'au bord du la roche et ses larges m âchoires serrées, l’uni é tincelan t, il regardait Yégof a-.-is devant nn grand feu, su r le plateau du Rnis-d --Chênes, an m ilieu d ’une bande d e Gosaqne*. Depuis l'arrivée des A llem ands dans la vallée des Charm es le l'on n 'avait pas q u itté ce po>le : il sem blait de là survcillci l'agonie d e sc3 victim es.

Tel é tait l’aspect d e ces m aRienicux sous le ciel im m ensc.O r, à la .fin de ce dix-neuvièm e jo u r , e n tre q u a tre et c inq heu­

res du sb ir; le tem ps s’élail asso m b ri; (!e grand i ; nuées grises s’élevaient'dèrr!»trqja « 111e neigeu.-e d u F ro sm au n ; le soleil ronge com m e tin botilel (jui so rt de la fournaise, je ta it m ielques der-

! nier» éclairs dans l'horizon bru ineux . Le silence su r la lo ch e était p ro fond .Ix in isè nedom iait plus signe de v ie ; Kasper et Frantz conservaient leur iinm ob ib lé dans les broussailles com m e des picrr* s. Catherine Uetèvrc, accroupie à te rre , ses genoux pointus ou tre sOibhttt <M»di.iniés; les tra its rigides et d u rs , les cheveux pendantRV ur ae» joues verdâtres, l’œil hagard et le m enton serré com m e Wn é ta u , ressemblait à quelque vieille sibylle assise au m ilie in k * Itèuyèrei»:-EIIb ne parlait plus. f> soir-là. I lu lü n , Jé rôm e de vlèux tna te riiee t le docteur f.o rqu iu s 'é ta ien t réunis au to u r dodu vieille ferm ière fo u r m o u rir ensem ble. Ils étàieiil tous silentîieu.t;T'I les dern ie rs rayon» d u c iépusm le éclairaient D u r g roupe noii4; A d ro ite derrière une saillie du roc, brillaient dans i'ab iitie q uelques feux de* A llem ands, E t com m e ils étaient1.1, tou t A çdtfp la v ie ille ,'so rtan t do son immense, rêverie, m u r­m ura d 'aho ttl quelque* mot» inintelligibles.

. « Divès a r r iv e ! d it-elle ensu ite à voix basse ; je b> vois ila n r td e la po terne, à d ro ite de l’a rse ù a l.. . G as|iart le suit e t . . . -

A lors e lie com pta len tem ent :«D eu x cen tc inquan le h o m m es ... fit-e llé ; des g ardes nationaux

• (d a s a o ld a p . .. ', Ds iravèrsen l J e fossé... Ils m o u len t derrière la jijiYiô.iavf'ç M arc... «Jne lui d it- il ? >

pq ru t écouler.

pre« D épêchons-nous! » — O ui, dépêchez*vous... 1 * tem ps

esse ... |/*s voilà su r le glacis! »Il y eu t un long silence, pu is, tout à c oup , la vieille .se dressant

de toutes,» h tu teu r, les b ras (Variés, les cheveux hérissés, la bouche to u te g rande ouverte, hu rla d 'u a o voix terrib le :

« G airage ! tuez! tuez! a h ! ah ! *I E t e lle retom ba lourdem ent.1 Ge c ri épouvantable avait éveillé to u t le m onde; il eû t éveillé des m orts. Tous les assiégés sem blaien t renaît ri*. Q uelque chose était d ans l’air. Etait-ce l'espérance, la vie, l'âm e? Je ne sais; mai» tons arrivaien t à q u a tre p attes, com m e des fauves, re tenant leu r souffle p ou r entendre. l/>uise elle-m êm e se rem uait doucem ent et levait la tête, Fran tz e t Kasper se tra înaien t su r les genoux; e t. chose b izarre , iltd lin portan t les yeux dans les ténèbres d u côté de I'Iialsbonrg, croyait voir un pé tillem ent de fusillade annonçant

em ps encore on écouta , mais la succédaient aux secondes, lentes coup lle ie -lls ize l se p rit à dire

vu — Marc, jo lu connais....il so m oque bien de nous. Qu'est*»:» q u e ça |. i fait, si nous dé|ié- rjfsons ! Pourvu q u 'il a il sa bouteille d e vin c l des afidouilles. et qu 'il puisse, luiiiei Ir.iiiipiitleineni sa p ipe ail coill d u feu. le leste lui est bien égal. Ali ! le brigand ! •

Alors tou t entra dans le silence, et les m alheureux , un instant ranim és par l'espoir d ’iino délivrance prochauie, retom lrèrcnl dans le découragement.

« C 'est u n rêve, pensaient-ils; Ilexe-Baizel a raison ; noue som ­me* condamné* à m o u rir de faim ! *

S u r ces en trefaites, la nuit é ta it venue. Q uand la lune se leva derrière les h an tes sapinières, éclairant les groupes m ornes des assiégés, l lu llin seul veillait encore au m ilieu des a rd eu rs do la fièvre. Il entendait au loin, bien loin dans les gorges, la voix de* sentinelle# a llem andes c rian t : JV rrd à ! 1 rrr dà ! • les rondes du b ivouac allant p a r les bois, le hennissem ent grêle des chevaux au p ique t, leurs ruades e t les c r is do leurs gardiens. Ver» m in u it, lo brave hom m e finit cependant par s’en dorm ir cornm è le* au tres . Lorsqu 'd so réveilla, I horloge du village des Charm es ‘sônna il q u a tre heures, l lu llin , à ces v ibrations lo in taines, so rtit d è son engourd issem ent, il ouvrit les paupières, e t, com m e il regardait sans conscience (lo lui-m êm e, cherch an t â recue illir se* souvenirs,' une vague lueu r de to rche passa devan t sé» yeux ; il eh eu t peu r, et se d it : • E st-ce q ue je deviens fou? La nu it est tou te noiru, et j e vois de* to rc h e s ! .. .

P o u rtan t la flam m e r e p a ru t; il la regarda mieux,' ppis leva b rusquem en t, appuyant duran t quelques seconde* |a m ain su r sa face contractée. E nfin , hasardan t encore un regard , il vit d istinc­tem ent un feu su r le G irom ani. do l’an tre côté d u B lanru, un feu qui Imlayail le Vu I de son aile |Miurpr«, c l faisait tourb illonner l 'o m b re des sap ins s u r la neige. E t, se rappelant que çe signal avait é técouvenu en tre lui e t P iorelte pour annoncer une a ttaque, il so p rit à trem b ler de* pieds à la tête, sa figure so couvrit d e d e s u e u r , e t. m arch an t dans le* ténèbre* à tâ to n s com m e un aveugle, les m ains é tendues, il bégaya : il-m

« C atherine .,. L ouise ... Jé rôm e.. ! •Mais personne ne lui répondit, e t, après avo ir tâ tonné de la

so r te , c royan t m archer tandis qu 'il no faisait pas un pâs, le m al­heureux tom ba en criai»! :

« 'Me* enfants ! . . . C atherine! on v ie n t ! . , non* somme» sau­v é s ! .. . . •

A ussitôt il se lit un vague m u rm u re ; on au ra it d it que les m o rts se réveillaient. Il y eut un éclat de rire sec : c'était llexo-Il.iizèi devenue toüo de suulfiancV. Puis G illieriuo s’écria :

« llu llin I . . . l lu l l in . . . qu i n parlé? «Jeaii-G latule. revenu du son ém otion , s’écria d 'u n accent plus

ferm o :« Jérôm e, C atherine, M aterne, e t vous tou», éte*-vou* m o rts?

No voyez-vou» nas ce fi'u, lâ-ba», d u cô té du B lanro? C'e*t Pio- r r t to q u i vient a no tre secours. *

E t, d ans lo m êm e in stan t, une détonation profonde rou la dans b s gorges d u Jæ gcrthâl avec un b ru it d 'o rage. La (rom petto du jugem ent dern ie r n 'au ra it pas produit plus d effet s u r les assié­gés ; il su réveillèrent to u t à coup :

« C’pst P io rc tie ! c'est M arc! cr»aiw»t de* voix cissée», sèches, des voix de s(|ue le tlcs; on vien t â n o tre secours! >

E t tous les m isérables cherchaient à so relever; que lques-uns sânglo tta ien t, mais il# n 'avaien t plus de larm es. Uno seconde dé­tonation les m il dctiouti , 1 . . . , - , .

'« Ce sont des feux d ^ l o l o p , i t i r â f - tL i ty h . l J i t îiôtrevi tiren t aussi par peloton, nous avons des so ldats en lig n e ; — Vive la France !

