La revue de presse de la semaine du 14 au 20 décembre 2015
-
Upload
kylia-france -
Category
Business
-
view
333 -
download
0
Transcript of La revue de presse de la semaine du 14 au 20 décembre 2015
La revue de Presse KYLIA
1
LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 14 au 20 décembre 2015
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Le gouvernement va réduire les aides au logement des jeunes travailleurs précaires Le 16/12/2015
Près de 150 000 jeunes travailleurs perdraient en moyenne 750 € d’aides par an. –
VERDY/AFP-
Un décret devrait réduire les aides au logement des jeunes de moins de 25 ans exerçant un emploi
précaire. Pour les organisations étudiantes, cette décision est une attaque de plus envers la jeunesse.
Il y a un mois, le gouvernement reculait face à la gronde des jeunes qui refusaient que soit remise en
cause l’universalité des aides au logement pour les étudiants. Cette semaine, le gouvernement
avance à nouveau sur le sujet en s’attaquant cette fois-ci aux jeunes travailleurs précaires. Comme
l’ont dénoncé l’Unef et la Fage sur leur site Internet, un décret prévoit de réduire les aides
La revue de Presse KYLIA
2
personnalisées au logement (APL) pour les jeunes de moins de 25 ans exerçant une activité
rémunérée hors CDI et gagnant moins de 1290 € par mois. Ce décret pourrait entrer en application
dès le 1er janvier 2016.
Comme le rapporte la Fage, la mesure toucherait 150.000 jeunes. En moyenne, ils seraient privés de
750€ d’aides par an. Pour le syndicat étudiant, cette décision est «affligeante». La Fage dénonce un
projet préparé «en catimini» et «dans le dos de la représentation nationale et des organisations de
jeunes».
«Les jeunes ont envoyé des signaux de désespoir aux élections»
«Le 4 mai 2015, François Hollande annonçait publiquement à la jeunesse qu’il ne toucherait jamais à
ces aides. Comment est-il possible d’en arriver là?», s’interroge Alexandre Leroy, président de la
Fage. «Aux élections régionales que nous venons de vivre, les jeunes ont envoyé des signaux de
désespoir. C’est ainsi qu’on leur répond», s’indigne-t-il.
Cette coupe budgétaire vise à faire une économie de plus de 100 millions d’euros dans le budget
2016. «On a vu cette année la forte volonté du gouvernement à faire des économies du côté des
jeunes. En novembre, chez les étudiants, il a compris que ça allait être trop difficile. Du coup, le
gouvernement s'intéresse maintenant aux jeunes ayant un emploi précaire», analyse Alexandre
Leroy.
«La jeunesse n’a jamais été la priorité de François Hollande»
Du côté de l’Uni, on partage cette exaspération. «Si cette décision s’applique, la jeunesse sera encore
touchée», commente Olivier Vial, le président de l’Uni. «Vu la crise du logement que nous
connaissons, même les jeunes ayant un emploi ont besoin de ces aides», ajoute-t-il.
«C’est en voulant faire des économies de bout de chandelles que le gouvernement menace l’accès au
premier logement chez les jeunes et donc tout un modèle social (...) Que la jeunesse soit une priorité
du quinquennat n’a jamais été vrai», conclut Olivier Vial.
Pour entrer en application, le décret doit être signé par le premier ministre Manuel Valls.
Source : Le Figaro.fr
La revue de Presse KYLIA
3
Logement : la Cour des comptes préconise de remonter la TVA sur les travaux
Le 16/12/2015
La Cour des comptes regrette que la part de la TVA dans les prélèvements obligatoires recule ces
dernières années. (Crédits : © Charles Platiau / Reuters)
Le taux de TVA réduit pour les travaux de rénovation dans les logements est dans le viseur de la Cour
des comptes. Un rapport sur la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) publié par le Conseil des
prélèvements obligatoires (CPO), rattaché à la Cour des comptes, recommande en effet la
suppression des « taux réduits inefficaces » , et notamment celui de 10 % portant sur les travaux
d'amélioration, de transformation, d'aménagement et d'entretien pour des logements achevés depuis
plus de deux ans. Si l'on raisonne en dépense fiscale, celui-ci coûtera 3,28 milliards d'euros aux
finances publiques en 2016, soit le taux réduit le plus coûteux pour les finances publiques. Or, selon le
CPO, « son efficacité économique n'est pas démontrée ».
Un taux réduit créé pour l'emploi
Le passage du taux normal au taux réduit dans ce domaine des travaux d'entretien et de rénovation
des logements a en fait été adopté en 2000. Comme la Cour des comptes le rappelle, « il a été créé
pour le soutien à l'emploi dans le secteur du bâtiment et, en second rang, la lutte contre l'économie
souterraine ». Le secteur du bâtiment était tout particulièrement visé car « il est très intensif en main
d'œuvre », expliquent les magistrats de la rue de Cambon. Le bâtiment représente aujourd'hui plus d'1
million d'emplois.
La revue de Presse KYLIA
4
Mais les retombées économiques initialement prévues ne seraient pas à la hauteur. Pour le CPO, le
coût pour l'État par emploi créé ou sauvé grâce à ce taux réduit est beaucoup trop élevé. Une baisse
des cotisations sociales eût été plus judicieuse pour les comptes publics, estime l'institution.
Elle s'appuie notamment sur une étude de la Commission européenne qui a conclu que « calculée au
niveau de l'Union européenne, pour un même coût budgétaire, une baisse des charges sur le travail
crée 52 % d'emplois de plus qu'une baisse du taux de TVA entièrement transmise dans les prix ».
Profil anti-redistributif
Par ailleurs, la Cour des comptes dénonce le profil anti-redistributif de ce taux de TVA réduit à 10 %
sur les travaux de rénovation et d'entretien des logements. Car il profite davantage aux revenus les
plus importants qui ont plus de moyens pour entreprendre des travaux. « La part des ménages
bénéficiant du dispositif est d'autant plus élevée que leurs revenus sont importants », confirme le
CPO. « Ainsi, la part du dernier décile dans la dépense fiscale totale est de près de 28 % contre près
de 3 % pour ceux du premier décile », ajoute-t-il.
