L'Hyper L'Hyper N°410/13...La gazette des délégués CFDT Carrefour L'HyperL'Hyper N 410/13N...

La gazette des délégués CFDT Carrefour

L'HyperL'Hyper N°410/13N°410/131er octobre 20131er octobre 2013

26 pages 26 pages

http:/www.cfdt-carrefour.com E.mail: [email protected]

2/26 • L'Hyper n° 410/13 du 01 octobre 2013

OuvertureSommaire et édito

▼▼▼▼ OuvertureSommaire et édito page 02

▼ ParticipationCartes à Georges Plassat page 03

▼ DirigeantsRencontre avec G. PLassat page 07

▼ Vie du groupeQuoi de neuf chez Carrefour page 09

▼ LecturesMieux connaître Carrefour page 11

Histoire de la CFDT page 15

▼ Actions juridiquesCarrefour condamné page 11

Histoire de a CFDT page 15

▼ Vie CFDTQuoi de neuf à la CFDT page 20

Histoire de la CFDT page 15

Issoire vendu ! page 23

▼ Elections 2013-2014-2015Elections 2013 page 24


10 000 cartes pourGeorges Plassat

DEFENDRE NOS DROITSNON, à la remise en cause de mes acquis sociaux !

Le 30 septembre,premier jour de lacampagne sur lescartes postales à

adresser à GeorgesPlassat.

Tractage et envoisdes cartes.

Bonne réactivitédes salariés.

L’idée de la carteplait beaucoup.

Pour la journéedu 30 septembre2013 j’ai récolté

90 cartes .Et ça continu,encore et en-

core. C’estque le début

d’accord,d’accord…

comme diraitFrancis Cabrel.

Vous avez refusé de signer un accord qui divise par deuxvotre participation.

Vous avez cru que Mr Plassat tiendrait sa promesse d'améliorer la participation.

Vous ne voulez pas attendre trois ans pour que la participation revienne à un niveau acceptable !

Adressons massivement un message àMr Plassat, PDG de Carrefour.

11 000 cartes pour lui direNON à la remise de nos acquis sociaux


NON, à la remise en cause de mes acquis sociaux !

Quand : Une action courte et efficace qui se déroule pendant tout le

Mois d'Octobre 2013

A Qui :Aux salariés de tous les établissements Carrefour quelque soit

leur société ou leur format.

Comment :Pendant 15 jours les délégués CFDT vont à la rencontre des sala-riés et leur font remplir sur place la carte pour Georges Plassat.

Les délégués CFDT du magasin récupérent les cartes remplies etaprès les avoir timbrés les adressent à

Georges Plassat PDG Carrefour.

MédiatisationIl ne suffit pas d'adresser ces cartes à G. Plassat il faut aussi faire

connaître cette action autour de nous. Chaque personne qui se sent concernée par cette actions doit affi-cher sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…) et demander

à ses amis de relayer cette action.La presse, les radios, les télévisions locales sont informées par

les délégués des magasins de notre actionL'hyper relaiera vos initiatives dés connaissance.

Matériels (retirage possible): 10 000 Cartes - 130 Affiches - 10 000 tracts

La CFDT c'est 11 000 voix aux élections et 6000 adhérents chez Carrefour hypers.

Le succès de cette opération dépend de vous ! Vous avez souhaité majoritairement que nous ne signons pas

l'accord de participation 2013-2014-2015, FO a signé. Maintenant c'est à vous d'agir pour que les choses changent. Georges Plassat s'est engagé (mollement) sur une améliora-

tion, il nous l'a de nouveau répété lors de sa rencontre avec laCFDT le 4 septembre.

C'est à vous d'accentuer la pression pour qu'il entende votrevoix et votre demande.

Ne donnons pas raison à ceux qui signentla régression de nos acquis sociaux.

Vous trouvez mille arguments pour comprendre cette actionsur la participation dans les hypers dont les n° 393-402-405-

407-408. La CFDT revendique, explique ses positions et agit dans l'inté-

rêt des salariés.



"Il faut revoir l'accordavec la DRH Franceet revoir comment on

peut l'améliorer "" Je trouve que vos observations

sont fondées, surtout sur la transpa-rence sur les salaires de la direc-

tion, je suis favorable à ce que lessalaires des dirigeants soient

connus. "

Georges Plassat en réponse à l'intervention CFDT lors de l'assemblée générale

des actionnaires du 213 avril 2013



Chartres, les salariés en profitentpour verser 1 centime dansle mug Carrefour pourfinancer notre PDG endétresse !Très bon début de campa-gne de la section de Ren-nes Cessons, les salariéssuivent massivement A Mérignac, l'opération car-tes postales est lancée !A Villiers en Bière plus de 200cartes à aujourd'hui !

Pas de réponse !


Rencontre avecGeorges Plassat

DIRIGEANTSGeorges Plassat rencontre les représentants du personnel

Pour la rentrée MrPlassat a souhaité

rencontrer les organi-sations syndicales re-présentatives dans le

groupe Carrefour(CFDT, FO, CGT et

CGC) pour unéchange d'ordre gé-néral sur les aspectséconomiques et so-

ciaux du GroupeCarrefour et de ses

activités.

Une délégationCFDT l'a donc

rencontré le 4 sep-tembre au siègede Boulogne -

Billancourt.

Les délégués CFDT ont pour objectif non pas une visite de "courtoisie"mais de passer des messages au PDG. Qui sait certains feront peut êtretilt !La CFDT a mis en avant la participation aux bénéfices, la situation et l’évo-lution de l’emploi, la stratégie commerciale et ses conséquences sociales, lasécurité des salariés, la modification de l’actionnariat, des sujets qui préoccu-pent les salariés.

Participation aux bénéficesLa CFDT n’est pas signataire de l’accord sur la participation aux bénéfices.Elle réitère sa demande d'une participation décente et dénonce la mise en œu-vre d’un accord à minima lésant les salariés. Mr Plassat met à mal un desprincipaux socles social en proposant l’accord le plus défavorable pour lessalariés dans l’histoire de Carrefour.M.Plassat demande de lui laisser du temps afin de mieux appréhender ce dis-positif et de pouvoir y travailler (discours déjà entendu lors de l’AG des ac-tionnaires).

Les actionnairesLa CFDT s’inquiète des conséquences des mouvements dans l’actionnariat Georges Plassat affirme ne pas avoir defeuille de route de la part des actionnaireset donc cela ne change rien.