— O ui, répondit Jé rôm e, la m ère Gatheriire avait raison ; le» Pbàlsbourgeois viennent â no tre seepurs : ils descendent les col­line# de la S a rre ; e t voilà m ain tenan t P io ttU aûw i a tta q u e par le Rlnnrit. »

En effet, la fusillade com m ençait â pétiller des deux côté* à la fois, ver* le plateau du Bois-dc-Ghénes e t les hauteur* do la Kilbéri. ‘ ' r ' • ’ ‘i " .> ' > ,««l»i»

Alors le* deux cher» sVmbnf*sèrn»t ; e t, côm m * ils inarehàieM à tfttods d ans la nu it profonde, cherchan t à gagner le b o rd de la ro th e , to n l à fo u p la voix d o M aterne leu r ètria : • ■

« Prenez garde, le précipice est4â*Ils s’a rrê tè ren t, regardant à leur» pieds, mai» on ha w fa lè

(Pain rinirf Mninnl.nl fia ê.klm. VOUS BVPrti»-

s d’a len tou r

• Ihce, lé» IneiTnk de la flisilhide pansaient com m e de» é c ta lre ,I llu ­m inant ta n tô t u n vieux chêne, le profil n o ir d ’un tocheé, tan tô t un eoin d e bVnyère», e t d w groupe» d 'h om m e* a llan t e t vêùont coinm é au m illieu d 'u n incertdia. - O n èn te rid a ith deux m ille pied» au-de#ous, dan» le» profondeurs d e l.f feôtgo, de* 'Vumedrii' 1 éo»irdeB. 18 galop de» chevaux, des clam eur», des com m ande- :

m e n ts Parfois locrl du m otilngnard q u i hèle, co efi pro longé q ùi va d 'u n a r im e â l’au tre , « lié ! oh 'l lté! * s’élevait ju sq u ’au Fai- ’kcnslein com m e un soupir. •

« C 'est M arc, d isait llu llin ; c 'est la voix d e Marc.O ui; c’est M are q u i nous avertit d ’avo ir bon ' courage. » ' t f ! 1

pondait Jérôm e. •.-.(.■/ . . . 1. •.• î;» ^ • •••■<•! -

(U hilh m fnehtln ntmén.j

r ie n ; q ît c ou ran t d ’a ir fro id , rem ontan t d e l’ah tm e, vot râ lU keuIdu 'danger! Toute» Ire d m ié :e t les gorges ( é ta ien t plongées dans les ténèbre». S u r les flancs do h

Page 3: IMPARTIAL « L ’O IS E L'Evacuation. >-.bmsenlis.com/data/pdf/js/1870-1872/bms_js_1871_09_10_MRC.pdf · Nous croyons savoir qiiè cetto nouvelle objection pourra être promlcmenl

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▼oyalè ♦étlis- errtoùr lie en i. illu- tan iô t rodant t m i l l e . mertrii ' lan/ie- fc é q tn u n u .

. .. .. .. .. .. .. . .u Ja sèvo tm vai..........■oo.fi |n*iia IIM.-HII IierJps hucs de la te rre , d e in .m iàréà-faire reprendre* le p lan t avant l is l'orlA)i à tfurê . I l faut a iissf cofnjiWn Ile qn'ivtyHt la m i-janvier lus susrOjrs ou tubes asiiirutoirc* o n t iiouwé e t qm: ces tubes sont te llem ent déjjcj»^ q ue lu qm im lfe Idlle.uu le m oindre Iro ltem eut su llil p ou r les faire d esséch er; ru qui icfardq beaucoup la reprise du jeu n e p lan t e t , si le p rin tem ps est sec, occasionne souvent sa in o rl . : , .. ,

U -c lip ix d ii p lan !, q u a n t h «ou àge« dépend (les années el de la pusilion d ^ l a inat eu r; , « '|I es t jeu n e ou vieux, s 'il est p ropriétaire du li reÿjn dans lequel il veu t.cu ltiver oq sim plem ent locataire.

Sl T fw S ff? MH|iatieqt d e jo u i r vile île, vq tre p lan tation , je vous couseilR-rai,./- If.usir vos «m ets ju e llé s .d e q u a tre fi cinq ans : m ais si vou^ a.VW je tem ps d a tten d ra , prenez des jeunes greffes que coinuif? vôu.t l>n;<*nIrçz e t d 'après unem otbodn «lire e t bien en l" i|( |u e . Vous no vous en trouverez n m ieux . . . |

, ! “ F''HOtffElÉÈS IIHTALES.

‘i " 0 lem ieux.lLTa,,.ï ?ll!A'!’W 1f ë ^ Imcî» Otjçpl.ioq aussi au sujet su r l< q ue l est

greffec du (Vuit q ue Ton veut ob ten ir : si elle est s r .r francou su r cognassier.

Nous savons q ue si le tram: vil plus longtem ps, il ta rd e idus aussi a so m ettro à Iru il e t dem aiu |e1 unft terre légère e t lij. u m eub le ; tartdiS qUe lit éogunssler, vivant m oins longtem ps, m u le Ira it p lu s lo t e t ijo çn p d e u:je te rre fo rte .

0 » a souvent essaye do faire une classilication des poires e t des pom m es; m a h p h fq q e to u jo n is on * élu arrê té par la d iflicu lié . p o u r na pas d ire l'im possib ilité , de trouver mm (larfailc sim ilitude I ‘éjHHpicjfo m atu rité , d e touillage, « le ., en trales diirenm les e s jw e s . 'l 'u f ira lilien b ien connu e t très expert en a rb o r ic u ltu re J l . 'j l ë Sdnrthe, de B riixellbs.ndinel pour les poires m u t f o r i n t b ien caractéristiques ; les un lres formes lui sem blent ê tre des interm édiaires e l |»eitvenl se rattache»- »ti,\ hu it ty ie s . 1| n« faut pas p e rd re _ de vue cependant, q u e diverses variété* c h a n g e a n te ligu re su ivant le te rra in ou l i situation que l’a rb re occupe. . ", '

\o ic i sa classification, e l elle m e sem ble bien naturelle :I* Le t tâ j f f m odèle ; Ifezy d e C hauinontel ;2 - I /! C olm ar; m odèle : Passe-Cidinar d 'I la rdenpon t ;«'t* l*i Ik fg am o lte ; m odèle ; R ergam olle de Pentecôte d ’Fs-

p e re r, e t Itergam otte d e S lappav rts ; y I » Dovenné; 'm odèle : Doyenné d ’bivor;.V L i Gafilbifeo; m odèle : Calebasse d 'h iv e r ; ■«• Le n é n C hrétien; m odèle : BonChriîtien d 'h iv e r ; r Le IjoiKselet; m o d è le : RousSelel, Bivort et s ir Itoberl-T rail ; H- Le Saint-C erqiaju; m odèles,S a in t-G erm ain ,D a u lrc j au teu rs rédiiificul .cptle classilication à c inq ou six

espèces. . ■; 'l.o ^ r,ile l’on H illive liicn son jfii-.Iinrl ol .rtiii l'on cji.oias» Ions

s«'s soins a ses j(:Uin*s a rb re s , n* n'est pas iin iquem ent p o u r les voir g ran d ir, fleu rir cl fruc tifie r, m ais aussi, e l je c ro is q u e c 'est ' « sral,< l,llt» l’0 ,lr savourer les fru its q ue l'on récolte.

Il s agit tîfltni de cboisir des arbres.d tin t lès fru its se conservent le p lu s longtem ps possible et npfi.V^u'ôèÜrpnt en m êm e tem p s, l»eud.inÇ Jp i0 a la ,'t t i s o b ; im doux p laisir p a r l ir aspect, leu r (Hlrur e t leu r saveu r. Nous, ne pouvons pas m ieux faire q u e de •••produire le catalogué, q u e . nous; donne M. D. Joigiieaiix, mm

i irboricuU nre^°nlfIM|>0r* ',,M ,,0" r 'V^i,9 s r if n ,i,i' l " '‘s “u r

ll’os Députés.Vole di*s dépnlè< do l'Ô iso dans le scru tin s u r le prem iers

paragraphe du pro jet de la com m ission chargée d 'exam iner les propositions relatives ?» l’organisation du pouvoir exécutif.

(Ce vote rcco.'inill à l'Assemblée le poqvoircO iistifiiantl.'O itt voté pour : MM. le com te de l'Aigle, Dfsjnrdins. le ro m te deK ergorlay , L ib itle , Em ile f-eroux, m ari m is île Moriiny, Perro t.

