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Lettre d'information externe - n° 116 - Novembre 2008

“Nous vous annoncions dansun précédent L l’engagementdu LCPC dans une démarchede réflexion stratégique à dixans. Celle-ci aboutira, en juinprochain, à un documentdéfinissant les grandes

orientations du Laboratoire pour la prochainedécennie et sera poursuivie jusqu’à l’automne 2009pour élaborer le futur contrat quadriennal 2010-2013.

Un premier travail de réflexion mené courantnovembre a déjà permis de dégager les enjeuxmajeurs auxquels nous serons amenés à répondre.Parmi eux, citons la ville et l’aménagement duterritoire, les risques et l’adaptation auxchangements climatiques, l’énergie et la réductiondes émissions de gaz à effets de serre, la mobilité etles infrastructures, ou encore des sujets plustransversaux tels que les ruptures scientifiques ettechnologiques, l’approche nécessairementsystémique du développement durable ou encorel’appui aux entreprises et à leur compétitivité.

Des groupes de travail réunissant les agents duLCPC et des CETE sur ces différents thèmes vontêtre mis en place dans les prochains jours.Parallèlement, nous avons proposé à l’ensemble denos partenaires (ministères de tutelle, donneursd’ordres, fédérations professionnelles, entreprises,maîtres d’œuvre, pôles de compétitivité etlaboratoires de recherche), de participer à un“groupe miroir”, chargé de porter un regardextérieur sur notre réflexion. Véritable lieud’échanges avec nos partenaires, dans le cadre de leurs propres réflexions, ce groupe sera le garantd’une progression collective qui tiendra compte desévolutions et des attentes de notre environnement,telles que nous les partagerons ensemble”.

Olivier HavasDirecteur délégué du LCPC à Nantes

édito

■ l’actualité

Un jardin du béton dans la villeeuropéenne des sciences

L’actualité :Un jardin du béton dans la ville européenne des sciencesLes routes du futur se dessinent à la fête de la science à Nantes p. 1et 2

Perspectives :Le site Internet du LCPC : une mine d’informationsà consommer sans modération ! p. 3

Coopération internationale :LCPC / École Polytechnique de Montréal : un partenariat fructueux p. 4

Du 14 au 16 novembre dernier, prèsde 50 000 visiteurs se sont presséssous la nef du Grand Palais à Parisà l’occasion de l’exposition “VilleEuropéenne des Sciences”. Le LCPCétait présent pour ce rendez-vousde la recherche et du grand public.À cette occasion, il s’est associé àla société Lafarge pour proposer,sur un stand commun, un thèmeinédit : “Le Jardin du Béton”

“Ce stand est le fruit de plusieurs mois de travail et

de concertation. Le contenu scientifique a été conçu

en collaboration avec Lafarge, qui est un partenaire

de longue date du LCPC, explique Nicolas Roussel,

chercheur à la division BCC et responsable avec

Béatrice Revol, déléguée à l’information scientifique

et technique et à la communication, de la manifestation

au LCPC.Notre objectif :montrer ce que la recherche

a déjà apporté et pourra apporter à l’avenir à ce

matériau, dans le cadre de la construction durable,

et à plus large échelle du développement durable”.

Cette belle illustration du partenariat entre la recherche

publique et privée a été très appréciée du public,

parmi lequel un visiteur de marque, le ministre

Jean-Louis Borloo.

Le matériau le plusconsommé au monde D’une surface de 100 m2, le stand était organisé selon trois

axes. Une première partie visait à démontrer le rôle

prédominant du béton dans les matériaux manufacturés.

Avec une moyenne mondiale de 1,6 m3 par an et par

habitant, le béton est en effet le matériau le plus consommé

au monde. Une carte des consommations planétaires

venait illustrer ce propos, ainsi que des échantillons des

constituants entrant dans la fabrication du béton

(différentes sortes de sables, de graviers, de ciments,

pigments colorés, eau, molécules synthétiques ou naturelles,

déchets provenant d’autres industries tels que les laitiers

ou les cendres volantes…) suite page 2

Le stand commun LCPC/Lafarge sur la Ville européenne des sciences

Le ministre Jean-Louis Borloo découvrant les bétons de demain sur le stand du LCPC.

