Lettre d'information N°4 avril 2013

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Lettre d'information mensuelle

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Bonjour à tous,Le printemps est enfin arrivé, avec un peu de retard mais il est au rendezvous ce mois ci.Le mois d'avril a été riche en événement et en projet que je vous ai mis endétail dans cette lettre d'information.Je vous rappelle qu'une nouvelle rubrique en place depuis le mois derniervous concerne plus particulièrement car elle est faite pour que vouspuissiez vous exprimer ou partager ce que vous avez envie.N'hésitez pas à me faire parvenir vos documents ou articles à publier.Bonne lecture et au mois prochain

JerryMatins d'avril.Matins d'avril ! Ciels bleus, fleurs ! réveilstriomphants !Parmi le clair­obscur des volets clos, où rôdeL'or du soleil vibrant dans l'ombre déjà chaude,Nous bondissions pieds nus hors de nos litsd'enfants.Et, frileux, nous courions pousser une persienneOù soudain entraient l'aube et la brise et l'azur ;Des glycines pendaient mauves le long du mur,Les gonds rouillés criaient sur la ferrureancienne...Éblouis, le front tiède et la tête sonore,Nous écoutions monter la rumeur de l'auroreVaguement, des lointains de la brume vermeille,Chocs du marteau, cris du clairon, chanson dunid,Bruit solennel et doux du monde qui s'éveille...Et devant nous s'ouvrait un espoir infini.Fernand Gregh ( 1873 ­ 1960 )

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Le 6 avril de 13h30 à 18h00, nous avons participé au Printemps des Elixirs à Ligny en Barrois. Malgrès letemps et le froid de nombreux visiteurs sont venus à la rencontre des associations présentes.

Le 13 avril,nous nous donnionsrendez vous pour la réunionmensuelle qui a eu lieu salle de laLibération à Bar le Duc précédée lamatin par une réunion desmembres du bureau.Très bonne réunion chargée enémotion et partage.

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Le 16 avril, Jerry assisté de Stéphane sont intervenus au lycée professionnel Fressiney de Verdun pourune sensibilisation alcool et cannabis.Vous trouverez le compte rendu de l'intervention en détail à cette adresse ou sur l'espace membre du siteVie Libre Meuse.Voici l'adresse du compte rendu:http://issuu.com/sph55/docs/compte_rendu_intervention_milieu_scolaire_verdun?mode=window

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Le 3 mai 2013, invitation par les jeunes de la JOC à la salle des fêtes deCHAVONCOURT pour une soirée carbonara à partir de 19h30.Je vous avais envoyé un mail avec l'invitation afin de vous inscrire si vous ledésirez.Lors de cette soirée, les jeunes vont exposer leurs talents et partager leuractions.Le 4 mai, réunion desmembres du bureau chezAndré et Mauricette afin depréparer l'assembléegénérale.Le 11 mai réunion mensuelleà la salle de la libération Barle Duc 14h30.

Le 31 mai 2013, à Bar le Duc de 21h00 à 2h00nous participerons à une soirée festive dédiéesaux jeunes dans le même principe que le LignyFesty Free.Nous disposerons d'un stand et d'une animationspécifique.Le samedi 1 juin, pour les personnes inscrites,nous participerons aux 60 ans du Mouvement VieLibre dans les Vosges au Vic.

Divers projets sont en cours de réalisation:­ Tout premierement, la mise en place futur de groupe de parole, permanence une soirée par mois surVerdun, le mardi soir à partir de 19h30. Ce groupe a été mis en place sur à une suggestion du Dr Valletalcoologue sur Verdun. Pour cette activité nous travaillerons en réseau avec le CSAPA de Verdun.Nous avons trouvé une salle dans une annexe du centre social des planchettes au tarif annuel de 55€,nous attendons la réunion du 4 mai pour validation.­ Rendez vous pour notre assemblée générale le 15 juin à 10h00 à ANCERVILLE. Les invitations et lelivret sont en cours de réalisation.­ Le débat sur les jeunes et l'alcool prévu le 4 mai a été reporté au 22 octobre 2013 à Ligny en Barrois.

