Journal des Professionnels n° 125

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Journal professionnels N o 125 JUIN - SEPTEMBRE 2015 des LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE 26 CLASSEMENT RÉGIONAL ACTUALITÉS ENTREPRISES QUI BOUGENT 11 20 Le contrat de plan État-Région signé L’aéronautique en force au salon du Bourget Top 100 et Tops 15 des entreprises avec 18 La Maison des entreprises : 300 m² très haut débit dédiés à l’économie numérique et aux nouveaux métiers. Dans ce nouvel espace, labellisé Pôle d’Excellence Rurale, tout a été pensé pour que les professions nomades disposent, à des conditions tarifaires adaptées et formules de location souples, de tous les services inhérents au développement de leur activité. ÎLE D’OLÉRON Un écosystème pour entreprendre à très haut débit. La ZAE Les Quatre Moulins à Saint- Georges d’Oléron : 10 ha dans un environnement de haut standard de qualité. Conçue dans le cadre d’une Approche Environ- nementale de l’Urbanisme, desservie par la fibre optique, la ZAE propose 60 lots à destination des entreprises en création ou en développement. Une équipe conseil sera à leur disposition pour les informer sur les technologies et les procé- dés visant à améliorer les performances éner- gétiques de leur bâtiment et leur permettre d’appréhender leur projet de construction en termes de performance globale. Opérations réalisées par la Communauté de communes avec le concours financier de l’état, du département de la Charente-Maritime et de l’ADEME. LOCAUX : 1 plateau tertiaire : 5 bureaux (12 à 15 m²) à louer dans le cadre d’une convention d’occupation. 1 espace de coworking : 6 postes de télétravail entièrement équipés (ordinateur et suite bureautique) à réserver à la ½ journée, la journée ou dans le cadre de formules d’abonnement. 1 salle de rendez-vous pouvant accueillir jusqu’à 6 personnes. 1 salle de visioconférence pouvant accueillir jusqu’à 40 personnes. SERVICES PARTAGÉS : Raccordement à la fibre optique avec accès internet très haut débit et téléphonie IP,... Espace convivialité. Espace bureautique (photocopieur, imprimante,….) Locaux sécurisés avec système d’alarme. ANIMATION ÉCONOMIQUE : Des temps de rencontres et d’échanges sont prévus Un annuaire en ligne,… Contact : Marie Bodson Tél. 05 46 47 24 68 [email protected] Retrouvez toute l’actualité économique régionale sur www.journaldesprofessionnels.fr DOSSIER MUTUELLES Tourisme Affaires Une mutuelle d’entreprise pour tous au 1 er janvier 2016

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JournalprofessionnelsNo125

JUIN - SEPTEMBRE 2015

des

LES POINTS DEPRESSE DEL'ENTREPRISE

P O I T O U - C H A R E N T E S - L I M O U S I N - V E N D É E

2 6CLASSEMENT RÉGIONAL

ACTUALITÉS

ENTREPRISES QUI BOUGENT

1 1

2 0

Le contrat de plan État-Région signé

L’aéronautique en force au salon du Bourget

Top 100 et Tops 15 des entreprises avec

1 8

La Maison des entreprises : 300 m² très haut débit dédiés à l’économie numérique et aux nouveaux métiers.Dans ce nouvel espace, labellisé Pôle d’Excellence Rurale, tout a été pensé pour que les professions nomades disposent, à des conditions tarifaires adaptées et formules de location souples, de tous les services inhérents au développement de leur activité.

ÎLE D’OLÉRONUn écosystème pour entreprendre à très haut débit.

La ZAE Les Quatre Moulins à Saint-Georges d’Oléron : 10 ha dans un environnement de haut standard de qualité.

Conçue dans le cadre d’une Approche Environ-nementale de l’Urbanisme, desservie par la fi bre optique, la ZAE propose 60 lots à destination des entreprises en création ou en développement.

Une équipe conseil sera à leur disposition pour les informer sur les technologies et les procé-dés visant à améliorer les performances éner-gétiques de leur bâtiment et leur permettre d’appréhender leur projet de construction en termes de performance globale. Opérations réalisées par la Communauté de communes avec le concours fi nancier de l’état, du département de la Charente-Maritime et de l’ADEME.LOCAUX :

• 1 plateau tertiaire : 5 bureaux (12 à 15 m²) à louer dans le cadre d’une convention d’occupation.

• 1 espace de coworking : 6 postes de télétravail entièrement équipés (ordinateur et suite bureautique) à réserver à la ½ journée, la journée ou dans le cadre de formules d’abonnement.

• 1 salle de rendez-vous pouvant accueillir jusqu’à 6 personnes.• 1 salle de visioconférence pouvant accueillir jusqu’à 40 personnes.

SERVICES PARTAGÉS :• Raccordement à la fi bre optique avec

accès internet très haut débit et téléphonie IP,... • Espace convivialité. • Espace bureautique (photocopieur, imprimante,….)• Locaux sécurisés avec système d’alarme.

ANIMATION ÉCONOMIQUE :• Des temps de rencontres et d’échanges sont prévus • Un annuaire en ligne,…

Contact : Marie BodsonTél. 05 46 47 24 [email protected]

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DOSSIER MUTUELLES&&Tourisme&Affaires Une mutuelle d’entreprise pour tous

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N°1 de la Signalisation et de l’Équipement de Sécurité

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S O M M A I R E◗ REVUES DE PRESSE

des professionnels ..................... 3des entreprises .......................... 4Internationale ............................ 4Européenne ................................ 5

◗ DOSSIERSTOURISME & AFFAIRES ............ 6• Les destinations en vogue

• Le voyage comme signe d’ouverture à l’autre

• La communication par l’évènement

• Organiser un évènement dans l’espace public

IMMOBILIER ............................ 17• Primo-accédents,

c’est le moment de se lancer

• Investir avec la loi Pinel

• Bien négocier son prêt immobilier

MUTUELLES ............................. 18• Une mutuelle d’entreprise pour tous au 1er janvier 2016

CLASSEMENT RÉGIONAL ...... 26• Top 100 et Tops 15 des entreprises

◗ ACTUALITÉSPoitou-Charentes ..................... 11Limousin ................................... 16Vendée ..................................... 16

◗ LES ENTREPRISESQUI BOUGENTCharente ................................... 20Charente-Maritime .................. 21Deux-Sèvres ............................ 23Vienne ...................................... 24Limousin ................................... 25Vendée ..................................... 25

3Revues de pressedes PRofESSIoNNElS

SOCIOLOGIE

LES EFFETS DE LA CRISEDes chercheurs du centre d’économie de la Sorbonne ont étudié comment les relations sociales sont malmenées dans l’entreprise en pleine période de crise. Entre les effets liés au gel des salaires, au non-renouvellement de CDD, la fi n des missions d’intérim, les réorganisations de postes, les départs volontaires et les licenciements économiques, plusieurs conclusions ressortent d’une étude portant sur 4.000 entreprises ayant mis en place toutes ces mesures. Principaux constats :

Un rapport de force en faveur de la directionLe contexte de crise a pour effet de rendre les relations au travail plus soumises et malléables chez les collaborateurs y compris au niveau du poste de travail et des horaires. Cette situation d’incertitude favorise un rapport de force évident en faveur de la direction qui en profi te alors pour imposer des décisions diffi cilement contestables telles que l’ajustement du temps de travail, la fi xation des primes, les dates de congés payés…

Plus de confl its et moins de transparenceIl semble qu’il existe en période de crise une baisse dans la qualité de l’information diffusée aux salariés, un relâchement dans la tradition du dialogue social et une relative perte de confi ance entre partenaires sociaux. Il est vrai qu’avec la déstabilisation des positions antérieures, la crise intériorise davantage les rancoeurs qu’elle ne favorise leur extériorisation alimentant ainsi un manque de transparence et un plus grand contrôle dans les relations.

Un dialogue social davantage subi Alors que face aux décisions prises par leur holding «Les directions d’établissement se trouvent dépossédées de tout pouvoir de décision et n’ont d’autre alternative que de respecter les injonctions de la maison mère», les confl its deviennent forcément plus nombreux au niveau local alors que, au contraire, plus les décisions diffi ciles sont prises à un niveau local, moins il y a de confl its.

Priorité à la sauvegarde de l’emploi permanentParmi les différentes décisions affectant l’emploi dans l’entreprise, «La baisse du recours à l’intérim est souvent présentée comme un moindre mal par les acteurs pour préserver l’emploi permanent». Face à la crise, le non recours aux intérimaires est

la première priorité des partenaires sociaux. Elle est la plus facilement acceptée avant le recours au chômage partiel, la mobilité en interne, le rapatriement de certaines activités sous-traitées ou encore le gel des salaires et la réduction de la masse salariale par les départs volontaires.

La désorganisation liée au départ des intérimairesMalgré le consensus entre direction et représentants du personnel, le départ des intérimaires a toutefois des conséquences directes pour les salariés sachant que «Paradoxalement, les travailleurs intérimaires occupant souvent de manière permanente certains postes dans l’entreprise (le travail de fi n de semaine, etc.), leur départ est un facteur de désorganisation et oblige souvent les établissements à redéfi nir les horaires et à déplacer des salariés... permanents». Cela prouve que la crise a des effets paradoxaux !

PSYCHOLOGIE

COMMENT REPRENDRE CONFIANCE EN SOI ?Il n’est rien de plus important dans les relations professionnelles que de disposer d’une bonne confi ance en soi permettant de s’affi rmer continuellement sans peur ni inhibition. Après un échec, une mauvaise nouvelle, un stress, il est impératif de reprendre confi ance en soi rapidement. Selon Hélène Mathieu-Venard coach en entreprise, il existe quelques exercices simples à mettre en œuvre pour revenir sur le chemin de la confi ance en soi.

Favoriser l’ancrage positifTout d’abord, il est nécessaire de retrouver de l’aplomb, de l‘allant, une sécurité intérieure immédiate. Pour cela, le plus simple et rapide est de faire des petits gestes «magiques» porteurs de souvenirs agréables ou de sensations positives (claquement de doigts, frottement ou caresse des mains, main passée sur le visage ou dans les cheveux…) ou encore prendre une posture physique produisant du calme et de la sérénité. Ne pas oublier de bien respirer profondément.

Etre bienveillant avec soiIl faut absolument proscrire durant la période de déstabilisation toute redon-dance de formulation négative à portée généralisante (c’est toujours pareil…), dévalorisante (je suis nul(le)…) ou de mauvaise image de soi (personne ne me comprend...). Dans le même temps, il est nécessaire de relativiser la situation en ne blâmant ou ne critiquant que ce qui a été fait mais jamais ce que l’on est intime-ment.

Pratiquer un dialogue intérieurSi une petite voix intérieure dit que «l’on est nul(le), «que l’on n’y arrivera jamais», c’est d’abord pour alerter qu’un choc émotionnel frappe durement l’image que l’on a de soi. C’est assez normal en matière d’autocritique. Il faut alors lui opposer une autre voix intérieure qui, au contraire, encourage et relativise de type «tu n’es pas si nul(e ) avec tout ce que tu as déjà fait». Ainsi à chaque invective négative forcément subjective doit lui être opposée une réponse «positivante» et objectivante afi n de réduire progressivement la tension et rééquilibrer la situation.

Se regarder face à un miroirPour prendre conscience que l’on n’est pas la personne «aussi nul(le)» que l’on croit être, rien de mieux que de se placer devant un miroir de plain-pied (ou grand miroir) et de se regarder de face, de profi l et de dos. Il faut alors examiner de façon neutre son refl et sur le plan physique (visage non souriant, triste, apeuré, épaules rentrées...) ainsi que le rythme de sa respiration. Ensuite, il faut se décaler d’un pas sur le côté en ayant les pieds bien plantés au sol et en pensant alors à des expériences passées dans lesquelles on s’est senti en pleine confi ance. En se regardant de cette manière et en voyant ce qui a changé dans la posture, les expressions, la respiration, il faut décrire à haute voix ce que l’on voit et ressent en utilisant des mots justes. Il y a fort à parier que l’on dise alors de soi «Je suis cette personne, c’est bien moi !»

Principales sources : L’Expansion - L’Entreprise

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été 2015été 2015

LES TAMBOURS DU BRONX ■ AXELLE RED

THE CELTIC SOCIAL CLUB ■ MADEMOISELLE K

COLLECTIF 13 ■ DIDIER BARBELIVIEN ■ MICHEL LEEB

LA-33 ■ ROBYN BENNETT ■ JULIE ZENATTI

NEESKENS ■ PIERPOLJAK ■ FM LAETI ■ IMAGINATION

Infos : 05 49 00 55 75

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Revues de pressedes E N T R E P R I S E S

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BANQUE

LE DROIT DE DÉNONCER SES CLIENTS Un décret du gouvernement passé relati-vement inaperçu en juin 2014 permet aux banques de dénoncer leurs clients en situa-tion de fragilité financière, de risque de su-rendettement mais aussi à l’occasion d’inci-dents de paiement et d’irrégularités (retrait important, chèque impayé, dépenses sus-picieuses…). L’article R312-4-3 du Code monétaire et financier stipule notamment que «La situation de fragilité financière du client titulaire du compte est appréciée par l’établissement teneur de compte à partir :1. de l’existence d’irrégularités de fonc-tionnement du compte ou d’incidents de paiement ainsi que de leur caractère répété constaté pendant trois mois consécutifs2. du montant des ressources portées au crédit du compte.L’appréciation est laissée à la discrétion de l’établissement qui «peut également prendre en compte les éléments dont il au-rait connaissance et qu’il estime de nature à occasionner des incidents de paiement, notamment les dépenses portées au débit du compte».

PRÉLÈVEMENTS SOCIAUX

DES REDRESSEMENTS EN AUGMENTATIONUn rapport de l’Acoss (caisse nationale du réseau des Urssaf) indique une progression de 25% de cas de travail au noir (première source de redressement), de minorations

d’heures, de dissimulation d’activité, de détournement de l’entraide familiale et de fraude aux aides publiques. Les redresse-ments en 2014 s’élèvent à 1.46 milliard d’euros de régularisation dont 10% de restitution aux cotisants ayant trop payé. Alors que 6.000 entreprises ont été sanc-tionnées, les 100 dossiers les plus impor-tants ont pesé 40% de la facture initiale avec quelques gros montants s’élevant jusqu’à 30 M€. De son côté, la Cour des comptes estime à plus de 20 milliards d’euros les irrégularités sur les prélève-ments sociaux. «Pour autant, la hausse du rendement des contrôles ne signifie pas que la moralité des entreprises baisse mais témoigne d’une meilleure efficacité des contrôles (croisement de fichiers, échanges accrus avec l’office de lutte contre le travail illégal, l’Inspection du travail, le fisc» ainsi que le confirme l’Acoss.

TPE

UN PESSIMISME LIÉ A LA HAUSSE DES SUPPRESSIONS DE POSTESSelon l’Ifop, 54% des patrons de TPE se déclarent pessimistes pour l’avenir de leur propre entreprise et 71% avouent ne pas être optimistes sur le climat général des affaires en France. Les principales raisons invoquées concernent la destruction de postes, la faible reprise de l’emploi et une situation financière tendue. D’après l’étude «La destruction d’emplois se poursuit pour le 7e trimestre consécutif, particulièrement

dans le secteur des services aux entre-prises. Ce n’est pas le niveau d’embauches qui est préoccupant puisque 10% des entreprises ont recruté 1.5 personne en moyenne, mais le niveau de suppression de postes qui reste élevé. 7% des TPE ont supprimé au moins un poste au cours du premier trimestre 2015». La situation fi-nancière est également assez tendue avec un «11e trimestre consécutif dans le rouge et un tiers seulement des entreprises qui déclarent une trésorerie positive».

AIDE À LA CRÉATION D’ENTREPRISE

AUGMENTATION DU DISPOSITIF NACRELe dispositif financier Nacre créé en 2009 permet aux demandeurs d’emploi et aux personnes en difficulté d’insertion de créer ou reprendre une entreprise. L’objec-tif du gouvernement est d’augmenter sa dotation au-delà des 28.6 millions d’euros prévus initialement pour 2015 avec pour objectif de donner davantage de moyens aux chômeurs créateurs d’entreprise et de mettre en place «Un plan d’ensemble qui vise à augmenter considérablement le nombre de demandeurs d’emploi créateurs d’entreprise». Ce plan prévoit 20.000 bénéficiaires de plus en s’appuyant également sur les autres dispositifs d’aide à la création mis en place par les Régions. Alors que 44.000 personnes étaient en cours d’accompagnement fin 2014, le dispositif Nacre a permis entre 2009 et 2012 d’accompagner 87.000 chômeurs et 58.000 entreprises en distribuant 40.000 prêts sans intérêts pour un montant de 222 millions d’euros.

DROIT DU TRAVAIL

LA NOUVELLE OBLIGATION DU CERTIFICAT DE TRAVAILDepuis le 1er juin 2015, le régime de por-tabilité de la prévoyance s’applique désor-mais à tous les salariés dont la rupture du

contrat de travail ouvre droit au chômage (sauf licenciement pour faute lourde). En cas de départ, chaque salarié bénéfi-cie gratuitement et automatiquement du maintien de la garantie complémentaire prévoyance (décès, invalidité, incapacité de travail) en usage dans l’entreprise. Cette mesure s’ajoute à celle obligatoire depuis le 1er juin 2014 concernant déjà la garantie des frais de complémentaire santé (mutuelle d’entreprise). Dorénavant une nouvelle mention est à insérer dans le certificat de travail à partir du 1er juin 2015 comme par exemple : «Monsieur/Madame… bénéficie de la portabilité de la couverture complémentaire prévoyance, le couvrant contre les risques décès, inva-lidité et incapacité de travail, pour une durée maximale de … à compter de la cessation du contrat de travail». En cas de licenciement, c’est la date de notification qui compte et dans le cas d’une rupture conventionnelle, c’est la date de rupture du contrat indiquée dans la convention de rupture qui doit être prise en compte. Il est aussi nécessaire que le salarié soit informé du fait qu’il bénéficie du maintien de ses droits au titre de la couverture prévoyance (et santé) mais aussi de tous ses droits et obligations découlant de cette portabilité (gratuité, justificatifs des droits au chô-mage …). L’employeur peut également, avec l’accord du salarié, faire une mention facultative concernant la qualité de son travail, ses compétences..., mais ne doit en aucun cas, apporter au certificat de travail une mention diffamatoire, discrimi-natoire ou préjudiciable au salarié. Le sala-rié peut aussi renoncer au maintien total et définitif des garanties en notifiant sa renonciation par écrit à l’employeur dans les 10 jours suivant la date de cessation de son contrat de travail.

Principales sources : L’Entreprise - Le Point - www.juritravail.com

FINANCE

LE POIDS COLOSSAL DE LA DETTESelon le dernier rapport du McKinsey Global Institute la dette mondiale a atteint 286% du PIB de la planète fin 2013. Une dette alimentée en permanence par le recours aux planches à billets américaine, japonaise, anglaise et maintenant européenne. Aujourd’hui, le poids de la dette représente 3 fois le PIB mondial et plus de 28.000 dollars par tête d’habitant. Rien qu’entre 2007 et 2013, le montant total de la dette sur la planète a cru de 142 trillions de dollars à la fin de 2007 à 199 trillions fin 2014 incluant pour une large part une dette toxique basée sur les Bons du Trésor US, les obligations d’Etat et des créances en dollars. La plupart des habitants des principaux pays endettés ne savent pas que leurs gouvernements ont acheté des créances douteuses provenant principalement des Etats-Unis. Un pays qui, non content de vivre à crédit sur le dos du reste du monde, achète également dans le monde entier des entreprises, des hôtels, des terres, des châteaux, des forêts, avec un dollar qui est devenu théoriquement une «monnaie de singe». C’est aussi le cas de la Chine qui se débarrasse de ses excédents en dollars en investissant partout dans le monde. Exemples de pays concernés par la charge de l’endettement :• Les Bermudes et les Iles Caïmans qui sont devenus les principaux acheteurs de la dette américaine• Le Japon qui achète avec sa propre planche à billets la dette émise par la FED faisant qu’entre 2002 et 2015 les japonais ont multiplié leurs achats de dettes par... 5.• La France a elle-même multiplié ses achats de dette toxique, notamment américaine, par 6.

• Beaucoup de pays européens ont également été obligés de multiplier en moyenne par 10 leurs achats de dette toxique. Seule l’Allemagne a limité les dégâts.• La Turquie est passée de 2 à 82 billions de dollars entre 2002 et 2014, soit une augmentation de 41 fois.• La Chine elle-même affiche un coefficient de 13 dans l’augmentation de sa dette. Rappelons que le Pr. Antal E.Fekete, mathématicien et économiste, a prédit qu’une catastrophe de nature biblique se préparait avec la monnaie de singe appelée «dollar». Face à une gigantesque bulle monétaire artificielle et l’ampleur des dettes souveraines qui gonflent chaque année à vitesse grand V, il faut avoir en tête que mis à part un consensus international sur le désendettement des Etats et des particuliers ou encore une monétisation majoritairement dématérialisée, seule la guerre justifie qu’un pays étranglé par l’endettement n’ait pas à rembourser ses dettes. Pour désendetter le monde, certains en sont dorénavant à se demander quand la 3e guerre mondiale aura lieu !

Evolution de la dette de certains pays en billions de dollars (mille milliards) en 2002 et 2014 :Allemagne $38 B $69 BBelgique $10.8 B $354 BCanada $8.4 B $70 BChine $95 B $1239 BFrance $11 B $75 BHong Kong $37 B $172 BInde $5.2 B $91 BJapon $260 B $1238 BLuxembourg $20.2 B $176 BNorvège $5 B $73 BRoyaume-Uni $45.7 B $207 BRussie $3 B $82 B

Singapour $19.4 B $109 BSuisse $28 B $205 BTaiwan $0 B $170 BTurquie $2 B $82 BSource : www.jovanovic.com

ÉCONOMIE

LA PROCHAINE CRISE EN… 2015Depuis 40 ans, l’économie mondiale subit tous les 7 ans une crise majeure ou un krach financier. La dernière crise qui date de 2008 avec la faillite de la banque Lehman Brothers et ses effets domino a fait dire à de nombreux experts que la prochaine crise est prévue en…2015. Selon Robert Shiller, Prix Nobel d’Economie, les principaux déclencheurs seront soit l’ampleur des dettes souveraines (endettement colossal des Etats), les taux d’intérêts négatifs à long terme ou encore l’emballement récent des bourses prouvant ainsi la peur des investisseurs avec des variations des cours atteignant depuis le début de l’année 37% en Argentine, 32% en Chine, 25% en Allemagne, 23% en France.Dernières crises économiques et financières :1973 Choc pétrolier1980 Récession1987 Krach boursier1994 Krach obligataire2001 Krach boursier2008 Faillite de Lehman Brothers

MONNAIE

LA GUERRE CONTRE L’ARGENT LIQUIDEDe grandes manœuvres financiaro-étatiques associant les cartels bancaires mondiaux se mettent actuellement en place dans le monde entier en vue de limiter la présence massive de cash sous prétexte officiel de limiter les transactions en argent liquide alimentant le terrorisme et l’économie souterraine. Sur le fond,

il s’agit d’encadrer les transactions jugées importantes permettant ainsi de mieux les tracer et de les réguler par les banques et Tracfin. D’autre part, la tendance à la dématérialisation de la monnaie permet également de limiter les risques de ruée vers les banques en cas d’hyperinflation monétaire, de baisse de la valeur fiduciaire et autre effet monnaie de singe. En obligeant les agents économiques (particuliers et entreprises) à utiliser massivement le recours aux cartes de crédit et aux transferts informatisés, le système financier mondial prend le contrôle des flux et mouvements d’argent, tout en réduisant les libertés économiques traditionnelles. Les transactions deviennent alors majoritairement des «écritures» parfaitement maîtrisables, traçables et «contrôlables» par les organismes financiers. De son côté, la Chine semble privilégier le retour à l’étalon-or comme seule véritable garantie de la valeur durable de sa monnaie : le yuan. En tant que second consommateur mondial d’or physique, l’empire du milieu envisage d’établir un nouveau fixing de l’or afin de détrôner celui de Londres qui est souvent accusé de manipuler à la baisse les cours de l’or, de l’argent ou du platine, afin d’éviter des transferts d’achats en période de crise privilégiant la valeur refuge des métaux précieux à la place de la monnaie papier.

Limitations autorisées dans les tran-sactions de cash entre professionnels et particuliers dans certains pays :

Espagne 2.500€

France 1.000€ (au lieu de 3.000€)Italie 1.000€

Mexique 200.000 pesosRussie 10.000$Suisse 100.000 francsUruguay 5.000$

Principales sources : L’Expansion - L’Express

IN TERNaT IoNalE

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INVESTISSEMENTS ETRANGERS EN EUROPE : LE RETOUR !

Selon le cabinet EY (ex Ernst & Young), en 2014, 4.341 projets d’implantations et d’extensions de sites émanant d’inves-tisseurs étrangers ont été enregistrés en Europe (+ Russie et Turquie). Soit une pro-gression de 10% sur un an qui confi rme le rebond déjà initié en 2013. Ces projets devraient créer plus de 185.500 emplois : « un niveau record », selon EY. La baisse de l’euro, -19% par rapport au dollar sur un an, est en grande partie à l’origine du retour des investisseurs étrangers (IE), sé-duits par les perspectives de compétitivité des exportations européennes.

La Grande Bretagne et l’Allemagne en 1ère ligneAvec 887 projets annoncés en 2014, la Grande-Bretagne est le pays qui a attiré le plus d’IE, grâce notamment au Grand Londres et à sa spécialisation dans la fi -nance et les services aux entreprises, ainsi qu’à « l’hyper-fl exibilité de son marché du travail ». L’Allemagne suit avec 763 projets : « Elle attire en particulier les fonctions industrielles et les pays asiatiques qui en font une base d’expansion vers l’Europe de l’Est et la Russie ».

La France séduit aussi mais…Avec 608 projets lancés en 2014 grâce aux IE, soit +18% en un an, la France occupe la 3ème place du podium et de-meure la 1ère destination européenne pour les implantations industrielles. Ce bon résultat est le refl et de « la force de la chaîne logistique en France et de son rôle de plate-forme au coeur de l’Europe » mais aussi de ses capacités d’innovation. La «French Tech» constitue également un atout majeur puisque le secteur du numé-rique a attiré 73 projets (+30% en un an).

2014 constitue donc l’un des meilleurs exercices enregistrés depuis une décen-nie pour la France et pourtant… il s’agit

d’un succès en trompe-l’œil. Dédiés pour 80% à des extensions de site, et non à des créations, ces investissements interna-tionaux ont été peu créateurs d’emplois : 12.600 postes, soit 1.500 de moins qu’en 2013. Jamais le nombre d’emplois moyen par projet n’avait été aussi bas pour la France : 21 contre 175 en Roumanie, 117 en Pologne ou 35 au Royaume-Uni. Seules la Serbie, la Turquie et l’Espagne ont affi -ché avec la France une évolution négative d’emplois créés par rapport à 2013.Parmi les 206 dirigeants consultés à pro-pos de cette enquête, 44% (contre 34% en 2013) estiment que la France doit al-léger le coût du travail et 40% pointent l’environnement administratif et juridique contraignant des entreprises.Enfi n, EY note que peu de sièges sociaux ont été créés dans l’hexagone en 2014 : 11 implantations (18 en 2013), loin der-rière les Pays-Bas, l’Irlande, l’Allemagne et surtout le Royaume-Uni avec 57 nouveaux sièges sociaux.

COÛTS DE LA MAIN-D’ŒUVRE DANS L’UE

Selon Eurostat, en 2014, le coût horaire moyen* de la main-d’œuvre dans les entreprises de plus de 10 salariés est es-timé à 24,60€ dans l’UE 28 et à 29,20€ dans la zone euro. Bien sûr, ces moyennes masquent des écarts importants : 3,80€ en Bulgarie, 4,60€ en Roumanie, 6,50€ en Lituanie et en Lettonie contre 40,30€ au Danemark, 39,10€ en Belgique ou 37,40€ en Suède (35,20€ en France et 31,80€ en Allemagne).

Les valeurs horaires les plus élevées sont observées dans l’industrie (25,5€ dans l’UE et 32€ dans la zone euro), devant les services (24,3€ et 28,2€) et le secteur de la construction (22€ et 25,8€).

Des cotisations sociales de 7% à 33% Ces coûts horaires comprennent les rému-nérations auxquels s’ajoutent les cotisa-

tions sociales et les impôts sur les salaires à la charge de l’employeur. Cette part atteint en moyenne 24,4% dans l’UE, variant de 6,9% à Malte et 13,1% au Danemark à 31,6% en Suède ou 33,1% en France.

De 2013 à 2014, les coûts horaires ont augmenté en moyenne de 1,4% dans l’UE: +6,6% en Estonie, +6% en Lettonie et en Roumanie, +5,2% en Slovaquie contre

-2,8% à Chypre, -0,8% au Portugal et en Croatie,

-0,2% en Irlande.