Dans la discii.-vimi d u projet de loi |>orl;ml aiigincutntion des im pô ts coiiroriinnl lescontrilm lioni} ind irectes, M. Raoul Diival a pnw m le u n am endem ent qui sonlnèl è un d ro it de 10 francs rranui» piii- lia i (au lieu de 20 fraiics q ue réclam ait la com m ission),' le o .ipicr employé à l’im pression d is jo u rn au x .

L am endem eul a é té repouss.*. iD .ii is c e s c r u t in , les d é p u té s d e l’O ise o n t v o té a in s i :P o u r l'adOptlon : M. Kmile Leroux.C ontre l'adoption : MM leconile de l'Aigle, Desjardins, Labille,

m arqu is de Mnrnay. Perrot.N a pas p ris pari au v o le : M. le. com te de Kergorlay.

S I C t y M S . . '

K t a t c i v i l , « l e S e n t i s .« c réa .

Grogncl (A lliert-Désiréh I ”» mois.Récard ; l.on se-M arguerite) 83 ans.

M ariayrs.

E n tre M. Rîgaidt (fjoiiis-Khiest),* crésslonierii O rry-la-V ille , e t I * l-ernaitre^Sérajihine-EHsa), blanchisseuse à Senhs.

Publiraliuns ir/e m ariages.

E n tre M. Bonnet (le.m-Kinile), m irch an d de laines à Sairit- S o u p p le t^ c ii ie ^ t-M arne), e t M"' A ndraull (M arie-Victoire), sans p io 'ess ion , à Seulis.

E n tre M. Bordier (Paiil-Félix), mécanicien à Scnlis, et'M"* M mguet (Léonicit-A Icjié), sm s profession A Sentis.

i. fcjK, inc in iu re var .nous, ie naiirre llosc , la. 4 ^ 3 iM )in*de'|ougres ou poire B u ro u d e ju , le Im urré P iquerv ou Ur-

f bam stc . lé beu rre g ris , lé doyenné C rotté cl la poire dés D eux-

... îi* !°Ur c b°i*- p arm i celles, q u i m ûrissen t deju ille t ad cm ninebéem ertf de s.’j i lc in ’ire, nous avons le C itron i es ^ 'rm M jé .b e u p ro GilVarl, le roussclet de R eim s et M onseigneuro î . . U> V Î v e j 11 (ir,e * 011 p p u r n se p ro cu rer chez les frères B allel, a» T r« y « : •; * - i

« P arm i celles, q n in n ù ritü en i en viqilembiT e t en octidirc nous ( • l i e ro n s la bargam oU e d 'é té , le W illiam s, -le doyenné B oussoch, « beu rre d A m anlis, de .l»e|rrô d 'A ngleterre ou poire d 'A m ando,

le beurro (lOiibaulf; I f lionne d Éz«e, le F erd inand de Meeslcr le beu rre s u p c r liu t.lija lo u iiiè do Fonténay, .le doyenné b lanc, le beiirrc lfa n ly , le. Iw urr» D um ortie r, le seigneur (d’Esperen), le r réderic «|e \ \ u rlem îierg , Théoflore Var Mous, le he.irré llosc-, lapoire (IclnilO rod au n.uM lt»L ....I '.. !.. i . ... • i .hanistcS e u rs . > .

« Parm i.celjés qui m ûrissent en novem bre nous recom m an- (ions la duchesse dpNiigoulênie, le M rssirc-Jcan, le noliveau P o i­to u . le Soldat laboureu r, le doyenné du Comice e t la B ergam otlc t.r.issane. ■ r

• P.i rini,tofcbwweB_ poires m ûrissan t en décem bro . nouit r e ­m arq u o n s le Nec plus M euris, le beu rré S ix, le beurré Diel, le triomphé) de( Jo d o y n ç e t Z éphyrin Grégoire.

« De jauvifij- h fov'rit» nous avons le Paos^-Colmnr.« D * janv ier à m a rs , le J>eurréd’Ila rd en p o n t, le. Saint-G erm ain e t

le. doyeuno d h iver.M - i ^ ^ lnara» le Bezv d e C h au m o n H e t la Joséphine do

- Do février à avril, le fion Chrét'on d c Rahce, la S uzctte de ll.iY.iv, lo prince A llmrt e t la Berganm lie d ’K spcren.I " Vm l n " l,s M arlin-Sce, lebon L h reh tti «KK-q^gne e l le Ifc tn inc. .

* f * ' * 1 I . IL

L 'abondance des m atières nous oblige lierue i

n e pas pub lie r de

R evu e d e la B ou rse .* JM E P ^ M B R K .Y \ K - - Q - -

l-e 3 0 /O b m on té do 2 2 c. 1)2. Il fin it à 57 fr . 5 2 1/2.VUt 5 0 /f ié t |i i : dem andé à 90 fr . 05,- n i hausse deL'eini

17 c . 1 ,_ . _I» 5 0 /0 ita lien perd a u r . . ,£. la) foncier a m on té d é 5 'fr . ' Il est U j) 3 5 fr. l a s A utrichiens ob l^noufl) lourdpinehV de I fr. 2 5 '

i0 05*frhe mi n* U > M ,« lr< l« w u H de

L 'O rléans, u n s a f f a i r a . « R ff t fr. L ’Esl m oins re c h e n h é q u ’hiei4. os obligations de la ville de P aris fon t 11 él 12 fr . deLes fu tures

p r im e . ' .n u n7 SEPTEMBRE.

ïa *3 0 ^ fin it à 57 fr . 4 2 1 /2 , - £ . ..l /e m p ru n t re s fé a 89 ;0S . C 'est-à-dire 10 c . de Itaisso.Peu dMlTDires, on se liqu idait.Le foncier perd 10 fr .I<es chem ins Erànçaîs o n t été m oins influencés q ue 1rs an tres

valeurs. I ls p erd en t seu lem en t 1 ou 2 fr.Les A utrichiens «ont ofierts à 8 0 5 fr.Les L om bards,à l l ô f iv ü •la) Suez est cô té 90û fr. oui hausse de jf fr. 2 5 . A b ien tô t les

souscrqdion de 2 0 Inillions. soirs form e d ’obligations tren tenairo au taux de 125 fr . E lles rapporten t 8 0 /0 .

L e m p ru n t E spagnol (bit 1 fi/8 i U p rim r.

8 SEPTEM BRE.Le 3 0 /0 , d ’ab o rd en baisse, m onlo b ien tô t ju sq u 'à 5 7 .55 .11

ferm e à 5 7 ,45 . 1 ’ p

O S ^ o m î ^ ô ^ i e r ^ ^ ^ 1 ,0 mém0 n’°Hychlftnl: 11 fprm e 4 8 9 fr .

Les actions d e la banque do F ranco son t à 3 ,1 9 0 fr.L e i ' ' w » r 4 7 ,y * r i v h m m n , H | j — i i à 1 0 3 2 .0 0 . -P S » . S , 7 5 , Il (« rray» Ï I 7 .5 0 .

artiifiM «lo S u c resten t en coure (l’Iiirr , J 0 5 frl m ç H U r n i â t lu Ville «to Paris «ont demaiMtaw. to v fu iu rc s

oliligaliiïM M l 10 a I 7 f r .d e prlniu.l-es cliuminif d o fer Français son t bien tenus avec peu d ’affaires.I/o N onl ferm e à 1017 IV. 50.L’Est baifsc do 1 ,5 0 ; il est à la c lô ture à 532 ,50 .

' Beraières nouvelles.i. : . m - .

IjoBsel a com paru h ier devan t le 3* conseil de guerre .II a reconnu tous les ra iU à. « . charge. Il a éhi loin d« m

glorifier d avoir sou tenu l'ém eute ; m ais» n a n a sc h e rc h é à év iior la responsabilité do ses actes.

Tous Ic^tém oiits o n t é té u nanim es à reconnaître l’estim o q u 'i ls avaient conservée n o n r l’accusé.

I/o général C lincbant, le général Lavergne o n t rcn.lu hom m ace à mu qualités m ilitaires. f

R o w l a ’été ,condam né à m ort.

I t a l l l r u l - . v n r - i r i i r r n i n . - L e 2 7 n o f i t , v.-rs six heu res du «o ir,,le «icur \a sse lle , brossier à F ro idem ent, revenait de «e baigner d ans le T liém in , au lien d it le fo m l île M argnerg , qu an d , •n passant su r la beige, il aperçu t im e casqneile p r i* d 'u n

p eup lie r; en inêni" lem ps ses n g a r .ls s e tournèren l vers la rivière fit il y r e in a rq u r la têb idV m hom m e : à J'aid,) d ’un m an o u v rie r q u i Ir.jvaillaiL près d e là, il re lira le cadav re, q u 'on reconnu t ê tre re lu i du ii unrne Brizot (Dominique), m anouvrier à M arauery.

