LA FEUILLE DE CHOU « Qui s’instruit sans agir, laboure sans semer. »

NUMERO 15 – AVRIL 2014 Lettre de l’activité « Apprendre en jardinant » initiée par l’OCCE-OISE à destination des élèves et des enseignants. Parution gratuite

envoyée par courriel aux écoles de l’Oise. Responsable de la publication : OCCE - OISE

Association OCCE- OISE 12, rue du 27 Juin - BP 60945 - 60009 BEAUVAIS Cedex - Tel 03 44 48 49 16 - Courriel : ad60@occe.coop

Vite allons au jardin...

Voici le printemps après un hiver rigoureux mais très humide. Attention ! « Hiver très doux, printemps en

courroux ! » La nature est déjà bien avancée et pourrait donc connaître quelques mésaventures comme

des gelées tardives. Pour l’instant, établissons le plan de notre potager, nettoyons les massifs, profitons du

chant des oiseaux tout en rêvant aux récoltes et aux belles fleurs à venir.

SOMMAIRE Dans notre numéro

1 - Pourquoi un jardin

2 - Jardinons ensemble…

3 - A la découverte d’une plante

4 - Le vocabulaire du jardinier

5 - Les animaux amis ou nuisibles

6 - Le geste écologique

7 - Des travaux particuliers

8 - Des réponses à nos questions

9- Artiste et Nature

10 - Poésies

11- Des fiches pédagogiques

12 - Nos infos OCCE- DDEN

Un jardin dans l’école

Planter des pommes de terre

Le chou

Butter une plante

Le doryphore

Faire pousser du lin

Fabriquer un mobile – oiseaux

Vaut-il mieux semer en ligne ou … ?

Klimt

Le printemps

Les essentiels pour réussir un projet jardinage

Concours Écoles Fleuries

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page 8

pages 9 à 11

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1. Pourquoi un jardin ? Un jardin dans l’école

Un jardin dans une école est une richesse exceptionnelle, un merveilleux moyen d’apprentissage, cela dans tous les domaines et concrètement.

Les cinq sens en éveil, chacun va pouvoir expérimenter, réfléchir, s’exprimer, se responsabiliser par rapport à ses choix et vis-à-vis des autres.

Un jardin est idéal pour observer la lente évolution de la vie des plantes, découvrir une faune insoupçonnée, voir les effets du temps au fil des saisons, apprendre à respecter la nature, retranscrire ses observations. Il faut être attentif car la récompense se façonne de jour en jour et le résultat en vaut la peine.

Mais comment faire ? Comment s’organiser ?

Quand on commence un jardin, il n’y a pas beaucoup d’activités à effectuer et c’est surtout à ce moment-là que c’est difficile. Il faut des séances très courtes et effectuer le gros du travail en classe (plans – dessins des plantes – fiches d’identité – album du jardin – tri des photos – apprentissage des techniques, essais…).

L’idéal est de jardiner avec un petit groupe d’élèves mais ce n’est pas toujours possible. Dans ce cas, il est nécessaire de créer plusieurs pôles d’intérêts, par exemple : chevalets pour peindre, tapis au sol pour un atelier de lecture nettoyage de poteries, remplissage des arrosoirs au récupérateur d’eau de pluie, puis arrosage (jamais en plein soleil), arrachage des mauvaises herbes.

Si possible, sortir quelques tables pour d’autres ateliers : fabrication d’étiquettes, cahier de jardin (voir feuille de chou n°7), fiches techniques (décoration), travail scolaire, découpages pour la fabrication de jeux sur le thème du jardin (loto - Memory – sept familles, etc.).

