Les vertus du Les vertus du dialogue intercultureldialogue … · 2015. 7. 1. · Le premier volet...

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Mieux vivre ensemble avec nos différences Mustapha BOURAS Président de CEFIR C e premier trimestre 2010 s’annonce déci- sif pour notre Association. Il marque la fin d’une longue période d’adaptation aux nouvelles approches associatives. Il ne s’agit nul- lement de l’ajustement structurel tel que les banques l’imposent aux entreprises ou la Banque Mondiale aux pays dits en développement... Mais pour poursuivre notre mission, il a fallu corriger. Ce premier semestre 2010 correspond aussi à une phase de renouvellement de notre message qui résulte de notre volonté de renouveller notre engagement au profit des Migrants et des exclus. Ainsi, la Direction du CEFIR étudie la création d’une Agence de Communication Interculturelle au service des Associations de Migrants, des organismes locaux opérant en milieu associatif et des entreprises soucieuses de dialogue intercul- turel en leur sein. Si l’année 2010 doit apporter renouveau et renfor- cement des activités du CEFIR, elle doit égale- ment lui permettre d’approfondir ses relations avec son environnement naturel, dans et autour du tissu associatif dunkerquois et régional. Cela passera par une meilleure exploitation de nos outils de communication, en particulier la Revue Rencontre, qui va comporter de nouvelles rubriques et se décliner sous forme de Newsletter téléchargeable de notre site et diffusable par abonnement mail ; le site Web du CEFIR qui sera totalement refondu et offrira de nouvelles pages interactives ; et enfin Radio Rencontre, dont la grille va s’étoffer pour mieux rendre compte des actions entreprises autour et au profit des Migrants et de leur intégration harmonieuse au tissu social de notre ville. Pour toutes ces raisons, nous sommes résolu- ment optimistes quant à l’avenir en sachant qu’il se construit avec patience, dans le double souci de cohésion et de visibilité de nos actions, deux préalables au renforcement auquel nous aspirons. E n octobre dernier, lors des 15 èmes Rencontres Euroméditerranéennes, à Lille, j'ai fait connaissance avec le CEFIR et son action internationale, notamment vers les pays du Maghreb. A l'accueil, sur la table, un prospectus m'avait interpellé : " Devenez animateur de projets inter- culturels franco-germano-marocains." Julie Jankovic, membre du CEFIR, présente à ce col- loque, m'a rapidement convaincue. Quelques semaines plus tard, commençait à Boulogne sur Mer une belle aventure. Le premier volet de cette formation, qui s'est fait en France, a été l'occasion de nous rencontrer d’abord et de découvrir ensemble les objectifs de cette formation. Dès les premiers échanges, la diversité du groupe et des aspirations de cha- cun est apparue, annonciatrice d'une richesse. Nous sommes un groupe hétéroclite de quinze personnes âgées de 20 à 70 ans, Allemands, Français, Marocains, professionnels du socio- culturel, étudiants, actifs engagés bénévole- ment, retraité responsable d'ONG... Tous réunis par le même désir d'échanger et d'apprendre. Qu'est ce qu'être animateur interculturel? Comment dépasser les préjugés au sein d'un groupe plurinational? Comment appliquer la communication non verbale? La médiation lin- guistique? Comment parler en public? Comment créer une synergie au sein d'un groupe? Katharina et Youssef, professionnels de l'anima- tion ont été présents tout au long de cette forma- tion pour nous aider à répondre à ces questions. Au cours des débats, des animations linguis- tiques et des ateliers de découverte des cultu- res, nous avons pu appréhender et mettre en pratique, le travail d'animateur interculture. Notre double casquette d'”encadrant" et d'enca- dré nous a permis de rendre palpable la réalité de l'animation d'un groupe international. Mais, elle s'est surtout révélée, pour mo,i lors du deuxième volet, à Safi, au Maroc. Indépendamment du plaisir que nous avons eu à nous retrouver durant 10 jours, nous avons eu davantage de temps pour réaliser des anima- tions en groupe tri-nationaux. Nous avons ainsi bénéficié du regard extérieur des participants, ainsi que des conseils de nos deux formateurs pour améliorer notre manière de communiquer et de traduire. J'ai eu le sentiment d'acquérir davantage de confiance en moi et surtout de plaisir à transmettre une connaissance, une chanson, ou un jeu. La découverte de la culture fut l'un des objectifs essentiels de notre formation. Celle de la culture marocaine s'est opérée par immersion dans le pays. Nous avons été épaulés et soutenus par nos collègues marocains : ils ont su répondre avec justesse et simplicité à nos interrogations sur les traditions ainsi que sur l'actualité du pays. Cette découverte a également été encouragée par des sorties ou activités telles que la visite d'un souk rural, la participation à un cours de poterie traditionnelle ou l'accueil en binôme dans une famille à Safi. Nous avons aussi été tous particulièrement impressionnés par l'engagement des bénévoles des associations marocaines de soutien à la jeunesse et à la culture. Je garderai longtemps en mémoire cette journée passée à mettre en œuvre nos animations linguistiques, nos chan- sons et nos jeux avec les jeunes scouts de la région, ainsi que ce moment vécu sur les bancs de l'école, lors d'un exercice de soutien scolaire. Au fil de notre séjour, nous avons rencontré des personnes dévouées qui ne demandaient qu'à partager leur savoir et leur passion. L'Office Franco Allemand pour la Jeunesse, qui a co-financé ce séminaire, prouve avec succès et depuis presque cinquante ans qu'une réelle amitié franco allemande existe. Aujourd'hui la volonté des participants venus de ces trois pays a démontré que ce lien étroit pouvait s'étendre aux rives de la Méditerranée. Alors rendez-vous en avril prochain, à Berlin, pour la suite de cette belle aventure trinationale! Véronique LEHERISSE Au terme de ce séminaire, j'ai acquis la conviction qu'une véritable amitié euro- méditerranénne a ainsi commencé : par l'échange entre jeunes de diverses cul- tures, la rencontre d'acteurs de la socié- té civile et la réalisation de projets conc- rets à échelle humaine. A LA UNE FOCUS ACTIVITES ACTUALITES CONTACT EDITO Ce à quoi nous aspirons AGENDA N° 204, mars 2010 Infolettre trimestrielle éditée par le Lisez le Compte rendu des 15èmes Rencontres Euroméditerranéennes sur le site www.cefir.fr Les vertus du Les vertus du dialogue interculturel dialogue interculturel REVUE RENCONTRE REVUE RENCONTRE TEMOIGNAGE: Télécharger