Ces arguments s'étendent. Mais ils ne devraient pas pour autant satisfaire les professionnels du
bâtiment, notamment ceux travaillant dans les plus petites entreprises. Il n'est par exemple pas certain
que les artisans et les petites entreprises, qui éprouvent les pires difficultés à sortir de la crise,
approuvent une telle hausse de la TVA sur les travaux de rénovation. Selon leur confédération, la
Capeb, leur activité était en effet toujours en baisse de 2,5 % au troisième trimestre 2015, tirée vers le
bas par la construction neuve (- 5 %) ainsi que par les travaux d'entretien-rénovation (-1 %).
Augmenter la TVA sur ce dernier secteur d'activité risquerait donc de plonger ces acteurs encore plus
dans la crise.
La Cour des comptes estime qu'il y a trop de baisse s de TVA en France
Il faut, du reste, dire que les multiples baisses de la TVA irritent les magistrats de la rue de Cambon.
Ils dénoncent l'existence de 150 mesures dérogatoires au taux normal de TVA qui coûtent environ 48
milliards d'euros par an à l'État. Ainsi ils regrettent que la part des recettes de la TVA « dans le PIB
(6,9 % en 2014) et dans les prélèvements obligatoires (15,3 %) se soit dégradée au cours des
dernières années », et que « les taux en vigueur y sont désormais inférieurs à la moyenne
européenne ». D'où la nécessité, selon eux, de s'attaquer aux taux de TVA réduits les moins
efficaces. Celui dont bénéficient les hôtels-cafés-restaurants est d'ailleurs aussi dans leur viseur.
Source : L’Obs.com
La revue de Presse KYLIA
5
Comment sont perçus les professionnels de l'immobilier ? Le 16/12/2015
© Montage MAP
Alors que la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) vient d'achever son congrès annuel, elle en
a profité pour publier une enquête Ifop concernant le regard des particuliers sur la profession
immobilière. Il en ressort que le public fait confiance aux agents du secteur. Détail en chiffres.
La Fédération nationale de l'immobilier vient dévoiler les résultats d'une enquête portant sur la
profession immobilière.
Premier enseignement : 69% des personnes interrogées font tout-à-fait ou plutôt confiance aux
professionnels de l'immobilier auxquels ils ont eu affaire, soit + 6 points par rapport à 2014. Ils sont
encore plus nombreux (73%) à s'en trouver satisfaits (+ 6% par rapport à 2014). A 67%, ils sont
disposés à faire de nouveau appel à leurs services (+5%). "Par votre proximité et votre vision globale
du marché, vous êtes les partenaires de confiance de vos clients, des acteurs à valeur ajoutée au
La revue de Presse KYLIA
6
cœur des enjeux du logement", a déclaré Jean-François Buet aux participants du 69e Congrès de la
Fnaim qui a eu lieu les 14 et 15 décembre 2015, au Palais des Congrès de la Porte Maillot.
Parmi les critères de satisfaction, les interviewés ont répondu la sécurité que le professionnel apporte
à leur projet immobilier (75%), et l'intérêt qu'il porte pour à son client (70%). Même constat chez les
locataires qui plébiscitent le professionnel car il est gageur de ne pas avoir de mauvaise surprise
(59%). De plus, il est aussi apprécié car il accompagne dans les démarches (financières, techniques,
juridiques, et.) à entreprendre (51%). Bien sûr, si les locataires ne choisissent pas de faire appel à un
professionnel, c'est en grande partie à cause des honoraires (84%).
Concernant les syndics professionnels, les personnes interrogées ont indiqué attendre de leur part
des explications détaillées et systématiques sur les dépenses et sur le budget prévisionnel (63%) et
l'assurance de choisir des fournisseurs présentant le meilleur rapport qualité/prix (57%).
Méthodologie
- L'enquête a été menée auprès d'un échantillon de 1001 personnes, âgées de 25 à 75 ans, ayant été
en contact avec un professionnel de l'immobilier au cours des 5 dernières années
- La représentativité a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession) après
stratification par région et catégorie d'agglomération
-les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer
assisted web interviewing) du 28 octobre au 6 novembre 2015
Source : Le Figaro.fr
La revue de Presse KYLIA
7
5 chiffres sur le mal-logement en France Le 17/12/2015
La Fondation Abbé-Pierre a publié, jeudi 17 décembre, une nouvelle estimation des chiffres du mal-
logement en France. Un document qui s’appuie sur l’exploitation de la dernière édition de l’enquête
nationale sur le logement de l’Insee (2013) et qui révèle que la situation s’aggrave : le nombre de
personnes sans domicile, hébergées chez des tiers ou souffrant du froid à domicile continue de
croître. Tour d’horizon en cinq chiffres.
3,8 millions
C’est le nombre de mal-logés en France. Ce chiffre comprend 894 500 personnes « privées de
logement personnel » et 2,9 millions de personnes « vivant dans des conditions de logement très
difficiles. »
12 millions
C’est le nombre de personnes touchées à des degrés divers par la crise du logement : ce sont
notamment des locataires en impayés de loyers ou de charges, en situation d’effort financier excessif,
de surpeuplement ou ayant eu froid pour des raisons de précarité énergétique.
La revue de Presse KYLIA
8
+ 50 %
C’est l’augmentation du nombre de personnes sans-domicile entre 2001 et 2012. Ces personnes qui
vivent dans la rue, à l’hôtel, dans des abris de fortune, en hébergement collectif, dans des logements
associatifs ou des centres d’accueil de demandeurs d’asile sont 141 500.
643 000
C’est le nombre de personnes hébergées chez des tiers de manière « très contrainte ». Ce sont des
plus de 25 ans obligés de revenir habiter chez leurs parents ou incapables de décohabiter, des
personnes hébergées par des amis sans lien de parenté direct… Leur nombre a augmenté de 19 %
entre 2002 et 2013.
– 41 %
Le nombre de personnes vivant dans des logements privés du confort sanitaire de base – sans eau
courante, douche ou toilettes intérieures par exemple – a baissé pour atteindre 332 000 personnes
en 2013.
Source: Le Monde.fr
La revue de Presse KYLIA
9
Contraindre l'acquéreur à respecter le compromis de vente Le 18/12/2015
Un compromis de vente a été signé avec un acquéreur chez un agent immobilier. L’acte comporte une
clause pénale prévoyant qu’en cas de défaillance de l’un ou de l’autre, des indemnités devront être
versées. Quelles sont les possibilités pour l’acquéreur de se désengager ? À quelles conditions ? Est-
il possible de l’en empêcher ?
