Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3
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PORTRAIT /3
L’automne, c’est le temps des soirées plus fraîches et… de la fin des vacances. c’est le temps
de la rentrée quoi!
ce numéro de portrait vous présente un article fort intéressant sur la rentrée scolaire qui
vous permettra de découvrir pourquoi justement, la rentrée se produit à l’automne au
québec. on ne saurait toutefois parler de la rentrée sans visiter au moins une école. une
école qui se distingue par ses programmes variés et par son côté visionnaire : l’académie
Saint-Louis.
dans les pages de ce numéro, vous en apprendrez un peu plus sur le sympathique et
populaire chef daniel Vézina (en couverture), entraîneur à l’émission Les chefs! de
radio-canada. un artiste-cuisinier bien connu de ses clients du Laurie raphaël, mais aussi
très estimé de ses pairs.
et puisque portrait est un magazine fait ici, pour les gens d’ici et qui parle exclusivement de
gens d’ici, nous vous présentons des portraits de gens inspirants, de gens qui vous entourent
et qui pourraient même faire partie de votre quotidien. ne manquez pas l’article qui porte
sur pY Lord, l’animateur chéri des québécois et ceux qui traitent de vedettes montantes
comme Maxime boutin, du rouge et or, ou Éric Martel-bahoeli, un jeune boxeur prometteur.
découvrez aussi notre nouvelle chronique coup de cœur à laquelle vous pouvez vous-
mêmes contribuer en présentant aux lecteurs de portrait une personne proche de vous
dont le parcours vous intéresse ou que vous admirez, tout simplement.
portrait vous propose aussi une série de textes sur des personnes dynamiques passionnées
par leur choix de vie, comme un champion de bMX installé en chine, une peintre colorée et
créative, et d’autres qui œuvrent pour des organisations philanthropiques ou humanitaires,
comme la fondation du chuq ou la fondation petits bonheurs d’école.
prenez le temps de découvrir les gens de votre milieu. prenez le temps de lire portrait!
Stéphane Gadoury
Éditeur
Éditeur
Stéphane Gadoury
rÉdactrice en chef
Sandra Gravel
directrice de production
aïcha ricbourg
VenteS
Stéphane Gadoury
céline lavoie
418 877-9735
photoGraphieS
Michel roy
rÉdaction
Sandra Gravel, Sylvie Lamothe
audrey St-amand
chroniqueurS
Guyaume arsenault
Michel Jobin, dr Marc Lacroix,
rÉViSion LinGuiStique
Sandra Gravel, Sylvie Lamothe
GraphiSteS
aïcha ricbourg, patrick Verret
diStribution coMMerciaLe
Serge Monico
diStribution rÉSidentieLLe
transcontinental
postes canada
Site internet
www.magazineportrait.com
conception et hÉberGeMent Web
www.neweb.ca - [email protected]
courrieL
prochaine parution
décembre 2012
Magazine portrait
815, boul. Lebourgneuf, bureau 212
québec (qc) G2J 1c3
téléphone : 418 877-9735
télécopieur : 418 624-8633
Le magazine portrait est distribué dans la
grande région de québec, à 40 000 exemplaires
par parution, 6 fois par année.
tous droits réservés. toute reproduction partielle
ou intégrale de cette publication, par quelque
procédé que ce soit, est strictement
interdite sans autorisation préalable.
portrait prend toutes les précautions pour
vérifier et corriger le contenu du magazine et se
dégage de toutes responsabilités liées à des
erreurs de typographie, d'impression ou autres
qui pourraient s'y glisser.
La rentrée
selon PORTRAIT
Édito
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SOMMAIRE
6LA FAMEUSE RENTRÉEDE SEPTEMBRE
11PORTRAIT D’AFFAIRES
ACADÉMIE SAINT-LOUIS
16PORTRAIT PHILANTHROPIQUE
LA FONDATION PETITSBONHEURS D’ÉCOLE
18PORTRAIT DE JEUNE
MAXIME BOUTIN
20PORTRAIT PHILANTHROPIQUE
MICHEL GINGRAS
22PORTRAIT VIVRE HORS QUÉBEC
JASON PLOURDE
26EN COUVERTURE
DANIEL VÉzINA
34PORTRAIT D’ARTISTE
LyNDA DALLAIRE
38PORTRAIT SANTÉ
CONSEILS SANTÉ POURLA RENTRÉE SCOLAIRE
40PORTRAIT DE PERSONNALITÉ
PIERRE-yVES LORD
44PORTRAIT COUP DE CœUR
RENÉ DROUIN
48PORTRAIT JURIDIQUE
VICE CACHÉ
50PORTRAIT D’AFFAIRES
TÉLÉMAG
54PORTRAIT SPORTIF
ÉRIC MARTEL-BAHOELI
58PORTRAIT D’HISTOIRE
LE TRAMWAy
62PORTRAIT D’AFFAIRES
FRANçOIS ALLART
66PORTRAIT DE
LA SCÈNE ARTISTIQUE
72CINÉMA 40
septembre 2012
PIERRE-yVES LORD
34LyNDA DALLAIRE
11ACADÉMIE SAINT-LOUIS
4/ PORTRAIT
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50TÉLÉMAG
54ÉRIC MARTEL-BAHOELI
62FRANÇOIS ALLART
26DANIEL VÉZINA
PORTRAIT /5
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6/PORTRAIT
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Crayons à la mine parfaitement affûtée, cahiers rigides au papier si
blanc et à l’odeur immaculée, ordinateur nouveau modèle, habit de
sport une taille au-dessus, chaussures neuves qui font clac! clac!,
manteau dernier cri parant aux froids qui arrivent… On dirait que
quelque chose se prépare. Oui, c’est septembre qui est là, avec tout
son lot de nouveautés. Ça y est, c’est la rentrée! Excitant!
Au Québec, le retour en classe est synonyme de reprise des activités,
de retour aux bonnes habitudes, à la vie « normale ». Ce moment
charnière de l’année, qui a lieu fin août début septembre, nous rappelle
hardiment que l’automne n’est plus très loin. Fait intéressant : la
reconquête des bancs d’école ne s’effectue pas en septembre partout
dans le monde. À dire vrai, chaque pays possède sa saison de
prédilection pour cet édifiant moment. Au Pérou, par exemple, l’émoi
de la rentrée se vit à la fin février. Les Japonais, eux, opèrent assez
différemment. Dans leur pays, les écoliers commencent leur nouvelle
année en avril et il n’y a pas de séparation – comme la saison estivale
ici – entre les années scolaires. Voilà qui est bien différent de ce qui
se fait chez nous. Mais alors pourquoi au Québec, et même à la
grandeur du Canada, le retour en classe s’effectue-t-il en septembre?
PORTRAIT / 7
La fameuse rentrée de septembre
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POURQUOI SEPTEMBRE?En fait, il y aurait une raison bien précise pour laquelle la rentrée
québécoise se produit au début de ce mois. Dans l’Amérique du Nord
d’autrefois, un grand nombre de familles vivaient de l’agriculture.
L’été, période des moissons, était alors pour elles la saison la plus
importante, saison qui garantissait le revenu familial annuel.
Une main-d’œuvre supplémentaire était à ce moment-là indispensable
pour les agriculteurs, qui devaient procéder à la meilleure récolte possible.
Toute la famille s’attelait alors à la tâche, les grands comme les petits.
Aucun temps pour l’école. C’était donc dans le but de permettre à
tous les enfants de s’instruire que les classes ne commençaient qu’à
la fin de l’été.
À l’époque actuelle, peu importe le moment ou l’endroit, la rentrée
scolaire est connue comme tumultueuse, comme annonciatrice de
changements. De près ou de loin, pour le meilleur ou pour le pire, elle
signifie chambardement et renouveau dans la vie de nombreux
Québécois.
8/PORTRAIT
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DÉCOUVERTES POUR PETITS ET GRANDSPour les bambins, un nouveau film débute : décor inédit, héros un
tantinet impressionnant et protagonistes mystérieux. Quelle sensation
bizarre de se retrouver dans cette nouvelle classe follement colorée,
habitée de créatures aux nouveaux visages et devant ce professeur
dont on ne sait trop que penser. « Maintenant que c’est au tour de
mon fils de vivre sa première rentrée scolaire, nous confie Julie la
maman de Félix, je me souviens de mon premier jour d’école comme
si c’était hier. J’étais tellement impressionnée que je n’entendais
même pas ce que le professeur disait! »
Au secondaire? C’est chill, mais ça dépend pour qui. Nouvel horaire,
matières inconnues, brochette de comités, plein de questions
sans réponse… Et en plus de changer d’école, il faut se trouver de
nouveaux chums!
Pendant que les plus jeunes jouent au ballon-chasseur et que les ados
se cherchent dans les couloirs des polyvalentes, les cégépiens et les
universitaires vivent une tout autre réalité. Pour eux, le retour sur les
bancs d’école, c’est l’amorce d’une exploration des plus prometteuses,
d’un long surf sur les vagues d’un ou de plusieurs domaines. Il y aura
sans contredit des surprises et très certainement des jaillissements
de nouvelles aspirations. Il n’y a pas à dire, le petit film du début est
devenu une épopée.
PORTRAIT /9
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ÉVÉNEMENT FAMILIALÉvidemment, aux abords de la rentrée, ça bouge au maximum dans
les familles. « Chez nous, il y a trois enfants qui retournent en classe,
nous disent Karina et Serge. Septembre est souvent un mois de
surprises, mais aussi d’adaptation… et de dépenses! C’est qu’en plus
des fournitures scolaires, des sacs qui ne font qu’une année, il faut
aussi penser aux vêtements! Ça monte finalement toujours à un bon
petit montant pour ces aspects-là. »
Beaucoup de temps doit également être investi pour les chéris
pendant cette période. École signifie devoirs, rencontres de parents,
accompagnement aux activités sportives et parascolaires et course
aux meilleures idées de lunch. Et ce n’est pas tout. À ces obligations
s’ajoute une mission disons… « affective ». Oui, les parents doivent
se faire attentifs et soutenir leurs enfants pendant cette période
de retour en classe, ce carrefour de changements pouvant être
déstabilisant pour certains, petits ou grands.
Malgré tout, vous en conviendrez, la folie du retour en classe apporte
sa part de bonheur et est aussi lieu de savoureuses anecdotes qu’il
est bon de se remémorer des années plus tard. Découvrir que l’on est
dans la classe du prof qu’on voulait avoir! Retrouver des amis qu’on
n’a pas vus depuis la St-Jean-Baptiste! Et qui n’a jamais entendu parler
d’un bambin qui se trompe d’autobus au retour de la première journée
d’école? Moment de panique pour les parents… mais comment en
vouloir au petit? Ils sont tous jaunes ces autobus après tout.
- AUDREY ST-AMAND
10/PORTRAIT
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UNE ÉCOLE ORIENTÉEVERS L’EXCELLENCE
Après avoir effectué un virage risqué en déménageant en 1995,
l’Académie Saint-Louis a surtout prouvé qu’avec une vision
avant-gardiste une institution privée d’enseignement peut
atteindre des sommets inespérés.
PORTRAIT d’affaires
PORTRAIT / 11
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L’Académie Saint-Louis a ouvert ses portes sur la rue Elgin dans
le Vieux-Québec, en 1953. Elle accueillait alors à peine 100 élèves.
Aujourd’hui, ils sont plus de 1 800 à fréquenter l’école.
PETITE ÉCOLE DEVIENDRA GRANDE
Se sentant un peu à l’étroit dans ses locaux du Vieux-Québec et, par
le fait même, limitée dans ses projets d’amélioration, la direction de
l’Académie Saint-Louis a pris une décision majeure en optant pour la
construction d’une nouvelle bâtisse dans le secteur Lebourgneuf avant
même que celui-ci ne vive le développement fulgurant que l’on connaît.
Le directeur général de l’institution, Jocelyn Lee, a eu une intuition
juste et une vision claire de ce que l’Académie pourrait devenir un
jour et il a durement travaillé à transformer la petite école privée
qu’elle était, en un centre d’excellence couru et reconnu. Cet important
changement a principalement reposé sur le développement de deux
créneaux d’enseignement : les langues et les sports. Une approche
qui a rapidement connu un grand succès auprès de la population de
Québec.
Quelques années plus tard, une fois ses programmes études-sport
bien établis, l’Académie a décidé de faire évoluer son offre afin d’inclure
aussi des élèves du primaire. Ainsi, en 2008, elle fait l’acquisition
de l’école Saint-Louis-de-Gonzague et l’intègre au nord de l’école
secondaire dans Lebourgneuf. Le nom de l’institution devient alors
« Saint-Louis » et regroupe l’Académie Saint-Louis pour le secondaire
et le Pavillon Saint-Louis-de-Gonzague pour le niveau préscolaire et
le primaire.
