Lantenne 05 08 2014

Le recul de 2,5 % trafic du Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire (GPMNSN) n’est globalement pas dû aux mêmes raisons que dans les autres ports maritimes français. Jean-Baptiste Goüin, le directeur de la Relation clients de l’autorité por-tuaire ligérienne, reste d’ailleurs serein.

Vracs liquides en hausse

Contrairement aux grandes tendances observées ailleurs dans l’Hexagone, les vracs liquides ont progressé de 3,9 % pour s’établir à 8,26 millions de tonnes (Mt). À 762.000 tonnes, le GNL a aug-menté de 42,1 % par rapport aux six premiers mois de 2012. Jean-Baptiste Goüin attribue notamment cette hausse aux opérations de transbordement réalisées à Montoir-de-Bretagne via les installations d’Elengy, la filiale de GDF Suez.

Autre trafic qui a “bien tiré son épingle du jeu” en ce début d’année avec 4,55 Mt, le pétrole brut qui a augmenté de 12 % par rapport à 2013. Explications du

directeur de la relation clients du Grand Port maritime : “L’arrêt technique de la raffinerie de Donges en 2013 au cours la même période”. En revanche, les produits raffinés ont reculé de 10,7 % pour s’établir au 30 juin à 2,95 Mt. Une filière qui a été mar-quée par une chute de 18,6 % de l’import.

De leur côté, les vracs secs ont baissé de 9,5 %, totalisant pour les six premiers mois de l’année 3,55 Mt. Le charbon, qui a chuté de 38,5 %, à 676.000 tonnes (contre 1,1 Mt l’an dernier), est le grand responsable de ce recul.

L’alimentation pour le bétail a toutefois enre-gistré un bon se-mestre puisqu’elle a progressé de 13,6 % par rap-port à l’an dernier avec un trafic de

994.000 tonnes. Pour leur part, les céréales, à 648.000 tonnes, ont connu une baisse de 11,9 %. Mais Jean-Baptiste Goüin rap-pelle que la campagne céréalière précédente (2012-2013) avait été identique puisqu’elle avait connu un “rééquilibrage au cours de la deuxième partie”.

Enfin, à 610.000 tonnes, le trafic de sable de mer a baissé de

13,5 % par rapport au premier semestre 2013. Selon la direction du GPMNSN, cette activité reste victime de la crise qui affecte le BTP.

Quant au conteneur, il marqué un recul de 10,3 %. Le directeur de la Relation client attribue cette baisse à la perte du service import d’une ligne avec les Antilles. Il indique également que les condi-tions météorologiques n’ont pas contribué à l’amélioration du trafic au cours du premier semestre qui s’est achevé sur un volume de 87.000 EVP, soit 5,7 % par rap-port à la même période de 2013. La refonte du service Biscaye

Relay de MSC, qui inclut Montoir au lieu de Bordeaux dans son ser-vice feeder assurant la connexion avec les hubs du Nord et du Sud de l’Europe (voir encadré), re-donne de nombreux espoirs aux portuaires locaux.

Enfin, à 452.000 tonnes, le trafic roulier nantais a baissé au cours des six premiers mois de 14,5 %. Un recul pour un port qui conserve toutefois la spé-cialité des autoroutes de la mer avec le trafic de véhicules avec l’Espagne, le Maroc et qui traite également les flux d’Airbus.

Vincent CalaBrèse

Nantes-Saint-Nazaire

Semestre charnière pour le Grand Port maritime

Avec 13,258 millions de tonnes, le Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire a achevé le premier semestre 2014 sur un repli d’activité. La structure de son trafic est un peu atypique par rapport aux autres grands ports maritimes français.

“Le conteneur victime des

conditions météo”

69e année - n°19.255 Mardi 5 août 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

Kenya :La construction du port de Lamu peut commencerLa construction du futur grand port kényan de Lamu va pouvoir être lancée, après la signature du contrat avec une société chinoise. Ce complexe industria-lo-portuaire doit bénéficier de la présence d’un oléoduc venu du Soudan du Sud et suppléer Mombasa.

Aérien :Fret semestriel en hausse à l’EuroairportLe transport aérien de marchandises au départ de la plateforme franco-suisse de Bâle-Mulhouse a progressé de 6 % au cours des six premiers mois de l’année 2014.