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Mieux vivre ensemble avec nos différences

Mustapha BOURASPrésident de CEFIR

C e premier trimestre 2010 s’annonce déci-sif pour notre Association. Il marque la find’une longue période d’adaptation aux

nouvelles approches associatives. Il ne s’agit nul-lement de l’ajustement structurel tel que lesbanques l’imposent aux entreprises ou la BanqueMondiale aux pays dits en développement... Maispour poursuivre notre mission, il a fallu corriger.

Ce premier semestre 2010 correspond aussi àune phase de renouvellement de notre messagequi résulte de notre volonté de renouveller notreengagement au profit des Migrants et des exclus.

Ainsi, la Direction du CEFIR étudie la créationd’une Agence de Communication Interculturelleau service des Associations de Migrants, desorganismes locaux opérant en milieu associatif etdes entreprises soucieuses de dialogue intercul-turel en leur sein.

Si l’année 2010 doit apporter renouveau et renfor-cement des activités du CEFIR, elle doit égale-ment lui permettre d’approfondir ses relationsavec son environnement naturel, dans et autourdu tissu associatif dunkerquois et régional.

Cela passera par une meilleure exploitation denos outils de communication, en particulier laRevue Rencontre, qui va comporter de nouvellesrubriques et se décliner sous forme de Newslettertéléchargeable de notre site et diffusable parabonnement mail ; le site Web du CEFIR qui seratotalement refondu et offrira de nouvelles pagesinteractives ; et enfin Radio Rencontre, dont lagrille va s’étoffer pour mieux rendre compte desactions entreprises autour et au profit desMigrants et de leur intégration harmonieuse autissu social de notre ville.

Pour toutes ces raisons, nous sommes résolu-ment optimistes quant à l’avenir en sachant qu’ilse construit avec patience, dans le double soucide cohésion et de visibilité de nos actions, deuxpréalables au renforcement auquel nous aspirons.

En octobre dernier, lors des 15èmes

Rencontres Euroméditerranéennes, àLille, j'ai fait connaissance avec le CEFIR

et son action internationale, notamment vers lespays du Maghreb.

A l'accueil, sur la table, un prospectus m'avaitinterpellé : " Devenez animateur de projets inter-culturels franco-germano-marocains." JulieJankovic, membre du CEFIR, présente à ce col-loque, m'a rapidement convaincue. Quelquessemaines plus tard, commençait à Boulogne surMer une belle aventure.

Le premier volet de cette formation, qui s'est faiten France, a été l'occasion de nous rencontrerd’abord et de découvrir ensemble les objectifsde cette formation. Dès les premiers échanges,la diversité du groupe et des aspirations de cha-cun est apparue, annonciatrice d'une richesse.Nous sommes un groupe hétéroclite de quinzepersonnes âgées de 20 à 70 ans, Allemands,Français, Marocains, professionnels du socio-culturel, étudiants, actifs engagés bénévole-ment, retraité responsable d'ONG... Tous réunispar le même désir d'échanger et d'apprendre.

Qu'est ce qu'être animateur interculturel?Comment dépasser les préjugés au sein d'ungroupe plurinational? Comment appliquer lacommunication non verbale? La médiation lin-guistique? Comment parler en public? Commentcréer une synergie au sein d'un groupe?

Katharina et Youssef, professionnels de l'anima-tion ont été présents tout au long de cette forma-

tion pour nous aider à répondre à ces questions.

Au cours des débats, des animations linguis-tiques et des ateliers de découverte des cultu-res, nous avons pu appréhender et mettre enpratique, le travail d'animateur interculture.

Notre double casquette d'”encadrant" et d'enca-dré nous a permis de rendre palpable la réalitéde l'animation d'un groupe international. Mais,elle s'est surtout révélée, pour mo,i lors dudeuxième volet, à Safi, au Maroc.

Indépendamment du plaisir que nous avons eu ànous retrouver durant 10 jours, nous avons eudavantage de temps pour réaliser des anima-tions en groupe tri-nationaux. Nous avons ainsibénéficié du regard extérieur des participants,ainsi que des conseils de nos deux formateurspour améliorer notre manière de communiqueret de traduire. J'ai eu le sentiment d'acquérirdavantage de confiance en moi et surtout deplaisir à transmettre une connaissance, unechanson, ou un jeu.