Faire tourner les ateliers de façon à ce que tous les jardiniers en herbe passent à l’atelier jardinage, soit pour préparer le terrain, soit pour tracer les sillons, soit pour refermer, soit pour tasser et ensuite ranger les outils. Pour la technique de base, tous les groupes sont concernés car c’est le but de la séance (planter, semer, repiquer). S’arranger pour qu’il y ait suffisamment de plantes, pour que chacun puisse l’effectuer. Par exemple, comme il y a très peu de graines dans un paquet, faire mélanger celles-ci à du sable pour qu’il y ait assez de volume et que tous puissent participer et apprendre à semer. Bien sûr, il y aura peut-être des surprises à la levée, mais cela permettra de faire de belles séances d’observation (comparaisons..). Une exception : pour les gros spécimens, ne mettre que quelques pieds. Planter les autres dans des caissettes pour les « démarrer » puis les offrir à d’autres jardiniers. Plus le jardin sera étoffé, plus il deviendra intéressant, plus aussi il s’embellira et attirera une foule de petits habitants (coccinelles, abeilles, papillons...).

Il sera agréable de lui apporter quelques aménagements (voir les numéros précédents de la Feuille de chou : fabriquer une girouette, un abreuvoir à papillons, un tipi de verdure, des magasins de matériaux pour nids, créer un bassin, un abri pour abeilles, etc.).

Voici donc un projet enchanteur, si beau à vivre mais parfois si long et si difficile à mettre en place. C’est pourquoi la feuille de chou est là, avec ses humbles conseils pour vous aider et vous soutenir. (voir fiches pédagogiques en rubrique – point 11 de ce numéro).

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2. Jardinons ensemble... Planter des pommes de terre

Au jardin : La plantation s’effectue entre mars et début mai, quand les lilas sont en fleurs, la terre est alors bien réchauffée, normalement il ne gèlera plus.

Choisir des plants certifiés que l’on placera côte-à-côte dans des caissettes à la lumière du jour pour les faire germer avant de les mettre en terre. Bien travailler le sol pour l’alléger. Placer le cordeau (fil relié entre deux piquets afin de tracer le sillon bien droit). Ecarter les sillons de 60 cm pour permettre le buttage (voir vocabulaire du

jardinier). Enfoncer les plants germés à 12 cm de profondeur et espacés de 50 cm dans le sillon, germes tournés vers le haut. Refermer et arroser. Butter vingt-cinq jours après la sortie des bourgeons. La récolte se fera à l’automne.

En classe : Faute de jardin, on peut essayer de faire pousser une pomme de terre dans un pot. Attention ! Elle ne doit pas être « traitée ». Remplir de terre la moitié du pot. Y déposer la pomme de terre germée. Finir de remplir le pot de terre. Arroser. Placer celui-ci près d’une fenêtre. Observation : une tige va sortir, puis des feuilles vont pousser, ensuite des fleurs blanches. Puis ces fleurs vont faner : c’est le moment de déterrer la plante. SURPRISE ! On pourra découvrir quelques petites pommes de terre. Ce sont des pommes de terre « nouvelles ».

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3. À la découverte d’une plante : le chou Son histoire : le chou était l’un des légumes les plus consommés du Moyen-âge jusqu’au début du siècle dernier. Dans un texte du « Livre de la Propriété des Choses » (une encyclopédie du XIVe siècle, on peut lire : « Le chou cabus est bon comme aliment et surtout en Lorraine où on en fait une compote qui se conserve longtemps » (la choucroute).

Sa famille : Le chou est une plante potagère de la famille des crucifères. Elle est composée de nombreuses variétés. - Le chou pommé ou chou cabus : ses feuilles centrales sont resserrées

de façon compacte. Il a une tige courte. C’est le plus utilisé en cuisine et surtout pour faire la soupe.

- Le chou rouge : c’est aussi un chou cabus qui se mange plus particulièrement en crudités.

- Le chou frisé ou chou vert : c’est le plus consommé au cours du Moyen-âge. Il n’a pas de cœur compact. Ses feuilles sont frisées et bien découpées. Il demande un bon arrosage. L’associer à des fleurs comme les cosmos qui éloignent les vers du chou.