I .i constatation du cadavre par le inéderin , a p rouvé (pie le Uomino B rizot avait succom bé à l'asphvxie par subm ersion .

Il p o m r .i l se faire q ue la m orl du sieu r Brizot, fût )<- résu lta t d un su icide, c a r depuis quelques jo u rs on s'apercevait q u e ses lariilli-s Inlclhytiielfes s e t.L rn t affnb lies, inquiet qu 'il é ta it au su je t d u n billet souscrit p a r son fils r l q n il ne pouvait payer.

l l u i M f t y - F r c w n o y . — L i Société p o u r ITnstructionélém cn- a ir e a . d ans sa d ern ière assem blée générale, a dé-cerné à M. Fon ­

taine, in stitu teu r a Boissy-Fresnoy, une m ention honorable, com m e eurouragem enl et témoignage d 'estim e [tour le zèle el le dévoilem ent do n t il a lait preuve dans la direction de son école.

~ l*c I " •‘«‘pleinlire, le sieu r F reinent é ta it parti des I aube avec sa fem m e pour a ller travailler dans les clir.m ps, e t com m e il laissait a n lit son fils; âgé d o 9 ans, il n 'avait ferm é que la p o rte d e la cou r, A hu it heures, quand il rev in t, il fut su rp ris do voir q u e la |io rlo de la m aison é ta it ferm ée en dedans. Son fils, éveillé eu-,sursau t, v iit hii o u v rir en p.is-snul par la fenê tre : ce n o ta i t pas lui qui avait tiré lo .verrou. F rom ent com prit que quelqu un s’é ta it ii.t.o d u ild an sso n d om icile, e t il constata aussitôt q u e , profilan t du. som m eil do l’enfant, lo m alfaiteur avait em porté line som m e de 4 « f r . , du linge, des ellets d 'hab illem en ts e t une alliance, le to p l valant 41 l'r. n tt. On ne c o n n a 'l pas le coupaliie.

L l i a n t i l l y . — La foire de G hantiily am-.i lieu le lundi 18 sep tem bre , su r les em placem ents des foires précédentes.

Les places qui n 'au ron t pas é té retenues à l'avance seront distrilun-es à hu it lu lires du m alin.

• l/fis m arcliauds qui oui déjà fréquenté te l le foire ne pou rron t réclam er les anciennes places après huit heures du m a tin . On percevra les m êm es d ro its d e place q u e s i r l is m archés.

l ' o m p i r g n e , - P lusieurs jo u rn au x d e Paris annoncent qu o n d ispose les apparli-m ents du palais d e Compiegne p our y recevoir M. Ih ie rs el sa lainille. Gela est com plètem ent inexact; il n y a . au palais d.- I.ompiegne, ni tapissiers ni décorateurs, par la raison fort sim ple q ue ces appartem ents sont orcupi’-s par lo général de M anteulM , p a r m i grand nombre, d 'officiers allem ands e t p a r la oom roàtdon l 'r a ir is- dont M. de Saint-V oilier é ta it le chef.

L r c p y - n i - 1 u l o U . — Nous recevons de nouveaux détails «ur I ouragan du 4 sep tem bre :

f. « Le 4 sep tem bre; vérs i heures d u so ir un orage violent ac ­com pagné d 'u n e tro m b e d 'eau et d e vent, de la largeur d e 4 kilo­m ètres env iron , a eu l ie in la u s la c irconscription, «e dirigeant d 'O rm oy-V illers à Itonueuil, i l faisant su rso u passage d es ravages considérables. * • '

^ beaucoup de to itu res so n t eulevi-es ou d é té r io ré is ;deux cl(K'hetoi|p d e IV^-lise sont éi roulé-s. Une petite m aison neuvo in liabitee a «te renversée. Dans la vallée d u haiheSu de Bouillant- Cfûpy 20i) a rb res environ sont ca.ssé-s ou a rrachés; dés m u rs de c lô tu re so n t reu v ep és, ainsi que des m eules do grain je tées an

■ Dans La vallée com prise en tre Rlissy-Bém onl. Le, Berval et »cx. dçs a rb res fru itiers el au tres , no tam m ent des grisa rd s , vul­gairem ent d if , au n om bre *!e'2 ,OOO cnrrVon son t égalem ent cassés ou aba ttu s .. .* ^ D ussy-Béinonl, l.a flèche d u c ldchcr s 'e s t écroulée s u r la to itu re do 1 église, qu e lles effondrée. P lusieurs m aisons couvertes en c haum e «ont découvertes ou détériorées

. Les com m unes de Bonneuil, Fcigneux e t Em évillc o n t consi­dérablem ent soulTert du fieau ; les dégâts sont incalculables mun­ie m om en t. 1• ^ V0! ' r s /iorlH-i o n t été renversées; la fem m e Lucien, ja rd in iè re a Bonneuil, se trouvant prise sons une voiture a eu la jam b e cassée; on l'a am putée le lendem ain. •

— m . m ca u ie r , ren tie r ï\ La Chapellc-en-berval, avait rem pli d e b o tlis de foin un hangar, au

• ■ n . . | l l . n a Ire llllil rl «1 QO rei. OI ... '.« IRA I .

j a u tre porlc quand lo sieu r Nateir, réveillé «n su rsa u t, descendit, e t «a pn.-scnce suffit pour faire fu ir les vo lfu rs , q u i o n t p ris la d irection d ’Avilly. 1 1

i — {/a paroisse do Verm-uil é ta it eu fête, d im a u —clin 3 seplem bre, à l’occasion d ’une cérém onie trés-intércasaiite, p rodifit" SUr*011 circonslances au m ilieu desquelles elle s’est

Au temps où la_Commune do Paris renouvelait, en les aggra- van i, les sceuc' de (hVtastres cl <|« ,ruinos d ’une a u tre époque, M. ie curt- (|o \ erncuil e u t l ’heureuse inspiration d ’inv ite r ses pa*- reissiens a «o cotiser p ou r la reslaiiration de la llèi-lin de leu r clo- ctioi-, (pie les révolutionnaires de 9 3 avaient g ravem ent éudoin- inagee «u faisant tom ber la croix q u i la su rm dn tait.

RU bien, ce. projet tou t à la fois d e restauration rnonuinenfale o* un reparallou religieuse, est m ain tenan t un fait accom pli; g râce aux m nm bns d u Conseil m unicipal e ld u conreil de fabrique, q u i, tous o n t eu a ca -u r de vo te r une certaine som m e à l ’elfet a a fg ç r |ii la reslam aiion d ’un m onum en t qu i fait la g lo ire de leur pays, e t fera leiphis g rand honneu r à leure sen tim en ts to u t à la

1 rois religieux e t patriotiques.

c n î lv S irU , n,u i <,(!la « t d e la pose de la nouvelle^ (II|,! M. Larsonniér, m aître m açon, a p arfa ite -

m cn l ro inu ■ m elul. a nsi faim d iiiu n c lia S «cploinlir» ™ iinsm ico d a A n lo n te ,|„ |? |.,lrolsse * , ais islanc„o u d o B ra iv l'ljiir tio d o 11 p o im b ii" ,, . ,,i 50lls | a p r id d im i» do

" • ic

t., — Ibuis la nu it d u 3 cou ran t, u n m araudeurS csi in tro luil dans le ja rd in du sieu r E m erv, ja rd in ie r, bien qu 'il fut en tou re d e u m rse t d ’une haie vive. I«e m alfaiteur sVs?

» in 8 ÏàS " d ?Tr®ch'!:’.7;. , r ° - nons "™ - I A n o

... 77 ^ n ,d l J e sieur Floy, p rop rié ta ire , a é té , d e son côté

C O U R Ï V : % S S B N E M D E B / O I f S K .Présidence de M. SO U RUA T , conseiller à lu

d 'A m iens. 'ai'oikxck m: 4 ski-tembiik.

