La revue de presse de la semaine du 1er au 7 février 2016

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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 1 er au 7 février 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Loyers encadrés à Paris : les locataires peu nombreux à contester Le 01/02/2016 Illustration. Six mois après les débuts de l’encadrement des loyers dans la capitale, seuls 28 locataires avaient saisi la commission de conciliation à la mi-janvier. Beaucoup contestaient le « complément de loyer » réclamé par leur propriétaire. (LP/Arnaud Journois.) Le 1er août 2015, l’encadrement des loyers entrait en vigueur dans la capitale. Six mois plus tard, difficile de dire si la mesure a eu un réel effet sur le prix au m 2 . Mais force est de constater que très peu de locataires contestent les baux de leurs propriétaires. L’inverse, également possible pour obtenir une réévaluation à la hausse refusée, est encore plus rare. Instance gratuite de recours paritaire, et étape obligatoire avant le tribunal d’instance, la commission départementale de conciliation (CDC) des loyers n’avait été saisie que 28 fois à fin janvier. « C’est

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La revue de Presse KYLIA 1

LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 1er

au 7 février 2016

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Loyers encadrés à Paris : les locataires peu

nombreux à contester Le 01/02/2016

Illustration. Six mois après les débuts de l’encadrement des loyers dans la capitale, seuls 28

locataires avaient saisi la commission de conciliation à la mi-janvier. Beaucoup contestaient le «

complément de loyer » réclamé par leur propriétaire. (LP/Arnaud Journois.)

Le 1er août 2015, l’encadrement des loyers entrait en vigueur dans la capitale. Six mois plus

tard, difficile de dire si la mesure a eu un réel effet sur le prix au m2. Mais force est de constater

que très peu de locataires contestent les baux de leurs propriétaires. L’inverse, également

possible pour obtenir une réévaluation à la hausse refusée, est encore plus rare.

Instance gratuite de recours paritaire, et étape obligatoire avant le tribunal d’instance, la commission

départementale de conciliation (CDC) des loyers n’avait été saisie que 28 fois à fin janvier. « C’est

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plutôt maigre, reconnaît Alex Maudet, représentant de la Confédération nationale du logement 75 à la

CDC. Cela s’explique sûrement par la peur des locataires de se voir mettre à la porte à la fin du bail, 3

ou 6 ans plus tard ».

Même constat à la commission de conciliation où l’on rapporte ce chiffre aux 1 200 saisines qu’elle a

enregistré tous objets confondus la commission sur la seule année 2014. « Cela peut vouloir dire

aussi que le dispositif de recours n’est pas assez connu » souligne une de ses porte-parole. « Ce qui

est frappant, note-t-elle, c’est que la moyenne d’âge de ceux qui nous saisissent est de 25 ans, et on

en a observé beaucoup en octobre ou début novembre, après la rentrée universitaire ». Autre constat

: la grande majorité des avis rendus l’ont été au bénéfice des locataires.

Beaucoup contestent les « compléments de loyer » que les propriétaires réclament au nom de «

caractéristiques particulières » du logement. Une notion floue prévue par la loi mais pas difficile à

définir. « Pour justifier des dépassements, certains propriétaires font valoir la présence d’une cuisine

américaine moderne, d’une mezzanine, d’une terrasse ou d’une grande hauteur sous plafond »

détaille Jean-Claude Hamelin, représentant de l’association de défense des consommateurs CLCV à

la commission.

Encore rares, les contestations pourraient se multiplier lorsque l’encadrement sera mieux connu.

Depuis la fin juin, l’Adil 75 (Association d’information sur le logement) a enregistré plus de 2 500

consultations (aux trois quarts téléphoniques) sur ce sujet et 92 000 connexions sur son site Internet

qui y consacre 9 pages. « Il y a un gros besoin d’information, reconnaît sa directrice générale Hélène

Le Gall. Et depuis la rentrée, on commence à avoir des appels de locataires sur des litiges ». Alex

Maudet est plus dubitatif : « Vu le déséquilibre de l’offre et de la demande à Paris, les locataires

retenus se sentent privilégiés, comme s’ils avaient gagné un concours. Il est donc peu probable qu’ils

se retournent contre leur propriétaire ».

Quand un propriétaire veut 550 € en plus pour une terrasse

L’encadrement des loyers prévoit qu’en cas de renouvellement de bail, les propriétaires sont tenus de

fixer un prix mensuel en fonction d’un loyer de référence, défini quartier par quartier, qu’ils peuvent

majorer jusqu’à 20 %. Mais ce plafond peut-être dépassé lorsque le logement présente des «

caractéristiques particulières ». Voici deux exemples examinés par la commission de conciliation

dernièrement.

Dans le Marais (IIIe). C’est un bel appartement de 33 m2 meublé avec goût et agrémenté d’une

mezzanine pouvant servir de bureau, au cinquième et dernier étage sans ascenseur. Mais son

propriétaire n’a pas lésiné sur le loyer qu’il a fixé à 1 990€ soit 555 € de plus que le plafond autorisé.

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Motif : dans le prolongement du séjour, une magnifique terrasse de 17 m2 plein sud offre une vue

imprenable sur les toits de Paris. La commission de conciliation a tranché en faveur du locataire qui

demandait le remboursement du trop perçu depuis août.

Dans le quartier Faidherbe (XIe). Situé au cinquième étage, ce deux pièces 50 m2 recouvert

entièrement d’un beau parquet est orné d’une belle cheminée décorative et d’un balcon filant sur toute

la longueur. Deux particularités qui justifient selon son propriétaire un complément de loyer de 145 €

qui porte le loyer à 1 539€. Là encore, la commission de conciliation a tranché en faveur du locataire.

Source : Le Parisien.fr

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Dans l’est de Paris, l’encadrement des loyers

est bafoué

Le 01/02/2016

L’encadrement des loyers est-il un instrument de lutte contre la gentrification de l’Est

parisien ? Une étude réalisée par le site MeilleursAgents pour Le Monde le suggère. Elle révèle

que la proportion d’annonces ne respectant pas la loi est la plus élevée dans les quartiers en

voie de « boboïsation ».

« Plus précisément, il s’agit de zones “hybrides”, où l’Observatoire des loyers de l’agglomération

parisienne [OLAP] dénote la juxtaposition de quartiers populaires et de quartiers plus huppés,

explique Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents. Les propriétaires-bailleurs qui possèdent

un appartement bien situé sont tentés d’en profiter pour imposer un loyer élevé, mais comme leur

zone englobe des endroits beaucoup moins favorisés, leur loyer de référence est tiré vers le bas.

C’est pourquoi les dépassements sont aussi fréquents dans l’Est parisien. »

Par exemple, dans le nord du 19e arrondissement, dans la zone qui regroupe l’avenue de Flandres et

les rues nettement plus branchées autour des deux cinémas Mk2, plus d’une annonce sur deux ne

respecte pas la loi. Même constat dans la zone « gare », au sud du 13e arrondissement, qui

rassemble les bâtiments au design futuriste de l’avenue de France et les tours du quartier asiatique,

construites dans les années 1970 vers les portes de Choisy et d’Ivry.