* Les salaires comprennent les rémunéra-tions, les primes et indemnités, les verse-ments au titre de l’épargne salariale, les avantages en nature : nourriture, véhicule de société.

LES ENFANTS ET LES JEUNES DANS L’UE

En 2014, l’UE comptait 10 millions d’en-fants de moins qu’en 1994, soit 15,60% de la population totale. L’Irlande reste le pays le plus « jeune » avec 22% d’enfants de 0 à 15 ans, devant la France (18,60%), le Royaume-Uni (17,60%), le Danemark, la Suède et la Belgique (17%). A l’opposé, les Jeunes sont sous-représentés en Alle-magne (13,10%), en Bulgarie (13,70%) et en Italie (13,90%).

Les « Tanguys » crèchent au Sud

Dans les pays scandinaves, les jeunes quittent le foyer parental autour de leur vingtième année contre 26 ans en moyenne dans l’UE. En revanche, les jeunes croates ne quittent le domicile parental qu’à 31,9 ans en moyenne, devant les Slovaques (30,7 ans) et les Italiens (29,9 ans).

Contrairement à certaines idées reçues, dans tous les pays de l’UE, les jeunes

femmes quittent le foyer parental plus tôt que les hommes.

82% participent à des réseaux sociaux Près de 9 européens sur 10, de 16 à 29 ans, utilisent quotidiennement internet, contre 65% pour la population totale. Les trois quarts se servent de leur téléphone mobile pour accéder à la Toile, contre 44% pour l’ensemble des internautes. Ils sont 82% à participer à des réseaux sociaux.

DEUX FOIS PLUS DE DEMANDEURS D’ASILE

L’UE a accordé la protection à plus de 185.000 réfugiés en 2014, soit une pro-gression de 50% par rapport à 2013. 37% d’entre eux étaient syriens, loin devant les érythréens et les afghans (8% chacun). Six pays ont attiré plus de 80% des réfu-giés : l’Allemagne (47.600, +82% par rap-port à 2013), la Suède (33.000, +25%), la France (20.640, +27%), l’Italie (20.630, +42%), le Royaume-Uni (14.065) et les Pays-Bas (13.250). A peine ébauché par la Commission euro-péenne, le projet d’instauration de quotas d’attribution des réfugiés entre les Etats membres, fi xés en fonction de la popu-lation, du taux de chômage et du PIB de chacun des 28 a été rapidement et vive-ment contesté par le Royaume-Uni et par la France…pour des raisons bien diffé-rentes.Rappelons qu’en 2014, 45% des de-mandes d’asile ont fait l’objet d’une dé-cision positive de 1ère instance (+7% en appel) et 48% ont été refusées.

Principales sources : Toute l’Europe.eu, le Monde.fr, AFP, Les Echos

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Page 6: Journal des Professionnels n° 125

6 Dossier N° 125 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

TouR ISmE & affa IRES

Les destinations en vogue

Le voyage comme signe d’ouverture à l’autre

La communication par l’évènement

Organiser un évènement dans l’espace public

LES DESTINATIONS EN VOGUE

UN CHANGEMENT DANS LES PRÉFÉRENCES En 2015, c’est Istanbul qui se place en tête devant Rome pour les destinations préfé-rées des voyageurs du monde entier. Le 6e classement annuel réalisé par TripAdvisor (260 millions de visiteurs uniques men-suels) se base, non pas sur le nombre brut de touristes visitant une ville ou un pays, mais sur un algorithme qualitatif qui prend en compte des millions d’avis et d’opinions considérés à forte valeur ajoutée laissés par les visiteurs sur les hôtels, les restaurants, les attractions et cela sur une période de 12 mois. Par exemple, si Paris reste la pre-mière destination du monde (32.4 millions en 2014), la capitale se place au 7e rang dans le Top 25 mondial. Même si l’Europe reste le continent le plus attractif avec 11 villes phares, l’Asie a largement pro-gressé l’année dernière avec 6 destinations phares :

Top 12 des principales destinations mondiales :1. Istanbul

2. Rome

3. Londres

4. Pékin

5. Prague

6. Marrakech

7. Paris

8. Hanoï (Vietnam)

9. Siem Reap (Cambodge près du Temple d’Angkor)

10. Shanghai (Chine)

11. Berlin

12. New York

Top 5 des pays les plus visités (2014) :1. France

2. Italie

3. Espagne

4. Chine

5. Etats-Unis

Source : TripAdvisor

LES PRINCIPALES DESTINATIONS EN 2015

Derrière le Top 5 des pays les plus visités (must see), de nouvelles destinations inté-ressent de plus en plus les touristes fran-çais et étrangers ainsi que le reflètent les classements conjoints de sites comme TripAdvisor, Skyscanner ou Lonely Planet. C’est le cas notamment pour les 18 desti-nations suivantes :

Myanmar (Birmanie)La Birmanie connait un essor considérable depuis le retrait partiel du pouvoir de la junte militaire du pays. Le tourisme dans ce pays extraordinaire connait un boom incroyable même si l’offre ne rencontre pas toujours la demande. Certains de ces sites sont parmi les plus féeriques au monde comme la fabuleuse cité en ruine de Bagan ou l’étincelante Paya Shweda-gon. Déjà Rudyard Kipling disait en 1898 que «La Birmanie, un pays qui est différent de tout ce que tu connais».

Mykonos (Grèce) Depuis les années 60, Mykonos est la star incontestable du tourisme en Grèce avec son village étincelant de blancheur coiffé de ses célèbres moulins à vent, mais aussi avec ses plages paradisiaques, son atmos-phère déchaînée en été où l’on ne va pas vraiment rechercher le calme. On vient ici pour faire la fête toute la nuit, bronzer le jour sur certaines des plus belles plages de Grèce et déambuler dans les rues d’une des plus belles villes au monde.

IslandeL’Islande c’est avant tout de splendides paysages naturels forgés par la glace et le feu avec ses geysers d’eau chaude, ses piscines géothermiques naturelles, ses champs de lave, ses rivages de sable noir, ses nombreuses rivières à passer au gué. Partir à la découverte de la partie nord ou du sud de l’île c’est en avoir plein les yeux et s’attendre à voir défiler les 4 saisons en une seule journée. La capitale islandaise Reykjavic présente également de multiples centres d’intérêt, ainsi qu’une atmos-phère le week-end de douce folie entre les concerts improvisés et les boutiques origi-nales.

BrésilLe Brésil bénéficie toujours de l’effet «Coupe du monde 2014» mais aussi d’une attraction certaine pour les futurs Jeux Olympiques de Rio prévus en 2016. Cette destination de rêve est l’apanage des voyageurs en quête d’expériences mythiques avec un pays de métissage, de fête, de rythmes envoûtants avec notam-ment le célèbre carnaval de Rio, les plages de Copacabana et d’Ipanema ou encore ses clubs de samba. C’est aussi un para-dis tropical synonyme d’évasion avec ses 8 000 km de côtes spectaculaires, sa na-ture sauvage avec la forêt amazonienne, le Pantanal, les chutes d’Iguaçu ou encore Salvador de Bahia.

PanamaVisiter le Panama est un véritable voyage dans l’histoire moderne. Alors que le Canal de Panama a fêté l’année dernière son centenaire avec ses 80 km de long, ce petit pays offre de superbes sites de plon-gée et de pêche en haute mer ainsi que de nombreux vestiges associant sa culture indienne d’origine et l’héritage colonial espagnol. A voir également l’île de Taboga (ou île des fleurs) avec ses colonies de péli-can, ou encore l’archipel de San Blas et ses 378 îles le long de la côte caribéenne.

Nouvelle Calédonie Au cœur de l’océan pacifique, la Nouvelle-Calédonie et sa capitale Nouméa est une destination atypique aux multiples visages. Le «Caillou» qui s’étire sur 500 km en pas-sant par les îles Loyauté offre à l’intérieur

une chaîne montagneuse avec des pay-sages d’une diversité inattendue et deux côtes offrant des plages paradisiaques et des eaux cristallines bercés tout au long de l’année par de doux alizés et un soleil lumineux.

Seoul (Corée du Sud)La capitale de la Corée du Sud est une mégapole dynamique, colorée et géné-reuse à découvrir. Elle se distingue par son charme, son effervescence et un déve-loppement ultra-rapide. Parmi les sites et quartiers à voir : la Namsan (ou N Seoul) Tower : un grand classique à voir de nuit ; Insadong le marché traditionnel qui est un: quartier très prisé ; Hongdae, le quar-tier «jeune», cheap et très arty ; La rivière Cheongyecheon aménagée en plein coeur de la ville ; Hanok Village avec des habita-tions anciennes magnifiques, aux toits et aux portails uniques. C’est aussi Kangnam, le Palais Gyeongbokgung, Lotte World, LE parc d’attraction coréen ou encore Myeon-dong le quartier le plus effervescent et le plus fashion aux rues étroites et musicales.

Colombo (Sri Lanka) Les magnifiques plages et les eaux tur-quoises du Sri Lanka offrent à la fois des spots de surf et des sites d’écotourisme en pleine jungle qui attirent de plus en plus de touristes. Ce petit pays déploie de véri-tables trésors avec ses cités anciennes, ses plages sablonneuses, ses danses magni-fiques, ses processions d’éléphants... Un pays pour lequel s’est épris, à l’époque, Marco Polo du fait de son enchantement, de son splendide environnement et de sa richesse culturelle. Comparé à l’Inde voi-sine, le Sri Lanka se visite très facilement grâce à des distances courtes et bien des-servies par les transports locaux lents mais très bon marché.

Nicaragua C’est le nouveau joyau du tourisme en Amérique centrale bien que trop souvent sous-estimé. Pourtant la beauté naturelle de ses lacs, de ses 19 volcans et de ses fo-rêts tropicales, lui permet de rivaliser sans complexe avec ses voisins. C’est aussi le charme de villes comme Granada et Ma-nagua qui offrent un regard unique sur la culture d’une Amérique centrale en pleine effervescence. Depuis fin 2014 a d’ailleurs commencé le creusement du prochain plus grand canal du monde placé sous un fi-nancement principalement chinois évalué à près de 50 milliards de dollars.

Okinawa (Japon)Cet archipel est souvent cité comme le «Hawaii japonais» avec une température moyenne de 23°C, des plages magnifiques avec une eau turquoise qui sont dédiées au farniente et à la plongée. Situé à l’ex-trême sud-ouest du Japon, Okinawa est un ensemble d’îles annexées au pays du Soleil Levant à la fin du XVIIIe siècle dont l’île principale Okinawa-Honto s’étale sur 1.200 km² et accueille plus d’un million d’habitants. Les Okinawaïens sont connus pour leur longévité et détiennent le record mondial du nombre de centenaires ainsi que la plus grande espérance de vie.

Pays BaltesLe trio Baltes comprend l’Estonie avec sa capitale Tallinn qui est l’une des plus belles cités médiévales d’Europe, la Lettonie et sa capitale Riga riche d’édifices Art Déco, ainsi que la Lituanie avec sa capitale Vilnius qui est le centre historique de la culture Balte avec des joyaux baroques. Pour

TripAdvisor, ce sont ces 3 destinations qui ont suscité le plus d’intérêt ces 3 dernières années. Souvent méconnus et surprenants, les pays baltes se situent sur la route de l’Ambre. Pour le voyageur français, il n’est pas nécessaire de disposer d’un visa mais seulement d’une assurance-voyage pour les séjours de moins de 3 mois.

Les BalkansCe sont principalement les stations bal-néaires de cette région du Sud-Est de l’Eu-rope notamment la Croatie, la Bosnie-Her-zégovine et le Monténégro qui profitent d’une hausse touristique importante. La Bosnie-Herzégovine est un pays magni-fique pour les amateurs d’une nature en-core sauvage et préservée. Avec Sarajevo pour porte d’entrée de l’actuelle Bosnie-Herzégovine, du royaume du Monténégro et de la Croatie, c’est la découverte d’une rive à l’autre, d’un quartier et d’un palais à l’autre, des splendeurs du patrimoine otto-man, des fastes austro-hongrois ou encore des fondations romaines.

Ile de la RéunionCe département français d’Outre-Mer est classé 7e au niveau mondial par Skyscan-ner, site de recherche de voyages, en le classant parmi les endroits les plus atti-rants et les plus dynamiques en matière de tourisme. Loin des clichés paradisiaques des autres îles de l’Océan Indien (Maurice Seychelles...), la Réunion est un territoire d’une beauté abrupte, destiné à combler les randonneurs plutôt que les adeptes du farniente avec ses volcans, falaises, cas-cades échevelées et sa jungle verdoyante. C’est aussi des villages perdus entre des crêtes étroites et des paysages lunaires à découvrir tout au long des sentiers de ran-donnée.

TOP 10 DES DESTINATIONS LES PLUS EN VOGUE EN 2015

1. Myanmar (Asie)2. Mykonos (Grèce) 3 Islande4. Brésil 5. Panama6. Nouvelle Calédonie 7. Seoul (Corée du Sud)8. Colombo (Sri Lanka) 9. Nicaragua 10. Okinawa (Japon)

Source : Skyscanner

Iles canariesL’archipel espagnol est «Le pays de l’éter-nel printemps» avec un climat où il fait bon vivre toute l’année. A la hauteur du sud marocain, les Iles Canaries se scindent en 2 îles avec Grand Canaries qui dispose de villages coloniaux authentiques et Lan-zarote qui est une île volcanique incroyable complètement agencée dans le respect de la nature.

MarocC’est le pays du Maghreb qui tire le mieux son épingle du jeu avec des villes attrac-tives et animées comme Marrakech, Aga-dir ou encore Essaouira. C’est aussi le Sud marocain avec ses villes authentiques, ses pistes qui sont de véritables terrain de jeu pour 4x4, ses dunes et ses dromadaires mais aussi les plages sur l’Atlantique ou encore les reliefs enneigés de l’Atlas culmi-nant à plus de 3000 mètres de hauteur que l’on voit de Marrakech. Un pays relati-vement facile d’accès et bien sécurisé dans les villes qui offrent de bonnes conditions d’hébergement et de vie sur place à faible coût.

Page 7: Journal des Professionnels n° 125

7 N° 125 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr DossierBolivieDeux villes attirent de plus en plus les voyageurs en Bolivie selon Jean-Noël Darde, auteur du guide Où et quand partir en 2015 : «Il y a d’abord Sucre, l’ancienne capitale de la Bolivie. Et Po-tosi, cité connue pour ses mines et ses églises baroques absolument superbes. Autre paysage magnifique, celui du Salar d’Uyuni, le plus grand désert de sel au monde. Il faut y aller vite parce qu’on peut imaginer que d’ici quelques années il va se transformer. L’intérêt du lieu, ce sont aussi ses îles ornées de cactus».

SingapourCette jeune République de 700 km² à la fois ville-Etat est en pleine réussite économique et mute à vue d’œil. Très loin de la caricature d’une ville portuaire grise (port le plus grand du monde) ou avec une concentration de buildings d’affaires sans âme, Singapour est au contraire un endroit où il fait bon vivre avec l’omniprésence d’espaces verts, une ébullition culturelle, ainsi qu’une place importante accordée à la mode et à l’art dans le monde. Elle fait partie des 4 dragons d’Asie avec Hong Kong, Taïwan et la Corée du Sud.

BelgiqueEnfin la Belgique espère bien déplacer les foules à Mons qui est devenue pour toute l’année 2015 la capitale européenne branchée de la culture.

LE VOYAGE COMME SIGNE D’OUVERTURE À L’AUTRE

LES NOMBREUX AVANTAGES À VOYAGERQue l’on soit jeune ou âgé, en activité ou en retraite, tout le monde aime voya-ger pour changer d’air, profiter de la vie,

découvrir de nouveaux pays et de nou-velles cultures ou encore s’imprégner d’ambiances inhabituelles, de pratiques perçues comme surprenantes. C’est aussi activer son imaginaire en décidant de partir à l’aventure dans des pays exo-tiques, lointains. Il est vrai que le voyage comporte de nombreux avantages sur le plan mental, psychologique, émotionnel mais aussi matériel de nature à satisfaire la plupart des besoins humains. Que ce soit pour un court séjour, un week-end avec le CE ou passer ses vacances, l’objec-tif est de se déconnecter des routines de la vie quotidienne, du stress profession-nel, de ses responsabilités habituelles, en s’offrant quelques jours ou semaines de détente. Dans le cas des voyages professionnels ou en tant qu’expatrié(e) les motivations sont naturellement tout autre mais se retrouvent aussi quelque part dans le bénéfice certain qu’apporte le changement d’air en allant vivre autre-ment. Il en est exactement de même pour ceux qui ont fait le choix de construire une partie de leur vie personnelle, en couple ou en famille, en voyageant par route (camping-car), par mer (navigation) ou par air (découverte des pays lointains).

Si les voyages forment la jeunesse, ils for-ment aussi les actifs et les seniors. Il est clair que le voyage est très utile d’un point de vue psychologique en contribuant à enrichir sa connaissance du monde, à relativiser les modes de vie nationaux, à s’abstraire des habitudes quotidiennes, à refaire le plein d’énergie, à se ressourcer ou encore faire le point sur sa vie. Le fait de changer d’horizon permet ensuite de reprendre ses activités avec plus de calme intérieur, de sérénité, de motivation au travail, gonflé de sensations et d’émotions nouvelles. Si le séjour à l’étranger permet de passer des moments agréables, il pro-duit aussi des souvenirs qui structurent l’avancée dans l’âge. Le partage de bons moments crée également une adhésion

renforcée avec les amis, les rencontres ou les relations professionnelles en redeve-nant soi-même. C’est le grand avantage du voyage que d’augmenter sa capacité d’adaptation et son ouverture aux autres avec beaucoup plus de tolérance et de solidarité. Un autre grand apport chez les personnes qui voyagent souvent c’est que ceux-ci deviennent beaucoup plus adeptes du changement que ceux qui voyagent très peu ou pas du tout.

VILLES ET NATIONS JUGÉES LES PLUS ROMANTIQUES

CAPITALES1. Paris

2. Londres

3. New York

4. Sydney

5. Rome

PAYS1. Espagne

2. Argentine

3. Italie

4. France

5. Brésil

Source : Kaplan

VOYAGER C’EST TOUT BON !Voyager, c’est aussi découvrir des endroits insolites, des paysages d’une beauté sou-vent incroyable, des lieux mythiques ou encore pratiquer des activités que l’on n’aurait peut-être pas eu l’occasion de connaître. De nombreuses études scien-tifiques ont d’ailleurs démontré que voyager ou prendre des vacances est bon pour la santé mais aussi pour la carrière, l’amour et les études. Il existe également d’autres avantages notables :

Se découvrir soi-mêmeDans la vie quotidienne chacun est de-venu prisonnier de ses routines en ayant souvent le même type de comportement face aux habitudes alimentaires, de travail, de déplacement... Le voyage permet, au contraire, de sortir des routines installées en vue de faire face à de nouvelles situa-tions de vie. Il oblige alors à puiser dans nos ressources profondes et nous mettre face à nous-mêmes et à nos limites. Il nécessite de se dépasser en découvrant en soi des talents de communication, de débrouille, de courage, d’organisation, d’orientation, souvent insoupçonnés.

Apprendre à se passer du superfluLa nécessité de bien gérer son budget et de se contenter du strict nécessaire permet de faire des économies concrètes. Tout voyageur se rend vite compte qu’il peut se passer de beaucoup de choses inutiles ou accessoires encombrant sa vie courante. D’une certaine manière voyager remet les idées en place et assainit le budget.

SANTÉ & HYGIÈNE DE VIEAvantages des voyages sur la santéListe des 5 principaux apports sur la santé :• Meilleur sommeil• Niveau d’hormones de stress plus bas• Tension artérielle plus basse• Système immunitaire plus fort• Espérance de vie allongée

5 pays ayant la meilleure hygiène de vie1. Singapour2. Italie3. Australie4. Suisse5. Japon

Source : Kaplan

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N° 125 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.frDossier8

Vivre positivement des expériences fortesLe voyage est toujours synonyme d’expé-riences nouvelles ce qui a pour effet de renforcer le mental en devant supporter de nombreuses conditions de vie ou situa-tions inhabituelles. C’est aussi remettre le compteur à zéro dans ses anxiétés et pro-blèmes en pratiquant de nouvelles activi-tés, en maîtrisant ses peurs le plus souvent imaginées avant d’être vécues en s’obli-geant à vivre en harmonie et de manière plus directe et simple avec les populations locales. C’est aussi l’occasion de se lancer de nouveaux défis personnels dans la dé-couverte des habitudes alimentaires, dans l’approvisionnement des produits cou-rants, dans les modes de transport mais aussi avec l’administration et la sécurité.

Se redonner de la confiance en soiLe voyage dans la durée ou la fréquence de séjours à l’étranger permet d’aller de l’avant, de se frotter aux réalités vécues par les autres, d’expérimenter de nouvelles pratiques, accélérant de plusieurs années le niveau de ses expériences par rapport à celui ou à celle qui ne voyage pas. Cela positive la mentalité et amplifie la matu-rité, ainsi que la prise de distance avec les petits problèmes de la vie courante en créant une plus forte assurance en soi par le fait d’avoir vécu autre chose de différent et /ou de plus fort. En sortant d’un quo-tidien souvent monotone, habitudinaire, stressant dans son lieu de vie habituel, le voyageur se découvre de nouvelles valeurs, perspectives et centres d’intérêts plus ma-jeurs et plus sains, favorisant ainsi un nou-veau mode de pensée.

S’ouvrir davantage aux autresLa rencontre avec des gens différents sou-vent plus naturels, plus accessibles, plus souriants, plus spontanés dans l’échange, nous fait comprendre combien l’égoïsme, les attitudes de nantis, les rapports distants sont grands dans nos usages courants. Les vraies leçons de vie proviennent souvent de gens humbles et pauvres qui donnent volontiers de leur temps, de leur repas, de leur amitié. Cela favorise de nouveaux types de relations plus directs, plus riches, plus authentiques.

Se créer un patrimoine de souvenirs heureux Le voyage permet assurément de se créer de nombreux souvenirs dont la plupart sont positifs et agréables à se remémorer. Même en cas de galère vécue, la mémoire n’en conserve avec le temps que le princi-pal ce qui apporte un complément d’ori-ginalité aux situations vécues. Alors que la plupart de nos journées quotidiennes sont vite oubliées et ne laissent finale-ment aucune trace décisive, les souvenirs de voyage donnent du relief et épicent la nostalgie du passé.

Avoir l’envie de repartir de nouveauVoyager, c’est aussi nourrir l’envie de repartir, vivre encore de nouvelles décou-vertes et aventures encore plus fortes ou différentes. L’appel du voyage est un be-soin fort qui alimente la motivation à envi-sager de nouveaux projets, à s’intéresser à d’autres destinations et lieux inhabituels, sachant que le monde en regorge partout pour qui a assez de curiosité et d’énergie pour les découvrir.

Apprendre ou parfaire une langue étrangèreQuoi de mieux que de séjourner dans un pays étranger pour s’immerger dans la langue du pays. Cela oblige à la pratiquer en situation réelle gagnant ainsi beaucoup de temps dans l’apprentissage surtout au niveau de la compréhension qui est la plus longue à acquérir. Parler une autre langue, c’est aussi prendre conscience que l’on est

tous à égalité dans l’échange relativisant ainsi l’importance culturelle de sa langue maternelle, tout en redonnant de l’impor-tance et de l’intérêt aux gens rencontrés même pour des échanges simples et ba-siques.

LES AVANTAGES À VOYAGER Parmi les 5 grands avantages qu’apporte le fait de voyager régulièrement il y a lieu de citer, selon un sondage réalisé par Kaplan International Colleges, les effets positifs obtenus sur l’ouverture d’esprit, la communication, l’organisation, l’adap-tation et le travail d’équipe. Le voyage est aussi bon dans les domaines suivants :

BON POUR LA CARRIÈRE91% des employeurs reconnaissent les

avantages à étudier à l’étranger83% des femmes qui travaillent à l’étran-

ger pensent que ce choix aidera leur carrière

73% des professionnels du recrutement valorisent les années de césure

BON POUR LES ÉTUDES86% des étudiants interrogés estiment

que voyager est un élément majeur de leur éducation

67% des étudiants interrogés ayant appris une langue en immersion la parlent toujours régulièrement

66% des étudiants qui voyagent à l’étranger obtiennent de meilleurs diplômes

BON POUR LA SANTÉ75% d es cadres estiment que les voyages

préviennent le surmenage50% Un congé annuel peut réduire de

moitié le risque de crise cardiaque+1 Les personnes voyageant fréquem-

ment estiment être en meilleure santé

BON POUR L’AMOUR83% des couples interrogés pensent que

leur relation est toujours roman-tique grâce aux voyages

58% des personnes interrogées in-diquent avoir déjà vécu une idylle pendant des vacances

50% des personnes interrogées se sentent reconnectées avec leur famille après avoir voyagé

Source : Kaplan

Élargir sa vision du monde et de la vieVoyager, c’est enfin se rendre compte que la plupart des gens partagent finalement tous les mêmes valeurs fondamentales et les mêmes buts dans la vie. Globalement, il n’y a pas de si grandes différences dans le comportement et l’état d’esprit des gens partout dans le monde ce qui nourrit la tolérance envers les us et coutumes et ce, d’autant plus, que les usages et pratiques locales sont sources de nombreuses anec-dotes et singularités.

Vivre moins cherContrairement à la croyance qui dit que le voyage coûte cher, hormis le coût obli-gatoire du transport et éventuellement dans le choix d’hébergements luxueux ou européanisés, de nombreux pays en

Afrique, Asie, Amérique du Sud, Proche et Moyen-Orient, ont un niveau de vie in-férieur à la plupart des pays occidentaux. Voyager par cher est tout à fait possible sans pour autant craindre pour sa sécu-rité, son confort ou son hygiène. De mul-tiples adresses low-cost et astuces sont disponibles dans tous les guides spéciali-sés ainsi que sur l’Internet. Même pour les séjours plus longs, il existe de nombreuses façons alternatives de voyager avec un budget serré. C’est en fait le manque d’information qui donne l’impression que les voyages sont chers.

LA COMMUNICATION PAR L’ÉVÈNEMENT

L’ÉVÈNEMENTIEL CORPORATE EN PERDITION

Avec la crise et les restrictions budgétaires beaucoup d’entreprises ont réduit leurs actions de communication événemen-tielle. De ce fait, le métier des agences-conseil est amené à évoluer en sortant de l’offre traditionnelle fournie clé en main sur la base d’un catalogue, pour tenir compte dorénavant du retour sur inves-tissement souhaité par les entreprises. Ce changement dans la démarche oblige à prendre en compte, à la source même de la mise en place de l’organisation, l’avis des publics cibles concernés (personnel, consommateur, client) afin de mieux satis-faire leurs attentes, leurs souhaits, leur état d’esprit. La collaboration du public cible pour l’élaboration du projet événementiel devient un principe de base et cela, d’au-tant plus, que «Les entreprises ont face à elles des adultes jeunes ou moins jeunes qui sont globalement sceptiques voire parfois cyniques mais qui savent surtout aujourd’hui parfaitement décoder les mes-sages et les images qui leur sont propo-sées». Selon Philippe Graziani, dirigeant-fondateur de la l’agence Effikas, l’objectif de la communication événementielle est dorénavant de «Séduire ces publics par un dispositif qui leur permet de vivre une expérience ludique, enrichissante, à haute valeur ajoutée, par un dispositif auquel ils peuvent eux-mêmes apporter du contenu et collaborer». En fait, la participation et la collaboration des publics cibles est devenue un incontournable sans quoi l’événement ne peut atteindre son objec-tif final. Il s’agit d’adapter les techniques de communication digitales à des fins de conditions optimales de participation et «Aux codes business afin de démultiplier le message, provoquer la curiosité, parta-ger les connaissances et les expériences.»

DÉFINITION DE LA COMMUNICA-TION ÉVÈNEMENTIELLE

La communication événementielle re-pose sur une série de techniques mar-keting permettant la création d’un évé-nement dynamique ayant pour vocation la captation d’un public cible mais aussi, parallèlement, la promotion d’un pro-duit, d’une marque, d’une enseigne et/ou de l’image de marque, dans un cadre de médiatisation optimisée. Par principe, la communication événemen-tielle se distingue par sa brièveté dans le temps au travers d’une mise en scène singulière conférant à l’évènement un caractère d’exception. L’objectif consiste précisément à focaliser l’intérêt d’un public cible et des médias en les faisant participer à l’événement propre-ment dit.

