Journal des professionnels 108

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SÉMINAIRES - MOTIVATION LES ENTREPRISES QUI BOUGENT p. 20 p. 23 Revues de presse Poitou-Charentes, Vendée, Limousin Piloter une équipe commerciale COMMENT OPTIMISER SA FLOTTE D’ENTREPRISE ? JdP Journal des Professionnels des Professionnels LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE ÉDITION POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE Février-Mars 2012 Numéro 108 | Février - Mars 2012 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr p. 27 & FORMATION INSERTION PROFESSIONNELLE

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SÉMINAIRES - MOTIVATION

LES ENTREPRISES QUI BOUGENT

p. 20

p. 23

Revues de presse Poitou-Charentes, Vendée, Limousin

Piloter une équipe commerciale

COMMENT OPTIMISER SA FLOTTE D’ENTREPRISE ?

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JdP

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JdP

LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE

ÉDITION POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE Février-Mars 2012

Numéro 108 | Février - Mars 2012 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

p. 27

&FORMATION INSERTION PROFESSIONNELLE

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L’expression des vœux de début d’année s’appa-rente bien souvent à une tradition de bon ton, où les formules convenues constituent un fl orilège de bonnes intentions « exprimées à la volée ».

J’ai à l’aube de cette année la conviction que plus que jamais, au delà des «  vœux de bonne santé », l’action et le dynamisme portés par les acteurs économiques que nous sommes consti-tueront à n’en pas douter les meilleures des anti-dotes pour franchir les obstacles nombreux qui ne vont pas manquer de se présenter à nous.

Aussi, plutôt que d’évoquer et de façon sempi-ternelle la crise économique, comme si cette seule dénomination suffi sait à légitimer nos diffi cultés, je vous propose plutôt d’aborder cette nouvelle décennie avec la conviction profonde que notre monde a bien irrémédiablement changé.

Il n’est plus temps de s’apitoyer sur notre sort et de pleurer les années de croissance sur lesquelles nous avons bâti notre modèle écono-mique, mais bien de considérer une bonne fois

pour toutes que nous sommes rentrés irré-médiablement dans un nouveau monde, dans une nouvelle ère.

La crise conjonctu-relle à laissé place à un nouvel état, avec lequel nous sommes condam-nés à composer.

Il est vrai que les in-quiétudes sont réelles et légitimes  : la crise fi nancière sévit, l’en-

dettement de notre état est abyssal, la dégrada-tion de la note de la France, la rigueur budgétaire qui s’impose à tous, collectivités territoriales, entreprises et ménages, sont autant de facteurs anxiogènes qui contribuent au ralentissement de notre économie.

Au niveau de nos PME, la baisse de nos prix de vente, l’augmentation des charges de fonction-nement et l’absence de visibilité, limitent nos marges de manœuvre. La gestion de production requière une adaptation réelle : quand composer avec les plannings relève d’un art consommé. Et pourtant...

Pourtant, en effet, l’activité économique se porte plutôt bien en Poitou-Charentes dopée il est vrai par quelques secteurs performants. L’activité est soutenue, les perspectives encourageantes, la création d’emplois s’avère nettement supérieure à bon nombre de départements français .

Ces résultats sont le fruit d’abord d’un état d’esprit, d’une appétence au combat, et au dy-namisme. Mais c’est aussi parce que nos chefs d’entreprises prennent des initiatives, investis-sent et font preuve au quotidien d’un réel esprit entrepreneurial.

Oui nous devons aujourd’hui faire montre d’un vrai esprit de conquête et plus que jamais nous avons notre avenir entre nos mains.

En revanche cet appel au dynamisme de nos PME doit aussi être soutenu par nos pouvoirs pu-blics. Je souhaite de tout cœur que s’instaure dès maintenant une véritable politique en faveur de l’augmentation du pouvoir d’achat. Nous sommes déjà nombreux à partager les fruits de la crois-sance avec nos salariés, mais cette volonté doit être encouragée par nos élus.

L’heure est venue d’opérer un transfert de ré-partition. La baisse des charges sociales patro-nales doit impérativement s’accompagner d’une baisse des charges sociales et donc d’une aug-mentation du salaire net.

De même nos collectivités territoriales doivent redéfi nir la notion de « mieux disant » dans leurs critères d’attribution des appels d’offre, et privi-légier prioritairement les compétences locales en soutenant les entreprises qui créent une « crois-sance noble  ». La recherche du plus bas prix contribue à l’écroulement des marges de toute la fi lière au profi t d’entreprises qui bien souvent sont de toute manière structurellement condamnées.

Enfi n je sollicite aussi la solidarité des chefs d’entreprises afi n de se soutenir mutuellement, de travailler ensemble, et de porter haut les va-leurs de l’entrepreneuriat.

C’est dans ce contexte, avec la plus grande sin-cérité, que je vous souhaite à tous l’énergie et la santé nécessaires pour faire fructifi er vos entre-prises et apporter la croissance indispensable à l’économie régionale.

Bon courage à tous.

Pascal SabourinPrésident de l’Imprimerie Rochelaise

Président de la CGPME 17

par Pascal Sabourin

ÉDITO

REVUES DE PRESSE

---------n des professionnels 4

---------n de l'entreprise 5

---------n internationale 6

---------n européenne 7

ACTUALITÉS

---------n Poitou-Charentes 16

---------n Limousin 19

---------n Vendée 19

---------n Les Entreprises qui bougent 23

DOSSIERS--------n Formation 8Quelle est la valeur des diplômes ?Diplômes, les fi lières anti-criseLes premiers mois sur le marché du travailLa concentration des établissements universitairesL’image de l’universitéFaire ses débuts à l’université

---------n Séminaire - Motivation 20Focus sur le métier de commercialDestinations en région pour vos séminaires

--------n Financer son véhicule ou sa fl otte d’entreprise 27

La location avec option d’achatLa location longue duréeLe crédit classiqueLe remboursement d’indemnités kilométriquesFocus sur les coûts d’assurance

--------n Marketing - Internet 29Prendre la main commerciale sur le Web 2.0Le business de la géolocalisationL’envol du Cloud ComputingS

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MA

IRE

NON AU FATALISME, ET OUI AU COMBAT !

La BRDE pour qui et pour quoi ?Dans le cadre de sa compétence de développement économique, la Communau-té de Communes de l’Ile de Ré participe depuis 2005 au dispositif des Bourses Régionales Désir d’Entreprendre. Financé à hauteur de 20 % par cette dernière, le complément est apporté par le Conseil Régional. Depuis sa création, 147 porteurs de projet ont bénéfi cié d’une BRDE, soit 93 hommes et 54 femmes ; soit 120 000 euros d’aide accordés par la collectivité.La Communauté de Communes de l’Ile de Ré contribue ainsi au développement de la politique de création et de reprise d’entreprises sur son territoire.

La BRDE comment ça marche ?Si vous êtes porteur d’un projet de création ou de reprise d’entreprise visant à la création de votre propre emploi, la Communauté de Communes de l’Ile de Ré est là pour vous aider.Nathalie STEPHAN, animatrice de l’Atelier de la Création répondra à l’ensemble de vos questions et vous accompagnera dans le montage de votre projet.Joignable au 05 46 09 00 01 ou par mail : [email protected], Mme STEPHAN vous accueillera, vous apportera de précieux conseils et vérifi era votre éligibilité.Les attributions d’aides fi nancières sont quant à elles décidées lors des réunions du jury de l’atelier de la création, composé d’élus locaux et de techniciens.Sur le territoire de l’Ile de Ré, l’intervention de la Communauté de Communes dans le domaine du développement économique est complétée par l’action des chambres consulaires, avec lesquelles la collectivité entretient un partenariat privilégié.

LA BOURSE RÉGIONALE DÉSIR D’ENTREPRENDRE

Infos PratiquesCdC Ile de Ré

3, rue du Père Ignace17410 Saint Martin de Ré

05 46 09 00 97

Atelier de la CréationContact : Nathalie STEPHAN,

Animatrice 05 46 09 00 01

[email protected]

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REVUE DE PRESSE DES PROFESSIONNELS

n ESCHATOLOGIEÀ QUAND LA FIN DU MONDE ?

Il y a fort à parier que la fin de l’année sera très animée dans les médias avec l’hypothèse d’une «fin du monde» programmée précisément le 21 décembre 2012. L’eschatologie (ensemble des doctrines et croyances portant sur le sort ultime de l’homme et de l’univers) prévoit régulièrement des scénarios catastrophes sur des fondements religieux, mystiques et/ou ésotériques.

Le prochain Armageddon est prévu quelques jours avant Noël à partir de l’interprétation du calendrier Maya qui s’arrête précisément à cette date après un décompte de plus de 5 100 ans.

Bien que cette datation soit contestée par les archéologues, certains prédisent néan-moins toute une série de catastrophes et de cataclysmes dans les prochains mois. Ainsi pour rationaliser cet événement on y associe la pré-vision d’une collision entre la Terre (déjà prévue en mai 2003) et une planète lointaine nom-mée Nibiru provoquant alors séismes, tsuna-mis, éruptions volcaniques. D’autres prévoient que l’activité solaire va s’intensifier entraînant des dérèglements climatiques : sécheresses, cy-clones, ouragans… Des prévisions que la Nasa a formellement démenties.

• Récentes prévisions cataclysmiques qui ne se sont jamais produites mais qui ont fait vendre du papier :

• Risque de guerre avec la réunification alle-mande en 1990

• Bogue de l’an 2000 et son chaos informatique planétaire

• Passage à l’euro le 01/01/2002 entraînant crises et paniques

• Grippe A en 2009 devant entraîner une pandé-mie affectant des millions de personnes

• Astéroïde 2005 YU 55 entrant en collision avec la Terre prévue en… novembre 2011

n MORTALITÉ

6 840 DÉCÈS À L’HEURE DANS LE MONDE

Chaque année, il existe plus de 58 millions de décès dans le monde soit 1,9 par seconde ou 158 857 par jour. L’espérance de vie moyenne au niveau mondial est de 68 ans et de 76 ans en Europe.

En France, le nombre de décès annuels est de l’ordre de 500 000 dont 25% avant 65 ans. La 1re cause de mortalité concerne les cancers (161 000 décès) puis les maladies cardio-vascu-laires (149  000) très loin devant les accidents de la vie (25 000 en tout). Les accidents de la route qui ne représentent que 1 décès sur 125 soit 0,8% du total (4 000 décès annuels) font ré-gulièrement les gros titres des journaux sachant que, par principe, chaque défunt jeune ou âgé a la même importance affective pour ses proches. L’arrêt cardio-respiratoire est également respon-sable de 50 000 décès par an soit près de 200 décès par jour.

Malgré les techniques les plus modernes de réanimation, les taux de survie sont de 20% si l’arrêt intervient à l’hôpital et moins de 5% à domicile.

n MANAGEMENTLE MANAGEMENT «BRICOLAGE»

Le manager bricoleur ne fonctionne pas comme un cadre à l’esprit structuré, capable de penser à l’avance l’ensemble des étapes d’un projet, mais comme un opérationnel débrouillard qui se contente souvent d’un «ça marche, donc c’est bien». D’après Raffy Duymedjian, professeur de management de la connaissance à Grenoble EM, ce type de manager offre un grand intérêt pour l’entreprise car «Il sait être polyvalent, souple, réactif, arranger et ajuster les choses avec peu de moyens». Même si en France «L’imitation, la dé-brouille, le fait de «faire avec» ou de composer, sont encore considérés comme des moments ponc-tuels, des accidents de parcours, qui, s’ils se répè-tent, risquent de mettre en péril la rigueur et la lisibilité du système» il n’en demeure pas moins, selon ce spécialiste, que ce type de manager est très utile en période de crise.

En privilégiant l’expérimentation pratique, le «bricoleur» est souvent doté d’un esprit in-ventif et manifeste une grande familiarité avec son environnement «à la manière d’un bricoleur connaissant parfaitement ses outils, même  leurs possibles usages détournés».

Pour le coauteur de l’ouvrage «Towards a Foun-dation of Bricolage in Organization and Mana-gement Theory», «En procédant par une succes-sion d’essais, de pistes abandonnées, de petites avancées qui se combinent pour former un édifice stable et opérationnel» le manager bricoleur ap-porte des solutions auxquelles personne n’avait pas encore pensé.

A contre-courant de la grande imitation ma-nagériale, du politiquement correct et des com-portements standardisés, la débrouillardise en management apporte de la créativité, une résolution rapide des problèmes de façon non conventionnelle, mais aussi un droit à l’erreur et une autre manière de transmettre le savoir-faire en complément, naturellement, des autres mé-thodes plus académiques.

n PSYCHOLOGIE

RÉCOMPENSE ET RAPIDITÉ D’APPRENTISSAGE

Une expérience menée par l’Inserm et le Centre de recherche de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière a démontré que la promesse d’une récompense favorise une implication plus rapide dans l’apprentissage.

Appliquant un protocole destiné à reproduire le plus rapidement possible sur un clavier une séquence de touches, chaque participant avait la possibilité de gagner 10€ ou 1 centime s’il réussissait parfaitement l’exécution.

Afin de tester un effet de renforcement et non de motivation, le joueur ne connaît pas à l’avance le montant de la prime attaché à chaque type d’exercice mais le découvre au der-nier moment.

Le résultat obtenu est que plus la récompense est élevée, plus l’apprentissage est rapide.

PRODUIRE DE LA DOPAMINE EST BON POUR L'ENTREPRISE !

Selon Mathias Pessiglione, chercheur en neu-rosciences, «Nous avons fait l’hypothèse que le circuit de dopamine - neurotransmetteur impliqué dans les fonctions psychiques - jouait un rôle.

Pour la tester, nous avons confronté des volon-taires sains à des personnes atteintes de la mala-die de Gilles de la Tourette chez qui la libération de dopamine est supérieure à la normale.

Soit ces malades étaient traités avec des neuro-leptiques qui bloquent le circuit de la dopamine, soit non. Le résultat est net et a validé l’hypo-thèse, l’effet des récompenses sur la vitesse d’ap-prentissage étant amplifié chez les malades sans traitement ! »

Principales sources utilisées : Le Point - L’Expansion - Sciences Et Avenir

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n CRISEUNE RELATIVE BONNE RÉSISTANCE DES PATRONS

Il semble que le ressenti de la crise ne soit pas le même entre les patrons de PME-TPE et leurs collaborateurs. C’est du moins ce que ré-vèle une enquête réalisée fin 2011 par l’obser-vatoire Amarok.

Croyant détecter un grand vague à l’âme chez la plupart des patrons, l’étude montre, au contraire, que ceux-ci résistent assez bien à la crise.

Selon Philippe Rodet, médecin urgentiste re-converti dans le conseil aux entreprises, «La question est d’autant plus cruciale que la crise de 2011 a frappé des entreprises qui ne s’étaient pas remises de celle de 2008, comme en 1932 après le choc de 1929. Et, à l’époque, ce fut un bain de sang». Ce spécialiste apporte une explica-tion en indiquant que tant «Que l’équilibre tra-vail-famille-engagement est maintenu, le patron est protégé physiquement et moralement. Car la meilleure façon d’éloigner le stress et toutes les maladies qui en découlent - dépression mais aussi cancer - est de s’engager pour une cause».

Il poursuit en soulignant que «C’est ce que font tous les patrons en pratiquant un manage-ment de proximité. Le dirigeant croise du regard ses collaborateurs, ses clients, ses fournisseurs et ses banquiers, à qui il doit rendre des comptes. Dans un sens, l’entrepreneuriat est une forme d’altruisme.»

L’ENGAGEMENT COMME MODE DE SURVIE

A la question «Etes-vous déprimé», 81% des patrons répondent «non» contre seulement 39% pour les salariés.

Un constat médical que le professeur en can-cérologie Stefan Einhorn avait déjà prouvé en démontrant que face à l’épreuve, les personnes qui arrivent à guérir sont le plus souvent celles qui s’engagent.

Il est vrai que chez la plupart des entrepre-neurs, il existe une véritable fusion entre leur

entreprise et eux-mêmes. Si le métier de patron apporte certes, son cortège quotidien de soucis et de difficultés, il contribue aussi à la réalisa-tion de soi en favorisant davantage de liberté, de responsabilité, de transmission avec les autres, de partage, soit autant de contextes psycholo-giques qui libèrent chaque jour de la dopamine et autres neurotransmetteurs favorisant une bonne santé mentale.

L’enquête montre ainsi que 34% des patrons ont un tonus d’enfer et qu’ils ne se sentent pas stressés (40%), quelles que soient les dif-ficultés rencontrées, contre seulement 11% des salariés.

Pour Philippe Peyrard, directeur général d’Atol, une chose est sûre : «Pour pouvoir faire tourner une entreprise, il faut être en bonne san-té. Je ne sais pas si entreprendre c’est la santé, mais manager demande des qualités de résis-tance physique et morale. Et là, nous ne sommes pas tous égaux.»

EVITER DE VERSER DANS LE SCÉNARIO DU PIRE

Selon Olivier Torrès, directeur de l’observatoire Amarok, il est sûr néanmoins que «La souffrance patronale inaudible et inavouable existe».

Même si les patrons semblent assez lucides sur eux-mêmes, il ne faut pas oublier que, comme les politiques, ceux-ci sont habitués à se blinder vis-à-vis de leurs salariés, clients, fournisseurs et famille.

Pourtant, en temps de crise, cette résistance n’est pas sans limite faisant ainsi dire à Bruno

Delcampe, créateur de SOS Entrepreneurs et an-cien patron dans le Bâtiment, que «La fragilité des patrons est une réalité qui peut faire grandir mais aussi, associée à un contexte économique dé-gradé, peut former un cocktail dangereux. Car être entrepreneur offre le meilleur mais également le pire en étant exposé sur tous les fronts sans bou-clier et en endossant toutes les responsabilités».

Tous les spécialistes insistent sur le fait que, dans la plupart des cas, la valeur intrinsèque d’un chef d’entreprise ne doit pas être remise en cause par un échec lié à la situation économique.

Aussi, pour éviter de verser dans l’idée suici-daire ou dans la dépression en période difficile, il est recommandé d’associer au quotidien les 5 éléments suivants :

• Continuer à prendre des engagements.• Appartenir à un réseau, une communauté,

parler suffisamment.• Faire de l’activité physique ou mieux encore du

sport régulièrement.• Dormir de manière satisfaisante.• Pratiquer un régime alimentaire équilibré.

TEMPS DE TRAVAILTROP TRAVAILLER PEUT NUIRE À LA SANTÉ

56% des Français travaillent plus de 9 heures par jour selon l’étude internationale menée par le cabinet Regus. Il apparaît même que 89% des ac-tifs emportent du travail à la maison de manière ponctuelle ou régulière.

Alors que le profil type du travailleur inten-sif est un homme issu d’une TPE-PME, «La sur-consommation de travail à long terme peut avoir des conséquences négatives sur la santé des ac-tifs et la productivité du pays» affirme Frédéric Bleuse, directeur général de Regus.

Selon lui, «Des employés  surmenés courent le risque de souffrir d’un véritable déséquilibre entre les sphères privée et professionnelle.»

FISCALITÉ

163e PLACE MONDIALE

Selon le rapport «Paying Taxes 2012» publié par la Banque mondiale et PwC, la France se situe à la 163e place mondiale avec 65,7% de taux d’imposition chez les petites et moyennes entreprises.

L’Hexagone est ainsi considéré par les associés français du réseau PwC comme «Le pays dévelop-pé dont le poids d’imposition est le plus élevé.» 

PAIEMENT

DES DÉLAIS QUI S’ALLONGENT

Les 3/4 des membres du réseau CroissancePlus ont constaté un allongement significatif des dé-lais de paiement de la part de leurs clients. 79% d’entre eux pensent même que le problème va s’accentuer en 2012. De son côté, le dernier Ba-romètre Atradius constate que près d’un tiers des factures sont payées avec un retard moyen de 35 jours, que dans 11% des cas le retard dépasse 2 mois et que 3% des impayés ne seront jamais recouvrés du fait que les clients sont en quasi-faillite. Actuellement, 36% des entreprises fran-çaises accordent une ristourne pour paiement anticipé.

% de factures réglées avec un retard de…

1 à 15 jours 51%

16 à 30 jours 19%

31 à 60 jours 19%

61 à 90 jours 6%

Plus de 90 jours 5%

Source : Baromètre des pratiques de paiement

Principales sources utilisées : L’Entreprise - L’Expansion - Le Point

REVUE DE PRESSE DES ENTREPRISES

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 6 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE

n ECONOMIE

UN BASCULEMENT DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES

Derrière le serrage général de ceinture de tous les pays de l’OCDE se profi le pour 2012 un bas-culement dans le comportement des nations. Après avoir été dopés au crédit et aux effets des richesses fi nancières et immobilières, la plupart des pays occidentaux vont devoir subir un ré-gime jockey en devant faire face à une sévère récession et revenir sur les fondamentaux éco-nomiques à savoir  : les gains de productivité, la création d’emplois, le pouvoir d’achat. Avec un dollar et un euro plutôt orienté à la baisse face à une hausse prévisible du yuan, les prin-cipaux leviers de réforme seront principalement de nature microéconomique et sectorielle en agissant sur le marché du travail, la fi scalité, les choix énergétiques… Une orientation d’autant plus nécessaire que l’année 2012 sera une an-née particulièrement riche sur le plan électoral en France, Russie, Etats-Unis, Finlande, Corée du Sud, Mexique…, avec un changement de têtes et la nécessité d’impulser de nouveaux programmes économiques. Dans les prochains 18 mois, c’est l’équivalent de 40% du PIB mondial qui va ainsi changer de dirigeants ouvrant sur une nouvelle ère de gouvernance et de basculement des poli-tiques économiques.

L’ASIE CENTRE DE GRAVITÉ DU MONDE

Sur le plan de la création de valeur au niveau international, le centre de gravité a défi nitive-ment basculé vers l’Orient. En 2011, l’Asie (hors Japon) a généré 45% des 1 874 milliards de dol-lars de richesses nouvelles créées dans le monde en 2011. L’Amérique Latine et du Sud contribuent dorénavant autant que les pays européens à la prospérité de la planète alors que l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et le Japon n’en réa-lisent qu’un peu plus du quart, bien qu’ils repré-sentent près de 60% de la production mondiale.

• Richesses créées par zone en 2010, en mil-liards de dollars :

843,3 Asie

279,4 Amérique du Nord

228,7 Europe occidentale

202,1 Amérique du Sud

127,9 Europe de l’Est

120,8 Moyen-Orient

53 Afrique

19,3 Océanie

Source : L’Expansion

n PIBLES 10 PAYS LES PLUS RICHES

Le dernier classement 2011 des pays les plus riches en terme de PIB confi rme, comme prévu, les Etats-Unis largement en tête devant la Chine et le Japon (qui font moins à eux deux que les USA). Autre constat, la régression continue des grands pays européens (hormis l’Allemagne). Ainsi dans les 2 prochaines années, le Brésil va certainement prendre la 5e place mondiale, celle qu’occupe actuellement la France, après avoir déjà dépassé l’Italie et le Royaume-Uni.

• Projection du PIB en milliards de dollars (base 2011) :

1. Etats-Unis 15 065

2. Chine 6 988

3. Japon 5 855

4. Allemagne 3 629

5. France 2 808

6. Brésil 2 518

7. Royaume-Uni 2 481

8. Italie 2 246

9. Russie 1 885

10. Canada 1 759

Source : FMI

n RICHESSE

LA CROISSANCE EXISTE POUR LES RICHES

Selon les cabinets Capgemini et Merrill Lynch, les 11 millions d’individus les plus riches de la planète ont vu leurs revenus s’accroître de +9,7% en 2010. Leur patrimoine global s’élève à 42 700 milliards de dollars soit presque autant que le PIB cumulé des 10 pays les plus riches. Selon une autre étude menée par le Crédit Suisse, la France serait le pays européen qui compte le plus de gens fortunés avec 2,6 millions de millionnaires. Un chiffre dopé par l’explosion de la valeur du patrimoine immobilier plaçant l’Hexagone loin devant le Royaume-Uni (1,6 million) et la Suisse (620 000).

n INTERNATIONAL

QUI COMPTE SUR QUI ?

Un sondage réalisé pour le compte de la fon-dation du German Marshall Fund of the United States indique que les Américains et les Euro-péens ne regardent plus du même côté. Alors qu’une majorité d’Européens regarde toujours vers les Etats-Unis en tant que région considé-rée comme la plus importante pour défendre et promouvoir ses intérêts nationaux, une majo-rité d’Américains regarde dorénavant vers l’Asie. Ce sont les jeunes qui donnent la préférence au continent asiatique, même si cette divergence de priorité n’empêche pas une différence de ju-gement. En effet, 2 Américains sur 3 voient en la Chine une menace pour leur économie plutôt qu’une chance, alors qu’une faible majorité d’Eu-ropéens pense l’inverse.

• Région jugée la plus importante pour son pays :

Etats-Unis pour 52% d’Européens

Asie pour 51% d’Américains

Europe pour 38% d’Américains

Asie pour 37% d’Européens

Source : TNS Opinion

n MÉDIASINVESTISSEMENTS EN HAUSSE

En 2010, les investissements médias dans le monde ont progressé de +5,5% prouvant que le besoin d’information et surtout de divertisse-ment augmente régulièrement en Asie-Pacifi que ainsi qu’ en Amérique latine. Si l’Amérique du Nord (Canada, Etats-Unis) représente la plus grosse part des investissements celle-ci accuse toutefois la plus faible progression.

Part des investissements médiatiques au plan international avec, entre parenthèses, la progres-sion enregistrée en 2010 :

Amérique du Nord 35,9% (+2,6%)

Asie-Pacifi que 24,1% (+7,7%)

Europe de l’Ouest (hors France) 20.6% (+4,7%)

Europe centrale et de l’Est 6,4% (+6,3%)

Amérique latine 6,1% (+15,6%)

Afrique, Moyen-Orient, Reste du monde

4,0% (+6,3%)

France 2.9% (+7,4%)

Source : UDA

Principales sources utilisées : L’Expansion - L’Express

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 7 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

REVUE DE PRESSE EUROPEENNE

n LES TAUX DE CHÔMAGE DANS L’UE VARIENT DE 2,7% A 28,9% SELON LES REGIONS

Selon Eurostat, les taux de chômage ré-gionaux présentent de fortes disparités dans l’Union européenne : les taux les plus bas sont enregistrés dans les régions de Zeeland aux Pays-Bas et de Bolzano en Italie (2,7%) ainsi que dans celles du Tyrol (2,8%) et de Salzburg (2,9%) en Autriche.

À l’opposé, les taux les plus élevés sont rele-vés à l’Ile de la Réunion (28,9%), aux Canaries (28,7%) et en Andalousie (28%).

32 régions sont proches du plein emploi. En 2010, 32 des 271 régions que compte l’UE

avaient un taux de chômage inférieur à 5% dont huit régions sur douze au Pays-Bas, huit régions sur neuf en Autriche et sept sur seize en Alle-magne.

À l’inverse, treize régions enregistraient un taux égal ou supérieur à 19,2%, soit le double de celui de l’UE : neuf régions d’Espagne et les quatre départements français d’outre-mer.

Les taux de chômage des jeunes varient de 5,1% dans la région d’Oberbayern à 60,2% dans celle de Ceuta.

Si, pour chaque région, le taux de chômage est sensiblement identique entre les hommes et les femmes, il n’en est pas de même pour les jeunes où les disparités sont très marquées.

Les plus faibles taux de chômage des jeunes sont relevés dans les régions allemandes d’Ober-bayern (5,1%), de Freiburg (5,4%) et de Schwa-ben (5,5%), et les plus élevés dans la région de Ceuta (60,2%) en Espagne, en Martinique (59,0%), en Guadeloupe (55,1%) et à l’Ile de la Réunion (54,7%).

Dans plus des trois quarts des régions de l’UE27, le taux de chômage des jeunes est au moins deux fois plus élevé que le taux de chô-mage total. En novembre 2011, 22,3% des jeunes étaient au chômage dans l’UE27 et 21,7% dans la zone euro.

