Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

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L’hebdomadaire d’information agricole et rurale de l’Aveyron N° 2601 7 mAi 2009 1,73 Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98 Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la grippe mexicaine «Un problème de santé humaine» Page 24 Cervidés et unités de gestion sangliers Réagir rapidement à la prolifération Page 9 Aides PAC sur Internet Les soutiens à l’agriculture ne sont pas des abus Page 2 Section des Agricultrices FDSEA Etre reconnue pour mieux s’engager Page 2 Technique La culture du colza à la loupe Page 8 Dimanche 10 mai Foire de Laissac Pages 15 à 17 L’Essentiel La FDSEA et les JA ont réuni lundi 4 mai, leurs sections bovins-lait en présence des deux principales laiteries de l'Aveyron pour leur transmettre leurs revendications, à la veille de la réunion interprofessionnelle nationale. Cette dernière s'est conclue sur un nouvel échec. Négociations du prix du lait de vache L’offensive FDSEA-JA Page 3 La section Chasse et dégâts de gibier de la FDSEA a alerté la Fédération départementale des chasseurs, sur l’inquiétant développement des grands cer- vidés sur l’ensemble du dépar- tement. Elle a également fait part de sa volonté d’améliorer le fonctionnement des unités de gestion sangliers. Le président, Claude Rabayrol, affiche les revendications de la section. Bien adapter son logement Aménager sa mai- son pour ses vieux jours, est le thème développé dans notre nouveau supplément de quatre pages réalisé en partenariat avec la section des anciens exploitants de la FDSEA. Une sec- tion qui a par ailleurs été renouvelée suite aux dernières élec- tions de la FDSEA. Pages 11 à 14

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L’hebdomadaired’information

agricole et ruralede l’Aveyron

N° 26017 mAi 2009

1,73 €

Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98

Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la grippe mexicaine

«Un problème de santé humaine»Page 24

Cervidés et unités de gestion sangliers

Réagir rapidement à la prolifération

Page 9

Aides PAC sur Internet

Les soutiens àl’agriculture nesont pas des abus

Page 2

Section desAgricultrices FDSEA

Etre reconnuepour mieuxs’engager

Page 2

Technique

La culture ducolza à la loupe

Page 8

Dimanche 10 mai

Foire de Laissac

Pages 15 à 17

L’Essentiel

La FDSEA et les JA ont réuni lundi 4 mai, leurs sections bovins-lait en présence des deux principales laiteries de l'Aveyron pourleur transmettre leurs revendications, à la veille de la réunion interprofessionnelle nationale. Cette dernière s'est conclue sur unnouvel échec.

Négociations du prix du lait de vache

L’offensive FDSEA-JA

Page 3

La section Chasse et dégâts degibier de la FDSEA a alerté laFédération départementale deschasseurs, sur l’inquiétantdéveloppement des grands cer-vidés sur l’ensemble du dépar-tement. Elle a également faitpart de sa volonté d’améliorerle fonctionnement des unités degestion sangliers. Le président,Claude Rabayrol, affiche lesrevendications de la section.

Bien adapter son logementAménager sa mai-

son pour ses vieuxjours, est le thèmedéveloppé dans notrenouveau supplémentde quatre pagesréalisé en partenariatavec la section desanciens exploitants dela FDSEA. Une sec-tion qui a par ailleursété renouvelée suiteaux dernières élec-tions de la FDSEA.

Pages 11 à 14

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Bruxelles demande à laFrance, comme aux autresEtats membres, de rendrepublics sur Internet les sou-tiens PAC reçus par les agri-culteurs. C’est effectif depuisle 1er mai en France. Le secré-taire général de la FNSEA,Dominique Barrau, expliquepourquoi les agriculteursn’ont pas à en avoir honte.

- Que vous inspire la publi-cation sur Internet de l’ensem-ble des soutiens PAC allouésaux agriculteurs, et ce à comp-ter du 30 avril 2009 ?Dominique Barrau : Nombre

d’études montrent ce qui sepasse aux Etats-Unis, au Brésil,au Canada, en Australie ou enNouvelle-Zélande… Tous lesgrands pays agricoles aidentleurs producteurs directementpar des subventionnements, ouindirectement par des aides fis-cales. L’Europe aide ses agri-culteurs comme d’autres pays.Aujourd’hui, la nouveauté

réside en une transparence surles soutiens PAC que reçoiventles exploitants agricoles. Pourla FNSEA, ces derniers n’ontpas à rougir de ce qu’ils reçoi-vent, ils sont les récipiendairesde l’application de décisionsqui découlent des orientations

de la politique agricole com-mune. La transparence n’a pas ànous faire rougir de ce qui nousest donné. Ce n’est pas volé, cen’est pas de l’argent sale, maisencore une fois la transpositiond’orientations issues de la Pac.

- Les agriculteurs ont-ilsintérêt à cette transparence ?DB : Oui, les agriculteurs y

ont intérêt car pour la trèsgrande majorité d’entre eux, onconstatera que les montants dessoutiens alloués ne sont pas àdes hauteurs extraordinairescomme on l’entend souvent. Onconstatera aussi pour un grandnombre que le montant de cessoutiens correspond à une partnon négligeable du revenuperçu par le producteur et safamille.

- Ne craignez-vous pas desréactions hostiles de la part del’opinion publique en cestemps de crise économique ?DB : Les premier et second

piliers de la PAC pèsent environ10 milliards d’euros pour laFrance, en faveur en théorie de550 000 agriculteurs, dontenviron 400 000 exploitationsdites professionnelles. Le coûtde la PAC représente ainsimoins de 100 euros par an et parhabitant.

Et ce qui est soutenu, c’estune politique qui concerne desproductions sur l’ensemble duterritoire, qui concerne 13 % dela population active française,enfin c’est une politique d’amé-nagement et d’occupation duterritoire, avec une réalitéindustrielle agroalimentaire trèsforte, ancrée dans la ruralité. Cesont 10 milliards d’euros répar-tis entre les montagnes et lesplaines, les productions végéta-les et animales, les zones humi-des, etc. C’est une politique à lafois économique, d’emplois etterritoriale.

- Comment justifier ces sou-tiens auprès de l’opinionpublique ?DB : La France perçoit 20 %

du budget européen de la PACmais l’agriculture françaisereprésente 22 % de l’agricultureeuropéenne. Si l’on regarde lepoids relatif de la France, nousne sommes pas sur-dotés.En outre, ces soutiens ne sont

pas octroyés à des gens qui thé-saurisent. La politique agricolea une autre dimension. L’agri-culteur, qui est fixé sur un terri-toire par un revenu, irrigue l’amont et l’aval, c’est-à-diretoute l’activité en milieu rural.L’amont avec l’agro-industrie

(fabricants de matériels, répara-teurs, concessionnaires, fabri-cants d’intrants, vétérinaires,etc.), la famille de l’agriculteurconsomme également, et l’avalavec la transformation et lacommercialisation. Ce sont desmilliers d’entreprises qui sontdes agents économiques, quireçoivent une aide à l’entrepriseet un soutien au revenu quiengendrent des dépenses dansles zones rurales, et qui y per-mettent le maintien d’un tissude services.Nous disposons aussi d’une

politique de sécurité et d’auto-suffisance alimentaires. Le

solde net de la balance commer-ciale agroalimentaire pour laFrance est de 9 milliards d’eu-ros !Enfin, quand on parle d’ex-

ploitation qui reçoit des sou-tiens, il faut regarder de plusprès par exemple si elle est deforme sociétaire (GAEC parexemple, ndlr) ou pas, combienemploie-t-elle de salariés, com-bien d’heures travaillées sontrémunérées, et le nombre defamilles qui vivent de l’activitéde cette entreprise.Non, vraiment, les soutiens

octroyés à l’agriculture ne sontpas des abus !

2 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

Actualiténationale

Les agricultricesdoivent être

reconnues dansleur travail

Les sections des agricultri-ces des FRSEA Midi-Pyré-nées et Aquitaine ont com-mandé une enquête surl’engagement des agricultri-ces dans le monde agricole etrural. Marie-Pierre Lannetire les enseignements.

Pourquoi réaliser une enquêtesur l’engagement des agricultri-ces ?

«Karen Serres, présidentede la section régionaleFRSEA des agricultrices etSylvie Lafourcade son homo-logue en Aquitaine en ont eul’idée. Les agricultrices s’en-gagent essentiellement auniveau local, nous voulionssavoir pourquoi elles ne vontpas plus haut et ce qu’ellesattendent de l’engagement.Aucune enquête de ce type n’aété réalisée en agriculture niailleurs. Nous avons demandél’appui des Chambres d’agri-culture régionales de Midi-Pyrénées et Aquitaine et nousavons commandé cetteenquête à Evo+, société spé-cialisée, grâce au soutien denos partenaires.

Qu’avez-vous appris danscette enquête ?

Les premiers entretiensréalisés auprès d’agricultricesou de femmes travaillant surune exploitation nous ont sur-pris : les profils sont trèscontrastés entre celles qui ont

Point de vue

Marie-Pierre LANNE,Présidente de la section des agricultrices FDSEA.

choisi de travailler en agricul-ture, souvent très formées etdynamiques et celles qui ontappris le métier sur le tas etn’ont pas envie de s’engager.L’enquête, une fois approfon-die, a révélé que 70 % deschefs d’exploitation fémininsinterrogés n’ont aucune for-mation agricole. C’est peut-être l’une des raisons pourlesquelles elles ne veulent pass’engager, elles sont pourtantchefs d’exploitation ! Parcontre, nous avons constatéavec plaisir que la majorité achoisi sa situation même sicertaines se sentent obligéesde reprendre l’exploitationfamiliale en héritage.L’organisation profession-

nelle arrive en premier dansleurs engagements, c’est unespoir pour nous. Elles s’en-gagent pour être informées,faire changer les choses maisaussi pour faire vivre leurcommune.

Quelles sont vos pistes de tra-vail suite à l’enquête ?

Le manque de temps etd’organisation est le frein leplus souvent cité. Nousdevons approfondir ce point,nos formations sur l’organisa-tion du travail et la gestion dustress peuvent y contribuer.Ces femmes proposent devaloriser le travail féminin etleur place dans les instancesagricoles ainsi que leur image.C’est sur ces pistes que nousallons travailler en poursui-vant notamment notre combatpour la reconnaissance du tra-vail féminin dans les EARL.Se sentir bien dans son métier,être reconnue dans son travailaident à exister puis à s’enga-ger».

Eva DZ

Les niveaux des aides PAC sont désormais consultables sur Internet

«Nous n’avons pas à rougir dece qui nous est donné»

Pour sortir de la crise laitiè-re qui s’installe, le président dela Fédération nationale des pro-ducteurs de lait (FNPL) appel-le les entreprises à établir un ac-cord sur le prix du lait «tenantcompte de la situation financiè-re des différents partenaires» etdemande aux pouvoirs publicsune aide financière pour faireface à la baisse des prix.

Alors que les producteursfont monter la pression sur leterrain sur le prix du lait, le pré-sident de la FNPL, Henri Bri-chart, a rendu publique une let-tre ouverte à tous les interve-nants de la filière pour dénouerle conflit. Dans son plan d’ac-tion en six points qu’il propose,il appelle les transformateurs àfaire preuve de responsabilité.Ainsi demande-t-il aux entre-prises coopératives et privéesque, «le plus rapidement possi-ble, un prix annuel puisse êtrenégocié entre producteurs ettransformateurs, tenant comptede la situation économique desdifférents partenaires». Pour laFNPL cette référence annuelledevrait être de l’ordre de 305€/1000 L en 2009, alors qu’ellea été de 336 €/1000 L en 2008.Un niveau qui tient compte à la

fois de la situation des exploita-tions laitières et de la réalité desmarchés. Le président déplorequ’un certain nombre d’entre-prises n’ait pour seule visiond’avenir que le marché euro-péen «dont la valorisationserait dirigée par le marchémondial et pour lesquelles lesproducteurs resteraient la seulevariable d’ajustement». Etaccuse la grande distributionqui «ne cesse de faire pression»sur toute la filière et donc leséleveurs. Pour le moyen et longtermes, il propose de travailler«dès maintenant à un nouveaurelationnel entre producteurs etentreprises où les discussionsdevront porter à la fois sur lesprix et les volumes». La FNPLse prépare à la sortie des quotasprogrammée à Bruxelles pour2015 avec des négociations quidevront désormais porter à lafois sur les prix et les volumes.

Dialogue de sourdsHenri Brichart sollicite égale-

ment des pouvoirs publics «unaccompagnement financier à lafois sur le court terme, afin denous permettre de tenir durantla crise, mais aussi sur lemoyen terme afin de poursuivrela modernisation des exploita-

tions». La FNPL considère queles pouvoirs publics ont uneresponsabilité dans la situationactuelle. Notamment parcequ’il sont «cosignataires» desdifférentes réformes qui ontabouti au démantèlement pro-gressif des mécanismes de ges-tion des marchés et qu’ils onttrop souvent privilégié lagrande distribution. Notammentavec l’adoption de la loi demodernisation économique etl’application «aveugle» desrègles de la concurrence qui«musèlent» l’interprofession.Vis-à-vis de l’UE, il demande

«le maintien d’un système derégulation, notamment enconsolidant l’intervention».Pour le moment, les indus-

triels privés campent sur leurspositions. Dans un communi-qué, la Fédération nationale desindustries laitières fait valoirque le prix du lait ne dépassepas 250 €/1000 litres chez nosprincipaux concurrents. Et quela France «ne peut rester pluslongtemps déconnectée de laréalité». Depuis le début del’année, les importations de jan-vier/février de produits laitiersont augmenté de 17 % et lesexportations ont reculé de 11 %,observe-t-elle.

Crise laitière

Le plan d’action de la FNPL

Page 3: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

La FDSEA et les JA ontréuni lundi 4 mai à Manhac,leurs responsables lait devache communaux lors d’uneassemblée extraordinaire àlaquelle étaient conviées lesdeux principales laiteries dudépartement. Cette assembléeavait lieu la veille de laréunion du CNIEL devantproposer le prix du lait pourle deuxième trimestre.

La FDSEA et les JA avaientsouhaité «faire sentir aux entre-prises la colère qui grandit chezles producteurs de lait aveyron-nais». Depuis le 1er avril, lesproducteurs livrent en effet leurlait sans connaître le prixauquel ils seront payés. Dujamais vu. A l’issue de cetteréunion, la FDSEA et les JA ontdemandé aux deux représen-tants industriels de tenir comptede la réalité économique desexploitations laitières aveyron-naises, pour qu’un accord natio-nal sur le prix du lait soit enfinsigné. Damien Lacombe pour legroupe coopératif Sodiaal etMaxime Quintard pour l’entre-prise privée Lactalis (représen-tant Christophe Barayré), ontpris bonnes notes durant prèsd’une heure des préoccupationsdes producteurs laitiers avey-ronnais, et la revendication de305 euros/1 000 litres exigéepar la FNPL pour l’année 2009. Cette revendication com-

prend 290 euros correspondantau prix moyen annuel de lavalorisation du lait sur le mar-ché intérieur (produits indus-triels et une partie des PGCFrance). Et 15 euros qui sontune partie de l’augmentationannuelle des charges d’exploi-tation laitière, selon l’indiceIPAMBA (indice des prix d’achat des moyens de produc-tion agricole).«Ces 15 euros de charges

sont un minimum» a insistéChristophe Malgouyres. Cetteremarque a en effet été appuyée

par bon nombre de producteurslaitiers.Les deux représentants des

laiteries n’ont rien laissé échap-per sur le prix du lait à venir,préférant attendre le résultat dela réunion interprofessionnelleprévue ce mardi 5 mai à Paris(lire encadré), alors que la payedu lait d’avril doit arriver chezles producteurs dans les semai-nes à venir...

Peser sur la filièreCette assemblée commune

extraordinaire a rassemblé envi-ron 80 éleveurs laitiers, en pré-sence notamment de Domi-nique Fayel, président de laFDSEA, Christophe Malgouy-res et Claude Falip, respective-ment président et secrétaire dela section bovins lait de laFDSEA, Mickaël Chavatte,responsable bovin-lait des JA,Michel Costes, président duCodil (producteurs Lactalis) etPierre At, président de la FRPLSud-Ouest. L’objectif était «defaire pression» sur ces deuxentreprises qui pèsent sur lafilière laitière française (et ausein de l’interprofession) aux

côtés des groupes Danone etBongrain. A eux quatre, ils col-lectent 90 % du lait de l’hexa-gone. Les discussions nationa-les entre industriels et pro-ducteurs étaient au point mortdepuis la dernière réunion duCNIEL de mardi. La FDSEA etles JA redoutaient déjà un échecdes négociations nationales etune fixation du prix pouvantêtre décidée entreprise parentreprise. Pierre At a fustigécette hypothèse «alors que legroupe Danone est déjà tenté depratiquer, en dehors du cadrede l’interprofession». LaFDSEA et les JA refusent donccatégoriquement cette éventua-lité qui ouvrirait la porte à «unecourse au moins-disant», préju-diciable au revenu des produc-teurs. Pour la FDSEA et les JA«il est impensable de livrer lesproducteurs à des négociationsindividuelles et régionales avecleurs entreprises, qui seraientforcément faussées par un rap-port de force déséquilibré». Damien Lacombe n’a pas

caché «que l’année 2009 seraitdifficile», et «qu’il fallait réflé-chir à la mise en place d’undispositif stabilisateur des mar-

chés». Le groupe Sodiaal tra-vaille en effet sur un projet desystème contractualisé avec undouble volume et double prixqui pourrait fonctionner s’il estadopté au niveau national et

européen. Michel Costes qui apar ailleurs annoncé que la pro-chaine réunion du Codil auralieu le 12 mai, a souligné l’inté-rêt du projet de la coopérative sitoute la filière l’applique. Aunom de la FRPL, Pierre At aaffiché sa confiance malgré touten la production de lait de vachedans la région Sud-Ouest dyna-mique en produits de grandeconsommation. Selon Dominique Fayel,

«personne ne doute de l’avenirdu bassin de production laitierde l’Aveyron. Les industrielsauront besoin de nous. La pro-position de Sodiaal de contrac-tualiser est une bonne chose,mais il faudra une mécaniqueeuropéenne». Le président de laFDSEA s’est montré très fermesur les revendications des pro-ducteurs : «on ira jusqu’aubout. Il ne faut pas nous décou-rager. Nous sommes en positionoffensive» a-t-il lancé.

Didier BOUVILLE

7 MAI 2009 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 3

Actualitédépartementale

Tél. 05 65 67 16 [email protected] ONET LE CHATEAU RODEZ

Mash et Granulé• 17 MATIÈRES PREMIÈRES AUX CHOIX en stock

(graines de lin extrudées, drèches de blé, corn gluten feed, …..)• Formules à la carte• Livraisons camions vis-soufflerie.• Possibilité de contrat

• Les correcteurs azotés performants

• ONET MIX 43• ONET MIX 45

Prix du lait de vache

La position offensive FDSEA-JA

Réunion extraordinaire FDSEA-JA provoquée par la crise qui secoue les laitiers àlaquelle étaient conviés des représentants de Sodiaal et Lactalis.

