La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE...

8
La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012

Transcript of La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE...

Page 1: La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT ... De novembre 2014 à fin septembre 2015, il a dirigé le bureau pays

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012

Page 2: La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT ... De novembre 2014 à fin septembre 2015, il a dirigé le bureau pays

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

N° 35 DU 30 OCTOBRE 2015 2E OC D E V

C’est une bonne nouvelle quidevrait réjouir toutes les femmes: AkinwumiAdésina Président dugroupe de la Banque africaine dedéveloppement (BAD) a annoncéla mise en place par soninstitution d’un fonds defacilitation des financements desfemmes pour un montant de 300millions de dollars.« Ce fonds vaavoir un effet de levier de 3milliards de dollars », a-t-ilindiqué. Selon Adésina, il n’y ajamais eu une telle levée de fondsen faveur des femmes africaines.Le président de la BAD justifie lamise en place prochaine de cefonds de facilitation par le fait queles taux de remboursement descrédits des femmes africainessont très élevés comparé à ceuxdes hommes. « Les femmesremboursent 98% des empruntsqu’elles effectuent au niveau desbanques », a laissé entendreAdésina. Selon lui, il y a unexcédent de liquidités au niveaude système bancaire. Mais seuls3% de ces fonds finance lesecteur agricole.

La BAD annonce unfonds de 300 millions

de dollars pour lesfemmes africaine

E C O F LASH

M. Assane BA, est depuis le 19octobre dernier le nouveau chargéde bureau de l’UNFPA Togo(Fonds des Nations Unies pourla population) en remplacementde Dr Justin KOFFI. Denationalité sénégalaise,AssaneBA est juriste et communicateurde formation. Expert encommunication, il a eu à travailleravec des agences d’informationde renommée internationaletelles que AITV, RFO et AFRICAN°1. Sa passion pour lemulticulturalisme lui a valu decollaborer avec des radios afroaméricaines à New – York, NewJersey et au Connecticut auxEtats Unis. Il a intégré l’UNFPAen novembre 2008 en tant quechargé de communication enRDC puis responsable decommunication au bureau deliaison de l’Union Africaine à Addis– Abéba. De novembre 2014 à finseptembre 2015, il a dirigé lebureau pays de l’UNFPA enMauritanie en tant que chargé debureau.

Assane BA, le nouveauchargé de bureau

UNFPA TOGO

La Banque internationale pourl’Afrique (BIA-Togo), propriété duGroupe marocain Attijariwafa Bank,a annoncé mardi qu’elle allait porterson capital à 10 milliards de Fcfa.La décision sera avalisée lors duprochain conseil d’administrationprévu le 3 novembre prochain àLomé. Cette augmentation répondà deux préoccupations, soulignentles dirigeants de la BIA, mieuxrépondre aux besoins de la clientèleen proposant des services plusinnovants et faciliter l’accès auxcrédits bancaires aux PME/PMI etse conformer aux normesbancaires édictées par l’OHADA.Le Togo compte 14 banquescommerciales. Selon la BCEAO(Banque centrale des Etats del’Afrique de l’Ouest), le total bilan aprogressé de 10% sur un an.L’encours des crédits bancairess’est établi à 967 milliards Fcfa au31 mars 2015, contre 856 milliardsun an plus tôt, soit une progressionde 12,9% sur un an.

BIA-Togo annonce soncapital à 10 milliards

de Fcfa

L’Autori té de régulation desmarchés publics (ARMP) arenforcé les capacités desprofessionnels de médias et lesmembres de la société civile,d’associations d’usagers etsyndicats sur leur responsabilité ducontrôle citoyen des marchéspublicsau Togo.Pendant trois (3)jours, les participants ont prisconnaissance du cadreréglementaire et institutionnel ainsique les relations fonctionnellesexistant entre les acteurs de lacommande publique, ont identifiéet examiné les outils de contrôle,d’appréciation de la transparenceet de l’efficacité des processusd’acquisition publique, les sourcesd’informations relatives auxmarchés publics et les moyensefficaces pour y accéder. Ils ont euà également à recenser et analyserles actions appropriées decommunications sur latransparence et la gestion desmarchés publics.« Toutes cesconnaissances vous seront d’unegrande utilité non seulement pour

Les journalistes et la société civi le à l’école ducontrôle citoyen des marchés publics

informer convenablement lapopulation sur l’efficacité desactions menées par legouvernement pour assurer sonmieux-être mais aussi et surtoutcontribuer à l’éducation et à unemeilleure défense des intérêts dela population. La publicationrégulière des données statistiquespar la direction générale pouvantêtre exploitées par la société civileou les décisions rendues par leComité de règlement des différends(CRD) en matière disciplinaire àl ’encontre des opérateurséconomiques indélicats, coupablesde tricherie dans les procédures depassation des marchés publics, lesautres composantes de la sociétécivile à part les journalistes hésitentencore malgré les réunions desensibilisation et de formationorganisées par l’ARMP. C’est direcombien primordiale et capitale estvotre action en tant quereprésentants des intérêts de lapopulation dans ce sous-secteur àtravers les investigations etdénonciations plus coordonnées et

Les participants ont reçu à la fin de la formation une attestation,ici remise par M. Marc Kpemoua, directeur de la communication

ARMP, au directeur de publication de ECO DEVplus soutenues que vous pourrezmener en vue d’accompagnerl’ARMP dans la lutte contre lafraude et la corruption dans lesmarchés publics et délégations deserv ice public », adéclaré le

directeur général del’ARMP, Théophile René Kapou.Chaque participant a bénéficiéd’une attestation à la fin de cetteformation.

L’information statistiqueenvironnementale représente unenjeu de taille dans la mise enœuvre du nouveau cadre dedéveloppement proposé poursoutenir les Objectifs duDéveloppement Durable (ODD) toutau long des 15 prochaines années.Afin d’impulser un dynamismepouvant permettre au Togod’atteindre rapidement desrésultats concrets et durables dedéveloppement, le ministère del’environnement et des ressourcesforestières organise le Forum dehaut niveau sur les statistiquesenvironnementales placé sous lethème « Enjeux et défis pour ledéveloppement durable ». « Il s’agitde discuter sur la situation, lesproblèmes et les défis liés à laproduction des statistiquesenvironnementales au Togo dans laperspective du développementdurable, aussi, de déterminercomment ces données doivent être

Un Forum de haut niveau sur les statistiquesenvironnementa les

alignées avec les donnéesgénérales de développement, dontles indicateurs des ODD, pourappuyer le développement et lesprocessus nationaux deplanification », a indiqué AndréJohnson, le Ministre en charge del’environnement. Une analyse révèleque plus de la moitié des ODD sontbasés sur la protection et la gestionde l’env ironnement d’où lanécessité de reconnaitre lesstatistiques de l’environnementcomme un outil utile dans lecontexte des ODD et de l’agendade développement post-2015.Conscient de ces enjeux, l’Etattogolais a entrepris depuisquelques années, un processus deréforme de son système statistiquenational par la création de l’InstitutNational de la Statistique et desEtudes Economiques etDémographiques (INSEED). LaDivision des Statistiques desNations Unies (DSNU), le PNUD,

la Coopération Allemande et laCEDEAO (Communauté des Etatsde l’Afrique de l’Ouest) sont lesprincipaux partenaires qui

soutiennent les actions dedéveloppement des statistiques del’environnement au Togo.

Des agents d’Ecobank-Togo se sontattelés le 24 octobre dernier à uneœuvre sociale, mettant au propre leslocaux de l’hôpital de Bè et participantà une meilleure prise en charge dessoins dudit centre en lui accordantun don d’une valeur totale de 06millions FCFA. L’ensemble dupersonnel du Groupe ECOBANK, acélébré, la troisième édition de la «Journée ECOBANK ». Porté par lethème, « Chaque enfant africainmérite un avenir meilleur », unévénement au cours de laquelle lesagents des différentes filiales dugroupe mènent des activités au profitde leurs communautés d’accueil.Balais et autres accessoires denettoyage à la main, le personnel dela filiale togolaise du groupe Ecobanka pris d’assaut l’hôpital de Bè pourcontribuer à l’entretien dudit centre.La banque a également fait un donde deux (02) pèse-bébés et de trente(30) matelas médicaux, et a participéà la rénovation de la salled’hospitalisation de la pédiatrie. « LaJournée Ecobank, cette année, estconsacrée à l’enfant, à sonéducation et à sa santé. L’hôpital deBè est le centre le plus appropriépour accueillir cette journée. Notreactivité première est le banking. Maisnous vivons dans un groupe social

Ecobank Togo accorde un don de 6 millions FCFA à l’hôpital de Bèet il est de bon ton qu’exerçant notreactivité dans cette communauté,nous y descendions de temps entemps pour la soutenir et y menerdes activités pour l’aider», a expliquéM. Eusèbe AFOUTOU, Directeurgénéral d’ECOBANK-Togo. Grande aété la satisfaction des dirigeants del’hôpital de Bè. « C’est une chancepour nous de recevoir Ecobankaujourd’hui. Nous avons desmatériaux défectueux, et ce don vientà point nommé pour nous soulager.Nous remercions le groupe pourcette action», en a vivement expriméson directeur, M. Kokou ETA-KOFFI.Première filiale du groupe,ECOBANK-TOGO dispose d’unréseau de 24 agences dont 17 àLomé; 61 guichets automatiques debanque sur toute l’étendue du

territoire togolais et un réseau de 60terminaux de paiement

électroniques auprès de sespartenaires commerçants.