Les départements français d’Outre-mer à la peine.

Les départements français d’Outre-Mer cumu-lent les mauvais chiffres (voir plus haut) puisqu’ils détiennent également le douloureux record des plus importants taux de chômage de longue durée (% des chômeurs étant sans emploi depuis 12 mois et plus)  : Guadeloupe (78,8%), Guyane (73,6%) et Martinique (70,4%).

9,8% en moyenne, en 2011Rappelons que le taux de chômage en 2011 est

estimé à 9,8% contre 9,6% en 2010 au sein de l’UE 27 et 10,3% contre 10% dans la zone euro.

Les taux les plus bas sont enregistrés en Au-triche (4%) et aux Pays-Bas (4,9%), et les plus élevés en Espagne (22,9%), en Grèce (18,8%) et en Lituanie (15,3%).

n LES MEILLEURES ÉCOLES DE MANAGEMENT DE L’UE SONT EN FRANCE ET AU ROYAUME-UNI

Selon le palmarès du Financial Times paru fin 2011, cinq écoles françaises figurent par-mi les vingt premières écoles de management et de commerce en Europe : HEC (1ère pour la sixième année consécutive), Insead, Essec, ESCP Europe et EM Lyon. Sur les 75 écoles du classement, 21 sont anglaises et 18 sont fran-çaises, soit plus de 50%.

Outre l’excellence des formations générales et théoriques délivrés par les écoles françaises, ce sont les liens étroits noués avec les entreprises qui semblent faire la différence.

En effet, dans l’hexagone plus qu’ailleurs, les cursus font la part belle à la pratique et aux stages. Les partenariats avec les entreprises per-mettent d’associer les praticiens à la formation mais aussi de développer les expériences sur le terrain, créant ainsi une vraie passerelle vers l’emploi.

La suprématie française reste pourtant fragile car les Suisses, les Italiens et surtout les bri-tanniques, ulcérés de voir la London Business

School dépassé par HEC, sont en embuscade. Par ailleurs, les écoles asiatiques qui bénéficient d’un cercle de croissance économique vertueux apparaissent comme de puissantes rivales. En-fin, le modèle économique des écoles françaises montre des signes de faiblesse : le financement par la taxe d’apprentissage ou les chambres de commerce pourrait être menacé.

n LE COMMERCE DES DÉCHETS : UN DÉFI POUR LE RECYCLAGE EN EUROPE

Malgré toutes les initiatives pour promou-voir les déchets comme une ressource en in-citant les Etats à améliorer leurs méthodes de récupération et de recyclage, l’Union euro-péenne reste l’un des principaux exportateurs de déchets de toutes sortes. Expédiés par ba-teau vers l’Asie, ces déchets sont encore peu réutilisés en Europe.

Ces exportations ne se limitent pas aux ma-tières illégales et dangereuses comme la simple pile ou le vieux navire de guerre contenant de l’amiante. Ce sont aussi des déchets non dange-reux comme les métaux, le papier et le plastique qui ont une vraie valeur économique.

Selon un rapport de l’Agence Européenne pour l’Environnement (AEE), le volume de ces exporta-tions a fortement augmenté ces dernières années, en particulier vers la Chine, l’Inde et l’Indonésie. Ces pays s’approvisionnent ainsi à faible coût en matériaux de récupération en provenance de l’UE pour alimenter leurs industries nationales.

Pour exemple, dans l’UE15, les exportations de déchets de papier se sont envolées de 1,2 à 7,8 millions de tonnes entre 1995 et 2005. Idem pour les exportations de déchets plastiques qui sont passées de 0,2 à 1,6 million de tonnes et les déchets métallurgiques comme le fer, l’acier, le cuivre, l’aluminium et le nickel qui ont dépassé les 10 millions de tonnes par an. Itou pour les déchets électroniques, comme les téléphones ou les ordinateurs portables.

Paradoxalement, les règles et normes envi-ronnementales de l’UE encouragent ces expor-tations.

La régulation européenne sur l’élimination des déchets impose un recyclage accru du papier et du plastique tandis qu’elle interdit la mise en décharge et que l’incinération est lourdement taxée. L’option la moins coûteuse pour les entre-prises est donc d’envoyer leurs déchets compte tenu des prix relativement bas du transport.

Les porte-conteneurs qui acheminent des biens de consommation de Chine vers les ports européens font office de cargos de déchets pour le retour. D’après l’AEE, un conteneur chargé peut être ex-pédié de l’UE à Hong Kong pour seulement 500€.

Pour The Guardian, ce commerce « entrave gra-vement le développement du secteur du recyclage en Europe qui représenterait pourtant un avan-tage en termes d’environnement et de création d’emplois, tout en favorisant l’application des technologies vertes ».

n LES ANGLAIS SONT LES PLUS GROS D’EUROPE

Selon Eurostat, le pourcentage d’adultes obèses varie de 8% à 25% de la population des 19 Etats membres pour lesquels les données sont disponibles. Les pays les moins concernés sont la Roumanie (8%), l’Italie (10%), la Bulgarie et la France (12%). A l’inverse, le Royaume-Uni et Malte (23%), la Hongrie, la Lettonie et l’Estonie sont les plus touchés par ce problème de santé publique, se rapprochant des Etats-Unis où 27% des habitants sont concernés.

L’obésité varie avec le niveau de vie.Si le taux d’obèses ne varie pas vraiment entre

les hommes et les femmes, l’étude montre que la proportion de femmes obèses diminue lorsque leur niveau de vie augmente alors que cette ten-dance est moins marquée chez les hommes.

Sources : EurActiv.fr - Le Nouvel Observateur, AFP, Eurostat, Fondation Robert Schuman, Touteleurope

Page 8: Journal des professionnels 108

DOSSIER FORMATION

Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 8 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

inférieurs en termes de statut social. Un autre paradoxe est de constater que l’accès aux études longues d’un nombre croissant d’enfants issus de familles modestes renforce la concurrence sco-laire mais aussi l’entrée sur le marché du travail en créant un véritable parcours d’obstacles que n’avait pas à subir leurs parents.

DES ATTENTES PLUS ÉLEVÉES DE LA PART DES EMPLOYEURS

Face à ces paradoxes, peut-on dire pour au-tant que les diplômes ne valent plus rien de nos jours alors qu’ils sont plus que jamais le viatique nécessaire pour trouver un emploi dans un cadre de crise et de chômage  ? Ce qui est sûr, c’est que l’accès généralisé  à un niveau de diplôme plus élevé a accompagné le mouvement de trans-formation des structures de l’emploi en faveur de postes toujours qualifi és. Alors qu’en 1982, il existait 6,4 millions d’emplois de cadres et de professions intermédiaires, le nombre est passé à plus de 10 millions aujourd’hui. Sous cet angle les chances d’accéder, à diplôme égal, à ce type d’emplois n’ont pas varié dans le temps et sont même devenues plutôt meilleures qu’hier pour les jeunes issus des catégories populaires.

Du côté des employeurs les attentes se sont élevées en préférant les titulaires d’un bac pro aux titulaires d’un CAP pour de nombreux emplois ouvriers. De même, pour beaucoup de postes d’employés, le diplôme de référence est devenu le BTS. Il est vrai également que lorsque la concurrence s’exacerbe sur le marché du tra-vail, beaucoup de jeunes sont embauchés à des

d’une génération décrochant son bac contre 10% en 1960, modifi e également le rapport au ni-veau intrinsèque du diplôme. Aussi, la question plus essentielle est de savoir quelle est la valeur réelle du diplôme en fonction de l’idée que l’on se fait de l’emploi et du statut social auquel ren-voie le diplôme.

SITUATION DES JEUNES DIPLÔMÉS - PARTIE 1

Selon la dernière l’enquête Apec Jeunes diplômés menée en septembre 2010, taux d’emploi des jeunes diplômés de la promotion 2009, 8 mois après la fi n de leurs études :

IUFM (formation des enseignants) 95%

Médical, pharmacie, paramédical, social 91%

Informatique, télécom, Tech. Multimédias

70%

Sciences humaines (hors IUFM) 65%

Lettres, langues, documentation 63%

Mathématiques 62%

Gestion, comptabilité, RH 59%

Ingénieur généraliste 59%

Finance, banque, assur., tourisme, transport

58%

Electronique, productique 58%

Arts, édition, communication, journalisme

57%

Commercial, marketing 57%

Génie civil, BTP, autres spécialités indust.

56%

Sciences économiques, AES 53%

Agronomie, alimentaire, environnement 53%

Droit, sciences politiques, fi scalité 52%

Physique, chimie, biologie, géologie 49%

Source : Apec

Sur ce point, il semble que l’on assiste à un déclassement manifeste du fait de la démocra-tisation scolaire. Celle-ci a créé ces dernières décennies plusieurs paradoxes dont le premier est de constater que les enfants disposant d’un diplôme supérieur à celui de leurs parents s’insè-rent majoritairement à des niveaux jugés par eux

La valeur du diplôme

est plus importante

que le niveau

QUELLE EST LA VALEUR DES DIPLÔMES ? p. 8

DIPLÔMES, LES FILIÈRES ANTI-CRISE p. 9

LES PREMIERS MOIS SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL p. 10

LA CONCENTRATION DES ÉTABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES p. 10

L’IMAGE DE L’UNIVERSITÉ p. 12

FAIRE SES DÉBUTS À L’UNIVERSITÉ p. 12

n QUELLE EST LA VALEUR DES DIPLÔMES ?

LE DIPLÔME, UN INVESTISSEMENT RENTABLE

Tout le monde s’accorde pour dire que l’infl a-tion des diplômes leur a fait perdre une bonne partie de leur valeur sur le marché du travail, même s’il existe toujours une hiérarchie entre eux mais pas forcément linéaire. La précarité des jeunes diplômés, et des jeunes en général, en matière de premier poste est une réalité confi r-mant le fait que le diplôme ne donne, à lui tout seul, aucun passe-droit pour trouver rapidement un travail. Toutefois, il est clair que la déten-tion d’un diplôme validant des études longues (licence ou master) dans une fi lière porteuse de-meure la meilleure garantie contre le chômage. Selon l’OCDE «Au niveau mondial, la demande de diplômés  ne ralentit pas malgré l’augmentation continue de la population qualifi ée passée entre 1995 et 2007 de 20% à 40% d’une classe d’âge». D’après les calculs de cet organisme, investir son temps et son énergie dans une formation supérieure (à condition de miser sur le bon cur-sus) est «Bien plus rentable par dollar investi que l’achat d’un bien immobilier ou la spéculation en Bourse, grâce au gain de salaire obtenu et à une meilleure protection contre le chômage.»

LA VALEUR DU DIPLÔME EST PLUS IMPORTANTE QUE LE NIVEAU

Le niveau d’un diplôme renvoie aux connais-sances et aux compétences acquises par son titu-laire à un moment donné. Aussi, la comparaison entre des époques différentes est relativement délicate du fait que les attentes des enseignants ont changé avec, par exemple, un accroissement des mathématiques et de la pratique orale des langues vivantes et une moindre attention por-tée à la culture générale et à l’orthographe. L’ac-cès beaucoup plus large aux diplômes, avec 66%

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 9 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Il existe toutefois de grandes disparités selon les filières universitaires suivies. La filière infor-matique et plus généralement les filières tech-nologiques, ce que les anglo-saxons appellent IT (information technology), écrasent la plupart des autres filières avec un taux de 97% de diplô-més ayant trouvé un travail dont 93% en CDI et 98% bénéficiant du statut cadre.

L’alternance connaît également un succès constant en étant devenue «Un moteur d’ascen-seur social extraordinaire» selon l’expression du ministre de l’enseignement supérieur, Laurent Wauquiez.

Même avis pour Philippe Hedde, directeur général de NextiraOne, leader européen en sys-tèmes d’intégration et d’ingénierie, pour qui ces salariés «Sont plus matures, s’adaptent plus faci-lement à la réalité, sont plus efficaces… C’est la voie royale !» 

HIÉRARCHIE DES DIPLÔMES

L’adéquation parfaite entre le diplôme et l’emploi est illusoire pour les années à venir, même si pour l’Apec la hiérarchie des diplômes est globalement respectée.

Selon elle plus le diplôme est élevé, plus les chances de s’insérer dans de bonnes conditions sont grandes. Avec les Bac+6, 7 et 8, les Bac+3 et leurs licences professionnelles sont très appréciés par les em-ployeurs.

Ces diplômes sont parmi les plus avantagés sur le marché de l’emploi même si seulement 3 étudiants sur 5 (59%) trouvent un emploi en relation directe avec leur formation.

Ce n’est pas le cas des Bac+4 (master 1) qui pei-nent beaucoup à ce niveau de sortie d’études du fait qu’ils ne correspondent plus aux attentes du marché du travail.

A l’inverse, selon François Béharel président de Randstad France, «Les diplômés des filières courtes se casent mieux que les Bac+5 trop généralistes de l’uni-versité». C’est globalement au niveau des Bac+2 que l’insertion est la plus rapide souvent à des postes intéressants. Rappelons que d’une manière générale seulement 40% des actifs en France occupent un emploi dans le droit fil de leur formation initiale.

nouveaux défis. Par exemple, en enrichissant leur cursus». Il est vrai que l’entrée sur le marché du travail s’est profondément complexifiée, quelle que soit la filière de formation suivie.

Tout se passe comme s’il existait 2 vitesses pour trouver un premier emploi.

Alors que près de 50% des jeunes diplômés profitent d’une embauche dans le mois suivant leur sortie d’études, les autres passent par une période plus ou moins longue de galère même si, au bout du compte, l’écrasante majorité des di-plômés du supérieur finit par trouver un emploi. Selon Daniel Martinelli, chercheur à l’Insee, «Ce n’est pas le niveau du diplôme qui garantit une bonne insertion professionnelle mais la spécialité choisie. Ainsi Les bacs professionnels de l’indus-trie sont moins frappés par le chômage que cer-tains Bac+5 pour des salaires équivalents !»

TAUX DE RECHERCHE D’EMPLOI APRÈS 8 MOIS DE SORTIE D’ÉTUDES

Part des jeunes diplômés 2009 n’ayant pas trouvé un nouvel emploi ou un premier emploi 8 mois après la fin de leurs études selon leur niveau de sortie :

Bac+6, 7 ou 8 25%

Bac+5 40%

Bac+4* 50%

Bac+3 30%

Ensemble 36%

Source : Apec

LA BONNE INSERTION PROFESSIONNELLE DES DIPLOMÉS DE L’UNIVERSITÉ

La dernière enquête menée par le ministère de l’enseignement supérieur en matière d’insertion professionnelle des diplômés d’université montre que, tous diplômes confondus (Master, DUT, li-cence professionnelle), 92,25% des jeunes issus de l’université ont trouvé un emploi dans les 30 mois suivant leur diplôme.

Une période relativement longue mais qui dé-montre, du moins sur le papier, que ce score est supérieur à celui des grandes écoles (91,6%).

n DIPLÔMES, LES FILIÈRES ANTI-CRISE

SOUVENT UNE ORIENTATION PAR DÉFAUT

En se penchant sur la question de l’orientation des étudiants, l’Apec a constaté que l’inscrip-tion dans une filière d’enseignement supérieur résulte le plus souvent d’une orientation par éli-mination. En fait, les bacheliers choisissent la discipline dans laquelle ils ont eu les meilleurs résultats, sans avoir d’idée précise des métiers auxquels celle-ci prépare.

Une logique scolaire qui se perpétue dans l’enseignement supérieur et qui fait qu’un grand nombre d’étudiants s’adapte ensuite par défaut à l’enseignement suivi et/ou aux débouchés des métiers proposés.

Cette situation d’inadéquation dans la filière suivie explique, en partie, les départs prématurés d’un grand nombre d’étudiants avant l’obtention du diplôme.

CORRÉLATION ENTRE EMPLOI ET DIPLÔME

Taux d’emploi dans l’enseignement supérieur par niveau de sortie d’études (base promotion 2009) :

Bac+6, 7 ou 8 75%

Bac+5 60%

Bac+4* 50%

Bac+3 70%

Ensemble 64%

* hors formations d’enseignants (IUFM)Source : Apec

2 VITESSES POUR TROUVER UN EMPLOI

Malgré un marché du travail relativement chaotique, les jeunes qui sortent de l’enseigne-ment supérieur «Ne se considèrent pas comme une génération sacrifiée  assure Jacky Chate-lain, directeur général de l’Apec. Ils ont intégré les règles du jeu et s’emploient à répondre aux

postes qui ne correspondent pas à leur niveau de diplôme en s’estimant alors à juste titre surqua-lifiés. Selon Camille Peugny, auteur d’un ouvrage intitulé Le déclassement (Ed. Grasset), si les em-ployeurs recherchent des personnes détenant un niveau de diplôme plus élevé qu’hier du fait que le contenu des tâches a effectivement changé, «Les nouvelles responsabilités  assumées par ces salariés ne sont pas toujours reconnues en termes de rémunération ou de qualification au sens de la position occupée dans les grilles définies par les conventions collectives.»

SITUATION DES JEUNES DIPLÔMÉS - PARTIE 2

Selon l’enquête Apec Jeunes diplômés menée en septembre 2010, salaire médian constaté en 2009 selon la filière suivie :

Médical, pharmacie, paramédical, social

36 000€

Ingénieur 31 800€

Electronique, productique 31 200€

Informatique, télécom, Tech. Multimédias

30 900€

Mathématiques 30 000€

Finance, banque, assur., tourisme, transport

30 000€

Génie civil, BTP, autres spécialités indust.

30 000€

Physique, chimie, biologie, géologie 30 000€

Gestion, comptabilité, RH 28 800€

Agronomie, alimentaire, environnement

26 400€

Commercial, marketing 26 000€

Droit, sciences politiques, fiscalité 21 600€

Lettres, langues, documentation 21 600€

IUFM 21 000€

Sciences économiques, AES 21 000€

Sciences humaines (hors IUFM) 20 200€

Arts, édition, communication, journalisme

19 500€

Source : Apec

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 10 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER FORMATION• Formation ou reprise d’études

Ils sont 7% à choisir de retourner volontai-rement à l’école pour sortir de l’impasse ou se mettre à l’abri provisoire du chômage.

ENTRÉES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL

Accès rapide et durable à l’emploi selon le diplôme (en n’ayant jamais connu le chômage) (base 2009) :

Bac+2 santé/social 93%

Doctorat 78%

Ecole de commerce Bac+5 75%

Ecole d’architecture (autres Bac+5) 75%

Licences professionnelles 73%

Ecole d’ingénieurs 69%

Ecole de commerce (autres Bac+4) 68%

Licences générales 67%

BTS 67%

Ensemble 65%

DUT 65%

Master Pro, DESS 62%

Ecole d’art Bac+2 61%

Master 1 universitaire 59%

Master 2 recherche, DEA 59%

DEUG DEUST 56%

MST, MSG, maîtrise IUP 55%

Ecole d’art bac+4 48%

Source : Cereq

n LA CONCENTRATION DES ÉTABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES

LA CONCURRENCE DES CLASSEMENTS

Il existe environ 17  000 universités dans le monde accueillant plus de 150 millions d’étu-diants dont 3,3 millions poursuivent leur scola-rité hors de leur pays d’origine. Une rude concur-

ries sociales plus aisées, ils ont aussi les moyens d’attendre»  explique Stéphane Jugnot, chef de département au Céreq.

COMMENT TROUVER LE PREMIER EMPLOI ?

Principaux moyens utilisés par les jeunes diplômés pour trouver un 1er emploi (base 2010) :

20% Réseau hors Internet

16% Offres d’emploi sur Internet

14% A la suite d’un stage

11% Candidatures spontanées par courrier

10% Réussite d’un concours

7% Dépôt de CV sur Internet

6% Cabinet de recrutement, Intérim

6% Offres affichées dans un organisme pour l’emploi

5% Candidature spontanée sur Internet

2% Salon, forum de recrutement

2% Offres transmises par l’établissement de formation

1% Réseau sur Internet

Source : Apec

• Décrochage de l’emploiIls représentent 7% des sortants de l’ensei-

gnement supérieur qui ont peu à peu perdu pied sur le marché du travail. Ainsi, par exemple, 14% des diplômés d’écoles d’art (niveau Bac+2), 10% des licenciés en art, psycho, administration économique et sociale (AES) ou encore 11% des Deug de sciences dures (chimie, physique, sciences de la vie…) se retrouvent dans cette catégorie.

• Eloignés de l’emploiIls concernent d’abord les 75 000 jeunes qui,

au-delà du bac, sortent de l’enseignement su-périeur sans diplôme (19% des effectifs) mais aussi 5% des diplômés du supérieur qui n’ont jamais réussi à dépasser le stade des petits bou-lots. Cette galère concerne également 11% des licenciés en biologie, 15% des licenciés en art, 16% des diplômés d’écoles d’art (niveau Bac+4) et même 14% des docteurs en lettres.

n LES PREMIERS MOIS SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL

5 TRAJECTOIRES DIFFÉRENTES

Le marché du travail est devenu beaucoup plus sélectif du fait qu’un pourcentage croissant de postes en entreprises requiert une maîtrise suffisante de savoir-faire formels. Si tous les di-plômés ne sont pas égaux sur le marché du tra-vail, les différentes enquêtes du Cereq montrent également que les non-diplômés sont de loin les plus exposés au chômage et à la précarité. La dernière enquête menée en 2010 par le Centre d’études et de recherches sur les qualifications permet de se faire une idée assez précise de ce qui se passe entre l’obtention du diplôme et les 3 premières années sur le marché du travail. D’une manière générale, il en ressort que plus on grimpe dans la hiérarchie des diplômes, plus la protection contre le chômage est forte. Elle per-met également de se faire une idée assez précise sur la valeur réelle des diplômes en mettant en évidence 5 trajectoires différentes. • Accès rapide et durable à l’emploi 

65% des étudiants sortis de l’enseignement supérieur n’ont quasiment pas connu le chômage ou les emplois précaires. Le record est obtenu par les diplômés Bac+2 du secteur santé-social dont 93% sont entrés immédiatement dans la vie active. Il s’agit également des Bac+3 (li-cences professionnelles), des Bac+5 (écoles de commerce) ainsi que les Bac+8 (doctorats). C’est également le cas des BTS en génie civil et construction, mécanique et électricité.• Accès à l’emploi différé

Cette seconde catégorie regroupe 16% des jeunes diplômés dans presque tous les niveaux de sortie d’études qui doivent passer par un sas de transition avec des temps d’inactivité ou de chômage. Les plus diplômés comme les in-génieurs sont également concernés du fait que «Ces profils ont plus d’exigences. Issus de catégo-

NE PAS OUBLIER CEUX QUI S’ARRÊTENT EN COURS DE CHEMIN

Selon Stéphane Tassel, secrétaire général du Snesup-FSU, «Il faut que les étudiants aient une vision claire et objective sur la filière pour la choisir et non la subir». Si les taux d’insertion profession-nelle sont relativement bons pour les diplômés de la plupart des filières universitaires, la probléma-tique se concentre surtout dans l’abrasion impor-tante du nombre d’étudiants entre la première année et le nombre de diplômés à la sortie.

Ils sont, en effet, 75 000 chaque année à sortir de l’enseignement supérieur sans diplôme. Pour Olivier Vial, président du syndicat l’Uni, «L’ab-sence de sélection en première année est un vrai problème. Le vrai filtre actuellement c’est la li-cence. Ce n’est pas la sélection la plus honnête et la plus juste socialement qui soit». Par exemple, dans la filière psycho «Sur 10 000 étudiants en première année, ils ne sont effectivement que 2 500 à être diplômés à Bac+5» confirme Benoît Schneider, professeur en psychologie de l’éduca-tion à Nancy-2 et coprésident de la Fédération française des psychologues et de psychologie.

Pour lui, «Plus que des chiffres, c’est la réalité professionnelle qu’il faudrait clarifier.» 

TAUX D’INSERTION PROFESSIONNELLEClassement des filières en fonction de leur taux d’in-sertion professionnelle au sein des universités de la région Limousin-Poitou-Charentes avec la note sur 20 accordée par le magazine Le Point :

• Filières Droit, Economie et Gestion (DEG)

La Rochelle 98% 18,40

Limoges 93% 16,65

Poitiers 93% 16,65

• Filières Sciences, Technologies, Santé (STS)

Poitiers 96% 18,1

La Rochelle 92% 18,45

Limoges 89% 17,3

• Filières Sciences humaines et sociales (SHS)

Poitiers 91% 16,7

Source : Palmarès Le Point

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 11 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

LOI LRULa loi relative aux libertés et responsabilités des universités instaurée le 10 août 2007est l’une des mesures-phares du dernier quinquennat. Elle est cen-sée faire progresser l’équité sociale et donner une plus grande autonomie aux universités françaises en matière de gestion du patrimoine immobilier, en modifiant la gouvernance et en ouvrant sur des financements privés. La loi LRU prévoit que les 83 universités françaises doivent être autonomes à la fin de l’année 2012, c’est-à-dire qu’elles aient «Plus de li-bertés et de responsabilités afin de renforcer leurs énergies, renforcer leur réactivité et plus de légitimité face à leurs partenaires». La loi LRU favorise également les mou-vements de concentration entre établissements afin de pouvoir capter davantage de financements territo-riaux et résister à la concurrence. Fin 2011, la France comptait 73 universités autonomes soit 88% du total des établissements. Il existe actuellement 24 fonda-tions universitaires et 15 fondations partenariales.

un certain nombre d’établissements universi-taires sous forme de pôle de recherche et/ou d’excellence en vue de bénéficier de l’effet de taille afin de grimper dans les classements.

Selon Lesley Wilson, secrétaire générale de l’EUA (Association européenne des universités), «Les universités sont prises dans un dilemme  : améliorer leur qualité ou grimper dans les clas-sements». Si le premier objectif doit normale-ment  servir le second, en réalité la démarche qualité dans l’enseignement n’influence pas nécessairement la performance globale de l’éta-blissement au niveau international. Il est vrai également que la plupart des classements ne ci-blent que moins de 5% des établissements uni-versitaires dans le monde. C’est la raison pour laquelle, les classements restent des outils d’ap-préciation globale sans être forcément un révé-lateur de l’enseignement dispensé.

RÉPARTITION DES 100 PREMIÈRES UNIVERSITÉS DANS LE MONDE

Classement Shanghai selon la nationalité des éta-blissements (base 2009) :

55 Etats-Unis

11 Royaume-Uni

5 Allemagne

5 Japon

4 Canada

3 France

17 Autres

Source : www.shanghairanking.com

BAISSE DU BUDGET DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

En novembre dernier, le ministère de l’En-seignement supérieur a annoncé la mise sous tutelle de 7 universités coupables d’avoir voté deux budgets consécutifs déficitaires.

C’est la première fois que le résultat consolidé des universités est déficitaire.

Selon les autorités, ces déficits proviennent du changement de normes comptables et de la hausse de la masse salariale liée au vieillissement

rence oppose ainsi les universités à l’échelle internationale que différents classements (12 en tout) essaient de hiérarchiser. Le plus connu d’entre eux est celui dit «Classement de Shan-ghai» qui, depuis 2003, établit chaque année le palmarès des 500 premières universités dans le monde. Bien que largement critiqué, il est éga-lement le plus transparent dans la méthode uti-lisée même si celle-ci se limite principalement à «l’après-enseignement» en fonction directe de la notoriété acquise par certains de ses membres (travaux, articles, livres, prix Nobel, médaille Fields…). Avec lui on apprend, par exemple, qu’il n’existe que 8 établissements français clas-sés dans le top 200 des grandes universités et que le premier établissement français arrive à la 40e place (Université Paris-Sud-XI d’Orsay).