De même, les appartements des Abbesses, dans le 18e arrondissement, l’un des quartiers les plus

chers de la capitale, doivent cohabiter avec les immeubles de la porte de Clignancourt, en bordure du

périphérique, beaucoup moins tendance. « Le plafond qui leur imposé est de 26,30 euros par mètre

carré, alors que les loyers proposés autour de la butte Montmartre dépassent les 30 euros », précise

Thomas Lefebvre, responsable R&D chez MeilleursAgents.

29 % de biens au-dessus du loyer de référence majoré

Pour réaliser cette étude, MeilleursAgents a épluché 14 114 annonces de locations non meublées à

Paris, publiées sur les sites immobiliers pour professionnels entre le 1er

août et le 31 décembre. En

moyenne, 29 % de biens sont proposés au-dessus du loyer de référence majoré.

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Entré en vigueur à Paris depuis plus de six mois, le 1er

août 2015, l’encadrement des loyers demeure

donc peu respecté, même s’il faut noter une amélioration. Juste avant l’entrée en vigueur du dispositif,

MeilleursAgents estimait à 45 % la proportion d’annonces hors la loi.

La limite de cette étude est qu’elle ne prend pas en compte les locations de particuliers à particuliers,

qui représentent plus d’un tiers du marché.

Pour rappel, le dispositif d’encadrement prévoit qu’à la signature d’un nouveau bail ou lors d’un

renouvellement, le loyer d’un logement ne peut désormais excéder de 20 % un loyer de référence

défini par l’OLAP.

Il s’agit d’une médiane, qui a été calculée à partir d’un sondage réalisé en 2014 sur 23 000 logements

dans 80 zones de la capitale, en prenant en compte diverses caractéristiques (nombre de pièces,

époque de construction, location nue ou meublée).

Environ 400 000 logements sont loués à Paris et 85 000 nouvelles locations y sont conclues chaque

année.

Méthodologie

Cette étude a été réalisée par MeilleursAgents.com à partir de 14 114 annonces de locations non

meublées à Paris, publiées sur les sites d’annonces pour professionnels entre le 1er

août et le

31 décembre 2015.

Les loyers de référence établis par l’Observatoire des Loyers de l’Agglomération Parisienne (OLAP)

se déclinent pour des logements meublés ou non, avec des distinctions d’âge du bâti (avant 1946, de

1946 à 1970, de 1971 à 1990 et après 1990) et selon le nombre de pièces du logement.

L’époque de construction des immeubles n’étant que très rarement renseignée dans les annonces

locatives, Meilleursagents a recomposé un loyer de référence moyen pour chaque quartier et type de

bien (selon le nombre de pièces) afin d’y confronter les annonces.

Par exemple, les studios (1 pièce) du quartier Bel-Air (12e arrondissement de Paris) se répartissent,

selon l’ancienneté du bâti de la façon suivante : 55 % ont été construits avant 1946, 24 % entre 1946

et 1970, 16 % entre 1971 et 1990 et 5 % après 1990. En pondérant des loyers médians de référence

par le pourcentage de biens selon l’époque de construction, on aboutit à un loyer de référence moyen

pour les studios dans ce quartier. Les loyers des annonces ont ensuite été comparés à ce loyer de

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référence moyen majoré de 20 % afin de déterminer la part d’annonce respectant ou non

l’encadrement des loyers instauré depuis le 1er

août 2015.

Source : Le Monde.fr

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Berlin vit la «folie immobilière» avec des prix

trois fois plus bas qu’à Paris

Le 01/02/2016

Forte hausse des loyers, explosion des prix de vente... la capitale allemande s’alarme déjà d’une

possible bulle immobilière. Et pourtant ses prix feraient rêver n’importe quel Parisien.

La folie immobilière semble gagner l’Allemagne. C’est du moins ce que dénoncent bon nombre de

spécialistes, notamment dans la capitale, Berlin. Dans un article paru sur le site du quotidien Die Welt,

des experts estiment que la situation devient si préoccupante que pour loger la population à des prix

acceptables, il faudra augmenter la densité de la ville et y construire plus de tours.

Il est vrai que malgré le mécanisme d’encadrement des loyers (Mietpreisbremse), les hausses dans

les quartiers les plus recherchés ont atteints 5 à 7%. C’est le cas dans le centre (Mitte) ou dans le

quartier bobo de Kreuzberg ou celui plus bourgeois de Schöneberg. Et pour les prix d’achat, c’est une

véritable envolée selon une étude CBRE qui enregistre des bonds supérieurs à 10% dans de

nombreux quartiers et culminant même à 16,3%.

Pourtant, lorsque l’on compare les valeurs absolues, on est loin des tarifs de grandes capitales

européennes: à des années-lumières de Londres et à une distance respectable de Paris. Ainsi, les

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loyers s’affichent au tarif moyen (hors charges) de 6 euros par mètres carré avec un sommet à 16

euros pour le quartier le plus central. Pour rappel, les valeurs proposées à Paris pour l’encadrement

des loyers dépassent couramment les 30 euros.

3000 euros le mètre carré

Quant au prix moyen d’achat, Die Welt s’inquiète de le voir arriver à 3000 euros le mètre carré,

poussé «par les investisseurs privés et professionnels venant de partout pour investir dans une ville

en plein boom». Là encore, on se trouve quasiment au tiers de ce que connaît la capitale française

(8020 euros/m², prix prévu par les notaires pour mars 2016). Une situation qui commence malgré tout

à inquiéter les professionnels, soulignant qu’il va falloir construire beaucoup plus que par le passé, un

refrain bien connu en France.

Ainsi, le quotidien pointe qu’entre 2011 et 2014 la population de la capitale allemande a augmenté de

84.600 foyers alors que seuls 25.300 logements supplémentaires ont été achevés. Un constat qui

pousse les spécialistes à envisager diverses pistes: reconvertir des surfaces industrielles et

commerciales en logement, augmenter la pression fiscale sur les propriétaires fonciers pour les

obliger à construire et même à réclamer un plan de construction de tours de logements à bon marché.

En attendant que la construction reparte, Die Welt estime que plusieurs indicateurs sont passés au

rouge. La rotation des locataires est devenue très limitée car ils craignent une hausse massive des

loyers à la relocation et la spéculation foncière semble s’être installée. Et déjà certains pointent le

risque d’une bille immobilière, estimant que cette frénésie d’achat à la hausse ne pourra durer

éternellement même si l’offre est limitée et qu’il continue à se construire trop peu de logements.

Source : Le Figaro.fr

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La baisse de la construction de logements

enrayée en 2015 Le 01/02/2016

Crédit immobilier bon marché et mesures de soutien ont stabilisé la construction de logements

neufs.

Crédit immobilier bon marché et mesures de soutien ont stabilisé la construction de logements neufs.

