Le Digital Post n°100

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Numéro 100— 1 er mars 2013 — http://digitalpost.ddb.fr Le digital post PARIS

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L'actualité digitale par DDB° Paris

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Numéro 100— 1er mars 2013 — http://digitalpost.ddb.fr

Le digital postPARIS

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Depuis mars 2012, Amex Sync permet aux clients American Express de synchroniser leur carte de paiement à leurs comptes Facebook, Foursquare et Twitter. Une fois leurs coordonnées enregistrées, les utilisateurs peuvent solliciter des offres depuis les trois réseaux sociaux.

Si la plupart des internautes connaissent les coupons de réduction qu’on peut trouver sur les pages Facebook des marques, c’est dans la manière d’utiliser ces coupons que réside l’innovation proposée par Amex Sync. Nul besoin de montrer son mobile au vendeur ou de l’imprimer ! Pour peu que l’utilisateur ait sollicité une réduction, celle-ci est automatiquement déduite du prix d’achat lorsque la transaction est effectuée avec la carte American Express. La réussite de l’opération a poussé American Express à approfondir son expérience du social commerce en offrant la possibilité aux utilisateurs d’Amex Sync d’effectuer des achats directement depuis leur compte Twitter. Les marques enregistrées - Amazon, Sony, Xbox, etc. - proposent des produits à la vente via des posts qui sont relayés sur la page d’Amex Sync. Si l’offre intéresse un twittos, il n’a

qu’à twitter #buyproductx. La marque lui répond alors, lui proposant de confirmer sa commande dans les quinze minutes en twittant #confirmproductx. L’application utilise alors les informations fournies au moment de son inscription pour lui faire parvenir son colis sous deux jours.American Express prend ses marques sur un territoire où l’innovation appartenait jusqu’à présent aux start-ups telles que Chirpify, pionnier du commerce sur Twitter et Instagram, ou encore Soldsie, qui réduit l’acte d’achat sur Facebook à un simple commentaire « sold ». Rebondissant face à la déception qu’a pu provoquer le social commerce après la fermeture des Facebook stores de JC Penney et Gap, ces trois acteurs ont su adapter le parcours d’achat à l’écosystème des réseaux sociaux et aux habitudes d’utilisation qui les accompagnent. La réussite du dispositif d’Amex Sync n’est pas encore confirmée mais elle semble déjà annoncer une avancée dans l’établissement d’un social commerce qui ne se contenterait pas de copier les règles et les usages du e-commerce classique.

#twittez et commandez avec Amex Sync

Plus d’infos : https://sync.americanexpress.com/twitter

INSPIRE

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Le jour de la fête nationale australienne, McDonald’s Australie a renommé treize de ses restaurants Macca, d’après le surnom utilisé par 50% de la population pour désigner la marque. Cette preuve d’attachement à la culture locale, sans précédent dans l’histoire de la marque, a été suivie par le lancement de l’application Track my Macca’s, en partenariat avec DDB Australie.

À nouveau mis en avant, le local est cette fois traité sous l’angle de la production agroalimentaire. En Australie, comme en France, la marque est particulièrement attendue sur le terrain de la nutrition, de l’écologie et de la santé publique. C’est pourquoi McDonald’s a décidé de jouer la carte de la transparence en dévoilant la provenance de ses produits. Une fois l’application téléchargée, l’utilisateur pointe l’objectif de son appareil en direction de la boîte de son sandwich. Track my Macca’s croise l’heure et le lieu d’achat, ainsi que le type de produit acheté. En accédant à une base de données nationale, le logiciel retrouve les lieux de production des différents ingrédients.

On apprend alors que le bœuf dans notre Big Mac a été élevé dans la région de Sydney par le fermier Graeme Acton avant d’être transporté congelé jusqu’au frigo de notre Macca favori.

Track my Macca’s enrichit l’expérience en restaurant en créant une interaction entre le client et le produit via le téléphone mobile, objet dont l’utilisation est plus courante en fast food que dans des établissements de restauration classique. Une animation colorée et pétillante en 3D se joue en réalité augmentée tout autour de la boîte de sandwich.

L’expérience à visée éducative et informative est avant tout divertissante et respecte l’univers de la marque. L’opération réussit ainsi le pari de rendre ludique et accessible un sujet souvent traité de manière austère.

Ça pousse où les Big Macs ?

Plus d’infos : http://on.fb.me/WGGBSz

INSPIRE

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Comment intéresser les petits aux problèmes de grands ?

Plus d’infos : http://bit.ly/126LG7c

INSPIRE

Dans un contexte de chute des ventes, comment la presse papier d’hier peut-elle sortir son épingle du jeu en capitalisant sur les opportunités offertes par la technologie d’aujourd’hui ?