PRINCIPES DU «CLASSEMENT SHANGHAI»

Ce classement mis en place en 2003 a été réalisé pour répondre à la demande des familles chinoises souhaitant augmenter les chances de réussite de leurs enfants dans les établissements étrangers. Il repose sur 4 familles de critères donnant lieu à 6 indicateurs agrégés incluant chacun une pondération pour obtenir une note unique : • 20% de la note concerne le nombre de prix Nobel

ou de médaille Fields décernés à un membre de l’université.

• 20% de la note concerne le nombre de membres mentionnés dans la liste des chercheurs les plus cités réalisée par l’institut Thomson Reuters

• 20% de la note concerne le nombre d’articles parus dans les revues de référence en Sciences et Nature.

• 20% de la note concerne le nombre d’articles parus et référencés par la base de données de Thomson Reuters.

• 10% de la note concerne la taille de l’institution.• 10% de la note concerne la qualité de l’enseigne-

ment.

QUALITÉ OU PERFORMANCE ?

Malgré le fait que le système organique des grandes écoles françaises (éclatement) ne cor-responde pas au mode d’organisation internatio-nal (regroupement), les mesures gouvernemen-tales prises depuis 2006 ont permis de regrouper

de certains personnels changeant d’indice. En fait, derrière ces considérations techniques se cachent des raisons plus profondes comme la baisse du budget total de l’enseignement supérieur et sur-tout le fait que le gouvernement n’a versé qu’une partie seulement des 5 milliards promis en 2007 dans le cadre de la loi LRU. Si l’objectif initial était de verser 1 milliard par an pendant 5 ans, la réalité plafonne fin 2011 à seulement 3 milliards. Il semble que faute de modes de financements adaptés à l’urgence, la réforme piétine et fasse monter la grogne dans certaines universités.

Une soixantaine de présidents d’université, de directeurs d’établissement d’enseignement supérieur et de hauts fonctionnaires, se sont d’ailleurs réunis au sein du groupe Marc-Bloch pour dénoncer en coeur «l’enfumage statis-tique», «les tours de passe-passe» budgétaires et les «écrans de fumée» déployés par le gouver-nement depuis 2007.

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Page 12: Journal des professionnels 108

Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 12 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER FORMATIONment des infos qui viennent de l’institution elle-même, certaines facs ont placé leurs professeurs en première ligne afin d’aider leurs étudiants à mieux s’orienter d’un point de vue métier. Selon Patrick Kennis, directeur du service information à Lille 1, «Plusieurs études ont mis en évidence le rôle déterminant joué par les enseignants dans ce domaine. Pour les étudiants, ils sont crédibles et légitimes pour parler de leur avenir.»

LES 3 UNIVERSITÉS EN POITOU-CHARENTES-LIMOUSIN

Le Poitou-Charentes-Limousin dispose de 3 grandes universités :

• L’Université de Limoges qui est jugée très pro avec, depuis 1997, un centre de formation des apprentis, de nombreux partenariats avec les grandes entre-prises et une télé CanalSup Emploi diffusée sur son site internet. Elle accueille plus de 14 500 étudiants et présente 6 500 diplômés par an.www.unilim.fr - Tél. 05 55 14 91 00 • L’Université de Poitiers est l’une des plus anciennes universités d’Europe fondée en 1431 par le Pape Eu-gène IV puis confirmée par les lettres patentes du roi Charles VII. Elle rassemble actuellement près de 24 000 étudiants et emploie 3 000 personnes.www.univ-poitiers.fr - Tél. 05 49 45 30 00• L’Université de La Rochelle est une jeune univer-sité pluridisciplinaire largement ouverte sur son territoire, ainsi que sur le monde, privilégiant un encadrement poussé de ses étudiants. Elle se veut jeune, entreprenante, innovante et attachée à sa mission de service public avec 7 000 étudiants et 3 100 diplômés par an.www.univ-larochelle.fr Tél. 05 46 45 91 14

AUTRES RAISONS POUR INTÉGRER LA FAC

Il existe également plusieurs autres raisons objectives pour choisir un cursus universitaire :

• Des formations de qualité avec un décloison-nement des filières associant, par exemple, le droit, l’économie et une langue vivante. C’est également la possibilité du double diplôme avec la multiplication des partenariats entre les uni-versités et les grandes écoles ou encore, des pas-serelles concernant les classes prépas intégrées dans les facs de sciences permettant de débou-cher ensuite sur un diplôme d’ingénieur.• Une proximité territoriale avec 83 établisse-ments permettant à tous les jeunes bacheliers d’accéder à des études supérieures à moindre coût. L’offre des IUT (instituts universitaires de technologie) est également répartie dans de nombreuses petites et moyennes villes.• De nombreux dispositifs d’accompagnement des étudiants  : tutorat, accessibilité et dispo-

tra pointues et souvent plus réactives que celles proposées par les grandes écoles. En général, plus les facs sont jeunes et/ou petites, plus elles sont adaptatives et avancées en ce domaine.

IAE OU ÉCOLE DE COMMERCE ?

Face aux écoles privées, les IAE (Institut d’admi-nistration des entreprises) gagnent haut la main en matière de rentabilité avec des frais de scolarité universitaires de l’ordre de 245€ pour un master 1 ou master 2, alors que la moyenne tourne autour de 8  000€ par an pour les ESC (Ecoles supérieures de commerce). Faire ses études de comptabilité, fi-nance, marketing ou de stratégies d’entreprise dans un IAE, c’est certes avoir du mal au début à rivaliser avec les 10 ou 15 meilleures écoles de commerce qui disposent d’une forte notoriété auprès des recruteurs mais c’est aussi disposer, au final, d’un rendement identique aux ESC. Le taux d’insertion professionnel est de l’ordre de 92% pour les diplômés qui trouvent généralement un emploi en moins de 3 mois avec un salaire annuel brut moyen de l’ordre de 31 500€. Bien que les IAE soient très différents d’une université à l’autre, question cursus, les programmes sont très si-milaires avec les écoles de commerce en proposant des masters 2 plus spécialisés, même si les étudiants doivent effectuer par eux-mêmes les démarches pour les périodes obligatoires à l’étranger.

• Suivi des étudiantsAlors que près de 60% des bacheliers changent de voie, perdent une ou deux années ou encore abandonnent purement et simplement leurs études, les 40% restant décrochent une licence en 3 ans. La plupart des universités ont intégré ce fait et font dorénavant bénéficier leurs étu-diants d’un accompagnement individualisé du-rant la première année reposant notamment sur :• Un encadrement plus serré • Un contrôle continu en cours d’année• La lutte contre l’absentéisme• Un dispositif de choc pour la remise à niveau

des plus fragiles• Le tutorat• Des entretiens individuels réguliers• Des passerelles vers les filières profession-

nelles courtes

• Lien étroit avec les entreprisesFini le temps où l’université était découplée

du monde professionnel. Dorénavant la plupart d’entre elles ont tissé des liens étroits avec les entreprises en organisant des forums, des ren-contres, des partenariats, des galas de fin d’an-née. Il existe même des clubs d’entreprises hyper impliqués dans certains cursus (management no-tamment) qui ont leur mot à dire dans le choix des vacataires et intervenants professionnels.

• Assistance pour trouver un métierSachant que les étudiants se méfient générale-

ment organisé et soucieux de sa réputation donc de ses performances. Pour l’étudiant, il est doré-navant possible de sélectionner la bonne filière en comparant l’offre universitaire (peu coûteuse) et celle des grandes écoles dont l’offre est géné-ralement bien plus coûteuse.

2 VISAGES

L’image de l’université a bien changé ces der-nières années en rivalisant, pour certaines, avec les plus grandes écoles. Fondée sur un accès peu onéreux ainsi que sur la non présélection des étudiants, l’université française offre 2 visages malgré la grande diversité de ses cursus. Il existe toujours d’un côté d’antiques cursus coupés de la réalité économique et/ou disposant de peu de moyens et de l’autre, des campus d’un grand dynamisme avec des pratiques et des ressources de même niveau que celles des grandes écoles. Depuis que la loi le leur permet, la plupart des universités se sont lancées avec succès dans la course au financement avec, pour corollaire, la nécessité d’être plus dynamiques, mieux équi-pées et réactives par rapport aux nécessités économiques. Aujourd’hui, la plupart des univer-sités font feu de tout bois et rivalisent à égalité avec les grandes écoles d’un point de vue qua-lité d’enseignement, diplôme et taux d’insertion. Elles offrent quasiment toutes les avantages suivants :

• Un accueil dynamique des étudiantsTous les nouveaux entrants à la fac reçoivent

dorénavant un avis motivé sur leurs choix de fi-lières. Ils peuvent également s’entretenir avec les enseignants pour réfléchir à leur projet et suivre, s’ils le souhaitent, des modules de re-mise à niveau. Malgré les 53% d’étudiants qui obtiennent leur licence en fin de cursus, le plan «réussite en licence» lancé en 2007 a fait aug-menter régulièrement ce chiffre en proposant une première année moins spécialisée, 5 heures hebdomadaires supplémentaires d’encadrement pédagogique, des réorientations facilitées en fin de premier semestre, des enseignants référents et des tuteurs pour encadrer les novices.

• Une offre de cursus très largeLa réussite d’un cursus (filière choisie) est

toujours liée à son adéquation avec la réalité économique. La plupart des universités offrent ainsi une large palette de licences et de mas-ters en phase avec les attentes du marché ce qui signifie, au final, pour l’étudiant une insertion express sur le marché du travail. C’est d’ailleurs l’une des missions à part entière de l’université que de favoriser l’insertion de ses étudiants. L’étroite collaboration avec les entreprises, les organisations patronales et les syndicats profes-sionnels, a permis de proposer des formations ul-

LES MOTIFS DE LA GROGNE

Si l’autonomie est une véritable avancée que personne ne conteste, il n’en n’est pas de même avec la faiblesse des moyens financiers mis sur la table. Parmi les principaux sujets de mécon-tentement évoqués par le groupe Marc Bloch :

• Le décalage entre les promesses et la réalité des engagements budgétaires : 3 milliards reçus contre 5 prévus sur 5 ans.

• Une présentation trompeuse des chiffres en jouant sur la confusion entre les crédits de paiement (euros sonnants et trébuchants réelle-ment versés) et les autorisations d’engagements (sorte de droits de tirage qui peuvent s’étaler sur une vingtaine d’années).

• L’affectation mécanique d’une bonne partie de l’argent injecté dans l’accroissement de la masse salariale qui représente traditionnellement de 70% à 80% du budget.

• Un nouveau transfert de compétences iden-tique à celui auquel ont été confrontées de nombreuses collectivités locales dans le cadre des lois de décentralisation. En effet, l’autono-mie rime immédiatement avec une inflation des charges dont les causes sont : l’investissement nécessaire dans du personnel qualifié pour gérer l’autonomie ; l’augmentation naturelle des rému-nérations liée au vieillissement des chercheurs ; la mise en place de primes  ; la régularisation de centaines de contractuels ; les changements catégoriels de milliers d’administratifs…

n L’IMAGE DE L’UNIVERSITÉ

DES ÉTABLISSEMENTS SÉDUISANTS

L’université a toujours été un symbole fort en France car elle caractérise la réussite possible pour tous et notamment les classes populaires. Ces dernières années, les facs ont subi une in-croyable mue au profit direct de leurs étudiants. L’option université est devenue beaucoup plus sé-duisante et n’est plus perçue comme une option par défaut pour étudiants rejetés par des filières trop sélectives. Les différentes réformes mises en place ont largement fait bouger les lignes en apportant davantage d’autonomie et de finance-ment. Dorénavant les universités sont jugées et financées selon leurs résultats à partir des taux de réussite aux examens et non plus en fonction du nombre d’inscrits. Elles savent également mieux se vendre et présenter de manière attractive leurs offres sur l’Internet. Il est clair que si une fac sait bien se vendre, c’est qu’elle est aussi un établisse-

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 13 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

• Avoir un objectif de métier

Comme l’armée, la fac est une grande muette qui suppose de savoir se débrouiller seul pour dénicher les bonnes informations.

Tout commence par un repérage au Scuio (Service commun universitaire d’information et d’orientation), un service transversal qui permet de se renseigner sur tous les dispositifs  : sou-tien, labos de langues, cours à distance, fi ches métiers…

Il peut être utile également de réaliser un bi-lan de compétences et/ou de ses aspirations.

Pour cela, le mieux consiste à se faire aider par les responsables des Scuio afi n de donner du sens à ses études et/ou se fi xer un objectif précis du métier.

D’après Georgette Da,  vice-présidente délé-guée vie et réussite des étudiants à Lille 3, «Il ne faut pas rester sans projet mais penser très tôt à un plan professionnel pour réussir à se projeter et travailler à rebours.»

très vaste, on peut vite  s’y sentir isolé» ce qui suppose de respecter certains conseils pour me-ner un parcours sans embûches.

• Prendre des repères avant l’entréeProfi ter de l’été pour avoir un aperçu du pro-

gramme de l’année suivante ou effectuer un premier tour de chauffe à l’occasion des univer-sités d’été permet aux étudiants de rencontrer les enseignants et de mieux appréhender ce qui les attend. Il peut s’agir également de faire le tour du campus, visiter les locaux, participer à des ateliers en petits groupes, se faire présen-ter les nouvelles matières, réaliser des exercices pratiques, aller à la cafétéria, au resto U, à la bibliothèque… Prendre les devants est surtout très utile dans les matières déjà pratiquées au lycée (maths, sciences physiques…). Pour Pa-trick Porcheron, vice-président à l’université Paris VI : «C’est essentiel avant d’aborder l’an-née. Dans ces séances très interactives, les pro-fesseurs insistent sur les notions importantes à maîtriser dès la rentrée.»

• Rencontrer de nouvelles personnes • Eviter de rester isolé(e) trop longtemps• Prendre du plaisir dans toutes les choses que

l’on fait• S’obliger à atteindre des objectifs limités dans

le temps

PLAN CAMPUS

Le second chantier lancé fi n 2007, appelé plan Cam-pus, doit permettre à certaines universités de dis-poser d’une enveloppe de 5 milliards d’euros pour la rénovation et la construction de bâtiments neufs. Or, ce plan a pris beaucoup de retard depuis 4 ans sachant que la plupart des chantiers n’ont même pas commencé en raison de la complexité administrative du projet. Dans les faits, le principe du plan Campus prévoit que les universités ne reçoivent que les in-térêts des sommes qui leur ont été allouées. Ainsi pour 2011, seulement 270 millions d’euros ont été débloqués au titre de la réalisation d’études. Pour recevoir ces sommes, les universités doivent signer des partenariats public-privé (PPP) pour la construction de nouveaux locaux faisant que cette procédure (dite de dévolution du patrimoine) al-longe considérablement les délais. Après signature du partenariat, le partenaire privé devient généralement propriétaire des locaux et l’université doit lui verser une sorte de loyer sur plu-sieurs décennies avec un montant qui peut varier en fonction des coûts de l’énergie ou d’éventuels tra-vaux ultérieurs.

CONSEILS POUR S’ACCROCHER

Toutes les études et enquêtes démontrent que les étudiants qui réussissent le mieux sont ceux qui ont suivi leur passion ou leur domaine de prédilection.

En niant cette évidence, 1 étudiant sur 2 dé-croche la première année en université.

Selon Bernard Beignier, doyen de la faculté de droit de Toulouse  : «L’année universitaire a longtemps été un marathon. Aujourd’hui, c’est un sprint, il faut que l’étudiant soit fi n prêt mi-octobre : l’université d’été permet d’être tout de suite en pôle position». Il poursuit en indiquant que «L’université c’est un monde séduisant mais

nibilité des enseignants, centre d’information et de ressources documentaires…• Des enseignants passionnants et passionnés qui donnent souvent envie d’aller jusqu’au bout dans la fi lière d’enseignement et/ou dans la re-cherche, sachant que certains sont de véritables pointures dans leurs spécialités.• Une dynamique globale de modernisation qui, certes a pris du retard, mais qui est destinée à of-frir progressivement de bonnes conditions d’études même si de nombreuses facs fonctionnent encore avec certains locaux relativement vétustes.• Une insertion professionnelle en fi n de cur-sus diplômant qui est devenue une priorité dans toutes les universités. Pour cela, chaque établis-sement est doté d’un BAIP (bureau d’aide à l’in-sertion professionnelle) chargé de recueillir les offres de stages et d’emploi et d’aider directement les jeunes diplômés sur le marché du travail.

n FAIRE SES DÉBUTS À L’UNIVERSITÉ

ÊTRE SURTOUT MOTIVÉ(E)

Une étude du ministère de l’éducation nationale menée en 2010 a montré qu’un étudiant inscrit «par défaut» (faute de mieux) à la fac échoue 3,5 fois plus souvent qu’un étudiant motivé de-puis son entrée dans les études universitaires. Il en ressort, à l’évidence, que la clé de la réus-site à l’université et dans le supérieur repose sur une grande motivation à aller jusqu’au bout avec volonté et détermination. C’est très souvent le manque de motivation et l’absence de perspec-tives qui mine l’étudiant dans son parcours d’ap-prentissage. Pour rester motivé(e), il suffi t de suivre quelques règles simples :• Avoir envie d’aller à l’université• S’obliger à faire acte de présence aux cours• Bien connaître le cadre de son apprentissage• Maîtriser son environnement afi n d’éviter de

le subir• Etre clair sur tout ce que l’on veut faire et ne

pas faire

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 14 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER FORMATION

En Poitou-Charentes, ce sont plus de 176 établissements (collèges, lycées) qui constituent les Greta et qui garantissent une réponse de proximité au plus près des exigences du territoire, des entreprises, des collectivités et des personnes. Les 36 conseillers en formation continue des Greta vous conseillent en tenant compte des dernières évolutions législatives en matière de formation professionnelle continue. Ils analysent votre demande et élaborent une réponse adaptée aux objectifs de développement de compétences et de professionnalisation sou haités.

Les Greta, pour se former tout au long de la vie

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Rencontre avec Philippe Faugeras, en charge du développement du réseau des Greta, adjoint du conseiller technique du recteur.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consistent les Greta ? Philippe Faugeras : Un Greta est un groupement d’établissements publics d’enseignement (collèges et lycées). Il fédère les ressources de ces établis-sements, les ensei gnants et aussi les équipements et organise des actions de formation continue pour adultes souhaitant se qualifi er ou obtenir un diplôme de l’Éducation nationale ou un titre professionnel.

A qui s’adressent-ils ? P.F. : Ces formations profes-sion nelles s’adressent aux adultes qu’ils soient : – salariés d’entreprises, de col lectivités,

d’administrations ou d’hôpitaux dans le cadre du plan de formation, du congé individuel de formation, du droit individuel à la formation ou des périodes de professionnalisation ;

– demandeurs d’emploi et jeunes adultes en insertion profession nelle dans le cadre des contrats de travail «aidés» ou des contrats de profession-nalisation ;

– particuliers qui fi nancent à titre indi-viduel leur formation.

Les Greta travaillent en étroite col-laboration avec les fi nanceurs de la formation professionnelle continue (exemple : OPCA - Organismes Pa-

ritaires Collecteurs Agréés pour les sa-lariés ou les conseils régionaux et l’Etat pour les demandeurs d’emploi). Les Greta sont aussi en lien avec les pres-cripteurs de formation continue tels que Pôle Emploi ou les Missions Locales par exemple.

Dans quels domaines peut-on se former ? P.F. : Le champ des domaines de for-mation proposés par les Greta est très vaste mais il s’inscrit toujours dans une réponse aux besoins des bassins d’emploi dans lequel il se trouve. Cela va des formations générales dont les compétences clés, aux prépara tions de concours, en passant par les langues étrangères, le bâtiment et les travaux publics, l’hygiène et la sécurité, le tou-risme et la restaura tion, le transport, la

bureautique… mais aussi l’accompa-gnement des personnes en démarche VAE (Vali dation des Acquis de l’Expé-rience). Mais chaque Greta peut s’appuyer sur les pôles de compétences des lycées des métiers (bâtiment, in dustrie, mainte-nance, services aux personnes ou aux entreprises….).

Quelles qualifi cations obtient-on ? P.F. : Les formations proposées permet-tent d’accéder à tous les diplômes professionnels du CAP au BTS. A la de-mande de certains fi nanceurs, les Greta préparent aussi à d’autres certifi cations professionnelles de niveau équivalent : certifi cat de qualifi cation profession-nelle, diplô mes d’études comptables. Les Greta, en général, ne forment pas

aux diplômes relevant de l’enseigne-ment supérieur dans la mesure où les universités le font. Néanmoins, cer-taines qualifi cations (licences profes-sionnelles) peuvent être envisagées. Si nécessaire, les Greta organisent des remises à ni veau. Dans le cadre des formations linguistiques générales ou profes sionnelles, les Greta préparent au diplôme de compétence en langue (DCL) pour l’anglais, l’allemand et le français professionnel.

Quel est le coût fi nancier et qui le prend en charge? P.F. : Les formations dispensées dans les Greta sont payantes. Mais la plupart du temps ce ne sont pas les stagiaires eux-mêmes qui en assurent le fi nancement. S’ils sont salariés, ce sont leurs en-

treprises, leurs administrations ou les fonds d’assurance formation (OPCA). S’ils sont demandeurs d’emploi, ce sont les services publics, les collectivités ou Pôle Emploi.

Finalement, est-ce l’occasion de prendre un nouveau départ dans la vie? P.F. : La formation profession nelle continue offre l’opportunité de sécuri-ser son parcours professionnel et ainsi de mieux traverser les périodes de rup-tures professionnelles rencontrées tout au long de la vie active. De nom breux stagiaires formés au Greta ont ainsi pu réorienter leur carrière, s’initier à de nouveaux métiers, de nouvelles tech-nologies, acquérir de nouvelles com-pétences pour retrouver un emploi qualifi é.

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 15 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

des notions : le rapport est plus spontané qu’en cours, car il n’y a pas l’enjeu de la note, la crainte de l’évaluation.». Un autre axe d’action consiste à participer à une association ou à se faire conseiller par les syndicats étudiants.

• Tisser son réseauDès la seconde année l’anonymat disparaît et

durant la 3e année, il devient temps de consti-tuer son propre réseau. La solidarité est essen-tielle entre membres de la même école, même promotion, club de diplômés.

Il est alors recommandé d’opportuniser toutes les occasions pour accumuler les cartes de vi-site  : forums emploi, stages, rendez-vous avec les DRH, interventions de professionnels.

Il est aussi nécessaire de s’inscrire sur des ré-seaux sociaux tels que LinkedIn ou Viadeo.

LES TESTS D’ÉVALUATION D’ANGLAIS

Selon un grand nombre d’experts le Toeic (Test of en-glish for international communication) n’est pas suffi-samment ciblé et ne permet pas d’avoir une approche fine des efforts à accomplir par rapport à son activité professionnelle. Pour Christophe Ferrandou, directeur général de go-Fluent, «Il y a un réel décalage entre la pratique des entre-prises qui continuent à faire passer le Toeic à leurs salariés pour mesurer leur niveau d’anglais et leurs besoins réels». La constatation est identique pour le Bulats (Business language testing service) sachant, par ailleurs, que d’autres tests apparaissent sur le marché comme l’Ifce (International certificate in financial english) destiné à mesurer le niveau des professionnels de la finance et de la comptabilité ou encore l’Ilec (International legal english certificate) réservé aux juristes.

• Effectuer des stagesSelon Sébastien Hampartzoumian, directeur au

cabinet Michel Page, «A diplôme égal, ce sont les stages, leur cohérence  autour d’un projet profession-nel, la nature des missions qui font la différence à l’embauche».

Pour sortir très vite du lot, il faut obligatoirement multiplier les stages même si ceux-ci ne sont pas obligatoires et ce, dès la première année afin de dé-

sources, comme les bibliothèques ou les centres de langues». Le temps libre doit être consacré à faire des choses utiles, du travail personnel, à multiplier ses loisirs mais aussi à trouver un job étudiant afin de gagner de l’argent et s’offrir ainsi de petits plaisirs.

• Créer du lien avec les autres et les professeursA la fac, moins on reste anonyme, plus on

réussit. Il faut d’autant plus sortir de sa coquille qu’il n’existe pas de concurrence entre étu-diants ni d’esprit de compétition comme dans les classes prépas. Les travaux dirigés (TD) sont, par exemple, le moyen le plus facile pour sortir de l’anonymat des amphis et se rapprocher des autres étudiants.

Il ne faut donc pas hésiter à travailler par pe-tits groupes de 3 ou 4, se soutenir entre collè-gues «Et ne rater aucune occasion de créer du lien conseille Georgette Dal qui affirme également que c’est un moyen d’ancrage rapide pour s’ap-proprier son environnement. C’est un accélérateur de réussite». Ne pas rester anonyme consiste également à se faire remarquer par les profes-seurs influents. Le rapport avec les enseignants n’est pas du tout le même qu’au lycée, il faut apprendre à frapper à leur porte. En première an-née, les professeurs sont très attentifs et ouverts aux questions liées aux cours et aux lectures à privilégier. Ils donnent volontiers des conseils et aident à trouver des contacts utiles en extérieur notamment pour les stages. Le meilleur moment pour aller à la rencontre des enseignants est à la fin des TD.

• Ne pas hésiter à se faire aider par un tuteurL’ensemble des facs propose un tutorat pour

accompagner les étudiants de première année. Il s’agit le plus souvent de séances de soutien animées par des étudiants plus avancés dans leur parcours (Master). L’objectif est d’éviter l’isole-ment des nouveaux venus grâce à un accom-pagnement personnalisé capable de répondre à leurs interrogations légitimes. Pour Mary Spen-cer, étudiante en Master arts plastiques  : «On répond à leurs questions ou on leur réexplique

LE TEMPS UNIVERSITAIRE

Alors que le temps de présence au cours avoisine la vingtaine d’heures par semaine, en réalité le temps de travail nécessaire lors du premier cycle universi-taire se monte à une cinquantaine d’heures par se-maine, soit presque autant de travail personnel que de cours. Par principe, il faut savoir qu’une heure de cours en faculté est beaucoup plus dense qu’une heure de cours au lycée. Il est de plus indispensable de relire chaque jour ses cours.

• Bien gérer son emploi du tempsIl faut éviter de s’accorder trop de liberté

lorsque les cours ne sont pas obligatoires car «Gare aux illusions ! L’assiduité est indispensable pour réussir» prévient Solange Mirabail, ensei-gnante en droit.

OCCUPER SON TEMPS EN AMPHI

S’il est nécessaire de faire acte de présence aux cours en essayant de suivre et comprendre la ma-tière enseignée, il est également possible durant ce moment de :• Revoir les notes du cours précédent• Lire des sujets connexes• S’accorder le luxe de ne pas prendre de notes en

écoutant plutôt le sens et l’esprit du cours ma-gistral que la lettre et le détail technique, afin de s’imbiber de l’essentiel.

Même avis de la part de Thierry Michot, vice-président de l’université de Bretagne occiden-tale, pour qui «Celui qui croit être peinard se trompe» en pensant que l’emploi du temps en apparence léger est facilement supportable. «A la vingtaine d’heures de cours hebdomadaires, voire trente dans certaines licences, s’ajoute au-tant de travail personnel».

Un avis partagé par Georgette Da pour qui «As-sister au cours, cela semble aller de soi mais l’as-siduité est indispensable pour réussir. Tout comme le fait de travailler régulièrement en dehors des cours en n’hésitant pas à utiliser toutes les res-

velopper rapidement un esprit «pro». C’est aussi le meilleur moyen d’entretenir l’acquis durant son cur-sus et préparer sa sortie de formation en s’orientant vers un métier en rapport avec ses objectifs. Il est également conseillé de suivre les conférences mé-tiers organisées par le Scuio ou par le Baip (Bureau d’aide à l’insertion professionnelle).

