Israël Actualités n°321

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GRATUIT - Numéro 321 - Edition du 28 Octobre au 3 Npvembre Journal israélien en langue française

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 321 - Edition du 28 Octobre au 3 Npvembre Journal israélien en langue française

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Nous assistons depuis plusieurs an-nées à une véritable diabolisation d’Is-raël par les journalistes français dans leur grande majorité ... Là où l’on peut taper sur Israël, un bouclier de journalistes bien pensant se lève pour condamner l’état d’Israël, seule démo-cratie dans cette région du monde ... Ces mêmes journalistes sont prompts à donner des informations fausses et ne rétablissent que rarement la réalité du terrain. Lors de l’opération «Bordure Protectrice», les journalistes français ont été les premiers à établir le dé-compte de civils tués par Tsahal en affirmant haut et fort que l’armée d’Is-raël avait commis un vrai massacre contre la population civile de Gaza ce qui entraina à importer le conflit en France et le déclenchement dans l’ensemble du pays de manifestations où les cris de «mort aux Juifs» est ré-apparu ... Tout cela a été entretenu par des journalistes ne connaissant rien de la réalité historique des faits si ce n’est qu’en prenant des brides d’infor-mations ici et là pour se faire mousser devant les caméras. Comme l’abjecte Aymeric Caron et tout ceux qui ont collaboré avec lui, Laurent Ruquier sous ses airs de premier de la classe prend avec désinvolture les accusa-tions scandaleuses de son journaliste vedette. Les journalistes qui se sont succédés dans cette émission n’ont pu intervenir de la sorte qu’avec l’accord de Laurent Ruquier, béni par la chaine la plus anti-israélienne du PAF (Pay-sage Audiovisuel Français), France 2. Rien de ce qui est dit ne peut passer à l’antenne sans l’aval des responsables de la chaine. Les journalistes sont sur une chaine nationale du service public ! Audrey Pulvar n’aurait certainement jamais mis les pieds sur cette chaine si son concubin de l’époque, Arnaud Montebourg, aussi mauvais qu’elle, puisqu’il fut poussé à la démission par Manuel Valls.Dimanche dernier, j’ai eu la satisfac-tion de revoir sur Itélé de quelle façon Bernard Tapie, qu’on aime ou pas, a su remettre à sa place Audrey Pulvar sur la façon de vouloir toujours res-sortir des dossiers qu’elle ne connais-

sait pas et de poser des questions que des journalistes qui n’étaient pas présents sur le plateau lui envoyaient par oreillette. Vous ne pouvez pas savoir la satisfaction que j’avais de voir son visage se décomposer devant Bernard Tapie ... Une chose est sûre, aujourd’hui, il est de notre devoir de combattre ce pseudo journalisme, de boycotter leur émission et d’écrire à la direction de France 2 pour nous plaindre des agissements des journa-listes et du repsonsable de cette émis-sion qui attaquent automatiquement les personnes sur l’identité de leurs invités et plus particulièrement lors-qu’ils sont de confession juive comme nous avons pu le voir et constater avec Alexandre Arcady, Bernard Henry Levy, Bernard Kouchner, pour ne citer qu’eux ... Je vous rappelle que nous payons tous la redevance audiovi-suelle et que de ce fait, la chaine doit nous rendre des comptes ! Plus nous serons nombreux à réagir via les fo-rums concernant l’émission, par mail à la direction ou bien par courrier, plus nous aurons la chance de pouvoir nous faire entendre et d’avoir de vrais journalistes qui feront leur travail avec une vraie déontologie sans à priori sur l’appartenance ethnique ou religieuse de leurs invités.

Faisons en sorte de mettre au pla-card les Aymeric Caron, Lea sala-mé, Audrey Pulvar, Laurent Ruquier et tous ceux qui attisent la haine dans notre pays. Il est vrai que nous sommes Juifs, que nous aimons Israël, que nous apportons notre soutien à l’Etat d’Israël, mais nous sommes des Juifs de France. Cela ne vous donne pas le droit de nous cracher dessus car, à cause de vous, la France est devenue ce qu’elle est aujourd’hui. Un pays qui n’est plus respecté dans le monde, dans nos villes, dans nos banlieues. Et cela à cause d’ordures comme vous !

Nous avons certainement plus de res-pect de la France que vous, messieurs les journalistes ...Am Israel HaiAlain Sayada

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

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Honte journalistique !

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Les pierres tombales juives reviennent dans

les cimetières en Pologne

Sous l’oeil attentif de sa mère, le petit Krzys, 2 ans, pousse des cris de joie en descendant un tobog-gan, à quelques mètres d’une bri-gade d’ouvriers démolissant le mur d’une aire de jeu dans le quartier de Praga, à Varsovie.

A première vue, le mur n’a rien de singulier. Mais sur quelques pierres, on peut apercevoir des inscriptions en hébreu ou en yiddish.

Abandonnées, voire détruites à la suite de l’Holocauste, les matzevas, pierres tombales des centaines de cimetières juifs de Pologne, ont servi à l’époque communiste à paver les routes ou à construire des murs.

Elles sont récupérées aujourd’hui et reviennent aux cimetières dans le cadre d’un projet destiné à tourner une page sombre des relations complexes entre Juifs et Polonais.

Dans ce petit parc de Praga, une per-gola et de petits murs furent construits avec des bouts de pierres tombales juives, autour d’un jardind’enfants et d’une piste de danse.

«Je n’étais absolument pas consciente que ces pierres provenaient d’un ci-metière», déclare Kamila Zagorows-ka, 42 ans, la mère du petit Krzys, qui habite le quartier depuis sept ans.

«On se posait quand même la ques-tion. Ces pierres me faisaient penser à un cimetière juif», reconnait Tadeusz Zbolimowski, un chauffeur qui habite à côté depuis 35 ans.

«Ce n’est qu’avec ces travaux que nous en avons eu la confirmation. Et dire que les gens venaient danser ici! Ils dansaient ainsi sur des tombes, ça n’aurait jamais dû avoir lieu», ajoute ce quinquagénaire.

Une fois enlevées, les pierres sont en-suite transportées au grand cimetière juif du quartier, à Brodno.

Désacralisation terrible«Cette désacralisation qui a eu lieu en Pologne il y a plus de 50 ans, sousles Allemands nazis et sous les Sovié-tiques, fut terrible», souligne le grand rabbin de Pologne Michael Schudrich.

«On ne peut pas réparer tout ce qui s’est passé (...) mais là où c’est pos-sible, on doit essayer de le faire», ajoute le rabbin qui se félicite de l’ini-tiative de la municipalité.

Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, Varsovie était une gigan-tesque étendue de ruines. Pour sa re-construction, des briques de l’ancienne Breslau allemande, devenue Wroclaw, étaient apportées de Basse-Silésie, et des matzevas des cimetières juifs abandonnés étaient utilisées.

Les exemples les plus choquants sont rassemblés dans un album de photos: à Parysow, à 60 kilomètres de Varso-vie, une étable a même été construite avec des pierres tombales.

L’enclos des lions du jardin zoolo-gique de Varsovie cacherait aussi detelles pierres.

En général, comme au parc de Praga, les pierres étaient posées de façon à camoufler les inscriptions et symboles religieux. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Au sommet d’un des po-teaux de la pergola, sous des feuilles de vigne vierge on découvre des ca-ractères hébreux.

«Il y a 24 ans, la Pologne a recouvré son indépendance. Aujourd’hui, nous pouvons parler librement, même des questions aussi difficiles que celle-ci.

Nous n’avons plus de sujets tabous», explique à l’AFP le maire-adjoint du quartier, Jaroslaw Karcz.

«Nous pouvons réparer les erreurs de l’histoire, nous disposons pour cela d’outils et de moyens financiers né-cessaires», assure-t-il.

La municipalité a débloqué 95.000 euros pour cette opération. «Ce n’est que le début d’un long processus, très important du point de vue éthique pour la communauté juive et les Po-lonais», souligne Anna Chipczynska, présidente du Conseil de la commune juive de Varsovie. «Tout cela nécessite d’importants fonds financiers qu’il faut encore trouver», ajoute-t-elle.

L’organisation «From the Depth», une ONG israélo-américano-polonaise en-gagée dans ce projet, se donne pour objectif ambitieux de créer des ar-chives numériques des matzevas.

«Des juifs du monde entier viennent en Pologne à la recherche de leurs ra-cines et des tombes de leurs ancêtres. Nous voulons les aider,» explique Lena Klaudel, coordinatrice du pro-jet «Matzeva» de la fondation, réali-sé avec l’aide de l’université norvé-gienne NTNU de Trondheim.

Mais l’opération suscite aussi des cri-tiques. «A quoi bon tout détruire? Il n’y a des caractères hébreux que sur un seul poteau de la pergola», s’in-digne un passant, Jerzy Mickiewicz. «Mieux vaut que ces pierres conti-nuent de servir aux vivants», affirme sa femme.

L’assassin de la petite Haya à Jéru-salem était un arabe habitant notre capitale. Il était membre du Hamas, avait déjà été arrêté par la police israélienne pour avoir caillassé le tramway et jeté des bouteilles in-cendiaires.

L’attentat qui a blessé une dizaine de personnes et couté la vie à ce bébé de trois mois qui pour la première et dernière fois de sa courte vie était allé au Kotel, était prévisible. Les incita-tions au meurtre à Jérusalem lancées par Abou Mazen n’avaient trouvé au-cune riposte israélienne. Pas plus que le discours haineux et mensonger de ce même terroriste nazifiant à partir de la tribune de l’ONU. Pas plus que le discours mensonger de Ban Ki Moon demandant à Israël de prouver quelles écoles onusiennes servaient d’abri pour stocker des armes et tirer. Pas plus que l’inacceptable déclaration de la porte-parole de Kerry« condamnant l’attentat et demandant aux deux par-ties de la retenue ». Pas plus que les pierres lancées sur les bus à Jérusalem et sur les routes de Judée et Samarie. Pas plus que le fait que la moitié de trams hiérosolomytains avaient été endommagés par des jets de bouteilles incendiaires et projectiles divers. Pas plus que les distributions de bonbons dans les rues encore habitées par des arabes à l’est de Jérusalem en appre-nant le décès de nos soldats. Pas plus que les émeutes sur le Mont du Temple que «souille la présence juive » selon l’expression du modéré Abou Mazen. Pas de réaction israélienne appropriée à tous ces délits et crimes.

Bien au contraire, l’Etat juif donne tous les signes de faiblesse pour dé-montrer au monde que nous sommes

les « gentils ». Nous avons quitté Gaza, déraciné de notre Terre les pionniers juifs du Gouch Katif, accepté de geler les constructions sur les terres libérées lors de la guerre des six jours, concédé le fait qu’il puisse y avoir Dieu pré-serve un état « palestinien »,négocié avec ces squatters terroristes l’avenir de notre présence chez nous, accepté les 12 cessez-le-feu lors de la dernière opération à Gaza et même accepté de négocier avec ces barbares sans même réclamer les restes de nos deux soldats que ces arabes détiennent comme une monnaie d’échange. Aucune riposte juive au fait que ces arabes ont tiré des missiles vers la Méditerranée pour tester de nouvelles armes ou qu’ils dé-clarent ouvertement reconstruire les tunnels.

Chez eux un assassin armé reste pour les Kerry ou Fabius un « civil inno-cent ». Chez nous un enfant de trois mois reste une cible pour combatte le« sionisme » et ne mérite même pas une mention dans les informations de la grande chaîne arabe en langue française, l’A2. Il est vrai que ce n’est qu’une banale victime supplémentaire alors que le monde s’était déjà habitué à l’assassinat d’un million cinq cent mille enfants juifs durant la seconde guerre mondiale.

Toute notre politique destinée à nous attirer les bonnes grâces du monde dit civilisé et nous permettre de négocier avec nos ennemis ont eu exactement le résultat inverse du but recherché.

Alors, il est temps de changer de lan-gage et d’annoncer au monde une po-litique qui, même si elle ne lui plaira pas, aura l’avantage de nous rendre notre dignité, notre souveraineté et le

respect des politiques étrangers.

La première décision doit être d’an-nuler les «accords » d’Oslo qui n’ont jamais été respectés par l’ennemi. L’arrêt des négociations avec les ter-roristes du Hamas ou du Fatah doit suivre et nous amener à interdire toute reconstruction à Gaza si cette zone n’est pas définitivement démilitarisée et tous les passages souterrains dé-truits. Enfin, il est indispensable de rétablir la souveraineté juive sur Jéru-salem.

Il est impensable que nous ne puis-sions pas prier sur le Mont du Temple. Ce ne sont pas les arabes qui nous empêchent mais notre propre police pour ménager le Waqf et éviter des émeutes. Le résultat prévisible est que ne prions pas à l’endroit le plus sacré de notre foi et que nous faisons face aux émeutes.

Les prisons à porte tournante où les lanceurs de pierre et bouteilles incen-diaires entrent pour ressortir aussitôt favorisent l’insécurité.

Ce n’est pas après que la pierre soit lancée qu’il faut intervenir mais au moment où le terroriste se baisse pour la ramasser. Il ne doit plus poauvoir se relever.

Pour ces arabes vivant en Erets Israël, bénéficiant des allocations fournies par les services sociaux israéliens et qui ne respectent pas nos lois, notre drapeau et notre foi, la mesure im-médiate doit être de les déchoir de la nationalité israélienne et les transférer au-delà du Jourdain ou au-delà de la Méditerranée.