LES OBJECTIFS DE L’ÉVÈNEMENTIELAlors que l’événementiel corporate est en perdition, hors secteur du luxe, se font jour dorénavant des dispositifs événementiels dits multimodaux destinés à donner du sens aux messages aussi bien avant, pen-dant qu’après l’événement, tout en garan-tissant la plus large diffusion. Organiser un évènement (inauguration, conférence, anniversaire, fête du personnel...) suppose un maximum de maîtrise avec des moyens et des objectifs clairement définis rédui-sant au minimum la part laissée au hasard. Selon Olivier Moch, consultant, il est obli-gatoire avant d’envisager un «events» de définir d’abord les objectifs poursuivis qui sont selon les cas :

- Informer le grand public

- Echanger des connaissances

- Partager des expériences

- Créer des contacts avec des prospects, clients ou partenaires

- Favoriser le réseautage

- Affirmer une politique ou une stratégie

- Se positionner dans un secteur

- Améliorer son image de marque

- Recruter ou de former du personnel

- Motiver ou remercier le personnel

- Favoriser un esprit d’équipe

En cela, il ne faut pas confondre le motif de l’évènement et ses objectifs. Le motif est l’occasion qui donne naissance à l’événe-ment alors que l’objectif est la raison pour laquelle on organise un événement à cette occasion. Par exemple, dans le cas d’une entreprise qui fête son 25e anniversaire, le motif sera l’anniversaire et le double objec-tif celui de remercier le personnel qui fait tourner l’entreprise depuis 25 ans et faire savoir au grand public et à ses partenaires que l’entreprise tourne bien et qu’elle assure un développement sûr et pérenne. Lorsque les objectifs sont clairement po-sés, il faut ensuite définir avec précision le public cible à qui s’adresse l’événement (le grand public, un secteur professionnel pré-cis, des clients, le personnel de l’entreprise dans son entièreté, les cadres de l’entre-prise...). Il faut alors que l’organisateur puisse répondre clairement aux questions suivantes :

• Quelles sont les attentes du comman-ditaire de l’événement par rapport au public cible : l’amuser, le remercier, le mettre en valeur, le séduire...

• Quelles sont les attentes du public cible par rapport à l’événement : être mis en valeur, s’amuser...

• Quel est l’intérêt du public à partici-per à l’événement : intérêt commercial, réseautage, prestige, qualité du pro-gramme proposé...

• Qu’est-ce qui peut inciter le public cible à ne pas y participer : accessibilité diffi-cile, agenda, qualité du programme pro-posé...

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C’est lorsque les objectifs sont clairement définis et que les attentes et préférences du public sont bien cernées que l’organi-sation peut se mettre en place. La solution la plus facile consiste à sous-traiter l’orga-nisation à une société spécialisée dans l’événementiel qui va prendre en charge la gestion entière de l’événement entraînant souvent un coût important. L’autre alter-native moins onéreuse consiste à organi-ser soi-même l’événement avec un groupe de travail mobilisé sur le projet. Dans ce cas, le groupe doit s’articuler autour d’un coordinateur ou chef de projet qui encadre l’événement et assure l’interface avec la di-rection ainsi que d’un créatif sollicité pour apporter le concept et les grandes idées de mise en place. A cela doit s’ajouter un organisateur terrain ayant l’expérience de l’événementiel qui soit capable d’agencer le contenu du programme et définir les différentes tâches des exécutants. Selon Olivier Moch, «Ce groupe de travail a pour mission de construire l’événement, de le livrer «clé sur porte» et doit définir» :

• Les intervenants, c’est-à-dire ceux qui vont prendre la parole depuis le mot de bienvenue aux différentes interventions en cas de conférences ou de colloques ;

• La date de l’événement en fonction de l’agenda des intervenants et du public cible mais aussi des réalités du calendrier (disponibilité de la salle, périodes de congés et vacances scolaires…) ;

• Le lieu de l’événement en fonction de la facilité d’accès, la capacité d’absorp-tion de la salle, la disposition de l’espace, l’équipement disponible (cuisine si be-soin, parking, matériel de projection...), la possibilité d’hébergement à proximité et naturellement le prix global accep-table et les différentes obligations liées au lieu (droit de bouchon, fournisseurs obligatoires...) ;

• Le programme de l’événement depuis l’accueil des participants et des inter-venants jusqu’au timing en passant par le thème de l’événement, les activités prévues (spectacles, conférences, anima-tions diverses,...) ;

• Le timing précis de l’événement sachant que rien n’est plus exaspérant qu’un événement qui se prolonge trop du fait des longueurs de prise de parole de cer-tains intervenants ;

• Le catering de l’événement qui com-prend la formule de repas ou buffet, le cocktail, les boissons, la pause-café, ainsi que le personnel de service ;

• La logistique de l’événement depuis la réalisation des invitations et leur envoi jusqu’au rangement de la salle en pas-sant par la gestion des participants (inscriptions), les badges nominatifs, la signalétique, le bon fonctionnement du matériel audiovisuel, le mobilier néces-saire au bon déroulement de l’événe-ment, la promotion et la communication (affiches, flyers, campagne de pub,...), les documents remis aux participants (surtout dans le cas de colloques ou de conférences), les gadgets offerts, l’amé-nagement de la salle, les vestiaires...

• La prévision des risques possibles du fait du mauvais fonctionnement des équipe-ments, de la non venue d’intervenants ou pour cause de mauvaise météo (évi-ter un évènement en hiver à cause de la neige) en prévoyant des solutions de rechange. Dans tous les cas il est vive-ment recommandé de ne pas s’énerver, d’accepter la situation, de l’analyser rapi-dement et voir s’il y a un moyen simple d’apporter une solution. Il est souvent inutile de vouloir solutionner un pro-blème mineur qui risque de s’amplifier avec une solution de secours inadaptée et décidée dans la précipitation.

RÈGLES D’OR POUR L’ORGANISATION D’UN ÉVÈNEMENT

• Prévoir l’événement plusieurs mois à l’avance

• Répartir l’organisation sur la longueur, ne pas attendre le dernier moment

• Définir la date, le lieu et les interve-nants au plus tôt

• Mettre en place une équipe multidis-ciplinaire

• Définir le(s) rôle(s) de chacun dans l’organisation

• Répéter les briefings si nécessaire

• Fournir une feuille de route à chacun

• Créer un organigramme permettant à chacun de se situer

• Définir un budget précis et adapté à l’événement

• Prévoir un catering de qualité

• Réaliser une invitation et une promo-tion de qualité

• Adresser les invitations au moins 3 semaines à l’avance et faire un rap-pel 7 à 10 jour avant l’événement

• Penser aux autorisations et aux assurances nécessaires

• Après l’événement, débriefer, évaluer l’organisation et mettre en exergue ce qui a bien ou mal fonctionné

• Prévoir une fiche d’évaluation pour les participants.

ORGANISER UN ÉVÈNEMENT DANS L’ESPACE PUBLIC

Que l’on soit une entreprise, un regrou-pement de commerces, une association ou un groupe d’étudiants, nombreuses sont les occasions pour organiser un évè-nement dans l’espace public de manière unique ou saisonnière. La préparation d’une manifestation à vocation festive ou artistique dans la rue ou un lieu public suppose de se poser préalablement de nombreuses questions dans l’écriture du projet. Pour aider l’organisateur, il existe Le Guide des bons usages pour organiser un événement artistique dans l’espace public disponible sur l’Internet.

Liste des principales questions à se poser en fonction des postes décisifs à prévoir pour l’organisation d’un évènement dans l’espace public :Questions artistiques• Relation entre la proposition artistique

et l’environnement urbain et naturel du site choisi

• Place des artistes (scène et coulisses)• Environnement humain concernant le

lien avec les artistes • Présence du public (salle, entrée, sorties)• Scénographie de l’œuvre• Habitants, usagers, commerçants,

agents des services publics• Intégration culturelle avec les manifes-

tations habituelles : marchés, foires, ras-semblements, vie religieuse

Questions temporelles • Comment transformer le projet en aven-

ture collective susceptible de marquer l’histoire même du quartier

• Durée des représentations• Lien avec les associations locales et les

habitants • Prêt d’un lieu permettant d’héberger

les artistes et faire circuler les artistes ou participants

• Figuration locale bénévole dans le spec-tacle

• Fabrication sur place d’éléments du dé-cor

• Prévision des aléas météorologiques, vent dominant, position du soleil

Questions techniques• Repérage des lieux, choix précis de l’em-

placement• Circulation du public, accessibilité des

lieux• Nombre maximal de personnes admis-

sibles• Accès à l’électricité, à l’eau• Mobilier urbain, objets accueillants

(sièges...), contraignants (barrières...) ou plus neutres (protection des arbres, éclairage urbain...).

• Signalisation routière et signalétique d’information sur la voirie (bornes, potelets…)

• Mobilier publicitaire, affichage • Temps de montage/démontage • Conditions de circulation

Questions financières• Budget prévisionnel de l’évènement • Accès libre ou payant• Sponsors, annonceurs, subventions

possibles• Sécurisation des recettes

Questions administratives • Demandes d’autorisations adressées

entre 6 semaines et 5 mois avant l’évène-ment auprès du gestionnaire de l’espace public (mairie, Etat, office public HLM, établissement scolaire, Conseil général ou régional, ministre de la paroisse…)

• Dossier synthétique du contenu artis-tique comprenant la date et le lieu, fréquentation du public, installation et infrastructures prévues, renseignements sur l’organisateur…

• Dossier de sécurité, commission de sécu-rité

• Contact direct avec les services de la mairie, le maire

• Accord de la préfecture• Convention d’occupation des lieux, état

des lieux

• Secours (SAMU), pompiers, police, gen-darmerie, Croix-Rouge, Protection civile

• Transports publics

Questions règlementaires• Entrée, répartition et évacuation du

public en bon ordre

• Accès prioritaires pour les services de secours

• Toilettes fixes ou mobiles, points d’eau

• Accès aux personnes à mobilité réduite

• Espaces de restauration, repos

• Vente de boissons non alcoolisées et/ou alcoolisées

• Assurance responsabilité civile et dom-mages couvrant les dégâts matériels et physiques

• Assurance «tout risque matériel » cou-vrant le matériel de valeur

• Sécurité incendie avec des extincteurs et des personnes formées à leur utilisation

• Protection de l’environnement et du niveau sonore maximal (105 dBA)

• Nettoyage après l’évènement

Sources : www.tripadvisor.com - www.promo-tiontouristique.tumblr.com - www.skyscanner.com - www.lonelyplanet.fr - www.oiseaurose.com - www.kaplaninternational.com - www.stra-tegies.fr - www.animafac.net

Page 11: Journal des Professionnels n° 125

11ActualitésPo I Tou -C HaREN TES

N° 125 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

GRANDE RÉGION

FAIRE TRAVAILLER ENSEMBLE LES CLUSTERS

Lundi 11 mai, les pôles et clusters des régions Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin se sont rencontrés sur le site d’Aérocampus (château de Latresne, Gi-ronde) pour un forum inter-régional. En-viron 90 structures (42 d’Aquitaine, 25 du Poitou-Charentes et 23 du Limousin) étaient présentes et 220 participants. Le but était de faire émerger des pistes de travail en commun pour un avenir à construire.

L’Aquitaine, qui place les clusters au cœur de sa stratégie de développement industriel, dispose de l’agence ADI (Aquitaine Dévelop-pement Innovation) pour appuyer sa poli-tique, catalyser et faciliter les démarches. A la fois « incubateur » de clusters et centre de ressources mutualisées au service des PME / PMI, elle accompagne les structures en conjuguant proximité et mise en réseau.S’agissant du numérique, Digital Aquitaine unit les clusters sur des thématiques priori-taires : e-santé, mobilité et transports intel-ligents, usage innovant des données, com-merce connecté, e-éducation… L’Aquitaine dispose aussi du CATIE (Centre Aquitain des Technologies de l’Information et Electro-niques), centre de recherche appliquée et de développement technologique, et de la Cité Numérique (espace d’expérimentation dédié aux nouveaux usages numériques). Par ailleurs, le « pôle image » Magelis d’An-goulême (90 sociétés et 1 300 emplois) se rapproche de l’association Bordeaux Games (23 sociétés dans le secteur du jeu vidéo et

250 emplois). Cet axe Bordeaux-Angoulême a vocation à travailler sur des projets en commun.En matière d’économie de la mer, il est envisagé de développer les fi lières : bio-technologies marines, réparation/mainte-nance de bateaux et infrastructures por-tuaires et énergies marines renouvelables des vagues (houlomoteur) et des courants (hydroliennes). Par exemple, à Libourne, Fermentalg a investi 20 M€ dans une unité industrielle pour valoriser et exploiter les micro-algues pour des applications dans les domaines de la nutrition, de la cosmétique et de la santé.La fi lière cuir/luxe (plus de 100 entreprises et 4 800 emplois) est jugée prioritaire à

l’échelle de la grande région. Le pôle d’ex-cellence lancé en 2014 à Thiviers (Dordogne) rayonnera à l’échelle de celle-ci. Un cluster devrait voir le jour, consacré au travail du cuir, à la maroquinerie, la sellerie, la chaus-sure… Il traiterait également les probléma-tiques de marques et de développement international. Des synergies sont envisagées avec l’aéronautique et le nautisme pour les aménagements intérieurs.La politique de pôles et de clusters pourra aussi être amplifi ée, notamment dans les domaines des matériaux avancés, du bois, de la photonique, de la santé ou de la silver économie.Le forum interrégional des pôles et clusters s’est conclu par deux propositions :• lancement d’un appel à manifestation d’intérêt « interclustering » pour favoriser le montage, la labellisation et le fi nancement de projets R&D collaboratifs associant des pôles et clusters des 3 régions ;• déploiement du plan de formation de France Clusters (convention de 2014 avec

l’Aquitaine) sur la grande région, afi n de progresser en matière de gestion de projets, animation et mobilisation de réseaux, déve-loppement international…

Les fi lières prioritaires de la grande région

BoisMatériaux avancés (composite, céramique)Chimie verteFilières vertes et écotechnologies (ENR, mobilité propre, construction durable)Aéronautique, Spatial, DéfenseAgroalimentairePhotonique (laser, imagerie)SantéNumériqueCuir/LuxeSilver économie

LE TOURISME SE STRUCTURE À L’ÉCHELLE DE LA GRANDE RÉGION

Avec 38 millions de nuitées, la grande ré-gion sera la 4e région touristique de France. Une ébauche de projet touristique a été présentée le 17 mars, à l’initiative du MOPA (mission des offi ces de tourismes et pays touristiques d’Aquitaine), auprès d’acteurs des trois territoires actuels. La réunion a été l’occasion de fournir des éléments sta-tistiques. Ainsi, la future région regroupera 308 offi ces de tourisme (en baisse de 29 % depuis 2009), dont 155 en Aquitaine, 98 en Poitou-Charentes et 55 en Limousin. Le Poitou-Charentes comprend 16 OT de pôle territorial, plus 4 en cours de structuration (respectivement 5 et 9 en Limousin).En Poitou-Charentes, 30,6 % des offi ces de tourisme sont de compétence intercommu-nale, 20,4 % communautaire, 9,2 % inter-communautaire, le reste (soit 39,8 %) res-tant à la dimension d’une commune. 76,4 % sont gérés par des associations et 18 % par des EPIC (établissements publics). 70 % ne disposent pas de classement et même 85 % en Limousin (contre 24 % en Aqui-taine). La catégorie 1 la plus prestigieuse représente 13 % à l’échelle de la nouvelle région. Dans cette dernière, on compte 53 labels « Qualité tourisme » (majoritairement situés dans l’Ouest de l’Aquitaine) et 74 la-

bels « Tourisme et handicap », dont 25 en Charente-Maritime. Les offi ces emploient 1 768 équivalents temps plein dans la grande région, mais seulement 324 en Poitou-Charentes et 188 en Limousin.Le projet à l’échelle de la future région porte sur la professionnalisation et l’accompa-gnement des acteurs, à travers : formation, structuration renforcée, stratégie numé-rique, démarche qualité. Il s’agit d’aller vers moins de structures (mais pas nécessaire-ment moins de points d’accueil), plus pro-fessionnelles et de maintenir voire dévelop-per l’emploi. Un état des lieux commun sera élaboré fi n 2015. En 2016, la mise en com-mun concernera un programme de forma-tion et des outils de communication.

Hôtellerie en reculEn 2014, la fréquentation hôtelière du Poitou-Charentes recule de 2,9 % (-8 % en Charente, – 7,7 % en Deux-Sèvres, -3,3 % en Charente-Maritime). La Vienne progresse de 0,4 %. En région, les deux mois d’été représentent 28 % des nui-tées.

POITOU-CHARENTES

LE CPER 2015-2020 SIGNÉ PAR MANUEL VALLS

LE CPER (contrat de plan Etat-région) est le document essentiel de la politique des terri-toires. Celui du Poitou-Charentes pour les six années 2015-2020 a été signé à Poitiers le 4 mai par le Premier Ministre Manuel Valls, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, Jean-François Macaire, président du Conseil Régional et Christiane Barret, préfète de Région. L’enveloppe globale de 1,181 M€ (533,2 M€ de l’Etat et 449,6 M€ de la Ré-gion) progresse de 50 %. Jean-François Ma-caire, qui a rappelé la part prise par sa pré-décesseur Mme Royal dans l’élaboration du contenu du contrat, souligne que la région est la première de France pour le niveau d’engagement de l’État rapporté au nombre d’habitants (299 €). Ce CPER se traduit par une relance de l’investissement public.

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Alain Rousset entend faire émerger des synergies entre les pôles et clusters de la grande région

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Page 12: Journal des Professionnels n° 125

Traitée pour la première fois comme une poli-tique à part entière, la transition écologique et énergétique se voit accorder 257 M€. Pour Manuel Valls, « Le Poitou-Charentes est une région pionnière » et cela s’inscrit dans l’ob-jectif de réduction de 40 % des émissions de CO² de la France d’ici 2030 : amélioration de l’efficacité énergétique des logements, entre-prises et collectivités, énergies renouvelables, technologies innovantes (Tiper…), accompa-gnement des démarches territoriales, écono-mie circulaire et valorisation des déchets… Le CPER 2015-2020 place le Poitou-Charentes en tête des régions pour la part du budget consacré à la transition écologique et éner-gétique. Ségolène Royal a salué un contrat « exemplaire » sur ce point.

Le volet mobilité multimodale (transport) se voit accorder 819 M€ dont 290,4 M€ de l’Etat, avec pour objectifs l’accessibilité et le développement économique. 35,1 M€ sont alloués aux infrastructures routières (mise à 2×2 voies de la RN10 en Charente, liai-son avec le Limousin, RN141…), 408,3 M€ au ferroviaire dont la modernisation des axes Saintes-Royan et Poitiers-La Rochelle et 50,6 M€ pour le port de La Rochelle. En re-vanche, Manuel Valls a refusé d’évoquer le sort du projet d’autoroute A831 Rochefort – Fontenay-le-Comte.

En matière de recherche (52,5 M€), les pro-jets retenus concernent l’environnement, la biodiversité, la frange côtière et la chimie verte (Econat), le bâtiment durable, les trans-ports terrestres maritimes et aéronautiques (programme Transports), la santé et le han-dicap (HaBiSan), le numérique (Numeric) ainsi que les innovations sociales, économiques et culturelles (Insect). Ces programmes doivent se traduire par le développement d’activités économiques. L’Institut du Littoral et de l’En-vironnement de La Rochelle sera étendu. Les locaux d’enseignement supérieur sont égale-ment concernés.

Le volet territoire (72,7 M€) porte sur le dé-senclavement des territoires ruraux, le déve-loppement économique des zones en tension et la mise en valeur de trésors touristiques, dont les vallées fluviales.

30 M€ sont par ailleurs accordés aux filières d’avenir (programme d’investissements d’ave-nir) et à l’usine du futur.

S’agissant du numérique (114 M€), le plan a pour objectif d’atteindre 100 % de cou-verture en très haut débit d’ici 2022 et de développer l’offre (formation, santé, service publics) et les usages.

Les CPER soutient aussi des actions d’accom-pagnement des salariés et des demandeurs d’emploi, le développement de l’économie sociale et solidaire et les accords emploi-for-mation régionaux (COT).

Pour Jean-François Macaire, « Qu’il s’agisse d’innovation, de modernisation ou d’équi-pement, toutes les actions du contrat de plan font sens. Elles constituent un projet de société, un projet de mutation économique profonde, qui nous tire vers le haut dans la compétition mondiale, et favorise la création de richesses nouvelles et donc d’emploi. Car l’emploi est bien la finalité essentielle » de ces efforts.

UNE ANNÉE 2014 PARTICULIÈREMENT DIFFICILE

Les statistiques Insee pour l’année 2014 témoignent d’une activité très faible. Selon l’Insee, l’emploi salarié marchand non agri-cole (y compris intérim) a à nouveau reculé (-1,5 %) en Poitou-Charentes sur l’année 2014, soit une perte de 5.600 emplois. Le recul concerne la plupart des secteurs et les 4 départements (et particulièrement la Vienne et les Deux-Sèvres). Des différences s’observent par secteurs. La construction est particulièrement touchée par la sinistrose. Elle perd 2.000 emplois hors intérim (-5,3 %) en 2014 après 900 en 2013, en partie suite à la fin du terrassement de la LGV. Tous les indicateurs immobiliers signalent une forte dégradation en 2014 : constructions autorisées, demandes de mai-sons individuelles, demandes de crédits à l’habitat, dossiers de crédit pour la construc-tion neuve. La FFB a alerté sur un recul des mises en chantier sur un an de 21,7 % à fin mars 2015 (contre -8,9 % en moyenne natio-nale). Selon l’Insee, dans l’industrie manufacturière, le taux d’utilisation des capacités de produc-tion recule de 2 points, à 72 %, très loin de la moyenne de longue période (78 %). L’in-dustrie perd 1.700 emplois salariés en 2014 (-1,9 %), après 1.400 en 2013. Le recul des ex-portations régionales est de l’ordre de 8,8 % en valeur. A l’inverse, les activités financières et d’assurance affichent un gain en emplois de 2,4 %. L’agriculture profite d’une météo favorable avec des records de récoltes.Des raisons d’espérerDes chiffres plus récents fournis par la Banque de France traduisent un contexte moins défavorable qu’en 2014. L’indicateur du climat des affaires (ICA) est stable dans les services marchands en avril 2015 mais en léger recul dans l’industrie. Dans ce secteur, après une augmentation en mars, le volume de production et la demande se sont main-tenus en avril. Le niveau des carnets est jugé « un peu insuffisant ». Le secteur des équi-pements électriques électroniques, informa-tiques et autres machines marque une légère reprise. Le niveau des carnets est satisfaisant. La production de matériel de transport croît légèrement. Pour la métallurgie et la fabrica-tion de produits métalliques, une très légère hausse de production est constatée. La de-mande globale progresse. Les services mar-chands sont stables mais « un regain d’acti-vité est cependant attendu avant la période estivale ». La fabrication de produits alimen-taires et de boissons enregistre un léger recul.Corrigée des variations saisonnières, la conjoncture de la construction a été un peu meilleure au 1er trimestre 2015 : amélioration constatée dans le gros œuvre et légère pro-gression attendue. Le second œuvre connaît une hausse par rapport à au dernier trimestre 2014 et plus encore par rapport à la situa-tion il y a un an. Le niveau des carnets de commande y est correct, permettant d’envi-sager une évolution favorable. L’activité du bâtiment devrait progresser à court terme, sauf dans les travaux publics où le volume d’affaires est un peu supérieur à fin 2014, avec des carnets de commande cependant trop faibles.

DESSERTES TGV : LES PROPOSI-TIONS DE JEAN AUROUX FONT GRINCER DES DENTS

Mercredi 18 juin, l’ancien ministre Jean Auroux, « facilitateur » nommé par la SNCF sur la question des dessertes à grande vitesse après la mise en service de la LGV Tours-Bordeaux, présentait à Poitiers ses propositions aux représen-tants des collectivités locales du Poitou-Charentes.Angoulême, dont la zone de chalandise dessert près de 900.000 habitants, se voit proposer 9 allers-retours quotidiens vers Paris-Montparnasse. Auxquels il faut ajou-ter 5 vers Massy (permettant de gagner Roissy ou Lille). Soit 2h07 en moyenne pour gagner Paris (1h57 au minimum) et un gain de temps de 11 à 18 minutes. « Le compte n’y est pas » pour les élus charentais, qui envisagent des actions « musclées » et en appellent à l’Etat. Il faut rappeler que la cité connaît actuellement 22 dessertes TGV et apparaît comme la grande perdante.

La Rochelle se contentera d’une seule des-serte rapide par le raccordement spécifique sans arrêt à Poitiers, alors que les élus en réclament 4 (départ à 7h14 à La Rochelle, à 17h30 à Montparnasse). Avec un temps de trajet de 2h20, celle-ci ne dessert pas Sur-gères. Le nombre total de dessertes (7) reste cependant inchangé. « On ne baisse pas les bras », déclare le Président du Conseil dé-partemental Dominique Bussereau.

Niort dispose également d’un seul train di-rect. Le gain de temps s’établit de 15 à 25 mn pour un temps de trajet moyen de 2h03.

Poitiers profite de 16 allers-retours vers Paris par jour en 1h33 de moyenne, le TGV le plus rapide proposant 1h16. Le gain de temps s’établit entre 6 et 15 minutes. La ville compte 11 allers-retours vers Bordeaux, qui marquent un gain de 22 minutes.

Châtellerault se voit proposer 5 allers-retours vers Paris. Saint-Maixent en compte deux.

Pour Valérie Dauge, 1re Vice-Présidente du Département de la Vienne, ces propositions « sont plutôt satisfaisantes et les évolutions apportées sont positives », avec deux bé-mols : Châtellerault-Bordeaux et la desserte touristique du Futuroscope (2 allers-retours).

Les propositions du médiateur Auroux n’en-gagent pas la SNCF. Une clause de revoyure prévoit une renégociation 18 mois après la mise en service de la ligne nouvelle. Celle-ci pourrait d’ailleurs tourner au détriment du Poitou-Charentes.

Le Président de Région Jean-François Macaire salue des «avancées substantielles » et re-mercie Jean Auroux. Il souligne néanmoins des « insuffisances » en Charentes et sou-tient les demandes des élus. Il suggère un nombre accru de trains « à titre expérimen-tal », d’ici la revoyure, ainsi qu’un nouveau tour de table incluant l’Etat.

La LGV, financée principalement sur fonds privés, souffre d’un modèle économique in-satisfaisant, en raison de coûts de péage très élevés dûs par la SNCF au concessionnaire Lisea. Jean-François Macaire souligne d’ail-leurs que « la mission Auroux rejoint la posi-tion régionale sur le modèle économique » et ajoute : « Seule une remise à plat de ce plan de financement permettra de réduire les péages demandés par le concessionnaire LISEA et par SNCF Réseaux et ainsi dévelop-per une desserte ambitieuse. »

FONDS EUROPÉENS 2014-2020, MODE D’EMPLOI

Jean-François Macaire, Président de la Région Poitou-Charentes, a lancé à La Rochelle le 21 avril le programme régional 2014-2020 des fonds européens FEDER-FSE. Désormais autorité de gestion de ces fonds, la Région s’adressait aux porteurs de projets potentiels (entreprises, collectivités, univer-sités et organismes de recherche, groupe-

ments professionnels, associations…), de-vant près de 600 personnes. Cela fait suite à l’adoption par la Commission du programme opérationnel régional (PO) FEDER-FSE le 12 décembre 2014, après 2 ans de négocia-tions. La politique décidée au niveau euro-péen, en cohérence avec celle de la Région, fait la part belle à la transition énergétique. Les programmes FEDER-FSE sont maintenus au périmètre des actuelles régions jusqu’en 2020, mais ce sera la « grande région » qui bien sûr les appliquera à partir du 1er janvier.

Des changements

Désormais, le suivi par la Commission Euro-péenne n’est plus seulement financier mais aussi quantitatif. Il existe par ailleurs des ob-jectifs à atteindre « axe par axe ». Ils devront être atteints fin 2018 au risque de perdre la « réserve de performance » (soit 6 % du programme). Pour Carsten Rasmussen, de la Direction Générale Région de la Commis-sion Européenne, le nouveau règlement est plus ambitieux et plus exigeant. Il impose d’être précis sur les objectifs et résultats attendus (et obtenus). En ce qui concerne la capacité à définir une « priorisation » poli-tique, selon lui, Poitou-Charentes est « une des régions qui a fait le mieux », atteignant 95 % au lieu de 60 %.

Simplifier l’accès

Il existe une volonté affirmée d’alléger les procédures et de simplifier l’accès aux porteurs de projets. C’est le rôle de la Régie des fonds européens de la Région, créée il y a 2 ans, qui représente un guichet unique pour les demandes FEDER et FSE (pour la part gérée par la Région). Elle a un rôle d’accompagnement et de garante de la transparence. Le dépôt des demandes se fera d’ici fin 2015 sous forme numérique, à travers la plate-forme Synergie.

Priorités régionales FEDER

Le FEDER (développement économique, durable et innovant des régions) repré-sente 222,97 M€ sur la période en Poitou-Charentes. Il s’articule autour de 5 axes.