A T i i i i - o B - l a n c a r l c l ■ ' m n i ' a n . _

Lo 47 M a dornioi-, vors dons Imiiros do l 'iip rft-m id i, l « { .,„„sîîm o I1 i " " " ™ 11- 'O flironl avec lonrs e n fa n b m ura 'o r au s cliamp». A ciik) Ii us. la roinmo Macroz l'Iaiil rovoimocliezello.aVocsa fillo, coudons Ioiihhm Irouv,iront leu r cliam liro on doinnlro, ol couslalorenl q n 'on avait pris ilans „„o arm oire

m T n î n r0™ 10" 1" 1, 1-,1, rrai! ',‘- " " " ll“ il“ o<n"onai,tAtltIO Ir. ei o r, (.1)0 Iranca ou lidlels do liaiiipic e t dons nvmii- na,ssa|,ros. I une de 1 ,500 f r .. l'a ,lire de 3 ,000 fr; n„e inonlro avait également d isparu , ainsi q ue d u beurre e t des (eiifs

La maison é ta it fennéo à clé e t les m alfaiteurs avaient été obliges, |iour pénétrer, d escalader un m u r do deux m ètres . t de b rise r un carreau d une fenêtre. Ils avaien t fouillé la m aison et s d a ie ii t enfuis en sau tan t p a r une fenêtre.

01 Fresneau lu ren t a rrê lia a u m om ent où ils fuvaieiil ',nS C,MOr0 !t,Ul."? dü 2 -0<J8 fr- H* p ré tenden t n'avoir

so u stra it q ue ce qui a cto louve s u r eux lo rs d e leu r arr,-station J ,\ ’, |M'”e,lrul|r (,e République,^^ soutien l'accusation.

P h .7 « r . 2 !#** aV0C;" d " h m i 'a.u , h P iu is’ présente la défense.1 l a n u i l i b iesncau son t condam nes chacun à cinq ans de

travaux forcés, 1

.1 f l a i r e C l i a d n f n u x . - M lo i lu t « /« p „deii

m anouvrier, • com m is, en

Le nom m é Gliadiil'aux (Adolphe), âgé? d e 3 5 an dem eurant à Pont-Sainte-M axence, est accusé d'avi 1 8 /1 , un allent.il à la pudeur.

Jî; P rocureur d e la llép u b liq u e , sou tien t l'accnsalion.

d M o l - l d S ^ l S i é ■*"i «• ™"-. AcniKxc.K i»u Mvnni 5 sKPTKMiinfi.

A f T a l i - e I l u v n l . — Vol.

d e l i r i a ; l? " kT;o,,!Il,r n , i D ,,ra l (D onnand-G régoire'i, âgé ^Som -nS’ Tnt l i î l é î '^ r v ' lt! ° l •' B«ni»«villn( S i e ii\)3 . i , . i 1 s m ' KV u ,l |Daire. Depuis ce tteH r , . o , ramp-igiioi revêtu de son costum e m ili- m 'd i r n m ï! j|u d revenait u Allem agne com m e prisonn ier et qu II m anquait de to u t. Le n-cil taisait o u v rir les portes et les

t e ' 7 " , ,v n ii a i" ii " ,i' ,ic- 1“'“ ’" " ^ -l'-'iiLe 10 ju ille t, il se présenta vers q u a tre heures chez les époux

re P r ira h n ï r ,l.,il,‘ln • (’l «lt,," ;'1!,d : , i. I»in*. Il ne m anqua pas de de h m ii«ni ï r ,ie ses ;na||,eur.s tout en exam inant les êtres

: c’: ^ . ,l’n ,m o .BIiPmmal qu itta b ien tô t son dom icile .ip " » avo ir foi in.j avec « u n les portes d e sa m aison. A son re to u r

iiiV iln il c lH -r.-’l" ” ' r ' I l!' ' ' " Sï " ; ' ' l " 'un lnillrail" " ' ■•éfnil m rou in i cfuz e.le «i la id e d escalade, et que deux chom i-is(1 lioinm e, un m ouchoir et un gilet avaien t disparu .M- !ma ’ln:un r .lr,nm(! Gheininal se rendit à la gendarm erie deM.irseï le pour y lai r a s a déclaration1, que l ne fut pas son élonne-

,fi mT " s *!" ?»I ,U , ,p |a lv m ouchoirqui fui avait I le voie. Duval avait d e a rrê té par la gem larm erie. nus incu lpation de vagabondage. La fem m e Cl final com prit

r i :r l ' (l" ,1ll<‘ I» prévenu avait refusé l'olfrc qu elle lu. ava. faite de h- porter à Marseille dans sa voilure.

" , i l a ™ -M. Georges G aidanl, subslilu f, a soutenu l'accusation.Jj l/C Chevalier, avocat, a présenté la défense .h- l'accusé liuva l est condam ne à cinq ans d e travaux lorcés.

.%fl*»ii>e « n d r l e . — A I /o , lu i à lu pudeur.

J ’i Ï Ï ' i ( ,isr Vi,' l0 r ' K. '" ,Slé s '« b l ' ""t"'; d ,' «m valtvreiice , ôgé d e 21 ans, dem eurant a l-ctricrcs, est accusé d ’avoir en 1871

d e 'l a a n s ! ' “ llBn,al- h 1,1 « 'K -jeune fille agée^de moins

Reconnu coupable, l'accusé a été condam né!) deux ans d 'em n ri- sonnem enl et DM) fr. d 'am ende. r

J I . Georges G aillard, su b stitu t, a soutenu l'accusation M 'U lauoliel, avocat, a pri'-swité la défense de Dalicle.

.Vi rilEM’.K nt- UKItClIKIil (5 :

A f f a h - e G e i d r o f ,

1 TnniinK.

■ IV#»/.

- M. D»cauler, ren tie r à L i u iraF H K -B teo eu a i.io iiii i r u ip i in e u o t t is do foin un hangar, au lieu d it le Sencier, Dans la nuit du .30 au 31 aoû t, 150 d e ces bo ttes, valan t 0 0 f r ., lui o n t é té volées. On n'a pu découvrir les coupables.

, ^ • ■ ‘« ■ • lliM s iN ^ D M re q p - Dans la m atinée du 31 aoû t, en *l>6«nG6.(!(Ua femme D roy, dem eurant au baim-aii de Tuilerie,“ « W Ü l i , 'w »u. fnalfaiteur s’w l in tro -

a tu t c h e i elld a I ahlo d W a la d o , et a soustrait une som m e de 50 francs o t uno m ontre en argent valant 2 5 francs Le voleur avait auw i lin u n peu d ’eau-rhf-vie, niafigé un b iscu it Irouv,’• dans l’ar- inoire et em porté uh kilogram m e de lard.

T ou t cela constitue pour le s ieu r Drov, (pii vit de son trava il, une perte assez sensible.

O r r y . | a - W l l l e . — LcO septem bre, 1111 vol de luzerne a été com m is d ans les cham ps par le nom m é Narcisçe-Nicolas Mar­chand , n é e n 1825 à Orry-la-Ville.

P rocès-verbal a étédressi- contre le m êm e individu p our d é ten ­tion d engins ch^ssr-prohibré.

n “ l<fi 0 “ P'flO'ioT. I« gendarm eriea à r iê lé , pour,définit d e papien jct vagabondage, le nom m é l/m is O livier, ih t l /n n o n , 111:111011 vrinr, âgé d - 07 an.i. né à Mnrflnv-rnr. Ie-Malz (Oise). B •

N a i n t - I ' i r m l n . — Dans la nuit du l ‘ au 2 sep tem bre, une v . Ï Ï IVu k '. ' \ a^ ° « J» !" '1® » lieu au dom icile d u sit-urN ifrn , d éb itan t; après avoir forcé lu poète du billard à l ’aide d 'u n in strum en t tran ch an t, lw m alfaiteurs cherchaien t à c rocheter uno

Genicol (Félix), d it Amédée, âgé d e 2 0 ans, ouv rier li.ï-nciei- ( em euranl ii P icrrepon-Ponclion, a é té renvoyé devant la cour d assises de I Oise, sous iiieulpation d e viol.. J f vî*fll' ,’l d , »i>,l'y » filé a n in u a til s u r la question qui lui é tait travailx i l i r c f * * " 1 C('’ '* c o u ra l 0 ' '^ m n é Genicot a d ix ans de

J j’ Félix Izvroux, avocat, a défendu Genicot M. ( ,eusse, su b stitu t, soutenait l'accusation.

Z r Tzvwi V o n v e a u T a r i f | i o s l a l .

Le nouveau ta r if postal n k . l la . i l d .fla loi d u 24 août 1871 sera m is «1 v igueur n |M, l i r d u I» septem bre

Un avis f o rm a n t le public de cette dérision a é té affiché lundi en mémo tem ps q u t a b l e a u des nouvelles taxes, con fo rin ï eu tout point aux indications que nous publions

les b irifod?^ w ( i " ‘ ! J ! ! 2Ü, C0" ,iU,U la 1°' fibi modifievellîdi^slnU oiK * ' ,U S° n' ,W dr0,,S a ,, |is ^ ,a

(l" «w , | s 1,0 10 g r a n t in e s e t a u -d e s so u s ,

f ixée à ” * Ca AI« 'ViC’ «'« ,,l ' rp a " a b i i r S w T S

‘2 a c e i i t i f n rs p o u r le s le t t r e s afli-anch ios.4b centim es p our Ire lettres hon-allVam liies.

