Utilisez les vertus du lait d’ânesse Asinus

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Asinus ® Lait d’ânesse source de jeunesse ! Lire page 2 Passion savon Lire page 3 Sur la route de la glace Lire page 4 L’homme qui murmurait à l’oreille des ânes Lire pages centrales Une gamme complète Lire page 8 Pour commander Découper page 9 L’asinerie en estive Lire page 11 Brèves asines En dernière page Utilisez les vertus du lait d’ânesse Asinus au Salon de l’agriculture 2010 Le journal du lait d’ânesse Édition 2010 Nouveautés 2010 • Shampoing et serum contour des yeux • Gamme cosmétique : licence ECOCERT 2010 Retrouvez Olivier au hall 4, allée A, stand n°57 près du village des ânes (Il est sous le béret !) Olivier : 06 82 93 44 80 Jeanne-Lise Phung, élève ingénieur, relate son expérience à la découverte de l’élevage asin (lire page 5) www.asinus.fr

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Asinus®

Lait d’ânessesource de jeunesse !

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Passion savonLire page 3

Sur la route de la glaceLire page 4

L’hommequi murmurait

à l’oreille des ânesLire pages centrales

Une gamme complèteLire page 8

Pour commanderDécouper page 9

L’asinerie en estiveLire page 11

Brèves asinesEn dernière page

Utilisez les vertus du lait d’ânesse

Asinusau Salon de l’agriculture 2010

Le journal du lait d’ânesse Édition 2010

Nouveautés 2010• Shampoing et serum contour des yeux

• Gamme cosmétique : licence ECOCERT 2010

Retrouvez Olivier au hall 4, allée A, stand n°57près du village des ânes (Il est sous le béret !)

Olivier : 06 82 93 44 80

Jeanne-Lise Phung, élève ingénieur, relate son expérience à la découverte de l’élevage asin (lire page 5)

www.asinus.fr

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AsinusAsinusAsinusAsinusAsinus N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010

L’élevage asin est compliqué mais surtout très contraignant. En effet, la

traite doit être effectuée six foispar jour à la main ! Chaqueânesse ne produit en moyenneque deux litres par jour, ce quiest très peu.

Une compositionexceptionnelle

Cléopâtre, reine d’Egypte, pre-nait selon la légende des bainsau lait d’ânesse pour garder sapeau jeune et belle. Le laitd’ânesse restera indéfectible-ment auréolé du prestige que luia accordé la magnifique reine !

Le lait d’ânesse est celui qui,par sa composition, se rappro-che le plus de celui de lafemme ! Consommé chaud justeaprès la traite, le précieux breu-vage possède des vertus diffici-les à retrouver avec les métho-des actuelles de production et deconservation.

Au début du XIXe siècle se dé-veloppèrent des maternités quidonnaient aux nourrissons le laitproduit par leurs ânesses. Cetteboisson était aussi distribuéedans les grandes villes par lesmarchands à titre de fortifiant,jusqu’au milieu des années 50.

Lait d’ânesse, source de jeunesse !

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L’entreprise tient le capAujourd’hui, notre initiative de production et de

valorisation conjointe du lait d’ânesse a atteintun rythme de croisière et a servi de modèle ànombre d’autres petits producteurs.Malgré la crise, les produits Asinus ont mainte-

nus la progression de leur diffusion. Le soinconstant que nous apportons à la qualité de pro-duits et le site internet permettant la vente en li-gne sécurisée ont certes été une contribution dé-terminante à ce gain de croissance.Un savon neutre longtemps réclamé par notre

clientèle, un serum contour de yeux, un sham-pooing et la crème visage format voyage viennetétoffer la gamme cosmétique bio en 2010.De nouveaux petits ânes vont naître dès avril et

gambaderont avec leurs parents entre la fermedu Fajou en piémont et l’estive dans le pays duCouserans maintenant situés dans le nouveauParc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.Merci de votre fidélité et à l’année prochaine !

SARL SABO30 rue René Plaisant 09200 Saint-Girons

Tél./fax : 05 61 04 65 91www.asinus.fr • courriel :[email protected]

Éditorial

Ce lait entre dorénavant à hau-teur de 5 à 10% dans la compo-sition de la gamme des savonsAsinus.

Le lait s’oxydant très vite, il estimpératif de le congeler et éven-tuellement de le déshydraterpour le transporter.

En effet, chez les équidéscomme chez les humains, la di-gestion restitue les éléments es-sentiels. C’est pour cela qu’ilssont présents en grande quantitédans le lait.

Le lait d’ânesse apporte des vi-tamines (A, B1, B2, B6, D C E),des minéraux (calcium, phos-phore…), des oligo-éléments,des acides gras polyinsaturés,des immunoglobulines et desalkyls glycérols intervenantdans le système immunitaire.

Il est très digeste, car ne con-tient pas de caséine coagulable.Des recherches scientifiques ontmontré que le lait d’ânesse con-vient aux enfants allergiques àla bétalactoglobuline qui est laprotéine du lait de vache. Cecis’explique par le fait que cetteprotéine n’est présente qu’enfaible quantité dans le laitd’ânesse.

Sa composition proche de celledu lait humain explique le faitqu’il apporte des éléments es-

sentiels au bon fonctionnementde l’organisme.

