l'Écho du - SDIS 25€¦ · • l’adjudant GAUDINET Samuel du CSP Besançon-Centre
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la revue du service départemental d’incendie et de secours du doubs
#32octobre, novembre, décembre 2012
l'Écho du
Le dossier :Première formation au managementdes chefs de centre
www.sdis25.fr
Nous devions nous retrouver à Maîche pour la cérémonie départementale organisée à l’occasion de la Sainte Barbe…Or les intempéries de début décembre ne nous ont pas permis ces retrouvailles annuelles pour mettre à l’honneurles personnels du Sdis. Avec plus de 30 000 missions depuis le début de l’année et 19 800 ambulances engagées, lessapeurs-pompiers du Doubs ont répondu présents toutes les 17 minutes. Derrière ces chiffres, il y a les 2 800 femmes
et hommes sapeurs-pompiers volontaires, professionnels et personnels administratifs et techniques sans lesquels rien nepourrait se faire. C’est votre action, votre professionnalisme et votre disponibilité qui permettent de répondre à cessollicitations. Soyez-en félicités. Mais cette implication a été parfois douloureuse et je voudrais adresser aux 36 sapeurs-pompiers du Doubs blessés en service commandé toute ma reconnaissance et mes vœux de prompt rétablissement pourcertains.Cinq nouveaux centres ont été mis en service en 2012 : Avoudrey, Les Fourgs, Etupes-Fesches-le-Châtel, Besançon-Est etBesançon-Centre, et le nouveau centre d’Audincourt-Valentigney est en construction. Le soutien au volontariat prendra toutesa dimension d’ici quelques semaines, avec la concrétisation en 2013 du plan pluriannuel. Dans ce cadre, la 1re session deformation des chefs de centres a rencontré cet automne un accueil très positif, et sera réitérée afin que tous ceux qui ont laresponsabilité d’un centre puissent bénéficier de cette aide précieuse, notamment en matièrede management. Pour les sapeurs-pompiers professionnels, l’application de la réforme de lafilière a débuté. Sa planification sur les 7 ans à venir fera l’objet d’échanges avec les organisationssyndicales dans le cadre d’un dialogue social constructif.Toutefois, des incertitudes pèsent sur le Sdis comme sur les autres collectivités. Le contexteéconomique est tendu et les finances des collectivités sont de plus en plus précaires. Le Sdis estsensible aux engagements que le Conseil général a pris depuis 2006 et de son soutien renouvelépour 2013. Afin de poursuivre l’ambition engagée tout en maintenant les grands équilibresfinanciers, le conseil d’administration vient de valider une nouvelle planification pluriannuellequi sera de nature à améliorer la performance du service.Enfin, au nom des membres du conseil d’administration, je tiens à présenter à l’ensemble despersonnels du Sdis mes chaleureux remerciements pour leur implication au quotidien.
Meilleurs vœux à tous !
ÉDIT
ORI
AL
la revue du service départemental d’incendie et de secours du doubs
#32octobre, novembre, décembre 2012
l'Écho du
Le dossier :Première formation au managementdes chefs de centre
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Sommaireoctobre, novembre, décembre 2012
#32
Léon BESSOTprésident du conseil d’administrationdu SDIS 25.
ERRATUM n° 31 : A collaboré : Martine Million – Crédits photos : P.-O. Kleitz
« L’écho du SDIS 25 » - publication interne du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Doubs – 10 chemin de la Clairière – 25042 BESANÇON CEDEX• Directeur de la publication : Colonel René Cellier • Comité éditorial :P. Albert, C. Denis, O. Deschampt-Monot, R. Faivre, M. Grammaire, M. Guichard, I. Kleinhans, B. Lambert, D. Marchand, V. Marizy, C. Martin, F. Martin. Ont collaboré : P. Boucon, L. Delaule, D. Fallot, S. Freidig, S. Gerbant, J. Lestrat,Y. Sauget • Conception – impression – routage : BIALEC, 95 bd d’Austrasie, 54001 NANCY CEDEX • Crédits photos : P. Albert, F. Comte, J.F. Grimm, I. Kleinhans, P. Louis, S. Olivier, F. Parriaux, C. Regnier, J. Tissot • Dépôt légaldécembre 2012. • Tirage à 3 940 exemplaires • Pour toute remarque ou suggestion, vous pouvez contacter le service communication du SDIS – tél. 03 81 85 37 10.
Nous devions nous retrouver à Maîche pour la cérémonie départementale organisée à l’occasion de la SainteBarbe… Or les intempéries de début décembre ne nous ont pas permis ces retrouvailles annuelles pour mettre àl’honneur les personnels du Sdis. Avec plus de 30 000 missions depuis le début de l’année et 19 800 ambulancesengagées, les sapeurs-pompiers du Doubs ont répondu présents toutes les 17 minutes. Derrière ces chiffres, il y a
les 2 800 femmes et hommes sapeurs-pompiers volontaires, professionnels et personnels administratifs et techniques sanslesquels rien ne pourrait se faire. C’est votre action, votre professionnalisme et votre disponibilité qui permettent derépondre à ces sollicitations. Soyez-en félicités. Mais cette implication a été parfois douloureuse et je voudrais adresser aux36 sapeurs-pompiers du Doubs blessés en service commandé toute ma reconnaissance et pour certains mes vœux de promptrétablissement.Cinq nouveaux centres ont été mis en service en 2012 : Avoudrey, Les Fourgs, Etupes-Fesches-le-Châtel, Besançon-Est etBesançon-Centre, et le nouveau centre d’Audincourt-Valentigney est en construction. Le soutien au volontariat prendra toutesa dimension d’ici quelques semaines, avec la concrétisation en 2013 du plan pluriannuel. Dans ce cadre, la 1re session deformation des chefs de centres a rencontré cet automne un accueil très positif, et sera réitérée afin que tous ceux qui ont laresponsabilité d’un centre puissent bénéficier de cette aide précieuse, notamment en matièrede management. Pour les sapeurs-pompiers professionnels, l’application de la réforme de lafilière a débuté. Sa planification sur les 7 ans à venir fera l’objet d’échanges avec les organisationssyndicales dans le cadre d’un dialogue social constructif.Toutefois, des incertitudes pèsent sur le Sdis comme sur les autres collectivités. Le contexteéconomique est tendu et les finances des collectivités sont de plus en plus précaires. Le Sdis estsensible aux engagements que le Conseil général a pris depuis 2006 et de son soutien renouvelépour 2013. Afin de poursuivre l’ambition engagée tout en maintenant les grands équilibresfinanciers, le conseil d’administration vient de valider une nouvelle planification pluriannuellequi sera de nature à améliorer la performance du service.Enfin, au nom des membres du conseil d’administration, je tiens à présenter à l’ensemble despersonnels du Sdis mes chaleureux remerciements pour leur implication au quotidien.
