Le Zooqnal Vol.1 no.1

15
Juillet 2008 1 Le Zooqnal succède aux AniMots! 2 Un nouveau bulletin électronique 3 Du sang neuf à ZooQ ! 4 La grande odyssée de ZooQ 5 Financement : Du poil aux pattes ! 7 Quoi de neuf à ZooQ ? 8 Dossier : La zoothérapie au service de la qualité de vie en CHSLD 12 Ça bouge à ZooQ ! 14 Dans les médias…

description

Le journal de Zoothérapie Québec

Transcript of Le Zooqnal Vol.1 no.1

Page 1: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8

1

Le Zooqnal succède aux AniMots!2 Un nouveau bulletin électronique

3 Du sang neuf à ZooQ !

4 La grande odyssée de ZooQ

5 Financement : Du poil aux pattes !

7 Quoi de neuf à ZooQ ?

8 Dossier : La zoothérapie au service

de la qualité de vie en CHSLD

12 Ça bouge à ZooQ !

14 Dans les médias…

Page 2: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 2

Un nouveau bulletin électronique qui a du chien, de la gueule… et du pif !

1

Qui promène son chien… est au bout de la laisse ! — Serge Gainsbourg

Par Louise Forget Rédactrice en chef

Combien d’années d’attente déjà ? 2 ans, 3 ans peut-être ? Cela en aura valu le coût ! Avec l’arrivée de

l’été, votre ancien bulletin Animots, tel un vieil os enterré, reprends du poil de la bête pour endosser le nom original de Zooqnal !

Le Zooqnal ? Ça s’attrape ?

Ça se lit surtout ! En profondeur comme en diagonale, dans tous les sens, avec avidité, pour savoir qui, quoi, où, comment et pourquoi, bref, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ZooQ sans jamais oser le demander !

Un nouveau format, du nouveau contenu, mais aussi et surtout une interactivité constante avec vous, lecteurs, amis, membres, familles d’accueil et partenaires de ZooQ. Comme la longe qui se rattache au licou, le Zooqnal c’est d’abord et avant tout un lieu d’information et d’échange, intimement lié à notre site web que la plupart d’entre vous connaissez déjà : www.zootherapiequebec.ca.

Dans ce premier numéro, vous trouverez donc une foule d’informations, des nouvelles brèves et des articles portant sur nos activités récentes, nos projets actuels et futurs, nos événements-bénéfices et nos activités de financement.

Le Zooqnal, c’est aussi des photos, des témoignages et des références, la description de nos nouveaux chiens sans oublier les humains qui font, depuis toujours, partie de la meute. Le tout entourant un important dossier sur « La Zoothérapie au service de la qualité de vie en CHSLD », déjà paru en janvier 2007 dans la revue La Gérontoise et rédigé par Annie Bernatchez, notre directrice clinique à ZooQ.

C’est donc avec fierté que l’équipe de ZooQ et moi-même vous présentons le Zooqnal. En effet, comme nouvelle responsable des communications et du finance-ment à ZooQ, j’aurai le plaisir de diriger cette parution, à raison de quatre numéros par an, succédant à Carole Brousseau, notre présidente, dont je souligne ici le travail admirable.

Une tâche dont je m’acquitterai certainement avec joie, non seulement parce que j’adhère à la cause de ZooQ mais aussi parce qu’entre vous et moi… si certains manient bien l’art de l’intervention ou de l’aboiement à tous poils, dans mon cas, avouons-le bien humblement, il s’agit du verbe et de la plume. À chacun son créneau !

Bonne lecture !

Vol.1, No.1-Été 2008

RÉDACTION ET MISE EN PAGE : Louise Forget

ILLUSTRATIONS ET CONCEPTION GRAPHIQUE :

GRAPHISME: Alexandre Bélanger

PHOTOGRAPHIES : Alexandre Bélanger, Christian

Carpentier, Éric Piché, ZooQ

RÉvISION ET CORRECTIONS : Carole Brousseau,

Annie Bernatchez, Isabelle Jetté

PUBLIÉ QUATRE FOIS L’AN PAR :

Page 3: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 3

Du sang neuf à ZooQ !2

5 questions à Isabelle

Comment te décrirais-tu ?Je suis une fille enjouée, qui aime la vie. Durant mes années de bénévolat comme animatrice chez les scouts, mon nom de totem était « faisan combatif » ! J’ai toujours aimé travailler avec les jeunes. Je suis quelqu’un qui aime prendre les choses en main, qui a de l’initiative. J’aime quand ça bouge et que c’est dynamique !

Après de nombreuses années passées à travailler en communications et promotion dans le milieu culturel et de l’édition, j’ai eu envie de changer d’avenue. Je souhaitais quelque chose de plus significatif et je songeais à m’intégrer davantage dans le milieu communautaire. Zoothérapie Québec m’est alors apparu comme un choix intéressant. J’y ai trouvé une équipe motivée et engagée pour une cause en laquelle je crois sincèrement. Je suis heureuse aujourd’hui de pouvoir contribuer à augmenter la visibilité de Zooq et ainsi briser le mur de l’isolement!

Quel est ton parcours ?J’ai toujours été dans le milieu communautaire en tant que bénévole, mais j’ai surtout travaillé auparavant dans des cliniques de physiothérapie et dans le domaine du tourisme comme adjointe et réceptionniste.

Comment as-tu connu ZooQ ?Je cherchais à changer de travail. J’ai vu une offre d’emploi chez ZooQ et ça m’a intéressée. Je savais qu’en travaillant dans un milieu où il y avait des chiens, il y aurait forcé-ment de l’action et un environnement vivant !