Page 3: La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT ... De novembre 2014 à fin septembre 2015, il a dirigé le bureau pays

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

N° 35 DU 30 OCTOBRE 2015 3E OC N O M EI

La mer représente 90% deséchanges commerciaux enAfrique,joue-t-elle ainsi un rôleimportant dans la croissanceéconomique des 37 pays qui l’ontcomme façade. L’Etat togolais apris à cet effet les directives etmesures possibles depuisquelques années par lasécurisation de son espacemaritime et par la lutte contre lecrime organisé dans les mers etocéans d’Afrique. Pour cetteraison, le pays a décidé de mettreen commun ses forces et actionsdevant mener au contrôle et à lasurveillance de ses côtes et àl ’exploitation de toutes lesrichesses que peut procurer la merà l’économie nationale. Desréformes sont introduites avec destextes révisés et des décrets prisen vue de redynamiser et redoublerles efforts pour le renforcement ducadre légal et réglementairerégissant l’action de l’Etat de mer.« Nous devons appliquer les textes,mieux armer la Préfecture maritimeet la doter en personnel qualifié,pour que son action soit plusefficace et plus visible », a insistéle Chef de l’Etat Faure EssozimnaGnassingbé au cours de laseconde réunion annuelle du HautConseil pour la Mer en septembredernier.L’une des réformes pour legouvernementà cet ef fet estderevoir les immatriculations desnavires commerciaux sous pavillontogolais lesquels ces dernièresannées ont été impliqués dans destrafics de drogue, d’armes, decigarettes ou de migrants au largede l’Europe et de la Turquie.La situation des navires battantpavillon togolaisL’immatriculation des naviresbattant pavillon togolais remonte àenvirons quelques années avec laRépublique grecque qui a souhaitédonner une image particulière aucommerce maritime avec l’idéed’immatriculer les navires.Lepavillon est un drapeau hissé aumât le plus haut du bateau. Engénéral, c'est le drapeau du paysdu bateau. Battre pavillon, c'estdonc hisser les couleurs du payspour lequel on navigue. Une telleinitiative avait séduit les autoritéstogolaisesà déliv rer desimmatriculations aux navires dontles opérateurs économiques deplusieurs pays manifestent lademande. A ce jour,il y a une flouejuridique systématique qui entoureles mesures de délivrance descertificats des navires battantspav il lon togolais. Cesmanquements sont pris en comptepar le nouveau Code de la MarineMarchande actuellement l’objet dudébat au niveau de l’AssembléeNationale.Ceci a amené legouvernement à suspendre pour lemoment les anciennes mesures dedéliv rances. Au total,s e l o n q u e l q u e s s o u r c e sd’informations, environs huit cent(800)de ces navires seraientenregistrés dans les eauxterritoriales parcourant le mondeentier. Dans les normes maritimes,le navire battant pavillon se met enrègle, en conformité avec le droitmaritime, le code de la marinemarchande. « Un nav ire quin’arbore pas de pavil lon estsuspect. Il peut être arraisonnépartout et à tout moment. Enréalité, il ne peut donc pas naviguer», a expliqué le CommissaireComandant KABKIA TCHEDRE dela Préfecture Maritime du Togo.Quel profit le Togo tire de cescontrats ? Il est difficile de disposerdes données statistiques réelles depar le gangstérisme que ces naviresentretiennent selon nos recherches.

QUELLE ALTERNATIVE POUR LES NAVIRES SOUS PAVILLON TOGOLAIS DE COMPLAISANCE ?

Des pertes fisca les évaluées à des milliards de FCFAPlutôt ces navires sous pavillon decomplaisance tirent au dos dupays des avantages fiscaux dansleur parcours: les taxes peuventleur être très réduites, parfoismême inexistantes, selon certainejuridiction. En plus, les tarifsd’enregistrement sont abordables.En outre, les mains d’œuvre sur lesnavires enregistrés sous pavillon decomplaisance sontconsidérablement bon marché. Eneffet, une fois battant pavilloncomplaisance, l’armateur peutrecruter l’équipage le moins cherpossible, afin de réduire ses coûts.« Depuis des années, aucun de cesnavires ne s’est pointé dans leseaux territoriales togolaises pourdes visites techniques, ni pourpayement des redevances fiscalesannuelles. Ceci constitue desmanques à gagner estimés à coûtde milliards de FCFA pour le pays», regrette un Chef de la marinetogolaise. « Alors que de façonnormale, le Togo devrait tirer desavantages pour l’immatriculation,en dehors d’un rayonnement sur leplan international, les retombéeséconomiques sont indéniables(frais d’immatriculation et autresavantages, conformément aucontrat signé entre les deux parties)», a-t-il ajouté.

Les naviressous pavillontogolais dans les visées

Beaucoup de navires sous pavillontogolais sont déclarés « exerçantdes commerces illicites »genred’immigration ou encore dans desaffaires criminelles telles des traficsd’armes, de drogues, qui vont àl’encontre de la loi. Ce n’est qu’unsecret de polichinelle ! Le pavillontogolais figure malheureusementparmi les pav il lons decomplaisance et cœur debeaucoup de scandales.Il nous ensouvient qu’en juin 2014, selon desinformations rapportées par lesautorités de la diplomatie togolaisequi à leur tour se référaient auquotidien turc Hurriyet, les garde-côtes turcs ont intercepté unbateau battant pavillon togolais quiavait à son bord 300 immigrantsclandestins, la plupart syriens. Dunom de « Burçin », ce navire aprèsson interception a été escortéjusqu’au port de Mersin sur la côteméditerranéenne par plusieursnav ires de la marine et deshélicoptères.En 2012, un bateaubattant pavillon togolais remplis dedrogues d’héroïne d’une quantitétotale de deux tonnes ont étésaisies près d’Athènes (capitalede la Grèce) par la Police de cepays.Le ministre grec de la Marinemarchande, MiltiadisVarvitsiotis, aindiqué que « pesant plus de deuxtonnes au total, ces deuxcargaisons sont la plus grandequantité d’héroïne jamais saisie enEurope ». Au lendemain de cettesaisie sinistre, en Italie, la policeavait saisi 42,7 tonnes de cannabisau large de la Sicile. La drogue setrouvait sur un cargo de 110 m,l'Aberdeen, battant pavillon togolais,avec un équipage d'encadrementlibanais et des marins indiens etsyriens. Les autorités italiennesl’on qualifié également d'une desplus grosses saisies de résine decannabis jamais réalisées enEurope.Et ce n’est pas tout, unautre navire togolais, encore, a étéarrêté dans les eaux internationalespar la Police italienne. Selon le sitepalermo.repubblica.it qui rapporteaussi l’information, « les unitésnavales ont arrêté dans les eauxinternationales au sud dePantelleria une cargaison de 70mètres, battant pavillon du Togo,transportant plus de 10 tonnes dehaschisch. Le navire a été escortédans le port de Trapani avec les 10membres d’équipage, tous lesLibyens ». On se rappelle encore,

un scandale similaire avait secouéle Togo sous feu GnassingbéEyadema. Le bateau Pitea, enprovenance du Vénézuela, etbattant pavillon togolais avait étéarrêté dans les eauxinternationales, au large des côtestogolaises, transportant pas moinsde trois tonnes de cocaïne. Selonles informations, les enquêtes quisemblaient embarrasser lesautorités togolaises d’alors, avaientété étouffées par certains officielsfrançais. Il y a quelques semaines,un autre navire aurait été interceptédans les eaux territoriales duNigéria. Un véritable scandale danslequel le Togo est, quoi qu’il en soit,mêlé. Cette situation doit interpellerles autorités togolaises sur leurresponsabil i té dansl’immatriculation des navires detout acabit car ne rehaussant pasl’image du Togo très impliqué cesderniers jours dans la sécuritémaritime en Afrique et dans lemonde entier. Evidemment, face àcette histoire déshonorante, leprésident Faure Gnassingbé aexprimé sa vive désolation etconsternation et a demandé qu’unétat précis soit fait sur le nombreet la nature des nav irescommerciaux immatriculés auTogo. « Ça me gêne et ça mefrustre à la fois. Nous avons été àplusieurs reprises alertés sur desnavires enregistrés au Togo et quine respectent pas les règlesinternationales. L’unioneuropéenne, Israël et d’autres paysamis nous ont saisis sur cettequestion. Ces affaires ne font pashonneur de notre pays », a marteléle chef de l’Etat.Il faut rappeler qu’àl’occasion de la deuxième réunionannuelle du Haut Conseil pour laMer, le Président de la Républiqueavait recommandé aux différentsacteurs impliqués dans l’action del’Etat en mer, d’établir un rapportcirconstancié sur la situation desimmatriculations des navires souspavillon togolais. Les démarches

J. GADAH

engagées depuis lors ont permis derelever que la société InternationalRegistration Bureau (IRB) basée enGrèce, a pu immatriculer à ce jouret à la demande du gouvernement541 navires sous pavillon togolais.« Malheureusement les violationsrépétées des règles de la navigationmaritime par certains navires souspav il lon togolais, poussentaujourd’hui le gouvernement àenv isager des mesures af ind’assainir ce secteur. 144 naviresont d’ores et déjà été radiés dupavillon togolais », lit-on dans lecommuniqué du Conseil desMinistres en début du moisd’octobre.Un nouveau Code de la Marine

Marchande pour réguler lasituation

Pour juguler ce grave problème, lapremière mesure qui a été prise parles autorités est de surprendre lesimmatriculations de nouveauxnavires. Les termes de contrat desnavires déjà immatriculés sontaussi en train d’être revus. C’estd’ailleurs la raison pour laquellebeaucoup viennent d’être rayés. «

Au regard du niveau code en étude,une véritable rigueur est prévuedans l ’octroi des prochaineslicences à accorder aux naviresbattant pavillon togolais », révéleKABKIA TCHEDRE de laPréfecture Maritime du Togo. Quantaux sanctions auxquelles, le Togopourrait être exposé dans l’espacemaritime international ; « Il n’y apas d’inquiétude avec lacoopération internationale puisqueplusieurs infractions commises pardes navires battant pavillon togolais,nous ont souvent été signalées parl’IRB. La coopération quant à elleest parfaite, étant donné que lacommunauté internationale est auparfum des mesures correctives quisont prises par l’Etat Togolais», a-t-il rassuré. Le Togo devra se dotersûrement d’une stratégie nationalepour la mer et le littoral, documentqui sera effectif au plus tard ennovembre. Cela nécessite aussiune efficacité obligatoire par unemeilleure communication entre lesdif férents serv ices de l’Etatimpliqués dans la gestion de cetespace.