EmploiLa CFDT dénonce la gestion sans aucunetransparence ni accompagnement social dela suppression de 14 000 postes de travailentre 2008 et 2011. Qu'entend faire l'entre-prise dans l'avenir.M. Plassat, affirme qu'il n’y a plus de plande diminution de poste, au contraire puis-que les hyper affichent un solde positif de1000 salariés sur 1 an. La stratégie est àl’investissement dans les magasins afin demieux répondre à l’attente de nos clients en

Présents:Direction: Georges Plassat,PDG du Groupe, NoëlPrioux, directeur France,Jean Luc Delenne, Directeurdes relations sociales, Isa-belle Calvez, directrice desressources humaines FranceCFDT: Bruno Moutry, délé-gué syndical de Groupe, So-phie Jacobick, déléguée cen-trale Carrefour Market, Syl-vain Macé et Thierry Babot,délégués centraux hypermar-chés.


A lire d'urgence

termes de services et de produits. Il existe des re-structurations sur les entrepôts, sur la filière supplyChain et les achats, mais sans incidences majeuressur l’emploi.

Evolution professionnelleAuparavant les salariés pouvaient évoluer dans l’en-treprise, espérer des promotions et terminer leur car-rière de façon intéressante. Des outils sont en place,« envie de bouger », les entretiens individuels, maisne fonctionnent pas, principalement par manqued’implication des managers.Pour M.Plassat, il est évident qu’une caissière, parexemple, ne peut rester à la même place duranttoute sa carrière. L’évolution est nécessaire autantpour le salarié que pour l’entreprise. Chaque foisqu’un poste est disponible, on doit se poser la ques-tion si un salarié en interne peut le pourvoir, avec sipossible un up side sur le salaire. C’est de la res-ponsabilité des directeurs de magasin de manageren ce sens.

La sécurité des salariésDe plus en plus d’agressions et d’incivilités sont re-levées et les salariés font les frais de ces agressions.Quels moyens supplémentaires seront mis en placepour assurer la sécurité en magasin. Pour M.Plassat c’est un sujet que l’entreprise prendtrès au sérieux. Un nouveau directeur de la sécuritéest au travail afin d’apporter des solutions.

Le commercialSur ce point le PDG est plus à l'aise que sur les su-jets sociaux Pour lui la stratégie commerciale, les résultats com-mencent à se voir grâce à la politique de prix bas etde promotions ciblées. Néanmoins, il faut continuer à remettre les bonnespratiques en place, garder le juste équilibre entre lesprix bas et les promotions, revoir la politique de fi-délité en ciblant réellement les bons clients. Des test sur les outils informatiques seront mis enplace sur deux magasins afin donner plus d’autono-mie en local sur les commandes magasins. La mise en place des différents formats hypers (at-tractifs, proximité…) a permis de mieux compren-dre le fonctionnement de ceux-ci mais en parallèleen a complexifié l’organisation globale, ce qui a né-cessité un ajustement de cette organisation.

De même la réflexion est en cours afin de mieuxdifférentier les hypers des supers, voir la proximitéafin qu’il n’y ait pas de confusion pour les clients,mais cela induit que nous devrons convaincre nospartenaires du bien fondé de ce changement. Le non alimentaire doit garder sa place au sein dessurfaces de vente, si on supprime ces rayons, il n’yaura plus aucune raison de se rendre en hypermar-ché. L’offre doit s’adapter, le contact avec le clientdevra être plus professionnel. Sur le textile, Carre-four devrait retrouver un bilan positif dès l’annéeprochaine avec les nouvelles collections.

50 ans de l'hypermarchéLa CFDT demande que les salariés soient associésaux 50 ans Carrefour d’une manière ou d’une au-tre, afin que clients ne soient pas les seuls à avoirdes cadeaux.

ConclusionsPas de confrontation lors de cette entretien. Leton est courtois, les responsables écoutent poli-ment se gardant bien de dévoiler leurs projets. On reste dans les grands discours déjà enten-dus à l'identique par des hommes différents. Lalangue de bois est de sortie quand les délégués,au courant de certains projets, demandent desexplications.Le Georges Plassat qu'on lit ou entend dans lesmédias et qui sait manier à merveille larhétorique et le franc parler n'est pas à l'aisequand on parle social. Comme ses prédéces-seurs il préfère déléguer ce sujet aux profes-sionnels des ressources humaines. Avoir sur les sujets sociaux une position n'estplus à la mode, il est loin le temps des grandscapitaines d'industrie qui avaient un projet visà vis des hommes et des femmes de l'entreprise.

Sans illusions nous verrons rapide-ment si nos messages ont été com-

pris et entendus. En tout état de cause les salariés nepeuvent compter que sur eux mê-

mes et de leur capacité de mobilisa-tion pour faire avancer le dialogue

social.


Quoi de neufchez Carrefour ?

VIE DU GROUPE Nouvelles de Carrefour

Pour la rentrée MrPlassat a souhaité

rencontrer les organi-sations syndicales re-présentatives dans le

groupe Carrefour(CFDT, FO, CGT et

CGC) pour unéchange d'ordre gé-néral sur les aspectséconomiques et so-

ciaux du GroupeCarrefour et de ses

activités.

Une délégationCFDT l'a donc

rencontré le 4 sep-tembre au siègede Boulogne -

Billancourt.

NominationsPierre-Jean Sivignon, Directeur Exécutif Finances duGroupe, se voit confier également la supervision desactivités en Europe du Sud, de Carrefour Espagne et deCarrefour Italie, à compter du 1er octobre 2013. Jérôme Bedier, Secrétaire Général du Groupe, se voitégalement confier la supervision des Partenariats Inter-nationaux, à compter du 1er janvier 2014. Gérard Lavinay se voit confier la supervision des acti-vités en Europe du Nord, de Carrefour Belgique, Carre-four Pologne et Carrefour Roumanie, à compter du 1eroctobre 2013.

Jean-Christophe Deslarzes quittant ses fonctions de Directeur ExécutifRessources Humaines et Organisation Groupe à la fin du mois de septembre,sa fonction sera assurée par intérim par M. Bertrand Leroux, en charge desRémunérations, Avantages Sociaux et Mobilité Internationale.