Que penses-tu de la zoothérapie (la cause) ?Je suis en accord avec cette cause et convaincue des résul-tats. J’ai vu en intervention à quel point la zoothérapie peut aider les jeunes, entre autres, à sortir de leur iso-lement et à prendre contact avec l’extérieur grâce à la présence du chien. J’y crois.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton travail ?J’apprécie la variété et ici il y en a ! Mais surtout, j’aime les gens à ZooQ. L’équipe est motivante, jeune et authen-tique ! Ça me rejoint !

Depuis avril dernier, l’équipe permanente de Zoothérapie Québec s’est enrichie de deux nouvelles recrues. Il s’agit d’Isabelle Jetté, au poste de secrétaire-réceptionniste, et de Louise Forget, Coordonnatrice aux communications et au financement. Bienvenue à toutes les deux !

Isabelle Jetté

Louise Forget

Page 4: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 4

3

Q uatre nouveaux chiens font maintenant partie de la meute de ZooQ. C’est avec plaisir que nous vous

les présentons.

Ulysse (mars 2007). Un brave Yorkshire croisé terrier dont le nom fait référence à la mythologie grecque et au héros de la célèbre odyssée d’Homère.

Monroe (mai 2007), dont le nom rappelle la belle Marylin, une magnifique jeune Golden Retriever enjouée et attachante. Elle travaille principalement avec les enfants.

Arsène (septembre 2007), c’est un jeune Boston terrier-Chihuahua croisé, un charmant petit clown qui adore les enfants et qui a plus d’un tour dans son sac pour faire rire et s’amuser. Arsène Lupin… un voleur de bisous !

Puis, il y a Pénélope, notre petite dernière (novembre 2007), une adorable Shih-Tsu-Bichon croisé, qui ne se fera pas prier pour venir s’installer sur vos genoux. Douce et patiente comme la Pénélope qui attend le retour… d’Ulysse.

Un joyeux quatuor prêt à délivrer des tonnes et des tonnes d’amour !

Au revoir Café !

Nous voudrions ici souligner le départ de Café, partie pour une retraite bien méritée. Au revoir Café et merci encore pour toutes ces belles années passées en ta compagnie !

Un chien, c’est bon pour la santé !

Une étude réalisée par des chercheurs britanniques révèle que le fait de posséder un chien pourrait bien être le secret de la santé et du bonheur ! Cela encouragerait non seulement son propriétaire à rester en forme, mais aussi à enrichir sa vie sociale.

De nombreux participants à l’étude réalisée par l’Uni-versité de Portsmouth en Angleterre étaient à la retraite, parfois veufs ou célibataires ou en convalescence. Ils ont affirmé que le chien les aidait physiquement et sociale-ment lorsqu’ils se sentaient seuls, isolés ou déprimés.

Pour les plus jeunes, la promenade du chien peut per-mettre de resserrer les liens familiaux lorsqu’elle associe parents et enfants. Ces derniers devant en effet quitter temporairement la télévision ou l’ordinateur pour sortir prendre l’air et faire de l’exercice ! (source : http://www.sante.qc.ca)

Merci monsieur Hill’s !

La compagnie de nourriture pour animaux Hill’s a com-mandité Zoothérapie Québec et ses chiens pendant quel-ques années au début des années 90.

2004 marque les retrouvailles entre Hill’s et Zoothérapie Québec. Nous sommes fiers et reconnaissants à la fois de ce partenariat renouvelé. Nos chiens aussi sont ravis et comblés de se voir offrir une nourri-ture d’aussi grande qualité. Et que dire des douceurs de monsieur Hill’s!

La grande odyssée de ZooQD’Ulysse à Pénélope, la meute continue de grandir !

Ulysse

Monroe

Arsène

Pénélope

Café

Page 5: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 5

4

Soutien de taille de l’Oeuvre des Manoirs Ronald McDonald

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que ZooQ a appris l’attribution d’une somme de 35 000 $ accordée par la (OMRM). Avec l’apport de l’Œuvre des Manoirs Ronald Mc Donald (OMRM), Zoothérapie Québec fait un pas de plus vers le développement de matériel pédagogique en créant des outils de communication efficaces visant à encourager, améliorer et soutenir nos interventions auprès des enfants autistes et souffrant de déficience légère à moyenne. Un heureux partenariat qui nous permet d’atteindre des résultats tangibles et de solidifier les liens thérapeutiques avec ces jeunes. Merci à l’OMRM!

Dons discrétionnaires accordés

Nous aimerions remercier monsieur Gerry Sklavounos, député provincial de Laurier-Dorion pour son soutien par le biais de son équipe et de madame Doris Demers, attachée politique. Soulignons d’abord l’appui financier de monsieur Sklavounos (don de 250 $), mais aussi son excellente compréhension de la mission et des objectifs de ZooQ qui a permis, encore cette année, d’appuyer nos demandes en dons discrétionnaires auprès de deux instances gouvernementales :

Merci à l’ex-ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Philippe Couillard pour le versement d’une somme de 8 000 $ en don discrétionnaire, qui servira à pallier la réduction de nos contrats de service durant la période estivale et à maintenir notre personnel intervenant en place afin de préparer la rentrée d’automne 2008.

Un merci tout spécial au premier ministre Jean Charest

pour sa contribution à titre de ministre de la Jeunesse de 1 000 $ en don discrétionnaire visant à pallier aux mêmes besoins.

Événement Cartomancie 2008 : Un vif succès !

L’ambiance était aux révélations, mais aussi à la bonne humeur à ZooQ le samedi 21 juin dernier alors que plus d’une soixantaine de personnes répondaient à notre invi-tation pour participer à notre journée-bénéfice annuelle de cartomancie.

Une équipe de cinq cartomanciens s’est relayée aux consultations, ce qui nous a permis d’amasser la jolie somme de 2 400 $ (soit près de 500 $ de plus que l’an dernier) dans le but de soutenir notre mission !