D’étonnantes vertusLa composition exceptionnelle

du lait d’ânesse en fait un com-plément revitalisant, régénérant,reconstituant, stimulant et forti-fiant. Il est donc idéal pour lesenfants, les personnes convales-centes, âgées, fatiguées ou toutsimplement soucieuses de leuréquilibre physique.

Il renforce l’immunité, amé-liore le transit intestinal et favo-rise la détoxification. De plus, ilest très efficace pour la diges-tion.

Il est aussi particulièrement ef-ficace sur les peaux à problèmeoù il cumule des effets dépura-tifs et reconstituants. Ceci est dûà l’action du lait sur la flore in-testinale et le foie qui travaillemieux. La peau peut donc se ré-générer plus facilement et doncéliminer toutes les impuretés.Son action limite donc les aller-gies cutanées et les pathologiesde la peau qui sont en relationavec les troubles nerveux.

Il est par ailleurs recommandéen cas de vieillissement précoce,rides et peau sèche. Son actionsur la peau est rapide et durable.

Le lait d’ânesse peut se boiremais on le valorise principale-ment sous forme de savon et deproduits cosmétiques.

Le savon peut être parfumésaux huiles essentielles telles quel’orange, la cannelle, la lavande,la verveine, le géranium et biend’autres encore !

Vente de lait d’ânesse dans les rues de Toulouse en 1910

Sandrine, Olivier et Sabine

Après «Secret Story»,Cindy lance sa gamme

de cosmétiquesau lait d’ânesse

Impliquée dans l’émission estivale de TF1 « Secret Story », Cindya lancé en décembre 2009 une gamme cosmétique « Magic Milk »à partir du lait d’ânesse produit par l’Asinerie de Feillet.

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AsinusAsinusAsinusAsinusAsinusN° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010 page 3page 3page 3page 3page 3

Passion Savon

A l’adolescence, je me demandais souvent cequ’était le savon ? Était-

il fabriqué, récolté ? Pour moi,le mystère restait entier.

Avec gentillesse, M. Esposito,maître savonnier dans une im-portante savonnerie marseillaise,me proposa d’apprendre. Durantplus de trois ans, nous nous ren-contrions à peu près trois après-midi par mois et il me divulguaitdes techniques, des trucs et dessecrets essentiellement centréssur la fabrication du savon grenu(les savons de Marseille etd’Alep en font partie). Il m’ap-prit la façon de faire le savonblanc de Marseille d’avant 1823,avec de l’huile d’olive premièrepression qui, lorsqu’il est bien li-quidé sur gras, devient blancavec une légère nuance verte.

Cet homme transforma ma pe-tite curiosité en véritable pas-sion. Il m’offrit peu avant samort l’édition originale du “Traité pratique de savonnerie ”de Édouard Moride, paru en1888, un très beau livre de réfé-rence qui m’aide beaucoup.

Christophe Nadal a créé sa savonnerie en 1994 avec sa femme Florence à LeBrugeron, au cœur du magnifique Pays d’Olliergues, dans le Puy-de-Dôme.Enfant à Marseille, capitale historique de la savonnerie, il allait avec sa grandmère acheter des savonnettes à la Savonnerie du Capricorne, en bas de l’as-censeur de Notre-Dame de la Garde !Imprégné de cette culture méridionale et aujourd’hui désuète, il garde un

souvenir inoubliable quand sa mère l’envoyait remplir des bouteilles de diffé-rentes huiles dans un magasin au Cours Jean Ballard, près du vieux port ! D’immenses cuves cylindriques vertes couvraient les murs jusqu’au pla-

fond et deux allées avaient étés créées par une séparation de cubes de savonde Marseille. L’odeur du savon, du gras, de l’huile d’olive était formidable !

Après avoir quitté Marseille,j’ai exercé un tout autre métieret ne trouvant pas de savoncomme j’en avais l’habitude, jele fabriquais dans ma cuisine,dans une marmite en fonte !L’épanouissement personnelpeut-il s’accomplir sans un tra-vail en adéquation avec sa pas-sion ? Et je décidais de revenirvers le savon !

Je fis un stage dans une autrespécialité, la savonnetterie. Jerepartais pour Marseille dans lasavonnerie du Capricorne chezM. Constantin, inventeur du sa-

von au miel. J’ai rencontré monpère spirituel qui m’apprit avanttout à questionner et à compren-dre la moindre de ses interroga-tions. Il pouvait passer des heu-res à regarder les abeilles quiabordaient une fleur pour savoirs’il n’y avait pas une logiquedans cela. Le stage de 6 moisdevînt une collaboration de 2 ans.

Quand Olivier est venu me voirà mes débuts avec son laitd’ânesse, j’ai envisagé toutes lesmanières possibles pour créer unsavon respectant ce produit sirare, surtout à l’époque. A maconnaissance, nous étions lespremiers.

J’ai réalisé de nombreux essaispour déterminer le bon pourcen-tage, la bonne façon de l’intégreret de le conserver, selon les mé-thodes que je connaissais. J’aicommencé par la saponificationà froid et je me suis renducompte après analyse que les élé-ments essentiels du lait d’ânesseétaient en grande partie altéréspar la chaleur car la saponifica-tion est une réaction exothermi-que, elle crée de la chaleur jus-qu’à 70°C.