La presse quotidienne japonaise se porte bien avec un volume de tirage impressionnant : 50 millions de journaux par jour. Le plus grand quotidien japonais vend 14 millions de journaux par jour, le Tokyo Shimbun en vend quant à lui 1 million par jour. Dans ce contexte de concurrence exacerbée et dans un mouvement d’incertitude quant à l’avenir du papier, les quotidiens nippons se doivent donc d’innover pour se différencier et développer leur base de lecteurs.

Le quotidien Tokyo Shimbun, en association avec l’agence Dentsu, a ainsi mis au point une application qui fait appel à la réalité augmentée pour permettre une lecture simplifiée et ludique aux enfants. Aux parents qui ont du mal à expliquer l’importance des enjeux de société à leurs enfants et aux enfants qui ont du mal à comprendre comment leurs parents peuvent passer tant de temps devant leur journal, l’application répond en transformant les articles traditionnels

du journal en commentaires colorés et animés. Ces derniers proposent aux enfants une grille de lecture simplifiée d’enjeux allant de la politique à l’économie. Un quotidien étant bien souvent lu par plusieurs personnes différentes, on passe ainsi d’un support à plusieurs lecteurs à un support à plusieurs lectures.

Attirant les parents par le biais éducationnel et pédagogique, l’application fait partager un moment entre enfants et parents. Parents qui éprouvent éventuellement un sentiment de culpabilité à l’idée de ne pas se consacrer suffisamment à l’épanouissement de leurs enfants.

Cette initiative pourrait être une piste de réflexion aussi bien pour les journaux papier du monde entier qui voient leurs ventes s’effriter que pour les annonceurs qui peuvent cibler parents et enfants à la fois grâce à des publicités interactives. On peut néanmoins se poser la question de savoir si le ciblage publicitaire couplé ne serait pas un frein à l’engagement des parents.

“ My daughter can experience reading newspapers from a young age”

— A mother

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Skittles a littéralement dépassé sa signature ‘‘Taste the rainbow’’ en proposant à ses aficionados d’aller plus loin en bougeant cet arc-en-ciel, et ce, par la pensée…

Ce n’est pas de télékinésie dont il est question mais presque.

L’agence Clemenger BBDO s’est associée à l’ingénieur en aérospatiale Ben Cai afin de développer un système qui permette de faire bouger des skittles grâce à nos mouvements oculaires. La webcam de l’utilisateur capte les mouvements de ses yeux, ils sont alors transférés par wifi à de petits robots qui reproduisent les mouvements ; et sont accolés à ces robots des skittles aimantés.

Ce jeu Facebook n’est pour le moment disponible qu’en Australie et en Nouvelle-Zélande mais pourrait bien s’étendre au reste du monde. Skittles, qui est très certainement l’une des marques les plus engageantes sur la toile, continue ainsi d’innover, mais cette fois-ci par le biais technologique.

Néanmoins, Skittles n’est pas allé assez loin dans cette logique de gamification. On peine à voir l’enjeu social qui se trame derrière puisque les utilisateurs bougent chacun de leur côté leurs skittles attribués sans réellement interagir. De plus, la scénarisation du jeu semble légère : si des mouvements oculaires spécifiques débloquent des effets spéciaux à l’écran, il n’y a ni début, ni fin, ni but.

En somme, même si la technologie utilisée est une prouesse, elle ne peut se suffire à elle-même. Et c’est malheureusement l’impression que ce jeu nous laisse.

From ‘‘Taste the rainbow’’to ‘‘ Telekinize the rainbow’’…

Plus d’infos : http://vimeo.com/57895445

INSPIRE

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‘‘ WE’RE USING THIS WORD NOW IN OUR DIGITAL TEAM : FLAWSOME. BEING AWESOME WITH SOME FLAWS, THE THINGS THAT AREN’T PERFECT.’’

Senior Vice President, Integrated Marketing Communications and Capabilities The Coca-Cola Company, sur la posture que doivent avoir les marques sur les réseaux sociaux

— Wendy Clark

Le digital post

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Le lancement de Graph Search par Facebook n’a pas fini de faire parler. Technologie révolutionnaire et futur fossoyeur des Google et consors pour certains, simple innovation incrémentale du like pour d’autres, les spéculations vont bon train sur le potentiel réel du nouveau moteur de recherche interne à Facebook à proposer une valeur ajoutée à ses utilisateurs.

«Wait and see» car les interrogations restent nombreuses sur la réelle pertinence des résultats de recherche que proposera Graph Search à partir d’une base de connaissances et d’informations somme toute limitée, sur l’éternel problème de la confidentialité des données personnelles ou le potentiel de monétisation auprès d’annonceurs...