élm iV 'i^.^r,n,niPS '* y ratnm es' inclusivem ent, ce tte taxe est

40 cen tim es pour les lettres affranchies.W) centim es pour les lettres non affranchies

De 2 0 gram m es a 50 gram m es inclusivem ent, à :{» cenllm es pour les lettres affranchies, t tram- p our les h-tres noii-olVrancliies.

V ™ : ; t

A p artir deSO .gram m es, la taxe e st a u g m e n té e d « : / '.* /» # » « # .50 centim es p our les le ttré ) affranchiM . - - ■ ■ ■73 centim es p our les le ttres non-afiranchies, p o u r chaque 50

gram m es ou fraction de 5 0 gram m es.

1 ! r .^-ï0 <lp? *cl,lres d u P0 '1*8 «le 10 gram m es e t au-dessous; nées fit dislribuables dans la c irconscription postale d u m êm e bu reau , à Paris excepté, est fixée à r /

4 5 centim es |»our les lettres affranchies.25 centim es pour les le ttres non-affranchies.Dé 10 gram m es à 2 0 gram m es inclusivem ent, à ; 140 centim es p o u r les le ttres afTi^nchies.0 0 centim es p our l is le ttres nonéaflranchies, pour ch aq u e5 0 -.■-m

gram m es ou fraction de 50 g ram m es. r i

. - i / 'a . ^ xc des ,filtres de P aris P°u r P ar'18. l’enceiute d e s ib r -c lù 2 é m e n T arqUe * * , ' mîle8’ ^ , iïé e * i ,l8<l ,,,à 16 g r a m n ie e ^ -

16 centim es p ou r les lettres affranchies. ‘2 5 centim es p our les le ttre s non affranchies. b<

Pa ^ “- 3 d Sram m es inclusivem ent, ce lte taxe est âeviSe à :30 centim es p ou r les le ttres affranchies.

50 centim es p our les le ttres non-affranchies, e t ainsi de su ite en ' • , a jou tan t p a r chaque 3 0 gram m m es ou fraction de 3 0 gram m es ; " i J 1

l u centim es p ou r les le ttres affranchies.2 ;» centim es p o u r les le ttre s non-affranchies.En cas d 'insuffisance d ’affranchissem ent la taxe est Calculée

com m e si les lettres n’avaient pas été affranchies, m ais il es t la it déduction d e la valeur des tim bres-postes employés.

L ed ro it fixe à oercevoir s u r c h aq u e le ttre chargée, en su sd it po rt d e lu le ttre ord ina ire , es t fixée à 50 centim es.

Ini1 epeDdamment d ’un d ro it fixe de 50 centim es e l du p o rt de la le ttre , su ivan t son poids, l’expéditeur d e valeurs déclarées payera <1 avance un proportionnel d o 1 0 centim es p o u r .chaque lOO^francs ou portion de 100 francs.

La taxes des avis de réception est fixée à 2 0 centim es.Le po rt des échantillons de m archandies, pes épreuves d 'im - 1

prim en e corrigées, des [lapiers de commence ou d ’afTaire, placés, so u sous bandos^ m obiles, so it dans des enveloppes non-fermées,-o it dans des boites ou sacs faciles à ou v rir , est de 3 0 centim es jusq ii a 30 gram m es; à p a r tir d e 4 0 g ram m es, il e s t augm enté de t u c e n tim e par oO gram m es, ou fraction d e 5 0 gram m es.

bo n i m aintenues, en cas d e nop.-affrruchisseinent de ses ob jets, les d ispositions de l 'a r t . 8 de la loi du 25 ju in 1856.

Le d ro it de poste à percevoir s u r les som m es confiées à l ’adm i­nistration, a titre d a rtic les d ’argent, es t po rté à 2 0)0.

Le po rt des circulaires, prospectus, catalogues, avis divers e t priv couran ts, livres, gravures, lithographies en i fcuilles, brochés ou relies, e ten général de tous les im prim és a u tres pue les ionr- naux et o u v ra g e périodiques, est de 2 cen tim es par chaque bande rC 110 5 gram m es e t au-dessous, expédié sous

Le port est augm enté de 1 cen tim e p a r chaque 5g ram m és ou iraction de 5 g ja m m ^ excédant. I/orsque le poids des objets spé­cifies au présent a rtic le dupasse 50 gram m es, ou lorsque ces objets sont roiinis e n un paqiie t dépassant 50 gram m es, adressé à un seul d estinataire, le port es t augm enté de 1 cen tim e p a r 10 gram ­mes ou fraction de 10 gram m es.

Sont exceptés les c irculaireséleclorales e t bulle tins de vote, p ou r «quels I ancien ta rif est m a in ten u . ^Sont m aintenues toutes les d ispositions des lois concernan t le

scn b k o i poslcs’ auxfIt,eDes il n ’a pas été dérogés par la pré-

F A I T 1 S D I V E R S .

« a n s Ions t e environs de P aris , les p réparatifs de l'évacuationde Auirunne '.'.“ ".•‘‘ï ra l,,ld il*;- « n certa iu nom bre de canons, de fourgons e t d obus non ebarges so n t journe llem en t d ir io é sm r e c lic m o de 1er do l 'l is l . .l .c s poudres f e ro n t era ,H , r t é e s T t e

tram s s im a i i i . Le d irecteur d u chem in do fer de l'Est vientZ Z S , V ' 1*' ’ T '/f tlo f-g c n é ra l allemand poim. enlcndro avec I e ta t-m ajor su r le nom bre do tra ins à fourn ir II au ra it d e convenu qu une som m e de 2 ) Ir. serait paveo à la compagnie par chaque liom m c ju sq u 'à la fronuV e Chaoue tra in em porterait m ille boulines, soit 24 ,0 0 3 fr. par-tra in .

M. le m in istre de la guerre v ien t do décider q ue les dem andes dcdcvancem en td appel (p rinéespar les jeunes soldats rem plaçants

ordre!* " a " ™ ’ 871 ' scro,“ ai ou r" ™ ju sq u ’à nouvel

l i n e pourra ê t re dérogé à ce tte règle q u e dans des cas tou t à

tu e r S a ' T i î . ’ ? " " T 1 d?s‘.l“ els ln ra' “ 's lfo so réserve de sla- tuor « i r la proposition des généraux divisionnaires.

b i b l io g r a p h i e

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« T s ï s l0^ ; , ; ri,fs s ,,ù "1Î5 « i l 8fra îcheur. ( 1 ’ tm l’rplnles d ' “ ne m erveilleuse

M m n c r i l J e m a m /re con tien t do précieux détails sn r l 'en - fance c la jimnessé du poète. L 'âm e n u b lj e t pieuse desa m ère s“ï r e n ie (la tis des notes in tim es e t pleines d ’a ttra it .

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(«est le journal d e l à fun ille , s 'adressan t à la jeu n e fille aussi I n d iq u a la m ère, e t réunissant le cô té litté ra ife in d r S c l i f d m oral au côte pratique des travaux d ’in térieur.

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U P ropriéta ire-G érant : E rr.ts t P a tk i .

Page 4: IMPARTIAL « L ’O IS E L'Evacuation. >-.bmsenlis.com/data/pdf/js/1870-1872/bms_js_1871_09_10_MRC.pdf · Nous croyons savoir qiiè cetto nouvelle objection pourra être promlcmenl

Après le décès d u M. Vii.iUiW,'.ninlttv 1 ’ m rm ii/n -r, |

> .% V a r l l u , i'ii m u ilpmli-ilo.{fin- le m in h l i 'iT île M* Al i i v v nntnh c

a M rlla ’0 i» e ) . ' ‘Lu hiniiiiii'liè 17 S«»|il**i*il»r«*!Ic*71i1 A liijdi.

. GonVsffliit' ou : «m tils 'd |- iii/jM ^ério, mmvha-unsc*, pressoir. eu v in s , deux poêles eu roule, lagnt*, bigortpf, i |“ li-n-iil> objet» de qu incaillerie (t lisage d«« ,ui«q|m-, sit’P, et «inutilité «Poutre» objets.

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Cave, P u its , Jard in ,S ep t pièce», conim u ch am b res c l «obi»

nela , c l g renier.t i t r é e cii Jouissance d e su ite .

S ’n d r e w r «li.-z M. I.EF EItV R E- # .