GILE MICHEL SIPA

Le recul de la production de logements neufs semble s'être enrayée l'an dernier : une bonne nouvelle

pour les promoteurs et constructeurs de maisons individuelles. Selon les chiffres publiés par le

ministère du Logement, 351.800 logements neufs ont été mis en chantier l'an dernier,

quasiment autant (+0,3%) qu'en 2014, tandis que le nombre de permis de construire accordés

a progressé de 1,8 % pour s'établir à 383.100 unités. Et sur le dernier trimestre, il a même bondi de

12,1% à 103.600 unités, comparé à la même période de 2014.

L'an dernier aura été marqué par un lent retournement du secteur de la construction. Les

permis de construire ont progressé en décembre pour le 5ème mois consécutif, et nous nous

réjouissons de cette dynamique, mais nous sommes toutefois à de faibles niveaux d'activité",

analyse Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des Promoteurs Immobiliers.

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Des taux de crédit immobiliers très bas et des mesures de soutien ont stabilisé la construction neuve

en France. "Les mesures gouvernementales de soutien au marché ont clairement joué,

observe Olivier Eluère, économiste de Crédit Agricole SA. On peut toutefois s'interroger sur la

durabilité du rebond actuel. Il semble de nature conjoncturelle, lié aux mesures de soutien et aux taux

de crédit très bas, qui ont permis au marché de bien se tenir en 2015. Mais les conditions d'une

reprise durable ne semblent pas encore réunies".

Le bon score du dispositif Pinel

Le plan de relance gouvernemental dans le neuf et en particulier le dispositif fiscal "Pinel", qui accorde

sous conditions une réduction d'impôt aux investisseurs qui louent un logement à loyer intermédiaire,

ont relancé l'an dernier les ventes de logements neufs. En parallèle, les taux de crédit immobilier, qui

ont atteint un plus bas historique pendant l'été avant de se stabiliser aux alentours de 2,20% en

moyenne en décembre selon l'Observatoire Crédit Logement /CSA, ont pu avoir un effet d'aubaine et

débloquer des projets, en solvabilisant un certain nombre de ménages.

Dans ce contexte, le logement neuf "devrait connaître une assez bonne année 2016, sur le marché

+investisseurs+ en particulier, alors que du côté des accédants à la propriété, il faudra attendre de

connaître l'impact de l'élargissement du Prêt à taux zéro", affirme Olivier Eluère.

Les acquéreurs encore timides

Restés un peu à la traîne en 2015, les accédants à la propriété bénéficient, depuis le 1er janvier

dernier, d'un Prêt à taux zéro (PTZ) amélioré, qui permet de financer sans intérêt jusqu'à 40 % du prix

du bien, sous conditions de ressources. "2016 devrait permettre de confirmer l'embellie. Nous

comptons beaucoup sur le PTZ pour faire remonter l'accession à la propriété, même si cela ne suffira

pas", souligne Alexandra François-Cuxac.

Pour l'économiste de Crédit Agricole SA, "des freins demeurent" sur le marché du logement neuf,

notamment "le niveau élevé des prix, qui n'ont pas suffisamment baissé pour enclencher une reprise

durable, et une conjoncture économique qui reste très mitigée, avec un chômage élevé". L'année

2015 s'est achevée sur un record de 3,59 millions de chômeurs en métropole, selon les derniers

chiffres publiés par le ministère du Travail.

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De nouvelles statistiques

Le ministère a changé en février 2015 de méthodologie pour décompter les mises en chantier de

logements neufs, ce qui a abouti à comptabiliser plusieurs dizaines de milliers de logements

supplémentaires par an, ces dernières années. Désormais, leur nombre est estimé à l'aide d'un

modèle statistique censé délivrer une information en temps réel de la conjoncture et fournir des

résultats plus fidèles à la réalité du terrain.

Les données collectées sont complétées par des enquêtes annuelles et croisées avec d'autres

paramètres : stock de logements invendus des promoteurs, taux d'intérêt, moral des ménages... Avant

ce changement méthodologique, les mises en chantier de l'année 2014 avaient été jugées légèrement

inférieures à 300.000 unités.

Source : L’Obs.com

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Encéphalogramme plat pour le marché

immobilier en 2016 ?

Le 01/02/2015

Le ciel se couvre sur l'immobilier francilien.

Getty Images/iStockphoto

Le volume des transactions immobilières a sensiblement augmenté en 2015. Cette hausse des

volumes précède-t-elle une augmentation des prix en 2016 ? Les réponses de la FNAIM, de

MeilleursAgents.com et des Notaires de France.

L'année 2015 s'achève en beauté pour l'immobilier ! Avec environ 800 000 transactions estimées,

contre 675 000 en 2014, les volumes de vente ont progressé de 15,6% en un an, selon la Fédération

nationale de l'immobilier (FNAIM). "Du jamais vu depuis les records historiques enregistrés en 2010-

2011", souligne Jean-François Buet, président de l'organisation syndicale. Pour la FNAIM, "cette

accélération des ventes traduit le fait que les acheteurs ont cessé d'anticiper des baisses de prix et ne

sont plus enclins à attendre pour réaliser leur projet".

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Un marché fluide ?

Il y a eu, certes, moins d'attentisme observé de la part des acquéreurs mais peut-on parler pour autant

de fluidité du marché ? Pour les Notaires de France, il s'agit d'une hausse des volumes en trompe-

l'oeil. "En Ile-de-France, sur une année glissante, les volumes restent ainsi inférieurs de 10 à 15 % par

rapport aux niveaux connus dans les meilleures années de la période 1999-2007. Sur l'ensemble des

départements de province, les mêmes chiffres restent inférieurs de 8 %".

L'analyse des notaires est corroborée par celle de MeilleursAgents : "Cette augmentation des volumes

de transactions est encourageante mais il faut l'interpréter en fonction du nombre de ménages. En

2000-2007, on comptait 3,3 transactions par an pour 100 ménages, contre 2,7 en 2015. Pour revenir

au niveau des années 2000-2007, il manque plus de 100 000 transactions", explique Thomas

Lefebvre, responsable recherche & développement chez MeilleursAgents.

Une hausse des prix en vue ?

Pour la FNAIM, "une hausse des volumes précède toujours une hausse des prix". D'ailleurs, "si on

considère la hausse des ventes de logements en 2015, on devrait voir une hausse des prix de

l'immobilier de l'ordre de 0 à 1%", précise Jean-François Buet. Pour le président de la FNAIM, "un

marché qui chute est très mauvais, un marché qui s'enflamme n'est jamais bon non plus". Pour

l'heure, "nous sommes dans un marché sain et stable. Les volumes de transactions augmentent car

les gens ont besoin de se loger. Mais les prix n'augmentent pas encore franchement (+1,9% en

France au 4e trimestre 2015 par rapport au trimestre précédent)". La FNAIM mise sur une stabilisation

des prix en 2016.

Pour les notaires, si la tendance de fond de ces trois derniers mois, malgré les disparités régionales,

est en légère hausse, "elle ne fait qu'effacer les six mois de baisse précédents". La perspective est

donc plutôt positive avec un début d'inversion de la courbe, mais "la progression annuelle lissée est

quasi nulle".