La découverte de la culture fut l'un des objectifsessentiels de notre formation. Celle de la culturemarocaine s'est opérée par immersion dans lepays. Nous avons été épaulés et soutenus parnos collègues marocains : ils ont su répondreavec justesse et simplicité à nos interrogationssur les traditions ainsi que sur l'actualité du pays.

Cette découverte a également été encouragéepar des sorties ou activités telles que la visited'un souk rural, la participation à un cours de

poterie traditionnelle ou l'accueil en binôme dansune famille à Safi.

Nous avons aussi été tous particulièrementimpressionnés par l'engagement des bénévolesdes associations marocaines de soutien à lajeunesse et à la culture. Je garderai longtempsen mémoire cette journée passée à mettre enœuvre nos animations linguistiques, nos chan-sons et nos jeux avec les jeunes scouts de larégion, ainsi que ce moment vécu sur les bancsde l'école, lors d'un exercice de soutien scolaire.

Au fil de notre séjour, nous avons rencontré despersonnes dévouées qui ne demandaient qu'àpartager leur savoir et leur passion.

L'Office Franco Allemand pour la Jeunesse, quia co-financé ce séminaire, prouve avec succèset depuis presque cinquante ans qu'une réelleamitié franco allemande existe. Aujourd'hui lavolonté des participants venus de ces trois paysa démontré que ce lien étroit pouvait s'étendreaux rives de la Méditerranée.

Alors rendez-vous en avril prochain, à Berlin,pour la suite de cette belle aventure trinationale!

Véronique LEHERISSE

Au terme de ce séminaire, j'ai acquis laconviction qu'une véritable amitié euro-méditerranénne a ainsi commencé : parl'échange entre jeunes de diverses cul-tures, la rencontre d'acteurs de la socié-té civile et la réalisation de projets conc-rets à échelle humaine.

A LA UNE

FOCUS ACTIVITES ACTUALITES CONTACT

EDITO Ce à quoi nous aspirons

AGENDAN° 204, mars 2010

Infolettre trimestrielle éditée par le

Lisez leCompte rendu des

15èmes RencontresEuroméditerranéennes

sur le site www.cefir.fr

Les vertus du Les vertus du d ialogue intercul tureld ialogue intercul turel

REVUE RENCONTREREVUE RENCONTRE

TEMOIGNAGE :

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FOCUS Lettre ouverte au REAGE *

Objet: à mon humble avis

Messieurs,

Un ami bien intentionné m'a communiqué le lien de votre site Web pour voir dans quelle mesure je serais intéressépar le 3ième rendez-vous des “Dîners de l’Entreprenariat” que votre réseau a organisé. Homme de l'information, je l'aiconsulté avec attention et sérieux.

Après avoir bien pris soin de visiter chaque page du site, je vous avoue être réellement outré par le cynisme de votredémarche, quand on sait dans quelles détresses sociale, économique, culturelle et humaine dramatiques vivent denombreux intellectuels et cadres algériens, qu'ils soient formés en Algérie ou à l'extérieur ? Quel souci se fait "l'Algérie"de ces ressortissants là ? Que fait-elle pour ramener, comme vous dites, "sa diaspora" au pays, et celle plus récentenotamment qui fuit les multiples misères et vexations qu'elle a fini par ne plus supporter ?

Et puisque nous y sommes, vous êtes vous demandés pour quelle Algérie souhaitez vous construire un partenariat avecl'Europe, quand, permettez moi de vous le dire simplement, des "alliances stratégiques" bien plus décisives et pluslégitimes aux yeux des populations seraient à construire avec les pays voisins les plus proches, ainsi qu’avec des paysen Afrique même. Aussi, pour quel développement militez-vous en Algérie et en faveur de qui ? A voir la page mon-trant la liste de vos partenaires, en France comme en Algérie, on est édifié. Qui vous encourage ainsi espère tirer pro-fit de son soutien publiquement affiché.

Et pourquoi n'opérez vous pas en premier en Algérie ? où comble du ridicule, vous n'y avez qu'une "antenne", classéedans la section “international” (???). Enfin, pourquoi ne militez vous pas en faveur de tous les Algériens, toutes clas-ses confondues, même si vous souhaitez mettre l'accent sur "LA diaspora", une notion qui me semble en l'occurrenceinadéquate, par l’idée de dispersion qu’elle sous tend, sauf si c’est réellement ce que vous souhaitez suggérer.Référez-vous aux intentions de retour des ressortissants algériens (et qui le revendiquent) en Europe, du moins. Laplupart n'imagine le retour au pays que dans un cercueil. Ce n'est pas ça la diaspora, je crois.

Personne, en Europe comme en Algérie, ne s'interrogera (et encore moins, ne vous interrogera) sur le fondement devotre démarche et sa finalité surtout si vous représentez quelques perspectives pour la réalisation de juteuses affai-res avec ce pays, dont la majorité de la population est à la dérive. Les migrations des jeunes et cadres qui osentaffronter l’adversité de la nature et des hommes en tentant de mettre pied sur le sol européen, voire américain ouaustralien, témoignent de la profondeur de leur désarroi. Et il ne s’agit pas simplement d’émigration économique.

