Revue de presse kylia semaine du 23 au 30 juin 2014

23
La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 23 au 30 juin 2014 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Paris précède le gouvernement avec son plan logement Le 23/6/2014 La Ville de Paris a présenté lundi un plan pour le logement qui mise, comme celui du gouvernement, sur la simplification des normes et des règles de construction, la mise à disposition du foncier ou encore la mobilisation des locaux vides. /Photo d'archives/REUTERS/Mal Langsdon

description

Retrouvez une sélection des meilleurs articles de la presse immobilière de la semaine.

Transcript of Revue de presse kylia semaine du 23 au 30 juin 2014

Page 1: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

1

LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 23 au 30 juin 2014

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Paris précède le gouvernement avec son plan

logement Le 23/6/2014

La Ville de Paris a présenté lundi un plan pour le logement qui mise, comme celui du gouvernement,

sur la simplification des normes et des règles de construction, la mise à disposition du foncier ou

encore la mobilisation des locaux vides. /Photo d'archives/REUTERS/Mal Langsdon

Page 2: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

2

La Ville de Paris a présenté lundi un plan pour le logement qui mise, comme celui du gouvernement,

sur la simplification des normes et des règles de construction, la mise à disposition du foncier ou

encore la mobilisation des locaux vides.

Avec ce projet, Paris a devancé de deux jours la ministre du Logement, Sylvia Pinel, qui doit dévoiler

mercredi un plan de relance de la construction et de la rénovation afin de doper un secteur en berne.

La mairie affiche un objectif de création 10.000 logements par an, par transformation ou construction,

une goutte d'eau dans celui poursuivi à l'échelle nationale même si le chiffre de 500.000 avancé en

début de quinquennat semble abandonné.

Pour parvenir à ses fins, la Ville de Paris, où la situation en terme de logement est particulièrement

tendue et où les prix excluent une grande partie de la population, tant de la location que de l'achat, a

défini cinq piliers.

Elle veut mobiliser le foncier public et dit avoir obtenu des engagements de l'Etat, de la RATP, la

SNCF ou l'AP-HP, qui possèdent toutes des terrains, lundi lors d'une conférence "Logement pour

tous" qui rassemblait acteurs publics et privés.

La Ville se donne pour objectif de transformer 200.000 m2 de bureaux en logements durant la

mandature "notamment dans les arrondissements déficitaires, donc ceux du centre", a dit à la presse

Ian Brossat, adjoint chargé du logement.

Elle veut exploiter davantage le logement existant mais vacant et va lancer une agence "Multiloc" qui

mettra en relation bailleurs et locataires potentiels, en offrant des garanties aux deux parties. Ce

dispositif ciblera les classes moyennes et les jeunes actifs.

Enfin, la Ville entend faciliter la construction à travers deux axes : travailler sur la surélévation des

immeubles et lever des freins à la construction, à travers une révision du Plan local d'urbanisme qui

devrait intervenir d'ici fin 2015.

Cette dernière mesure fait écho au choc de simplification voulu par le gouvernement et qui fera l'objet,

mercredi, d'une cinquantaine de mesures dans le plan de la ministre du Logement.

Les règles d'urbanisme et leur interprétation ou leur non respect bloquent de nombreux projets qu'il

soient publics, comme les immeubles de logements sur l'ancienne gare d'Auteuil, dont les travaux

viennent seulement de débuter huit ans après l'acquisition du site, ou privés comme la Samaritaine,

pour l'heure à l'arrêt.

Page 3: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

3

"Il ne s'agit pas de remettre en cause les espaces verts, les règles sur la hauteur ou le gabarit, mais il

y a beaucoup d'autres choses", a souligné l'adjoint à l'urbanisme, Jean-Louis Missika.

"Par exemple, l'obligation de faire un parking est un frein à la transformation de bureaux. Nous

voulons lutter pour raccourcir les délais. Il ne s'agit pas de déréguler mais de supprimer des règles

inutiles", a-t-il ajouté.

En parallèle, la Ville, qui aussi initié trois projets d'habitat participatif, va lancer un appel en vue de

faire émerger des espaces "innovants" de tous types. Elle désignera en septembre une quinzaine de

parcelles pour une surface totale espérée de 100.000 m2.

