S48 revue de presse kylia - semaine du 21 au 27 novembre 2016
S51 revue de presse kylia - semaine du 11 au 15 décembre 2017
-
Upload
kylia-france -
Category
Business
-
view
39 -
download
2
Transcript of S51 revue de presse kylia - semaine du 11 au 15 décembre 2017
La revue de Presse KYLIA 1
LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 11 au 17 décembre 2017
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Bras de fer entre Airbnb et Paris : le vrai du faux
Lundi, la Mairie de Paris a mis en demeure les plateformes de location touristique de respecter
la loi. Que leur reproche-t-elle vraiment ? Le 11/12/2017
Depuis l'apparition de plateformes de location touristique comme Airbnb, Paris a perdu plus de 20 000
logements « traditionnels ». © Soudan G. / Alpaca / Andia
Depuis le 1er décembre 2017, afin de « réguler la location de meublés touristiques », la Ville de Paris
a imposé aux loueurs de faire une déclaration en ligne en vue d'obtenir un numéro d'enregistrement
devant accompagner les annonces. Seul problème : très peu de propriétaires s'y sont conformés. À tel
point que la Ville de Paris a envoyé, ce lundi matin, une mise en demeure à Airbnb ainsi qu'à quatre
autres plateformes de location privée afin qu'elles se plient à la nouvelle loi. Si les annonces non
déclarées auprès de la ville ne sont pas retirées par les plateformes, la Mairie menace de saisir
le tribunal de grande instance de Paris. L'occasion de battre en brèche les idées reçues sur les
plateformes de location touristique.
La revue de Presse KYLIA 2
L'arrivée des plateformes de location touristique a fait bondir les prix du logement : vrai
Pour Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris chargé du logement, « la croissance importante depuis
cinq ans des locations touristiques pose d'énormes problèmes. Les locations touristiques sur ces
plateformes coûtent deux à trois fois plus cher que les locations traditionnelles, ce qui entraîne une
augmentation des prix des logements à la location et à l'achat ». « Cela nous prive de logements,
s'insurge-t-il, de surcroît, dans Paris, la ville la plus dense d'Europe. » En effet, la Ville de Paris
affirme qu'en cinq ans « le marché locatif traditionnel parisien a perdu au moins 20 000 logements ».
Selon Ian Brossat, dans les quatre premiers arrondissements de Paris, 26 % des logements ne
servent plus à loger des Parisiens.
Paris est la première ville à attaquer la plateforme en justice : faux
Si cette mise en demeure est une « première en France », selon Franceinfo, ce n'est pas une
première mondiale. Barcelone a déjà entamé ce type de procédure pour imposer aux plateformes une
stricte légalité dans les annonces proposées, les prix, ainsi que les déclarations auprès de la ville.
Airbnb Barcelone et un de ses concurrents avaient été condamnés à une amende de 600 000
euros au mois de novembre 2016. Les villes de New York et Berlin ont également des procédures en
cours avec la plateforme Airbnb, qui a vu le jour à San Francisco en 2008. D'ailleurs, la plateforme
Airbnb n'est pas la seule à être visée par cette mise en demeure. Ses concurrentes Abritel, Windu,
ParisAttitude et Sejourning sont également rappelées à l'ordre par la Mairie de Paris.
Les locations touristiques sont très encadrées par la loi : faux
Seulement 20 % des annonces Airbnb respectent la loi. Sur les 50 000 annonces déposées sur les
différentes plateformes de location touristique, seules 10 000 ont fait la démarche auprès de la Ville
de Paris pour recevoir un numéro d'enregistrement. Une location touristique ne doit également pas
excéder 120 jours par an. Dans les faits, cette règle n'est absolument pas suivie par les
professionnels, « qui font un business de ces locations touristiques », selon Ian Brossat. En outre,
tous les éléments de la loi République numérique votée en octobre 2016 ne sont pas encore entrés en
vigueur. Il a fallu attendre un an pour qu'un numéro d'enregistrement soit rendu obligatoire.
La mairie de Paris renforce ses effectifs d'inspection : vrai
« Une équipe d'inspecteurs est chargée de s'assurer que les propriétaires utilisateurs de ces
plateformes respectent la loi », assure Ian Brossart au Point, annonçant : « Lors du prochain Conseil
de Paris, nous augmenterons le budget afin que cinq agents supplémentaires soient affectés à
l'inspection de ces locations touristiques. » En cas de non-respect de la loi, les propriétaires encourent
La revue de Presse KYLIA 3
jusqu'à 50 000 euros d'amende. Depuis le mois de janvier 2017, « 1 million d'euros d'amende ont déjà
été versés », selon l'adjoint à la mairie de Paris chargé du logement.
Airbnb accusée d'encourager la fraude fiscale : vrai
Selon Franceinfo.fr, ce 11 décembre en fin d'après-midi, le directeur d'Airbnb France, Emmanuel
Marill, est convoqué par le ministère de l'Économie Bruno Le Maire pour s'expliquer sur les méthodes
de paiement que propose le site. Le 30 novembre 2017, une enquête de Radio France mettait à jour
les moyens employés par la plateforme pour éviter à ses utilisateurs les éventuels contrôles du fisc.