Selon la loi, «le compromis de vente vaut vente» (art. 1589 du code civil). En effet, le compromis de
vente scelle, à la fois, la promesse du vendeur de vendre son bien, et celle de l’acheteur de l’acquérir.
Dès la signature d’un compromis, les deux parties sont donc, en principe, définitivement engagées et
ne peuvent plus revenir sur leur décision.
Renoncer à l’achat est possible dans deux cas
La loi permet à l’acquéreur de revenir librement sur son engagement, sans avoir à dédommager le
vendeur, dans les cas suivants:
La revue de Presse KYLIA
10
- le délai légal de rétractation de 7 jours. Il joue uniquement pour les ventes de biens immobiliers à
usage d’habitation. L’acheteur a 7 jours pendant lesquels il peut revenir sur son engagement sans
avoir à se justifier (art. L 271-1 du code de la construction et de l’habitation),
- le compromis de vente peut comporter des conditions suspensives. Des clauses du contrat peuvent
prévoir que si certaines conditions ne se sont pas réalisées dans un délai précis, la vente définitive ne
pourra pas avoir lieu. La condition suspensive la plus fréquente est celle liée de l’obtention d’un prêt
par l’acheteur.
Faire jouer la clause pénale ou forcer la vente
En dehors de ces hypothèses, si l’acquéreur refuse sans motif valable de signer l’acte de vente
notarié, le vendeur peut, au choix, renoncer à la vente et demander des dommages-intérêts, ou, au
contraire, la faire exécuter de force. Mais forcer la vente est fortement déconseillé. D’une part,
l’acheteur risque de s’avérer, au final, insolvable. D’autre part, le bien ne pourra pas être remis en
vente avant la fin du procès. Dans ce cas, mieux accepter la rupture du contrat et demander
l’application de la clause pénale normalement insérée dans le compromis. Ce type de clause prévoit,
en cas d’annulation abusive de l’acquéreur, une indemnisation au profit du vendeur (art. 1152 et 1226
du code civil).
L’exécution forcée de la vente : un choix risqué
Plutôt qu’une indemnisation, certains vendeurs préfèrent demander en justice l’exécution forcée de la
vente. Le tribunal de grande instance, peut, en effet, condamner l’acquéreur à se rendre chez le
notaire sous astreinte (150 € par jour de retard, par exemple), afin de signer l’acte définitif de vente.
Mais ce choix est rarement judicieux : si l’acquéreur refuse de signer sans motif valable, c’est
probablement parce qu’il n’est pas solvable. En outre, la vente de votre bien immobilier ne sera plus
possible pendant toute la durée du procès. Enfin, forcer quelqu’un à acquérir un bien qu’il ne désire
pas peut avoir des conséquences néfastes. Si jamais l’acheteur découvre, par la suite, des vices
cachés ou des malfaçons, le procès sera inévitable, là où, dans d’autres circonstances, une
négociation amiable aurait pu être envisagée.
Les démarches à effectuer
Avant d’agir, assurez-vous que l’acquéreur n’est pas dans un cas où il peut légalement renoncer à la
vente sans avoir à vous verser d’indemnités.
La revue de Presse KYLIA
11
L’acquéreur peut-il faire jouer son droit de rétrac tation?
Le délai de rétractation de 10 jours commence à courir le lendemain de la notification par courrier du
compromis de vente au domicile de l’acheteur. En principe, cette notification se fait en recommandé
avec avis de réception (LRAR). Mais lorsque l’acte a été conclu par l’intermédiaire d’un professionnel
(notaire ou agent immobilier), il peut être remis en main propre à l’acheteur contre récépissé. Le délai
de rétractation commence alors dès le lendemain de la remise.
Les formalités légales n’ont pas été respectées: Si les formalités de notification du compromis de
vente n’ont pas été respectées, le délai de 10 jours ne se déclenche pas. L’acquéreur peut donc se
rétracter quand il le souhaite après la signature du compromis, même un mois après.
Les formalités ont été respectées: Si le compromis a bien été envoyé en recommandé au domicile de
l’acquéreur, peu importe qu’il ait été ou non remis entre les mains de son destinataire: en cas
d’absence, l’avis de passage déposé dans la boîte aux lettres suffit à faire courir le délai de 10 jours,
dès le lendemain du passage du facteur.
- Si l’acquéreur s’est rétracté avant l’expiration du délai de 10 jours, le compromis de vente ne
l’engage plus. Le dépôt de garantie généralement de 5 à 10 % du prix de vente) versé au notaire ou à
l’agent immobilier lors de la conclusion du contrat, doit lui être restitué dans le délai maximum de 21
jours, décompté à partir du lendemain de la rétractation (art. L 271-2 du code de la construction et de
l’habitation).
- Si le délai de 10 jours est dépassé sans que l’acquéreur se soit manifesté, ce dernier ne peut plus se
rétracter. Il pourra seulement invoquer, le cas échéant, une condition suspensive pour sortir du
contrat.
A noter
Si le dernier jour du délai de rétractation tombe un samedi, un dimanche ou un jour férié, le délai est
prorogé jusqu’au premier jour ouvrable suivant.
L’acquéreur peut-il invoquer la condition suspensiv e?
Lorsque l’acquéreur emprunte pour financer son achat, même partiellement, le compromis de vente
est obligatoirement conclu sous la condition suspensive de l’obtention du prêt (art. L 312-16 du code
de la consommation). Si l’acheteur souhaite renoncer à cette protection, il doit l’avoir indiqué de sa
main dans le compromis. Le contrat doit préciser les conditions essentielles de l’emprunt: montant,
La revue de Presse KYLIA
12
durée, taux d’intérêt maximal. L’acheteur doit donc accomplir les démarches nécessaires auprès des
banques pour obtenir un prêt dans les conditions et les délais indiqués dans l’avant-contrat. Pour
effectuer ces démarches, la loi lui accorde au moins un mois. Mais le compromis de vente prévoit
généralement une durée plus longue.
L’acquéreur n’obtient pas son prêt.
- L’acquéreur peut justifier des démarches accomplies: il doit fournir une attestation motivée de refus
de la banque. Le compromis de vente est alors automatiquement caduc. Toute somme versée
d’avance par l’acquéreur (arrhes, dépôt de garantie, etc.) est immédiatement et intégralement
remboursable, et vous ne pouvez réclamer aucune indemnité à l’acquéreur.