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Etmln île H > %ii(ti>*i<i- V u n l r o v » . licencié tn id ro it , avou» a S euhs. ;

rué *-Xeti voole-Par isj u" 17,S u ccesseu rd é M 'F iikïiv

V E iY T K iP a r su ite île d|ssoliilit»n do Société,

1UJS

V E R 'B E B Î . S SD ltC H Ü IL

H T D É P E X H A V C E S

S i l u t e II G R EIU arrom lissom onl (le Senlis CO i»), en tre ta ligne .lu eliom in île 1er dn N ord; S '^ iw im iU d e ta g n n s el la rivière d ’Oise.

L -A d jud fcW ïoW tallf* ! le D l m t a n ç h r d l i H H ! i i t : l iS c p l e i n b i ' c heure de m id i, en l’é tu d e et p a r le m i­nistère d e M ' DUGUET, no taire a (.reil, com m is è cè t ertel.

MISE. A PRIX. , « « 0 , 0 0 0 f r .S’adresser pour avoir des renseiyne-

m ents :A M* VANTROYS, avoué à Senlis (Oise),

poursuivant'];! veille;A M* DUGUET, no taire à C reil, déposi­

ta ire des titres e l du cah ie r dos charges ;E l à M. SÈGARD, liq u id a teu r, p ou r

v isiter les verreries.

Ar t . 2 .

E tude de M* A n i e n s t e Y u n l p u y » ,licencié on d ro it, avoué à Senlis.

ru e N euve-de-Paris, n" 17. successeur de M* I’iik.my.

V É M T EP ar stifié d e d issolution de S ociété,

u’r.N

Etablisse. ncnl l)'IHPBESSIO\ SLR ETOFFES

S itué fi SEN I.IS , lieu d it la Riguë.

D K O I 1 A U H A Ï 9 . .

L 'A djudication au ra lieu le M a r d i d i v n c u r « c p l c m l i r c « » 3 1 , q u a ­tre heures de relevée, eu l 'é tu d e et par lem inistère de M ' MOUEL, N otaire à Senlis, com m is a cet .effet.

S 'adresser, p o u r les renseignem ents :1 -à M' VANTROYS, Avoué, poursu ivant

la vente :2" à M* LASSKRRE, avoué co-lin l.m l ; ît* E t à M ' MOREL, n o ta ire à Senlis. où

le « a llie r des charges est déposé.E t p ou r v isiter ré tab lissem en t à M,

MONNEREAU, Ihpm lati-u r^ ___

A n n o n c e * l ï i v e i ' s e s .

Appai-U-iuèol A 1 .0 4 )1 3 »

MAISON 1IK SI.' I.F.MAIHK, Porte de. Gompièr iio.

S'adresser i liez .1/. t .E M A IIlE .

Deux Apparleuu-nls .i i . i in a i

COM POSÉS l)E SIX PIÈC ES. S 'a d re s s e r ô M**' venvo D U P IL I.I.E ;

5 1 , ru e V ièille-«l»f-Paris.

E tude «le M® M o p c I , no taire à Seul'?, successeur de M* F ontai.nk.

2 Marchés «te Toi'i'cSis à Monliigdy-Srintc-Félicilé,

A Ü M I I I i : o u A l i O l l E UP.VIl AtWrilU’.VIIO.N VOLOXTAIHK.

A Monlagny-Saiiiti'-Félicité, en la maison «l'école.

Le D iinauahe 2 Î Septem bre, ;'« une heure . Par le m inistère de M' M uiikl, notaire

d Senlis.Jouissance l«‘ I l novem bre 1871.

S 'adresser a ud it M' M oukl, notaire,

Mémo étude.

A VENDREPar adjudication volontaire,

Par le m in istère de M' P.vykx, notaire à Ponl-Siinle-M areuee,

En la Mairie de Vernenil, •Le Itiniauche 8 Oeloinv 1871 à m iili,

8 Pièces «le T erréR o is e l P r é

G ontenanl ensem ble 2 hi’c t. 88 ares M e . , T erro ir «lo llcaurepaire.

I l y a to u te s é c u r ité p o u r ,»«rt|u«?rir.F ac ilités p o u r le p a ie m e n t.

S ’adresser aud it SI' Paykn, notaire.

M êm e é tu d e .

A V E M U V EP a r a d ju d ic a t io n v o lo n ta ir e ,

7 Pièces <ic T erreAu* terro irs «le M oniagny-Sainlc-Fi'dicilé.

Yersignv, Nanteuil et «lu Plessis-Relleville. Le Dim anche 21 Septem bre, à une heure.

A M oiilagny, en la m aison «1 «■«•«de. Par le m in istère de .M' M ouri.. notaire

à 'sentis.J m ib s a m e le 11 n o v e m b re 1871.

S 'a d resser aud it M' .M ùuel, nul lire

Même «'•tuile.

A Y K Â H I tRP a r a d ju d ic a tio n v o lo n ta ire ,En l’élude et par le m inistère

d e M* Paykn. nota ire n Pont-Ste-Ma.vence E n présence de M’ U ksjaiuuns, notaire

a lle ls,Le D im anche 20 O ctobre '.871, à m id i,

i) Pièces do Terre «'l PréSituées te rro irs «le S a rro a , i lo u iim c o u rl

et des Ageux.S 'adresser pour tous renseignem ents :

Anxtlils M" Paykn e l D ksjaiuiins, notaires.

E tu d e do M * U e e t l r , o o ja iro M «|ï«-.

A V K A ’H IIKP a r :id jud ica ti«m v o lo n ta ire .

Le Diuianclio 21 S eptem bre, (i-ium l ih i t l . A lloiiillancy. «mi la dem eure de

M* Duviviin ,P ar le ministère! d e M* H rk t tk , notaire,

M A I S O N SJ A B D I N N E T T E B B E

Situés com m une et terro ir d e Ikiuillancy. Jouissance a il 11 novem bre.

F a c iliit 's p o u r p a v e r . S’a d r e s s e r a u d i t M* Urkttk. n o ta ire

M êm e é lu d e .

adjudication vo lo ntaireE n la m aison d 'écolo «le Vilh'rs-Sl-Genest, Le Dim anche I " O ctobre 1871, à I heure.

P ar le m inistère de M' D i«kttk, notaire «i A ry ,

Eli m asse ou p a r 'm is,

5 Pièces «le T erreSitnt-cs te rro irs «le Villers Siint-Gmii-st el

Roissy-Fresnoy.S adresser aud it M* Rretïk , notaire.

é lude.

E til 'le d e .H L‘ 1 5 u Il« ;« S cn è . cornu s a i r c -p r i s e i i r n Si-nlis.

K É C O L T E SE u R e lle r a v e s c l S o m m e s

«le T e r r eET LA DEUXIÈME COUPE

Eh Luzerne et SaiuloinT erro ir de R aron.

A V E N D R E A U X E N C H È R E SSans a ttrib u tio n do qualité .

A près le décès de M. M aupin. cultiva teur A I t u c o i i , en la m aison «l'école.

Le Dimanche. 10 S ep tem bre 1871, ;’« u ne heu re de relevée.

P ar le m in istère de M* Rvi.i.ki«knt,

Même

A Y E S B M S S * :P a r adjinlicaliun volontaire.

20 Ares 30 cent, de TerreSis te rro ir «le Saint-l.i'-onard, lieu «lit

d errière l«*s Murs «les Jard ins.Le D im anche 17 S eptem bre 1871, à «pialrc

heures d e relevée.C ,1 Sain t-L éonard , en la m aison d code .

P ar le m in istère «le M' Mom-i., notaire à Senlis.

S'adresser aud it M' M onta.. notaire.

M êm e é lu d e .

A V E N D R EP ar adjud ica tion volonta ire ,

kn mvssk o r r .\ u k ta ii.,

è» m;ircliés «le T erreAux te rro irs «h? Senlis, F le iir im s cl

M ontagnv-Sainlc-Félicite,Les D im anches 17 et 2 1 Septem bre el

1" O ctobre 1871.P ar le m inistère de M' MoRKi., notaire

«i Senlis.Les A«lju«lications au ron l lieu :Celle des Terres su r Senlis. à Senlis, en

l'é tude «.le M' Mouia., le R im anidie 17 Seplembr«‘ 1871, à un«‘ lu i.re;

Celle «les T erres su r M.mtagr.y. a Mon- l.iiîiiv-S;iint«*-l'%'-li«it«;, en la Maison de.m l.

Eludes «le M' T o u r n e u r , notaire à.V erberie ,

El «le M ' P a y e n , notain* à IVuit- Sainle-M avuce.

A V E N D R EP a r in lju d ica ii.tu v o lo n ta ire .