Les utilisateurs qui le souhaitent peuvent être payés sur une carte de crédit émise depuis Gibraltar, ce
qui rend les transactions totalement opaques. La direction de la plateforme s'est défendue sur
Franceinfo : « Nous n'avons aucune connaissance de plaintes concernant ce prestataire de paiement,
dont les services sont utilisés par nombre d'entreprises dans le monde. » Elle a d'ailleurs affirmé
rappeler régulièrement aux utilisateurs « la nécessité de s'informer des réglementations fiscales
applicables et de s'y conformer ».
Source : www.lepoint.fr
La revue de Presse KYLIA 4
FACE AUX LOCATIONS ILLÉGALES, PARIS
DÉNONCE L'INERTIE D'AIRBNB ET DE SES
CONCURRENTS
Le 11/12/2017
AFP/Lionel BONAVENTURE
La pression s'accentuait lundi sur les plateformes de location de meublés touristiques, la ville de Paris
sommant Airbnb et ses concurrents de retirer leurs annonces dépourvues de numéro
d'enregistrement, désormais obligatoire, sous peine de poursuite.
Cette mise en demeure intervient le même jour que la convocation des dirigeants d'Airbnb à Bercy,
priés de s'expliquer sur le recours au paiement des hôtes avec des cartes Mastercard Payoneer.
Emises depuis Gibraltar, ces paiements seraient plus compliqués à contrôler par le fisc.
A Paris, la ville menace de poursuites judiciaires les plateformes de location qui seraient trop lentes à
retirer les annonces de locations qui ne sont pas dûment enregistrées.
Elle "met en demeure Airbnb, Homeaway, Paris Attitude, Sejourning et Wimdu de retirer les annonces
sans numéro d'enregistrement", a indiqué à l'AFP Ian Brossat, adjoint PCF au Logement de la maire
PS de Paris Anne Hidalgo.
Faute d'obtempérer, "nous ferons appel aux juridictions compétentes, en l'occurrence le tribunal de
grande instance de Paris", a-t-il assuré.
La revue de Presse KYLIA 5
Depuis le 1er décembre, tout loueur de meublé touristique doit être enregistré et son numéro
d'enregistrement figurer sur l'annonce en ligne afin de vérifier que les propriétaires ne dépassent pas
la durée limite légale de location de 120 jours par an.
Les plateformes sont tenues de leur côté de désactiver toute annonce sans numéro, a indiqué M.
Brossat.
L'administration de la capitale pointe ainsi du doigt quelque 1.000 annonces, soupçonnées de
dépasser le seuil autorisé de 120 jours par an sur Airbnb, une centaine sur chacune des autres.
Environ 11.000 numéros ont été délivrés sur Paris, soit un cinquième de l'offre, selon l'élu.
Sollicités par l'AFP, Airbnb et Abritel-Homeway ont toutes deux refusé de commenter cette mise en
demeure, expliquant "n'avoir encore rien reçu".
- "La moindre des choses" -
De son côté, Paris Attitude, qui gère 6.000 appartements en location dans la capitale et 45 salariés,
s'est étonné d'"être mis dans le même panier" que Airbnb et consorts "qui pratiquent l'évasion fiscale".
"Nous sommes des agents immobiliers, nous visitons tous les biens mis en ligne et nous signons des
mandats avec le propriétaire, notre volonté est d'être 100% légal", s'est insurgé le co-fondateur de ce
site Frédéric Lecoq.
Pas concerné par cette mise en demeure, le site de réservation Booking.com, qui pratique de façon
minoritaire la location, s'est lui targué "de respecter pleinement la loi" et d'avoir "supprimé sur Paris
depuis un mois 20% des 5.000 appartements qui n'étaient pas en mesure de donner un numéro
d'enregistrement valide".
"Tant que les plateformes ne désactiveront pas les annonces sans numéro, beaucoup de gens
continueront à ne pas le demander", a ajouté M. Brossat, qui indique que "c'est la moindre des choses
de respecter la loi".
"Nous ne voulons pas attendre la publication du décret portant sur les sanctions, prévu par le
gouvernement mais qui tarde à sortir. Nous voulons entrer en action dès maintenant", a-t-il dit.
De leur côté, les hôteliers se sont félicités de cette mise en demeure de la Ville de Paris. "Nous
saluons cette initiative, mais il est regrettable qu'il faille en arriver là pour rappeler à Airbnb que la loi
est la loi et qu'elle s'applique aussi à eux", a lancé Didier Chenet, président du GNI (groupement
national des indépendants).
"L'heure des relevés est arrivée, et il apparait logique et souhaitable que la Mairie initie toutes les
démarches pour faire respecter la loi. Il est plus qu'urgent de publier le décret relatif aux sanctions. Il
La revue de Presse KYLIA 6
ne doit plus y avoir de trous dans la raquette!", a lui abondé Roland Héguy, président confédéral de
l'Umih.