- L’acheteur ne bénéficie pas de la protection de la loi: c’est le cas s’il a manoeuvré pour obtenir un
refus de financement de la part des organismes bancaires sollicités. Ce peut être le, par exemple, si
l’acquéreur a demandé une somme supérieure au montant prévu dans le contrat, s’il a refusé une
offre de prêt réunissant les caractéristiques décrites dans le compromis, ou encore il n’a pas accompli
les démarches nécessaires auprès des banques pour obtenir son prêt en temps utile.
A savoir
Le refus d’une banque d’accorder un prêt doit être motivé, ce qui doit vous permettre de vérifier si la
demande de prêt était conforme aux caractéristiques prévues dans le compromis. À défaut de
motivation, il s’agit peut-être d’un refus de complaisance de la part de la banque. Dans ce cas, vous
pouvez demander à l’acquéreur de fournir une attestation motivée.
L’acquéreur obtient son prêt: Lorsqu’un dossier de financement est accepté, la banque adresse à son
client une offre contenant toutes les conditions du prêt. Cette offre est valable au moins 30 jours mais
l’acheteur doit respecter un délai légal de réflexion de 10 jours avant de pouvoir l’accepter.
L’acquéreur ne fournit pas l’attestation prévue: En règle générale, le compromis de vente stipule que
l’acquéreur doit transmettre au notaire chargé de la vente définitive une copie de l’attestation de
demande de prêt, dès que sa banque la lui remet. Dans un second temps, il devra également
communiquer au notaire l’attestation d’offre de prêt ou, au contraire, de refus de prêt. Si l’acquéreur
refuse ou omet de lui transmettre ces documents, le notaire se chargera de les lui réclamer par
courrier. En cas de litige, ceux-ci vous serviront à prouver que l’acquéreur a manqué à ses
obligations.
La revue de Presse KYLIA
13
Mettez l’acquéreur en demeure de régulariser la ven te
Si l’acquéreur ne se présente pas chez le notaire à la date fi xée dans le compromis pour signer l’acte
de vente, ou s’il refuse de signer sans raison valable, mettez-le en demeure de venir régulariser la
vente dans un délai précis (15 jours, par exemple). Adressez-lui cette mise en demeure par LRAR ou
par l’intermédiaire d’un huissier. Si l’acheteur ne répond pas ou refuse de venir signer la vente dans le
délai indiqué, le notaire dresse alors un procès-verbal dit «de carence», qui sera publié auprès du
service de la publicité foncière (ex-Bureau des hypothèques). Ce document permettra de prouver aux
juges, le cas échéant, que l’acquéreur a refusé de respecter ses engagements. Si vous décidez de
prendre un avocat pour saisir le tribunal, le notaire lui transmettra une copie authentique de ce procès-
verbal.
Exigez le versement de l’indemnité prévue au contra t
Dans un compromis de vente, la clause pénale oblige celui qui ne respecte pas ses engagements à
payer à son cocontractant un montant déterminé, à titre de dédommagement. En général, il est
précisé dans le compromis que le montant de l’indemnité correspond à celui du dépôt de garantie ou
de l’indemnité d’immobilisation qui a été versée au notaire ou à l’agent immobilier par l’acquéreur, lors
de la signature du compromis (généralement de 5 à 10 % du prix de vente). Adressez un courrier
recommandé à l’acquéreur pour le mettre en demeure de payer le montant prévu par la clause pénale
dans un délai précis (souvent précisé dans le compromis). Dans votre courrier, rappelez les termes du
compromis de vente qui n’ont pas été respectés.
L’acquéreur défaillant accepte de payer: le notaire ou l’agent immobilier vous remet le chèque que lui
a signé l’acquéreur au titre du dépôt de garantie (ou d’indemnité d’immobilisation) et qu’il a dû
conserver, en sa qualité de séquestre.
L’acquéreur défaillant refuse de payer ou ne répond pas: saisissez le tribunal de grande instance (par
l’intermédiaire d’un avocat) pour réclamer le paiement de la clause pénale. En principe, les juges vous
octroieront le montant prévu par le compromis, sauf si vous prouvez que cette somme est
manifestement dérisoire au regard du préjudice que vous avez réellement subi. Mais si les juges
peuvent revoir la clause pénale à la hausse, ils peuvent également la revoir à la baisse, s’ils estiment
que la somme fixée dans le contrat est excessive.
La revue de Presse KYLIA
14
A noter
Si votre compromis ne comporte pas de clause pénale (hypothèse rare en pratique), vous devez saisir
le tribunal de grande instance par l’intermédiaire d’un avocat afin de faire condamner l’acquéreur à
vous verser des dommages-intérêts.
Source: Le Figaro.fr
La revue de Presse KYLIA
15
Ce que vous pourriez acheter en Europe pour le prix d'un studio à Paris Le 18/12/2015
Avec le même budget, un acheteur disposera d'un app artement deux fois plus grand à Berlin ou à Vienne que dans la capitale française.
A Paris, les prix immobiliers dépassent les 8.000 e uros au m2. (C) AFP
Besoin d'espace ? Voici une étude qui pourrait vous donner des envies d'ailleurs. Le réseau
d'agences immobilières ERA a comparé le pouvoir d'achat immobilier de ses clients dans les
principales capitales européennes où il est présent. Avec une question de départ simple: quelle
surface peut-on acquérir pour 200.000 euros?
A Paris, où les prix moyens au mètre carré frôlent les 9.000 euros chez ERA (contre une moyenne
globale de 8.000 euros constatée par les notaires), un aspirant à la propriété devra se contenter d'un
studio de 22 m2 avec un budget de 200.000 euros. Si la capitale française compte parmi les villes les
plus inabordables du Vieux Continent, ce n'est pourtant pas la plus chère. A Londres (18 m2) ou à
Berne (20 m2), vous disposeriez d'encore moins de place que dans la ville lumière.
En revanche, presque partout ailleurs, avec le même investissement, un acheteur aurait au bas mot
une à deux pièces supplémentaires. Ainsi, vous pourriez devenir l'heureux propriétaire d'un
appartement de 45 m2 à Stockholm en Suède, de 57 m2 à Berlin en Allemagne ou de 58 m2 à
Amsterdam aux Pays-Bas. Mieux, c'est à Sofia en Bulgarie (260 m2) ou à Lisbonne au Portugal (163
La revue de Presse KYLIA
16
m2) que le prix au mètre carré est le moins élevé. Présent également en Turquie, le réseau ERA
précise qu'à Ankara, vous pourriez obtenir avec un budget semblable 176 m2. Si cette destination
vous appelle, vous devriez vous dépêcher car le marché est particulièrement actif. En un an, les prix y
ont doublé!