Mais si certains veulent aller rejoindre les syriens, les irakiens, le Daesh ou les syriens « libres », facilitons la ré-alisation de leurs vœux et offrons leur un billet pour y aller.

Un aller simple, bien entendu.

Jacques Kupfer

C’était écrit …4L’information en provenance d’Israël

Edition du 28 Octobre au 3 Npvembre

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

Elle s’appelait Haya Zissel Baum(-zal) Elle avait à peine 3 mois et un terroriste palestinien de 20 ans l’a tuée !

Il s’appelait le Caporal Nathan Cirillo (zal), il avait 24 ans et un terroriste, converti à L’islam, de 34 ans l’a froi-dement abattu !

Ils sont ainsi de plus en plus à ajouter leurs noms à la déjà trop longue liste des victimes de la haine Islamique, comme devient de plus en plus longue la liste de ces Fous de D ..., qui par-tout se lèvent et sèment la terreur et la mort.

Pour nous, simples mortels, aimant la Vie et respectueux de la démocra-tie, c’est à chaque fois le même choc, la même incompréhension, le même traumatisme et la même question !Encore combien de temps, ces crimi-nels vont-ils nuire ?

Pour nous, humains, c’est à chaque fois la même indignation et chaque victime est une victime de trop !

Il n’y a pas de différence entre les larmes de parents du Canada, des EU, du Mali, d’Algerie, d’Irak, de Syrie, du Kurdistan, du Soudan et celles ver-sées par des parents Israéliens, qui de-puis trop longtemps, sont victimes de cette barbarie que beaucoup, pensent ou aimeraient imaginer, motivée par un problème territorial qui opposerait Israel à ses voisins.

Certains, encore aujourd’hui, refusent de faire le lien entre tous les assassins qui tuent au nom d’Allah !J’en veux malheureusement pour signe, le traitement de l’information de ces derniers jours.

A Ottawa, le peuple canadien et toute sa classe politique ont fait corps avec leur premier ministre et ont nommé les assassins et leur idéologie.

Ils ont tous appelé à l’Union Sacrée contre cette bête Immonde qui les avait frappés.

Ils ont honoré la mémoire du jeune militaire assassiné et ont aussi honoré celui qui a stoppé le criminel !

Un peuple, uni, debout et fier qui a refusé de baisser les bras devant la ty-rannie Djihadiste.

Ces images ont fait la Une de tous les médias de la planète.

Chez nous, en France, elles ont été reprises et les condamnations ont été unanimes et fortes.

Nous devons nous en féliciter car lorsque le Djihad avance, nous sommes tous menacés.

Mais pourquoi alors, l’ assassinat de le petite Haya n’a fait que quelques lignes dans nos journaux, nos radios et nos télévisions ?

Pourquoi ce petit ange, d’à peine 3 mois, ne méritait-il pas la même com-

passion et cette indignation humaine qui nous honore ?

Pourquoi l’assassin d’ Ottawa est-il justement qualifié de Monstre et ce-lui de Jerusalem de «combattant» et même pour certains de chauffard ?Pourquoi, ceux qui tombent sous les balles des terroristes palestiniens ne sont-ils pas considérés de la même façon que ceux qui sont assassinés par les terroristes de Boko Haram, de l’Etat Islamique, d’ Al Quaida et des autres mouvements fascislamistes ?

Combien de temps encore, allons nous tolérer cette hémiplégie de l’indigna-tion et cette dichotomie entre le sang juif et celui des autres ?

Les terroristes palestiniens et leurs complices silencieux se renforcent de cet aveuglement et de cette distinction systématique. Ils apprécient chaque jour la progression de leur propagande et se réjouissent de la complicité ta-cite qu’ils ont dans les microcosmes pseudo intellectuels et certains partis politiques.

Ils comptent avec plaisir et délectation le nombre de ceux qui se soumettent et suivent aveuglément les M’Bala M’Bala, les Soral, les Mélenchon, les Besancenot et autres.

Les terroristes du Hamas arrivent même, parfois, à se montrer compatis-sants vis à vis de certaines victimes du Djihad et au mieux à ne pas commen-ter ces crimes, alors qu’ils fêtent dans l’allégresse les victimes israéliennes. Ces images de joie ne circulent jamais !

Pour nous, chaque victime est une vic-time de trop, quelle que soit son ori-gine, sa couleur ou sa croyance !Pour nous, tous les terroristes sont des assassins.

Pour nous, le caporal Nathan Cirillo et la petite Haya Zissel Baum sont des victimes de trop !

Pour nous, alors pourquoi pas pour Tous ?

Pourquoi pas pour nos radios, nos té-lés et nos journaux ?

Je n’ose croire qu’ils se soient accou-tumés et qu’ils acceptent la mort des israéliens ou peut être des Juifs !Je n’ose imaginer une réponse qui semble se dessiner et pourtant !!!

Je veux croire en l’Humanité et je re-fuse d’accepter cette réponse qui me hante !

GIL TAIEB

Pourquoi ?

Inutile de charger encore la mule de la communauté internationale. Celle-ci ayant épousé définitivement les thèses du monde musulman, spécialiste de la désinformation sur le conflit proche-oriental, revenir sur l’idéologie fétide qui mène la planète serait perte de temps. Par contre, il est intéressant de réfléchir sur les conclusions à laquelle celle-ci conduit.

Rien n’y fera ! Les Israéliens désireux de vivre à Jérusalem-est, quartier où se situe la veille ville et le Mont du Temple, sont et resteront pour celle-ci des « colons ». Des purs étrangers dans un endroit pourtant construit et célébré par le peuple juif depuis des millénaires. Il suffit donc d’une épu-ration ethnique (celle de 1948 réalisée par les Jordaniens) pour qu’un terri-

toire devienne judenrein à vie.

Idéologie fétide avons-nous écrit ? Mais là n’est pas le principal !

La municipalité de Jérusalem depuis 1967 a construit, sur la partie ouest de son territoire, des milliers de loge-ments, dont beaucoup sont occupés de nos jours par des Arabes originaires de Jérusalem-est. Dans la partie de la ville reconnue internationalement comme israélienne, beaucoup d’entre eux de surcroît y travaillent ou fes-toient sans que nul ne songe à les dé-signer sous le vocable de « colons ».

C’est pourtant ce qu’ils sont ! Si l’on voit les Israéliens comme des étran-gers dans la partie EST de la ville, et cette section de la citée comme ne faisant pas partie intégrante de la ca-

pitale, et donc de l’Etat d’Israël, les Arabes de Jérusalem-est ne peuvent prétendre, en conséquence, avoir ac-cès librement et de plein droit aux avantages d’un pays devenu, pour eux, étranger par la grâce d’une déci-sion internationale arbitraire.

Posséder le beurre, l’argent du beurre ainsi que la crémière n’étant pas dans le domaine du possible dans ce monde-ci, les Arabes de Jérusalem-est sont donc bien des colons.

Ne les qualifiez toutefois pas de la sorte, vous seriez immanquablement qualifiés de racistes et d’islamophobes par cette communauté internationale si prompt à cataloguer le juif !

Autre petite réflexion :

« Nous pressons toutes les parties de maintenir le calme et d’éviter une es-calade des tensions à la suite de cet incident », a déclaré la porte-parole du département d’Etat, Jennifer Psa-ki, dans un communiqué condamnant l’attentat terroriste, commis à Jérusa-lem, qui a tué un bébé de trois mois et blessé huit civils.

Il faut espérer que les Israéliens ne se mettront pas à ‘’troubler le calme’’ en construisant quelques logements dans Jérusalem-est !

Victor PEREZ ©

Petites réflexions sur la communauté internationale

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

ISRAEL ACTUALITES : Bonjour, Simcha Felber. Dans le cadre des activités de l’Organisation Sioniste Mondiale, vous avez eu une année chargée, remplie d’évènements et qui sans nul doute a placé l’O.S.M. a des carrefours centraux de la vie de la Communauté en France. Que nous préparez-vous pour le début de l’année juive ?

SIMCHA FELBER : En effet, ce fut une année très riche en évènements en tous genres pour la communauté, et vous avez raison : c’est une an-née ou l’O.S.M. s’est positionne en France. Mais il ne faut pas dormir sur les lauriers et cette année sera riche en évènements. Dans votre dernier numéro, vous avez parlé du Concours de chants Halelouyah qui aura lieu le 30 novembre dans la salle du Palace

à Paris.

A partir du 27 septembre commence le Projet «Lekh Lekha».

ISRAEL ACTUALITES : De quoi s’agit-t-il ?

SIMCHA FELBER : La paracha «Lekh Lekha» qui va etre lue le Chabath 1er Novembre parle de Avra-ham Avinou qui quitte la maison de son père en Chaldée pour se rendre au pays que l’Eternel lui donnera a lui et à sa postérité : la Terre d’Israël.

C’est donc d’un Chabath Sioniste par excellence dont il s’agit et nous en profitons avec des envoyés pres-tigieux d’Israël qui sillonneront une cinquantaine de Communautés .

Notons également au mois de dé-cembre d’un grand Congres Européen contre l’Antisémitisme à Bruxelles.

Et bien sûr , l’Alyah de France qui reste au cœur de nos préoccupations.

ISRAEL ACTUALITES : Nous nous ferons un plaisir de commu-niquer à nos lecteurs ces sujets passionnants, mais parlez-nous du Concours Biblique International

pour adultes : qu’en est-t-il ?

SIMCHA FELBER : C’est en ef-fet une des «cerises» du gâteau. Le «Livre des Livres» est la raison d’être du Peuple Juif et de tout ce qui s’ensuit y compris le Sionisme. Il est toujours bon d`y revenir et de s’en empreigner.A ce but, nous organisons le mercre-di 12 novembre 2014 en partenariat avec le Fond Social et en collabo-rations avec le Consistoire la finale européenne du Concours Biblique International pour adultes à l’espace Rachi – 39 rue Broca a Paris. Douze concurrents s’affronteront pour repré-senter la France a la finale mondiale a Jérusalem a Hanoukka et qui sera retransmise en direct à la télévision Israélienne. Cela lie ici à un Jury prestigieux sous la houlette du Grand Rabbin de Paris Michel Gugenheim. Le Rav Elie Ben Dahan, vice-mi-nistre des affaires religieuses d’Israël et Avraham Duvdevani (Duvdev) Président de l’Organisation Sioniste Mondiale viennent spécialement d’Is-raël. L’ambassadeur d’Israël Yossi Gal et de nombreuses personnalités nous ont assurées de leur présence. Tout cela nous promet un spectacle excep-tionnel auquel est cordialement invite le grand Public. A ne pas manquer !

Interview de Simcha FELBER,délégué de l’Organisation Sioniste Mondiale en France

Mercredi 12 Novembre 2014 : Finale Européenne du Concours Biblique International pour adultes à Paris

Piochant dans les archives israé-liennes et américaines jusque-là secrètes, l’écrivain iranien Ramin Parham, dans « Iran-Israël : Jeux de Guerre* », paru en français chez Dhow Editions, balaie de sa plume les niaiseries des VRP d’un cer-tain postmodernisme, pour redon-ner la parole aux vrais acteurs de l’histoire des relations israélo-ira-niennes entre 1950 et 1978. Parmi les personnages étonnants dont Pa-rham brosse le portrait, on trouve par exemple le brigadier-général Itzhak Segev, le dernier attaché mi-litaire de Tsahal à Téhéran sous la monarchie des Pahlavi.

L’épopée des « 33 derniers Israéliens d’Iran », ceux qui ne quitteront l’Iran que le 19 février 1979, soit une bonne

semaine après le renversement de la monarchie, est digne des meilleurs thrillers hollywoodiens. Autre person-nage clé de cet incroyable récit, Uri Lubrani. Avant-dernier ambassadeur israélien en poste à Téhéran, monu-ment vivant de la diplomatie de l’Etat juif, Lubrani est, ni plus ni moins, le « doyen des serviteurs de l’Etat d’Israël ». Ses rencontres surréalistes avec le puissant et dernier monarque perse, au faîte de sa puissance en 1975 puis seul au bord des abysses en 78, sont décrites là avec une saisissante théâ-tralité, celle de l’Histoire vue comme elle est : une tragédie (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

© M. Garroté, réd. Chef www.dreuz.info

Iran-Israël - Jeux de guerre

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

Vingt ans après sa signature histo-rique, le traité de paix entre Israël et la Jordanie a beau être très impo-pulaire chez les Jordaniens, il reste un pacte stratégique que les deux parties sont déterminées à défendre, estiment les experts

La relation délicate entre les deux pays a pourtant subi bien des épreuves, pour la plupart causées par le conflit israélo-palestinien, depuis que les Pre-miers ministres Yitzhak Rabin et Ab-delsalam al-Majali ont signé le traité le 26 octobre 1994 sous les auspices du président américain Bill Clinton.

Si le texte, qui a mis fin à l’état de guerre persistant entre les deux pays depuis 1948, reste une source de pro-fond dépit en Jordanie, où plus de la moitié de la population est palesti-nienne, la relation entre les deux pays, fortement empreinte de pragmatisme, s’est discrètement renforcée, encore récemment devant l’expansion de l’is-lamisme radical dans la région.

Israël et la Jordanie partagent une même perception des groupes jiha-distes qui combattent tout près, en Sy-rie et en Irak, explique David Schen-ker, expert au Washington Institute for Near East Policy. «Cela rapproche forcément ces pays, comme cela a rap-proché l’Egypte et Israël», dit-il, «ils voient bien queplus l’échange de renseignement sera important, plus la relation militaire sera forte, plus la sécurité des deux pays sera assurée».