Meilleurs vœux à tous !
ÉDIT
ORI
AL
L’OpéraTiOnnEL 03-06
HiSTOirE 07
LE dOSSiEr… première formation au management des chefs de centre 08-09
LE pOrTraiT… La parole aux chefs de centre : « L’envers du décor » 10-11
En BrEf 11-12
Léon BESSOTprésident du conseil d’administrationdu SDIS 25.
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L’ÉCHO DU SDIS 25 / #32 - octobre, novembre, décembre 2012
L’OPÉRATIONNEL
ne centainede sapeurs-pompiersainsi qu’une quarantainede véhicules étaient mobilisés,jeudi 25 octobre dernier, pourun exercice de grande ampleurorganisé par la préfecturedu Doubs sur la communede Dannemarie-sur-Crête,entre Besançon et Saint-Vit(groupement Ouest).
UL’objectif poursuivi était double :tester le plan particulier d’intervention de l’entreprise Terre Comtoiseainsi que l’efficacité du dispositifNOVI (NOmbreuses VIctimes)adopté cette année en remplacement du plan rouge.Des moyens de secours à personne,d’incendie, de sauvetage déblaiement et une équipe cynotechniquesont alors engagés sur les lieux dusinistre.L’exercice a permis aux intervenantsde se familiariser avec ce dispositifNOVI, mais également avec desconditions d’intervention particulières puisqu’il fallait prendre encharge un nombre important de victimes disséminées sur une zonegéographique très étendue (deuxvillages).Le lieutenantcolonel JESER, commandant des opérations de secours,pouvait s’appuyer sur le poste decommandement de site déployépour l’occasion et dirigé par lecommandant FOURNEROT pourcoordonner les actions en cours.
Un poste médical avancé était également mis en œuvre devant le lycéeagricole de DannemariesurCrêtepour prendre en charge les nombreuses victimes.Plusieurs services étaient présentspour mettre en commun toutes lesinformations recueillies au sein d’unposte de commandement opérationnel basé en mairie de DannemariesurCrête, et dirigé par MonsieurTOURMENTE, directeur de cabinetdu préfet, regroupant Sdis, gendarmerie, maire de Dannemarie, industriels, etc.L’exercice s’est terminé aux alentours de 18 heures, après queMonsieur le directeur de cabinet dupréfet eut remercié les nombreuxacteurs présents sans qui cette situation de crise simulée n’aurait puavoir lieu.Le groupement prévention planification, chargé de l’organisation del’exercice pour le Sdis, remercieégalement tous les participants quiont grandement contribué à la réussite de la mission.
Unexercicegrandeur réellechez Terre Comtoise
Le scénarioAux alentours de 12 heures 30, une explosion se pro-duit à la suite d’un incendie dans l’entreprise, les effetsse font alors ressentir dans les villages alentours.Suite à cela le centre de traitement de l’alerte (CTA)reçoit de nombreux appels signalant plusieurs dizainesde victimes atteintes à des degrés divers, réparties surles communes de Dannemarie-sur-Crête et Pouilley-Français.
Un exemple du dispositif mis en place : l’équipe de sauvetage déblaiement, l’équipe cynotechnique et le poste médical avancé
Le poste de commandementde fausses victimes pour un exerciceen conditions réelles
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L’OPÉRATIONNEL
Le 27 août 2012 à 15h00,le centre opérationnelde zone (COZ) Est demandeau Sdis 25 de préparerun groupe feu de forêt (FDF)avec le Jura afin d’allerrenforcer nos collèguesdes Bouches-du-Rhônesur un feu de forêt qui a déjàravagé plus de 800 hectaresà Orgon (13) dans les Alpilles,un site naturel classé.
Le rendezvous est donné à la direction à 20 h 30 pour se rendre surl’aire de Dracé (69) sur l’A6 à minuitafin de rejoindre le demigroupe duJura, un groupe de la Moselle avecson chef de colonne, un groupede la Nièvre et un groupe de laMarneArdennes.
Le chef de groupe était le CapitaineGINET du centre de secours principal (CSP) de Dole avec 2 camionsciternes feux de forêt moyens(CCFM) de SaintClaude et de Dole.Le demigroupe du Doubs étaitconstitué des CCFM de BesançonCentre et de BaumelesDames.Après avoir roulé toute la nuit ets’être reposé le matin, les hommesarrivent donc sur le chantier l’aprèsmidi afin de combattre une reprisede feu très difficile puisque le terrainest très escarpé et très accidenté etoù seuls les canadairs, Dash8 etautres fockers peuvent atteindre lesfoyers dans les falaises.La mission était de noyer les lisières,de traiter les foyers résiduels et desurveiller toutes éventuelles reprisesde feu pendant 3 jours et 3 nuits encompagnie des colonnes de
RhôneAlpes, de l’Hérault et desBouchesduRhône. Par la suite,l’équipe a été engagée sur différentssites afin de participer à des DIP(Détachements d’Intervention Prépositionnés) qui consistent à uneprésence physique dans les massifsà risques afin de pallier très rapidement tout départ de feu.