Source : Capital.fr

Page 4: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

4

Logement: la Chambre nationale des propriétaires défend des mesures correctrices de la loi Alur: Le 24/6/2014

Shutterstock

Au lendemain de l’annonce de mesures gouvernemental es pour relancer la construction, la

Chambre nationale des propriétaires défend des mesu res correctrices de la loi Alur.

Une maille à l’envers, une maille à l’endroit...le détricotage de la loi Alur (accès au logement et un

urbanisme rénové), portée par l’ex ministre du logement Cécile Duflot, est probablement en marche.

Le cœur de la loi, avec les deux principales mesures phares de l’encadrement des loyers et de la

garantie universelle des loyers (la GUL), serait de plus en plus menacé, même si le ministère du

Logement, aujourd’hui piloté par Sylvia Pinel, a récemment démenti toute remise en cause . La

priorité gouvernementale est à la relance de la construction, pour laquelle des mesures ont été

annoncées à l’issue du Conseil des ministres. Celles-ci contiennent un volet destiné à redonner

confiance aux investisseurs.

Les professionnels de l’immobilier, eux, ne désarment pas. Ils défendent des mesures correctrices de

la loi Alur, dans la dernière ligne droite avant la parution des premiers décrets d’application du texte.

Page 5: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

5

Dans un contexte de panique face aux chiffres catastrophiques de la construction, certains

professionnels participent, depuis début mai, à des réunions de concertation avec le ministère du

Logement mais aussi avec Bercy et Matignon. « Nous sentons [de leur part] une vraie préoccupation

face aux baisses de recettes liées à la TVA et aux droits de mutations et à la chute de l’emploi dans le

secteur immobilier, assure ainsi Denys Brunel, président de la Chambre nationale des propriétaires.

Ils sont davantage à l’écoute que leurs prédécesseurs et ce, dans un sens plus favorable aux

propriétaires et à un assouplissement des règles immobilières. »

Les propositions restent floues

Concernant les nouvelles mesures gouvernementales qui viennent d’être annoncées, le président de

la Chambre nationale des propriétaires, qui réunit 12.000 adhérents, principalement dans le bassin

parisien, se montre sceptique. Selon lui, les propositions restent floues sur de nombreux points

comme la simplification des normes. « 50 mesures de simplification vont être mises en oeuvre, mais

soyons sérieux, cela fait des mois que le gouvernement travaille sur ces mesures de simplification

alors pourquoi attendre l’automne pour leur mise en oeuvre : il est urgent d’agir ! »

Sur le sujet de la libération des terrains constructibles, il fustige : «  A-t-on du temps à perdre à la mise

en place d’une commission nationale de l’aménagement, de l’urbanisme et du foncier alors que c’est

maintenant qu’il faut libérer des terrains, on le sait depuis longtemps ! » Saluant le retour du prêt à

taux zéro dans l’ancien pour favoriser l’accession à la propriété, il pointe toutefois « un bémol avec la

restriction du dispositif à certains centres-bourgs de zone rurale, ce qui revient à rendre peu de

dossiers éligibles. » Dans l’ensemble, la Chambre nationale des propriétaires regrette que les

mesures «  n’encouragent pas les français à l’investissement locatif, investissement indispensable

pour combattre la pénurie endémique de logements dans notre pays. Nous alertons à nouveau le

gouvernement sur le nécessaire relais par l’initiative privée qui n’aura lieu que dans un climat de

confiance restaurée. »

Déductibilité des intérêts d’emprunt, assouplisseme nt de la fiscalité des plus-values

Denys Brunel plaide pour sa part pour une série d’aménagement pour atténuer les excès de la loi,

faire revenir les investisseurs particuliers et rétablir « un pacte de confiance entre l’Etat et les

propriétaires ». Ce qui passe, premièrement, par un « toilettage sérieux des dispositions les plus

contestables et anti-propriétaires  » au premier rang desquelles la garantie universelle des loyers et

l’encadrement des loyers. Il se dit opposé à ces deux mesures, lesquelles, en tout état de cause, « ont

du plomb dans l’aile ».