Source : www.capital.fr
La revue de Presse KYLIA 7
Appel du gouvernement pour rétablir
l'encadrement des loyers à Paris
Le 13/12/2017
Le gouvernement va déposer mercredi un appel contre l'annulation de l'encadrement
des loyers à Paris afin de le remettre en vigueur. /Photo prise le 25 septembre
2017/REUTERS/Charles Platiau CHARLES PLAT IAU
PARIS (Reuters) - Le gouvernement va déposer mercredi un appel contre l'annulation de
l'encadrement des loyers à Paris afin de le remettre en vigueur, a-t-on appris auprès du ministère
de la Cohésion des territoires.
La revue de Presse KYLIA 8
Un appel en référé suspension est en cours, a déclaré mercredi un porte-parole du ministère. A la
fin du mois dernier, le tribunal administratif de Paris a annulé les trois arrêtés préfectoraux qui
encadraient les loyers dans la capitale depuis l'été 2015.
Un appel contre l'annulation de l'encadrement des loyers par un tribunal lillois a également été
déposé par le gouvernement cette semaine, a-t-on précisé. Le gouvernement avait annoncé son
intention de faire appel des deux décisions.
"Bonne nouvelle. L'encadrement des loyers doit s'appliquer à Paris pour protéger le pouvoir d'achat
des classes moyennes", a déclaré sur Twitter Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris chargé du
logement.
Source : www.challenges.fr
La revue de Presse KYLIA 9
PLUS-VALUES IMMOBILIÈRES : CE QUE VOUS
ALLEZ GAGNER L’AN PROCHAIN EN
VENDANT VOTRE TERRAIN
Le 14/12/2017
Eric Feferberg / AFP
Nos simulations réalisées avec l'étude notariale Delesalle le montrent : la réforme des plus-
values sur les ventes de terrains, promise par Emmanuel Macron, va permettre de réaliser de
belles économies.
C’est l’une des mesures phares d’Emmanuel Macron pour créer son fameux “choc d’offre.” Dès l’an
prochain et jusqu’en 2020, les particuliers qui mettent en vente leurs terrains constructibles
bénéficieront d’abattements exceptionnels réduisant leur imposition sur la plus-value. Objectif :
dégager du foncier supplémentaire pour booster la construction de logements neufs. L’amendement
du gouvernement voté à l’Assemblée nationale prévoit un dispositif à plusieurs tiroirs que nous avons
fait analyser par l’étude notariale de Maître Delessalle à Paris.
Dans les zones très tendues (zones A et A bis : Ile-de-France, PACA…), tout d’abord, l’abattement
sur la plus-value sera de 100% pour les cessions permettant de réaliser des logements sociaux, de
85% pour celles permettant d’implanter des logements sociaux et/ou intermédiaires (logements dont
La revue de Presse KYLIA 10
les loyers se situent 15 à 20% en dessous du prix du marché) et de 70% si la vente de votre terrain
permet d’accueillir des logements libres (un immeuble de promoteur ou une maison individuelle).
Sur le reste du territoire, le même dispositif est proposé… à ceci près que l’abattement - de 100% à
70% selon le type de logement qui est installé sur le terrain - ne portera que sur l’impôt sur le revenu
et non sur les prélèvements sociaux (qui à compter de l’an prochain passeront de 15,5% à 17,2%).
Dans tous les cas, que vous soyez en zone tendue ou non, ces abattements viendront s’ajouter à
ceux pour durée de détention, qui rappelons-le, vous exonèrent d’impôt sur les plus-values au bout de
22 ans et de 30 ans pour les prélèvements sociaux.
Concrètement, quel sera l’impact de ces ristournes fiscales sur vos futures plus-values ? Pour le
savoir, nous avons demandé à l’étude notariale Delessalle de mesurer l’imposition sur différents
profils. Pour être le plus précis possible nous avons pris soin de comparer les nouvelles règles avec
celles qui existaient jusqu’ici et qui ne permettaient d’obtenir des ristournes qu’en cas de cession de
votre terrain à des bailleurs sociaux.
Exemple d’une vente de terrain en région parisienne :
Nous avons tout d’abord pris l’exemple d’un particulier ayant hérité en 2013 d’un terrain constructible
dans une banlieue chic parisienne pour une valeur de 600.000 euros et qui décide de le revendre en
2018 à un prix de 800.000 euros.
Soit une plus-value imposable de 200.000 euros.
- S’il revend son terrain à un particulier (qui fait construire) ou à un promoteur, notre vendeur devra
s’acquitter d’un impôt sur la plus-value de 16.833 euros. S’il avait réalisé cette opération en 2017
(donc avant la réforme), il aurait dû payer plein pôt (53.475 euros). Il pourra donc réaliser une
économie d’impôt de 36.642 euros.
- Il y a encore mieux. En revendant à un bailleur mixant des logements à loyers sociaux et
intermédiaires, notre vendeur ne sera plus redevable que de 8.416,5 euros sur sa plus-value. Là
encore une belle opération car jusqu'ici celle-ci n'était pas possible de faire un mixte en
logements sociaux et intermédiaires.
- Enfin s’il décide de revendre son terrain à un bailleur social, il ne paiera pas d’impôt sur sa plus-
value. Pas de changement par rapport à la situation actuelle.