Les détachements se sont rendusentre Arles et Istres ainsi que dansle Var qui étaient en risque trèssévère de feu de forêt. L’ensembledes massifs était fermé à la population pour éviter des gestes demalveillance.
Pendant cette semaine de renfort, leministre de l’Intérieur, MonsieurManuel VALLS, ainsi que lePrésident du CASDIS 13, MonsieurJeanNoël GUERINI, sont venusrendre visite aux équipes sur place.Notre groupe FDF a été très appréciépar les autres groupes et colonnesqui étaient présents à Orgon grâce àla qualité de notre véhicule logistique qui nous confère une autonomie totale et complète, une qualité de service non négligeable pourles sapeurspompiers locaux. Anoter également une excellenteentente et complémentarité entreles sapeurspompiers doubiens etjurassiens qui a été remarquée et afait très bonne impression auprèsdes autres groupes et des autrescolonnes ainsi que du commandement du Sdis 13.
En renfort contreles feux de forêt
Les sapeurs-pompiers ayant participéà ce renfort sont :• l’adjudant-chef DELAULE Lionel du CSP Besançon-Est• l’adjudant GAUDINET Samuel du CSP Besançon-Centre• l’adjudant STAMENKOVIC Sacha du CS Clerval• le sergent-chef LESTRAT Jessy du CTA-CODIS• le sergent-chef SECLET Elvis du CSP Montbéliard• le sergent NORMAND Bertrand du CSP Besançon-Est• le caporal-chef GRANCHER Romaric du CSP Besançon-Centre• le sapeur DUSSOULLEZ Mickael du CSP Besançon-Centre• le sapeur MAGNIN-FEYSOT Olivier du CSP Besançon-Centre• le sapeur BOILLOT Florian du CSR Baume-les-Dames.
Un canadair en action
La fumée s’échappant de la forêt vue à partir d’un véhicule d’intervention
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cœur de Saône. Face à une découverte si singulière, les propriétairesaffolés composent d’instinct le 18croyant être en présence d’unevipère. L’étonnement au cours de lacapture par l’équipe du véhiculetous usages fut de mise.
La bête se porte bien. Visiblementjeune, le python a été hébergé pourle reste de la nuit au centre desecours ou il a pu bénéficier d’unegrasse matinée réparatrice avantd’être pris en charge par l’expertsapeurpompier spécialiste NAC(nouveaux animaux de compagnie)du Sdis 25.
Les sapeurs-pompiersdu centre de secours de Saôneont accueilli un animal pourle moins inhabituel dans leurcaserne. Certes, il n’est pasbien grand (80 cm environ)et siffle plus qu’il ne parlemais il conserve son sang-froiden toute occasion, qualitéappréciée chez les soldatsdu feu. Le nouveau venu estun python nommé « rhésus ».
Le reptile a été trouvé, lundi3 octobre 2012 vers 00h30, dans lesoussol d’un pavillon individuel au
Coopération franco-suisse
Un compagnon inhabituel
Un python à Saône
La coopération entreles centres de Verrières (CH)et de Verrières-de-Joux (F)est entrée en phase activeexpérimentale début juillet.6 citoyens suisses ont été recrutés et5 formés aux premiers secours enéquipe (PSE 1). Le 6e est inscrit à unprochain stage. L’ensemble de cesrecrues souhaite poursuivre la formation de sapeurpompier françaisen participant au PSE 2. L’effectifpourrait s’étoffer de 2 nouvellesrecrues dans les mois à venir.
Les personnels Suisses sont dotésd’une tenue F1 pour le secours àpersonne. Ils déclarent leurs disponibilités sur Artémis et sont déclenchés par le CTA 25. Une facilité leurest octroyée par les gardes frontières afin qu’ils rejoignent rapidement le centre de première intervention (CPI) des VerrièresdeJoux.Ils interviennent alors au même titreque tout sapeurpompier français.A ce jour, un binôme francosuissea été engagé trois fois, les 10 août,15 septembre et 7 novembre sur
des interventions de secours àpersonne.Dernièrement, la commune deVerrièresdeJoux a mis à dispositiondu SDIS, un garage supplémentairecontigu à la remise actuelle. Ceci apermis la dotation d’un véhiculeléger utilitaire permettant d’assurerle prompt secours dans des conditions optimales. De plus, le CPI estdésormais équipé d’un véhicule depremière intervention lui assurantune action efficace sur tout incendiedans l’attente de renforts.
Les deux chefs de centreManœuvre commune avec la participation du CSp pontarlier
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L’OPÉRATIONNEL
L’arrivée du BEAà Besançon
En prévision de l’arrivéedu TRAM sur l’agglomérationbisontine, le Sdis 25 s’est dotéd’un moyen élévateur aérien(MEA) capable d’interveniren toute sécurité aux abordsdes lignes de contact :le BEAA 32 pour bras élévateurarticulé automobile.