• Varier les modes d’apprentissageIl existe plusieurs astuces pour se motiver à ap-prendre et suivre le tempo imposé. Il peut s’agir par exemple :

• De varier les lieux d’études à la bibliothèque, au café, dans les transports en commun, chez des ami(e)s

• De lire au moins 10 minutes par jour (et plus naturellement) en dehors des cours,

• Découper le travail en tâches après en avoir fait une liste quotidienne

• Se débarrasser toujours d’abord du travail fas-tidieux puis s’accorder ensuite des pauses et des récompenses

LA RÉTRIBUTION DES STAGESA défaut de convention de branche ou d’accord pro-fessionnel étendu, le montant horaire de la gratifi-cation due au stagiaire est fixé à 12,5% du plafond horaire de la Sécurité Sociale d’après le décret du 31 janvier 2008 relatif à la gratification et au suivi des stages en entreprise. D’après la loi du 24 novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation pro-fessionnelle tout au long de la vie, cette gratifica-tion n’est obligatoire que si le stage dure 2 mois au minimum. Depuis 2011, le paiement de ces 2 mois est obligatoire, même s’ils ne sont pas consécutifs, à condition qu’ils aient lieu la même année. En juillet 2011, le montant mensuel normal de la gratification était de 417,09 euros.

Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - Challenges - L’Expan-sion - L’Express - Le Point - Science Et Avenir

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES

Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 16 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES

16 CHARENTE

EMPLOI SALARIÉ EN HAUSSE DE 0,8% SUR UN AN, EN CHARENTE

Au 3ème trimestre 2011, l’emploi salarié en Charente a fléchi de 0,6%, soit -489 postes. C’est la première baisse constatée depuis le 3ème tri-mestre 2009. L’industrie est le seul secteur à affi-cher une augmentation : +1,8% soit +413 postes alors que les secteurs de la construction (-0,2% soit -17 postes) et surtout du tertiaire (-1,8% soit -885 postes) s’affichent en baisse.

Globalement, sur un an (sept. 2010 /sept. 2011), la Charente présente une évolution de l’emploi salarié de +0,8%, soit +664 postes grâce au tertiaire (+0,3%) et surtout à l’industrie (+2,4%).

Cette progression de l’emploi salarié n’a pas empêché le chômage de s’envoler de 11,1% en un an en Charente, affichant 15.872 demandeurs d’emploi fin octobre 2011.

2011 : RECORD HISTORIQUE POUR LE COGNAC, EN VOLUME COMME EN VALEUR

En 2011, les expéditions de Cognac ont dé-passé le précédent record (2010) pour atteindre un volume de 455.958 hectolitres d’alcool pur et de 162,9 millions de bouteilles, soit une hausse de 6,4%. L’augmentation en volume, conjuguée à une montée en qualité (XO : +15,3%, et VSOP : +7,9%) a engendré un accroissement substantiel du chiffre d’affaires qui dépasse ainsi les 2 mil-liards d’euros.Plus de 5 bouteilles de Cognac vendues dans le monde chaque seconde.La répartition du marché du Cognac reste très équi-librée entre les 3 principales zones géographiques :• Avec 35,8% du marché mondial, l’Extrême-Orient conforte sa première place mondiale en valeur (cognac essentiellement orienté vers les qualités supérieures) et en volume (+14,4% sur un an). Le marché chinois connaît une nouvelle embellie avec une hausse de 20,1% sur l’année, pour atteindre 22,6 millions de bouteilles.• La dynamique de l’ALENA( Canada, Etats-Unis, Mexique) se poursuit avec 31,2% du marché mondial, en progression de 3,2% par rapport à 2010. Les Etats-Unis demeurent le premier pays importateur avec 48,4 millions de bouteilles.• En revanche, avec 28,8% du marché mondial, l’Europe reste stable.

LA CCI TRANSFÈRE LA GESTION DE L’AÉROPORT D’ANGOULÊME À UN OPÉRATEUR PRIVÉ……

Depuis le 1er janvier 2012, la société cana-dienne SNC Lavalin a pris le relais de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Angoulême en de-

venant le nouveau gestionnaire de l’aéroport de Brie-Champniers. La structure est dirigée par Philippe Thibaut, l’actuel directeur de l’aéroport de Tours, qui assurera en parallèle la gestion des deux sites. Les quinze salariés de l’aéroport ont conservé leur emploi dans le cadre de la nouvelle structure privée alors que l’ancien Directeur a re-joint la CCI.

Pour autant, le trafic et les activités de Brie-Champniers resteront modestes puisque SNC-Lavallin prévoit l’ouverture de seulement trois lignes low-cost d’ici la fin de son mandat, en décembre 2017. Dont une liaison vers Londres en 2013 et le Midi de la France en 2015.

…. EN ATTENDANT, CLASS AIR PRO CRÉE L’AVION-TAXI D’AFFAIRES …OU DE LOISIRS

Cédric Deïs a investi 600.000€ dans la créa-tion de Class Air Pro, une société d’avion-taxi qui peut desservir la centaine d’aérodromes de France à partir d’Angoulême. Un service qui s’adresse d’abord aux entreprises pour leurs voyages d’affaires, déplacements sur une seule journée, salons ou invitation VIP mais aussi aux particuliers pour leurs voyages privés. L’étude de marché qui a précédé la création de Class Air Pro s’est avérée plutôt concluante puisque, sur les 170 entreprises charentaises contactées, plus de 2.500 heures potentielles de vol été recensées.

Une formule à la carteL’offre de Class Air Pro est originale dans le

sens où elle dissocie la location de l’avion et les services du pilote. Le client peut ainsi choisir sa formule de location  : l’avion seul ou l’avion et de son pilote : un pilote de chasse de l’armée de l’air, tout juste en retraite.

17 CHARENTE-MARITIME

EMPLOI SALARIÉ EN HAUSSE DE 1,7% SUR UN AN, EN CHARENTE-MARITIME

Au 3ème trimestre 2011, l’emploi salarié en Charente-Maritime a progressé de 0,6%, soit +743 postes. Cette évolution est principalement due au secteur tertiaire qui a enregistré 639 postes nouveaux alors que l’industrie gagnait 56 postes et la construction : 48 postes.

Globalement, sur un an (sept. 2010 /sept. 2011), la Charente-Maritime affiche une évo-lution de 1,7%, soit +2.096 postes. L’industrie présente la plus forte évolution (+3,1%), sui-vie du tertiaire qui crée le plus d’emplois sala-riés (+1,6%, soit +1 454 postes) tandis que la construction affiche une progression de +0,3%, soit +40 postes. Cette progression de l’emploi sa-larié n’a pas empêché le chômage de progresser de 2,1% sur un an.

LE PORT MARITIME DE LA ROCHELLE PASSE DEVANT CELUI DE BORDEAUX

Avec 8,444 millions de tonnes traitées en 2011, Port Atlantique La Rochelle affiche une nouvelle année record et dépasse pour la première fois le trafic réalisé par le port de Bordeaux (8,3 mil-lions de tonnes). La bonne progression des vracs agricoles et le démarrage de nouveaux trafics (bobines d’acier, éoliennes, aluminium…..) ont fait la différence.

A noter que plus d’un million de tonnes ont été pré ou post- acheminées par voie ferroviaire, soit 12,63% du trafic. C’est 14% de plus qu’en 2010 et 57% de plus qu’il y a 4 ans. Ce report modal vers le fer entraine le retrait de 52.000 camions par an et évite l’émission de 26.000 tonnes de CO2. Cette progression est le fruit de la politique de développement du couple maritime-ferroviaire soutenue par les investissements du Port et par la création du 1er opérateur ferroviaire portuaire français, OFP La Rochelle, filiale du Port.

Fréquentation record des croisières en 2011 En 2011, Port Atlantique La Rochelle a accueilli

23 escales, dont 19 grands paquebots. Avec 36.466 passagers, il est le premier port d’escale de croisières de la façade atlantique.

L’ensemble de ces bons résultats apporte aux collectivité locales près de 4 millions d’euros par an de retombées fiscales.

UN HOTEL D’ENTREPRISES BBC A SAINT-JEAN D’ANGELY

Le Parc d’activités «  Arcadys  » de Saint-Jean d’Angély, dédié aux entreprises de la filière environ-nement-développement durable, vient de se doter d’un hôtel d’entreprise de 655 m2. C’est ainsi une dizaine de bureaux modulables (de 10 à 35 m2) qui sont proposés à la location dont quatre était déjà occupés fin 2011. Le bâtiment, qui répond à toutes les caractéristiques d’un bâtiment passif Effinergie (BBC, photovoltaïque, toiture végétalisée, chauf-fage bois), comprend également 3 salles de réunion dont une de plus de 90 m2, toutes équipées de vi-déo-projection et wi-fi. La gestion du bâtiment est assurée par la Communauté de Communes.

LE CIPECMA OUVRE UN BTS COMPTABILITÉ ET GESTION DES ORGANISATIONS, EN ALTERNANCE

A la rentrée de septembre 2012, une nouvelle section ouvrira au centre de formation de Châte-laillon. Accessible aux bacheliers, le BTS comp-tabilité et Gestion des Organisations forme les professionnels qui travailleront dans les services comptables d’entreprises de tous secteurs ou dans les cabinets comptables. La formation se déroulera en 2 ans, alternant période de cours et période en entreprise. Ce mode de formation per-mettra d’acquérir une expérience professionnelle et d’obtenir un diplôme, tout en étant rémunéré.

L’AEROPORT DE LA ROCHELLE EN GRANDE FORME

L’année 2011  aura été profitable à l’aéroport de La Rochelle-Île de Ré, dans la continuité des années précédentes. En effet, le nombre de pas-sagers a progressé de 20%, soit 38.000 passa-gers supplémentaires et l’offre a atteint jusqu’à quinze destinations. Les deux ouvertures de ligne en 2011: Paris Orly avec Airlinair et Porto avec Ryanair, la progression du trafic sur la ligne de Lyon (+26%) et l’augmentation de l’offre sur les lignes de Londres Stansted et de Londres Ga-twick ont été déterminantes.

35 M€ de retombées économiques Comme chaque année, une étude a été réali-

sée afin d’évaluer les retombées économiques sur le département. Globalement, celles-ci sont évaluées à 35 M€, soit 5 millions de plus qu’en 2010. Les Irlandais seraient les plus dépensiers (825€ en moyenne par touriste) et les Portugais les plus mesurés (299€) mais ….. la liaison La Rochelle-Porto est majoritairement fréquentée par des Rochelais.

Deux nouvelles destinations en 2012A compter du 28 mars, trois vols par semaine

seront proposés en Boeing 737-800 par Ryanair à destination de Birmingham (East Midlands) :

20.000 à 25.000 passagers sont attendus pour cette première année. Plus au sud, tous les sa-medis, du 21 avril au 15 septembre, Airlinair as-surera un vol vers Ajaccio.

Six destinations vacances séduisante  : Venise, Corfou, la Croatie, la Crète, …..

Moyennant l’achat de séjours et circuits pro-posés en agence de voyages, il sera possible de se rendre à Venise, Corfou, en Sicile, en Crète, en Turquie ou en Croatie en vols directs au départ de La Rochelle. Certaines destinations affichent déjà « complet ».

Les investissements 2012 Pour faire face à la montée en charge du trafic,

les priorités d’investissements 2012 porteront sur les travaux de modernisation de l’aérogare, la mise en place d’un salon dédié à l’aviation d’af-faires, l’extension du parking avions et du par-king véhicules.

Rappel des lignes et destinations au départ de La Rochelle :• Airlinair : Paris, Lyon et Ajaccio• Easyjet : Londres Gatwick, Bristol• Flybe : Southampton, Birmingham, Manchester• Jet2 : Edimbourg, Leeds• Ryanair  : Londres Stansted, Dublin, Cork,

Bruxelles, Oslo, Porto, East Midlands

CA TOURNE : LES STUDIOS DE L’OCEAN OUVRIRONT A LA ROCHELLE MI-2012

Les travaux d’aménagement en cours d’un pla-teau de 4.000 m2, jouxtant au bout de l’Encan le musée maritime, permettront de recevoir dès juillet 2012 les premières équipes de tournage que ce soit pour la télévision ou pour le cinéma. La production d’une première série télévisée est déjà en cours de discussion. Les studios de l’Océan, qui ont nécessité un investissement d’1,5 M€, s’ap-puieront sur l’équipe de Mativi Poitou-Charentes et de son président Jean Cressant, également res-ponsable du festival international Sunny Side Of the Doc et du Web TV à La Rochelle.

LE « PÔLE REFIT LA ROCHELLE » A L’ABORDAGE DU SECTEUR GRANDS YACHTS AU NIVEAU MONDIAL.

Yacht de 72 m de long en escale, en octobre 2010. 

Fin 2011, cinq entreprises ont rejoint le Pôle Refit (entretien  /réparation/réaménagement), une association dont la mission est de promou-voir le refit rochelais à l’international dans la spère des «  Grands Yachts  ». Tous les secteurs sont représentés dans ce pôle qui compte dé-sormais une vingtaine d’entreprises : maîtrise d’oeuvre, construction, restauration, design, personnalisation, ébénisterie, sellerie, peinture, ingéniering, mat, voilerie …

La vraie notoriété du Pôle Refit a commencé en 2006, l’année où «Tatoosh», le yacht de 92 mètres de Paul Allen, un des fondateurs de Mi-crosoft, a passé six mois dans une des formes de radoub (bassin qui permet l’accueil de navires et leur mise à sec pour leur entretien, leur ca-rénage) du port de La Pallice, pour une remise à neuf de 12M€. Depuis, une dizaine de grands yachts de plaisance sont passés par La Rochelle. Trois nouveaux chantiers démarrent cet hiver dont l’un consiste à transformer en yacht un na-vire de commerce de 71 mètres : un chantier de dix-huit mois et de 10M€.

L’initiative du Pôle Refit de promouvoir le site rochelais sur les plus grands salons nautiques in-ternationaux est d’autant plus judicieux que les chantiers du Sud de la France, auxquels étaient traditionnellement dévolus ce marché des Grands yachts, sont aujourd’hui saturés, présentant des délais peu fiables et des coûts très élevés.

Renseignements : Maison de l’Emploi

au 05 46 55 34 21 ou j.leroy@mde-la rochelle.fr

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTESACTUALITÉS POITOU-CHARENTES

Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 17 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

vices : centre aquatique, restaurants, boutiques, commerces … répartis de 260 hectares.

L’investissement est évalué à près de 200 mil-lions d’€ HT et la Chambre de Commerce et d’In-dustrie de la Vienne a fédéré divers organismes pour que les entreprises locales profitent pleine-ment des opportunités d’affaires liées au chan-tier. L’objectif est qu’au moins 70% des travaux soient captés par les entreprises du département sachant aussi que le chantier mobiliserait 500 à 900 emplois. 374 entreprises susceptibles de répondre aux besoins ont été recensées et 14 groupements d’entreprises ont été constitués sur 8 thématiques: clos couvert, lots techniques, finition, cuisines, mobilier agencement, che-minées, VRD et Espaces verts & aménagements extérieurs. C’est la première fois que Pierre & Vacances structure son action auprès des entre-prises du territoire d’implantation, en partena-riat avec une CCI. Rappelons que la Région sou-tient le projet à hauteur de 13M€ dont 5M€ pour le volet environnemental, 3M€ pour les actions de formation des salariés recrutés, 3M€ pour la SEM qui portera les équipements centraux du do-maine.

L’AEROPORT POITIERS-BIARD : NOUVEAUX HORIZONS

Barcelone, Londres, Edimbourg, Malaga, Du-brovnik, Lyon et Ajaccio sont les lignes qui sont proposées au départ de l’aéroport de Poitiers en 2012 par Ryanair ou Airlinair. Si la ligne de Lyon est assurée toute l’année, les autres ne le seront que pour le printemps et l’été à raison d’une à quatre rotations par semaine (sauf pour Dubrov-nik : 1 seul vol le 2 juin).

PRIM’INNOV AU SERVICE DES ENTREPRISES DU POITOU-CHARENTES

Créé par la CCI de la Vienne pour l’ensemble des entreprises du Poitou-Charentes, le dispositif Prim’innov a pour objectif de faciliter la finalisa-tion de projets, de concrétiser des projets dormants ou de développer de nouvelles compétences en s’appuyant sur l’expertise des centres de recherche

LA CCI DEMENAGERA SUR LE SITE DE LA CAMIF

La Chambre de Commerce et d’Industrie des Deux-Sèvres ne construira pas son nouveau siège sur le site du Parc des expositions de Noron comme il était prévu initialement mais investira, après réhabilitation, les anciens locaux du ser-vice après-vente de la Camif. De fait, l’espace disponible, plus important à Trévins, permettra d’envisager, en plus des bureaux de la CCI et de son unité de formation SUP’TG, la construction d’une pépinière d’entreprises. Par ailleurs, la pré-sence du « Trévins », une importante structure de restauration, a sans doute été déterminante dans le choix de cette nouvelle option.

86 VIENNE

EMPLOI SALARIÉ EN BAISSE DE 0,6% SUR UN AN, EN VIENNE

Au 3ème trimestre 2011, l’emploi salarié en Vienne a diminué de 0,7%, perdant 688 postes. Seule l’industrie a progressé (+0,5%), ga-gnant 106 postes tandis que les secteurs de la construction et du tertiaire ont connu des évolu-tions négatives respectives de -0,7% et –1,1%.

Globalement, sur un an (sept. 2010 /sept. 2011), la Vienne a perdu 531 postes (-0,6%). Les trois secteurs affichent une évolution néga-tive, l’industrie : -0,9% (soit -173 postes), la construction :-0,7% (soit -66 postes) et le ter-tiaire : -0,4% (soit -292 postes). Cette régression a entraîné une hausse du nombre de demandeurs d’emploi de 3,2% sur un an.

LA CCI DE LA VIENNE SE MOBILISE POUR LE CHANTIER DU CENTER PARCS DE LOUDUN

Le 6e Center Parcs français du Groupe Pierre & Vacances ouvrira ses portes en 2015 aux Trois-Moutiers, près de Loudun, un projet de 800 cot-tages de tourisme regroupés en sept hameaux et 25.000 m2 d’équipements de loisirs et de ser-

EXPORT : LA PREPONDERANCE DE L’AGROALIMENTAIRE.

Les Deux-Sèvres pèse pour près de 15% dans le chiffre d’affaires des exportations réalisées par la région Poitou-Charentes. Le secteur agroali-mentaire (viande, produits à base de viande, pro-duits laitiers….) est prépondérant et représente 38,87% des produits exportés avec des échanges qui restent focalisés sur l’Union européenne. A l’inverse, le secteur automobile ne représente plus que 5,89% des exportations du département alors qu’il culminait à 24% en 2004 et même 39,50% en 2005, grâce à Heuliez.

MOINS D’AGRICULTEURS MAIS DES SURFACES PLUS GRANDES

Selon le recensement 2010 paru récemment, on dénombre en Deux-Sèvres 6.400 exploitations agricoles d’une superficie moyenne de 70 ha. Sur dix ans, le département a ainsi perdu un agri-culteur sur quatre et compte 30% de fermes en moins tandis que la surface moyenne des exploi-tations a crû de 39%. Globalement, la superficie agricole cultivée a diminué de presque 15.000 ha (3%). Ces chiffres sont en phase avec la tendance nationale et témoignent de la lente érosion du monde rural. Paradoxalement, l’emploi salarié agricole est resté stable depuis dix ans avec 1.700 permanents non familiaux. Deux tiers des exploi-tations sont plutôt orientées vers l’élevage : avec une progression de 10% de son cheptel caprin en dix ans, les Deux-Sèvres reste le 1er département caprin de France (1/5ème du cheptel).

SÉOLIS ET VERT EVENT : PARTENAIRES DE LA MIA

Le constructeur cerizéen Mia Electric a sélec-tionné deux partenaires exclusifs pour assurer la distribution de ses véhicules et l’installation de bornes électriques en Deux-Sèvres et en Vienne : Vert Event, jeune société créée en 2006 et spé-cialisée dans la vente de vélos et scooters à as-sistance électrique, s’occupera de la distribution tandis que l’énergéticien « Séolis » installera les bornes de recharge, en assurera la connexion et mettra même ses garages à disposition.

79 DEUX-SÈVRES

EMPLOI SALARIÉ EN BAISSE DE 1,3% SUR UN AN, EN DEUX-SEVRES

Au 3ème trimestre 2011, l’emploi salarié en Deux-Sèvres a rebondi de 0,5%, gagnant 408 postes après un 2ème trimestre de stabilité.

L’industrie a généré à nouveau des emplois (+222 postes), ce qui n’était pas arrivé depuis le 2ème trimestre 2010.

Le tertiaire progresse également de 0,4%, soit +251 postes tandis que la construction perd 65 postes. Globalement, sur un an (sept. 2010 /sept. 2011), les Deux-Sèvres est le département picto-charentais qui a le plus souffert puisqu’il a perdu 1.203 postes (-1,3% de l’emploi sala-rié). Les trois secteurs affichent une évolution négative, l’industrie : -0,9% soit -182 postes, la construction : -2,3% soit -210 postes et le ter-tiaire : -1,3% soit -811 postes.

Cette régression a entraîné une hausse du nombre de demandeurs d’emploi de 3,2% sur un an.

NOS COUSINS DU QUEBEC SERONT A NIORT DU 28 AVRIL AU 6 MAI

La 84e édition de la Foirexpo de Niort aura pour thème l’histoire et le patrimoine communs du Québec et de la Région Poitou-Charentes, mais aussi leurs projets en cours dans les do-maines des éco-industries ou de l’économie so-ciale et solidaire.

Dans des décors de forêts et de cascades, un village canadien typique sera reconstitué tandis que des balades en canoë sur la Sèvre seront or-ganisées ….comme sur le Saint-Laurent.

Parions que l’exubérance, la créativité et le naturel de nos «  Cousins du Québec  » sauront enrayer la baisse de fréquentation enregistrée depuis deux ans de la Foirexpo de Niort qui reste parmi les vingt plus importantes foires de France.

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SANTÉ ET PRÉVOYANCE

Contrats collectifs

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES

Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 18 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Un programme d’actions autour de 3 axesL’année 2011 a été marquée par l’élabo-ration d’un programme d’actions autour de 3 axes majeurs, pour mobiliser des fonds en compensation du départ de La Rochelle du 519ème Régiment du Train, qui s’est traduit par la perte de plus de 600 emplois :• Le développement de l’éco-effi cacité

en milieu urbain avec la création à venir d’un parc « bas carbone » sur le site de Lagord. Ce projet a réuni dès le début, les collectivités, les chambres consulaires, l’Université et plus particulièrement le LEPTIAB mais aussi les entreprises et fédéra-tions professionnelles du territoire concernées par l’effi cience énergé-tique du bâti.

• L’attractivité touristique et d’affaires de La Rochelle avec le projet des Studios de l’Océan. L’Agglomération est désormais une terre d’ancrage de nombreuses manifestations (Sunny Side of the Doc, Web TV, Festival de la Fiction TV, Escales Documentaires, le Festival international du Film...) et un vivier de nombreuses entreprises dédiées au Transmédia, c’est-à-dire, télévision, internet, téléphonie mo-bile et cinéma.

• Le 3ème axe soutiendra les innovations et les actions collectives porteuses du ter-ritoire par le Pôle Refi t ou par l’Univer-sité avec la plateforme de numérisation.

Un programme ambitieux pour un mon-tant de 28 millions d’euros qui devrait permettre la création d’environ 600 emplois en 5 ans.

Une offre complète en immobilier d’entrepriseLe rythme des investissements pour les aménagements fonciers et immobi-liers a permis à la CDA de se doter ces dernières années d’une offre complète d’accueil tenant compte du cycle de vie de l’entreprise : de la pépinière au fon-cier d’activité de qualité.Ainsi 2011 a été aussi l’année de la fi nalisation de la commercialisation de programmes immobiliers. Le Village d’entreprises de Périgny, ceux des Ri-vauds et de La Pallice, la 2ème tranche du Pôle Arts et métiers de Périgny, ain-si que la commercialisation du Centre d’Affaires Nautiques 2.De nouveaux programmes immobiliers sont prévus en 2012 et 2013, avec un investissement renforcé pour l’accueil des jeunes entreprises en pépinières et hôtels d’entreprises :• la Construction d’un nouveau village

d’entreprises sur le parc d’activités des Rivauds Nord,

• la Construction également de la pé-pinière « éco-activités » sur le parc tertiaire Technocéan à La Rochelle.

• la création d’un hôtel d’entreprises TIC dans le prolongement de la pépi-nière d’entreprises déjà existante aux Minimes avec une dizaine de nou-veaux locaux.

• la fi nalisation de la réhabilitation du pole technologique de Chef de Baie qui permettra la création d’un pole d’accueil de laboratoires et hall tech-nologique.

• à horizon 2014, la création d’une pépinière agroalimentaire sur le parc Technocéan.

Innovation et recherche de � nancements, missions stratégiques en période de criseLa CDA a aussi fait le choix de renforcer ses missions dans les domaines de l’innovation et de la recherche de fi nancements, qui sont deux axes stratégiques pour les entreprises. L’émergence de projets innovants dans les entreprises via le dispositif PULPE, en partenariat avec l’Université, fêtera ses 5 ans d’existence en 2012 et a déjà récompensé 120 projets  : la CDA et le FEDER ont ainsi attribué 650.000 euros.Par ailleurs, la CDA a mis en place une nouvelle mission d’accompagnement des dirigeants du territoire dans leur recherche de fonds. Plus de 40 entre-prises ont été accompagnées dans ce cadre pour un montant global levé de plus de 4 700 000 € La CDA est aussi la porte d’entrée pour mobiliser les dispositifs régionaux et nationaux pour les projets de dévelop-pement des entreprises du territoire.La Bourse Régionale Désir d’Entre-prendre, aide régionale co-fi nancée par la CDA à hauteur de 20 %, a représenté depuis 2005 une enveloppe globale de près de 2.500.000 euros qui a été attri-buée à 486 porteurs de projets pour la plupart en recherche d’emploi.Le partenariat avec OSEO a permis d’ac-compagner 32 entreprises ont en 2011 sur le territoire pour un montant d’aide total de près de 2.300.000 euros.Avec le dispositif CREATIO, sur 4 sites, dans 98 locaux dédiés aux jeunes en-treprises, 75 entreprises ont été ac-cueillies, représentant 305 emplois.

Faire émerger des � lières d’excellence.Pour la fi lière Energies renouvelables ont été reconduites en juin 2011 les ren-contres professionnelles Ideal Pro et le parc technologique de Lagord verra dans un premier temps se réaliser une plate-forme de développement et d’essais gran-deur nature et de formation centrée sur les méthodes de réhabilitation du bâtiment.Une pépinière et un hôtel d’entreprises ainsi qu’un observatoire national des bonnes pratiques en matière de réhabi-litations urbaines sont prévus.Pour la fi lière nautique, qui concerne 250 entreprises et près de 3.000 emplois sur l’agglomération, outre le Grand Pavois et le Nautic, une sensibilisation aux enjeux environnementaux est en cours avec ECO-NAV, le Pôle Mer Bretagne, le Pôle EMC2 et les trois Régions du Réseau Nautique At-lantique, dont celle du Poitou-Charentes. Le fi nancement d’infrastructures por-tuaires est aussi assuré et le Grand Port Maritime de La Rochelle a dépassé Bor-deaux en 2011 en termes de trafi c  ;

il représente 16.300 emplois directs, indi-rects et induits. Egalement la CDA accom-pagne l’agrandissement du Port de Plai-sance des Minimes aux côtés de la régie, de la Ville de La Rochelle et de la Région. La fi lière agroalimentaire nutrition santé est également une priorité, avec la naissance en 2011 de l’association du Pôle Aliment & Santé suite à sa labellisa-tion en tant que grappe d’entreprises par la DATAR début 2011. Ses objectifs sont ambitieux : innover, mutualiser, exporter.Les Journées Aliments et Santé en juin 2012 et une présence collective à l’occa-sion du Sial seront deux événements ma-jeurs que la collectivité accompagnera à nouveau cette année. Enfi n, la CDA pour-suit également ses efforts de mise en œuvre d’actions de lutte contre le chô-mage et a mobilisé plus d’1.300.000 eu-ros dans le fi nancement d’actions visant l’inclusion professionnelle, aux côté des acteurs majeurs des politiques de l’em-ploi  : la Maison de l’emploi, le PLIE, la Mission locale, que la CDA fi nance.