PROGRAMMES VARIÉS
Dès son arrivée dans le secteur Lebourgneuf, la direction a entrepris
une refonte complète de son organisation et a développé des
programmes de formation performants qui se déclinent en
différentes versions comme Études-sport hockey, Études-sport golf,
Études-sport natation, Études-sport football, Études-sport Cheerleading,
Études-sport soccer et Concentration langues. Et même si les élèves
ne choisissent qu'une seule option sportive, ils ont tous l’occasion
d’apprendre et de maîtriser une deuxième et même une troisième
langue.
L’école offre aussi une variété d’activités parascolaires qui permettent
aux jeunes qui la fréquentent de développer, parallèlement à leurs
études, leurs aptitudes en musique, en chant choral, en théâtre ou
dans d’autres sports comme le basket-ball ou le rugby.
12/PORTRAIT
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PORTRAIT / 13
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« Pour nous, le sport est un moyen qui permet de former les jeunes.
Ils apprennent des techniques, bien sûr,
mais ils apprennent aussile travail d’équipe, le
respect, le dévouement et le dépassement.»
14/PORTRAIT
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AVANTAGES RECHERCHÉS
« À l’Académie Saint-Louis, les jeunes profitent d’installations
modernes comme notre terrain de football et la salle de pratique de
golf, mais aussi d’un accès à un personnel très qualifié dans chaque
domaine, qu’il s’agisse des matières enseignées ou des sports,
souligne Jocelyn Lee. L’Académie, c’est comme une grande famille où
chacun évolue, à partir du niveau préscolaire jusqu’à la fin du
secondaire. » Et même plus, si l’on en juge par les visites régulières
d’anciens et d’anciennes de l’école comme Maxime Boutin,
maintenant joueur du Rouge et Or (voir l’article qui porte sur lui), qui
reviennent régulièrement faire leur petit tour et saluer tout le monde.
Les élèves de l’Académie Saint-Louis se démarquent sur le plan tant
scolaire que sportif – un jeune du 4e secondaire a terminé son année
avec une moyenne générale de 98 % au printemps dernier. Leur
feuille de route est pavée de succès dans plusieurs domaines. En golf,
par exemple, les joueurs de l’Académie sont, depuis quatre ans, les
champions provinciaux et ils ont atteint le deuxième rang aux
championnats canadiens de 2012. L’approche adoptée par la direction
de l’Académie et par son personnel y est probablement pour quelque
chose…
La recherche de l’excellence rassemble les jeunes de l’école,
mais aussi les parents qui sont derrière eux et qui les encouragent.
« Pour les parents, poursuit le directeur général, le fait qu’une même
institution puisse s’occuper de leurs jeunes à partir du niveau préscolaire
jusqu’à la fin du secondaire est un avantage considérable. Leurs
enfants bénéficient d’une meilleure concordance des programmes
d’études, profitent du même calendrier scolaire et travaillent avec les
mêmes entraîneurs, qu’ils soient au primaire ou au secondaire. Ça fait
une grande différence dans le sentiment d’appartenance qu’ils peuvent
développer à l’égard de leur école ! »
Cette profusion de programmes et d’activités fait de l’Académie une
école dynamique et vivante où les jeunes sont incités à se développer
au maximum. « Pour nous, le sport est un moyen qui permet de
former les jeunes. Ils apprennent des techniques, bien sûr, mais ils
apprennent aussi le travail d’équipe, le respect, le dévouement et
le dépassement, poursuit Jocelyn Lee. Des valeurs qui sont chères
à tout le monde ici et qui nous permettent aujourd’hui d’être parmi
les plus grandes écoles privées au Québec. »
- SANDRA GRAVEL
Jocelyn Lee, Directeur généralAcadémie Saint-Louis
Pavillon Saint-Louis-de-Gonzague
Académie Saint-Louis
1500, de la Rive-Boisée Sud, Québec
418 845-5121
2200, de la Rive-Boisée Nord, Québec
418 767-2200
www.aslouis.qc.ca
PORTRAIT / 15
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FAIRE RIMER ÉCOLE AVEC BONHEUR
Depuis bientôt 25 ans, la Fondation Petits bonheurs d’école offre
aux enfants de milieux défavorisés un soutien financier, affectif
et moral qui leur permet de mieux s’intégrer à l’école primaire.
16/PORTRAIT
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PORTRAIT / 1746 / PORTRAIT
À Québec, comme ailleurs, on trouve pauvreté, chômage, violence
et autres problèmes socioéconomiques. Or, quand un enfant entame
sa vie d’élève, il va sans dire que sa réussite dépendra directement
de son état de santé et de bien-être. Et cet état, bien sûr, est étroitement
lié aux conditions économiques, familiales et culturelles dans
lesquelles il évolue. Aussi faut-il que tous les gens qui l’entourent,
dans sa famille, à son école et dans sa communauté s’unissent pour
créer une synergie favorable qui lui permettra de grandir sainement,
de s’épanouir et de réussir les apprentissages critiques du niveau
primaire.
Pour que prévalent de telles « conditions gagnantes », la Fondation
Petits bonheurs d’école s’est donné la mission de soutenir les enfants
âgés de 5 à 12 ans qui fréquentent les 126 écoles primaires gérées
par les quatre commissions scolaires de la grande région de Québec.
Elle mène ses activités principalement sur deux fronts : le soutien
financier d’une part et le soutien moral et affectif, d’autre part. En cette
période de rentrée scolaire, la Fondation est d’ailleurs en pleine
campagne de financement, car comme le dit si bien Michel Marsan,
directeur général de la Fondation depuis deux ans : « Pour que notre
mission se concrétise, nous devons mettre tout en œuvre pour
recueillir les fonds nécessaires. »
LE VOLET FINANCIER
L’aide financière, de façon générale, vise à procurer aux enfants les
biens et services qui sont nécessaires à leur réussite scolaire. L’argent
peut servir à acheter des articles indispensables à la santé, comme
des médicaments, des prothèses ou des lunettes. Il peut aussi acquitter
le coût d’activités scolaires et parascolaires (matériel, sorties, aide aux
devoirs) ou de services spécialisés (dentaires, psychologiques, etc.).
Enfin, le soutien financier peut aussi servir à payer l’accès à des
programmes d’éducation particuliers. « L’an dernier, par exemple,
nous avons aidé une famille de cinq enfants dont la situation
financière était précaire. Nous leur avons accordé 1 000 $ pour payer
la facture scolaire, les vêtements nécessaires et les fournitures des
trois enfants qui fréquentent l’école primaire. D’ailleurs, ajoute Michel
Marsan, les fournitures scolaires coûtent de plus en plus cher, entre
autres à cause des manuels d’exercices qui se sont multipliés, et la
facture ne cesse d’augmenter pour les parents. » Aussi, la Fondation
évalue toutes les demandes d’aide qui lui sont adressées par les
professionnels, les écoles ou les CLSC et s’assure que ses dons
profitent vraiment aux bénéficiaires visés, les enfants.
Côté activités de financement, l’imagination et la variété sont au
menu : brunch ou cocktail-bénéfice, concert de Noël du Chœur des
hivers, vente de chocolat artisanal, de bijoux et d’articles décoratifs;
plus d’une centaine de bénévoles donnent temps, énergie et talent
pour apporter à la Fondation les ressources nécessaires à la poursuite
de son excellent travail. Rien qu’au cours de la période 2011-2012,
la Fondation a accordé un total de 82 407 $ en dons et a ainsi donné
un coup de pouce à 627 enfants!
LE VOLET AFFECTIF ET MORAL
Là où la Fondation Petits bonheurs d’école se démarque vraiment,
c’est dans son choix de soutenir les jeunes sur les plans affectif et
moral par un service de correspondance écrite. Le Courrier des jeunes
permet aux élèves de 4e, 5e et 6e année de 18 écoles primaires de
confier leurs joies, leurs peines ou leurs difficultés à des bénévoles.
Formés par des psychologues, ces bénévoles (une quinzaine à
compter d’octobre) répondent chaque semaine à toutes les lettres
reçues et signalent les cas qui nécessitent une intervention. « C’est
toute une organisation, ce courrier du cœur et beaucoup de bénévoles
y participent! L’année dernière, c’est 622 réponses qui ont été acheminées
aux élèves grâce à cette initiative et 28 cas ont été confiés à des
intervenants spécialisés », déclare fièrement Michel Marsan.
Un bel exemple philanthropique! La Fondation Petits bonheurs d’école
fait d’ailleurs partie de la Fondation communautaire du grand Québec,
un organisme qui fait la promotion de la philanthropie par la création
de fonds de dotation et l'attribution d'aide financière. Dirigée par
Nataly Rae, cette fondation regroupe ainsi plus de 520 fonds destinés,
selon les choix des créateurs, à des organismes des secteurs caritatifs,
humanitaires ou culturels.
L’importance d’une intégration scolaire réussie est capitale, car nos
enfants sont notre avenir. Il nous revient à tous de les aider à y
parvenir... dans le bonheur!
- SYLVIE LAMOTHE
PORTRAIT philanthropique
325, avenue des Oblats, Québec
418 628-4355
www.petitsbonheursdecole.com
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18/ PORTRAIT
PORTEUR DE BALLONPOUR LE ROUGE ET OR
MAXIME BOUTIN
PORTRAIT de jeune
À une époque où l’on est de plus en plus pressés d’établir et
de réaliser son plan de carrière, il est rafraîchissant de faire
la rencontre de personnes qui prennent le temps de profiter
de chaque période de leur vie. Et encore plus lorsque
ces personnes ne sont âgées que de 21 ans.
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PORTRAIT / 19
PORtRAIt a récemment rencontré celui qui revêt le chandail numéro 1
de l’équipe de football du Rouge et Or, Maxime Boutin. Cet étudiant
en criminologie occupe un rôle clé lorsqu’il évolue sur le magnifique
terrain de l’Université Laval, soit celui de porteur de ballon. Une position
qu’il occupe avec fierté, mais aussi avec un sens du devoir plutôt
développé. « C’est parce que je ne veux pas décevoir. Je veux jouer,
mais je veux bien le faire. Je me trouve chanceux de pouvoir étudier
une matière que j’aime et jouer au football pour une équipe gagnante
comme celle de Québec. Je souhaite en profiter, mais je tiens aussi à
donner mon maximum », nous livre Maxime Boutin, un jeune en
pleine possession de ses moyens.
LES GAINS DU FOOTBALLEUR
« J’ai toujours été sportif, poursuit Maxime. Comme la plupart des
jeunes garçons, je jouais au hockey et au soccer, mais quand je suis
entré au secondaire j’ai découvert le football et j’ai vraiment aimé ce
sport-là, dès le début. »
Il faut dire que Maxime a eu la chance de découvrir cette activité
en côtoyant des entraîneurs de haut calibre comme Daniel Fleury,
lui-même un ancien joueur du Rouge et Or. Maxime Boutin apprendra
les rouages de ce sport exigeant physiquement et mentalement et
se joindra au rang de l’Arsenal, la performante équipe de l’Académie
Saint-Louis pendant toute la durée de son secondaire.
Le Campus Notre-Dame-de-Foy le recrutera ensuite alors qu’il amorce
le programme d’études en techniques policières. À nouveau, Maxime
Boutin se fera remarquer lors de son passage dans cette équipe pour
son attitude au jeu, ses capacités physiques, mais aussi pour ses
performances scolaires. C’est le Rouge et Or qui lui offrira finalement
de porter un maillot aux couleurs de son équipe.
Après avoir terminé son cours pour devenir policier, Maxime choisit
de prendre son temps avant d’intégrer le marché du travail, histoire
de prendre de l’expérience, de travailler dans divers domaines,
de pousser ses études un peu plus loin et, par la même occasion, de
continuer à pratiquer un sport qu’il adore. « Ce sport m’a apporté
beaucoup dans ma vie. J’ai voyagé au Mexique et en France grâce au
football et ça m’a donné une bonne discipline de vie. J’ai beaucoup
appris et j’apprends encore beaucoup. Ce n’est pas toujours facile non
plus, ajoute-t-il avec son sourire timide. Même si c’est ma deuxième
saison avec le Rouge et Or et que je me sens un peu plus intégré à
l’équipe, je dois encore faire mes preuves. Il y a beaucoup de choses
à découvrir, des techniques, des jeux, des stratégies et parfois la
pression de performer est très forte à ce niveau de jeu », nous livre
le jeune athlète de 5 pieds 9 pouces.
LES ÉTAPES DE LA VIE
Si Maxime Boutin semble calme et posé, c’est peut-être parce qu’il
prend les jours un à la fois et qu’il profite du plaisir que lui apporte sa
position dans le Rouge et Or. C’est peut-être aussi qu’au cours de
sa vie il a traversé de grandes épreuves, comme le décès de sa mère
alors qu’il n’avait que 15 ans. Une épreuve qui lui a probablement
apporté une maturité précoce et un sens de la débrouillardise
développé. « Il y a eu aussi des gens qui m’ont beaucoup encouragé
dans la vie et bien entouré : ma famille – mon père, ma sœur et mon
frère –, mais aussi mes amis et mes entraîneurs, surtout Daniel Fleury
qui m’a beaucoup soutenu moralement et qui est devenu un bon ami.