Ce mois ci, je ne publirez pas de page "la vie en libre" qui vous est consacrée du fait que je n'ai euaucune réponse à mon mail demandant si quelqu'un avait envie de partager quelque chose dans cetterubrique.

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L’alcool estresponsable d’undécès sur onze,c’est­à­dired’environ 45 000décès par an. Desétudes montrentque plus d’undécèspar cancer sur 9est directementattribuable àl’alcool. Ce risquede cancer dépendde la dose et nonpas du typed’alcoolconsommé.

La consommation d’alcool est depuislongtemps très élevée en France parrapport aux autres pays, comme lemontre la figure 1. Depuis 1950, cependantla consommation a baissé en France(figure 2) et augmenté dans la plupart despays, ce qui fait qu’aujourd’hui laconsommationde la France n’est plus aussi anormalementélevée par rapport aux autrespays développés.L’association entre consommation deboisson alcoolisée et risque de cancer aété évoquée pour la première fois en 1910par Lamy, qui a observé qu’environ 80 %des sujets atteints d’un cancer de l’oesophageou du cardia étaient des alcooliquesqui buvaient surtout de l’absinthe. Denombreuses enquêtes épidémiologiquesont ensuite confirmé l’augmentation durisque de certains cancers chez des buveurscomparés à des non buveurs.

En particulier, plusieurs études de cohorte ontsuivi des populations d’alcooliques etcomparé leur devenir à celui de la populationgénérale. D’autres études de cohorteont suivi des populations identifiées etétudié le risque de cancer en fonction dela consommation de boissons alcoolisées.Parmi les plus importantes, on peut citerl’étude de l’American Cancer Society ayantsuivi 490 000 personnes pendant 9 anset l’étude de 12 000 médecins anglaissuivis pendant 14 ans . À partir des résultatsde ces enquêtes de cohorte, etconnaissant les pourcentages de buveurset les statistiques de mortalité dans unepopulation, on peut mesurer les conséquencesde l’alcoolisme sur la mortalité, etnotamment sur la mortalité par cancer danscette population. C’est ce que nous avonsfait pour la France dans le paragraphesuivant. Nous discuterons ensuite deseffets des différents types de boissonsalcoolisées. Enfin nous évoquerons lesperspectives d’avenir.

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Mortalité attribuable à l’alcoolPour évaluer la mortalité par cancerattribuableà l’alcool par sexe et par âge, l’importancedes habitudes alcooliques de lapopulation française a été estimée à partird’une enquête réalisée en 1974 par l’Institutde recherches scientifiques économiqueset sociales sur les boissons (Ireb)sur un échantillon représentatif de 981personnes [8].Les données de mortalité pour les sujetsde 25 ans et plus proviennent desstatistiques nationales de décès pour laFrance entière en 1995 (Source Inserm :http://sc8.vesinet.inserm.fr:1080/).La méthode utilisée pour estimer lesrisques attribuables à l’alcool a déjà étédécrite [9]. Le nombre de décès attribuablesà l’alcool pour une cause donnée aété obtenu en multipliant le nombre totalde décès dus à cette cause par le risqueattribuable à l’alcool.Le tableau 1 présente les nombres dedécès en 1995 pour les sujets de 25 anset plus par sexe et par âge pour lesprincipaleslocalisations de cancer liées à l’alcool,et les fractions attribuables à l’alcool.Ainsi en 1995, on a enregistré en France3 947 décès masculins par cancer del’oesophage, dont 86 % (environ 3 400)sont attribuables à l’alcool.Au total, en 1995, l’alcool a été responsablede 45 000 décès (tableau 2), 38 000chez l’homme et 7 000 chez la femme

La fraction des décès attribuables à l’alcool atteint 27 % entre 45 et 65 ans chez leshommes et 9 % chez les femmes (tableau 3). Ceci montre qu’en France l’alcoolismea un effet plus important sur la mortalité prématurée que sur la mortalité dans lapopulation âgée. La part de l’alcool dans la mortalité féminine est, en 1995, peuimportante. Ceci est la conséquence de la moins grande consommation d’alcoolde la population féminine. Parmi les 45 000 décès attribuables à l’alcool, 16 000 sontdes décès par cancer qui se répartissent en 14 000 décès par cancer chez l’hommeet 2 000 décès par cancer chez la femme. L’alcool est responsable de plus d’un décèspar cancer sur 9.