Page 6: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

6

En second lieu, le professionnel milite pour un allégement et une simplification des normes de la

construction dans le neuf (handicapés, RT 2012 ...) afin d’abaisser les coûts de celle-ci. « En contre-

partie, précise Denys Brunel, la loi pourrait aller plus loin sur le sujet de la sanction des recours

abusifs contre les permis de construire. »

Troisièmement, « il faut un signal fort aux propriétaires afin de rétablir la confiance et encourager

l’investissement locatif ». Le président propose le retour à une mesure « Sarkozy » sur la déductibilité

des intérêts d’emprunts pour l’achat de sa résidence principale, réservé aux primo-accédants. Mais,

dans cette période de disette budgétaire, le bénéfice de ce crédit d’impôt pourrait être plafonné.

Autre proposition : assouplir le régime actuel de taxation des plus-values immobilières. « Nous

demandons une exonération des prélèvements sociaux au-delà de 22 ans. Une harmonisation des

délais serait moins pénalisante pour le contribuable et cela permettrait de fluidifier le marché

immobilier. »

Relever les seuils du déficit foncier et du microfo ncier

L'association plaide en outre pour le relèvement d’un certain nombre de seuils. Celui du déficit

imputable sur le revenu global. « Aujourd’hui, cette part de déficit foncier imputable sur le revenu

global est de 10.700 euros, un montant qui n’a pas évolué depuis plus de 14 ans ! Faire passer ce

seuil à 15.000 euros serait de nature à relancer l’investissement locatif tout en proposant aux

locataires des logements remis en état. » La Chambre nationale des propriétaires souhaite également

« qu’un petit geste soit fait » pour le seuil du microfoncier. « Actuellement, un propriétaire déclarant

des loyers modestes mais un peu supérieurs à 15.000 euros doit déclarer ses loyers en revenus réels

et ne bénéficie pas de l’abattement de 30% dédié au microfoncier. Ce seuil n’a pas été revu depuis

plus de 10 ans malgré l’augmentation du coût de la vie (...) Il serait judicieux de le faire passer à

20.000 euros. Cette mesure offrirait un signal fort aux petits propriétaires. »

Concernant le volet copropriété de la loi Alur, Denys Brunel déclare « souhaiter vivement un

assouplissement des nouvelles mesures concernant l’immatriculation obligatoire et relatives à la

comptabilité. » Au demeurant, le professionnel réclame aussi un engagement de stabilité de la part du

gouvernement : « Une visibilité législative et fiscale est nécessaire pour redonner confiance et envie

aux propriétaires d’investir dans la pierre. »

Source : LesEchos.fr

Page 7: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

7

Logement : Manuel Valls annonce de nouvelles

mesures Le 25/6/2014

Accès au prêt à taux zéro élargi, simplification de s normes : le Premier ministre

veut relancer un secteur en panne.

Manuel Valls s'est engagé à réduire les normes de construction car "la multiplication des normes

décourage et freine la construction". (Michel Gile - Sipa)

Manuel Valls a annoncé qu'il voulait aider les Français a "accéder à un logement" et relancer un

secteur "déterminant pour la croissance et l'emploi" dans un entretien mercredi 25 juin au "Parisien".

Le 13 juin dernier, il avait déjà abordé la question du logement, évoquant "un certain nombre de

modifications" à apporter à la loi (pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, dite ALUR, loi qui

fait l'objet de nombreuses critiques de la part des professionnels de l’immobilier).

"Louer ou acheter est devenu très difficile", constate aujourd'hui le Premier ministre. "Je veux donc

enclencher un cercle vertueux : aider les Français à accéder à un logement et relancer un secteur

déterminant pour la croissance et l'emploi", a-t-il ajouté.

Page 8: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

8

Pour cela, le gouvernement envisage d'abord de "favoriser l'accession à la propriété en élargissant

l'accès au prêt à taux zéro". "Ces prêts seront disponibles auprès des banques en octobre 2014", a

précisé Manuel Valls.

L'encadrement des loyers préservé

"Par ailleurs, normalement réservé à l'acquisition d'un logement neuf, le prêt à taux zéro sera élargi à

l'achat d'un logement ancien dans certains centre-bourgs en zone rurale, sous réserve d'y réaliser des

travaux", a indiqué le Premier ministre.

Il s'est également engagé à réduire les normes de construction car "la multiplication des normes

décourage et freine la construction". "Cinquante mesures de simplification vont donc être mises en

œuvre dès l'automne", a-t-il avancé.