Je le vois régulièrement, on parle de football, c’est sûr, mais on parle
de toutes sortes de choses aussi. »
Beau joueur, Maxime Boutin aime la façon dont sa vie se déroule
présentement et il a confiance en la suite des choses. Gageons que
nous n’avons pas fini d’entendre parler de ses succès!
- SANDRA GRAVEL
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l’homme ne vise rien de moins que de grimper le Kili-
mandjaro et de doubler le montant de financement requis.
Personnellement touché par la cause, michel gingras,
directeur général de l’agence immobilière Équipe Nouvelle
Demeure, soutient la Fondation du chUQ dans sa recherche
en oncologie pédiatrique et il le fait (très) activement.
Dans un bel exemple de solidarité, ses collègues d’Équipe
Nouvelle Demeure l’ont récemment aidé à mener sa principale
activité de financement : le premier tournoi de golf de
l’agence, qui s’est déroulé le 29 août 2012 au club de golf
mont-tourbillon de lac-Beauport. grâce aux 125 participants,
le tournoi et l’encan silencieux qui l’a suivi ont permis de
ramasser la somme globale de 20 400 $! « en groupe, on
est plus fort et l’organisation de l’événement nous a permis
de resserrer les liens entre les membres de l’équipe.
Ça a été vraiment rassembleur », a déclaré michel gingras
en entrevue. Équipe Nouvelle Demeure base justement son
organisation sur l’effort commun de ses membres et c’est
dans cet esprit qu’ils unissent leur force pour aider les clients
à atteindre leur but.
enthousiaste et motivé, michel gingras s’entraîne quatre fois
par semaine pour se préparer à l’ascension du Kilimandjaro,
qui aura lieu du 31 janvier au 16 février 2013, en plus de se
taper régulièrement six montées (et descentes) des 400
marches de l’escalier du cap-Blanc, soit 4 800 marches!
Jusqu’à maintenant, le grimpeur a accumulé et remis à la
Fondation la somme totale de 26 030 $, c’est-à-dire 174 %
de son objectif initial de 15 000 $! Si vous voulez soutenir ses
efforts, visitez le www.nouvelledemeure.com.
- SYLVIE LAMOTHE
PhotograPh i e : m ichel roy
Yves Desgagnés, Ingrid Drouin et Michel Gingras
UNE CAUSE, UN SOMMET ET UNE ÉQUIPEMICHEL GINGRAS
PORTRAIT philanthropique
20/ PORTRAIT
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arti de Québec à 21 ans, Jason Plourde vit aujourd’hui à
Shenzhen, en Chine, où il fait pivoter sous ses pieds, et sous
les yeux de multiples spectateurs, un BMX déchaîné! Portrait
d’un acrobate ambitieux et accompli.
« Le BMX est au centre de ma vie et il le sera jusqu’à ce que mon
corps ne suive plus. La liberté de pouvoir rouler à tous les jours et de
progresser à un niveau élevé, c’est ça la vraie vie pour moi! » Voilà ce
qui a incité Jason Plourde à partir de Québec, lieu de sa naissance,
et à laisser ceux qu’il aime pour aller faire tourner, non pas des ballons
sur son nez, mais son BMX dans un parc d’attractions à Shenzhen,
en Chine.
Un choix justifié par différents facteurs comme celui de ne pouvoir
gagner sa vie avec cette passion, ici au Québec, et celui de ne
pouvoir s’entraîner durant l’hiver. En effet, Jason pratique une
discipline particulière du BMX style libre, connue sous le nom de
flatland, qui s’exécute exclusivement sur un sol plat, la plupart du
temps en équilibre sur une seule roue. Relevant à la fois de l’art et
du sport, cette discipline consiste à faire des enchaînements de
figures acrobatiques sur les repose-pieds posés au centre de chaque
roue et appelés pegs. Le résultat s’apparente un peu à une chorégraphie
de danse urbaine où l’originalité et le style défient la gravité.
P
22/PORTRAIT
TROUVER L’ÉQUILIBRE
AU PAYS DE MAO
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PORTRAIT vivre hors Québec
PORTRAIT /23
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Jason Plourde fait partie d’une équipe de quatre acrobates,
composée de trois Québécois et d’un États-Unien. Ensemble,
ils réalisent des performances sportives et acrobatiques
« extrêmes », en BMX et en patins à roues alignées, dans le
planchodrome (skatepark) du parc d’attractions Happy Valley
à Shenzhen. « Pratiquer tous les jours, toute l'année, c’était
mon rêve depuis le début. Ainsi, je peux faire ce qui me tient
le plus à cœur et bien gagner ma vie », souligne Jason.
Ce qui ne signifie pas que ce soit facile. Pour améliorer ses
performances, Jason pratique ses figures environ deux
heures par jour, cinq à six jours par semaine, en plus des
heures où il réalise ses prouesses au parc d’attractions.
Sa grande détermination lui a d’ailleurs valu un record Guinness
à l’âge de 24 ans, en 2009, pour le plus grand nombre de
rotations en une minute, soit 39 tours!
Sur cette belle lancée, l’athlète rêve maintenant d’aller plus
haut : « J’aimerais gagner des compétitions de haut calibre
et voir ce que je vaux au niveau international, en classe pro,
c’est pour ça que je me suis rendu au Japon l’été dernier. »
Maintenant qu’il a l’appui d’un commanditaire, il se sent
soutenu financièrement et tous les espoirs lui sont permis.
Qui sait jusqu’où l’amèneront ses acrobaties sportives!
Et la vie en Chine? « Je parle couramment mandarin, précise-t-il.
Sans avoir une parfaite maîtrise, je me débrouille assez bien
pour tenir une conversation, ce qui me donne une certaine
liberté car très peu de gens parlent anglais ici. » Toutefois,
malgré l’ouverture progressive des Chinois au monde
extérieur, Jason et ses coéquipiers continuent d’être perçus
comme des étrangers : « Même après cinq ans dans la
même ville et dans le même quartier, on se fait encore traiter
d’étrangers et pointer du doigt parce qu’on est différents. »
Sans mentionner qu’il leur arrive aussi d’être victimes du
fanatisme des Chinois qui les abordent ouvertement, un peu
partout, pour les admirer et les photographier. Dur, dur la vie
de star… Néanmoins, Jason a la chance d’être marié à une
jolie Chinoise, Gan Li Qi (Kiki pour Jason), grâce à qui il a pu
développer des liens véritables avec une famille chinoise.
Quant à Shenzhen, sa ville d’adoption depuis 5 ans et demi,
Jason la décrit comme « immense et peuplée de gros
édifices et de tours d’habitation à perte de vue. Par contre,
ajoute-t-il, c’est la ville verte de la Chine, donc on y respire
relativement bien, malgré la chaleur intense de l’été. » Située
dans la province de Guang Dong et à proximité de Hong
Kong, Shenzhen bénéficie, depuis les années 80, des politiques
gouvernementales d’ouverture aux investissements
étrangers, grâce auxquelles elle a connu un essor
économique et démographique spectaculaire qui en a fait
l’une des villes les plus riches de la Chine. Shenzhen serait
effectivement considérée une « ville verte », car on y compte
plusieurs golfs, parcs, jardins et allées bordées d’arbres.
Heureux d’enfourcher sa monture en permanence, Jason
semble avoir trouvé, à 12 300 kilomètres de Québec, la
manière de se tenir en équilibre sur son vélo, entre deux
mondes très différents, celui d’où il vient et celui où il vit.
- SYLVIE LAMOTHE
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On connaît Daniel Vézina pour les délices de la table qu’il
sait créer et pour sa constante mise en valeur des produits
alimentaires québécois. On le connaît aussi pour ses
quatre livres de cuisine, pour les nombreuses chroniques
culinaires qu’il a réalisées depuis 20 ans à la radio ou
dans les journaux et pour sa participation à plusieurs
émissions de télévision, dont Les Chefs!, sa plus récente
collaboration. Mais Daniel Vézina est surtout un
amoureux de la cuisine et cet amour a commencé il y a
bien des années alors qu’enfant, il passait ses étés à la
campagne.
DES ÉTÉS CAMPAGNARDSLa gourmandise fut le point de départ d’une carrière
florissante. Du moins, c’est ce que Daniel Vézina répond
spontanément lorsqu’on lui demande d’où lui vient cet
attachement pour la cuisine. « J’ai toujours aimé manger,
de bonnes choses et de bons produits. Lorsque j’étais
enfant, ma famille passait ses étés à l’île d’Orléans et je
goûtais à toutes sortes de fruits et de légumes tout droit
sortis du jardin de mon père ou de la terre de mon oncle.
J’ai eu la chance, très jeune, de goûter à la vraie saveur
des aliments. Lorsqu’on revenait à Québec, à l’automne,
je devenais difficile avec les aliments ``d’hiver” qui ne
goûtent rien comme les tomates en ``cello” qu’on avait
à l’époque. Je trouvais que rien n’avait de saveur. »
Daniel Vézina avoue candidement qu’il lui arrivait même
de critiquer la cuisine de sa mère qui lui a répondu un
jour : « Toi, si tu ne deviens pas un chef un jour, je ne sais
pas ce que tu vas faire! »
On pourrait croire que le cœur du chef Daniel Vézina
balance entre les cuisines des Laurie Raphaël de Québec et
de Montréal. Ou qu’il oscille entre les fourneaux et les
caméras de télévision. Or il n’en est rien. Daniel Vézina est
en parfaite harmonie avec sa mission de vie : cuisiner pour
le plaisir des gens et leur enseigner comment le faire!
Rencontre avec un vulgarisateur du « savoir-cuisiner ».
Daniel Vézina
PAR PUR PLAISIR!
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EN COUVERTURE
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Cette idée a progressé dans la tête du jeune et comme
par hasard, l’école qu’il fréquentait offrait un programme
d’études en cuisine. C’est évidemment cette direction
qu’il a prise. « J’ai eu la piqûre tout de suite, dès les
premiers cours. Je savais que je venais de trouver ma
place », poursuit l’homme aux allures sportives.
UN DÉSIR DE PARTAGESa mission de faire connaître les secrets de la
gastronomie viendra plus tard, mais pas beaucoup plus
tard. Car après avoir travaillé auprès des meilleurs chefs
de la ville de Québec, Daniel ouvre en 1991, avec
Suzanne son associée et conjointe, les portes du Laurie
Raphaël du nom de leurs enfants alors tout-petits.
C’est là que le chef crée une cuisine gastronomique
unique qui deviendra sa signature personnelle,
reconnue de tous.
Soucieux de mieux faire connaître la cuisine à tout le
monde, Daniel a multiplié les occasions de s’y consacrer
peu après l’ouverture de son établissement. En 2006,
il accueillait les gens dans son atelier-laboratoire afin
de pouvoir leur enseigner directement. « Ça répond
vraiment à quelque chose d’important pour moi. J’aime
enseigner aux gens le plaisir de créer en utilisant toutes
sortes d’ingrédients. D’ailleurs, nous entamons notre
septième saison d’ateliers de cuisine ouverts à tous, en
septembre au Laurie Raphaël de Québec. J’aime aussi
aider les jeunes de la relève à accroître leur confiance en
eux, à développer leur curiosité et leur désir d’essayer
tout ce qu’ils peuvent dans une cuisine. Avec
les apprentis-chefs de l’émission Les Chefs!, précise
l’entraîneur, je fais exactement la même chose qu’avec
mes équipes de Québec et de Montréal. Je leur fournis
tout le matériel et je les invite à inventer, à se dépasser,
tout en les accompagnant. »
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« JE CUISINAIS DANS MES COURS. JE REVENAIS À
LA MAISON ET JE CUISINAIS POUR MA FAMILLE,
PAR PUR PLAISIR D’EXPLORER ET D’ESSAYER DES
CHOSES. ET ÇA N’A PAS BEAUCOUP CHANGÉ.
AUJOURD’HUI, JE CUISINE AU RESTAURANT ET JE
CONTINUE LORSQUE JE SUIS À LA MAISON. »
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LE TRANSFERT DE CONNAISSANCES EST CERTES UNASPECT DES PLUS STIMULANTS POUR DANIEL VÉZINA. LUIQUI PENSE À PASSER UN JOUR LE TABLIER À SON FILSRAPHAËL S’EN VOUDRAIT DE NE PAS PARTAGER TOUS LESSECRETS DE LA BONNE TABLE AVEC TOUS CEUX QUI ONTENVIE DE DÉVELOPPER LEUR APTITUDE.