Propos de Maryline Simoné recueillis par Nathalie Vauchez

Le développement économique de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle

LA FORMATION : UNE PRIORITÉ TOUJOURS AFFIRMÉE POUR LES ENTREPRISES

L’enquête Conjoncture 2011-2012 menée par Opcalia auprès de 78 entreprises de la région Poitou-Charentes montre que 80% des entre-prises ont plutôt confi ance dans leur avenir même si les intentions d’embauche pour 2012 sont inférieures à celles de 2011.

La formation bénéfi cie toujours d’une image positive et reste une priorité affi rmée (71%).

Elle est jugée effi cace à 96% par les 66% d’en-treprises qui ont formé des salariés en 2011.

Pénurie de bons profi ls.

Bien que les diffi cultés de recrutement soient en diminution, la pénurie de profi ls adaptés a encore été d’actualité en 2011  : 29% des en-treprises ont rencontré des problèmes de recru-tement, notamment avec les profi ls techniques et les opérateurs de premier niveau. La pénurie de bons profi ls est la première raison avancée (64%) devant la rémunération (21%).

Stabilité des budgets de formation en 2012

Selon Opcalia, les budgets de formation ont enregistré une hausse de 17% en 2011 et devrait se stabiliser en 2012.

L’enquête confi rme que près d’un tiers des en-treprises planifi ent peu leurs actions de forma-tions annuellement et qu’elles font confi ance à un OPCA et à des professionnels de la formation pour leur mise en place : 83% s’appuient sur leur OPCA et 66% sur des professionnels pour le choix et le fi nancement de ces formations.

Les experts comptables sont également solli-cités par 26% des entreprises, souvent des TPE.

Sources : Courrier de l’Ouest, Nouvelle République, Sud-Ouest, Les Echos, Pôle Emploi Poitou-Charentes

et les ressources des établissements d’Enseigne-ment Supérieur régionaux. Concrètement, cette approche de collaboration recherche-entreprise permet de mener des études pointues de 5 à 6 mois dans les domaines technologique et scientifi que (mécanique, informatique, télécommunication, énergie, développement durable, génétique, biolo-gie, chimie, etc..), mais aussi dans les domaines marketing, internationalisation de nouveaux pro-duits, intelligence économique, communication, nouveaux services  ou propriété intellectuelle, Le dispositif Prim’Innov identifi e les compétences et l’expertise nécessaires dans un cadre contractuel et apporte une aide fi nancière Europe/État couvrant jusqu’à 80% des coûts de l’opération. 22 projets de PME régionales ont déjà été soutenus en 2011.

● POITOU-CHARENTES

LES CENTRES D’APPELS DE LA RÉGION SE FÉDÈRENT EN ASSOCIATION.

Des entreprises du secteur de la Relation client, des cabinets de recrutement, des agences d’inte-rim et quelques institutionnels ont récemment créé l’ «Association Poitou-Charentes de la Relation Client» (APCRC) avec pour objectifs de fédérer un secteur qui compte aujourd’hui 4.000 salariés dans la région, de séduire de nouveaux salariés et de changer l’image de cet univers d’activité auprès du grand public. Ce vivier d’emplois à entretenir et à développer nécessitait une optimisation des ressources, un partage des bonnes pratiques et la mise en place d’une déontologie de la profession. C’est chose faite avec l’APCRC qui a déjà constitué des commissions de réfl exion sur l’avenir des mé-tiers de la RC, la professionnalisation ou encore le management des équipes. Cette initiative ne peut que conforter le Poitou-Charentes dans sa 3ème place des régions d’accueil de ce secteur d’activités.

ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES

Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 19 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

ACTUALITÉS LIMOUSIN

ACTUALITÉS VENDÉE

QUATRE SCÉNARIOS PROSPECTIFS POUR LA POPULATION EN LIMOUSIN A L’HORIZON 2040

La crise économique qui sévit aujourd’hui aura-t-elle laissé des traces en 2040  ? Les femmes auront-elles plus ou moins d’enfants? L’accès aux soins sera–t-il plus diffi cile qu’aujourd’hui et l’espérance de vie aura-t-elle stagné ? La société se sera-t-elle convertie à un nouveau modèle économique au point que la ruralité deviendra recherchée  ? Autant de questions et de traductions possibles qui ont permis à l’Insee Limousin de dé-gager quatre scénarios d’évolution de la population du Limousin à l’horizon 2040.

Le Scénario 1 « Continuité des tendances » s’appuie sur un simple prolongement des évolutions lourdes enregistrées depuis quelques années dans la région, à savoir  : un fl ux migratoire favorable, une mortalité en recul et un maintien de la natalité. Le nombre d’habitants progresserait alors d’environ 5% d’ici 2040.

Le scénario 2 « Crise et fermeture » préfi gure une France plongée dans une crise économique doublée d’une fermeture des territoires sur eux-mêmes: peur de l’avenir et diffi cultés éco-nomiques conduiraient les familles à avoir moins d’enfants; la précarité rendrait l’accès aux soins plus diffi cile et annulerait le recul tendanciel de la mortalité. Le repli sur des marchés plus locaux inciterait à moins changer de lieu de vie. Dans ce cas, la région perdrait jusqu’à 10% de ses habitants, sans toucher toutefois Limoges et Brive.

Le scénario 3 « Croissance et adaptation » augure, à l’in-verse, un modèle de croissance heureux et un niveau de vie en hausse qui favoriseraient le recul de la mortalité, une pro-gression de la natalité et des migrations en hausse favorisées par des transports plus rapides. Dans ce scénario, le Limousin gagnerait plus de 10% de ses habitants d’ici 2040.

le scénario 4 «  nouveau modèle économique et so-cial » envisage un changement radical des modes de vie, des échanges économiques, des déplacements et l’avenir en géné-ral. Dans cette nouvelle société à faible empreinte écologique, la vie sociale et l’économie se relocalisent et les migrations se réduisent. In fi ne, le Limousin gagnerait moins d’habitants qu’aujourd’hui par le jeu des migrations mais la qualité de vie progresserait et, avec elle, la confi ance en l’avenir : la fécon-dité augmenterait et la mortalité continuerait à baisser de fa-çon tendancielle. La population augmenterait alors au même rythme que le scénario 1.

QUALIFORMED RECOIT LE PREMIER PRIX DU « DELOITTE TECHNOLOGY FAST 50 OUEST »

Deloitte, un des leaders mondiaux de l’audit et des services professionnels, emploie en France près de 6.500 collaborateurs dédiés à des multi-nationales françaises et étrangères, des institu-tions publiques ainsi qu’à des milliers de PME. Depuis 10 ans, Deloitte récompense les entre-prises innovantes qui réalisent une progression « soutenu et durable » de leur chiffre d’affaires sur les 5 derniers exercices.

42 entreprises du Grand-ouest (soit 25 dépar-tements) ont participé  en 2011 au «  Deloitte Technology Fast 50 Ouest » dont les résultats ont été dévoilés en fi n d’année. Qualiformed, implan-tée à La Roche-sur-Yon, a été élue 1ère entre-prise de la région Ouest et 16ème française pour avoir affi ché un taux de croissance de 1.264% sur les cinq dernières années.

Créée en 2006, Qualiformed conçoit, déve-loppe et commercialise en Europe des logiciels et des objets-test permettant d’automatiser les contrôles techniques des installations de radio-thérapie et d’imagerie médicales.

En parallèle, l’entreprise propose les solutions complémentaires de ses partenaires industriels et commerciaux européens, tout en assurant un rôle de conseil et de maintenance pour l’optimi-sation des procédures d’exploitation. Dirigée par Stephane Beaumont, docteur en physique médi-cale et Margit Villing pour la partie fi nancière et marketing, Qualiformed, emploie une dizaine d’informaticiens.

PONROY SANTÉ S’AGGRANDIT À BOUFFÉRÉ

Le groupe Ponroy Santé, installée à Boufféré depuis 2001, s’agrandit avec un nouveau bâti-ment logistique de 6.000 m². Cette plate-forme, dont le coût est estimé à 3,5 M€, sera livrée au printemps 2012. Dans un an, une deuxième phase d’investissements d’un même montant sera consacrée à l’aménagement du bâtiment et à l’outil industriel. Ces nouvelles infrastructures permettront à l’entreprise de continuer à maîtri-ser sur place la production de 80% de ses réfé-rences.

Spécialisé dans la fabrication de compléments alimentaires (gélules, comprimés, effervescents), de produits naturels santé (infusions…), de produits d’hygiène et de cosmétiques bio pour adultes et bébés, le groupe Ponroy recense en-viron 500 références sous des marques diverses : Yves Ponroy, Nutrisanté, Vitarmonyl, Biopha, Biolane, Bio-secure ou Kanellia.

Ses produits sont distribués sur toute la France au sein de 6.000 pharmacies, d’enseignes de grandes et moyennes surfaces (50% des ventes), de magasins spécialisés et par corres-pondance ou internet.

Parallèlement, l’entreprise commence à se dé-ployer sérieusement à l’international par le biais de plusieurs fi liales au point qu’aujourd’hui 25% du CA sont issus de l’activité export.

Ponroy Santé, qui emploie 340 salariés dont 200 à Boufféré, a terminé 2011 sur une crois-sance de 9,8% de son CA estimé à 103 M€. Une progression conforme au rythme moyen annuel affi ché sur la dernière décennie (9%).

LE GROUPE OUVRARD SE SPÉCIALISE DANS LES ABRIS DE PISCINE ET VÉRANDAS HAUT DE GAMME

Déjà dépositaire des marques Ouvrard bâtiment et Concept Alu, l’entreprise Ouvrard, créée il y a plus de 50 ans, a décidé d’apporter à sa troisième marque, Abrimagix, spécialiste des abris de pis-cine, une réelle évolution, à commencer par un nouveau nom : UP. Pourquoi UP (hupé) ?

Parce que Camille et Marie-Pierre Ouvrard, à l’origine du groupe des Herbiers, voulaient créer une nouvelle marque qui soit vraiment en phase avec le positionnement haut de gamme de leurs produits  : une deuxième génération d’abris de

piscine utilisant des solutions de haute techno-logie avec notamment un produit phare baptisé UP abri dôme.

Associé à la maison, chaque modèle est per-sonnalisable et offre de multiples possibilités d’aménagement et d’utilisation : installation d’un spa, d’un salon-bar, d’une zone de détente, d’un coin repas, d’un espace de jeu pour les enfants ….Grâce à son système de toiture ouvrante com-mandée à distance, ce nouveau concept offre le meilleur compromis entre la piscine intérieure et extérieure.

Fort du succès de UP abri dôme, Ouvrard a élar-gi sa gamme avec notamment l’UP abri véranda. www.up-abris-piscine.com

44 ENTREPRISES OSEO EXCELLENCE EN LIMOUSIN

Fin 2011, 44 entreprises limousines à fort potentiel de croissance détectées par Oséo pour leur capacité d’innovation et/ou à l’export ont été accueillies par Thierry Martignon, directeur régional d’Oséo Limou-sin. Au programme : une visite des laboratoires du Centre européen de la céramique de Limoges et deux ateliers de travail sur les problématiques de croissance externe et de fonds propres. Des entreprises innovantes qui, pour beaucoup, exportent

Avec à leur actif plus de 100 brevets déposés, 102 fi liales dont 35 à l’étranger, les 44 entreprises limousines citées représentent plus de 4.000 emplois et génèrent un CA cumulé de 626 M€. Autant dire que leurs représentants se sont montrés particulièrement intéressés par les expériences réussies, les témoignages et les conseils échangés lors de cette journée.

LISTE DES 44 ENTREPRISES OSÉO EXCELLENCE

EN CORREZE• ALLARD EMBALLAGES : Fabrication d’emballages en carton ondulé.• BATCO: Bâtiment gros-œuvre.• EIFEL: Expédition fruits et légumes.• GLYCODE: Fabrication de souches de levures génétiquement huma-

nisées. • LAMELLUX: Manufacture de portes, boiseries, mobiliers en bois et

résine. • LE TANNEUR & CIE: conception, fabrication et distribution de maro-

quinerie.• OBBIA: Fabricant de traitement et des fi nitions pour bois.• ORFEA: Ingénierie, études techniques en acoustique et vibrations.• ORFIX: Fabricant de consommables pour le conditionnement et le

traitement des espèces.• GROUPE PAROT: Société de holding.• SEROMA: Conception et fabrication de biens d’équipement industriels.• SOTHYS: Production de produits de beauté (visage et corps).

EN CREUSE• 3SI: Editeur de logiciels.• EMIX: Production de lingots et blocs pour le photovoltaïque.

EN HAUTE-VIENNE• 3D CERAM: Fabrication de céramiques techniques pour le biomédi-

cal, luxe et industrie.• ADM CONCEPT: de la création à la réalisation de produits innovants

en série niche.• AMCAD Engineering: Solutions pour la conception de circuits élec-

troniques hautes fréquences.• ASP LINE: Editeur de logiciels et prestataire informatique. • BEAUBELIQUE LOCATION SERVICE: Location de matériel pour entre-

prises et particuliers.• BERNARDAUD: Fabrication et distribution d’articles en porcelaine.• BERNIS Investissement: Holding - gestion de fi liales.• CERADROP: Fabrication de machines de prototypage rapide multima-

tériaux par jet d’encre. • CERINNOV: Biens d’équipement.

• DIADEM: Prestations et solutions de Communication Graphique & Mul-ticanal.

• DISATECH: Imprimerie plastiques et cartons.• ELMETHERM: Conception et production de fours industriels.• FABREGUE: Imprimeur feuilles et rotatives.• FALCO: Conception et innovation produit, Engineering, Assistance à

Maîtrise d’ouvrage.• FAURE EQUIPEMENTS: Conception construction et commercialisa-

tion de biens d’équipements.• FBO: Composants pneumatiques et systèmes électropneumatiques.• FRANCE PARATONNERRES: Recherche développement production de

matériels de protection contre la foudre.• I.CERAM: Conception et fabrication d’implants orthopédiques.• ID BIO DEVELOPPEMENT: Fabrication d’ingrédients pour la cosmé-

tique et le diagnostic in vitro.• IMAO: Acquisitions de données cartographiques par moyens aériens.• KREON TECHNOLOGIES: Conecption, fabrication, commercialisation

de scanners laser 3D.• LAM: Mécanique de précision (outillage et médical). • LA PATATERIE Développement: Franchiseur de restaurant. • LEUKOS: Fabrication de lasers.• LOGIDOC SOLUTIONS: Gestion et traitement de tous les courriers

sortants de l’entreprise.• MEDI-PRODUCTIONS: Communication, marketing et création gra-

phique 3D et autres pour la santé. • NEWSPORT: Communication par l’objet / Evénementiel.• STARPLAST: Thermoformage de pièces techniques.• STIMECA: Tôlerie industrielle.• TEXELIS: Concepteur et fabricants de transmissions mécaniques.• TRANSPORTS LEROUX: Transports et logistique.• TRIPNITY: logiciels collaboratifs et de mise en relation.

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES

Page 20: Journal des professionnels 108

Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 20 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER SÉMINAIRE - MOTIVATIONmercial ait le sentiment de diriger sa propre micro-entreprise, de pouvoir décider seul face aux prospects, d’agir à son rythme, d’utiliser son propre style d’argumentation et participer activement aux accords de négociation.

• Industrialisation des tâches récurrentes  : L’objectif est de réduire les tâches administra-tives et fonctionnelles, qui peuvent absorber jusqu’à 50% du temps quotidien d’un commer-cial, en les rendant le plus possible simplifiées et facilitées grâce aux aides à la décision et de gestion, aux outils de mobilité (géolocalisation, réseaux sociaux, cloud computing, CRM…)

• Améliorer sans cesse le professionnalisme : Obliger chacun à assurer un maximum de dis-ponibilité en interne et avec la clientèle afin de régler rapidement leurs problèmes, répondre dans des temps très courts, faire remonter l’in-formation, participer à l’élaboration de solu-tions comme à s’intéresser à tous les détails utiles de la relation client.

2. MOTIVER ET STIMULER UNE ÉQUIPE

Parce qu’une équipe commerciale motivée est l’un des investissements les plus rentables pour l’entreprise, le rôle du management opérationnel devient dès lors essentiel. Il est clair qu’une ani-mation d’équipe réussie passe forcément par une stratégie de motivation effectuée dans le cadre d’une démarche individualisée, méthodique et structurée. La motivation doit être conçue, à la base, comme une recherche de réduction, voire d’effacement, de toute forme de tension créée par la non satisfaction des principaux besoins de chaque commercial. En cela, il faut bien comprendre que motiver sur certains aspects (rémunération, statut…) ne suffit pas s’il existe toujours des freins concomitants en matière d’insatisfaction d’autres besoins humains (phy-siologiques, sécurité, appartenance, reconnais-sance, d’épanouissement personnel). Appliqué au management commercial, le processus de mo-tivation doit reposer sur un équilibre constant entre 2 tendances majeures :

• Formation et montée en compétence : Chaque équipe doit être formée à la meilleure méthode de vente disponible sur le marché, ou prati-quée avec expertise par l’entreprise, en ayant accès à une connaissance précise du marché. L’objectif est de créer de véritables réflexes de vente en formant précisément, toujours et en-core, à l’offre, aux produits, aux discours, aux points forts et à la culture de l’entreprise, afin de générer un esprit de corps et une parfaite application des valeurs de l’entreprise.

• Utiliser des outils efficaces  : Le manage-ment commercial nécessite également que les commerciaux utilisent de bons outils afin de gagner du temps et surtout être toujours plus efficaces avec des outils :

- D’information (base de données clients, listes précises de prospects, état de la concurrence, fiches produits à jour…)

- De communication (réunions internes et clients, participation, réseaux, gestion de la mobilité, intranet, reporting…)

- De suivi de l’activité (évolution de la mission, tableau de bord, atteinte des objectifs...)

• Contrôle et suivi d’activité : Il s’agit de mettre en place un système de mesure acceptable et accepté par tous dont le but est d’évoluer vers l’autocontrôle et l’autodiscipline en suscitant un sentiment de sécurité et de motivation sur ses performances et non pas un système de culpabilisation, de flicage ou de surveillance.

• Motivation : C’est un élément essentiel et per-manent dans le management commercial mi-sant sur la reconnaissance personnelle, la ré-munération, l’enrichissement de carrière, dont l’objectif consiste à encourager les initiatives et les résultats obtenus, ainsi qu’à récom-penser les meilleurs éléments afin que ceux-ci continuent à progresser et à se sentir en confiance dans l’entreprise et sur leur marché.

• Esprit d’autonomie : Pour que la motivation fonctionne durablement il faut que le com-

Le manager

commercial doit savoir

imaginer son équipe

de vente et recruter

ses commerciaux à

partir d’une parfaite

adaptation au marché

visé et au type

de vente que les

produits et services

de l’entreprise

nécessitent.

FOCUS SUR LE MÉTIER DE COMMERCIAL p. 20

DESTINATIONS EN RÉGION POUR VOS SÉMINAIRES p. 22

n FOCUS SUR LE MÉTIER DE COMMERCIAL

1. PILOTER UNE FORCE COMMERCIALE

Selon Christophe Blanchard, PDG fondateur d’Horus Executive, le pilotage d’une force com-merciale nécessite de la méthodologie et un suivi dans le temps.

Pour réussir dans cette tâche, il est nécessaire d’être le leader de son équipe, savoir organiser, planifier et manager pour développer le chiffre d’affaires, être à l’écoute et débriefer avec effi-cacité, tout en sachant faire reculer les limites de son équipe.

Il préconise de bien identifier 9 points essen-tiels dans le pilotage de l’équipe commerciale :

• Recrutement  : Le manager commercial doit savoir imaginer son équipe de vente et recru-ter ses commerciaux à partir d’une parfaite adaptation au marché visé et au type de vente que les produits et services de l’entreprise né-cessitent. Il doit coordonner son équipe en fonction de la complémentarité des profils en s’adaptant de manière hautement personnali-sée aux besoins des uns et des autres.

• Plan d’action commercial et marketing : Il s’agit de proposer des axes précis de mission en collaboration avec les directeurs concernés, les ingénieurs commerciaux et les commer-ciaux sédentaires. Pour cela, il s’agit de trans-former les objectifs collectifs en objectifs in-dividuels réalistes et limités dans le temps, en faisant en sorte que chacun puisse délivrer son savoir-faire et sa compétence dans un champ de liberté suffisant, tout en tenant compte des différents signaux d’alerte vert, orange ou rouge émis par le marché.

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VOS SÉMINAIRES À LA ROCHELLE

Page 21: Journal des professionnels 108

Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 21 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

EFFICACITÉ DU PROCESSUS COMMERCIALEn % des réponses obtenues de la part des dirigeants en terme d’adaptation satisfaisante à la fonction commerciale concernée. Le solde recouvre soit une «amélioration nécessaire» soit correspond à une «inadaptation» à la fonction.

Prospection 47%Positionnement 36%

Découverte 49%Exploration 29%Présentation 21%Consolidation 30%

Conclusion 21%Débriefing 18%

Source : Proudfoot Consulting

Signification des fonctions :• Prospection  : préparation des rendez-vous clien-

tèle, fixe les objectifs avant le contact et possède toutes les informations pertinentes.

• Positionnement de l’entreprise : donne une fina-lité, connaît les projets du client sait comment ajouter de la valeur.

• Découverte  des attentes et des besoins du pros-pect/client : sait écouter, pose des questions, com-prend l’entreprise et les besoins du client.

• Exploration des opportunités  : Fait naître le dia-logue, étudie l’impact ou les conséquences d’un besoin/d’une solution, utilise des techniques de questionnement critique.

• Présentation des options pour le prospect/client et résolution des problèmes : Discute des avantages et des inconvénients des options disponibles, aide le client à définir la meilleure solution.

• Consolidation de l’engagement du prospect/client  : Cherche à ce que le client s’engage, fait progresser la négociation, définit clairement les étapes suivantes.

• Conclusion  : Parvient à un consensus, convient d’une date pour le prochain rendez-vous, utilise des questions ouvertes et fermées, recourt à des questions didactiques.

• Débriefing : Vérifie que tous les engagements sont tenus, analyse les problèmes soulevés, recherche d’éventuels problèmes, consigne les résultats en vue du prochain rendez-vous.

• Homogène afin de souder l’équipe• Cohérente et en adéquation avec la politique

de l’entreprise

Elle doit également tenir compte des orienta-tions commerciales reposant sur les facteurs suivants :• Le profil psychologique des vendeurs en détec-

tant leurs principales motivations• Les objectifs commerciaux poursuivis• La situation du marché• Le cycle de vente qu’il soit court ou long• Le type de produits (grand public, industriel)• Les moyens financiers dont l’entreprise dispose• Les obligations légales en fonction du statut

du vendeur

CONSEILS À RESPECTER

Il existe un certain nombre de règles à suivre pour obtenir un système de rémunération per-formant :• Dans un système fixe plus primes, le total des

primes versées doit représenter au minimum un treizième mois

• Plus l’association entre la vente et le variable est simple et concrète, plus celui-ci est sti-mulant

• Plus le versement de la prime/ou de la com-mission est proche de l’atteinte de l’objectif, plus c’est stimulant pour le vendeur

• Une commission peu fluctuante perd de sa sti-mulation

• Un montant de prime peut être plafonné• Plus l’objectif lié à la prime est proche, plus

celle-ci est motivante• Il est possible d’associer primes avec «objec-

tifs flash»• Un cadeau, un voyage sont souvent plus moti-

vants qu’un chèque du même montant !

Principales sources utilisées : L’Entreprise - L’Expansion. www.sales-mkg.org - www.netpme.fr - www.oeconomia.net

il est nécessaire d’augmenter cette volonté en essayant de satisfaire ses besoins naturels et sociaux en recourant aux animations suivantes :• Animation par la rémunération • Animation par les concours de vente • Animation par la participation • Évolution de carrière • Conventions particulières

S’il est capable de vendre mais pas encore assez expérimenté et/ou confiant en lui, il faut alors accroître cette capacité en augmentant ses dis-positions intellectuelles et «compétentielles» en recourant aux animations suivantes : • Animation par la communication • Animation par l’information • Animation par la formation • Animation par les aides techniques • Animation par le contact personnel • Techniques de stimulation (séminaires, stages

sportifs,..)

3. RÉMUNÉRER LES COMMERCIAUX

La rémunération est considérée comme l’une des dimensions fondamentales de la gestion d’une force de vente. Elle doit être le reflet le plus exact possible de la quantité et de la qualité du travail fourni. Elle doit aussi permettre de re-cruter et de conserver des commerciaux de qua-lité, tout en correspondant aux mutations des marchés de l’entreprise. Elle doit être également équitable et stimulante en tenant compte des 4 éléments essentiels que sont l’ancienneté, le niveau de qualification, les efforts réalisés et le degré de compétence exigé. En tant que premier moyen de stimuler l’équipe commerciale, le système de rémunération doit être suffisamment simple à gérer, judicieusement conçu et expliqué correctement aux commer-ciaux. D’une manière générale la rémunération doit être :• Motivante pour inciter le commercial à l’effort• Stimulante pour lui permettre de se surpasser• Sécurisante pour lui donner l’assurance d’un

revenu

• Recherche pour chaque individu d’un accom-plissement personnel à travers l’action valo-risante.

• Éviter toute forme de déplaisir (freins) pou-vant être provoquée par l’environnement di-rect de l’entreprise ou par un rejet de l’offre.

DEUX PRINCIPALES QUESTIONS

Sachant que l’animation de la force de vente a pour objectif d’entretenir la motivation par rap-port au métier de vendeur et au besoin d’appar-tenance à l’entreprise en vue d’inciter à vendre en fonction des objectifs prévus, il faut avant toute chose se poser les 2 bonnes questions en matière de motivation, à savoir : • Quels sont les besoins qui risquent de créer

des tensions ?• Quelles sont les réponses qui sont de nature à

satisfaire ces besoins et entraîner les actions adéquates ?

Il faut ensuite traduire la motivation dans les faits par :• Le maintien des conditions de salaire, travail,

sécurité, stimulations occasionnelles • L’instauration d’une politique d’encadrement et

de relations personnelles franches et de qualité

Il faut enfin amener le commercial à se dire :• Mon travail est un défi que je suis capable de

relever • Mon travail est important donc je suis important • Mon travail est valable donc je suis valable • Je m’améliore donc je progresse • Je suis responsable donc je compte

Quels types d’animation ?D’une manière générale un commercial peut avoir envie de vendre du fait de son expérience et des retours satisfaisants que cela lui procure ou être capable de vendre du fait d’un choix de métier ou d’un changement d’activité. Selon la situation rencontrée, avoir envie ou être capable de vendre nécessite des actions différentes dans le cadre d’un système de motivation individuali-sé. Ainsi lorsqu’un commercial a envie de vendre,

ABBAYE ROYALE DE SAINT JEAN D’ANGELY

P ar sa situation au cœur des Vals de Saintonge l’Abbaye

Royale est aujourd’hui un es-pace de toutes les rencontres.

Organiser un séminaire, un colloque, une réception, un concert, ou bien d’autres ma-nifestations à l’Abbaye Royale, c’est disposer d’un site pres-tigieux qui saura ajouter une touche exceptionnelle à votre événement.

Erigée au moyen-âge, détruite, reconstruite du XVe au XVIIe, cette fi erté de Saint Jean d’Angély, classée Monument Historique est très facile d’accès, pour vos Colloques & Séminaires.

Ce cadre grandiose peut se révéler également festif : ces quatre salles de réception de 73 à 275m2 accueillent de 200 à 250 personnes.

L’Abbaye Royale vous offre quatre salles de réception de 73 à 275 m2, un service d’hôtellerie (composé de 37 chambres pour une capacité maximale de 107 lits) ainsi qu’un service de restauration (de 12 à 300 couverts).

Service traiteur à la demande pour des repas typiquement régional ou gastronomique.