Ainsi depuis la réception de celuicile 27 août 2012, et pour répondreà des besoins logistiques (transfertd’échelle pivotante automatique ouEPA dans le département), le centrede secours principal (CSP) BesançonEst a priorisé son activité sur la formation des écheliers.Les 28, 29, 30 août, un formateurde la société MetzRosenbauerKarlsruheAllemagne (équipementier)a assuré la mise en main de ce magnifique outil à 6 agents : 5 formateursdu centre opérationnel de défensedu CSP BesançonEst et 1 mécanicien de l’atelier départemental.Sur les recommandations et la richeexpérience du technicien francoallemand, et grâce à la documentation fournie avec le BEA, un scénario pédagogique à été élaboré afinde répondre au mieux aux besoinslogistiques, opérationnels et humains
du CSP BesançonEst. Depuis, cesont 17 écheliers et 2 personnels del’atelier départemental qui ont étéformés à la conduite et à l’utilisationde ce MEA.Depuis sa mise en service le 2 octobredernier, le BEA sillonne les rues deBesançon afin que nos sapeurspompiers se familiarisent avec lesaccès et répertorient les sites pourlesquels il serait impossible de lemettre en station. Ces reconnaissances permettent également auxconducteurs de parfaire leur technicité et leur dextérité en matière deconduite et de maniabilité. Face à ungabarit, un centre de gravité et unpoids nettement supérieur aux autresengins d’incendie, il est absolumentnécessaire, pour ces spécialistes, defaire preuve de la plus grande vigilance au détour de toutes sorties(reconnaissanceintervention). ●
Ses caractéristiques :
• Son imposante nacelle permetd’assurer les évacuations de personnesvalides ou non car elle est équipée d’unbrancard, d’une barquette et de leursupport. Le BEA offre la possibilitéd’effectuer des sauvetages ou la miseen sécurité de 5 personnes en simul-tané.
• Une lance monitor d’un débit de3 000 litres/min pour l‘attaque massivede feux d’entrepôt par exemple.
• Une largeur minimale de stabilisationde 2,55 m dans le gabarit et une largeurmaximale de stabilisation de 6,20 m. Sacorrection de pente transversale est de7° maximum et de 11° en stabilisationminimum.
• Une caméra embarquée sur la nacellepermettant de visualiser à distance lemoindre détail.
• 4 projecteurs de 1 000 watts alimentéspar un groupe électrogène pouvant serévéler très utiles pour des reconnais-sances, notamment lors d’interventions
particulières ou de grande ampleur(feux d’habitation au centre-ville parexemple).
• Pour répondre à la sécurité aux abordsdes lignes de courant, il est doté d’undispositif de détection, le SKYNACELLE, qui mesure le champ élec-trique rayonné par les conducteurs.
• Un bras articulé pendulaire.• Possibilité d’être utilisé comme colonne
sèche puisque le BEA dispose ennacelle d’une sortie de 70 mm et d’unesortie de 45 mm.
Le BEa de Besançon-Est
Coût TTC unitaire :
644 700 €
dont 534 371 €
financés par la CAGB
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HISTOIRE
Il y a 200 ans,la catastrophe de Battant
« L’an 1813, le 20 février, environquatre heure trois quarts de l’aprèsmidi, averti par un bruit sourd etterrible, accompagné de souffle, parune poussière épaisse et infecte, enfinpar une forte odeur de poudre àcanon qu’un évènement extraordinaire venait d’avoir lieu dansla rue de Battant (…) nous avonsaccouru et nous avons été frappé parl’horreur qui était empreinte sur lesvisages de toutes les personnes quise trouvaient dans cette rue etqui nous ont dit qu’une explosioneffroyable venait d’avoir lieu ».Ainsi démarre le rapport rédigé par
le juge de paix de l’arrondissementdu nord de la ville de Besançon surla catastrophe de Battant.300 kg de poudre, appartenant àM. Bourgeois, artificier, stockés au29 de cette rue viennent d’exploser,détruisant totalement 3 immeubles(27, 29 et 31) et partiellement 4 autres.Le tocsin retentit, 150 pompiers desdifférentes compagnies conduisentleurs pompes en toute hâte sur leslieux. 30 personnes décèdent sousles décombres ou des suites de leursblessures et la catastrophe de Battantrestera gravée plusieurs générationsdans l’esprit populaire. ●
En 2014,l’Union départementale desSapeurs-Pompiers du Doubsfêtera ses 90 ans d’existence.
Cet évènement sera mis à l’honneurlors du congrès départemental ourégional. C’est pourquoi, une commission « histoire » a vu le jour au seinde l’UDSP 25 et son premier dossierconsiste à retracer la vie de notreUnion de 1924 à nos jours.
Un appel est lancé à tous ceux quipourraient apporter leur pierre àl’édifice. Si vous disposez de courriers, de journaux du SapeurPompier Comtois d’avant 2000, decoupures de presse d’époque, decartes postales, de photographies,d’affiches, de médailles, de toutautre document ou pièce qui voussemble en lien avec l’Union ou les
Le premier numéro du Sapeur-pompier Comtois paru en 1933
Une médaille de l’UdSp
L’UDSP du Doubs fêterases 90 ans
Les différences architecturales témoignent de la reconstructiondes immeubles détruits, ici les immeubles 29 à 33.
sapeurspompiers du Doubs, ou toutsimplement si vous faites partie denos « grands » anciens et que voussouhaitez apporter votre témoignage sur une époque aujourd’huirévolue, vous pouvez contacter lesecrétariat de l’UDSP 25 par téléphone au 03.81.85.37.38 ou parmail [email protected].
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LE DOSSIER
Première formation au managementdes chefs de centre24 heures à huis clos pour mieux appréhenderles problématiques managérialesd’un centre de secours
La première édition de la formation des chefsde centre SPV a eu lieu au centre équestre deLevier les 19 et 20 octobre derniers à l’initiativedu Colonel CELLIER, directeur départementalpar intérim, et a réuni 13 chefs de centrevolontaires ou adjoints au chef de centre dudépartement.
Au programme, des clés pour les aider dansleur activité quotidienne, notamment dans lagestion des hommes et des conflits.
ette formation est l’une des composantesclés du plan pluriannuel dedéveloppement du volontariat », rappelle le Colonel CELLIER. L’objectif :aider les chefs de centre et leur adjointà monter en compétences managériales et de gestion afin de faciliterl’exercice de leurs fonctions.