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2014

Un pétrolier attaqué puis libéré au large du Ghana

Des pirates ont détourné un pétrolier singapourien au large du Ghana, volé une partie de sa cargaison avant de libérer le navire et son équipage dimanche, a annoncé le ministère sud-coréen des Affaires étrangères. Le pétrolier de 3.200 tonnes a été attaqué le 26 juillet au large de la côte sud du Ghana. L’équipage (composé de 21 marins, soit le commandant et le mécanicien de nationalité sud-coréenne, 12 Chinois, un Singapourien et six Birmans), est “sain et sauf”, selon le ministère. “Il semble qu’une partie de leur carburant ait été volée”, a-t-il ajouté, préci-sant que le navire avait été libéré au large du Nigeria. 90 % du transport des mar-chandises mondiales tran-site par la mer et plus de 230 attaques ont été recen-sées en 2013 par le Bureau maritime international. Une attaque sur cinq a eu lieu le long des côtes ouest-afri-caines l’an dernier, selon le BMI.

le “Biscay relay” redonne de grands espoirs aux portuaires nantais

Fin juillet, MSC a décidé de revoir la rotation de ses lignes feeder Biscay Relay. Le précédent service, qui desservait Bordeaux, Montoir, Brest et Le Havre à Anvers, relie désormais directement Montoir, chaque jeudi, aux hubs sud de l’armateur en Espagne et au Portugal.

La nouvelle rotation du service hebdomadaire NWC Espagne-Portugal relie désormais Anvers, Le Havre, Montoir, Cadix, Valence, Cadix, Barcelone, Sines, Leixoes, Vigo, Le Havre et Anvers. Le service de MSC place Montoir pour la première fois sur la route d’un feeder nord-sud. Il est ainsi relié chaque jeudi en Europe aux deux plus grands hubs du deuxième armateur mondial : Anvers et Valence. Chaque semaine, des départs sont proposés de Montoir, via Valence et/ou Sines et des arrivées de Montoir, via Anvers et/ou Le Havre.

Les trois feeders “Patricia Rickmers”, “MSC Uma”, “Thira” effectuent la rotation. Ils disposent d’une capacité nominale de 1.600 à 1.800 EVP et de 350 prises reefer.

2 - Mardi 5 août 2014 - l’antenne

Le Kenya a signé le 1er août un contrat de 356 millions d’eu-ros avec une entreprise publique chinoise, chargée de construire les trois premiers postes d’amar-rage d’un grand port à Lamu, au Kenya. La veille, le président Kenyatta avait ordonné la réat-tribution de 2.000 km2 de terres de la zone, équivalant pratique-ment à la taille du Luxembourg, sur lesquelles il a accusé des en-treprises d’avoir fait main basse.

La zone portuaire de Lamu, projet officiellement lancé en mars 2012 et dont la construc-tion est estimée à 2,3 milliards d’euros sera notamment reliée au Soudan du Sud via un oléoduc et à l’Éthiopie par une ligne de chemin de fer.

Le département de Lamu – qui comprend une partie continentale et un archipel longtemps touris-tique – a récemment été le théâtre de massacres dans des localités et

villages, revendiqués par les isla-mistes somaliens shebab mais at-tribués à des “réseaux politiques locaux” par le président Kenyatta qui a implicitement désigné la coalition menée par son principal opposant, raila Odinga. Le chef de l’État a estimé que “l’accapa-rement des terres” dans la région de Lamu avait contribué à ali-menter l’insécurité.

24 Millions de tonnes en 2030

“La signature de ce contrat pour la construction des trois pre-miers postes à quai est une étape importante”, a déclaré Uhuru Kenyatta. Les travaux devraient commencer dès septembre et s’achever d’ici 2019. Le port de Lamu, qui viendra également désengorger celui de Mombasa, 300 kilomètres plus au sud et principal port d’Afrique de l’Est,

fera du Kenya “la plateforme de transport et de logistique la plus attrayante” de la région, a assuré le président kényan.

Il a estimé que d’ici 2030 envi-ron 24 millions de tonnes de fret passeraient chaque année par le Port de Lamu, qui devrait au total abriter 32 postes à quai et accueillir des navires de classe

Postpanamax. Ce port n’est qu’une partie d’un gigantesque

projet régional nommé Lapsset (Lamu Port S o u t h e r n Sudan-Ethiopia T r a n s p o r t ) , projet estimé à 18 milliards d’euros, qui

comprendra aussi notamment un oléoduc, un chemin de fer, des routes et une raffinerie.