Nouvel échec au CNIELLa nouvelle réunion de l'interprofession nationale (CNIEL) de ce

mardi 5 mai, initiée par Henri Brichart, président du CNIEL et de laFNPL (Fédération nationale des producteurs de lait), s’est soldée parun échec. «La FNPL s'est vue refuser toute discussion sur le prix dulait par les représentants de la FNIL (Fédération Nationale desIndustriels Laitiers privés) et la FNCL (Fédération Nationale desCoopératives Laitières)» souligne la FNPL. «Sous couvert de pro-blèmes réglementaires, l’attitude des entreprises montre leur seulevolonté de fixer unilatéralement un prix en chute libre pour les pro-chains mois» commente le syndicat de producteurs. «C’est inaccep-table surtout qu'après avoir renvoyé le débat du prix du lait dans lesrégions, et face aux échecs successifs, les responsables des entrepri-ses laitières ont réaffirmé la nécessité d'une discussion nationale»rappelle la FNPL. «La réaction des producteurs de lait français seraen lien avec ce qu'ils constateront sur les bordereaux de paiement deleurs livraisons du mois d’avril» prévient le syndicat.Christophe Malgouyres qualifie cet échec «d’hallucinant». «On se

fiche des producteurs, en renvoyant la balle aux régions !» lâche leprésident de la section bovins-lait de la FDSEA de l’Aveyron. «Quelest le véritable poids de Lactalis au sein de la FNIL, une entreprisequi voulait un accord national plutôt que régional ? On nous ditmaintenant qu’un accord national pourrait faire à nouveau réagir laDGCCRF ! On se moque de nous ! Il faut que les pouvoirs publics,responsables de cette situation, s’impliquent un peu plus dans cedossier».

FCOUn nouveau protocole entre

la France et l'EspagneTandis que le premier foyer 2009 de FCO à sérotype 1 vient

d'être détecté en Haute-Saône, franchissant un bond spectaculairealors que la zone réglementée était jusqu’alors confinée à l’ouestdu pays, un nouveau protocole d’échanges a été signé entre laFrance et l'Espagne. A partir du 1er mai, les conditions suivantess'appliquent aux mouvements de bovins et d'ovins entre la Francecontinentale et l'Espagne, quelle que soit la zone d'origine :- les bovins et ovins de moins de 120 jours proviennent d'ex-

ploitations vaccinées contre le sérotype 1 et le sérotype 8 ;- les bovins et ovins de plus de 120 jours sont vaccinés contre le

sérotype 1 et le sérotype 8 ;- sur le passeport de chaque bovin ou sur un document annexé

au certificat officiel de mouvement devront figurer la date de vac-cination, le type et le sérotype du vaccin utilisé.On considère un animal comme vacciné quand il s'est écoulé

plus de 10 jours et moins d'un an depuis le moment où l'animal areçu la ou les doses nécessaire (s) en cas d'une primo vaccinationou que l'animal a reçu le rappel de vaccination dans un délai maxi-mal d'un an suivant la vaccination précédente en cas d'animauxdéjà antérieurement vaccinés.

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4 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

Agendaà retenir

RODEZ

NORD-AVEYRON� Maîtriser un projet photovoltaïquesur son exploitation

Le Comité de développement agricole du Nord Aveyron etl'ADPSA de l'Aveyron organisent une formation ouverte à tous lesagriculteurs intéressés pour mettre en œuvre un projet photovol-taïque sur leur exploitation.L’objectif est d’amener les participants à : - être capable de raisonner précisément un tel projet, notamment

sur les aspects techniques, économiques et fiscaux, - acquérir un maximum d'informations pour prendre les bonnes

décisions et mener à bien le projet sur l’exploitation.Ce stage de 2 jours aura lieu à la Chambre d'agriculture àEspalion, le jeudi 11 juin et le mardi 16 juin.Responsable de stage : Benoît Labascoule, conseiller énergie

Chambre d’agriculture. Intervenants : Benoît Labascoule, Jean-Christophe Vidal, conseiller Chambre d'agriculture (aspects fiscaux,sociaux et juridiques), M. Lajugi, responsable des branchements auréseau EDF sur le département, M. Ganne, spécialiste en photovol-taïque FBTP12. Seront aussi présents un cabinet d'étude proposantdes simulations économiques et un banquier assureur.La visite d’un site en fonctionnement est prévue lors de la

deuxième journée.Stage gratuit pour les personnes cotisant au VIVEA (financement

assuré par VIVEA et le FEADER). Un chèque de caution - engage-ment de 40 euros sera demandé à l'inscription. Les frais de repas sontà la charge des participants. Inscriptions à déposer avant le 20 maiau CDANA (contact Claire Clamens au 05 65 51 10 50).

Les formations ci-dessous sont financées par VIVEA. La participation demandée est à la charge des stagiaires.Programme détaillé auprès de Marie-Claude Courtial Tél. 05 65 73 78 97

FORMATION ADPSA

� L’aromathérapie en élevage bio Dates : 28 mai et 2 juillet (bovins) et 29 mai et 3 juillet (ovins)Lieu : à définir selon les participants inscritsObjectif : apprendre aux éleveurs à identifier les risques issus de

leur technique d’élevage, à corriger cette technique à l’aide de moyensalternatifs, à améliorer la qualité de leurs produits.Gilles Grosmond (du Comptoir des Plantes) fait découvrir les mé-

thodes alternatives de protection des animaux et de leurs applications,en initiant la formation par les conditions d’immunité maximale dutroupeau.Inscription obligatoire auprès de Alain Cabrol (Tel. 06 08 50 41 35)

avant le 15 mai. Stage gratuit pour les personnes cotisant au VIVEA (le financement

est assuré par VIVEA et le FEADER). Repas tiré du sac à la chargedes participants.

Permanences bâtimentChambre d’AgricultureLes permanences télépho-

niques «bâtiment» assurées à laChambre d’Agriculture àRodez les mercredis matins neseront pas assurées pendant lapériode du 13 mai au 27 mai.Elles reprendront normalementà partir du mercredi 3 juin au05 65 73 77 10.

Réunion sur le locatiftouristique

Le Comité Départemental duTourisme propose une réuniond’information sur le locatif tou-ristique vendredi 15 mai de14 h à 16 h 30 à Espalion. Elleest ouverte à toutes les person-nes désireuses de créer leur gîtede vacances. Inscription au 05 65 75 55 69

ESPALION

Journées européennes du solaireDans le cadre des journées européennes du solaire, venez décou-

vrir une installation photovoltaïque vendredi 15 mai après-midi àLaissac : capteurs solaires photovoltaïques.L'Espace Info Energie de l'Aveyron propose de découvrir une

réalisation faisant appel aux énergies renouvelables.S’inscrire auprès de l’Espace Info Energie de l'Aveyron au 05 65

68 06 41.

FORMATION APABA

Le Centre Régional de la Pro-priété Forestière (CRPF) orga-nise vendredi 15 mai à Pont deSalars, de 9 h à 17 h, une jour-née sur le maniement et l'entre-tien de la débroussailleuse. Lespropriétaires forestiers qui utili-sent une débroussailleuse à doslors de travaux sylvicoles sontinvités à participer.Un moniteur expérimenté,

ancien enseignant d’une écoleforestière, aujourd’hui entre-preneur de travaux, assurera lesapports techniques en salle etles démonstrations sur le ter-

rain.Les objectifs sont multiples :

acquérir les notions essentiellesen matière de sécurité, d’entre-tien et d’affûtage, s'initier, enforêt, aux techniques dedébroussaillage. Les partici-pants peuvent amener leur pro-pre matériel.Le nombre de participants est

limité à seize. Cette journée estgratuite, à l’exception du repas.Renseignements et inscrip-tion avant le 11 mai auprès duCRPF au 05 65 73 78 32 ou 05 65 73 81 16.

Maniement et entretiende la débroussailleuse

Les acteurs de Midi-Pyrénéesse mobilisent pour initier denouveaux programmes agrono-miques de recherche et déve-loppement. Ils proposent auxagriculteurs, chercheurs, repré-sentants des organisations pro-fessionnelles agricoles, entre-prises privées et coopératives,instituts techniques, chambres

de commerce, agences de déve-loppement, pouvoirs publics, ...une rencontre, lundi 11 mai àl'Hôtel de Région Midi-Pyré-nées.Inscription gratuite sur

www.mp-i.fr (page d’accueil,cliquer sur 11 mai dans le bloc«événements», en bas à gau-che).

Midi-PyrénéesEnjeux des productions

végétales

DPUAide au remplissage

des clausesLes organismes ADASEA et Chambre d’Agriculture sont parte-

naires pour accompagner les agriculteurs qui le souhaitent dans leremplissage des clauses de transfert de DPU liés à des mouvementsde foncier ou des changements de statut juridique intervenus entrele 16 mai 2008 et le 15 mai 2009. Ces clauses doivent être réaliséesavant le 15 mai. La prestation d’accompagnement sera facturée : - 1 à 2 clauses : 70 euros HT (83,72 € TTC)- 3 à 5 clauses : 100 euros HT (119,60 € TTC)- plus de 5 clauses : 150 euros HT (179,40 € TTC)Il est recommandé de s’inscrire au plus tôt au numéro unique mis

en place à l’ADASEA au 05 65 73 76 73 du lundi au jeudi de 9 h 30à 12 h et de 14 h à 17 h.

Tél. Magasin : 05 65 45 24 80 Bureau : 05 65 81 29 66

Dans le cadre de la préven-tion des risques professionnels,MSA TAL et FODSA GDS 12ont organisé, à la demande duprésident du GDS local deDecazeville, une journée de for-mation sur la manipulation et lacontention des bovins vendredi24 avril. Celle-ci s’est dérouléeà St Julien de Piganiol et étaitanimée par Stéphane Deltort,préventeur à la MSA et parRichard Chincholle, moniteurmanipulation et contention à laFODSA.La matinée en salle a permis

d’insister sur l’importance deprendre en compte les caracté-ristiques du comportement desbovins et de présenter les diffé-rents systèmes et principes decontention.L’après-midi, les éleveurs se

sont retrouvés sur l’exploitationd’Hervé Carrière, Gaec deBrayes à St Julien de Piganiol,afin de mettre en pratique lathéorie. De nombreux pointsont été abordés : l’approche del’animal, la domestication, desnœuds efficaces et sécuritaires,les licols, les techniques de dro-gage, le coucher du petit veau,etc. Chacun a pu mettre en pra-

tique toutes ces techniques afinde pouvoir les utiliser dans leurquotidien.Cette journée fort intéres-

sante permettant d’échangerastuces et méthodes sera suivie

à l’automne d’une journée trai-tant plus particulièrement de lacontention au pré à l’aide d’uncouloir mobile.

Communiqué FODSA GDS 12

Decazeville

Une action de prévention

Réunion sur l’emploipartagé

Vous êtes agriculteurs, com-merçants, artisans ou une col-lectivité. Vous avez des besoinsde main d’œuvre récurrents,peur de franchir le pas d’uneembauche directe, recherchezune compétence particulière ouvoulez vous décharger des for-malités administratives autourde l’emploi, le groupementd’employeurs départementalpeut répondre à vos besoins.Une réunion d’information

aura lieu mardi 12 mai à 10 hà la salle des fêtes de Tré-mouilles.Pôle emploi en agriculture au

05 65 73 77 95.

TREMOUILLES

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7 MAI 2009 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 5

Vie localeet des régions

Conformément à l'engage-ment pris de renforcer la qualitéde l'accueil de proximité desadhérents, le conseil d'adminis-tration de la MSA TAL a inau-guré le 29 avril les nouveauxlocaux de l’antenne de Ville-franche de Rouergue.Les bureaux, transférés dans

des locaux d'Unicor, route deMontauban, contigus à ceux duCER et au Magasin Vert d'Uni-cor, ont été totalement rénovés.L’antenne comprend six bu-

reaux pour l'accueil, l'assistantesociale du secteur, pour les per-manences des services médi-caux.Facile d'accès en venant

d'Albi, de Rodez, de Cahors oudu centre ville, l 'antenne

dispose d'une grande salle deréunion et des stationnementsnécessaires. Bref, un outil pré-cieux pour décentraliser un ser-

vice de qualité pour les nom-breux adhérents de la régionQuercy, et pour la vie interne del'entreprise TAL.

Villefranche de Rouergue

Inauguration de l’antenne MSA

La 3ème édition de la foire deprintemps a connu une trèsbonne affluence.La matinée était animée par

les professionnels avec le mar-ché aux chevaux, aux ânes et leconcours.Une présentation de Purs

Sang Arabes par les cavalièresdes écuries de Marcel Mézy aété particulièrement appréciée.L’après-midi était réservée

aux promenades en calèche del’infatigable Raymond Bioulac,à cheval ou à poney organiséespar le Centre Equestre deBriounas.Le public a également appré-

cié les animations proposéespar les stands sur place et enparticulier, le lycée agricole LaCazotte de Saint-Affrique, lemaréchal-ferrant, la ligue fran-çaise pour la protection du che-val et l’exposition retraçant lavie agricole au début du siècle àla salle multi-activités deGabriac.Le Comité de Foires remercie

l'ensemble de ses bénévolespour leur engagement à fairevivre ces foires chevalines ainsique les élus locaux.

Par le biais d'un partenariathumain et financier, à traversson entreprise Mézagry, MarcelMézy, soucieux d’une agricul-ture durable, a accompagné lecomité de foires dans l'organi-sation.Rendez-vous est pris d'ores et

déjà avec les visiteurs, éleveurset acheteurs pour la tradition-nelle foire d'automne, jeudi 26novembre prochain.

Résultats du concours• Pouliches suitées de raceslourdes :

1er prix: Pouliche suitée deMonsieur Cassagne Guy de StCyprien2eme prix: Pouliche suitée de

Monsieur Renaud Boyer deGabriac3eme prix: Pouliche suitée de

Monsieur Sabatié • Chevaux de loisirs : 1er prix: Pur sang Arabe de

Marcel Mezy, de Bozouls2eme prix: Poney Fjord de

Monsieur Delfour de Vallon LaCroix Barrez3eme prix: Mule de Monsieur

Aymar de Séverac le Château

Gabriac

La foire chevaline de printempsa pris ses marques

Plusieurs fois dans l’annéeles formatrices du CAP SMRde la MFR organisent lescours en partenariat avec lamaison de retraite médicali-sée de Naucelle. Les jeunes sont directement

en contact et en interaction avecles seniors. Cuisine, jeux demémoire, jeux sensoriels etactivités de créations manuellesont été proposés par les élèves.Ces animations sont d’autantplus importantes que les per-

sonnes âgées sont encontact avec des jeunes.Les élèves apprennent àse gérer face à unpublic ; connaître lespersonnes âgées, leurdépendance, l’approchepsychologique et àmener un projet de laréflexion à la réalisa-tion. Que ce soit les jeu-nes ou les moins jeunestout le monde y a trouvéson compte.

MFR de Naucelle Animations auprès des personnes âgées

Sud AveyronDes solutions simples

contre l’érosion

Rigole et drain, une solution parmi tant d’autres pourlutter contre l’érosion des sols.

Trois élèves du CFPPA deLa Cazotte en partenariatavec les syndicats de bassinversant Sorgues-Dourdou etRance, organisaient jeudi 30avril, une journée d’échangessur l’érosion des terres agri-coles à Belmont sur Rance.Une manière de rappeler auxagriculteurs que des solutionssimples et très efficaces exis-tent pour lutter contre ce phé-nomène.

C’est sur l’exploitation deJean-Louis Liquières, un éle-veur d’ovins lait installé près deBelmont-sur-Rance qu’unevingtaine de personnes a pudécouvrir les différentes maniè-res de lutter contre l’érosion dessols. «Nous voulions faire cettejournée chez un agriculteur quiavait déjà mis en place dessolutions» expliquent les élèvesdu CFPPA.C’est à l’automne dernier que

Jean-Louis Liquières a pris letaureau par les cornes et débutéles travaux pour limiter l’éro-sion de ses parcelles. Pour ceproducteur de lait, c’est notam-ment la construction d’unerigole ou «colle» bien inclinéeaccompagnée d’un drain ainsique la plantation de haies quiont été choisies. Un travailassez rapide et peu onéreux quidevrait porter ses fruits à l’ave-nir dans une région de rougiertrès sensible à l’érosion.

De multiplessolutionsToute une palette de

solutions est offerte auxagriculteurs. Si l’aména-gement de rigoles selonune pente qui ne dépassepas 4 % est une techniquetrès utilisée dans les Rou-giers de Camarès, lechangement de certainespratiques culturales estaussi à étudier.Limiter le passage

d’outils sur les parcellespar un travail simplifié dusol, ou le recours ausemis direct ont en effetmontré leur efficacité enpermettant notamment demoins exposer les cou-ches de terre les plus sen-sibles à l’érosion. Orga-niser les travaux de

culture en courbe de niveau,perpendiculairement à la pente,permet par ailleurs d’éviter laformation de ravinement enréduisant l’énergie du ruisselle-ment.Les sols peuvent d’autre part

être protégés contre la pluie parl’épandage de compost ou l’en-fouissement de fumier dans lacouche superficielle. Le choixdes cultures fourragères agit luiaussi sur la couverture du solainsi que sur sa structure. Il estainsi conseillé de privilégierune culture pérenne et cou-vrante qui évite les travaux fré-quents et les sols nus.Les bandes enherbées et les

haies ont elles aussi montré toutleur potentiel : elles sont unatout majeur. Elles retiennenten effet le sol et ralentissent lavitesse de l’eau.Les élèves du CFFPPA rappe-

lent tout de même que «lessolutions à apporter sont tribu-taires des caractéristiques loca-les du terrain» et qu’il est forte-ment conseillé «de tenir comptede la sensibilité du sol face à lapluie et au ruissellement, deprendre en compte le chemine-ment de l’eau, sa direction ainsique sa vitesse».Tel est l’enjeu pour éviter la

perte de fertilité irréversible decertaines parcelles engendrébien souvent par l’érosion ainsique les éventuelles pollutionsdes milieux aquatiques.

Alexandre CAYRAC

Page 6: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

les échanges que nous avonseus avec eux ont permis augroupe de se faire une idée plusprécise de l’impact de cettemise aux normes sur les organi-sations d’élevage.Tout au long de notre périple

nous avons pris du temps pourcomprendre la problématiquedes effluents de cette région etvoir les différentes réflexionsmenées par les éleveurs poursatisfaire aux règles environne-mentales, avec la mise en place

de station d’épuration de diffé-rentes sortes.De la pointe du Raz aux

champs de fleurs de Tronoën,en passant par le port de pêchedu Guilvinec (visité à l’heuredu retour des chalutiers pour lavente à la criée), le groupe aaussi découvert les attraits tou-ristiques de cette région etapprécié ses spécialités culinai-res !Le bilan de ce déplacement

est très positif : les stagiairesont été ravis de rencontrer deséleveurs, d’échanger sur destechniques et des idées, ils vontretourner dans leurs régionsplus riches encore de tous cesenseignements.

Patrick Sales, formateur CS Porcin Bernussou,Chambre d’agriculture

Durant une semaine, leshuit stagiaires du CS porcindu Pôle de formation de Ber-nussou* ont fait connaissanceavec la filière porcine bre-tonne au cours d’un voyaged’étude finistérien. A quel-ques jours de clôturer leursapprentissages, ils sont allésconfronter leurs connaissan-ces aux réalités du terrain etparfaire la découverte d’unefilière riche en hommes ettechniques.