Pour début 2016, les indicateurs avancés issus des avant-contrats anticipent une légère hausse des

prix. À fin février 2016, les évolutions sur un an seraient de +0,4 % pour les appartements anciens et

de +1,4 % pour les maisons anciennes en France métropolitaine.

Des taux toujours bas en 2016

MeilleursAgents émet davantage de réserve sur les perspectives d'évolution en 2016. "La reprise sera

plus lente et plus fragile que nous l'espérions. Lille et Marseille pourraient voir leur prix chuter de 3 à

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5%. A l'inverse, ils pourraient remonter à Bordeaux, Lyon et Nantes. De manière générale, "nous

anticipons un ralentissement de la baisse des prix et une hausse graduelle du volume de transaction,

grâce notamment aux taux de crédit qui devraient rester stables en 2016".

A noter que le courtier Cafpi prévoit une hausse des taux de crédit en cours d'année. "Le taux moyen

des crédits passera de 2% aujourd'hui à 2,46% en juin 2016", anticipe Philippe Taboret, directeur

général adjoint de Cafpi. Même si cette prévision de hausse est effective, les taux resteront

relativement bas et continueront à "porter le marché de la pierre".

"Une reprise franche, c'est-à-dire une hausse des volumes accompagnée d'une hausse des prix se

fera sentir uniquement quand le chômage cessera d'augmenter", prévient Sébastien de Lafond,

président de MeilleursAgents, pour qui la baisse du chômage reste "la clé de tout".

Source : L’Express.fr

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Le gouvernement veut durcir la fiscalité des

locations meublées

Le 02/02/2016

Le désir de réguler la location meublée de courte durée, conséquence de la fulgurante

expansion d’Airbnb, inquiète les agents immobiliers. Ils redoutent que les obligations

nouvelles qui pourraient être imposées aux plates-formes comme Abritel ou Airbnb soient

étendues aux gestionnaires de biens immobiliers. Deux points les préoccupent

particulièrement.

Le premier porte sur la fiscalité : le gouvernement a mis en place un comité interministériel réunissant

Bercy et le ministère du logement pour réformer la fiscalité de la location meublée et la durcir.

Actuellement, les revenus tirés de la location meublée bénéficient d’un régime favorable dit du micro-

BIC (bénéfices industriels et commerciaux). Si les recettes sont inférieures à 32 900 euros, le

contribuable peut appliquer un abattement de 50 %, autrement dit il ne sera imposé que sur la moitié

des recettes. Mieux encore s’il s’agit d’un meublé touristique classé, l’abattement est de 71 % et la

limite des recettes encaissées est de 82 200 euros.

Le contribuable peut aussi opter pour le régime réel, c’est-à-dire déduire toutes les charges comme

les intérêts d’emprunt, amortir son bien, et n’être imposé que sur les bénéfices.

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Distorsion

Ces régimes créent une distorsion au détriment de la location nue, assujettie au régime des revenus

fonciers, qui ne permet pas l’amortissement, ni d’abattement. À l’exception du régime du micro-

foncier : lorsque les loyers ne dépassent pas 15 000 euros, un abattement forfaitaire de 30 %

s’applique.

Cet avantage explique l’expansion de la location meublée, à la fois moins contraignante pour les

bailleurs et moins taxée que la location nue. C’est pourquoi Bercy souhaite aligner les deux régimes,

revenus fonciers et location meublée. « Le risque est de supprimer le régime des bénéfices industriels

et commerciaux qui toucherait beaucoup d’investisseurs en meublés », souligne-t-on à la Fédération

nationale de l’immobilier.

L’autre menace concerne les obligations déclaratives. Lors de la discussion à l’Assemblée nationale

sur la loi numérique, a été adopté le 21 janvier 2016 un amendement porté par une vingtaine de

députés, avec à leur tête Sandrine Mazetier, députée PS de Paris. Cet amendement oblige les plates-

formes comme Abritel et Airbnb à vérifier que les particuliers qui proposent des appartements à louer

pour de courtes durées ont le droit de le faire, c’est-à-dire qu’ils sont propriétaires ou, s’ils sont

locataires, qu’ils ont obtenu l’autorisation de leur bailleur. Le texte prévoit en cas de manquement de

fortes amendes : 25 000 euros pour les particuliers, 80 000 euros pour les sites internet.

Certes, il ne s’agit que d’une première lecture, le texte définitif est loin d’être adopté. Mais d’autres

tentatives qui ont échoué pourraient revenir au cœur de la discussion, comme la mesure d’imposer

aux plates-formes numériques de déclarer les sommes encaissés dans l’année par leurs annonceurs.

« On redoute qu’une fois adoptée, cette obligation soit étendue aux gestionnaires de biens locatifs »

soufflait un administrateur de biens.

Source : Le Monde.fr

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Immobilier: vers un boom des prix dans les

grandes villes? Le 02/02/2015

Dans les grandes villes, les prix commencent à remonter. Mais le marché est encore en convalescence.

A Nantes, les prix de l'immobilier ont progressé de près de 3,5% sur un an. (C) AFP

La hausse des prix dans les grandes agglomérations se confirme en ce début d'année. A Paris, Lyon,

Nantes et Bordeaux, comme dans la plupart des villes les plus peuplées, les prix sont en progression,

d'après le dernier baromètre mensuel publié par MeilleursAgents.com ce mardi 2 février. Dans le

détail, l'augmentation sur un mois est la plus forte à Nantes (+0,6%), Nice (+0,5%), Paris et Lyon

(+0,4%). Sur un an, les prix sont toutefois encore en décrue, à l'exception notable de Nantes (+3,5%),

Montpellier et Bordeaux (+1,3% chacun).

Au sein de la région Ile-de-France, la situation est légèrement plus homogène, avec des prix en

augmentation sur un mois dans tous les départements, sauf en Seine-et-Marne et dans les Yvelines.

Sur un an, une majorité des départements ont également connu une remontée des prix, à part Paris,

la Seine-Saint-Denis et le Val d'Oise. Les Hauts-de-Seine, eux, accélèrent, avec des prix dans

l'ancien en hausse de 1,5% depuis janvier 2015.

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Ces données viennent confirmer la reprise observée par les notaires au 3e trimestre (derniers chiffres

disponibles). Les prix avaient ainsi rebondi dans les logements anciens de 0,8% en Ile-de-France et

de 0,3% en province sur ce trimestre s'achevant en septembre. La différence avec

MeilleursAgents.com tient au fait que ce dernier se base sur les promesses de ventes signées, qui

doivent se transformer en actes authentiques dans les 3 mois suivants. Tandis que les notaires, eux,

publient les chiffres des actes authentiques (donc avec environ 3 mois de délai par rapport aux

promesses de vente).