Question palestinienne

Mais la question palestinienne conti-nue à entraver des rapports plus har-monieux, conviennent les experts. La mort d’un juge jordano-palestinien tué par l’armée israélienne, et la guerre dans la bande de Gaza en juillet/août, dans laquelle plus de 2.100 Palesti-niens dont plus de 60 % étaient des terroristes ont péri, y ont encore porté un coup.

Dès 1996, les rapports s’étaient dégra-dés avec l’accession de BenjaminNetanyahu au poste de Premier mi-nistre en Israël, et s’étaient rapprochés du point de rupture quand les services secrets israéliens ont tenté d’assassi-ner Khaled Mechaal, leader du Ha-mas, à Amman.

La seconde Intifada palestinienne (2000-2005), la guerre du Liban en 2006 et trois guerres dans la bande de Gaza ont enflammé l’opinion publique en Jordanie et suscité des déclarations courroucées jordaniennes.

Et Amman surveille attentivement les agissements israéliens sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-est, la Jor-danie étant le gardien de ce lieu saint et ultra-sensible où se dresse la mos-quée Al-Aqsa -- un rôle inscrit dans le traité de paix.

«Du point de vue jordanien, le pro-blème principal, c’est que, tant qu’on n’aura pas trouvé de solution globale au conflit israélo-palestinien, le régime aura toutes les difficultés politiques à entamer une normalisation complète» des relations, souligne Oded Eran, an-cien ambassadeur israélien à Amman

et désormais expert à l’Institute for National Security Studies, en Israël.

Ainsi pour le député jordanien Khalil Attieh, qui brûla un jour le drapeau israélien au Parlement, «Israël est tou-jours considéré comme un ennemi». «Il continue à occuper la terre palesti-nienne, à violer le traité de paix par ses attaques sur Al-Aqsa, à tuer des Pales-tiniens innocents ( lool, terroristes) et à détruire leurs maisons ( maison appertenant aux même terroristes du Djiad et du Hamas) .».

Pas de «meilleur voisin» pour IsraëlMais en dépit de mots parfois durs, Is-raël et la Jordanie n’ont aucune envie de sacrifier leur relation, soutient M. Schenker.

«Les deux sont d’accord pour laisser sa place à la rhétorique, pour laisser le roi dire certaines choses et pour que les Israéliens ne soient pas contents, c’est le prix à payer quand on fait af-faire ensemble», dit-il.

D’un point de vue économique, si le commerce bilatéral reste limité (365 millions de dollars en 2013), le sabo-tage par des terroristes jihadistes du gazoduc qui alimentait la Jordanie en gaz égyptien a contribué à améliorer les échanges: Israéliens et Jordaniens viennent de signer une lettre d’inten-tion qui ferait d’Israël le principal fournisseur en gaz du royaume haché-mite pour les 15 prochaines années.

«Cet accord gazier est le signe le plus éloquent que les liens du royaume avec Israël sont forts et qu’ils ne vont faire que se resserrer», analyse M. Schenker, «ce n’est pas populaire, mais c’est sensé du point de vue du royaume, et cela démontre la solidité de la relation».

Daniel Nevo, l’ambassadeur d’Israël en Jordanie, en d’ailleurs récem-ment vanté la qualité à la radio mili-taire israélienne: «Les relations sont bonnes», a-t-il dit. «Il y a encore beau-coup de choses à améliorer. La situa-tion n’est pas idéale, mais ce que nous avons fait va dans la bonne direction (...) la Jordanie est un îlot de stabili-té et de modération dans cette région instable, et nous ne pourrions espérer meilleur voisin».

Israël, Jordanie, vingt ans de relations fraîches mais cruciales

Le christianisme est «la religion la plus persécutée au monde» avec 100 à 150 millions de croyants empêchés de vivre leur foi, selon un ouvrage collectif déjà paru en France et pro-chainement en Italie, qui veille à ne pas nourrir la caricature «Allah contre Jésus».

Le «Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde» (Xo édi-tions) est «dépourvu de la moindre intention apologétique ou polémique» et vise seulement à «souligner l’am-pleur du phénomène», écrit l’historien italien Andrea Riccardi, fondateur de la communauté Sant’Egidio, très engagée en faveur de la paix dans le monde.

Co-directeur de cet ouvrage de 800 pages, il estime que les persécutions contre les chrétiens sont méconnues à cause du «sentiment de culpabilité» lié aux violences commises au nom de la chrétienté dans l’Histoire.

Mais, aujourd’hui, «nous avons le devoir de parler, de nous insurger», juge l’évêque français Jean-Michel Di Falco, qui a également co-dirigé cette somme rédigée par 70 contributeurs de 17 nationalités.

Entre «100 et 150 millions d’âmes» chrétiennes sont persécutées dans le monde. Trois quarts des actes antireli-gieux visent des chrétiens et 137 pays sont concernés par ces discriminations ou violences, selon le livre noir.

Il est difficile de récolter des chiffres plus précis et les estimations du nombre de chrétiens tués chaque an-née font le grand écart (entre 7.000 et 100.000 morts selon les sources), rappelle le vaticaniste américain John Allen.

Pour autant, il n’a aucun doute sur le fait que les chrétiens sont numérique-ment les plus persécutés, notamment parce qu’ils sont la principale commu-nauté religieuse avec 2,3 milliards de croyants.

Jihadistes, nationalistes, mafiasComme les autres auteurs, il rejette la thèse du «choc des civilisations» entre mondes chrétien et musulman, mais aussi tout angélisme: «L’islam radical est certainement le plus grand fabri-

cant au monde de haine des chrétiens. Cela étant, s’il venait à disparaître (...) les chrétiens ne seraient pas pour au-tant en sécurité.»

Si les jihadistes du groupe État isla-mique menacent les chrétiens d’Irak ou de Syrie, d’autres radicalités s’en prennent aux catholiques, protestants et orthodoxes ailleurs: les nationa-listes hindouistes et bouddhistes en Inde ou au Sri Lanka, les régimes communistes de Chine ou de Corée du Nord.

Les conflits interethniques, comme en Centrafrique, font d’autres victimes, alors qu’en Amérique latine, des re-ligieux sont tués quand ils dénoncent la corruption ou les trafics de drogue.

Un état des lieux, région par région, affine encore cette analyse, en souli-gnant par exemple que les chrétiens de Syrie paient aussi le fait que le régime de Bachar al-Assad les a longtemps protégés.

En réponse à ces persécutions, il est «très important de travailler avec les fidèles des autres religions», a souligné le dernier co-directeur de l’ouvrage, le Britannique Timothy Radcliffe.

«On voit bien que ce ne sont pas seu-lement les chrétiens qui souffrent auProche-Orient, c’est encore pire pour les musulmans», a ajouté l’ancien maître général de l’ordre religieux des Dominicains lors d’une conférence de presse.

Le «Livre noir» fait donc une place à des religieux musulmans et juifs, comme l’imam de la Grande mosquée de Bordeaux (sud-ouest de la France) Tareq Oubrou et au Grand rabbin de France Haïm Korsia, qui relaient ce message d’amitié interreligieuse.

Quant au philosophe français André Comte-Sponville, il assume le rôle de «l’athée de service» et écrit: «Dé-fendre les chrétiens lorsqu’ils sont me-nacés à cause de leur foi, ce n’est pas défendre une religion contre d’autres: c’est défendre, partout où elle est atta-quée, notre commune liberté de croire ou de ne pas croire.»

Paru jeudi en France, le livre sera dis-ponible en Italie courant novembre.

Un «livre noir» des persécutions contre les chrétiens

Des informations publiées sur le site de socialisation twitter font état d’une traitrise qui a frappé les rangs de dirigeants de Daesh dans la ville kurde Ain arabe (Kobané) en Syrie, provoquant la mort de plus de 1000 miliciens de ce groupe terroriste.

Le compte de Wikileaks de « l’Etat de Baghdadi » a posté des tweets sur le nom du dirigeant de Daesh qui a pris la fuite et qui a exposé Daesh à de lourdes pertes. Il a également évo-qué les mesures prises sur le terrain pour protéger les commandements et la base de l’organisation face aux

frappes de la coalition.Un premier tweet a fait état de « la dis-parition d’un compagnon du dirigeant de Daesh Abou Bakr Baghdadi, nom-mé Abou Ahmad Ali Abed. Celui-ci connait tous les secrets du commande-ment de Daesh et de ses positions ».Un deuxième tweet révèle que Bag-hdadi a pris des mesures rapides qui ont consisté sur « un changement de positions et de dépôts, et l’intensifica-tion de recherches sur le dirigeant en fuite ».

Dans un troisième tweet, on évoque des « spéculations sur la vente dudit

dirigeant des secrets du groupe à la coalition internationale. Sa fuite est survenue simultanément avec des frappes plus précises de la part de la coalition précitée ».

Quant au quatrième tweet, on men-tionne une information confirmée : « le commandement du groupe de Ba-ghdadi fait état de mille morts parmi les éléments de Daesh à Ain Arabe, dont la plupart sont des étrangers ». On évoque aussi « des ordres pour un retrait tactique respectif ».

Source : diverses

Une traitrise à Kobané se solde par 1000 morts de Daesh !

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

L’histoire millénaire des Juifs de Pologne, longtemps occultée, re-prend la place qui lui est due avec l’inauguration mardi prochain à Varsovie d’un grand musée retra-çant le riche passé de cette com-munauté qui fut la plus grande au monde avant d’être anéantie par les nazis allemands.

«Nous reconstituons quelque chose qui a été complètement détruit. Jusqu’à présent, le plus grand monu-ment juif à Varsovie c’était le vide. Le musée permettra de le combler», explique son directeur Dariusz Stola.

«Tous les principaux musées juifs dans le monde sont des musées de l’Holo-causte, alors que l’idée du celui-ci est de montrer la vie», souligne-t-il.

«L’Holocauste a sa place dans l’expo-sition, mais il n’est ni le début de l’his-toire (des Juifs en Pologne), ni sa fin», ajoute Barbara Kirshenblatt-Gimblett, la directrice des programmes du mu-sée.

Icône d’architectureConstruit sur le site de l’ancien ghetto juif, le bâtiment du musée tranche par sa légèreté avec le monument en gra-nite noir en face, dédié aux héros de l’insurrection du ghetto en 1943.

La sérénité de la façade en verre du nouveau musée, devenu déjà une icône de l’architecture moderne, n’est brisée que par une grande ouverture irrégulière qui sert d’entrée et de hall principal traversant tout le bâtiment.

Selon ses architectes finlandais Rai-ner Mahlamaeki et Ilmar Lahdelma, la brèche symbolise le passage par la mer Rouge des Juifs fuyant l’Egypte.

«Pendant quelques siècles, 80% des Juifs vivaient en Pologne et s’il y avait un pays que l’on pouvait considérer comme juif, c’était bien la Pologne», raconte M. Stola.

«Nous sommes ce qu’on appelle un musée narratif», explique Mme Kir-shenblatt-Gimblett. Le visiteur plonge dans l’histoire grâce à des installations multimédias, textes, musique, pein-tures et scènes de vie reconstituées. «Notre musée est le plus avancé tech-nologiquement en Europe», s’enor-gueillit M. Stola.

L’exposition permanente commence par une légende sur l’arrivée des pre-miers Juifs en Pologne au Moyen Age. Traversant l’immense forêt polonaise, les Juifs ont entendu une voix pronon-çant le mot Po-lin, «repose-toi ici» en hébreux, mais qui veut aussi dire la Pologne. C’est désormais aussi le nom du musée et de son site web.

Terre d’accueilDepuis cette époque, la Pologne était devenue la terre d’accueil des Juifs chassés d’Espagne, de Rhénanie et de France.

En 1765, le Royaume de Pologne et de Lituanie avait une population juive de 750.000 personnes vivant dans 1.100 localités à travers le pays.

Moins de deux siècles plus tard, en 1939, quelque 3,3 millions de Juifs vivaient en Pologne, soit 10% de sa population. Entre 200.000 et 300.000 ont survécu à la guerre.

La plupart ont émigré, la dernière vague de départs ayant suivi une cam-pagne antisémite orchestrée par le

pouvoir communiste en 1968.

Le musée évoque aussi des chapitres sombres de l’histoire polono-juive.

Aujourd’hui, quelque 7.000 personnes sont membres d’une trentaine d’orga-nisations juives. Les Polonais d’ori-gine juive sont quelques dizaines de milliers.

«Un climat de tolérance apparaît aujourd’hui, et même s’il n’est pas général, il favorise une présence du-rable des Juifs en Pologne», explique Marian Turski, ancien prisonnier d’Auschwitz et un des initiateurs du musée.

Le joyau de l’exposition est une splendide réplique d’un plafond poly-chrome peint à la main, venant d’une synagogue de Gwozdziec (actuelle-ment en Ukraine) du XVIIIe siècle.

La galerie «Holocauste» est une sombre salle étroite. Le visiteur y estguidé par des personnages historiques dont les paroles sont accrochés aux murs.

L’idée du musée est née au début des années 1990, après la chute du com-munisme, de l’initiative de quelques personnes privées. Son bâtiment a été financé par la ville de Varsovie et le ministère polonais de la Culture, à hauteur de 42,5 millions d’euros. L’exposition permanente a été finan-cée par l’Institut historique juif et ses donateurs polonais et étrangers. Elle a coûté quelque 33 millions d’euros.

Le musée a rencontré immédiate-ment un succès inédit. Avant même l’inauguration de son exposition per-manente, quelque 400.000 personnes ont déjà franchi ses portes depuis avril 2013.