En revanche, Manuel Valls refuse de revenir sur l'encadrement des loyers car c'est, selon lui, "une

mesure sociale importante". "Il faut encadrer les loyers mais de façon transparente et prévisible".

Source : LeNouvelObs.com

Page 9: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

9

Un locataire allemand expulsé de son

appartement pour tabagisme excessif Le 26/6/2014

La justice allemande a ordonné jeudi l'expulsion de son appartement d'un retraité gros fumeur

en raison des nuisances occasionnées par son tabagi sme excessif pour ses voisins.

La justice allemande a ordonné jeudi l'expulsion de son appartement d'un retraité gros fumeur en

raison des nuisances occasionnées par son tabagisme excessif pour ses voisins. (Dave

Martin/AP/SIPA)

Fumer nuit gravement à la santé... et à son environnement. La Cour d'appel de Düsseldorf a confirmé

en deuxième instance un premier jugement défavorable au septuagénaire Friedhelm Adolfs, présenté

comme l'un des fumeurs les plus connus d'Allemagne et qui devra quitter son logement avant le 31

décembre.

La propriétaire de l'appartement lui reprochait l'odeur dégagée par la fumée de ses cigarettes dans la

cage d'escalier. La Cour a estimé que si fumer dans son appartement n'était pas un motif pour résilier

un bail ou ordonner une expulsion, le retraité avait toutefois contribué aux nuisances olfactives en

n'aérant pas son appartement et en ne vidant pas ses cendriers.

Page 10: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

10

Locataire depuis quelque 40 ans, le retraité peut encore se pourvoir en cassation. Très médiatisée,

l'affaire a fait de Friedhelm Adolfs le fumeur le plus connu d'Allemagne après l'ancien chancelier

social-démocrate Helmut Schmidt qui, à 95 ans, continue de fumer quelque 40 cigarettes menthol par

jour.

Source : LeNouvelObs.com

Page 11: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

11

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Loi Pinel : ce qui va changer pour les locaux

commerciaux Le 29/6/2014

© RF

Si la loi Alur multiplie les contraintes pour les p ropriétaires souhaitant louer un logement, sa

jeune sœur, la "loi Pinel" sur l'artisanat et le co mmerce ne fait pas exception. Avec les

précisions de Jean-Michel Guérin, de "Particulier à Particulier".

Si la loi Alur multiplie les contraintes pour les propriétaires souhaitant louer un logement, sa jeune

sœur, la "loi Pinel" sur l'artisanat et le commerce ne fait pas exception. Elle vient d’être publiée au

journal officiel le 18 juin dernier. Cette loi énonce toutes sortes de mesures qui tendent notamment à

maintenir le commerce et l’artisanat dans les centres villes. La réglementation des baux commerciaux

est donc modifiée, en faveur des locataires de murs commerciaux.. Une fois encore, les investisseurs

s'inquiètent. Alors l'adoption par les députés de la loi Pinel apporte toutes sortes de mesures visant à

Page 12: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

12

réformer les baux commerciaux, cette loi qui veut "mieux réguler les rapport locatifs des commerçants

et des artisans" est loin de réjouir les propriétaires.

Quels changements ?

La loi, en ce qui concerne les baux commerciaux, contient six mesures essentielles. Tout d’abord, les

règles de l’indexation des loyers sont modifiées, en les rapprochant des baux d'habitation.L'indexation

des loyers ne s’opérera plus sur l'indice 'ICC' (Indice du coût de la Construction), comme c’est le cas

actuellement, car, selon la ministre, "ses évolutions sont déconnectées de la conjoncture

économique". Il est remplacé par l'ILC (indice des loyers commerciaux) ou l'ILAT (Indice des loyers

des activités tertiaires) ce qui entraînera un lissage des évolutions annuelles ou triennales des loyers.

Un véritable encadrement des loyers ?

Parfois, au moment du renouvellement du bail, il arrive que la valeur locative du commerce ait évolué

et que le loyer devienne sous-évalué. Dans ce cas, le propriétaire propose un renouvellement du bail

avec une augmentation de loyer qui peut-être importante, au motif, justement, que les facteurs locaux

de commercialité ont changé. Ce peut être, par exemple, l’ouverture d’une nouvelle station de métro,

la réhabilitation du quartier ou encore le passage de la rue en secteur piétonnier. L’activité du

commerçant peut être alors menacée par cette brutale augmentation de loyer. Donc, la loi prévoit de

limiter le réajustement du loyer à 10% du dernier loyer acquitté. Ce lissage s'applique tous les ans

jusqu'à ce que la totalité de l'augmentation soit intégrée dans le loyer.