Mais, il est des questions, Messieurs, qui, sans en être le dépositaire personnellement, méritent d'être posées je crois,au moins au nom de l'éthique et de la finalité de l'action sur le plan humain. Il en est ainsi des questions de liberté,de légitimité, de justice ainsi que, plus récemment, celles de la sauvegarde de l'environnement, du développementdurable, etc. Vous posez-vous ces questions, là où vous êtes en Europe et là où vous souhaitez avoir un impact: enAlgérie ?

Un dernier point cependant. Au cas où vous croiseriez quelque compétence féminine dans votre espace entreprena-rial, pensez à l'opportunité d'intégrer aux structures dirigeantes de votre réseau (un tantinet machiste et triompha-liste), l'une ou l'autre " business woman ". Qui sait? Elle(s) aurai(en)t peut-être un autre avis à vous donner...

Je ne souhaite sincèrement pas polémiquer avec vous et vous décourager dans votre œuvre, mais je voulais seule-ment exprimer mon doute quant au bien fondé de votre démarche et le malaise que j’éprouve devant le destin faitaux intellectuels algériens qui échouent sur les rives du Nord. Et si j'affiche aussi franchement mon désaccord avecvotre démarche, c'est parce que je la trouve indécente et dangereuse. Cela ne signifie nullement que je manque derespect vis à vis de quiconque.

Avec mes salutations.Jamil Abada

Journaliste indépendant

* Réseau des Algériens diplômés des Grandes Ecoles et universités françaises

Poscr iptum: vous avez d i s diversi té .

En fait, de quoi s’agit-il ? Voilà des cadres “arabes pur souche” qui réclament une reconnaissance de la sociétéfrançaise en argant de diplômes élitaires. Pour appâter, ils font miroiter à des opérateurs économiques français etderrière eux aux autorités politiques françaises, leur prétendue facilité d’accès aux marchés (fabuleux à leurs yeux)dont l’Algérie regorgerait ainsi qu’aux caisses d’un Etat engraissé par les retombées d’une manne pétrolière qu’ila décidé de dépenser avant qu’elle ne fonde sous l’effet d’un mouvement inflationniste programmé. D’où l’idéede se mettre à table...

Que nous proposent-ils en fait ? Intégrer un univers onirique où la performance effacerait l’exlusion. D’accord! Maisalors que ferait-on de tous ces “bougnouls” (non performants), sources des inquiétudes qui étreingent les gorgesde nos éminences grises lors des débats qui secouent régulièrement la société française, comme celles de toutel’Europe d’ailleurs. Ces “bougnouls” qui, bien que vivant dans la grande école de la vie, enracinés qu’ils sont dansune France qu’ils considèrent leur “chez eux”, ne sortent pas du tout des “grandes écoles”. Une solution, diriez-vous: ils devraient tous sortir des universités françaises ! Oui, mais, le plus difficile sera de les y faire accepter...

Note de l’auteur. Cette lettre ouverte est une version réécrite,par souçi de clarté à l’égard de nos lecteurs, d’un message mailenvoyé le 5 février 2010, à l’adresse inscrite sur le site de REAGE.

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Davantage de visibilité et deperspectives aux Organisationsde Migrants dans la région.

Lancé en 2009, le projet AIMER s'avère déjà riche en défis, dèscette année 2010. Pour le CEFIR, en charge de la coordinationd'une des trois activités inscrites au projet, celle portant sur le ren-

forcement des capacités des organisations issues des migrations,il s'agira de répertorier les besoins des organisations, en terme de for-mation notamment, au montage de projet de développement local et desolidarité internationale, de mise en réseau sur le territoire dunkerquoiset en Nord-Pas-de-Calais, d'échanges d'information…

En effet, depuis 2009, le CEFIR est à l'origine de l'initiative de misesur pied d'un Comité rassemblant des organisations issues des migra-tions en NPdC, le COSIM NPdC. Notons que ce dispositif, qui vise àanimer une instance de dialogue compétente et organisée auprès desautorités publiques, existe déjà dans d'autres régions en France,comme en Rhône Alpes et Basse Normandie.

Dans le cadre du projet AIMER, il s'agira d'évaluer ce COSIM au regardnotamment d'une instance similaire existant dans le Kent anglais, leMedway Ethnic Minorities Forum. Mais il faudra aussi contribuer à lacréation d'un tel dispositif dans la Région flamande de Belgique, parte-naire du projet basé à Ostende. Enfin, ce projet transfrontalier per-mettra le développement et le renforcement de la démarche demaillage engagée avec les OSIM (Organisations de SolidaritéInternationale issues des Migrations) en région NPdC, et de lui donnerdavantage de visibilité.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site en constructiondu projet à l'adresse suivante : http://www.aimer.com. Son actualisationse fera au fur et à mesure de l'avancement des activités.

Rappelons que lors du lancement, le 8 décembre, Radio RENCONTREa réalisé une émission reprenant les interviews de plusieus participantsà cette manifestation : partenaires du projet, personnes issues des com-munautés issues de l'immigration dans la région d’Ostende.Vous pour-rez écouter cette émission bientôt sur http://www.cefir.fr

Contact : Julie Ray, CEFIR INTERNATIONAL. Dunkerque.Email: [email protected]

*AIMER : Achieving the Integration of Migrant communities and Ethnic Residents.