- Le chou-fleur : c’est sa fleur blanche qui est comestible. Garder le sol frais par un paillis. Le chou-fleur se développe lentement. Par temps trop ensoleillé, couvrir sa fleur blanche avec des feuilles.

- Le chou-brocoli : on consomme son bouton floral. Le chou-fleur et le brocoli épuisent les sols qui doivent être nourris de compost. Ne pas les mettre deux années de suite dans la même parcelle.

- Le chou de Bruxelles : il est couvert de petits bourgeons pommés de la taille d’une noix. Ce sont ces bourgeons que l’on consomme. Il est meilleur après quelques gelées. Il aime bien un peu de soleil et un sol enrichi.

- Il existe aussi des choux fourragers cultivés en grande quantité pour nourrir les animaux en automne et en hiver.

- On voit de pus en plus de choux d’ornement dans les parterres floraux. Ils ont de jolies feuilles dentelées aux tons dégradés du violet au rose pâle.

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4. Le vocabulaire du jardinier : butter une plante

Le buttage : c’est l’action qui consiste à amonceler de la terre au pied d’une

plante.

Pourquoi butter ?

Les haricots et les petits pois : cela va permettre de rigidifier leur tige pour

qu’ils puissent supporter le poids de leur production sans « verser » et

favoriser leur système racinaire.

- Les pommes de terre : cela va favoriser également le système racinaire pour qu’il y ait plus de

tubercules tout en les protégeant aussi de la lumière (le verdissement les rendrait

inconsommables).

- Le poireau : plus le buttage est haut plus le blanc du poireau est important et immaculé grâce à

l’absence de lumière.

- Les plantes à l’automne : cela va les protéger contre le gel et les ancrer dans le sol pour résister aux

futurs vents de l’hiver (bises).

- Les plantes au printemps : cela va favoriser l’émission de nouvelles racines et protéger les jeunes

pousses des gels tardifs.

5. Animaux nuisibles ou amis : le doryphore Le grand ennemi de la pomme de terre est le doryphore. C’est un insecte coléoptère ravageur. Il a été importé des États-Unis en 1922, il a rapidement envahi la France puis l’Europe, décimant toutes les cultures de pommes de terre. C’est un bel insecte de 10 mm, de forme ovale et bombée, avec 5 jolies rayures jaunes pointillées de noir. La larve est rouge, rayée de petits points noirs. Larves et adultes dévorent les jeunes feuilles de pommes de terre. Même les tubercules sont attaqués. Les adultes pondent sous les feuilles des paquets de minuscules œufs de couleur orangée que l’on peut facilement écraser avec les doigts (gantés). Il y a peu de moyens naturels pour les détruire, mais on peut les éloigner. Par exemple, on peut planter des aubergines parmi les rangées de pommes de terre car elles vont attirer les doryphores. On peut aussi semer du ricin, une plante herbacée qui, associée au lin, va permettre de diminuer le nombre de ces insectes. Le souci éloigne aussi les doryphores. Certains oiseaux en sont friands, telle la mésange qui peut en manger une centaine les jours où elle a très faim. Le pinson, le rouge-gorge et le bouvreuil s’en régalent également. Il faut aussi faire attention à ne pas laisser de feuilles portant encore des larves sur le terrain. Il faut tout détruire et aussi pratiquer la rotation des cultures pour en débarrasser le sol.

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6. Le geste écologique : faire pousser du lin

Semer du lin est un geste utile.

Au début du printemps, préparer un carré ou un coin de jardin pour y semer du lin vivace bleu (parfois

jaune) qui fleurira en juin comme dans les champs.

Le lin du jardin peut être blanc, rose, rouge, jaune ou bleu et convient mieux pour les massifs où l’on va le

disposer en touffes et où il sera du plus bel effet parmi les autres fleurs.

Le lin est un engrais vert. On va s’en servir pour assouplir et nourrir un sol trop

argileux.