KenyaMaritime

la construction du port de lamu peut commencerLa construction du futur grand port kényan de Lamuva pouvoir être lancée, après la signature du contrat avec une société chinoise. Ce complexe industrialo-portuaire doit bénéficier de la présence d’un oléoduc venu du Soudan du Sud et suppléer Mombasa.

“32 postes à quaipour des navires Postpanamax”

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L’Allemagne, plus gros pollueur de l’UE, est partie

pour réduire cette année ses émissions de dioxyde de

carbone, à la faveur d’une consommation d’énergie en

recul au premier semestre, a prédit l’organisme qui compile le bilan énergétique du pays.

Sur fond d’hiver doux, “la baisse de la consommation d’énergie a touché toute les

énergies fossiles”, a-t-elle ex-pliqué. Elle indique que la part

des énergies renouvelables a légèrement augmenté.

Elle représente 28,5 % de la consommation brute d’électri-

cité au premier semestre.

Émissions

Les travaux d’entretien et de réparation des autoroutes amé-ricaines pourront se poursuivre normalement au-delà de l’été, grâce au vote par le Congrès d’une loi spéciale de finance-ment, indispensable dans un pays où les péages sont très rares. Le Sénat a approuvé le 31 juillet un texte de la Chambre des représentants finançant jusqu’à mai 2015 le fonds fédéral qui assure le financement d’environ un quart des investissements autoroutiers aux États-Unis, le “Highway Trust Fund”. Ce fonds, abondé par une taxe sur l’essence dont les recettes sta-gnent, promettait d’être épuisé d’ici la fin du mois d’août à moins d’un renflouement.

Compromis

Le fret avionné a augmenté de 6 % durant le premier semestre à l’Euroairport Bâle-Mulhouse. Il a atteint un trafic de 20.670 tonnes, dont 18.278 tonnes pour l’express. Cette branche très dominante sur place a progressé de 12 %, ce qui explique la croissance globale malgré un recul de 26 % du fret traditionnel dont le niveau est toutefois limité à 2.392 tonnes. Le fret express bénéficiera de condi-tions d’exploitation améliorées au début de l’année prochaine dans le cadre du réaménagement des infrastructures marquées par l’en-trée en service du nouveau termi-nal cargo de 40 millions d’euros d’investissements. De son côté, le fret camionné progresse éga-lement de 4 % sur les six pre-miers mois de 2014, à un total de 27.769 tonnes.

Le trafic passagers a connu une croissance de 8 % pour s’établir à 2,95 millions de pas-sagers. L’aéroport franco-suisse

prévoit qu’il dépassera le seuil des 6 millions de voyageurs sur l’année, pour la première de son histoire. Easyjet confirme sa po-sition dominante avec une part de 58 % dans le trafic du premier semestre. Lufthansa entend venir la défier début 2015 avec l’ou-verture d’une base d’Eurowings, sa nouvelle compagnie low cost.

Bonne santéfinancière

La bonne santé de l’Euro- airport est également financière : il vient d’annoncer pour 2013 un bénéfice net de 21,3 millions d’euros et une capacité d’auto-financement portée à 40,4 mil-lions d’euros, en hausse annuelle de près de 10 % . Dans le même temps, son endettement net a baissé de près de moitié pour se réduire à 17,6 millions d’euros.

Christian rOBisChOn

AérienBâle-Mulhouse

fret semestriel en hausse à l’euroairport

Le transport aérien de marchandises au départ de la plateforme franco-suisse de Bâle-Mulhouse a progressé de 6 % au cours des six premiers mois de l’année 2014.

En Italie, les immatriculations de voitures sont en hausse de 5,02 % en juillet sur un an, poursuivant une tendance déjà amorcée en juin (+ 3,81 %). Le nombre de véhicules neufs immatriculés dans la péninsule s’est établi à 113.777 unités en juillet, contre 108.338 au même mois de l’année der-nière, a précisé le ministère des Transports. Le marché, après une forte chute débutée en août 2013, avait changé de tendance en décembre dernier, n’affichant cependant que de modestes taux de croissance. Au mois de juillet, les voitures neuves n’ont représenté qu’un peu moins du quart du volume total des ventes.

Reprise

Les immatriculations de voi-tures neuves en Espagne ont

continué sur leur lancée en juillet, avec une progression de 10,9 % à 83.223 unités,

selon des chiffres publiés par l’association profession-

nelle Anfac qui table sur 850.000 ventes cette année.

Cela fait onze mois que les ventes d’automobiles pro-

gressent grâce au système de prime à la casse, le plan

Pive, que le gouvernement ne cesse de reconduire, explique

l’Association nationale des fabricants d’automobiles.