8 décembre 2009Lancement du projet AIMER*

La séance de lancement officiel du projet AIMER s'est déroulée le8 décembre 2009 à Ostende (Belgique). Acronyme anglais,AIMER signifie " réussir l'intégration des communautés issues de

l'immigration". Ce projet est basé sur un partenariat franco - belgo -anglais, co-financé par le programme Interreg des 2 Mers, et dont leCEFIR est partenaire. AIMER se concentre sur un sujet d'actualité dansnotre zone géographique: une meilleure intégration des personnesmigrantes dans les régions du Nord-Pas-de-Calais, de la Flandrebelge et du Kent anglais. Pour y parvenir, les autorités locales coopè-rent étroitement avec les organisations non gouvernementales.

Le projet comporte plusieurs actions, telles la création d'un "pack accueil"destiné aux nouveaux migrants, l'amélioration de l'accès aux droits etservices sociaux, ainsi que le renforcement des capacités des organisa-tions issues des migrations.

Cette manifestation s'est déroulée dans une atmosphère multicultu-relle où les participants ont pu écouter des musiques traditionnelles,assister à un défilé de vêtements et goûter des spécialités culinaires dedifférents pays.

Après la présentation des partenaires et des différentes activités inscritesau projet, puis celles du JTS (Joint Technical Secretariat d'Interreg des 2Mers), des membres des communautés de migrants ont présenté leursexpériences et souligné l'importance de leur implication dans le projetAIMER, pour eux mêmes mais également pour leurs familles.

Grâce aux échanges sur leur culture que les Migrants peuvent avoir avec lacommunauté d'accueil, AIMER vise à susciter l'intérêt mutuel et renfor-cer la cohésion sociale entre migrants et communautés d'accueil. Cevolet interactif du projet a été bien apprécié par les personnes présentes.

L'I-Trust, organisation partenaire anglaise a présenté son projet de pageweb. Après la conférence de presse, les participants ont été invités à un"Festival des Communautés", dans lequel plus de 20 nationalités diffé-rentes étaient représentées, partageant avec enthousiasme leurs expé-riences récentes dans les communautés d' accueil.

Voilà un départ prometteur pour un projet qui souhaite avoir un impact tan-gible sur les habitants de la “région des 2 Mers.” Pour plus d'information,contactez la coordinatrice du projet au Medway Council, Laurie Barriol.Email.: [email protected]

Article paru dans la newsletter du programme Interreg des 2 Mers, auteur " JTSINTERREG IV 2 SEAS ", traduit par Julie Ray, pour le CEFIR.

Durant la séance de lancement du projet à Ostende.Julie Ray (à gauche) aux côtés de participants au projet.

Projet AIMER

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Témoignage

Cuisiner ensembleUn vrai projet de coopération

interculturelle

Un échange franco-germano-polonais pour jeunes en forma-tion en Gastronomie - Restauration a eu lieu à Trélon du 06au 11 décembre 2009. Organisé par le CEFIR, en coopéra-

tion avec l'Association Europa Direkte. V. à Dresde (Allemagne) etl’OHP - une structure comparable à la Mission locale - à ZielonaGóra (Pologne), ce séminaire s'est tenu grâce aux soutiens péda-gogique et financier de l'Office Franco Allemand pour la Jeunesseet du Conseil Régional du Nord/Pas-de-Calais.

L’objectif visait à inciter les jeunes à davantage de mobilité dans lesrégions et les trois pays concernés, à élargir leurs conceptions surla façon de travailler dans la restauration, à travers un échange pra-tique de savoir-faire, l’apprentissage interculturel, les échanges surla vie culturelle et régionale, ainsi que sur les perspectives interna-tionales ouvertes aux jeunes dans le secteur de la restauration.

En outre, la rencontre offrait l’opportunité de découvrir les particula-rités de la région ainsi qu’une introduction pratique à la gastronomiefrançaise. La partie importante du séminaire fut la mise en placed'un mini-projet de coopération de “gastronomie interculturelle”,avec élaboration et réalisation d'un menu par équipes trinationales.

Voilà quelques impressions recueillies auprès du groupe polonaisqui a participé au programme. "Les activités étaient très intéressan-tes. Les jeunes ont travaillé de manière autonome mais en groupes,souvent trinationaux. Certains ont pu apprendre quelques expres-sions linguistiques de base des pays partenaires. Les tâches exé-cutées ont exigé une bonne dose créativité et d'engagement pourêtre menées à bien.”

Les participants ont également eu la possibilité de connaître le modede vie des habitants et les caractéristiques de cette région françaiseattractive. Située dans le sud-est du département du Nord (Hainaut),en plein cœur d’un Parc naturel régional célèbre pour ses prairies,son bocage et son relief vallonné, la région est dite "petite Suisse duNord!” Ensemble, ils ont visité une ferme de production de vinaigre,de jus de pommes et de cidre, une spécialité française.

Ce fut aussi l’occasion de préparer et goûter des plats typiques dela région, même si certaines préparations n'ont pas été au goût detout le monde. Mais, chacun a pu goûter à toutes les spécialités. Onpeut dire que dans ce sens la semaine a été très gastronomique (...)