«Le but principal de ce musée est de rebâtir la conscience, aussi bien en Po-logne qu’à l’étranger, (...) du fait que les Juifs ont été une partie permanente du paysage polonais pendant mille ans, souligne M. Stola.

L’histoire que nous racontons fait par-tie de l’histoire de l’Europe».

Un grand musée redonne aux Juifs de Pologne leur place dans l’histoire du pays

Le Telegramme (Copyrights) : «Quel point commun entre la Brit-tany Ferries (Roscoff, Finistère) et PBM Import, une filiale du leader européen d’importation de bois Wolseley (Pacé, Ille-et-Vilaine) ? Ces deux sociétés bretonnes ont été victimes d’une arnaque aux faux ordres de virements internationaux (FOVI).

Dans les deux cas, une personne se faisant passer pour le P-DG est parve-nue à convaincre le service comptabi-lité de se faire verser, fin 2011, puis fin 2012, 1,1 million d’euros, puis 14 millions. Dans les deux cas encore, l’argent a transité par des comptes à l’étranger, via Chypre, la Bulgarie, la Chine (…). Destination finale ? Israël.

Ces quatre dernières années, l’Office central de répression de la grande dé-linquance financière (OCRGDF) a re-censé plus de 700 faits commis ou ten-tés en France. Plus de 360 entreprises ont été victimes de cette carambouille (dite aussi « arnaque au président »), pour un préjudice dépassant désor-mais les 300 millions d’euros.

En Bretagne et en Loire-Atlantique, plus de 80 faits ont été signalés. Dans le collimateur des escrocs : les multinationales, comme la société de Vincent Bolloré, victime, dans le Fi-nistère, d’une tentative à 350.000 eu-ros en juin dernier, mais aussi les éta-blissements plus modestes : abattoirs, laboratoires, établissements bancaires,

assurances, offices HLM… Quand ils ont contacté leurs homologues d’In-terpol et Europol, les organismes in-ternationaux de coopération policière, les enquêteurs français n’en ont pas cru leurs oreilles.

Les escroqueries aux faux ordres de virements internationaux ? Les deux offices internationaux… ne connais-saient pas ! Et pour cause. « Vous êtes le seul pays touché », leur ont répondu un peu plus tard, Interpol et Europol. C’était juste avant que la Belgique, la Suisse et le Luxembourg ne soient à leur tour pris pour cibles. Leur point commun ? On y parle français. « Tout simplement parce que les auteurs de ces arnaques sont français », explique un enquêteur, spécialiste des FOVI.

Des Franco-Israéliens, réfugiés en Is-raël, dont certains sont « bien connus des services », pour avoir fait leurs armes en France dans les arnaques aux faux annuaires et fausses publi-cités, l’affaire du Sentier ou encore les fraudes à la TVA et à la taxe car-bone. « On a des noms, et même les sociétés qui blanchissent l’argent détourné », assurent des enquêteurs. Mais en Israël, où le fil de l’enquête se brise, aucune procédure n’aboutit. Selon nos informations, pas moins de 72 commissions rogatoires internatio-nales ont été adressées à l’État hébreu depuis 2010. Aucune n’a été suivie d’effet».

http://koide9enisrael.blogspot.co.il/

Des Franco-israéliens Experts en «Arnaque aux Faux Ordres de Virements Internationaux».

Le roi Abdallah de Jordanie a as-similé « l’extrémisme sioniste » à l’extrémisme islamique dans des re-marques concernant la lutte contre le terrorisme qu’il a faite lors d’une réunion avec le président et les membres de la Chambre basse, a rapporté lundi The Jordan Times.

Alors qu’il disait qu’il y a actuellement une guerre civile qui se déroule entre les camps modérés et extrémistes de l’islam, le roi jordanien a ajouté que, d’autre part, « il y a l’extrémisme sio-niste… les parties prenantes doivent reconnaître qu’il y a de l’extrémisme dans tous les camps. »

Abdallah a dit que les chrétiens et les musulmans en Jordanie doivent tra-vailler à « garder ces menaces loin de nos frontières. Nous devons réfléchir ensemble comment faire face à ces dé-fis. Nous vivons dans un monde nou-veau et en pleine évolution. »

Une remarque pour le moins bizarre venant de la part du souverain jorda-nien, parce que la seule évolution que nous voyons autour d’Israël est celle d’une bande de sauvages qui, au nom d’Allah, coupent des têtes par dizaines de milliers. Comparer cela à des « ex-trémistes sionistes » qui ont pour seuls

« méfaits » quelques graffitis une mosquée avec les mots « prix à payer », en réponse au terrorisme arabe, est soit une tentative de s’amadouer les jordaniens, soit une preuve flagrante que même les pays avec lesquels Is-raël a signé un traité de paix, ne sont dirigés que par des dictateurs, comme Abdallah, qui sont prêts à n’importe quoi pour assouvir leur haine des juifs.

Le ministre des affaires jordanien, Nasser Judeh (…), s’est quant à lui entretenu lundi avec son homologue norvégien, Borge Brende, disant que « les violations israéliennes à Jérusalem minaient le processus de paix. »

Judeh a accusé Israël de menacer de plonger la région dans un conflit re-ligieux qui alimente l’extrémisme et la violence, a rapporté The Jordan Times.

Il semble que Judeh n’ait pas mis le nez dehors depuis fort longtemps, parce que oui, quelqu’un devrait le lui dire, la région est déjà plongée dans la violence, une violence qui a déjà fait des centaines de milliers de morts, celle des musulmans sunnites contre les musulmans chiites, ou vice-versa.

Le roi de Jordanie compare extrémisme islamique à « extrémisme sioniste »

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

L’ancien premier ministre israélien Ehoud Barak a tenté cette semaine de mettre fin à une rumeur enva-hissante sur sa prétendue maladie d’Alzheimer. Peine perdu car dans les réseaux sociaux personne ne le croit!

Ehoud Barak, né le 12 février 1942 au kibboutz Mishmar Hasharon, est un homme politique israélien. Il est, de 1999 à 2001, Premier ministre de l’État d’Israël.

Candidat à la direction du Parti tra-vailliste, il arrive en tête lors du pre-mier tour, le 28 mai 2007, devant Ami Ayalon, ancien chef du Shin Beth (services secrets israéliens) et, en troisième position, le leader sortant du parti, Amir Peretz, ministre de la Défense. Le second tour oppose, le 12 juin, Ehud Barak et Ami Ayalon et se traduit par la victoire d’Ehud Barak.

Après la démission d’Amir Peretz de ses fonctions de ministre de la Défense dans le gouvernement de coalition dirigé par Ehud Olmert, Ehud Barak est lui-même nommé 4e vice-Premier ministre et ministre de la Défense, le 15 juin 2007 et investi le 19 juin. Il conserve ses fonctions dans le gou-vernement du conservateur Benyamin Netanyahou jusqu’en 2013.Fils d’Israel Brog et d’Esther Godin, immigrés respectivement de Lituanie et de Pologne, le jeune officier Ehud Brog changea de nom à la demande des autorités israéliennes pour des rai-sons de sécurité liées à son incorpo-ration dans l’unité de forces spéciales Sayeret Matkal et pour répondre à la politique institutionnelle d’israélisa-tion (ou tsabarisation) patronymique en place dans les années 1960 (Barak signifie Éclair en hébreu).

Ayant devancé l’appel à 17 ans et demi, il débuta sa carrière militaire en 1959, pour la finir au grade sommi-tal de Rav Aloufnote 1 le 1er janvier 1995 en tant que 14e chef d’état major (RamatKal ל«כטמר) de Tsahal.

Après une tentative avortée à l’École de pilotage de l’Armée de l’air, il rejoint l’infanterie pour rapidement y devenir officier. Il fut notamment commandant d’un groupe de recon-naissance (Sayeret Matkal) pendant la guerre des Six Jours en 1967, et chef d’un bataillon blindé dans le Sinaï pendant la guerre de Kippour. Plus tard, en 1982, il sera nommé en qualité de chef du Bureau de la planification et promu général de division. Ensuite,

durant l’opération Paix en Galilée, il sera promu commandant adjoint des forces israéliennes au Liban.

Ses faits d’armes sont réputés et le personnage bénéficie à ce sujet d’un crédit très important au sein de la po-pulation et de l’armée israélienne. À cet égard, il pourrait être cité la libéra-tion d’un avion de la compagnie belge SABENA détourné sur l’aéroport de Lod en 1972, ou encore le raid d’Ente-bbe dont il fut l’un des planificateurs.

Autant de missions d’action et de commandement qui lui permirent d’être honoré de la médaille du Ser-vice émérite et de quatre autres cita-tions pour bravoure et excellence opé-rationnelle.

Parallèlement à sa carrière militaire, Ehud Barak a poursuivi des études civiles. Il est licencié en physique et en mathématiques de l’Université hé-braïque de Jérusalem (1976). Par ail-leurs, il est détenteur d’une maîtrise en système d’ingénierie économique de l’université Stanford, Californie (1978).

À l’issue de sa carrière militaire, il embrasse un parcours politique ful-gurant au sein du Parti travailliste. Ministre de l’Intérieur en 1995, des Affaires étrangères de 1995 à 1996, il rejoint la Knesset en 1996, et prend la tête du parti travailliste.

Ehud Barak est élu Premier ministre de l’État d’Israël le 17 mai 1999, au détriment de Benjamin Netanyahou, lors des Élections générales israé-liennes de 1999. Il tiendra à son poste jusqu’aux élections anticipées du 7 mars 2001, qui marquent l’accession au pouvoir d’Ariel Sharon.

Malgré seulement 13 députés travail-listes élus aux élections législatives, il est à nouveau membre du gouverne-ment Netanyahu en tant que ministre de la Défense, en juin 2007. Il démis-sionne du parti travailliste le 17 janvier 2011, avec quatre autres personnalités (Matan Vilnai, Einat Wilf, Orit Noked and Shalom Simchon) et annonce son intention de former un nouveau parti « centriste, sioniste et démocratique » du nom d’Indépendance (Hatzmaout).

Il annonce le 26 novembre 2012 son intention de se retirer de la vie poli-tique après les élections de janvier 2013 pour se consacrer à sa famille. En juillet 2013, il devient consultant pour la banque suisse Julius Bär.

Fausse Rumeur : Ehoud Barak n’a Pas la

Maladie d’Alzheimer

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

Depuis de nombreuses années les firmes alimentaires israéliennes sont régulièrement présentent dans des salons en Europe. Nous avons rencontré Mme Dafna Sternfeld qui dirige la délégation d’Israël Export Institute, qui rassemble une ving-taine de société dans de nombreux domaines alimentaires.

Yvan Lellouche : Vous représentez plusieurs sociétés israéliennes sur ce stand spacieux, quels sont les champs d’activités de ces entre-prises ?Dafna Sternfeld : Toutes ces entre-prises israéliennes fabriquent plu-sieurs sortes de produits alimentaires à l’exception des produits frais. Nous avons sur nos stands, du Bio en pas-sant par des condiments, des assaison-nements, des jus de fruits ou encore une diversité de riz et de thé et même une variété de sels de sodium- très spéciaux- pour le culinaire..etc

Y L : C’est la première fois que vous êtes au SIAL?DS : Non ! Nous y sommes de-puis 2010 et tous les deux ans nous sommes au rendez vous. Il y a 15 ans nous étions ici pour la 1er fois, après, il y eu une courte interruption. Pour nous, il est important d’êtres là, vu le nombre de visiteurs attirés par ce sa-lon.

YL : Y a-t-il un autre salon ou expo-sition en Europe où vous êtes pré-sent ?DS : Oui nous exposons régulière-ment au salon « Anuga » près de Co-logne en Allemagne.

YL : Comment ce sont passés ces 4 jours d’exposition au SIAL?DS : Nous avons eu énormément de contacts avec des visiteurs de toutes origines y compris beaucoup de res-sortissants de pays arabes comme l’Egypte, le Maroc ou encore des cu-rieux du Qatar et des Emirats, mais surtout de nombreux européens ou des visiteurs d’Afrique du Sud ou d’Aus-tralie etc..

YL : Votre activité consiste en fait

à créer des liens entre des entre-prises israéliennes et des entreprises étrangères ? DS : Oui effectivement, c’est ce que nous faisons au sein de notre associa-tion(gouvernementale). Par exemple les sociétés que nous représentons aujourd’hui sur ce stand participent pour la première fois à ce salon. Re-marquez qu’à chaque salon nous es-sayons de convaincre d’autres firmes israéliennes de nous rejoindre.

YL : Et çà marche apparemment ?DS : Comme vous voyez ! Du fait que nous sommes basés à Tel aviv et que nous travaillons de concert avec la délégation du département commer-cial de l’ambassade d’Israël à Paris. YL : Parmi vos stands, un stand a toutefois attiré ma curiosité.. Celui du Halal, dans lequel d’ailleurs la démonstratrice porte le traditionnel « nikab » DS : Oui effectivement ! autant dire que les principes du Cachére sont un peu ressemblant à ceux du Halal. De toutes les manières nous acceptons toutes les entreprises d’où quelles viennent, y compris les firmes arabes d’Israël comme celles-ci. Par exemple la société «Saaba-Pitot» (spécialisée dans des pains spéciaux sous vide) est située à Bakaa El Gherbiè tout près de Netanya comme une autre société de conserves « Pri-Chen» qui appartiennent tous deux à des familles arabes. Nous travaillons en bonne intelligence depuis des années avec tous ceux qui le souhaitent.