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UNE FIERTÉ BIEN MÉRITÉEDaniel Vézina est très fier du chemin parcouru. entre autres parce
que lui et sa conjointe sont les seuls restaurateurs à tenir deux
établissements gastronomiques dans deux villes différentes et à
donner autant de place aux produits du Québec et aux œuvres
d’artistes québécois. « les gens retrouvent la même cuisine dans les
deux restaurants, mais dans un décor distinct. Pour moi, c’est
l’énergie qui est différente. À montréal, le restaurant est à l’hôtel
germain, en plein cœur du centre-ville. il y a là une énergie, une
effervescence qui me stimule beaucoup. les influences culinaires
du monde y sont toutes présentes et les marchés débordent de
produits à explorer. À Québec, je retrouve mes racines, le calme et
mon laboratoire pour créer. J’ai vraiment le meilleur des deux mondes! »
mais lorsqu’on demande au créateur culinaire ce qui lui apporte le
plus de fierté, il répond sans hésiter : « mes deux enfants! ce sont
deux jeunes très solides intérieurement et confiants dans la vie.
Ça me rend heureux de les voir aller. laurie, ma fille, est à Bangkok
où elle vit présentement et raphaël prend de plus en plus de
responsabilités au restaurant de Québec depuis qu’il est revenu de
sa formation à Nice et de ses stages en espagne et à New york.
D’ailleurs, si j’ai un conseil à donner à tous les jeunes, c’est bien de
voyager, d’aller voir le monde avant de se stabiliser. il y a tellement
à voir et à connaître! », ajoute celui qui revient d’une longue marche
sur le chemin de compostelle précédée d’un circuit gastronomique
en europe.
« il y a une autre chose qui me fait plaisir, poursuit Daniel Vézina, et
c’est de constater que la cuisine quotidienne des gens du Québec a
changé. Vous savez, ce n’est pas dans les restaurants que l’on voit si
une cuisine régionale a évolué, mais plutôt dans la cuisine des gens.
Je vais au marché trois ou quatre fois par jour et je vois ce que les
gens achètent aujourd’hui comme produits. leur façon de cuisiner
s’est transformée et leur choix d’ingrédients a aussi beaucoup
évolué. Ça me fait plaisir de constater ça, parce que j’ai travaillé fort
dans ce sens-là depuis plusieurs années. »
DES IDÉES PLEIN LA TÊTEDaniel Vézina a une créativité sans limites lorsqu’il s’agit de la cuisine,
mais il en va ainsi pour les autres aspects de sa vie professionnelle.
Des projets, il en a donc toujours en tête! « Je ne suis pas contre l’idée
d’écrire un deuxième livre sur les bases en cuisine. Je me suis rendu
compte que c’était un manque et la réponse du public à mon dernier
livre le démontre. Je ne suis pas contre l’idée d’un autre restaurant
non plus, pourvu qu’on ne mette pas en péril ceux qu’on a déjà. mais
ce sur quoi j’aimerais bien travailler dans quelques années, c’est un
livre qui présenterait l’histoire de la cuisine québécoise et toutes les
influences que nos racines culinaires ont subies. Ça, ça me plairait
beaucoup, mais c’est un travail de longue haleine! »
restaurant de Québec
P h oto g r a P h i e s : m i c h e l r oy
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Et le temps dans tout ça? À entendre Daniel Vézina, c’est comme si
les journées avaient plus de 24 heures et les semaines, plus de
7 jours. « J’ai la chance d’être très bien entouré, avoue-t-il. Suzanne
s’occupe de beaucoup de choses pour moi. Raphaël prend une plus
grande place dans la cuisine. On a une belle équipe à l’administration
et deux autres, très bonnes aussi, dans les cuisines des restaurants.
Moi, je me concentre sur l’enseignement et sur les événements
spéciaux. Je peux me permettre de plus en plus de voyager et de
passer du temps avec ma famille. Avec mes amis aussi! Vous savez,
c’est ce qu’il y a de bien avec le métier de restaurateur. Votre restaurant,
c’est un peu comme chez vous, vous pouvez inviter vos amis à venir
souper et vous passez quelques heures en leur compagnie! »
Et plus tard, dans quelques années, une fois la toque passée à
Raphaël, est-ce que Daniel Vézina se retirera complètement de la vie
active? « Non, mais quand ça fait plus de 40 ans que tu fais ce métier,
tu peux te retirer sans avoir l’impression de ne pas avoir fini ce que
tu avais à faire. Je resterai actif, c’est sûr. Je me vois enseigner encore
longtemps, faire de la télévision, écrire des livres et continuer à
cuisiner… pour le plaisir! »
- SANDRA GRAVEL
www.laurieraphael.com
MONTRÉAL
Restaurant/Boutique
2050, rue Mansfield, Hôtel Le Germain
Montréal (Québec) H3A 1Y9
514 985-6072
QUÉBEC
Restaurant/Atelier/Boutique
117, rue Dalhousie
Québec (Québec) G1K 9C8
418 692-4555
Restaurant de Montréal
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PORTRAIT d’artiste
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PORTRAIT /3546 /PORTRAIT
À FLEUR DE MOTSElle peint des fleurs spectaculaires, tout en contrastes, et elle écrit
des histoires qu’elle publiera bientôt. PortraIt a rencontré une
femme aux multiples facettes : Lynda Dallaire.
Son atelier, franchement immense, s’ouvre sur le spectacle du lac
Beauport et des collines environnantes dont les jaunes et les rouges
timides laissent deviner la fin de l’été. Plusieurs œuvres trônent sur
leur chevalet, imposantes par leur dimension, alors que leur auteur
décrit son cheminement artistique avec animation.
LA PEINTRE
Innovatrice, l’artiste a développé une technique peu banale : elle
utilise de grandes plaques d’aluminium, taillées sur mesure, sur
lesquelles elle peint à l’acrylique d’immenses pétales de fleurs aux
couleurs vives et lumineuses. Elle crée ensuite sur la « toile » des
textures rugueuses et sombres, à l’aide de grains de café, de mortier
et de sable. Elle étend finalement sur l’œuvre une laque spéciale,
très liquide, qui scelle ses diverses composantes de façon durable.
« Je procède par étapes, environ 18 à 20, en travaillant sur plusieurs
œuvres à la fois », précise Lynda Dallaire.
L’effet qui s’en dégage est étonnant : contraste de textures entre le
lisse de la laque et le rugueux des grains, contraste des couleurs vives
et des tons sombres, striés de filaments dorés ici et là et, parfois,
contraste des couleurs chaudes et du froid de l’acier. Mais ce qui
surprend encore plus, c’est qu’après seulement deux ans et demi de
travail, dont dix mois de recherches et d’essais pour trouver son style
et arriver au résultat souhaité, l’artiste expose déjà dans sept galeries
permanentes au Canada et participe à des expositions de groupe en
Europe et bientôt en Louisiane!
LA FEMME D’AFFAIRES
C’est après une longue carrière dans l’entreprise immobilière familiale
que Lynda a senti le besoin de se diriger vers ses passions fondamentales.
« Le monde des affaires, c’est un monde que j’aimais, mais c’était
celui de mon père, pas le mien. J’avais envie d’organiser mes affaires
moi-même, de pouvoir m’occuper de mon monde [son fils et sa mère
habitent avec elle dans une maison multigénérationnelle] et de
réaliser enfin mon potentiel artistique. » Elle décide donc de laisser
son travail et sa zone de confort pour se consacrer entièrement à
l’écriture, ses premières amours, et à la peinture, un talent qu’elle
cultive depuis longtemps (elle a suivi de nombreux cours d’arts et
travaillé l’huile, le pastel, l’aquarelle, etc.). Elle avoue d’ailleurs que
la femme d’affaires cohabite avantageusement avec l’artiste.
« Les galeristes apprécient beaucoup le fait que je comprenne les
exigences du marketing et du service à la clientèle. Ils savent qu’ils
peuvent compter sur moi, on parle le même langage. »
LYNDA DALLAIRE
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L’ÉCRIVAINE
Ayant fait incursion il y a une dizaine d’années dans le monde de la
littérature jeunesse en publiant pas moins de 27 livres pour enfants,
l’écrivaine en elle n’attendait que l’occasion de se remettre au travail.
La femme d’affaires, elle, rêvait d’une maison d’édition. Voilà que ses
deux projets vont se concrétiser car Lynda a fondé, avec l’aide d’un
associé, une maison d’édition nommée Les Éditions Papier Plume qui
publie cet automne deux de ses œuvres : un livre pour enfants intitulé
Gustave et la salamandre, qui est en fait une réédition, et son premier
roman pour adultes intitulé Cœur de mère, le premier d’une collection
de romans portant sur le thème du don d’organe, une cause qui
touche particulièrement Lynda. Ce premier récit nous transportera
dans la vie d’une jeune fille qui recevra sans le savoir le cœur de sa
mère biologique, rencontrée depuis peu. « Il s’agit d’une fiction basée
36/PORTRAIT
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sur des faits réels. Pour amasser toute l’information nécessaire, j’ai
rencontré l’équipe de transplantation cardiologique de l’hôpital laval,
l’équipe de transplant Québec et des gens qui ont perdu des enfants
devenus donneurs d’organes, et même un garçon qui attendait une
transplantation cardiaque. J’ai étudié le processus de a à Z. »
SES AMBITIONS
inassouvie, lynda Dallaire, planchera cet automne sur son premier
roman pour adolescent, une histoire de science-fiction sur
l’antimatière, qui sortira en janvier, de même que sur un projet de
collection pour enfants de huit ans dont elle dit qu’« elle est déjà toute
pensée et [que] les synopsis sont faits! ». « J’ai tellement d’histoires
dans la tête et tellement d’idées que je n’ai même pas le temps de
tout écrire. J’ai un imaginaire très fort. » ah oui?
la peintre, elle, s’est mise en tête de percer le marché américain, par
l’intermédiaire d’une galerie permanente, probablement à New york,
puis le marché européen. « Je suis en train d’établir des contacts. c’est
vraiment là que je m’en vais ». rien n’arrête cette femme bouillonnante
de projets et débordante d’énergie. armée d’une volonté de fer,
avisée en affaires, dotée de multiples talents, lynda n’a de limites
que celles de sa créativité… sans borne. - SYLVIE LAMOTHE
PhotograPh i es : m ichel roy
PORTRAIT /37
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Dr Marc Lacroix PDG Réseau des Cliniques
médicales Lacroix
www.cliniquemedicalelacroix.com
Une rentrée de première classe!
La rentrée des classes représente pour plusieurs enfants une période excitante,
quoique stressante. Nouvelle école, nouveaux amis, nouveaux professeurs ne
sont que quelques-uns des facteurs qui contribuent à insécuriser votre enfant.
Afin de lui donner le maximum de chances de succès, plusieurs petits trucs
peuvent l'aider à tirer profit de ce beau moment de l'année.
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Commencer la journée en prenant un petit déjeuner équilibré
comprenant fruits, produits laitiers et céréales avec un apport suffisant
en fibres et en eau pour prévenir la constipation apportera une source
d’énergie à votre enfant et, surtout, de la concentration tout au long
de la journée.
Il faut porter une attention particulière à la boîte à lunch en y mettant
des aliments santé des quatre groupes alimentaires et y inclure des
collations. Il est préférable de contacter l'établissement scolaire afin
de connaître leur politique en matière de nutrition. Par exemple,
l'interdiction d'apporter des aliments à base de noix ou d'arachides
afin de prévenir les réactions allergiques.
Dans un autre ordre d'idées, nous savons tous que les difficultés
éprouvées en classe par plusieurs enfants résultent notamment de
déficits de la vue ou de l'ouïe. En effet, un trouble de vision occasionne
souvent des maux de tête et des problèmes de concentration
pouvant ressembler au trouble du déficit d'attention. Aussi, un bon
examen de la vue et de l'audition lui permettra de surmonter ces
obstacles et de maximiser ses chances de succès. À cela, ne pas
oublier d’ajouter un bon examen dentaire ainsi qu'une revue du carnet
de vaccination.
Si votre enfant doit prendre une médication régulière, il est important
de fournir à l'enseignant l'ordonnance médicale avec la posologie
clairement inscrite et d'en discuter avec lui pour que le personnel de
l'école puisse l’administrer correctement. Si l'enfant souffre d'allergies
sévères, assurez-vous qu'il ait accès à l'école à un stylo injecteur
d'épinéphrine (EpiPen). Par ailleurs, si votre enfant souffre d'une
condition médicale comme le diabète, il est fortement recommandé
de lui faire porter un bracelet MedicAlert afin de pouvoir orienter
rapidement l'intervention médicale.
Là où de nombreux enfants se côtoient, le risque de transmission de
poux par contact direct ou par l'échange de casquette ou de bonnet
est multiplié d'autant. Une infestation de poux se manifeste d’abord
par des démangeaisons au cuir chevelu. Les poux se localisent
principalement à la lisière des cheveux, à la base de la nuque ou
derrière les oreilles.