Conformément aux Directives del’UEMOA, la création des CGArépond à la nécessité d’améliorerle cadre économique des Etatsde la Sous-Région en optimisantle potent iel de l ’économieinformelle, en encourageant lesméthodes de gouvernanced’entreprises fondées sur desprincipes d’efficacité.La tenued’une comptabilité régulière étantl’une des recommandations del’acte uniforme de l’OHADA, elledemeure une obligation pour toutopérateur économique.Afin depermettre aux opérateurséconomiques du Togo de s’yconformer, le Centre de GestionAgréé Pilote (CGAP) est mis enplace par la Chambre deCommerce et d’Industrie du Togo(CCIT) avec l’appui de neuf (09)autres partenaires de référence,pour accompagner les Micros,Peti tes et MoyennesE n t r e p r i s e s . S t r u c t u r eassociative, le CGAP est régi parles dispositions de la loi N°2004-013 du 15 Juin 2004 inspirée dela Directive N°04/97/CM/UEMOAinstituant le cadre juridique. Cecadre a été complété plus tardpar le Décret d’application N°2012-001/PR du 06 janvier 2012qui a permis au Ministère del’Economie et des Financesd’autoriser la CCIT par l’ArrêtéN°116/MEF/SG/DGI du 05 avril2012 à créer le premier CGApilote. Ce centre a pour missionde contribuer au développement

LE CENTRE DE GESTION AGRÉE PILOTE DU TOGO EN GESTATION

« Accompagner les Micros, Petites et Moyennes Entreprises au Togo »harmonieux des entreprisestogolaises tout en les aidant àacquérir des méthodes modernesde gestion afin de les permettred’être plus compét i t iv es etpérennes.A travers la mise enplace d’une bonne gestion, lecentre garantit aux adhérents leurcrédibi l i té auprès de leurspartenai res (Administrat ionfiscale, institutions financières,fournisseurs, cl ients…….).Comme services, aux membres,le CGA Pilote offre de différentsservices à ses adhérents entreautres :L’assistance en matièrede comptabilité et de fiscalité àtravers la tenue de comptabilitéet l’élaboration des déclarationsfiscales ; l’élaboration d’étatsf inanciers (Bilan, compte derésultat,…) et des informationsfinancières selon les normesSYSCOHADA dans le respectdes dispositions du Code Généraldes Impôts ; le renforcement descapacités par la formation desentreprises aux méthodesmodernes d’organisation et degest ion ; l ’ information et lasensibilisation des adhérents ; etd’autres services spécifiques à lademande des adhérents. Lesadhésions au CGA Pilote offre àses adhérents un certain nombred’av antages f iscaux leurpermettant d’alléger leurs chargesfiscales. Ces avantages sontétalés sur cinq (05) ans selon lerégime d’imposition de l’adhérent: Primo, la Relat ion avec

l’administration fiscale à ce titre,le CGA Pilote bénéficie d’unaccompagnement de la part del’Administration Fiscale, ce quilui a permis d’avoir aujourd’hui àsa disposition une personneressource responsable des CGAen son sein.Nous pouvons aussiparler des divers avantagesfiscaux (il s’agit des réductionsd’impôts) accordés auxadhérents du Centre. En second,les détails sur les avantagesf iscaux :Pour les adhérentsrelevant du régime de la TaxeProfessionnelle Unique (TPU) :Réduction de 30% de la taxeprofessionnelle unique due de la1ere à la 3ième année,Réduction de 15% de la taxeprofessionnelle unique due les4ième et 5ième années ; Pourles adhérents relevant du régimedu Réel Simplifié d’Imposition(RSI) : Réduction de 50% de lataxe professionnelle de la 1ere àla 3ième année, Réduction de30% de l’impôt sur le revenu dûde la 1ere à la 3ième année,Réduction de 20% de l’impôtminimum forfaitaire dû les 2ièmeet 3ième années, Réduction de30% de la taxe professionnelleles 4ième et 5ième années,Réduction de 15% de l’impôt surle revenu dû les 4ième et 5ièmeannées, Réduction de 10% del’impôt minimum forfaitaire dû les4ième et 5ième années.

Page 4: La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT ... De novembre 2014 à fin septembre 2015, il a dirigé le bureau pays

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

N° 35 DU 30 OCTOBRE 2015 4E TN R E T EI N

Les économies de l’Afrique Sub-saharienne continuent de mettre enplace des réformes qui améliorentle climat des affaires pour lesentrepreneurs locaux, avec lesmembres de l’Organisation pourl'Harmonisation en Afrique du Droitdes Affaires (OHADA) étantparticulièrement actifs durantl’année passée, d’après le rapportannuel sur la facilité de faire desaffaires du Groupe de la BanqueMondiale.Doing Business 2016: Mesure dela Qualité et Efficacité du CadreRéglementaire, publié le 27octobre, présente un total de 69réformes mises en place dans 35économies de l ’Afrique Sub-saharienne. Parmi ces réformes,29 ont été mises en place par 14des 17 membres de l’OHADA. Lesréformes mises en place en AfriqueSub-saharienne représententenviron 30 pour cent des 231réformes mondiales mises en placedurant l’année passée. La régionpeut également se targuer decompter la moitié des 10économies ayant le plus amélioréle climat des affaires, soit deséconomies ayant mis en place aumoins 3 réformes et parconséquence ayant augmenté leurclassement mondial: l’Ouganda, leKenya, la Mauritanie, le Benin etle Sénégal. La région se démarquepour l’indicateur de Raccordementà l’Electricité en termes de réformesmises en place. Sur les 32 réformesà travers le monde sur cetindicateur, 14 ont été mises enplace en Afrique Sub-saharienne,avec le Kenya et l’Ouganda faisantdes progrès remarquables dans cedomaine. “Malgré de nettesaméliorations, les gouvernements

DOING BUSINESS 2016 :

Le Togo gagne 2 places et confirme l’amélioration de plus du climat des affa iresde l’Afrique Sub-saharienne vontdevoir continuer à réduire le fosséqui les sépare des meilleurespratiques dans de nombreusesdimensions majeures de la facilitéà faire des af faires, et ceparticulièrement pour augmenter lafiabilité de l’accès à l’électricité ouencore pour fournir un systèmeefficace de résolution des litigescommerciaux, des dimensions oùla région obtient les scores les plusfaibles à l’échel le mondiale,”explique Rita Ramalho,responsable du projet DoingBusiness.Concernant la dimensionde Raccordement à l’Electricité,cela prend en moyenne 130 jourspour un entrepreneur d’obtenir uneconnexion et, une fois connecté,les clients expérimentent denombreuses coupures qui durentplus de 700 heures par an, faisantainsi de la région d’Afrique Sub-saharienne la région avec la pluslongue durée de coupures aumonde. La région est égalementfaiblement classée sur lesdimensions de CommerceTransfrontalier et de Transfert dePropriété. Maurice est l’économiela mieux classée de la région avecun rang mondial de 32, performantparticulièrement bien dans lesdimensions de Payement desTaxes et d’Exécution des Contrats.A Maurice, cela prend seulement152 heures pour un entrepreneur depayer ses taxes, comparé à lamoyenne mondiale de 261 heures.Le Rwanda est la deuxièmeéconomie la mieux classée de larégion avec un rang mondial de 62.Le Rwanda a également mis enplace le plus grand nombre deréformes dans la région, avec sixreformes mises en places durant

l’année passée. Le pays est ledeuxième mondial sur la dimensiond’Obtention de Prêts et le 12èmemondial sur celle de Transfert dePropriété. Dix ans auparavant, unentrepreneur au Rwanda avaitbesoin de 370 jours pour transférerune propriété, quand cela ne prendmaintenant que 32 jours, encoremoins de temps qu’en Allemagne.Le Botswana, avec un rangmondial de 72, l’Afrique du Sud(73), et les Seychelles (95) fontpartie des économies les mieuxclassées de l ’Af rique Sub-Saharienne. Cependant, le Kenyaet l ’Ouganda ont connu uneaugmentation significative de leurclassement, avec le Kenya passantau rang 108 et l’Ouganda au rang122 cette année. Cela estprincipalement dû aux quatreréformes mises en place au Kenyadans les domaines de Créationd’Entreprise, de Raccordement àl ’Electricité, de Transfert dePropriété et d’Obtention dePrêts, ainsi qu’aux réformesmises en place en Ouganda dansles domaines de Créat i ond’Entreprise, de Raccordement àl’Electricité et d’Obtention dePrêts. Le Togo a enregistré cetteannée trois (03) réformes sur lesindicateurs création d’entreprise,accès à l’électricité et commercetransfrontalier. En effet, le Togoa facilité la création d’entreprise,en rédu isant les coûts decréation par la suppression de laredevance perçue par l’OfficeTogolaise des Recettes (OTR).Le pays a aussi réduit la duréeet le nombre de procéduresnécessaires pour accéder àl’électricité, notamment par lacréation d’un guichet unique