Merci à tous les participants et à l’équipe de ZooQ pour cette magnifique levée de fonds ! À l’année prochaine pour une 4E édition !

École Saint-Barthélémy : Des jeunes qui ont du génie !

Les jeunes de 4E année du programme international de l’école Saint-Barthélémy ont décidé d’amasser des fonds pour ZooQ d’une façon assez originale ! Lors de la Foire Verte, un bazar organisé par l’école, ils ont réuni la somme de 234,00 $ en vendant des vêtements d’hiver,des travaux d’arts plastiques et des objets recyclés. Une acti-vité lucrative qui a fait bien des heureux ! Les fonds ont servi à soutenir nos activités auprès des élèves de l’école Gadbois. Merci à tous, mais surtout à Francis Bélisle (famille d’accueil de Mistelle) qui a proposé à son école cette belle initiative !

Financement : du poil aux pattes !

L’une des cartomanciennes

Page 6: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 6

Les permis de la Ville de Montréal sont arrivés !

Comme à chaque année, la Ville de Montréal nous fournit les permis gratuitement afin que nos chiens soient bien identifiés. Ce soutien est fort apprécié par ZooQ et nous en sommes particulièrement reconnaissants. Merci !

Nouveau partenariat avec Bayer HealthCare

Toujours soucieux d’appliquer des mesures préventives entourant la santé de nos chiens, nous sommes ravis de ce nouveau partenariat avec la division de la santé animale de Bayer HealthCare. Après avoir fait l’essai du produit Advantage multi®, nous avons découvert qu’il nous per-mettait non seulement d’offrir à nos chiens un traitement anti-para-sitaire efficace, mais aussi que sa formule deux dans un, correspondait davantage à nos besoins au niveau logistique. Un partenariat significatif pour nous à bien des égards puisque nos chiens sont en santé, les maîtres sont contents et nos clients rassurés!

Merci Pfizer et NovartisZoothérapie Québec tient à remercier les com-

pagnies pharmaceutiques Pfizer et Novartis pour leur fidèle partenariat (plus de 10 ans avec nous) qui, nous l’espérons, continuera de se développer dans l’avenir !

Je soutiens Zoothérapie Québec : ❑ 20 $ ❑ 50 $ ❑ 75 $ ❑ 100 $ ❑ plus : _____________Je désire recevoir un reçu de charité : ❑ oui ❑ non Zoothérapie Québec est inscrit à Revenu Canada comme organisme de charité

Nom :_______________________________________________________________ __________

Adresse :________________________________________________________________

Ville : ___________________________________________________________________

Code postal :_________________ Téléphone : ________________________________

Courriel :___________________________________________

Merci à nos généreux donateurs

Plus de 10 000 $Œuvres du Manoir Ronald Mac Donald

Plus de 5 000 $Fondation François - Bourgeois

Plus de 2500 $Fondation Roger - Roy

ELJB FondationFondation Jean-Louis - Lévesque

Corporation des concessionnaires automobiles du Québec

Plus de 1 000 $Zeller Family Foundation

500 $ et moinsGerry Sklavounos (député de Laurier-Dorion)

…et à nos Amis de ZooQ !

Yves Forget, Marie-Josée Laniel, Carole Brousseau, Guylaine Hogue, Guy Laurin, André Côté, Frédéric Durso, Gordon Marceau, Louise Martin, Bernard

Lemelin, Brigitte Leroux, Patrice Ladouceur, Michèle Hogue, Richard Cyr, Louise Bernatchez,

Micheline Lévesque, Ginette Belleville, Denise Bouchard-Tremblay, Johanne Lepage, Claudette

Richard, Maxine Trottier, Daniel Pelletier, Micheline Iavicoli, Mireille Girard, Stéphan Francœur,

Audrey Desrosiers, Nathalie Benoît

Page 7: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 7

5

Des nouvelles du C.A.

Ils nous ont quittés… L’équipe de ZooQ aimerait souligner l’apport considé-rable apporté par monsieur Donato, membre sortant du C.A.

Monsieur Donato a siégé au C.A. de février 2005 à avril 2008. Alors qu’il voyait ses fonctions se multiplier, monsieur Donato a été contraint de réduire ses implica-tions bénévoles. Nous retenons de lui sa poigne de fer… dans un gant de velours toutefois! Exigeant et intraitable quand on parlait chiffres (à chaque C.A. !), il était aussi très conscient du contexte de rareté des ressources (humaines et financières) dans lequel évoluait notre organisme. Aussi, insistait-il sur la nécessité d’élaborer une stratégie puis une campagne de financement avec des ressources qualifiées, ce que nous avons entrepris pendant son passage avec nous grâce à son influence. Merci grandement !

Soulignons également le départ de madame Michelle Jean-Marie de la Corporation des concessionnaires auto-mobiles du Québec. Madame Jean-Marie a fait partie du C.A. de ZooQ pendant près de deux années. Nous retenons de son passage son ouverture, sa compréhension et sa capacité d’ajuster ses attentes en tenant compte de la réalité et des ressources de notre organisme. Ce fut très apprécié !

Bienvenue aux nouveaux membres !Bienvenue à madame Roselyne Bisson, adjointe à la direc-trice du service à la clientèle du CSSS Jeanne-Mance, qui s’est jointe au C.A. en date du 1Er juin 2008, ainsi qu’à madame Christiane Laliberté, coordonnatrice de l’organisme « Gérer son quartier ». Des ennuis de santé ont dû reporter l’entrée de madame Laliberté au prochain C.A. qui aura lieu en sep-tembre. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement !

Rencontre C.A. et employés de ZooQ

Le 1Er juin dernier avait lieu la rencontre du C.A. avec les employés de ZooQ dans les locaux du Cirque du Soleil gracieusement prêtés pour l’occa-sion par M. André Côté, membre du C.A. de ZooQ et directeur marketing pour l’Amérique du Nord au Cirque. Au cours de cette journée, plusieurs thèmes ont été abordés quant aux futures orientations de Zoothérapie Québec… jusqu’en 2018 ! Ces thèmes ont été discutés au cours de plusieurs plénières.

Quoi de neuf à ZooQ ?

Comité 20E anniversaire

En 2009, Zoothérapie Québec célèbrera ses 20 ans d’existence ! Suivant les besoins, un Comité 20E an niversaire a été créé pour voir à la planification des événements. Il sera composé de messieurs André Côté et Michel Monfet, membres du C.A., et de trois membres de l’équipe de Zooq Nathalie Monfet, Annie Bernat-chez et Louise Forget. La 1ErE réunion du comité en charge de l’organisation du 20E anniversaire aura lieu durant l’été.

Page 8: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 8

6

Annie Bernatchez, M.Ps.

Directrice des activités cliniques de Zoothérapie Québec

Les animaux possèdent de nom-breuses qualités qui font d’eux

des compléments fort appréciés en CHSLD puisqu’ils agissent aussi bien sur le résidant lui-même que sur son milieu de vie. Pour l’équipe soignante, la promotion de la santé et de la qualité de vie de la personne en perte d’autonomie passent par la mise en place d’un environnement adapté et de stratégies d’intervention. Elle tient en considération les indi-cateurs de qualité de vie en CHSLD dans le choix des soins à prodiguer et des activités à proposer aux rési-dants. La zoothérapie représente pour l’équipe soignante une option judicieuse qui s’inscrit parfaitement dans cette vision des soins.

Même s’il est offert en modalité de groupe, le programme de zoothé-rapie s’élabore avant tout sur la base des besoins individuels des aînés. Un principe fort simple qui peut parfois être oublié dans une culture organi-sationnelle de CHSLD. Les enjeux visés par un programme de zoothérapie diffèrent selon le niveau d’autonomie du résidant, qu’il soit nouvellement admis en CHSLD, qu’il présente des troubles cognitifs sévères ou qu’il soit en fin de vie. Le texte qui suit illustre cette utilisation structurée de l’animal dans le cadre du plan d’intervention individualisé de personnes à trois étapes distinctes de leur vie.

La zoothérapie auprès de l’aîné en perte d’autonomie

L’aîné nouvellement admis en CHSLD présente généralement une dimi-nution de ses capacités physiques ou cognitives qui fait en sorte qu’il éprouve des limitations au niveau de son autonomie fonctionnelle ou psychosociale. Confronté à de nombreux bouleversements, il se sent diminué, n’a plus de rôle social actif et sa dignité est atteinte. Au-delà de ses besoins primaires, son plus grand besoin est de regagner son estime de soi sous son propre regard

et celui des autres. Il veut réussir, se sentir compétent, se respecter et être respecté pour ce qu’il est si on se rapporte au modèle de la hiérarchie des besoins de Maslow (1954) de l’ap-proche humaniste en psychologie. Cette réappropriation de son estime passe par le maintien et l’actualisation de son autonomie fonctionnelle au moyen de stratégies de stimulations globales de sa personne (sur les plans cognitif, physique, psychologique, social et sensoriel).

La zoothérapie agit sur le résidant en suivant les principes fondateurs de l’approche milieu de vie privilé-giée dans de plus en plus de CHSLD. Au moyen de l’animal, l’intervenant encourage l’optimisation de ses capa-cités fonctionnelles résiduelles et lui donne un rôle actif à jouer dans son nouveau milieu. L’aîné exerce une liberté de choix et manifeste ses préférences parmi une panoplie d’ac-tivités à réaliser avec l’animal. Il est accompagné par l’intervenant dans la réalisation de celles-ci s’il ne peut les faire seul. L’intervenant cherche à susciter sa participation. Il faut donc

lui proposer des activités signi-ficatives en plus d’agrémenter le travail par le plaisir. Une illustration du dicton « joindre l’utile à l’agréable ».

Les activités proposées sont simples et concrètes et permettent un grand nombre de réalisations. Par exemple,

Dossier : La zoothérapie au service de la qualité de vie en CHSLD

Définition de la zoothérapie proposée par Zoothérapie Québec

Intervention qui s’exerce sous forme individuelle ou de groupe,

à l’aide d’un animal familier soigneusement sélectionné et

entraîné, introduit par un inter-venant qualifié auprès d’une

personne en vue de susciter des réactions visant à maintenir ou

améliorer son potentiel cognitif, physique, psychologique ou social.

(Martin et Brousseau, 1998)

Page 9: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 9

les exercices de brossage de l’animal stimulent les praxies de l’aîné, le décodage des postures de l’animal lui permet de mieux comprendre son environnement et l’expression des réminiscences stimule sa mémoire. Afin de stimuler ses capacités d’atten-tion, l’intervenant propose des activi-tés dynamiques avec le chien comme le jeu. Les apprentissages sont ren-forcés par de multiples informations à traiter sur le chien. De plus, l’aîné développe ses capacités physiques en prenant le chien ou en faisant des promenades avec lui. Cet exercice de marche se double d’un autre objec-tif, procurer à l’aîné des occasions d’interactions sociales. En effet, durant ses déplacements, il fera des rencontres et les gens l’interpelleront par curiosité envers l’animal. Les commentaires positifs du personnel à son égard constitueront un pas de plus vers une plus grande reconnais-sance de sa personne.

La stimulation sensorielle est importante en zoothérapie car l’ani-mal propose toute une gamme de sensations tactiles, d’odeurs, de sons et de postures qui l’inviteront à inter-agir avec lui. L’humeur du résidant est stimulée par le réconfort de l’animal et le côté ludique de l’intervention qui laisse place à la spontanéité du geste, aux rires et à l’espièglerie. L’animal amuse et procure rapide-ment du plaisir, ce qui se traduit par des échanges affectifs et un partage entre le résidant, l’intervenant et les membres de l’équipe soignante qui assistent à l’intervention.