1/ Recherche, innovation et transfert de technologie (56 M€)

- Renforcer les capacités de recherche dans les domaines stratégiques : 28 M€

- Accroître l’innovation des entreprises (projets collaboratifs, activités et pro-duits nouveaux, transferts de tech-nologies, pilotes, expérimentation et faisabilité, accompagnement, chèques innovations…) : 28 M€

2/ Accès à l’économie numérique (41,4 M€)

- Déployer le très haut débit,

- accroître l’offre et la qualité des services numériques

3/ Développement et mutation des PME (27 M€)

- Augmenter la taille des entreprises, à travers : augmentation de l’accompa-gnement en vue du développement de la compétitivité, soutien aux inves-tissements productifs des PME (une nouveauté par rapport au précédent programme), développement des ins-truments financiers à destination des PME (ingénierie financière…).

4/ Transition vers une économie à faibles émissions de CO² (80,6 M€)

- Augmenter la part des énergies renou-velables dans le bouquet énergétique,

- Augmenter l’efficacité énergétique des entreprises,

- Accroître les performances énergétiques des bâtiments publics et du logement,

- Augmenter l’utilisation des services de mobilité propre.

5/ Protéger les ressources et le patri-moine naturel (10 M€)

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Christiane Barret, Manuel Valls, Ségolène Royal et Jean-François Macaire, lors de la signature du contrat de plan État-Région

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Priorités régionales FSE

Le Fonds social européen (emploi, forma-tion professionnelle) dispose de 44,97 M€, plus 77,6 M€ gérés par l’Etat.

En Poitou-Charentes, ses objectifs sont notamment : augmenter l’accompagne-ment des créateurs et repreneurs, aug-menter la qualifi cation des demandeurs d’emplois et des groupes cibles à travers la formation qualifi ante.

www.europe-en-poitou-charentes.euContact Régie : [email protected]

HOP ! AIR FRANCE : UNE NOU-VELLE OFFRE COMMERCIALE SUR LA ROCHELLE-POITIERS-LYON

Thomas Juin, directeur de l’aéroport de La Rochelle Île de Ré, accueillait Hélène Abra-ham, Directrice Commerciale Marketing et Produits de Hop! Air France et Bénédicte Pellerin, directrice régionale division Sud Ouest d’Air France. Celles-ci venaient pré-senter la nouvelle offre commerciale de la compagnie aérienne Hop! Air France qui regroupe toute l’activité court-courrier du transporteur historique (lignes régionales, celles au départ d’Orly, celles vers l’Europe proche sauf au départ de Roissy-CDG) et qui adosse désormais deux marques sous une entité unique. C’est le mariage de la force d’Air France et de l’agilité de Hop! Une nécessité, alors que l’aérien est particulière-ment concurrencé par les autres modes de transport sur le court-courrier.

La compagnie, née du rapprochement de Brit’Air, Régional et Airlinair, conserve ses 3 fi liales pour l’exploitation. En interne, la gestion des fl ottes d’avions régionaux (96 appareils) est cependant unifi ée. Et pour l’utilisateur, c’est une seule et même compa-gnie, qui dispose de 130 lignes.

La nouvelle offre entend réaliser le grand écart entre la clientèle familiale qui re-cherche les prix les plus bas et les voyageurs d’affaires exigeants. Elle se divise en trois et vise la clarté.• « Basic » et « Basic + » représentent la

formule à prix d’appel ;• « Smart » propose le meilleur rapport qua-

lité-prix ;

• « Flex » se présente comme la seule offre véritablement fl exible du marché car elle permet de tout changer, y compris le par-cours. Le billet, est entièrement rembour-sable, même après le départ. Il offre 100 « miles » sur le programme Flying Blue. Celui-ci se cumule avec BlueBiz pour les petites entreprises, qui permet d’obtenir des euros en échange de la fi délité.

Des services optionnels payants sont égale-ment proposés.

La ligne La Rochelle - Poitiers - Lyon est considérée comme de service public, ce qui suppose des exigences fortes. Il existe ainsi 2 allers-retours par jour en semaine (plus le dimanche soir). La clientèle affaires re-présente 60 % du trafi c. Elle apprécie de pouvoir être dans le centre-ville de la cité rhodanienne avant 9 heures et d’effectuer l’aller-retour dans la journée. Un client sur 6 poursuit son trajet au-delà de Lyon, en France ou en Europe. La ligne de Lyon a reçu 17.822 clients au départ ou à l’arrivée de La Rochelle en 2014, presqu’autant que de Poitiers.

Cette ligne partagée par deux aéroports d’une même région représente un modèle. Elle reçoit 50 % de subventions. La conven-tion de gestion de 4 ans avec 7 partenaires fi nanciers est actuellement en cours de re-nouvellement.

« BECOME », UN ACCOMPAGNE-MENT À L’ÉCO-INNOVATION

Proposé par le Pôle des Eco-Industries, « Become » est un programme qui aide les entreprises régionales à créer et commer-cialiser de nouveaux produits et services à forte valeur ajoutée écologique et écono-mique. Stratégie, innovation et marketing sont abordés lors de l’accompagnement qui s’étale sur 18 mois. 10 entreprises régio-nales seront concernées à partir de sep-tembre 2015.

16 CHARENTEUN APPEL À PROJET PRODUITS DU FUTUR

La Communauté d’agglomération Grand Angoulême lance un appel à projets « pro-duits du futur » assorti d’une dotation de 250.000 €, soit jusqu’à 50.000 € par pro-jet. Destiné à soutenir l’innovation et l’en-trepreneuriat, le concours est co-fi nancé par la Région Poitou-Charentes. Les lauréats bénéfi cieront également d’un accompagne-ment par des experts et d’une visibilité mar-keting offerte par Grand Angoulême.

Cet appel à projet vise à faire émerger des produits et services nouveaux dans des entreprises implantées sur le territoire de la collectivité. Lors de la candidature, le projet doit être à moins d’un an d’une mise sur le marché. D’autres objectifs sont également affi chés : favoriser le travail collectif, inves-tir les champs des transitions numérique et énergétique, faire émerger de nouvelles start-ups.

Le dossier de candidature doit être transmis pour le 21 août 2015 (dossier complémen-taire pour le 30 octobre).

MAGELIS S’INTÉRESSE À LA TV MULTI-ÉCRANS

Magelis axe une partie de son développe-ment vers la télévision du futur, sociale, as-sortie d’une expérience multi-écrans. Deux collaborations ont d’ailleurs été annoncées récemment au sein du pôle image. Game Audio Factory et SolidAnim, se sont associées pour décrocher un contrat avec Satisfaction, la société de l’animateur et producteur Arthur. Et le jeu « Projet Instant Play Rugby » par Studio Nyx et Equilibre Games immerge le spectateur grâce à deux écrans.

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Jean-François Macaire, Président de la Région Poitou-Charentes, a lancé le programme régional 2014-2020

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17 CHARENTE-MARITIMEALAIN ROUSSET, UN « DÉVELOPPEUR DE TERRITOIRES » EN VISITE À LA ROCHELLE

Mardi 28 avril, Jean-François Fountaine, maire et Président de la Communauté d’agglomération de La Rochelle et Olivier Falorni, député, recevaient à La Rochelle Alain Rousset, Président de la Région Aqui-taine et candidat socialiste à la présidence de la future « grande région ». Celui-ci a été présenté comme un « entrepreneur politique », « développeur de territoires ».

Les élus rochelais ont évoqué les enjeux du territoire et notamment les transports. Ils disent compter sur la future grande région pour que les contrats avec la SNCF soient respectés. Sur ce point, Alain Rousset est d’accord. Sur le dossier A 831, il n’a pas de position arrêtée.

Pour lui, les priorités d’une région sont l’emploi, l’accompagnement et la com-pétitivité des entreprises, mais aussi le ferroviaire. Il faut trouver une relation de confiance avec les entreprises, particuliè-rement les PME, les ETI et l’artisanat. Il se déclare « très pro-industrie » et évoque le projet d’« usine du futur », une politique également portée par la région Poitou-Charentes actuelle. Il prend l’exemple de la nouvelle usine Turboméca de turbines d’hélicoptères à Bordes (Pyrénées-Atlan-tiques), qui est parvenue ainsi à multi-plier par 2 sa productivité. S’agissant de la maintenance aéronautique, il se dit « gourmand » à l’idée de travailler avec Ro-chefort. Il entend aussi moderniser le tissu industriel agroalimentaire de ce qui sera la première région de France dans ce secteur.

Au Port Atlantique, il a apporté son sou-tien aux grandes infrastructures. Il entend organiser un séminaire de travail entre les ports de Bayonne, Bordeaux et la Rochelle, notamment sur la question du report mo-dal fer et des routes maritimes. Il s’agira de rechercher des complémentarités dans un « esprit collectif ».

Pour Alain Rousset, « Il n’est pas question de tout concentrer sur Bordeaux ». Ce-pendant, s’agissant de la politique régio-nale, les choses sont claires : « Il y aura un pilotage, il n’y en aura pas trois ».

CHÂTELAILLON : UNE EXTEN-SION POUR LE CIPECMA

L’extension du centre de formation Cipec-ma de Châtelaillon-Plage a été inaugurée le 21 avril en présence de Jean-François Macaire, Président du Conseil Régional du Poitou-Charentes et Robert Butel, Président de la CCI de La Rochelle. Le nouveau bâtiment de 500 m² d’esprit « design » abrite 9 salles de cours et peut accueillir 150 stagiaires. Chacune dispose d’un vidéoprojecteur avec enceintes wi-fi et 2 d’entre elles d’un tableau blanc interactif. 4 salles sont par ailleurs équi-pées d’ordinateurs pour les stagiaires et peuvent être utilisées pour des cours avec ou sans ordinateur. Le bâtiment d’un coût total de 878.900 €, a été financé par la

Région Poitou-Charentes (380.000 €) et la CCI de La Rochelle (360.000 €).Le Cipecma, qui fête ses 50 ans, com-prend 5.000 m² de locaux et dispose de 786 places d’accueil dont 464 équipées de postes informatiques. Il compte 600 stagiaires salariés d’entreprises et 550

jeunes en apprentissage et contrat de professionnalisation (17 bac pro ou BTS), ainsi que 180 stagiaires dans les cycles « titres professionnels ». L’établissement, également présent à Jonzac, se développe dans le marché des reconversions profes-sionnelles.

Le Cipecma est le centre de formation qui revient le moins cher à la Région Poitou-Charentes car il a collecté 1,4 M€ auprès des entreprises en 2014 au titre de la taxe d’apprentissage.

79 DEUX-SÈVRES

LA GAZÉIFICATION COMME NOUVELLE ÉTAPE ÉNERGÉTIQUE

Autour de Thouars, le projet Tiper de production locale d’énergies renouve-lables ne cesse de se s’étendre. L’usine CHO Tiper de gazéification attendue pour 2017 marquera ainsi une nouvelle phase avec un procédé innovant. Actuel-lement au stade de l’enquête publique, l’unité permettra de chauffer de la bio-masse forestière et des déchets résiduels d’activités économiques locales (carton, plastique, bois…) pour les transformer en gaz de ville, alimenter des génératrices et fournir de l’électricité. La chaleur déga-gée servira à sécher du bois broyé destiné aux chaufferies. Le projet qui représente un investissement de 45 M€, doit four-nir 11 MW annuels, soit la consommation de 45.000 habitants, tout en s’inscrivant dans l’économie circulaire et en se dis-pensant de l’aléa météo. Les exploitants EnRgy (basée dans la Vienne) et CHO Power ont déjà mis en œuvre le procédé à Morcenx dans les Landes.Les autres énergies renouvelables ne sont pas oubliées par Tiper, lauréat de l’appel à projets ministériel « Territoires à éner-gie positive pour la croissance verte ». Un parc solaire est en fonctionnement depuis

fin 2014, un autre est lancé en juin et un troisième est prévu pour 2018-2019, le site étant en cours de dépollution et de déminage après une activité militaire. Fin 2015, ce sont 77.000 panneaux qui se-ront implantés au total, sur 37 hectares. En 2018, l’ensemble fournira l’électricité de 22.000 habitants, plus de deux fois la population de Thouars. L’unité Tiper méthanisation est également opération-nelle. Et après celui de Mauzé-Thouarsais, un second parc éolien est attendu pour 2018.

Avec en outre un vaste programme d’éco-nomies d’énergie, la Communauté de Communes du Thouarsais affiche un objectif d’équilibre énergétique total d’ici 2050.

BIENTÔT ZÉRO CHÔMEUR À MAULÉON ?

ATD Quart-Monde lance une expéri-mentation « Territoire zéro chômeur » à Mauléon et ses environs, ainsi que sur 3 autres communes : Pipriac (35), Colom-bey-les-Belles (54) et Prémecy (85). Alors qu’un chômeur coûte 15.200 € par an au pays, il s’agit de redéployer ces moyens en transférant les allocations et coûts induits vers un organisme d’insertion, qui fournirait des emplois aux chômeurs de plus d’un an. Ces activités, non rentables selon les lois du marché, ne devront pas concurrencer le secteur économique exis-tant : lecture aux personnes âgées, trans-ports de personnes, entretien d’espaces

communs… Cela permettrait l’amorçage d’une économie du « care ». Les 7.000 € supplémentaires nécessaires pour finan-cer l’emploi seraient couverts par la vente de prestations issues de ces « travaux se-mi-solvables ». Le secteur privé pourrait aussi être employeur.

L’expérience devrait débuter en 2016, après le vote d’une loi d’expérimentation. Pierre-Yves Marolleau, maire de Mauléon, assure avoir la certitude d’une volonté du chef de l’Etat et du Premier Ministre de faire adopter cette loi.

www.atd-quartmonde.fr/unemploiundroit/

86 VIENNEBILAN 2014 DE LA CCI

La CCI de la Vienne rappelle le contexte difficile imposé par les réorganisations ré-gionales en cours et le manque de visibi-lité dont elle dispose. Elle déclare que ses ressources fiscales ont fondu de 50 % en 5 ans et que le Gouvernement a décidé de prélever le montant de sa trésorerie, soit 2,5 M€.

La CCI gère un CFA qui accueille 980 apprentis et propose 24 diplômes. Elle in-tervient au titre de la formation continue avec ACIF Entreprises.

L’accompagnement des créateurs et re-preneurs se manifeste par l’autonomie systématique du porteur de projet (« lear-ning by doing ») et le « sur-mesure ». En 2014 ont été proposés une nouvelle de-mi-journée d’information « êtes-vous prêt à entreprendre », un nouveau stage « 5 Jours pour entreprendre » et de nouveaux ateliers. 81 stagiaires ont été accueillis au titre de la création d’entreprise. Elle a sen-sibilisé par courrier les chefs d’entreprises de plus de 57 ans à la problématique de la cession et réalisé 25 « packs cédants ». Elle a également assuré 25 évaluations financières (plan départemental transmis-sion), 58 études préalables à la création d’entreprise et 15 études de marché.

En matière de commerce, 9 territoires ont donné lieu à des études et 5 à des rencontres. Une page Facebook dédiée a été lancée. 400 commerces obtiennent le label « charte éco-citoyen ».

Côté développement durable, le « midi pile des entreprises » a été créé pour effectuer de la sensibilisation. 27 pré-diagnostics gratuits ont été effectués. 10 entreprises sont accompagnées à tra-vers le Pacte prévention déchets.

AVEC LE KUBE, LE FUTUROSCOPE S’OUVRE AU SPECTACLE VIVANT

Lancée le 25 avril, l’attraction « Les Mys-tères du Kube » fait entrer le spectacle vivant au Futuroscope. Les arts corporels se marient aux images de synthèse grâce à un écran de plus de 600 m² et une machi-nerie scénique particulièrement sophisti-quée. Comédiens, danseurs et acrobates interagissent avec des mappings et effets visuels pour un show inédit et familial, alliance de la performance humaine et de la technologie numérique. Selon le scénario, un cube mystérieux découvert dans les glaces de l’Antarctique semble endormi mais projette le spectateur dans un monde fantastique.

« Les Mystères du Kube » ont été conçus par Sophie Poirier (Mu-Events), avec une chorégraphie de la compagnie François et Christian Benhaïm et des effets vidéos de la société Durty Monitor. Ils représentent un investissement de 3 M€, intégré une nouvelle fois dans un pavillon visuelle-ment étonnant.

Après l’« Arena Fun Xperience » dédié aux activités physiques et le Kube, le Futu-roscope lancera en juillet « Futur l’Expo », consacré aux objets de demain, et en décembre « L’Âge de Glace » en 4D.

Le parc d’attractions entend attirer 200.000 visiteurs de plus par an d’ici 2017.

INNOVATION : CRÉA’VIENNE DÉVOILE SES LAURÉATS

Pour sa huitième édition, le concours d’entreprises Créa’Vienne a dépassé les 50 lauréats au total. En cette année 2015, 7 entreprises innovantes ou perfor-mantes ont été récompensées le jeudi 11 juin.

Nextalim obtient le trophée « Création » qui récompense les entreprises de moins de 2 ans. Créée par Jean-François Kleinfinger, elle se positionne sur le marché de la valorisation de déchets par les insectes et sa production d’insectes est également utilisée pour nourrir les poissons d’élevage.

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Jean-François Fountaine et Olivier Falorni ont accueilli Alain Rousset (à gauche sur la photo) lors de sa visite à La Rochelle

La future unitéde gazéification CHO Tiper,

attendue pour 2017prés de Thouars

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Entrez dans l’ÉCO-INNOVATIONavec l’action collective BECOME du Pôle des Éco-Industries

JDP : Qu’est-ce que l’éco-conception et l’éco-innovation ?Damien Deletraz : Il s’agit de transformer la contrainte environnementale en opportunités au niveau stratégique de l’entreprise et dans le développement de produits. Bien au-delà de limiter les impacts environnementaux, l’éco-innovation amène l’entreprise à repenser son produit, ses fonctionnalités, ses usages, son business-model, son organisation, ses partenariats. On peut distinguer trois catégories : l’éco-conception à périmètre constant qui consiste par exemple à utiliser de nouveaux matériaux, composants ou à réduire les impacts, l’éco-innovation qui concerne une nouvelle conception, de nouvelles fonctions écologiques, un nouveau design ou encore un saut technologique, et l’éco-innovation de rupture qui génère de nouveaux usages, de nouveaux modèles économiques, s’inscrit dans une logique d’économie circulaire ou encore tend à aller vers une économie de fonctionnalité.

Quels sont les objectifs de la démarche ?Tout à la fois collective et personnalisée, l’action BECOME a pour vocation d’aider les chefs d’entreprise à faire émerger des projets porteurs, créateurs de valeur ajoutée écologique et économique, à les accompagner sur des projets personnalisés, depuis les phases de conception d’une nouvelle offre produit ou service jusqu’aux premières étapes de démarrage du projet, et enfi n à s’inscrire dans une démarche d’économie circulaire à échelle régionale et nationale.

A qui s’adresse BECOME ?Aussi bien à des entreprises débutantes en éco-conception qu’à d’autres ayant déjà développé des projets éco-innovants. Nous sélectionnerons sur dossier un groupe de dix entreprises TPE, moyennes et grandes PME, selon leur profi l et le potentiel de développement de leur projet.

Comment se déroule cet accompagnement ?Il est composé de quatre temps forts : une formation collective de deux jours en innovation et marketing des produits éco-conçus, des diagnostics individuels qui combinent innovation, marketing produit, stratégie d’entreprise et créativité, un suivi au démarrage du projet avec la réalisation d’une feuille de route et d’une stratégie de communication environnementale, et des moments forts de capitalisation, d’échanges et de partages entre les entreprises.

Ce programme de formation et d’accompagnement s’étale sur 18 mois avec 10 jours par entreprise, il est ponctué de forma-tions collectives, d’ateliers individuels et d’accompagnement personnalisé réalisé par des experts au sein de l’entreprise.

Quels sont les bénéfi ces que les entreprises peuvent attendre de BECOME ?Nombreux, ils concernent différentes dimensions de l’entreprise. En matière de stratégie et de management une telle démarche permet d’intégrer l’environnement dans la stratégie, de fédérer les hommes en les impliquant dans un projet inspirant, d’accé-lérer le développement des projets. Coté innovation, BECOME favorise l’émergence d’une vision claire du cahier des charges du produit à développer. L’attractivité des produits, l’image de marque de l’entreprise et sa différenciation compétitive en sont renforcées. Enfi n d’importants gains environnementaux en découlent, sans oublier l’anticipation sur la réglementation.

+ Informations :Damien Deletraz

Chargé de mission éco-conception05 49 44 76 69

[email protected]

Programme de formation et d’accompagnement de 10 jours par entreprise pendant une durée de 18 mois, BECOME (Business d’ECO-innovation & Marketing d’Entreprises) constitue une action collective complète et globale qui aide les entreprises de Poitou-Charentes à créer et commercialiser de nouveaux produits et services à forte valeur ajoutée écologique et économique.

BECOME inclue stratégie, innovation et marketing pour générer le développement des entreprises du territoire.

Le JDP a interrogé Damien Deletraz, chargé de mission éco-conception au Pôle des Eco-Industries, et coordonnateur de BECOME, en partenariat avec l’ADEME et la Région Poitou-Charentes.

Inscrivez-vous dans BECOME pour devenir une entreprise inspirante avec des tarifs très avantageux proposés grâce à l’aide fi nancière de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes dans le cadre du Fonds Régional d’Excellence Environnementale (FREE) !

Programme de formation et d’accompagnement de 10 jours par entreprise pendant une durée de 18 mois, BECOMEglobale qui aide les entreprises de Poitou-Charentes à créer et commercialiser de nouveaux produits et services à forte valeur ajoutée écologique et économique.

« Johnny Be Guide » obtient le prix pro-jet (création d’activité à échéance infé-rieure à 6 mois). Il s’agit d’un site web d’intermédiation entre des touristes re-cherchant des visites ou activités variées et des guides locaux amateurs.

Dans la catégorie « Reprise », Jean-Marc Neveu est récompensé pour ses socié-tés CDA Développement (injection de pièces en polymères hautes perfor-mances pour les secteurs de l’aéronau-tique, du médical…) et Ardatec (concep-tion et production de moules d’injection), basées à Châtellerault.

4 prix thématiques sont également décer-nés :

« Industrie » à Poitou Polystyrène (recyclage de déchets polystyrène) ;

« Innovation 2015 » à U-Wheel (véhi-cules électriques de mobilité personnelle) ;

« Innovation sociale » à Rodolphe Bri-chet (dispositifs de « compensation sexuelle » pour les personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite ;

« mention internationale 2015 » pour Azink (peintures, encres et vernis de fini-tion pour la maroquinerie de luxe et haut de gamme).

Le concours Créa’Vienne, organisé à l’échelle départementale, est porté par les 2 pépinières du territoire : le Centre d’Entreprises et d’Innovation de la Vienne (CEI) au Futuroscope et la Pépi-nière d’entreprises René Monory de Châtellerault. Il dispose de plus de 60.000 € de dotations.

Sources : Communiqués de presse, Région Poi-tou-Charentes, Préfecture de Région, Charente Libre, Sud Ouest, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Le Parisien, France 3

Et aussi :

[Poitou-Charentes]

> La Région soutient le cluster Energies Marines et Eolien Off-Shore. Avec le Pôle des Éco-industries, elle a signé une convention de partenariat à propos de Windustry France, projet de structuration industrielle de la filière éolienne. Les entreprises Canam France et Safem bénéficieront d’un accompagnement.

> Un campus des métiers de l’aéronautique avec 5 lycées professionnels (à Rochefort, Châtellerault, Poitiers et Thouars), des entreprises et des laboratoires

> La Chambre des Métiers propose un annuaire de l’artisanat regroupant 35.000 profes-sionnels : www.artisanspoitoucharentes.fr

> En Poitou-Charentes, 2e région la plus âgée de France, la « silver économie » représente selon Pôle Emploi 37.700 salariés du secteur marchand à fin 2013 et 9,4 % de l’ensemble des salariés

> Ferroviaire : un plan sur 10 ans pour Nantes-Bordeaux. Abandon du projet d’autoroute ferroviaire de fret Pas-de-Calais - Landes

[16]

> L’association du Festival international de la BD dénonce le contrat avec l’organisateur 9e art +, avec effet dans 2 ans.

> Vols d’affaires : la société Le Jet proposera 3 lignes régulières dès septembre (Angoulême-Paris, Angoulême-Lyon et Cognac-Paris) et un second jet basé à demeure à Brie-Champniers

> Jeu vidéo : L’Enjmin, école préférée des professionnels selon L’Etudiant

> Salon de la croissance verte les 3 et 4 novembre à Angoulême

[17]

> Signature d’un partenariat entre la pépinière d’entreprises Indigo (CdC Aunis-Sud) et la Couveuse d’Entreprises de Charente-Maritime

> L’opérateur ferroviaire OFP Atlantique reçoit un Prix de l’Innovation (Semaine internationale du Transport et de la Logistique) pour sa stratégie multimodale axée sur la collaboration d’acteurs

> Engie et la CdA de La Rochelle signent une convention pour développer le parc bas carbone Atlantech

[79]

> Centre hospitalier Nord-Deux-Sèvres : A Faye-l’Abbesse, le chantier (DV Construction) doit démarrer à l’automne pour une ouverture début 2018.

[86]

> Réseau RH : un numéro unique (05 49 85 44 83) pour les demandes « ressources humaines » des TPE et PME de la Vienne, mis en place par l’Unité territoriale Vienne de la DIRECCTE, la Maison de l’Economie de l’Emploi et de la Formation du Pays Châtelleraudais et leurs partenaires.

> J ean-Pierre Raffarin prend la tête de l’Agence touristique de la Vienne, 2e département touristique non maritime (1,3 M nuitées, 4,6 M visites, 770 M€ CA direct)

> Dans le Civraisien, inauguration du plus grand parc éolien du Poitou-Charentes

Les lauréats des prix Créa’Vienne

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LE CERCLE VENDÉEN AU SÉNAT

Le Cercle Vendéen, réseau de décideurs, a fêté ses 4 ans au Sénat le 1er juin, en présence de Gérard Larcher, Président de l’institution et Jean-Claude Trichet, ancien Président de la Banque Centrale Européenne. Créé par Jean-Paul Lubot, Directeur Général Délégué du groupe

Marie-Claire, Président du club et Bruno Retailleau, ancien Président du Conseil Général de Vendée, il compte aujourd’hui près de 160 membres, dont Thomas Valentin (Vice-Président du directoire de M6), Serge Papin (PDG de Système U), Didier Pineau-Valencienne (Président d’honneur de Schneider Electric), William Christie

(chef d’orchestre), Nathalie Renoux (journaliste) et Yves Gonnord (PDG de Fleury Michon). Ce club très sélectif se compose de personnalités surtout issues de la « diaspora vendéenne », attachées au département et à l’entrepreneuriat, qui se réunissent régulièrement autour de personnages publics de premier plan de divers domaines.

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FRANÇOIS HOLLANDE SIGNE LE CPER

Le Président de la république François Hollande était à Limoges le 28 avril pour la signature du contrat de plan Etat-Région (CPER) 2015-2020 du Limou-sin sur le site d’Ester Technopole. Ce contrat porte sur 591 M€ d’investisse-ments (323,9 M€ de l’Etat, 266,9 M€ du Conseil Régional), consacrés notam-ment au désenclavement et à l’emploi. Il s’agit de la 2e plus forte dotation par habitant. Pour le Président de la Région Limousin Gérard Vandenbroucke, ce plan doit permettre de répondre à 4 défis : vieillissement, changement cli-matique, innovation et infrastructures.

La mobilité multimodale se voit affecter 191,8 M€, principalement dédiés aux axes structurants vers Paris, Bordeaux et Poitiers et internes à la région. Le volet routier porte en priorité sur les RN 141, 147 et 520. S’agissant du ferroviaire, le Président de la République a rappelé que 500 M€ seront investis sur la ligne POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) et 500 autres après 2020, ce qui mettra Limoges à 2h45 de Paris. Des travaux importants sont prévus sur les autres lignes.

La transition écologique et énergétique obtient une enveloppe de 107,1 M€, consacrée à l’efficacité énergétique des bâtiments, aux énergies renouvelables, à la mobilité durable, à l’économie circu-laire et à la protection de la biodiversité et du patrimoine. Le numérique reçoit 121,1 M€, l’enseignement supérieur et la recherche 47,0 M€ et enfin l’inno-vation, les filières d’avenir et l’usine du futur 15,5 M€.François Hollande a par ailleurs rappe-lé ses « liens » avec le territoire et sa confiance en celui-ci. Il a affirmé que des propositions interviendront d’ici la fin juin pour une répartition harmo-nieuse des activités et services au sein de la grande région.

UN PARTENARIAT AVEC LA COSMETIC VALLEY

Le Limousin a formalisé un partenariat avec le pôle de compétitivité Cosmetic Valley pour développer la filière cos-métique. Premier centre de ressources mondial en parfumerie-cosmétique, celui-ci est implanté sur les régions Île-de-France, Haute-Normandie et Centre. Il rassemble 300 entreprises, 8 univer-sités, 200 laboratoires, 135 projets col-laboratifs labellisés et 36.600 emplois.