Exemple d’un bien vendu dans petite ville de province :
La revue de Presse KYLIA 11
Pour illustrer l’impact de la réforme, hors des zones tendues, nous avons ensuite pris l’exemple d’un
particulier ayant hérité en 2003 d’un terrain constructible d’une valeur de 50.000 euros et qui décide
de le revendre en 2018 à un prix de 100.000 euros.
Soit une plus-value de 50.000 euros
- S’il revend son terrain à un particulier (qui fait construire) ou à un promoteur, notre vendeur devra
s’acquitter d’un impôt sur la plus-value de 8.634 euros. S’il avait réalisé cette opération en 2017 (donc
avant la réforme Macron), il aurait dû payer plein pôt (10.969 euros). Il pourra donc réaliser une
économie d’impôt de 2.335 euros.
- En revendant son terrain à un bailleur mixant des logements à loyers sociaux et intermédiaires, notre
vendeur ne sera plus redevable que de 7.978,5 euros sur sa plus-value. Là encore une belle
opération car jusqu'ici celle-ci n'était pas possible de faire un mixte en logements sociaux et
intermédiaires.
- Enfin, s’il décide de revendre son terrain à un bailleur social, il sera dans ce cas… perdant par
rapport à la situation actuelle. En effet, jusqu’à présent, la vente à un bailleur social permettait
d’être totalement exonéré de taxe sur les plus-values. Or les prélèvements sociaux étant désormais
dus, il devra s’acquitter de 7.323 euros d’impôt sur la plus-value.
On le voit, à de rares exceptions près la réforme devrait s’avérer profitable pour les propriétaires de
terrains. A noter toutefois que nos calculs n’incluent pas les taxes sur les terrains constructibles
(nationale et locale) qui viendront automatiquement majorer la facture lors des ventes.
NB : les simulations ont été réalisées par Maître Morgane Enaud de l'étude Delesalle
Source : www.capital.fr
La revue de Presse KYLIA 12
PLUS-VALUES IMMOBILIÈRES : CE QUE VOUS
ALLEZ GAGNER L’AN PROCHAIN EN
VENDANT VOTRE TERRAIN
Le 13/12/2017
L
Eric Feferberg / AFP
Nos simulations réalisées avec l'étude notariale Delesalle le montrent : la réforme des plus-
values sur les ventes de terrains, promise par Emmanuel Macron, va permettre de réaliser de
belles économies.
C’est l’une des mesures phares d’Emmanuel Macron pour créer son fameux “choc d’offre.” Dès l’an
prochain et jusqu’en 2020, les particuliers qui mettent en vente leurs terrains constructibles
bénéficieront d’abattements exceptionnels réduisant leur imposition sur la plus-value. Objectif :
dégager du foncier supplémentaire pour booster la construction de logements neufs. L’amendement
du gouvernement voté à l’Assemblée nationale prévoit un dispositif à plusieurs tiroirs que nous avons
fait analyser par l’étude notariale de Maître Delessalle à Paris.
Dans les zones très tendues (zones A et A bis : Ile-de-France, PACA…), tout d’abord, l’abattement
sur la plus-value sera de 100% pour les cessions permettant de réaliser des logements sociaux, de
85% pour celles permettant d’implanter des logements sociaux et/ou intermédiaires (logements dont
La revue de Presse KYLIA 13
les loyers se situent 15 à 20% en dessous du prix du marché) et de 70% si la vente de votre terrain
permet d’accueillir des logements libres (un immeuble de promoteur ou une maison individuelle).
Sur le reste du territoire, le même dispositif est proposé… à ceci près que l’abattement - de 100% à
70% selon le type de logement qui est installé sur le terrain - ne portera que sur l’impôt sur le revenu
et non sur les prélèvements sociaux (qui à compter de l’an prochain passeront de 15,5% à 17,2%).
Dans tous les cas, que vous soyez en zone tendue ou non, ces abattements viendront s’ajouter à
ceux pour durée de détention, qui rappelons-le, vous exonèrent d’impôt sur les plus-values au bout de
22 ans et de 30 ans pour les prélèvements sociaux.
Concrètement, quel sera l’impact de ces ristournes fiscales sur vos futures plus-values ? Pour le
savoir, nous avons demandé à l’étude notariale Delessalle de mesurer l’imposition sur différents
profils. Pour être le plus précis possible nous avons pris soin de comparer les nouvelles règles avec
celles qui existaient jusqu’ici et qui ne permettaient d’obtenir des ristournes qu’en cas de cession de
votre terrain à des bailleurs sociaux.
Exemple d’une vente de terrain en région parisienne :
Nous avons tout d’abord pris l’exemple d’un particulier ayant hérité en 2013 d’un terrain constructible
dans une banlieue chic parisienne pour une valeur de 600.000 euros et qui décide de le revendre en
2018 à un prix de 800.000 euros.
Soit une plus-value imposable de 200.000 euros.
- S’il revend son terrain à un particulier (qui fait construire) ou à un promoteur, notre vendeur devra
s’acquitter d’un impôt sur la plus-value de 16.833 euros. S’il avait réalisé cette opération en 2017
(donc avant la réforme), il aurait dû payer plein pôt (53.475 euros). Il pourra donc réaliser une
économie d’impôt de 36.642 euros.