En cas de doute, il faut rechercher les œufs grisâtres accrochés à la
base des cheveux avec une source lumineuse de forte intensité.
Le traitement se fait par l'application d'un shampooing contre les poux
et le passage d'un peigne à dents fines afin de débarrasser le cuir
chevelu des petites bestioles. De plus, il est recommandé de laver
la literie ainsi que les vêtements afin d'éviter les récidives.
Habituer l'enfant à se laver régulièrement les mains peut minimiser
considérablement la transmission de plusieurs infections, comme
le rhume, la grippe et la gastro. Si votre enfant présente certains
symptômes, renseignez-vous auprès de l'établissement scolaire
pour savoir si une souche infectieuse particulière a été signalée
(par exemple, la pharyngite à streptocoque ou la méningite qui
peuvent, dans certaines circonstances, être contagieuses).
On ne saurait trop insister sur l'importance du choix du sac scolaire.
Il doit être à double courroie et son poids, incluant les articles scolaires,
ne devrait pas dépasser 15 % du poids de l'enfant, afin de prévenir la
fatigue, les maux de dos et les déformations de la colonne comme
la scoliose. De plus, les courroies devraient être assez larges et
rembourrées pour le confort lors des longs trajets entre la maison
et l'école. Une bande réfléchissante sur le sac contribue à augmenter
la visibilité pour les automobilistes le soir. Pour les plus petits, il est
parfois bon d'y mettre un objet personnel qu'ils affectionnent afin de
le sécuriser.
Bonne année scolaire à tous!
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40/PORTRAIT
AUTHENTIQUE DANS LA VIE
COMME AU MICRO!Le dynamique Pierre-Yves Lord, ou « PY » dit à l’anglaise pour ceux qui le suivent
à la radio ou à la télé, dégage un grand calme lorsqu’on échange avec lui.
Pourtant, c’est une vie très bien remplie qui comble chacune de ses journées.
Son secret? Se défouler en faisant de la radio en direct… et en jouant au hockey!
« Quand j’étais jeune, j’étais un peu tannant, mais j’étais heureux de
vivre!, affirme PY. J’avais besoin d’être entouré, d’avoir du monde autour
de moi, de jaser, de m’amuser ». On dirait que ça n’a pas beaucoup
changé et, grâce à son charisme, PY ne semble pas avoir trop de
difficultés à rassembler les gens autour de lui.
VIVRE PLEINEMENT
Avec Le retour du beau programme de la nouvelle station WKND
91,9 FM, la vie de l’animateur navigue entre sa famille (il est papa
pour une deuxième fois depuis le 29 juin), ses amis, la radio, la télévision
et le hockey. L’adrénaline a souvent l’occasion de circuler à flots.
« J’absorbe beaucoup ce qui se passe autour de moi. Quand tu fais de
la radio, tu dois essayer des choses, faire différentes expériences pour
pouvoir en parler. Tu dois vivre! J’ai souvent la tête pleine. Pleine
d’idées, de sujets à traiter ou pleine de projets. La radio en direct
me permet de laisser sortir le trop-plein, du moins les réflexions
quotidiennes que j’ai à propos de ce qui se passe. » Le hockey sur
glace vient aussi l’aider à faire le vide. Un sport qu’il pratique avec
bonheur deux à trois fois par semaine, à longueur d’année.
Dorénavant au micro d’une émission qui accompagne le retour à la
maison, PY confie que cette heure lui convient à merveille. « Mon
cerveau fonctionne mieux l’après-midi, donc animer une émission à
15 h, c’est parfait pour moi. J’ai le temps de vivre, d’être avec ma
famille, de voir ce qui se passe dans le monde, d’intégrer tout ça et
d’avoir quelque chose à dire quand j’entre en ondes. »
La veille de notre rencontre, la nouvelle station FM réunissait son public
et PY a eu un aperçu fort positif de la réaction des gens de Québec
envers cette récente chaîne, mais aussi pour l’émission qu’il partage
avec Sylvie Goulet. « Oui, c’était très agréable de découvrir qui nous
écoute. Du beau monde et en forme en plus! Ça me confirme qu’on
a vraiment notre place ici. La musique que l’on offre plaît aux gens.
On l’entendait beaucoup ailleurs dans le monde et même à Montréal,
mais elle ne tournait pas à Québec. Enfin, pas avant WKND 91,9 FM. »
PY LORD
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PORTRAIT de personnalité
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EXPÉRIMENTER
ce sont parfois des projets parascolaires qui nous font découvrir
notre voie future et c’est exactement ce qui s’est passé pour Py.
« au secondaire, on faisait des pièces de théâtre et de l’improvisation
et c’est là que j’ai découvert que j’aimais me retrouver sur une scène,
à parler fort et à m’exprimer devant des gens. Je ressentais même
une certaine excitation à le faire », avoue-t-il.
celui qui a terminé sa formation au collège radio télévision de
Québec en 1997 a tout de suite commencé à travailler à la radio.
le reste est plutôt connu : radio à Québec et à montréal, matin, midi
et soir, téléréalité, affaires publiques le week-end. mais qu’est-ce qui
rend Py lord si populaire? c’est peut-être sa façon toute simple d’être
authentique dans tout ce qu’il entreprend ou dans tous les échanges
qu’il a avec les gens qu’il écoute avec attention. « Je suis quelqu’un
de positif. Dans ma vie personnelle, j’essaie d’éloigner les irritants ou
les choses négatives, donc je ne vois pas pourquoi je leur donnerais
de l’importance dans les émissions que j’anime. moi, j’aime plutôt
rendre hommage. ce qui m’anime, c’est faire briller les gens qui me
côtoient. c’est de mettre le tapis rouge devant eux afin qu’ils puissent
donner le meilleur d’eux-mêmes, qu’il s’agisse de collaborateurs ou
d’invités. Je trouve qu’ainsi tout le monde est gagnant », précise celui
qui a animé occupation double à Whistler.
POURSUIVRE SON CHEMIN
Bien qu’il anime une émission quotidienne, cela n’empêche pas Py
d’être interpellé par d’autres projets. ainsi se rend-il à montréal
chaque semaine pour préparer le tournage des prochaines saisons
ou pour enregistrer. « il y a un autre projet qui me tient à cœur et que
j’ai envie de faire depuis longtemps. Un projet qui me ressemble plus
encore que ce que j’ai pu faire jusqu’à maintenant », précise celui qui
a envie d’en dire plus… « mais il est encore trop tôt, dit-il en manœuvrant
subtilement. J’ai aussi un projet de jeu télévisé et je serai de retour à
testé sur des humains cet automne », conclut-il en souriant.
Py lord, un animateur aimé des gens de Québec. toujours populaire
dans les sondages auprès des auditeurs de 20 à 35 ans, Py est jeune
et pourtant, il affiche déjà une impressionnante feuille de route
professionnelle. Un parcours qui n’a pas fini de s’embellir!
- SANDRA GRAVEL
42/PORTRAIT
« Je suis quelqu’un de positif. Dans ma vie personnelle, j’essaie d’éloigner les irritants ou les choses négatives,
donc je ne vois pas pourquoi je leur donnerais de l’importance dans les émissions que j’anime. »
PhotograPh i es : m ichel roy
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44/PORTRAIT
Un parcours réussi!René Drouin vu par Pierre Gadoury
Dans la vie, certaines personnes nous marquent plus que d’autres. Certaines ont une influence
passagère positive, comme un professeur d’école par exemple. Ils sont là pour un temps, puis
disparaissent en nous laissant un beau souvenir gravé au fond du cœur. Mais d’autres personnes,
plus rares, sont comme un cadeau précieux que la vie nous fait, des gens avec qui l'on a
beaucoup de plaisir et que l’on admire aussi parfois. C’est ce que PortraIt vous propose dans
cette nouvelle chronique où une personne d’ici nous présente son propre coup de cœur!
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PORTRAIT /45
PORTRAIT coup de coeur
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46 /PORTRAIT
« C’est une grande amitié, avoue Pierre Gadoury,c’est vrai! [...] Quand j’ai entendu parler du magazine,
j’ai eu envie qu’il soit un peu mieux connu. »
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Pierre gadoury, président de Chaussures henri-
Pierre, nous parle avec plaisir de son ami de
longue date, rené Drouin. Une forte amitié qui
remonte à une trentaine d’années et que les deux
hommes nourrissent de leur humour et de leur
amour pour le golf qu’ils pratiquent d’ailleurs
régulièrement chaque semaine. tous deux ont de
profondes valeurs familiales ainsi qu’une rigueur
constante au travail.
« C’est une grande amitié, avoue Pierre gadoury,
c’est vrai! J’ajouterais que j’ai aussi une certaine
admiration pour l’homme que rené est dans
sa vie professionnelle comme dans sa vie
personnelle. C’est un homme qui a fait beaucoup
pour Québec et pour le développement
résidentiel de la région. il a été un des fondateurs
des Constructions Drouin et Parent et il continue
encore aujourd'hui à faire du développement
dans la vente de terrains résidentiels.
il a fait beaucoup, mais avec discrétion.
Quand j’ai entendu parler du magazine, j’ai eu
envie qu’il soit un peu mieux connu. »
« Pour moi, son approche avec les gens est
un des aspects les plus attachants de sa
personnalité. il a appris le travail très jeune sur la
terre familiale où il a développé un sens de
la détermination hors du commun. C’est un fin
négociateur en affaires et il cherche toujours à
être juste. Pour lui, les deux parties doivent être
heureuses dans la conclusion d’une affaire.
Moi, j’admire cette façon de faire », ajoute Pierre
gadoury visiblement impressionné par le talent de
son ami, dont il salue aussi la générosité et la
grande disponibilité.
il faut dire que rené Drouin a beaucoup négocié
dans sa vie. Dès l’âge de 12 ans environ, il allait au
marché avec son frère, tous deux chargés de la
responsabilité de vendre les légumes cultivés par
leur père. L’objectif : tout vendre, mais pas à perte!
Plus tard, il négociera des achats de terre, des
ententes avec différents paliers gouvernementaux,
avec des employés ou des entrepreneurs, mais
toujours il le fera dans le respect des autres, dans
la joie de pouvoir mener un projet jusqu’à sa
conclusion! Car comme rené Drouin le dit lui-même
avec son regard bleu allumé : « Quand je travaille
sur un projet et qu’on me dit non, pour moi c’est
là que la partie commence et c’est là que le fun
s’installe vraiment! »
Lui qui est aujourd’hui grand-père six fois se réjouit
de pouvoir prendre les choses plus aisément, de
voyager avec son épouse et de jouer au golf trois
après-midi par semaine, mais ce ne fut pas
toujours le cas. Pierre gadoury précise : « rené en
a travaillé un coup dans sa vie. il était très présent
sur les chantiers au début de sa carrière et ça n’a
pas toujours été facile pour lui. Une chose est sûre,
c’est qu’il n’a jamais oublié ses origines. il a toujours
en mémoire le travail acharné de son père sur la
ferme. » De ce dernier, rené Drouin dira avec
émotion qu’il lui a « appris à être combatif, à prendre
des décisions rapidement et à apprendre de ses
erreurs ». C’est aussi la personnalité persévérante
de rené Drouin qui lui a permis de traverser la
période plus difficile des années 1990 dans le
monde de la construction. Mais comme il se plaît
à le dire en riant : « Y fait pas toujours beau, mais
y mouille pas tout le temps non plus! »
Les deux hommes se sont connus alors
que Pierre gadoury achetait un terrain
appartenant à rené Drouin; une transaction dont
tous les deux se souviennent comme si c’était
hier. « La manière de faire de rené est rare, nous
confie Pierre gadoury. J’ai tout de suite su que
j’avais affaire à quelqu'un de spécial et il ne
m’a jamais déçu. au contraire! Ce que je pense
sincèrement de rené, c’est que tout le monde
devrait avoir un ami comme lui dans sa vie, parce
qu’il a une présence entière quand on lui parle,
il est respectueux de tout le monde qu’il côtoie
et il aime avoir du plaisir dans tout ce qu’il fait.
Moi je lui dis “chapeau!” pour tout son parcours. »
- SANDRA GRAVEL
PORTRAIT /47
PhotograPh i es : M iCheL roY
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48/PORTRAIT
Me Michel Jobin, avocat
1995, rue Frank-Carrel, bureau 201Québec (Québec) G1N 4H9
418 681-1515, poste 227
ÉPÉE DE DAMOCLÈS?
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PORTRAIT juridique
urêka! Après des semaines intensives de recherche, vous
avez enfin déniché la maison dont vous rêviez! Or, une fois
la transaction conclue, vous vous rendez malheureusement
à l’évidence que votre petit bijou tant convoité s’apparente davantage
à un citron et vous vous demandez si vous avez un recours en vices
cachés contre votre vendeur.