Sur sept mois, les immatri-culations sont en hausse de

16,6 % à 538.166 voitures, du jamais vu depuis 2010.

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l’antenne - Mardi 5 août 2014 - 3

Le café reprend résolument le chemin de la hausse Les cours du café ont fortement grimpé en raison de craintes sur les récoltes brésiliennes en 2014 et 2015,

tandis que le sucre continuait sa baisse et que le cacao marquait un nouveau plus haut en plus de trois ans.

MÉTAUX PRÉCIEUX - L’or et les autres métaux précieux ont décliné, emportés notamment par un net renforcement du dollar sur fond d’optimisme sur l’éco-nomie américaine, et ce malgré les tensions géopo-litiques persistantes. “Le prix de l’or n’arrive pas à profiter d’une plus grande aversion au risque parmi les intervenants du marché, glissant temporairement sous les 1.280 dollars l’once (vendredi) matin”, ont souli-gné les économistes de Commerzbank.

Le métal jaune est en effet tombé vendredi à son plus bas niveau depuis sept semaines, à 1.279,30 dollars l’once, entraînant les autres métaux précieux dans son sillage.

L’argent a également marqué vendredi un plus bas en sept semaines (à 20,28 dollars l’once) tandis que le platine est tombé le même jour à son minimum depuis cinq semaines (1.454,25 dollars l’once). Le palladium a quant à lui reculé jusqu’à un plus bas en deux se-maines (à 865,05 dollars l’once).

“La chute du prix (de l’or) a en partie été due à la très faible inflation dans la zone euro, qui est tombée à 0,4% en juillet, soit son plus bas niveau depuis octobre 2009”, a-t-on expliqué chez Commerzbank.

L’or est notamment utilisé par les investisseurs comme une valeur refuge contre une forte hausse (ou la perspective d’une importante hausse) de l’inflation.

“De plus, des données économiques américaines ont contribué à la correction du prix (de l’or), puisqu’elles suggèrent que la politique monétaire américaine pour-rait être resserrée plus tôt que prévu”, ont ajouté les analystes de Commerzbank.

La croissance américaine s’est notamment forte-ment accélérée au deuxième trimestre (+4% en rythme annualisé), ce qui a dopé le billet vert qui a atteint mer-credi un plus haut depuis mi-novembre face à l’euro.

Le métal jaune s’est toutefois redressé vendredi, après un rapport mensuel sur l’emploi américain jugé un peu décevant (209.000 nouveaux emplois contre 220.000 emplois attendus et légère remontée du taux de chômage à 6,2% en juillet, contre 6,1% en juin).

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.291,25 dollars vendredi, contre 1.294,75 dollars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 20,34 dollars, contre 20,46 dollars il y a sept jours.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.462 dollars, contre 1.473 dol-lars le vendredi précédent.

L’once de palladium a clos à 871 dollars, contre 876 dollars sept jours auparavant.

MÉTAUX DE BASE - Les prix des métaux indus-triels échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont terminé la semaine en baisse, subissant une correc-tion après plusieurs semaines de hausse pour certains d’entre eux.

“Après avoir bénéficié d’un soutien en début de matinée (grâce à un bon indicateur chinois, ndlr), les métaux de base ont de nouveau été sous pression” ven-dredi après-midi, a indiqué Walter de Wet, analyste chez Standard Bank.

“Ces dernières semaines, on a observé qu’une bonne partie de la hausse du zinc, du plomb et de l’alu-minium a été causée par des positions spéculatives à l’achat, dont certaines sont en train d’être liquidées maintenant”, a-t-il expliqué.

Ainsi, l’aluminium, qui avait atteint la semaine der-nière un plus haut depuis dix-sept mois (à 2.054,75 dol-lars la tonne), est tombé vendredi à son minimum depuis quinze jours, à 1.968 dollars.

De même, le plomb, qui avait grimpé mardi jusqu’à son niveau le plus élevé depuis février 2013 (à 2.307 dollars la tonne), a fini vendredi à des niveaux inconnus depuis une semaine, à 2.200 dollars.

De son côté, le zinc, qui avait atteint lundi son plus haut niveau depuis le 3 août 2011 (à 2.416 dollars la tonne), a également effacé une partie de ses gains, sans toutefois marquer de plus bas significatif. Depuis quelques mois, ce métal est porté par la forte chute des stocks, la perspective de fermetures d’importantes mines ainsi qu’une solide demande.