Les tiges de lin peuvent aussi servir comme paillis.

C’est un répulsif contre certains insectes nuisibles. On peut le semer en place ou à la

volée (pour les surfaces un peu plus grandes)

7. Des travaux particuliers : fabriquer un mobile – oiseaux

Le printemps s’annonce et les oiseaux sont occupés à construire leur

nid. C’est un peu triste quand l’école n’a ni jardin ni arbuste pour les

accueillir.

Faisons pénétrer un peu de cette gaieté printanière en classe, en

suspendant des mobiles - oiseaux qui tourneront au moindre souffle

d’air.

1- Découper des formes d’oiseaux toutes simples, sans pattes, au

minimum d’une hauteur de 7 cm et de 16 cm de long dans du

carton pas trop épais.

2- Peindre chaque oiseau d’une couleur différente.

3- Percer un petit trou pour former l’œil puis coller des plumes au

niveau des ailes pour la moitié des oiseaux (cacher les pointes

sous une petite aile en carton rajoutée).

4- Sur les oiseaux restants, ficeler du feuillage persistant (buis,

thuyas, cyprès) et quelques plumes, en traversant le carton de

part en part et retour avec une ficelle et fermer avec un joli nœud.

5- Percer un trou au dessus de l’aile pour y glisser un fil pour pouvoir le suspendre.

6- Fabriquer le mobile avec des baguettes de bois.

7- Suspendre les oiseaux au bout de chaque baguette. Les assembler par un système de ficelles pour

qu’elles tournent en équilibre. Accrocher ces mobiles sur les lustres ou au plafond.

Si le système de mobile n’est pas possible dans la classe, on peut accrocher les oiseaux aux fenêtres

comme si, ils allaient s’envoler dès qu’elles seraient ouvertes.

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8. Des réponses à vos questions : « Vaut-il mieux semer en ligne ou à la volée ? »

1- Avantages du semis en ligne : c’est la méthode la plus courante. Elle permet de passer entre les rayons

pour biner, arroser et récolter. La plupart des légumes sont semés en ligne (petites pincées de graines déposées dans le sillon). 2- Avantages du semis à la volée : Cette méthode est employée lorsque les plantes ne nécessitent pas de repiquage ou pour des grandes surfaces à couvrir. Le terrain doit être affiné (enlever les petits cailloux avec un râteau). C’est parfait pour une pelouse qui lèvera avec la pluie et n’aura pas à subir de piétinements. Les graines sont lancées devant soi en un geste large qui balaie le plus de terrain possible. Cette technique est valable pour le lin ; les engrais verts qui couvriront le sol jusqu’en hiver. On peut aussi semer la mâche ainsi que des annuelles qui tapisseront tout un coin de massif.

9. Artiste et nature

Beaucoup d’artistes ont peint la nature. Profitons de cette période de printemps pour étudier une toile de Gustave Klimt : « Rosiers sous les arbres » vers 1902, exposée au Musée d’Orsay.

Gustave Klimt, à ses débuts, peignait sur les murs pour en faire de grands espaces animés. Influencé par la peinture impressionniste de plein air, il mêle les deux techniques pour peindre des paysages, s’exprimant à travers le pointillisme. Une multitude de fleurs et de feuilles transparaissent presque une à une grâce à cette technique ; rendant le tableau vivant et vibrant. Dans cet océan de verdure, les roses sont mises en valeur et réchauffent l’ensemble.

(détail)

Pour appliquer le pointillisme :

Il faut : une feuille, des cotons-tiges et de la peinture. La feuille doit être de petite dimension (par exemple un carré de 12 cm de côté) : y tracer son propre dessin. Bien délimiter les formes. Commencer à les remplir au coton-tige enduit de peinture, par tapotements. Klimt, lui, a représenté des arbres dans une pelouse vert clair qui occupe un quart de la feuille. Le feuillage de la partie haute est vert foncé, parsemé de petits points multicolores. Les troncs et les rosiers contrastent sur la pelouse. Ce qui est le plus difficile pour utiliser la technique du pointillisme, c’est justement de bien marquer ces contrastes, sinon le tableau devient vite « illisible ».