Dans les deux cas, la reprise du marché est propulsée par le boom des ventes depuis le printemps

dernier. Si on attend encore les chiffres définitifs des notaires pour l'année 2015, la Fédération

nationale des agents immobiliers (Fnaim) table sur 800.000 transactions dans l'ancien, soit une

hausse de plus de 15% par rapport à 2014! Le mouvement est encore plus intense en Ile-de-France.

Près de 42.000 promesses de ventes ont été signées dans la région parisienne de septembre à

novembre, selon une note des notaires d'Ile-de-France. C'est 21% de plus que la moyenne observée

sur cette période au cours des dix dernières années.

Vers un boom des prix?

Alors, faut-il s'attendre à une hausse durable des prix? L'évolution des taux des crédits accordés

donnera un premier élément de réponse. La plupart des courtiers estiment que le fond de la piscine a

été touché. Les taux devraient rester bas mais très légèrement remonter dans le courant de l'année

2016. Une forte hausse des taux réduirait mécaniquement le pouvoir d'achat immobilier des ménages

et pèserait à la baisse sur les prix. Ce n'est pour l'instant pas le scénario qui se dégage. Ensuite,

l'extension du prêt à taux zéro devrait stimuler le marché du neuf mais aussi, dans une moindre

mesure, celui de l'ancien. Sur le seul mois de janvier, il y a déjà eu trois fois plus de demandes de prêt

avec un PTZ qu'il y a un an chez Vousfinancer.com. Et 25% de ces demandes concernaient l'achat

d'un bien ancien avec des travaux. L'indicateur de tension immobilière (ITI), calculé par

MeilleursAgents.com et qui mesure le rapport entre le nombre d'acheteurs en recherche active et le

nombre de vendeurs, est par ailleurs en progression dans les grandes villes depuis un an. Les

notaires ont également publié des données sur les avant-contrats (les promesses de vente) qui vont

dans le sens d'une reprise. "À fin février 2016, les évolutions sur un an seraient de +0,4 % pour les

appartements anciens et de +1,4% pour les maisons anciennes en France métropolitaine", indiquaient

les notaires dans leur dernière note de conjoncture.

Le tableau n'est pourtant pas complètement rose. Déjà, l'ITI ne progresse plus depuis septembre dans

les grandes villes, sauf à Lyon. Il a même reculé à Paris et à Nantes. Dans les avant-contrats, les

notaires d'Ile-de-France constatent que les prix au m2 devraient se stabiliser à Paris début 2016 et

La revue de Presse KYLIA 19

même régresser en Petite Couronne. Enfin, l'économie française reste convalescente avec un fort

taux de chômage, ce qui empêche beaucoup de ménages de se projeter et de surenchérir pour

acquérir un appartement ou une maison. "Le léger mieux enregistré en janvier à Paris et depuis

quelques mois en banlieue ainsi que dans la plupart des grandes villes de province pourrait durer

quelques mois voire jusqu’à l’été", pronostique dans une note Sébastien de Lafond, président de

MeilleursAgents.com. "Mais 2016 reste une année incertaine dont l’issue dépend essentiellement du

contexte macroéconomique, de la confiance des ménages et des entreprises dans l’avenir", ajoute-t-il.

Le marché reste encore très fragile. La courbe des prix ne devrait donc s'inverser durablement

qu'avec celle du chômage.

Source : Challenges.fr

La revue de Presse KYLIA 20

Vers une réforme des professions immobilières

? Le 04/02/2016

Les ministres du Logement et de l'Economie ont lancé une mission d'étude sur l'avenir de la

profession immobilière face à la révolution numérique.

Comme annoncé en décembre dernier lors du congrès de laFnaim , qui regorupe les métiers de

l’immobilier dans l’ancien, la ministre du logement, Sylvia Pinel, et le ministre de l'Economie,

Emmanuel Macron, ont annoncé le lancement d'une "mission sur l'avenir de la profession immobilière

face à la révolution numérique", confiée à l'économiste Bernard Vorms et président du Conseil

national de la transaction et de la gestion immobilières (CNTGI), créé en 2014 pour encadrer l'activité

des professionnels du secteur.

"Le gouvernement souhaite disposer d'une analyse sur les changements que cette révolution

numérique a générés dans l'activité traditionnelle des professions immobilières; et de propositions,

juridiques ou économiques, permettant de renforcer l'efficacité des professionnels et d'affronter la

concurrence internationale", ont expliqué les deux ministres. Les conclusions de cette mission seront

rendues en juillet.

Selon une étude du groupe Xerfi sur l’évolution des distributeurs immobiliers d’ici 2020, les métiers

traditionnels (agents immobiliers ou médias d’annonces entre particuliers) voient leur écosystème

bouleversé par l’arrivée du numérique, qu’illustrent notamment le phénomène Airbnb ou LeBonCoin.

Les agents doivent principalement redorer leur image et défendre leurs tarifs, tout en tirant partie des

nouvelles technologies. Les sites d’annonces doivent apprivoiser les concepts d’open data, de

géolocalisation et de réalité augmentée, couplés avec le web mobile et les applications.

Source : Challenges.fr

La revue de Presse KYLIA 21

L’immobilier pèse de plus en plus lourd dans le

surendettement Le 05/02/2015

INFOGRAPHIE - es dettes immobilières pèsent en moyenne 107.352 euros dans les dossiers de

surendettement. La part des propriétaires et des dettes liées à la pierre progressent. Focus sur la

répartition géographique du phénomène.

Si le surendettement a globalement reculé l’an dernier, les situations difficiles liées à l’immobilier ont,

elles, eu tendance à augmenter. Selon un bilan annuel publié récemment par la Banque de France, le

nombre de dossiers déposés auprès des commissions de surendettement a reculé de 5,9% en 2015,

pour s’établir à 217.302. Alors que l’on retrouve comme tous les ans dans cette situation une large

majorité de personnes vivant seules (65,2% des dossiers) et de locataires (76,8%), la part des

propriétaires continue à augmenter.

Ceux qui possèdent leur logement représentent désormais 11,2% des dossiers, soit une hausse de

0,4 point par rapport à 2014 et de 1 point par rapport à 2013. Dans le même ordre d’idée, 13% des

dossiers recevables en 2015 contenaient des dettes immobilières, qu’elles soient dues à l’acquisition

d’un bien ou à la réalisation de travaux, contre 11,8% en 2014 et 10,8% en 2013.

La revue de Presse KYLIA 22

Même si les crédits à la consommation restent très largement majoritaires (83,3% des dossiers et

42,3% du montant total des dettes), ils concernent des sommes plus limitées. La dette moyenne pour

les crédits à la consommation s’élève à 20.954 euros contre 107.352 euros pour les dettes

immobilières (33,9 % de l’endettement global). À noter: du côté des locataires, l’immobilier est

également présent sous forme de dettes de charges courantes. Ces dettes de logement pèsent 5,2 %

de l’endettement global, se retrouvent dans 49,3 % des dossiers de surendettement, pour un montant

moyen de 4 367 euros (4.272 euros en moyenne pour le loyer et les charges locatives, 12.083 euros

pour les frais de maison de retraite et 1400 euros pour les dépôts de garantie).