D'autres mesures

Hier, le bailleur et le commerçant n'étaient pas tenus d'établir un état des lieux. Dorénavant, il devient

obligatoire à l'entrée et à la sortie des locaux. Et puis, comme les charges locatives tendent à

augmenter sans que le locataire en comprenne vraiment les raisons, la loi demande maintenant un

inventaire des charges locatives imputées au locataire. Annexé au contrat de bail, cet inventaire devra

faire l'objet d'un récapitulatif annuel qui permettra au locataire de connaître le détail des sommes

acquittées. Un cadre général précisera, par décret, les charges qui ne pourront pas être imputées aux

locataires.

Un changement important lorsque le propriétaire dés ire vendre son local

Lorsqu'un propriétaire veut vendre son local commercial, il n'est pas tenu, comme pour les baux

d'habitation, d'en informer son locataire ou de lui donner la préférence. Avec la nouvelle loi, le

commerçant locataire sera désormais informé en priorité des conditions de la vente. En outre, il

Page 13: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

13

bénéficiera d'un droit de préférence s'il fait une offre équivalente à celle des autres potentiels

acheteurs.

Autres dispositions à retenir

Pour éviter les procédures, on pouvait recourir à des commissions départementales de conciliation

des baux commerciaux, mais celles-ci disposaient d'une compétence limitée aux seules contestations

de révisions des loyers. Cette limitation conduisait ainsi à un abondant contentieux, devant les

tribunaux. Du coup, la loi prévoit d'étendre la compétence de ces commissions et d'encourager la

médiation dans d’autres domaines, en particulier pour les conflits relatifs aux charges et aux travaux.

Et dernier point, on pouvait déroger, jusqu’à maintenant, au régime obligatoire des baux commerciaux

et concluant un bail précaire, non renouvelable, de 24 mois au maximum. La loi Pinel va étendre le

bail dérogatoire de 2 à 3 ans, ce qui devrait permettre aux jeunes entreprises de tester leur projet.

Source : FranceInfo.fr

Page 14: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

14

Le bio en restauration commerciale : un

marché à saisir Le 27/6/2014

C'est à l'occasion des journées professionnelles de l'Agence Bio que la directrice, Élisabeth Mercier, a

présenté les derniers chiffres du bio en France.

The place to bio : le guide des restaurants bios et engagés.

À fin 2013, plus d'un million d'hectares étaient engagés dans le bio. Avec plus de 26 500 producteurs

et plus de 12 500 transformateurs, distributeurs et importateurs. Bonne nouvelle, la progression des

surfaces cultivées en bio a progressé de 9 % même si cela ne représente qu'environ 4 % du total.

Meilleure nouvelle, si ces chiffres restent modestes, ils représentent quand même plus de 7 % de

l'emploi agricole. C'est-à-dire qu'il convient d'encourager l'agriculture bio car elle crée des emplois en

France, d'autant plus que 75 % des produits bios que nous consommons sont produits dans notre

pays.

Un marché à saisir

C'est un marché important puisqu'il a représenté 4,56 milliards d'euros en 2013. Dans ce volume, la

restauration collective pèse environ 4 %. La restauration commerciale reste, quant à elle, à la traine.

Page 15: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

15

Ce qui est dommage puisque près de 50 % des consommateurs déclarent consommer du bio

régulièrement et 1 sur 4 à l'intention d'augmenter sa consommation.

Un guide pour les restaurants bios

Dans cet esprit, saluons l'arrivée d'un tout nouveau guide sur internet, The Place to Bio, qui se

propose d'aider les clients à trouver les restaurants bios. Ce guide, qui se présente comme le guide

des restaurants bios et engagés ou encore le guide des épicuriens responsables, vient d'attribuer des

prix à certains de ces restaurants : les prix 'The Place to Bio 2014', au Wanderlust, sur les quais de

Seine.