Une des attractions pour les jeunes fut le voyage à Bruxelles.Divisés en petits groupes tri nationaux, ces jeunes ont assuré destâches propres au marché de Noël, qui se tient chaque année,avant le Réveillon de Noël, dans différentes villes de la région etnotamment dans la capitale belge. (…)

Grâce à la qualité de l’encadrement et l’animation professionnelle,les participants ont été bien intégrés. Ce qui constitue un atout pourla suite du projet, tant en Allemagne qu’en Pologne.

Nos participants ont été très actifs au cours de cette semaine. Ilssont aimé l'animation et les activités proposées. Pour la plupart deces jeunes ce fut la première occasion d'aller à l'étranger et de visi-ter un autre pays. Ce fut pour eux une expérience extraordinaire etinoubliable, à l’occasion de laquelle de nouvelles connaissances etamitiés se sont nouées. C’est dira qu’au terme de la visite, certainsont vécu des moments émouvants, surtout lors du jour où il a falluse quitter. Tous les groupes se sont dits impatients d’entamer le pro-chain séminaire, comptant les jours qui les en séparent.

Nos participants tiennent à remercier les responsables pour l'orga-nisation de ce projet grâce auquel ils ont vécu une nouvelle expé-rience, et eu la possibilité de sortir de leur milieu pour voir commentvivent des jeunes du même âge dans les autres pays."

Krzysztof Holynski (Site Internet de l’OHP). Traduction Joanna Witelus.

L‘Unité de Formation par Apprentissage

L'année 2009 a été celle du démarrage pour notre nouvelle activité de for-mation, le BTS Commerce International, Option Méditerranée,Formation par Apprentissage. En effet, le CEFIR est devenu une Unité

de Formation par Apprentissage, partenaire de l'ADEFA , qui est quant à lui leCentre de Formation par Apprentissage hors murs. Cette formation a pu voir lejour grâce aux partenariats mis en place avec l'ISCID et le lycée Angellier deDunkerque.

Nous avons actuellement 3 apprentis et donc 3 entreprises partenaires (2 d’en-tre elles sont situées sur le dunkerquois et 1 sur Loos).

Nous sommes en phase de recrutement des jeunes pour notre deuxième pro-motion, qui démarrera en septembre 2010. Mais nous recherchons égalementdes jeunes qui pourraient intégrer directement la formation en 2ème année.

Nous menons également une prospection auprès des entreprises de la régionNord/Pas-de-Calais, car sans elles l'apprentissage ne peut exister.

Pour tout renseignement concernant cette formation, prenez contact avecKarine BLONDEEL. Tél.: 06 17 38 37 82 ou Email: [email protected].

Vous trouverez quelques renseignements sur la fiche de présentation ci-des-sous et connaître les modalités financières et juridiques liées au contrat d'ap-prentissage en consultant le site Web du Centre http://www.cefir.fr

Paroles d’apprentisParoles d’apprentis

J'ai fait le choix de l'apprentissage afin d'acquérir une expérienceprofessionnelle tout en poursuivant mes études. En effet, beaucoupde personnes diplômées ne trouvent pas de travail en terminant

leurs études, à cause de l'absence d'expérience professionnelle dans leurdomaine de compétence.

J'ai donc fait le choix de l'apprentissage et je ne le regrette vraimentpas. Certes, le rythme est très soutenu, il faut en vouloir et s'accrocher,mais si vous aimez ce que vous faites, la motivation vient toute seule.

L'apprentissage permet de découvrir le monde du travail tout en gardantun pied dans la vie étudiante. Outre tous les avantages octroyés auxapprentis, la formation en alternance permet d'être plus proche des pro-fesseurs qu'une formation classique, étant donné que nous sommes aumaximum treize par classe, ce qui facilite considérablement le travail etles échanges avec les professeurs.

Le BTS Commerce International est, à mon sens, le meilleur BTS pourtravailler avec ou à l'étranger. Réaliser des études de marchés, prospec-ter à l'étranger, réaliser des opérations d'import-export, faire des tra-ductions, préparer et monter des salons à l'étranger... tel est mon quoti-dien en entreprise.

Outre toutes les techniques de commerce international que l'on apprenden cours, c'est une formation complète qui permet de progresser consi-dérablement en langues étrangères et qui nous permet d'être parfaite-ment opérationnels en fin de formation pour travailler à l'étranger.

De très bons professeurs sont mis à notre disposition, le CEFIR ainsi quel'ADEFA* nous aident à réussir notre formation et à surmonter les dif-ficultés que l'on peut rencontrer. Enfin, le partenariat avec l'ISCID**permet de rencontrer des personnes de toutes origines et, éventuelle-ment, poursuivre ses études en alternance après le BTS.

Si vous souhaitez travailler à l'international tout en découvrant le mondedu travail, n'hésitez pas, cette formation est faite pour vous.

F.D.Etudiant en cours de formation.

*ADEFA Association pour le Développement de la Formation par l’Apprentissage.**ISCID Institut Supérieur de Commerce International du Dunkerquois.

Des activités du CEFIRDes activités du CEFIR InternationalInternationalFormationFormation

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Echos de Radio RENCONTRE93.3 fm

Bienvenue !RADIO RENCONTRE a accueilli une nouvelle stagiaire, CharlotteBLOMME, dans le cadre de ses études de Médiation Culturelle(Master 1). Entamé le 15 février dernier, il prendra fin le 9 avril 2010.