permettant de regrouper tous lespaiements en un seul. Enfin, leTogo a faci l ité le commercetransfrontalier, en créant uneplateforme électronique quiinterconnecte plusieurs agencesaussi bien pour les procéduresd’ importat ion que pour l espaiements y afférents, avec pourconséquence la réduction dutem ps nécessai re pour l esopérations d’importation. Le paysa ainsi gagné 2 places dans lerapport « Doing Business 2016», passant de la 152e à la 150eplace sur 189 économiesengagées dans le classement. Lerapport de cette année révèle letravail des deux dernières annéesd’élargissement significatif desindicateurs mesurant l’efficacitédes règlementations des affaires,qui incluent le temps et coût pourêtre en règle avec toutes lesr é g l e m e n t a t i o n sgouvernementales, pour intégrerplus de mesures sur la qualité dela règlementation, reflétant mieuxainsi la réalité des opérationscommerciales sur le terrain. Sur

les cinq indicateurs qui ont étémodifiés dans ce rapport – Octroide Permis de Const rui re,Raccordement à l’Electricité,Exécution des Contrats, Transfertde Proprié té et CommerceTransfrontalier – l’Afrique Sub-saharienne a obtenu un scoreplus faible que la moyenneglobale. Les économies de larég ion ont de l a marge deprogression sur l ’ indice defiabilité de l’approvisionnement etde transparence des tarifs pourl’indicateur de Raccordement àl’Electricité et sur l ’indice dequal i té de l ’administ rat i onfoncière pour l ’indicateur deTransfert de Propriété. Parexemple, l’Ouganda n’a pas debase de données électroniquepermettant de vérifier les chargesou de système d’informationgéographique. De plus, laconservation foncière et le cadastren’ont pas de couverture complètedes propriétés foncières au niveaunational. Banque Mondiale

ECOBANK-Togo, la filiale togolaisedu groupe bancaire éponymepanafricain attend dans lesprochains jours son 4è DirecteurGénéraldepuis janvier 2015. Selonl’information obtenue, lenouveausociétaire serait de lanationalité ivoirienne. En mai dernierlors de l’assemblée généraleordinaire des actionnaires de labanque, la nouvelle directrice BintaTouré Ndoyeremplaçait DidierAlexandre Corrèa à la têted’ECOBANK-Togo. « Celle-ci aprèsquelques mois seulement passéeà Lomé est contrainte dans laprécipitation d ’abandonner sonpersonnel pour une destinationprofessionnelle internationale », a-t-on appris. Actuellement la gestion de

Ecobank-Togo attend son quatrièmeDirecteur Général en 10 mois

la banque est assurée par un DGintérimaire Eusèbe AFOUTOU. Apriori, les comptes d’ECOBANK-Togo se portent à merveille. Lescomptes de l’exercice 2014, ontaugmenté du volume definancements à hauteur de 32milliards. Ce volume a portél’encours des financements au 31décembre 2014 à 275 milliards deFCFA, soit une croissance de 13%par rapport à l’exercice 2013.Le totalbilan a connu un accroissement de9% (soit 357 281 millions FCFA), etun résultat net bénéficiaire de 4041millions FCFA en repli de 38% parrapport au résultat de l’exercice 2013,en raison des provisions constituéesen couverture de risque.

La Chine a promis de construire 100hôpitaux et cliniques à traversl’Afrique à l’issue d’un forumministériel sino-africain sur ledéveloppement du secteur de lasanté tenu au Cap. Unepromesse quia été chaleureusement accueillie parles ministres africains de la Santépuisque plusieurs pays du continentmanquent cruellementd’infrastructures sanitaires. Lesautres inquiétudes sont l’accès àdes médicaments de qualité à desprix plus abordables et lacollaboration dans le domaine desressources humaines. A cet effet laChine et les pays africains se sontmis d’accord sur la formation desprofessionnels de santé africains enChine et l’accueil d’un nombre plusimportant de médecins chinois enAfrique.Les deux parties se sont, par

La Chine promet de construire 100 hôpitauxet cliniques en Afrique

ailleurs, engagées à soutenir unnouveau système de gestion desfutures pandémies semblables àl’épidémie de fièvre d’Ebola qui afrappé Afrique de l’Ouest l’an dernier.Selon l’Organisation mondiale de laSanté (OMS), la Chine avait accordéune aide de 120 millions de dollarsaux pays d’Afrique de l’Ouesttouchés par le virus Ebola et déployéprès de 1000 professionnels desanté dans les zones sinistrées.Rappelons que le président chinoisXi Jinping a annoncé, le 26septembre à la tribune de l’ONU, queson pays allait lancer un fonds d’aideau développement de 2 milliards dedollars destiné aux pays les moinsriches du globe. «Nous voulons fairepasser la justice avant les intérêtsparticuliers», a déclaré M. Xi.

La mise en place d’un mécanismerégional de concertation sur lagestion intégrée des écosystèmesnaturels en Afrique de l’Ouest a faitl’objet des échanges entre acteursenvironnementaux en charge de lagestion des écosystèmes, les 22 et23 octobre à Lomé. Initié par l’UnionInternationale pour la Conservationde la Nature (UICN) et la coordinationdes ressources en eaux delaCommunauté des Etats del’Afrique de l’Ouest (CEDEAO, il s’estagi de mener des réflexions pourune synergie d’action en matière debonne gouvernanceenvironnementale allant à laréduction de la pauvreté.Dans lasous-région, desinstitutionstravaillent sur la gestion desécosystèmes avec des politiques etprogrammes bien définis a souligné,le directeur régional de l’UICN, AiméNyanégo. Mais l’idéede soninstitution,« c’est de pouvoirlesmettre ensemble pour unemeilleure coordination.En un mot,c’est une recherche de mutualisationdes capacités, de ressources etégalement de synergie pouratteindre les résultats beaucoup

L’UICN prône la gestion optimale desécosystèmes naturels en Afrique de l’Ouest

A la table officielle, on reconnait le conseiller technique du MERF, M.AmégbohTata(au micro)

plus durable »,a-t-il ajouté.Cette action concertée est partagéepar la CEDEAO, et d’après sonreprésentant, Mahamane Touré,lagestion intégrée des écosystèmesest une approche holistique quiconjugue toutes les autresapproches de gestion et deconservation des ressourcesnaturelles : « En protégeant et enutilisant durablement lesécosystèmes, on diminue les

impacts du changement climatique,on renforce le développementdurable et on réduit la pauvreté et lafaim parmi les populationsvulnérables », a-t-il laissé entendre.Après avoir énuméré les efforts dupays dans la gestion de sesécosystèmes, M. AmégbohTata,conseiller technique du ministère del’Environnement et des ressourcesforestières, est allé au-delà desefforts nationaux pour citer la gestionconcertée de la réserve de labiosphère entre le Benin et le Togoavec l’aide de la républiqued’Allemagne ; « Tous les acteursdoivent s’engager pour une synergied’action qui permettra d’atteindre lesobjectifs fixés », a-t-il lancé auxparticipants.Cestravaux se situentdans le cadre du programme pour laréduction de la pauvreté et la gestionde l’environnement de l’UICN àtravers son PAGE (Partenariat pourla Gouvernance Environnementaleen Afrique de l’Ouest).

Photo de famille

Page 5: La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT ... De novembre 2014 à fin septembre 2015, il a dirigé le bureau pays

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012

N° 35 DU 30 OCTOBRE 2015 5

ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

E OC N O M EI

Considéré comme handicap pourceux qui en souffrent, le bégaiementn’est pas en effet une maladie ni unemalédiction, Il n’est qu’unepathologie qui affecte la fluidité dela parole.Depuis quelques années, lacommunauté mondiale a retenue le22 octobre comme « JournéeMondiale du Bégaiement » (JMB).Cette année, l’association Action desJeunes pour l’Entraide et la luttecontre le Bégaiement (AJEB) enpartenariat avec le ministère del’action sociale, de la promotion dela femme et de l’alphabétisation aorganisé une table-ronde le 24octobre dernier à Lomé pour offrirl’opportunité d’échanger sur l’impactdes actions entreprises ouréalisées, d’évaluer les résultatsobtenus et surtout d’ouvrir denouvelles pistes de réflexions pourdes solutions plus adéquates etadaptées en faveur de l’avancée despersonnes bègues. La ministre del’action sociale, de la promotion dela femme et de l’alphabétisationMme Tchabinandi KOLANIYENTCHARE a présidé aulancement des travaux marquantcette journée en présence desmembres de l’association AJEB, desenseignants, des élèves et despersonnes bègues.Thème de l’édition 2015:« Faites passer le mot à traversl’éducation, la coopération et lacommunication ». Cette deuxièmeédition de la Journée Mondiale duBégaiement invite chaque pays non