Eu la m aison com m une d e Rhuis.!.«■ Dim anche 1" Octobre 1871. à m idi

P ar le m inistère de M' T o n tN i.ru , notaire «i Yerberir,

5 5 Pièces «le T erre4*1 l î o î s

SiliH*es te rro irs «le S ain t-P ierre-Poiitpo in l, Rlm is, Robcrval et Pont point.Fa cm lit és p o u r le p a iem o n l.

S ’adresser auj dits M" Toi iini:i u etP aykn.

rom m issaire-priseii iî Senlis

A V E N D R E

Un Clisir-ù-Baiiesla* M ardi 12 Septem bre.

S u r la place iln Franc-M arché,P ar le m inistère d e M' R.vi.i.koknt.

A V E N D R E O U A L O U E RM aison Bourgeoise

Située rue d u L ion , n* I , à SENLIS,A p a n l une sortir su r les promenades. Composée de cinq pièces au rez-de-

chaussée, p rem ier é tage et m ansarde. Ja rd in , basse-cour, écurie el remise. S’ad resser «i M . C O LO M IllE ll, proprié­

ta ire à S e n ü t.Faciliti-s d e paiem ent.

A V E N D R E A L A Ml A R L E k b : l i , s :

BOURGEOISEA v c r g m i i d c x ü t é p c i i d a n c r K

G ranges, h an g a rs . Fournil, écurie étable. toit à po irs , clapiere, poulailler! plusieurs caves, petite m aison de janliu iei grande «our, basse-cour, gram l .lu s en touré «le m urs , ga rn is de vignes en espaliers et d 'a rb re s fru itie rs , d 'u n e con­tenance de 12 ,300 m ètres.Le tout s itué à S en lis , rue des Jard in iers .

n° 1 2 .

Septem bre 1871

u r F leu r ines, ci

I ' Oc l«

le Dili heure;

El «'elle des Terres?Christophe, à Fleui l'école, le Dimanche une heure .

S'adresser a udit }p M OUEL. notan

•sel S a in t- la Maison r«- I8 7 1 .ii

E tude de M' H ,«*i»»oinr. no taire à Chantilly.

I l I i 4*4?1a i* 4*k I O a r e * 3 1 ) e .

« I< - T « ‘ i - r < ‘ c l M a r a i sSis a n s terro irs «le C onviens et L uuorlaye,

A L O U E R P N C A D J U D I C A T I O N P o u r e n tre r en jouissance h* I l novem bre

1871.P ar le m inistère de M* I.i ioini:. notaire

ii Clianlilhi.Le Dim anche 17 Septem bre 1871. h m id i.

En la salle «le la m airie «îe C onviens. Sa«lres.-er pour h s renseigneiueiits,

A M* D 'inom e, no laiie à Chantilly.

'M ême élilile.

JU LIE PETITE

M jiison 8ionr*>eoiseAVEC DEPENDANCES

Située à Y ineiiil, |»r«*îi Chantilly

A V E . V D B E à l ' n m i n l i l eS ’adresser à M' Lc.voi'K. notaire à

C hantilly.

E lude de M 'I S l I ia i iM , notaire (Oise).

à Crépy

A V E N D R EP a r a d ju d ic a tio n v o lo n ta ire .

A Fresnov-la-Riviere. en la salle «I école. P a r le. m in istère d e 'M* Rmoi s , notaire

à Crépy . ,la* D im anche 21 Septem bre, a une heure.

Une Bjiis«ni4*1 u n « l a i M l i n

Sis à Fresnoy-la-Riv ière. j.m tssniuM ! «le su i te .

S 'a d resse r a ud it M' R iion s , notaire.

l l ta liR l ir lr p in a lr r etDE C H A N TILLY.

V l ï H T E.VI S RNC.IIKRKS ri'RUWI'KR.

DK

CH li VAUXI le T ia it , d e S e lle e t d 'A ltc ln tje ,

De to u te csp« 've, «le to u t'A g e e l «'e l««ul pays.

V o i l u è ' C N , t i d i ' i u i / . i , d e . . A C I I A Ï T I L L Y ( » I w ) ,

D ans r é li ib lis s e m e n l de M. « IIA l'A il D.m é d e c in v é ti 'r iiia iie ,,

l .c D im anche 18 Sep t cm l/re , à p u e heure

N o ta . I ««s p e rso n n e s q u i « li'sire 'raieul l 'a ire c o m p re n !r«* d a n s ce lle v cn lc «b-s a n im a u x , v o i lu re s « I h a rn a is , s« n | i n ­v itée s è eu fa ire la « lé rh ia lh q i à I «•)■•- b liss--irie iil.au p lu s ta rd te I ü 8 «-|>lellibre.

T o u te s l e t t r e s , a y is nui n 'iT a iiia lio n s d o iv en t ê t r e a ilre s sé s à M ITl.ve.vnn.

Ou p e - iin a v is ite r b-s C liev an v , Voi­lu r e s . « le ., la veil'.e . «h-m idi à à h eu n -s ’

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E lu .le d e M* à C

i - i - u u r l i i - , n o ta ireépy (Ois.-;

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e l 1 l lc e ln r c «O are» « 3 e.

« le Terre, Pré, Vigne et UnisE n 3 4 Pièces

Situi'-cs su r h s terro irs de F risnoy-la- R ivicre et Morienval,

A V E N D R EPar adjudica tion volonta ire ,

La D im anche 21 Septem bre, à u ne heure, A Fresnov-la-R ivière, en la salle «l'école,

P ar le m in is tè re d e M* R uines, notaire à C répy.

J o u is sa n c e «le s u ite S'ailressi-r a m lit M* lim ons, notaire.

M êm e é lu d e .

5 liet'larc.s I I « r e s O l e,«le Teri-c

En six pi«'-ces au li-rroir «le Crépy,

A V E N D U E P A U A D J U D I C A T I O NE n l 'é lu d e ci p a r le m in is tè re de

M* R ib iu s . n o ta ire .i C répy.Le Dim anche 1° O ctobre, à une heure ,

Facilili'-s de |Kiicmeul. S'adresser a ud it M' R iu o ts , notaire.

Etude «le M' G a l l c t , hnisM ei-pliseur à Crépy.

Y E v r E i i i x i : s i : i i è b i :sE n détail,

DK

Mai‘«-liiiii<iiscsii«‘iivesPar su ite «lu cessation «le com m erce.

Autorisée p a r jugem en t,A I V c m n o v - l a - B l y l è r e ,

Eu la dem eure d e M. Fran«;ois R krtiiaxo , ancien m archauil d e nouveautis

aud it lieu.Le D im anche 17 S ep tem bre 1871, à m id i,

et jo u rs su ivants, à la nu-me heure.P ar le m in istère de M' Gai l b t , huissier

d Crépy.Cette vi-nlc consistera en : une grande

q u an tité d e to ile , lainage, cotonnades, e t beaucoup « l'autres m archandises.

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S 'adresser audit M' Viiamint. no taire.

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’ uks ' ' ' '

Teavaiix .«»»• taii-nge't* 1 I ! | ' ' h

fitiiÎMMemix u il hwmén 'T n ire r 'p iil le tr é r 'l ire de S èn lis . .

la- Mardi II» S«-j te iiib ie 1)171, à, «leux heiii«*s «le rèl«4V«V. il si'rh pflrèédé, en la , grandêViille'di- l'll(Mer«le-Vil!é, h l’ailjudi- c ,ition au mlMis, su r sourpissioiis cachetées «et p o u r U annéré(d ti l" j« t tv ie r 1871 ait 31 ' décem bre 1870), «les T ravaux d e Curage d de Fauchagi-, à exécuter annuellem ent ’ p o u r l’entrelieit ,eu Iron é ta l d e plusieurs cours «IVaii xitués su r le te rrito ire de Senlis. i

Oh rtoprra p ren d re eonnaisèancé d u d e­vis et du cah ire des charges âü Secrétaria t «li* la M airie d e Senlis.

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4 'l r r m « a l . 2 arii'.rndtru tllé l 'i l r t l . I " quai. 30' 00. '2* q u a i. 28 80

3 quai. 97 7 8 .— Mi-iril 2S 59 — S a ig lr 13 «C —Orge 13 3 9 — Vania* l - q . l l M , 2‘ q . tO 30.

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Tu p u r nous, M aire de la v ille de S in lis , pour légalisation de la signature de f l . B . P ayen , apposée À ra r lic le . L e 1871

E n registré i Sentis, le i 8 7 i . r Im prim erie et L ithographie E rn est P A Ï E N , suce, de M " R EG N IER, Place de P l/éte l-de-V ille . i Senlis.