Pour ceux qui hésitent à franchir le pas, les notaires d'Europe ont lancé en septembre dernier un site,
jachetemonlogement.eu, qui détaille pays par pays comment se déroule une transaction immobilière
et les démarches administratives à suivre dans les pays européens qui fonctionnent avec un système
notarial (soit 22 pays au sein de l'Union européenne).
Côté location, ERA ne divulgue pas de données similaires. Cependant, une récente étude d'UBS,
intitulée "Price and Earnings 2015", revenait sur les coûts de logement dans les grandes capitales de
la planète. Les experts de la banque helvète avaient ainsi relevé le prix des loyers pour un 3 pièces
loué non meublé et aux "standards européens" en termes de confort. Contacté par Challenges, UBS
La revue de Presse KYLIA
17
nous avait précisé que la surface d'un 3 pièces pouvait varier d'un pays à l'autre en fonction des
standards de vie locaux. Par exemple, un appartement avec deux chambres et un salon sera
généralement plus petit à Paris qu'à Sydney. Les données d'UBS livrent néanmoins une comparaison
intéressante sur les loyers (cf. ci-dessous).
On se rend compte par exemple que le loyer d'un appartement de type T3 coûte 50% plus cher à
Londres qu'à Paris. A contrario, à Prague, le loyer pour un logement de ce type sera pratiquement
quatre fois moins cher que dans la capitale française.
Source : Challenges.fr
La revue de Presse KYLIA
18
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
"Côté accueil, réception, étages" : les métiers Le 16/12/2015
Responsable room service
Le responsable du room service s'assure que les commandes sont bien prises en charge par ses
équipes tout au long de la journée et de la nuit. Le matin, il gère la préparation du plateau du petit
déjeuner, service en chambre et débarrassage. Outre la commande des repas en chambre le reste du
temps, il gère le minibar et les amenities (prestation d'accueil en chambre, food & beverage). Il vérifie
que les standards de l'hôtel sont respectés : excellence du service et ponctualité.
Selon Macarons Conseil & Recrutement : du smic à 1 600 €
Bagagiste-voiturier
Voiturier et bagagiste travaillent de concert sous l'autorité du concierge pour assurer le meilleur
accueil aux clients des grands hôtels, faciliter leur séjour et satisfaire leurs demandes : le voiturier a la
responsabilité du stationnement des voitures des clients tandis que le bagagiste sort les bagages du
véhicule et les transporte jusqu'à la chambre, qu'il fait visiter aux clients.
Selon Macarons Conseil & Recrutement : du smic à 1 700 € brut
Veilleur de nuit
Le veilleur de nuit assure l'accueil et la permanence de la réception d'un hôtel pendant toute la nuit. Il
tient le registre des arrivées des clients, fournit les clés des chambres et prend note des demandes
éventuelles de service pour le lendemain (petit déjeuner en chambre, commande de taxis…). Il
garantit également le calme et la sécurité de l'hôtel pendant la nuit. Au petit matin, il fait un compte
rendu et transmet les consignes éventuelles de certains clients au réceptionniste qui prend sa relève.
La demande pour ce poste reste très forte.
Selon Macarons Conseil & Recrutement : du smic à 1 800 € brut
La revue de Presse KYLIA
19
Concierge
Le concierge d'un grand hôtel a pour mission principale de veiller au bon déroulement du séjour des
clients et de satisfaire toutes leurs demandes, même les plus originales. Pour cela, il coordonne le
travail de l'équipe de réception et du hall (voiturier, portier, bagagiste, groom), il est en contact
permanent avec tous les services de l'hôtel, et il gère les relations avec des prestataires extérieurs
(loueur de voiture, agences de voyage, réservation de spectacles…). Il mémorise également toutes
les habitudes et préférences des clients afin de les satisfaire au mieux lors de prochains séjours.
Ses responsabilités principales :
- faciliter le déroulement du séjour des clients ;
- satisfaire toutes les demandes des clients, même les plus originales.
Selon Macarons Conseil & Recrutement : 2 500 € + pourboires
Gouvernant(e) général(e)
De nombreuses missions sont confiées à la gouvernante générale. Elle est garante de l'hygiène et de
la sécurité des biens et des personnes (clients et collaborateurs). Elle représente l'image de marque
de l'hôtel et répond aux attentes des clients et des collaborateurs. Elle met tout en oeuvre pour
atteindre les objectifs fixés par la direction générale. Ses fonctions sont multiples et variées : leader et
manager de son équipe, elle veille à la mise en œuvre des procédures internes, établit les divers
plannings de son département, met en application et suit les impératifs budgétaires (frais de
personnel, commandes et stocks de produits, matériel, uniformes, linge…). Elle participe à
l'optimisation de la qualité, elle assure le suivi des prestations des divers fournisseurs.
Éléments qui tirent le salaire à la hausse :
flexibilité, service de nuit.
Compléments de salaire : prime sur intéressement ou sur objectifs individuels
Les éléments qui tirent le salaire vers :
• la fourchette haute : ancienneté dans la fonction, compétences, prise en charge d'un spa ou d'un
service intégré dans le département housekeeping (pressing, fleuristes, jardiniers…), taille de l'équipe
à manager, maîtrise d'une ou plusieurs langues étrangères, statut cadre.
La revue de Presse KYLIA
20
• la fourchette basse : pas ou peu de maîtrise de la langue anglaise, hôtel de petite capacité,
importance de l'équipe, statut agent de maîtrise ou employé.
Selon Macarons Conseil & Recrutement : 2 200 à 3 500 € brut
Gouvernant(e) d'étage
Sous l'autorité directe de la gouvernante générale ou de son assistante, la gouvernante d'étage veille
à l'entretien et à la propreté d'un hôtel. Ses fonctions sont diverses : elle encadre le travail des
femmes et valets de chambres et des équipiers. Elle contrôle l'état de propreté des chambres et lieux
publics, vérifie le bon fonctionnement des installations sanitaires et électriques, assure le suivi des
standards ainsi que la mise en place des produits d'accueil… Elle effectue le suivi des clients, avec
lesquels elle est en relation permanente, d'où l'importance de parler l'anglais. Elle peut être amenée à
occuper les fonctions de la gouvernante du soir ou de gouvernante des lieux publics. Au quotidien, les
responsabilités endossées peuvent considérablement varier en fonction de la situation géographique
de l'hôtel et de sa capacité, ainsi que de l'organisation du département. Selon le Fafih, environ
3 000 personnes en France exercent le métier de gouvernante d'hôtel.