Actionnaires CarrefourLes sociétés Blue Partners Sarl, Blue AIV Sarl., Colony Blue InvestorSarl, ColDevelopment Sarl, Groupe Arnault SAS, Cervinia Europe etBunt agissant de concert détiennent, au 18 septembre 2013, de concert,14,32% du capital et 19,58% des droits de vote de cette société. Groupe Arnault SAS a déclaré avoir, directement et indirectement, par l'in-termédiaire des sociétés Cervinia Europe et Bunt qu'elle contrôle, 8,43% ducapital et 11,27% des droits de vote de cette société.La société Blue Partners Sarl a déclaré avoir 3,58% du capital et 6,29% desdroits de vote de cette société.Ces franchissements de seuils résultent du transfert de l'intégralité du patri-moine de la société Blue Capital Sarl. par voie de scission au bénéfice dessociétés Cervinia Europe et Blue Partners S.à r.l.Les deux groupes disposent aussi d'options d'achat. Groupe Arnaud et Buntétait ainsi à la tête de 27.656.748 options représentant autant de titres, exerça-bles entre 2014 et 2015 à différents niveaux de prix (de 18,4920 à 21,2842euros). ColDevelopment possède 1.250.000 options exerçables, le 1er juin2015, pouvant donner droit, par exercice au prix de 27,35 euros par option, àautant d'actions Carrefour.

10/26 • L'Hyp n° 410/13 du 01 octobre 2013

Nouvelles du groupe

Le groupe Arnaud rappelle qu'il n'a pas l'intentiond'accroître ou de réduire, significativement sa parti-cipation, et que l'opération précitée provient d'unescission et non d'un achat de titres. Il n'envisage pasde prendre le contrôle et soutient la stratégie de ladirection actuelle.

Carrefour BeauvaisCarrefour a inauguré le 18 septembre son nouvelhypermarché à Beauvais, au sein du Centre Com-mercial SUD. Il s'agit du 221ème hypermarché Car-refour en France. Ce nouveau point de vente ouvreen lieu et place de l'ancien hypermarché Intermar-ché. Il s'étend sur une surface de vente de 6.000 mè-tres carrés et possède un parking de 456 places.

CICE à BruxellesLors du comité européen Carrefour qui se tenait àBruxelles les 24-25-26 septembre Georges Plassatest intervenue pendant deux bonnes heures ne lais-sant d'ailleurs pas le temps aux délégués des diffé-rents pays présents (France, Espagne, Italie, Polo-gne…) d'intervenir et de lui poser des questions. Ils'est engagé de venir plus longtemps lors de la pro-chaine réunion.Deux citations de G. Plassat nous sont restés en mé-moire:

" On a eu le tort de laisser partir DIA"."Chaque fois que l'on prend quelqu'un qui n'a

pas d'affinité avec notre activite, on prend un ris-que".

Il est bon d'entendre de la bouche du PDG ce quenous on a hurlé en son temps et que personne n'aécouté. Il est vrai que dans d'autres temps nousavions entendu:

" On a eu le tort de vendre Picards surgelés".

Effectifs en baisseChez Carrefour obtenir le nombre de salariés em-ployés relève du parcours de combattant. Jamaisun chiffre n'est fiable que se soit ceux données auxCCE ou au comité de groupe. Le comité européenn'échappe pas à cette règle.En déc. 2007, selon Carrefour nous étions 490 042salariés dans le monde. Après avoir retraité ce chiffre des cessions etacquisitions qui sont indiqués dans les indicateurssociaux on arrive à 393 136 salariés en 2013 soit96 906 personnes en moins.Surprise les chiffres que nous donne cette annéeCarrefour indiquent que nous sommes 357 865 sa-lariés. Le calcul est vite fait, par un tour de passe passemagique, 35 271 salariés de plus sont portés dispa-rus ... portant ainsi la perte d'emploi à 132 177 sa-lariés.Mais où sont passé ses salariés fantômes ? Nousavons bien entendu poser la question.Pour la direction se ne sont pas des salariés fan-tômes... mais elle reconnaît qu'elle ne peut ex-pliquer où sont passés ces 35 271 salariés.Bonjour la précision des indicateurs !!! On retiendra que Carrefour a baissé ses

effectifs d'au moins 132 177 salariésdont 14 000 en France.

Si les données économiques de Carrefour sontaussi fiables on comprend mieux la difficultés dumarché à revaloriser l'action Carrefour, commentavoir confiance !

" Sur les six premiers mois de l'année,le groupe a dégagé un bénéfice net de902 millions d'euros, contre une pertede 31 millions d'euros un an plus tôt."

Le Monde 10/09/2013


Mieux connaîtreCarrefour

LECTURESLe social chez Carrefour

La littérature sur Car-refour est assez nom-

breuse et de plus enplus les auteurs veu-lent savoir ce qui se

cache derrière lesgondoles.

"Encaisser" va làoù personne n'avaitencore été et le ré-

sultat décoiffe !

Marlène Benquet a mené pen-dant trois ans (de 2008 à 2010)une enquête sur une des princi-pales entreprises françaises degrande distribution. Elle est d'abord devenue cais-sière. Puis, elle a fait un stage ausiège social du groupe Carrefouret un autre à la fédération Forceouvrière, principal syndicat del'entreprise.

Quelle analyse faites-vous de la condition de travail au terme de ces troisans ?Il faut distinguer les conditions d’emploi des conditions de travail. Du pointde vue de l’emploi, les caissières sont au smic horaire, la précarité est doncd’abord économique. Ensuite, il y a une précarité temporaire parce que leshoraires des caissières varient tout le temps, ce qui complique l’organisationde leur vie extraprofessionnelle. Enfin, la dernière précarité est projection-nelle. C’est l’un des rares métiers où le temps que vous passez au sein del’entreprise n’augmente pas vos chances d’avoir un meilleur emploi dansl’avenir. C’est un peu une expérience blanche. Le fait d’avoir été caissièredix ans n’est pas quelque chose que vous pourrez valoriser ensuite. Ça vouspermet juste de manger.Vous expliquez dans votre livre que la direction du groupe qui vous aembauchée a décidé de faire tourner un nombre inchangé d’hypermar-chés avec 9,3 % de salariés en moins. Comment a-t-elle pu imposer cettehausse du rythme de travail ?Ce groupe est passé des mains des familles fondatrices à celles d’actionnairesfinanciers. Ils n’ont pas eu recours à des innovations techniques, ils ont forcéles gens à augmenter leur productivité horaire. Dans ce cadre, la directionn’hésite pas à demander aux gens de travailler plus vite. En caisse centrale,un palmarès des caissières est affiché chaque semaine : vous voyez le nombred’articles/horaires que vous avez fait. Enfin, la réduction du nombre de sala-riés oblige à travailler plus vite. Quand la file s’allonge à votre caisse, vousn’avez pas d’autre choix. La situation l’exige.