Environ 70.000 togolais soufrent du bégaiement dans les communautésseulement à orienter ses réflexionsvers l’éducation de la population surles comportements à adopter faceaux personnes bègues pourfavoriser leur épanouissement, maiségalement à coopérer pour biencommuniquer sur cette pathologie.Comment reconnait-on unepersonne qui bégaie ?Dans nos communautés, nosfamilles, notre entourage il y a despersonnes qui souffrent de cettepathologie. Au Togo ce trouble touche1% de la population sans distinctiond’origine sociale ou culturelle, soitenviron soixante-dix mille (70.000)personnes. On les reconnaitgénéralement au moment des’exprimer : il y a une forte répétitiondes mots qu’ils prononcent. Aussichez une personne qui bégaie il y’atoujours une tension qu’elle ressentau niveau du cou. Une personne quibégaie se sent toujours inférieur auxsiens, elle n’aime pas prendre laparole en public et éprouve desdifficultés à lire à haute voix, à réciterou à répondre aux questions.Quelle est la cause du bégaiement ?Selon l’orthophoniste ETOGNONEmmanuel, coordonnateur del’AJEB la cause liée au bégaiementest méconnue jusqu’à ce jour,cependant il y a des facteurs quiexpliquent ce phénomène à savoir :des facteurs favorisants qui sont enlien avec la constitution de l’enfant etdans ces facteurs il y a le facteurgénétique (Un enfant né d’un parentbègue à de forte chance de devenirbègue) ; il y a le facteur déclenchant :

la mise à l’école, la naissanceinopinée, l’éducation. Notons aussile facteur précipitant qui constitueaussi une cause de bégaiement(quand on parle rapidement on aplus tendance à bégayer) et enfin laréaction de l’entourage qui se moquede l’enfant quand il s’exprime. Tousces facteurs constituent un handicappour les personnes bègues pouravoir une meilleure vie et ainsi mieuxévoluer dans leur environnement. Ilssont généralement frustrés, sesentent coupables et ont honte deleur problème. Au niveau de leurprofession, ils souffrent d’uncomplexe d’infériorité et d’un manquede confiance en eux-mêmes. Enclasse, les élèves qui bégaient ontdes difficultés à lire à haute voix, àréciter ou à répondre aux questions.Ils ont également peur dans leursrelations avec leurs pairs et semettent souvent à l’écart desconversations.

Comment traite-t-on lebégaiement ?

Le traitement d’une personne bèguen’est pas un traitement ordinaire, « Iln’y a pas un médicament à lapharmacie pour guérir le bégaiementmais il y a des techniquesorthophoniques qu’on apprend à cespersonnes pour qu’elles nebégaient plus», a souligné M.ETOGNON. Enfant comme adulte il ya un traitement pour chaque cas.Cependant le résultat d’un enfant estgénéralement meilleur par rapport àl’adulte. Il est conseiller de si prendretôt. Chez les personnes adultes, les

spécialistes orthophonistes se fixentdes objectifs à atteindre. Cesobjectifs sont non seulement luidonner les mécanismes pour ne pastoujours répéter les mots, maisaussi l’aider à ne pas se sentirinférieurs aux autres, à avoirconfiance en eux-mêmes et às’épanouir sur le plan socio-professionnel. Aider ces personnesà parler lentement. Le président del’AJEB M. AKAGLA Amenyo expliqueque : « le bégaiement ne partira pasforcément tout seul si l’on n’intervientpas de manière anticipée car iltouche dans l’enfance 5% depersonnes, soit une fille pour troisgarçons et dans 3 cas sur 4, ildisparait à l’adolescence». L’Actiondes Jeunes pour l’Entraide et la luttecontre le Bégaiement (AJEB) est une

association créée en novembre2013. Elle œuvre pour l’insertionsocio-éducative et professionnelledes personnes qui bégaient. Ellemène des actions pour despréventions primaires, desdépistages des enfants qui bégaientet de l’accompagnement parental.Parmi les activités phares inscritesau programme pour cette édition dela Journée Mondiale du Bégaiement,il est prévu des journées desensibilisation dans lesétablissements scolaires,l’accompagnement des adultes etdes élèves qui bégaient en traitantleur bégaiement. Le bégaiementn’est pas une maladie, il est juste untrouble qui se guérit.

ROLAND K

D’un investissement global de 900millions de FCFA, les portes del’immeuble LUMEN VERUM SAabritant la Clinique Dentaire NIFAviennent d’être ouvertesofficiellement au public en présencedes autorités togolaises en chargede la santé et de la protection sociale,des enseignements supérieurs et del’éducation primaire.La CliniqueDentaire NIFA devient ainsi l’unité de

Une unité dentaire ultramoderne ouverte au Togo

ainsi que des opportunités enmatière de tourisme médical ; « Al’instar des pays comme la Coted’Ivoire, le Maroc ou encore l’Afriquedu Sud, le Togo marque ses grandspas vers le tourisme médial, sourcede rentrée de devises et decroissance économique », a-t-ilexpliqué.Des médecins spécialistesdes pathologies dentaires au Maroc,Sénégal, Bénin, Russie et d’autres

soins ultra moderne du Togo et dela sous-région avec seséquipements de technologies depointe et de ses multiples servicesbucco dentaires.« Notre objectif estde répondre à des besoinsspécifiques sur le terrain c’est-à-direde fournir des soins de qualité enmatière de médecine dentaire faceà la demande sans cesse croissante», a indiqué Dr Georgette Kayi

pays partenaires interviendrontrégulièrement en matière detraitement, de formation endentisterie. La Clinique est équipéede 4 cabinets dentaires, d’une salleradiologique, d’une salle de

AKOUVI-GBEDEY, dentiste etDirectrice Générale de laClinique.Quant au PDG de LUMENVERUM SA, Dr Noël AKOUVI, ce joyaumédical au cœur de la capitale àl’instar d’autres polycliniques derenommée de proximité contribueraà ouvrir des perspectives inédites

stérilisation et d’un bloc chirurgicalet du personnel qualifié garantissantdes soins de qualité, des conditionsd’hygiène et de sécuritéoptimales.Cette structure de hautegamme est un signal fort auxgouvernants à renforcer et à intégrerles spécialités dentaires dansl’enseignement supérieur.Le Togone compte que 40 chirurgiens-dentistes avec 1 dentiste pour 172000 habitants.

Dr Noël AKOUVI, PDG de LUMENVERUM SA

Coupure de ruban

Le sommet Inde-Afrique s'est ouvertcette semaine à New Delhi. Il seraquestion de coopération politique,mais surtout économique, de lasécurité, le réchauffementclimatique. Avec une croissanceautour de 8 %, l'Inde a besoin desécuriser ses approvisionnementsen énergie et en ressourcesminérales. New Delhi rappelle qu’enmoins de 15 ans, les échanges avecl’Afrique sont passés de 3 milliards$ à 70 milliards $. Ses entreprises,dont Bharti Airtel est sans doute lapartie la plus visible, ont investi

L'Afrique nouvelle frontière pour les ambitions indiennes?massivement et très tôt sur lecontinent africain en assurantd’importants transferts detechnologie. La plus grandedémocratie du monde compte fairevaloir ses atouts face à une Chineplus autoritaire et intéressée. Leséchanges devraient aboutir à unnouveau cadre de coopération entrel’Afrique et l’Inde qui sera défini dansune « Déclaration de New-Delhi ».Selon la BAD, l’Inde a activementcontribué à l’encouragement desinvestissements en Afrique. Ainsi, lesinvestissements indiens y sont 14

fois plus élevés depuis l’an dernier.L’Inde ambitionne de parvenir en2016 à 100 milliardsd’investissements sur lecontinent.Parmi les pays aveclesquels l'Inde entretient de bonnesrelations figure l'Afrique duSud.L'Inde et l'Afrique du Sudmaintiennent des relationshistoriques. Certes, la présenceindienne en Afrique du Sud n'est pascelle de la Chine mais les échangesbilatéraux entre New Delhi etPretoria s'élèvent tout de même àplus de 10 milliards d'euros par an.

Derou&Partners Group, un cabinettogolais spécialisé dansl’architecture, l’urbanisme,l’ingénierie et l’ immobilier, aannoncé avoir démarré, à travers safiliale Confortis International, laconstruction d’une ville nouvelle detroisième génération à Lomé dansle but de faciliter l’accès de la classemoyenne à la propriété.Baptisée«WellCity», cette ville «va permettreà la classe moyenne togolaised’acquérir un logement écologiqueet de qualité, à un prix compétitif et àdes conditions de remboursementqui soient supportables sur le long

Une « ville écologique » au Togoterme», a annoncé le PDG deConfortis, l’architecteDontouHiloukouDerou.Située enpériphérie du Grand Lomé, cette«ville du bien-être» offrira, dans sapremière phase, 500 logements(200 villas et 300 appartements),puis 1000 logements ensuite, avec,également, un parc aquatique, unhôtel MICE, une école, une clinique,un shopping center et10 000 m2 debureaux ainsi que descommerces.«Hier, le mondecontemporain a connu des villesindustrielles. Aujourd’hui, nousavons des villes de deuxième

génération qui sont des villesd’affaires (Dubaï, Hong Kong,Singapour). Demain, les villes detroisième génération s’orienterontvers le bien-être et l’écologie», adéclaré M. HiloukouDerou,concepteur du projet WellCity.Lestrois atouts essentiels de WellCityrésident, selon ses promoteurs,dans la sécurité foncière qu’elle offre,dans la standardisation de seshabitations avec un suivi sur laqualité des matériaux et, enfin,dans la possibilité de bénéficier d’uncrédit remboursable sur quinze ansà des taux bonifiés.