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10 . Le coin des poètes

Printemps

Les petits poings

Des bourgeons bruns

Dans la lumière

Ouvrent leurs doigts

Verts, verts, verts, verts...

Au bout des branches

Les marronniers fleuris

Allument leurs bougies

Roses et blanches.

Les fleurs candides

Des cerisiers

Les aubépines

Dans les prés

Font une ronde folle et blanche

Blanche, blanche, blanche.

Raymond Richard

L'hirondelle et le poète

"Bonjour, bonjour"

dit l'hirondelle

qui revient nicher

sous mon toit.

"J'ai du printemps

au bout des ailes

et t'apporte des fleurs nouvelles ;

je te suis fidèle"

"Merci, merci,

dit le poète,

de revenir auprès de moi

de l'autre bout de la planète."

et j'avais du bleu plein la tête

car l'hirondelle c'était toi.

Michel BEAU

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PÂQUERETTE

Pâquerette, pâquerette, Il y a des gouttes d’eau Sur ta collerette Et tu plies un peu le dos… Pâquerette, pâquerette, Le beau soleil printanier Viendra-t-il les essuyer ? Pâquerette, pâquerette, Qui souris près du sentier, Je te le souhaite… Pâquerette, pâquerette, Il y a sur ton cœur d’or Un frelon en fête; Tant il est ivre qu’il dort ! Pâquerette, pâquerette,

L’aile du vent printanier

Va-t-elle le balayer ?

Pâquerette, pâquerette,

Qui rêves près du sentier,

Je te le souhaite.

Phileas LEBESGUE (1869-1958)

À l’aube du printemps

À l’aube du printemps,

Comme un coucou malin,

Dans le douillet du nid

D’une grive insouciante,

Entre les œufs bleutés,

J’ai glissé mon poème

Pour qu’il sache chanter.

Et maintenant j’attends

L’éclosion avec hâte

Pour savoir si mes mots

Sauront aussi voler.

Paul BERGÈSE

12. Fiches pédagogiques

Les essentiels pour réussir un projet de jardinage à l’école

Vous avez envie de vous lancer dans un projet de jardinage. Comment faire ?

Définir les objectifs de ce projet puis

1 - Lancement du projet Penser à demander l’autorisation de la municipalité

- Présenter le projet aux élèves pour avoir leur adhésion

o Quel jardin, quand, pour qui, quel thème ?

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- Recherche d’aides, de partenaires

o Qui peut aider ?

Des parents, grands-parents

Des associations de jardinage

La municipalité

Des professionnels

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Quelles formes de jardinage dans

mon école ?

Faire le tour de l’école et faire un

inventaire des emplacements

possibles

Un jardin en pleine terre

Un jardin sans terre

Les parterres de la cour

Des jardinières extérieures

Des jardinières en classe

Un jardin en carrés

Que faire pousser ?

Des bulbes

Des fleurs annuelles

Des fleurs biannuelles

Des vivaces

Des plantes aromatiques

Des plantes grimpantes

Des légumes

Des arbres à fleurs

Des arbres à fruits

Des représentations initiales

o Un jardin c’est quoi ?

Technique autour d’un mot pour faire émarger des représentations

Faire parler les enfants sur leur jardin, sur le jardin de leurs grands-parents

Faire imaginer le jardin de leur rêve

Immersion dans le projet pour susciter l’envie et le questionnement

o Visites sensorielles de jardins

o Observation de catalogues

2 - Définition des projets d’action

o Maintenant que les envies de jardiner sont là, il faut :

Effectuer en conseil de coopérative une mise en commun

Classer

Hiérarchiser

Négocier

Faire des choix

Des projets

3 - Le projet est lancé

Différents ateliers peuvent être mis en place simultanément :

• Travailler la terre, tamisage de terre et de compost pour semis

• Enlever les « mauvaises herbes »

• Ratisser et enlever les gros cailloux

• Semer, éclaircir, repiquer, tuteurer, tailler …

• Arroser

• Aérer le compost

• Chasser les limaces

• Récolter les fruits et légumes

• Préparer une plate-bande

• Ramasser les feuilles mortes, déchiqueter les déchets végétaux

Prévoir une rotation des tâches.