A lire d'urgence

Comment la paix sociale est-elle créée et mainte-nue ?Politiquement et scientifiquement, on se demandepourquoi les salariés consentent à de tels efforts.Mais plutôt que de se demander pourquoi ils ne serévoltaient pas, j’ai cherché à interroger les disposi-tifs qui empêchent cette action contestataire. Il y ades dispositifs qui rendent impossible la contesta-tion, notamment au niveau du recrutement d’une po-pulation docile et moins diplômée. C’est étonnantde voir que dans un secteur dans lequel on a surtoutbesoin de gens les soirs et les week-ends, on recruteprincipalement des mères de famille dont le métierde caissière représente souvent la seule chanced’avoir une relative sécurité financière.Le management risque-t-il de se détériorer en-core plus ?C’est possible, car je pense que le management estde plus en plus contraint par les logiques économi-ques des actionnaires. Le pdg est devenu le salariédu conseil d’administration, il peut être révoqué àtout moment. La financiarisation de l’actionnariatrend de plus en plus difficile le fait d’isoler des res-ponsables. En tant que telle, la grande distributionn’est que le reflet du monde économique actuel.Lire l'article complet sur le site:http://www.lesinrocks.com/2013/08/11/actualite/em-ployes-dans-la-grande-distribution-pourquoi-ne-se-revoltent-ils-pas-11411404/« Encaisser !. » La Découverte, juin 2013.

Note CFDTVous allez comprendre en lisant ces lignes les straté-gies sociales de la direction et son partenariat avecF.O. qui dicte les choix de cette organisation syndi-cale. Stratégie que la CFDT connaît bien. Nous avons côtoyé l'auteur de ce livre lors de réu-nion. Elle était présenté par la direction comme uneétudiante et elle s'asseyait avec les élus FO.Nous pouvons vous certifier connaissant bien lesrouages de l'entreprise et ayant été témoin de certai-nes situation cités dans le livre que les faits racontéssont fondamentalement exactesL'auteur camoufle le nom de la société (Batax aulieu de Carrefour) mais les personnages restent re-connaissable quand on connaît l'entreprise.Ne chercher pas la CFDT dans ce livre nous som-mes cité uniquement par les délégués FO inquiets denotre progression électorale.

Lisez les petits tableaux de synthèse que l'auteurdiffuse dans le livre.D'autres auteur ont expliqué le social chez Carre-four et les petits arrangements entre amis mais rienn'a jamais vraiment évolué.Une question reste en suspense: pourquoi FO, alliénotoire de la direction, fait toujours 40% des voixchez Carrefour. L'auteur livre son analyse. Faites vous votre pro-pre avis. Au final vous, vous faites quoi pour queles choses évoluent ?


A lire d'urgence

Extraits du livre "Encaisser"Paroles de caissière« Michèle (en rangeant ses affaires pour partir) : Moi çafait quinze ans que je fais ça ! Je connais le boulot parcœur ! J’aime mon métier ! Eh ben ils en ont rien à foutre !C’est des boîtes à fric qui te traitent comme une merde ! »« Nadia (riant) : Ce n’est pas la meilleure caisse pour com-mencer ! Quand tu en as marre, tu te lèves et tu fais lacaisse debout une demi-heure avant de te rasseoir. Ça ré-chauffe et ça empêche les courbatures. Même aux autrescaisses, tu verras, il faut alterner les positions. »« Madame Vaquin chef des caisses (comme une évidence) :Oui ! Bien sûr ! Et puis faut pas croire, la caisse, c’est unmétier dur physiquement et mentalement ; surtout pourvous, les étudiants, vous faites dix heures le samedi, c’estbeaucoup. Et les clients ne vous rendent pas la vie facile.D’ailleurs, tu feras bien attention. En ce moment, ils inven-tent plein de nouveaux procédés pour voler des trucs. Ons’est même rendu compte qu’ils peuvent faire passer desproduits à la caisse dans les poussettes. Il faut vraimenttout vérifier. Caddies, poussettes, sacs (en riant), si on pou-vait, il faudrait les fouiller ! (Redevenant sérieuse.) Enfin, ilfaut le savoir, ils sont voleurs donc faut ouvrir l’œil. Et lesplus gentils, les plus sympas ne sont pas forcément les plushonnêtes ! »

Réorganisation chez CarrefourL’un parle, les autres prennent des notes et découvrent quetout le monde est logé à la même enseigne, c’est-à-direnoyé sous les changements organisationnels. On demandedes précisions, des explications, on essaie de comprendrece qui se passe ailleurs et de deviner les projets qui pour-raient, après avoir été testés chez les autres, être déployéschez soi.L’une des directrices semble épuisée et utilise la réunionpour vider son sac : « Je dois faire passer les caisses et destonnes de projets. Je leur ai dit : « On fait une pause sur lesprojets en mars-avril, parce que moi j’ai les NAO [les né-gociations annuelles obligatoires] à gérer. Donc si on pou-vait ne pas leur annoncer grand-chose pendant deux mois,ça ne serait pas plus mal. » Parce que là, le gros problème,c’est la superposition des problèmes.

Paroles de DRH« Monsieur Dupond (DRH) est très clair : « La seule res-source que tu as pour convaincre tes salariés, c’est ta cré-dibilité. Si tu la perds, ensuite, tu pourras raconter tout ceque tu veux, plus personne ne te fera confiance.»« Madame U, l’une des directrices présentes, prend la pa-role : Le prochain projet, il y a six cents personnes qui par-tent. C’est énorme. Et après j’enchaîne avec l’initiative X,puis la Y et enfin la Z. En gros, en magasin, on ne fait plusque du management. Moi je suis dans un flou artistique to-tal. Tout ce que je sais, c’est qu’on m’a fixé l’objectif demoins 14 000 entre 2008 et 2011, donc c’est moins 3 500chaque année. En 2009, on a réussi, en 2010, c’est bien

parti et on continuera en 2011. C’est simple, depuisque je suis arrivée, on a perdu 10 % de l’effectif. Saufqu’évidemment, on n’avait pas 10 % de gens qui fou-tent rien. Donc le résultat, c’est qu’on commence àêtre complètement exsangue. Je ne sais pas si vousêtes allés faire vos courses dans un magasin récem-ment et bien c’est très simple, il n’y a plus personne etles rayons sont à moitié vides. »