(*)Pôle de formation en Ele-vage et Agro-machinisme de laChambre d’agriculture de l’Aveyron.L’hébergement du groupe

était assuré par le Centre deFormation de Saint Segal, par-tenaire de formation UNREP,avec qui nous avons échangésur les stratégies de formation.Ce périple nous a permis de

visiter le plus important site deproduction français, la SA Ker-jean, qui élève quelques 3700truies. Nous avons passé unmoment avec son managertechnique, JP Oger, avec quinous avons parlé de l’organisa-tion de l’élevage et de l’emploien élevage porcin.

La visite des stations derecherche expérimentale desEDE de Bretagne (Guernevezet Crecom) était également auprogramme. Ces unités ontséduit les stagiaires par la qua-lité des personnels techniques,leur goût de la communicationet surtout l’immense modularitédes installations, sans cesserenouvelées pour satisfaire lesdemandes de terrain.Notre voyage s’est ensuite

poursuivi à la rencontre desacteurs du marché au porc bre-ton, où nous avons assisté à uneséance, pour le moins houleuse,dans un marché très tendu quine s’est soldé que par un légersursaut du cadran. Mais nousavons eu l’honneur de rencon-trer un artisan infatigable de ladéfense des producteurs et deleur revenu, Jean-Jacques Riou,qui a pris de son temps pournous recevoir et nous expliquerle fonctionnement du cadranbreton (et la situation très diffi-cile du marché). Pour finir, nous nous sommes

rendus dans des élevages ayantréalisé depuis quelques annéesdes investissements pour le pas-sage aux normes «Bien-être2013». Le recul des éleveurs et

GROUPE ENSILAGE REGIONAL - Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez Cedex 9Tél. 05 65 73 78 08 - 06 33 26 62 50

6 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

Conseils et techniquede saison

CONSEILS DE SAISONen collaboration avecla Chambre d’Agriculture

MaïsPour tous les semis qui ont ou

vont démarrer, pensez aux lima-ces. Les pluies abondantes d’avrilles ont favorisées et le risque estélevé. Faites des pièges en utili-sant du carton ondulé sous lequelvous placerez des granulés anti-limaces : si vous retrouvez aumoins 8-10 limaces au m2 : lerisque est élevé, il faut protéger lesmaïs. Le maïs est sensible jus-qu’à trois feuilles.

DésherbageIl n’est pas toujours facile de

tout détruire en un seul passage.Un traitement de post-semis

pré-levée reste le minimum à as-surer. Son efficacité est toutefoissoumise à l’humidité et la fines-se du sol.En fonction du résultat, de la

pression des mauvaises herbes,un traitement de post-levée seraensuite à décider ou non. N’ou-bliez pas non plus que le binageest aussi un bon moyen de dés-herber.

CéréalesLa situation ressemble à l’an

passé : jusqu’à présent nousvoyons peu de symptômes (uni-quement sur les feuilles basses) etpourtant le risque est élevé : lespluies abondantes d’avril alter-nées avec quelques périodes en-soleillées + le retour de tempéra-tures agréables ont favorisé lacontamination des feuilles supé-

rieures. Sont concernés les blés ettriticales avec la septoriose et lesorges avec l’helminthosporioseet dans une moindre mesure larouille naine. Les symptômes nesont pas encore sortis, on ne voitrien ! mais la contamination a eulieu… il faut donc traiter pourprotéger les dernières feuilles.En zones basses, c’est le mo-

ment d’y aller pour viser une ap-plication au stade dernière feuilledéployée. En zones hautes vousavez encore un peu de temps maisle traitement fongicide devra aus-si se faire au même stade. Faites-le avant de vous lancer dans leschantiers d’ensilage ou d’enru-bannage.Soyez aussi vigilant aux condi-

tions de traitement : l’efficacitédes fongicides en est très dépen-dante :- ne pas traiter par des tempé-

ratures > à 30 °C- l’hygrométrie doit être supé-

rieure à 60 % (mieux vaut traiterle soir ou le matin)- comme tout traitement, éviter

les fortes amplitudes thermiques- le délai avant une pluie est

d’environ 1 heure.

PrairiesRéférez-vous à la rubrique

pousse de l’herbe pour voir où ensont les stades des prairies no-tamment pour anticiper les datesd’ensilage ou d’enrubannage.

Muriel SIXConseillère Agronomie

CULTURES

Formation CS Porcin de Bernussou

La Bretagne en point d’orgue

Les huit stagiaires du CS Porcin garderont un très bonsouvenir de ce voyage en Bretagne.

Groupe Fourrages Céréales Conseils

Pousse de l’herbele point au 3 mai

Les conditions météorolo-giques (chaleur et humidité)sont très favorables à la poussede l’herbe. On observe une«explosion» surtout en zoneintermédiaire (entre 500 et700 m) où on se situe autour de600°C jour.

Sur les zones basses (moinsde 400 m), si les températures

se maintiennent, on va bientôtatteindre les 800 degrés jour.On commence à apercevoir lespremiers épis sur les parcellesles plus précoces. Les premiè-res coupes vont pouvoir com-mencer.«Le début de l’épiaison cor-

respond à un bon compromisentre qualité et quantité.»En zone haute (plus de 800

m), on atteint la fin du dépri-mage. C’est le moment deréajuster la surface affectée à lapâture si on se sent débordé parle volume d’herbe présent. Lesparcelles qui vont sortir de lapâture devront être fauchéesrapidement pour assurer unerepousse rapide.

Benoit DELMASChambre d’agriculture

Station météo Altitude Situation Situation Moyenne auau 3 mai au 3 mai 3 mai2009 2008 depuis 1976

COLOMBIES 640 m 642 666 657*HUPARLAC 860 m 541 542 507MILLAU Soulobres 715 m 636 642 605MONTLAUR 370 m 726 781 723SALLES LA SOURCE 578 m 618 651 611VILLEFRANCHE DE ROUERGUE 333 m 755 794 768

*Moyenne depuis 1999

Données exprimées en cumul degrés jour

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Page 7: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

7 MAI 2009 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7

Technique et sanitaire

La désinfection des bâtimentsest une étape importante dans lecontrôle des maladies infectieu-ses susceptibles d’affecter lesperformances de l’élevage.Effectuée régulièrement, ellecontribue à réduire la pressiond’infection exercée sur les ani-maux par les bactéries, lesvirus, les moisissures et lesparasites présents dans leurenvironnement. La désinfectionest pleinement efficace si elleest suivie d’un vide sanitaire. Ilest important de comprendreque la désinfection ne serésume pas à la simple applica-tion d’un désinfectant ; elledoit toujours être associée à unnettoyage approfondi. Pour êtreefficaces, les opérations de net-toyage et de désinfection doi-vent être effectuées en cinq pha-ses successives : le nettoyage,le trempage, le décapage, ladésinfection proprement dite etle vide sanitaire.

Intérêt de la désinfectionL’élevage moderne, qu’il soit

bovin, ovin, porcin, avicole ouautres, est associé à une relati-vement forte concentration desanimaux dans les bâtiments.Cela entraîne la présence d’unemasse importante de micro-organismes, pour certainspathogènes. Il s’agit d’unemenace permanente qu’il estnécessaire de maîtriser.Les bactéries, virus et parasi-

tes sont capables de résisterlongtemps dans l’environne-ment. Pour la plupart des ger-mes, cette résistance se trouveaugmentée s’ils sont protégéspar des matières organiques(sang, matières fécales mêmeséchées). En élevage bovin,dans un local non nettoyé et nondésinfecté, les germes respon-sables des différentes maladiesrencontrées au cours d’un hiver-nage peuvent persister et ainsicontaminer de nouveau les ani-maux l’hiver suivant.Cependant, la désinfection

d’un bâtiment n’équivaut enaucun cas à une stérilisation.Toutefois, plus la décontamina-tion sera grande, plus l’équili-bre «flore pathogène - flore nonpathogène - animal» sera favo-rable à ce dernier.De plus, la désinfection n’est

qu’un aspect de la conduitesanitaire d’un élevage : désin-sectisation, dératisation, net-toyage des canalisations d’eau,et le vide sanitaire la complè-tent.Les facteurs de contamination

dans un élevage : - Facteurs indépendants de

l’éleveur : animaux, ali-ments…- Facteurs humains : éle-

veurs, intervenants extérieurs àl’élevage.- Environnement :• Animaux (rongeurs, insec-

tes…)• Eau, litière, air, camions

(bétaillère, équarrissage, ali-ment…)

La désinfection est à la fois :- mécanique par ses actions,

de curage, de dépoussiérage, delavage et de nettoyage ;- chimique par les réactions

sur certains agents ;- biologique par la mortalité

des germes qu’elle entraîne ;- et doit être complétée par la

destruction des vecteurs conta-minants (rongeurs, mouches…)et leur prévention.

Le nettoyage dubâtimentIl est nécessaire d’effectuer

un bon curage, raclage desfumiers et des lisiers. Il s’agitd’une étape primordiale. Penserau dépoussiérage en particulierdes systèmes de ventilation.Une fois le bâtiment bien net-

toyé à sec, l’éleveur prendrasoin de protéger les installationsélectriques sensibles à l’humi-dité.

Le trempage -détergenceIl s’agit d’une opération sim-

ple à mettre en œuvre qui faci-lite énormément les opérationsde décapage, en limitant lesquantités d’eau utilisées.Le trempage permet de

gagner jusqu’à 50 % du tempsde décapage lorsqu’il est cor-rectement réalisé.

Le décapageLe décapage est une opéra-

tion longue. Il nécessite dumatériel adapté afin de rendreles surfaces les plus proprespossible en éliminant les rési-dus de matières organiquesn’ayant pu être enlevés lors dunettoyage. Le nettoyage à l’eau chaude à

90° est plus rapide et efficacecar il permet un dégraissage etun début de désinfection.

La désinfectionproprement diteLa désinfection à proprement

parler, ou décontamination, clô-ture les opérations de nettoyageavec :- des surfaces propres,- une humidité relative éle-

vée,- une température favorable.Malgré l’importante élimina-

tion des germes par le net-toyage, de 70 à 90 %, il faut pré-ciser qu’il reste encore del’ordre de 104 à 106 bactériespar cm2 de surface sans compterles champignons et les virus.L’objectif de la désinfection

par application d’un désinfec-tant est donc de poursuivre l’éli-mination et la destruction desmicro-organismes restant aprèsle nettoyage-décapage.En ce qui concerne les bâti-

ments, seule une application desurface est envisageable.

La désinfection doit êtreréalisée seulement après undécapage bien mené. Il est

illusoire de croire que la dé-sinfection chimique est effi-cace sans avoir réalisé les opé-rations de nettoyage et dedécapage.La désinfection nécessite

l’utilisation de produits désin-fectants, basiques ou composés,pour lesquels on veillera à véri-fier les éléments suivants :- agréments,- homologations (c’est-à-dire

conformes aux normesAFNOR).La désinfection à l’eau

chaude associant un désinfec-tant chimique non détruit par lahaute température est un pro-cédé intéressant sur les surfacesbétonnées. Certaines bactériessont en partie détruites à unetempérature de 80 à 90°. Parcontre pour les surfaces en terrebattue, il sera nécessaire d’em-ployer certains désinfectantsspécifiques surtout en présencede coccidies ou de cryptospori-dies.Enfin, la dératisation et la

désinsectisation (lutte contre lesmouches, ténébrions…) l’éva-cuation des déchets, la sur-veillance de la potabilité del’eau sont les complémentslogiques et indispensables à ladésinfection.La nébulisation et la ther-monébulisation sont des tech-niques intéressantes qui permet-tent d’utiliser le désinfectantsous forme de gouttelettes ou demicrogouttelettes et permettentde compléter une désinfectionpar pulvérisation.

Le vide sanitaireLe vide sanitaire est effectif et

ne commence qu’après la pre-mière désinfection. Il permet deprolonger l’action du désinfec-tant et surtout d’assécher le solet le bâtiment. Désinfecter un bâtiment

d’élevage comporte des risquesliés aux produits utilisés, il est

nécessaire d’avoir une trèsbonne protection du corps, duvisage et des voies respiratoires.

Il est conseillé pour cette opé-ration de faire appel à des pro-fessionnels disposant de maté-riel adapté. FODSA SERVICESSAS peut vous conseiller et pro-poser ses services pour des opé-rations de décapage, désinfec-tion eau chaude et interventionsspécifiques.

Article FODSA

FODSA

La désinfection des bâtiments d’élevage

Au GAEC de Bousinesq«C’est la désinfection qui a résolu notre problème». Excellents

éleveurs, soucieux du bien-être et de la santé de leurs 600 brebis,les associés du GAEC du Bousinesq à Alrance n’hésitent pas àfaire procéder à une désinfection à chaud, sur les surfaces bétonassociée à une désinfection spécifique sur la terre battue, chaqueannée avant l’agnelage. La cryptosporidiose diagnostiquée danscet élevage cause la plus fréquente des diarrhées néonatales, aentraîné de lourdes pertes il y a quelques années. Il est vrai que lesagneaux étaient très touchés et la contagion très importante.

Concernant cette maladie parasitaire il n’y a pas de traitementcuratif lors d’un épisode diarrhéïque. Aussi, les seules mesuresapplicables sont préventives et la plus efficace est la désinfection(à chaud plus spécifique sur terre battue). Après un nettoyage par-fait l’opération qui est effectuée par FODSA SERVICES sur le solde la bergerie avant l’agnelage une fois par an (depuis 2003) arésolu le problème. «Depuis un an nous n’avons plus de problè-mes mais nous continuerons à faire effectuer cette opération quidésormais est pour nous indispensable».

DésinfectionTarif 2009

• FORFAIT DE VISITE :18,40 € HT par élevage• Désinfection à froid :0,66 € HT le litre• Désinfection à chaud :0,76 € HT le litre• Désinfection produit spéci-fique : 0,79 € HT le litre

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Afin de faire un point tech-nique sur la culture du colza,la Chambre d’agriculture etle CETIOM avaient organisédébut avril une journée devisite de parcelles en Aveyron.Ainsi, sur La Fouillade, Najacet Villeneuve, puis à Naucelle,diverses questions d’actualitéont été abordées : les difficul-tés d’implantation à l’au-tomne, la gestion du désher-bage, la fertilisation et la luttecontre les ravageurs. Préci-sions.

Cette tournée sur le terrain aété effectuée avec l’appui tech-nique spécialisé de VincentLecomte, ingénieur auCETIOM*.Les quatre parcelles visitées

avaient été semées en septem-bre (du 9 au 30) à des altitudesallant de 350 à 550 m. Nousavons vu des parcelles sur solsargileux ou des sols typiquesSégala. Tous les agriculteursprésents ont évoqué les difficul-tés de semis, le sec qui a sévijusqu’au 20 octobre et l’irrégu-larité des levées.

Semer assez tôt, sur un sol bien préparéLes colzas des parcelles visi-

tées présentaient toutefois unétat correct, assez régulier.Retenons donc que même dansle sec il faut semer, car ce quicompte pour un colza, c’est d’ê-tre semé tôt pour atteindre unbon niveau de développementavant l’hiver.Cependant, sur une des par-

celles (au sol très argileux), lecolza a été victime d’hydromor-phie au cours de l’hiver et, mal-gré une levée régulière, beau-coup de pieds ont pourri etdisparu. Le colza est très sensible aux

excès d’eau. Pour limiter cerisque en sol peu drainant, ilfaut impérativement effectuer,au cours de l’interculture

céréale – colza, un travail de fis-suration du sol sur 0 à 20 cmavec un outil à dents.En début de printemps, un

bon indicateur de l’état du colzaest sa racine pivot, car 80 % dusystème racinaire est fabriquépendant l’automne. Le 2 avril,les plants devaient ainsi présen-ter des pivots de 10 à 15 cm delong. Cette racine pivotante estaussi très révélatrice du niveaude compactage du sol.

Désherbage : pointsparticuliersLa première parcelle visitée

était assez sale : beaucoup devulpie, des pieds de ravenelle,des repousses de céréales. Onpouvait déjà voir sur les zonesles plus sales la concurrence desmauvaises herbes vis-à-vis ducolza, alors moins développé(voir photo).En colza, un désherbage de

prélevée est le plus souventincontournable, sauf en rotationtrès longue (colza 1 an sur 6 ouplus).Quand il est nécessaire, le

désherbage de rattrapage doit sefaire tôt, dès l’automne : il fautdonc aller voir ses parcelles dèsle mois d’octobre.Le souci principal des pro-

ducteurs est de trouver un pro-gramme efficace sans utiliser latrifluraline, interdite depuis le31 décembre 2008. Autre pro-blème récurrent : comment lut-ter contre les ravenelles ? Sur cepoint, un premier élément deréponse passe par la gestion del’interculture : juste après lamoisson de la céréale, on pra-tique un faux semis (déchau-mage avec disques et léger rap-puyage) qui permet à une partiedes ravenelles de lever au pre-mier orage d’été. Puis on lesdétruit avec du glyphosate et onsème le colza en évitant de troptoucher au sol pour limiter deslevées secondaires.En prélevée, on préconise

l’association AXTER 1l/ha +BUTISAN 1,5 l, qui présente de60 à 80 % d’efficacité sur rave-nelle.Sur le cas particulier de la

vulpie observée à La Fouillade,les anti-graminées foliairesclassiques ne sont pas efficaces.Les seules solutions sont lesanti-graminées racinaires :KERB FLO, RAPSOL WG ouLEGURAME, utilisables mêmesur sol gelé à partir du stade 4feuilles du colza. La vulpie atendance à se développer dansles situations en non laboursuperficiel.

Fertilisation : valoriserles apports d’automneLe colza est la culture idéale

pour valoriser les fumiers oulisiers apportés à l’automne :tout l’azote pris à cette périodene sera pas à remettre au prin-temps.C’est une culture qui a des

besoins très spécifiques : ensoufre (75 u/ha sur février),quand il passe du stade rosetteau début de l'élongation, et enazote, du début de l’élongationjusque tout début floraison. Les doses d’azote à apporter

au redémarrage dépendent del’objectif de rendement et desquantités absorbées à l’au-tomne. Pour éviter de sur-ferti-liser (risque accru de verseavant récolte, donc de pertes derendement), on conseille d’ef-fectuer des pesées au cours de la1ère quinzaine de janvier pourestimer les quantités d’azotedéjà absorbées. On peut fractionner les

apports en 2 voire 3 fois, de finjanvier jusqu’au 20 mars, si ladose est importante. C’est laméthode «réglette azote»,disponible gratuitement sur lesite www.cetiom.fr.

Insectes nuisibles auprintemps• Charançon de la tige : les

adultes pondent dans les tiges,qui vont se fendre puis éclater :le pied de colza ne sera plus ali-menté. Cet insecte apparaît enfévrier aux premiers rayons desoleil. Les dégâts peuvent êtreconséquents (pertes de 15 q/ha). Quand un vol a démarré, ilfaut traiter dans les 8 jours quisuivent.Si la tige est fendue unique-

ment en surface (épiderme), cen’est bien souvent pas uneattaque de charançon, mais plu-tôt un phénomène physiolo-gique naturel en période depousse intense. • Mélighètes : petits insectes

noirs brillants, ils consommentle bouton floral, empêchantainsi la fleur de se former. Ilssont nuisibles jusqu’à l’ouver-ture des fleurs. Le seuil d’inter-vention est assez élevé (2 à 4mélighètes par pied selon lestade et l’état du colza), et lestraitements sont assez rares.