«CLe principe pédagogique de cetteformation repose sur la participationactive des stagiaires stimulée par letravail de groupe autour de casconcrets qui leur parlent et leur permettent de partager leur vécu et lessolutions possibles.
Liberté d’expressionet jeux de rôlesL’introduction par le lieutenantcolonel JESER est brève, concise etclaire : « mettre sur la table tout ce quipose problème au quotidien de manièrevivante et conviviale ». Un seul motd’ordre : le respect d’un contrat tacite
Le point de vue de l’équipe pédagogiqueL’équipe pédagogique est unanime : « On a tapé dans le mille ». Au départ, un sentiment partagé que les chefs de centre sont parfois un peudémunis pour savoir quelle posture adopter face aux personnels, car « le plus compliqué, c’est l’humain ».
Les échanges portent sur des sujets concrets parfois peu évidents : inaptitude soudaine d’un agent, jeune ayant un système de valeurs en déca-lage, processus de deuil… Des cas de figure qui entrent en résonance avec le vécu de chacun et « peuvent raviver certaines douleurs », d’où laséance du soir avec les psychologues, moment privilégié en civil pour aborder la solitude du chef, les difficultés créées par la proximité avec lespersonnels, et d’autres questionnements : « ils ont apprivoisé leur peur de l’inconnu » dit Jean-Marc FIGARD, expert psychologue SPV au CSP deBesançon-Centre. Le capitaine ALBERT évoque une « démarche de progrès » : être en capacité d’admettre qu’on ne sait pas toujours commentfaire, et trouver appui sur la personne ressource, qui peut être un chef de groupement ou un psychologue, est « une belle avancée ».
Les chefs de centre volontaires, venus de tout le département, ont « adhéré aux méthodes » : « ils étaient “dedans”, participatifs ». Jeux de rôle,écoute, apport de sens et surtout absence de jugement et de hiérarchie : « on a tous retiré nos galons, on était d’égal à égal, afin d’être dans unmoment rare de vérité », explique le Commandant FOURNEROT. Dans un environnement convivial un peu « hors du temps », l’équipe a déployé uneénergie intense : « on était vidés ». La réussite de cette 1re édition tient beaucoup à la complicité et au vécu des animateurs qui ont su transmettre« un concentré de sagesse et d’expériences ».
Pour tous, cette 1re formation des chefs de centre représente un moment « riche, rempli de chaleur, d’humanité, de bonheur » et le sentimentd’avoir atteint l’objectif : « ça leur a fait du bien », « ils ont vidé leur sac ». Une expérience à renouveler, qui représente « un vrai temps fédérateurà l’image du volontariat » conclut Odile DESCHAMPT-MONOT, conceptrice des fiches pédagogiques.
Grande tablée pour grandsmoments de convivialitéEtude de cas concrets par petits groupes
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Le programme du stage
Vendredi 19 octobre• 14h : accueil des stagiaires• 14h30 à 19 h : cas concrets de management
pour un chef de centre SPV• 19h à 20h : repas en commun sur place• 20h à 22h : table ronde avec deux psychologues
sur la thématique « La posture du chef de centredans son environnement »
• 22h : veillée (échanges sur la journée)
Samedi 20 octobre• 8h à 12h : reprise des thématiques de management
d’un chef de centre SPV• 12h à 13h30 : déjeuner sur place• 14h à 15h30 : présentation des outils existants
pour aider le chef de centre dans la gestionde son centre (exemple : informations accessiblessur Intranet, rédactions diverses…)
reposant sur 7 points entre l’équipepédagogique et les participants, présenté par le commandant HONOR :« confiance, confidentialité, autonomie,interactivité, partage, humour et capacité à se remettre en question ».
Le principe pédagogique s’inspire dela formation initiale de lieutenantdispensée à l’ENSOSP qui se clôturepar une mise en situation de casconcrets. Ici, chaque chef de centreou adjoint note librement et anonymement sur une feuille blanche quisera ensuite mise « au pot commun »des problématiques ou dysfonctionnements auxquels ils peuvent êtreconfrontés et qui peuvent semblercomplexes à gérer.
Puis, au fur et à mesure de la formation, chacun va jouer son propre rôleou celui d’un personnel, y comprisles membres de l’équipe pédagogique. S’ensuit une confrontation etune analyse des réactions. Chacunsaura ensuite quelles sont les possibilités de résolution de conflits, lesattitudes à retenir, celles qu’il vautmieux ne pas adopter, etc. Des scénarios établis par l’équipe pédagogique et portant sur des exemplesvécus sont aussi balayés.
Gestion des conflitset positionnement du chefde centre
Si la quasi totalité des stagiairessont sapeurspompiers volontairesdepuis de nombreuses années,beaucoup sont chefs de centre ouadjoint sans avoir suivi de formationspécifique et se trouvent confrontésà des problématiques communes,notamment la gestion de conflit. Deplus, diriger un centre où les volontaires sont peutêtre des amisd’enfance, des cousins, des voisins,des collègues complexifie le rôle dechef…
Les stagiaires présents sont venuschercher des solutions concrètes« des ficelles pour m’aider dans lequotidien », « la pêche aux idées »,« savoir quelle réaction avoir visàvis de certains comportements »,« gérer les désaccords ou les conflitsqu’il peut y avoir dans un centre »,« les réactions des gens face auxchangements apportés ».