YL : Avez-vous une idée sur les ré-sultats et les retombées de ce salon ?DS : Pour l’heure nous avons eu beau-coup de contacts. Et c’est maintenant que tout le travail pour ainsi dire va commencer avec le suivit commercial qui aboutira comme je l’espère à de nombreuses commandes.

YL : Et bien, c’est tout le mal que je vous souhaite madame Sternfeld et Bonne chance !DS : Toda raba

Yvan Lellouche

ISRAËL au SIALSalon international de l’Alimentation de Paris

Villepinte

La société de gestion d’actifs Assya Asset Management de Dominique Strauss-Kahn a demandé vendredi à la justice luxembourgeoise à être placée en procédure de «sursis de paiement», a annoncé lundi le ré-gulateur luxembourgeois du secteur financier.

«Une requête en sursis de paiement a été introduite par la société Assya Asset Management Luxembourg au-près du tribunal d’arrondissement de Luxembourg, siégeant en matière commerciale en date du 24 octobre», indique dans un communiqué la Com-mission de surveillance du secteur fi-nancier (CSSF).

Selon le droit luxembourgeois, cette procédure distincte du redressement judiciaire et de la faillite peut s’ap-pliquer quand le crédit de l’établisse-ment concerné est «ébranlé» ou en cas d’»impasse de liquidité».

Elle donne automatiquement une pro-tection contre les créanciers, jusqu’à ce que le tribunal se prononce défini-tivement, ce qui pourrait prendre plu-sieurs semaines.

La demande est intervenue au lende-main du suicide de Thierry Leyne, le principal actionnaire du groupe finan-cier Leyne Strauss-Kahn (LSK), qui contrôle Assya Asset Management, une société spécialisée dans le conseil

en investissement et la gestion de for-tune.

Thierry Leyne était le principal parte-naire de l’ancien directeur généraldu FMI dans le fonds d’investisse-ment créé il y a un an.

Le 3 octobre dernier, la justice luxem-bourgeoise avait condamné en référé le groupe LSK, sa filiale Assya et son principal actionnaire Thierry Leyne à payer 2 millions d’euros à l’assureur Bâloise-Vie Luxembourg qui récla-mait depuis juillet dernier le rembour-sement de titres du groupe LSK qui étaient dans son portefeuille.

L’assureur luxembourgeois reprochait à Assya Asset Management de ne pas se conformer aux politiques d’inves-tissement établies par les mandats de gestion et de concentrer les investis-sements «de manière trop importante» sur les sociétés du groupe LSK et de ses sociétés satellites, créant ain-si une «surexposition non souhaitée du portefeuille». Pour récupérer ses fonds, Bâloise avait fait saisir trois comptes en banque du groupe LSK au Luxembourg, à VP Bank, à la Bil et à la Banque de Luxembourg, pour un montant de plus de 2 millions d’euros.

Luxembourg: une société financière de DSK demande un «sursis de paiement»

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

Selon un décompte exclusif d’Anado-lu Press :

Résultats préliminaires quasi-com-plets des élections législatives tuni-siennes de dimanche selon un dé-compte exclusif établi par Anadolu après le dépouillement de la majorité des voix : Les 214 sièges du pro-chain Parlement sur 217 sont répartis comme suit :

Nida Tounes 83 sièges, Ennahdha 68, L’Union Patriotique Libre 17, Le Front Populaire 12, Afek Tounes 9, Le Courant Démocratique 5, Le Congrès pour la République 4, Al-Moubedra 4, Le Mouvement du Peuple 2, Le Front Démocratique pour le Travail et les Libertés 2, Le Parti Républicain 1, Le Courant al-Mahabba, 1 La « Fidélité » au Projet 1, La Voix des Agriculteurs 1, Le Mouvement des Démocrates Socialistes 1, « Al-Majd » au Jérid 1, Indépendants 2.

Les résultats d’un autre sondage, réa-

lisé par 3C Etudes (après celui de Sig-ma Conseil), donnent vainqueur des élections législatives Nidaa Tounes avec 36% des voix.

En deuxième position arrive Enna-hdha avec 24%, puis l’Union Patrio-tique Libre (6%) suivie du Front Po-pulaire (5%).

- 1- Nidaa Tounes : 36%- 2- Ennahdha : 24%- 3- Union patriotique Libre : 6%- 4- Front Populaire : 5%- 5- Afek Tounes : 3,5%

Les résultats définitifs seront commu-niqués mardi 28 octobre à midi. Mais selon toute vraisemblance, le parti Nida Tounes de Beji Caid Sebsi qui caracolait en tête des sondages depuis 24 mois aura la main pour former le prochain gouvernement de la Tunisie démocratique.

Yvan L

Résultats préliminaires des élections législatives

tunisiennes

Le Danemark réfléchit à une inter-diction de la circoncision. Selon un sondage, 74% des Danois sont favo-rables à cette idée.

Dans le judaïsme, la circoncision re-présente la marque de l’alliance avec Dieu et doit se faire au 8ème jour de la naissance de l’enfant. La circonci-sion s’appelle en hébreu milah (cou-pure), mais l’expression complète est brith milah, brit signifiant « alliance ». Dans les faits, c’est par la circoncision qu’un enfant devient juif. Sans circon-cision, il n’y a plus de judaïsme.

L’obligation de la circoncision est mentionnée ainsi dans la Torah :

Dans le livre de la Genèse (versets 17:9-14), comme le signe de l’Al-liance entre Dieu et la descendance d’Abraham. « Toi et tes descendants, de génération en génération, vous

devrez respecter mon alliance. Voici l’obligation que je vous impose et à laquelle vous vous soumettrez, toi et tes descendants : Quiconque est par-mi vous de sexe masculin devra être circoncis. Votre circoncision sera le signe de l’alliance établie entre vous et moi. De génération en génération, tous vos garçons seront circoncis quand ils auront huit jours. De même pour les esclaves nés chez toi ou pour les esclaves étrangers que tu as ache-tés et qui ne sont donc pas membres de ton clan. Ainsi l’esclave né chez toi et celui que tu auras acheté seront circoncis, afin que mon alliance soit inscrite dans votre chair comme une alliance perpétuelle. Quant à l’homme non circoncis, il sera exclu du peuple pour n’avoir pas respecté les obliga-tions de mon alliance ».

Dans le Lévitique, il est rappe-lé qu’après l’accouchement d’une

femme, « Le huitième jour, on circon-cit l’enfant ».

Ainsi, quand 74% des habitants du Danemark disent vouloir interdire la circoncision, ils veulent la mort de la nation juive.

Et comme de bien entendus, ce sont les partis Enhedslisten (extrême gauche) et Liberal Alliance (centre droit) qui souhaitent interdire aux juifs d’être juifs.

« La circoncision, c’est enlever une partie saine d’un corps d’un garçon » affirme Lena Nyhus, fondateur de l’association Danmark Intact, qui lutte contre la circoncision des enfants. « Le Danemark devrait être pionnier en matière de droits de l’enfant. Nous de-vons faire en sorte que cette pratique se fasse à partir de 18 ans ».

Même son de cloche pour un ancien ministre de la Santé. « Comme je le vois, la circoncision va à l’encontre de la Convention des Nations Unies sur le droit de l’enfant, a estimé Hans Christian Schmidt, interrogé par me-troXpress. Je penche vers une inter-diction jusqu’à ce que la personne soit majeure » a-t-il ajouté.

Une idiotie sans nom quand on sait que la circoncision est plus hygié-nique et qu’elle protège partiellement du HIV !

Par Antoine Chatrier Israël-Jorda-nie : changement de ton

74% des danois veulent interdire le judaïsme

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

Le cimetière Yarkon est le plus grand cimetière de Tel-Aviv, avec 110.000 concessions réparties sur 60 hectares, mais il est aujourd’hui presque plein.

Le projet architectural de Tuvia Sagiv doit permettre de créer le nombre de concessions nécessaires pour les 25 années à venir, indique Der Spiegel:«Grâce à 30 édifices funéraires ver-ticaux, la capacité doit grimper à 250.000 tombes, sans nécessiter une extension de la surface [du cime-tière].»

Accepté par les autorités religieuses, y compris par les ultra-orthodoxes, ce projet a tout de même des opposants qui, par respect des traditions funé-raires, avancent l’idée de créer des cimetières dans le désert, où la place ne manque pas.

Malgré ces critiques, le gouverne-ment israëlien a fait savoir que seules les personnes qui possèdent déjà une concession recevront une tombe tra-ditionnelle. «Celles-ci ne seront sinon

plus proposées», indique Der Spiegel. Philosophe, le directeur d’un cime-tière défend ainsi le plan mis en place par le gouvernement de son pays:

«Quand il n’y a plus de place pour construire des immeubles à Jérusa-lem, je préfère enterrer les gens sur plusieurs niveaux les uns au-dessus des autres. Dieu nous a donné ce pays pour y vivre, pas pour y mourir.»

Les cimetières verticaux existent déjà ailleurs dans le monde, comme au Brésil, où une acropole de 32 étages construite au coeur du port de Santos permet d’enterrer jusqu’à 180.000 personnes. Une «tour pour les morts» dotée d’une cave de 250 mètres de profondeur devrait également être éri-gée à Mexico.

En 2011, deux finalistes de la Skyscra-per Competition (un concours d’archi-tecture spécialisé dans les gratte-ciels organisé par le magazine d’architec-ture et de design américain eVolo) avaient d’ailleurs présenté un projet de cimetière vertical pour Paris, dont la vingtaine de cimetières est saturée.

Source: Slate (Copyrights)

Le Cimetière Yarkon de Tel-Aviv avec 110.000 Tombes Est Presque Plein

Chaque année depuis 2006, des as-sociations des 3 plus grandes écoles de commerce françaises organisent un voyage en Israël pour leurs étu-diants, incluant la visite approfon-die des lieux d’innovation, la décou-verte de l’écosystème des start-ups ainsi que des animations culturelles et la vie nocturne israéliennes.

Le projetL’objectif de ce voyage est de faire connaître Israël, ses opportunités éco-nomiques et sa richesse culturelle à des futurs managers et entrepreneurs de la France. Ainsi, le voyage concilie visites, conférences et débats convi-viaux avec des intervenants de haut niveau, (Prix Nobel du Technion, en-trepreneurs israéliens, l’ambassadeur de France en Israël,…). Pour la majo-rité des étudiants ce sera la première

visite dans ce pays.

Le prochain voyage durera une se-maine et se déroulera au printemps 2015. Les 130 étudiants d’HEC, l’ES-SEC et l’ESCP auront l’occasion de découvrir Jérusalem, le Néguev, Mas-sada, Tel Aviv et le Nord d’Israël.

Le financementLe coût du voyage est de 1300 euros par personne mais l’objectif est de le proposer aux étudiants au prix de 800 euros afin qu’il soit accessible au plus grand nombre. Pour cela 50 000 euros doivent être financés par l’intermédiaire d’entreprises et d’in-dividus sponsors. Cette année, pour la première fois, les organisateurs du voyage ont décidé de multiplier les possibilités en proposant également aux personnes de faire des micro do-

nations par le biais d’un financement participatif dont l’objectif est de 2500 euros. Pour accéder au financement participatif, cliquer ici. Maintenant vous pouvez vous joindre aux diffé-rents philanthropes et donateurs pour permettre que la tradition se perpétue.

Les associations HEC, ESSEC et ESCP Israël ont pour objectif de pro-mouvoir la culture israélienne à tra-vers l’organisation d’événements sur leur campus respectif (conférences, projection de films israéliens, exposi-tions, dîners israéliens) ainsi que l’or-ganisation d’un voyage de découverte d’Israël.

Source: CoolIsrael (Copyrights)

En 2015, 130 étudiants d’HEC, l’ESSEC et l’ESCP Seront en Israël pour un Voyage

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

Dans cette paracha nous décou-vrons la grande figure emblé-matique de tous les croyants du monde monothéiste,le patriarche Abraham. Beaucoup parmi ceux qui font l’actualité se revendique en effet d’Abraham... Térah son père étant un impie, D-ieu ordonne à Avram de quitter sans tarder la maison familiale, et ne plus hono-rer son père idolâtre. Le Kéli Yakar affirme que tous les ordres don-nés par Achêm à Avram lui furent donnés de manière progressive. En lui signifiant l’ordre de partir de la «Maison paternelle» Achêm le met en garde de ne plus jouir des biens de son père, marchand d’idoles. D’autre part, lorsqu’Avram quit-ta sa ville natale, il lui était interdit d’accepter des cadeaux ou tout ob-jet souillé par l’idolâtrie. Une des raisons essentielles pour laquelle Avram devait quitter son pays, était celle de faire connaitre au monde l’existence d’un D-ieu Unique. Sans l’œuvre d’Avram, les peuples au-raient ignoré l’existence même du Tout Puissant. Notre Maître Rab-bi Fraji Uzan zal disait à propos du Sefer Béréchit, c’est celui grâce auquel l’enfant va ouvrir son cœur pour permettre l’enracinement de la foi- la Emouna!.