Selon l’article 1726 du Code civil du Québec, pour qu’un vice soit qualifié
de « caché », celui-ci doit bien sûr, comme son nom l’indique, être
non apparent, puisque le vendeur n’est pas tenu de garantir le vice
qui pouvait être constaté par un acheteur prudent et diligent sans
toutefois que celui-ci ait besoin de recourir à un expert ou d’ouvrir
des murs ou de creuser le sol par exemple.
Le vice doit aussi être grave en ce qu’il doit s’agir d’une défectuosité
sérieuse empêchant le bien de servir à l’usage auquel il est destiné
ou diminuant sa valeur à un point tel que l’acheteur, s’il l’avait connu,
ne l’aurait pas acheté ou l’aurait acheté à un prix moindre.
De plus, le vice devait exister au moment de la vente, le problème
pouvant avoir été latent pendant un certain temps et se manifester
après la vente, et ce, même des années plus tard. C’est pourquoi le
vendeur a tout intérêt à fournir à l’acheteur toutes les informations
pertinentes pouvant affecter l’immeuble vendu, et ce, sans réticence,
afin d’éviter le plus possible de vivre avec une telle épée de Damoclès
au-dessus de la tête, car bien que le vendeur ne soit pas responsable
des vices jugés apparents, celui-ci, s’il omet de divulguer à l’acheteur
certaines informations dans le but de l’inciter à transiger, s’expose à
une condamnation en dommages-intérêts.
Ainsi, si le vice rencontre tous les critères mentionnés précédemment,
un recours contre le vendeur est possible dans les trois ans suivant
sa découverte. Le vendeur peut donc être tenu responsable même
s’il en ignorait la présence et, si preuve est faite que le vendeur
connaissait le vice et qu’il a volontairement omis de le déclarer
à l’acheteur, celui-ci pourrait en sus devoir verser à l’acheteur une
compensation pour les dommages subis par ce dernier. L’acheteur
pourrait même s’adresser aux tribunaux afin d’obtenir l’annulation de
la vente, auquel cas il devrait remettre l’immeuble au vendeur dès
réception du remboursement par ce dernier du prix d’achat qu’il
lui a versé.
Toutefois, préalablement à l’exercice d’un recours, l’acheteur doit
informer par écrit le vendeur, dans un délai raisonnable, du vice
découvert afin que celui-ci ait la possibilité de faire les constatations
qui s’imposent et de procéder aux réparations requises. Par la suite,
si le vendeur fait défaut d’obtempérer, l’acheteur pourra alors, le cas
échéant, faire procéder aux réparations et en réclamer les frais au
vendeur. Cependant, puisque l'acheteur a uniquement droit à un
dédommagement pour la remise en état de son achat avant la
découverte du vice et non de s’enrichir aux dépens du vendeur,
les tribunaux tiendront généralement compte de la plus-value que
pourraient apporter les travaux de réfection à l’immeuble et réduiront
au besoin la réclamation formulée.
Afin d’éviter d’être aux prises ultérieurement avec de mauvaises
surprises, l’acheteur, sans être tenu par la loi de mandater un expert
pour visiter l’immeuble qu’il convoite, devrait néanmoins faire preuve
de diligence et de prudence en l’examinant sérieusement lui-même
ou en le faisant inspecter par une personne compétente. Chose certaine,
aussi emballé qu'il soit par l’importante acquisition qu’il s’apprête
à faire, l’acheteur ne devrait pas minimiser les défauts remarqués
lors des visites préachat qui pourraient laisser entrevoir des
problèmes éventuels. Il est préférable d’aller au fond des choses
pendant qu’il en est encore temps et de commander une
expertise plus poussée quant aux indices décelés. Après tout, il vaut
toujours mieux prévenir que guérir, et ce, même en matière de
vices cachés!
E
« En effet, il est fréquent que des propriétaires antérieurs soient poursuiviset tenus responsables d’indemniser des acheteurs subséquents plusieurs
années après la vente de leur maison, preuve ayant été faite que le vice existait au temps où ils en étaient propriétaires. »
PORTRAIT /49
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50/ PORTRAIT
LA TÉLÉ RENCONTRE
UNE VISION
TÉLÉMAG
PORTRAIT d’affaires
QU
AN
D
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PORTRAIT /51
Éric FortierDirecteur général
Réal PerronPrésident
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52/PORTRAIT
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Vous vous étonnez parfois de la quantité de magazines en vente dans
les kiosques et de la variété des sujets abordés? saviez-vous qu’une
entreprise unique en son genre produit chez nous, à Québec,
un contenu équivalent pour la télévision?
seule télévision indépendante au Québec depuis l’octroi de sa licence
par le crtc en 2003, télémag se spécialise dans la diffusion de
télémagazines portant sur une abondance de thèmes allant des
voyages à l’automobile, en passant par les animaux,
les sports, l’habitation, etc. chaque émission diffusée vise un public
cible bien défini, livrée à l’intérieur d’un magazine d’information qui
le touche et l’intéresse. Une émission sur le vélo, par exemple, vous
conduira chez un marchand de vélos électriques qui vous donnera
des conseils à ce sujet. cette approche de marketing intégré constitue
la grande force de télémag par rapport aux télévisions généralistes
qui n’exploitent pas ce créneau particulier et où le message publicitaire
se perd dans la masse des téléspectateurs non concernés.
À L’AVANT-GARDE DES TENDANCES
selon son président réal Perron : « télémag a été la première station
de télévision à faible puissance de langue française au canada et s’est
toujours maintenue à l’avant-garde de toutes les tendances en
matière de télévision. » en janvier 2012, après le décès de marjolaine
gagné qui tenait les rênes de l’entreprise depuis 28 ans, réal Perron,
cofondateur a repris le flambeau comme président.
toujours à l’affût des avancées de la technologie, télémag a été la
première à diffuser sa programmation sur le Web : « télémag peut
être suivie partout au rythme des auditeurs, sur la télévision, l’ordinateur
portable, la tablette ou le téléphone intelligent et tant sur la plateforme
androïd que sur celle d’apple. » Vive la mobilité! Qui plus est, toute la
production et la diffusion se font depuis peu en haute définition à
télémag, qui compte maintenant une dizaine de salles de montage
hD. « on cherche à être toujours plus performants et notre évolution
a été continue et substantielle dans les dernières années », souligne
Éric Fortier, directeur général.
DES STRATÉGIES PROMOTIONNELLES SUR MESURE
Versatile et professionnelle, l’entreprise offre des services de production
incluant la captation, le montage et la diffusion et conçoit des
messages publicitaires, des vidéos corporatives, des clips Web, etc.
« Nos conseillers en marketing sont des spécialistes qui guident
vraiment le client vers une stratégie promotionnelle spécifiquement
adaptée à ses besoins après une analyse minutieuse de son public et
une évaluation du potentiel, mentionne Éric Fortier. on connaît bien
nos marchés et tous nos produits ont fait leur preuve. tous les magazines
sont basés sur des thèmes qui touchent toutes les sphères d’activité
et chaque émission est diffusée dix fois dans la même semaine à des
heures diverses, alors on atteint des publics différents. c’est pourquoi
certains clients nous sont fidèles depuis plus de 20 ans, conclut-il. »
UN TERRITOIRE IMPORTANT
cette télévision de proximité rejoint les gens dans leur vie quotidienne,
chez eux ou ailleurs, sur « un territoire qui ne cesse de s’agrandir
depuis trois ou quatre ans », selon réal Perron. ayant Québec et lévis
comme point central, ce territoire couvre maintenant une bonne
partie de la province, soit la Beauce, la côte-Nord, le Bas-saint-laurent,
charlevoix et le saguenay. les canaux de diffusion varient d’une
région à l’autre selon le câblodistributeur et selon le choix sD (diffusion
standard) ou hD (haute
définition).
Pilotée par des
« télévisionnaires » et
toujours propulsée vers
l’avant par l’audace et
l’innovation, télémag
a décidément le vent
dans les voiles. Qui sait
jusqu’où elle se rendra!
- SYLVIE LAMOTHE
« TéléMag a été la première station de télévision à faible puissancede langue française au Canada et s’est toujours maintenue à
l’avant-garde de toutes les tendances en matière de télévision. »
télémag Québec
120-2700, rue Jean-Perrin, Québec, Qc g2c 1s9
418 670-9078
www.tele-mag.tv
PhotograPh i es : m ichel roy
PORTRAIT /53
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PORTRAIT sportif
54/ PORTRAIT
DOUBLE EMPLOI : BOXEUR ET INTERVENANT SOCIAL
Plus grand que nature, cet athlète de la boxe carbure à l’entraînement et
au sport de combat. Mais mis à part sa carrière professionnelle chez les
poids lourds, Éric Martel-Bahoeli intervient aussi auprès des jeunes en
difficulté. Rencontre avec un homme qui a su trouver sa place.
ÉRIC MARTEL-BAHOELI
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PORTRAIT /55
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c’est un colosse de 6 pieds 3 pouces et de 265 livres qui nous offre
un sourire sympathique à son arrivée. habitué aux médias depuis
qu’il est passé du côté professionnel, Éric martel-Bahoeli se prête très
bien au jeu des entrevues. c’est peut-être aussi parce qu’il aime les
communications et qu’il a parfois tenu le rôle de commentateur pour
certains matchs.
GRANDIR À QUÉBEC
c’est dans la basse-ville de Québec qu’Éric martel-Bahoeli a passé son
enfance et c’est un peu grâce à sa mère s’il a hérité de cette attirance
pour le sport. « ma mère était très sportive, précise-t-il. elle faisait
beaucoup de natation et de patin. l’hiver, on allait souvent patiner
sur la rivière saint-charles. J’adorais ça! »
sa famille, comme une source d’inspiration, revient souvent dans les
propos d’Éric. il en découvrira une autre plus tard grâce à la boxe. « J’ai
trouvé plus qu’un sport. J’ai trouvé une deuxième famille, poursuit
l’athlète. J’étais enfant unique et je cherchais à faire du sport, mais
j’étais parfois tenu à l’écart des sports d’équipe. ce milieu m’a permis
de rencontrer d’autres sportifs comme moi et des amateurs qui sont
devenus des amis proches avec le temps. »
DÉCOUVRIR LE MONDE
c’est vers 16 ans qu’il commence à s’entraîner. À 18 ans, il a droit à
son premier face à face qui se termine par un K.o. en sa faveur.
Devant ce début encourageant, Éric martel-Bahoeli continue à se
perfectionner dans sa discipline et à gravir les échelons jusqu’à faire
le saut en boxe professionnelle en 2008.
aujourd’hui, il réside toujours à Québec où il s’entraîne avec François
Duguay, surnommé « le créateur de champion », entraîneur de
Pier-olivier côté qui figure parmi les dix meilleurs au monde dans
la catégorie des 140 livres. grâce à la boxe, Éric martel-Bahoeli a
beaucoup voyagé. celui qui aime rencontrer des gens et explorer de
nouvelles cultures a visité de nombreux pays comme la Finlande,
le royaume-Uni, le Vénézuéla. « J’ai aussi participé aux Jeux de la
Francophonie au Niger, en afrique. ce qui est intéressant dans ça,
c’est que c’est ouvert à n’importe qui. Quand tu te dépasses, que tu
travailles fort et que tu gagnes, tu reçois du soutien financier et le
monde s’offre à toi. »
ce sportif qui a fait plusieurs fois le colisée et le centre Bell caresse
aussi d’autres rêves en lien avec le monde de la boxe, entre autres,
celui d’avoir sa propre école de boxe et d’entraîner de jeunes athlètes.
Jouer le jeu de l’analyste lui plairait aussi éventuellement.
INTERVENIR AUPRÈS DES JEUNES
en parallèle à sa carrière de boxeur professionnel, pour laquelle il
s’exerce six jours par semaine, Éric martel-Bahoeli est aussi agent
d’intervention au centre jeunesse de Québec. Un travail qui
correspond bien à son tempérament calme et posé. « J’aimerais bien
un jour offrir des cours de boxe à ces jeunes parce que la boxe,
malgré ce que les gens pensent, ce n’est pas un sport de violence.
c’est au contraire une très bonne façon de canaliser l’énergie de la
colère et de la transformer en sport, en une activité positive. »
S’INSPIRER DE GRANDS HOMMES
ce n’est pas un hasard si le poids lourd prend soin des jeunes en
difficulté. inspiré par des modèles comme martin luther King et
mohamed ali (il porte d’ailleurs fièrement le visage de l’inimitable
boxeur tatoué sur son avant-bras droit), Éric admire ces hommes pour
leur persévérance et pour leur engagement sans limites dans tout ce
qu’ils faisaient.
Éric martel-Bahoeli avance dans la vie avec sérénité et confiance.
et c’est en quelque sorte ce qu’il souhaite inculquer aux jeunes qu’il
côtoie : le désir d’installer une certaine stabilité dans leur vie… un peu
comme ce que le monde de la boxe a fait pour lui.