ABBAYE ROYALE - Centre de Culture Européenne - 17400 SAINT JEAN D’ANGELY Tél. 05 46 32 60 60 – Fax : 05 46 32 60 70 - [email protected] - www.cceangely.org

Page 22: Journal des professionnels 108

Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 22 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER SÉMINAIRE - MOTIVATION

Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 22 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

n DESTINATIONS EN RÉGION POUR VOS SÉMINAIRES

Les lieux d’accueil pour organiser vos réu-nions et séminaires se comptent par centaines en Poitou-Charentes, Limousin et Vendée. Aussi pour choisir le lieu le plus approprié à votre budget, au nombre de participants et aux ac-tivités envisagées, le mieux consiste à aller vi-siter directement les sites Internet (annuaires, guides, établissements…) qui offrent des fi ches détaillées et complètes.

1. SOINS & THALASSO

La remise en forme fait partie intégrante de la motivation d’un séminaire. La région Poitou-Cha-rentes dispose de plusieurs établissements d’enver-gure en matière de Thalassothérapie dont tous sont situés en Charente-Maritime.

Thalacap Ars en Ré - Tél. 08 25 12 51 45www.thalacap.com

Thalassothérapie Thalazur Royan - Tél. 05 46 39 96 96www.royan.thalazur.fr

Thalasso la Rochelle SudChatelaillon Plage - Tél. 05 46 56 17 17www.thalasso-larochellesud.fr

Thalasso OléronSaint Pierre d’Oléron - Tél. 0800 50 20 20www.thalassa.com

Les Thermes de RochefortRochefort - Tél. 05 46 99 08 64www.thermes-rochefort.com

Thermes de JonzacJonzac - Tél. 05 46 48 59 59www.villedejonzac.fr

Thermes de la Roche PosayLa Roche Posay - Tél. 05 49 19 49 49www.thermes-larocheposay.fr

2. PALAIS DES CONGRÈS

Chaque département dispose dans sa capitale, et/ou dans ses principales villes, d’un palais des congrès ou d’établissements spécialisés capables de recevoir des centaines de participants.

FuturoscopeTel. 05 49 49 30 80www.futuroscopecongres.com

1001 SallesSalles de séminaires et de réunion en régionwww.1001salles.com/salle-de-seminaire-3-poitou-charente-r

Le guide des sallesLocation de salles de séminaires résidentiels en Poitou-Charentes www.guidedessalles.com/region/poitou-charentes/46-13-231-salles-seminaires-residentiels

3. ZOO & AQUARIUM

Créer un événement dans un aquarium (visite par-ticulière, repas gastronomique en soirée…) ou dis-poser d’un guide particulier pour visiter un zoo… est toujours très surprenant et enrichissant.

Trivago 8 attractions en Poitou-Charenteswww.trivago.fr/poitou-charentes-36939/attractions

Aquarium La RochelleVisites privilèges et soirées événementiellesTél. 05 46 34 00 00 - www.aquarium-larochelle.com

Zoo La PalmyreLe plus beau zoo de France - Tél. 05 46 22 46 06www.zoo-palmyre.fr

Zoo ChizéZoodyssée - 79 - Tél. 05 49 77 17 17www.zoodyssee.org

4. MARAIS POITEVIN

Le marais Poitevin est un lieu de détente par ex-cellence permettant également une émulation des participants par une sortie ludique en barque de jour ou de nuit…

Marais-Poitevin.comSite offi ciel de l’Offi ce e-tourisme du Marais Poitevinwww.marais-poitevin.com

Marais PoitevinL’émotion en trois dimensions www.emotion-marais-poitevin.fr

Niort-Marais PoitevinLa vallée de la Sèvre Niortaisewww.niortmaraispoitevin.com

Centre du VignaudPour réunions, séminaires, formations au cœur du marais Poitevinwww.sejour-groupe-vendee.com/pageweb.asp?pageweb=seminaire

5. VOILE & OCÉAN

La Côte Atlantique offre de multiples activités sur les plages, dans les ports ou en mer, selon les ca-prices du temps !

Balade en mer à la voileLa Rochelle - Tél. 05 46 44 70 93www.kapalouest.com

Voiles d’exceptionNavigations uniques sur des bateaux uniqueswww.voilesdexception.com/fr/entreprises/seminaires-incentive-teambuilding

Croisières inter îlesLarge éventail de croisières au large des côtes de la Charente-Maritimewww.inter-iles.com

6. CHÂTEAUX & MONUMENTS

Les lieux historiques apportent une touche origi-nale pour organiser un séminaire de courte durée, des jeux de rôle ou des soirées animées dans une ambiance particulière.

ABC - Salles.comLocation de châteaux en Poitou-Charentes (et ailleurs)www.abcsalles.com/location-de-chateau-2_poitou-charentes

Châteaux StoryGuide des châteaux accueillant séminaires et congrèswww.chateaux-story.com/les-chateaux-de-france~seminaire-congres-fr-5

1011 SALLESAnnuaire recensant les locations de salles dans des lieux inéditswww.1001salles.com/location-de-salle-2-poitou-charente

Château-fort, Manoir, Château en Poitou-Charentes / Limousin / VendéeLocation de salles dans des lieux historiques www.chateau-fort-manoir-chateau.eu

7. HÔTELS

Les séminaires résidentiels dans les hôtels 2, 3 ou 4 étoiles sont des classiques indispensables sachant que, en général, l’organisation est parfaite et l’em-placement dépaysant.

VendéeHotel.comService de recherche gratuit sur l’ensemble du dé-partementwww.vendeehotel.com

Hôtels Esprits de Poitou-CharentesAssociation d’hôtels favorisant les séminaires www.hotels-esprit-de-poitou-charentes.com

abcsalles.comGuide d’hôtels pour organiser des séminaires sur la régionwww.abcsalles.com

directsalles.comPour louer une salle de séminaire en Poitou-Charenteswww.directsalles.com

Hôtels & PréférencesLocations de salles de séminairewww.hotelspreference.com

e-Poitou-CharentesSite portail régionalwww.e-poitou-charentes.com/annuaire-entreprises/185-hotel-restaurant

8. RESTAURANTS

Un repas relativement rapide à midi, des pauses régulières, une bonne table gastronomique le soir réjouissent aussi bien les yeux, l’âme que le ventre.

Aquavpc.comAnnuaire de restaurants en Poitou-charenteswww.aquavpc.com/poitou-charentes

Tourisme et GastronomieBonnes adresses en Poitou-Charenteswww.aci-multimedia.net/gastronomie/adresses_poitou_charentes

Resto.frRestaurants les plus visités en Poitou-Charenteswww.resto.fr/restaurant/poitiers

La FourchetteRéservation de restaurants pour séminaire (ou autre)www.lafourchette.com/restaurant-Poitou-Charentes-Seminaire

9. ACTIVITÉS INSOLITES

Les activités ludiques, sportives, insolites, créent toujours des moments de stimulation très forts qui restent gravés longtemps dans la mémoire de chaque participant.

Montgolfi ère SensationMirebeau - 86www.montgolfi ere-sensation.com

Tourisme VienneTourisme, vacances et loisirs au pays du Futuroscopewww.tourisme-vienne.com

Sport Decouverte.ComPilotage, aérien, aquatique, mécanique, sportif www.sport-decouverte.com

20H50.ComEvénements culturels en Poitou-Charenteswww.20h59.com/evenements/region/poitou-charente?id_geo=242

10. AUTRES LIEUX

Les offi ces de tourisme sont des partenaires utiles pour sélectionner les lieux et les activités appor-tant une valeur ajoutée certaine dans l’organisa-tion du séminaire.

Tourisme d’affaires en Charente-Maritimewww.seminaires-congres.fr/liste33

La Charente.comSite offi ciel du tourisme en Charentewww.lacharente.com/Special-groupes

Tourisme-vienne.comTourisme d’affaires et séminairewww.groupes.tourisme-vienne.com/tourisme-af-faires-seminaire/brochure

Y’a quoi à voir en Deux-Sèvres ?Idées de séjourwww.yaquoiavoir.com/idees-sejour

Vendée tourisme d’affairesLa Vendée votre prochain grand voyage…d’affaireswww.vendee-events.com

Organisation séminaireOrganisation gratuite de séminaireswww.organisation-seminaire.net

Tourisme Sud-OuestTourisme et monuments historiques en Poitou-Cha-renteswww.tourisme-sud-ouest.com/tourisme/4/monu-ments-historiques/poitou-charentes

RéunirSolutions pour réussir vos réunions, séminaires & congrèswww.reunir.com/etablissement/lieu-seminaire-hotel

1. SOINS & THALASSO

4. MARAIS POITEVIN

2. PALAIS DES CONGRÈS

5. VOILE & OCÉAN

3. ZOO & AQUARIUM 6. CHÂTEAUX & MONUMENTS

9. ACTIVITÉS INSOLITES

7. HÔTELS

10. AUTRES LIEUX

8. RESTAURANTS

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 23 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.frNuméro 108 | Février - Mars 2012 | Page 23 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

tence Informatique Européen (PCIE) qui abouti à une certification dans des domaines considérés fondamentaux dans l’utilisation quotidienne du poste de travail informatique. Saintonge Infor-matique Formation est centre PCIE depuis 2007.

Certifiée par la Direction Régionale de la For-mation Professionnelle, les formations peuvent être prises en charge par les Organismes Pari-taires Collecteurs Agréés (OPCA) tels que Agefos Pme, Opcalia, Forco ou le Fafsea.

saintonge-informatique.fr

LA « CERVOISERIE » ESSAIME SA MOUSSE

Sept ans après sa création à La Rochelle, la «  Cervoiserie  », cave à bières proposant plus de 300 marques, a déjà ouvert cinq franchises: Nantes, Niort, Angoulême, Limoges et Tarbes. Quatre autres sont en projet pour 2012, dont une aux Herbiers, en Vendée.

Le concept existe depuis longtemps en Bel-gique et en Allemagne: une vaste cave à bières (un local de 300 m2 minimum), implantée dans une zone commerciale, où l’on peut acheter et déguster des bières du monde entier. Ce n’est pas un bar mais un magasin avec des espaces dédiés à la dégustation, aux bouteilles ou encore aux cadeaux.

ISO 26000 POUR RC2C

Affirmer, c’est bien ! Se situer par rapport à une norme internationale et démontrer, c’est mieux ! Tel est le nouveau slogan qui accompagne la certification internationale ISO 26000 (Respon-sabilité Sociale des Entreprises) obtenue en no-vembre 2011 par RC2C, agence de communica-tion et WEB bien connue, basée à la Rochelle.

RHODIA VEUT RECYCLER LES AMPOULES BASSE CONSOMMATION

Leader mondial des formulations à base de terres rares, Rhodia développe de nombreuses innovations qui entrent dans des applications

n 17FOUNTAINE PAJOT LIVRE SES PREMIERS CATAMARANS À TRADEWINDS

Fin 2010, Fountaine-Pajot signait un ac-cord de partenariat avec la société américaine Tradewinds, n°1 mondial de la location de ca-tamarans de grande taille et spécialisé dans la vente en multipropriété. Fin 2011, le chantier d’Aigrefeuille-d’Aunis a livré ses deux premiers catamarans (six cabines doubles) qui seront basés en Guadeloupe. Il a également livré un « Cumberland 46 » qui permettra au loueur amé-ricain de démarrer une activité de catamaran moteur.

Ce partenariat autour du concept de copro-priété intéresse particulièrement Fountaine Pa-jot dans la mesure où elle permet de toucher une nouvelle clientèle prête à découvrir la croisière sur catamarans sans avoir à subir les contraintes de la maintenance d’un bateau.

Toutes les opportunités sont bonnes à prendre pour le constructeur rochelais qui a affiché une perte de 2M€ sur son exercice 2010-2011 clos fin août, pour 35,3M€ de CA.

SAINTONGE INFORMATIQUE FORMATION POUR RESTER « BRANCHE »

Saintonge Informatique Formation est ins-tallée à Saintes depuis 1993. L’entreprise pro-pose des formations liées aux logiciels de bu-reautique, de comptabilité, d’infographie ainsi qu’aux applications du Net.

Elles s’adressent aussi bien aux entreprises, particuliers qu’aux demandeurs d’emploi ou étu-diants. L’originalité de ses formations repose sur un accompagnement personnalisé et un emploi du temps à la carte, établi en concertation avec le stagiaire et l’entreprise.

Par ailleurs, les formations bureautiques sont validées par le passage du Passeport de Compé-

DMG sont nombreux puisqu’ils concernent aussi bien des Projets d’entreprise (projets de service, d’équipe ou d’unités autonomes), l’amélioration de la qualité (audit, mise en œuvre et suivi), la Communication (plan, conseils, outils) que la Gestion des ressources humaines (entretiens d’évolution), le management, la formation de formateurs, la santé et la sécurité au travail ou encore la résolution de conflit, la négociation, l’animation d’équipe.

DMG travaille avec des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activités  et ses réfé-rences sont nombreuses en Poitou-Charentes et Aquitaine mais aussi sur toute la France: Mairie de Saintes, Martell, Saint-Gobain, Aubin Impri-meur, GDS Imprimeur, Cuisines Villéger, Leroy Somer……

En 2001, D. Gosse a créé une structure com-plémentaire : DAG Conseils qui propose aux en-treprises une démarche d’accompagnement glo-bal qui dépasse la seule mission de formation.

L’HOTEL FRANÇOIS 1ER DE COGNAC RENAIT EN 4 ETOILES

Après 7 années de fermeture et une rénovation intérieure complète dans le respect des normes de sécurité et d’accessibilité, l’hôtel François 1er ouvrira ses portes en avril 2012, proposant un hôtel haut de gamme.

Situé au cœur de Cognac, l’établissement « 4 étoiles » accueillera ses clients dans un cadre remarquable, parfait compromis entre l’élégance des demeures du 19ème siècle et les audaces d’un décor contemporain jouant sur les couleurs du terroir cognaçais. Les 19 chambres et 5 suites ont été créées et aménagées avec raffinement, disposant toutes de la climatisation, de lit "King Size", de téléviseur LCD 32", d’une connexion wifi et d’un coffre.

L’hôtel François 1er, c’est aussi un parking privé clos, un bar, une salle équipée pour orga-niser des réunions et surtout un espace dédié au bien-être : piscine intérieure, hammam, salle de remise en forme et salon de massage.

n 16LE CHARENTAIS TOUBOIS REPREND LA SOCIÉTÉ DEUX-SÉVRIENNE ALLIN

La société Toubois (100 salariés), fabriquant de panneaux de bois décoratifs et industriels pour le meuble et la décoration de bateaux, a remporté fin 2011 l’offre de rachat de l’entre-prise Allin. Installée au Vanneau et spécialiste de panneaux contreplaqués en bois exotique, l’entreprise deux-sèvrienne avait déposé le bilan en mai 2011. Le choix du Tribunal de Commerce de Niort a été motivée par le fait que l’entre-prise de Chasseneuil-sur-Bonnieure (16) dispose d’une exploitation forestière au Gabon et trans-forme sur place l’okoumé. Une compétence qui fait toute la différence puisque, aujourd’hui, l’okoumé ne peut plus être exporté et doit être transformé localement: modalités qui avaient justement fragilisé l’activité de l’entreprise Al-lin. Le plan de reprise prévoit de conserver 68 des 93 salariés du site industriel du Vanneau.

DMG FORMATIONS, UNE PRESENCE DURABLE DANS TOUTE LA REGION

Partenaire des CCI, AFPI, CIFOP, IEQT ou ISAAP, DMG Formations et ses treize collabo-rateurs proposent depuis 1996 des formations dans le domaine des ressources humaines : Ma-nagement, Qualité et Communication, répondant aux normes les plus élevées et aux besoins les plus divers. Dominique Gosse, le Directeur de DMG confirme : « Tout au long du mandat, nous travaillons étroitement avec les décideurs pour assurer le succès complet de la formation. Les actions, 80% expérientiel / 20% théorique, sont pensées et conçues pour coller à la réalité et as-surer le transfert optimal et durable des appren-tissages, permettant ainsi d’obtenir des résultats concrets ».

Compte tenu de la complémentarité des col-laborateurs, les domaines de compétences de

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Page 24: Journal des professionnels 108

Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 24 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

n 86ENFIN UN HOTEL DE STANDING EN HAUT-POITOU

Après 3 années de désert hôtelier, la réouver-ture de l’hôtel Renaudot en décembre 2011 est un événement certain pour le tourisme d'affaires de la dynamique agglomération Loudunaise. Situé en coeur de ville et doté de 29 chambres Eco-Bu-siness-Club, il dispose d’une salle de séminaires de 40 m2 pouvant accueillir jusqu’à 25 personnes et d’équipements de bien-être hammam & Spa.

Intégralement rénové selon les meilleures normes environnementales et dirigé par une équipe professionnelle aguerrie, l'hôtel Renaudot a signé la charte qui prévoit un certain nombre de pratiques et de comportement (eau, énergie, déchets) permettant de minimiser l’impact opé-rationnel de l’Etablissement sur l’environnement. www.hotelrenaudot.com

2011 : RECORD DE PRODUCTION POUR FENWICK

En 2011, l’usine Fenwick de Cenon-sur-Vienne a atteint la barre symbolique de 35.000 chariots: un record historique de production aussi para-doxal que spectaculaire dans le contexte actuel. Le site fabrique des transpalettes, ger-beurs, préparateurs de commandes, trac-teurs mais aussi le « Citi », un fenwick adapté aux livraisons en ville dont la concep-tion a été entièrement imaginée à Cenon.Même si la production de la « citi » reste encore marginale avec 2.000 chariots par an, le proces-sus est lancé et une deuxième version, plus éla-borée avec un système de pesée, est déjà dans les cartons. L’usine Fenwick de Cenon, fi liale du groupe allemand Kion, emploie 500 personnes dont 10 à 15% d’intérimaires.

JARDINDÉCO A EU RAISON DE MISER SUR LE E-COMMERCE

Basé à Poitiers, le site Jardindéco.com est de-venu aujourd’hui une référence en matière de dé-coration et d’ameublement pour la maison et le jardin. Le site s’articule autours de 11 univers de produits : aménagement du jardin, cuisine exté-rieure, arts de la table, décoration intérieure, dé-tente et loisirs, animalerie, le Monde des Enfants, bien-être et beauté….. Le catalogue comporte 2.500 références représentant plus de 100 marques.Depuis sa création en 2007, Jardindéco.com, qui est présent sur plus de 20 comparateurs de prix, a doublé son chiffre d’affaires chaque année.

Il affi che aujourd’hui 150.000 visiteurs et 1.000 commandes par mois pour un CA de 1,1 M€. Le service client (SAV, gestion des com-mandes, logistique, relations Clients) et l’entre-pôt de stockage sont basés à Poitiers.

tionne 700 millions d’œufs par an, dont 45% sont des œufs de plein air et bio.

Connu pour ses marques nationales (Fermier de Loué, Le Gaulois) le Groupe est N°2 national dans la production d’œufs.

Dès 2008, Pamp’œuf s’est engagé dans le dé-veloppement durable par le biais d’une série de mesures dont la transformation des déjections des poules en engrais organique ou la construc-tion d’une station d’épuration de type biolo-gique, collectant toutes les eaux usées et sans aucun rejet dans le milieu naturel.

Par ailleurs, Pampr’œuf a été la première en-treprise de son secteur à réaliser un bilan « car-bone » intégrant les emballages, la collecte des œufs chez ses fournisseurs, la dépense totale du site de Pamproux et ce jusqu’aux clients fi naux.

Fin 2011, Pampr’oeuf s’est vu décerné, par le Groupe d’Assurances Générali, le label « Agir pour notre Avenir » qui distingue les entreprises les plus engagées en matière de prévention des risques et de Responsabilité Sociétale d’Entreprise.

LA COMPAGNIE HYPERACTIVE S’OFFRE RPRESS

Créée en 2000 par Christophe Grelier, la Com-pagnie Hyperactive et ses fi liales (Le Loup Blanc, Moustic Multimédia, Atalance et L.Net Communi-cation) sont un groupe de communication glo-bale fortement spécialisé dans l’internet.

Leader en Poitou-Charentes avec une soixan-taine de salariés, un CA de 5,2 M€ en 2011 et de multiples références tant régionales que natio-nales comme Total, M6, Cemoi, Illico travaux, Vi-togaz, Camif Habitat, Rians, Maaf Assurances ou le Futuroscope... la Cie Hyperactive vient d’élar-gir son champ d’action en rachetant l’agence RPress.

Anciennement VdeV, RPress est une agence de relations presse basée aux Herbiers en Vendée, bien implantée dans les secteurs de la mode, de l’agro-alimentaire, du tourisme, de l’enfance, de la beauté et de l’assurance.

L’acquisition de RPress permettra au groupe niortais une meilleure implantation en Ven-dée, notamment auprès des nombreuses PME et grands groupes du département.

L’e-réputation deviendra une des nouvelles activités de l’agence qui propose d’accompagner entreprises et collectivités dans leur présence sur les réseaux sociaux.

Le coaching de dirigeants pour leur prise de paroles auprès des médias sera également déve-loppé. L’objectif affi ché du Groupe est de déve-lopper l’activité tant sur la région qu’à l’échelle nationale et de doubler le chiffre d’affaires de l’agence d’ici à 18 mois.

les Life Sciences contribuent désormais pour 40% au chiffre d’affaires. Par ailleurs, l’entreprise, qui réalise 60% de son CA à l’export vise aujourd’hui le marché asiatique avec l’installation d’une unité de yaourts thermisés pour le compte de la société chinoise Bright Dairy.

CROISSANCE A DEUX CHIFFRES ET HORIZON DÉGAGÉ POUR LEACH

L’embellie globale de l’industrie aéronautique engagée depuis plus d’un an maintenant a per-mis à Leach d’atteindre en 2011 une croissance à deux chiffres et de retrouver son quota d’effectifs d’avant crise, soit 300 personnes dont 225 CDI.

L’équipementier niortais produit des équi-pements électromécaniques complets pour les secteurs aéronautique et ferroviaire. Il compte parmi ses clients  : Dassault, Airbus, Bombar-dier, Thales, EADS ou Alstom. La signature de contrats pour la réalisation du cœur électrique de l’A400M, l’avion militaire d’Airbus, et avec Safran pour le même type d’équipement sur l’avion brésilien Embraer KC390, assure à Leach des commandes pour une quinzaine d’années. Si donc l’horizon se dégage pour l’entreprise dont le siège se situe à Sarralbe en Moselle, la diffi -culté viendrait plutôt du recrutement de person-nel dont le profi l exigé est pointu et pas forcé-ment disponible dans la région.

DE BONS PRESAGES POUR LE GROUPE MILLET

Avec 80 M€ de chiffres d’affaires, 650 salariés et des prévisions d’embauche, un prix Batimat puis un trophée 2011 délivré par la « Nouvelle République  » dans la catégorie Développement durable pour ses process de fabrication, un car-net de commandes bien remplie pour l’Ile de La Réunion, la montée en puissance de Sybois (usine dédiée au développement de la construc-tion ossature bois préfabriquée), la construction des bâtiments de Proxia au Bocapôle de Bres-suire... le Groupe Millet va plutôt bien et envi-sage 2012 avec sérénité.

Créé en 1946, le fabriquant de portes et fe-nêtres affi che aujourd’hui six unités de produc-tion: à La Faye-de-Brétignolles (siège social et usine avec 310 salariés), Beaulieu-sous-Bres-suire (80 salariés), Vihiers (49), Granville et Saint-Pair-sur-Mer (50), Saint-André et Sainte-Clotilde (La Réunion).

PAMPR’ŒUF, UN GROUPE ENGAGÉ DANS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Créé en 1984, Pampr’œuf est une entreprise familiale qui oeuvre dans plusieurs métiers : pro-duction d’œufs, conditionnement, production céréalière, production d’ovoproduits liquides, production d’engrais organique et société de transports. Avec un chiffre d’affaires de 125M€ et 150 salariés, l’entreprise de Pamproux condi-

de la vie quotidienne  : écrans plats, lampes à faible consommation d’énergie, dépollution au-tomobile, optique de haute précision…qui né-cessitent l’utilisation de terres rares. Or, pour diversifi er ses approvisionnements, Rhodia a mis au point un procédé de récupération et de sépa-ration des terres rares contenues dans les lampes basse consommation usagées. Les sites de La Rochelle et de Saint-Fons, près de Lyon, ont été choisis pour exploiter cette fi lière de recyclage des poudres luminophores. Si l’autorisation de création de ces unités de recyclage est accordée, le site Rhodia de La Rochelle pourrait créer 25 emplois nouveaux.

Le recyclage des terres rares, un enjeu stratégique

Elles font aujourd’hui partie des métaux les plus précieux. Les terres rares, ce groupe de 17 mine-rais qui se nomment terbium, néodyme ou yttrium, s’avèrent très convoitées car indispensables à la production de la plupart des produits de haute technologie — ordinateurs, téléphones portables, écrans plats, éoliennes ou batteries des voitures électriques. Contrairement à ce que laisse entendre leur nom, elles ne sont pas si rares, puisqu’il existe de nombreux gisements de par le monde, mais leurs stocks sont fi nis et leur extraction est diffi cile, coû-teuse et extrêmement polluante. Elles sont surtout sous monopole de la Chine qui détient 37% des ré-serves mondiales mais contrôle 97% de leur exploi-tation, réduisant chaque année les quotas d’expor-tation. Or, la demande mondiale augmente chaque année de 6%, mettant le marché sous pression.

n 79PIERRE GUERIN TECHNOLOGIES DANS LE TOP 2011 DE LA NR

La «  Nouvelle République  » a distribué ses trophées 2011  : le Groupe Pierre Guérin, leader dans la fabrication de cuves et systèmes process, a été récompensé à juste titre dans la catégo-rie Export, pour les Deux-Sèvres. « En créant sa société en 1949 à Mauzé-sur-le-Mignon, le chau-dronnier Pierre Guérin ne pensait pas que, soixante ans plus tard, son entreprise deviendrait un groupe européen de 360 salariés, leader dans la fabrica-tion de cuves en acier inoxydable. Les clients d’hier, des viticulteurs et des producteurs de lait locaux, sont aujourd’hui des groupes agroalimentaires et pharmaceutiques internationaux » nous explique la NR. Dans ses trois usines de Niort, Burgos en Espagne et Saint-Cloud aux Etats-Unis, Pierre Guérin Technologies construit 1.100 cuves par an dont certaines atteignent 300 m3. Depuis plus de vingt ans, le groupe a développé un savoir-faire dans les sciences de la vie  : bioréacteurs, malaxeurs à crème, cuves de procédé, stations de nettoyage, agitateurs, pompes, homogénéisa-teurs et installations clés en main qui font que

LES ENTREPRISES QUI BOUGENT

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 25 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

treprise a suivi en créant d’autres agences en Touraine, Rhône Alpes, Yvelines et à Paris.

Son gérant, Richard Bowcott, s’attache à ce que l’entreprise reste entre les mains de ceux qui la font vivre et fructifier, c’est-à-dire les hommes et les femmes qui la composent.

LE PALMARÈS 2011 DE LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE DU CENTRE-OUEST

Chaque année en décembre, notre confrère de la Nouvelle République du Centre-Ouest publie ses traditionnels tableaux de l’économie départe-mentale, ses classements d’entreprises par sec-teur d’activités et son Top 2011: un palmarès qui met en exergue des entreprises qui réussissent.