D’autres expriment leur besoinde perfectionnement en qualité demeneur d’équipe : « m’améliorerdans mon quotidien, dans la posturedu chef ». La casquette de chef de
centre est parfois difficile à porter« on est entre le marteau etl’enclume », il faut pouvoir « se positionner par rapport à l’encadrementet aux agents ».Cette première édition a pu fourniraux chefs de centre et à leur adjointdes outils concrets d’aide au management, et a permis de revaloriser lafonction. Cinq sessions annuellessont prévues jusqu’en 2018.Ainsi, l’ensemble des chefs de centreet leurs adjoints devrait bénéficierde cet accompagnement précieuxpour mener à bien leur mission. Al’avenir, « la galère du chef decentre » devrait prendre des alluresde bateau de croisière… ●
r L’équipe pédagogiqueOdile DESCHAMPT-MONOT, chef du groupement Emploi et compétencesCdt Christophe FOURNEROT, chef du groupement Gestion opérationnelleCdt Emmanuel HONOR, chef du groupement EstCne Patrice ALBERT, chef du service Formation du Sdis 25Cne Anaël BOUCHOT, chef du CSR d’Audincourt-ValentigneyLtn Charlotte FORESTIER, chef du CSR de Saint-VitJean-Marc FIGARD, expert psychologue SPV au CSP de Besançon-CentreIsabelle CLEMENT, psychologue au groupement Sud
LexiqueSPV : sapeur-pompiervolontaire
CSR : centre de secoursrenforcé
CSP : centre de secoursprincipal
ENSOSP :Ecole nationale supérieuredes officiersde sapeurs-pompiers
discussion groupale avec les psychologueset sans la hiérarchie
présentation des outils d’aide à la gestion d’un centre,dont intranet « ils étaient heureux quand ils sont partis »
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LE PORTRAIT
La paroleaux chefs de centre :« L’envers du décor »
en compte leurs contraintes afind’organiser au mieux la vie ducentre » est une composante majeurede la fonction.Le lieutenant Charles CLAUDET,chef du centre de Morteau, parlemême de « défi humain » : « c’est unefonction de père de famille » où ilfaut tracer le chemin et avoir laconfiance des personnels pour fairevivre la caserne. Avoir une « visionglobale » de l’individu, le considérerdans toute sa dimension, familiale etpersonnelle, car le sapeurpompiervolontaire « amène sa vie avec lui ».
Connaître l’intimepour appréhender l’humain
Pour les chefs de centre, entrer dansla vie privée de leurs personnels estquelque peu désarçonnant : « onn’imagine pas qu’on va traiter desproblèmes familiaux », « on n’estpas préparé à tant d’intimité ».Pourtant, chacun trouve le moyend’apporter la meilleure réponse possible : « c’est surprenant à quel pointon est la personne ressource dansleur vie personnelle », s’étonne lelieutenant CLAUDET. Utiliser d’autrescircuits que le mode frontal permetaussi d’adapter sa position en fonction de l’âge ou du profil de l’interlocuteur par exemple.Ecouter, comprendre, calmer, féliciter, recadrer, justifier, faire preuved’ouverture, prendre du recul,s’adapter, le chef de centre doit êtreun fin « communiquant », qui « personnifie la fonction », dixit le lieutenant FORESTIER.
Implication, cohésionet convivialité
Mais avoir la responsabilité d’unecaserne, « ça va beaucoup plus loin »,« c’est impulser des choses jusqu’aubout ». Etre chef de centre, c’est êtretotalement investi dans la vie ducentre : « nous aussi, on y amène notre
vie », « on est chef de centre du lundimatin au lundi matin », « on y pense,même à la maison, tout le temps ».Les sapeurspompiers, le lieutenantSPARAPAN les décrit comme « unedeuxième famille », avec une « grandepart d’entraide » et beaucoup demoments partagés « on va courirensemble, on fait du foot, le cassecroûte ». Participer aux manifestations sportives, aux repas organiséspar l’amicale contribuent aussi àcréer ce lien.Enfin, ce chef de centre volontairesouligne que « donner du temps, çanécessite du plaisir ». Ainsi, transmettre les bonnes pratiques demanière participative et ludique,c’est associer la « qualité du serviceet le plaisir de l’apprentissage » pourque chacun y trouve son compte.
Diversité et transversalité
La variété de la fonction apparaîtcomme un élément très motivant :« on touche à tout », « le champ d’actionn’est pas limité à la caserne, ni àl’opérationnel ». Relations humaines,formation, logistique, prévention,organisation, suivi de construction… sans oublier « l’aspect politique relationnel avec les éluslocaux ». Bref, le chef de centre est le« centre névralgique de la caserne »,résume le lieutenant SPARAPAN.Cette transversalité fonction/structure trouve écho dans le corpsmême des sapeurspompiers : « c’estaussi toute la diversité des pompiers », « on a tous des métiers différents et ça c’est génial ».Si la fonction de chef de centre peutparfois revêtir des aspects un peu« pesants », elle est passionnante pourceux qui ont choisi de s’y investir :« C’est prenant, vibrant, grisant ! ».Elle reste « une expérience fondatriceirremplaçable », pour conclure surcette jolie formule empruntée au lieutenant FORESTIER… ●
Lieutenant Christophe SparapanChef de centre volontaire du Cpir
des 3 Cantons à Colombier-fontaine,depuis octobre 2012
Lieutenant Charles CLaUdET,chef de centre professionnel
du CSr de Morteau depuis avril 2011
Lieutenant Charlotte fOrESTiEr,1er chef de centre professionnel
du CSr de Saint-Vit depuis mai 2011,et actuellement seule femme
chef de centre du département
oin d’être le « suppôt » dela hiérarchie, le chef de centre« maintient le lien entrela direction et le terrain » et« met en musique les grandesdirectives sur le terrain ».Une position centrale, délicateet complexe, au cœur mêmede l’activité sapeur-pompier.