Problèmes sanitaires àsurveiller maintenant • Le charançon des siliquesIls entraînent des éclatements

de siliques à maturité. Ils sontnuisibles quand les siliques sonten pleine formation, soit dudébut jusqu’à la fin de la florai-son, début mai. Seuil d’inter-vention : un charançon pourdeux plantes.• Les pucerons cendrésTrès nuisibles, ils apparais-

sent sur les inflorescences auprintemps (voir photo). Avantmi-floraison, on traite dès quel’on observe quelques coloniesen différents points de la par-celle.Pour éviter toute intervention

inutile, le piégeage par descuvettes jaunes est conseillé.L’agriculteur chez qui nousétions à Naucelle en a une, ilavertit ainsi les autres. Les pres-cripteurs envoient aussi desmessages d’avertissementquand c’est nécessaire.• OïdiumLes parcelles les plus basses

(< 500 - 600m) peuvent êtreexposées à cette maladie. Encas de présence (apparitiond’un feutrage blanc – gris ensurface des tiges et feuilles), untraitement est nécessaire : il estalors à positionner au plus vite(possible jusqu’au 10 -15 mai).Parmi les produits efficaces,citons CARAMBA STAR,SUNORG PRO ou PUNCH CSà 0,8 l/ha (dernière année d’uti-lisation en 2009 pour ce pro-duit).

2009 bien partieLes colzas que nous avons

observés étaient finalementassez jolis, malgré les craintesinspirées par les conditions desemis. Cette culture a une trèsforte capacité à récupérer !Si techniquement tout est fait

à l’optimum, seule la météo,comme d’habitude, décidera durésultat final. Le mois d’avril

bien arrosé, avec des périodesensoleillées et fraîches, a étéfavorable à une ramificationabondante et à une floraisonlongue, gages d’un maximumde siliques, et au final de grai-nes…Pour des informations tech-

niques complètes sur le colza,vous pouvez contacter votreconseiller. Le site www.cetiom.fr apporte aussi les informationsactualisées et incontournablessur la culture.

Muriel Six, conseillère agronomieChambre d’agriculture, et VincentLecomte, ingénieur CETIOM*

(*) CETIOM : Centre TechniqueInterprofessionnel des OléagineuxMétropolitains

Plants de colzaconcurrencés par la floreadventice.

Attaque de puceronscendrés sur uneinflorescence.

Le 2 avril, sur la parcellevisitée à La Fouillade, lecolza était en tout débutfloraison.

8 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

Techniqueet économie

Culture du colza

La conduite technique à la loupe

BOUSQUIE Eurl 12450 LUC 05 65 69 51 89RIDEAU Pierre Sarl 12500 SAINT COME D’OLT 05 65 44 11 69VIADENE MOTOCULTURE 12460 SAINT AMANS DES COTS 05 65 44 85 57GOLI AGRI Sarl 12140 GOLINHAC 05 65 48 60 94

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La section «chasse et dégâtsde gibiers» de la FDSEA arencontré la Fédérationdépartementale des chasseursmardi 28 avril sur deux sujetsessentiellement : le fonction-nement des 21 unités de ges-tion sangliers et le développe-ment alarmant des grandscervidés dans l’ensemble dudépartement.

Les unités de gestion san-gliers ont été mises en place parla Fédération des chasseurs en2004. L’idée de départ était decréer un lieu de dialogue entreagriculteurs et chasseurs, afinde définir la politique du san-glier la mieux adaptée à un sec-teur géographique. Des comités de pilotage ont

ainsi été créés par unité de ges-tion. Les deux parties se retrou-vent à parité pour débattre d’orientations pour la saison àvenir. Les responsables de la section

«chasse et dégâts de gibiers» dela FDSEA sont membres desdivers comités de pilotage etconstatent après ces premièresannées de fonctionnement quecertains points sont à améliorer. Concernant les décisions pri-

ses par les unités de gestion, lesagriculteurs soulignent qu’ellessont souvent arrêtées en assem-blée générale plénière sans pré-paration en amont par les comi-tés de pilotage. La collaborationavec le monde agricole s’entrouve ainsi très réduite.

Renforcer les comités depilotagePour Claude Rabayrol, prési-

dent de la section dégâts degibier de la FDSEA, «il estnécessaire d’harmoniser lefonctionnement des unités degestion du département. Nousvoyons deux niveaux. Première-ment en début de saison. A cemoment là, les unités de gestiondoivent se réunir afin de définirles modes de chasse en fonctiondes propositions faites par lescomités de pilotage. Ensuite,pour la fin de saison, à savoirjanvier et février, nous souhai-tons que les comités de pilotageaient un rôle plus décisionnel.Si une rallonge est nécessairecar il reste beaucoup de san-gliers, le comité de pilotage doitpouvoir en décider même s’il

faut réajuster des décisionsdéjà prises». Les représentants de la Fédé-

ration des chasseurs ont trouvécohérente la proposition desagriculteurs et se sont engagés àl’évoquer au sein de leur conseild’administration. Ils ont parailleurs indiqué qu’il fallaitdavantage responsabiliser lesunités de gestion. Sur ce pointClaude Rabayrol a indiquéqu’«aujourd’hui, le rôle desunités de gestion se cantonne audébut et à la fin de la saison. Ilserait bon d’étendre soninfluence sur l’ensemble despériodes de chasse. Ainsi, nousrépondrions davantage auxattentes des responsables chas-seurs et agriculteurs et auxsituations qui peuvent être trèsdifférentes d’une unité de ges-tion à l’autre. La chasse doit

s’adapter à l’agriculture et nonl’inverse !».

Des cervidés toujoursplus nombreuxL’autre sujet, qui a fortement

animé cette entrevue, est la pro-lifération des grands cervidésdans le département. En Aveyron, cette espèce est

gérée par zone. Elles sont aunombre de trois. Premièrement,la zone dite gérée. Elle cor-respond à la zone traditionnelledes grands cervidés avec unsuivi très précis des populationspar comptage et un plan dechasse pour les prélèvements(Aubrac, Vallée du Lot et SudAveyron). Ensuite, nous trou-vons la zone dite intermédiaire.Elle est gérée également par unplan de chasse mais avec davan-

tage de souplesse. Il s’agit enréalité des communes périphé-riques à la zone gérée. Enfin,nous trouvons le secteur nongéré, appelé aussi zone d’exclu-sion de cette espèce. Elle repré-sente la grande majorité dudépartement et les attributionsde bracelets correspondent auxdemandes formulées par lessociétés de chasse.Les responsables agricoles

ont identifié plusieurs problè-mes relatifs aux grands cervi-dés : d’une part une augmenta-tion nette et confirmée parcomptages des populations dansles zones gérées et périphé-riques et d’autre part, un déve-loppement non désiré et entre-tenu par certains, de cesanimaux en zone non gérée. La section a fait plusieurs

propositions à ce sujet. PourClaude Rabayrol «a priori, lecoût des bracelets semble êtreun problème pour beaucoup desociétés et notamment en zonenon gérée, où en plus elles nesont pas certaines de tous lesutiliser. Pourquoi ne pas réflé-chir à un système de distribu-tion de bracelets à l’échelle del’unité de gestion. Cela appor-terait plus de souplesse et celamutualiserait davantage lecoût. Par ailleurs, concernantles plans de chasse, nous som-mes favorables à faire une attri-bution plus forte notamment enfemelles adultes afin qu’il y aitun impact sur le niveau despopulations dès l’année pro-chaine».Cette dernière proposition a

été déjà entendue puisque lesplans de chasse 2009 ont d’oreset déjà été timidement revus à lahausse sur la partie biche.

L. DENEBOUDE

7 MAI 2009 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9

Actualitéde la semaine

PrécisionsSuite au compte-rendu du

conseil d’administration de laFDSEA de la semaine dernière,quelques précisions supplé-mentaires. L’identificationélectronique des ovins est uneobligation communautaire à la-quelle les éleveurs devront seplier dès 2010. Cette réforme setraduira pour les élevages parun surcoût. La FNO demandedonc à l’Etat de prendre sesresponsabilités aux côtés de laprofession pour aider financiè-rement les éleveurs dans sa miseen place. Il s’agit pour les éle-veurs d’un préalable indispen-sable.L’identification électronique

devra se faire progressivementmais sur une période limitéedans le temps pour permettreune valorisation rapide :- juillet 2009 - juillet 2010 : ou-

verture aux éleveurs volontai-res (bouclage des agnelles et re-bouclage des brebis possible),- juillet 2010 : entrée en vi-

gueur de l’obligation pour tousles ovins nés,- fin 2012 : bouclage de tous

les ovins et notamment l’en-semble des brebis.Par ailleurs, le ministère de

l’Agriculture s’est déclaré fa-vorable à l’intégration d’agnelles dans les déclarationsPrime à la Brebis. Il reste à dé-terminer maintenant le pour-centage et l’âge des agnelles.

Section chasse et dégâts de gibier de la FDSEA

Unités de gestion et cervidés : le tir doit être rectifié !

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10 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

Autour de la présentationd’animaux, des filières qua-lité, des organisations de pro-ducteurs, des syndicats d’éle-vage de l’Aubrac, des artisanset producteurs, des réseauxtouristiques, diverses associa-tions locales, ... le Salon duTerroir Aubrac est devenuune véritable vitrine des res-sources et des savoir-fairelocaux. L’ensemble de ses par-ticipants en témoigne.

Affirmer la vocation agricolede l’événement transhumance,tel est l’objectif de ses organisa-teurs au sein de l’associationTraditions en Aubrac. Désor-mais emmenée par Serge Niel,l’association poursuit sa mis-sion de promotion du territoiremais aussi de l’ensemble de lafilière agricole. «La mobilisa-tion de tous, éleveurs et filièreest la base de cette fête de l’éle-vage Aubrac, indispensablepour continuer à valoriser lavitalité, le savoir-faire local,renforcer l’action collective etdéfendre les valeurs du milieurural», selon l’éleveur transhu-mant de St Chély d’Aubrac.Cette vocation agricole est

mise en relief depuis quelquesannées par le Salon du Terroir

Aubrac, un espace rencontreentre la filière agricole et lemilieu professionnel mais aussile grand public. Ce Salon per-met de découvrir la race Aubracet ses débouchés, et plus large-ment l’activité agricole, artisa-nale et touristique du territoire,sur trois départements, l’Avey-ron, le Cantal et la Lozère. Plus qu’une fête, cet événe-

ment rappelle la réalité écono-mique de la transhumance,comme l’explique Henry Pey-rac, éleveur transhumant et pré-sident de l’Union Aubrac : «lestranshumances d’Aubrac(dimanche 24 mai) et de StGeniez (samedi 23 mai) per-mettent avant tout aux éleveursde libérer des espaces sur lesfermes basses et ainsi de réali-ser les stocks hivernaux». Ilcomplète : «la race Aubrac estmodelée sur ce système d’ex-ploitation, elle montre ainsi sacapacité à s’adapter sur desmilieux un peu hostiles». Outilde communication auprès dugrand public, la transhumancemontre aussi aux profession-nels, les qualités génétiques del’Aubrac : «les vaches prouventqu’elles se déplacent bien,qu’elles sont économes et auto-nomes», atteste Henry Peyrac.

Satisfait de participer à ladémarche fédératrice du Salondu Terroir (23 - 24 mai), HenryPeyrac évoque également lesretombées économiques de l’é-vénement pour les acteurs duterritoire : «c’est le démarragede la saison touristique de lagrande région Aubrac».

Une filière et deséleveurs motivés etmobilisésLa Fête de la Transhumance

est avant tout l’affaire des éle-veurs. D’Aveyron, du Cantal etde la Lozère, ils s’impliquentdans l’organisation et dans lebon déroulement de ce week-end de fête. «Nous préparons lechapiteau, nous présentons enparticulier l’alimentation desanimaux aux visiteurs, en lienavec les filières qualité», expli-quent ainsi quatre éleveurs dePrades d’Aubrac. Avec les Jeu-nes Agriculteurs, ils participentnotamment à la vente de ticketspour deviner le poids d’un tau-reau. «Les gens s’intéressent etc’est bien que ce soit des éle-veurs qui répondent à leursquestions», ajoutent ces éle-veurs, fiers de participer à lapromotion de leur métier, deleur race et de leur territoire, surce Salon.

Une fierté que partagent leséleveurs du Cantal et notam-ment du canton de Chaudes-Aigues. «Nous sommes pré-sents avec nos animaux sur ceSalon pour représenter le Can-tal mais aussi l’élevage Aubracet la filière Bœuf FermierAubrac. Nous partageons larégion et la race, la transhu-mance est le moment pour nousde représenter l’ensemble deséleveurs Aubrac» expliquentdeux éleveurs cantalous fidèlesdu rendez-vous à Aubrac. Ilsprofitent aussi de l’événementpour présenter les «Fermes desHautes Terres», associationd’une quinzaine d’agriculteursqui vendent des génissesAubrac. Cette association dontle siège est en Lozère est parailleurs ouverte à tous les agri-culteurs souhaitant se lancerdans la vente directe.Autre démarche mise en

avant à travers cette fête, l’ac-cueil du public dans les fermes.«L’idée me trottait dans la têtedepuis longtemps. Avec le sou-tien de Serge Niel, je me suislancé en ouvrant ma ferme,samedi 23 mai au public»,explique un éleveur de St Chélyd’Aubrac qui propose déjà ceconcept l’été, dans le cadre duFestival de randonnée PleineNature. «De nombreux visiteurs

nous ont sollicités pour visiternos fermes, voir les vachesAubrac dans leur environne-ment et obtenir des explicationssur les systèmes d’élevage. Avecle comité d’animation duvillage, nous proposons doncune visite de ma ferme accom-pagnée d’un guide à partir ducentre de St Chély et d’un che-min pavé qui mène à monexploitation», explique cet éle-veur qui compte ainsi étofferquelque peu les animationsautour de la transhumance. Lesparticipants doivent s’inscrire àl’office de tourisme de St Chélyd’Aubrac (05.65.44.21.15).

Des partenariatshistoriquesLa Chambre d’Agriculture a

elle aussi son rôle à jouer dansla Fête autour de deux stands,l’un sur le réseau Bienvenue à laFerme et l’autre, tout nouveau,sur la filière agriculture biolo-gique.De même, les filières Bœuf

Fermier Aubrac et Fleur d’Au-brac sont également présentesavec une exposition d’animaux.Les visiteurs pourront égale-ment goûter ces deux produitslors des repas sous chapiteau.Ces repas, plus de 3000 lemidi !, sont préparés par laSARL Aubrac Aligot.Parallèlement, le syndicat de

défense de l’AOC Laguiole pré-sentera sa démarche. «Pourmettre en avant notre produitAOC en tant que filière qualitéainsi que l’aligot de l’Aubracpar la coopérative Jeune Mon-tagne, nous présenterons desanimaux Simmental et Aubracpour l’expérimentation sur lerameau laitier ainsi que notrecahier des charges autour del’alimentation (projet de 100%foin pour 2012, zone d’appella-tion, cheptel, conditionne-ment)» , explique ChristianMiquel.Ce dernier évoque également

le partenariat «historique» de lacoopérative Jeune Montagneavec la Fête de la transhumance.Les lycées poursuivent eux

aussi leur présence sur le Salonautour du projet de développe-ment sur le territoire Aubrac.Camille Le Mao, chef de projet,proposera un point d’étapedepuis la réunion en février àChaudes Aigues qui a réuni lesacteurs du territoire autour du«goût de l’Aubrac», preuve del’engagement de tous pourl’Aubrac. Nouvelle démonstra-tion, samedi 23 et dimanche 24mai autour de La vache Aubracen transhumance et du Salon duterroir.

Eva DZ

Traditions en Aubrac se renouvelleInlassable animateur de la Fête de la Transhumance sur la place

d’Aubrac, Raymond Bioulac a passé la présidence de Traditions enAubrac, association qui pilote notamment cette Fête, à Serge Niel,éleveur transhumant de St Chély d’Aubrac.Traditions en Aubrac regroupe des éleveurs, les représentants des

filières agricoles, les syndicats d’élevage de l’Aveyron, du Cantal etde la Lozère, les réseaux touristiques, les collectivités et organismespartenaires, les associations et les sympathisants de l’Aveyron et del’Aubrac.Depuis 1987 et la création de l’association, ils œuvrent pour pré-

server les traditions culturelles et le patrimoine de l’Aubrac en orga-nisant ou parrainant toute manifestation s’y rapportant, dont la Fêtede la Transhumance. Ils définissent des actions fédératrices, inter-filières, inter-activités et mobilisatrices d’hommes et d’acteurs duterritoire qui portent les valeurs du terroir. Ils travaillent enfin, audéveloppement concerté et partagé de l’Aubrac.

A suivreDans notre prochaine édition,

les dix éleveurs transhumants,dont deux nouveaux, participantà la Fête de la vache Aubrac, ex-pliquent leur attachement à latranshumance.

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INAUGURATION Nouvelle base de ThérondelsJournées Portes Ouvertes les 15 & 16 mai

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1ère échéance Novembre 2009

* sous réserve d’acceptation

du dossier de financement

INVITATION

Transhumances samedi 23 à St Geniez - dimanche 24 mai à Aubrac

Fierté d’une race et d’un territoire : l’Aubrac

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7 MAI 2009 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 11

Anciens ExploitantsAnciens ExploitantsUne section renouvelée

De nouveaux axes de travailLors des élections de laFDSEA, la section des anciensexploitants a, elle aussi,renouvelé son conseil d’admi-nistration et son bureau.

Le conseil d’administration,comportant une quarantaine demembres, est composé par lesdélégués cantonaux anciensexploitants élus en février.Charles Chambert de la Sal-

vetat Peyralès et Gaby Gély deSt André de Vezines restentrespectivement le président et lesecrétaire général de la section.Jean-Louis Miquel de Millaudevient vice-président. PierreRouquette (St Santin), HubertBec (La Selve) et Claude Panis-sier (Montézic) ont été élussecrétaires adjoints.

La section des anciens exploi-tants a défini lors de son conseild’administration de mars lesgrands axes de travail à suivredurant son mandat. Dans lesgrands thèmes abordés, vien-nent en premier lieu la défenseet l’amélioration des retraitesagricoles, les actions en faveurde la transmission des exploita-tions, la préparation des succes-sions, et le thème «bien vivre etbien vieillir en milieu rural».L’ensemble des axes de tra-

vail pourra être à la fois étudiéau département ou décliné dansles groupes régionaux desanciens exploitants.

La défense des retraitesLa section des anciens exploi-

tants de l’Aveyron reste mobili-sée avec la section nationalepour la défense et l’améliora-

tion des retraites agricoles. Lesmembres du conseil souhaitentrencontrer la MSA pour faire lepoint sur le calcul des retraites,sur les dernières revalorisationset sur la relation entre le mon-tant cotisé et le montant de laretraite. Le conseil d’adminis-tration souhaite égalementmener une réflexion avec lesactifs sur leur taux de cotisationet l’influence sur le montant deleur retraite.