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Lettre d’information externe Novembre 2008

Les routes du futur se dessinent à la fête de la science à Nantes

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Après le “Jardin du Béton” à Paris,c’est sur le thème des “routes dufutur” que le LCPC a choisi de sedévoiler au grand public à l’occasionde la fête de la science à Nantes du21 au 23 novembre dernier. Installé au cœur du Village des Sciences, cour

Cambronne à Nantes, le stand du LCPC était consacré

à la route écologique, durable, sécurisée et intelligente.

De nombreux posters, des films et des échantillons

de matériaux illustraient les opérations de recherche

menées au Laboratoire dans ce domaine. Diverses

manipulations étaient proposées aux enfants afin de

les amener à comprendre des notions de granulométrie.

Un coin du stand leur était également réservé pour

participer au concours de dessin intitulé “Dessine-

moi les routes du futur”.

Enfin, une galerie de portraits présentant différents

métiers du LCPC illustrait la richesse des profils des

agents qui travaillent au sein du Laboratoire : chercheur

dans la salle semi-anéchoïque, pilote au volant d’un

véhicule instrumenté sur la piste d’essai, comptable

dans son bureau…

Le stand était animé par l’équipe de la communication,

accompagnée de quelques doctorants du Laboratoire.

À Nantes, les jeunes découvrent la granulométrie.

■ sur le vif

Mieux comprendre lecomportement du béton“Dans la deuxième partie du stand, nous nous sommes

attachés à présenter les apports de la science pour

faire progresser trois propriétés principales du béton : la

fluidité du matériau à l’état frais, sa résistance mécanique

à l’état durci, et sa “prise”, c’est à dire la phase de

transition entre l’état frais et l’état durci, précise

Nicolas Roussel. À chaque fois, nous avons essayé de

montrer ce qui se passe à l’échelle microscopique,

et de le relier aux conséquences dans la pratique, sur

le chantier. Cela a été l’occasion de présenter plusieurs

recherches menées au LCPC dans ce domaine, dont

une en cours sur les bétons à émissions réduites en

CO2”.

“L’art du béton”Le dernier axe était consacré à divers exemples

d’application du béton dans le design d’intérieur

(fauteuil en béton), dans l’architecture (maquettes

de projets particulièrement audacieux) et dans les

ouvrages d’art (magnifique photographie du pont

Rion – Antirion, en Grèce, dont la construction a

exigé pas moins de 250 000 m3 de béton !).

Les impacts environnementaux n’ont bien sûr pas

été oubliés, avec des exemples de recyclage des bétons

de démolition actuels (terrassement, remblais routier)

et à venir (bétons de démolition broyés et utilisés

pour la fabrication de nouveaux bétons).

Enfin, un atelier de fabrication de béton coulé dans

des petits moules en forme de poisson, de cœur ou

de pièce de puzzle était animé par trois doctorants

de la division BCC du LCPC.

suite de la page 1

http://www.lcpc.fr/fr/actualites/ville_europeenne_sciences.php

Pour en savoir plus :

Le LCPC, bon élève duGrenelle“La démarche du Grenelle de l’Environnement ne s’attache pas tant à des domaines de rechercheen particulier qu’à la manière de les aborder enmatière d’innovation. Elle consiste à réfléchir à uneproblématique avec un regard différent, dans unerecherche de sobriété : sobriété en matière d’émissionde CO2, sobriété en matière de consommation de ressources, sobriété en matière d’impact sur lasanté… et cela peut s’appliquer à tous les domainesde la recherche ! Certains organismes se sont déjàpréparés à cette démarche.

