ITnation Mag 2014 : EBRC et kneip
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Transcript of ITnation Mag 2014 : EBRC et kneip
ISSN : 2354-4635
LE MAGAZINE ET LE GUIDE DU CIO ET DU DÉCIDEUR ICT AU LUXEMBOURG
DÉCEMBRE 2014
Dossier spécial sécurité P.24
Dossier Digital Lëtzebuerg P.46
Focus start-ups P.58
Guide des entreprises P.67
DISRUPTIVE
Le Nouveau
Souf eJEAN-LUC MARTINO,
BANQUE RAIFFEISEN
CIO OF THE YEAR 2014
CASE STUDYKNEIP ET EBRC
Acteur reconnu à l’échelle internationale pour ses
services de gestion et de transmission d’informa-
tions �nancières, KNEIP démontre comment créer
de la valeur grâce à une utilisation judicieuse de la
technologie. « Depuis plusieurs années, notre déve-
loppement s’appuie notamment sur la production de
documents répondant à des exigences réglemen-
taires, comme par exemple les KiiD, qui rassemble
les informations clés relatives à un fonds et destinées
à des investisseurs, ou d’autres formes de reporting
légal, explique Jean-Luc Brach, membre of the Exe-
cutive Board, Chief Information Of�cer chez KNEIP.
A la différence d’autres acteurs travaillant sur ce
créneau, nous avons pu développer une gestion de
l’information totalement automatisée, 100% Straight
Through Processing (STP), du ling à la livraison des
documents certi és, en passant par leur création et
la véri cation des informations. »
FLUIDIFIER LE TRANSFERT
D’INFORMATIONS
KNEIP répond aujourd’hui aux besoins de nombreux
acteurs de l’industrie des fonds tenus d’assurer un
reporting legal et d’opérer une transmission d’infor-
mations en bonne et due forme, dans le respect
d’échéances déterminées sous peine de pénalités
conséquentes ou de pertes au niveau des ventes.
KNEIP distribue des Kiid à travers une quarantaine
de pays, en conformité avec la réglementation de
chacun d’entre eux. La société luxembourgeoise
est également parvenue à développer une solution
AIFM en réponse aux obligations de reporting des
fonds alternatifs en vigueur depuis le 30 octobre
dernier. « La régulation devient de plus en plus
complexe, notamment si l’activité se développe à
l’échelle internationale. Dans ce contexte, il faut trou-
ver de nouvelles solutions permettant aux acteurs
de l’industrie des fonds d’améliorer la gestion et la
transmission de l’information en s’assurant d’être
compliant tout en minimisant les coûts associés à
cette réglementation », poursuit Jean-Luc Brach.
L’ESSENCE DE LA FINTECH
En faisant un juste usage de la technologie
disponible, KNEIP a développé des services inno-
vants. C’est l’essence même de la FinTech, cette
branche d’activités sur laquelle l’économie luxem-
bourgeoise espère appuyer son développement.
En faveur
d’une gestion innovante
de l’information �nancièreProvider d’informations �nancières de qualité, KNEIP
développe des services de reporting légal automatisé.En la matière, la société a récemment mis au point un nouveau produit répondant aux
exigences dé�nies par la réglementation des fonds alternatifs (AIFMD). Elle démontre par là
sa capacité à innover dans le secteur de la FinTech. Pour mieux s’adapter au marché et faire
face à la croissance du volume d’information �nancière à gérer et au nombre de documents
à produire, la société luxembourgeoise a, en quelques mois, transformé ses systèmes
d’information en s’appuyant sur les services et l’expertise d’EBRC.
Yves Reding,
CEO d’EBRC
2014 41
« A travers nos solutions, nous sommes effecti-
vement dans une approche d’amélioration des
échanges de l’industrie. Nous entendons uidi!er
la manière dont les fonds d’investissement gèrent
l’information, poursuit le CIO. C’est la raison pour
laquelle nous contribuons fortement à l’élaboration
de standards internationaux, comme le FundXML,
qui vise à faciliter la transmission de l’information au
sein de la sphère !nancière. »
Face à la complexi�cation de la régulation et à une
tendance à l’agrégation des acteurs présents sur le
marché, KNEIP doit aussi faire face à une croissance
du volume d’informations à traiter et au nombre de
documents à produire. Dans ce contexte, l’enjeu est
de maintenir un service de qualité, garantissant la
disponibilité du service et l’intégrité de l’information
transmise. « Les données, au cœur de l’écosystème
!nancier, sont extrêmement critiques. Les consé-
quences, en cas de faille, pourraient être lourdes.
Nous n’avons donc tout simplement pas le droit à
l’erreur. Pour assurer un service optimal, répondant
aux exigences de nos clients, nous avons décidé
d’adapter notre infrastructure informatique a!n de
béné!cier d’une plus grande souplesse et d’une rési-
lience maximale », explique Jean-Luc Brach.