Quant à la distribution régionale de cet endettement (voir notre carte interactive), elle laisse apparaître

de fortes disparités, directement liées aux coûts de l’immobilier. Sans grande surprise, c’est en région

parisienne que les dettes immobilières se révèlent les plus importantes: 134.066 euros en moyenne et

même 139.9007 euros pour les seuls prêts immobiliers (les autres dettes concernant des arriérés et

des soldes à régler après vente de la résidence principale). À l’inverse, c’est dans le Limousin que les

dégâts sont le plus limités: 85.592 euros en moyenne et 89.370 euros si on se concentre sur les prêts

immobiliers

Source : Le Figaro.fr

La revue de Presse KYLIA 23

Record de crédits immobiliers: à qui profite la

baisse des taux? Le 05/02/2015

Immobilier: les banques prêtent plus mais les ménages modestes en profitent encore trop peu.

REUTERS/Charles Platiau

Les banques ont délivré un montant record de crédits immobilier en 2015, et le marché connaît

une embellie. Pourtant, le taux de détention de crédit immobilier des ménages baisse. Y a-t-il

des exclus?

Un record. La politique de rachat de titres et de taux bas insufflée par Mario Draghi à la Banque

centrale européenne remplit le coffre des banques, et les amène à prêter de plus en plus d'argent.

L'immobilier en a largement profité en 2015. D'après l'Observatoire crédit logement/CSA, les banques

ont distribué 200 milliards d'euros de crédits immobiliers, un montant encore jamais vu à ce jour,

signalent Les Echos.

Les taux d'intérêt immobilier étaient en effet en moyenne de 2,4% en 2015. Grâce à cette manne, "le

marché de l'ancien a retrouvé son dynamisme de 2010-2011", note le cabinet Xerfi, qui estime la

hausse du nombre de transactions à 14,2%, en lien avec une baisse des prix de 1,6%. Quant au

marché du neuf, il en profite encore plus avec une hausse de 17,1%, selon Xerfi. L'effet du dispositif

La revue de Presse KYLIA 24

Pinel qui a convaincu plus de 50 000 investisseurs en 2015. Les prix immobiliers devraient repartir à

la hausse en 2016, assure Xerfi.

Plus d'argent pour moins de gens?

Reste à savoir qui a profité de cette manne. L'Observatoire du crédit aux ménages de la Fédération

bancaire française a relevé une légère baisse du taux de détention des crédits immobiliers, qui passe

de 30,6% à 30,2%. Comment plus d'argent a-t-il pu être prêté si moins de ménages détiennent des

crédits? Plus d'un tiers des sommes allouées l'année dernière correspond en fait à des

renégociations, relève l'Observatoire crédit logement. Une proportion de 37,3%, contre 21,5% en

2014, soulignent Les Echos. Il y aurait donc de plus en plus d'argent, pour de moins en moins de

gens.

"La baisse du taux de crédit peut aussi correspondre à l'augmentation du nombre de ménages qui ont

soldé leur crédit", nuance pour L'Express Pierre Madec, de l'OFCE. "Les sorties de ménages détenant

des crédits immobiliers sont plus rapides que les entrées des nouveaux emprunteurs", analyse

également l'Observatoire du crédit aux ménages. Ce mouvement ne permettrait pas de percevoir

l'importance des primo-accédants.

Sans primo-accédants, un marché "grippé"

Reste que les nouveaux emprunteurs pourraient être plus nombreux, surtout avec ces conditions

favorables. D'après les notaires, qui font des statistiques par tranches d'âge, la part des moins de 30

ans dans les achats est restée stable en 2015, alors que c'est parmi eux que se trouve le plus grand

nombre de nouveaux propriétaires.

"Les primo-accédants les plus fragiles font toujours défaut", explique à L'Express Philippe Taboret,

directeur général-adjoint du courtier Cafpi. "Sans eux le marché est grippé", regrette-t-il. Selon lui,

l'extension du prêt à taux zéro dans l'ancien avec travaux en zone urbaine, à partir du 1er janvier

2016, va contribuer à débloquer la situation: "Les jeunes veulent habiter dans les centres-villes."

Mais les chiffres des notaires s'arrêtent à septembre, et ne concernent que l'ancien. De son côté,

l'Observatoire du financement des marchés résidentiels, publié par la société de financement Crédit

logement, note tout de même un retour des primo-accédants "jeunes ou modestes", notamment

depuis le second trimestre 2015: "Les niveaux actuels des conditions de crédit permettent en effet à

de nombreux ménages de rentrer sur le marché de l'accession, sur des durées longues, sans que

cela ne les pénalise", explique le rapport.

La revue de Presse KYLIA 25

"On aura une augmentation en 2015"

"Lorsqu'on regarde les deux catégories où se concentrent les primo-accédants, les moins de 35 ans et

les salaires inférieurs à trois Smic, elles stagnent dans le neuf mais progressent dans l'ancien", assure

à L'Express Michel Mouillart, professeur d'économie spécialiste de l'immobilier et auteur du rapport de

l'Observatoire du crédit aux ménages.

"Au global, on aura une augmentation en 2015", estime Michel Mouillart. Si l'on ne tient pas compte

des renégociations de crédit, le taux de primo-accédants parmi les emprunteurs devrait atteindre à

peu près 60%, selon ses calculs. Pas assez, toutefois, pour renouer avec la période 2005-2007, où il

était de plus de 70%. Comme le reconnaît le rapport de Crédit logement, le marché reste donc

essentiellement tiré par les plus riches (quatre à cinq Smic et plus) et les plus de 55 ans.

Source : L’Express.fr

La revue de Presse KYLIA 26

ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Une tendance à la baisse pour la restauration

rapide Le 02/02/2016

Christophe Bellivier, directeur du cabinet Michel Simond de Montpellier.

Indicateur de vente de fonds de commerce Michel Simond

Activité : restauration rapide/sandwicherie/vente à emporter

Chiffre d'affaires Prix/CA HT

(%)

Prix/EBE avant cotisations sociales

(Coef.)

CA de 45 000 à 149 999 € (CA moyen = 105

000 €) 70 % 2

CA de 150 000 à 249 000 € (CA moyen =

200 000 €) 73 % 2,2

CA supérieur à 250 000 € (CA moyen = 422

000 €) 69 % 2,4

Tendance générale du marché : baisse

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Données issues de 80 cessions du réseau Michel Simond réalisées en 2015 sur cette activité. Les ratios non significatifs ont été écartés.

Le commentaire de Christophe Bellivier, directeur du cabinet Michel Simond de Montpellier (Hérault)

"Même si la cession d'établissements de restauration rapide et de snacks connaît - dans notre région

comme partout en France -, une baisse en 2015, cette activité n'en reste pas moins attractive car elle

convient parfaitement dans le cadre d'une reconversion. Elle est très diversifiée, l'offre est en

constante évolution, elle ne demande qu'une formation réduite, et elle permet une belle rentabilité, le

tout pour un prix encore accessible."