Une réunion avec les syndicats« La journée est découpée en tranches de trente àsoixante minutes, correspondant chacune à un « projet» d’entreprise. On n’y trouve aucun panorama globalde la situation du groupe, ni exposition de ses objectifsannuels ou de sa stratégie de croissance, mais unesuccession de plans d’action sans lien apparent lesuns avec les autres, objets d’une présentation puisd’une discussion autonomes. Comme le montrent lenom et la fonction des intervenants accolés à chaqueprojet présenté, ce sont surtout des réunions où la di-rection parle et où les syndicalistes écoutent, décou-vrant en quelques heures les dizaines de réorganisa-tions en cours dans l’entreprise.Il s’agit pour la direction de convaincre les organisa-tions syndicales du bien-fondé de chacune d’entre el-les. »

Elections et CFDT« Marie, déléguée syndicale régionale FO: Non, maisil y a quand même un risque de perdre notre majorité.Enfin de se la faire piquer par la CFDT ! »« M. Chouchan FO: Ce n’est plus possible d’avoir dessyndicats où on vivote toute l’année, on s’arrangeavec la direction, et on fait quelques actions au mo-ment des élections. Il va falloir faire un vrai boulotd’implantation si vous ne voulez pas disparaître.Parce que maintenant, quand on perdra la majoritéquelque part, ce sera extrêmement difficile de la récu-pérer. Vous avez compris ?»

Négociations chez FO« Un matin dans le bureau de Monsieur Chouchan, ledélégué syndical central des magasins de proximité dugroupe semble passablement agacé. « Et voilà, on vaencore refuser de signer les NAO. Et c’est la deuxièmeannée. Ils [les élus FO] me mettent dans une situationpourrie vis-à-vis de la direction. Je suis obligé d’allerexpliquer au directeur des ressources humaines quenon, on ne signe pas, alors que 90 % des revendica-tions de FO sont dans l’accord. La direction com-mence à se méfier de nous. … Même si c’est une déci-sion idiote, qui nous fragilise auprès de la directionparce que, maintenant, on peut toujours se brosserpour leur demander quelque chose, je ne peux pas si-gner contre l’avis de la base, je ne vais pas me suici-der non plus. »

A lire en urgence


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Quand FO signe la partici-pation… et le regrette !Le conseil de surveillance de la participation Car-refour des 11 et 12 septembre 2013 a vu l'électiond'un nouveau président en la personne de AndréTerzo délégué FO en remplacement de MichelEnguelz, démissionnaire. Il était Président duconseil de surveillance depuis la création du PEGet du PERCO.Michel Enguelz, délégué syndical national F.O.,a expliqué cette démission en raison d'un désac-cord avec la politique d'épargne salariale de Car-refour et les "engagements" de Georges Plassat. Il a indiqué que l'accord de participation proposén'était pas satisfaisant. Ce qui n'a pas empêché FO de signer ledit ac-cord et de reprendre la présidence du conseilde surveillance.. Comprenne qui pourra !En lisant le livre de Marlène Benquet "Encaisser"vous comprendrez mieux le grand écart des élusFO. Pour éviter l'affrontement FO s'incline touten espérant être récompensé par cette attitude desoumission. C'est ainsi depuis toujours, l'actionn'est pas dans leur gène faute d'avoir eu à seconfronter avec l'employeur !

Stratégie des alliésAllié d'abord avec le CAT syndicat maison, la di-rection le remplace dans les années 70 par ForceOuvrière syndicat plus représentatif. Sylvain Courage journaliste au Nouvel observa-

teur a expliqué lesraisons du choix deFO comme syndi-cat maison.Afin d'éviter toutrisque de conflitmajeur avec lessyndicats, JacquesDefforey conçut unplan des plusmachiavéliques.Il se rapprocha dès1976 d'André Ber-geron, secrétairegénéral de FO.Appliquant à lalettre la "stratégiedes alliés" qui pré-

conise de "transformer ses ennemis en partenai-res", Jacques Defforey favorisa l'implantation dece syndicat dans les instances représentatives dugroupe, afin de faire barrage aux formations lesplus dures (CGT et CFDT) et de négocier avec uninterlocuteur modéré une série de " progrèssociaux " susceptibles de garantir la paix dans leshypers. Les chefs de rayon sont fortement invités àconseiller à leurs subordonnés de voter pourForce Ouvrière, à défaut de ce que Carrefourappelle un SAS (sans appartenance syndicale). Avec l'aide de la direction FO s'implante dans laplupart des magasins et des sociétés historiques dugroupe Carrefour. FO récolte dans les années 80jusqu'à près de 70% des voix aux élections.Pour casser les résistances Carrefour utilise la stra-tégie des alliés un concept inventé par le cabinetBossard. Le but isolé les délégués "ennemi" en lesentourant d'alliés ou en leur proposant de devenirl'allié de l'entreprise en faisant miroiter ce qu'ilspeuvent obtenir de ce ralliement. Un consultant chargé de mettre en place cette stra-tégie s'avéra être un adhérent CFDT, ce qui facilitales contres mesures syndicales. Mais le systèmeest toujours redoutable et empêche la CFDT decroître à la mesure de sa popularité au détrimentde l'interêt des salariés.Les élections 2013 en sont encore un exemple.


Mieux connaître la CFDT

Une histoire de la CFDTAu coeur des évolutions de la CFDTIls ne sont pas si nombreux ceux qui, tel Edmond Maire, auront marquéleur époque en accompagnant, et parfois en devançant, les mutations dela société. Enfant d’un catholicisme populaire qui disputait au PCF l’en-cadrement des banlieues, il fut l’artisan d’un syndicalisme laïc affranchide la tutelle de toutes les églises spirituelles ou séculières et l’une des fi-gures d’une gauche préférant affronter le réel plutôt que se réfugier dansle dogme. Faire le récit de la vie d’Edmond Maire, c’est raconter l’histoire dela CFDT dont il fut le secrétaire général de 1971 à 1988. C’est plon-ger au coeur d’une alchimie très française faite du meilleur des tra-ditions anarcho-syndicalistes, chrétiennes et socialistes. Son ancien secrétaire général a porté la volonté de ne pas être intimidépar les tenants d’un marxisme jacobin, mais pas davantage par le patro-nat ou les gouvernants de gauche comme de droite. Son autonomie depensée et d’action ont rendu la CFDT plus que d’autres, réceptive, sinonréactive aux grands enjeux qui ont surgi sur sa route : la guerre d’Algé-rie, Mai 68 et le désir d’émancipation collective au travers l’autogestion,la crise marquant la fin des Trente Glorieuses et la question des "nouvel-les solidarités" face à la déstructuration d’un ordre social bousculé.