J’ai pu constater à l’occasion de ma dernière visitedes laboratoires parisiens et nantais que le LCPC enfaisait partie. Les recherches de solutions pour prolonger la duréede vie des ouvrages, pour recycler les matériaux de chaussées, pour mesurer l'impact des enrobésbitumineux à froid ou encore pour développer les éco-comparateurs témoignent de sa capacité à apporter des réponses aux grands enjeuxd'aujourd'hui et de demain, et ce, pas uniquement en terme d'excellence technique mais dans le cadred’une approche plus globale.

Cette approche doit maintenant l’amener à élargir le champ de ses partenaires et de ses donneursd’ordres.. Je pense par exemple à la DirectionGénérale des Risques, ou encore à la DirectionGénérale Energie et Climat.

Le LCPC dispose en effet de tout un ensemble de compétences en métrologie, en connaissance desmatériaux, qui peuvent être mobilisés par ces enjeux.En tant que tutelle du LCPC, notre rôle est de lesaccompagner dans cette démarche déjà bienengagée”.

Régine Bréhier, Directrice de larecherche et de l’innovation au MEEDDAT

■ focus

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Lettre d’information externe Novembre 2008

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Le site Internet du LCPC : une mined’informations à consommer sansmodération !

■ perspective

Le site Internet du LCPC s’est dotéau fil des ans de nombreusesfonctionnalités, qui en font un outild’information très complet, de plusen plus visité par les internautes. www.lcpc.fr. Ces quelques lettres vous donnent

accès à un large éventail d’informations sur le LCPC.

L’organisation générale du Laboratoire y est détaillée,

complétée de présentations des divisions et des grands

équipements qui font sa renommée. Le contrat

quadriennal et le rapport d’activité sont bien sûr

consultables directement. “Accessible en français et

en anglais, le site ne se limite pas à une vitrine

institutionnelle mais propose aussi un contenu

scientifique très riche, précise Séverine Bienassis,

déléguée adjointe à l'Information scientifique et

technique et à la Communication (DISTC) du LCPC.

On y trouve ainsi toutes les informations concernant

les programmes et les opérations de recherche, ainsi

que les produits issus de ces recherches : certifications,

matériels, logiciels et brevets…”

Le site permet également d’accéder à l’ensemble des

publications éditées par le LCPC : guides techniques,

actes des colloques, comptes rendus de séminaires…

sans oublier le Bulletin des Laboratoires des Ponts et

Chaussées (BLPC), en accès libre et gratuit, en français

et en anglais, depuis maintenant deux ans.

C’est aussi un moyen efficace pour identifier et

contacter un interlocuteur au LCPC.

Un franc succès pour le BLPCEntre 2007 et 2008, la version française a reçu plus

260 000 visites, dont 166 000 nouveaux venus. Un

million de pages ont ainsi été visitées par les internautes

francophones. Le BLPC figure en tête de liste des pages

les plus visitées, avec plus de 1200 personnes inscrites

pour la consultation gratuite. Les nouvelles publications

sont également régulièrement consultées. La mouture

anglaise du site réalise aussi un joli score, avec environ

36 000 visites par an, émanant essentiellement des

États-Unis, d’Angleterre et du Canada. “J’invite tous

les internautes à continuer à s’inscrire au BLPC et à

consulter les présentations des séminaires du

Laboratoire (journées techniques, plénières, clôtures

d’opération de recherches), conclut Séverine Bienassis.

Ils peuvent également acheter en ligne leurs publications,

télécharger la lettre d’information mensuelle et prendre

très régulièrement connaissance de l’actualité et des

manifestations du LCPC”. Quatre personnes œuvrent

chaque jour à l’actualisation du site.

■ publications

>Portance des plates-formes Mesure du module en continu par le portancemètre

Collection Guide techniqueRéférence : GTPORTANCEISBN 978-2-7208-2521-2DOI/Crossref : 10.3829/gt-gtportance-fr21x29,7 cm • 24 pagesSorti en octobre 200830 € HT (TVA 5,5 %).