Achêm voulait que le monde puisse reconnaitre la grandeur d’Avram. Une parabole du Talmud raconte : «Jusqu’alors Avram était comparable à un excellent parfum enfermé dans

une fiole qui reposait dans un endroit répugnant, où personne ne pouvez prendre conscience de ce trésor!». Une fois libéré de son environnement, Avram pouvait enfin remplir sa vé-ritable mission. Le patriarche était également considéré telle une pierre précieuse dont le monde ignorait la valeur exacte. Par ailleurs, une autre raison explique l’ordre donné par D-ieu à Avram, celle-ci repose sur le fait que lui est Saraï étaient stériles et c’est seulement en Terre d’Israël qu’ils pourraient engendrer un enfant et ce de façon miraculeuse. «Chonéi makom chonéi mazal» Le change-ment de lieu constitue l’un des quatre éléments qui modifie la destinée d’un homme» affirme le Talmud. Le dé-but de la paracha utilise l’expression «Lêkh lêkha» traduite généralement «Va pour toi», dont la valeur numé-rique est le nombre 100. Ce nombre fait allusion à l’âge auquel Abraham engendra un enfant. Le Midrach ra-conte qu’Avram fit en réalité deux expéditions. Il quitta la Babylone en compagnie de son père et de sa famille pour aller à Harane. Puis trois ans plus tard, Achem lui demanda d’abandon-ner son pays et de se diriger vers ce-lui qu’il lui indiquerait…Sans plus de précision. Ce fut là, une grande sou-mission de la part de notre patriarche.Le Kéli Yakar nous apprend égale-ment que lorsque D-ieu demanda au patriarche de quitter «sa terre» vers une «autre terre» qui lui indiquera… il voulait lui signifier d’aller vers la terre grâce à laquelle le premier homme a

été conçu! Celle du Mont Moriah ! (le Mont du Temple) C’est de là-bas qu’il tire en effet sa source matérielle et spirituelle. Abraham est le socle du monde affirme le Talmud, c’est pour-quoi il est fait allusion dans le texte qui nous parle de la création du monde qui dit : «Elé Toldot Achamaïm Véarets Béibaraam..» Ce Mot «Béibaraam» qui signifie Crée, ressemble étrange-ment au mot Abraham, ce mot est écrit dans la thora avec petit Hé, Cela nous apprend que D-ieu à créer les cieux et la terre avec ce Hé, et c’est ce même lettre que D-ieu a rajouter à Abraham grâce auquel Le Monde va se raffer-mir. Abraham était empli de «crainte du ciel» disait notre maître Emmanuel Chouchena zatsal. En réalité, cette expression nous renvoie au verset (Jérémie 33-25).: «Ko amar Achem…ainsi parle l’Eternel : Si Israël n’ap-pliquait pas mon Alliance (la Thora) jour et nuit, Je n’aurais pas maintenu l’harmonie des astres dans le firma-ment». Ainsi, la survie du Ciel dépend de la régularité avec laquelle Israël se consacre à la Thora et ce Ciel redoute à chaque instant que ne se produise un relâchement… Ainsi expliquait notre maître, la «irat chamaïm» n’est pas la crainte du ciel, mais plutôt «la peur» que ressent le Ciel pour la survie de l’univers !. Lorsque les astres désirent connaitre eux-mêmes leur futur, ils contemplent «l’Israéloscope» qui est la façon dont se comporte Israël…

Le texte nous apprend que lors des pérégrinations d’Avram, une guerre

éclata entre plusieurs rois et c’est jus-tement à cette période qu’il réalisa le pacte de «Brith ben Habétarim» L’Al-liance entre les morceaux. C’est donc à l’âge de soixante dix ans qu’Avram entreprit son second voyage, car en effet Achêm lui ordonna de retourner à Harane afin de rendre visite à sa fa-mille. Par miracle, la distance à par-courir fut réduite lui permettant ainsi d’accomplir cette Mitsva du «Kivoud Av vaêm». Le Talmud indique que lorsque Térah vit son fils Avram s’échappé de la fournaise à Our Kas-dim, il commença à servir D-ieu. Voi-là pourquoi le verset le sous-entend en disant : «Terah emmena Avram son fils, Loth, fils de Harân son petit fils…ils sortirent ensemble d’Our Kasdin, pour se rendre au pays de Canâan, et ils allèrent jusqu’à Haran et s’y fixèrent». La Thora n’utilise pas le mot «ensemble» en vain, car elle veut nous indiquer ici, qu’en dépit de leur impié-té, Terah et Loth suivirent Avram et Saraï en quittant l’environnement des mécréants. Nous apprenons grâce à ce récit, que dès qu’un homme s’efforce de modifier ses mauvaises habitudes et qu’il s’engage dans la pratique des mitsvot, D-ieu lui vient en aide. Nos Maitres enseignent : «Ba Létaêr…Mesaiine lô mine Achamaïm»Si il vient pour se purifier, il obtiendra l’aide du Ciel!». De retour d’Egypte, en sachant qu’elle est stérile, Saraï demande alors à Avram d’engendrer avec Agar sa «fidèle» servante (fille de Pharaon d’Egypte) dit Rachi. Avram hésite…et le verset dit : «Veyichma Avram Lekhôl Saraï» Et Avram écou-ta la voix de Saraï ! En fait explique «Chifté Khakhamim» le verset au-rait du dire : «Avram écouta Saraï», pourquoi dans ce cas là ajouter «La Voix de Saraï?». «La Voix» fait clai-rement allusion ici à la voix du Ciel!. Par conséquent à la question qui nous taraude de savoir pourquoi Avram a conçu avec Agar, nous avons ici une réponse claire : l’ordre émanait de la Toute Puissance Divine!. Quelques temps après, avant la naissance d’Is-

maël, durant l’épisode ou Agar s’en-fuit dans le désert, un ange du Ciel lui dit à propos de l’enfant à naitre : «Il sera une grande Nation.. «Yado Bakol Veyad kol bô!» Sa main sera contre tous et la main de tous contre lui!». Ce verset nous révèle la véritable nature du peuple d’Ismaël et sa volonté hégé-monique sur les autres nations!.

Parmi les interrogations d’Abraham il y eu ces quelques mots adressées à D-ieu : «Comment saurais-je que j’hériterais de cette terre?(à propos d’Israël)». Alors que D-ieu lui an-nonce qu’il aura une grande postérité, le patriarche ne doute pas un seul ins-tant. Cependant Abraham qui est un grand prophète sait que la Terre Sainte est l’épicentre autour duquel se joue-ra tout le destin du Peuple juif. Il sait aussi que ses descendants serons exi-lés aux quatre coins de la planète où ils connaitront hélas la déliquescence d’un peuple exilé de sa terre, soumis à la maltraitance, à l’assimilation et à la haine des autres nations. Pour l’apai-ser, Achêm lui signifiera qu’après un long exil, ses enfants reviendront s’installés sur leur Terre. Alors, face à une histoire aussi tourmentée que celle du peuple juif, Avram est boule-versé et se demande comme un père à l’égard de ses enfants, comment ses descendants pourront survivre : dans une perspective historique rationnelle, rien ne peut expliquer le «miracle permanent» de la présence des fils d’Abraham, d’Isaac et Yaacov jusqu’à la fin des temps, absolument rien! Du moins, dans une optique logique et rationnelle…Il faut donc expliquer l’Eternité d’Israël par des critères plu-tôt «Maal’ateva» «surnaturel». Quoi qu’en pensent les Nations, Israël de-meure l’unique porteur du message Divin, qui traverse l’histoire parfois tumultueuse du monde, pour l’ame-ner un jour prochain à la rédemption finale.

Yvan LELLOUCHE

Parachat Lêkh lêkha : Changer sa Vie !

Un grand hommage a été rendu di-manche dernier au centre Rachi par l’association MORIAL (Mémoire et traditions des juifs d’Algérie) à Jacques LAZARUS qui fut une haute figure du judaïsme d’Algérie. Les débats retraçant le parcours de ce grand militant, étaient ani-més par notre amie Michèle Rot-man.

Information Juive, le titre du jour-nal qu’il lança dit tout à la fois cette modestie et l’efficacité voulue par le personnage qui fut un grand résis-

tant. Jacques Lazarus, envoyé à Alger dès la fin de la guerre afin d’y créer la première école professionnelle de l’ORT, prit aussitôt l’initiative de do-ter la communauté juive du pays d’un organe de presse. C’était une double grande feuille, d’un format qui resta longtemps le même, sans illustration, en petits caractères, mais au message décisif, dont il assura la direction, la rédaction, et même l’impression. Jacques LAZARUS, aura marqué son temps de son empreinte.

Yvan Lellouche

Hommage à Jacques LAZARUS

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

La communauté juive de Belleville à Paris dans le 20éme, n’a pas attendu Les journées «Portes ouvertes» de l’amitié Judéo-Musulmanes du 16 et 17 novembre prochain. En effet à l’occasion de la fête de Soukot et de

la hilloula-ziara du saint vénéré Rab-bi Fraji Chaouat zatsal une délégation d’Imams a été convié à l’initiative de la communauté juive Tunisienne de Belleville. Le public a répondu pré-sent de même que de nombreuses per-

sonnalités qui ont tenues à s’associer à cette cérémonie conviviale parmi les-quelles, Monsieur Gil Taieb vice-pré-sident du Crif.

Yvan Lellouche

Journée d’amitiés Judéo-Musulmanes

Honneur au grand Dayan Yermi-haou Koën chlitaUn grand Mélavé Malka a été orga-nisé samedi dernier à la synagogue du Mouvement orthodoxe de la rue Basfroi en l’honneur du Dayan

Yermihaou Koën chlita et en pré-sence de très nombreux rabbins ve-nus de France et de l’Etranger par-mi lesquels le Rav Rottenberg, les Rav Pezner et le rav Franckforter.Y L

Hommage à Jacques LAZARUS

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

L’Inde a choisi d’acquérir des sys-tèmes de missiles antichar israéliens au détriment d’une offre améri-caine, dans le cadre de la moderni-sation de ses équipements militaires, ont annoncé dimanche des sources officielles indiennes.

Le gouvernement du nationaliste Narendra Modi a arrêté sa décision sur l’achat de 8.356 missiles Spike et 321 lanceurs produits par Israël, pour 32 milliards de roupies (412 millions d’euros), ont indiqué à l’AFP des sources au ministère de la Défense.

L’Inde souhaite moderniser ses équi-pements militaires datant encore lar-gement de l’ère soviétique, après avoir longtemps limité ses achats et vu une série d’accords capoter en raison de soupçons de corruption et de commis-sions occultes.

Le programme d’acquisition militaire, d’une valeur totale de 800 milliards de roupies, a été adopté samedi au cours d’une réunion présidée par le ministre de la Défense, Arun Jaitley.

Le conseil d’acquisition des équipe-ments militaires a «entériné le contrat d’achat des (missiles) Spike», a préci-sé à l’AFP un responsable du minis-tère de la Défense ayant requis l’ano-nymat.

Washington proposait ses missiles Ja-velin. Mais l’armée indienne avaittesté «avec succès» les Spike l’an der-nier, selon cette même source.

Premier importateur d’armes au monde, l’Inde a des conflits récurrents avec la Chine et le Pakistan à propos de leurs frontières communes.

Washington et New Delhi sont conve-nus le mois dernier de renforcer leur coopération militaire mais l’Inde a choisi le missile israélien «sur des bases purement techniques», a sou-ligné une autre source militaire in-dienne.

Décision a également été prise de construire localement six sous-ma-rins, en coopération avec un partenaire étranger, pour 8,2 milliards de dollars (6,4 milliards d’euros), selon des in-formations de presse.

Des entreprises française, russe, alle-mande et espagnole sont sur les rangs, selon le Hindustan Times.

Le gouvernement indien a récemment entériné un assouplissement des règles pour les investisseurs étrangers dans l’industrie de défense en vertu des-quelles ils pourront représenter plus de 49% d’un partenariat industriel ou capitalistique, contre 26% actuelle-ment.

L’Inde préfère Israël aux Etats-Unis pour ses missiles antichar

Un responsable du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) a été relaxé mercredi des poursuites pour or-ganisation de manifestation inter-dite après des incidents en juillet en marge de protestations contre l’in-tervention israélienne à Gaza.

Le parquet poursuivait Alain Pojolat pour avoir maintenu à Paris durant l’offensive israélienne deux rassem-blements propalestiniens interdits par la police, l’un à Barbès, l’autre à Ré-publique, et dont il reste des images d’émeutes urbaines et de dérapages antisémites.

C’est lui qui avait déclaré ces mani-festations en préfecture au nom d’un collectif de partis et d’associations et qui avait été avisé de leurinterdiction.

Mais ce militant gauchiste de longue date, âgé de 66 ans, réplique que «cen’était pas à moi de me charger de faire respecter cette décision. J’ai à prévenir et après la décision est prise collectivement. Mon parti et d’autres organisations ont décidé de mainte-nir» les appels à manifester. Et d’en-foncer le clou: «C’est une décision collective, je n’aurais pas le pouvoir à moi seul de faire descendre les gens dans la rue».

D’ailleurs, lui même n’est pas allé aux manifs interdites, où il «savait qu’il pourrait y avoir des violences», pré-cisément en raison des interdictions, estime-t-il d’ailleurs.

Mais la procureure réplique que, dans le contexte alors tendu, «il fallait peut-être solliciter l’autorisation avant de lancer les actes d’organisation».

«Comme il avait participé à l’or-ganisation, il aurait dû participer à la désorganisation, si je puis dire», poursuit-elle en réclamant deux mois de prison avec sursis et 1.500 euros d’amende.

En défense, Me Jean-Louis Chalan-set s’emporte contre «la faiblesse de l’argumentaire du parquet», relevant à loisir que l’accusation n’a produit au-cune preuve d’un appel personnel de M. Pojolat à manifester après la notifi-cation de l’interdiction.