Quitte parfois à se brûler les ailes dans les tentatives de la régénération d’une gauche ayant vocation àgouverner. L'auteur: Jean-Michel Helvig, né en 1947 Ancien chef du service politique du quotidien Libération, direc-teur adjoint de la rédaction et éditorialiste.Publication le 3 octobre 2013 au Seuil, 720 pages, 23,75 €, ISBN: 978-2021012798

En novembre 1983 Edmond Maire se-crétaire général de la CFDT visite Carre-four Bayonne (Anglet) en compagnie deCathy A. déléguée syndicale CFDT etSerge Corfa Représentant syndical au

CCE Carrefour


La confiance en laCFDT, ça paye !

ACTIONS JURIDIQUESCarrefour condamné encore et encore !

Mr X… faitconfiance àla CFDT et

reçoit unchèque de

10.507 eu-ros de rap-pel de sa-

laire et deprise en

charge del'entre-

tien de satenue de

travail

Labège142 000 euros !Le 23 mai le conseilde prud'homme a don-né raison aux 25 sala-riés de Carrefour La-bège sur les tenues detravail et le smic. Leconseil a accordé 9euros par mois pourl'indemnisation des te-nues. Les salariésavaient refusés l'ac-cord insuffisant pro-posait par la directionet signé par FO.


Actions en justice

Ile de FranceConseil de prud'homme d'Evry

PAR CES MOTIFS :Le Conseil, statuant publiquement, par juge-

ment contradictoire et en premier ressort,CONDAMNE la SAS CARREFOUR

FRANCE, en la personne de son représen-tant légal, à payer à… les sommes suivantes

:- 220,95 EUROS au titre du rappel de salai-

res avec intérêts au taux légal sur cettesomme à compter de la date de la réceptionpar l’employeur de la convocation devant lebureau de conciliation, soit le 01 août 2011 ;

- 1 000,00 EUROS au titre des dommages in-térêts pour résistance abusive

- 500,00 EUROS au titre de l’article 700 duCode de Procédure Civile avec intérêts au

taux légal sur ces sommes à compter du pro-noncé du présent jugement.

ORDONNE la remise des bulletins de payeconformes au présent jugement.

Les dossiers de quelquesmagasins de l'Ile de

France


Actions en justice

Rennes Cesson: 79 277 euros de rappels de salaire

Condé sur l'escaut 15 salariés de Carrefour ont reçu chacunun chèque de 2084.40 € net concernantl'entretien des tenues de travail.Ils attendent maintenant le chèque concer-nant le rappel de salaire sur le forfaitpause/smic.

Reims Tinqueux La cour de cassation a rejeté le pourvoi encassation de Carrefour. Carrefour a étécondamné à verser à 15 salariés près de1000 euros au titre des rappels de salaireconcernant le smic. En ce qui concerne l'entretien des tenuesde travail pour 51 salariés Carrefour aconcilié avec les salariés sur la base de1000 euros. En effet dans le magasin de Reims Cernayà l'initiative de FO le juge n'avait accordéque 123 euros + 50 euros d'article 700.Sommes minimales qui étaient simple-ment les demandes de FO. Salariés en haillons !

Le remplacement des tenues devient urgent !


Actions en justice

Justice : fin programmée dela taxe à 35 euros en 2014Depuis le 1er octobre 2011 pour entamer une ac-tion pénale, civile, administrative, commerciale,rurale, sociale ou encore prud'homale, il fallaitjusqu'à aujourd'hui s'acquitter d'une taxe de 35euros (sous la forme d'un timbre fiscal). Chaque année, le produit du timbre fiscal à 35 eu-ros rapportait environ 60 millions d'euros. Cessommes étaient reversées au Conseil national desbarreaux pour alimenter directement les revenusdes avocats (dont les clients étaient bénéficiairesde l'aide juridique). Cette taxe avait comme défaut de pénaliser lesjusticiables les plus vulnérables. Les contentieuxdu travail, de la famille, du logement et les con-tentieux administratifs ont été particulièrementaffectés depuis la mise en place de la taxe.Dans les actions en justice sur le smic et les te-nues de travail la CFDT Carrefour a débour-sé, en plus des frais d'avocat, près de 200 000euros rien que pour avoir le droit de demanderjustice.Coupable de restreindre l'accès à la Justice, ceprélèvement était dans le viseur des syndicats. Désormais, ce temps est révolu. Au nom del'égalité des citoyens, la ministre de la Justicevient d'en décider la suppression pour 2014.La suppression interviendra, avec la loi de fi-nance pour cette même année.

Les deux derniers numéros de Liaisons sociales à lire et à posseder

Médecine du travail en dan-gerLa diminution du nombre de services de santé autravail (SST) et de médecins du travail se poursuit.Le bilan 2012 des conditions de travail a été pré-senté au Conseil d’orientation sur les conditions detravail le 20 septembre. Il révèle, en particulier, quele nombre de services de santé au travail et de mé-decins du travail continue de diminuer.Le nombre total de SST en 2012 s’élevait à 848,contre 865 en 2011. Les médecins du travail s’éle-vait à 5 547 contre 6 153 en 2011.L’effectif de salariés suivis par les SST s’est, quantà lui, rétracté d’environ 3 %, avec 15 674 100 sala-riés suivis en 2012 contre 16 075 600 salariés suivisen 2011.

Prescriptions 5 ou 3 ans ?La réforme de la prescription en action enjustice prévue par la loi du 17 juin 2013 sus-cite de nombreuses interrogations. Les salariés peuvent-ils demander des rap-pels de salaire sur 3 ans ou sur 5 ans commec'était le cas avant cette loi ? La réponse à cette question est assez com-plexe. Dans certaines situation le salarié peuteffectivement demander des rappels sur 5ans.Si, par exemple, vous avez introduit votreaction le 20 juillet 2013, vous pouvez récla-mer les salaires dans la limite de 5 ans enarrière à compter de la promulgation de laloi (17/06/2013) soit jusqu’au 19/07/2018.

En cas de doute en discuter avec votreavocat ou faites votre demande sur 5 ansau Conseil. Dans ce cas le conseil devraprendre une décision motivée d'accepterou de rejeter la durée demandée.