Enfin, le nickel, qui a progressé de 32% depuis le début de l’année, a glissé vendredi à 18.305 dollars la tonne, son plus bas depuis cinq semaines.

Dès jeudi, les métaux de base avaient été victimes de prises de bénéfices, en raison d’un “regain d’aver-sion au risque parmi les intervenants du marché, dû aux nombreux risques géopolitiques et au défaut de paiement de l’Argentine”, ont expliqué les analystes de Commerzbank.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 7.103 dollars vendredi, contre 7.177,75 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.987 dollars la tonne, contre 2.030,50 dollars.

Le plomb valait 2.223 dollars la tonne, contre 2.271,25 dollars.

L’étain valait 22.480 dollars la tonne, contre 22.411 dollars.

Le nickel valait 18.500 dollars la tonne, contre 19.299 dollars.

Le zinc valait 2.353,50 dollars la tonne, contre 2.408,75 dollars.

CACAO - Les prix du cacao ont continué de monter, dans un marché qui reste caractérisé par un déficit d’offre et une forte hausse de la demande.

La fève brune cotée à Londres a même atteint ven-dredi un plus haut depuis trois ans et quatre mois, à 2.028 livres sterling la tonne. Le cacao affiche une nette progression depuis le début de l’année (+17% à Londres, +19% à New York), après avoir bondi de 25% l’année dernière.

Les volumes de fèves concassées (utilisés comme baromètre de la demande) en Amérique du Nord et en Asie ont progressé de respectivement 4,52% et 5,2% au deuxième trimestre, selon les données publiées mi-juillet par le secteur.

Couplée à un déficit d’offre sur le marché (évalué à 75.000 tonnes pour la saison 2013/2014 par l’Or-ganisation internationale du cacao), cette vigoureuse demande soutient les cours du cacao.

À Londres, la tonne de CACAO pour livraison en septembre valait 2.019 livres sterling vendredi, contre 1.984 livres sterling le vendredi précédent.

À New York, la tonne pour livraison en septembre valait 3.196 dollars, contre 3.198 dollars sept jours plus tôt.

SUCRE - Contrairement au café et au cacao, les cours du sucre ont chuté, continuant sur leur tendance baissière amorcée fin juin.

Le sucre est ainsi tombé vendredi à son plus bas niveau depuis mi-avril à Londres (à 436,40 dollars la tonne) et depuis mi-février à New York (à 16,40 cents la livre).

Comme les deux semaines précédentes, le sucre continue d’être affecté par les avancées rapides de la récolte au Brésil (premier producteur et exportateur mondial), a rappelé Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.

À Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livrai-son en octobre valait 436,50 dollars, contre 446,70 dollars le vendredi précédent.

À New York, la livre de SUCRE BRUT pour livrai-son en octobre valait 16,41 cents, contre 17,03 cents sept jours auparavant.

CÉRÉALES/SOJA - Les cours du maïs et du soja ont poursuivi leur recul à Chicago, les investisseurs misant sur des moissons abondantes. Le prix du blé a aussi baissé malgré l’espoir de ventes solides à l’étranger.

“C’est la meilleure récolte que j’aie jamais vue”, assure Bill Nelson, spécialiste des céréales et oléagi-neux à Doane Advisory Services.

Pour la maturation du soja, le mois le plus déter-minant est août. Or “les prévisions météorologiques anticipent des précipitations la semaine prochaine dans certaines parties du Midwest importantes pour la production comme l’Iowa, l’Illinois, le Minnesota, le Wisconsin et l’Indiana”, relève Bill Nelson. Si cela se confirme, “ce sera juste parfait pour le soja.”

Face à la perspective de moissons aux volumes jamais atteints auparavant, les cours baissent.

Sur le marché du blé, les cours restent surtout tribu-taires de l’évolution des prix en Europe et dans les pays bordant la mer noire.

“Le blé russe, dont les prix ne cessent de baisser, reste une épine dans le pied du blé américain”, re-marque Dewey Strickler.

Mais le rapport hebdomadaire sur les ventes de pro-duits agricoles américains à l’étranger publié jeudi “était meilleur que prévu pour le blé cultivé aux États-Unis”, note Bill Nelson. Et “il semblerait que la qualité du blé produit en France et en Allemagne est médiocre, ce qui pourrait favoriser le blé américain sur le marché mondial”, ajoute le spécialiste.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre 2014, le plus échangé actuellement sur le marché, a terminé vendredi à 3,6225 dollars contre 3,7175 dollars le vendredi précédent (-2,56%).