Éléments qui tirent le salaire vers la fourchette h aute : expérience, étendue des responsabilités,
maîtrise de l'anglais, polyvalence et responsabilités importantes dans de petites structures.
Selon Macarons Conseil & Recrutement : 1 600 € à 2 000 € brut
Femme/valet de chambre
La femme de chambre, ou son homologue masculin le valet de chambre (plus rare), a la
responsabilité de nettoyer et de ranger les chambres d'hôtel après leur utilisation par les clients, ainsi
que de nettoyer les parties communes des étages. Chaque matin, la femme de chambre reçoit son
planning lui indiquant les chambres qu'elle doit nettoyer et ranger, avec efficacité et rapidité. Elle fait le
ménage, change les draps et refait les lits, passe l'aspirateur, nettoie les sanitaires et la salle de bains
qu'elle réapprovisionne en linge propre et envoie le linge sale à la lingerie. Parfois, selon l'organisation
de l'hôtel, elle peut également participer au service en chambre du petit déjeuner.
Selon Macarons Conseil & Recrutement : du smic à 1500 € brut
La revue de Presse KYLIA
21
Chef de réception
Le chef de réception est responsable du service accueil-réception de l'hôtel. À ce titre, il prend en
charge les clients à leur arrivée et leurs demandes spécifiques (prix, programme de fidélité, VIP, en
particulier dans les hôtels 4 étoiles et plus), et doit réagir vite face la recrudescence des réservations
de dernière minute. Il assure certaines vérifications comptables (ajustements de prix, facturation…). Il
endosse aussi un rôle essentiel de chef d'équipe et de formateur. Il coache son équipe et gère le
planning. Parfois, le chef de réception est le bras droit de la direction dans les établissements ne
disposant pas de responsable ou de directeur d'hébergement (en général ceux qui sont inférieurs à
100 chambres). Dans tous les cas, il doit maîtriser l'anglais.
Éléments qui tirent le salaire vers :
• la fourchette haute : prime de participation si appartenance à un groupe, prime d'objectifs, standing
élevé et grande capacité de l'établissement ;
• la fourchette basse : la crise économique qui conjugue gel des salaires et plus de candidats pour un
même poste ; le travail en province.
Selon Macarons Conseil & Recrutement : 2000 à 3000 € brut
Réceptionniste
Le réceptionniste accueille les clients et facilite leur séjour puis gère leur départ. Il s'occupe des
formalités d'enregistrement et de départ, assure le standard, renseigne et assiste les clients. Il les tient
informés des programmes de fidélisation, des points de ventes de l'hôtel, prend en charge le change
de devises, s'assure du réveil de la clientèle l'ayant réclamé. Il veille à la bonne garde des fonds sous
sa responsabilité (sa propre caisse, plus le coffre de la réception). Le réceptionniste assiste
ponctuellement le chef de brigade dans la gestion du back-office. Dans les établissements de
standing inférieur à 4 étoiles, ce métier nécessite davantage de flexibilité car l'équipe est souvent plus
réduite (gestion des petits déjeuners ou du bar…). Selon le Fafih, environ 32 000 personnes en
France exercent le métier de réceptionniste.
Éléments qui tirent le salaire à la hausse :
flexibilité, service de nuit.
La revue de Presse KYLIA
22
Le marché reste très tendu sur ce poste. Il s'équilibre en salaire notamment avec un apport des
candidatures des pays de l'Europe du Sud et de l'Est.
Selon Macarons Conseil & Recrutement : du smic à 1 500 € brut
Source : lhotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
23
L'obligation d'information des salariés en cas de cession du fonds de commerce ou d'une participation majoritaire d'une société Le 17/12/2015 La loi du 31 juillet 2014 sur l'économie sociale et solidaire, dite loi Hamon, a mis en place une
obligation d'information des salariés en cas de cession des PME. La loi Macron du 6 août 2015 en a
corrigé les aspects les plus critiqués. Les dispositions de cette loi Macron entreront en vigueur à une
date qui sera fixée par décret, et au plus tard six mois après la promulgation de la loi, soit le 6 février
2016.La loi Hamon du 31 juillet 2014 a mis en place une obligation d'information des salariés en cas
de cession des PME. La loi Macron du 6 août 2015 est venue corriger les aspects les plus critiqués.
Les dispositions de cette loi Macron entreront en vigueur à une date fixée par décret, ou au plus tard
dans les six mois suivant la promulgation de la loi, soit le 6 février.
En cas de cession d'un hôtel ou d'un restaurant via l'acquisition des titres de la société
détenant le fonds ou directement par l'acquisition dudit fonds social, cette obligation
d'information des salariés trouve généralement à s' appliquer . Le non-respect de cette procédure
contraignante peut être durement sanctionné.
Dans quels cas faut-il informer les salariés d'un projet de cession ?
Le dispositif initial imposait d'informer les salariés de tout projet de cession du fonds de commerce ou
de projet de cession des titres d'une société donnant accès à la majorité du capital afin de leur
permettre de formuler une offre de rachat (à l'exclusion des cessions à caractère familial et de celles
concernant des sociétés en difficulté).
Cette obligation d'information ne s'applique que dans les sociétés de moins cinquante salariés et dans
celles qui se trouvent dans la catégorie des petites et moyennes entreprises (entreprises occupant
moins de 250 personnes et ayant un chiffre d'affaires annuel inférieur à 50 millions d'euros ou d'un
bilan total inférieur à 43 millions d'euros).
Suite aux nombreuses critiques suscitées par la loi Hamon relatif au large spectre d'application de ce
régime et au risque d'allongement de la durée des processus de cession, d'atteinte à la confidentialité
des opérations, etc., la loi Macron est venue réduire le champ d'application de la loi, en limitant
notamment cette obligation d'information aux seules opérations de vente du fonds de
commerce ou d'une participation majoritaire , excluant par-là notamment les cas d'apport, de
donation qui étaient à l'origine compris dans le périmètre.
La revue de Presse KYLIA
24
Par ailleurs, la loi Hamon a mis en place une obligation triennale d'information des salariés dans les
entreprises de moins de 250 salariés. Le chef d'entreprise doit ainsi évoquer avec les salariés la
possibilité de reprise par eux de cette entreprise ainsi que les conditions juridiques d'une telle reprise.