Quoi de neuf à la CFDT ?

LA VIE SYNDICALENouvelles CFDT

Université d'été et démocratieEn juillet se tenaitl'université d'été de lafédération des services .Erwanig Le Roux, DS deRennes Cesson, intervenantdevant 200 militants CFDT aprésenté l'organisation de lacoordination CFDT Carrefouret la façon dont elle organisel'expression des salariés etdes délégués en son sein.

RassemblementLa CFDT a décidé de tenir le jeudi 10 octobre prochain un grandrassemblement qui réunira près de 5000 élus d’entreprises etd’administrations, au Parc des expositions de Paris, Porte de Versailles.Ce moment d’échange permettra de montrer la force de la CFDT dans les entre-prises, de donner une visibilité plus forte aux élus et mandatés et de valoriser lesacteurs de terrain, ainsi que leur travail. Les élus présents seront issus de toute laFrance et de tous champs professionnels.Des équipes syndicales viendront également témoigner de leurs pratiques sur denombreux sujets d’actualité.

Au programme de cerassemblement : destables rondes, témoi-gnages d’équipes mili-tantes sur leurs prati-ques syndicales auquotidien, échangesavec la salle..


Nouvelles CFDT

Formation des élus CFDT Carrefour170 militants CFDT (dont 57% de militantes) en provenance de 55 magasins avaient rendez vous les 17-18-19 février à Port Barcarès pour la 20ème formation annuelle nationale CFDT Carrefour. Cette forma-tion portait sur "les activités sociales et culturelles du comité d'entreprise". Les 18 animateurs ont introduitcette formation en quelques mots: L'action revendicative CFDT est connue par les salariés à travers les multiples actions qu'elle mène que sesoit dans les négociations, dans les actions juridiques ou dans les actions sur le terrain, actions qui don-nent des résultats forts, qu'en est-il des actions sociales et culturelles menées par les élus CFDT. Quelledéfintion donne la CFDT au mot "activités sociales et culturelles" Quelle politique entend mener les délé-gués CFDT ? Qu'est-ce qui différencie la CFDT des autres syndicats ?

Les militants enten-dent bien rapporterde ce stage des idéesnouvelles pour les ac-tivités de leur Comité

d'entreprise

Délégué syndical et champion !

On peut être délégué syndical CFDT, secrétaire du comité d'entre-prise, membre du CCE et être un sportif accompli. A 58 ans SergeNatchoo collectionne les médailles. Salarié de Vitrolles depuis 36 ans, ce conseiller de vente syndiqués àla CFDT depuis 1996 est le leader d'une section qui détient depuisune décennie la confiance des salariés (52% des voix face à 5 syndi-cats).Serge montre, si besoin est, qu'on peut militer dans son magasinpour plus de droits et trouver le temps de s'adonner à sa passion. Ilnage sous les couleurs Carrefour et dans le même temps fait campa-gne pour que nous soyons nombreux à rappeler à Georges Plassatque nous défendrons nos acquis sociaux. L'entreprise à besoin de salariés motivés pour être le championdes hypers, Serge en sait quelque chose.


Nouvelles CFDT

AvignonLa CFDT vient de nommer un représen-tant syndical de section dans le magasind'Avignon. Emmanuel technicien de main-tenance élu du CHSCT va oeuvrer pourprésenter une liste CFDT aux prochainesélections. Dans ce magasin de 180 salariésle syndicat FO était seule au dernière élec-tions.

VannesLa direction a supprimé 6 postes de vendeurs durayon EPCS dont 3 de la radio-téléphonie. Ces 6vendeurs ont retrouvé divers postes au sein du ma-gasin décoration, poissonnerie, culture, textile,PGC.Tout s'est fait en avec l'accord du salariés qui enavait marre de voir le chiffre se réduire et demandait à changer de poste.


Les salariés échangés pourune enseigne !

On avait jamais vu ça chez Carrefour, unhypermarché donné en location gérance àun futur franchisé Carrefour.Lors de la simplification des structures juri-diques des hypermarchés Carrefour, laCFDT a dit son étonnement de ne pas y voirfigurer Lvdis (Issoire).Ce magasin franchisé de 1988 à 2009 est de-venu propriété de Carrefour en 2010. Nous avons appris de source externe queCarrefour a décidé de donner cet hyper à unesociété en échange de sa prise de franchise. Carrefour a décidé de vendre Issoireà un franchisé. Cette société possède 1 hypermarché et 6 su-permarchés et "l'échange" doit avoir lieu enavril 2013. Issoire sera mis en location gé-rance dans cette société ce qui veut dire queCarrefour garde le fond de commerce et quele personnel est transféré à la société gé-rante. En cas de rupture du contrat de fran-chise Carrefour récupère son fond de com-merce."La possibilité de s'épanouir dans unclimat de confiance et de progresser;un travail et une rémunération moti-vants" Les politiques CarrefourPour les salariés du magasin d'Is-soire il n'y aura pas de joursmeilleurs. Chez ce franchisé pas de syndicat, aucunaccord, un CE dirigé par la secrétaire du

PDG, aucun avantage, rien rien rien.Les cadres, actuellement détachées, quittentle magasin pour retrouver un poste dansd'autres Carrefour comme celui de Riom. Les 170 employés, eux, n'auront aps cettechance ils sont cédés avec le fond de com-merce.Alors que l'entreprise décide de faire le mé-nage dans ses structures, que la CFDT s'enfélicite dans l'intérêt des salariés (les 300 sa-lariés des magasins de Fougères et Avran-ches vont bénéficier par ce biais des accordsCarrefour), l'entreprise n'hésite pas dans lemême temps à céder ses salariés à …

un entrepreneur qui a déjà fait laune de la presse pour son manque desocial.Mr Georges Plassat lors de son intronisationcomme PDG n'a pas hésité, à l'assemblée gé-nérale des actionnaires, d'illustrer l'échec deces prédécesseurs en citant l'historique deCarrefour. Brandissant l'ancien livret "lesPolitiques" il expliquait son attachement àses valeurs codifiées par ses prédécesseurs.Depuis la participation aux bénéfices socledes avantages Carrefour a été renégociée à labaisse (-50% excusé du peu), des employésCarrefour sont cédés à un futur franchisé.Ou est la valeur de "Respect" dans ces déci-sions ? Comment peut-on céder un hyper-marché sans s'inquiéter des conséquences so-ciales pour les salariés.Quelle trace laissera Mr Plassat dans l'his-toire Carrefour, celui d'un brillant causeur oucelui d'un entrepreneur soucieux de ses sala-riés.Il serait temps chez Carrefour d'avoir une vé-ritable politique sociale et de ne pas oublierle préambule des Politiques : "les valeurs del'entreprise sont l'héritage des hommes etdes sociétés qui ont construit Carrefour".