Source : Lhotellerie-Restauration.fr

Page 16: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

16

Fiche pratique : assurer une bonne traçabilité Le 26/6/2014

L'un des éléments du paquet-hygiène est la traçabilité "de la fourche à la fourchette". Tout

restaurateur doit dont conserver les informations (dénomination, code-barres, numéro de lot, DLC ou

DLUO, fournisseur) sur les produits reçus et mis en oeuvre.

© Thinkstock

La traçabilité peut être assurée de manières différentes : conserver les étiquettes détachables,

découper manuellement les informations nécessaires et les coller dans un cahier ou les rassembler

dans un sachet, par le biais d'un logiciel adapté, d'un scan ou encore en photographiant les étiquettes.

L'étiquetage est un moyen essentiel à la traçabilité (consultez la fiche pratique 'Étiquetage d'un produit

d'entretien'). La réglementation exige que tout produit mis sur le marché soit étiqueté de manière à

faciliter sa traçabilité.

L'étiquetage permet de conserver tout au long de la chaîne les informations initiales qui caractérisent

le produit et une transmission fiable des informations.

La traçabilité peut être assurée de différentes manières, soit par la conservation des étiquettes

détachables (de plus en plus adoptées par les fournisseurs), soit par la découpe manuelle des

Page 17: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

17

informations nécessaires (qui seront ensuite collées dans un cahier ou classées dans des sachets),

soit par le biais d'un logiciel adapté (lecteur optique). Il est également possible de scanner ou de

photographier les étiquettes pour conserver les données (sans oublier de faire des sauvegardes

régulières)

Les informations requises sont :

- les coordonnées (nom et adresse) de tous les fournisseurs ;

- les coordonnées des clients "professionnels" (entreprise, collectivités) ;

- pour les fruits et légumes : les quantités livrées, le mode de conservation et/ou de conditionnement

des produits (frais, appertisé, surgelés etc…), la variété et le numéro de lot des marchandises livrées ;

- les bons de livraison et les étiquettes des produits frais préemballés destinés au tranchage ou au

service (à conserver entre 2 et 8 semaines).

Lors de la réception (consultez la fiche pratique 'Réception des matières premières'), les responsables

de restauration commerciale vérifient et contrôlent les marchandises reçues (intégrité des emballages,

date limite de consommation, aspect …), ils conservent les informations de traçabilité et mettent en

réserve les marchandises en respectant l'ordre des dates de péremption.

En préparation, ils relèvent par tous les moyens les informations de traçabilité pertinentes pour les

produits.

Le restaurateur est tenu d'organiser un archivage des informations de traçabilité. Ces informations

doivent être rendues disponibles en cas de contrôle (Consultez la fiche pratique 'Documents à

présenter en cas de contrôle').

Le professionnel doit conserver les informations de traçabilité cinq ans pour les produits secs ou

surgelés ou six mois après la date limite d'utilisation optimale (DLUO) pour les produits se conservant

plus de cinq années. Pour les produits frais, il faut conserver le bon six mois après la date limite de

consommation (DLC).

Le plus difficile dans la traçabilité est souvent de trouver le meilleur moyen de stocker toutes ces

informations sans prendre trop de place. Vive le numérique.

Source : Lhotellerie-Restauration.fr

Page 18: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

18

Les concepts de restauration qui cartonnent au

Brésil

Le 25/6/2014

BRESIL Viandes, street food, restaurants au kilo ou propositions atypiques : les brésiliens plébiscitent

un large éventail de cuisines.

La chaîne de fondue express Showcolate : des kiosques proposent des barquettes de fruits nappés

de chocolat fondu.

Au pays du football, le marché de la restauration est en pleine forme et plusieurs concepts rencontrent

un franc succès. Les Brésiliens sont notamment de grands amateurs de viande et plébiscitent les

churrascarias (restaurants de viande rôtie à la broche), tout particulièrement des formules à volonté

(rodízio). Dans ces établissements, en vogue depuis le début des années 1980, les serveurs

apportent à table des broches : coeur de poulet, saucisse, gigot d'agneau, picanha (l'équivalent de la

découpe canadienne appelée bifteck de haut de surlonge)… Pour faciliter le service, chaque client

dispose d'un carton bicolore. Côté vert, les serveurs remplissent l'assiette, côté rouge, ils s'arrêtent.