L’autre solution est une mé-

La savonnerie est l’art et la manière de créer, par une réactionchimique entre un corps gras et une base, un sel d’ester d’acidegras qu’est le savon. Trois grands types de fabrication existent:

• La méthode de saponification à froid : les corps gras et lasoude sont mélangés et après avoir amorcé la réaction, elle secontinue de façon autonome. Tous les éléments se trouvant dansles huiles et qui ne constituent pas le savon seront dans un dis-persant qui lie les molécules de savon entre elles (entre autresl’eau et la glycérine). Son principal avantage est sa simplicité defabrication. Il est chargé en glycérine, ce qui est positif en cos-métique car les glycérols sont de très bons hydratants. Par con-tre, elle rend le savon beaucoup moins durable et moins lavant.

• La méthode mi-cuit ou d’empâtage : surtout utilisée pour lafabrication des savons noirs et liquide, la saponification est ef-fectuée par petits ajouts successifs de lessives de soude ou po-tasse pour que la liaison des huiles et bases soit complète, souschauffe pour facilité la réaction. Le savon n’est pas lavé mais lafaculté de la glycérine à séquestrer l’eau est utilisée pour avoirun savon liquide ou pâteux.

• La méthode marseillaise ou savon liquidé : elle débute commela méthode mi-cuit et continue par le relargage, bain d’eau saléequi rend le savon insoluble et permet d’enlever les lessives épui-sées. Suit la cuisson pour finir de transformer tous les acidesgras des huiles en savon. Pour le débarrasser de ses impuretés etlui donner la quantité d’eau normale et d’alcali libre, le savonest lavé avec une lessive faible ou de l’eau pure, ce qui lui per-met d’absorber l’eau et de céder des électrolytes (entre autre laglycérine), cela s’appelle la liquidation. La pureté du savon faitl’attrait de cette méthode longue de 4 jours de fabrication. Leproduit final nettoie parfaitement !

La savonnetterie est l’art et la manière de rajouter au savon quilui nettoie, un autre effet, adoucissant, nourrissant, hydratant ouprotecteur. Le but de cette méthode est de garder l’intégrité to-tale du produit ajouté.

Vous avez dit savon...thode mécanique, à partir de sa-von déjà fabriqué et par broyage,les produits sont insérés sans leschauffer ni les dénaturer paraucune réaction chimique noncontrôlable.

Quand cette pâte est homogèneet stabilisée en eau, elle est bou-dinée avec une machine qui larecompacte et on passe les sa-vons au moule pour leur donnerune forme agréable.

La difficulté pour le laitd’ânesse était sa nouveauté, nousn’avions aucune référence surlaquelle nous pouvions nous ba-

ser. Après moults essais, 5% delait dans le savon nous a paru unbon compromis. Il changeaitcomplètement l’effet sur la peauen la rendant douce et bien nour-rie et il n’interférait pas dans lerôle détersif du savon qui sertavant tout à laver.

Nous avons cependant testé unsavon avec 10% de lait (mêmejusqu’à 50%, quel désastre !), ilne perd pas son effet nettoyantmais par contre fond plus vite(or, nous pensons aussi à votreporte monnaie).

Voilà mon métier, l’enseigne-ment de mes deux maîtres mesert tous les jours en techniquemais surtout pour envisager lanouveauté, pour essayer de com-prendre et de faire au mieux sansbarrière de méthode, sans parti-pris et surtout avec toute l’hu-milité nécessaire pour travaillerun produit si noble.

Christophe NadalSavonnerie

de la Goutte noire63880 Le BrugeronTél. 04 73 72 60 92

Dos d’âne et Asinus à la Foire de NancyLors de la 75e Foire interna-

tionale de Nancy du 29 mai au8 juin 2009, Annette Normandde la Sarl « Dos d’âne » qui re-présente la gamme Asinus enChampagne-Ardennes et enLorraine.

Le stand a rencontré un réelsuccès auprès des visiteurs.Rendez-vous est d’ores et dejàdonné en 2010.

Sur ce concept, Asinus recher-che des partenaires-revendeurspour d’autres régions, pourquoipas à partir du nouveau statutd’auto-entrepreneurs ?

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AsinusAsinusAsinusAsinusAsinus N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010

En pratique !La randonnée 2010 se déroulera du 28 juillet au 1er août. Toutes les bonnes volon-

tés seront les bienvenues pour participer à l’intendance de l’événement et à l’ex-traction de la glaceIl faut être autonome pour la nourriture et le couchage à 1000 m d’altitude (pré-

voir vêtements chauds) même si une tente marabout est installée, il est préférablede prévoir une tente personnelle. Il sera possible de faire cuire sa nourriture sur unbon feu de bois.Une participation de 10 € est à prévoir pour le repas du jeudi soir à Salau.

Contactez Olivier Campardou : Tél. 06 82 93 44 80

A la découverte d’un passé révoluA la découverte d’un passé révoluA la découverte d’un passé révoluA la découverte d’un passé révoluA la découverte d’un passé révolu

Sur la route de la glace

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Autrefois leCouserans31 juillet et 1er août 2010 à Saint-Girons (Ariège)

18e année www.autrefois-le-couserans.com

Toute la ville dédiée à la vie rurale d’antan

Malgré le réchauffement climatique, desnévés persistent en

été en quelques rares endroits dela chaîne des Pyrénées centrales.Après une première tentativevers le Port d’Orle, Olivier ex-ploite pour le symbole histori-que et culturel son gisement deglace situé à 1400 m au fond du

Respectueux des traditions rurales, admiratif devant le courage et la modes-tie des Anciens, Olivier a voulu faire revivre pour la première fois en cet été2002 cette pratique estivale montagnarde “ d’avant l’électricité ” qui consis-tait à façonner des blocs de glace dans les névés, à les emmitoufler dans descouvertures pour les porter le plus rapidement possible d’abord à dos d’hommepuis grâce à des attelages dans les villes pas trop éloignées pour offrir lesagréments de la fraîcheur aux plus nantis de leurs habitants. La Route de laGlace était née…

magnifique cirque d’Anglade.C’est la neige permanente la plusbasse des Pyrénées. Ce site estsur la commune de Couflens-Salau, celle là même qui ac-cueille aussi l’asinerie en estive.