LES ÉLUS « TOP 2011 » POUR LA VIENNE• Manager :  Papeterie du Poitou à Beaumont

Fabrication, transformation et distribution de produits d’emballage cadeau. 70 salariés pour un CA de 10,5 M€. • Export : IREC à Jaunay-Clan

Edition de logiciels de billetterie, du contrôle d’accès et de la Gestion de la Relation Client. 130 collaborateurs en France pour un CA de 10 M€. • Innovation : Deltawatt à Jaunay-Clan

Ingénierie et conseil en efficacité énergétique. 30 salariés pour un CA de 1,5 M€.  • Numérique : Einden Studio à Châtellerault

Création d’outils de communication web et mobiles. 11 salariés pour un CA de 419.363€.  • Développement durable : Quadripack à Saint-Benoît

Fabrication de produits d’entretien et d’hy-giène corporelle écologiques. 79 salariés pour un CA de 21 M€. • Création entreprise : Store Commander au Futuroscope

Développement et commercialisation de logiciels dématérialisés pour le commerce en ligne (1 salarié).• Reprise d’entreprise : AMPC à Châtellerault

Mécanique de précision. 38 salariés pour un CA de 2 M€

RECONVERSIONS PROFESSIONNELLES RÉUSSIES

Autour d’un café des bénéficiaires de bilan de compétences ont témoigné de leur reconversion.

A cette occasion, Multicibles vous informait sur les prestations d’accompagnement personna-lisées : bilan de compétences, bilan profession-nel, point de carrière, outplacement…

Ceci concernait tout public souhaitant repen-ser son parcours professionnel.

Contact Multicibles : Barbara 05.49.60.53.21

n POITOU-CHARENTES

46 ENTREPRISES « OSÉO EXCELLENCE »

La rencontre Oséo Excellence du 13 décembre 2011 a rassemblé dans les salons de l’Aquarium de La Rochelle 46 entreprises de la région Poi-tou-Charentes ayant un fort potentiel de crois-sance.

Sélectionnées par les chargés d’affaires Oséo, elles rejoignent la communauté Oséo Excellence qui réunit 2.000 entreprises en France, apparte-nant essentiellement aux secteurs de l’industrie et des services.

Des entreprises innovantes qui, pour beau-coup, exportent.

Avec à leur actif une centaine de brevets dé-posés et 75 filiales, dont 20 à l’étranger, les 46 entreprises picto-charentaises citées portent plus de 5.000 emplois, génèrent un chiffre d’af-faire cumulé de 800 M€ et présentent un fort potentiel de croissance. Autant dire que leurs représentants se sont montrés particulièrement intéressés par les expériences réussies, les té-moignages et les conseils précieux échangés lors des ateliers : « Ne pas avoir peur de l’étranger », « Etre présent en période de crise », « Sortir de sa coquille », « Etre humble », « Rester à l’écoute », « Attacher de l’importance à l’humain », « Ne pas avoir peur de l’échec » « Ne pas se mettre en dan-

MAGNETTI–MARELLI ENCLANCHE LA CINQUIEME

La firme italienne Magneti-Marelli fabrique les systèmes de navigation ou de sécurité pour les voitures et les camions et, plus généralement, tout ce qui concerne l’électronique embarquée. Ses deux clients principaux sont PSA et Fiat. Le site de Châtellerault, qui emploie 530 per-sonnes, vient de se voir confier la fabrication de 600.000 boitiers électroniques dans le cadre de la mise en oeuvre de l’éco-taxe poids lourds qui va concerner les camions empruntant les routes nationales ou départementales à fort trafic à compter de juin 2013.

MÉGASTAR RACHETÉ PAR KEESING, UN GÉANT DE L’ÉDITION

L’accord a été signé le 29 décembre 2011 : le groupe Megastar, leader sur le marché national de la presse dédié aux jeux installé à Naintré, a été racheté par l’éditeur hollandais Keesing. L’opération porte sur l’acquisition des Éditions Mégastar et de l’imprimerie Rotoméga tandis que les sociétés Megatop (imprimerie feuille), Diver-ti Editions et Buro Service restent aux mains de l’ancien dirigeant. Les 130 salariés concernés par la cession sont conservés.

Mégastar, qui célèbre cette année son 25ème anniversaire, édite 130 magazines de jeux dif-fusés à 13 millions d’exemplaires en France, en Espagne et en Allemagne.

De son côté, Keesing, fondé en 1911,est le premier éditeur de revue de jeux en Europe avec un tirage annuel de 65 millions d’exemplaires.

LE RESEAU COFAQ PASSE LA BARRE DES 400 MAGASINS

Avec sept nouvelles adhésions et deux prises d’enseigne depuis septembre 2011, le réseau COFAQ , dont le siège est à Poitiers, fédère aujourd’hui 402 points de vente sur toute la France : 220 Master Pro, 84 Brico Pro et 113 ma-gasins exerçant sous leur propre raison sociale. Le maillage réussie de cette société coopérative créée en 1954 fait aujourd’hui de la Cofaq un des leader sur le marché de la quincaillerie, du bricolage et de la fourniture pour l’industrie et le bâtiment  : 1.200 fournisseurs, des services centralisés (achats, communication, dévelop-pement, comptabilité, informatique…) et un chiffre d’affaires de ventes de 810 M€.

IN-SECO S’INSTALLE À POITIERS-SUD

Spécialiste des logiciels de gestion pour les entreprises, In-Séco a été créé en 1998 à La Rochelle (sous le nom d’Acces IT Informatique) avant de s’installer en 2003 à Migné-Auxances. Depuis, In-Séco n’a cessé de croître au point qu’aujourd’hui,

pour accompagner son développement et suivre ses 300 clients, l’entreprise a décidé de s’installer dans de nouveaux locaux de 400m2 à Poitiers-Sud. In-Seco compte vingt-sept sa-lariés dans ses cinq agences de La Rochelle, Saintes, Bordeaux, Tours et surtout de Poitiers (13 personnes). En 2010, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 M€ dont 40% en tant que distributeur des solutions Sage, troisième éditeur mondial des logiciels de gestion et N°1 en France.

IMPAQT : « 25 ANS, 25 EVENEMENTS »

En 2012, ImpaQt continue de bouger et de grandir tout en fêtant ses 25 ans sous le signe de la responsabilité sociétale et de ses valeurs de développement humain. En effet, tout au long de l’année, ImpaQt organise des évènements à caractère social et culturel sur fond d’huma-nisme : « 25 ans, 25 évènements » pour fêter le passé, le présent et le futur de l’entreprise.

ImpaQt, c’est le développement linguistique, la conception d’outils d’apprentissage, le déve-loppement des compétences de communication et de connaissance de soi.

Crée en 1987, ImpaQt travaille notamment avec Schneider Electric, Fenwick, Talaris, BBraun, Biomar, Rousselot ou Zodiac Aerospace pour ne citer que quelques grands partenaires que l’en-

UNE RECONQUÊTE DES VISITEURS

Le Futuroscope compte à son actif 40 millions de visiteurs, avec une nette reconquête depuis 2002 puisque de 1,2 million de visiteurs, la fréquenta-tion est remontée à 1,82 million en 2011, encore loin toutefois du pic connu en 1997 avec 2,78 millions de visiteurs et qui avait amené au jeu de mot « MONOVNI » en clin d’œil à Monory.Ces 1,8 million de visiteurs génèrent un chiffre d’af-faires de 90 millions d’€. A titre de comparaison, si le parc Disney draine 15 à 16 millions de visiteurs annuels, le Parc Astérix en accueille 1,6 million et le Puy du Fou 1,2 million. L’Aquarium de La Rochelle attire lui 800 000 visiteurs chaque année.Un tiers de ces visiteurs concernent le marché du loisir (visite à la journée), tandis que deux tiers relè-vent du marché de destination (séjour touristique).70 % d’entre eux sont des clients individuels, 25 % des groupes, tandis que le tourisme d’affaires concerne les 5 % restant.Le Futuroscope investit 10 % de son chiffre d’af-faires sur les nouvelles attractions, à raison de 5 à 6 nouveautés chaque année. Ceci explique sans doute le taux de 60 % de re-visiteurs.

UN PROFESSIONNEL POUR NOUVEAU PARTENAIRE

L’arrivée d’un nouveau partenaire depuis le début de l’année 2011, la Compagnie des Alpes, qui est un professionnel du monde des loisirs (Astérix, Grévin, Walibi…) et applique une stratégie de grand parc et de grande marque, s’est faite selon un montage original et inédit, puisque si la Compa-gnie détient 45 % du capital, le Département de la Vienne détient une minorité de blocage avec 40 % de parts via une Société d’Economie Mixte et loue également les murs, la Caisse de Dépôts et Unibail détenant le solde de 15 %.L’arrivée d’un Center Parcs nouvelle génération prévue pour 2015, à proximité, avec 330 millions d’euros d’investissements, 800 éco-cottages et 600 emplois est aussi de nature à considérablement booster la fréquentation, des synergies importantes étant prévues entre ces deux pôles touristiques ma-jeurs.En attendant, le Futuroscope propose de nom-breuses animations en cette année anniversaire, avec le spectacle de magie iMagic, Le Petit Prince, Le Peuple du Futur, le Festival Imax, Le Jardin des Energies, ou encore le 22 décembre prochain « Un

jour après la fin du monde »…Le Parc sera aussi partenaire des jour-nées nationales à thème comme la fête des voisins ou encore la fête de la mu-sique, et terre d’accueil de grands évè-nements tels le départ du 4L Trophy…A noter que pour la clientèle des en-treprises, des offres spécifiques et des package sont proposés, tandis que les Comités d’Entreprises bénéficient de billets à tarifs réduits.

Propos de Dominique Hummel recueillis par Nathalie Vauchez

LES 25 ANS DU FUTUROSCOPECréé en 1987 sur une idée de René Monory, le Futuroscope fête cette année ses 25 années d’existence. Intégré dans la Technopole qui regroupe 250 entreprises, 6000 salariés, 200 étudiants, 400 chercheurs et 13 laboratoires de recherche, le Futuroscope est le 2ème parc de loisirs en France, tant en termes de fréquentation que de chiffre d’affaires, derrière Disney. Un tiers des 6000 emplois sont dans le secteur touristique, dont la moitié au Futuros-cope, un tiers dans les entreprises et un tiers dans la formation et la recherche.

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 26 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

LES ENTREPRISES QUI BOUGENTpagnement des personnes âgés dans les établis-sements par des approches humaines et intergé-nérationnelles visant à maintenir leur autonomie et la formation de professionnels évoluant dans les services de gérontologie.

MAD!NTEC à La Rochelle Fondée par deux ingénieurs qui ont participé à

la mise en oeuvre de projets dans le secteur élec-tronique et informatique au sein de différentes équipes de la prestigieuse Coupe de l’América, MAD!NTEC propose des solutions d’instrumen-tation de voiliers de course  : mesure du vent, vitesse du bateau , coordonnées GPS …

Déjà des nouveaux projets prévus pour Etincel en 2012.

Etincel lancera en septembre 2012 une plate-forme de crowdfunding (fi nancement participa-tif) dédiée aux entreprises suivies par Etincel. Ce nouvel outil permettra aux jeunes start-ups de trouver des investisseurs privés, en phase d’amorçage, pour renforcer leurs fonds propres à la création. Etincel déploiera également son programme de développement à l’international avec 2 homologues étrangers, incubateur acadé-mique et post-incubateur : IIT à Chicago et No-vaCapita à Londres. Il permettra, pour les entre-prises prêtes à l’export, de lancer à moindre coût des études de marché réalisés par des étudiants des Business School et, si l’étude est favorable, d’être accueillies et accompagnées sur place par les incubateurs/post-incubateurs partenaires.

Rappelons que les services d’Etincel s’adres-sent aussi bien aux créateurs d’entreprises inno-vantes, quelque soit leur profi l (étudiant, jeune diplômé, chercheur, salarié, demandeur d’em-ploi) qu’aux chefs d’entreprise développant un produit, un procédé ou un service innovant.

En 2011, 17 nouveaux créateurs ont été ad-mis dans l’incubateur Etincel et, sur 27 projets en cours d’accompagnement, 8 ont abouti à la création d’une entreprise. Ce qui porte à 52 le nombre d’entreprises innovantes créées en Poitou-Charentes suite à un accompagnement d’Etincel, depuis sa création en 2000.

n LIMOUSINLA MONTAGNE DEVIENT LE 1ER ACTIONNAIRE DE LA NRCO

Déjà actionnaire à hauteur de 10% de «  La Nouvelle République du Centre-Ouest », le groupe Centre France (420.000 exemplaires quotidiens) a pris 6% supplémentaires à la faveur d’une aug-mentation de capital de 4  M€. Une opération fi nancée à 100% sur fonds propres sans recou-rir à l’emprunt. Le groupe de presse clermon-tois devient ainsi le premier actionnaire de la NRCO (216.000 exemplaires quotidiens) devant le noyau d’actionnaires historique composé de la famille Saint-Cricq, descendante du fondateur.

Ce rapprochement confi rme le mouvement gé-néral de consolidation des acteurs de la presse quotidienne qui font jouer leurs synergies pour atteindre un seuil minimum de rentabilité.

En 2010, Centre France a dégagé un résultat net de 1 M€ pour un chiffre d’affaires de 208 M€.

6M€ D’INVESTISSEMENTS POUR FABRÈGUE

Le groupe Fabrègue va engagé en 2012 un pro-gramme d’investissements de 6 M€ pour renou-veler une partie de son outil de production. Trois nouvelles machines offset seront ainsi installées entre février et août 2012  : elles permettront de réaliser des gains de productivité de l’ordre de 30%. L’évolution des performances des ma-chines de dernière génération oblige l’imprimeur de Saint-Yrieix-la-Perche à prévoir des investis-sements de cette ampleur tous les quatre ou cinq ans. Certifi é ISO 14001, labellisé Imprim’Vert, PEFC et FSC, Fabrègue emploie 380 salariés et produit 15.000 tonnes de papiers imprimés par an pour un CA de 43 M€ en 2011.

Sources : Sud-Ouest, Nouvelle République, Ouest-France, Actufax, Usine Nouvelle, Biopôle Santé, Etincel

2011, UNE CUVEE DE CHOIX POUR L’INCUBATEUR ETINCEL

8 CRÉATIONS D’ENTREPRISES 2011 DSTM à Angoulême DSTM s’est spécialisé dans le transmedia : une

méthode de développement d’œuvres de fi ction qui se caractérise par l’utilisation combinée de plusieurs médias. «L’histoire développée dans un manga va se poursuivre dans une série télé et trouver sa conclusion au cinéma», explique Em-manuel Laurent, l’un des six salariés-associés.

CAMBOX à SaintesLa vente à distance a repris des couleurs grâce

au e-commerce mais les modalités de livraison des commandes ne sont pas toujours satisfai-santes et sécurisées. L’outil développé par Cam-box permettra de réceptionner les colis comman-dés, sans forcément être présent à son domicile.

ECO-CINETIC à La RochelleLes hydroliennes d’Eco-Cinetic transforment

l’énergie cinétique des courants marins et fl uviaux en électricité.  Le dispositif est associé au mixte des énergies issues de la houle, de la marée, du vent, de la thermique des océans et des cours d’eau.

ECON’O à La Rochelle Olivier Conan et Benoît Huguet ont conçu un

système domotique d’économiseur d’eau pour différents postes de la maison. La commerciali-sation se fera par des réseaux des cuisinistes et commencera début 2012.

EMBARCAREVE à Tercé (86) Dans la mouvance des habitations insolites, le

navigateur Denis Herpin a développé un concept de barques habitables, EmBarcarêve, à l’image des cabanes en haut des arbres. Longues de 8 m, larges de 2,5 m, les barques seront équipées de 4 couchages, 1 coin cuisine et de toilettes sèches.

JEANNE M à La Rochelle Avec une gamme de cosmétiques innovante

destinée au marché des seniors, les produits Jeanne M ambitionnent d’offrir une alternative aux soins anti-rides. Originalité : les produits sont élaborés à base de bave d’escargot qui au-rait des vertus cicatrisante et hydratante.

ReSanté-Vous à Poitiers Créée par des spécialistes de la gérontologie,

ReSanté-Vous propose deux activités : l’accom-

• GO PLAST : Fabrication et menuiseries indus-trielles

• LABORATOIRE SCIENCE ET NATURE : Conception et fabrication de produits d’entretien, cosmé-tiques éco et bio

• MARCHAL TECHNOLOGIES : Distribution et ma-nutention de vos matériels de haute technologie et sensible

• MATELSOM  : E-commerce Equipement de la maison

• SILENE : Fabricant d’appareils de chauffage au bois

VIENNE• ABC  : Bancs d’essais pour l’aéronautique et l’industrie

• BIOALTERNATIVES  : Tests in vitro produits pharmaceutiques et cosmétiques

• CEMES  : Concepteur et constructeur de ma-chines et équipements spéciaux pour l’industrie

• CILC  : Conception / Fabrication en construc-tion ossature bois

• FUTURA MECANIQUE DE PRECISION : Aéronau-tique, cryogénie, amélioration de machines

• MEDICOSCOP  : Fabrication et distribution de matériel médico-chirurgical et d’implants

• SATECO : Fabricant de matériel pour la mise en forme du béton

• VIAS : Fabricant de menuiseries alu - acier - PVC / Serrurerie

Oséo : un facilitateur de projet. Pour accompagner le développement des en-

treprises et la prise de risques, Oséo articule son action autour de trois métiers : le soutien à l’innovation, la garantie des fi nancements bancaires et des interventions des organismes de fonds propres, le fi nancement des investis-sements et du cycle d’exploitation aux côtés des établissements bancaires. « Nous sommes le “bras armé” de l’État en matière de fi nancement de l’innovation et de la croissance des PME ou des entreprises de taille intermédiaire. » rappelait, en ouvrant cette rencontre de La Rochelle, Mr Mame Dieye, Directeur régional Oséo Poitou-Charentes.

ger ni se fragiliser en s’assurant une bonne base de départ » : autant d’encouragements à l’audace maitrisée dispensés par les chefs d’entreprises présents.

Concernant l’export, les témoignages vont dans le même sens : méthodologie et stratégie doivent être adaptées au produit, au service et à la culture du pays. Energie, capital, innovation, langue, facteur humain, protection industrielle sont autant de paramètres et d’atouts à réunir dans un travail de 5 à 7 années nécessaires pour se développer à l’export.

LISTE DES 46 ENTREPRISES :

CHARENTE• 2D3D ANIMATIONS : Société de production de longs métrages et séries d’animation• FROM’A CŒUR : Fabrication de produit pour l’apéritif et salades à base de fromage• LIPPI MANAGEMENT : Solutions de clôture pour sécuriser personnes, biens et infrastructures

CHARENTE-MARITIME• ATLANTIQUE ALIMENTAIRE : Fabrication de quiches tartes pizza gratins crêpes surgelés• EXPLORA NOVA : Instrumentation Scientifi que• FINANCIERE HYDRO : Financiere Hydro porte le Groupe FluHy• FORAGES MASSE : forages pour eau geothermie thermalisme embouteillage• GRAINOCEAN : sélection génétique et produc-tion de juvéniles d’huîtres creuses• GRAND CHENE : Réalisation de merrains desti-nés aux tonneliers• INNOV-IA : Société de Recherches sous contrats «designer» de poudres hautes technologies• LEA NATURE : Fabrication et commercialisation de produits alimentaires biologiques• SICA ATLANTIQUE : Silo portuaire à céréales• SIMAIR : Equipement Aéronautique

DEUX-SÈVRES• ANETT & CIE  : Location-entretien d’articles textiles et d’hygiène• BELLOT MINOTERIE : Meunerie• ENO  : Appareils de cuisson pour le nautisme et Planchas• FAVID SN : Production de produits alimentaires intermédiaires à base de viande

LA POSTE :APPORTER DES REPONSES APPROPRIÉES AUX ENTREPRISES La Poste a entamé une profonde mutation en 2005, qui s’est accélérée depuis 2009 et dont les effets se font sentir aujourd’hui. Nous avons rencontré

à Poitiers, Désiré Avice, directeur du Courrier en Poitou Charentes, qui nous a parlé de la nouvelle stratégie mise en place en direction des entreprises de la région.

Il n’est pas aisé de faire évoluer une entreprise de la taille de la Poste, pratiquant des métiers aussi différents que le courrier ou la banque et dont la plus grande force repose sur le contact quotidien de ses facteurs assermentés avec tous les citoyens. La Direction Générale de la Poste a su faire de cette contrainte, une ressource. Dans un contexte diffi cile, l’ouverture du marché à la concurrence depuis le 1er janvier 2011, la nette décroissance du courrier trans-porté et la crise économique, la Poste a su trouver le moyen d’exploiter ses atouts différemment et de réinventer son modèle économique.

La diversifi cation des solutions courrier : un

pilier du développementLe courrier est l’un des trois métiers de la poste

et représente 52% de son chiffre d’affaires soit 11,5 Md€. Il fallait donc contrecarrer la baisse actuelle de -30% à l’horizon 2015 et faire évoluer ce secteur. La Poste reste transporteur de message. Mais tablant sur la relation affective particulière qu’elle entretient avec les particuliers, qui rappelons-le, aiment rece-voir du courrier, elle apporte désormais une valeur ajoutée : la communication.

Il lui a fallu apprendre et intégrer de nouveaux métiers par acquisition de sociétés extérieures pour offrir aujourd’hui aux entreprises un service global comprenant la conception, la réalisation, la gestion et l’acheminement de documents porteur de commu-

nication dans les meilleures conditions techniques et une démarche de développement durable. Comme l’explique Désiré Avice : « La logique de la direction du Courrier, comme de la Direction générale, est ré-solument tournée vers l’entreprise. Nous sommes à l’écoute de ses besoins et pouvons de ce fait lui proposer un service sur mesure, en France et à l’in-ternational .» Des services spécialisés en marketing direct, une régie publicitaire, Mediapost, sont dé-sormais à la disposition des entreprises pour étudier avec elles les solutions appropriées à leurs besoins. Par ailleurs on a vu naître tout une série de produits tel le fl ashcode, Mailev@ ou Doc@post, la lettre en ligne et répondant à des préoccupations écologiques la lettre verte. L’offre VALORA, elle, sera dispo-nible en Poitou Charentes à compter de mai 2012.

L’optimisation du passage chez le client : une

rentabilité accruePuisque les 3000 facteurs de la région passent

tous les jours chez leurs clients, pourquoi se limiter à y déposer un courrier et ne pas profi ter de cette visite pour récupérer des documents ou réaliser des opéra-tions techniques ou de relations humaines. C’est un axe de diversifi cation original qui a fait ses preuves dans la mise en route de la TNT. Les facteurs ont en effet apporté une assistance technique sur demande à certaines personnes. Cette diversifi cation s’opère également dans la collecte et le recyclage du papier

des entreprises. Cette nouvelle offre « verte » sera commercialisée à partir de mai dans la région Poi-tou-Charntes. Les facteurs pourront aussi collecter des livres pour les rapporter aux médiathèques, mais aussi des piles, des batteries ou des cartouches. Ils peuvent également prendre le temps de voir si la personne visitée va bien – C’est l’offre « Bonjour Facteur » qui intéresse les collectivités et les com-pagnies d’assurance. Enfi n les facteurs peuvent relever un compteur d’électricité. Tout, ou presque, est possible à partir de ce contact de confi ance du facteur avec les entreprises et les particuliers.

Une entreprise citoyenneL’évolution du groupe de La Poste se fait dans

le respect du modèle social, avec des embauches à temps plein, le souci du développement des compé-tences et de la qualité de vie au travail. Avec égale-ment depuis 2003 une démarche de développement durable. Le Courier Poitou Charentes est labellisé EFQM (European Foundation for Quality Manage-ment), certifi é CE2 (Committed To Excellence) et concourt pour le R4E (Recognised for Excellence). Ces qualifi cations participent à l’amélioration de la manière de travailler, résolument orientée satisfac-tion clients et qualité de vie au travail du personnel. Elles permettent en outre de répondre aux exigences des grands donneurs d’ordre.

Catherine Bréjat

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 27 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER FINANCER SON VÉHICULE OU SA FLOTTE D’ENTREPRISE

1) LA LOCATION AVEC OPTION D’ACHAT

2) LA LOCATION LONGUE DUREE (LDD)

3) LE CREDIT CLASSIQUE

4) LE REMBOURSEMENT D’INDEMNITÉS KILOMÉTRIQUES

5) FOCUS SUR LES COÛTS D’ASSURANCE

bénéfice imposable.• En général, la garantie constructeur joue pendant

toute la durée de la location. • Le véhicule n’est pas saisissable par les créanciers.

QUELS SONT SES INCONVÉNIENTS?

• Le coût global est plus élevé que celui d’un crédit classique.

• Vous ne pouvez pas revendre la voiture. • un dépôt de garantie et/ou un premier loyer im-

portant est exigé au départ. • Vous devez souscrire une assurance tout risque.• L’entretien est obligatoire. • Vous devez restituer le véhicule en bon état. • Il est prévu un kilométrage annuel maxima. Son

dépassement est souvent lourdement facturé. • Vous ne pouvez pas personnaliser le véhicule. • Des indemnités de retard importantes sont dues en

cas d’impayés. • Si le contrat est rompu avant la date prévue, les

pénalités sont conséquentes.

n 2) LA LOCATION LONGUE DURÉE (LDD)

La Location Longue Durée (LDD) est un contrat de location pure, à l’origine réservé aux profes-sionnels et maintenant proposé aux particuliers par certains établissements financiers.

LE PRINCIPE EST LE MÊME QUE POUR LA LOA AVEC TOUT DE MÊME PLUSIEURS DIFFÉRENCES :

• au terme du contrat, le client ne dispose pas d’op-tion d’achat pour racheter sa voiture.

• Le LDD offre un choix modulable de services complémentaires  : assurances, entretien, pneu-matiques, assistance, véhicule de remplacement, carburant....

• la LLD n’impose pas d’apport initial en capital même si le loueur peut, dans certains cas, deman-der un dépôt de garantie qui sera restitué à la fin du contrat.

• le locataire peut changer de véhicule aussi sou-

QUELS SONT LES MODALITÉS DE PAIEMENT DES LOYERS ?

Les loyers sont à régler par mois ou par trimestre. Ils peuvent être constants, progressifs ou dégressifs et seront d’autant plus faible que le locataire aura versé un dépôt de garantie et/ou un premier loyer important pouvant représenter jusqu’à 35% du prix total du véhicule. Certains contrats envisagent au contraire des versements différés qui permettent de ne pas verser de loyer avant un certain délai allant de 3 à 12 mois.

A ces loyers s’ajoutent des surtaxes au kilomètre si la limite du kilométrage annuel prévue au contrat est dépassée.

LE LOCATAIRE PEUT-IL ACHETER LE VÉHICULE AVANT LA FIN DE SON CONTRAT ?

Certains contrats le prévoient, dès le 12ème mois, mais la plupart des organismes loueurs n’octroient d’option d’achat au locataire qu’à la fin du contrat.

QUELS SONT LES POINTS À VÉRIFIER POUR BIEN CHOISIR SA LOA ?

Plusieurs éléments peuvent être décisifs dans le choix de telle ou telle offre LOA. La sélection se fera par rapport aux priorités et aux capacités person-nelles de l’entreprise :• l’importance de l’apport initial exigé.• le taux de crédit (comparez le taux effectif global

ou TEG).• le montant des loyers. • le montant de la reprise. • le coût de l’entretien obligatoire. • le montant de l’assurance. • l’extension de la garantie.• le kilométrage maximal prévu.

Attention, certains de ces postes ou d’autres en-core sont parfois inclus, parfois exclus du contrat de location.

QUELS SONT LES AVANTAGES DE LA LOA ?

• Vous disposez d’une voiture récente tous les 3 ou 5 ans.

• Les loyers sont souvent plus faibles que les échéances d’un crédit.

• Ils sont comptabilisés en charges, diminuant le

Pour acheter un véhicule professionnel, gérer son parc automobiles (VL ou VU) ou plus glo-balement organiser les déplacements de ses collaborateurs, une entreprise dispose de plu-sieurs options : l’achat sur fonds propres, la Lo-cation avec Option d’Achat (LOA), la Location Longue Durée (LDD), le crédit classique ou les indemnités kilométriques. Quelle est la meilleure solution ? Difficile de ré-pondre tant les conditions sont différentes et les rapports coûts/avantages financiers diffi-ciles à quantifier de manière exhaustive.

n 1) LA LOCATION AVEC OPTION D’ACHATLa Location avec Option d’Achat (LOA) consiste à louer un véhicule à un organisme financier ou à un constructeur. Au terme du contrat, le locataire restitue sa voiture ou, au contraire, décide de l’acheter moyennant un prix convenu à l’origine.