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Le risque de cancer ne dépendpas du type de boisson alcoolisée,seulement de la dose d’alcoolUne revue très détaillée de la littératuresur le risque de cancer en fonction de laconsommation d’alcool a conclu que,dansl’ensemble, ce risque ne dépendait pasdu type de boisson [10]. Il est possiblecependant que le risque de cancer durectum soit davantage associé à laconsommationde bière. Le risque de canceraugmente régulièrement avec la dosed’alcoolpur contenu dans les boissonsalcoolisées,sans effet de seuil.Le risque de décès est plus faible chez les sujets buvant 1 ou 2 verres de vin par jour que chez les sujetsqui ne boivent pas d’alcool Contrairement à l’effet de l’alcool sur le risque de cancer, les études decohorte montrent une relation en forme de U entre la consommation d’alcool et la mortalité globale. Ceciprovient d’un effet bénéfique d’une consommation modérée d’alcool sur le risque cardio­vasculaire.L’étude de 490 000 Américains suivis 9 ans , comme l’étude de 12 000 médecins anglais suivis 14 ans ,montre un risque de décès minimum chez les sujets, hommes ou femmes, qui boivent un peu, c’est­à­dire 1 à 2 verres de vin par jour ou l’équivalent en terme d’alcool pur (figures 3 et 4). Le risque estnettement plus élevé chez les sujets qui ne boivent aucune boisson alcoolisée, et chez ceux qui boiventune bouteille de vin ou plus (75 cl soit 7 verres et demi) par jour. Le fait de boire modérément est aussibénéfique chez les femmes que chez les hommes.Le décalage entre cause etconséquence est variableselon la conséquenceNous n’avons pas beaucoup d’informationssur les effets de l’arrêt ou d’une réductionimportante de la consommation d’alcool.Cependant la deuxième guerre mondiale aété l’occasion d’une expérience en vraiegrandeur sur la population masculinefrançaise.En effet la consommation a étéconsidérablementréduite. La conséquence enest tout à fait détectable sur la mortalitépar cirrhose (figure 2). Pour les effets surd’autres maladies, on peut penser qu’il fautplus de temps pour qu’une réduction ait uneffet détectable. La réduction progressivede la consommation depuis 1950 a un effetdétectable sur la mortalité masculine parcancer de la bouche, du pharynx, du larynxet de l’oesophage (figure 2).

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DiscussionPour calculer la fraction des décès attribuablesà l’alcool en 1995, la proportionde buveurs dans la population de 1974a été utilisée. En réalité, la mortalité de1995 est la conséquence de l’alcoolismedes années 1940 à 1980. La consommationayant baissé entre 1950 et 1980, ilest possible que l’utilisation des donnéesde consommation de 1974 conduise àsous­estimer les effets de l’alcool.Un certain nombre de maladies sont liéesà la fois à l’alcool et au tabac, mais l’estimationdu nombre de décès attribuablesà l’alcool peut se faire indépendammentde l’estimation des effets du tabagisme.Nous avons utilisé les risques attribuablesà l’alcool que nous avions calculésdans une étude antérieure. Chacun de cesrisques considéré séparément est discutable.Cependant le résultat important estl’ordre de grandeur de l’effet de l’alcoolpar sexe et par âge.

Une urgence : la préventionL’alcool est responsable aujourd’hui enFrance de près d’un décès sur 11 (un décèsmasculin sur 7 et un décès féminin sur 33).Dans la population de 45 à 64 ans, plusd’un décès sur 4 est attribuable à l’alcoolchez les hommes et plus d’un sur 10 chezles femmes.Le bilan qui vient d’être présenté soulignel’importance de la prévention de l’alcoolisationet l’urgence de convaincrel’ensemble de la population française deréduire sa consommation à 1 à 2 verresde vin par jour en moyenne, sans dépasser3 verres. Si la consommation d’alcoolcontinue à diminuer, la réduction de mortalitépar cirrhose et cancers de la bouche,du pharynx, du larynx et de l’oesophage,commencée dans les années soixante­dix,se poursuivra.Source ADSP

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