Un gros travail Cette étonnante production estlivrée une fois l’an à Saint-Gi-rons le premier dimanche d’aoûtà l’occasion de ce grand événe-ment annuel que constitue“ Autrefois le Couserans ”. Laroute de la glace s’organise surdeux jours pour l’extraction avecun campement sur le site, unejournée de descente vers Saint-Girons le vendredi et les deuxjours de participation à la fêteavec en point d’orgue le célèbredéfilé costumé en ville le diman-che matin.

D’une année l’autre, selonl’énergie disponible cet été là, laRoute de la Glace prend une am-pleur variable : le cru 2005, qua-trième édition, a été grandioseavec ces nombreux participants

venus de France entière, certainscomme Laurent venu de Vichyavec son cheval et sa mule.

Parmi tous les équidés, les 14mules ont eu le prestige de trans-porter ensemble plus d’unetonne de glace répartie en bal-lots enveloppés et harnachés surdes bâts achetés aux stocks del’armée Suisse. Cet animal, puis-sant et endurant, est le championpour ce type de portage.

La déclivité est forte par en-droit sur les sentes d’Anglade,où le sol parfois meuble et hu-mide, oblige de bien équilibrerles charges sur le bât, ce quin’empêche pas quelques glissa-des heureusement sans consé-quence.

Ambiance convivialeet festive

L’arrivée à Salau est saluée parla municipalité et les quelqueshabitants tous réunis pour le re-pas festif lié à l’événement : ce

petit village du bout du mondesurprend cependant avec sa citécomposée de plusieurs immeu-bles urbains, survivance d’unecourte période d’opulence due àmoins de deux décennies d’ex-ploitation d’une mine de tungs-tène fermée fin 1986.

La caravane longe le cours duSalat sur environ 40 km : le char-mant bourg de Seix, la porte deKercabanac, à la confluence duSalat et de l’Arac, prêtera sonnom à un roman de LoupDurand, puis la route des tunnels

établie sur une ancienne voieferrée dont le destin internatio-nal ne réussira jamais à traver-ser les Pyrénées… pour arriverenfin à Saint-Girons où la fêterurale bat son plein. Malgrél’isolation des couvertures, c’estenviron 20% de la masse froidequi a fondu en une journée !

Non consommable en l’état, laglace est offerte aux tavernessaint-gironnaises pour rafraîchirles boissons servies à de nom-breux visiteurs mais également

pour refroidir une sorbetière ar-tisanale utilisée sur le stand desproduits Asinus.

L’édition 2010 s’avère promet-teuse et devrait attirer beaucoupde muletiers de France.

Qu’on se le dise !Serge Moreau

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VécuVécuVécuVécuVécu

Mon stage parmi les ânesRencontre avec

un animal “ original ”J’ai toujours côtoyé le milieu

du cheval par la pratique del’équitation, mais mon amourdes équidés n’a jamais été res-treint aux oreilles courtes.

Depuis que je suis petite, lesânes suscitent chez moi beau-coup de curiosité. J’ai toujourstrouvé que ces animaux déga-gent, peut-être en raison de leurpassé de martyr et de bête de la-beur, une certaine dévotion maisaussi une grande douceur vis-à-vis de l’homme. Suite à monstage, je confirme ces qualités,mais je me dois d’ajouter qu’el-les sont à mériter au prix d’unfort (et parfois sale) caractère,qu’il faut apprendre à ménager !

Olivier m’a tout de suite con-fié la responsabilité d’aller nour-rir les ânesses suitées dans lesprairies dans les prairies duFajou. Il a d’abord fallu fairepreuve d’autorité pour ne pas mefaire piétiner par les gourman-des et ne pas tomber à la ren-verse, le seau de granulés entreles mains !

Mais l’assurance ne m’a pastant manquée, surtout grâce auxconseils d’Olivier, qui connaîtmieux que personne les compor-tements et réactions de chacunede ses ânesses. Par la suite, j’aipu observer moi-même les ânesen passant du temps à leur côtédans le champ. J’ai été d’autant

plus fascinée que ces animauxacceptaient volontiers ma pré-sence, sans manifester ni crainte,ni hostilité, dès l’instant que jerespectais les distances de cer-tains et satisfaisais la curiositédes autres. Les ânons restentbien sûr plus craintifs, mais aubout de deux semaines, j’ai, avecjoie, réussi à gagner la confiance

Voici la petite histoire de Jeanne-Lise, une Parisienne à la découverte desânes et de leurs trésors. C’est dans le cadre d’un stage en exploitation de sapremière année d’école d’ingénieur agronome qu’elle s’est retrouvée enAriège, en compagnie d’Olivier Campardou et de ses 30 ânes, ânons et ânes-ses. Ce témoignage a été publié dans le n°35 des “ Cahiers de l’âne ” enencadré du reportage de Valérie Thevenot sur la “ Route de la Glace ”.

de quelques-uns d’entre eux.