Les investissements directs chinoisen Afrique se sont établis à 568millions de dollars au premiersemestre 2015, en baisse de 84%par rapport à la même période de2014, selon des données publiéespar le Financial Times.Contrairement à l’année écoulée,les investissements réalisés par lesentreprises chinoises sur lecontinent entre janvier et juin del’année en cours ont concernéessentiellement les secteurs desmatières premières, a-t-on ajouté demême source. Les investissementsdans les industries extractives ont eneffet doublé, passant de 141,4millions de dollars au premiersemestre 2014 à 288,9 millions dedollars au cours des six premiersmois de 2015. Les investissements

Les investissements chinois en Afrique ont chuté de 84% durant le 1er semestre 2015directs chinois en Afrique ont culminéà 11,7 milliards de dollars en 2008,avant de retomber à une moyennede 1,5 milliard de dollars par annéeau cours des cinq annéessuivantes. Une nouvelle hausse deces investissements a étécependant enreg istrée l’annéedernière. Certains expertsredoutent désormais une réductionde l’ in térêt des invest isseurschinois pour le secteur desmatières premières en Afrique etplus largement pour le continent,en raison de la bulle immobilièreperceptib le en Chine. Plusoptimistes, d’au tres voient desopportunités dans le recentrage del’économie chinoise sur le marchédomestique. «La Chine va

maintenant de relancer la demandeinterne, d'une manière ou d'uneautre. Si tel sera le cas, la demandedes ressources naturelles pourraitaugmenter, au moins en volume»,estime Mario Pezzini, directeur duCentre de développement del'OCDE. Selon les experts, lestendances démographiques enAfrique contribueront par ailleurs àbooster la demande interne. Aucours des 35 prochaines années,la population africaine est en effetappelée à doubler, pour atteindre 2milliards d’habitants, ce qui fera dusecteur de l’immobilier un granddébouché pour la production dematières premières préalablementdestinée à la Chine.

Page 6: La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT ... De novembre 2014 à fin septembre 2015, il a dirigé le bureau pays

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

N° 35 DU 30 OCTOBRE 2015 6D VE E L O PP E M E N TE C O F LASH

L’Office Togolais des Recettes (OTR)pourrait atteindre une recette envoisinantles 500 milliards de FCFA contre 458mill iards en 2014. Henry Gaperi, lecommissaire général de l’OTR rassure ;« Les résultats obtenus par la régie pourles 9 premiers mois de l’année sontlégèrement au-dessus des prévisions ».Cet objectif parait réaliste à constater lamise en place cette année des guichetsuniques dans les bureaux des douanesdes frontières de Hilacondji et d’Aflao, auPort Autonome de Lomé, l’implication desopérateurs économiques à l’usage de lafacture normalisée. L’object if pour legouvernement est d’assainir la gestiondes finances publiques et de mobilisersainement les recettes. Ce nouvelorganisme, inspiré des modèles envigueur au Rwanda, à Maurice ou auGhana, rassemble les services desdouanes et impôts.

OTR : Une recette de500 milliards FCFA en

2015 est réa liste !

7 milliards de FCFA est la valeur ducomplexe scientifique dans l’enceinte duLycée de Tokoin à Lomé que la Chinevient d’offrir au Togo. Ce joyau a étéréceptionné par le Chef de l’Etat FaureGnassingbé qui a coupé le rubaninaugural. Ce bâtiment est composé dep lus ie urs b lo cs pé da gog ique s e tadministratifs. Il comprend 47 salles, 25laboratoires (physique, chimie, sciencesde la vie et de la terre), des salles deréunion, une bibliothèque, une cantine etdes équipements sportifs avec un stademu lt isports de 1 .400 p la ces. « Larecherche scientifique doit s’aff irmercomme la source nourricière de laformation. Elle doit surtout prendre encompte les préoccupations de la sociététogolaise en devenant un instrumentprivilégié pour l’innovation en vue dudéveloppement économique et social. Larecherche est un investissement pour lanation. Ses résultats doivent irriguer toutel a v i e soc i a le e n contr ibu an t àl’amélioration des conditions de vie descitoyens », a souligné Faure Gnassingbé.Quant au Représentant de la Chine auTogo, Liu Yuxi, cet ouvrage témoigne del’engagement de la Chine à accompagnerle Togo à l’émergence. « A l’avenir, lejumelage du lycée de Tokoinserait jumeléavec un établissement de Beijing pourdes échanges et partages d’expériencesscientifiques », a annoncé Liu Yuxi.

La chine offre un complexescientifique à 7 milliards

de Fcfa au Togo

Mme Magui Gnakade est nomméed irec trice généra le de la BTCI enremplacement de l’ex Administrateurgénéral Yaya Sani, appelé au poste deMinistre délégué, auprès du Ministred’Etat, de l’Economie et des Finances,c ha rg é du Budge t da ns l ’ a c tu e lgouvernement.Nommée par le Conseil d’Administration,administratrice générale de la BanqueTogolaise pour le Commerce et l’Industrie(BT CI ), M agui GNA KA DE , a é t éprécédemment fondée de pouvoir à laBanque Internationale pour l’Afrique(BIA) Togo. Avec un capital social de 1,7mi lliards de FCFA détenus par desé t a b l iss ement s pub l ics ou pr ivésnationaux, ainsi que des personnesphysiques nationales, la BTCI disposede 10 agences sur toute l’étendue duterritoire. Elle a été créée le 30 avril 1974.Quelques années, l’Etat avait placé dansles registres des privatisations la BTCIen vue de la trouver plus de ressourcesfinancières pour faire face aux réelsbesoins des investisseurs nationaux etinternationaux.

Mme Magui Gnakade,nommée à la tête de

la BTCI

Le Rapport sur la pauvreté enAfrique, publié par le Groupe de laBanque mondiale, constate quedans de nombreux pays, les tauxélevés de croissance économiqueenregistrés au cours de ces vingtdernières années ont fortementcontribué à réduire la pauvreté et àaméliorer les conditions de vie dela population dans les domaines dela santé et de l’éducation. Cetteétude exhaustive souligne toutefoisque le continent compte davantagede personnes dans une situation depauvreté extrême du fait de lacroissance démographiquegalopante dans de nombreux pays.En se basant sur les dernierschiffres disponibles, le rapportestime qu’en 2012, 388 millions depersonnes soit 43 % de lapopulation totale en Afriquesubsaharienne vivaient dansl’extrême pauvreté. Cela représente5 millions de moins qu’en 2011.Début octobre, le Rapport de suivimondial 2015/2016 publiéégalement par la Banque mondialeévaluait le nombre actuel depersonnes vivant dans une situationde pauvreté extrême en Afriquesubsaharienne à 347 millions alorsqu’on en recensait 284 millions en1990. Ainsi le pourcentaged’africains vivants dans la pauvretédiminue mais leur nombreaugmente du fait del’accroissement démographique.D’après le Rapport sur la pauvretéen Afrique intitulé « Évolution de lapauvreté dans une Afrique en pleinessor », il est préconisé d’améliorerla qualité des enquêtes statistiquescar le manque actuel de donnéesstatistiques ne permet pas auxpolitiques publiques d’identifier etde cibler précisément les pauvres.Le Groupe de la Banque mondiales’est engagée avec ses partenairesinternationaux à aider les pays endéveloppement à réaliser tous lestrois ans des enquêtes auprès desménages des 78 pays les pluspauvres. Cette initiative sera miseen œuvre d’ici 2020 et devrait coûtertous les trois ans 300 millions dedollars américains. « L’économieafricaine est en plein essor maisnous devons améliorer la qualitédes instituts de statistiques pourmieux mesurer le progrès humain.Des données plus rigoureusesnous permettront de juger l’efficacité

BANQUE MONDIALE :

Et si l’Afrique contrôle sa croissancedémographique pour réduire la pauvreté !

de nos projets visant à éliminer lapauvreté extrême d’ici 2030 et defavoriser une prospérité partagéeavec les plus pauvres », a déclaréJim Yong Kim, président du Groupede la Banque mondiale. Le rapportconstate également que les progrèsen matière de réduction de lapauvreté dans tous ses aspectsvarient considérablement d’un paysà l’autre et selon les catégories depopulation. En outre, ces résultatsdemeurent très faibles par rapport àceux des autres régions endéveloppement de la planète. Le tauxglobal de pauvreté en Afrique a eneffet baissé plus lentement que dansles autres régions et le nombred’Africains vivant dans l’extrêmepauvreté (dont la Banque mondialea récemment fixé le seuil à 1,90dollars par jour) a lentement fléchipassant de 56% en 1990 à 43% en2013. Toutefois, selon les dernièresestimations, il aurait reculé à 35%en 2015. Et le nombre de personnesvivant dans l’extrême pauvreté dansle monde devrait passer sous labarre des 10% pour atteindre 9,6 %selon les dernières estimationspubliées par la Banque mondialedébut octobre. Malgré ces progrès,en 2012, il y avait 100 millionsd’Africains extrêmement pauvres deplus qu’en 1990 et 20% de lapopulation est confrontée à unepauvreté chronique. Les Africains lesplus pauvres habitent dans les zonesrurales (où vivent entre 65 à 70% dela population totale). Les dix pays dela région où il y a le plus d’inégalitésse trouvent en Afrique australe.Plusieurs facteurs viennent aggraverces inégalités. Les inégalités secreusent entre les Africains deszones rurales et ceux des villes ;entre ceux qui vivent dans des paysstables et ceux des États fragiles ouen conflits ; et sans doute entre leshommes et les femmes (quelqueséléments des enquêtes sur lapauvreté des ménages démontrentque les femmes sont défavorisées).Bien que la mobilité sociale entermes de niveau d’éducation etd’emploi se soit améliorée d’unegénération à l’autre, les perspectivesd’ascension sociale restent faiblespour les générations futures etperpétuent ainsi les inégalitéssociales. Les conflits et la violencesont les principales causes duralentissement de la croissance