Succession ettransmission : sepréparer à l’avanceLa section des anciens exploi-

tants souhaite à nouveau propo-ser des réunions sur la succes-sion et la transmission du

patrimoine, avec l’appui d’unnotaire. Elle compte égalementcontinuer son travail sur le staged’anticipation à la cessationd’activité et à la transmission del’exploitation, en partenariatavec les Jeunes Agriculteurs.Une commission spéciale a étécréée pour cela. En 2008, deuxstages ont eu lieu sur Villefran-che de Rouergue et Réquista.Les participants étaient satis-faits d’aborder sur deux joursl’ensemble des questions à seposer avant de céder, et de fairele point sur les démarches àentreprendre avec un rétroplan-ning. Ce stage est nécessaire caril est encore regrettable pour lesexploitants de se rendre compteau moment d’arrêter leur acti-vité qu’ils avaient des démar-ches à réaliser des années plus

tôt et que pour eux il est troptard. Le stage cible des person-nes de plus ou moins 55 anspour qu’elles aient le tempsd’anticiper avant d’arrêter(questions juridiques, fiscales,PAC…).

Les aînés dans le milieururalLe thème du «bien vivre et

bien vieillir en milieu rural» estcher à la section des anciensexploitants. Tout d’abord «bienvieillir», ce qui suppose debénéficier d’un accueil adapté(maison de retraite, foyers loge-ments…) ou d’aides à domicilepour les personnes âgées, enquantité suffisante sur l’ensem-ble du département et à des

coûts raisonnables. Les faiblesretraites ne couvrent pas sou-vent les charges pour le finance-ment de la prise en charge de ladépendance. Il faut étudier lesdifférentes aides disponibles etla section souhaite aussi faire lepoint sur les différentes formu-les pour les assurances dépen-dances et voir ce qu’elles cou-vrent réellement.

D’un autre côté, la partie«bien vivre» avec la convivialitéentre les adhérents de la section(voyages d’échange avec lesautres départements, visite del’Airbus et du Concorde, …). Ilest aussi important d’entretenirla relation avec les autres aînésdu milieu rural et le conseild’administration souhaite déve-lopper des partenariats.

Il est également prévu depoursuivre les réunions à thè-mes comme les années précé-dentes (code de la route, astucesde jardinage, formation à l’in-formatique pour ne pas être endécalage avec la société…).

Dans les autres points abor-dés par la section, la communi-cation dans la Volonté Paysannesera poursuivie avec à la fois ledossier des anciens exploitantsqui est trimestriel et les pagesspéciales qui sont mensuelles.

La section souhaite aussipoursuivre son implication dansles réunions locales et garder unlien avec les actifs, ce qui com-porte également la solidaritéavec eux (manifestation à Cler-mont-Ferrand, solidarité dansles Landes suite à la tem-pête…).

A.G.

Logement : aménager quand on est valide !LE BILLET DE MARIA

Le nouveau bureau après son élection aux côtés du président Charles Chambert (à droite).

Je regarde ma maison, lucidedevant les années à venir. Nousavons connu la maison sansconfort de nos années d’en-fance. Puis nous avons vécu lesaménagements pour ne pluscohabiter avec les grands-parents. Nous avons voulu plusde lumière, de chaleur, plusd’espace pour chacun avec destransformations diverses.Enfin, nous avons construit ourénové grandement la maisonpour abriter notre famille.Nous avions l’impression d’avoir prévu pour toute ladurée de la vie !A la veille de la retraite, faut-

il réfléchir encore sur cettemaison ? Ce serait prudent !Les services chargés des per-

sonnes âgées proposent dessolutions, comme tous les arti-

sans et commerçants de l’habi-tat. Chaque famille doit réflé-chir aux transformations à exé-cuter.

En premier lieu, il appartientd’y penser tôt. On n’aménagepas pour une maison à légueraux enfants. Ce n’est pas à 80ans qu’il devient opportun dechanger, car il faut pouvoir enprofiter longtemps et les der-nières années de vie peuvents’envisager au loin, dans desmaisons plus collectives.

Lorsqu’on prend des années,les changements d’habitudesperturbent, la perspective destravaux devient un cauchemar,il y aura des courants d’air, dela poussière de plâtre... Il nefaut pas s’attarder. Ensuite, onorganisera sa maison pour

qu’elle propose diverses facet-tes. On ouvre, on agrandit, onferme, on se resserre. Il y a lamaison de tous les jours. Aquoi bon entretenir salle à man-ger, escalier, chambres à l’étage si l’on n’est plus quedeux. Par contre, la maison doittoujours accueillir enfants etpetits enfants de temps entemps. Alors les portes s’ou-vrent, les cloisons se plient, leschambres des étages s’aèrent.Il y aura, pour les années futu-res, le petit coin «cocon». Ilaura toutes les commoditéspour la vie domestique et sur leplan sanitaire, sans escalier,facile à chauffer et très lumi-neux, un petit intérieur douillet.Enfin voici quelques conseils

qui méritent attention. Vousvérifierez l’isolation, les belles

maisons de caractère, en pierre,n’offrent pas toujours cettequalité, pensez aux combles, àla grande cage d’escalier quisont des gouffres de chaleur.

Vous appréciez le «plain-pied», même une petite marchedevient un danger. Vous cher-chez la grande luminosité, ensachant que véranda et grandesbaies demandent un entretiensur des échelles. Vous réfléchi-rez aux matériaux des sols etdes murs. La gamme de produitest telle qu’il se trouvera ceuxqui s’entretiennent bien.

Pour garantir le confort, lechauffage devient une questionessentielle. Alors il faut manierles économies d’énergie, lecoût d’installation, la souplessed’utilisation, d’approvisionne-

ment, de nettoyage. Au termede la réflexion chacun décidede la solution qui convient àson budget et à son indépen-dance.

Après la santé, le logementest une préoccupation premièrechez les retraités. Il faut y réflé-chir, réaliser les aménagementsrapidement, car il ne sert à riende se lamenter sur le froid,l’humidité, l’escalier et le fuelqui coûtent cher.

Avec l’évolution de l’activitéphysique, au cours du tempsqui passe, la maison devient lelieu privilégié ou s’écoulent denombreuses heures. Son con-fort est de première impor-tance.

Maria

Axes de travail

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12 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

Anciens ExploitantsAnciens ExploitantsCe n’est jamais de gaieté decœur que l’on se résout àtransformer son logement.Car la perspective du handi-cap et de la dépendanceeffraie. Il y aussi la crainte dedonner à sa maison des allu-res de clinique... Il est pour-tant question de penser à sonconfort de demain. Celamérite toutes les attentions.

C’est en général après 75 ansque la préparation des vieuxjours se fait sentir... Car c’estsouvent vers cet âge qu’arrive lepremier accident et la premièrechute. Evidemment, personnene voyait l’intérêt de poser desrampes partout et de tout orga-niser au premier étage de lamaison !Un seul niveau, un excellent

chauffage, des rampes douces,une douche assez large pours’asseoir, font partie des équi-pements nécessaires puisindispensables. Mais inutile detout bouleverser. «Le logementest un espace qui nous ressem-ble. Il ne faut pas le défigurer.

Aménager son intérieur en vuede la vieillesse, doit être un actede vie et non de retrait», résumeAlain Rozenkier, sociologue etdirecteur de recherche à laCaisse nationale d’assurance-vieillesse.

EquipementsLes équipements coûtent

malheureusement encore trèscher. Il faut compter entre4 000€ et 8 000 € pour l'instal-lation d’un monte-escalier (lirearticle ci-contre) et entre5 000 € et 6 000 € pour unebaignoire à porte. Des organismes peuvent

accorder des subventions : lescaisses d’assurance-vieillesse etles caisses complémentaires,l’Agence nationale pour l’amé-lioration de l’habitat, la Région,le Département ou encore laCaisse communale d’actionsociale (CCAS).Avant de se lancer dans de

gros investissements, on peutcommencer par les précautionsélémentaires : ne laisser traînerni fils électriques ni objets sur le

sol, fixer les tapis au moyen debandes collantes double face ;s'assurer que le téléphone et lesnuméros indispensables soientbien accessibles en perma-nence.

Salle de bainDans la salle de bain, l’usage

de dispositifs antidérapantsévite bien des accidents. Autredétail qui a son importance :l’éclairage. Pour éviter les chu-tes, il ne faut laisser aucunezone d’ombre dans la maison,surtout dans les escaliers.Dans la chambre, le lit peut

être rehaussé lorsque l’onmanque de souplesse pour s’as-soir. Côté cuisine, c'est moins laforme des placards que leur ran-gement intérieur qui importe, nitrop haut ni trop bas. Pourquoine pas commencer par placerles usuels (assiettes, plats, cou-verts...) à portée de main ? Ces petits remaniements

valoriseront les personnes âgéesà leurs propres yeux, et montre-ront à leur entourage qu’ellesmaîtrisent leur environnement.

Pratique

Aménager sa maison pour ses vieux joursLes travaux d’adaptation

Voici quelques exemples d’aménagement de la salled’eau (douche extra plate, siège, barre d’appui,carrelage antidérapant…) et de WC (surélevé, rampe...).

Pour le cheminementintérieur, il faut penser àl’élargissement desportes, aux rampes,monte-escalier (extérieurou intérieur), sol anti-dérapant, voire à lamodification éventuelle decloisons.

Les travaux d’accessibilité

- Mettre aux normesl’installation électrique, ensupprimant les fils sur lesol...

- Songer au remplacementde la chaudière à bois auprofit d’une chaudière aufuel...

- Attention à bien ventilerles pièces de la maison...

Travaux limitantles accidentsdomestiques

Etre auxiliaire de vie en milieu ruralMadame M est une auxiliaire de viedans la région de Baraqueville, àtemps plein pour l’Aide à Domicile enMilieu Rural (ADMR). Elle est au ser-vice de douze familles chez des person-nes âgées de 80 à 92 ans. Elle nousexplique son métier au quotidien.

«Je préfère que l’on utilise la défini-tion d’auxiliaire de vie plutôt que celled’aide à domicile, car nous apportonsplus que le travail d’une aide ménagèrequi est certes important lui aussi. Je pra-tique ce métier depuis dix ans pourl’ADMR. J’aime le contact avec les per-sonnes âgées. Ma mère est âgée et je suisde plus en plus convaincue qu’il estimportant que l’on s’occupe de nosanciens. Plus une personne âgée restechez elle, mieux c’est. Encore faut-il quele logement soit bien adapté et c’estencore trop peu le cas. Une personneâgée n’aime pas changer ses habitudes. Iln’est pas facile d’accepter d’aménagerune chambre située au 1er étage pour la

déplacer au rez-de-chaussée, à l’empla-cement d’un salon par exemple. Lesanciens sont très attachés aux lieux, auxobjets. Tout semble définitif et ancrédans leur mémoire, il y a donc un blo-cage naturel. Ce n’est jamais une ques-tion matérielle car la famille est toujourslà pour engager des travaux. Mais il fauthélas un accident pour se décider à amé-nager un logement.

Plain-pied et douchePour moi, le logement idéal est avant

tout de plain-pied, avec une douche etnon une baignoire, des poignées dans lestoilettes et un lit médicalisé qui permetd’adapter la hauteur, de régler l’oreiller,pour un meilleur confort. Un monte-escalier électrique peut être installé s’iln’est pas possible d’aménager une cham-bre au rez de chaussée. Il y a de plus enplus de familles intéressées par ce typed’appareil de confort maintenant. C’estune bonne solution si la personne a

encore ses appuis. Il faut aussi supprimerles tapis, et éviter les fils électriques desradiateurs d’appoint qui jonchent le sol.La présence d’animaux comme le chienou le chat a plus d’avantages affectifsque d’inconvénients. Une maison bienaménagée, facile à entretenir, nous per-met de mieux nous concentrer sur uneautre facette de notre métier, celle d’êtreà l’écoute, d’engager la conversation

avec la personne, ou de pratiquer desjeux de société. Le nombre de gensatteints de la maladie d’Alzheimer et dedémence a doublé en dix ans. Mes visitesconcernent majoritairement des femmes.Ce n’est pas évident au départ d’entrerchez les gens, dans leur intimité. Lesfemmes se sentent détrônées de leur sta-tut quand une autre femme vient faire leménage chez elles. J’interviens en géné-ral chez des couples, où l’un des deux aplus de besoins que l’autre. Il faut aussise faire accepter par la famille. Noussommes au cœur des confidences. Il fautun climat de confiance pour bien fairenotre travail. La nouvelle génération deretraités se prépare plus, je pense, à l’aménagement d’un logement pour lesvieux jours. Il faudrait mieux informerles gens au delà de 60 ans. La perte d’au-tonomie nous concernera tous un jour.Même si cela peut paraître loin pour cer-tains...».

Recueilli par Didier BOUVILLE

Une douche adaptée... Des WC plus pratiques...Un monte-escalierintérieur

Avant... ...après.

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7 MAI 2009 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 13

Anciens ExploitantsAnciens Exploitants

Bien choisir son fauteuil monte-personneLe fauteuil monte-personne aidece retraité fragile du cœur à accéderdans son logement sans effort. Unconseil : il faut être très vigilantavant l’achat d’un tel matériel.

Germain Terrisse a acheté sa maisonà Espalion en 1996. Il l’a louée puisoccupée en 2001 après avoir aménagéson intérieur en un espace à vivreadapté à la mobilité d’un homme de 71ans cardiaque, «avec une pile» confie-t-il. «J’ai aménagé le haut et les com-bles pour y recevoir ma famille ou desamis. Moi je vis surtout au premierétage». Il a agrandi le salon pour yfaire un bureau, dans un vaste espacede séjour où il a installé sa télévision.La grande bâtisse de 120 m2 est

jumelée avec une grande terrasse supé-rieure, située au niveau de la ported’entrée accessible par un escalier deplusieurs marches. Gérard Terrisse y ainstallé un confortable fauteuil monte-escalier qui lui permet d’accéder à samaison sans efforts. «C’est pratiquelorsque je ramène des courses parexemple». Il a été conseillé par Habitat

et Développement 12 (lire ci-dessus)pour monter son dossier de finance-ment afin d’alléger la facture de l’ins-tallation. Le fauteuil monte-escalierd’un coût de 5 800 euros, a été subven-tionné à 75 %, selon le retraité.

Attention aux arnaques !Il a contacté plusieurs commerciaux.

«J’avais vu des réclames dans lapresse, c’est un secteur où il y a desarnaques terribles, il faut donc êtretrès vigilant et ne pas se laisserimpressionner par des gars qui vien-nent vous voir avec leur ordinateurpour présenter leurs photos, avec desfactures très élevées pouvant atteindreles 8 000 euros...».

Bon pied bon œil, l’ancien agricul-teur-commerçant qui possédait un res-taurant dans la région de Laguiole, nes’est jamais laissé impressionner parces margoulins. «On m’a finalementdonné l’adresse d’un Aveyronnais, unélectricien de métier, qui fait ce typed’installation. C’est un professionnel«carré». Il fait de la publicité dans le

journal de la paroisse. C’est un arti-san, pas un commercial qui vousaccroche... C’est un appareil demarque anglaise garanti deux ans,doté d’une batterie protégée du gel,capable de tenir trois jours sans élec-tricité, avec une ceinture de sécurité,comme pour une voiture !».

L’installation a duré une demi-jour-née, «c’est rapide car l’escalier esttout droit chez moi». L’appareil estapparemment de très bonne qualité,relié à un rail solidement scellé dans lebéton, et équipé d’une télécommandemanuelle sans fil. Le siège confortable,les accoudoirs rembourrés et le repose-pieds anti-dérapant se replient pour nepas gêner ceux qui montent l’escaliernormalement. Autre avantage de cemodèle, il est totalement silencieux etprotégé des intempéries par uneépaisse bâche de qualité. Même lefroid ne grippe pas cette belle méca-nique, commente ravi, Germain Ter-risse, un retraité satisfait d’avoir fait lebon choix.

Didier BOUVILLEGermain Terrisse, ravi de sonacquisition de qualité et bien réfléchie.

Réunion des Anciens à Luc

Espace Info Energie et H & D 12 informentLa réunion d’informationsur les économies d’énergie etl’aménagement de son loge-ment a rassemblé une tren-taine de personnes en janvierdernier à la salle d’animationde Luc, près de Rodez.

Cette réunion organisée par lasection des Anciens exploitantsde la FDSEA était animée parPatricia Sicre, conseillère del’Espace Info Energie de l’Aveyron et Sabine Joulié,conseillère à Habitat et Déve-loppement 12. La première aprésenté les économies liéesaux énergies durables (les chau-dières, les panneaux solaires,les pompes à chaleurs), à l’iso-lation, et aux subventions exis-tantes. La seconde a évoqué lesdifférents niveaux d’améliora-tion de l’habitat des personnesâgées.Pourquoi des travaux d’adap-

tation dans votre logement ?Pour éviter les accidents de lavie courante, pour préservervotre autonomie, pour votremaintien à domicile (voir aussiles illustrations en page de gau-che).

Exemples de travauxd’adaptation- Aménagement de la salle

d’eau (douche extra-plate,siège, barre d’appui, carrelageantidérapant…) et des WC (sur-élevés) ;- Aménagement du logement

de plain pied ;- Alerte à distance, inter-

phone ;- Volets électriques.

Travaux d’accessibilité- Cheminement extérieur

(plan incliné, amélioration durevêtement de sol, main cou-rante…) ;- Cheminement intérieur

(élargissement de portes,rampe, modification de cloi-sons, monte escalier, ascenseur,sol…). Lire le reportage ci-des-sous.

Travaux limitant lesaccidents domestiques- Mise aux normes de l’instal-

lation électrique ;- Remplacement de la chau-

dière, conduits de fumée ;- Ventilation des pièces.

Les différentes aidespossibles actuellementLes aides directes :- l’ANAH ( Agence Nationale

d’Amélioration de l’Habitat) ;- complément à l’ANAH de

certaines collectivités, les cais-ses de retraites ;- le Conseil Général pour les

bénéficiaires de l’APA ;- la Maison Départementale

des Personnes Handicapées(MDPH).

Et aussi :- les prêts sociaux ;- les allocations logement ;- le crédit d’impôt.

Les conditions- Être propriétaire (ou loca-

taire avec l’accord du proprié-taire pour les travaux) ;- Conditions de ressources ;- Ne pas avoir commencé les

travaux avant d’avoir déposé undossier complet de demande desubvention (les aides peuventêtre différentes suivant votrelieu de résidence, se renseigneravant le démarrage du projet).

Renseignements etcontacts- Habitat et Développement

12. Carrefour de l’Agriculture.12026 Rodez Cedex 9. Tél. :05-65-73-65-76.

E-mail : [email protected] internet : www.hd12.fr

- Espace Info Energie. 7,Place Sainte-Catherine 12000Rodez. Tél : 05.65.68.06.41.E-mail :

[email protected]

Les participants ont fait le plein de documents !

Exemple 1Monsieur et Madame X ont en

projet l’installation d’un fauteuilmonte-escalier car Monsieur ades difficultés à monter les mar-ches. Ils sont retraités du régimeMSA.Devis : 10 044 € TTC.Subvention ANAH (maxi

70 % de 8 000 HT) : 5 600 €.Il reste à la charge de Monsieur

X : 4 444 €.Possibilité de crédit d’impôt

(25 %).

Exemple 2Adaptation de la salle d’eau.

Monsieur Z ne peut plus «en-jamber» la baignoire. Il est parailleurs retraité agricole MSA.Devis : 4 800 €.Subvention ANAH (70 %

adaptation) pour un ensembledouche, carrelage anti-dérapant,barre d’appui, siège... : 1 700 €.Subvention ANAH (35%) pour

la démolition du sol, la faïen-ce... : 780 €.Il reste à la charge de Monsieur

Z : 2 320 € (soit 48 % du coûtdu projet).Possibilité d’un prêt avec une

allocation logement ainsi qued’un crédit d’impôt.