- Il y a encore mieux. En revendant à un bailleur mixant des logements à loyers sociaux et
intermédiaires, notre vendeur ne sera plus redevable que de 8.416,5 euros sur sa plus-value. Là
encore une belle opération car jusqu'ici celle-ci n'était pas possible de faire un mixte en
logements sociaux et intermédiaires.
- Enfin s’il décide de revendre son terrain à un bailleur social, il ne paiera pas d’impôt sur sa plus-
value. Pas de changement par rapport à la situation actuelle.
Exemple d’un bien vendu dans petite ville de province :
La revue de Presse KYLIA 14
Pour illustrer l’impact de la réforme, hors des zones tendues, nous avons ensuite pris l’exemple d’un
particulier ayant hérité en 2003 d’un terrain constructible d’une valeur de 50.000 euros et qui décide
de le revendre en 2018 à un prix de 100.000 euros.
Soit une plus-value de 50.000 euros
- S’il revend son terrain à un particulier (qui fait construire) ou à un promoteur, notre vendeur devra
s’acquitter d’un impôt sur la plus-value de 8.634 euros. S’il avait réalisé cette opération en 2017 (donc
avant la réforme Macron), il aurait dû payer plein pôt (10.969 euros). Il pourra donc réaliser une
économie d’impôt de 2.335 euros.
- En revendant son terrain à un bailleur mixant des logements à loyers sociaux et intermédiaires, notre
vendeur ne sera plus redevable que de 7.978,5 euros sur sa plus-value. Là encore une belle
opération car jusqu'ici celle-ci n'était pas possible de faire un mixte en logements sociaux et
intermédiaires.
- Enfin, s’il décide de revendre son terrain à un bailleur social, il sera dans ce cas… perdant par
rapport à la situation actuelle. En effet, jusqu’à présent, la vente à un bailleur social permettait
d’être totalement exonéré de taxe sur les plus-values. Or les prélèvements sociaux étant désormais
dus, il devra s’acquitter de 7.323 euros d’impôt sur la plus-value.
On le voit, à de rares exceptions près la réforme devrait s’avérer profitable pour les propriétaires de
terrains. A noter toutefois que nos calculs n’incluent pas les taxes sur les terrains constructibles
(nationale et locale) qui viendront automatiquement majorer la facture lors des ventes.
NB : les simulations ont été réalisées par Maître Morgane Enaud de l'étude Delesalle
Source : www.lefigaro.fr
La revue de Presse KYLIA 15
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
La ville de Paris prévoit d'attaquer Airbnb en
justice
Le 11/12/2017
Depuis le 1er décembre, les propriétaires qui louent leur appartement dans la capitale par
l'intermédiaire des plateformes doivent s'enregistrer auprès des services de la ville de Paris. Or,
seulement une minorité s'est pliée au dispositif. La ville de Paris a adressé, lundi 11 décembre, une
mise en demeure à Airbnb et à quatre autres plateformes (Abritel, Windu, ParisAttitude et Sejourning)
en leur demandant de désactiver les milliers d'annonces qui ne comportent pas de numéro
d'enregistrement et sont de fait illégales, a révélé France Inter. La radio précise que la ville de Paris
poursuivrait en justice les plateformes qui ne se mettraient pas en conformité avec cette obligation. Le
décret d'application (Loi Pour Une République Numérique) qui doit préciser les sanctions encourues
par les plateformes qui ne respectent pas la législation en vigueur n'est toujours pas paru. Par ailleurs,
le directeur d'Aribnb France est attendu en fin de journée aujourd'hui à Bercy. La plaforme propose
aux loueurs d'être payés par l'intermédiaire d'un compte bancaire domicilié à Gibraltar, qui favorise
l'évasion fiscale.
Source : www.lhôtellerie-restauration.com
La revue de Presse KYLIA 16
Franchise en base de TVA : et si vous dépassez
les seuils de chiffre d’affaires ?
Le 11/12/2017
Les entreprises, dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas un certain seuil, bénéficient du mécanisme
de la franchise en base de TVA, qui leur permet, en pratique d’être exonérées de TVA. Mais que se
passe-t-il en cas de franchissement du seuil ?
Franchise en base de TVA : surveillez votre chiffre d'affaires
Seules les entreprises, dont le chiffre d'affaires de l'année précédente n'excède pas les seuils
suivants, peuvent bénéficier de la franchise en base de TVA :
82 800 € (ou 91 000 € lorsque le chiffre d'affaires de l’année N-2 n'a pas excédé 82 800 €), si
l’entreprise exercice une activité de vente de marchandises, de vente de denrées à consommer sur
place ou à emporter ou de fourniture de logement,
La revue de Presse KYLIA 17
33 200 € (ou 35 200 € lorsque le chiffre d'affaires de l’année N-2 n'a pas excédé 33 200 €), si
l’entreprise exerce une activité de prestations de services.