- SANDRA GRAVEL
56/PORTRAIT
PhotograPh i es : m ichel roy
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58/PORTRAIT
Vers 1910, sur la côte de la Fabrique, le tramway
passe devant un secteur commercial de la ville.
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PORTRAIT de notre histoire
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En juin dernier, le Journal de Montréal publiait un article intitulé « Les
rails de l’ancien tramway retiennent tout » où l’on apprenait avec
étonnement qu’une gigantesque dalle de béton aurait pu s’effondrer
à l’intersection – plutôt fréquentée – des rues Mcgill College et
Sainte-Catherine ouest à Montréal, sans le soutien miraculeux des
rails souterrains de l’ancien tramway... Drôle comme le présent
s’appuie souvent sur le passé!
C’est ainsi que certains vestiges de notre société se chargent de nous
rappeler la pertinence de leur vie d’autrefois. Pertinence d’autant plus
réelle que le tramway pourrait reprendre du service dès 2026,
à Québec et à Lévis. En effet, un mégaprojet de tramway est
présentement sur la table d’un groupe d’élus et leurs partenaires :
deux lignes totalisant 28,6 km qui desserviraient la presque totalité
des pôles d’emploi du territoire visé, soit la colline Parlementaire,
les grandes institutions d’enseignement et de santé, le futur
amphithéâtre et les écoquartiers de la Pointe-D’Estimauville
et de la Pointe-aux-Lièvres.
Pourtant, si l’on a remplacé les tramways par des autobus, à partir de
1937, c’est qu’on les considérait comme une « une nuisance
publique », en dépit des loyaux services qu’ils rendaient depuis 1863.
D’abord tirés par des chevaux, les premiers tramways, dits hippomobiles,
circulaient sur des rails de bois et reliaient les marchés Champlain et
Jacques-Cartier à la barrière Saint-ours (aux environs de l’actuel
boulevard Langelier). À compter de 1878, les voitures desservent
également la haute ville empruntant la rue De Buade, la côte de la
Fabrique et la rue Saint-Jean jusqu’à l’arrêt de Sainte-Foy, situé aux
environs de l’avenue Cartier.
À son entrée dans le 20e siècle, la ville de Québec passe à l’ère
moderne avec des tramways électriques sur rails de fer, alimentés
par la centrale de la chute Montmorency. Fabriquées à new York
et dorénavant équipées de chaufferettes, les nouvelles voitures
permettent d'accueillir de 25 à 27 passagers, et parfois jusqu’à
50 personnes. Leur circuit va du marché Champlain à la rue de
l’Aqueduc et du Château Frontenac à l’avenue des érables, en passant
par la rue Saint-Jean et la grande Allée. Endurantes, elles assurent
également la liaison entre la haute et la basse ville par les côtes
d’Abraham et du Palais, reconnues pour leur pente abrupte.
Le développement du réseau entraîne dans son sillage métallique
plusieurs métamorphoses urbaines : reconstruction de la porte
Saint-Jean, développement périphérique de la ville, densification du
quartier Montcalm (alors appelé Ville-Montcalm), de même que la
construction d’un imposant pont de fer et d'acier de presque
200 mètres de longueur, appelé « trestle », qui permet de grimper
la côte du Palais en suivant à peu près le tracé de l'actuelle
côte Dinan.
En 1910, la Quebec Railway Light & Power, maître d’œuvre du réseau
de transport et des services électriques de Québec, consent à
prolonger le circuit jusqu’à Sillery. Les voitures empruntent alors le
boulevard Saint-Cyrille (aujourd’hui René-Lévesque) jusqu’à l’avenue
Forget, puis la rue Sheppard et l’avenue Maguire et terminent leur
parcours au terminus du chemin Saint-Louis.
Enfin, à partir de 1912, c’est la côte de Beauport elle-même qui est
desservie par le tramway qui se rend jusqu’à l’hôtel Kent House, en
haut de la chute Montmorency. À cet endroit, les « petits chars »
(surnom des tramways à l’époque) rencontraient les « gros chars »
(les trains) du chemin de fer qui reliait Québec à Saint-Joachim, en
passant par Sainte-Anne-de-Beaupré. D’ailleurs, l’actuel boulevard des
Chutes suit l’emprise de cette ancienne ligne de tramway.
Le 26 mai 1948, c’est la mort officielle du tramway avec la fermeture
de la dernière ligne en service, celle de Saint-Sauveur. Dès le lendemain,
140 autobus entraient en fonction à Québec. C’était au temps où le
prix du pétrole, les gaz à effet de serre et les transports collectifs
« verts » ne préoccupaient personne…
- SYLVIE LAMOTHE
Sources :VILLE DE QUÉBEC. Les Tramways, [En ligne], (Consulté le 7 août 2012).NICOLE-LABRIE, Luc. Histoire et Société [blogue], [En ligne], (Consulté le 7 août 2012).
PHotogRAPH i ES :
B i B L iotHèQuE Et ARCH iVES nAt ionALES Du QuéBEC .
C EntRE D ’ARCH iVES DE QuéBEC . CoLLECt ion MAgELLA BuREAu
« D’abord tirés par des chevaux, les premiers tramways, dits hippomobiles, circulaient sur des rails de bois et reliaient les marchés
Champlain et Jacques-Cartier à la barrière Saint-Ours.»
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Le tramway sous la porte Kent, rue Dauphine, en 1907.
PORTRAIT /61
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62/ PORTRAIT
PARTEZ DU
BON PIED!La podiatrie est encore méconnue des Québécois. Le podiatre
François Allart affirme pourtant : « Le Québec est un chef de
file dans le domaine de la podiatrie et devrait être reconnu
comme tel mondialement dans les années à venir. » Ah bon?
PortrAit l’a rencontré pour vous.
PORTRAIT d’affaires
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Depuis que nous sommes bipèdes, nos pieds doivent supporter
la structure et le poids de notre corps, poids qui ne cesse d'ailleurs
d'augmenter. ils jouent un rôle essentiel d’assise et assurent le
dynamisme de la marche. comme si ce n’était pas assez, nos pieds
doivent absorber les chocs, nous propulser et s’adapter aux conditions
du sol. Pourtant, alors que tout le monde souhaite demeurer mobile
le plus longtemps possible, qui s’en préoccupe vraiment?
QU’EST-CE LA PODIATRIE?
« la podiatrie est aux pieds ce que la dentisterie est aux dents,
déclare François allart. on n’attend pas d’avoir mal pour visiter le
dentiste, on sait que la prévention reste la meilleure solution. »
Détecter les problèmes potentiels dès l’enfance s’avère alors d’une
importance capitale, car c’est durant la croissance qu’il est encore possible
de les corriger, comme un tuteur permet à l’arbuste de pousser droit.
les recherches démontrent que les pathologies du pied ont un impact
direct sur la région lombaire ou les membres inférieurs et même sur
la structure corporelle. le podiatre est le seul qui peut établir un
diagnostic précis et soigner les affections du pied par des moyens
médicaux, pharmaceutiques, chirurgicaux ou mécaniques (orthèses).
malheureusement, comme le signale ce spécialiste : « très souvent
les gens attendent de ressentir une douleur chronique avant de
consulter et alors la pathologie sera plus compliquée à traiter ou
demandera une intervention plus agressive. » l’exemple classique,
selon lui, est celui du « Docteur, je pars en vacances en Europe dans
un mois, pouvez-vous faire quelque chose? » alors que le patient
souffre depuis plus d’un an…
UN PIONNIER AU QUÉBEC
Dès son retour au Québec en 1993, avec en poche son diplôme du
New york college of Podiatric medicine, François allart a concentré
ses efforts à l’avancement de la podiatrie au Québec. Fortement
engagé dans les travaux de l’ordre des podiatres du Québec, entre
1995 et 2005, d’abord à titre d’administrateur, puis de vice-président
et enfin de président, il a fait adopter plusieurs règlements législatifs
pour l’encadrement de la pratique podiatrique au Québec.
sa plus grande réalisation reste néanmoins l’implantation de la première
faculté de médecine podiatrique de la province, à l’Université du
Québec à trois-rivières, en 2003. « J’ai travaillé d’arrache-pied [!]
pendant dix ans pour implanter ce programme. le premier du genre
au canada et le premier de langue française au monde! » Enseignant
lui-même, il participe activement à la formation de tous les nouveaux
podiatres du Québec depuis l’implantation de ce programme.
sonengagement pour l’évolution de la profession lui a d’ailleurs
valu un doctorat honorifique de l’université new-yorkaise en 2008.
LA CLINIQUE DE MÉDECINE PODIATRIQUE DE QUÉBEC
À sa clinique, François allart offre tous les services de podiatrie
générale, y compris des soins du pied (cors, callosités, verrues, plaies,
etc.), des traitements dermatologiques et des chirurgies mineures.
« mon intérêt pour la biomécanique m’a poussé à intégrer toutes les
facettes de ma pratique sous un même toit. Nous avons un centre
de radiologie et un laboratoire orthopédique où nous fabriquons nos
orthèses. ceci nous permet de contrôler tous les aspects du diagnostic
et du traitement et aussi d’évaluer l’impact des orthèses de façon
radiologique pour perfectionner nos analyses. »
toujours passionné par la recherche et le développement, le Dr allart
sait que ses patients bénéficieront du fruit de ses découvertes.
il prévoit d’ailleurs que de nouveaux traitements orthésiques seront
offerts en 2013 et 2014. De plus, grâce à de récents changements
apportés dans son organisation, son équipe est dorénavant en
mesure de mieux répondre aux besoins de la clientèle.
alors, n’attendez pas d’être au pied du mur, consultez!
- SYLVIE LAMOTHE
« Très souvent les gens attendent de ressentir une douleurchronique avant de consulter et alors la pathologie sera plus
compliquée à traiter ou demandera une intervention plus agressive. »
PHotograPH i Es : m icHEl roy
PORTRAIT /65
4350, boulevard Wilfrid-Hamel Est, Québec
418 872-4346
www.quebecpodiatre.com
Clinique de médecine podiatrique de Québec inc.
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66/ PORTRAIT
PAR ICI LE JAZZ!Une fois rassasiés des mélodies
alternatives nouvelle tendance du
festival Envol et Macadam (6 au
8 septembre) et illuminés par les
musiques spirituelles de l’International
des musiques sacrées de Québec
(8 au 16 septembre), les Québécois
pourront cette année encore se
laisser emporter par le jazz.
Le Festival de jazz de Québec, qui a
vu le jour dans l’arrondissement
Saint-Roch il y a quelques années
seulement, est aujourd’hui un
incontournable. L’évènement, de
plus en plus prestigieux, se consacre
tout entier aux artistes jazzés du
Québec, du Canada et présente
même des musiciens de réputation
internationale.
La trompette à l’honneur : voilà le
thème de la 6e édition du festival.
Des scènes du Vieux-Québec, de
St-Jean-Baptiste, de Montcalm et
de Limoilou retentiront donc les
notes de célèbres jazzmen et des
airs de trompette comme il s’en fait
peu.
Et cette édition 2012 sera parti-
culièrement originale, puisqu’elle
comportera 3 volets : gala spectacle
Confessions jazz sur Hitchcock,
rencontre autour de l’œuvre de
Jack Kerouac ainsi que, tout au long
du festival, des spectacles mettant
la trompette à l’honneur.
Voilà un immanquable rendez-vous
pour amateurs et experts de la
musique jazz!
Quand?
Du 15 au 28 octobre
Vous voulez en savoir plus?
www.jazzaquebec.ca
PORTRAITDE LA SCÈNE ARTISTIQUE
Arturo Sandoval
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PORTRAIT /67
PORTRAIT de la scène artistique
tous les styles aupalais montcalmLe Palais Montcalm, depuis sa con-
struction en 1932, est une figure de
proue dans la vie artistique et
culturelle de la capitale nationale.
Important lieu de diffusion de l’art
et de la culture, il est également un
sanctuaire de développement pour
la discipline musicale. Les Violons
du Roy, orchestre québécois de
renommée internationale en fait
d’ailleurs, en plus de son lieu de
travail, sa résidence officielle.
La scène du Palais accueille depuis
des décennies des artistes de tous
les types de musique : classique,
rock progressif, jazz, folk, opéra,
électro, etc. Cette saison encore,
sa programmation sera des plus
variées.
septembre14 Les Violons du Roy – Classique
28 Les Violons du Roy – Classique
octobre5 Three Friends – Rock progressif
20 Swingle Singers – Populaire
27 Sharon Jones & the Dap-Kings – Soul
27 Martin O – Electro
novembre9 Derviches Tourneurs
d’Alep – Rythmes du monde
10 Keb Mo – Blues
17 International Guitar Night – Guitare
23 Queen Ka – Slam
24 Émilie-Claire Barlow – Jazz
décembre1 Joe Sullivan Sextet – Jazz
6 Blind Boys of Alabama – Gospel
14 La soprano Hélène Guilmette et
Les Violons du Roy – Classique
Vous voulez connaître la
programmation complète?
www.palaismontcalm.ca
une salle albert-rousseau fidèle àelle-mêmeAnnée après année, depuis le
début de la décennie 80, la salle
Albert-Rousseau poursuit avec brio
sa mission : être reconnue comme
une institution culturelle québécoise
majeure dans l’industrie du spectacle.