Charlotte s’est d’abord attachée à connaître la Radio, notammenten assistant aux émissions en direct. Elle s’est lancée ensuite dansla préparation de sa propre émission (conduite, maniement de latable de mixage et gestion des micros...), qu’elle a finalementréussi à réaliser le 2 mars dernier. Bravo pour avoir réussi la pre-mière de "Blue-jean". L’émission est consacrée aux groupes musi-caux locaux et à la musique rock depuis les années ’70. Alors,Bienvenue Charlotte et bon stage !

Rencontre avec Galeze, le Kabyle !Le chanteur Kabyle, Saïd Galeze, a accordé une interview à RadioRencontre à l'occasion de la sortie de son CD "A EZINIW". L'entretiensera bientôt diffusé sur Radio Rencontre, puis envoyé à l'EPRA pourune diffusion sur son réseau de radios locales en France.

Mieux faire connaître le Centre deFormation et d’Apprentissage

L’insertion à travers l’emploi!A l'occasion de la mise en place du cursus de formation BTSCommerce International, option Méditerranée, proposé aux jeunesde Dunkerque par le Centre de Formation et d'Apprentissage (CFA)du CEFIR, Radio Rencontre a mis en place une campagne d’informa-tion dont le point d’orgue a été la diffusion d’une interview de MmeKarine BLONDEL, responsable du CFA au CEFIR. Il est à relever quece programme de formation est réalisé en collaboration avec desentreprises locales qui ont accepté de recevoir des étudiants duCentre dans le cadre d’une formation alternée.

Notons qu’à cette occasion, Radio Rencontre a réalisé un jingle prop-re à l’émission pour marquer sa diffusion sur antenne, compte tenudes nombreuses reprises effectuées. Signalons enfin que RADIORENCONTRE a proposé cette émission à la Fédération des RadiosAssociatives Nord de la France (FRANF).

Le parachutismeaux Dunes des Flandres

Radio Rencontre a accueilli Mme Sandrine Dicecco, Chargée de com-munication et de la Culture du Syndicat intercommunal aux Dunesde Flandres (SIDF), qui a évoqué l’organisation du stage de para-chutisme 2010 destiné aux jeunes et les conditions de participation.

Accompagner une fin de formationde jeunes au CEFIR d’Hazebrouck

Malika, l’animatrice principale à Radio Rencontre, a reçu en févrierdernier les stagiaires de l’antenne du CEFIR à Hazebrouck, en vue dela préparation d’une émission en direct qui sera réalisée à l’occasionde la fin de leur programme de formation. L’enregistrement est prévufin mai - début juin prochains. Cette rencontre s’est déroulée en pré-sence de l’accompagnatrice du CEFIR, Christine Mathon dans lecadre de son programme “Découverte, infos sur Radio-Rencontre etémissions diverses”. Lors de cette rencontre, deux groupes comptantchacune cinq stagiaires ont été formés. Le thème de l’émission prévuea été défini par les stagiaires eux-mêmes, en l'occurrence il s’agit de"dépendances et violences conjugales".

Et bientôt du

nouveaunouveau au

C onscient de l'importance que revêtent la formation et l'informa-tion dans nos sociétés modernes et désireux de s'impliquerdavantage dans l'appui aux associations de Migrants, aux entre-

prises de la diversité et organismes locaux agissant dans le domainede l'Interculturalité, le CEFIR a décidé d’étudier l’opportunité de mettreen oeuvre une approche adaptée en matière de communication inter-culturelle, tant en direction du secteur institutionnel et économique tra-ditionnel, qu’en direction des associations basées sur le territoire de laCommunauté Urbaine de Dunkerque, en particulier les associations deMigrants.

Le défi est immense et nos moyens limités. Notre atout tient dans l'en-gagement militant de nos membres et salariés et leur volonté de lutterpour qu'une plus grande place soit donnée à la solidarité, au déve-loppement local à visage humain et à la cohésion sociale.

Pour ce faire, la Direction du CEFIR souhaite réhabiliter à la fois ladémarche de l'association sur ce plan et ses outils de communication,à savoir une radio, qui va fêter ses 30 années d'existence, une revuetrimestrielle qui a toujours accompagné l'association et en a expliquéles actions, un site Web qui figure parmi les tous premiers sites asso-ciatifs de l'agglomération de Dunkerque.

Dans cette dynamique, le CEFIR a également décidé d’inscrire unemission externe d'audit et d'évaluation, qui se déroule durant ce pre-mier trimestre 2010. Elle touche l'ensemble des Départements del'Association, avec une attention particulière sur la gestion de RadioRencontre, l'édition de la revue et les perspectives de développementdu site Web. Ses conclusions doivent notamment se traduire par unPlan de communication et la mise sur pied d’une structure adéquate, lamieux à même de porter cette nouvelle dimension.

Au plan de l'environnement social du CEFIR, l'accent sera mis sur lesopportunités de partenariat et de collaboration avec des structu-res proches de l'association et les possibilités de répondre auxbesoins exprimés par différents acteurs en matière de communicationou identifiés à l’échelle de la Communauté Urbaine de Dunkerque.

Refusant d'être instrumentalisé par quelque force que se soit, le CEFIRestime donc qu'il doit mettre sur pied une structure de communication pro-pre à l'association, dotée des instruments de traitement et production d'ou-tils de communication, et gérée par des professionnels expérimentés.