Un buffet copieux d'entrées et d'accompagnements (riz, haricots rouges, purée, farofa - semoule de

manioc frite -, bananes frites…) complète ce dîner à prix fixe - quelles que soient les variétés et

quantités consommées.

Page 19: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

19

Les plus populaires

Les brochettes de viande ont elles aussi inspiré de nombreuses chaînes, après avoir fait le bonheur

des consommateurs de stands de rue. Les espetinhos, qui se déclinent en de multiples saveurs

(dinde et bacon, crevettes, fromage halloumi ou provolone, banane et cannelle…), se dégustent telles

quelles, sur le pouce, ou dans des assiettes garnies d'accompagnements. Pour satisfaire une

consommation à toute heure, ces enseignes ont d'ailleurs instauré plusieurs formats, des boutiques

traditionnelles aux kiosques, en passant par les chariots, présents notamment sur les plages ou dans

les centres commerciaux.

Les restaurants au kilo font partie des concepts les plus populaires au Brésil. Les plats (salades

composées, viandes en sauce, grillades, poissons, sushi, desserts…) sont présentés sous forme de

buffet. Les clients se servent, font peser leur assiette à la caisse et paient en fonction de la quantité de

nourriture. En général, ces établissements ressemblent à des cantines où l'on déjeune rapidement,

avec un kilo facturé moins de 30 réals (près de 10 €). Il existe des adresses plus branchées qui

proposent des recettes raffinées. Les tarifs s'en ressentent alors : le prix au kilo varie du simple au

double.

À chaque coin de rue fleurissent également des lanchonetes, à mi-chemin entre snacks et bars à jus.

On y mange, debout ou assis au comptoir, quelques en-cas traditionnels : empada (mini-tourte sablée

garnie au poulet ou aux crevettes), pastel (feuilleté frit farci), esfiha (galette d'origine moyen-orientale,

garnie à la viande), coxinha (croquette de poulet), kibe (boulette de viande d'origine syrienne), misto

quente (sandwich chaud au pain de mie, fromage et jambon)… Ces adresses proposent une large

variété de jus de fruits mixés devant le client : avocat, ananas et menthe, acerola (cerise de la

Barbade), graviola (corossol), betterave, cupuaçu (fruit amazonien)…

Les nouveaux venus

D'autres concepts, pourtant moins répandus, connaissent un bel accueil. C'est le cas des fondues

express. Les kiosques Showcolate proposent ainsi des barquettes de fruits nappés de chocolat fondu.

Onze ans après son lancement, l'enseigne compte une cinquantaine de points de vente au Brésil et

s'exporte dans treize pays.

Autre exemple : les pizzerias à domicile. À São Paulo, des pizzaïolos apportent tout le matériel et les

ingrédients nécessaires, et transforment en une heure chrono la cuisine des particuliers (ou leur coin

barbecue) en une pizzeria de poche. Les pizzas sont ensuite découpées en mini-parts ou en petits

carrés, afin que les convives puissent déguster les saveurs les plus variées, salées ou sucrées.

Page 20: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

20

Enfin, quelques initiatives paulistes originales prévoient un développement en franchise. Le fast-food

Madhu propose des plateaux repas et des tapas directement inspirés de l'Inde du Sud, dans une

décoration pop. L'enseigne A Pastella, fondée par Sandro Aires (l'ancien sous-chef de l'hôtel de luxe

pauliste Fasano), revisite le traditionnel pastel version gastronomique. Quant au restaurant asiatique

Tantra, il sort des sentiers battus en proposant un grill mongol atypique : les clients choisissent eux-

mêmes les ingrédients qui constituent leur plat parmi un large éventail de légumes, viandes ou

poissons, et l'une des 42 sauces ou épices aphrodisiaques.

Source : Lhotellerie-Restauration.fr

Page 21: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

21

La Boîte à Pizza investit le marché du burger Le 24/6/2014

Avec Mythic Burger, l'enseigne développe son activité en proposant désormais dix recettes de

sandwiches gourmets livrées à domicile. Pour Éric Villedieu, directeur général du groupe FL Finance,

l'objectif est d'atteindre 50 unités dans les trente mois.

Éric Villedieu, directeur général du groupe FL Finance (La Boîte à Pizza, Esthetic Center et Mythic

Burger) : 'Vingt-cinq projets Mythic Burger sont dans les tuyaux pour 2014-2015.'