La traite ?Pas si évident !

C’est au début du mois deJuillet, après la transhumance ducheptel d’ânesses suitées depuisla vallée de Saint-Girons jusqu’àl’estive de Salau, qu’a com-

mencé pour moi l’apprentissagede la traite. Et cela n’a pas étéévident ! Tout d’abord le gestemanuel à acquérir doit permet-tre de recueillir un lait propre(non souillé par aucun contactextérieur, que ce soit l’animal oumoi-même), s’adapter auxtrayons de chaque ânesse(aucune ne se ressemble !) et ne

pas blesser cette zone sensible etfragile. Il m’aura fallu environ15 jours avec l’aide de graisse àtraire pour acquérir une techni-que satisfaisante.

De plus, la traite implique uncontact rapproché avec l’animalqui n’est pas toujours de toutrepos. Au début, certaines ânes-ses sont très réticentes à la traiteet expriment leur mécontente-ment par des coups de pieds biendirigés. Olivier s’est chargé deremettre ces mauvais élèves dansle droit chemin, et au bout dequelques jours (et de pas mal debleus), toutes les ânesses étaientparfaitement dociles.

Reste toujours le problème desmouches et des taons et descoups de patte de défense qu’ilsoccasionnent. Pour cela uneseule solution : apprendre à an-ticiper !

Jeanne-Lise Phung

Les Cahiers de l’Ane4 route de Paray91320 Wissous

Tél. 01 60 10 70 32 • 5,50 euros

Sabots63 rue des Rosiers

14000 CaenTél. 02 31 15 53 53 • 4,90 euros

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Intervention du docteur Parrot, à l’Académie de Médecine en 1882 “ Les écuries où l’on tient les ânesses, saines, propres, bien aérées, ouvrent sur les dortoirs où

sont les enfants à allaiter. Traitée avec douceur, l’ânesse se prête facilement à allaiter le nourris-son qu’on lui présente. Son trayon est bien adapté à la bouche de l’enfant pour la préhension etla succion.

L’infirmière s’asseoit sur un escabeau à droite de l’animal et près de sa croupe. Elle porte avecsa main gauche la tête de l’enfant, ses genoux servant d’appui au reste du corps. La main droitesert particulièrement à agir sur la mamelle, qu’elle presse de temps en temps pour faciliter l’écou-lement du lait, surtout si l’enfant est faible. On fait téter les enfants cinq fois pendant la journée etdeux fois pendant la nuit. Une ânesse peut nourrir trois enfants de cinq mois ”

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Quand la tradition...Quand la tradition...Quand la tradition...Quand la tradition...Quand la tradition...

L’homme qui murmurait

Aquarelle de Christian Hirlay, illustrateur au Grand Village, 2 impasse du Chêne 36600 Vicq-sur-Nahon ;Tél./fax : 02 54 40 38 19

Précurseur en Europe pour la production de lait d’ânesse et de produits éla-borés, Olivier Campardou vit en Ariège, au pied des Pyrénées, dans le pays duCouserans où l’on vit bien, plus doucement qu’ailleurs. Solide sous son im-mense béret, l’homme est jovial, mais pas seulement ! Il fulmine de projets oud’actions qu’il mène à bien, comme la production et la transformation du laitd’ânesse mais la Route de la Glace (lire page 4), une exposition photo sur lechemin de Saint-Jacques de Compostelle et quelques voyages à la découvertedu monde…

Une longue histoireLe lait d’ânesse était à l’honneur chez les peuples anciens. Si

nul n’ignore la légende des bains au lait d’ânesse de la ReineCléopâtre, sachons que les Grecs le considéraient comme un ex-cellent remède et les Romains en faisaient une boisson de luxe !Hippocrate le recommandait pour toutes sortes de maux. Oliviernous le propose aujourd’hui sous forme de lait de jouvence.

Bien plus tard, en France, François 1er qui, extrêmement fati-gué par la guerre et les excès, se mit, sur les conseils d’un Juifvenu tout spécialement de Constantinople, au régime exclusifde lait d’ânesse et qui rapidement, retrouva toute son ardeur.

“ Un jour, d’une ânesse, le lait me rendit la santé, et je dois àcette circonstance davantage aux ânes qu’à la faculté ”, ainsis’exprimait Il y eut aussi la marquise de Pompadour qui, suite àde graves ennuis gynécologiques se vit ordonner par le docteurQuesnay d’abandonner ses nourritures échauffantes, de boire dulait d’ânesse et de prendre le bon air.

Au début du XIXe siècle, se développèrent des maternités quidonnaient aux nourrissons le lait produit par leurs ânesses. Cetteboisson était aussi distribuée dans les grandes villes par les mar-chands à titre de fortifiant, jusqu’au milieu des années 50. Petit àpetit, le lait d’ânesse tomba dans l’oubli jusqu’à nos jours.

María Esther Heredia Lecaro, épouse Capovilla, fut la doyennede l’humanité : elle est décédée à 116 ans et 347 jours en août2006. Cette Equatorienne buvait régulièrement depuis des an-nées du lait d’ânesse !

Aujourd’hui, le lait d’ânesse réapparaît sous des formes nou-velles grâce au courage et à la détermination de quelques pas-sionnés qui remettent au goût du jour un produit quelque peutombé en désuétude.