On aura compris que l’animal constitue pour l’aîné en perte d’auto-nomie un excellent motivateur pour fournir l’effort nécessaire à l’accom-plissement d’une variété d’activités et

de comportements. L’animal, utilisé dans un contexte structuré, devient donc un prétexte pour mettre la person ne dans l’action et la valoriser.

La zoothérapie auprès de l’aîné ayant des troubles cognitifs sévères

Les habiletés de communication et les habiletés relationnelles de l’aîné qui présente des troubles cognitifs importants sont fortement atteintes. Il exprime ses besoins plus diffici-lement et si des stratégies rendant la communication plus efficace ne sont pas mises en place par l’équipe soignante, l’aîné risque de se replier

sur lui-même et de s’isoler. Les inter-ventions de zoothérapie offrent une alternative de choix pour éviter cette éventualité. Elles visent à encourager la personne démente à interagir avec son environnement, à maintenir sa dignité et à satisfaire son besoin de communiquer. En CHSLD, la pré-sence de l’animal dans l’unité pro-thétique répond aussi au principe de normalisation : il égaye et anime le milieu de vie.

Lorsque l’aîné présente des symptômes psychologiques et com-portementaux reliés à sa démence, l’intervenant en zoothérapie peut recourir à des stratégies de diver-

sion au moyen de l’animal pour réorienter son attention et atténuer son agitation et son anxiété. L’animal constitue un stimulus suffisamment puissant pour capter son intérêt, l’amener dans le « ici et maintenant » et faire que l’aîné s’engage dans des activités auprès de lui. La réussite de l’application d’une telle stratégie d’intervention passe obligatoirement par le respect de l’individualité du résidant en utilisant une approche personnalisée. Le rôle de l’équipe soignante à ce chapitre est important car elle doit transmettre à l’inter-venant en zoothérapie des données biographiques sur le résidant, l’in-former de sa condition physique et

psychologique et expliquer le sens qu’elle attribue à ses comportements.

La zoothérapie représente aussi une stratégie d’orientation à la réalité qui situe le résidant dans un rituel d’intervention et l’aide à se repérer dans le temps. Selon Vuillemenot (1997), la présence de l’animal permet en effet de maintenir le résidant

en contact avec la réalité en améliorant ses capacités d’attention, de mémoire, de concentration et de discernement. On peut aussi qualifier la zoothéra-pie « d’activité prothétique » qui est décrite par Monat (2006) comme une activité qui vise le soulagement de la détresse émotionnelle, la promotion de l’estime de soi et l’encouragement de la communication du résidant.

C’est reconnu, l’animal encourage les relations avec les autres et diminue le sentiment de solitude des rési-dants atteints de démence. Kongable, Buckwalter et Stolley (1989) ont exa-miné les effets de la présence d’un chien de zoothérapie sur les comportements

Page 10: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 10

sociaux de douze résidants atteints de démence. Ils concluent que les activités sociales de ces résidants sont augmen-tées en présence de l’animal. Fick (1993) a aussi démontré que les interactions verbales des résidants en CHSLD sont plus fréquentes en présence de l’ani-mal. Les conversations entre les aînés sont plus longues et les touchers plus présents dans un contexte de zoothé-rapie que lors d’une activité thérapeu-tique sans animal (Berstein, Friedman et Malaspina, 2000). Banks et Banks (2005), dont la récente recherche conclut aussi à l’augmentation des inter-actions sociales des résidants réunis en groupe et à la diminution du sentiment de solitude, précisent que ces résultats s’expliquent toutefois par le fait que les aînés initient principalement des comportements sociaux envers l’ani-mal lui-même et non envers d’autres résidants. Selon eux, l’animal n’agit pas comme un « lubrifiant social » qui encourage l’augmentation des interac-tions sociales entre les résidants atteints de démence. Il représente plutôt un « interlocuteur social », tout comme l’intervenant, envers qui sont dirigés sourires, regards, touchers et paroles.

Ce résultat appuie notre vision de la pratique de la zoothérapie qui demeure pour nous une activité qui doit être dirigée. À lui seul l’animal ne suffit pas pour augmenter les com-portements sociaux entre les résidants eux-mêmes. C’est l’intervenant qui oriente les interactions, propose des sujets de discussion et favorise des rapprochements. C’est pourquoi sa formation académique est fondamen-tale puisqu’il doit bien comprendre la problématique de la démence et s’approprier l’approche prothétique élargie mise en place en CHSLD.

La zoothérapie auprès de l’aîné en soins palliatifs et en soins de fin de vie

Pour l’aîné en soins palliatifs, le confort – non seulement physique mais aussi psychologique – l’intimité et la sécurité sont sans contredit des besoins essentiels à respecter. L’ani-mal, qui s’introduit bien dans l’en-vironnement immédiat de l’aîné, aide à instaurer un climat de confiance autour de lui. Selon Barnett et Quigley (1984), le fait de ressentir la chaleur qui se dégage de l’animal collé contre soi, que celui-ci accepte d’emblée la personne et qu’il fasse preuve envers elle d’affection amène la personne confrontée à des pertes à se sentir rassurée. L’animal procure un contact tactile qui contribue à réduire l’anxiété. Les conclusions de l’étude de Phear (1996) sur les bénéfices d’un programme de zoothérapie auprès de résidants en soins palliatifs soutien-nent cette affirmation: relaxation favorisée, humeur réjouie, affection et cohésion sociale entre les résidants et les soignants sont rapportées (Colby et Sherman, 2002).