LE DÉFI DE LA TRANSFORMATION
Pour opérer la transformation de l’infrastructure de
ses systèmes d’information, KNEIP a été accom-
pagné par EBRC. Le spécialiste de l’information
�nancière lui a con�é la gestion de son infrastructure
ainsi que le soin d’opérer des services complémen-
taires, notamment relatifs à la sécurité. « KNEIP doit
faire face à plusieurs dé!s, dont celui de la gestion
de la croissance des volumes d’information à traiter,
mais aussi celui de la nécessité d’une plus grande
réactivité vis-à-vis du marché, pour mieux y déve-
lopper ses produits et innovations, commente Yves
Reding, CEO d’EBRC. Avec une bonne compréhen-
sion de ces enjeux, nous avons accompagné KNEIP
pour lui proposer une solution lui permettant de se
libérer des problématiques d’ordre technique, pour
pouvoir mieux se concentrer sur le développement
de l’innovation et des services créateurs de valeur
ajoutée. »
La transformation des systèmes informatiques
de KNEIP a demandé plusieurs mois de travail,
au cours desquels les deux acteurs ont travaillé
main dans la main. « Auprès d’EBRC, nous avons
trouvé, mieux qu’un prestataire de services, un réel
partenaire. Au-delà de l’offre « Infrastructure as a
Service », EBRC met des compétences spéci!ques
à notre disposition, notamment pour la gestion des
aspects de sécurité, commente Lee Marshall, Head
of IT Infrastructure de KNEIP. La complémentarité qui
existe entre nous est créatrice de valeur. Aux yeux
de nos clients, pouvoir af!rmer que nos systèmes
fonctionnent à partir d’un Datacentre certi!é Tier IV,
comme il y en a encore peu à travers le monde,
rassure. Compte tenu des compétences spéci!ques
nécessaires pour gérer une telle infrastructure, nous
sommes heureux de pouvoir nous appuyer sur les
talents d’EBRC. Il en va de même pour les aspects
de sécurité. »
COMMUNAUTÉ D’INTÉRÊTS
Si KNEIP et EBRC se sont si bien entendus, c’est
notamment parce que les deux sociétés partagent
des valeurs communes : la poursuite de l’excellence,
une �bre entrepreneuriale forte, une clientèle avec
des exigences élevées et une volonté de suivre les
standards internationaux les plus pointus. « Notre
partenariat s’inscrit dans une communauté d’inté-
rêts. Nous sommes deux acteurs complémentaires
qui, comme nous venons de le prouver, peuvent
travailler main dans la main a!n de permettre à des
solutions à haute valeur ajoutée de voir le jour au
Luxembourg », explique Yves Reding.
L’un des enjeux de cette transformation de l’infras-
tructure IT a été de l’opérer tout en maintenant la
disponibilité du service. « C’est comme si vous
deviez changer le moteur de votre avion lors d’un
vol transatlantique, commente Jean-Luc Brach.
Pour y arriver, nous avons été heureux de pro!ter
de l’expérience et de l’expertise d’EBRC dans la
conduite de projets. » Désormais, KNEIP n’est plus
limité en matière de capacité de traitement et peut
donc se concentrer sur son cœur de métier, a�n de
développer de nouveaux produits, de continuer à
innover. « La transformation de notre infrastructure
nous permet une meilleure réactivité, de gagner en
agilité et de rester plus facilement à niveau en termes
de version de système. Aujourd’hui, nous sommes
capables de placer un patch de sécurité sur 800
serveurs en moins de 120 secondes », commente
Lee Marshall.
DES COMPÉTENCES SPÉCIALISÉES POUR UN COÛT MUTUALISÉ
« KNEIP est précurseur dans la mesure où il a com-
pris que l’ICT permet d’accélérer le business. Plutôt
que de se doter d’une infrastructure propre, lourde
et de plus en plus complexe à gérer au regard des
enjeux, notre client a compris qu’il pouvait se libé-
rer de ses contraintes et accéder à un service de
qualité auprès d’un partenaire de con!ance. Qu’il
pouvait également réduire ses coûts de maintenance
en interne, en béné!ciant de surcroît de ressources
de très haut niveau, de personnes dont la gestion
des infrastructures ou de la sécurité sont les métiers
exclusifs », commente Yves Reding.
KNEIP af�che très volontiers la �erté d’un tel parte-
nariat, en invitant ses clients internationaux, parmi
lesquels les plus grandes banques du monde, à
visiter les infrastructures d’EBRC. Dans l’espoir que
l’excellence combinée de ces deux acteurs servent
d’exemple et puissent servir le secteur de la FinTech
au Luxembourg.
Sébastien Lambotte
42 2014
CASE STUDY KNEIP ET EBRC