Au temps fort de la crisede l’emploi, voulant vivre au pays, c’est dès

1995 qu’il se lance dans l’éle-vage d’ânesses dans l’optique detransformer le lait… en savon-nettes ! Il connaît bien les ânes.Dès 8 ans, il en possédait déjàun, acheté contre l’avis familialà l’une des deux foires aux ânesde Saint-Girons.

C’est décidé, il va faire du laitd’ânesse et ceci pour deux rai-sons principales : il ne veut pasquitter le pays et avec son époused’alors, ils ont une vraie passionpour les équidés.

Des débuts agricoles…Mais pour en vivre à deux, il

faut aller vite. Charlotte prend lestatut d’agricultrice pendant queOlivier prépare son BEPA et avecl’aide d’amis, ils achètent leurspremières bêtes. Le troupeau secompose progressivement d’unequarantaine d’ânesses et de troisétalons. On y trouve des ânes desPyrénées, des ânes d’Espagne,Grand Noir du Berry, âne duCotentin et de Provence.

En 1998, Olivier est le premierjeune agriculteur français recon-nus avec un élevage particulier :celui des ânes. Les subventionsobtenues sont investies mais ilfaut trouver des débouchés etcommercialiser les produits leplus rapidement possible pourtenir la trésorerie à flots : le dé-but d’une frénésie de démarches

multiples qui conduisent Olivierà se rendre à diverses foires équi-nes en France, puis de prendrerendez-vous annuellement avecle Salon de l’agriculture, àl’étranger notamment en Espa-gne et d’entreprendre la mise aupoint d’une complète de produitsdont il va superviser la réalisa-tion, la présentation et la com-mercialisation. Enfin, unegamme presque complète puis-qu’il n’a jamais été question defabriquer du saucisson d’âne !

Le lait d’ânesse, de A à ZSur les 40 ânesses réparties en

deux sous troupeaux pour desraisons de durée de gestation,soit 15 ânons par an dont seule-ment une en moyenne produi-sent du lait, les autres sont soiten attente de la saillie, soit engestation. La traite dure 4 mois,de la mi-juin à la mi-octobre, soitenviron 1800 litres de lait parsaison. Trois traites par jour don-nent 2 à 3 litres de lait par ânesse.Le lait frais congelé dans desbouteilles de 5 litres à -18 de-grés est envoyé au Centre devalorisation des Glucides à Dury(Somme) spécialisé dans le sé-chage du lait par atomisation.140 kilos de poudre de lait.sontainsi obtenus.

Le lait déshydraté est aussivendu en l’état mais aussi à desspas pour des bains (Aquensis àBagnères de Bigorre, Amanoa àAuxerre, Anne Fontaine Bien-

être à Paris…) et depuis peu àMagic Milk (lire page 2).

Mais l’essentiel du lait partchez Christophe Nadal, l’un desderniers savonniers à travaillerà l’ancienne (lire page 3) qui fa-brique la gamme de 14 savon-nettes différentes. Les savonssont composés à base de produitsnaturels telles que l’huile depalme, l’huile de coprah et de laitd’ânesse, d’huiles essentielles etde colorants naturels (argileverte, rouge…).

5% de lait d’ânesse peut paraî-tre insuffisant. Des essais dé-montrèrent qu’avec un fort pour-centage de lait, les propriétés

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AsinusAsinusAsinusAsinusAsinusN° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010 page 7page 7page 7page 7page 7

... rencontre l’innovation... rencontre l’innovation... rencontre l’innovation... rencontre l’innovation... rencontre l’innovation

L’allaitement directEn 1877, l’assistance publique décide d’expérimenter à l’hos-

pice des enfants assistés, différents allaitements artificiels, dontcelui dit “ direct ” avec les concours de divers animaux commedes vaches, des ânesses, des chèvres et même des chiens.

Pour optimiser cette expérience, une nourricière fut construiteen 1881 par Marie-Jules Parrot, médecin-chef à l’hospice desenfants assistés (Saint-Vincent-de-Paul).

Ce pavillon comprenait une coquette étable adossée au dortoirà laquelle se joint une pièce dite “ réfectoire ” où l’on pouvaitvoir le spectacle pittoresque d’un enfant allaité par une ânesse,seule espèce retenue pour l’expérience !

à l’oreille des ânes

sont affectées : l’altération du laitpose un problème de conserva-tion et le savon ne mousse plus.

En collaboration avec un labo-ratoire de cosmétologie, touteune gamme de produits debeauté pour la peau a été déve-loppée sous la marque Asinus.

Huit produits ont été dévelop-pés avec un excellent succès,dont une crème pour le visagequi est le produit-phare de lagamme. Elle est dosée à 50% delait d’ânesse, ce qui en fait unproduit hors du commun !

Depuis 2009, cette gammecomprend des ingrédients d’ori-gine naturelle et de l’agriculturebiologique.

Inspiré par ce qui existait enEspagne il y a 50 ans dans tou-tes les pharmacies, OlivierCampardou a voulu recréer uneagréable pastille au lait d’ânesse.Il a sollicité le savoir-faire af-firmé d’un fabricant de la célè-bre pastille Vichy.

Après quelques tests positifs,de sympathiques paquets de 40 gsont disponibles et connaissentd’ores et déjà un succès grandis-sant.

Différents outilscommerciaux

Pour diverses raisons, Oliviera créé Asinus en 2002 et c’est lamarque déposée pour la gammede produits. Puis, en 2007, unenouvelle société SABO chargéeplus spécifiquement de commer-cialiser les produits élaborés estlancée.