L’animal instaure un climat apaisant favorable au bien-être et à l’expression des émotions et des inquiétudes. L’empreinte des expé-riences passées avec un animal et de son amour dévoué, préservée au niveau de la mémoire affective de l’aîné, permet l’émergence des émotions, procure chaleur et dou-ceur en plus de marquer ce moment d’une grande intensité. Il convient aussi, lorsque l’aîné se sent moins affaibli, de le divertir. L’animal peut bien répondre à ce besoin de stimu-lation. Il peut ainsi alléger la réalité de la personne en fin de vie.

L’intervenant en zoothérapie fait preuve quant à lui d’écoute, de dis-ponibilité, de compassion et accueille les émotions de l’aîné en lui pro-curant du support et du réconfort. Il l’accompagne dans son chemi-nement psychologique et spirituel vers la mort. Pour l’aîné qui ne peut s’exprimer verbalement, il privilégie la dimension affective dans la com-munication non-verbale. Encore une fois, la personnalisation de l’accom-pagnement passe par une évaluation des besoins de l’aîné.

Utilisation optimale de la zoothérapie

Pour garantir le succès d’un programme de zoothérapie, il faut bien respecter les étapes d’implantation à l’unité de soins et assurer un suivi régulier durant la réalisation des interventions (Bernatchez et Brousseau, 2006).

Des conditions sont favorables à une utilisation optimale du service de zoothérapie :

Cibler les résidants isolés : que ce soit en raison de leur condition de santé, du fait qu’ils ne souhaitent pas s’intégrer aux activités de loisirs ou encore, qu’ils soient peu visités par leurs proches, l’équipe soignante doit les prioriser pour le programme de zoothérapie. Il est important de dire qu’avoir eu des animaux dans le passé n’est pas une condition nécessaire pour profiter d’un tel programme. Apprécier leur présence ou, encore, ne pas les craindre l’est toutefois.

Échanger l’information : il est important de fixer des objectifs d’in-tervention et donner à l’intervenant en zoothérapie de l’information sur les résidants (histoire de vie, habitu-des, intérêts) pour personnaliser l’in-

Page 11: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 11

tervention et l’adapter aux besoins de chacun. La confidentialité fait partie des obligations professionnelles de l’intervenant en zoothérapie.

Prévoir du temps : le temps est nécessaire pour établir un contact de qualité avec l’aîné, installer correcte-ment l’animal sur lui, respecter son rythme et attendre sa réponse sans faire le travail à sa place. La qualité de l’intervention doit davantage guider les décisions des soignants plutôt que la quantité de résidants à rencontrer lors de chaque activité.

Assurer la régularité des inter-ventions : elle permet la continuité dans le travail et une intervention plus soutenue qui favorise des résul-tats probants et l’établissement d’une relation significative. Elle évite des rencontres sans lendemain.

Prévoir des rencontres de suivi et d’évaluation : il importe pour l’équipe soignante de connaître l’évolution des interventions et pour l’intervenant de partager ses obser-vations cliniques lors des discussions de cas. Les CHSLD négligent souvent l’évaluation du programme de zoo-thérapie. En plus de corriger le tir s’il y a lieu, elle permet de mesurer la « rentabilité de l’investissement » et d’apporter du contenu aux demandes de financement des activités.

Élargir son utilisation : le chien, utilisé comme outil diagnostique, permet de recueillir une foule d’in-formations sur l’aîné qui interagit avec lui et d’évaluer son affect par exem-ple. Le personnel soignant peut aussi profiter de la présence de l’intervenant et de ses chiens sur l’unité pour l’assister dans l’exécution d’un soin en agissant comme agents de diversion.

Les qualifications de l’intervenant sont donc un critère de sélection à ne pas négliger par le CHSLD.

Introduire des mesures d’hygiène : en raison de la hausse des maladies infectieuses en CHSLD, un nettoyage des mains est nécessaire après l’in-tervention et avant, préférablement (Bernatchez, 2005). Bien qu’éviden-tes, on omet souvent d’appliquer ces mesures rigoureusement et systéma-tiquement. Le personnel soignant et l’intervenant en zoothérapie doivent s’entendre sur un protocole à suivre, protocole réglementant les procédures à respecter en présence de l’animal et les preuves que doit fournir le consultant sur la santé de ses animaux (Brousseau, 1998).

Réaliser plus de recherche : le développement de stratégies optimales d’intervention en zoothérapie passe aussi par le développement de la recherche clinique. Encore bien peu de recherches se sont attardées à la pratique de la zoothérapie auprès de la personne aînée hébergée en CHSLD qui présente une maladie chronique inva-lidante et la personne en fin de vie.

Conclusion

La zoothérapie constitue une appro-che globale de la santé qui procure, comme aucune autre approche alter-native, une aussi grande variété de stimulations en raison de son inter-médiaire vivant, animé et capable de « réciprocité ». Le programme de zoothérapie permet d’atteindre les objectifs que se fixe l’équipe soignante pour satisfaire les indica-teurs de la qualité de vie en CHSLD. La souplesse de l’intervention en

zoothérapie rend possible la réali-sation d’activités adaptées aux besoins des aînés à différents stades de leur autonomie. Bien que l’intervenant prenne en charge les interventions, l’implication active et soutenue de l’équipe soignante est indispensable au bon déroulement du programme de zoothérapie. Chacun allie donc ses compétences pour le plus grand bénéfice des résidants.

Références

Consultez les références de cet article sur notre site Web à l’adresse sui-vante : www.zootherapiequebec.ca dans la section Dossiers.

Page 12: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 12

7

Zoothérapie Québec… en France !

Notre expertise est en demande ! En effet, le 11 juin dernier, notre directrice, Annie Bernatchez, s’envolait vers Paris (Porte de Versailles) à titre de Présidente d’honneur, dans le cadre du 2E Colloque International sur les bienfaits de la zoothérapie organisé par François Beiger et l’Institut Français de Zoothérapie.