Source : L’hotellerie-restauration.fr

La revue de Presse KYLIA 28

Les différentes catégories de licences de

débits de boissons

Le 03/02/2016

Une ordonnance en date du 17 décembre 2015, applicable à partir du 1er janvier 2016, simplifie la

réglementation des débits de boissons. Les licences de 2e et 3e catégories ont fusionné, et il ne reste

plus que 4 catégories de boissons.

Pour vendre ou offrir des boissons, il faut être titulaire d'une licence de débit de boissons. Il en existe

plusieurs catégories : à consommer sur place, à emporter et la licence restaurant. Elles définissent les

modalités de vente des boissons ainsi que les catégories que le professionnel peut proposer Une

ordonnance du 17 décembre 2015, entrée en application le 1er janvier, a fusionné les boissons du 2e

et du 3e groupes (art. L3321-1 du code de la santé publique).

1) Boissons sans alcool : eaux minérales ou gazéifiées, jus de fruits ou de légumes non fermentés ou

ne comportant pas, à la suite d'un début de fermentation, de traces d'alcool supérieures à 1,2°,

limonades, sirops, infusions, lait, café, thé, chocolat.

2) Abrogé.

3) Boissons fermentés non distillées et vins doux naturels : vin, bière, cidre, poiré, hydromel,

auxquelles sont joints les vins doux naturels, ainsi que les crèmes de cassis et les jus de fruits ou de

légumes fermentés comportant de 1,2 à 3 degrés d'alcool, vins de liqueur, apéritifs à base de vin et

liqueurs de fraises, de framboises, cassis ou cerises, ne titrant pas plus de 18° d'alcool pur.

4) Rhums, tafias, alcools provenant de la distillation des vins, cidres, poirés ou fruits, et ne supportant

aucune addition d'essence, ainsi que liqueurs édulcorées au moyen de sucre, de glucose ou de miel à

raison de 400 g minimum par litre pour les liqueurs anisées et 200 g minimum par litre pour les autres

liqueurs et ne contenant pas plus d'un demi-gramme d'essence par litre.

5) Toutes les autres boissons alcooliques.

Les débits de boissons à consommer sur place

Les débits de boissons à consommer sur place sont répartis en deux catégories selon l'étendue de la

licence dont ils sont assortis (art. L3331-1) :

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- La licence de 3e catégorie, dite licence restreinte, comporte l'autorisation de vendre pour

consommer sur place les boissons des groupes 1 et 3. La licence de 2e catégorie est devenue de

plein droit une licence de 3e catégorie depuis le 1er janvier 2016.

- La licence de 4e catégorie, dite grande licence ou licence de plein exercice, comporte l'autorisation

de vendre pour consommer sur place toutes les boissons dont la consommation à l'intérieur demeure

autorisée, y compris celles des 4e et 5e groupes.

Ces deux licences permettent de vendre les boissons sur place et à emporter (article L3331-3).

Les licences restaurant

Les restaurants qui ne sont pas titulaires d'une licence de débits de boissons à consommer sur place

doivent être pourvus de l'une des deux catégories de licence désignés ci-dessous (art. L3331-1) :

- la petite licence restaurant, qui permet de vendre les boissons du troisième groupe pour les

consommer sur place, mais seulement à l'occasion des principaux repas et comme accessoires de la

nourriture ;

- la licence restaurant proprement dite, qui permet de vendre pour consommer sur place toutes les

boissons dont la consommation est autorisée, mais seulement à l'occasion des principaux repas et

comme accessoires de la nourriture.

Ces deux licences limitent le service des boissons à l'accompagnement d'un repas. Elles permettent

aussi de vendre à emporter les boissons proposées. Pour servir des boissons en dehors des repas, le

restaurant doit être titulaire d'une licence de débits de boissons à consommer sur place.

Les licences à emporter

Les établissements qui ne vendent que des boissons à emporter doivent être titulaires de l'une des

deux catégories de licence suivantes (art L3331-3) :

La petite licence à emporter comporte l'autorisation de vendre pour emporter les boissons du

troisième groupe.

La licence à emporter comporte l'autorisation de vendre pour emporter toutes les boissons dont la

vente est autorisée.

La revue de Presse KYLIA 30

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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Combien coûte un spa ? Le 03/02/2016

C'est bien souvent l'une des premières questions que se pose le porteur de projet. Nous vous

proposons quelques éléments de réponse.

La piscine intérieure du Shangri-La.

Avant de s'engager dans la création d'un spa, il faut d'abord pouvoir estimer le coût d'un tel projet. De

nombreux paramètres font varier la moyenne pondérée de son coût au mètre carré. Citons

notamment :

- la superficie : le ratio baisse proportionnellement à l'augmentation de la taille du spa ;

- un projet neuf à bâtir ou un projet dans un bâtiment existant ;

- la catégorie de l'établissement hôtelier ;

- les contraintes architecturales d'un bâtiment historique ou bâtiment ancien ;

- le niveau d'implantation du projet : en sous-sol, au rez-de-chaussée ou en étage ;

- la création d'une piscine intérieure ou d'un bassin hydromassant ;

- le nombre d'équipements (sauna, hammam, balnéothérapie, cocon polysensoriel, douche à

expériences, douche à affusion, lit hydromassant, appareils de fitness…) ;

- le choix des matériaux (faïence, mosaïque, bois, pierres, verre, inox…) du mobilier et des objets

décoratifs (jarres, tableaux, oeuvres d'art, murs végétaux…) ;

- la technologie : éclairage, sonorisation, vidéo, domotique, scénographie.

Selon ces critères, l'investissement nécessaire à la création d'un spa peut varier entre 1 100 et

La revue de Presse KYLIA 32

2 200 € HT/m² en zone sèche (accueil, vestiaires, cabines de soins) et entre 2 500 et 4 500 € HT/m²

en zone humide (bassin hydromassant, sauna, hammam…). Ces ratios intègrent :

- l'ensemble des travaux de second oeuvre (hors travaux de structure en gros oeuvre). Il inclut le

montant des travaux de revêtement des murs, sols et plafonds, de gestion des flux (plomberie,

électricité, raccordements chauffage, climatisation, ventilation et extraction), menuiserie, carrelage,

peinture ;

- le mobilier : tables de massage, chaises longues de détente, l'ensemble du mobilier, le linge, les

tenues du personnel, les objets décoratifs, la menuiserie (comptoir d'accueil, étagères, display

boutique, meubles vasques...) ;

- les équipements : sauna, hammam, jacuzzi, douche à affusion ou à expérience, appareils de

fitness, balnéothérapie…

Quelques exemples de prix hors taxes d'équipements structurels (à la construction) :

- Sauna épicéa 200 × 200 : 4 500 € à 7 500 € ;

- hammam carrelé 200 × 200 : 9 500 € à 15 000 € ;

- hammam acrylique 200 × 200 : 7 500 € à 11 000 € ;

- bain bouillonnant 200 × 200 : 9 500 € à 14 000 € ;

- baignoire de balnéothérapie : 10 500 € à 19 800 € ;

- douche à affusion : 12 000 € à 22 000 €.