Le boisseau de blé pour livraison en septembre, le contrat le plus actif en ce moment, s’est établi à 5,3425 dollars contre 5,3800 dollars en fin de semaine précédente (-0,70%).

Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le plus coté, a terminé à 10,5850 dollars contre 10,8350 dollars le vendredi précédent (-2,31%).

COTON - Les cours du coton ont poursuivi leur déclin entamé en mai, plombés par la perspective d’une bonne récolte américaine et la baisse plus générale enregistrée sur le marché des produits agricoles aux États-Unis.

Des éléments fondamentaux participent à cette baisse comme les pluies qui continuent de tomber sur l’ouest du Texas, une importante zone de production qui souffrait de sécheresse depuis plusieurs années.

En Inde, autre grand pays producteur de coton, les moussons ont gagné en vigueur après un début faiblard de la saison des pluies, laissant anticiper une récolte plus importante qu’initialement prévu.

Les cours de la fibre blanche cotée aux États-Unis pâtissent aussi beaucoup des ventes des fonds spécula-tifs depuis mai.

Ils subissent en outre la pression de la chute des cours du maïs, du blé et du soja depuis le printemps à Chicago, selon Sharon Johnson.

Même l’annonce jeudi de ventes solides de coton américain à l’étranger pour la semaine se terminant le 24 juillet, avec des commandes importantes de la Chine et du Pakistan, n’a pas suffi à faire remonter les cours.

La livre de coton coté à New York pour livrai-son en décembre, la plus échangée actuellement sur l’IntercontinentalExchange (ICE), a terminé vendredi à 63,27 cents contre 65,35 cents en fin de semaine pré-cédente (-3,18%), à son plus bas niveau depuis octobre 2009.

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché phy-sique dans les ports d’Orient, s’échangeait à 72,15 dol-lars les 100 livres contre 81,15 dollars le vendredi pré-cédent (-11,09%).

En vedette…CAFÉ

Les cours du café ont vigoureusement poursuivi leur rebond, l’arabica a ainsi atteint vendredi son plus haut niveau depuis trois mois, à 207,40 cents la livre, tandis que le robusta a marqué le même jour un plus haut depuis mi-mai, à 2.139 dollars la tonne.

“Les rapports sur le terrain font état de grains petits et mal formés, un nombre plus important de grains étant nécessaire pour remplir un sac” stan-dard de 60 kilos, a rapporté Sterling Smith, analyste chez Citi.

Ainsi, le Conseil national du café (CNC) prévoit dorénavant une récolte brésilienne comprise entre 40 et 43 millions de sacs pour 2014, contre 49 mil-lions auparavant.

Le Brésil (premier producteur mondial, principa-lement d’arabica) a été affecté par une sécheresse historique au cours des premiers mois de l’année, qui a particulièrement touché les zones caféières au moment crucial du développement des fruits des caféiers.

Le mouvement de hausse semble maintenant de nouveau enclenché, d’autant qu’il y a également des craintes sur la récolte de l’année prochaine.

Les opérateurs s’inquiètent notamment d’une flo-raison prématurée des caféiers en raison du temps actuellement pluvieux, ont signalé les analystes de Commerzbank.

Le CNC estime déjà que la récolte 2015 s’établira autour de 40 millions de sacs (contre 49,15 millions de sacs en 2013).

Par conséquent, l’arabica pourrait grimper jusqu’à 300 cents la livre, voire 400 cents, au cours des 24 prochains mois, a prévenu M. Smith.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en septembre valait 2.114 dollars ven-dredi, contre 2.018 dollars le vendredi précédent.

Sur le ICE Futures US de New York, la livre d’ARABICA pour livraison en septembre valait 196,90 cents, contre 179,50 cents sept jours auparavant.

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l’antenne - Mardi 5 août 2014 - 7

8 - Mardi 5 août 2014

En baisseEn hausseGDF Suez a confirmé son ob-

jectif de rentabilité pour 2014, tout en prévenant qu’il le réviserait ultérieurement, après un premier semestre marqué par des résultats opérationnels en baisse à cause d’un hiver doux et de l’arrêt de deux réacteurs en Belgique. Le bénéfice net a bondi de 51,2 % à 2,6 milliards d’euros, après un premier semestre 2013 plombé par des dépréciations, a indiqué le groupe français. Même si le chiffre d’affaires a reculé de 6,3 % à 39,4 milliards d’euros, pour un excédent brut d’exploitation en baisse de 14,2 % (6,6 milliards), GDF Suez a confirmé son objectif d’un résultat net récurrent (hors exceptionnels) de 3,3 à 3,7 mil-liards d’euros pour cette année. “Le groupe affiche pour le pre-mier semestre 2014 des résultats solides, malgré un environnement économique et des conditions cli-matiques difficiles”, a insisté son PDG, Gérard Mestrallet.