Une part importante des pro-duits est vendue directement auconsommateur par correspon-dance et sur des lieux bien iden-tifiés comme le Salon de l’Agri-culture à Paris, la célèbre Foireaux ânes de Lignères-en-Berrychaque lundi de Pentecôte,“ Autrefois le Couserans ” le pre-mier week-end d’août à Saint-Girons et chaque samedi sur lepittoresque marché de cettemême petite ville des Pyrénéescentrales, où Olivier connaît toutle monde !

Le journal, entre vos mains lesixième numéro, est largementdiffusé et constitue un supportessentiel pour la vente directe,la promotion et l’impact média-tique. Bien au-delà des adeptesde l’âne, une fidèle clientèle vi-siblement satisfaite des produits

proposés passe commande ainsirégulièrement.

En complément, pas moins de300 revendeurs en France et desdistributeurs en Suède, en Fin-lande, en Suisse, Espagne etmême au Japon sont dépositai-res de tout ou partie de lagamme.

Prendre de l’altitudeOlivier effectue chaque été de-

puis 2007 une transhumance de-puis la ferme qu’il loue à Rimontdans le piémont vers la hautevallée du Salat. Les animauxsont transportés en juin sur l’es-tive de la Plagne où les touristeset les clients sont reçus l’après-midi (lire page 11), ils pourrontalors déguster le lait d’ânesse augoût doux et aqueux, assez in-définissable et acquérir les pro-duits. La descente de l’estives’effectue fin octobre.

Au sens figuré, entre tradition

et modernité, Olivier prend ausside l’altitude en continuant àavoir des idées plein la tête, envoyageant à l’occasion à la ren-contre de l’authenticité, en dé-

léguant ses savoirs pour mieuximpulser d’autres projets !

Synthèse : Serge MoreauPhotog. : Raphaël Kann

“ L’allaitement direct au pis d’un animal est une conquêtehygiénique d’une incontestable valeur. M Parrot attribue, avecgrande raison le succès qu’il a obtenu à l’analogie du laitd’ânesse avec celui de la femme… De tous les laits examinéspar les chimistes, le lait de femme est celui dont l’alcalinité estla plus prononcée. Le lait d’ânesse, comme celui de la femmeest légèrement alcalin,quelquefois neutre, très exception-nel-lement acide ” plus loin, au cours de la même séance, notrepharmacien-nutritionniste précise “ Un avantage que présentel’ânesse nourrice, c’est sa grande sobriété. On pourra, sansqu’elle en souffre, régler son alimentation ; elle se contente defourrage sec et de bonnes racines ; peut-être sera-t-il conve-nable d’y associer du sel marin en très faible quantité… Onpourra prendre pour guide l’excellent travail de M. Péligotportant sur l’influence de la nourriture sur la qualité de laitd’ânesse ”

Apollinaire Bouchardat, membre de l’Académiede médecine de Paris, intervention du 8 août 1877

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Une gamme complète au lait d’ânesse

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AsinusAsinusAsinusAsinusAsinusN°6 • Printemps 2010

Journal gratuit tiré à 15 000 exemplairesAsinus est une marque déposée depuis 2002

édité par Sarl SABO,30 avenue René Plaisant 09200 St-Girons

Tél./fax 05 61 04 65 91 • Courriel : [email protected] de la publication : Olivier Campardou

RCS Foix - SIRET n° 491 566 865 00029Maquette : Serge Moreau

Remerciements à Sabine Löwe, Jeanne-Lise Phung,Jacques Clouteau, Raphaël Kann, Serge Moreau, Christophe Nadal,

Imprimerie S3G Print - 47310 Estillac

Savons (100 g)de fabrication artisanale

parfumés aux huiles essentielles

Cosmétiques biologiques :crème pour le visage, lait de toilette,

crème hydratante pour le corps,lotion tonique, lait de douche,

masque de beauté

© Ph

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Nouveaux produits :shampooing,

serum contour des yeux,crême visage 30 ml

et le savonbiologique neutre

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Votre bon de commande

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Deux classes de l’école primaire duSacré-Cœur de Saint-Girons sontvenues en octobre 2009 à la fermedécouvrir la production de laitd’ânesse. Temps splendide, déplace-ment en attelage, participation etvive curiosité de élèves... ont été lesingrédients d’une journéesympatique !Les enseignantes Marie-Pierre

Escaich et Marie Allain ont su valo-riser cette visite par un importanttravail en classe

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Classes «découverte» à la ferme

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En Couserans, pays desPyrénées centrales,épousant le cours du Sa-

lat, ce tumultueux affluent de laGaronne qui naît à Salau, la pe-tite commune de Couflens estdominée par un relief monta-gneux imposant, rude, sauvagemais ô combien attachant.

Le massif du Mont-Rouch,deuxième sommet du Couseransà 2858 m, semble opposer toutepénétration vers la Catalogneimmédiatement voisine par lamontagne. Le Port de Salau, colmuletier le plus bas des Pyrénéescentrales (2038 m) autorise unfranchissement de la chaîne

L’été à la montagne

Dans la foulée de la «route de la glace», des liensde travail et d’amitiés se sont liés avec les habitantsde Couflens-Salau dès 2003, en particulier avecHenry Richl, le maire. Il m’a permis de réaliser monrêve car cela faisait longtemps que j’avais envie de«prendre de la hauteur» en conduisant mes bêtesdans les alpages pyrénéens.

autrefois largement usité pour lecommerce et la contrebande !