Son territoire (hors partenariats) re-groupe 800 entreprises, 70.000 emplois et 18 Mds € CA. Via ses collaborations, le pôle construit un vaste réseau de re-cherche et d’innovation s’étendant de la Picardie à la Provence. Il travaille déjà avec l’Aquitaine et Grasse. La Cosmetic Valley est à l’origine de plus d’un pro-duit cosmétique sur 10 dans le monde.

La convention de partenariat vise à tirer profit des compétences des deux par-tenaires pour des projets collaboratifs de recherche fondamentale et appli-quée. Le Limousin est un territoire de référence pour l’éco-extraction d’actifs cosmétiques. Il compte augmenter le nombre d’entreprises et de laboratoires dans la filière d’excellence cosmétique. Le partenariat valorise aussi la qualité du transfert de technologie réalisé par l’Université de Limoges. En effet, le Centre de Valorisation Agro-ressources (CVA) de Brive, s’attache à permettre l’exploitation des co-produits végétaux riches en composés actifs.

Trois entreprises limousines sont direc-tement concernées par ce partenariat : ID Bio à Ester Technopole, qui produit des principes actifs à base d’extraits végétaux, le groupe Sothys présent à Brive et Silab à Saint-Viance (Corrèze).

757 M€ DE FONDS EUROPÉENS

Les fonds européens, désormais en grande partie gérés par la Région Limou-sin, représentent une enveloppe glo-bale de 757 M€ sur 2014-2020 (contre 529 M€ sur 2007-2013). Les axes stra-tégiques arrêtés avec la Commission Européenne tournent autour d’une croissance intelligente, durable, pour tous. 579 M€ sont alloués au titre du FEADER (agriculture), 125,5 M€ pour le FEDER (développement territorial) et 52,4 M€ pour le FSE (social).

Les grands axes du FEDER concernent l’innovation, l’économie décarbonnée, le numérique, les formations quali-fiantes, le patrimoine, la revitalisation des agglomérations. Les autres do-maines d’avenir identifiés sont : l’animal et la génétique, le bâtiment intelligent, le bien vieillir, la céramique, l’électro-nique-photonique, les biotechnologies.

www.europeenlimousin.fr

Et aussi :> Création du « Limoges Business

Club » par la Ville et la Métropole, cellule d’échange et de synergies dédiée aux entrepreneurs locaux

> Candidature de Limoges Métro-pole au label « French Tech »

> 500 M€ d’investissements d’ici 2025 pour le CHU de Limoges

> Lancement par la Région d’une marque commune « Osez le bois en Limousin »

Sources : Communiqués de presse, Région Li-mousin, Limousin Entreprise, Le Populaire

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Laurent Cayrel, Préfet de la Région Limousin, François Hollande, Président de la République et Gérard Vandenbroucke, Président du Conseil Régional du Limousin, lors de la signature du contrat de plan État-Région

Et aussi :> Le Puy-du-Fou va investir 80 M€ d’ici 2018> Initiative Vendée Sud (réseau de finan-cement d’Initiative France) a 15 ans> Le Conseil Général expérimente un au-tocar au biométhane sur lignes scolaires et régulières

Sources : Communiqués de presse, Ouest-France, Vendee.fr, Journal des Entreprises

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IMMOBILIER : LE RETOUR !

PRIMO-ACCEDANTS : C’EST LE MOMENT DE SE LANCER

Un marché de l’immobilier plutôt atone, des taux de prêt au plus bas et une série d’aides ciblés constituent depuis quelques mois une bonne occasion de rattrapage pour les primo-accédants qui hésiteraient encore. « Ne pas acheter maintenant, c’est risquer de se retrouver dans un cycle de location quasi permanent », soutiennent les professionnels. Selon eux, les primo-accédants sont redevenus solvables et commencent à revenir sur le marché : au 1er trimestre 2015, 35% des acquéreurs sont des primo-accédants, contre 31% en 2014 et 30% en 2013.

JONGLER AVEC UN BUDGET SERRELa 1ère acquisition est souvent une pre-mière étape qui tient compte d’un bud-get limité et nécessite des compromis. Quelques pistes de concessions :

• acceptez d’étendre le périmètre de vos recherches dans des quartiers ou des communes plus éloignés… mais pas trop loin non plus,

• révisez à la baisse la superficie souhaitée,

• choisissez des appartements «com-pacts» ou «Easydom» (moins d’ascen-seurs, de halls d’entrée…), proposés par certains promoteurs pour répondre aux budgets serrés : 15 à 20% moins cher que le prix moyen du secteur.

• ciblez des biens décotés comme les rez-de-chaussée (-10 à -15%) ou les empla-cements exposés nord/est.

DES « COUPS DE POUCE » POUR LES PRIMO-ACCEDANTSSi beaucoup hésitent à franchir le pas de la première acquisition, c’est souvent faute de connaître l’intégralité des aides et des mesures dont ils peuvent bénéficier. Selon les professionnels, 10% d’apport person-nel suffisent pour envisager une accession à la propriété. Quelquefois moins grâce à certains prêts particulièrement attractifs qui complètent les prêts bancaires clas-siques :

• Le prêt à taux zéro (PTZ)

Tout acquéreur qui n’a pas été propriétaire de sa résidence principale lors des deux précédentes années et dont les ressources n’excèdent pas certains plafonds peut obtenir un prêt à taux zéro (PTZ)… pour financer un logement neuf, un logement ancien nécessitant des travaux impor-tants ou pour financer la transformation d’un local professionnel en logement. De 18.000 à 89.700€, le PTZ est rembour-sable de 12 à 25 ans.

• Le prêt « Action Logement » à 1% pour les salariés du privé

Destiné en priorité aux primo-accédants et sous conditions de ressources, le « prêt accession « d’Action Logement (ex 1% logement) est destiné aux salariés d’entre-prises (non agricoles) employant au moins dix personnes. De 7.000 à 25.000€ rem-boursable sur 20 ans maximum, il permet de financer l’achat d’un logement neuf ou ancien, ou d’acquérir un terrain pour y construire une maison dans un délai de quatre ans. A noter que l’emprunteur n’est pas obligé de rembourser le prêt par anticipation en cas de départ de l’entre-prise.

De leur côté, les agents de la fonction pu-blique peuvent bénéficier d’un « prêt aux fonctionnaires.

• Le prêt d’accession sociale (PAS) peut financer 100% de l’opération

Le PAS est ouvert à tous, primo-accédants ou pas, mais reste soumis à des condi-tions de ressources et de superficies (voir pret-accession-sociale.com). En revanche, il permet de financer la totalité du bien en résidence principale : logement neuf ou ancien, terrain + maison. De plus, il ouvre droit à l’aide personnalisée au logement (APL) et permet de bénéficier de frais de notaire réduits.

LE VISAGE DES PRIMO-ACCEDANTSL’Institut CSA a réalisé une enquête pour Guy Hoquet Immobilier, du 13 au 19 mars 2015, portant sur un échantil-lon de primo-accédants de 18 à 40 ans. Publiée dans «Les Echos-Patrimoine» et «Challenges», l’étude révèle que :

• le 1er achat se fait souvent en milieu rural

28% des primo-accédants vivent dans des communes rurales et 18% dans les communes de moins de 20.000 hab. contre 25% dans des villes de 100.000 à 200.000 hab.

• 61% ont recours à un dispositif d’aide, le plus souvent un prêt à taux zéro.

• Pour près d’un tiers, ce 1er achat s’est réalisé sans apport : 28% chez les 18-24 ans, 19% chez les cadres,

• 46% disposaient de revenus nets mensuels supérieurs à 3.000 € au moment de leur acquisition.

• 80% sont en couple, dont 58% avec un enfant.

• 92% sont satisfaits de leur logement : 94% pour « la liberté d’être chez soi », 88% pour « la fierté d’être propriétaire », 80% pour avoir « la satisfaction d’avoir réalisé une bonne opération », 75% pour « la satisfac-tion d’avoir un bien à transmettre » et 61% pour « la sécurité en cas de perte d’emploi et/ou de revenus ».

INVESTIR AVEC LA LOI PINEL

La Loi Pinel est un dispositif d’investis-sement immobilier locatif qui permet de bénéficier d’une réduction d’impôts pou-vant aller jusqu’à 21% du montant de l’acquisition. Selon la livraison du «Parti-culier» de Mai 2015, « en étant sélectif, il est possible d’obtenir des rendements, hors avantage fiscal, supérieurs à 4% ». La Fédération des Promoteurs immobiliers (FPI) confirme ses atouts en notant une progression sensible des ventes aux inves-tisseurs depuis décembre 2014.

En Poitou-Charentes, près de 30 pro-grammes donnent aujourd’hui accès au dispositif Pinel.

LE PRINCIPE DE LA LOI PINEL.Le dispositif s’adresse à tous les contri-buables qui achètent jusqu’au 31 dé-cembre 2016 un logement neuf ou an-cien (avec travaux) destiné à la location… sous réserve que ces logements soient conformes aux caractéristiques ther-miques et de performance énergétique imposées par la réglementation Pinel (RT 2012).

Les acquéreurs bénéficient alors d’une réduction d’impôt proportionnelle à la durée d’engagement de mise en location du logement : 21% pour ceux qui s’en-gagent à louer l’appartement pendant 12 ans, 18% pendant 9 ans et 12% pen-dant 6 ans.

C’est l’un des assouplissements du dis-positif Pinel par rapport au précédent « Duflot » qui ne proposait qu’une durée de 9 ans pour un taux de défiscalisation de 18%.

Exemple : pour un investissement de 300.000€ (maximum) loué sur 12 ans, la réduction sera de 63.000€ : 6.000€/an les 9 premières années et 3.000€/an les 3 années suivantes.

Remarques : Si la réduction d’impôt excède l’impôt dû au cours de la même année, le solde ne peut pas être imputé sur les années suivantes. De plus, cette ré-duction est inclue dans le plafond sur les niches fiscales (10.000 €/an).

LES CONTRAINTES DE LA LOI Le « Pinel » est soumis à deux conditions :

• le respect d’un plafond de ressources pour le locataire, variable selon la zone géographique. Une contrainte jugée peu gênante puisque 80% des Français intègrent ces critères de revenus.

• des loyers plafonnés selon la localisa-tion… qui sont quelquefois inférieurs de 10 à 20% par rapport aux loyers du marché libre.

LES AVANTAGES DU DISPOSITIF Outre l’intérêt fiscal, la Loi propose des assouplissements qui rendent l’investis-sement plus attrayant que le précédent « Duflot » :

Louer à un procheLa location peut être destinée à un ascen-dant ou descendant n’appartenant pas au foyer fiscal de l’acquéreur. Bien sûr, ces proches doivent satisfaire aux plafonds de ressources définies par la loi.

Dans l’ancien aussi ! Le « Pinel » s’applique aussi aux loge-ments qui ont fait ou vont faire l’objet d’une rénovation complète leur permet-tant d’acquérir des performances iden-tiques à celles d’un immeuble neuf, ainsi qu’aux locaux professionnels (tertiaires ou commerciaux) qui vont être transformés en logements.

Acheter en indivision, en SCI, Outre-mer : C’est possible !Dans le cadre du régime Pinel, le logement peut être acquis en indivision : chaque in-divisaire bénéficie de la réduction d’impôt dans la limite de sa quote-part.

Idem pour une Société Civile Immobilière à condition que celle-ci ne soit pas sou-mise à l’Impôt sur les Sociétés : l’acqué-reur bénéficie uniquement de la réduction d’impôt sur sa quote-part au sein de la SCI.

Le « Pinel » s’applique également pour les départements d’Outre-mer ainsi qu’en Nouvelle Calédonie, avec des taux de ré-ductions plus élevés (23, 29 et 32%) et des plafonds de loyers différents de la métropole.

LE CONSEIL DU JDP Le levier fiscal ne doit jamais gommer les autres arguments rationnels qui guident traditionnellement tout investissement immobilier. A savoir : le choix d’un site pas trop éloigné de son domicile, d’un secteur où la demande locative excède l’offre, d’une ville dynamique en termes de niveau de revenus, taux de chômage, flux migratoire… (toutes ces informations sont disponibles sur insee.fr).

La proximité d’un centre commercial, d’écoles, de lignes de bus ainsi que l’envi-ronnement général du quartier sont éga-lement des critères primordiaux.

BIEN NEGOCIER SON PRET IMMOBILIER !

DES TAUX D’INTERETS AU PLUS BASSelon l’Observatoire du financement CSA/Crédit Logement, le taux moyen hors assurance est tombé à 2,11% en mars 2015 : un record. Selon Meilleurtaux.com, pour un remboursement de 1.000€ par mois sur 20 ans, la capacité d’emprunt est passée de 176.780€ (à 3,22% en 2014) à 192.585€ (à 2,28% en 2015), soit un gain de près de 16.000€.

Les primo-accédants et les investisseurs l’ont bien compris puisque, hors rachats de prêt, la production de crédit immobilier s’affiche en hausse de 34,6% de janvier à mars 2015 par rapport à la même période de 2014.

LES CRITERES QUI SEDUISENT LE BANQUIERPour négocier un taux préférentiel avec son banquier, il est préférable de :

• présenter une situation professionnelle stable : CDI, ancienneté dans l’emploi, entreprise saine, qualification profes-sionnelle adaptée…

• proposer un apport personnel d’environ 20% : plus il sera élevé, plus le taux sera bas.

• respecter un endettement égal à 30% des revenus;

• investir dans un quartier plutôt cotée.

A noter que plus la durée du crédit sera courte, plus le taux sera faible.

Conseil : Si votre banquier est frileux dans sa proposition, faites jouer la concurrence en consultant un courtier en prêt : Cafpi, Meilleurtaux…

ASSURANCE DE PRET : TRANSPARENCE ET CONCURRENCEDepuis la loi Lagarde de septembre 2010, l’emprunteur n’est plus obligé d’accep-ter l’assurance standard de sa banque. Et, depuis la loi Hamon de juillet 2014, il peut même résilier l’assurance de son prêt jusqu’à un an après la signature… sous réserve que le niveau de garantie (décès, invalidité, incapacité de travail…) de l’offre concurrente soit identique.

Fiche d’information obligatoireÀ compter du 1er octobre 2015, afin de renforcer l’information de l’emprunteur et conforter sa possibilité de souscrire une assurance auprès du prestataire de son choix, la banque devra joindre une fiche d’information dès la première simulation adressée au client. Elle mentionnera :

• les garanties minimales exigées par la banque,

• les garanties que l’emprunteur envisage de choisir,

• le coût de l’assurance si celle-ci est prise par le biais de la banque.

Sources : Immonot.com, loi-pinel.fr, la-loi-pi-nel.com, pap.fr

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En France, 13 millions d’actifs sont couverts par une complémentaire santé collective, soit 3 salariés sur 4. D’ici janvier 2016, grâce à la généralisation de la mutuelle santé en entreprise prévue par la loi sur la sécurisation de l’emploi, 400.000 salariés sans protection complémentaire vont se voir doter d’une mutuelle tandis que 3 millions d’actifs vont passer d’une mutuelle individuelle à une complémentaire collective. Promulguée le 14 juin 2013, la loi prévoit en effet la généralisation de la couverture complémentaire collective santé pour tous les salariés du secteur privé, y compris ceux du régime agricole, soit 16 à 17 millions de personnes concernées.D’ici janvier 2016, toutes les entreprises, notamment les TPE peu équipées en complémentaire santé d’entreprise, devront donc proposer à leurs salariés une couverture collective pour la maladie, la maternité et les accidents via un contrat dit « responsable ». Quelles garanties offrir, quel coût pour l’entreprise ? Quels avantages pour le salarié ? Peut-on refuser d’adhérer à une mutuelle d’entreprise ? Tour d’horizon :

QU’EST-CE QU’UNE MUTUELLE D’ENTREPRISE ?

Contrairement aux complémentaires individuelles, les mutuelles de groupe protègent l’ensemble des salariés et diri-geants d’une entreprise avec des garan-ties éventuellement adaptées aux spéci-fi cités de celle-ci.

Des avantages économiques évidents…D’une part, à garanties égales, les contrats collectifs bénéfi cient de tarifs plus avantageux que les contrats indi-

viduels (effet volume). D’autre part, ces contrats dits « responsables » sont taxés à hauteur de 7% contre 14% pour les contrats « non-responsables « qui ne

sont pas soumis à des plafonds de rem-boursements. Enfi n, l’employeur doit prendre en charge au moins 50% du montant de la cotisation mensuelle de chaque salarié.

… mais imposablesCes avantages fi nanciers sont toutefois atténués par la loi de fi nances 2014 qui prévoit que la part des cotisations payées par l’employeur soit désormais impo-sable. Conséquence : de 90€ à 150€/an de hausse moyenne d’impôt par salarié concerné, selon le Centre technique des Institutions de Prévoyance. Soit souvent plus que la simple part salariale de la co-tisation annuelle de la mutuelle…même si cette part reste déductible du revenu imposable.

20€ par mois et par salariéLe coût moyen d’une complémentaire santé est estimé à 20E par mois et par salarié dont 50% au minimum (60% en moyenne) sont pris en charge par l’employeur. Soit 1.200€ par an pour une entreprise de 10 salariés.

Les bénéfi ciaires concernés La mutuelle d’entreprise bénéfi cie à l’en-semble des salariés et éventuellement à leurs ayants droit : conjoint, concubin, enfants, parents.

COMMENT METTRE EN PLACE UNE MUTUELLE D’ENTREPRISE ?

Avec accord collectif…Le niveau de couverture qu’une entre-prise doit proposer à ses salariés doit en principe respecter l’accord négocié au niveau de sa branche professionnelle. Charge ensuite à l’employeur de choisir un prestataire assureur et de soumettre son projet aux délégués syndicaux pour entériner l’accord.

… Sans accord collectifA défaut d’accord de branche, le chef d’entreprise doit mettre en place un projet négocié avec les représentants du personnel. En cas d’échec de ces

négociations ou en l’absence de repré-sentants du personnel dans l’entreprise (moins de 10 salariés), l’employeur peut organiser un référendum pour faire vo-ter les salariés sur différents projets. Il peut également choisir de façon unila-térale la formule qu’il mettra en place.

Les entreprises qui, en janvier 2016, n’auront pas mis en place le dis-positif, risquent des poursuites aux Prud’hommes et des contrôles URSSAF. Exception faite des entreprises qui ont signé un accord de complémentaire san-té avant août 2014 : celles-ci disposent d’une année supplémentaire pour se mettre en conformité avec le nouveau cadre réglementaire.

Conseils Pour les employeurs qui n’auraient pas encore anticipé la mise en place de leur mutuelle d’entreprise, il est recomman-dé, avant de lancer un appel d’offres auprès des assureurs, d’ouvrir le débat en interne pour sonder le niveau de cou-verture souhaité par les salariés.

LE CONCEPT DE CONTRAT COLLECTIF « RESPONSABLE »

La notion de contrat d’assurance santé « responsable » prévoit l’instauration de planchers et de plafonds donnant/don-nant. Les planchers correspondent aux garanties minimum obligatoires (panier de soins) que le contrat collectif doit couvrir. Les plafonds correspondent aux limites de prises de charges autorisées, notamment pour les dépassements d’honoraires et les frais d’optiques.

1) Un panier de soins minimumLa mutuelle collective doit respecter un « panier de soins minimum » garanti aux salariés qui comprend :

• l’intégralité du ticket modérateur sur les consultations, actes et prestations remboursés par l’assurance maladie, à l’exception des médicaments à service médical modéré et faible, des spéciali-tés homéopathiques et des cures ther-males ;

• le forfait journalier hospitalier sans limitation de durée (ce qui représente une avancée signifi cative) ;

• les frais dentaires (prothèses et ortho-dontie) à hauteur de 125% du tarif conventionnel ;

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• les frais d’optique à hauteur de 100€ minimum pour les corrections simples, 150€ et 200€ pour les corrections « complexes et très complexes ». Ce forfait est valable pour une période de 2 ans pour les adultes, et annuel pour les mineurs ou en cas de besoin justifié par une évolution de la vue.

2) Des plafonds de remboursement

Depuis le 1er avril 2015, tous les contrats dits «responsables», qui représentent aujourd’hui 95% du marché, doivent respecter des seuils de remboursements selon les modalités énoncées dans le dé-cret n° 2014-1374 publié en novembre 2014. Concrètement, la prise en charge des dépassements d’honoraires est limi-tée à 125% du tarif de la Sécurité so-ciale et le sera à 100% en 2017. Pour l’optique, le plafond de prise en charge est fixé entre 470€ pour les paires de lunettes à verres simples et 850€ pour les plus complexes, dont 150€ pour les montures. Par ailleurs, ce rembourse-ment est limité à un équipement (deux verres et une monture) tous les deux ans… sauf pour les mineurs et pour les personnes dont l’achat est motivé par une évolution de la vue.

Ce plafonnement des remboursements ne s’applique pas encore aux contrats d’entreprise obligatoires qui profitent d’un sursis jusqu’au 31 décembre 2017.

Une genèse discutable

Officiellement, cet encadrement des remboursements a pour objectif de limi-ter les pratiques tarifaires excessives de certains professionnels, encouragés par des garanties de mutuelles trop géné-reuses. L’exemple le plus souvent cité :

l’assuré disposant d’un forfait optique de 500€ aurait tendance à utiliser plei-nement ce remboursement, sur l’incita-tion de son opticien, même s’il n’en a pas réellement besoin.

Toutefois, rien ne prouve que le méca-nisme de régulation fonctionnera et beaucoup pensent qu’au final les pa-tients devront davantage mettre la main à la poche pour compenser les « restes à charge » et/ou devront souscrire à une sur-complémentaire.

UN SALARIE PEUT-IL REFUSER UNE COMPLÉMENTAIRE D’ENTREPRISE ?

En règle générale, la mutuelle d’entre-prise est obligatoire pour tous et prend effet dès l’embauche du salarié qui peut alors résilier sa mutuelle précédente sans attendre la date anniversaire de son contrat.

Il existe néanmoins des exceptions :

Le salarié a déjà une complémen-taire santé individuelle : il peut refuser l’adhésion au contrat groupe… jusqu’à la date d’échéance de son contrat.

Le salarié est déjà couvert par une autre complémentaire de groupe, via son conjoint : la dispense d’affi-liation s’applique là encore…jusqu’à la date d’échéance de l’ancien contrat.

Si le contrat collectif a été instauré par une décision unilatérale de l’em-ployeur : les salariés présents dans l’en-treprise au moment de la mise en place du contrat peuvent refuser d’y adhérer si une cotisation leur est demandée.

Si le salarié est en CDD ou saisonnier : il peut demander une exemption au contrat Groupe lorsque la durée du

CDD est inférieur à un an. Au-delà, il peut en être dispensé s’il en fait la de-mande par écrit et qu’il justifie d’une couverture santé complémentaire sous-crite par ailleurs.

Si le salarié travaille pour plusieurs employeurs, il peut choisir le contrat collectif qui lui est le plus favorable et refuser de souscrire aux autres.

Si le salarié est apprenti ou travaille à temps très partiel : l’adhésion à la mutuelle collective n’est pas obligatoire si la cotisation due par le salarié est au moins égale à 10% de sa rémunéra-tion.

L’employeur peut alors choisir de prendre en charge l’intégralité de la cotisation.

DE LA NÉCESSITÉ DE SOUSCRIRE UNE SUR-COMPLÉMENTAIRE SANTÉ ?

La sur-complémentaire individuelle est destinée à couvrir les carences ou les faiblesses de remboursement du contrat groupe pour certains soins considérés comme insuffisamment pris en charge : optique, prothèses dentaires, orthodontie, dépassements d’honoraires, cures thermales… Cette « garantie complémentaire de 3e ni-veau » est à étudier au cas par cas pour savoir si il est financièrement intéres-sant ou pas de payer une cotisation supplémentaire pour bénéficier d’un niveau de protection supérieur. Cette réflexion passe par l’étude du niveau de remboursement de la mutuelle d’entreprise à croiser avec le tarif d’une sur-complémentaire… en principe plus faible que celui d’une mutuelle santé « classique ».

Le référent en santé et sécurité au travail

La désignation d’un référent en « santé et sécurité du travail » (SST) est obligatoire depuis le 1er juillet 2012, quelle que soit la taille de l’entreprise. Celui-ci peut être un salarié de l’en-treprise, appartenir à une structure externe d’un service de santé du tra-vail ou à un organisme de prévention relié au centre de médecine du travail dont elle dépend. Son rôle ? Evaluer les risques professionnels, planifier les actions de prévention, sensibiliser les salariés, prendre en charge les acci-dents du travail.

Sources : Disposi.fr, l’Express/l’Entreprise, Capital

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N° 125 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr20 Les EntreprisesQu I bouGEN T

16 CHARENTEABC TECHNOLOGY DANS LE GIRON D’UN GROUPE JAPONAIS

Située à Gensac-La-Pallue, l’entreprise ABC Technology, spécialiste des en-sembles électromécaniques bobinés est rachetée par le groupe japonais EKK Eagle Industries. Ce dernier, un des lea-ders mondiaux des systèmes d’étanchéi-té, réalise ainsi une opération d’intégra-tion verticale.

ABC Technology, qui emploie 130 sala-riés, produit des systèmes électriques : électroaimants, électrovannes, transfor-mateurs, télérupteurs, antennes, injec-teurs, capteurs. Son activité est tournée principalement vers l’industrie automo-bile (plus de 60 % du CA), mais s’étend aussi à l’électroménager, la distribution d’énergie, l’électronique, le ferroviaire, l’aéronautique, aux systèmes indus-triels, aux métiers à tisser ou encore au médical. Ses clients sont PSA, Alstom, la SNCF, Bosch...

La cession sera effective en juillet. EKK Eagle Industrie, dont la filiale fran-çaise EIF est basée en Lorraine, entend s’appuyer sur le savoir-faire local et les

équipes existantes, dont le patron Serge Girardot, qui avait repris en 1994 la société charentaise créée en 1955.

L’AVENIR S’ÉCLAIRE POUR LUXOR LIGHTING

A Angoulême, Luxor Lighting est un sous-traitant spécialisé dans les éclai-rages automobiles qui emploie plus de 110 salariés. Après des années difficiles au début des années 2010, le nouveau patron Patrick Scholz a revu l’organisa-tion, optimisé les flux et misé sur l’écoute et l’autonomie des employés, ainsi que sur la communication interne. Tout ceci a permis d’accroître fortement la pro-ductivité. Luxor Lighting travaille notam-ment pour Peugeot, Renault et Volvo. L’entreprise dégage désormais un excé-dent brut d’exploitation de 106.000 €, pour 11,271 M€ CA en 2014.

STI INDUSTRIE ÉQUIPE DISNEYLAND PARIS

La petite société STI Industrie située à Angoulême a décroché un impor-tant marché avec le parc Disneyland Paris. Spécialiste des petits véhicules électriques (tracteurs, chariots, tireurs,

pousseurs, remorques, golfettes…), elle est chargée d’équiper en motorisation électrique les 45 chariots à glaces am-bulants circulant sur le site. Une com-mande à 675.000 € sur 3 ans. Toute la partie châssis des chariots existants est refaite pour loger les moteurs Leroy Somer et les batteries, tandis que l’habil-lage est adapté. La coque qui supporte les caisses de glaces (900 kg de poids total) est désormais interchangeable et peut être aisément séparée du groupe motopropulseur.

Avec ce contrat au royaume de Mic-key, STI Industrie, qui emploie 7 sala-riés (1,204 M€ de chiffre d’affaires en 2013), démontre son savoir-faire.

LES CHARPENTES FRANÇAISES CÉDÉES AU FONDS ENDLESS

L’entreprise Charpentes Françaises, qui comprend 14 sites et 360 salariés en France, a été cédée le 30 avril au fonds d’investissement britannique Endless à travers la holding Charpentes UK. Spé-cialisée dans la charpente et la maison à ossature bois, elle se présente comme leader français de la charpente indus-trielle.

Pour effectuer son rachat, Endless emprunte sur 5 ans auprès de l’actuel propriétaire, le britannique Wolseley. Une réorganisation est probable.

Le site de Vars, parmi les plus importants de l’entreprise, emploie 65 personnes et génère 10 M€ de chiffre d’affaires. Celui de Pleumartin (Vienne), exploité sous le nom Jugla, est également concerné par la cession.

Charpentes Françaises, dont le siège se situe à Pacé (Ile-et-Vilaine), détient la marque France Colombages pour l’aménagement extérieur. Elle réalise 59,047 M€ CA.

MATÉRIAUX : LE GROUPE GARAN-DEAU ACQUIERT RENÉ THÉBAULT

Le groupe Garandeau basé à Cherves Richemont (16) a acquis à la date du 1er

avril la société René Thébault, située à Aytré (17). A partir d’une briquetterie créée dans les années 1930, cette der-nière est devenue une référence locale du carrelage et du négoce de matériaux. Elle a réalisé 3,38 M€ CA en 2013. Avec l’acquisition de René Thébault, Garan-deau consolide son implantation en Charente-Maritime : carrière à Sainte-Gemme, centrale à béton à Saint-Sul-

Le Salon du Bourget est le plus important au monde pour l’industrie aéro-nautique et spatiale, avec près de 150.000 visiteurs professionnels en 2013 et 204.000 « grand public ». Le Poitou-Charentes, 7e région pour le secteur, compte 159 entreprises et 9.400 emplois directs ou indirects, principale-ment à Rochefort et Châtellerault. 4.000 emplois sont situés dans la Vienne.