Par son attirail technique de haut
niveau et sa programmation variée
(théâtre, humour, cinéma, etc.) et
audacieuse (artistes émergents),
elle a aujourd’hui une réputation
à faire des jaloux. Et voilà que
s’annonce un automne prometteur!
septembre16 au 18 Transsibérien –
Cinéconférence
19 Haute Pression – Théâtre
30 Marie-Élaine Thibert – Chanson
octobre4 et 5 Alexandre Barrette – Humour
21 Mes Aïeux – Chanson
28au 30 Galápagos – Cinéconférence
novembre5 Michel Barrette – Humour
13 Les Femmes savantes – Théâtre
18 Arthur L’aventurier – Variétés
décembre5 Maxime Landry – Chanson
6 au 8 Broue – Théâtre
16 V’là l’Bon Vent – Variétés
Vous voulez connaître la
programmation complète?
www.sallealbertrousseau.com
Le Théâtre Périscope ne s’en cache
pas, ses spectateurs le savent.
Sa mission est en effet d’encourager
l’émergence de nouveaux types
d’écriture dramaturgique et de
favoriser une mise en scène nouveau
genre. Ses planches servirent
d’ailleurs, pendant dix ans, de
véritable « banc d’essai à des
projets des plus audacieux
et des plus prometteurs »
(www.theatreperiscope.qc.ca).
Grâce à sa mission, brillamment
accomplie, plusieurs auteurs ont pu
faire leurs preuves et se tailler une
place dans l’univers du théâtre. Les
fidèles du Périscope seront gâtés
cet automne, puisque le théâtre
frappe particulièrement fort, avec
trois pièces très convoitées.
Du 25 septembre au 13 octobre
Québec-Barcelona
Du 23 octobre au 17 novembre
Angoisse Cosmique
Du 27 novembre au 8 décembre
Bigger than Jesus
Vous voulez en savoir plus?
www.theatreperiscope.qc.ca
25 ans de théâtre pour le périscope
Mes Aïeux
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68/PORTRAIT
LA MAGIE DU CAPITOLELe Capitole de Québec, ce
monument à l’architecture unique
et qui se tient en plein cœur de la
partie la plus historique de la capitale,
attire annuellement nombre de
Québécois et de touristes. Décor
de balustrades, de dorures,
d’imposants escaliers et de rideaux
de velours : la salle de spectacle
et le cabaret sont uniques
et enchanteurs. Assister à un
évènement en ce lieu historique,
c’est faire un voyage dans le temps.
Et cette saison fera sans doute de
nombreux voyageurs!
SEPTEMBREDu 19 au 22 Marcel au garage 1970
– Théâtre
29 Éric Lapointe – Chanson
OCTOBRE5 et 6 Ladies Night – Théâtre
27 Greg Frewin : Magie et illusions
– Variétés
NOVEMBRE2 Jean-Pierre Ferland – Chanson
29 Marc Hervieux – Chanson
DÉCEMBREDu 13 au 15 La Revue Musicale
Studio 54 – Chanson/Danse
Vous voulez connaître
la programmation complète?
www.lecapitole.com
Éric Lapointe
Marc Hervieux
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ART ET CULTURE PARTOUT À QUÉBECOn ne pourrait faire un tour exhaustif de ce qui aura cours
sur la scène artistique et culturelle dans la Veille Capitale
cette saison. De très nombreuses « attractions » offriront
en effet leur meilleure programmation, afin de séduire les
résidents, comme les touristes. Ouvrez l’œil!
L’Impérial de Québec
Le Grand Théâtre de Québec
Le Colisée Pepsi
Musée de l’Amérique française
Musée de la civilisation
Musée national des beaux-arts du Québec
Théâtre du Trident
Théâtre de la Bordée
Théâtre Petit Champlain – Maison de la Chanson
Vous aimeriez que votre programmation se retrouve
elle aussi dans PORTRAIT? Vous organisez un événement
et voulez répandre la bonne nouvelle? Écrivez-nous!
info@magazineportrait .com
le cercle : une Sallede Spectacle paScomme leS autreSOn dit qu’il est « né pour l’art, le vin
et la table » (www.le-cercle.ca).
À la fois restaurant, bar à vin,
galerie d’art et salle de spectacle,
ce carrefour unique est un véritable
ambassadeur de l’art et de la
culture dans la ville de Québec.
Musique underground, peinture,
improvisation, cinéma, mode,
politique, sommellerie et plus encore;
tout cela par le biais d’expositions,
de projections, de dégustations, de
spectacles se jouant dans une
ambiance distinguée… mais rock
and roll à souhait : voilà ce que
c’est, le Cercle. Une foule d’activités
variées y attendent les Québécois
cet automne, desquelles naîtront
sans doute de nouveaux adeptes!
expoSitionSJusqu’au 30 septembre
Sarah Booth – Chantier de
création in situ Art|Boréale
Jusqu’au 31 octobre
Geneviève Roy – Chantier de
création in situ Art|Boréale
Jusqu’au 1er octobre
Élise Dumas – Enso…
par Élise Dumas
SpectacleS25 septembre
Les Sodas Mousses avec
P-A Méthot – Humour
27 septembre
Jewish Deli – Dance Party
14 octobre
King Tuff + The Intelligence
– Musique
20 octobre
Nozen + Socalled – Musique
(Festival de jazz)
16 novembre
Avec pas d’casque – Musique
26 novembre
Le Club d’Impro – Improvisation
Vous voulez connaître
la programmation complète?
www.le-cercle.ca
PORTRAIT de la scène artistique
Éric Lapointe
Marc Hervieux
Nozen + Socalled
PORTRAIT /69
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70/PORTRAIT
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Nouvelle venue populaire à Québec, LaScène Lebourgneuf, un lieu de diffusion
à la fine pointe de la technologie, propose un spectacle multimédia hors du
commun cet automne : Ribbentrop. Un nom à retenir pour les curieux qui
aimeront découvrir le monde de Joachim von Ribbentrop, un Allemand ancien
ministre sous le règne d’Adolf Hitler et qui a, auparavant, participé à la
construction du pont de Québec!
Côté action, une douzaine de comédiens sur scène. Côté projection, des
reproductions historiques animées autour de la scène. Côté son, des segments
musicaux en appui à certains passages. Un spectacle purement québécois
signé Érik Roby. À ne pas manquer!
QUANd?
6 octobre, soir de première!
et les 12, 13, 19 et 20 octobre
VoUS VoULez eN SAVoiR pLUS?
www.lascenelebourgneuf.com
LaScène Lebourgneuf : une salle aux multiplesressources
PORTRAIT de la scène artistique
PORTRAIT / 71
portrait2_70-71_Layout 1 2012-09-20 11:12 Page 2
72/pORTRAIT
Réalisé par : Sam Mendes
Avec : Daniel Craig, Ralph Fiennes, Javier Bardem, Judi Dench,
Albert Finney, Bérénice Marlohe, Helen McCrory, Naomie Harris
Genre : Action
Synopsis : La loyauté de Bond envers M est mise à l'épreuve alors que
le passé de la femme revient la hanter. Lorsque le MI6 est attaqué,
007 doit traquer et détruire la menace, peu importe les pertes
personnelles que ses gestes engendreront.
Sortie en salle : 9 novembre 2012
007 Skyfall
Réalisé par : Genndy Tartakovsky
Avec : Adam Sandler, Kevin James, Fran Drescher, David Spade,
Steve Buscemi, Molly Shannon, Andy Samberg
Genre : Animation
Synopsis : Bienvenue à l'Hôtel Transylvania du vampire Dracula, un centre
de villégiature où les monstres et leurs familles peuvent s'amuser, sans
les pressions du monde humain. Mais voici un fait peu connu : Dracula
n'est pas que le prince des ténèbres, il est aussi un père. Père poule
indomptable pour son adolescente, prénommée Mavis, Dracula invente
des contes effrayants et des dangers imaginaires pour dissuader l'esprit
d'aventures de sa jeune fille. Il ouvre un jour un hôtel qui représente
davantage un refuge pour Mavis qu'un véritable endroit touristique.
Exposer son enfant à tous les monstres ne représente aucun danger
majeur, mais sa vie rangée est sur le point d'être chamboulée lorsqu'un
homme ordinaire débarque dans l'hôtel et influence la jeune femme.
Sortie en salle : 28 septembre 2012
Hôtel Transylvanie
Bientôt en salle!
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pORTRAIT/73
Réalisé par : Ben Affleck
Avec : Bryan Cranston, Ben Affleck, John Goodman, Kyle Chandler, Michael Parks, Clea DuVall, Tate Donovan, Alan Arkin
Genre : Comédie dramatique
Sortie en salle : 12 octobre 2012
ArgoRéalisé par : Scott Derrickson
Avec : Ethan Hawke, Vincent D’Onofrio,James Ransone, Fred Dalton Thompson,Clare Foley, Victoria Leigh, Juliet Rylance
Genre : Suspense d’épouvante
Sortie en salle : 12 octobre 2012
SinistreRéalisé par : Justin Zackham
Avec : Robert De Niro, Amanda Seyfried,Katherine Heigl, Robin Williams, TopherGrace, Diane Keaton, Susan Sarandon
Genre : Comédie
Sortie en salle : 19 octobre 2012
The Big Wedding
Réalisé par : Simon Lavoie
Avec : Victor Trelles Turgeon, Dominique Quesnel, Laurence Leboeuf
Genre : Drame
Sortie en salle : 26 octobre 2012
Le torrentRéalisé par : Steven Spielberg
Avec : Joseph Gordon-Levitt, Daniel Day-Lewis, Tommy Lee Jones, John Hawkes,Jared Harris, Walton Goggins, Sally Field
Genre : Drame biographique
Sortie en salle : 16 novembre 2012
LincolnRéalisé par : Bill Condon
Avec : Robert Pattinson, Kristen Stewart,Taylor Lautner, Ashley Greene, AnnaKendrick, Peter Facinelli, Maggie Grace
Genre : Aventure, science-fiction
Sortie en salle : 16 novembre 2012
La saga Twilight : Révélation - Partie 2
PORTRAIT cinéma
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1. À quel âge Jason Plourde a-t-il atteint un record Guinness?a) 12 ans b) 24 ans c) 18 ans
2. Quels sont les prénoms des enfants du chef Daniel Vézina?a) Laure et Ralph b) Laurence et Laurent c) Laurie et Raphaël
3. Quel numéro Maxime Boutin porte-t-il actuellement sur sonchandail du Rouge et Or?a) 22 b) 88c) 1
4. Le portrait d’artiste de cet automne porte sur la peintreLynda Dallaire. Que peint-elle le plus souvent? a) Des fleursb) Des automobilesc) Des animaux
5. Quelle école offre un programme Études-sports en Cheer-leading? a) L’Université Laval b) L’Académie Saint-Louis c) Le Collège Lebourgneuf
6. La Fondation Petits bonheurs d’école vient en aide aux en-fants de quel âge? a) 0 à 2 ans b) 3 à 4 ansc) 5 à 12 ans
7. À quelle station peut-on entendre PY Lord au moment duretour à la maison?a) WKND 91,9 FMb) Rock 92,0 FM c) Radio week-end années 90
8. En plus d’être boxeur professionnel, Éric Martel-Bahoeli tra-vaille à quel endroit?a) Centre jeunesse de Québecb) CHSLD de Québecc) Maison des jeunes
9. De quoi traite notre portrait historique ce mois-ci?a) De trains b) D’autobus c) De tramways
10. En quoi consiste la chronique Coup de cœur?a) Parler d’un bon restaurantb) Parler de quelqu’un d’inspirantc) Parler de la santé du coeur
Partagez votre histoire avec nous et, qui sait, elle se retrouvera peut-être dans les prochaines pages de PORTRAIT!
envoyez-nous une brève description de votre parcours – ou de celui d’une personne
qui a marqué votre vie de manière positive –, et parmi toutes les propositions reçues,
nous en choisironsi quelques-unes qui feront l’objet d’articles dans l’une ou l’autre des
chroniques du magazine :
d’aFFaires
d’artiste
humanitaire
philanthropiQue
74/PORTRAIT
ENTREZ DANS L’AVENTURE ET RÉPONDEZ À L’INVITATION DE PORTRAIT!
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Québec (Québec) G2J 0c1
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numéro de téléphone : _______________________________
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Menu gastronomique pour 2 personnes avec accordmets et vins, incluant taxes et pourboire, valeur de 400$
GAGNEZ1souperau
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