L'Hôtellerie Restauration : Pourquoi La Boîte à Pizza se diversifie-t-elle d ans le burger

gourmet ?

Éric Villedieu : Pour deux raisons. La première est que le marché de la pizza est devenu très

concurrentiel et nous souhaitions, avec Frantz Lallement , fondateur de La Boîte à Pizza, développer

notre offre avec un nouveau relais de croissance tout en restant fidèle à l'ADN du groupe : le

premium. La seconde est que le burger est un marché en pleine expansion et l'arrivée de nouvelles

enseignes de burgers gourmets - avec un créneau tarifaire de 12 à 14 € - tire résolument le marché

vers le haut. Or, personne ne fait aujourd'hui de livraison à domicile de burgers gourmets. Avec plus

de vingt-cinq ans d'expérience, La Boîte à Pizza a toutes les cartes en main pour lancer Mythic

Burger. Il a fallu plus d'un an de travail pour mettre en place un nouveau procédé technique, car la

pizza et le burger ne se maintiennent pas chauds de la même manière.

Page 22: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

22

Pouvez-vous définir le concept Mythic Burger ?

Le principe est simple. Dix burgers sont proposés au même tarif - 9,50 € en province et 11 € à Paris.

Le client peut aussi personnaliser son burger MMYAM - Mon MYthic À Moi - à partir de vingt

ingrédients et lui donner un nom. Ce qui permet de regarder les préférences via notre système

informatique dédié au site de commande www.mythicburger.com - 20 à 25 % des ventes.

Aujourd'hui, la recette personnalisée représente 20 % de nos ventes et le burger John Wayne - viande

au choix, bacon, cheddar, tomate fraîche, oignon grillé, sauce barbecue miel -, un tiers. Pour les frites,

les ventes se font à parts égales entre celles servies nature et celles accompagnées de l'une des sept

sauces maison. Les produits sont de qualité : un steak de 150 g sélectionné par Olivier Metzger et

grillé à la flamme, un bun artisanal. Nous avons optimisé notre organisation grâce à un matériel de

haute technologie permettant de simplifier les tâches et de garantir une cuisson homogène des

burgers sur l'ensemble du réseau, sans alourdir la masse salariale.

Comment l'enseigne peut-elle se développer ? Et que l est l'investissement ?

Mythic Burger peut se développer de deux manières : en 'shop in shop' au sein d'unités La Boîte à

Pizza où est installé un espace dédié sur des surfaces restreintes, de 10 à 15 m2, ou en format solo,

appelé aussi mono-concept, de 70 à 100 m2. Le premier a un coût estimé à 130 000 €, dont 50 % de

matériel, et l'autre 200 000 €. Ce coût est plus élevé au démarrage mais il est rentabilisé en moins

d'un an.

Quelles sont vos ambitions ?

Les chiffres enregistrés pour la première unité ouverte en shop in shop il y a cinq mois à Boulogne-

Billancourt, nous rendent optimistes : 80 à 100 couverts par jour et 1 500 € de chiffre d'affaires moyen

par jour pour Mythic Burger - dont 60 % en livraison -, alors que le chiffre d'affaires pizza reste stable.

Le chiffre d'affaires global est passé de 40 000 € en février à 90 000 € en mai. Sur un an, le

prévisionnel est de 700 000 € pour le burger et 500 000 € pour la pizza, soit un total de 1,2 M€ pour

70 m2. Le loyer reste identique mais le chiffre d'affaires est multiplié par deux, suscitant l'intérêt de

nombreux franchisés. Sur la totalité du parc - 120 unités -, la moitié peut prétendre à un corner Mythic

Burger. Vingt-cinq projets sont dans les tuyaux pour 2014-2015. Notre objectif est d'atteindre les

50 unités dans les trente mois, dont la moitié en format solo. Un premier mono-concept de 100 m2

ouvrira en septembre à Vincennes. Une application mobile suivra également.

Source : Lhotellerie-Restauration.fr

A propos de Kylia

Page 23: Revue de presse kylia   semaine  du 23 au 30  juin 2014

La revue de Presse KYLIA

23

KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

Marie LAURENT / [email protected] / 01 47 70 24 18