économique et compromettentsouvent les progrès réalisés enmatière de développement. Bien qu’ily ait moins de guerres civiles et deconflits de grande ampleur, lacriminalité, le trafic de drogue, leterrorisme et la piraterie maritimesont en train de se développer. Lesconséquences désastreuses de cesconflits se font ressentir pendantlongtemps comme l’attestel’exemple du Burundi où le nombrede ménages vivant dans l’extrêmepauvreté a considérablementaugmenté depuis le début de laguerre civile pour atteindre 64% en2007 (contre 21% avant le conflit). «Le coût humain de la pauvreté estbien trop élevé en Afrique. Nousdevons redoubler d’efforts pouratteindre les nouveaux Objectifs dedéveloppement durable et éliminerla pauvreté extrême d’ici 2030 », ainsistéMakhtar Diop, vice-présidentdu Groupe de la Banque mondialepour l’Afrique. « Nous devons avanttout développer la productivitéagricole puisque la grande majoritédes Africains pauvres travaillent dansce secteur. Nous devons aussiaugmenter les capacités du secteurde l’énergie pour rendre l’électricitéplus accessible et fiable. Alors queles gouvernements mettent en œuvrede nouvelles politiques publiques enfaveur de l’emploi et d’unecroissance inclusive, améliorer lafaçon dont nous mesurons lapauvreté dans tous ses aspects seracrucial. », a-t-il ajouté. On constateque l’investissement dansl’éducation des femmes amélioreconsidérablement leurs conditionsde vie mais aussi les perspectivesd’avenir de leurs enfants. L’éducationdes femmes peut donc réellementchanger la donne en Afrique et il fautla promouvoir. Le rapport remarqueque la violence conjugale a baissémais son taux demeure très élevé.Près de 40% des femmes en couplesont victimes de violences et 46%n’ont pas leur mot à dire quant à leurspropres choix de santé. Malgré cesdifficultés, les pays du continent ontaccompli d’énormes progrès aucours de ces vingt dernières annéesgrâce à une croissance économiquesans précèdent. Les avancées depays comme l’Éthiopie, le Ghana etle Rwanda sont impressionnantes.En outre, depuis 2000, le nombred’enfants victimes du paludisme a

baissé de 40% et la mortalitéinfantile (avant 5 ans) liée au tétanos,à la coqueluche et à la rougeole adiminué de 75%. Le rapport relèveégalement une augmentation rapidedu taux de scolarisation. Au primaire,il est passé de 55% à 74% entre1995 et 2012. Le rapport déploretoutefois le niveau extrêmement basdes élèves. Sur la même période, letaux d’alphabétisation chez lesadultes n’a augmenté que de 4%comparé aux 17% enregistrés enAsie du Sud. L’espérance de vie aconsidérablement augmenté et lesnouveau-nés vivent désormais 6 ansde plus qu’en 2000. Toutefois,l’espérance de vie dans la région estde 57 ans et demeure beaucoup tropfaible par rapport à la moyennemondiale. Plus des trois-quarts desvariations de l’espérance de vie sontdus à la mortalité infantile avant cinqans et à la prévalence du VIH/SIDA.Autre constat inquiétant: leshabitants des pays dits riches enressources naturelles (en or,diamants, cuivre, pétrole etc.) sontdavantage pénalisés en matière dedéveloppement humain que ceuxdes autres pays : ils vivent enmoyenne dix ans de moins, ont plusde problèmes d’illettrisme, souffrentdavantage de malnutrition et deviolence conjugale. En l’état actueldes choses, Il est extrêmementdiffic ile de mesurer le bien-êtrehumain en Afrique. Le rapportsouligne qu’en 2012, seuls 25 surles 48 pays que compte la régionavaient réalisé un minimum de deuxenquêtes auprès des ménages aucours de la dernière décennie poursuivre l’évolution de la pauvreté. Pourles auteurs du rapport, on ne peutpas mesurer correctement lapauvreté en termes de revenu etd’autres aspects du bien-êtrehumain sans améliorer rapidementla rigueur, le rythme et la fiabilité desdonnées statistiques sur le continent.Enfin, les instituts de sondagesdoivent absolument mettre en placedes normes statistiques(méthodologiques et pratiques) queles États doivent soutenir et fairerespecter. Ce rapport constitue lepremier tome du rapport sur lapauvreté en Afrique, tandis que lesecond réfléchit aux causes de lapauvreté et à la manière de la réduireplus rapidement en Afrique.

Le groupe bancaire panafricainEcobank Transnat ionalIncorporated termine les neufpremiers mois de l'année 2015sur un résultat net positif de305,66 millions $, un chiffre quis'inscrit toutefois en repli de 5%comparé à la performance de cetindicateur, réalisée sur la mêmepériode en 2014 (324,45 millions$). « L'env i ronnementd'exploi tat ion en Af riquesubsaharienne a été difficile aucours de la période. Cependant,malgré l'impact de différentsfacteurs sur nos résultatsfinanciers, la force de notremodèle d'affaires panafricaindiversifié nous a permis unrésultat positif.» a commenté AdeAyeyemi (photo), le directeurgénéral du groupe, relativisantainsi cette contre-performance.De fait, malgré une hausse de3% de la marge nette d'intérêt à837,8 millions $, le produit netbancaire du groupe panafricains'est replié de 3% à 1,59 milliard$, plombé par un repli de 12%des honoraires et commissions

Change défavorable, commissions en ba isse et provisions enhausse plombent les performances d'Ecobank

qui représente une part importantedes revenus du groupe, à 433,4millions $. Par ailleurs, ETI a faitface, sur la période, à une haussede 22% des provisions sur actifsfinanciers à 175,4 millions $. Touten reconnaissant l'effet des pertesopérationnelles et l'apparition deprov isions constatées autroisième trimestre, M. Ayeyemiattribue ce repli de performanceaux effets de perte de changedans ses di f férents paysd'interventions, et la situationmacroéconomique dans la région.« Nous continuons de percevoirles fortes contraintes de laconjoncture actuelle et nousprévoyons des résultats 2015nettement inférieurs auxprévisions, mais relativementstables à parité constante dudollar », a-t-il déclaré. Derrière cetableau mitigé, se dressent desnouvelles plus positives. Si lesperformances évaluées en dollarsUS se sont affichées en repli, iln'en va pas de même pour lesmêmes indicateurs exprimésdans les monnaies des deux

principaux pays où le groupe estcoté sur la bourse, à savoir laBRVM à Abidjan et le marchéf inancier nigérian. Lesperformances exprimées ennairas ou en francs CFA, fontressortir des performances plutôtpositives, avec une hausse duPNB à 25% en nairas et 17% enf rancs CFA. Dans la mêmelogique, le résultat net s'affichedans les deux cas en hausse de15% et le résultat net par actionreste quasiment stable. Cet effetde change posi t i f pour lesperformances se présentecomme un handicap concernantl'exposition du groupe aux passifséventuels relatifs aux lettres degarant ie bancai re, av als etcautions, lettres de crédit etengagements d'octroi de créditsnon provisionnés. En dollar US,ceux-ci s'affichent en repli à 4,9mill iards $ au 30 septembrecontre 5,1 milliards $ à la mêmepériode en 2014. En FCFA ou ennairas, ces chiffres sont en netteprogression. Sur le Nigeria StockExchange, le prix de l'action s'est

stabilisé ces 7 derniers joursautour de 18 nairas mais a du malà regagner la barre des 19 nairasdu début du mois d'octobre. Surla BRVM, ETI reste un titre trèsactif et sa valeur a perdu 1,82%au terme de la séance du 27octobre 2015. A Johannesburg oùest coté son principal actionnaireNedbank, la valeur des titres dece dernier s'est affichée en replide 1,19% en ouverture du marchéle 28 octobre 2015. Il est difficilecependant d’établir une relationdi recte avec les résultatsintermédiaires d'ETI.

Consultez lesinformations

surhorizon-news.info

Page 7: La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT ... De novembre 2014 à fin septembre 2015, il a dirigé le bureau pays

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012

N° 35 DU 30 OCTOBRE 2015 7

ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

A TC U

On les qualifie de« psycho actives »,parce que modifiant la manière depercevoir les choses, de ressentir lesémotions, de penser et de secomporter. Les drogues constituentaujourd’hui, de produits etsubstances néfastes pour lapersonne humaine, la société et lemonde en général.Le trafic de ladrogue, voilà un inquiétantphénomène, aujourd’hui, en Afriquede l’Ouest, plus néfaste que lesguerres tribales et les menacessanitaires. Présentation du phénomèneLe phénomène du trafic de la drogueest aussi vieux que le monde. Eneffet, certaines drogues, de par leurvertu thérapeutique, ont servi dansla médecine traditionnelle. Ondistingue généralement deux typesde drogues : celles licites, du faitqu’elles aient été rendues légalespar les législations, et celles qui nele sont pas. Dans le premier groupe,on distingue les produitspharmaceutiques mais aussi letabac et l’alcool qui, autorisées dansbeaucoup de pays, restentréglementés. Il existe aussi donc desdrogues interdites dont la loi proscritl’usage et la vente, comme lecannabis, l’héroïne ou la cocaïne. Denos jours, certains pays légalisentla commercialisation de cesdernières, cherchant à contrôler leurtrafic. Notons enfin, que de nouvellesdrogues apparaissent sur le marchésans que leur statut soit encoreclairement défini.Ainsi donc, certainsde ces produits ou substancesservent au bien-être de l’individumais par contre, d’autres jouent lerôle contraire.En effet, lesconséquences de l’utilisation desdrogues tels que le cannabis ou lacocaïne, ou encore lesamphétamines, sont multiples. La zone CEDEAO et la drogueLongtemps considérée comme unezone de transit des drogues enprovenance d’Amérique du Sud etd’Asie du Sud en route vers Afriquede l’Ouest, l’Afrique de l’Ouest n’enest plus limitée qu’à cela. Elle estdevenue aussi un lieu de productionet de consommation, à en croire lerapport « Pas seulement une zonede transit- Drogues, Etat et sociétéen Afrique de l’Ouest » de lacommission Ouest-africaine sur lesdrogues (WACD). Pas moins d’unmillion et demie de personnes enAfrique de l’Ouest consomment dela cocaïne ou de l’héroïne ou encoreet surtout du cannabis. Descentaines de millions de francs CFAseraient engrangés par le narcotraficen Afrique de l’Ouest. Selon unrapport de l’ONUDC (Office desNations Unies contre la Drogue et leCrime), datant de 2013, il est trèsdifficiles d’estimer la valeur de lacocaïne qui transite par la régionmais l’office note ceci : « D’aprèsdifférentes sources, la proportiondes saisies européennes decocaïne ayant transité par l’Afrique del’Ouest était comprise entre 8% et13% en 2010. En prenant unemoyenne de 10%, ce sont donc 18tonnes de cocaïne pure qui auraientété ainsi introduites en Europedepuis l’Afrique de l’Ouest en 2010.Un kilo de cocaïne dont la pureté surle marché de gros est de l’ordre de65% avait un prix d’environ 53000dollars US en 2010, ce qui signifiede 18 tonnes de pure cocaïneauraient eu une valeur de 1,25milliards de dollars US. Cettesomme ne représente pasuniquement les profits réalisés et lepourcentage revenant aux trafiquantsd’Afrique de l’Ouest reste difficile àestimer. Cependant, cette estimation