«Il a simplement transmis en disant: mon organisation prendra sa décision.

J’aurais compris qu’on poursuive le NPA en tant que personne morale, mais c’est compliqué de poursuivre une organisation politique, ça aurait été très malvenu» poursuit l’avocat, qui voit dans ce procès la traduction de «la position tout à fait pro-israé-lienne du gouvernement français».

«Évidemment il doit être relaxé, sauf à estimer qu’organiser une manifes-tation propalestinienne est un délit en soi. Évidemment il s’agit de remettre en cause la solidarité avec les Palesti-niens», conclut-il.

Après sa relaxe M. Pojolat a dénoncé «un dossier politique du début à la fin» et «l’acharnement du gouvernement français contre tous ceux qui osent re-lever la tête».

Manifs propalestiniennes interdites à Paris: relaxe pour un responsable du NPA

L’État islamique (EI) vend pour 2 millions de dollars par jour de pé-trole, selon les calculs du cabinet américain IHS.

« Le groupe terroriste (…) est capable de générer des revenus significatifs même en produisant seulement une fraction des capacités pétrolières du territoire qu’il contrôle et en vendant le pétrole qu’il produit avec une forte remise au marché noir » explique le cabinet IHS.

Selon IHS, l’EI a pris le contrôle d’une production de 350.000 barils par jour, mais il n’en produit que 50.000 à 60.000, qui sont ensuite vendus à des acheteurs peu regardants sur le fait que chaque litre est tâché du sang de

victimes décapitées, car ils payent le baril entre 25 et 60 dollars, comparé aux 85 dollars du tarif international.

IHS ne dit pas qui sont les acheteurs… vos médias non plus. Jerusalemplus.tv oui:

La Géorgie, l’Indonésie, le Qatar bien entendu, le Koweït, la Turquie qui of-ficiellement fait partie de la coalition contre l’Etat islamique, et la Jordanie.

Ce qu’il faut savoir également, c’est que contrairement à al Qaïda qui dé-pendait fortement des donateurs des pays musulmans amis, l’Etat isla-mique est financièrement indépendant depuis au moins 8 ans, c’est à dire de-puis l’époque où il s’appelait encore al

Qaeda en Irak (AQI).

Selon un rapport du gouvernement américain cité dans le New York Times en 2006, AQI encaisse chaque année entre 70 et 200 millions de dollars de ses activités illégales, et « les dons re-présentent une petite fraction, pas plus de 5 pour cent, du budget de l’orga-nisation ». Depuis 2010, quand Abu Bakr al-Baghdadi a pris le contrôle de l’organisation à la mort de ses deux supérieurs, les revenus ont largement progressé par la prise de contrôles de banques et de puits de pétrole.

© Jean-Patrick Grumberg

L’Etat islamique vend pour 2 millions de dollars de pétrole par jour à ses bienfaiteurs

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

Un homme de 27 ans a été condamnévendredi à quatre ans de prison ferme pour l’incendie d’une épice-rie casher à Sarcelles (Val-d’Oise), devenu emblématique des violences, y compris antisémites, qui avaient éclatées en marge d’une manifesta-tion pro-Gaza interdite en juillet.

Jugé devant le tribunal correctionnel de Pontoise, il était poursuivi pour avoir mis le feu à l’épicerie casher Naouri Market, pillé un magasin de matériel hi-fi et agressé des policiers. «Il a écopé de quatre ans d’empri-sonnement ferme et son maintien en détention a été décidé», a déclaré le parquet de Pontoise à l’AFP.

Placé en garde à vue fin septembre, cet homme originaire de Sarcelles devait être jugé en comparution immédiate mais il avait demandé un délai pour préparer sa défense. Dans l’attente de son procès, il avait été placé en déten-tion provisoire.

Inconnu des services de police jusqu’alors, le mis en cause avait étéconfondu grâce aux images de vidéo-surveillance de la ville. Convoqué au commissariat, il s’était «présenté de lui-même» et avait «reconnu les faits», a relaté une source policière à

l’AFP.

«Sur les images, on le voit présent sur tous les points sensibles de la mani-festation, et notamment l’incendie de l’épicerie casher Naouri Market. Il n’était peut-être pas seul mais, lui, on le voit et il met le feu à des papiers et des chiffons», a poursuivi cette source.

Il a également été vu en train de jeter des pierres sur les policiers, en réu-nion, et de piller un magasin de maté-riel hi-fi, a-t-elle ajouté.

22 interpellations, une dizaine de peines fermeAu moins 22 personnes ont été in-terpellées depuis les violences qui s’étaient produites dans cette ville le 20 juillet en marge d’un rassem-blement propalestinien interdit. «La moitié des personnes a depuis été condamnée à des peines d’emprison-nement ferme et écrouée», a précisé la source policière.

Selon elle, d’autres enquêtes sont en cours et pourraient donner lieu à des interpellations prochainement.

Sarcelles, réputée pour son modèle multiculturel, compte de 60.000 habi-

tants venus de plus de 180 pays, dont 15.000 juifs, qui vivent pour laplupart dans le quartier surnommé «la petite Jérusalem». Mais les images des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre, de commerces mis à sac et de nombreux véhicules et du mobilier urbain incendiés ont mis à mal sa ré-putationet profondément marqué les habitants.

En septembre, après la diffusion d’un reportage de France télévisions consa-cré à la communauté juive de la ville, le maire socialiste François Puppo-ni s’était ému des propos d’un jeune homme qui tenait, face à la caméra et le visage découvert, des mots violents à l’égard des juifs, allant jusqu’à appe-ler au meurtre.

Une enquête préliminaire pour «inci-tation à la haine raciale» et «apologie de crime» avait été ouverte par le par-quet et ce jeune homme a été convo-qué par les services de police, a dit la source policière.

«Il est ressorti libre de son audition mais l’enquête se poursuit», a-t-elle précisé.

En parallèle, une autre enquête préli-minaire a été ouverte après une plainte de la mairie contre les organisateurs du rassemblement propalestinien in-terdit, en marge duquel les violences avaient éclaté.

Devenue emblématique de ces vio-lences, l’épicerie casher Naouri Mar-ket avait déjà été la cible d’un attentat à la grenade qui avait fait un blessé, le 19 septembre 2012, par le groupe dit de «Cannes-Torcy», une cellule terro-riste démantelée peu après.

Manif pro-Gaza à Sarcelles: 4 ans ferme pour l’incendiaire de l’épicerie casher

Les Français ont une mauvaise opinion d’Eric Zemmour

Près des deux-tiers des Français (62%) ont une mauvaise opinion du polémiste Eric Zemmour et se déclarent «choqués» par sa thèse sur le régime de Vichy qui «aurait sauvé des juifs français», selon un sondage Odoxa pour Le Parisien/aujourd’hui en France.

Seulement 37% ont une bonne opi-nion d’Eric Zemmour et 8 % une très bonne opinion, indique ce sondage publié dimanche.

Son image est très contrastée entre sympathisants de gauche et de droite: un sur deux l’apprécie à droite (53 % contre 46%) alors que huit sym-pathisants de gauche sur dix ont une mauvaise opinion de lui dont 49% une «très mauvaise opinion», indique en-core ce sondage.

Concernant la thèse d’Eric Zemmour sur Vichy, soutenue dans son livre «Le suicide français» et que récusent

les historiens, le «choc» est très grand chez les sympathisants de gauche qui sont près de 8 sur 10 (78%) «à ne pas avoir digéré» ses propos, souligne le sondage.

Chez les sympathisants de droite, 50 % se déclarent «choqués» contre 49% qui ne le sont pas, «ce qui ne vaut évidemment pas pour autant accord de leur part avec cette idée», souligne l’institut.

Dans l’ensembre de la droite, 69 % des symphatisants du FN ne sont pas «choqués» par cette thèse alors que les sympathisants des autres partis de droite sont une majorité à se déclarer «choqués»: de 79% au MoDem à 55% à l’UMP.

Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon de 1.000 personnes re-présentatif de la population française âgée de 18 ans et plus interrogés par internet les 23 et 24 octobre.

Un suspect interpellé après des émeutes à Paris en marge d’une manifestation propalestinienne

Un jeune homme, soupçonné de jets de projectiles et de dégradations en marge de la manifestation propales-tinienne interdite en juillet à Paris, a été interpellé jeudi, a-t-on appris de source policière.

Le suspect a été interpellé à Chelles (Seine-et-Marne), où il habite chez ses parents, après notamment avoir été re-connu puis identifié sur photo lors de ces incidents survenus dans la quartier populaire de Barbès (18earrondissement) le 19 juillet.

Les policiers de la Sûreté territo-

riale parisienne, qui le recherchaient, l’avaient convoqué en vain. Ils ont donc décidé de l’interpeller, selon la source.

Ils avaient réussi à «établir sa pré-sence» sur les lieux des faits au moyen de la géolocalisation de son téléphone portable.

«Ce n’est pas moi, c’est un sosie», a nié le jeune homme durant sa garde à vue avant d’être déféré devant la jus-tice jeudi soir, a précisé la sourcepolicière.

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

Thierry Leyne, l’associé de DSK, se suicide à Tel-Aviv

L’homme d’affaires franco-israé-lien Thierry Leyne, associé de l’an-cien directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn, s’est suicidé jeudi à Tel-Aviv, a-t-on appris auprès de ses proches.

Principal partenaire de DSK dans un fonds d’investissement créé en octobre 2013 et appelé LSK (Leyne-Strauss-Kahn), Thierry Leyne, banquier privé, avait une résidence à Tel-Aviv.

Ingénieur diplômé du Technion de Haïfa (nord d’Israël), M. Leyne, 48 ans, a effectué toute sa carrière dans les milieux financiers, notamment en France, en Israël et au Luxembourg.

Selon ses proches, il se serait défenes-tré en se jetant d’une des tours les plus hautes de Tel-Aviv. Les raisons de ce geste n’ont pas été dévoilées.

En avril, M. Leyne interrogé par l’AFP avait indiqué au moment de la création du fonds d’investissement DSK Global Investment créé avec M. Strauss-Kahn qu’il s’agissait d’»un projet très ambitieux» avec l’objectif

d’atteindre une taille de 2 milliards de dollars.

M. Leyne avait souligné que «beau-coup de gens (étaient) demandeurs de l’analyse économique de DSK», qu’il décrivait comme «capable de stratégie de long terme en identifiant de grandes tendances mais aussi de pouvoir réa-gir en temps réel aux événements qui peuvent survenir».

Thierry Leyne était à la tête de la firme financière Assya Capital, éta-blie notamment à Tel Aviv, Monaco, Luxembourg et en Roumanie, et fondé en 1994.

En 2010, il avait fusionné ce groupe prospère avec Global Equities Ca-pital Markets, qui offre à ses clients, d’Europe de l’Est notamment, tout l’éventail de services financiers, de la banque privée au conseil en inves-tissement en passant par la gestion de fortune. En s’associant à Dominique Strauss-Kahn en octobre 2013, il avait rebaptisé son groupe LSK and Partners.

Le BNVCA est alerté par de nom-breux administrés de Villeneuve Saint George (94) indignés par les inscriptions antijuives qu’ils ont dé-couvertes le 19 octobre 2014

Le BNVCA dénonce et condamne ces injures antisémites écrites au feutre noir, sur le cadre contour d’un arbre, en plein passage, et plus précisément sur un axe principal de la ville rue Anatole France au noveau de la rue Danton.

«VIVE MOHAMED MERAH VIVE HITLER A MORT LES JUIFS»

Nos correspondants soulignent que cette voie est régulièrement emprun-tée par le rabbin et les fidèles de la communauté juive de Villeneuve St George, mais surtout de la ville voi-

sine de Valenton .

Le BNVCA rappelle que les juifs de Valenton n’ayant pas de lieu de culte dans cette ville, fréquentent la syna-gogue de Villeneuve St George. Celle- ci avait déjà été l’objet d’un incendie criminel en 2009 .

Comme ses requérants, le BNVCA se souviennent que la maire de Valen-ton et son conseil municipal viennent d’honorer en grande pompe le chef terroriste palestinien Marouane Barghouti , en baptisant une rue de Valenton en son nom.le 15 septembre 2014.

Comme ses requérants, le BNVCA craint que le palestinisme et l’antisio-nisme exacerbés des élus de Valenton n’aient incité à cette haine d’Israel qui

a encore poussé à ce dernier acte an-tijuif.

Le BNVCA demande au Maire de Villeneuve St George de faire effacer ces inscriptions ignobles qui révèlent que ceux qui honorent un terroriste encouragent les délinquants antisé-mites à idolâtrer des criminels anti-juifs comme Merah et Hitler.

Le BNVCA rappelle qu’il a saisi le Préfet du Val de Marne et le Tribu-nal administratif de Melun compétent pour Valenton afin que l’action de cette municipalité soit annulée .

Le BNVCA demande à la police de tout mettre en œuvre pour identifier et interpeller les auteurs de ces tags antijuifs.

Le BNVCA dénonce et condamne les tags antijuifs

Manifs pro-Gaza interdites: le parquet fait appel de la relaxe de Pojolat

Le parquet de Paris a fait appel jeudi de la relaxe la veille d’un res-ponsable du NPA, Alain Pojolat, poursuivi en tant qu’organisateur de deux rassemblements propalesti-niens interdits par la police cet été, a-t-on appris de source judiciaire.

Le parquet poursuivait Alain Pojolat pour avoir maintenu à Paris, en pleine offensive israélienne à Gaza, deux ras-semblements pourtant interdits par la police, l’un à Barbès, l’autre à Répu-blique. Ces manifestations avaient été le théâtre de violents incidents et de dérapages antisémites.