Pour la première fois, 31 entreprises de la Région étaient regroupées au sein d’un stand commun Aeroteam. Cette association d’accompagnement regroupe des entreprises, mais aussi des écoles d’ingénieurs (ENSMA, EIGSI). Alors que la Cha-rente-Maritime était présente au salon depuis 2007, Guy Curcio, Président d’Ae-roteam a remercié le Président du Conseil Départemental Dominique Bussereau pour avoir accepté de fondre son département dans le collectif. Bruno Belin et François Bonneau, respectivement Président des Départements de la Charente et de la Vienne étaient également présents le 16 juin. Jean-François Macaire, Pré-sident du Conseil Régional, est quant à lui venu fait une visite le 17 juin. La Région rappelle qu’elle soutient l’entreprise Mécafi de Châtellerault (300.000 € pour son projet « Eolia », qui doit créer une trentaine d’emploi et 261.000 € pour la forma-tion), ainsi que les Forges de Bologne (Parthenay), à hauteur de 250.000 € pour une extension de 4.500 m² et un investissement productif de 20 M€.

Alors que la future grande région rassemblera plus de 76.700 emplois industriels dans le secteur (16 % du total national), un rapprochement d’Aeroteam avec

Aerospace Valley (Aquitaine – Midi-Pyrénées) doit se préparer, sous une forme qui reste à définir. Pour Dominique Bussereau, « L’union fait la force ». La future région devra faire progresser les petits sous-traitants et intéresser les jeunes. En matière de commandes, il affirme que les entreprises locales affichent « des bonnes nouvelles » lors de ce salon. Le secteur est en effet en forte croissance. La flotte mondiale sera multipliée par 2 entre 2014 et 2033, pour atteindre 42.180 appareils, avec un triplement du trafic passagers. La société rochefortaise Simair, qui a racheté le toulousain CoQuil (360 salariés au total), annonce également un « bon salon ».

Sur son vaste stand, Stelia (Airbus Group) mettait en scène la naissance de la société (ex Sogerma-Aerolia). Avec un peu plus de 1.000 salariés à Rochefort, ce serait devenu le 1er employeur de Charente-Maritime, devant Alstom. Le site construira la porte de l’avion-cargo « Beluga ».

Le groupe rochelais Ledoux, (Cybermeca, SMRO, Hermès Technologies), spécia-liste des machines-outils et de la robotique, exposait sa machine électropneuma-tique « Duo », destinée au rivetage.

2 avions charentais

Basée à Périgny (17), la jeune société Elixir Aircraft a présenté un biplace de 6 mètres certifié de catégorie LSA. Il devrait voler à l’été 2016 pour une entrée en production en 2017. Réalisé avec des matériaux innovants, il sera léger, économique, confortable et performant. La société, qui se présente comme un intégrateur, travaille avec plusieurs partenaires comme C3 Technologies et entend séduire les aéro-clubs.

Airbus a effectué de nouvelles démonstrations de vol de l’e-Fan, premier avion électrique européen. Le concept est dû à la société ACS (Aero Composites Saintonge) de Saint-Sulpice-de-Royan (17), qui a ainsi séduit l’avionneur. L’appareil sera construit à Pau.

LE POITOU-CHARENTES EN FORCE AU SALON DU BOURGET

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Dominique Bussereau, Président du Conseil Départemental de Charente-Maritime, a salué le dynamisme de la filière aéronautique picto-charentaise en présence de

avec ses homologues Bruno Belin (Vienne) et François Bonneau (Charente)et de Guy Curcio, Président d’Aeroteam, ainsi que des élus et chefs d’entreprises

Jean-François Macaire, Président du Conseil Régional, et Guy Curcio, Président d’Aeroteam, devant la maquette d’Elixir Aircraft

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pice-de-Royan et Tonnay-Charente courant 2015, négoce à Matha, Aytré, Saint-Clément-des-Baleines, Saint-Sul-pice-de-Royan, Montendre et Mon-tguyon.

Le groupe (152 M€ de CA consolidé en 2013) créé en 1869 en est à la 6e

génération d’actionnaires familiaux. Présent dans le béton, les matériaux, les carrières, il représente 17 points de négoce de matériaux en Charente, Cha-rente-Maritime, Dordogne, Gironde et Vienne. Garandeau emploie 680 sala-riés et exploite 13 carrières, 11 centrales à béton, une usine de blocs béton. Il a su maintenir le caractère familial des diverses entreprises rachetées. Four-nisseur de référence pour la LGV, il a inauguré en 2014 un laboratoire de recherche sur le béton à Châteauneuf-sur-Charente, qui représente un inves-tissement de 1,2 M€.

17 CHARENTE-MARITIMESURVITEC-ZODIAC S’EST REGONFLÉ

Le redressement judiciaire du construc-teur toulousain de bateaux pneuma-tiques Zodiac n’est pas un problème pour le site de production Survitec de Chevanceaux ! L’usine Zodiac acquise en 2011 par le groupe britannique de radeaux de survie, peu après la ferme-ture du site rochefortais du constructeur français, a connu une belle croissance en s’adossant à un groupe mondial spécia-liste de la même activité. En vertu d’ac-cords commerciaux, ses radeaux sont toujours commercialisés sous la marque Surevitec-Zodiac. C’est le seul lien qui subsiste aujourd’hui avec le cédant.

Le site charentais, qui emploie 99 sala-riés, atteint désormais 16,382 M€ CA. Il commercialise près de 4.000 embar-cations de survie par an, pour les sec-teurs des croisières, de la pêche, etc., certaines pouvant embraquer 150 per-sonnes. Signe de son dynamisme, l’en-treprise s’est également lancée sur le marché des toboggans d’évacuation.

SIGNALS DÉMÉNAGE ET S’AGRANDIT

Numéro 1 français de la vente à dis-tance d’articles de signalisation et d’équipements de sécurité, l’entreprise Signals déménage sur un nouveau site, toujours situé à Périgny. Elle dis-pose de 1.000 m² d’ateliers de produc-tion, 2.000 m² d’entrepôts et la sur-face de la boutique est doublée. Ces locaux, qui devraient permettre à la société de poursuivre son développe-ment, représentent un investissement de 500.000 €.

Signals dispose d’un catalogue de 25.000 références : signalisation rou-tière, de chantier ou de bureau, vête-ments de travail, marquage industriel, mobilier urbain, signalétique person-nalisée ou accessoires de communi-cation. La société, qui ne commercia-lise qu’en direction des professionnels et collectivités, profite régulièrement des changements réglementaires. Des accessoires tels que le gilet jaune pour automobilistes ou le détecteur de fu-mée font ainsi partie des meilleures ventes.

Signals (20 M€ CA et 70 salariés) est dans le giron du groupe Brady, leader mondial des solutions d’identification et de sécurité.

SOUFFLET ATLANTIQUE INVESTIT TOUS AZIMUTS

Soufflet Atlantique, dont le siège se situe à Marans, est un négociant en céréales, surtout présent en Cha-rente-Maritime et Vendée. Il dispose de 12.000 clients. Il a lancé un projet d’extension de son site du port de La Pallice (où la filiale Socomac est pré-sente). Un nouveau silo, actuellement en phase d’enquête publique, sera capable de traiter 1,4 Mt par an et de stocker 85.000 m3. Prévu pour 2017, le nouvel équipement représentera un investissement de 27 M€. Construit « bord à quai », il permettra de limiter les opérations de « brouettage » par camions.

Soufflet Atlantique, qui a réalisé 214,3 M€ CA en 2014, vient aussi de construire un silo de 18.000 tonnes, à Venansault (85). A Messemé (86), il a déposé un permis de construction vi-sant à porter sa capacité de stockage à 41.600 m3 (+ 17.100 m3). En mai, la société a réuni 700 professionnels du monde agricole à Niort lors des « ren-dez-vous de Soufflet Atlantique ».

Le groupe Soufflet (siège dans l’Aube) est le premier collecteur privé de céréales en France (4 Mt). Il réalise 4,25 Mds € CA et emploie 7.400 personnes dans 19 pays. Il a repris le négoce de céréales Raynot dans la Vienne en 2014.

Le groupe compte ouvrir un bureau permanent à La Havane. Jean-Michel Soufflet, président du directoire, était d’ailleurs présent, avec le maire de la Rochelle Jean-François Fountaine, lors du voyage officiel de François Hollande à Cuba.

DELAMET VISE L’ALLEMAGNE

Delamet Environnement (groupe Delamet à Saint Aigulin) a créé au dé-but des années 2000 un procédé pour éliminer les odeurs et rejets gazeux. Breveté, le système dénommé Eolage aspire les nuisances odorantes et uti-lise la propulsion aérodynamique pour les disperser en altitude. Il convient aux stations d’épuration, aux centres de compostage ou d’enfouissement, aux industries agro-alimentaires ou chimiques, aux abattoirs, aux équarris-sages, aux zones explosives… Par ail-leurs, il s’adapte à tout type d’odeur ou rejet gazeux, y compris pour des sites à ciel ouvert.

Delamet, qui a implanté plus de 86 sys-tèmes Eolage, s’efforce désormais de le commercialiser en Allemagne. La socié-té a ainsi été sélectionnée pour partici-per au VBE Germany 2015 (Vision Bor-deaux Export). Organisé par des clubs d’entreprises bordelais, l’évènement a permis d’échanger en visionconférence avec des entreprises allemandes.

Outre le traitement de l’air et des odeurs, le groupe Delamet est présent dans le génie industriel (électricité, automatisme, instrumentation, méca-nique…), la sécurité des personnes et des biens et la maintenance. Il emploie 45 personnes pour 45 M€ CA.

LA ROCHELLE - 05.46.50.27.27 � ROCHEFORT - 05.46.99.02.76 � ROYAN - 05.46.05.03.55 SAINTES - 05.46.93.48.33 � COGNAC - 05.45.36.15.15 � LA ROCHE - 02.51.37.08.15 � LUÇON - 02.51.56.04.71

FONTENAY - 02.51.69.85.69 � LES SABLES - 02.51.21.06.18 � CHALLANS - 02.51.93.16.52 � BRESSUIRE - 05.49.74.20.44

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LA BOURSE MARITIME AGRICOLE TÉMOIGNE DU DYNAMISME DE L’AGRICULTURE

La Bourse Maritime Agricole La Ro-chelle - La Pallice s’est tenue les 18 et 19 juin au Port Atlantique. Elle fait suite à la Bourse Maritime des Grains qui, pour sa 20e édition en 2014, a changé de nom, s’adressant désormais aux fi lières céréales, engrais et nutrition animale. Ce moment de rencontres et d’échanges avec les profession-nels de l’agriculture est piloté par les acteurs portuaires rochelais regroupés en association : le Port Atlantique La Rochelle, l’Union Maritime La Ro-chelle, le Groupe Sica Atlantique, Socomac Groupe Souffl et, Bolloré Logistique Portuaire (BLP), la Socié-té Générale de Manutention et de Transit (SGMT) et l’Etablissement Vraquier de l’Atlantique (EVA). La Bourse Maritime Agricole a réuni cette année 300 participants et de nom-breux exposants.

Les professionnels ont fait le point sur leur activité et notamment la cam-pagne céréalière 2014-2015. A début juin, elle affi che un bilan provisoire record, en augmentation d’environ 28 % par rapport à 2013-2014. Pour

l’année 2014-2015, le total est en ef-fet estimé à 4,784 Mt, contre 3,710 l’année précédente. Une progression signifi cative !

Avec cette campagne 2014-2015 qui s’achève, Sica Atlantique bat à nouveau son record d’exportations de céréales, avec 3,2 Mt. 90 % de ces volumes tran-sitent par les installations de La Pallice et 10% par celles de Tonnay-Charente. Le fer représente 35 % des approches avec 1 Mt. Les orges fourragères, à destination de la Chine et de l’Arabie Saoudite, progressent de manière très importantes, atteignant 650.000 t. Le maïs représente 650.000 t., exportées vers l’Union européenne.

Socomac (Groupe Souffl et) connaît également une année de tous les re-cords. Il clôturera à fi n juin au-delà des 1,9 Mt chargées, en augmentation de 46 %. Les exportations de maïs aug-mentent signifi cativement et celles de blé dépassent 1 Mt. Le futur silo Chef de Baie (lire plus haut) ouvrira de belles perspectives.

EVA et SGMT se félicitent des 200.000 t. destinées à l’alimentation animale qui ont transité par le port rochelais, mal-gré un léger recul sur les 5 premiers mois de l’année. De gros volumes sont

cependant attendus au cours de l’été, particulièrement en soja, ce qui laisse présager une 2e partie de campagne prometteuse.

L’entreprise Fertilore tire parti du nouveau record d’importation d’en-grais pour le port de La Rochelle, avec 400.000 t. en 2014. Le tonnage en campagne agricole de juin 2014 à mai 2015 progresse de 13,5 %.

La Rochelle - La Pallice conforte sa pre-mière place pour l’importation d’urée en France, avec 240.000 t.

De manière générale, les céréales et oléagineux dopent l’ensemble de la fi lière agricole. Cette activité phare du Port Atlantique La Rochelle profi te de la qualité des infrastructures et du dynamisme des acteurs de la place portuaire.

Entreprises22

SICA ATLANTIQUE

Une offre globale de presta-tions, basée sur la synergie des métiers, le partenariat et l’inno-vation

Le Journal des Professionnels a ren-contré Vincent Poudevigne, Direc-teur Général de SICA ATLANTIQUE, pour faire un point sur l’activité de cet acteur majeur du Grand Port Maritime de La Rochelle.

JDP : Comment s’est achevée l’an-née 2014 pour SICA Atlantique ?Vincent Poudevigne : 2014 consti-tue l’une des meilleures années pour le Groupe SICA Atlantique, avec le maintien du volume global d’activité. Un premier semestre 2014 positif sur le solde de la campagne céréalière précé-dente et une collecte 2014 abondante avec une météo favorable font de cette année le second meilleur volume réalisé depuis la création des silos en 1957, avec un trafi c qui dépasse les 2,8 mil-lions de tonnes en céréales et un vo-lume global de 3,8 millions de tonnes.

Dans les autres domaines, l’Agence Maritime Thomas bat son record d’ac-tivité en termes de consignation de na-vires, Delpech Maritime a amorcé avec succès un nouveau trafi c d’importa-tion et d’ensachage de pellets de bois, Atena a enregistré une progression de 280 000 tonnes à 400 000 tonnes (+ 40 %) des volumes d’engrais récep-tionnés et manutentionnés, avec une très belle place de cette entité sur l’urée granulée, le nouveau pipe-line mul-tifl uides de SISP fait transiter 40 000 tonnes en méthanol (contre 28 000 tonnes prévues). SISP atteint les 300 000 tonnes en 2014 (+ 10 %). EVA se main-tient à niveau en tourteaux d’oléagi-neux et capte un nouveau trafi c de car-bonate pour l’industrie verrière.

De son côté, avec son premier exercice complet de production de méthylate de sodium, EnviroCat Atlantique confi rme sa maîtrise de son process innovant, et enregistre une activité supérieure de 120 % aux prévisions. Ce nouveau brevet, cette nouvelle méthode et cette nouvelle ligne n’avaient jamais été ap-pliqués nulle part dans le Monde.

SICA Atlantique entend-il pour-suivre ses investissements en 2015 ?Le doublement du capital social de SICA Atlantique, qui a permis de confi rmer la confi ance que lui portent nos Socié-taires, porte ce capital à plus de quatre millions d’euros. Nous avons également poursuivi le renforcement de nos fonds propres et donc de notre Bilan Finan-cier, ce qui va nous permettre de pour-suivre nos investissements majeurs dans l’avenir : achèvement du programme d’augmentation des débits de charge-ment céréaliers, mise en place de nos installations de chargement de train en engrais liquides et en produits pétro-liers, entre autres…

Ainsi, après un programme de 50 mil-lions d’euros d’investissements réalisé ces dix dernières années, nous program-mons 25 millions d’euros supplémen-taires sur les cinq prochaines années.

Le Groupe SICA Atlantique bénéfi cie aussi de l’énorme dynamique d’investis-sement du Grand Port Maritime. Nous représentons plus du tiers de l’activité portuaire totale.

En quoi consiste votre stratégie partenariale ?Nous promouvons des solutions nou-velles globales et durables, dans un es-prit partenarial, optimisant la « VARSE » c’est à dire la « valeur ajoutée de la res-ponsabilité sociétale de l’entreprise ». La dynamique forte créée par SICA At-lantique a consisté à rassembler tous les acteurs locaux de la fi lière agricole, qui sont nos Sociétaires, dans la gestion de leurs fl ux logistiques portuaires.

De plus, nous n’investissons pas sans créer de partenariat avec les entreprises qui font le commerce ou maîtrisent la production des marchandises que nous allons manutentionner. Nous privilé-gions donc les producteurs et les enga-

gements de long terme, dans le cadre d’une optimisation foncière. En effet, notre potentiel de développement, notre attractivité sont aussi l’aboutis-sement d’une stratégie menée durant plusieurs décennies consistant en la maîtrise foncière autour de nos installa-tions, afi n de les protéger.

Nous avons également développé de-puis cinq ans une dynamique commer-ciale visant à potentialiser sur les syner-gies dans une démarche « One Stop shop ». Il s’agit d’offrir à nos clients la possibilité de disposer, avec un seul interlocuteur, de toutes les prestations dont ils peuvent avoir besoin.

Quelles sont les voies d’améliora-tion engagées par SICA Atlantique en termes de fonctionnement, face aux engorgements parfois consta-tés dans le passé ?Le Groupe SICA Atlantique conçoit et met en œuvre des solutions innovantes, intégrées et globales d’optimisation et de massifi cation des fl ux logistiques, notamment portuaires, au bénéfi ce des fi lières agricoles et agro-industrielles, qui représentent le cœur du métier du Groupe, mais aussi sans la cadre d’autres fi lières qui concourent à l’at-teinte de ses objectifs stratégiques.

Nous souhaitons faire tourner nos ins-tallations de façon plus fréquente, avec des rythmes plus cadencés. Ainsi nous travaillons en « fl ux tirés » et nous nous engageons contractuellement à garan-tir la fl uidité logistique adaptée aux at-tentes de nos clients. C’est la logistique qui appelle les produits, et non l’inverse.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

A l’heure où nous bouclons, SICA Atlantique annonce un nouveau tonnage record de 3,2 millions de tonnes pour la campagne céréalière 2014-2015.

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SICA Atlantique est un acteur majeur du Grand Port Maritime de La Rochelle

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79 DEUX-SÈVRES

CARTOL – FABRIQUE DU BOCAGE, L’OUTIL INDUSTRIEL MULTI-SECTEURS DE LA RÉGION

On se souvient que la liquidation d’Heu-liez avait donné lieu fi n 2013 à la créa-tion par la Région de la SEM (société anonyme d’économie mixte) Fabrique régionale du Bocage, destinée à faire vivre le site industriel de Cerizay. Le 6 mai, le président du Conseil régional Jean-François Macaire a assisté à son conseil d’administration. La Fabrique régionale du Bocage a pour vocation première d’assurer le portage d’offres de reprise des actifs d’entreprises, dans l’attente de commandes nouvelles et de préparer un retour à meilleure fortune, à travers l’acquisition d’entreprises picto-

charentaises, des prises de participation, des opérations fi nancières, de produc-tion, de commercialisation, de services, de R&D, etc. Elle dispose de 900.000 € de capital (650.000 € détenus par la Ré-gion, qui a également consenti un prêt de 1,6 M€), d’un équipement industriel

rare et a acquis les actifs du constructeur d’automobiles sans permis JDM après sa liquidation.

La fi liale Cartol (SAS Carrosseries et Tôleries Poitou Charentes au capital de 300.000 €) assure la production en sous-traitance. Elle travaille actuel-lement pour Renault Trucks Défense, Airbus Helicopters, Gestamp ou Bui-sard, notamment. Le bureau d’études a comme client Alstom. Ses activités ont trait à l’assemblage de tôleries soudées : découpe laser, assemblage-montage, cataphorèse via une chaîne dont seuls les constructeurs automobiles sont équi-

pés en France, traitement de surface, peinture, conditionnement… Cartol peut intervenir de l’amont (recherche-développement pour des industriels, CAO, prototypes) à l’aval (expédition). Elle met ses compétence à dispositions de secteurs industriels diversifi és : aéro-nautique, défense, ferroviaire, automo-bile, matériels BTP manutention, naval…

Cartol affi che un chiffre d’affaires de 2,4 M€ « et a équilibré ses comptes dès la première année, ce qui est rare dans le domaine industriel ». Ses effec-tifs sont passés de 39 à 76 salariés et jusqu’à 400 emplois pourraient revenir sur le site selon la Région.

Si la holding Fabrique régionale du Bo-cage annonce une perte de 404.000 €, plusieurs points incitent à l’optimisme : 3 M€ d’investissements sur les sites de Cerizay sont prévus au titre du CPER. De nouvelles activités ont été annon-cées : bureau d’études, fabrication de véhicules décarbonnés, pièces de rechange, activités liées à la croissance verte. Et l’Agglo du Bocage Bressui-rais (A2B) a décidé d’entrer au capital de la SEM. Le site ex-Heuliez a aussi vu l’arrivée d’Ouest Emboutissage et de Noun Electric, dont le quadricycle de loisirs électrique Nosmoke engrange de bonnes prises de commandes et la production sera relocalisée de Chine à Cerizay.

RÉSULTAT NET EN PROGRESSION DE 43 % POUR LE GROUPE MACIF

Le groupe mutualiste Macif, basé à Niort, n’est pas endormi ! Il affi che de beaux résultats 2014 : CA consolidé en hausse de 4 % à 5,9 Mds €, résultat net consolidé en progression de 43 % à 183 M€ (dont 28 M€ dûs à l’intégration

du gestionnaire d’actifs OFI), +20 % de fonds propres (IFRS) à 3 Mds €. Le pôle IARD du groupe affi che ses meil-leurs résultats depuis 5 ans, avec un CA de 3,067 Mds d’euros (+1,5 %), en rai-son de l’amélioration de la marge tech-nique et d’une bonne maîtrise des frais généraux, malgré une sinistralité clima-tique exceptionnelle et le rechargement des provisions. La santé-prévoyance voit son chiffre d’affaire augmenter de 17 %, tandis que la collecte d’assurance-vie s’accroît de 20 %. La fi nance-épargne progresse également de 3 %. L’acti-vité bancaire atteint 100.000 clients et 35.000 ouvertures de comptes en 2014.

Le groupe Macif dénombre 5,2 millions de sociétaires (+ 0,7%), et 17,9 millions de contrats gérés (à fi n 2014). Il est lea-der français en assurance automobile et habitation (en nombre de contrats) et profi te d’un taux de fi délisation de 96 %.

Le groupe mutualiste prépare pour fi n 2015 son nouveau plan stratégique 2016-2020 axé sur la « performance durable », qui devrait conduire à une politique tarifaire plus agressive. Au sein de Sferen, les travaux avec la Matmut avancent, notamment en vue d’une nouvelle gouvernance.

SOTHOFERM ACCROÎT SES CA-DENCES DE VOLETS ALUMINIUM

Sothoferm, dont le siège se situe à Mauzé-Thouarsais, est un des leaders nationaux des volets pour le bâtiment, avec 10 % de part de marché. Pour répondre à la demande de volets alu-minium en panneaux sandwich, la so-ciété, qui emploie 180 salariés, a investi 500.000 € dans une nouvelle machine qui permet de réduire les chutes et

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La Fabrique régionale du Bocage et sa fi liale Cartol disposent de nombreuses compétences industrielles

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N° 125 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.frEntreprises24

d’accroître la production. Elle a égale-ment repensé ses flux et réorganisé ses ateliers.

En 2014, l’entreprise a lancé une offre de portes de garage d’entrée de gamme, en complément de sa ligne « premium ». Elle se positionne ainsi comme fournis-seur généraliste de solutions de clôture.

Le chiffre d’affaires 2014 de la société se monte à 29 M€.

DALLET REPRIS PAR SON CONCURRENT BORDELAIS VEYNAT

Les transports Dallet situés à François seront repris par le groupe Veynat (65,8 M€ CA), également spécialiste des transports alimentaires liquides. Basé à Tresses-Mélac (Gironde), ce dernier emploie plus de 500 salariés et est présent dans toute la France (particulièrement dans l’Ouest) et en Espagne. Veynat reprend l’ensemble des 46 salariés et apporte 825.000 € pour les actifs corporels et incorporels, hors stocks. Il se fixe comme objectif l’équilibre financier pour Dallet en moins de 12 mois et prétend obtenir le label Iso sécurité alimentaire.

86 VIENNE

OUVERTURE DU CENTER PARCS « DOMAINE DU BOIS AUX DAIMS »

A Trois-Moutiers près de Loudun, à la limite de la Vienne, du Maine et Loire et de l’Indre-et-Loire, le 5e parc de loisirs Center Parcs de France ouvre ses portes au public le 29 juin. Géré par le groupe Pierre & Vacances, il mise sur un tou-risme familial proche de la nature.

Le chantier débuté à l’automne 2013, a mobilisé jusqu’à un millier de personnes et de nombreux ajustements et finitions ont dû être réalisés dans les dernières se-maines. Sur 186 M€ de marchés, 71 % ont été attribués à des groupements ré-gionaux et 44 % à des entreprises de la Vienne (soit environ 81 M€).

Le parc comprend 7 villages, 809 vastes cottages contemporains et 9 maisons tout confort dans les arbres. La serre

reçoit 3.000 plantes tropicales. Le parc aquatique « Aqua Mundo » avec tobog-gans et le « Deep Nature Spa » dédié au bien-être, figurent parmi les 26.000 m² d’équipements proposés. Plus de 36 ac-tivités sont disponibles, dont des soins. Les espaces verts sont omniprésents et les 264 hectares de pins accueillent une centaine de daines en semi-liberté pour un « tête à tête avec les animaux ».

Le parc, qui peut héberger plus de 4.000 locataires par jour, enregistre de bonnes réservations et attire une clientèle étran-gère venue de Grande-Bretagne, Bel-gique, des Pays-Bas et d’Allemagne. Il se veut le plus beau Center Parcs d’Europe.

Le « Domaine du Bois aux Daims » de-vrait être inauguré le 10 juillet en pré-sence de Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères et du développe-ment international.

Center Parcs a reçu 6.300 candidatures mais a rencontré des difficultés à recru-ter dans les postes liés au nettoyage. Le site compte environ 600 emplois au total, en incluant la restauration assurée par Elior.

FENWICK : RÉORGANISATION ET INTERNALISATION

Fenwick, constructeur de transpalettes, gerbeurs, tracteurs de trains logistiques et préparateurs de commandes redé-ploie son activité française de produc-tion, située à Cenon-sur-Vienne. Les chariots standards et chariots « option client » seront entièrement réalisés à l’usine principale de Cenon, alors que ces activités occupent actuellement deux bâtiments. Fenwick va également internaliser l’activité de logistique des composants, réalisée par Chaveneau-Bernis à Dissay. La nouvelle organi-sation a pour but de simplifier les flux de production et de réduire les coûts. Fenwick souhaite par ailleurs mettre en place davantage de flexibilité dans l’or-ganisation du travail.

Le site du nord-Vienne emploie 550 sa-lariés, non comptés les intérimaires, et occupe 32.700 m2. 70 % de la produc-tion est exportée, en Europe et au-delà.

Fenwick-Linde SARL, basée à Elancourt (78), réalise 676,5 M€ CA. Elle appar-tient au groupe allemand Kion, division Linde Material Handling.

LA FONDERIE DU POITOU FONTE A RÉTABLI LA CONFIANCE

La Fonderie du Poitou Fonte produit des carters moteurs en fonte pour l’au-tomobile à Ingrandes. Emblématique de l’industrie mécanique de la Vienne, la Fonderie du Poitou avait été scindée

en deux entités, Alu et Fonte, avec la cession du pôle aluminium de Teksid en 2002. La première, rachetée par Saint-Jean Industries en 2012, a décroché de nouveaux marchés (Voir JDP n° 121). La seconde a été cédée au printemps 2014 à Jérôme Rubinstein et Franco Zaccomer, qui ont racheté la majorité du capital à Teksid (groupe Fiat), lequel en a conservé 26 %. Elle avait connu de sérieuses difficultés de 2008 à 2010 et ne parvenait pas à retrouver le che-min de la rentabilité. De plus, elle subit encore la baisse des ventes des don-neurs d’ordres Fiat, Renault et Suzuki.

Les dirigeants de la Fonderie du Poitou Fonte montrent cependant de solides ambitions. Aujourd’hui, la société af-fiche une très nette amélioration de sa situation. Elle déclare avoir rétabli la confiance de ses partenaires. Elle a renégocié certains contrats pour ajus-ter ses prix et optimise ses achats. Elle a aussi investi dans la remise en état et la modernisation de l’outil industriel et a veillé à l’amélioration de la qua-lité. Surtout, elle a misé sur le dialogue social avec ses 415 salariés pour amé-liorer la productivité, avec des résultats au-delà de toute espérance.