Le village de Salau, qui compteune soixantaine d’habitants, futconnu pour ses mines de tungs-tène qui fermèrent au milieu desannées 80. Un tunnel transfron-talier a maintes fois été projetésans jamais aboutir à ce jour.

25 hectares de prairie ont étéloués à une association foncièrepastorale et une dizaine d’hec-tares supplémentaires sur le sitede La Plagne. Les terres sont si-

tuées à 1000 mètres d’altitude aupied du mont Rouch.

Trois magnifiques torrents ycoulent et la cascade de Léziouconstituent la source du Salat.Les ânesses ont passé leur pre-mière saison en 2007. La pro-duction a été de 1000 litres d’unlait de montagne aux qualités

inégalées !La traite est réalisée sur l’es-

tive de Salau de juin à septem-bre après naissance des ânons,lesquels se trouvent dans un pe-tit enclos à quelques mètres deleur mère. Lors de la traite, laprésence et la stimulation dupetit sont nécessaires afin depouvoir recueillir la majorité dulait accumulé dans les mamel-les. En effet, les ânesses ne don-nent pas aisément leur lait. Lors-que l’ânon tète, le lait est dé-

versé par les cellules acineusesdans les alvéoles puis dans uneramification de canaux, pour ar-river enfin dans les citernes.

La main ne récupère que 20%du lait total des mamelles maisne tire pas celui des cellules al-véolaires soit les 80% restant.Pour obtenir ce dernier, la sti-

mulation du petit est nécessaire.Certaines ânesses acceptent dedonner leur lait à la seule vuede leur progéniture, d’autresn’ont même pas besoin de voirleur ânon pour cela, ce qui im-pose des contraintes d’organisa-tion.

Alexandra, appuyée de Belle,notre chienne Berger des Pyré-nées, a organisé la productiondurant les saisons estivales 2007et 2008, conduisant le troupeaude 50 ânesses avec un grand sé-rieux.

Hypothèse pour l’estivage2010 : on continue avec sansdoute possibilité de locationd’ânes pour la randonnée localevers les deux cascades de Léziouet Begé.

Outre une petite grange pournous abriter et protéger le maté-riel, nous disposons d’une véri-table yourte mongole, dans la-quelle nous proposons des nui-tées à nos clients ou randonneursde passage. Le troupeau reste enestive de fin juin à fin octobre etattend votre visite !

The Boss, dit «Berettou» L’estive de la Plagne

Visite de l’estiveavec dégustation de lait d’ânessetous les après-midi en semainede 14 h à 18 h en juillet et août

Nuitée en yourtepour 2 à 4 personnes : 50 euros,

réservation : 05 61 04 65 91

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AsinusAsinusAsinusAsinusAsinus N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010N° 6 • Édition 2010

Brèves asines...Brèves asines...Brèves asines...Brèves asines...Brèves asines...

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En mars 2009, La journaliste Raphaelle Aellig et son équipe de laTélévision Suisse Romande nous ont rendu visite pour la réalisa-tion d’un long reportage pour l’émission hebdomadaire « Passe-moi les jumelles » diffusée en Suisse francophone et sur TV5.

Dans une franche convivialité, c’est pas moins de 5 jours de tour-nage qui ont été nécessaire pour ce documentaire de 20 minutes surles traditions paysannes du Couserans avec Olivier comme fil con-ducteur.

Ce reportage intitulé « Danse avec les ânes » diffusé le 8 avril2009 est visible sur internet (recherchez : Passe moi les jumelles)

Les Helvètes chez Asinus Sauvetage des ânesLors de la première offensive hivernale, quatre jeunes ânes sur

l’estive à Salau se sont bloqués sur de fortes pentes soudainementenneigées à 1500 m d’altitude.

Rendus inaccessibles, il a fallu faire appel aux Pompiers spécia-listes du Secours en montagne. Deux heures d’efforts intenses ontété nécessaires pour extraire les jeunes fugueurs de ce mauvais pas !

Il convient de remercier ici l’énergie, la compétence et le dévoue-ment de Jean-Christian, Sylvain et de David sans lequel ce sauve-tage aurait été compromis.

AsinusSarl SABO 30 avenue René Plaisant

09200 Saint-Girons (France)Tél./fax : + 33 (0)5 61 04 65 91

site et vente en ligne : www.asinus.frCourriel : [email protected]

Asinus chez les VikingsEn été 2008, le staff d’Asinus

est allé en Scandinavie à la ren-contre d’Ali (ph. de gauche),seule productrice de lait de renneen Finlande et Gunnard (ph. dedroite), seul producteur de laitd’élan en Suède.

Depuis ce voyage, nous som-mes dorénavant distribué en Fin-lande.

L’Almanach Vermot fête sa124e édition en 2010. A chaquejour son article, ses blagues, sacitation… Ainsi, au 6 août, hon-neur est fait à Olivier, au laitd’ânesse et à l’Ariège… en toutediscrétion, l’article a été décou-vert par hasard !

Institution

Deux ânesrejoignentle troupeau

Afin d’assurer la reproduction,Léon et Quentin, ce dernierayant appartenu à HuguesAuffray, ont rejoint notretroupeau.de 43 ânesses qui lesont adoptés à l’unanimité !