En cas de dépassement des seuils, la franchise pourra être maintenue :
l’année du dépassement, si le chiffre d'affaires n'excède pas 91 000 € ou 35 200 € (selon l'activité
exercée) ;
l’année suivant celle du dépassement (N+1), si le chiffre d’affaires de l’année N-1 est compris entre 82
800 € et 91 000 € ou entre 33 200 € et 35 200 € (selon l'activité exercée), si le chiffre d'affaires de
l’année N-2 n'excède pas 82 800 € ou 33 200 € (selon l'activité exercée) et si le chiffre d'affaires de
l'année en cours n'excède pas 91 000 € ou 35 200 € (selon l'activité exercée).
En revanche, si les seuils majorés de 91 000 € ou 35 200 sont dépassés en cours d’année (N),
l’entreprise perd le bénéfice de la franchise en base dès le 1er jour du mois au cours duquel le seuil a
été franchi.
C’est précisément ce qui vient d’être rappelé à une entreprise spécialisée dans le conseil aux médias.
Pour la petite histoire, cette entreprise a dépassé le seuil majoré de chiffre d’affaires un 19 octobre.
Suite à un contrôle fiscal, l’administration lui a rappelé qu’elle avait perdu le bénéfice de la franchise
en base à compter du 1er octobre : les sommes encaissées pour des prestations de services
réalisées après cette date devaient donc être soumises à TVA.
Certes, répond l’entreprise qui, pour autant, refuse de soumettre à la TVA les sommes encaissées
après le 1er octobre, mais pour des prestations qui ont été réalisées avant cette date, et pour
lesquelles elle réclame le maintien de la franchise TVA.
Mais encore faut-il prouver que la prestation a été réalisée avant le 1er octobre, rappelle
l’administration… et confirme le juge : sans preuve que les sommes encaissées correspondent à une
prestation de services exécutée avant le 1er octobre, le redressement fiscal est confirmé.
Source : Arrêt de la Cour Administrative d’Appel de Paris du 5 octobre 2017, n°15PA03274
Source : www.bar-brasserie.fr
La revue de Presse KYLIA 18
Changement de régime fiscal : soumis à l’impôt
?
Le 13/12/2017
Votre entreprise, soumise à l’impôt sur le revenu, décide de changer de régime fiscal pour passer à
l’impôt sur les sociétés. A cette occasion, et puisque ce changement de régime fiscal emporte les
conséquences d’une cessation d’activité, vous allez devoir payer des droits d’enregistrement. De quoi
s’agit-il ?
Changement de régime fiscal : droit spécial ou droit fixe ?
Une entreprise peut, au cours de son existence, décider de changer de régime fiscal. Ainsi, elle peut
passer de l’IR à l’IS, ou inversement.
La revue de Presse KYLIA 19
Ce changement de régime fiscal entraîne une imposition immédiate des résultats d’exploitation en
cours à la date du changement.
Il a aussi un impact en matière de déficit :
si l’entreprise passe de l’IS à l’IR, elle perd le droit au report des déficits non encore imputés à la date
du changement ;
en revanche, si l’entreprise passe de l’IR à l’IS, elle ne perd pas le droit au report des déficits : les
déficits constatés à la date de son assujettissement à l’IS ne sont pas perdus, puisqu’ils peuvent
s’imputer sur les revenus des associés.
Enfin, le passage d’une entreprise soumise à l’IR à une entreprise soumise à l’IS entraîne le paiement
de droits d’enregistrement sur certains apports en nature qui lui ont été faits (fonds de commerce et
immeubles).
En principe, l’entreprise devra acquitter un « droit spécial de mutation », calculé sur la base de la
valeur vénale du bien apporté, au taux de :
5 % pour les immeubles apportés ;
3 % sur la fraction comprise entre 23 000 € et 200 000 €, et 5 % au-delà de 200 000 € pour les fonds
de commerce apportés.
Notez qu’il existe un moyen, pour l’entreprise, d’échapper à ce droit spécial de mutation et de ne
payer qu’un droit fixe : pour cela, les associés doivent s’engager à conserver pendant 3 ans les titres
qu’ils détiennent au moment du changement de régime fiscal.
Si cet engagement est pris, le droit fixe est de :
375 € si le capital social de l’entreprise est inférieur à 225 000 € (après changement de régime fiscal) ;
500 € si le capital social de l’entreprise est supérieur à 225 000 € (après changement de régime
fiscal).
Attention, en cas de non-respect de cet engagement de conservation, l’entreprise devra payer
immédiatement un supplément de droits d’enregistrement, correspondant à la différence entre le droit
fixe déjà payé et le droit spécial de mutation.
La revue de Presse KYLIA 20
Source :
Articles 809 et 810 du Code Général des Impôts
BOFiP-Impôts-BOI-ENR-AVS-20-40
Source : www.bar-brasserie.fr
La revue de Presse KYLIA 21
Factures impayées : faut-il impérativement
prévoir une clause de pénalités de retard ?
Le 13/12/2017
Plusieurs factures restant impayées, une société réclame à son client les sommes dues, auxquelles il
faut rajouter les pénalités de retard. A tort en ce qui concerne les intérêts de retard, selon le client, le
contrat n’en faisant pas mention. Pour la société, cet oubli n’est toutefois pas problématique. Mais a-t-
elle raison ?