Ce qui est sûr et qui fait la réelle nouveauté de l’outil, en tout cas pour Facebook, c’est que Graph Search lui permet enfin de se positionner sur le marché de la recherche. Un domaine où Facebook accusait un retard certain face à Google, Microsoft ou même Apple. Et, s’il n’est pas certain que Facebook puisse le combler, tant ces acteurs sont en avance sur le sujet, le réseau social réussit à éviter la confrontation directe en privilégiant une approche différenciante qui mise sur la recherche sociale et sémantique.

L’outil de recherche proposé par Facebook est intéressant car il se situe au confluent du langage naturel, de la big data et des algorythmes auto-apprenants, capables d’analyser virtuellement n’importe quelle demande formulée selon les propres termes de l’utilisateur. C’est clairement une avancée qui va dans le sens naturel des évolutions technologiques à l’œuvre dans les interactions homme-machine : c’est désormais à la machine de

se plier aux exigences et aux comportements de l’utilisateur. Plus facile à dire qu’à faire quand on y pense...

Finalement, rien d’étonnant à cela venant de la part d’une entreprise comme Facebook qui s’est bâtie sur un principe fondamental qui consiste à essayer de reproduire online la complexité de la psychologie, des interactions, des comportements et activités de ses utilisateurs dans la vie réelle. Le like lui-même ne s’appuie-t-il pas sur le concept psychologique d’homophilie développé par G. Homans dès les années 50 (tendance de l’amitié à se former entre gens qui se ressemblent, aux opinions et intérêts convergents) ?

En ce sens, Facebook n’est qu’une tentative (d’aucuns diront vaine) de réplication de la psychologie humaine. Mais là où Facebook fait fort, c’est que cette tentative a un périmètre bien délimité : elle s’applique à un site web qui doit aujourd’hui monétiser son audience. L’objectif est donc simple, pour ne pas dire simpliste : le but ultime de la machine Facebook est de faire passer le plus de temps possible aux utilisateurs sur la plateforme, de les faire interagir avec des « objets » (plus que des personnesà vrai dire) pour mieux les comprendre, et, de manière ultime, les inciter à cliquer sur une publicité, tout cela au moyen d’astuces et de mécanismes « sociaux » plus ou moins visibles tirant des ficelles psychologiques classiques. Pragmatisme et efficacité de la machine...Résumer l’objectif de Facebook à ce seul principe directeur est peut-être réducteur. Il y a bien sûr autre chose en jeu pour les millions d’individus qui fréquentent la plateforme, du moins, nous voulons le croire. Mais ce principe est la seule chose dont on peut être vraiment sûr aujourd’hui.

“We can answer a set of questions that no one else can really answer.”

— Mark Zuckerberg

Que cherche Facebook ?

THINK

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Et Graph Search ne déroge pas à ce principe, il le pousse plus loin et le nourrit. Mark Zuckerberg en parle comme du troisième pilier de la stratégie Facebook et on le comprend. On peut bien sûr s’en inquiéter. Mais que l’outil ne soit pour l’instant qu’une approximation algorythmique qui améliore l’accessibilité d’une information quand celle-ci n’était auparavant que disponible (ou « en mémoire » pour reprendre l’analogie avec la psychologie cognitive), ou qu’il soit une véritable révolution technologique et des usages qui redéfinira notre rapport à un monde « plus ouvert et plus connecté », il n’en reste pas moins qu’au final, ce sont les utilisateurs qui décideront, l’utilité de Graph Search devant être jugée largement supérieure à ses inconvénients intrinsèques. Et Facebook le sait à en voir les précautions prises dans leur démarche, dès la phase de conception, tournée vers les utilisateurs (tests, linguistes et psychologues) en passant par un lancement en version bêta, un déploiement très progressif de la fonctionnalité et des efforts de communication sur la confidentialité des données...

La machine avance avec des pincettes car elle sait qu’elle devra s’adapter à l’humain, et pas le contraire. Et c’est plutôt rassurant de se dire qu’au fond, on contrôle encore quelque chose.

Et en attendant de voir comment tout cela évolue, vous avez le pouvoir de réfléchir à la meilleure manière d’utiliser cette formidable machine qu’est Facebook et, accessoirement, de (re)vérifier vos paramètres de confidentialité.

Plus d’infos : http://www.facebook.com/about/graphsearch

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REACT

Selon vous, lequel de ces concepts du marketing digital fera un flop en 2013 ?

Le début d’année est toujours accompagné de son lot de prédictions sur de nouveaux concepts marketing, tendances, technologies et autres buzzwords qui devraient structurer les actions de tout digital marketeur qui se respecte.