Ce colloque réunissant de nombreux spécialistes (médecins, vétérinaires,psychologues,intervenants en zoo-thérapie, ergothérapeutes et infirmières en provenance du Québec, du Canada, de la Tunisie, de la France et de l’Espagne) avait pour thème « L’animal médiateur au service de la maladie d’Alzheimer, un mariage de raison ».

En plus de représenter Zoothérapie Québec, Annie est intervenue au cours de trois tables rondes sur : « La médiation animale, un partenaire de qualité pour les professionnels de la santé »; « Introduire un animal en milieu hospitalier ou en maison de retraite, comment procéder ? » et, « Le chien, un médiateur naturel pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ».

L’Institut français de Zoothérapie, situé dans la région de Rhônes-Alpes a été fondé en 2003 par François Beiger, intervenant en zoothérapie et analyste en médiation animale et spécialiste en déficience mentale. L’Institut se concentre sur l’intervention, le développement et la recherche en zoothérapie.

Pour en savoir plus : http ://www.institutfrancaisdezootherapie.com/

Notre statut de chef de file reconnuSuite à ces présentations, nous avons reçu un courriel de l’Association «4 pattes tendresse» de France, qui a exprimé avoir ajusté sa « Charte du chien médiateur à l’hôpital » devant la commission du CLIN(Comité de Lutte contre les infections nosocomiales) en fonction des recommandations véhiculées par ZooQ à ce congrès.

10E Symposium de Thérapie assistée par l’animal à l’Hôpital Rivière-des-Prairies

C’est le 30 avril dernier, devant un auditoire de plus d’une centaine d’intervenants, étudiants en zoothérapie et autres professionnels des institutions scolaires et médicales que deux de nos intervenants, Nathalie Monfet, psychoéduca-trice, et Sylvain Lajoie, éducateur spécialisé, ont présenté une conférence sur le thème de la zoothérapie auprès des élèves autistes en milieu scolaire.

Inscrite dans le cadre de ce 10E symposium organisé par l’hôpital Rivière-des-Prairies, la conférence, illustrée d’une étude de cas en intervention à l’école l’Étincelle, a suscité un vif intérêt si on considère la période de ques-tions qui en a suivi.

Une autre belle occasion pour ZooQ de faire valoir son expertise auprès des enfants atteints de troubles en vahissants du développement (TED). Les interven-tions réalisées à l’école l’Étincelle sont rendues possibles grâce à l’apport de l’un de nos précieux partenaires, la Fondation François-Bourgeois.

Congrès des infirmières

Nous avons tenu un kiosque lors du récent congrès des infirmières du Québec, le 14 mai dernier à Laval. De belles rencontres se sont produites lors de cet événement, ce qui démontre encore une fois l’intérêt du milieu envers nos activités et notre programme de formation.

Ça bouge à ZooQ ! Des activités… encore des activités

Annie Bernatchez et François Beiger

Page 13: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 13

Portes ouvertes à l’école l’Étincelle

C’est le 16 mai dernier qu’avait lieu la journée portes ouvertes de l’école l’Étincelle de la CSDM où Nathalie Monfet, psychoéducatrice, a permis à de nombreux visi-teurs et parents d’assister à une intervention régulière de zoothérapie auprès de jeunes atteints de troubles enva-hissants du développement. Notre présence dans cette école est rendue possible grâce au soutien de la Fondation François-Bourgeois.

ZooQ au Salon de santé et bien-être de l’école primaire Vanguard

Décidément, les orthopédagogues, les professeurs et les jeunes de l’école Vanguard de Ville Saint-Laurent ont fait preuve, le 16 juin dernier, d’une magnifique com-préhension de l’activité de zoothérapie qui leur était proposée cette année en terminant en beauté avec un Salon Santé – Bien-être où il était question, entre autres, des bienfaits de la zoothérapie.

Rassemblés autour de deux kiosques, les jeunes ont présenté aux visiteurs, parents et amis, le fruit de leurs connaissances acquises durant l’année et ont exposé différents travaux effectués en lien avec l’animal, l’hygiène et le comportement. Sylvain Lajoie, intervenant à ZooQ accompagné du chien Toby pour l’occasion, a reçu un magnifique cahier d’activités réalisé par les élèves. Bravo à nos jeunes spécialistes !

Le Centre François-Michelle (primaire) à la Résidence Paul-Lizotte

Les jeunes du Centre François-Michelle (primaire) ont tenu à souligner, le 9 juin dernier, la fin d’une belle année d’activités de zoothérapie intergénérationnelle, en présence des aînés de la Résidence Paul-Lizotte. Au programme, chansons, divertissement et dîner pizza. Sylvain Lajoie, responsable de ce projet bien particulier était présent pour l’occasion, en compagnie des chiens Zoé et Mali.

Un Prix Méritas Rappelons que ce projet de zoothérapie intergénéra-tionnelle a vu le jour en décembre 2006 et que Zoo-thérapie Québec, conjointement avec Daniel Morin, intervenant en loisirs à Paul-Lizotte, et Nathalie Boulianne, enseignante au Centre François-Michelle (primaire), se sont vus décerner en mai 2007, un prix Méritas de l’Association «l’Amitié n’a pas d’âge», sous la présidence d’honneur de la comédienne Rita La-fontaine afin de souligner l’apport considérable de ce projet novateur réalisé grâce à la Fondation Roger-Roy.

Remise d’un Prix de la Société Alzheimer

Zoothérapie Québec et la C.H. Laurendeau se sont vus remettre, le 11 avril dernier, un prix accompagné d’une bourse de 2 800$ de la Société Alzheimer de Montréal-pour la création d’un programme conjoint de zoothérapie visant l’inclusion sociale des résidents du Centre d’héber-gement Laurendeau du CSSS Ahuntsic-Montréal-Nord. Le projet débutera à l’automne prochain.