Précisons que si, dans les douze mois précédant la vente du fonds de commerce ou de la
participation minoritaire, celle-ci a déjà fait l'o bjet d'une information dans le cadre de cette
obligation générale d'information, la procédure d'i nformation des salariés liée à la cession
n'est pas obligatoire .
Quelles formes prend l'information des salariés lo rsque l'entreprise compte moins de 50
salariés ?
Lorsque le propriétaire d'un fonds de commerce veut le céder (directement ou via la cession des titres
de la société exploitant ledit fonds), les salariés doivent en être informés au plus tard deux mois
avant la cession . À compter de cette information, court un délai de deux mois au cours duquel les
salariés peuvent faire une offre d'acquisition.
Cette information des salariés peut être faite par tout moyen mais la date de réception de
l'information doit pouvoir être déterminée avec cer titude puisqu'elle fait courir le délai de deux
mois. Ainsi, cette information est généralement donnée par le biais d'une lettre recommandée avec
accusé réception, d'une lettre remise en main propre ou éventuellement d'une réunion à laquelle
l'ensemble des salariés sont convoqués à cette fin et signent une feuille de présence permettant ainsi
de prouver que l'information leur est donnée.
Toutefois, la cession peut avoir lieu avant la fin du délai de deux mois si tous les salariés ont
expressément renoncé à faire une offre de rachat. Cette pratique est habituelle dans le cas des
entreprises de petite taille.
Face aux critiques, la loi Macron est également venue aménager le régime en précisant qu'en cas
d'information des salariés par lettre recommandée, la date de notification de l'information est celle de
première présentation du recommandé et non de remise effective du courrier : l'information des
salariés absents ou à l'étranger est donc largement facilitée puisqu'il n'est plus nécessaire d'attendre
que ces salariés aient pu récupérer le courrier pour que le délai de deux mois commence à courir.
Quelles sanctions en cas de manquement à cette obli gation d'information ?
L'un des points les plus critiqués du système originel concernait la sanction, extrêmement dissuasive,
attachée au non-respect de cette obligation. En effet, dans la loi Hamon, le défaut d'information des
La revue de Presse KYLIA
25
salariés était à l'origine sanctionné par la nullité de la cession, laquelle pouvait être demandée par tout
salarié.
Le Conseil constitutionnel a, en juillet 2015, censuré cette disposition de la loi Hamon contrevenant au
principe de proportionnalité de la peine. La loi Macron a tiré les conséquences de cette censure et, à
la nullité de la cession, a été substituée une amen de civile, prononcée à la demande du
ministère public, pouvant aller jusqu'à 2 % du mont ant de la vente . La sanction peut donc être
lourde financièrement.
En raison de l'entrée en vigueur différée de la loi Macron, cette sanction ne sera effective que dans un
délai de six mois suivant la publication de la loi. En conséquence, jusqu'à la date d'entrée en vigueur
de la loi Macron, aucune sanction spécifique ne s'applique pour l'instant au défaut d'information des
salariés en cas de cession. Il convient toutefois d'être prudent et de continuer à respecter cette
obligation dans la mesure où une action en responsabilité civile pourra toujours être engagée, sur le
fondement du droit commun, par les salariés à l'encontre du chef d'entreprise qui aurait manqué à son
obligation d'information.
Source : lhotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
26
Comment travailler en famille ? Le 17/12/2015
L'union faisant la force, il peut paraître plus facile de se lancer en famille qu'en solo. Mais cette structure entrepreneuriale, très appréciée dans le secteur des CHR, conduit parfois à des situations délicates. Focus.
© DR
Les sœurs Werck travaillent ensemble depuis près de vingt ans.
Cafetiers de père en fils, couples d'hôteliers, frères et soeurs aux fourneaux… Nombreux sont ceux
qui choisissent de travailler en famille. Car ce modèle revêt des avantages certains, parmi lesquels la
complicité et la proximité. "Comme les personnes viennent de la même famille, de la même culture,
elles se comprennent facilement, à demi-mot, et partagent souvent les mêmes valeurs. Cela facilite la
communication et les prises de décision", juge Émilie Bonamy , executive coach et dirigeante du
cabinet ELB Conseil.
C'est le cas d'Isabelle et Marie Werck , à la tête d'Un tout petit monde, une rôtisserie-épicerie fine-
restaurant située à Marseille. Les deux sœurs, qui travaillent ensemble depuis près de vingt ans, ont
monté trois affaires successives. "C'est notre père qui nous a initiées à la cuisine. Nous avons le
même amour des fourneaux et la même vision dans notre business. Et surtout, on s'entend très bien",
note Marie Werck. Entre elles, la complémentarité est de mise. "Nous avons réparti les tâches de
manière naturelle. Je m'occupe de l'aspect commercial, Isabelle fait la comptabilité. En cuisine, je
La revue de Presse KYLIA
27
m'occupe plus du sucré, elle du salé. Comme je préfère le contact avec les clients, je passe en salle.
On est complémentaires, mais on fait des concessions, bien sûr", poursuit la restauratrice.
Autre point positif : les entreprises familiales sont animées par une forte motivation, et privilégient
souvent une gestion prévoyante afin de s'inscrire dans la durée.
Mais la gestion d'un tel business n'est pas toujours évidente. Les dissensions d'ordre privé (un
divorce, par exemple) risquent d'entraver le bon fonctionnement de la société. Inversement, des
désaccords professionnels pourront détériorer les relations familiales. "Le challenge est de gérer
beaucoup d'affectif tout en restant rationnel", estime Émilie Bonamy.
Les règles d'or
Aussi faut-il se poser les bonnes questions et mettre en application certaines règles pour que
l'aventure ne tourne pas au vinaigre.
Tout d'abord, comme pour toute entreprise, ne vous lancez pas à la légère. "Une affaire peut couler
en un an si le projet n'est pas bien établi. La fragilité financière est un vrai problème. Je pense que les
premières disputes viennent généralement de là", prévient Marie Werck.
Mettez l'accent sur la clarté, la communication et l'organisation. Les choses doivent être dites, les
tâches bien réparties et l'ensemble bien structuré. N'ayez pas peur de vous interroger régulièrement
sur le fonctionnement du dispositif mis en place et de faire le bilan des problèmes rencontrés. Pour
éviter les dérives et réglementer les relations des membres de la famille avec l'entreprise, certains
dirigeants de PME vont jusqu'à établir des chartes. Ces dernières permettent de clarifier différents
points, et notamment le rôle des conjoints : il peut ainsi être décidé qu'un conjoint devra revendre ses
parts en cas de divorce ou d'abandon du domicile familial.