La fonderie créée en 1978 par Renault a réalisé 83,2 M€ CA en 2013 et a produit 58.619 t. en 2014 pour une capacité de 80 000. Elle exporte 60 % de ses volumes. Elle devrait fabriquer prochainement une version allégée du moteur Renault K9 et pourrait élargir son portefeuille de clients.

DYNAMISME CHEZ LES CONSTRUCTEURS BOIS !

Deux entreprises viennoises du sec-teur de la maison en bois, affichent une bonne forme et des ambitions stratégiques. Une exception dans le domaine de la construction…

Ainsi, France Bois Modulaire, basé à Iteuil, va construire une seconde usine à Fleuré. La société a par ailleurs ini-tié une politique de franchises qu’elle souhaite décliner dans toute la France. Elle se distingue en appliquant les prin-cipes de la construction modulaire.

Merlot, implanté à Châtellererault, spécialiste de la charpente et de la mai-son à ossature bois, créneau qu’elle occupe depuis plus de 30 ans, ouvre une agence à Poitiers, avenue du 8 mai 1945. L’entreprise créée en 1970, emploie une cinquantaine de salariés. Elle travaille aussi sur des bâtiments professionnels et des marchés publics. Elle a participé à la construction des cottages Center Parcs pour Pierre et Vacances.

Et aussi :

[16]

> Châteaubernard : Les emballages verre Verralia cédé par Saint Gobain au fonds américain Apollo

> So Good (liquides pour e-cigarettes) propose désormais du café en do-settes

> Cognac : Martell a fêté ses 300 ans, Hennessy ses 250 ans

> Les drones Helipse surveillent les migrants en Méditerranée

[17]

> Nouveaux locaux à Surgères pour la start-up biotechnologies Philolao, spécialiste des matières grasses du lait. Un investissement à 4,2 M€.

> Environnement : Le bureau d’études rochelais AIRMES cédé par Ortec au groupe EODD, spécialiste de l’ingé-nierie et du conseil en environnement

> Juritravail.com, leader de l’infor-mation juridique en ligne s’installe à La Rochelle

> Une convention Engie (ex-GDF Suez) - CdA de La Rochelle pour le développement du parc bas carbone Atlantech

[79]

> Bellot Minoterie, 1er moulin du Poi-tou-Charentes, fête ses 465 ans et 225 ans de meunerie

> Rorthais : Go Plast (menuiseries alu et PVC) est sorti du redressement

> Organisation transport et logistique : Heppner déménage sur un nouveau site (2.100 m²) à Niort

> Zodiac Aero Electric (électronique pour l’aéronautique) fête ses 50 ans et inaugure un nouveau banc d’essai à Niort

> Nueil-les-Aubiers : Gastronome, 2e volailler français (groupe coopérative Terrena) construit une vaste plate-forme logistique (7,2 M€ d’investis-sement)

[86]

> Le charcutier haut de gamme Pierre Milleret (à Dissay) cédé aux sociétés Vivonne Viandes et Viandes Services

> Expertise comptable et services aux professionnels : Seref Consultants (Poitiers et Couhé) rejoint In Extenso Centre Ouest

Sources : Communiqués de presse, Sud Ouest, Charente Libre, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Les Echos, Le Figaro, Bati-Actu

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Des cottages trés soignés

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10 M€ D’INVESTISSEMENTS POUR LES MEUBLES GAUTIER, QUI MISENT SUR LA NOUVEAUTÉ

Meubles Gautier, spécialiste de l’ameu-blement contemporain au Boupère (140 M€ CA), engage un investissement supérieur à 10 M€ d’ici 2016. Il s’agit de permettre à l’outil industriel de gagner en flexibilité en fonction de l’évolution de la demande et de permettre une mise sur le marché plus fréquente de nouvelles gammes. Accélérer le rythme de renouvellement est en effet devenu nécessaire car 30 % des ventes 2014 émanent de nouveautés de l’année. La flexibilité est par ailleurs permise par un accord sur l’annualisation du temps de travail mis en place en 2013.Le fabricant mise aussi sur la créativité collective interne avec le Gautier Lab, un atelier de prototypes d’esprit « fablab ». Il travaille par exemple sur l’intégration de l’électronique (enceintes Bluetooth) et des matériaux souples de luxe (cuir, alcantara…).Meubles Gautier emploie 960 salariés en Vendée sur 4 sites. La société com-mercialise dans 62 pays à travers 100 points de vente, dont 43 à l’étranger.

LE GROUPE VM MATÉRIAUX DEVIENT HERIGE

Présent dans les secteurs du négoce de matériaux, de l’industrie du béton et de la menuiserie industrielle, le groupe VM Matériaux, annonce qu’il adopte désormais le nom Herige. Cette nou-velle raison sociale, adoptée grâce à la démarche « Creative Problem Solving»,

approche collaborative de co-création impliquant les acteurs clés de l’entité, entend porter la signification « édifier ensemble la ville de demain ». Le groupe familial coté en bourse et basé à L’Her-bergement, adopte également la signa-ture « Entrepreneurs d’avenir ». Présent en France métropolitaine, en Outre-mer, en Chine et au Canada, il détient de nombreuses marques propres couvrant différents univers du bâtiment et de la maison. Il atteint 590,9 M€ CA en 2014 (en recul compte tenu du contexte de crise) et 1,2 M€ de résultat net, avec près de 2.700 collaborateurs.Seule la branche négoce de matériaux conservera la marque VM Matériaux.

NOUVELLE ACQUISITION POUR ATLANTIC

Après Ideal Boilers en janvier (JDP n° 123), le groupe Atlantic, fabricant d’ap-pareils de chauffages et climatisations dont le siège se trouve à La Roche-sur-Yon, annonce l’acquisition de l’Autri-chien Austria Email qui produit des chauffe-eau. Cette nouvelle société de 300 salariés réalise 60 M€ de CA et est présente sur les marchés allemand et autrichien sur les segments haut de gamme. Le groupe qui emploie 1.000 salariés en Vendée atteindrait ainsi 5.300 salariés au total et 1,3 Md € CA. Il confirme également sa stratégie axée sur l’international, à l’heure où la RT 2012 pénalise fortement le marché du radiateur électrique.Atlantic ne néglige cependant pas l’in-novation : produits connectés (comme le radiateur « Maharaja », dont les dif-

férents appareils de la maison se coor-donnent à distance), appareils mul-ti-fonction (le « Panama » : pompe à chaleur, climatiseur et producteur d’eau chaude), échangeur thermique sur eau grise… Le groupe cherche également à se développer sur les systèmes multi-énergie (gaz-électricité ou fioul-électri-cité) et la préservation de la qualité de l’air. Il construit par ailleurs une usine de pompes à chaleur de 12.000 m² dans le Pas-de-Calais.

RELOCALISATION RÉUSSIE POUR BELLIER AUTOMOBILES

La délocalisation en Chine n’avait pas réussi à l’entreprise vendéenne Bellier Automobiles, qui était en difficultés en 2010. Le fabricant de véhicules sans permis souffrait alors de problèmes de qualité, d’un manque de réactivité pour les livraisons et de coûts imprévus. Un constat fréquent chez les entreprises qui ont choisi de délocaliser… La société, propriété du Groupe Neuvessel, a alors choisi en 2011 la relocalisation de la production de pièces et a investi 3M€ à Talmont-Saint-Hilaire. Un montant équi-valent à son CA actuel.Aujourd’hui, l’entreprise mise sur l’inno-vation et veut monter en gamme. Après des utilitaires, elle évoque même un vé-hicule électrique sur le marché des par-ticuliers.

YOU MOTORISE LA CUISINE

Aux Herbiers, la société You Industrie produit des cuisines motorisées dont les éléments peuvent monter ou descendre

de quelques centimètres. La vaste gamme ne s’adresse pas seulement aux personnes à mobilité réduite mais veut désormais séduire les familles. La société s’attend à voir la demande pour ce type de produits modulables fortement pro-gresser.

Et aussi :> Variance Technologies (repreneur de l’usine Fagor-Brandt d’Aizenay) produit un défroisseur vapeur pour SteamOne> Saint-Georges-de-Montaigu : Sode-bo construit un nouveau bâtiment de 5.500 m² dédié à la R&D et au mar-keting> Machines agricoles : Lucas G (pail-leuses, mélangeuses à La Verrie) et Méchineau Elevage (distributeurs d’aliments pour bétail à Saint-Aubin-les-Ormeaux) travailleront ensemble sur des nouveaux produits> Transport-logistique : Une nouvelle implantation au Poiré-sur-Vie pour re-grouper les 3 sites d’AlteAd et de ses filiales Duranteau et Augizeau> Sofinther (génie climatique) investit 10 M€ dans une plate-forme logis-tique de 18.000 m² à Saint-Hilaire-de Loulay > MTA (transport-messagerie) s’agrandit à Bournezeau

Sources

Communiqué de presse, Les Echos, Usine Nou-velle, Ouest France, Journal des Entreprises

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ENCORE DEUX ACQUISITIONS À L’ÉTRANGER POUR LEGRAND

Legrand, c’est bien plus qu’un fabricant de prises et d’interrupteurs ! Basé à Limoges, c’est un groupe mondial spé-cialiste des équipements et infrastruc-tures électriques et numériques pour le bâtiment, présent dans les secteurs des tableaux, disjoncteurs, armoires, chemi-nements de câbles… Il réalise la moitié de son chiffre d’affaires (4,449 Mds € en 2014) hors d’Europe et, pour la pre-mière fois, les Etats-Unis devraient re-présenter en 2015 son premier marché devant la France.

Poursuivant sa stratégie de croissance ex-terne (achat notamment d’Electrorack, Minkels, Adlec et SJ Manufacturing), il annonce début mai deux nouvelles ac-quisitions. La première est l’italien IME (23 M€ CA, 160 salariés) dont l’activité est liée aux paramètres de l’installation électrique, secteur à fort potentiel de croissance tiré par la recherche d’éco-nomies d’énergie et l’internet des objets dans le bâtiment. La seconde est l’Indien Valrack (CA inférieur à 10 M€, 250 sala-riés), présent sur le marché des baies et armoires voix-données-images (VDI).

Legrand axe de plus en plus son déve-loppement sur le créneau de la domo-tique. Elle mise sur l’automatisation du système électrique et le pilotage à dis-tance des maisons, grâce au paramé-trage et à la programmation de tout le système électronique (lumière, chauf-

fage, climatisation, alarme, hi-fi). La so-ciété a ainsi lancé le système MyHome, qui commande toutes les fonctions électriques du logement et permet une communication bidirectionnelle grâce à la technologie BUS. Par ailleurs, elle renouvelle ses gammes d’accessoires électriques en se tournant largement vers la domotique et le créneau haut de gamme. Legrand s’attache aussi à per-mettre à l’utilisateur de connaître préci-sément la consommation électrique de ses différents appareils, afin de l’inciter à réaliser des économies d’énergie.

En dépit de ce dynamisme technolo-gique, les résultats financiers du pre-mier trimestre 2015 apparaissent nuan-cés, car si le chiffre d’affaires progresse (+7,4 % à 1,165 Md €) davantage que les résultats (+1,9 % de résultat net, +3,1 % résultat opérationnel ajusté), c’est parce qu’il est tiré par les acquisitions et les effets de change. Le CA trimestriel re-cule ainsi de 1,7 % à structure et taux de change constants. Le groupe anticipe cependant une année 2015 stable.

SILAB INAUGURE UN NOUVEAU SITE SPÉCIALISÉ DANS LES MICRO-ORGANISMES

A Saint-Viance (Corrèze), l’entreprise Silab, spécialisée dans les ingrédients biologiques pour l’industrie cosmétique, a inauguré début juin une unité de pro-duction de micro-organismes unicellu-laires. La société industrielle limousine d’application biologique proposera des

levures, moisissures, bactéries et micro-algues destinés à réaliser des principes actif pour les secteurs de la cosmétique et de la pharmacie. L’entreprise dirigée par Jean Paufique se développe ainsi dans les biotechnologies et en dehors du monde végétal. Elle sera aussi moins dépendante de fournisseurs extérieurs. Elle prévoit par ailleurs de réaliser une tour d’atomisation pour traiter des pro-duits sous forme sèche.

En forte croissance, l’entreprise a investi 30 M€ en 5 ans et a réalisé 33,020 M€ CA en 2013. Elle a fêté ses 30 ans et emploie aujourd’hui 250 personnes.

EN FORT DÉVELOPPEMENT, CERINNOV SE TOURNE VERS LA ROBOTIQUE

L’entreprise Cerinnov, implantée à Ester Technopole depuis 2008, a eu l’honneur d’accueillir François Hollande lors de sa visite à Limoges pour signer le CPER. Cette PME de 70 salariés, spécialisée dans les usines clés en mains et ma-chines pour les industries céramique et verrière, affiche une progression remar-quable. Avec 11 M€ de chiffre d’affaires en 2014, le groupe (Cerinnov, Cerlase, Wistra) vise 15 M€ cette année. Pour la céramique, ses machines répondent à toutes les étapes de la production : fa-çonnage, décoration, émaillage et mar-quage laser.

L’entreprise vient d’inaugurer un nou-veau bâtiment de 1.500 m² pour la re-

cherche et développement et la nouvelle activité robotique. Un investissement de 1,5 M€. Cerinnov, qui réalise 80 % de son chiffre d’affaires à l’international, avec des implantations en Allemagne, Grande-Bretagne, Russie et au Colora-do, pourra ainsi fournir des systèmes in-dustriels à de nouveaux secteurs comme l’automobile ou l’aéronautique.

Et aussi :

> GM&S Industrie (ex-Altia La Sou-terraine) : un gros contrat avec Air Liquide pour réaliser des chapeaux de détendeurs

> 3D Ceram (céramiques techniques à Limoges) commercialise sa propre imprimante 3D

> Aerolyce (Nimrod Group) démarre son activité de traitement de surface pour l’aéronautique à Bellac. Une cin-quantaine d’emplois sont prévus à terme.

> Spécialiste de la projection de po-lyuréthane pour l’isolation, Iso-Inter (siège à Objat, Corrèze) obtient d’Iso-lat-France, distributeur de polyré-thane projeté, la concession exclusive en Limousin, Dordogne, Lot, Puy-de-Dôme. Elle propose désormais une solution écologique, la fibre de bois soufflée.

Sources : Communiqués de presse, Les Echos, Le Populaire, ZoneBourse, France Bleu

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N° 125 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr26 TOP 100dES ENTREPRISES

RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA K€ Date BILAN Effectif1 PICOTY SA 23300 LA SOUTERRAINE combustibles RIDOIRE Jean-Marie 1 731 570 31/12/2013 1732 LEGRAND SNC 87000 LIMOGES matériel électrique SCHNEPP Gilles 1 194 408 31/12/2013 9933 SOCIETE JAS HENNESSY ET COMPAGNIE 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées PEILLON Bernard 1 104 530 31/12/2013 7894 EURIAL 86130 DISSAY lait RABILLARD Jean-Luc 898 690 31/12/2013 1 3385 LEGRAND FRANCE 87000 LIMOGES matériel d’installation électrique SOUDAN Patrice 887 358 31/12/2013 4 4516 TERRA LACTA 17700 SURGERES produits laitiers LEBRET Alain 803 447 31/12/2013 4517 SCHENKER FRANCE 85600 MONTAIGU Messagerie DE CRECY Philippe 732 004 31/12/2013 4 4268 COOP AGRICOL VENDEE APPROV VENTE CEREALE 85000 LA ROCHE SUR YON céréales, semences CALLEAU Jerome 703 371 30/06/2014 8309 MOTEURS LEROY SOMER 16000 ANGOULEME transformateurs électriques SARRE Pierre 623 519 31/08/2014 2 62010 SPBI 85170 DOMPIERRE SUR YON construction de bateaux de plaisance CATHELINAIS Bruno 507 103 31/08/2014 3 47411 DACHSER FRANCE 85130 LA VERRIE Messagerie DUMORT Frederic 498 956 31/12/2013 2 95012 MARTELL & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées GUETTAT Philippe 439 148 30/06/2014 42713 CHARENTES ALLIANCE 16100 COGNAC céréales, semences FOUCHER Bruno 392 087 30/06/2014 42814 VAL’ IANCE 79700 MAULEON volailles et gibier GUILBAUD Gérard 390 695 31/12/2014 015 VM DISTRIBUTION 85260 L’ HERBERGEMENT matériaux de construction AUDUREAU Philippe 304 818 31/12/2013 1 00416 ATLANTIC SOC FRANCAISE DEVELOP THERMIQUE 85000 LA ROCHE SUR YON électroménagers LAMOURE Jean 300 057 31/12/2013 017 CENTRE OUEST CEREALES 86130 JAUNAY CLAN céréales, semences DELAFOND Philippe 279 169 30/06/2014 14118 CLARA AUTOMOBILES 85140 LES ESSARTS véhicules automobiles SORIA Robert 269 097 31/12/2013 62319 BORG WARNER TRANSMISSION SYSTEMS TULLE 19800 EYREIN équipements automobiles SUYDAM Christopher 260 755 31/12/2013 020 SOCIETE COOPERATIVE AGRICOLE COREA POITOU CHARENTES LA COOPERATIVE 86400 CIVRAY céréales, semences DELUSSET Philippe 244 866 30/06/2014 298 DES AGRICULTEURS 21 TERRENA POITOU 86360 CHASSENEUIL DU POITOU céréales, semences DUCELLIER Pierre 232 721 30/06/2014 24622 LAITERIE DE MONTAIGU - SAS SABOURIN 85600 ST GEORGES DE MONTAIGU produits laitiers SABOURIN Anne 218 263 31/12/2013 16323 SOUFFLET ATLANTIQUE 17230 MARANS céréales, semences THIERRY Didier 214 350 30/06/2014 20524 SOREGIES 86000 POITIERS commerce d’électricité LEPERCQ Arnaud 213 475 31/12/2013 32925 SEOLIS 79000 NIORT commerce d’électricité BROSSARD Jacques 211 909 31/12/2013 34826 E. REMY MARTIN & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées HERIARD DUBREUIL Dominique 200 560 31/03/2014 34327 COURVOISIER 16200 JARNAC boissons alcooliques distillées PINET Patrice 197 879 31/12/2013 17528 PICOTY RESEAU 17000 LA ROCHELLE carburants PICOTY Michel 179 827 31/12/2013 029 BRETECHE OUEST 85150 LA CHAPELLE ACHARD combustibles HIDIER Eric 179 235 31/12/2013 6430 ATLANTIC INDUSTRIE 85000 LA ROCHE SUR YON appareils électroménagers CAILLE Emmanuel 174 565 31/12/2013 61931 BELLAVOL 79250 NUEIL LES AUBIERS aliments pour animaux HUTTEPAIN Gilles 173 588 31/12/2013 3132 ETABLISSEMENTS BELLANNE 79100 LOUZY aliments pour animaux DE LA HAMELINAYE Hubert 167 570 31/12/2013 17533 YVES COUGNAUD 85000 MOUILLERON LE CAPTIF structures métalliques COUGNAUD Eric 165 677 30/06/2013 1 04934 POUJOULAT 79360 GRANZAY GRIPT tubes, tuyaux, profi lés creux en acier COIRIER Yves 162 210 31/03/2014 * 76235 SICA DE BAGNOLET 16100 COGNAC boissons BANNIER James 157 896 31/12/2013 036 DEFONTAINE 85530 LA BRUFFIERE engrenages et organes de transmission SCHULTE Winfried 157 284 30/09/2014 80337 UCAL CHARENTES POITOU 85170 BELLEVILLE SUR VIE produits laitiers RABILLARD Jean-Luc 154 483 31/12/2013 6038 AUTOLIV-ISODELTA 86190 CHIRE EN MONTREUIL équipements automobiles LE PORT Patrick 152 530 31/12/2013 65339 SAME DEUTZ FAHR FRANCE 16100 CHATEAUBERNARD matériel agricole VERHEECKE Patrick 149 671 31/12/2014 5540 EUROVIA POITOU CHARENTES LIMOUSIN 87000 LIMOGES construction de routes DARTOUT Jean-Louis 144 973 31/12/2013 72441 HEULIEZ BUS 79700 MAULEON construction de véhicules automobiles DURELLI Enrico 141 143 31/12/2014 45542 SOCIETE COOPERATIVE 17400 SAINT JEAN D’ANGELY céréales, semences MOIZANT Jean 128 969 30/06/2014 6 5 AGRICOLE TERRE ATLANTIQUE43 SOCIETE DE RECHARGEMENT DEMATERIALISE 85000 LA ROCHE SUR YON équipements électronique BI MEDIA 125 858 31/12/2013 644 TRANSPORTS BERNIS 87280 LIMOGES Messagerie GUILLOT Jean-Claude 114 532 31/12/2013 58045 SEFI 86000 POITIERS équipements industriels SEFI TRANSMISSION 113 694 31/12/2013 38546 DISTRI CASH ACCESSOIRES 17220 SAINTE SOULLE équipements automobiles MOYET Jean 113 412 30/09/2014 18347 ALICOOP 79800 PAMPROUX aliments pour animaux ROGEON Philippe 112 604 31/12/2013 12448 DUBREUIL CARBURANTS 85170 BELLEVILLE SUR VIE combustibles PARENT Paulette 111 704 31/12/2013 3149 MCPP FRANCE 85130 TIFFAUGES matières plastiques base SEKI Motohiro 111 182 31/03/2014 21950 SOCIETE DISTRIBUTION ROYANNAISE SA 17200 ROYAN hypermarchés POTIRON Paul 110 472 28/02/2013 0

Pour ce nouveau classement des 100 premières Entreprises de Poitou-Charentes - Vendée - Limousin, sont concernées les Entreprises ayant leur siège social sur cette région, correspondant à la zone de diffusion du JDP. Réalisé à partir des bases de données d’Altarès, l’un des premiers acteurs en France de l’information économique, ce palmarès regroupe les Entreprises ayant publié leur bilan 2014 ou 2013 (ou plus rarement 2012 ou 2011) sur 12 mois, à la date d’extraction des données soit fi n mai 2015. Les Sociétés sont classées par ordre décroissant de chiffre d’affaires hors taxes.

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51 VENDEE SANI THERM 85280 LA FERRIERE fournitures plomberie BREGEON Marc 106 096 28/02/2014 22452 COMPTOIR AGRICOLE COMMERCIAL DE COGNAC 16100 CHATEAUBERNARD quincaillerie MAURICE Bruno 102 605 31/12/2013 40653 JH INDUSTRIES 85300 CHALLANS charpentes HUET Jean-Michel 102 588 31/12/2013 93154 ROUGIER AFRIQUE INTERNATIONAL 79000 NIORT matériaux de construction ROUGIER Francis 102 258 31/12/2013 3255 SOCIETE COMMERCIALE AUTOMOBILE DU POITOU 86000 POITIERS véhicules automobiles WISNIEWSKI Damien 99 960 31/12/2013 23356 SUPERMARCHES CHARENTAIS 17140 LAGORD hypermarchés FLOGEAC Paul 97 961 31/03/2014 32357 NOUVELLE SOCIETE D ASCENSEURS 86280 SAINT BENOIT travaux d’installation BRUYERE PIROT Laurent 97 910 30/11/2013 058 SAINTES-DISTRIBUTION-SADIS 17100 SAINTES hypermarchés TAILLANDIER Daniel 95 215 28/02/2013 25059 SAINT-GOBAIN GLASS SOLUTIONS MENUISIERS INDUSTRIELS 79700 ST PIERRE DES ECHAUBROGNES transformation du verre BREDIN Sylvain 93 535 31/12/2013 50460 DILISCO 23220 CHENIERS commerce de biens domestiques DERVIEUX Guillaume 91 127 31/12/2013 16661 ROUSSELOT ANGOULEME 16000 ANGOULEME produits chimiques KAL Villaume 89 942 31/12/2013 13562 PATRICK LAUNAY 87280 LIMOGES véhicules automobiles LAUNAY Patrick 88 611 31/12/2013 15863 POITOURAINE 86130 DISSAY produits laitiers LABBE Jean-Jacques 88 399 31/12/2013 5264 MANUTAN COLLECTIVITES 79180 CHAURAY équipements commerce et services GUICHARD Xavier 88 183 30/09/2014 26765 ALLIANCE FINE CHAMPAGNE 16100 COGNAC boissons BODIN Alain 88 080 31/08/2014 266 SERVAL 79800 SAINTE EANNE aliments pour animaux LEMAITRE Gérard 87 582 31/12/2013 8167 CAMUS LA GRANDE MARQUE SA 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées CAMUS Jean-Paul 86 629 28/02/2014 21068 IDEALE RESIDENCE MOBILE 85400 LUCON carrosseries et remorques CATHELINAIS Bruno 86 569 31/08/2014 069 SOC COOP AGRICOLE ELEVEURS PAYS VERT 19460 NAVES animaux vivants FAU Julien 86 366 30/09/2013 070 NEOLIS 86340 FLEURE céréales, semences ROUBARDEAU Yves 86 144 31/12/2013 7571 COMPTOIR AUTOMOBILE ROCHELAIS 17000 LA ROCHELLE véhicules automobiles ISEE 85 584 30/04/2014 14472 DISTILLERIE DE LA TOUR 17800 PONS boissons alcooliques distillées NAUD Jean 83 248 31/08/2014 3373 FONDERIE DU POITOU FONTE 86220 INGRANDES fonderie de fonte RUBINSTEIN Jérôme 83 223 31/12/2013 44774 POLYCLINIQUE DE LIMOGES 87000 LIMOGES activités hospitalières UNION DES PRATICIENS DES CLINIQUES INDEPENDANTES DU LIMOUSIN 80 615 31/12/2014 95675 SENOBLE DESSERTS PREMIUM 17440 AYTRE lait MIFAJEM 80 207 31/12/2013 31176 SOCIETE DU PARC DU FUTUROSCOPE 86130 JAUNAY CLAN Parcs d’attractions MARCEL Dominique 79 313 30/09/2012 75177 GEREDIS DEUX SEVRES 79000 NIORT distribution d’électricité REDIEN Jean 78 876 31/12/2013 4178 VAL DE SEVRE SCA 85700 LA POMMERAIE SUR SEVRE élevage DEBARRE Alain 77 909 30/06/2014 1279 LITTORAL AUTOMOBILES DISTRIBUTION 17000 LA ROCHELLE véhicules automobiles MICHEL Stephane 77 109 31/12/2013 16280 PICOTY AUTOROUTES 17000 LA ROCHELLE carburants PICOTY Michel 75 807 31/12/2013 281 NOUVELLE DES ABATTEURS 79300 BRESSUIRE transformation de viande BASQUIN Alain 75 548 31/12/2013 8982 CIE EUROPEENNE EMBALLAGE ROBERT SCHISLER 79100 THOUARS emballages en papier SCHISLER Jacques 75 492 31/12/2013 37083 SOC COOPERATIVE ELEVEURS MARCHE 23300 LA SOUTERRAINE animaux vivants MOREAU Jean 73 940 31/12/2013 084 VENDEE SEVRES NEGOCE 79260 LA CRECHE céréales, semences STAUB Mathieu 73 504 30/06/2014 10685 SAS BONNEMIE ILE O DIS 17310 SAINT PIERRE D’OLERON hypermarchés GAULT Christian 73 042 31/01/2014 18386 SOCIETE INDUSTRIELLE RAISON FRERES 85120 LA CHATAIGNERAIE produits surgelés FINANCIERE ET GESTION RAISON 72 930 31/12/2013 21087 DAGARD 23600 BOUSSAC équipements aérauliques et frigorifi ques FINANCIERE LA DAME A LA LICORNE 72 038 31/12/2013 39188 CREUSE CORREZE BERRY ELEVAGE 23140 PARSAC animaux vivants CHAZETTE Philippe 70 254 31/12/2013 4489 QUADRIA 87000 LIMOGES équipements informatiques PERROT Gilles 69 322 31/03/2014 24890 SRD 86000 POITIERS activités scientifi ques LEPERCQ Arnaud 68 913 31/12/2013 2691 SAINT GOBAIN EUROCOUSTIC 23350 GENOUILLAC produits minéraux non métalliques DE MAISTRE Herve 68 820 31/12/2013 19092 SAUTEL DISTRIBUTION 17000 LA ROCHELLE hypermarchés FLOGEAC Paul 68 534 31/01/2014 17293 ALLARD EMBALLAGES 19100 BRIVE LA GAILLARDE carton ondulé MAILLARD Laurent 67 354 31/12/2013 094 VALEO MATERIAUX DE FRICTION 87280 LIMOGES produits minéraux non métalliques LAGARDE Thierry 67 311 31/12/2013 43595 SOCIETE ROY 79330 SAINT VARENT exploitation de gravières BODSON Luc 67 033 31/12/2013 11496 NATURENVIE 17180 PERIGNY produits alimentaires KLOBOUKOFF Charles 67 033 31/12/2013 097 GRAND PARC DU PUY DU FOU 85590 LES EPESSES Parcs d’attractions LE JOLIS DE VILLIERS DE SAINTIGNON Nicolas 66 732 30/09/2014 43798 TRONICO 85660 SAINT PHILBERT DE BOUAINE cartes électroniques assemblées PRIEUX Pierre 63 866 31/12/2013 41699 O’HARA 85800 GIVRAND carrosseries et remorques CATHELINAIS Bruno 63 824 31/08/2014 277100 SOC VENDEE APPROVIS METALLURGIQUE AGRICO 85000 LA ROCHE SUR YON équipements industriels PELLETIER Daniel 61 491 31/12/2013 205