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Des projets d’action

Créer un jardin

Semer

Repiquer

Des projets de visite

De jardins botaniques

De magasins

Des apprentissages

Comment fait-on pousser une

plante ?

Comment faire pousser des

légumes ?

Les besoins des plantes

Il faut lancer des recherches afin de

réussir le projet :

Comment planter, que planter ?

Chercher dans les documentaires

Faire des expériences

Emettre des hypothèses et les

vérifier (démarche expérimentale)

Il faut s’organiser et en conseil de coopérative pour

établir un cahier des charges :

o Qui fait quoi ?

o Comment ?

o Quand ?

o Qui peut nous aider ?

AQU

ERET

TE

Pâquerette, pâquerette, Il y a des gouttes d’eau Sur ta collerette Et tu plies un peu le dos… Pâquerette, pâquerette, Le beau soleil printanier Viendra-t-il les essuyer ? Pâquerette, pâquerette, Qui souris près du sentier, Je te le souhaite… Pâquerette, pâquerette, Il y a sur ton cœur d’or Un frelon en fête ; Tant il est ivre qu’il dort ! Pâquere

L’idéal est un encadrant pour 6 enfants et 12 enfants en tout sur le jardin. D’autres ateliers pouvant être proposés en

parallèle.

4 - Communication

5 - Évaluation

6- A penser

- A l’entretien pendant les vacances scolaires

o Faire appel par exemple aux parents (après accord de la municipalité) et établir un calendrier

d’arrosage et de récolte pendants les vacances.

o Penser aussi à la possibilité de faire participer le centre de loisirs pour prendre le relais.

Les outils à avoir

La bêche : pour retourner la terre, l’aérer, creuser des trous et les combler

La fourche-bêche : pour retourner la terre, l’aérer, arracher des plants sans les abîmer

La binette : pour arracher les mauvaises herbes, ameublir et aérer la terre (sarcler)

Le râteau : pour éliminer les cailloux et les débris végétaux, niveler la terre et l’affiner,

recouvrir les graines et les tasser à l’aide du plat (plomber).

La serfouette et la griffe à dents : pour arracher les mauvaises herbes, ameublir et aérer la terre

Bon jardinage

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D’autres activités peuvent être proposées :

Dessiner une plante,

Observer les insectes ou les petites bêtes

Faire un bouquet frais ou à sécher, une composition avec des végétaux

Collecter des plantes pour constituer un herbier (de mauvaises herbes par exemple)

Jeux d’eau dans des bacs à eau

Utilisation du bac à sable comme jardin japonais en laissant des traces dans le sable

Fabriquer des teintures (chou rouge)

Ecrire un poème

Observation et découpage de catalogues

Ecrire le compte rendu d’une expérience

Tenir un cahier de bord

Communiquer

Entre classes

Avec les parents

Avec la municipalité

1. Le projet correspond-il aux attentes du maître ?

Des élèves ?

2. Les objectifs ont-ils été atteints ?

3. Les représentations initiales ont-elles évolué ?

4. Quelles sont les acquisitions des enfants ?

12. Nos infos OCCE - DDEN

Apprendre en jardinant / Écoles fleuries

Quelques photos de la cérémonie de la remise des Prix Ecoles Fleuries qui a eu lieu le 2 avril 2014 au Sénat

L’école maternelle Phileas Lebesgue de BEAUVAIS y a participé.

Promenade en bateau

Remise de prix au Sénat