COMMENT SE DÉROULE L’OPÉRATION ?

• Le client sélectionne le véhicule qui lui convient : VL, VU…..

• L’organisme de crédit achète le véhicule convenu et le loue à son client pendant une durée détermi-née en commun, entre 3 et 5 ans.

• Au terme du contrat, le locataire, peut décider d’acquérir le véhicule loué au prix convenu au dé-part. Sinon, il doit rendre la voiture en bon état à l’organisme loueur qui, le cas échéant, lui res-tituera le dépôt de garantie, déduction faite des éventuels frais de remise en état.

QUEL EST LE MONTANT DU DÉPÔT DE GARANTIE ?

A la signature du contrat, l’organisme de crédit peut exiger du locataire le versement d’un dépôt de garantie. Celui-ci ne peut être supérieur à 15% de la valeur totale du véhicule. Dans la plupart des cas, il est égal au montant de l’option d’achat et sera donc conservé par l’organisme loueur si le locataire achète la voiture au terme de son contrat.

Pour organiser les

déplacements de ses

collaborateurs, une

entreprise dispose de

plusieurs options.

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 28 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER FINANCER SON VÉHICULE OU SA FLOTTE D’ENTREPRISE

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NOUVELLES ADRESSES

• Hétérogénéité du parc de véhicules.• Kilométrage difficilement contrôlable et parfois su-

révalué (de 20% selon certaines études).• Le contrôle des notes de frais peuvent être source

de méfiance et de différends entre l’entreprise et les collaborateurs.

• Coûts de gestion et de contrôle des notes de frais.• Variabilité des charges.• Surcoût de la prime d’assurance pour le collabora-

teur (assurance professionnelle et privée).

n 5) FOCUS SUR LES COÛTS D’ASSURANCE

Le volet assurance est souvent l’oublié des différents postes passés au crible lors des opéra-tions d’optimisation des coûts en matière de ges-tion de flottes. Il représente pourtant 10 à 15% du TCO, qui comprend l’ensemble des dépenses relatives à un véhicule, de son loyer financier à sa valeur de revente en passant par l’intégralité des coûts liés à son utilisation  : entretien, as-sistance, fiscalité, réparations, consommations d’essence….

Les assureurs acceptent généralement de passer en contrat “flotte” à partir de cinq unités.

A partir de ce chiffre, la tarification est souvent établie par rapport aux résultats statistiques globaux de l’entreprise en matière de risques routiers et non par rapport à chaque véhicule individuellement. De même qu’elle ne tient pas compte de l’âge et des antécédents des salariés concernés.

Le «  contrat flotte » est-il forcément moins cher que plusieurs « contrats individuels »  ?

Pas nécessairement. Une fréquence élevée d’acci-dents responsables sur des contrats établis véhicule par véhicule se solde par un malus à 25% sur chaque police sinistrée individuellement. A l’inverse, une faible sinistralité entraine un bonus par véhicule qui peut présenter un avantage sensible face à un tarif “flotte” qui tend actuellement à augmenter.

Quel que soit le choix retenu, « contrat flotte » ou « contrats individuels », l’entreprise a intérêt à don-ner à tous ses contrats la même échéance principale de manière à pouvoir les transférer simultanément.

Faut-il opter pour un assureur unique ou diffé-rents assureurs ?

Une PME peut tirer avantage à n’être en contact qu’avec un seul assureur pour mieux peser sur la négociation tarifaire. A l’inverse, les grandes entre-prises veillent à répartir les contrats entre plusieurs courtiers pour pouvoir disposer en permanence d’un aperçu complet représentatif des offres existantes et saisir ainsi les meilleures opportunités.

Sources : Lemoneymag.fr, Reed Business Information-Prat Editions, L’internaute.com , Société Générale

n 3) LE CREDIT CLASSIQUE

Il peut être souscrit directement chez le concessionnaire, dans un établissement bancaire ou auprès d’un organisme de crédit.

LES AVANTAGES DU CRÉDIT CLASSIQUE

• Vous êtes immédiatement propriétaire.• Votre kilométrage n’est pas limité. • Le remboursement anticipé du crédit est facile et gratuit. • Pas d’obligation d’entretien. • Vous êtes libre de personnaliser le véhicule. • Vous choisissez la nature de votre assurance.

LES INCONVÉNIENTS DU CRÉDIT CLASSIQUE

• Le montant des échéances du crédit est souvent plus élevé que le loyer d’un LOA .

• La garantie du constructeur est souvent plus courte que le crédit.

• La voiture est saisissable par les créanciers. • L’entreprise assure tous les aléas matériels et

économiques qui peuvent survenir en cas de dé-faillance du véhicule.

n 4) LE REMBOURSEMENT D’INDEMNITÉS KILOMÉTRIQUES

Le collaborateur de l’entreprise utilise son propre véhicule dans le cadre de son activité professionnelle. Il assure tous les frais liés à la propriété de sa voiture  : carte grise, assurance, entretien, carburant.... Il reçoit en contrepartie une indemnité de son entreprise correspondant au nombre de kilomètres déclarés pendant son travail selon un barème établi annuellement par un bulletin officiel des Impôts. C’est une solution qui convient plutôt aux utilisations profession-nelles limitées.

LES AVANTAGES

• le collaborateur prend en charge les événement liés à la vie du véhicule, ce qui libère du temps à l’entreprise.

• Il choisit lui-même sa voiture.

LES INCONVÉNIENTS

• Risque d’inadéquation des véhicules avec leur uti-lisation professionnelle.

• Risque d’indisponibilité des véhicules pour manque d’entretien, insuffisance d’assurance ou absence d’assistance.

année de 25 à 30% des nouvelles immatriculations soit près de 700.000 voitures. Or, près d’un véhicule d’entreprise neuf sur deux est acheté par un loueur. En d’autres termes, il sera plus aisé pour un pres-tataire de service, acteur de la LLD, de négocier au mieux l’achat d’une flotte de 50 véhicules, que pour un gestionnaire de parc interne qui doit optimiser, seul, sa flotte.

... ASSORTIE DE 5 AVANTAGES FINANCIERS :

• Les véhicules sont transférés en charges déduc-tibles sur les frais de fonctionnement et non en frais d’investissement. Ce mode de financement ne pèse donc pas sur la structure du bilan et préserve la capacité financière de l’entreprise.

• La LLD génère un loyer fixe sans surprise ni à-coups puisque les risques financiers (casse mécanique, imprévues, entretien, revente des véhicules…) sont intégralement évacués.

• Le contrat peut s’adapter à tout moment pour s’ajuster au mieux à l’utilisation réelle des véhi-cules.

• L’accompagnement en conseil du loueur permet d’optimiser les dernières mesures légales: bonus/malus écologique, taxe sur les véhicules de société (TVS)…

• la TVA ne se calcule pas sur le prix total du véhicule mais sur la quote-part réellement utilisée (diffé-rence entre la valeur de revente prévisionnelle et son prix d’achat initial). Par ailleurs, la TVA s’ap-plique sur le montant de la location mensuelle du véhicule. Elle est donc lissée sur la durée totale du contrat et comprend toutes les prestations de services.

vent qu’il le souhaite sans avoir à s’occuper de la revente de son ancienne voiture, sous réserve de modifier les termes du contrat.

• Ce type de financement peut être proposé pour tout véhicule mais aussi pour tout bien profession-nel.

• Que le locataire soit une entreprise ou un particu-lier, le contrat ne mentionne pas le Taux Effectif Global (TEG) de l’opération puisqu’il ne s’agit pas d’un prêt d’argent mais d’une location mobilière.

• Les entreprises proposant des opérations de loca-tion financière ne sont pas des établissements de crédit. Elles ne sont pas soumises à l’agrément des autorités bancaires et sont régies par les seules règles du Code du commerce.

LA LDD : UNE SOLUTION CONFORTABLE ET PAS FORCÉMENT BEAUCOUP PLUS CHÈRE ...

Pour une PME, la LDD présente d’indéniables avan-tages en termes de gain de temps, de simplicité et de clarté économique. A l’inverse, la gestion en propre d’un parc automobiles génère pour l’entreprise des coûts, des délais et des soucis qui la pénalisent souvent dans la pratique de son cœur de métier. Il faut en effet faire face aux imprévus (pannes, ac-cidents) qui rendent les véhicules momentanément indisponibles et nécessitent de multiples démarches auprès de divers prestataires (assistance, garages, assurances).

Par ailleurs, l’entreprise doit assurer elle-même la revente des véhicules, sans garantie de vendre au meilleur prix et donc avec un risque de moins-value réelle.

Enfin, l’effet de volume joue un rôle énorme dans la gestion externalisée. En effet, il faut savoir que le marché du véhicule d’entreprise représente chaque

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 29 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER MARKETING - INTERNET

Le nouvel

environnement

Web 2.0 induit

de nouveaux défis

stimulants pour

la commercialisation

des produits

et des services.

économie est encore fragile. D’après le cabinet Gartner «Les usagers commenceront à payer pour plus d’applications quand ils en verront l’utilité et qu’ils auront plus confiance dans les mécanismes de paiement».

L’INTERNET DES OBJETS

Selon Renaud Edouard-Baraud, directeur de la veille et des médias à BNP Paribas «La géolocali-sation est la killer app» de la cartograghie comme le mail l’a été pour le web. Après une première phase, il y a 4 ans autour de solutions logistiques ou de traçabilité dans les grandes entreprises, on assiste aujourd’hui à une ruée vers l’or de la géo-localisation, principalement dans le marketing et la pub». Toutefois, selon lui, il faut encore at-tendre «Une dizaine d’années pour que se dessine une véritable maturité commerciale. Tout l’enjeu consiste à assurer la continuité du service. En at-tendant, la géolocalisation sera intégrée à toutes les applications «mobiles». On va voir apparaître des objets qui diront «où ils sont», se géolocalise-ront de manière autonome. C’est ce qu’on appelle l’Internet des objets.»   

PRINCIPALES APPLICATIONS EN ENTREPRISE

Selon Jean de Broissia, cofondateur de Praxedo, «La géolocalisation en entreprise n’est plus vue comme un mouchard mais comme un outil». Idem pour Yan-nick Tregouët, directeur commercial de la société Gardez le cap, pour qui «La géolocalisation est deve-nue un outil opérationnel de décision et de stratégie commerciale». Exemples d’applications :

• Trafic sur les lieux de vente

• SMS promotionnels ou publicitaires si l’internaute est d’accord pour les recevoir (opt in)

• Traçage des colis et marchandises

• Gestion du planning des équipes terrain (mainte-nance, chauffeurs, commerciaux)

• Calcul du temps de travail

• Suivi en temps réel des véhicules d’entreprise

• Planification des tournées commerciales avec reconstitution du trajet idéal et intégration de toutes les contraintes locales : heures de rendez-vous, temps de trajet, durée de visite, retards…

• Stratégie d’implantation et d’ouverture d’un point de vente en fonction de la connaissance précise des clients

• Envois de messages géociblés

n L’ENVOL DU CLOUD COMPUTING

EXTERNALISER SON SYSTÈME D’INFORMATION

Les promoteurs du cloud computing affirment que tout le monde ira, un jour ou l’autre, dans le «nuage informatique». Ce n’est pour eux qu’une question de temps. Déjà en 2013, 10% des investissements informatiques mondiaux se-ront consacrés au cloud même si selon le der-nier baromètre «Innovation Partenaires Orange Business Services - IDC» 63% des fournisseurs IT ne dégagent aucun revenu du cloud. Mis en place pour la première fois en 2002 par Amazon qui cherchait alors à louer les capacités de ses serveurs non utilisés, l’objectif s’est perfection-né au fil du temps en étant dorénavant capable d’apporter une qualité et une continuité de ser-vices. Selon Philippe Jarre, directeur général de Global Services d’IBM, «Le cloud n’est pas une révolution mais bien une évolution de concepts connus depuis longtemps, comme la mise en com-mun d’infrastructures, l’outsourcing ou encore les logiciels à la demande. Seules les technolo-gies sont nouvelles, comme la virtualisation des données et l’accès via des portails Internet». En fait beaucoup de monde utilise déjà le cloud sans le savoir, notamment avec la messagerie gmail, hotmail, webmail. Pour les PME l’enjeu est important puisqu’il s’agit de pouvoir utili-ser, comme les grands comptes, des applications puissantes comme la messagerie, le CRM ou le RH sans aucun investissement de départ.

n LE BUSINESS DE LA GÉOLOCALISATION

M-COMMERCE CONTRE E-COMMERCE

Techniquement, la  géolocalisation  permet de positionner une personne, un véhicule ou un ob-jet, sur un plan ou sur une carte à l’aide de ses coordonnées géographiques. Cette opération est réalisée à intervalles réguliers à l’aide d’un traçeur ou d’un terminal (mobile, smartphone, puce RFID ou NFC, code-barre, flash code…) localisé grâce à un GPS embarqué, aux données du 3G et/ou via le recours à un réseau de satellites utilisant ses coordonnées géographiques (latitude/longitude). A partir de là, les positions enregistrées permet-tent l’usage d’un marketing concernant aussi bien les mobinautes (téléphonie mobile) que les an-nonceurs, les commerçants traditionnels que les entreprises.

OFFRE DISPONIBLE POUR LES MOBINAUTES

Selon une étude AFMM-Médiamétrie, 42% des mo-binautes se déclarent désireux de recevoir des bons plans à proximité de l’endroit où ils se trouvent. Smartphones et iPhone sont les nouvelles boussoles de la consommation et des liens sociaux. Principaux prestataires à découvrir sur leurs sites respectifs :• Facebook Deals  : géolocalisation des Bons Plans

(récompenses, promos, offres spéciales)• Facebook Places : Savoir où se trouvent des «amis»

à proximité• Foursquare  : Réseau social permettant d’associer

une photo à un lieu• Géocompare  : Comparaison des prix avec les ma-

gasins d’alentour• Google Latitude : Enregistrer sa position dans un

lieu précis• Groupon/cityDeal : Offres promotionnelles dans le

commerce hyperlocal• Localmind  : Repose sur les recommandations des

internautes• Loopt Star : Service de réseautage géolocalisé• Placecast : «Geo-fencing» sous forme d’alerte SMS

en passant à côté d’un point de vente partenaire• PromapMe  : Gestion des déplacements en temps

réel des équipes sur le terrain à partir de leurs smartphones

• Sentinelo : Affichage sur le Smartphone des bonnes affaires et produits en promo à proximité

• Waze : Solution gratuite de GPS social sous forme d’aide à la circulation pour optimiser ses trajets

C’est d’ailleurs bien simple, toutes les agences digitales considèrent que «Si les acteurs du e-com-merce ont vidé le magasin, ceux du m-commerce vont le remplir». Pour elles, la géolocalisation a de quoi redonner du peps aux magasins de proximité et de centre-ville en faisant revenir les consom-mateurs à coups de promotion. Toutefois, même si le marché de la géolocalisation mobile est éva-lué à 13 milliards de dollars d’ici à 2014, l’ab-sence d’un business model général fait que cette

PRENDRE LA MAIN COMMERCIALE SUR LE WEB 2.0

LE BUSINESS DE LA GÉOLOCALISATION

L’ENVOL DU CLOUD COMPUTING

MAINTENIR UN LIEN CONTINU

Dans le cadre d’une action commerciale avec les petits clients comme en matière de fidélisation «Le plus difficile est de maintenir un lien continu et stable en dehors du face-à-face. A distance, les clients peu-vent souffrir de ne pas obtenir immédiatement l’information qu’ils souhaitent confie Frédé-ric Soussin, conseil indépen-dant en usage des nouvelles technologies. Pour celui-ci, il est nécessaire que «Cette re-lation commerciale soit la plus entretenue possible sans que le vendeur n’ait à se déplacer, pour cela les outils Web 2.0 sont parfaits».

Il préconise également que «Le commercial investisse im-pérativement dans la culture numérique de ses clients, c’est-à-dire en prenant quelques mi-nutes pour installer directement sur leurs ordina-teurs des logiciels comme Skype ou Google Docs en leur montrant l’utilisation.»

Si rien ne remplace naturellement une bonne maîtrise de l’information sur ses clients, la connaissance parfaite de l’univers de la concur-rence et bien sûr de ses produits, l’usage du web apporte des compléments utiles et pertinents pour le service commercial et la force de vente dont notamment :

• Partage des besoins et des critiques exprimés par les clients

• Collecte de l’information terrain en évitant la multiplication des mails

• Partage de la présentation des produits sur PowerPoint ou autre

• Création d’une plus grande visibilité sur le ré-seau

• Actions de buzz autour des activités et initia-tives de la société

• Réponse en temps réel aux demandes d’infor-mation

• Prospection directe des TPE (mais pas des PME ou des grands comptes saturés)

WEB 2.0 ET GÉNÉRATION Y

Le Web2.0 a également une forte dimension sociologique en ce qui concerne les actifs et les consommateurs de la génération Y (jeunes de 15 à 30 ans) lesquels ne peuvent plus se passer des outils du Web en ayant des groupes d’«amis», en diffusant de l’information gratuite comme en portant aux nues l’amitié, l’échange et la socia-bilisation.

En cela Web 2.0 à visée commerciale ne peut ignorer le caractère «anthropologique» que re-présente le Net pour les jeunes.

Il existe avec certitude une cyberculture fon-dée sur la gratuité des biens culturels et d’infor-mation associée à la dérision du politiquement correct et de l’institutionnel et à une forte de-mande de low-cost.

En cela, toute démarche trop sérieuse ou trop commerciale a peu de chance de passer auprès de cette nouvelle génération d’internautes.

Selon la sociologue Monique Dagnaud, «Notre société individualiste s’organise pour fonction-ner en groupes d’affinités, des tribus qui sont le contraire de l’égoïsme solitaire. D’ailleurs, quand on demande à ces jeunes où ils voudraient tra-vailler, ils privilégient les petites entreprises. Ils ne supportent pas les hiérarchies, ce qui en terme de management, signifie que les entreprises de-vraient leur offrir un cadre plus propice à l’ini-tiative. Fondamentalement, la culture du Net est réfractaire au fonctionnement pyramidal. Les évo-lutions culturelles et les potentialités du Net  se confortent mutuellement.»

n PRENDRE LA MAIN COMMERCIALE SUR LE WEB 2.0

MIXER TRADITIONNEL + SOCIAL

L’Internet participatif ou Web 2.0 apporte une nouvelle manière de travailler dans la dimension commerciale depuis que les outils sociaux font partie du quotidien personnel et professionnel. Il semble bien que l’avenir commercial d’un grand nombre de PME-TPE passe d’abord par la démonstration d’une capacité à maîtriser le Web 2.0 avant même d’évoquer leurs produits et avantages utilisateurs. Que l’usage du Web 2.0 s’effectue à partir de Viadeo, Linkedin, Twitter ou Facebook, l’aspect réseau social et commu-nautaire avec sa panoplie d’outils fait de plus en plus partie de la stratégie de communication commerciale en complément des outils clas-siques  : publicité (imprimée et électronique), promotion, relations presse… Le nouvel envi-ronnement Web 2.0 induit de nouveaux défis stimulants pour la commercialisation des pro-duits et des services. C’est le cas, par exemple, en faisant de l’écoute sur le web, en sondant les clients afin d’apprendre ce qu’ils pensent des produits, des prix, du service à la clientèle, du réseau de détaillants, soit autant de renseigne-ments précieux pour réussir à mieux fidéliser et cibler ses actions commerciales.

DÉFINITION

L’expression Web 2.0 désigne l’ensemble des tech-niques, fonctionnalités et utilisations au sein du Web qui apportent une plus grande simplicité d’usage entre internautes, réseaux sociaux et com-munautés en passant d’une communication formelle et corporate à une communication plus conviviale et directe.

Avec le Web 2.0, l’internaute devient une personne active et d’influence sur la toile en intervenant dans le partage et l’échange d’informations ainsi que dans l’animation de communautés.

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Numéro 108 | Février - Mars 2012 | Page 30 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER MARKETING - INTERNETtant les langages de program-mation de bas niveau (C++, C, assembleur, etc.) Quel que soit l’endroit où se trouve physique-ment la plate-forme celle-ci est exécutée par des machines vir-tuelles dont les ressources peu-vent êtres allouées et relibérées à la demande, sans aucune inter-ruption.

DaaS : Date as a Service : Ce service permet de fournir des données de qualité à un en-droit précis avec des données nettoyées, enrichies et mises à la disposition des différents systèmes d’exploitation, appli-cations et utilisateurs, quel que soit l’endroit où ils sont dans leur organisation ou sur le réseau.

PRINCIPAUX USAGES DU CLOUDMode SaaS, Iaas, Paas :• Messagerie collaborative• Partage de documents• ERP, GRH, CRM, logiciel de paie • Business Intelligence • Externalisation et hébergement d’infrastructures• Stockage et archivage en ligne • Réseau social d’entreprise• Gestion des contacts, force de vente• Développement d’applications

Mode Cloud Computing et Virtualisation :. Virtualisation, stockage • Green IT, sécurité • Infogérance, intégrateurs • Revendeurs et constructeurs de matériels • Opérateurs télécoms...

Principaux fournisseursGoogle, HP, IBM, Microsoft, Sage, Salesforce.com, SAP, VMware

Principales sources utilisées : L’Entreprise - L’Ex-pansion - L’Express - Wikipédia

cis offrant une interface utilisateur simple et facilement accessible par le biais d’un navi-gateur Web. Par principe, chaque  fonction logicielle est décomposée en briques élémen-taires appelées  services qui peuvent être re-composées librement, à tout moment, afi n de réaliser des fonctions plus complètes. Le SaaS est actuellement porté par une lame de fond permettant aux entreprises d’acquérir rapi-dement des logiciels métiers ou experts sans passer par l’achat traditionnel de licences ou d’équipements lourds (hardware).

PaaS : Platform as a Service : Il s’agit d’uti-liser une plate-forme de type granulaire conçue pour l’exécution de chaque logiciel. Celle-ci est composée de briques utilisant des langages de programmation de haut niveau, généralement des langages de script (console de commande, Python, SQL, serveur d’application, etc.) permet-tant de réaliser tout type d’opération, du traite-ment de l’information au calcul intensif.

laaS : Infrastucture as a Service : Cette in-frastructure de machines représente le système d’exploitation virtualisé permettant l’accès aux fi chiers des niveaux précédents tout en exécu-

ou dans des licences de logiciels. C’est l’un des gros avantages du cloud qui permet ainsi une mutualisation du matériel tout en bénéfi ciant d’applications partagées permettant d’économi-ser jusqu’à 20 à 25% du budget informatique. Un autre aspect intéressant est lié au fait que les services sont extrêmement fi ables grâce à des infrastructures performantes et l’usage de technologies établies depuis longtemps ayant une grande tolérance aux pannes. Hormis les impacts négatifs sur l’écologie (bilan carbone), l’un des principaux problèmes concerne le fait que le client dépend étroitement de la qualité du réseau Internet pour accéder à ce service sa-chant qu’aucun fournisseur ne peut garantir une disponibilité de 100 %. Un autre problème peut se poser en matière de sécurisation lors de l’ac-cès à l’application entre le client et le serveur distant avec un risque d’attaque ou de violation de confi dentialité.

LES 5 CARACTÉRISTIQES DU CLOUDD’après Marc Carell, associé d’Accenture, il existe cinq caractéristiques principales dans le cloud com-puting :• Mise en commun des ressources (mémoire, espace

disque, puissance)• Accès aux données via l’Internet• Elasticité (scalability en anglais) recouvrant la

possibilité d’ajouter ou de retrancher des serveurs selon l’activité

• Mesurabilité à partir d’une facturation directement corrélée à l’usage

• Self-service dans l’entreprise puisque chacun peut utiliser le service cloud sans passer par la DSI

LES 4 PILIERS DU CLOUD

Le Cloud Computing repose sur 4 grandes tech-niques (application, plate-forme, infrastructure, données) permettant une effi cacité continue, l’accès immédiat à des services complets, mul-tiples et sans aucune discontinuité :• SaaS  : Software as a Service  : C’est l’offre

fournisseur la plus large basée sur des appli-cations logicielles découpées en services pré-

UN PAIEMENT À LA CONSOMMATION

Pour faire simple, le concept du cloud com-puting est comparable à celui de la distribution de l’énergie électrique avec un business model qui se fonde sur une offre de prestation appor-tant, à la fois, de la puissance de calcul,  un stockage illimité de l’information, un usage à son rythme et une facturation réalisée d’après l’utilisation réelle. Avec cette forme d’externali-sation informatique on peut l’utiliser quand on veut et comme l’on veut sachant que la facture s’adapte automatiquement à la consommation réelle. Aujourd’hui, les solutions apportées par le cloud computing sont relativement nombreuses et variées du fait que l’on peut avoir accès, via l’Internet, à un ensemble d’applications et de techniques performantes hébergées sur des ser-veurs distants. Déjà près des 2/3 des entreprises françaises ont fait migrer partiellement leurs applications ou infrastructures dans le cloud computing dont certains Datacenters, répartis un peu partout en Europe, représentent chacun une dizaine de terrains de football remplis de machines sur-sécurisées.

3 FORMES DE CLOUD COMPUTING

Il existe 3 formes de cloud computing dont le plus utilisé est le cloud public composé de plates-formes offrant des applications utilisables par tous :• Cloud privé internalisé géré par l’entreprise elle-

même avec ses propres logiciels et hardware.• Cloud privé externalisé géré par un prestataire dé-

dié en fonction des besoins propres d’une seule entreprise. Il concerne surtout le traitement et stockage de données très sensibles.

• Cloud public géré par des entreprises spécialisées louant leurs services à partir de plates-formes spé-cialisées.

AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

Avec le cloud, il suffi t de payer un loyer au fournisseur de services pour ne plus être obligé d’investir dans du gros matériel informatique

Prochaine parution JdP : 28 mars 2012 - Réservation de vos espaces publicitaires avant le 12 mars - Tél. 05 46 00 09 19

INFORMATIONS JdPJDP Sarl19 avenue Philippsburg - 17410 St-Martin-de-RéN°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367RCS La Rochelle 397 764 358Tél. 05 46 34 59 76 - Fax. 05 46 00 09 55e-mail : [email protected]

POITOU-CHARENTES-LIMOUSINVENDÉE : EDITION MASTERDirectrice de Publication : Nathalie VauchezDirecteur de la Rédaction : Didier ReuterDossiers et revues de presse : Didier ReuterRédaction : Catherine Bréjat, Nathalie VauchezRédaction actualités régionales, entreprises qui bougent, Europe : Yves Guérin

Régie publicitaire : • Rhéa Marketing19 av. Philippsburg - BP 43 - 17410 St-Martin-de-RéTél. 05 46 00 09 19 - Fax 05 46 00 09 55Mail : [email protected]• Karen Legot (assistante) 05 46 28 25 32Sortie JdP N° 108 : 31 janvier 2012Cet exemplaire ne peut être vendu que par abonnement.SITE : www.journaldesprofessionnels.fr

TECHNIQUE Conception graphique, photogravure, AlphaStudio La Rochelle : 05 46 45 42 26Imprimerie : Roto ChampagneTirage : 26.000 ex.Photo couverture : Fotolia - Crédit photos : Fotolia - DRJdP et Journal des Professionnels sont des marques déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées en partie ou en tota-lité, avec la mention JdP et l’indication éventuelle des sources.

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SÉMINAIRES - MOTIVATION

LES ENTREPRISES QUI BOUGENT

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Revues de presse Poitou-Charentes, Vendée, Limousin

Piloter une équipe commerciale

COMMENT OPTIMISER SA FLOTTE D’ENTREPRISE ?

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LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE

ÉDITION POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE Février-Mars 2012

Numéro 108 | Février - Mars 2012 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

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