Factures impayées : les pénalités de retard sont dues de plein droit !
Un prestataire est missionné par une entreprise pour entretenir des espaces verts. Au cours de
l’exécution de sa mission, plusieurs factures restent impayées. Malgré de multiples relances, le
prestataire ne parvient à pas obtenir le paiement de ces factures.
La revue de Presse KYLIA 22
Après 2 ans de tentatives infructueuses, le prestataire assigne en justice sa cliente. En plus des
sommes dues, il réclame des pénalités de retard pour un montant d’environ 67 000 €. Pour calculer ce
montant, il se base sur la date d’éligibilité des factures impayées.
A tort, selon l’entreprise cliente : pour elle, parce que le contrat signé avec le prestataire ne mentionne
pas les pénalités de retard en cas de non-paiement des factures.
Mais le juge donne raison au prestataire : les pénalités de retard pour non-paiement des factures sont
dues de plein droit, et sans que soit nécessaire une mise en demeure de payer préalable, dès lors
que le paiement des sommes n’est pas effectif à la date de règlement prévu. Et ce, sans qu’il ne soit
nécessaire de les indiquer dans le contrat signé.
Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 22 novembre 2017, n° 16-19739
Source : www.bar-brasserie.fr
La revue de Presse KYLIA 23
Préparer son affaire à la vente
Le 15/12/2017
Ce sujet particulièrement délicat et capital mérite toute l'attention du candidat à la vente de son affaire.
© Thinkstock
La première impression de l'acheteur est celle qui restera : l'établissement doit être en
ordre.
Une vente se prépare sur tous les plans : technique, économique, financier et commercial. Le but est
de présenter une affaire qui met en avant ses atouts et ne donne pas une mauvaise image de la
gestion du propriétaire actuel.
La première impression de l'acheteur est celle qui restera. Vous n'aurez jamais deux fois la chance de
faire bonne impression. Il ne s'agit pas pour vendre de rénover totalement l'établissement mais de le
rendre présentable en effaçant toutes traces de négligence.
Il faut présenter :
- un établissement rangé et en ordre ;
La revue de Presse KYLIA 24
- du matériel en état de fonctionnement ;
- des locaux, du mobilier, des matériels, dans un état d'entretien normal ;
- un état de propreté irréprochable.
► Un établissement rangé et en ordre
Chaque chose doit être à sa place. Il faut procéder à un grand nettoyage des placards, remises et
réserves. Ne pas hésiter à jeter ce que vous avez accumulé et qui ne vous sert plus.
► Le matériel en état de fonctionnement
On remet parfois à plus tard la réparation d'un appareil, meuble, élément de mobilier... et le temps
passe ! On s'adapte, on bricole... souvent en prenant ou en faisant prendre au personnel des risques
importants (fils d'aspirateurs maintenus avec du scotch, commandes électriques sans cache...). C'est
l'un des points qui impressionne le plus défavorablement de futurs acheteurs : le fait que l'on puisse
travailler au quotidien avec des appareils ou des outils qui ne sont pas en bon état et/ou dangereux.
► Locaux, mobilier et matériel : état d'entretien normal
Il est indispensable de montrer que l'établissement est géré en 'bon père de famille' : on ne s'attend
pas à trouver un immeuble, des chambres ou du mobilier neufs, mais l'acheteur sait (et si ce n'est pas
le cas, le cabinet lui rappellera), qu'il va s'inscrire dans le cycle normal des rénovations et
remplacement des appareils, du matériel et mobilier de l'exploitation.
Pour le prix, il sera tenu compte de l'état général, par le biais d'abattements calculés par rapport à leur
valeur à neuf. Un futur acheteur qui visite un hôtel cherche à se faire une idée de la qualité de
l'entretien réalisé jusqu'alors. Il est déjà dans une phase d'évaluation et c'est pour lui un indicateur très
précieux. S'il est favorablement impressionné, il comprendra lors de l'examen des comptes qu'un
effort est fait et qu'il y a des dépenses afférentes. Le cabinet pourra également argumenter et
défendre l'idée de la qualité des prestations et de l'établissement.
Cuisines, offices, économat, cellier, cave... sont des lieux souvent sensibles et les premiers à traiter.
Les normes d'entretien annuel sont de l'ordre de 3 à 5 % du CA HT, contrats d'entretiens inclus.
La revue de Presse KYLIA 25
Exemple de grille des obligations de l'exploitant et vérifications périodiques obligatoires
► Un état de propreté irréprochable
Première question à se poser : l'établissement est-il présentable, propre et net ? Il en va de la
crédibilité de votre image et, parfois, de la vente. Un hôtel dont les chambres sont en cours de
nettoyage au moment de la visite fait moins de dégâts sur la perception du potentiel acheteur,
qu'un établissement sale avec des toiles d'araignées, de la poussière, des traces...
La première action à initier après avoir pris la décision de vendre est de procéder à un grand
nettoyage des locaux mais aussi, s'il y a lieu, du parc, des abords, du parking, etc.