Annie Bernatchez Isabelle Chapleau et Marie-Claude Girard du C.H. Laurendeau et l’équipe de la Société Alzheimer de Montréal

Page 14: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 14

8 Dans les médias… Vu, lu ou entendu !

Télévision

Silence on tourne !L’équipe de l’émission Maître chez soi, sur Canal Vie était en plein tournage à ZooQ et à la Résidence Floralies Lasalle, le 3 juin dernier, dans le but de pré-senter l’automne prochain une capsule portant sur la zoothérapie auprès des aînés. Pour l’occasion, Dominique Brunet, intervenante à ZooQ, a expliqué en quoi consistent les interventions de ZooQ en CHSLD, tandis que nos chiens-vedettes Elvis, Peggy et Valentin ont démontré leur savoir-faire.

Mali à Salut Bonjour !On a parlé de nous le 16 mai dernier dans la chronique du docteur Michel Pépin dans le cadre de l’émission Salut Bonjour de TvA. Pour l’occasion le vétérinaire, directeur général de l’Académie de médecine vétérinaire du Québec , était accompagné de Mali afin d’expliquer aux téléspec-tateurs en quoi consiste la pratique de la zoothérapie et quels sont ses différents volets. On peut voir un extrait de l’émission à l’adresse suivante : http ://tva.canoe.com/emissions/salutbonjour/veterinaire/22170.html

L’école Gadbois réalise une vidéo sur la zoothérapieNos clients aussi choisissent parfois de démontrer l’efficacité des interventions en zoothérapie. C’est le cas de l’école Gadbois de la CSDM à Montréal qui a réalisé une vidéo dans laquelle on peut observer les interventions cliniques réalisées par Sylvain Lajoie, éducateur spécia-lisé et intervenant à ZooQ, auprès des enfants sourds et autistes de l’école.

En compagnie du chien Pagnol, on assiste à des exercices de stimulation qui ont donné lieu à certains progrès «miracles» auprès de ces jeunes souvent lour-dement handicapés. Une belle initiative !

Radio

Annie Bernatchez, directrice clinique à ZooQ et Louis-Cyr étaient présents le 27 mai der-nier à l’émission « Puisqu’il faut se lever ! » pour la chro-nique de Denys Arcand au 98,5 FM. Monsieur Arcand s’est entretenu pendant une quinzaine de minutes avec Annie sur la mission de Zoo-thérapie Québec et ses activités, permettant ainsi à de nombreux auditeurs de mieux connaître notre organisme et nos interventions.On peut entendre un extrait de cette entrevue sur le site de l’émission à l’adresse suivante : http ://www.985fm.ca/mp3player.php ?mp3=151671.mp3

Magazines

Magazine SantéL’article « La zoothérapie au service de la qualité de vie en CHSLD » rédigé par Annie Bernatchez, directrice clinique de ZooQ a été publié dans le magazine Santé, édition de juin 2008.

On parle de ZooQ !Le journal Première Édition de la région de Vaudreuil-Dorion faisait paraître dans ses pages, le 23 mai dernier, un article sur l’une de nos interventions auprès des

Pagnol en action!

Page 15: Le Zooqnal Vol.1 no.1

J u i l l e t 2 0 0 8 – 15

jeunes de l’École du Papillon-Bleu, pavillon Saint-Jean- Baptiste à Vaudreuil. Le directeur de cette école, monsieur Patrice Pharand a effectivement fait appel à nos services cette année pour mettre en place un projet-pilote de zoothérapie. L’article montre Sylvain Lajoie au cours d’une intervention en classe avec le chien Pagnol. Une belle façon de découvrir davantage la mission de ZooQ au cœur de ces institutions.

Pour consulter l’article, rendez-vous sur notre site web à la page d’accueil www.zootherapiequebec.ca

À paraître… Magazine Le Bel Âge -Édition InternetSurveillez le site http ://www.lebelage.ca/ pour lire une entrevue de fond sur les interventions de zoothérapie auprès des aînés avec Dominique Brunet, B.A.Psychologie et intervenante à ZooQ. L’article sera publié d’ici la fin du mois de juillet 2008 !

Une stagiaire suisse à ZooQ

Depuis le 16 mai dernier, nous recevons à ZooQ Arielle de Goumœns, une jeune stagiaire suisse de l’Université de Lausanne. Après avoir complété son bac en psychologie, Arielle se sentait attirée par le travail avec les animaux, l’éthologie et la gérontologie. Elle a donc choisi de faire un saut au Québec afin d’acquérir une pratique clinique en zoothérapie et de réaliser quelques interventions, ce qu’elle fait présentement en solo au C.H. de la Maison-Neuve une fois par semaine, le vendredi. Arielle collabore aussi à la création d’outils d’intervention pour ZooQ avec nos intervenants. La zoothérapie commence à peine à se développer en Suisse et Arielle souhaite tirer partie, dès son retour, de l’expertise acquise à ZooQ, tout en termi-nant sa maîtrise en psychologie. Bienvenue Arielle!

Formation en zoothérapie Session d’automne 2008

Du samedi 8 novembre au dimanche 16 novembre inclusivement, de 9 h à 17 h.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site web : www.zootherapiequebec.ca sous la rubrique Programme de formation.

Dans le prochain numéro

Zoothérapie Québec a 20 ans ! Rapport d’activités 2008

Deux nouvelles conférences de Zooq Rehaussement du matériel pédagogique

Des dons en ligne grâce à CanaDon

L’équipe de ZooQ vous souhaite

bonnes vacances ! Soyez prudents !

Arielle et Mali

Arielle et Mali

Léo