>Évaluation structurale des ponts Rapport de synthèse de l’opération de recherche(2004-2007)

Collection Études et recherches des LPC - série Ouvrages d’art - n° 61Sous la direction de Christian CremonaRéférence : OA61ISBN 978-2-7208-2529-8DOI/Crossref 10.3829/erlpc.oa61-fr17x24 cm • 272 pagesSorti en novembre 200845 € HT (TVA 5,5 %).

> Poids lourds et sécurité routièreRapport de l'opération de recherche TRUCKS(11K041) 2003-2007Programme infrastructures et sécurité routières

Collection Études et recherches des LPCSérie Routes et sécurité routière - n° 51Sous la direction de Victor Dolcemascolo et Michel GothiéRéférence : CR51ISBN 978-2-7208-2528-XDOI/Crossref 10.3829/erlpc.cr51-fr17x24 cm • 134 pagesSorti en novembre 200840 € HT (TVA 5,5 %).

L’IRM fête ses dix ansDepuis 1999, le LCPC est l’un des rares laboratoires au monde à disposer d’un Imageur par Résonance Magnétique (IRM) dédié au génie civil. Pour fêterles dix ans de cet équipement particulier, une journée de présentation seraorganisée le 7 janvier prochain dans les locaux de l’ENPC à Marne-la-Vallée. Installé au sein de l’institut francilien d’ingénierie (Université Paris-Est), cet équipement est géré par l’unité mixtede recherche Navier. L’IRM est une technique qui s’appuie sur des mesures des propriétés intimes de la matière. Elle permet ainsi de mesurer par exemple des transferts dans des milieux poreux, les changements de phase(hydratation, cristallisation, gélification), la diffusion, les vitesses de déplacement… Les recherches les plusprometteuses menées à l’aide de cet équipement couplent imagerie et sollicitations mécaniques ou thermiques des matériaux. Les domaines d’applications sont très variés : hydratation et séchage de ciments ou de roches,comportement en écoulement de bétons, boues de forage, boues naturelles, et autres matériaux pâteux, tels que les mousses, le chocolat, ou encore le dentifrice ! Cet équipement a fait l’objet de nombreux partenariats (Institut Français du Pétrole, Laboratoire de recherche sur les monuments historiques, Lafarge, Danone)… et est notamment utilisé dans trois projets ANR en cours,consacrés à l’extrusion des pâtes, la cristallisation confinée (gel des bétons) et enfin la transition solide/liquide dans les matériaux pâteux. Cette manifestation pour les 10 ans de l’IRM est la première de celles qui ponctueront 2009 pour le soixantième anniversaire du LCPC.

webmestre@lcpc.fr

Contact :

michelle.valenti@lcpc.fr

Contact :

Toutes ces publications peuvent être achetées en ligne et par carte bleue à l’adresse :

http://www.lcpc.fr/fr/sources/airs/index1.dml

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Lettre d’information externe Novembre 2008

LCPC / École Polytechnique deMontréal : un partenariat fructueux

■ coopérationinternationale

Un accord de collaboration lie depuisun peu plus d’un an la divisionBétons et composites cimentairesdu LCPC (BCC) et l’École Polytechniquede Montréal (EPM). Les relationsdu Laboratoire avec ses homologuesdu Canada sont anciennes etnombreuses. La collaboration avec l’École Polytechnique de Montréal