Nous annonçons donc à nos lecteurs et sympathisants que nous travaillonsactuellement à la création d'une AGENCE DE COMMUNICATION qui auranotamment pour compétence la gestion de Radio Rencontre, ainsi que cel-les de la Revue Rencontre et du site Web. Cette agence comprendrait uneRégie chargée de gérer les espaces promotionnels et publicitaires dans lecadre fixé par la loi. Elle comportera également un service de conceptionet de traitement graphique sur ordinateur et de création multimédia.

L’objectif ultime de cette agence sera de susciter et renforcer lesdynamiques en faveur de l’interculturalité, notamment par lamise à disposition d’outils et de techniques de communicationadaptés, à la fois à la spécificité de cette dimension sociale deve-nue décisive dans notre pays et aux conditions dans lesquelles laplupart des organisations de migrants se débattent, alors qu’ellessont le plus souvent exclues du champ de la communication,dominé par les élites sociales, économiques et politiques.

Qu’on se le dise, l’idée n’est pas de ratisser large dans ce domainehautement sensible. Notre démarche traduit et renforce notre engage-ment en matière de dialogue culturel au sein de la société française, àla fois fière et malade des différentes sensibilités qui la composent. Audelà de nos convictions, ce sont les exigences républicaines que noussouhaitons voir se démocratiser.

Le but visé est de contribuer aux dynamiques de dialogue intercommu-nautaires et d'actions d'insertion initiées par divers organismes publicset associatifs de la Ville de Dunkerque. Fidèle à son credo, le CEFIRproposera des modules de formation aux dimensions relationnelles etdes services professionnels dans le domaine de la communicationaudiovisuelle et du multimédia.

Jamil ABADAConsultant, chargé de mission au CEFIR.

CommunicationCommunication

Page 6: Les vertus du Les vertus du dialogue intercultureldialogue … · 2015. 7. 1. · Le premier volet de cette formation, qui s'est fait en France, a été l'occasion de nous rencontrer

INFOLETTRE TRIMESTRIELLE D’INFORMATION EDITEE PAR LE CEFIRCEFIR66, rue Fort Louis. 59140 Dunkerque. FRANCE. Tél: 0033 (0) 3 28 63 71 87 - Fax:0033(0)328.24.98. 41.

DIRECTRICE DE LA PUBLICATION: Monique VAN LANCKER. RÉDACTEUR EN CHEF: Jamil ABADAONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO: Julie, Karine, Krzysztof, Malika, Véronique...PHOTOS: CEFIR. MAQUETTE: Jamil ABADA. REALISATION: CEFIR COMMUNICATIONCONTACT, ABONNEMENTS & PUBLICITE: [email protected]

A L’AGENDA...- L’Assemblée Générale du PCMaroc, se tiendra enmai 2010, à Rabat.

- L’Assemblée Générale du PCAlgérie, se dérouleraà Tipaza, en juin prochain.

Le CEFIR est impliqué dans ces dispositifs qui mettenten avant l’échange des bonnes pratiques, les relationsSud/Sud et la mise en réseau des acteurs.

- RADIO RENCONTRE déménagera durant le secondtrimestre 2010,. Elle quittera la rue Vauban pour inté-grer les locaux du CEFIR, rue de la Paix, à Dunkerque.

Vous avez entre 17 et 23 ans ? Vous habitez en régionNord/Pas-de-Calais et que vous êtes libre entre le 22 etle 28 août prochains, alors inscrivez-vous au Sommetdes Jeunes du Triangle régional de Weimar 2010,qui aura lieu à Bochum en Allemagne. Lire la suite surwww.cefir.fr/cefirinternational.htm

ACTUALITES

NOUVELLES DE NOS PARTENAIRES

Le COSIM Nord/Pas-de-Calais se structure. Une réunion en ce sens a eu lieu le 27 févrierdernier, à Villeneuve d’Ascq. Contact : [email protected]

Le FORIM lancera dans quelques semaine son appel d’offre PRA - OSIM. Soyez attentifs, envisitant le site Web de l’organisation. http://www.forim.netNous avons eu la tristesse d’apprendre que l’ONG Co-Developpement.org tire sa révérence !Pour plus d’info : http://www.co-developpement.org

RENCONTRES

Durant ce premier trimestre 2010, l’équipe du CEFIR a eu le plaisir de recevoir :

- Mme Nassima ASLAOUI, présidente de l’Association INTISSAR,basée à Oran (Algérie), et M. M’hamed BELBIA, membre du CA del’Association SAFIR, de TIARET (Algérie), partenaire du CEFIR.

L’objectif de cette visite de travail visait à mettre en oeuvre un pro-jet de coopération et d’appui méthodologique du CEFIR à cesdeux associations dans l’exécution de projets lancés sur finance-ments européens.

- Le Comité de Pilotage du Projet AIMER qui rassemble lesreprésentants des partenaires belges, britanniques et français, autotal 12 membres, pour sa 3ème réunion de suivi, le 9 mars 2010.

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Vous pouvez obtenir, sur simple demande au secréta-riat du CEFIR, le dépliant sur les comptes-rendus des15èmes Rencontres Euroméditerranéennes, qui ont faitl’objet de l’édition d’une plaquette téléchargeable.Contact par téléphone au (0)328.63.71.87 ou parEmail à l’adresse suivante : [email protected]

Vous pouvez également télécharger le document sur:www.cefir.fr/communication/autres_publications.htm

mailto: [email protected]

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