Chevron a vu sa production de pétrole et de gaz continuer à reculer au deuxième trimestre, même si c’est à un rythme plus lent. Celle-ci a diminué de 1,2 % sur un an à 2,55 millions de barils équivalents pétrole par jour. Elle était de 2,58 millions au deu-xième trimestre 2013. Ce niveau est en dessous des prévisions du groupe énergétique californien, qui veut produire 3,1 millions de barils équivalent pétrole par jour cette année jusqu’en 2017. Cet objectif reste pourtant d’actua-lité, a précisé le vice-président, George Kirkland. La hausse de la production aux États-Unis, au Nigeria, au Brésil et en Argentine n’a pas pu compenser le déclin de certains puits et la maintenance prévue d’autres sites comme au Kazakhstan, explique Chevron. Il a aussi interrompu sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) en Angola (- 15.000 barils par jour).

2e édition du congrès IDRRIM

ExplosionLe bilan de l’explosion survenue

samedi 3 août dans une usine de métaux chinoise s’est alourdi à 69 morts et près de 200 blessés. Celle-ci s’est produite à Kunshan, ville de la province orien-tale du Jiangsu, à 75 km de Shanghai, au sein d’ateliers de polissage d’enjoli-veurs de la firme Zhongrong. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’ac-cident aurait été provoqué par la com-bustion de la poussière de métal pro-duite lors des opérations de polissage. Zhongrong travaille notamment pour des constructeurs automobiles améri-cains, y compris General Motors (GM), selon les médias d’État.

RectificationL’accident de l’avion d’Air Algérie

survenu le 24 juillet au Mali a fait fina-lement 116 morts, et non 118, un pas-sager et un convoyeur de la compagnie n’ayant pas embarqué au départ de Ouagadougou, a indiqué un haut res-ponsable burkinabè. D’après lui, ces modifications n’ont pas été prises en compte dans le registre des passagers. Dans un premier temps, c’est bien le nombre de 116 victimes qui avait été annoncé.

NaufrageUn ferry surchargé transportant

jusqu’à 200 passagers sur une rivière du centre du Bangladesh a coulé lundi 4 août, ont annoncé les secours, en faisant état de deux morts confirmés et une centaine de rescapés. “Le ferry transportait un nombre excessif de passagers et la rivière était agitée”, a indiqué le chef de la police locale, tofazzal Hossain, ajoutant que 50 sur-vivants avaient été sortis des eaux. Le naufrage s’est produit à environ 30 ki-lomètres au sud de la capitale Dacca. Selon le chef de la police de Madaripur, d’où était parti le navire, celui-ci trans-portait entre 170 et 200 passagers.

CombatsDe nouveaux combats meurtriers

ont opposé dimanche 3 août forces ukrainiennes et séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine, où la recherche des restes des victimes du crash du vol MH17 s’intensifie avec l’arrivée de nou-veaux experts. Autour du site du crash du Boeing malaisien, contrôlé par les in-surgés, forces ukrainiennes et rebelles se sont engagées à un cessez-le-feu mais on y entend régulièrement ces der-niers jours des explosions. La mission d’experts néerlandais et australiens, présents en nombre sur place depuis le 1er août après avoir été longtemps blo-qués par les combats, gagne en puis-sance. Une centaine de spécialistes se sont activés sur place dimanche.

Agenda...

Des infrastructures durables et innovantes

Après une première édition or-ganisée à Lyon, en octobre 2012, le second congrès de l’Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité, se tiendra, conjointe-ment au salon Interoute & Ville, dans la cité rhônalpine, au Parc des expo-sitions, du 7 au 9 octobre. Le thème choisi place “l’usager au cœur des réseaux d’infrastructures durables et innovantes”.