La drogue génère des bénéfices plus élevés que lebudget de certa ins Et ats en Afrique de l’Ouest

donne une idée de l’importance desressources dont disposent lestrafiquants ».Un phénomène pratiquementincontrôlable dans la sous-régionIl demeure aujourd’hui stupide devouloir mettre un frein au narcotrafic.Les Etats, eux même courbentl’échine devant le phénomène. Eneffet, le trafic constitue un casse-têtepour la stabilité des Etats et leurdéveloppement. En mission à Lomé,il y a quelques jours, l’ancienprésident du Cap-Vert et membre dela commission ouest-africaine pourles drogues (WACD), M. Pedro Pires,affirmait, « Le problème du narcotraficdépasse de loin la capacité de laplupart des pays de la sous-région».Et pour cause, même lesdirigeants africains facilitentquelques fois le trafic. Les casd’implication de hauts responsablesouest-africains dans des affaires detrafic de drogues sont légion. Pourexemple, en 2013, le chef de la police,Abdoulaye Niang, a été limogé,soupçonné d’être impliqué dans letrafic ; des enquêtes judicaires etadministratives sont en cours pouren vérifier les fondements del’accusation. En 2010, en Guinée-Bissau, le chef d’Etat-major del’armée de l’air, Ibrahima PapaCamara, a été inscrit sur la liste desbarons de la drogue es Etats-Unis.Dans la même année, le Chef de laMarine du même pays, le Contre-Amiral Jose Amerio Bubo Na Tcho, aété inscrit sur la liste des barons dela drogue des Etats-Unis. Plusproche du Togo, au Ghana, ce fut ledéputé EricAmoateng, qui en 2007,fut reconnu coupable de complot envue de distribuer de l’héroïne auxEtats-Unis, par un tribunal new-yorkais. En 2013, au Ghana toujours,le chef de la sécurité de l’aéroport,Solomon Adelaquaye, a été inculpépour complot en vue de faire entrerde l’héroïne afghane sur le territoireaméricain.Les narcotrafiquants, seservent aussi bien desresponsables politiques,économiques, etc., qu’ils ne profitentde situations chaotiques pour lesEtats. Selon un rapport de la WACD,les trafiquants de drogues se sontservis du processus électoral de2005 de la Guinée-Bissau pourrendre le pays, plaque tournante pourl’expédition de la cocaïne. En 2005,explique le rapport, des trafiquantsde drogues colombiens auraientfinancé la campagne de réélectiondispendieuse du Président JoãoBernado Nino vieira, le mettant ainside fait, lui et son pays, au service destrafiquants de drogues. Lapersistance de l’implication de hautsresponsables dans le commerce dela drogue dans les années quisuivirent s’est traduite par desallégations répétées faisant état dela complicité de certains hautsresponsables du gouvernement etde l’armée dans le trafic de drogues,ainsi que par certaines décisionsjudicaires et exécutives contestablesqui semblent porter la marque de lacorruption. Plus tard, en 2012, suiteau coup d’Etat contre la transitionpolitique de Raimundo Pereira, suivide l’emprisonnement de ce dernieret de certainshauts cadres du pays,le trafic des drogues est devenuapparemment la principale activité del’élite militaire ; les Nations Unisayant rapporté l’atterrissage àBissau d’au moins vingt volstransatlantiques de petits appareilschargés de drogues au cours dessix mois qui ont suivi ce chaopolitique.Togo, plaque tournante du trafic ?Le Togo, parce que pays de l’Afriquede l’Ouest, est un point de transit dunarcotrafic. S’y déroule, selon le

WACD, le transit du trafic internationalde cocaïne et d’héroïne enprovenance respectivementd’Amérique latine et d’Asie etgénéralement destinées auxconsommateurs d’Europe.Aussilaproduction s’y fait. La culture decannabis, essentiellement pour uneconsommation locale, est observéedans certaines régions.L’Office Central de Répression duTrafic Illic ite des Drogues et duBlanchiment (OCRTIBD) saisitrégulièrement des quantitésvariables de drogues. Entre juin 2014et 2015, les services dudit office ontsaisi 205 kg de cocaïne, 5400 kg decannabis et 1 kg demétamphétamine. Les premiersmois de 2014 ont vu la saisie de plusde 4600 kg de drogues (soient prèsde 4300 kg de cannabis, 76 kg decocaïne, 12 kg de métamphétamineet plus de 230 kg de substancespsychotropes) ; Depuis juillet 2013,on note une sensible augmentationde la quantité de cocaïne saisie suiteà l’ouverture de la liaison aérienne

directe entre Rio de Janeiro/ SaoPaulo et Lomé.Il est difficile deconnaitre le nombre exact d’usagersde drogues au Togo. En mai 2015,l’ONG ACAARD (Action d’Aide etd’Appui pour la réhabilitation desDrogués) a publié des donnéesselon lesquelles Lomé et sabanlieue comptent 6366consommateurs de drogues.

Législation et politique de luttecontre la drogue au Togo

Les questions liées au phénomènesont du ressort de l’Office Central deRépression du Trafic Illic ite desDrogues et du Blanchiment(OCRTIBD) et du Comité NationalAnti-Drogue (CNAD). Créé en 2004,l’OCRTIBD mène des investigationset procède à l’arrestation de toutepersonne impliquée dans desactivités en lien avec la drogue. LeCNAD, lui, est une instancecomposée de représentants desdiverses institutions compétentesdans la lutte contre la drogue. Il mènedes recherches sur la drogue auxniveaux national et international.Le

Togo est également membre,auniveau régional, du GroupeIntergouvernemental d’Action contrele Blanchiment d’Argent en Afrique del’Ouest (GIABA). Il prend part aussiau programme de contrôle desconteneurs de l’ONUDC et auprogramme de communicationaéroportuaire (AIRCOP). Lomécompte une unité mixte de contrôleportuaire et une équipe spécialeconjointe chargée des interceptionsà l’aéroport.Signataire de laConvention des Nations Unies contrela corruption de 1988, le Togo s’estdoté de la loi 98-008 pour la gestiondes affaires liées au narcotrafic.

Un combat holistiqueLes actions menées jusque là àl’échelle nationale et internationalene freinent pas le trafic. Lesdirigeants ouest-africains devraientchanger les lois et les politiquesjusque là inefficaces, encollaboration avec la société civile.L’on doit aujourd’hui réformer les loiset politiques sur les drogues et dedépénaliser les infractions mineuresnon-violentes en lien avec lesdrogues. On devrait arriver à untraitement du phénomène de laconsommation de drogues commeun problème de santé publique, unrenforcement des dispositifsd’application de la loi à des fins dedissuasion plus sélective, uninvestissement dans la collecte desdonnées de référence, une gestionéquilibrée de l’aide extérieure enallouant des ressources aussi bienaux domaines de la sécurité et de lajustice qu’au secteur de la santépublique. Aussi faudra-t-il éviter lamilitarisation des politiques sur lesdrogues ; élaborer, réformer et/ouharmoniser les législations sur lesdrogues ; affronter énergiquementles problèmes politiques et lesproblèmes de gouvernance.Pendant que sévit dans la sous-région la menace djihadiste, denombreuses questions quant à unerecrudescence du phénomène seposent.

Ghislain

COIN DE L’IMMOBILIER

Terrains à vendre Togo 2000 ½ lot 15 500 000 FCFA Kégué ¾ de lot 20 000 000 FCFA Kégué ½ lot 15 000 000 FCFA Hédzranawoé ½ lot 14 000 000 FCFA Kégué 1 lot 50 000 000 FCFA Radio Zéphyr 4 lots collés 25 000 000 FCFA le lot Bè-Kpota 2 lots collés 50 000 000 FCFA Bè-Kpota ½ lot 11 000 000 FCFA Bè-Kpota 1 lot 45 000 000 FCFA Bè-Kpota ½ lot 10 000 000 FCFA Akodessewa ½ lot 17 000 000 FCFA Agoè Camp FIR 6 lots collés 7 000 000 FCFA le lot Agoè Zossimé ½ lot 4 000 000 FCFA Adidogomé Ségbé 1 lot 7 000 000 FCFA Notsè Dallia 60 hectares 200 000 FCFA le lot Après Avéta 2 lots collés 2 500 000 FCFA le lot Pour tout renseignement, contactez le 90 30 85 10 / 92 66 15 27 / 99 51 00 22

Page 8: La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT ... De novembre 2014 à fin septembre 2015, il a dirigé le bureau pays

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012