Page 14: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

14 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

Le chauffage est le poste leplus important dans laconsommation d’énergied’une maison, même occupéepar un retraité. Vous pouvezréduire votre facture grâceaux énergies renouvelables envous tournant vers des équi-pements de chauffage plusperformants.

Le chauffage au boisC’est une énergie renouvela-

ble connue depuis des lustres,qui peut être disponible locale-ment. Le choix de votre équipe-ment dépend de vos besoins(chauffage de base ou appoint),de la surface à chauffer et devotre budget : inserts, poêles ouchaudières... Vérifiez bien laproximité d’une filière d’appro-visionnement avant de vouséquiper. Outre la traditionnelle

bûche, il existe aujourd’hui lesplaquettes de bois ou les granu-lés, plus faciles à stocker et àtransporter. Pour une personneâgée, il conviendra donc d’évi-ter les lourdes bûches de bois.

Le chauffage solaireLe chauffage solaire, bien

adapté dans notre région, est deplus en plus prisé par les parti-culiers. Après l’investissementde départ, c’est une énergie gra-tuite et inépuisable. Un systèmesolaire combiné comporte :- une «chaudière», en l’occur-

rence des capteurs solaires ther-miques (panneaux) analogues àceux qui alimentent un chauffe-eau solaire ;- une distribution, par un

réseau de tuyauteries semblableà celui utilisé dans les systèmesclassiques de chauffage central ;

- un (ou des) dispositif(s) destockage de l’énergie thermique(ballon-tampon, dalle debéton) ;- des émetteurs de chaleur

(radiateurs basse température,dalle chauffante, etc.) ;- une régulation (thermostat).Un système d'appoint (bois

ou électrique) permet de pallierles insuffisances du rayonne-ment solaire selon les saisonsou la météo... Il peut être totale-ment indépendant de l’installa-tion solaire : cheminée, poêle àbois, convecteurs électriques,etc.

Pompes à chaleurCe système connait un très

grand succès. Il existe plusieurstypes de pompes à chaleur.Vérifiez bien que le systèmechoisi est adapté à votre terrain

et à votre climat (lire ci-des-sous).

Des chaudières plusperformantesIl suffit simplement de rem-

placer sa chaudière pour faired’importantes économies, endépit de l’investissement. Lesperformances des chaudièresfonctionnant au fioul ou au gazse sont considérablement amé-liorées. Des technologies avan-cées (basse température,condensation) offrent d’excel-lentes prestations du point devue des rendements, du confortet de la réduction des pollu-tions.

Les chaudières «basse tempé-rature» sont conçues pour déli-vrer une eau à 50°. Ellesconsomment de 12 à 15 %

d’énergie en moins que lesinstallations standards. Ellessont adaptées aux installationsde type plancher chauffant ouradiateurs à chaleur douce.Les chaudières dites «à con-

densation», condensent lavapeur d’eau des gaz de com-bustion pour récupérer de l'énergie. Elles consomment 15à 20 % de moins que des chau-dières standards modernes. Ceschaudières atteignent leursmeilleures performances et pro-curent un grand confort quandon les installe avec un plancherchauffant basse température et/ou des radiateurs «chaleurdouce». Faut-il se lancer dans de tels

investissements à 60 ans ouplus ? La réponse est oui si leprojet est raisonnable et bienréfléchi.

La pompe à chaleur géother-mique a du succès chez les par-ticuliers jeunes et moins jeunesou même les futurs retraités.Cette technique puise la chaleurdans le sol de votre jardin oudans l’eau d’une nappe phréa-tique par l’intermédiaire d’unréseau de capteurs, de foragesou de sondes, installés à uneprofondeur requise pour que latempérature soit constante etsuffisante toute l’année. La cha-leur naturelle peut aussi êtrecaptée dans l’air, c’est l’aéro-thermie. Elle nécessite néan-moins un chauffage d’appointlorsque la température est infé-rieure à -15°.

Différents procédésIl y a plusieurs procédés de

fonctionnement car il existe dif-férents fluides circulant dansles capteurs et les émetteurs dechauffage. Ces capteurs de cha-leur peuvent être horizontauxou verticaux. - Les capteurs horizontaux

sont des tubes enterrés à faibleprofondeur (entre 0,60 m et1,20 m). Ce procédé est moinscoûteux mais nécessite plus deplace que les capteurs verti-caux.- Les capteurs verticaux sont

sous forme de deux tubes for-mant un U. Ils sont «plantés»jusqu’à 80 m de profondeur etscellés par un agrégat du styleciment. Les émetteurs de chauffage

dans la maison peuvent être deplusieurs types :- un plancher chauffant basse

température. La température nedevant pas dépasser les 28° ;- des radiateurs basse tempé-

rature avec une eau circulantentre 45° et 50°.

Vos radiateurs existants (typechauffage central) peuventconvenir à condition d’opterpour une pompe à chaleur nou-velle génération, capable d’éle-ver la température de l’eau àplus de 60°.

Crédit d’impôtC’est la principale aide pour

l’installation d’une pompe àchaleur géothermique ayant uncœfficient de performancesupérieur ou égal à 3,3, dansune résidence principale neuve,ancienne ou encore en cons-truction.

Concrètement, 40% desdépenses TTC (subventionsdéduites et hors main d’œuvre)payées entre le 1er janvier 2005et le 31 décembre 2005 pour-ront être prises en compte ainsique 50% des dépenses TTCpayées entre le 1er janvier 2006et le 31 décembre 2009.

Des plafonds sont fixés enfonction de la situation fami-liale. Pour accéder au créditd’impôt, il faut fournir uneattestation ou une facture del’entreprise qui a réalisé les tra-vaux. Une photocopie doit êtrejointe à la déclaration d’impôt.

Taux de TVA réduitLe taux de TVA est fixé à

5,5 % concernant les presta-tions de main d’œuvre, lesmatières premières et les équi-pements fournis et facturésdans une résidence construitedepuis plus de deux ans. Cetaux est applicable jusqu’au 31décembre 2010 pour une rési-dence principale ou secondaire.

Aides d’EDFCertains matériels sous le

label «Promotelec» sont éligi-bles à une aide d’EDF. Se ren-seigner auprès de son agenceEDF locale ou sur www.edf.fr.

Aides de l’ANAHL’ANAH (Agence nationale

d’amélioration de l’habitat)soutient l’installation d’unepompe à chaleur dans les rési-dences de plus de 15 ans princi-pales ou dans celles de ses loca-taires. (www.anah.fr).

Retrouvez plus d’infos sur la géothermie- www.ademe.fr rubrique «pompes à chaleur».- La liste des installateurs sur www.afpac.org. L’AFPAC est l’as-sociation française pour les pompes à chaleur, sa mission estdouble : promouvoir le développement des pompes à chaleur etcoordonner et animer des échanges scientifiques, techniquessur cette énergie.- www.france-geothermie.com- www.promotelec.com

Combien ça coûte ?- L’investissement est de 70 euros à 100 euros TTC par m2

chauffé, sans l’eau chaude sanitaire. Pour une rénovation, lafacture est variable selon l’état des installations en place...- Le fonctionnement coûte de 2,3 euros à 3,5 euros TTC par m2

et par an.- Les entreprises spécialisées proposent des études personnali-sées en fonction de la consommation de la maison et le degréde confort souhaité. Et la configuration de la maison...

Quand le chauffage vient du jardin...

Se chauffer aux énergies renouvelables

Le thème de notreprochain supplément :

La convivialité(Parution en juillet)

Anciens ExploitantsAnciens Exploitants

Voyage dansle Maine et LoireIl reste encore des places

pour le voyage dans le Maineet Loire du 25 mai au 30 mai.Au programme, entre autres :visite de l’Ecole Nationale d’E-quitation de Saumur, visite gui-dée d’Angers, découverte desbasses vallées angevines enbateau et visite de la mine bleue(ardoise). Le coût total duséjour est estimé entre 280 et300 euros.Si vous êtes intéressé, vous

pouvez appeler la FDSEA au05 65 73 77 95.

Page 15: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

7 MAI 2009 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 15

50ème Foire Exposition Agricole

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Rendez-vous à …Rendez-vous à …le 10 MAILe 10 MAI

L’histoire de 50 ans de foire expoLa Municipalité de Laissac organise sa 50ème Foire Agricole ce dimanche 10 mai.

Elle accueillera cette année encore près de 350 exposants qui proposeront au public de découvrir lematériel agricole neuf et d’occasion sur le foirail des ovins, les voitures neuves et d’occasion sur les foi-rails des ovins et bovins. Plusieurs standsexposeront également de l’outillage, desobjets de brocante, de la quincaillerie, de l’ar-tisanat, sur le foirail et sous la halle des ovins.Enfin, textile, maroquinerie, artisanat d’artcomplèteront le tableau des expositions sur lefoirail des bovins.Cette année le marché aux plants et aux fleursmais aussi le marché des produits régionauxseront concentrés au cœur du village.Pour fêter sa cinquantième Foire Agricole, lamunicipalité organise une exposition de vieuxmatériel agricole sous le foirail des brebis.

Renseignements à la Mairie au 05 65 69 60 45

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Page 16: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

16 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

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Page 17: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

7 MAI 2009 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 17

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PRESENT À LA FOIRE DE LAISSAC

Rendez-vous à la foire de Laissac

Actualitéde la semaine

La foire aux bovins repro-ducteurs de ce début de prin-temps a réuni sous les hallesNaucelloises, acheteurs et éle-veurs locaux, mais aussi desdépartements voisins.

Ainsi, près de 120 bêtes, dont3/4 de femelles, en majoritélimousines ainsi que quelquescharolaises, blondes d’aqui-taine et bleu blanc beige ont étéprésentées à la vente. Les cours

ont été légèrement en deçà de laprécédente édition, mais tousétaient unanimes sur la qualitédes animaux présentés.Une matinée empreinte de

convivialité sous le foirail oùl’on pouvait croiser profession-nels et simples visiteurs, seretrouver autour d’un petitdéjeuner aux tripoux et à midifinir par un déjeuner préparé etservi par les bénévoles ducomité des fêtes.

Naucelle

Une foire entre traditionet qualité

La 54ème Foire agricole deBaraqueville n’a pas échappéà son traditionnel recordd’affluence malgré le main-tien de la circulation au cœurde la ville.

Ils étaient cette année encoredes milliers à venir découvrirles dernières innovations ainsique les bonnes occasions enmatière de matériel agricole surla Foire expo de Baraqueville.

Le soleil a lui aussi réponduprésent pour le plus grand plai-sir des 800 exposants, répartisdans toute la cité. Sauf sur la RN 88 d’habitude

réservée à la foire. Cette année,la route est en effet restéeouverte à la circulation causantquelques embouteillages autourde Baraqueville et quelquesdésagréments aux exposants enbord de route et aux visiteurs«coincés» sur les trottoirs.

Baraqueville

Succès total

A l’occasion de son cinquan-tième anniversaire, la Foireexposition de Laissac proposeune grande rétrospective surson demi-siècle d’histoire. La municipalité a invité des par-ticuliers et de passionés de viel-les machines à venir exposer etfaire fonctionner devant lesvisiteurs, plusieurs matérielsanciens. Sous le foirail des bre-bis, une grande exposition dephotos, d’affiches, d’articles depresse retracera l’histoire de cegrand rendez-vous local duprintemps.

Au total près de 40 bénévoles,élus mais aussi des particuliers,des retraités, des membres d’as-sociations locales, s’activerontce dimanche 10 mai autour dufoirail pour accueillir les 350exposants mais aussi le marchédes produits régionaux, desplants et des fleurs réunis pourla première fois au cœur duvillage.

Mobilisation localeLors de cette foire, c’est tout levillage qui se mobilise. Ainsi

les cafés de Laissac proposeaux exposants et visiteurs, desdéjeuners aux tripoux toute lamatinée. De plus, la communauté decommunes du Laissagais pro-fite de l’occasion pour animerun stand sur le tri sélectif etapporter ainsi toutes les infor-mations utiles sur ce sujet augrand public.Enfin, la traditionnelle fêteforaine permettra à tous lesenfants de venir s’amuser enfamille à Laissac, ce dimanche10 mai.

Rétrospective et innovation

Page 18: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

Avec ce mois de mai, nousretrouvons dans les kiosques, lenouveau numéro de Patrimòni,avec au sommaire :Côté «Nature» : Sur le Lévé-

zou, dans les pas de Fabre,inventaire de la faune et de laflore autour de Saint Léons ;Sauvegardons ensemble lesBusards, ces précieux auxiliai-res de l'agriculture.Côté «Histoire» : Roque-

taillade, lieu de vie de Patri-mòni, suite de la visite ; Lanécropole des Igues (communede Sébazac), petit voyage audébut du Moyen Âge ; Le Dis-trict métallifère du sud Avey-ron, Camarès, Brusque… ; Lechâteau de Graves à Villefran-che de Rouergue.Côté «Occitan» : Présenta-

cion de las Assisas Departa-mentalas de la Lenga e de la

Cultura Occitanas, dissabte lo 6de Junh ; Ives Roqueta, pèiraplantada de la literatura d’òc.La présentation de livres, l’a-

genda du patrimoine et de laculture des deux mois à venir.Patrimòni est un magazine de

24 pages en couleur qui pré-sente l’ensemble des patrimoi-nes de notre département :faune, flore, bâti, géologie, his-toire, archéologie… Son but,est de mieux les connaître pourmieux les protéger.Il est écrit en français, sauf

deux pages qui sont en occitan.Il paraît tous les deux mois, leprochain numéro paraîtra enJuillet.Patrimòni est en vente chez

tous les marchands de journauxdu département ou par abonne-ment (19,50 euros pour 1 an et 6numéros).

18 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

CotationsVie pratique

� A partir du 12 mai, vous sèmerez de nouveauau jardin puisque la lune deviendra montante.� Les 10 et 11, jours favorables aux légumesfeuilles, c’est le bon moment pour planter deschoux de Bruxelles et des choux cabus, toutes sor-tes de salades issues de vos propres semis ou ache-tées en minimottes. Pensez, si le temps reste tou-jours aussi humide, à les protéger des limaces. Lesgranulés de méthaldéhyde (alcool solidifié) sontinterdits en agriculture biologique depuis avril2006 car ils ont un impact destructeur sur les pré-dateurs des limaces. L’orthophosphate de fer, lui,n’est pas neurotoxique, c’est un coupe faim, sanseffet sur les prédateurs. Plantez aussi des aroma-tiques et au jardin d’ornement, taillez les haies vi-ves et plantez les arbustes au feuillage décoratif.� Du 12 au 14, une période fruits vous permet desemer peut être vos premiers haricots de la saison,qu’ils soient verts ou beurre, nains ou à rames, àfilet, mangetouts ou à écosser. Les nains se sèmenten lignes tous les 5 cm sur des rangs espacés de40 cm, ou en poquets de 5 à 6 grains à 40 cm entous sens (photo). Ne pas trop enterrer les grains,maximum à 3 cm de profondeur, pour éviter leurpourrissement si les conditions sont trop humidesou l’arrosage exagéré. Vous binerez après la le-

vée et butterez lorsque les 2 premières vraiesfeuilles se seront bien développées. Pour les va-riétés à rames, plus tardives mais dont la produc-tion dure plus longtemps, espacer les rangs à 70cm. Semez aussi des pois à grains ridés, et en po-quets de 3 graines des courgettes, des concomb-res et même des melons.� Les 15 et 16 jusqu’à 15h, en période racines,semez des poireaux d’hiver en pépinière, variétés«Bleu de Solaise», «Géant d’hiver», «Long de Mé-zières», mais aussi des betteraves rondes préco-ces comme «Rouge noir plate d’Egypte» ou tar-dives comme la variété «Crapaudine», mais pasdans la matinée du 15 pour cause de nœud as-cendant.

Patrick Péres

Jardin familial

Baraqueville : marché aux petits veaux du 04/05/2009Amenés : 36 Extras Bons Moyens Tendance

Frisons mâles 160 à 230 90 à 150 Stable

Croisés 380 à 520 240 à 370 100 à 230 Stable

Montbéliard 190 à 240 130 à 180 80 à 120 Stable

Commission de cotation des carcasses de gros bovins de Midi-PyrénéesSemaine 18 du 27/04 au 1/05/2009 (en €) (Entrée abattoir)

Marché plus actif.

E 4,90U 4,20 R + de 360 kg 3,63

GÉNiSSES R de 330 à 360 kg 3,38 moyenne R :R de 300 à 330 kg 3,19 3,36 (=)R - de 300 kg 3,00

U 4,09 R + de 360 kg 3,30R de 330 à 360 kg 3,18 moyenne R :R de 300 à 330 kg 2,93 3,11 (=)R - de 300 kg 2,66

VACHES O + de 330 kg 2,77O de 300 à 330 kg 2,57 moyenne O :O de 270 à 300 kg 2,44 2,03 (+0,3)O de 240 à 270 kg 2,24O - de 240 kg 2,12 P + de 280 kg 2,34 moyenne P :P - de 280 kg 2,24 2,29 (+0,3)FABRiCATiON 1,93

TAUREAU U : 2,40 R : 2,30 O : 2,20

JEUNE BOViN E : 4,18 U : 3,65 R : 3,18 O : 2,78

Marché actif, cours soutenus.

U

R

Race AubracSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 12-24 mois 6-12 mois 12-24 mois

Poids 300 350 400 450 500 270 400

Prix 2,31 2,28 2,28 inc inc inc inc

Prix 2,14 2,14 2,14 inc inc inc inc

Race CroisésSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 12-24 mois 6 à 12 mois 12-24 moisPoids 300 350 400 450 500 270 400

Prix inc inc inc inc inc inc inc

Prix 2,42 2,42 2,42 2,19 2,19 2,10 1,95

Prix 2,21 2,21 2,21 2,07 2,07 1,95 1,89

Race LimousinsSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 6 à 12 moisPoids 250 300 350 270

Prix 2,80 2,67 2,62 2,32

Prix 2,65 2,60 2,57 2,28

Prix inc 2,32 2,32 1,98

Cotations Sud-Ouest des bovins maigresdestinés à l’engraissement

Semaine 18 du 27/04 au 1/05/2009 (€/kg vif prix départ ferme)

E

U

R

E

U

R

Race Blonds d’AquitaineSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 12-24 mois 6-12 mois 12-24 moisPoids 250 300 350 450 270 400

Prix 3,70 3,49 2,99 2,69 3,22 inc

Prix 3,18 2,88 2,63 2,33 2,79 inc

Prix 1,99 inc inc inc 2,11 inc

E

U

R

Commentaires : reconduction des cours.

FOIRE DE VILLENEUVE DU 4/05/2009Veaux : présents 262 - vendus 215 - cotés 215 - Prochaine foire : lundi 18 mai

Catégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen.€/kg €/kg €/kg kg €

Veaux légers de moinsde 320 kgs 5 2,13 2,67 2,26 307,50 694,95Veaux moyens de 320à 389 kgs 64 1,74 3,73 2,43 361,29 877,93Veaux lourds de plusde 390 kg 146 1,83 3,20 2,42 446,48 1080,48Total 215 1,74 3,73 2,42 417,81 1011,10

FOIRE DE BARAQUEVILLE DU 29/04/2009Veaux : présents 169 - vendus 139 - cotés 139 Prochaine foire : mercredi 13 mai

Catégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen.€/kg €/kg €/kg kg €

Veaux légers de moinsde 320 kgs 1 2,21 2,21 2,21 309 682,89Veaux moyens de 320à 389 kgs 43 1,68 3,51 2,64 360,70 952,25Veaux lourds de plusde 390 kg 95 1,91 3,13 2,52 450,85 1136,14Total 139 1,68 3,51 2,56 421,94 1080,17

Le dessin de Z’lex... «A tout âge on apprend à extraire le meilleur des nouvel-les technologies...»