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RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA K€ Date BILAN Effectif

AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE1 SOCIETE JAS HENNESSY ET COMPAGNIE 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées PEILLON Bernard 1 104 530 31/12/2013 7892 EURIAL 86130 DISSAY lait RABILLARD Jean-Luc 898 690 31/12/2013 1 3383 MARTELL & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées GUETTAT Philippe 439 148 30/06/2014 4274 LAITERIE DE MONTAIGU - SAS SABOURIN 85600 SAINT GEORGES DE MONTAIGU produits laitiers SABOURIN Anne 218 263 31/12/2013 1635 E. REMY MARTIN & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées HERIARD DUBREUIL Dominique 200 560 31/03/2014 3436 COURVOISIER 16200 JARNAC boissons alcooliques distillées PINET Patrice 197 879 31/12/2013 1757 BELLAVOL 79250 NUEIL LES AUBIERS aliments pour animaux HUTTEPAIN Gilles 173 588 31/12/2013 318 ETABLISSEMENTS BELLANNE 79100 LOUZY aliments pour animaux DE LA HAMELINAYE Hubert 167 570 31/12/2013 1759 ALICOOP 79800 PAMPROUX aliments pour animaux ROGEON Philippe 112 604 31/12/2013 12410 SERVAL 79800 SAINTE EANNE aliments pour animaux LEMAITRE Gérard 87 582 31/12/2013 8111 CAMUS LA GRANDE MARQUE SA 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées CAMUS Jean-Paul 86 629 28/02/2014 21012 DISTILLERIE DE LA TOUR 17800 PONS boissons alcooliques distillées NAUD Jean 83 248 31/08/2014 3313 SENOBLE DESSERTS PREMIUM 17440 AYTRE lait MIFAJEM 80 207 31/12/2013 31114 VAL DE SEVRE SCA 85700 LA POMMERAIE SUR SEVRE élevage DEBARRE Alain 77 909 30/06/2014 1215 NOUVELLE DES ABATTEURS 79300 BRESSUIRE transformation de viande BASQUIN Alain 75 548 31/12/2013 89

AUTOMOBILE ET MATÉRIEL DE TRANSPORT1 SPBI 85170 DOMPIERRE SUR YON construction de bateaux de plaisance CATHELINAIS Bruno 507 103 31/08/2014 3 4742 CLARA AUTOMOBILES 85140 LES ESSARTS véhicules automobiles SORIA Robert 269 097 31/12/2013 6233 BORG WARNER TRANSMISSION SYSTEMS TULLE 19800 EYREIN équipements automobiles SUYDAM Christopher 260 755 31/12/2013 04 AUTOLIV-ISODELTA 86190 CHIRE EN MONTREUIL équipements automobiles LE PORT Patrick 152 530 31/12/2013 6535 HEULIEZ BUS 79700 MAULEON construction de véhicules automobiles DURELLI Enrico 141 143 31/12/2014 4556 DISTRI CASH ACCESSOIRES 17220 SAINTE SOULLE équipements automobiles MOYET Jean 113 412 30/09/2014 1837 SOCIETE COMMERCIALE AUTOMOBILE DU POITOU 86000 POITIERS véhicules automobiles WISNIEWSKI Damien 99 960 31/12/2013 2338 PATRICK LAUNAY 87280 LIMOGES véhicules automobiles LAUNAY Patrick 88 611 31/12/2013 1589 IDEALE RESIDENCE MOBILE 85400 LUCON carrosseries et remorques CATHELINAIS Bruno 86 569 31/08/2014 010 COMPTOIR AUTOMOBILE ROCHELAIS 17000 LA ROCHELLE véhicules automobiles ISEE 85 584 30/04/2014 14411 LITTORAL AUTOMOBILES DISTRIBUTION 17000 LA ROCHELLE véhicules automobiles MICHEL Stephane 77 109 31/12/2013 16212 O’HARA 85800 GIVRAND carrosseries et remorques CATHELINAIS Bruno 63 824 31/08/2014 27713 LIMOGES DIFFUSION AUTOMOBILES 87280 LIMOGES véhicules automobiles FAURIE Marc 58 900 31/12/2013 13014 SOC D’EQUIPEMENT MANUTENT TRPT 17000 LA ROCHELLE carrosseries et remorques SCHMITZ Thomas 55 614 31/12/2013 015 SOCIETE COMMERCIALE DIFFUSION AUTOMOBILE DU POITOU 86000 POITIERS véhicules automobiles BOBOT Emmanuel 55 036 31/12/2013 130

BTP ET IMMOBILIER1 EUROVIA POITOU CHARENTES LIMOUSIN 87000 LIMOGES construction de routes DARTOUT Jean-Louis 144 973 31/12/2013 7242 NOUVELLE SOCIETE D ASCENSEURS 86280 SAINT BENOIT travaux d’installation BRUYERE PIROT Laurent 97 910 30/11/2013 03 SOCIETE ROY 79330 SAINT VARENT exploitation de gravières BODSON Luc 67 033 31/12/2013 1144 R SIORAT 19270 USSAC construction de routes ROUX Gilbert 58 444 31/12/2013 2015 CARRIERES KLEBER MOREAU 79310 MAZIERES EN GATINE exploitation de gravières DEWANCKEL Jean-Luc 55 917 31/12/2013 1836 EIFFAGE CONSTRUCTION LIMOUSIN 87000 LIMOGES construction de bâtiments EIFFAGE CONSTRUCTION 52 819 31/12/2013 2127 CAMIF HABITAT ET PAR ABREVIATION SAS CH 79180 CHAURAY maisons individuelles GROUPE ARCHIPELLE 47 702 31/12/2013 08 IMERYS REFRACTORY MINERALS CLERAC 17270 CLERAC exploitation de gravières DELACROIX Guillaume 42 883 31/12/2013 1929 RIDORET MENUISERIE 17000 LA ROCHELLE menuiserie bois et pvc RIDORET Daniel 38 021 31/12/2013 25810 CARRIERE DE LUCHE 79330 LUCHE THOUARSAIS exploitation de gravières BRIDIER Thierry 34 831 31/12/2013 4511 VENDEE LOGEMENT ESH 85000 LA ROCHE SUR YON location de logements GICQUEL Jean 33 574 31/12/2013 6612 CALCAIRES ET DIORITES DU MOULIN DU ROC 16370 CHERVES RICHEMONT exploitation de gravières GARANDEAU Rene 32 250 31/12/2013 15713 SONDEFOR(SONDAGES ET FORAGES) 86800 SAINT JULIEN L’ARS forages et sondages ACHAT Pascal 31 808 30/04/2014 9714 EIFFAGE ENERGIE POITOU-CHARENTES 86000 POITIERS installation électrique CARMILLET Frédéric 30 189 31/12/2013 24015 COOP DE PROD D’HLM VENDEENNE DU LOGEMENT 85000 LA ROCHE SUR YON promotion immobilière GICQUEL Jean-Yves 29 124 31/12/2013 52

CHIMIE ET PLASTURGIE1 MCPP FRANCE 85130 TIFFAUGES matières plastiques base SEKI Motohiro 111 182 31/03/2014* 2192 ROUSSELOT ANGOULEME 16000 ANGOULEME produits chimiques KAL Villaume 89 942 31/12/2013 1353 COUGNAUD 85190 AIZENAY éléments en matières plastiques LIENARD Philippe 54 720 31/12/2013 4864 LEUL MENUISERIES 79100 LOUZY éléments en matières plastiques HOLDING DU PETIT ROSE 51 885 31/12/2013 05 BB FABRICATIONS 17140 LAGORD peintures, vernis ADAMS George 45 209 31/12/2013* 896 LABORATOIRES RIVADIS 79100 LOUZY produits pour la toilette LAINE Christian 43 137 31/08/2014 1887 ANGIBAUD - DEROME ET SPECIALITES 17000 LA ROCHELLE produits azotés et engrais BOUDET Jean-Marie 42 530 31/12/2013 948 FPV-INDUSTRIES 85120 ANTIGNY éléments en matières plastiques HERAULT Antoine 33 839 31/12/2013 1319 SOC INDUST DIVERSES APPLIC CAOUTCHOUC 16600 TOUVRE articles en caoutchouc FEYRIT Bernard 32 733 31/03/2014 010 SOCIETE FRANCAISE OUTILS PROFESSIONNELS 85610 CUGAND produits en matières plastiques REITZ Claudette 32 151 31/12/2013 23011 INVER FRANCE SAS 79100 THOUARS peintures, vernis DOMENICHINI Giovanni 29 983 31/12/2013 9012 FREUDENBERG JOINTS PLATS 87140 CHAMBORET articles en caoutchouc FREUDENBERG SEALING TECHNOLOGIES GMBH ET CO 28 177 31/12/2013 17613 LABORATOIRE SCIENCE ET NATURE 79250 NUEIL LES AUBIERS savons, produits d’entretien GUILBAUD Olivier 23 162 31/12/2013 17114 SIMAFEX 17230 MARANS produits chimiques MEYER Dominique 21 384 31/12/2013 9715 EYREIN INDUSTRIE 19800 EYREIN savons, produits d’entretien MAGNE Eric 20 389 30/06/2014 0

28 TOPS 15dES ENTREPRISES Élaborés sur la même base méthodologique

que le Top 100 (voir page 26)

les Tops 15 établissentun palmarès sectoriel selon 12 secteurs d’activités.

Code

*Durée de l’exercice de 15 mois

Page 29: Journal des Professionnels n° 125

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RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA K€ Date BILAN Effectif

COMMERCE ET GRANDE DISTRIBUTION1 PICOTY SA 23300 LA SOUTERRAINE combustibles RIDOIRE Jean-Marie 1 731 570 31/12/2013 1732 LEGRAND SNC 87000 LIMOGES matériel électrique SCHNEPP Gilles 1 194 408 31/12/2013 9933 TERRA LACTA 17700 SURGERES produits laitiers LEBRET Alain 803 447 31/12/2013 4514 COOP AGRICOL VENDEE APPROV VENTE CEREALE 85000 LA ROCHE SUR YON céréales, semences CALLEAU Jerome 703 371 30/06/2014 8305 CHARENTES ALLIANCE 16100 COGNAC céréales, semences FOUCHER Bruno 392 087 30/06/2014 4286 VAL’ IANCE 79700 MAULEON volailles et gibier GUILBAUD Gérard 390 695 31/12/2014 07 VM DISTRIBUTION 85260 L’ HERBERGEMENT matériaux de construction AUDUREAU Philippe 304 818 31/12/2013 1 0048 ATLANTIC SOC FRANCAISE DEVELOP THERMIQUE 85000 LA ROCHE SUR YON électroménagers LAMOURE Jean 300 057 31/12/2013 09 CENTRE OUEST CEREALES 86130 JAUNAY CLAN céréales, semences DELAFOND Philippe 279 169 30/06/2014 14110 SOCIETE COOPERATIVE AGRICOLE COREA POITOU CHARENTES LA COOPERATIVE DES AGRICULTEURS 86400 CIVRAY céréales, semences DELUSSET Philippe 244 866 30/06/2014 29811 TERRENA POITOU 86360 CHASSENEUIL DU POITOU céréales, semences DUCELLIER Pierre 232 721 30/06/2014 24612 SOUFFLET ATLANTIQUE 17230 MARANS céréales, semences THIERRY Didier 214 350 30/06/2014 20513 PICOTY RESEAU 17000 LA ROCHELLE carburants PICOTY Michel 179 827 31/12/2013 014 BRETECHE OUEST 85150 LA CHAPELLE ACHARD combustibles HIDIER Eric 179 235 31/12/2013 6415 SICA DE BAGNOLET 16100 COGNAC boissons BANNIER James 157 896 31/12/2013 0

ÉNERGIE EAU ENVIRONNEMENT1 SOREGIES 86000 POITIERS commerce d’électricité LEPERCQ Arnaud 213 475 31/12/2013 3292 SEOLIS 79000 NIORT commerce d’électricité BROSSARD Jacques 211 909 31/12/2013 3483 GEREDIS DEUX SEVRES 79000 NIORT distribution d’électricité REDIEN Jean 78 876 31/12/2013 414 VEOLIA PROPRETE POITOU-CHARENTES 17000 LA ROCHELLE traitement des déchets MALLINSON Alexander 40 279 31/12/2013 1875 COMPAGNIE DES EAUX DE ROYAN 17640 VAUX SUR MER traitement de l’eau MORICHON Roland 35 396 31/12/2013 926 APROVAL 16440 NERSAC récupération de déchets TREFOIS Patrick 34 467 31/12/2013 07 VEOLIA PROPRETE LIMOUSIN 87000 LIMOGES collecte des déchets ALARY Patrice 31 455 31/12/2013 2458 MINERVA OIL 87380 MEUZAC Pétrole LAFARGE Jean 28 129 31/12/2013 479 SIRMET 16 16160 GOND PONTOUVRE démantèlement d’épaves GUERBE Jean 13 542 31/03/2014 010 SOCIETE DISTRIBUTION CHALEUR LIMOGES 87000 LIMOGES air conditionné ALLONCLE Thierry 12 905 31/12/2013 011 SOTRIVAL 17270 MONTGUYON traitement des déchets TREFOIS Patrick 12 875 31/12/2013 4912 AXEL FRANCE 79000 NIORT Pétrole SEUX Pierre 12 266 31/12/2013 3413 SO REC FER SOCIETE DE RECUPERATION DE FERRAILLES 19100 BRIVE LA GAILLARDE récupération de déchets HORIZON DEVELOPPEMENT 11 517 30/06/2014 2214 ROUVREAU RECYCLAGE 79000 NIORT récupération de déchets HOLDING ROUVREAU 10 930 30/09/2014 3115 RECUPERATION JOSEPH SABATIER SAS 16430 BALZAC récupération de déchets SABATIER Joseph 10 743 31/12/2013 26

INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE1 JH INDUSTRIES 85300 CHALLANS charpentes HUET Jean-Michel 102 588 31/12/2013 9312 SAINT-GOBAIN GLASS SOLUTIONS MENUISIERS INDUSTRIELS 79700 ST PIERRE DES ECHAUBROGNES transformation du verre BREDIN Sylvain 93 535 31/12/2013 5043 CIE EUROPEENNE EMBALLAGE ROBERT SCHISLER 79100 THOUARS emballages en papier SCHISLER Jacques 75 492 31/12/2013 3704 SAINT GOBAIN EUROCOUSTIC 23350 GENOUILLAC produits minéraux non métalliques DE MAISTRE Herve 68 820 31/12/2013 1905 ALLARD EMBALLAGES 19100 BRIVE LA GAILLARDE carton ondulé MAILLARD Laurent 67 354 31/12/2013 06 VALEO MATERIAUX DE FRICTION 87280 LIMOGES produits minéraux non métalliques LAGARDE Thierry 67 311 31/12/2013 4357 DS SMITH PACKAGING SUD OUEST 16100 CHATEAUBERNARD carton ondulé DE CHRISTEN Charles-Matthias 56 318 30/04/2014 2368 ARCHIMBAUD ET FILS 79170 SECONDIGNE SUR BELLE sciage et rabotage du bois ARCHIMBAUD Jean-Pascal 53 072 30/09/2014 399 TONNELLERIE TARANSAUD 16100 MERPINS emballages en bois PRACOMTAL De Henri 50 028 31/12/2012 20710 GARANDEAU BETONS 16370 CHERVES RICHEMONT béton prêt à l’emploi GARANDEAU Rene 49 469 31/12/2013 10411 CATALENT FRANCE LIMOGES SAS 87280 LIMOGES matériel médico-chirurgical SIMON Valerie 43 892 30/06/2014 23712 SOCIETE SEGUIN MOREAU ET COMPAGNIE 16100 MERPINS emballages en bois OENEO S.A 43 794 31/03/2014 15313 SOC FRANCAISE FABRICAT PAPIERS ONDULES 16150 EXIDEUIL carton ondulé PAULTES Jean-Marie 40 398 31/12/2013 20414 BETONS LIBAUD 85400 LUCON ouvrages en béton, en ciment ou en plâtre ROBERT Philippe 40 122 31/12/2013 10915 CUISINES DESIGN INDUSTRIES 85660 SAINT PHILBERT DE BOUAINE meubles cuisine SNAIDERO Edi 37 037 31/12/2014 272

INFORMATIQUE ÉLECTRONIQUE ÉLECTRICITÉ1 LEGRAND FRANCE 87000 LIMOGES matériel d’installation électrique SOUDAN Patrice 887 358 31/12/2013 4 4512 MOTEURS LEROY SOMER 16000 ANGOULEME transformateurs électriques SARRE Pierre 623 519 31/08/2014 2 6203 ATLANTIC INDUSTRIE 85000 LA ROCHE SUR YON appareils électroménagers CAILLE Emmanuel 174 565 31/12/2013 6194 TRONICO 85660 SAINT PHILBERT DE BOUAINE cartes électroniques assemblées PRIEUX Pierre 63 866 31/12/2013 4165 AVO CARBON FRANCE 86000 POITIERS transformateurs électriques SPICKER Olivier 38 141 31/12/2013 1326 CFCA 79350 CHICHE matériels électriques SCRABALAT Philippe 35 409 31/12/2013 1497 MECATRACTION 19230 ARNAC POMPADOUR matériel d’installation électrique LACHAUD Pierre 35 341 31/12/2013 08 C2E 79600 AIRVAULT câbles électroniques ou électriques C2E HOLDING 20 953 31/12/2013 1159 COGELEC 85290 MORTAGNE SUR SEVRE équipements de communication H.R.C. 16 800 31/12/2014 010 CHINVEST 16380 CHAZELLES appareils ménagers non électriques STEELSTONE 14 681 31/12/2013 10611 BCV TECHNOLOGIES 85200 FONTENAY LE COMTE transformateurs électriques COURDAVAULT Laurent 14 621 31/12/2013 11812 BERTRAND POLICO 16120 CHATEAUNEUF SUR CHARENTE transformateurs électriques BENASSY Patrice 12 850 31/08/2014 7313 KIT ELECTRIC SASU 87280 LIMOGES câbles électroniques ou électriques LABOUTE Francis 12 447 31/12/2013 4214 L.M.B SA 19360 MALEMORT SUR CORREZE transformateurs électriques BERNARD Thomas 12 201 30/06/2014 5915 LUXOR LIGHTING 16000 ANGOULEME appareils éclairage électrique SCHOLZ Patrick 11 271 31/12/2014 0

MÉTALLURGIE MÉCANIQUE1 YVES COUGNAUD 85000 MOUILLERON LE CAPTIF structures métalliques COUGNAUD Eric 165 677 30/06/2013 1 0492 POUJOULAT 79360 GRANZAY GRIPT tubes, tuyaux, profilés creux en acier COIRIER Yves 162 210 31/03/2014* 7623 DEFONTAINE 85530 LA BRUFFIERE engrenages et organes de transmission SCHULTE Winfried 157 284 30/09/2014 8034 FONDERIE DU POITOU FONTE 86220 INGRANDES fonderie de fonte RUBINSTEIN Jérôme 83 223 31/12/2013 4475 DAGARD 23600 BOUSSAC équipements aérauliques et frigorifiques FINANCIERE LA DAME A LA LICORNE 72 038 31/12/2013 3916 BRIAND CONSTRUCTIONS METALLIQUES 85500 LES HERBIERS structures métalliques GROUPE BRIAND 56 557 30/09/2014 07 FRANCE FERMETURES 23600 BOUSSAC BOURG portes et fenêtres en métal PROT Jean-Bertrand 55 635 31/12/2013 3518 SEPRO ROBOTIQUE 85000 LA ROCHE SUR YON machines spécialisées PROMOTHERMIS 55 505 31/12/2013 09 KUHN-AUDUREAU SA 85260 LA COPECHAGNIERE machines agricoles et forestières SIEBERT Michel 54 686 31/12/2013 23810 VENDEE MECANIQUE INDUSTRIE 85600 MONTAIGU machines industrie agro-alimentaire SOUMET Didier 50 686 31/12/2013 20211 PIERRE GUERIN 79210 MAUZE SUR LE MIGNON machines industrie agro-alimentaire PIETRI Jean-Christophe 45 417 31/12/2013 012 VIM 79800 SOUDAN équipements aérauliques et frigorifiques TOME IZACELAYA Hilario 45 282 31/12/2013 14113 SOC NLE EXPLOIT DESHORS AERO DEFENSE IND 19100 BRIVE LA GAILLARDE mécanique industrielle MATTIUSSI Laurent 44 456 31/12/2012 22014 SNRI 16700 RUFFEC articles de robinetterie NEWVALVES 41 732 31/12/2013 18215 SATECO 86110 MIREBEAU structures métalliques GUILLOTEAU Francois 37 447 31/12/2013 221

29

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30 TOPS 15

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POITOU-CHARENTESLIMOUSIN - VENDÉE : EDITION MASTERDirectrice de Publication : Nathalie VauchezDirecteur de la Rédaction : Didier ReuterRédaction : Didier Reuter - Yves GuérinLaurent Kaczmarek

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TECHNIQUE Conception graphique : RCE Aytré 05 46 44 74 41Imprimerie : Roto Champagne - Tirage : 26.000 ex.Crédit photos : Fotolia - DRJdP et Journal des Professionnels sont des marques déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées en partie ou en totalité, avec la mention JdP et l’indication éventuelle des sources.

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RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA K€ Date BILAN Effectif

RECHERCHE SANTÉ SOCIAL1 POLYCLINIQUE DE LIMOGES 87000 LIMOGES activités hospitalières UNION DES PRATICIENS DES CLINIQUES INDEPENDANTES DU LIMOUSIN 80 615 31/12/2014 9562 SOCIETE INDUSTRIELLE LIMOUSINE D’APPLICATION BIOLOGIQUE 19130 OBJAT recherche-développement PAUFIQUE Jean 33 020 31/12/2013 03 POLYCLINIQUE DE POITIERS 86000 POITIERS activités hospitalières CHARTIER Philippe 29 643 31/12/2013 3684 CENTRE CLINICAL 16800 SOYAUX activités hospitalières QUENTIN Yves 29 102 31/12/2013 05 BIO 86 86000 POITIERS laboratoire analyses médicales LHOMME Vincent 26 058 31/12/2013 2166 CLINIQUE ST CHARLES 85000 LA ROCHE SUR YON activités hospitalières MARCILLAUD Gilles 25 903 31/12/2013 2517 POLYCLINIQUE D’INKERMANN 79000 NIORT activités hospitalières HAZARD Sophie 23 407 31/12/2014 2998 SELARL D’IMAGERIE MEDICALE DE RADIOTHERAPIE ET D’ONCOLOGIE I.M.R.O. 87000 LIMOGES médecins spécialistes BENMOUSSA Nawfal 22 084 31/12/2014 1309 CENTRE MEDICO-CHIRURGICAL LES CEDRES 19100 BRIVE LA GAILLARDE activités hospitalières RASSION Jean-Paul 21 281 31/12/2013 010 CLINIQUE PASTEUR 17200 ROYAN activités hospitalières DE LAMBILLY Charles 20 580 31/12/2013 23311 BIOLYSS 87000 LIMOGES laboratoire analyses médicales SEVIN Eric 19 515 31/07/2014 012 EUROFINS-CEREP 86600 CELLE L’EVESCAULT préparations pharmaceutiques JEAN Thierry 18 499 31/12/2014 15313 CERDIBIO CHARENTES 17100 SAINTES laboratoire analyses médicales BOYER Jean-Pascal 15 216 31/12/2013 014 CLINIQUE DE L’ATLANTIQUE 17138 PUILBOREAU activités hospitalières CAPIO SANTE 15 103 31/12/2013 14515 MEDILAB GROUP 79000 NIORT laboratoire analyses médicales BAILLARGEAU Eric 14 909 31/12/2013 122

TOURISME ET LOISIRS1 SOCIETE DU PARC DU FUTUROSCOPE 86130 JAUNAY CLAN Parcs d’attractions MARCEL Dominique 79 313 30/09/2012 7512 GRAND PARC DU PUY DU FOU 85590 LES EPESSES Parcs d’attractions LE JOLIS DE VILLIERS DE SAINTIGNON Nicolas 66 732 30/09/2014 4373 EUTERPE PROMOTION 87000 LIMOGES arts du spectacle vivant GOUDARD Michel 16 300 30/06/2014 164 ZOO FAUNE TROPICALE 17570 LES MATHES jardins botaniques CAILLE Patrick 11 210 31/12/2013 575 CLUB ATHLETIQUE BRIVISTE CORREZE LIMOUSIN 19100 BRIVE LA GAILLARDE clubs de sports BERTRAND Jean 11 052 30/06/2014 06 INDIGO PRODUCTION 79000 NIORT arts du spectacle vivant FERRU Nicolas 10 544 31/12/2013 07 VOYAGES EVENEMENTS LOISIRS 85600 BOUFFERE agences de voyage MONNIER Dominique 9 435 31/12/2013 208 CASINO DES PINS 85100 LES SABLES D’OLONNE jeux de hasard et d’argent ARREGLE JAUBERT Joelle 8 730 31/10/2013 969 SOC NOUVELLE EXPLOITATION CASINO ROYAN 17200 ROYAN jeux de hasard et d’argent LE CAM Hervé 8 602 31/10/2014 7110 COUSIN TRAITEUR 86000 POITIERS traiteurs COUSIN CALDENTEY Marie 8 578 30/06/2014 6311 ATLANTIQUE STADE ROCHELAIS 17000 LA ROCHELLE clubs de sports MERLING Vincent 8 524 30/06/2014 4912 AQUARIUM LA ROCHELLE 17000 LA ROCHELLE jardins botaniques COUTANT Pascal 8 515 31/12/2014 2913 GRONDIN VOYAGES 79330 SAINT VARENT agences de voyage GRONDIN Jacques 8 379 31/12/2014 014 VENDEE CYCLISME 85140 LES ESSARTS clubs de sports BERNAUDEAU Jean-Rene 8 232 31/12/2013 015 COMPLEXE COMMERCIAL DE LA ROCHE POSAY 86270 LA ROCHE POSAY jeux de hasard et d’argent PARTOUCHE Daniele 8 172 31/10/2014 86

TRANSPORT ET LOGISTIQUE1 SCHENKER FRANCE 85600 MONTAIGU Messagerie DE CRECY Philippe 732 004 31/12/2013 122 DACHSER FRANCE 85130 LA VERRIE Messagerie DUMORT Frederic 498 956 31/12/2013 123 TRANSPORTS BERNIS 87280 LIMOGES Messagerie GUILLOT Jean-Claude 114 532 31/12/2013 124 TRANSPORTS RENE MADRIAS SA 19270 USSAC transports routiers de fret MADRIAS Jean 51 398 31/12/2013 125 STEF TRANSPORT NIORT 1 LA CRECHE 79260 LA CRECHE transports routiers de fret CARRE Fabrice 51 207 31/12/2013 126 TRANSPORTS CHAVENEAU BERNIS 86130 DISSAY Messagerie LACHAUME Philippe 45 759 31/12/2013 127 GIRARD AGEDISS 85140 LES ESSARTS transports routiers de fret SUEUR Renaud 45 118 31/12/2013 128 ALTEAD AUGIZEAU 85170 LE POIRE SUR VIE transports routiers de fret GUYON Pierrick 42 864 31/12/2013 129 SOCIETE TRANSPORTS ET AFFRETEMENTS ROUTIERS - S.T.A. 87720 SAILLAT SUR VIENNE affrètement SELLIER Laurent 38 960 31/12/2013 1210 STEF TRANSPORT VENDEE 85140 LES ESSARTS transports routiers de fret LANGENFELD Olivier 37 872 31/12/2013 1211 AGENCE MARITIME COGNACAISE 16100 CHATEAUBERNARD affrètement WOLLENWEBER Edouard 37 515 31/12/2013 1212 TRANSPORTS JAMMET 86340 FLEURE transports routiers de fret JAMMET Patrice 37 083 31/12/2013 1213 TRANSPORTS ROGER RENAUD ET COMPAGNIE 17800 PONS transports routiers de fret GAUTIER Antoine 31 515 30/09/2014 1214 TRANSPORTS SARRION CHARBONNIER 17000 LA ROCHELLE transports routiers de fret SARRION Franck 27 563 31/12/2013 1215 TRANSPORTS VAQUIER 87280 LIMOGES Messagerie PERES Serge 27 541 31/12/2013 12

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