Plus de 55 exposés de haut niveau et près de 85 intervenants devraient permettre aux congressistes (ils étaient 700 en 2012) de faire le point sur les évolutions des référentiels, la mobilité “intelligente” connectée au citoyen, les infrastructures durables, la sécurité routière, l’acceptabilité des chantiers…

Le 8 octobre, la séance d’ouverture sera consacrée au soutien à l’innovation en France avec la présentation du rapport de l’IDRRIM sur ce sujet et l’état des lieux des actions engagées. Un tour d’horizon sur les dispositifs et pratiques de nos voisins eu-ropéens est également programmé complété par une table-ronde qui réunira décideurs publics et privés. La session plénière concernera l’entretien des chaussées et des ou-vrages d’art. L’approche globale de la gestion du patrimoine sera traitée en lien avec la présentation des premiers résultats de l’étude Gepur – Gestion et entretien des patri-moines urbains et routiers – réalisée dans le grand Est. La remise du prix 2014 est aussi au menu du 8 octobre. Le prix IBM récompensera les meilleures initiatives prises en matière de conception, construction, gestion, entretien, aménagement, requalification et exploitation des infrastructures routières, ferroviaires, fluviales, portuaires et aéropor-tuaires. Le prix s’ouvre dorénavant à l’Outre-Mer et à l’international ainsi “qu’aux petits projets les plus ingénieux” et aux travaux de recherche.

“C’est dans les périodes difficiles que la route fait preuve de son adaptabilité, de sa souplesse et de son extrême résilience pour répondre aux défis de son temps”, observe andré Broto, président du comité prospective de l’IDRRIM.

annick BÉRouD

Autant qu’à Boeing ou Airbus, c’est à elle-même que la Chine s’est lancée son plus audacieux pari industriel, re-joindre le club très fermé des grands avionneurs mondiaux. Et faire décoller, d’ici 18 mois, le premier moyen-courrier “made in China”. Le défi est énorme, mais les moyens sont illimités et le coût total du projet Comac, pour Commercial Aircraft Corporation of China, reste in-connu. Avion monocouloir capable de parcourir une distance de 5.500 km, le C919 doit rivaliser avec les deux “stars” du moyen-courrier, l’A320 et le B737. Et entamer ainsi le duopole américano-eu-ropéen, que ni le canadien Bombardier, ni le brésilien Embraer ou les russes

Tupolev et Soukhoi ne parviennent à inquiéter.

Le principal atout du C919 est l’as-surance de l’immense marché intérieur chinois (400 commandes déjà passées) qui doit voir sa flotte aérienne tripler d’ici à 2032 avec quelque 6.000 appareils,

selon Boeing. Le soutien total de l’État est l’autre grande force du projet. Mais il y a loin des bureaux d’étude à la piste d’envol. Le C919 sera “made by China” mais sa réalisation passe encore par une coopération étroite avec des entreprises étrangères, dont 16 ont répondu à l’ap-pel. À commencer par les moteurs. Le C919 sera équipé du Leap, dernier-né du groupe franco-américain CFM, fournis-seur d’Airbus et Boeing.

Après le défi industriel restera celui, au moins aussi épineux, des certifica-tions – d’abord chinoise, puis européenne et américaine – clés de l’accès à l’interna-tional. Les premières livraisons sont pré-vues pour 2018.

C919, rêve chinois d’envolée technologique

AéronautiqueL’avionneur Pilatus

présente son dernier-néLe constructeur aéronautique Pilatus

a présenté officiellement son dernier-né devant quelque 20.000 spectateurs dans la ville suisse de Buochs. Cet avion dont le développement a coûté 500 millions de francs suisses (416 M euros), a déjà été plébiscité. Il a été présenté il y a un peu plus de deux mois au salon spécia-lisé EBACE 2014 à Genève, et les 84 exemplaires de la première tranche de production du PC-24 ont tous été vendus. Le ministre suisse de la Défense, Ueli Maurer, présent lors de cette manifestation, a of-ficialisé à cette occasion la commande d’un exemplaire par la Confédération helvétique.

La livraison des premiers PC-24 est prévue en 2017, le carnet de commandes de Pilatus étant rempli jusqu’à la fin 2019. L’appareil sera intégralement produit à Stans, sur les rives du Lac des Quatre-Cantons. Le nouveau biréacteur pourra atterrir sur des distances plus courtes et sur tous les types de pistes, ce qui n’est souvent pas le cas avec des jets d’affaires. L’appareil a une vitesse maximale de 787 km/h et une distance de 3.610 km avec quatre passagers. Doté d’une porte arrière pour un chargement plus facile, il pourra aussi être transformé en petit avion-cargo ou médical, un aspect lui conférant une dimension multirôles. Il est vendu pour un prix d’environ 9 millions de francs suisses (7,5 M euros).

Zoom...

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