Demandes d’autorisation d’exploiter

Communes N° dossier Identité des Surface Propriétaires demandée

Le Cayrol - Montpeyroux C 0906420 Galandrin Marie-Agnès 25,92Bozouls - Le Cayrol C 0906421 Galandrin Marie-Paule 21,71Camjac C 0906423 Roumec Alfred 20,84

Les dossiers de demandes d’autorisation d’exploiter, qui ont été enregistrés à la Direction départe-mentale de l’agriculture et de la forêt les 30 avril 2009 sont les suivants :

Les demandes concurrentes doivent être déposées en DDEA dans un délai de 3 mois à compter de ladate d'enregistrement de la demande initiale (30/04/09). Les références de la publicité ou du dossierinitial doivent être impérativement signalées dans le dossier concurrent.

Communiqué de la DDAF

Le nouveau Patrimòni en kiosque

Page 19: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

7 MAI 2009 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 19

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Page 20: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

20 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

Les cotationset les commentaires de Laissac

Page 21: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

7 MAI 2009 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 21

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E.A.R.L MAZARS-REYSiège social : Cébals, Clairvaux d’Aveyron 12390 MAYRAN

Capital : 27 750 €R.C.S. RODEZ : 420 599 839

Aux termes d'une délibération en datedu 10 avril 2009 avec effet au 31 décem-bre 2008, les associés de l’E.A.R.L.MAZARS-REY ont réduit le capital dela somme de 27 750 € à la somme de25 050 € par imputation sur le comptecourant d’un des associés. MonsieurLudovic MAZARS démissionne de sonposte de gérant.Les modifications statutaires seront

effectuées au greffe du tribunal de com-merce de RODEZ.

Pour avis, la gérance

Me Jean PASSABOSCNotaire - 81250 ALBAN

SCI TREBAS 94SOCIETE CIVILE IMMOBILIEREAu capital de 1 524,49 euros

Siège social : 4 rue des Pervenches81160 SAINT JUERYRCS : ALBI 392 863 916

AVIS

Société dénommée SCI TREBAS 94Société civile immobilière au capital de1 524,49 eurosSiège social : 4 rue des Pervenches81160 SAINT JUERYN° SIREN 392 863 916 RCS ALBIPar assemblée en date du 21 avril 2009La société susvisée,Constituée pour une durée de 99 ansA compter du 9 novembre 1993Ayant pour objet social la propriété,l’administration et l’exploitation parbail, location ou autrement, de tousimmeubles bâtis ou non bâtis dont ellepeut devenir propriétaire par voie d’ac-quisition, de construction, d’échange,d’apport ou autrement.A décidé de transférer son siège socialà : REQUISTA (Aveyron) lieudit «Com-bradet».A compter du 21 avril 2009Et de modifier corrélativement l’article4 de ses statuts.En conséquence, la société, qui étaitimmatriculée au RCS de ALBI fera l’ob-jet d’une nouvelle immatriculation auRCS de RODEZ.

Pour avis,Me PASSABOSC

GROUPEMENT AGRICOLE D’EXPLOITATION EN COMMUN DE SAINT JEAN D’ALCASSiège social : Saint Jean d’Alcascommune de SAINT JEAN SAINT

PAUL (AVEYRON)Société civile au capital social

de 34 005,00 €Agréé le 21 Avril 1978 sous le numéro 12 78 269

R.C.S. RODEZ : 407 976 604

AVIS DE DISSOLUTION ET DE NOMINATION DU LIQUIDATEUR

Suivant délibération en date du 21 Avril2009, la collectivité des associés adécidé la dissolution anticipée de lasociété à compter rétroactivement du 31Mars 2009 et sa mise en liquidationamiable.Elle a nommé en qualité de liquidateurMonsieur Georges SAUVEPLANEdemeurant à Saint Jean d’Alcas 12250SAINT JEAN SAINT PAUL et lui aconféré les pouvoirs les plus étenduspour achever les opérations sociales encours, réaliser l’actif et acquitter le pas-sif.Le siège de liquidation est fixé à SaintJean d’Alcas 12250 SAINT JEANSAINT PAUL.Tous documents et correspondances

seront à adresser au siège de liquidation.Le dépôt des actes et pièces relatifs à laliquidation sera effectué au Greffe duTribunal de Commerce de RODEZ.

Pour avis, le liquidateur

G.A.E.C. DU PERGADOU

Avis de constitution

Groupement Agricole d’Exploitation enCommun DU PERGADOU, reconnupar le Comité Départemental d’Agré-ment de l’Aveyron, du 19 Février 2009Siège social : Merlet 12320 NOAIL-HAC (AVEYRON)L’immatriculation du G.A.E.C. aura

lieu au Greffe du Tribunal de Commercede RODEZ

Pour avis, la gérance

TRANSFORMATIONdu GAEC DES TEMPLIERS enEARL DES TEMPLIERS RCS RODEZ 434 646 345

Aux termes d'un acte sous seing privéen date du 10 avril 2009, l’associé duGAEC DES TEMPLIERS a décidé, àl'unanimité, la transformation de lasociété en Exploitation Agricole AResponsabilité Limitée avec effet au 1ermars 2009, sans création d'un être moralnouveau ainsi que le changement desiège social.DENOMINATION SOCIALE : EARLDES TEMPLIERS SIEGE SOCIAL : Rue Cote Vieille12230 SAINTE EULALIE DE CER-NONFORME : Société CivileOBJET : Exercice d'activités réputéesagricoles au sens de l'article 2 de la loin°88-1202 du 30/12/1988 et toutes opé-rations annexes ou accessoires en décou-lantGERANCE : Monsieur EmmanuelJOURDAN est maintenu dans ses fonc-tions de gérant, Mademoiselle Marie-Hélène RUBIO demeurant Rue CôteVieille 12230 SAINTE EULALIE DECERNON est nommée cogéranteDUREE : 50 ansCAPITAL : 31 560 € ne pouvant êtreréduit en deçà d’un minimum légal de7 500 €CESSION DE PARTS : Libre entreassociés, conjoints, ascendants, descen-dants. Agrément dans les autres cas.L'inscription modificative au RCS seraeffectuée au Greffe du Tribunal de Com-merce de RODEZ

Pour avis, la gérance

TRANSFORMATIONdu G.A.E.C. de la JOULINIEen E.A.R.L. de la JOULINIER.C.S. RODEZ 447 514 958

Aux termes d'une Assemblée GénéraleExtraordinaire en date du 1er novembre2008, il a été décidé la transformation duG.A.E.C. de la JOULINIE en Exploita-tion Agricole A Responsabilité Limitéeà compter du 1er novembre 2008, sanscréation d'un être moral nouveau.DENOMINATION SOCIALE :E.A.R.L. de la JOULINIE (ExploitationAgricole à Responsabilité Limitée)SIEGE SOCIAL : La Joulinie 12390RIGNACFORME : Société CivileOBJET : Exercice d'activités réputéesagricoles au sens de l'article L. 311-1 ducode rural et toutes opérations annexesou accessoires en découlantGERANCE : Monsieur AndréVIGUIER demeurant à «Brazils» 12390RIGNAC démissionne de sa fonction degérant à compter du 1er novembre 2008Monsieur David VIGUIER demeurant à«La Joulinie» 12390 RIGNAC conservesa qualité de gérant. DUREE : 50 ans, à compter de l’imma-triculation d’origineCAPITAL : 45 120,00 € ne pouvantêtre réduit en deçà d’un minimum légalde 7 500 €CESSION DE PARTS : Libre entreassociés, conjoints, ascendants, descen-dants. Agrément dans les autres cas.L'inscription modificative au RCS seraeffectuée au Greffe du Tribunal de Com-merce de RODEZ.

Pour avis, la gérance

E.A.R.L DE MONTALS

Suivant acte sous seing privé en date du31 mars 2009 a été constituée unesociété aux caractéristiques suivantes :DÉNOMINATION : E.A.R.L DEMONTALS (Exploitation Agricole àResponsabilité Limitée)FORME : Société CivileCAPITAL SOCIAL : De 17 000 € nepouvant être réduit en deçà d'un mini-mum légal de 7 500 €SIÈGE SOCIAL : Montals - 12310COUSSERGUESOBJET : Exercice d'activités réputéesagricoles au sens de l'article L. 311-1 ducode rural et toutes opérations annexesou accessoires en découlantDURÉE : 50 ans à compter de sonimmatriculation au Registre du Com-merce et des SociétésAPPORTS : En nature (matériel, chep-tel, stocks) : pour 17 000 €GÉRANT : Monsieur Yves GAYRAUDdemeurant Montals 12310 COUSSER-GUESCESSION DE PARTS : Libre. L'agré-ment du cessionnaire résulte de la signa-ture de l'acte de cession par l'associécédant.R.C.S. : Immatriculation au R.C.S. deRODEZ.

Pour avis, la gérance

TRANSFORMATIONde L’EARL des SUFFOLKS en

GAEC MONTSIRERCS : RODEZ 410 046 932

Aux termes d'un acte sous seing privéen date du 15 avril 2009, les associés del'E.A.R.L. des SUFFOLKS ont décidé, àl'unanimité, la transformation de lasociété en Groupement Agricole d'Exploitation en Commun avec effet au1er mars 2009, sans création d'un êtremoral nouveau.AGREE : le 23 octobre 2008 sous lenuméro 012 2008 46FORME : Société Civile GroupementAgricole d’Exploitation en Commun(GAEC) régi par la loi n° 62917 du 8Août 1962 modifié par la loi n° 80502du 4 Juillet 1980DENOMINATION SOCIALE :GAEC MONTSIRESIEGE SOCIAL : Les Fonts, communede SEVERAC LE CHATEAU (AVEY-RON)GERANCE : Monsieur et MadameRichard et Régine GELY conserventleurs qualités de gérants. Monsieur Ber-trand DELTOUR devient gérant à comp-ter du 1er mars 2009.DUREE : 40 ans, à compter de l’imma-triculation d’origineCAPITAL : 46 845 €CESSION DE PARTS : soumise à unagrément.L'inscription modificative au RCS seraeffectuée au Greffe du Tribunal de Com-merce de RODEZ.

Pour avis, la gérance

TRANSFORMATIONdu GAEC DE LA BESIE en EARL DE LA BESIERCS RODEZ 430 193 631

Aux termes d'un acte sous seing privéen date du 15 avril 2009, les associés duGAEC DE LA BESIE ont décidé, à l'u-nanimité, la transformation de la sociétéen Exploitation Agricole A Responsabi-lité Limitée, sans création d'un êtremoral à compter du 15 avril 2009DENOMINATION SOCIALE : EARLDE LA BESIESIEGE SOCIAL : La Bésie, communede VAUREILLES (AVEYRON)FORME : Société CivileOBJET : Exercice d'activités réputéesagricoles au sens de l'article 2 de la loin°88-1202 du 30/12/1988 et toutes opé-rations annexes ou accessoires en décou-lant.GERANCE : Monsieur Cédric GRESest maintenu dans sa fonction de gérant,Monsieur Gérard GRES démissionne desa fonction de gérant à compter du 15avril 2009DUREE : 50 ansCAPITAL : nouvelle mention : 61 720€ ne pouvant être réduit en deçà d’unminimum légal de 7 500 €CESSION DE PARTS : Libre entreassociés, conjoints, ascendants, descen-dants. Agrément dans les autres cas.L'inscription modificative au RCS seraeffectuée au Greffe du Tribunal de Com-merce de RODEZ

Pour avis, la gérance

Société civile professionnelle«Norbert CASTELLTORT - PhilippeCLERGUE - Didier CALMEL -Yane FELIX-BOURDILLAT,

notaires associés» titulaire d’un officenotarial à MILLAU (12)28 Avenue de la République

AVIS DE RESILIATIONDE GERANCE

Suivant acte reçu par Me Yane FELIX-BOURDILLAT, Notaire à MILLAU, le28 avril 2009,La location-gérance du fonds de com-

merce de vente au détail de volailles etpoissons, connu sous l’enseigne AU FINPOULET DE L’AVEYRON, sis àMILLAU (12) Impasse Saint Bernard etétal n°13 au Marché couvert,Consenti par la société à responsabilitélimitée dénommée AU FIN POULET, aucapital de 36 587,76 €, siège à MIL-LAU (12) Impasse Saint Bernard, 322864 273 RCS RODEZ,A M. Bruno TRINQUIER dt MILLAU(12) Impasse Saint Bernard.Suivant acte reçu par Me Sylvie NEY-RAT notaire à MILLAU le 4 juillet 1994enregistré à MILLAU le 6 juillet 1994bordereau 273 case 1,A pris fin le 1er avril 2009.

Pour avisMe Yane FELIX-BOURDILLAT

Les annonces légales

165-V. 8 génisses Blondes d'Aqui-taine 8-10 mois ttes garanties sanitai-res. Tél 06 73 97 58 88

163-Albi éleveur Blondes V. 10génisses 13/14 mois et génisses avecveau vaccinées. Tél 06 07 29 67 62

150-V. génisses Limousines 12-15mois chept ind IBR Paratub Tél 0565 46 73 25 HR

148-V. élevage Lim.couples et pavind ibr et paratub Tél 05 65 71 93 47

169-V. reproducteurs charolais mâlesde 10 à 30 mois + reproductrices de10 mois à 8 ans. M. Gras Gaec de laVédrine Blanche 48200 St-ChélyTél. 04 66 31 10 08 - 06 74 93 51 66

172-V. Limousines suitées ou non 3 à8 ans garantie sanitaire Camjac Tél05 65 72 04 97 HR 06 72 51 19 53

183-V bon taureau Aub 2 ans issu IAchept HBA IBR A vac 1-8 + vaches10 ans pleines Ch Tél 06 84 60 01 36

185-V vache Montbélliarde en lacta-tion TGS Tél 06 80 23 12 17

179-V. mâles Blonds inscrits 2 ans,10 mois, génisses IBR A FCO 1 et 8Tél 06 24 62 71 87 ou 05 65 69 03 97HR

177-V. couples Limousins de 4 à 6ans père des vaches issu d'I.A Tél 0612 88 74 38

176-V. taureau Aubrac 4 ans cseconsanguinité ind IBR FCO 1-8 Tél05 65 44 70 81 HR

147-V. deux Limousines âgées plei-nes de cinq et sept mois Tél 05 65 8163 98 HR

175-V. 10 génisses croisées Limou-sin 12 à 18 mois V FCO ind IBR Tél05 65 46 87 64 HR règ. Levézou

144-V. génisses Limous 12 à 14 moisélevage qualifié IBR vacciné FCOTél 05 65 40 90 55 ou 06 30 03 72 29

141-V. couples Aubrac à choisirveaux purs et croisés ind IBR vacFCO cse surnbre Tél 05 65 44 41 30

73-V. jeune taur BA 1 an type vdetrès docile orig vêl facile ind IBR vac1et 8 Tél 05 63 55 54 04 - 06 79 85 1190

72-Elev Blond V. taureau 18 m fils deRubio + génisse 2A + vache 1è vêléetrès docile avec veau. Tél 05 63 34 6738 HR

13-V. cause cessation 7 Pie Rouge del'Est docile Tél 05 65 81 86 37 HR

76-V. 4 vaches avec veaux + 1 tau-reau 3 ans le tout aubrac. Tél. 06 3093 02 82

12-V. taureau Aubrac 6 ans inscrit,garant sanit vac FCO 1-8 Tél 06 8210 67 95

83-V. taureaux Blond Aquitaine 3-2ans 18-14 mois vache Salers avecveau Tél 06 80 74 27 64

89-V. génisses Aubrac prêtes à saillir+ vibro flex 9 dents + combiné 2m50Tél 05 65 64 05 85 HR

94-V 5 génisses Blondes Aquitainevélage début mai Tél 06 81 31 14 83

87-V. génisses Blonde d'Aquitaine30 mois vêlage septembre vaccinéesFCO TGS Tél 06 65 17 83 91

1-V. génisses Limousines 12-14 moisTél 05 65 44 91 76 - 06 78 10 11 92

56-V. génisses Lim 12-15 mois indIBR vac FCO 1 - 8 + Couples csesurnombre Tél 06 87 51 38 07

77-V. taureau limousin 2 ans vaccin àjour cse surnombre - Tél. 04 66 45 6614 ap. 20 h

55-V. taureau Limousin 3 ans docileind IBR Tél 06 71 61 55 83 ou 05 6572 88 70 après 20 h

30-V. reproducteur Limousin 3 ansTBO Bourbouloux Corrèze ind IBRTél 05 65 44 21 18 HR - 06 82 06 8182

41-V. génisses Aubracs prêtes àsaillir HBA, BO poss transport Tél05 65 71 78 89 ou 06 87 94 72 42

31-V. taureau Aubrac 3 ans causeconsang indemne IBR paratub BVDFCO 1-8 Tél 05 65 48 40 92 ap. 21 h

36-V. génisse Montbéliarde 1 moisBO CL Tél 06 10 08 91 84

32-V. taurillons race Parthenaiseextra TGS Tél 05 63 53 47 61 HR ou06 75 49 87 37

46-V. 10 couples Aubracs, veauxpurs et croisés, ind IBR, vaccinésFCO Tél 05 65 79 61 70 HR

47-V. doublonnes Limous et croiséesAubrac Limousin plus génisses 16mois Tél 05 65 72 71 19 HR

22-V. taureau Aub. 4 ans fils Lioran -Boubal doc - cse cons + 4 vellesAubrac 15 mois rég. Laissac Tél 0633 74 40 31

52-V. cse consang TB doublonsAubrac + un 3 ans pointé 81 le tt bientypé TBO qualif A FCO 1 et 8 Tél 0565 44 30 65

24-V. blonde 1e vêlée + Limousine 8ans pleine + taureau Blond 16 moisTél 05 63 65 70 85 - 06 21 14 56 82

48-V. 1 vache Brune des Alpes Tél 0565 72 86 23 HR

95-Achète broutards Limousins s'adVinel 12 200 La Rouguette Tél 05 6529 51 90

6-V. 10 génisses Aubracs prêtes àsaillir à l'attache Tél 05 65 81 93 38

100-V reprod Lim 15 et 18 moisHBL TBO origines IA type viande etmixte IBR A et vac FCO 1 et 8 livposs Tél 05 65 66 04 74

101-V génisses Limousines 18 moisind IBR vacc 1 et 8 Tél 05 65 48 8700

889-V génisse Simmental 4 mois CLIND IBR vac 1-8 Tél 05 65 44 64 05

836-V. 10 génisses prêtes à saillir(mis le taureau le 1 avril) + 10 génis-ses 1 an Tél 06 07 30 14 56

Canins 186-V chiots Berger des Pyrénéesparents extra sur ovins garantis mèreN° 2FADZ81 Tél 06 70 55 80 53

129-V. chiots Beauceron lof TB ori-gines troupeau tat mère 2ENS633Tél 06 79 94 91 80

162-V. chiots Border Collie parentsextra ovins tat 2FLY308. Tél 05 6355 75 33 - 06 84 36 78 29

137-V. chiots Berger des Pyrénées 2mois tat mère YAM204 Tél 06 76 6922 73 - 06 85 69 09 09

Equins 15-V. grosse pouliche de trait Breton1 an très calme robe bai région Ville-franche Rge Tél 05 65 45 01 63 HRou 05 65 45 61 84

Ovins - Caprins 120-V. 2 béliers Lacaune lait 6 moisCLO RR vacciné FCO Tél 06 07 4308 38

105-V. brebis laitières à traire causesurnombre Tél 06 85 94 21 86

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CSTB N°: 03/09-598

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22 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

Les petites annoncesde La Volonté Paysanne

Carrefour de l’Agriculture12026 RODEZ Cedex 9Tél. 05 65 73 77 98 - Fax : 05 65 73 78 99e.mail : [email protected]

Société éditrice : Société Aveyronnaise de Diffusiondes Informations Agricoles et RuralesSociété anonyme au capital de 40 000 €

Durée : 50 ans à compter du 11 décembre 1998.