► Réaliser un audit sur l'état des locaux
En prenant exemple sur une grille comme celle présentée ci-dessous, on peut faire un diagnostic des
nettoyages, travaux et interventions à effectuer.
Exemple de grille pour réaliser un audit sur l'état des locaux
► La mise aux normes PMR des établissements de 5e catégorie
Définition de l'accessibilité
Art. R111-19-2 du code de la construction et de l'habitation
"Est considéré comme accessible aux personnes handicapées un établissement recevant du public
existant ou créé dans un cadre bâti existant ou une installation ouverte au public existante permettant,
dans des conditions normales de fonctionnement, à des personnes handicapées, avec la plus grande
autonomie possible, de circuler, d'accéder aux locaux et équipements, d'utiliser les équipements, de
se repérer, de communiquer et de bénéficier des prestations en vue desquelles cet établissement ou
cette installation a été conçu. Les conditions d'accès des personnes handicapées doivent être les
mêmes que celles des personnes valides ou, à défaut, présenter une qualité d'usage équivalente."
Accessibilité ERP 5e catégorie
Titre III art. R111-19-8 du code de la construction et de l'habitation
La revue de Presse KYLIA 26
Pour les établissements recevant du public (ERP) classés en cinquième catégorie : une partie de
l'établissement peut regrouper l'ensemble des prestations fournie. Cette partie doit être accessible aux
personnes à mobilité réduite (PMR). La partie considérée du bâtiment doit être la plus proche possible
de l'entrée principale ou d'une des entrées principales et doit être desservie par un cheminement
usuel.
Voilà encore un point capital à traiter lors de la préparation la vente. Le décret du 5 novembre 2014 a
décidé d'un nouveau processus pour aboutir à la mise aux normes PMR pour les ERP. Il s'agit de
l'agenda d'accessibilité programmée (Ad'Ap).
Comment évaluer le coût de ces travaux ?
Les architectes sont les professionnels tout désignés pour effectuer les formalités qui doivent décrire
les travaux, les chiffrer et proposer un calendrier de réalisation qu'ils ont négocié avec vous (entre un
et trois ans). Il existe également des sociétés spécialisées dans ce type d'étude.
Les travaux de mise en conformité entraînent des travaux collatéraux : par exemple, changer un bloc
de portes peut être chiffré par avance mais entraîne automatiquement la réfection de la chambre et du
couloir s'il y a de la tapisserie. L'addition risque de grimper !
Lors de la cession de votre fonds de commerce, l'agenda d'accessibilité programmée qui a été
déposé engagera à minima votre repreneur et le montant des travaux mentionné devra être déduit du
prix de vente.
► Préparer son affaire sur un plan économique
Pour qu'une affaire se vende dans de bonnes conditions, elle doit montrer dans ses comptes qu'elle
est conforme aux ratios de la profession : cela rassure l'acheteur et le banquier de constater que le
résultat a été obtenu dans des conditions normales d'exploitation. Vous devez donc veiller à vous
rapprocher de ces ratios sur le plan de la marge des frais de personnel, des frais généraux, loyer
inclus. Pour un hôtel-restaurant et pour simplifier les ordres de grandeur, vous pouvez considérer que
ces trois ratios représentent chacun 30 % de votre CA. Si l'étude de votre compte de résultats ne
reflète pas ces ratios, il faudra améliorer votre management en vous faisant aider par votre expert-
comptable ou des permanents de la chambre de commerce. Naturellement, toute affaire en perte ou
avec un excèdent brut d'exploitation ou une capacité d'emprunt faible verra sa valeur dégradée et
rencontrera des difficultés pour trouver un acquéreur (allongement des délais de vente).
► Préparer son affaire sur un plan financier
La revue de Presse KYLIA 27
C'est probablement l'aspect le plus difficile à traiter car, souvent, les affaires qui sont en vente
rencontrent des difficultés financières et voient leur passif s'alourdir. Il faut en premier lieu mettre en
place un plan drastique d'économies pour ne dépenser que le strict nécessaire, revoir ses contrats
d'assurance et autres. Le but est d'éviter de se retrouver en cessation de paiement, ce qui
compliquerait considérablement une possible vente (tribunal de commerce) car vous risqueriez de ne
plus être maître de votre destin !
► Préparer son affaire sur le plan commercial
Il ne faut pas céder à la tentation de réduire la publicité ou les contrats commerciaux sous prétexte
que vous allez vendre. Avoir décidé de vendre ne doit pas interférer sur votre management.
L'exploitant doit maintenir ses efforts quotidiens pour manager et gérer son affaire. Baisser les bras
est préjudiciable dans la gestion quotidienne et se remarquera par le personnel (motivation en baisse)
et les clients (prestations déclinantes). Tant que l'on n'a pas vendu, il faut continuer à piloter son
affaire avec un minimum de dynamisme et de leadership pour la maintenir au mieux de ce qu'elle peut
produire. Il ne faut jamais oublier que pour vendre correctement votre affaire, vous devez la présenter
sous son meilleur jour de fonctionnement.
Source : www.lhôtellerie-restauration.com
La revue de Presse KYLIA 28
A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT / [email protected] / 01 47 70 24 18