En vrac et de manière non exhaustive : marketing post-digital, big data, real-time marketing, Graph Search, 3D printing, multi-touch attribution analysis, omni-channel, socially-enabled display, digital wallet, social CRM, hyper-targeting local, GRP digital, cloudsourcing, personal locker...

Selon vous, quel est le concept qui vous semble avoir le moins de chances de faire l’année 2013 ?

Twittez votre réponse avec le hashtag #reactdigitalpost. Et on vous fait un compte rendu de ce petit débat dans le prochain digital post.

RÉAGISSEZ SUR TWITTER ET RETROUVEZ ICI LES RÉSULTATS DE CE DÉBAT CHAQUE QUINZAINE

#reactdigitalpost

Marketing post-digital Big data Real-time marketing

Graph Search 3D printing Multi-touch attribution analysis

Omni-channel Socially-enabled display

Digital wallet Social CRM Hyper-targeting local

REACT

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RÉAGISSEZ SUR TWITTER ET RETROUVEZ ICI LES RÉSULTATS DE CE DÉBAT CHAQUE QUINZAINE

Plus d’infos : http://outsidein.forrester.com/

KNOW

Ça ne suffit pas « d’aimer ses clients » déclare Kerry Bodine, spécialiste de la gestion de la relation client chez Forrester Research et co-auteur avec Harley Manning du livre «Outside In: The Power of Putting Customers at the Center of Your Business.»

Outside In nous propose une analyse mettant en évidence la valeur de l’expérience client, l’avantage compétitif le plus important d’une entreprise et pourtant encore le plus incompris.« L’expérience client entraîne des profits, mais seulement lorsqu’elle est considérée comme une discipline à part entière » rappellent les auteurs. Cette expérience client est définie par Forrester comme étant la manière dont les clients perçoivent les interactions avec une marque (produits et/ou services), comment l’entreprise gère son business et quelles sont les valeurs de la marque.

L’ouvrage, construit autour de plus de 80 cas d’entreprises (Fidelity, Office Depot, Fedex, Sprint...), met en lumière la façon dont elles savent générer des profits à moyen terme en s’intéressant à l’expérience client, et de l’implication à long terme d’une telle politique d’entreprise...

Le livre de la DOC

“The biggest barrier to customer experience is simply that people don’t understand it.”

— Harley Manning

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KNOW

NEWS

Des Google Stores pour la fin de l’année Après avoir expérimenté des corners dans des magasins aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, Google envisagerait d’ouvrir son propre réseau de magasins physiques d’ici la fin de l’année à l’instar de ses concurrents Apple, Microsoft et Samsung. Information récemment démentie par Andy Rubin, patron de la division Android…

Contrôle parental 50% des parents américains auraient un compte Facebook pour surveiller les activités de leurs enfants... Ils sont 43% à aller sur le profil Facebook de leurs rejetons quotidiennement. Et 30% des enfants préféreraient les retirer de leur liste d’amis.

Money, money, money Après avoir lancé une fonctionnalité de promotion de ses propres publications auprès de ses amis, Facebook donne désormais la possibilité à ses utilisateurs de payer pour promouvoir des messages publiés par leurs amis. « Par exemple pour des dons caritatifs, la promotion d’événements, la location d’appartements... » selon Facebook.

La Chine, le pays des smartphones Selon Flurry, la Chine est le pays le plus équipé en smartphones et tablettes (Android et iOS), avec 222 millions de terminaux activés devant les Etats-Unis (221 millions), la Grande-Bretagne (43 millions), la Corée du Sud (30 millions), le Japon (29 millions), l’Allemagne (27 millions). La France arrive en 7ème position avec 23 millions de terminaux.

LinkedIn redéfinit le marché du e-recrutement Le réseau social professionnel LinkedIn sort son épingle du jeu avec une stratégie autour du développement de son offre dédiée aux professionnels qui porte aujourd’hui ses fruits : 972 M$ de CA (+86%), un bénéfice net de 21,6 M$ (+81%) et un nombre de membres en hausse de 39% à 202 millions. Monster voit quant à lui son CA diminuer de 10% à 890M$ pour une perte nette de 259 M$ sur la même période...

Le chiffre de la Digital University

1/8Aux États-Unis, une publicité display sur huit est «socially-enabled», c’est-à-dire qu’elle permet directement à l’internaute de «liker» des marques sur Facebook ou de les suivre sur Twitter. La grande consommation, la distribution et les médias en ligne

sont les secteurs les plus en pointe sur cette tendance. Dans le secteur des biens de grande consommation, presque 20% des formats display sont «socially-enabled», poussés par les initiatives de Nestlé, P&G et Kellogg’s. On ignore en revanche le taux d’interaction avec ces social plug-ins d’un nouveau genre...

Source : comScore Ad Metrix Social, U.S., Jan-2012 to Dec-2012