Qu’ils soient professionnels ou volontaires, les chefs de centre interviewés sont unanimes : être chef decentre, c’est avant tout comprendreet gérer l’humain, « animer la tribu »pour reprendre l’expression du lieutenant Christophe SPARAPAN, chefdu centre des 3 Cantons.Mais toute la difficulté réside dansl’approche des personnels volontaires. Pour le lieutenant FORESTIER,chef du centre de SaintVit,« comprendre ses agents, connaîtreleur vie pour pouvoir prendre
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EN BREF
EvénementsLa fourmi du CSP Canot
Le festival Bien Urbain, organisé à Besançon,est un parcours artistique dans l’espaceurbain qui propose de nouveaux regards surnotre quotidien. Cette 2e édition s’est dérouléedu 6 septembre au 6 octobre 2012. Douzeartistes se sont exprimés dans l’espacepublic, notamment sur les murs de l’anciencentre de secours principal de Besançon.Escif est un artiste Espagnol. Après s’êtreimprégné de la vie de la caserne, il l’acomparée à une fourmilière. Surpris par lenombre d’incendies réalisé chaque année àBesançon, il a souhaité peindre une fourmiouvrière. Elle représente selon ses explications « un talisman protecteur » pour la villede Besançon, en souhaitant qu’il n’y ait plusd’incendie et justifiant ainsi son titre : « Netravaillez jamais ».
L’ultra-traildes Augrabies :entre paradiset enferRentré le 6 novembredernier d’une compétition sportive de 7 joursreconnue pour sa
« grande soif », Jessy Lestrat, opérateur auCTA, a parcouru les 6 étapes de l’ultratraildes Augrabies dans le désert Sudafricain. Ilraconte « la magie du silence, surtout la nuit,l’immensité du désert du Kalahari, l’enfer dusable et de la chaleur ; entre 40 et 55 degrés,agrémentés par un ravitaillement en eau“chaude” qui ne laisse pas de place à la fraîcheur mais au grain de folie ».Jessy s’est classé 7e sur 45 concurrents issusde 10 nations différentes et dont 7 ont abandonné pour déshydratation, coups de chaleur ou blessures.En 2013, il compte bien participer à cetrail de l’extrême avec un nouveau défi :accompagner une nonvoyante jusqu’à laligne d’arrivée ! Les entraînements ont déjàcommencé…
CérémoniesCérémonies passées• Audincourt-Valentigney : le 12 sep
tembre a eu lieu la pose de la premièrepierre du centre de secours renforcéd’AudincourtValentigney.
• Besançon-Est : le 14 septembre, le nouveau centre de secours a été inauguré. Acette occasion, les effectifs des CPI deThise, RochelezBeaupré et Chalezeuleont été intégrés au CSP, et le CapitaineDavid REGAZONI a pris le commandementdu centre. Les adjudants EmmanuelSAUGET, Dominique BEY et DidierCOMMERCON se sont vus remettre lamédaille d’argent pour services exceptionnels. Le caporal Nicolas SAUGET, le sergentJérôme DEFRASNE, le caporalchef DavidLIEVRE et le sapeur 1re classe MickaëlDUSSOUILLEZ ont reçu une médaille pouracte de courage et dévouement. Le caporalYohann SAUGET a reçu une lettre de félicitations et le caporalchef Marcel DONIERune citation à l’ordre du corps.
• Congrès de l’Union départementale : le15 septembre, le congrès a été organisé cetteannée par le centre de secours de Gilley.
• Etupes-Fesches-le-Châtel : le 19 septembre, le nouveau centre de secoursd’EtupesFeschesleChâtel a été inauguré. Ont été honorés lors de cette cérémonie : le lieutenant Claude ENDERLIN,
r Agenda et actualitésRetrouvez toutes les actualités sur notre site Internet www.sdis25.fr et sur Intranet
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pose de la première pierre du centre desecours renforcé d’audincourt-Valentigney
inauguration du centre de secours principalde Besançon-Est
Congrès départemental des sapeurs-pompiers
décoré d’une médaille d’or, et Liliane UZAN,décorée de la médaille d’honneur régionale, départementale et communale.
• Besançon-Centre : le 5 octobre a eu lieul’inauguration du centre de secours principal de BesançonCentre avec la passation de commandement du CSP BesançonCentre entre le commandant SébastienFREIDIGet lecapitaineChristopheONILLON,et la passation de commandement du Groupement territorial Ouest entre le commandant Christophe FOURNEROT et le commandant Pascal COLARD.A cette occasion ont étéremises des médaillespour acte de courage etdévouement au sergentchef Alain GRIMANI, aucaporal Julien NAVARRO,au sergentchef YannDROSZEWSKI, au sergentEric SIMON et au sapeur1re classe Sylvain PICARD.D’autres récompenses ontété remises lors de cette cérémonie : unemention honorable pour acte de courageet dévouement à l’adjudant JérômeTISSOT et au lieutenant 2e classe PhilippeBOUCON ; une lettre de félicitationspour acte de courage et dévouementà l’adjudantchef Pierre BIGOT, auxsergentschefs Christophe COLLIGNON,JeanMarc DESCHAMPS, LaurentTHIRIAT,aux caporauxchefs Nathalie DEFRASNE,Alexis BEUGNOT et Matthieu CHENU, auxcaporaux Thibaut AMIOT et JeanLouisROLAND ; enfin, une citation à l’ordredu corps départemental pour le capitaineSylvain RICHARD, le sergentchefFrédéric ROUSSET, le sergent JeanBaptiste MAY, le caporalchef JeanCyrilWURTZ et le sapeur Guillaume BROCCO.