Les liens du sang ne doivent pas concurrencer les compétences et le mérite de chacun. Les
traitements de faveur sont à proscrire. Par exemple, mieux vaut que la 'fille de' fasse ses classes
ailleurs, avant de rejoindre la société familiale. Elle n'en sera que plus expérimentée et légitime.
Dissocier les aspects professionnels et familiaux est une autre règle d'or. "Il faut arriver à changer de
casquette. On peut convenir qu'on ne reparlera pas du travail de retour à la maison, et que tous les
sujets personnels seront évités sur le lieu de travail", glisse Émilie Bonamy.
Par ailleurs, les scénarios de crise doivent être envisagés. "Supposons qu'un frère veuille vendre et
La revue de Presse KYLIA
28
l'autre continuer. Il faut avoir prévu cette éventualité, pour que cela ne mette pas en péril l'entreprise
familiale. Il faut donc réfléchir en amont aux problèmes éventuels et aux solutions pour y remédier",
remarque Émilie Bonamy.
Enfin, la succession s'avère une phase particulièrement sensible, comme le souligne la consultante :
"Il arrive que les choses se compliquent quand on passe aux générations suivantes. Il faut bien
préparer cette période, sans mettre trop de pression sur les enfants, en étant attentif à leurs envies et
à leurs talents et en évitant de créer des rivalités ou des jalousies… Mieux vaut se faire accompagner
par quelqu'un d'extérieur pour qu'il puisse comprendre les enjeux spécifiques de l'entreprise."
Source : lhotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
29
Vers une remise en cause du taux de TVA réduit pour l'hôtellerie restauration ? Le 17/12/2015
Dans un rapport sur la TVA rendu public le 16 décembre, la Cour des comptes préconise la remise en
cause du taux réduit de TVA pour le secteur de l'hôtellerie restauration ainsi que pour le secteur du
bâtiment.
Alors que les parlementaires sont en train de voter le budget des finances publiques pour 2016 et de
faire un douloureux arbitrage entre les recettes et les dépenses, le débat sur le bénéfice du taux réduit
de TVA revient sur le devant de la scène.
Il est vrai qu'avec produit attendu de près de 156 Md€ en 2016, la TVA représente plus de la moitié
des recettes de l'Etat, et constitue une manne essentielle pour les finances publiques.
Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), rattachés à la Cour des comptes vient de rendre son
rapport sur la TVA dans lequel il s'est attaché à analyser dans quelle mesure la TVA est restée ou non
conforme à ses objectifs fondamentaux : la neutralité économique et fiscale ainsi que son rendement
budgétaire. Pour améliorer le rendement de cet impôt, le CPO préconise notamment de supprimer les
taux réduits de TVA considérés comme inefficaces.
La cour des comptes rappelle que les taux réduits de TVA sont utilisés comme instrument de politique
économique dans une grande variété de secteur afin de répondre à des objectifs en matière de
soutien de l'emploi, du pouvoir d'achat des consommateurs ou aux entreprises, de lutter contre le
travail au noir.
Prenant l'exemple de l'application du taux réduit dans le secteur de la restauration en 2009, le rapport
conclu à un coût important pour les finances publiques (au moins 48 Md€) et qui n'a pas démontré son
efficacité d'un point de vue économique, autant en termes d'emplois supplémentaires que de pouvoir
d'achat redonné aux consommateurs.
Selon ce rapport, l'abaissement du taux de TVA n'a été répercuté qu'à hauteur de 20% sur les prix
TTC à moyen terme (entre juillet 2009 et décembre 2011). Quant à l'amélioration du pouvoir d'achat
des consommateurs, il a d'avantage bénéficié aux ménages aisés fréquentant régulièrement les
restaurants. L'avantage moyen procuré par le taux réduit est évalué à 11 € en moyenne par ménage
La revue de Presse KYLIA
30
pour le premier décile de revenus, et il va jusqu'à 121 € pour le dernier décile.
Un peu moins de 30% de cette mesure aurait bénéficié aux revalorisations salariales. La majorité de
cette baisse de TVA aurait été répercuté sur les marges des entreprises tandis que le nombre de
création d'emplois supplémentaires n'aurait été que de l'ordre de 6 000 à 9 000 emplois par an. La
cour évalue le coût d'un emploi créé par le taux réduit dans la restauration entre 175 000 € à 262 000
€. Soit un montant largement supérieur à celui estimé pour des allègements de charges spécifiques
au secteur ou les exonérations de charges sur les bas salaires.
Source : lhotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
31
Une 5ème ouverture pour Buffalo Burger en 2015 Le 17/12/2015 Rennes (35) Pari réussi pour Buffalo Burger, déclinaison du groupe Buffalo Grill.
Moins d'un an après le début du projet, le premier Buffalo à Lille en février 2015, le groupe ouvre
aujourd'hui une cinquième unité au coeur de Rennes, quai Lamenais. Toujours fidèle à son décor
inspiré par la ville de Chicago, le Buffalo Burger propose des burgers préparés à la demande (les
grands classiques : Cheeseburger, BaconCheese Burger, Burger au bleu… ; une recette originale
renouvelée toutes les 6 semaines sans oublier le burger végétarien) et une gamme de finger food
(nachos…). Une ouverture qui a permis la création de 12 emplois.
Entre Lille et Rennes, le groupe a ouvert en juin à Chartres, en septembre à Amiens et en octobre à
Bordeaux. L'enseigne compte donc 5 restaurants en propre en cette fin d'année et vise un
développement rapide en ciblant les 111 villes de plus de 50.000 habitants susceptibles de
succomber aux burgers gourmet. Ce maillage national s'appuiera toujours sur le développement en
propre mais aussi bientôt sur la franchise. Buffalo Burger nécessite un emplacement en centre-ville
d'une surface comprise entre 150 et 2000 m2.
Pour 2016, dès janvier un restaurant en propre sera inauguré à Strasbourg et un premier Buffalo
Burger en franchise verra le jour en suivant en région parisienne.
Source : lhotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
32
A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier
Caroline Pilato
Marie Laurent / [email protected] / 01 47 70 24 18