concrétise des liens initiés en 1996 par Pierre Rossi,

chef de la division BCC, et Bruno Massicotte, professeur

titulaire à l’EPM, sur l’utilisation industrielle de bétons

fibrés. “L’accord de collaboration signé en octobre

2007 concerne trois problématiques de recherche

sur lesquelles nous avons des compétences très

complémentaires, explique Jean-Louis Tailhan, chargé

de recherche à la division BCC. La première a trait à

la durabilité des structures, plus précisément la

modélisation numérique du comportement différé

des structures, couplé au processus de fissuration. La

deuxième porte sur la conception de structures

innovantes en béton fibré ultraperformant. Enfin, il

est prévu de compléter ces travaux par un bilan

énergétique global”. Ces recherches aboutiront à la

mise en place d’essais expérimentaux au LCPC à

l’échelle du matériau, et sur la dalle d’essais de l’EPM

à l’échelle d’une structure. L’accord prévoit des

échanges de chercheurs et d’étudiants. La division

BCC a ainsi déjà recruté un doctorant issu de l’EPM.

France / Canada : des relationscontinues, sur des thématiquesvariéesLe LCPC coopère déjà avec plusieurs organismes de

recherche canadiens. Pour ne citer que les derniers

accords en date, une coopération bilatérale a été

signée en juin 2002 entre l’Université de Laval et la

division Fonctionnement et durabilité des ouvrages

d’art (FDOA) sur l’analyse de la fiabilité des ouvrages

d’art. La division Reconnaissance et mécanique des

sols (RMS) a pour sa part bénéficié du savoir faire de

l’équipe dirigée par Ryan Philips du C-CORE à Saint

Jean de Terre-Neuve, pour la mise en place du simulateur

de séismes à Nantes. Cette collaboration a fait l’objet

d’une convention qui a duré de 2005 à 2007.

Enfin, un troisième accord est en cours de préparation

avec le ministère des Transports du Québec sur le

thème de la dégradation des chaussées.

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Habilitations à diriger des recherches (HDR)

• François Chevoir, de l’UMR - Navier, a soutenu sa HDR le 27 octobre sur le thème des “écoulementsgranulaires”.

• Fabienne Anfosso-Ledee,de la division ESAR, a soutenu le 24 novembre sa HDR sur le thème : “Lutter contre le bruit routier”.

Soutenances de thèses

• Yamine Sellami, de la division ESE, a soutenu sa thèse le 14 novembre,intitulée “Approche fiabiliste et mécanique pour laprédiction de risques d'accident de poids lourds”.

• Nizar Baghdadi, de la division FDOA, a soutenu sa thèse le 17 novembreconsacrée à la “Modélisation du couplage chimico-mécanique d’un béton atteint d’une réaction sulfatiqueinterne”.

• Nicoleta Minoiu Enache, du LIVIC, a soutenu sa thèse sur le thème “Assistancepréventive à la sortie de voie” le 17 novembre.

Mise en ligne

• Retrouvez toutes les présentations des plénières Géotechnique et Eau et Environnement sur le siteInternet du LCPC.

agenda

Le 7 janvier 2009 à l’École des PontsParisTech• 10 ans d’IRM pour le génie civil - Conférences/débatsCité Descartes, Marne-la-Vallée

Du 11 au 15 janvier 2009 à Washington • Congrès du Transport Research Board

Les 3 et 4 février 2009 à Nantes• Plénière Routes 2009

Directeur de publication : Hélène Jacquot-Guimbal • Rédactrice en chef : Béatrice Revol • Rédactrice en chef adjointe : Séverine Bienassis • Avec la collaboration de : Françoise Maillet, Annie Prévot, Nicolas Roussel, Philippe Coussot, Patrick Malléjacq,Sylvie Proeschel, Philippe Caquelard, Jean-louis Tailhan, Michelle Toujeron • Crédits photos : © LCPC Hugues Delahousse, LaurentLamard, Jean-François Ringot, • Contact : communication@lcpc.fr

LCPC Siège - 58, boulevard Lefèbvre - 75732 Paris cedex 15 - France - Tél : 01 40 43 50 15 - Fax : 01 40 43 54 98

LCPC Centre de Nantes - BP4129 - 44341 Bouguenais cedex - France - Tél : 02 40 84 59 06 - Fax : 02 40 84 57 08

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L’École Polytechnique de Montréal

■ brèves

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