Ces montants correspondent à des équipements professionnels adaptés aux obligations

d'accessibilité (largeur et seuil de porte). Ils sont à titre indicatif et peuvent varier sensiblement en

fonction des matériaux (nature et épaisseur du bois, structure béton ou panneaux préfabriqués du

hammam, choix de mosaïques…), de la puissance électrique (générateur de vapeur hammam,

poêle sauna…), des options (chromothérapie, aromathérapie…) et du design.

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

La revue de Presse KYLIA 33

Le cocktail dans tous ses états Le 03/02/2016

Vous prendriez bien un peu de sang de serpent dans votre vodka ? À moins que vous ne préfériez un

orteil dans votre whisky ? Panorama de boissons insolites de par le monde.

Vous avez dit étrange ?

Dans son Magazine du voyageur, le site Liligo.com s'est amusé à faire le tour du monde des cocktails

les plus étranges. Quels sont-ils ? Made in US, le Pickleback consiste à servir (et à boire donc) un

shot de mauvais whisky suivi d'un shot de vinaigre de pickles. L'association serait étonnamment

agréable. Dans la péninsule ibérique, le calimocho (ou kalimotxo en basque), moitié cola, moitié vin

rouge, ouvre de surprenantes sensations gustatives. Au Canada, le Sourtoe cocktail du Downtown

Hotel de Dawson City perpétue une tradition : proposer un whisky dans lequel trempe un véritable

orteil humain (merci aux donateurs). Au Chili, on trouve le Pisco Sour, à base de pisco (eau-de-vie de

raisin), de citron vert, de sirop de sucre de canne et de blanc d'oeuf cru, conférant au tout une texture

très particulière. Enfin, au Vietnam, une boisson composée de vodka et de… sang d'un serpent

fraîchement décapité. Déciment, le monde du cocktail est plein de surprises.

Si l'esprit décalé vous tente, mais avec moins d'extravagance, un ouvrage de recettes paru aux

éditions hachette Cuisine et intitulé Le Livre des potions, de Thibaud Villanova et Stéphanie Simbo

devrait retenir votre attention. Il est destiné aux geeks. Chaque recette est associée à un héros ou une

série. Alors que le Réveil de la force cartonne au cinéma, les auteurs proposent une boisson Star

Wars à base de whisky, bière ambrée et cumin. Les grands classiques, de Dragon Ball au Seigneur

des anneaux, en passant par Terminator, Hulk ou Super Mario bénéficient également de leur recette.

Le pairing ou cocktail à table

Loïc Bertrand a choisi de casser les codes. Sans aucun doute le CO, restaurant du XVIIIe

arrondissement de Paris dans lequel il officie, lui a permis ces digressions : un lieu de vie, créé par

Isabelle Grappotte et son frère Bruno, qui associe l'humain et l'art, la cuisine et la détente, dans un

esprit place de village. Loïc Bertrand a composé une carte de cocktails à déguster de l'entrée au

dessert, en accord avec les mets servis (pairing). Elle se présente sous la forme d'un jeu de cartes

dont les symboles aident le consommateur à choisir en fonction du moment et du plat. Loïc Bertrand a

peaufiné ses recettes. "Un cocktail seul peut être équilibré, mais ce n'est plus du tout la même chose

lorsqu'il accompagne de l'anguille fumée ou un cake au chocolat." Avec l'anguille, il a réalisé un

La revue de Presse KYLIA 34

mélange de tequila, sirop de haricots rouges fumés (fait maison), avec une touche de vinaigre

balsamique. Sur le filet de boeuf, le barman a construit une recette sur le squelette d'un vin rouge à

base de cognac, de poivre, de plantes...

Qui est 'cocktail' ?

La Paris Cocktail Week, qui s'est déroulé du 23 au 30 janvier à Paris, a fait un état des lieux des

tendances et nouveautés. À retenir :

Le cocktail est urbain, noctambule, rattaché au luxe et au temps libre

• 2/3 de l'hôtellerie de luxe propose des cocktails

•73 % des bars de nuit servent des cocktails

• 78 % des consommateurs de la région parisienne consomment des cocktails en CHR et 61 % pour

ceux issus d'agglomérations de plus de 100 000 habitants

•57 % des femmes consomment des cocktails en CHR, 54 % des hommes

L'offre se démocratise et attire de plus en plus les jeunes

• 30 % des établissements proposant des cocktails ont mis cette offre en place depuis moins de trois

ans

• 79 % des 18-24 ans consomment des cocktails en CHR, 32 % dans des bars

Les barmen sont des prescripteurs importants

• 52 % des consommateurs qui entrent dans un établissement ne savent pas ce qu'ils vont

consommer

• Le cocktail maison ou signature est choisi en premier par 26 % des consommateurs dans les bars

• Pour près de 30 % des établissements, le mojito reste le cocktail le plus demandé

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

La revue de Presse KYLIA 35

Prendre les congés payés en dehors de la période légale Le 04/02/2016

"J'ai fermé mon restaurant (car il n'y a pas d'activité) du 31 décembre 2015 au 21 janvier 2016. Je suis

en dehors de la période légale de prise de congés payés, mais les salariés sont d'accord. Comment

me couvrir ?" Monique Mathieu

La loi prévoit que la période de prise des congés payés s'étend du 1er mai au 31 octobre. Pendant

cette période légale, l'employeur doit accorder un congé de 12 jours ouvrables minimum à 24 jours

ouvrables maximum.

En outre, le fractionnement du congé principal de 24 jours ouvre droit pour le salarié à des jours

supplémentaires lorsque la partie du congé fractionnée est prise en dehors de la période légale. Il a

droit à 2 journées si le congé d'hiver dure au moins 6 jours, et à 1 journée si le congé comporte 3, 4

ou 5 jours. Ces journées supplémentaires sont dues dès qu'il y a fractionnement, qu'il soit proposé par

l'employeur ou demandé par le salarié (Cass.soc. 19 juin 2002). Dans la mesure où les dates de

vacances sont approuvées par l'employeur, le ou les jours supplémentaires sont dus, peu importe qui

en a fait la demande.

Ces dispositions ne sont pas d'ordre public, ce qui veut dire que les parties (l'employeur et les

salariés) peuvent décider que la période de congés payés sera prise à un autre moment et qu'elle ne

donnera pas lieu à des jours pour fractionnement.

Il vous faut l'accord individuel de vos salariés. Pour vous couvrir, vous devez avoir un accord écrit et

signé de chacun d'eux. Je vous conseille de préciser dans le contrat de travail des nouveaux

embauchés que la période légale de prise de congés payés est étendue à toute l'année pour ne pas

avoir à leur demander ensuite leur accord et faire face à un refus.

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

La revue de Presse KYLIA 36

A propos de Kylia

KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1

er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents.

Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier Marie LAURENT / [email protected] / 01 47 70 24 18