• Journée de la sécurité intérieure : le6 octobre à Montbéliard.
inauguration du centre de secoursd’Etupes-fesches
inauguration du centrede secours principalde Besançon-Centre
Journée nationale de la sécurité intérieureà Montbéliard
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EN BREF
r Mouvements du personnelBienvenuey Le 1er novembre 2012MOURAUX Caroline, caporal, SDIS 76 - CSP Montbéliard
y Le 1er décembre 2012SCHWEBELIN Marie-Françoise, adjoint administratif 2e classe contractuel -
DDSIS – SSSM – renfort gestion et saisie sur nouveau logiciel
Mobilité interney Le 1er octobre 2012FREIDIG Sébastien, commandant, CSP Besançon Centre – chef de CSP –adjoint au chef de groupement - DDSIS – groupement gestion opérationnelle –chef du service MOO – adjoint au chef de groupement
ONILLON Christophe, capitaine, DDSIS – groupement prévention planification –chef du service prévision - CSP Besançon centre – chef de CSP
y Le 15 octobre 2012JACQUOT Gilles, sergent chef, groupement Ouest – CSP Besançon Est – mobilitéprovisoire - Groupement Ouest – CSP Besançon Centre – mobilité provisoire
GUZZON David, sergent chef, groupement Ouest – CSP Besançon Centre –mobilité provisoire - Groupement Ouest – CSP Besançon Est –mobilité provisoire
y Le 1er novembre 2012AMIOTTE Colette, adjoint administratif 1re classe, DDSIS –groupement prévention planification – secrétariat - DDSIS –groupement administration et finances – secrétariat
BOLE Julien, sapeur 1re classe, CSP Montbéliard - CSP Besançon Est
ONILLON Jennifer, adjoint administratif 2e classe, DDSIS –groupement administration et finances – secrétariat - DDSIS –groupement prévention planification – secrétariat
SOURBIER Frédéric, lieutenant 1re classe, DDSIS – groupement logistique et technique– chef du bureau logistique 1, adjoint au chef du service parc et logistique - DDSIS –groupement emploi et compétences – chef du service développement du volontariat
y Le 15 novembre 2012FISCHESSER Guillaume, lieutenant 1re classe stagiaire, DDSIS –groupement gestion opérationnelle – opérateur CTA-CODIS – sergent - DDSIS –groupement gestion opérationnelle – officier expert en charge de l’évaluationet de la gestion des ressources opérationnelles
y Le 1er décembre 2012PHILIPPE Alain, lieutenant 2e classe, DDSIS – groupement gestion opérationnelle –chef du bureau évaluation et gestion des ressources opérationnelles -
Groupement Ouest – CSP Besançon Est – Expert en charge de la miseen œuvre opérationnelle et des CRSS
au revoiry Le 1er octobre 2012CAU Léonie, adjoint administratif contractuel, DDSIS –groupement prévention planification – secrétariat – remplacement - Fin de contratVAUTHIER Sébastien, sergent contractuel, remplacement congé maladie,groupement Est – CSP de Montbéliard - Fin de contratLANDAU Jean-François, agent maîtrise principal, groupement Ouest –Service Logistique – bureau immobilier - Retraite
y Le 1er novembre 2012GUILLEMIN Marc, sapeur 1re classe contractuel, groupement Ouest –CSP Besançon Est - Fin de contrat
y Le 9 novembre 2012BOUCON Carole, adjoint administratif contractuel, remplacement congé maternité,DDSIS – groupement logistique et technique – secrétariat - Fin de contrat
y Le 1er décembre 2012FAIVRE Benoît, caporal contractuel, groupement Ouest – CSP Besançon Est -
Fin de contrat
• Trois Cantons : le 19 novembre eu lieu lapassation de commandement entre le lieutenant Denis BOITEUXet le lieutenantC h r i s t o p h eSPARAPAN, qui sesont vus remettre tousdeux leur galon delieutenant. Ce fut aussi
l’occasion pour Christophe CHIAIESE,Amandine KOCHER et Florine PETREQUINde recevoir leur galon de caporal et celuide sergent pour Damien RIZZI.
• Valdahon :le 1er décembre s’estdéroulée la prise decommandement ducentre de secours renforcé de Valdahon parle lieutenant GeorgesBOITEUX. A cetteoccasion, le médecincommandant JeanMichel CAILLEL’ETIENNE et le lieutenant Migue lFERNANDEZ ont reçu
une médaille d’honneur pour servicesexceptionnels ; Michaël BILLOD, FrançoisCAMPENET et Emmanuel BONNEFOY sesont vus remettre leur galon d’adjudant.
• Sainte Barbe : la SainteBarbe prévuele 8 décembre à Maîche a été annuléeen raison de mauvaises conditionsmétéorologiques.
Cérémonies à venir• Prise de commandement du centre de
secours de Levier le samedi 26 janvier2013 à 17h30
• Cross départemental à la Malcombe deBesançon le samedi 9 février 2013
• Finale départementale du parcours sportifdes sapeurspompiers le samedi 16 mars2013
InformationsRenouvellement des instancesdu SdisSuite à la démission de madame BarbaraROMAGNAN de ses fonctions de conseillèregénérale, son mandat de représentante dudépartement au CASDIS ainsi que l’ensemblede ses fonctions au sein du Sdis, ont pris fin.
La composition du nouveau bureau duConseil d’administration, élu le 18 octobredernier est la suivante :• Président : Léon BESSOT• 1er viceprésident : Claude DALLAVALLE• 2e viceprésident : Joseph TYRODE• 3e viceprésident : Alain BLESSEMAILLE• Membre supplémentaire : Lotfi SAIDLa composition de l’ensemble des instancesdu Sdis est disponible sur Intranet.
Mise en ligne du nouveau siteInternet du Sdis 25
Le site Internet du Sdis a reçu un coup deneuf avec la mise en ligne d’un nouveaudesign, en accord avec la charte graphiqueretenue en début d’année. Le contenu,davantage axé sur le développement duvolontariat, sera étoffé en 2013. ●
prise de commandement aucentre de secours de Valdahon
passation de commandement ducentre de première interventionrenforcé des Trois Cantons
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