Siège : Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez cedex 9.

Président du Conseil d’Administration :Dominique Barrau

Directeur de la publication :Dominique Barrau

Principaux actionnaires : FDSEA de l’A-veyron - Fédération de la Mutualité Agrico-le de l’Aveyron - Caisse Régionale de Cré-dit Agricole Nord Midi-Pyrénées - Fédéra-tion des Coopératives agricoles de l’Avey-ron - JA de l’Aveyron.

Commission paritaire : 1008 I 84048N° ISSN : 0750 1 469

Directeur adjoint : Pierre Maurel -Responsable de la rédaction : IsabelleSicard - Journalistes : Eva Di Zappalorto- Didier Bouville - Alexandre Cayrac -Secrétaire de Rédaction : Paulette Gil -Abonnements, petites annonces et légales :Valérie Abadie Roques - Françoise Bros.Composition : Olivier Ferrand.

Publicité : PRINTAGRICarrefour de l’Agriculture12026 Rodez Cedex 9

Tél. 05 65 73 77 94Michel Artus

Publicité nationale : A.T.C.15 rue d’Argenteuil 75041 PARIS

Imprimerie L’EVEIL de la Haute Loire43001 Le Puy-en-VelayTirage utile : 8 693

Abonnement 1 an : 90 €

VENDSemoir à maïs Monosem NG traceurhyd. + Microsem. Révisé et garanti

Tél. 05 65 64 04 34

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DESTOCKAGE

OCCASIONS

RODEZ05 65 42 67 97

Responsable OccasionTél. 06 88 08 12 50

Prix des machines affichés dans l’état - Possibilité révision

SARL MOULIAC ET FILS12420 STE GENEVIEVETél. 05 65 66 41 3012600 BROMMATTél. 05 65 66 18 73

Aubrac Machine Agricoles12210 CURIERESTél. 05 65 48 38 0412600 THERONDELSTel. 05 65 66 19 80

TRACTEURSClaas : Ares 557 ATZ - Celtis 446 RX -Celtis 456 RC - Celtis 436 RX + chargeur- 446 RC - Celtis 436 RX - Chargeur MXRenault : Ares 550 RZ - Ares 610 RZ -Ceres 95 X - Ceres 85 X - Pales 240 -751-4 - 681-4 - 113-14 TS + rel. av -80-14 TX - 103-14 - 421Autres : Ford 4610 - Case 3230 - IH 744+ chargeur - IH 644 - Deutz DX 85 -Deutz DX 3.50 - IH 633 + chargeur -Same Centauro 60 - MF 145 - MF 3060John Deere 5720 + chargeur MX

MATERIELSTélescopique : Manitou 735.120 LSUPresses rondes : JD 540 S - Hesston5630 - Hesston 5560 - JD 545Presses carrées : Claas Quadrant 1100+ groupeurFaucheuses conditionneuses : FC 243Kuhn - FC 250 G - FC 283 TGFaucheuses : KUHN GMD 602 - GMD500 - GMD 55 - GMD 600 G2 - FC 200 -GMD 702 - CLAAS DISCO 260 - CORTO240 Girofaneurs : KUHN GF 5001 MH - GF4000 - GF 1060 T Pottinger : Hit 54N - AGRAM 5.40 hyd.Andaineurs : Claas : Liner 650 Twin -Liner 330 S - Liner 1250 Twin - Fella : TS335 - TS 426 DN - Krone : 395 - Stoll DS415 - Vicon Andex 703 - Kuhn GA 4321 -GA 4101 - GA 301 - DEUTZ KZ 3.33 DNTonnes à lisier : Pichon 8000 l + braspompage - 7000 l Pichon + bras pompa-ge - 4000 l Pichon - Agrimat 4000 l -Montjaux 2500 lBétaillères : Masson 5 m HydrauliqueEpandeur : Le Boulch HVS 215Distributeurs d’engrais : KUHN 900 l -SULKY 1000 l - SULKY traine à rampe -Vicon 8000 lDivers : Ebouseuse FB Agrimat 4,80 m -Ebouseuse Tako 5 m - DébroussailleuseRousseau - Minautor 5 000 L - Herseétrille 6 m hydraulique - Mélangeuse -Paillet trolet - Tondeuse frontale ISEKI SF300 - Enrubanneuse Mascar

Portes ouvertes à Thérondelsles 15 et 16 mai

91-V jeunes brebis réforme Lacaunelait Tél 06 80 06 22 28 ou 05 65 4647 93

9-V. béliers Hampshire (race viande)bélier améliorateur ARR ARR 1 et 2ans Tél 06 08 86 80 16

11-V. bélier Lacaune lait inscrit Tél06 43 59 39 18

814-V. 43 agnelles F1 Lacaune Suf-folk de 8,5 mois Tél 05 65 81 61 21

130-V. petit troupeau chèvres jeunesen lait Tél 05 53 61 69 44 - 06 74 5645 62

Volailles 192-V. poules pondeuses réformeslabel rouge plein air à retirer le 29 et30 mai, prix 2 euros pièces (Najac)Tél. 06 11 60 09 59 ou 05 65 29 7106 HR

Matériel182-V enrubanneuse Supertino com-mande électrique TBE Tél 05 65 6184 39 HR

151-V. mat fenaison pirouette andai-neur Kuhn fauch Vicon 5 disq épandfumier Rock 5T herse rotative 3 mrel. hydro Paker Tél 06 87 55 33 49

191-V remorque fourragère 6 x 2,40m remorque benne avec échelette 4,5t char trisocs Huard TR65T TBE Tél05 65 72 07 51 HR

190-V pulvé hardi ramp 12 m hautréglable 700 l + abreuvoir bleuDeLaval basculant 150 l Tél 05 65 7411 26

110-V. épandeur engrais Sulky 850bon état Tél 06 19 47 08 01 ou 06 3334 29 04

153-V. cse cessation divers matérielsagricole. Tél 05 63 36 75 55

152-V. presse carré Claas 1100 TBE16000 bottes fauch cond Claas 3000TRC 200ha rouleaux 6,30 m KvernCambridge EN Tél 05 63 55 93 03

114-V. andaineur faneur même outils3 points Tél 05 65 46 51 31 HR

154-V. andaineur Stoll R335 1000 Eremorque 6,5x7,3m avec 4 échelettesfer 1500 E Gaillac Tél 06 17 38 74 11

188-V tracteur Ford 4 RM 8630 130CV 5 200 h TBE + Bull Rich cont165 CV lame + rip BE Tél 05 65 4658 42 HR

156-V. cse cess andaineur KuhnGA300 + pièces. Tél 05 63 41 70 48- 06 50 08 41 79

134-V. tracteur 633 IH 3000 hr 19792RM cabine TBE + benne + fendeur+ divers Montjaux Tél 05 65 62 55 58ou 05 65 62 56 62 HR

155-V. arracheuse lieuse ail Astruc 1rang TBE. Tél 05 63 75 93 58 le soir06 13 58 10 25

189-Cuma vends MB NH 8070coupe 4 m 57 avec charriot Tél 05 6571 64 71 ou 06 89 94 24 21

132-V. cse cess activité porcs celluleRousseau 10 m3, bascule Maréchaleet générateur chaleur fioul le tt étatneuf + 30 nourri-soupe engraisse-ment Tél 06 61 16 56 76

136-V. cse cess laitière transfer 3postes pompe VP74 TBE Tél 05 6544 66 50

145-V. presse Supertino 120-60 an2004 2 essieus groupeurs 22 000 EHT Tél 06 86 58 29 68

149-Achète nourrisseur veaux, râte-lier BR et pince balle et V. plateaufourrager 8 m Tél 05 65 71 93 47

168-V. round baller Gallignani RB22 pickup large double liage très bonétat Tél. 06 71 32 47 20

174-V. andaineur Stoll 1400S +épandeur à fumier Gilibert 7 T tableépandage Tél 05 65 46 82 62 ou 0685 02 05 29

170-V. cse cess 1 presse Heston 460080x45 an 1991 B.E, 1 tracteur Lan-dini Legend 115 an 96 108 CV 5300h B.E + matér Tél 05 65 62 51 00 HR

128-V. 15 stomos de 1 x 2 m TBE Tél06 60 69 60 14 ou 06 66 00 31 41

146-V planteuse super-prefer 2 rangséquipée patates tabac trés bon étatTél 05 65 69 93 20 HR

140-V. presse balles rondes 120 120à rouleau + tronçonneuse Husqvarna371XP Tél 06 76 29 76 13

178-V. cause double emploi fau-cheuse Kuhn GMD 55 Tél 06 45 6585 27

187-V évacuateur va et vient Andrieurampe fixe, quad 250 Kawazaki nonhomologué Tél 05 65 47 04 05

Page 23: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

7 MAI 2009 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 23

Les petites annoncesde La Volonté Paysanne

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LA VOLONTÉ PAYSANNERéception jusqu’au

MERCREDI 10 H avec le réglement

� Forfait 3 lignes . . . . . . . . . .14 €

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� Encadrement . . . . . . . . . .5,00 €� Domiciliation (écrire au journal) .2,50 €� Passage sur le site V.P. . .2,00 €

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LA VOLONTÉ PAYSANNE+

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LE PAYSAN TARNAISRéception jusqu’au

LUNDI 17 H avec le réglementpour le Paysan Tarnais

� Forfait 3 lignes . . . . . . . . . .18 €

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LA VOLONTÉ PAYSANNE+

2 passagesdans

LE REVEIL LOZÈRERéception jusqu’au

LUNDI 17 H avec le réglementpour le Réveil Lozère

� Forfait 3 lignes . . . . . . . . . .18 €

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� Encadrement . . . . . . . . . .6,50 €� Domiciliation (écrire au journal) .2,50 €� Passage sur le site V.P. . .2,00 €

2 passagesdans

LA VOLONTÉ PAYSANNE+

2 passagesdans LE REVEIL LOZÈREet le LE PAYSAN TARNAIS

Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglement

pour le Tarn et la Lozèe

� Forfait 3 lignes . . . . . . . . . .22 €

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� Encadrement . . . . . . . . . .8,00 €� Domiciliation (écrire au journal) .2,50 €� Passage sur le site V.P. . .2,00 €

Forfait 3 lignes

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Page 24: Jean-Michel Serres, président de la FNP, au sujet de la ...

Les présidents de Cham-bres d’agriculture ont décidéde réorganiser leur groupe, enrenforçant l’échelon régional,pour coller aux demandes trèsdiverses de leurs publics, et àla réforme en cours des collec-tivités locales.

Lors de la deuxième sessionnationale des Chambres d’agri-culture pour l’année 2009, lesprésidents de Chambres ontapprouvé à la quasi unanimitél’approfondissement de laréforme des Chambres d’agri-culture, initiée en 2005. Afinqu’elles soient «plus à l’écoute,plus efficaces et plus innovan-tes», selon l’APCA, elles vontse réorganiser autour d’un éche-lon régional plus fort. «Le choixest de privilégier la proximitéen maintenant l’échelon local,mais en renforçant l’échelonrégional, par la mutualisationdes services au niveau de larégion», a expliqué à l’issue dela session de l’APCA, son pré-sident Luc Guyau. Cetteréforme, baptisée «projet Terresd’Avenir», émane des travauxdes Chambres au cours desréunions interrégionales.

Projets pour septembreIl s’agit de mieux répondre

aux demandes des agriculteurset des acteurs des territoiresruraux et périurbains, alors queles relations avec les collectivi-tés territoriales sont plus fortesqu’avant, ces collectivités vont

voir leur échelon régional s’é-toffer, les demandes des publicsdes Chambres (agriculteurs,salariés agricoles, collectivitéslocales, gestionnaires et pro-priétaires du foncier, de la forêtet des ressources naturelles)sont de plus en plus diversifiées,et les schémas d’exploitationagricole très divers (agritou-risme, agriculture biologique,etc). Déjà, depuis 2005, lesChambres se sont par exempledotées d’un budget unique parprogramme ou encore ont créédeux services communs natio-naux : le SIRCA (Systèmesd’Information) et Résolia (for-mation décentralisée des colla-borateurs).Les présidents des Chambres

d’agriculture ont pris deux nou-veaux engagements. D’abordcelui d’élaborer dans chaquerégion et dans les DOM un pro-jet de réorganisation d’ici le 23septembre, pour une mise enœuvre à partir de 2010, achevéeen 2011. Il faut réorganiser lescompétences entre Chambresdépartementales d’une mêmerégion autour de la Chambrerégionale, pour que les actionsde proximité bénéficient d’«undispositif régional et/ou inter-départemental renforcé». Il s’a-git aussi de revoir les équipesprofessionnelles des Chambres,pour qu’elles jouent pleinementleur rôle d’interlocuteur.

Cinq chantiersLe second engagement pris

par les Chambres est d’amélio-rer l’efficacité du GroupeChambres d’agriculture, au tra-vers de cinq chantiers d’accom-pagnement de la réorganisationrégionale, déployés cette année.Le but est que l’APCA joueplus efficacement son rôle detête de réseau. Un premierchantier vise à faciliter le par-tage des compétences entre plu-sieurs Chambres à l’échellerégionale et nationale, un autreà optimiser le fonctionnementdu réseau, et un troisième àconcevoir des outils communsdès 2009 entre les Chambres,pour améliorer leur perfor-mance sur 12 services straté-giques comme la formation àl’utilisation des phytosanitaires,le diagnostic énergétique desexploitations ou encore la créa-tion et la reprise des entreprisesagricoles… Un quatrième chan-tier s’attelle au développementd’un centre de ressources natio-nal en matière de marketingstratégique, de gestion et demanagement. Un dernier chan-tier enfin concerne la communi-cation de «Terres d’avenir».Au-delà de ces axes, des

groupes de travail vont abordertrois sujets : le financement desChambres, les élus (composi-tion des instances élues, statutde l’élu et modalités d’élection)et l’identité visuelle du GroupeChambres.

Aucun lien n’a été établientre les élevages de porcs etla grippe venue du Mexique,injustement appelée grippeporcine, qui frappe la popula-tion.

- Ne risque-t-on pas de seretrouver sur un scénario de lavache folle qui a provoqué unegrave crise dans la filièrebovine ?Jean-Michel Serres : Non

pas du tout ! Il n’y a pas delien direct entre la santé vétéri-naire et la grippe mexicaineainsi qu’on l’appelle désormais.On est sur une recombinaisonde virus issus du porc, de lavolaille et de l’homme. Et levirus qui est à l’origine de lacrise ne contamine pas lescochons.

Il s’agit aujourd’hui d’un pro-blème de santé humaine. Lesgens qui ont été frappés par lagrippe habitent les villes etn’ont pas été en contact avecdes porcs. Rien à voir avec lamaladie de la vache folle, niavec la grippe aviaire pour les-quelles il y avait un risquepotentiel de contamination !

- A-t-on déjà observé deseffets sur le marché de laviande porcine ?JMS : A ma connaissance

non. Les grandes surfaces quenous avons interrogées n’ontpas observé de conséquences enterme de baisse des achats deviande porcine. Même s’ilconvient de rester vigilants.L’annonce a été faite il y aquelques jours seulement. Jeconstate d’ailleurs que les pou-voirs publics ont été clairs en lamatière en réaffirmant qu’il n’ya pas de lien entre le porc et lamaladie. Les média aussi dansla mesure où l’on ne parle plusde grippe porcine, mais degrippe mexicaine et maintenantde grippe A.

- Quid d’interdire les impor-tations de viande porcinecomme l’ont fait les Russes ?

JMS : L’Europe n’importepas de viande porcine duMexique. Ni la Franced’ailleurs. Si l’Europe mettaitun embargo sur la viande por-cine mexicaine, elle alimente-rait la suspicion d’un risque liéà la consommation de viandeporcine et affolerait lesconsommateurs. Ce que nousne voulons pas. A ce stade, lesmesures à prendre relèvent de lasanté publique. Si et seulementsi on observait dans les joursqui viennent une chute deconsommation, il faudrait bienentendu réagir.

24 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 MAI 2009

ProfessionFrance

"Conscient que l'agriculture est l'un des moteurs de l'économierégionale des 4 départements de Nord Midi-Pyrénées, le Crédit Agri-cole, au travers de sa Charte "Jeunes Agriculteurs", participe acti-vement au renouvellement des générations d'exploitants.En 2008, le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées a accompagné 255jeunes agriculteurs, soit 87% des installations de l'Aveyron, du Lot,du Tarn et du Tarn-et-Garonne."

Interview de Jean-Michel Serres,président de la FNP

«Il s’agit d’un problèmede santé humaine»

Chambres d’agriculture

Les Chambres renforcentleur échelon régional

Balladur explique sa réformePrésident du Comité pour la réforme des collectivités locales, Edouard

Balladur a expliqué devant les membres de l’APCA, en quoi consistela réforme des collectivités territoriales. Constatant que, malgré lemouvement de décentralisation entamé depuis plusieurs décennies, lescollectivités locales en France n’étaient «pas assez fortes» parce que«trop nombreuses et superposées», «aux compétences enchevêtrées»et pas assez robustes financièrement», Edouard Balladur a déclaré quecette réforme devait «asseoir progressivement l’organisation territo-riale non plus sur le couple départements-communes, mais sur le cou-ple régions-communautés de communes». Toutes les dispositions de ceprojet n’entreront en vigueur qu’en 2014. Il ne s’agit nullement de sup-primer les communes ou les départements, assure l’ancien Premier mi-nistre, mais seulement «d’accentuer un mouvement qui existe déjà».Cette réforme doit notamment passer par «une meilleure imbrication»

des départements et régions, et des communes et communautés de com-munes, au travers d’élections conjointes, et d’organes délibérantsconjoints pour la région et les départements. Puis il s’agit de «simpli-fier la répartition des compétences» entre régions, départements, com-munautés de communes, et communes.

Samedi Dimanche Lundi Mardi

11°/17°Fiabilité : 90%

10°/19°Fiabilité : 70%

11°/17°Fiabilité : 80%

10°/18°Fiabilité : 32%

La Volonté Paysanne a consulté pour vous la météo départementale gratuite dewww.pleinchamp.com

Bulletin pour l’Aveyron élaboré le mercredi 06/05/2009

La météo à 4 jours

Au delà de la météo départementale, la météo localeHaute Précision : 46 zones climatiques dans l’Aveyron,prévisions à 10 jours, images radar, outils d’aide à la déci-sion. Sur Internet, tapez http://www.pleinchamp.com