24/26 • L'Hyper n° HS 69/13 du 1er septembre 2013

Elections2013

ELECTIONS 2013-2014-2015Année 2013

+ de 70 élections en 2013Elections 2013-2014-2015 c'est parti.Dans plusieurs magasins la baisse des ef-fectifs a pour conséquence la perte desiège de délégués du personnel.Dans plusieurs magasins nous constatonsun non respect des règles électorales. Ain-si nous ne recevons pas l'invitation a né-gocier les protocoles électoraux, difficultésd'obtenir les procès verbaux d'élection,vote par correspondance sans contrôle,pressions sur les candidats CFDT. La CFDT a l'intention de porter ces agis-sements devant les tribunaux et faire con-damner les cadres et directeurs qui n'ontpas encore compris le sens du mot "démo-cratie".Beaucaire: La CFDT conserve la majorité(59% des voix). Elle obtient 3 sièges sur 4au comité d'entreprise devant la CGT. FOn'est plus représentatif.Portet sur Garonne: La CFDT progresse(31% des voix) et obtient 2 sièges sur 4 aucomité d'entreprise (+1) face à la CGT.FO n'obtient aucun siège.L'Haÿ les Roses: La CFDT conserve lamajorité . Elle obtient 3 sièges sur 4 au co-mité d'entreprise devant la CGT. Mont St Aignan: La CFDT obtient 1 éludans le collège maîtrise mais perd 1 éludans le collège employé au comité d'entre-prise face à FO.

2013 2009 2013Septembre

BEAUCAIRE 04/09/09 13 septembreCENTRE DE RECRUTEMENT

DOUAI/FLERSMONT SAINT AIGNANPORTET S/ GARONNE

24/09/0918/09/09 27 septembre25/09/0925/09/09

27 septembre20 septembre

VALENTINOctobre

ALENCONANGERS SAINT SERGE

18/09/09

16/10/0909/10/09

3 octobre11 octobre

BRIVESCAEN cote de nacre

CALAIS CHAMBOURCY

08/10/0909/10/09

11 octobre11 octobre

22/10/0909/10/09

??25 octobre

CHATEAUNEUFCHATEAUROUX

CHELLESCOLLEGIEN

16/10/0902/10/09

4 octobre4 octobre

21/10/0909/10/09

18 octobre4 octobre

DRAGUIGNANFOURMIES

GIVORSGRENOBLE ECHIROLLES

23/10/0923/10/09

5 novembre18 octobre

02/10/0902/10/09

1 octobre27 septembre

GRUCHET LA VALASSEGUERET

L'HAY LES ROSESL'ISLE D'ABEAU

16/10/0909/10/09

18 octobre8 octobre

09/10/0902/10/09

27 septembre17 septembre

LA ROCHE SUR YON LABEGELESCAR

MONDEVILLE 2

02/10/0920/10/09

4 octobre8 novembre

09/10/0909/10/09

4 octobre18 octobre

MONTIGNYMONTLUCON

MOULINSNANTES BEAUJOIRE

22/10/0909/10/09

4 octobre4 octobre

30/10/0902/10/09 27 septembre

NANTES BEAULIEUOLLIOULES

PERPIGNAN DISTRIBUTIONPUGET

16/10/0913/10/09

11 octobre

09/10/0902/10/09

4 octobre

QUIMPERREIMS CERNAY

SAINT CLEMENT LA RIVIERESAINT EGREVE

02/10/0920/11/09

11 octobre

09/10/0923/10/09 18 octobre

SAINT MALOSAINT PIERRE DES CORPS - TOURS

TOULON GRAND VARVANNES

09/10/0916/10/09

11 octobre18 octobre

02/10/0909/10/09

27 septembre18 octobre

VAULX EN VELINVILLEJUIF

VILLEURBANNEVILLIERS EN BIERE

30/10/0909/10/09 11 octobre09/10/0916/10/09

18 octobre4 octobre

NovembreAMIENS

CHAMBERY BASSENSLA VILLE DU BOIS

13/11/09 12 novembre13/11/0912/11/09

8 novembre7 novembre

LIBOURNEMAUBEUGE

ORANGEORMESSON

03/11/0920/11/09

15 novembre15 novembre

13/11/0913/11/09

ROANNE (Mably)SAINT BRICE

SAINT BRIEUCSANNOIS

13/11/0920/11/09

8 novembre

06/11/0920/11/09

SARTROUVILLEWASQUEHAL

DécembreBOISSEUIL

20/11/0913/11/09

29/12/09CHERBOURG

CHOLETMONTESSONMONTREUIL

01/12/0901/12/0901/12/0922/12/09

TRANS EN PROVENCEVENISSIEUX

08/12/0911/12/09


Elections 2013-2014-2015

Pau LescarL'inspecteur du travail rappelle au directeur lesrègles électorales destinées à garantir la sincéritédes votes.Depuis la désignation d'un cadre comme représen-tant de section CFDT à Lescar le directeur ne déco-lère pas et tous les moyens sont bons pour fairepression sur les adhérents CFDT.Les élections qui auront lieu le 4 octobre et où laCFDT présente de nombreux candidats dans lesdeux collèges se tiennent dans un climat délétère.Des candidats sont menacés de représailles et des cadres appelent ouvertement à voter FO.Le syndicat est intervenu auprès du directeur lui rappelant que l'employeur doit assurer la sé-curité et la santé de ses salariés , il doit éviter que des méthodes hostiles et des situations deharcèlement ou de violence s'installent dans l'entreprise. A défaut il encourt de lourdes sanc-tions.

Chez Carre-four il y aura

toujoursdeux type demanagement:ceux qui neconçoivent

pas une en-treprise sans

social ceux qui nesont que la

voix du maî-tre et veulent

imposer saloi.

Lorius Bruny RSS CFDT avec Thierry Babot DSC CFDT Sogara

L'HyperL'Hyper ! !

L'Hyper L'Hyper N°410/13...La gazette des délégués CFDT Carrefour L'HyperL'Hyper N 410/13N...

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