Membre de la direction du Nouveau

parti anticapitaliste (NPA), Alain Po-jolat avait déclaré ces manifestations en préfecture au nom d’un collectif de partis et d’associations et avait été avi-sé de leur interdiction.

A l’audience, mercredi, au tribunal correctionnel de Paris, le militant de66 ans s’est défendu en évoquant «une décision collective» de maintenir les rassemblements. Son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, a soulevé l’ab-sence de preuve d’un appel personnel de sa part à braver l’interdiction.

Le parquet avait requis deux mois de prison avec sursis et 1.500 eurosd’amende.

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

Quel est l’intérêt pour les jeunes di-plômés de haut niveau d’effectuer leur stage en Israël ?

Beaucoup d’étudiants français craignent aujourd’hui pour leur ave-nir professionnel : l’économie dans l’Hexagone est perçue comme ban-cale, et le marché du travail ne leur offre pas de perspective attrayante. A l’inverse, le secteur de l’emploi en Is-raël est dynamique et ouvert. Le faible taux de chômage chez les jeunes (5 %), en est l’illustration.

Parallèlement, le regard des jeunes sur Israël a évolué : il y a encore quelques années, le pays apparaissait comme un acteur mineur sur le plan économique mondial, alors qu’aujourd’hui c’est la « nation start-up » par excellence, l’endroit où il faut travailler. Dé-sormais, les étudiants issus des plus grandes écoles se tournent vers Israël pour effectuer un stage, qui se déroule bien souvent dans des entreprises de renommée internationale.

Autre atout d’Israël : sa petite taille. Il y a en effet peu de chances pour qu’un stagiaire voie sa candidature re-tenue chez Google ou HP s’il postule à Paris ou New York. Tandis qu’ici ces mêmes entreprises sont beaucoup plus accessibles et restent à taille humaine, tout en étant parfois plus performantes qu’ailleurs. C’est donc une véritable aubaine pour ces jeunes.

Peut-on parler de stages « à l’israé-lienne » ?

Oui, il faut souligner la culture d’en-treprise particulière qui existe ici. L’at-mosphère est souvent conviviale et on ne s’encombre pas d’un formalisme inutile : le T-shirt et le jean sont l’uni-forme de travail le plus répandu, et le bureau du grand patron n’est jamais

très loin du vôtre. Pas de hiérarchie superflue, toutes les voix pèsent lors des réunions, ce qui compte vraiment ce sont les performances et les idées… D’ailleurs, ces sociétés oublient vite le nom de l’école dont le stagiaire est issu, cela n’est pas si important : le jeune est jugé sur son travail et ce qu’il apporte effectivement à l’entre-prise.

Ce qui est vraiment intéressant pour le stagiaire en Israël, c’est le contenu du stage en lui-même. Ici, le « stage ca-fé-photocopies » n’existe pas ! L’étu-diant est très vite considéré comme un membre à part entière de l’équipe, et se voit confier de véritables responsa-bilités, parfois même trop, aux dires de certains d’entre eux. Les opportu-nités offertes sont donc beaucoup plus larges que lors d’un stage classique, on peut vraiment parler d’une pre-mière expérience professionnelle pour le jeune.

Source: JPost (Copyrights)

L’Intérêt des Diplômés de

Franced’effectuer un Stage en Israël

?

“Bits of Gold” devrait annoncer dans les prochains jours la grande nouvelle : l’aventure américaine de-vrait démarrer en trombe début no-vembre pour la startup israélienne experte du Bitcoin (transactions et technologies).

Son jeune PDG devrait annoncer aux professionnels du secteur lors d’un évènement majeur qui se déroule-ra mardi à l’Université de Tel Aviv (Transtech5) le pas majeur de “Bits of Gold”.

ISRAELVALLEY PLUS. Israël est devenu sans complexe et avec séré-nité et en un temps record, “le” pays du Bitcoin légal et éthique. Jonathan Rouach, franco-israélien, patron de “Bits of Gold” vient d’importer le pre-mier distributeur “LAMASSU” (c’est son nom) de Bitcoin du pays.

Le distributeur flambant neuf (son prix représente une petite fortune pour la startup de Tel Aviv) se trouve dans la “Bitcoin Embassy”, un lieu convivial

et amical de rencontre et de dialogue situé au centre de Tel aviv et destiné aux jeunes israéliens qui se sont lan-çés dans cette activité avec succès, qui se trouve en face de la nouvelle bourse de Tel Aviv.

La startup Lamassu Bitcoin Ventures (des israéliens installés aux Etats-Unis sont les co-fondateurs) avait en 2013 présenté un prototype de distributeur de Bitcoins. Plus de 120 distribu-teurs “Lamassu” sont utilises dans le monde. Le principe : scannez le QR code de votre adresse bitcoin, insérez du cash et comptez entre 10 et 20 mi-nutes avant de voir la transaction ef-fectuée. Pour voir une demonstration : http://www.bitcoin.fr/post/Un-distri-buteur-de-Bitcoins).

ISRAELVALLEY PLUS. En Alle-magne le bitcoin à déja ses lettres de noblesses. La France le sera peut être un jour… une fois que 115 pays au-ront déclaré le Bitcoin comme mon-naie légale.

Une note glaciale et très conserva-trice de la Banque de France sur le bitcoin semble avoir eu un impact sur les banquiers de l’hexagone. Après 10 rapports parlementaires, des missions exploratoires et notes de synthèse de Bercy… la France s’offrira peut être un jour les joies du bitcoin.

AMBASSADE. L’Agence Reuters a consacré un long article (lire ci-des-sous) à la “Bitcoin Embassy”. Cette “Ambassade du Bitcoin” a ses leaders qui sont des ingénieurs, mathémati-ciens, statisticiens, économistes, ingé-nieurs, autodidactes.

Le plus célèbre d’entre eux est cer-tainement Jonathan Rouach (ingé-nieur électronique et electricité du Technion, franco-israélien ayant à son compte de nombreux brevets. Il est co-actionnaire de IsraelValley et a crée “Bits of Gold” (startup évaluée à plusieurs millions de dollars) en 2012. Sa société est logée sur un étage dans la “Bitcoin Embassy”.

Bitcoin Israël. «Bits of Gold» : Un Pas vers les Etats-Unis ?

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21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

Tapis rouge pour l’Italie ? Les au-torités israéliennes font des efforts réels (des propositions d’exonéra-tions fiscales exceptionnelles) pour pousser le groupe Fiat à ouvrir un centre de recherche et développe-ment dans le pays. Des délégations italiennes ont déjà visité l’Etat Hé-breu plus d’une fois.

Avec le temps, l’option de bâtir un

centre de recherche à Tel Aviv semble de plus en plus réaliste pour le Groupe Italien. Israël présente un potentiel exceptionnel en termes d’achats de startups (électronique embarquée) qui développent des technologies ap-plicables au secteur automobile. Fiat va certainement réaliser des achats de know-how israélien dans les pro-chains mois.

La firme israélienne qui est certaine-ment la plus intéressante pour Fiat est bien entendu Mobileye qui propose des systèmes anticollision, constitués d’une caméra faisant office de capteur, et d’un terminal sur lequel s’affichent les informations en cas de collision probable. Cette société israélienne, collabore déjà très étroitement avec BMW et General Motors.

POUR SOURIRE. Petite pub mais grande fierté pour Israël. Le dernier clip vantant les mérites de la Fiat 500 reprend la musique d’un célèbre groupe de rock israélien : HaYehu-dim. La chanson s’intitule « You hurt me anyway » ; elle date de 2007 et a été adaptée en anglais pour l’occa-sion. Pour la petite histoire, ce n’est que 4 ans plus tard, en 2011, que le constructeur italien a découvert le groupe israélien, lors d’un festival au-tomobile au Texas. Et justement, après des débuts remarqués en Italie, la nou-velle publicité de Fiat s’apprête à faire son apparition aux Etats-Unis.

Le Groupe Fiat (Italie) Va t-il Ouvrir un R&D Centre en Israël ?

Berlin est à la mode dans l’Etat hébreu (plus de 10 000 israéliens vivent en permanence dans la capi-tale Allemande).

Impossible de ne pas le savoir : Air Berlin passe à une autre dimension en Israël et tente d’écraser Lufthansa sur certaines destinations (Dusseldorf et Berlin). Un affichage omni-présent dans des points stratégiques de Tel Aviv à été mis en place par Air Berlin. Une présence médiatique constante ed ce transporter Allemand. Un véritable bourrage de crane qui semble fonc-tionner à merveille.

Air Berlin PLC & Co. Luftverkehrs KG, généralement désignée par air-berlin, Air Berlin ou airberlin.com, est la deuxième compagnie aérienne en

Allemagne et la sixième en Europe. Air Berlin et ses filiales ont transporté l’an dernier 33,6 millions de passagers (rapport annuel d’Air Berlin. L’adhé-sion d’Air Berlin à l’alliance de com-pagnies aériennes Oneworld est effec-tive depuis le 20 mars 2012.

Air Berlin desservait à l’origine surtout les lieux de vacances de la Méditerranée, des îles Canaries et d’Afrique du Nord ainsi que les mé-tropoles européennes. La compagnie s’est cependant diversifiée et a notam-ment ouvert des vols intercontinen-taux à destination de l’Amérique du Nord (États-Unis, Canada, Mexique, Caraïbes), de l’Asie (Thaïlande, Mal-dives), ou d’Afrique (Kenya, Afrique du Sud, Namibie).

En Israël, Air Berlin Lance Une Campagne de Pub Hyper-Agressive

Le porte-parole de Tsahal, le géné-ral de brigade Moti Almoz, a décla-ré lundi que les salaires mensuels des soldats de Tsahal seront révisés a la hausse en 2015 : « Les soldats ne sont pas payés pour leur service mi-litaire mais ils reçoivent de l’argent pour faire face a leur depenses quo-tidienne.

Le problème, c’est l’augmentation du coût de la vie. En 2015, les salaires mensuels seront augmentés pour la première fois depuis de nombreuses années. Moti Almoz a déclaré que l’armée israélienne va modifier sa lé-gislation afin d’augmenter les salaires des soldats.

Cette annonce intervient un mois après qu’un groupe de soldats de Tsahal a adressé une lettre au Premier Ministre pour se plaindre des salaires des militaires face au coût de la vie. Dans la lettre, les soldats déclaraient

payer certains équipements militaires de leurs propres poches. (koide9enis-rael.blogspot.co.il)

ISRAELVALLEY PLUS.Le jeunesse israélienne est certai-nement l’une des plus heureuse au monde. Mais un sujet embarassant demeure. A l’entrée dans Tsahal les jeunes font face à une grande difficul-té : payer le nécessaire pour vivre nor-malement en dehors des bases.A Jérusalem, la Knesset traite de ce sujet important qui touche toutes les familles du pays : la solde des soldats. Certainement trop basse.

TELAVIVRE. Elazar Stern fait partie des législateurs qui sont derrière une proposition de loi pour accorder un bonus aux soldats dans le dernier tiers du service national, en fonction de la nature du service rendu.

Un soldat en service dans le pays re-cevrait 1,500 shekels ; un soldat dans un rôle de soutien au combat recevrait 2,000 shekels , et un soldat au combat recevrait 3.000 shekels .

En Janvier , les salaires des soldats ont augmenté de 20 %, de sorte que les soldats non combattants gagnent maintenant 400 shekels par mois, les soldats de soutien au combat reçoivent 600 shekels par mois, et les soldats au combat gagnent 850 shekels par mois. Mais cette réforme n’est définitive-ment pas suffisante.

Le député Robert Ilatov a déclaré que la situation actuelle a de graves impacts sur les soldats et particuliè-rement au niveau juridique : « Nous

avons vu les chiffres et nous savons ce qui se passe – le nombre de soldats en service se livrent à des activités cri-minelles pour des raisons financières. C’est un grave problème. L’allocation que les soldats reçoivent n’a pas été ajusté depuis 1986 alors que les coûts de la vie quotidienne a augmenté de manière considérable ».

Tammy Atia, mère de Nitzan, enga-gée dans l’armée il y a environ six semaines , a commenté cette injustice salariale. » Les 350 shekels qu’elle perçoit par mois ne suffisent pas. Quand ces soldats reviennent à la maison de temps en temps, ils ont le droit de se faire plaisir, de se divertir. Je donne à ma fille 100 shekels chaque fois qu’elle vient à la maison , sinon elle ne pourrait rien faire. Qu’en est-il des parents qui n’ont pas les moyens de le faire ? « .

En réponse à ces revendications, l’ IDF a déclaré : “L‘armée israélienne , en collaboration avec le ministère de la Défense , travaille à résoudre le montant que les soldats reçoivent. L’ajustement nécessaire sera fait en fonction de l’évolution du coût de la vie”.

Le porte-parole de l’armée a rappelé qu’une augmentation de salaire de 20 % a déjà été mise en œuvre en janvier , et qu’ils étaient à la recherche d’autres moyens de compenser ses soldats. Le ministère de la Défense a refusé de commenter la proposition de loi ou les revendications des familles des sol-dats , au motif que la réponse de l’IDF inclue aussi le ministère .

Salaires des Soldats de Tsahal Revus à la Hausse en 2015

Au moins 11 personnes, dont deux femmes israéliennes, ont été tuées vendredi quand un bus voyageant de Katmandou au parc national du Langtang, au Népal, s’est renversé, est sorti de la route est a plongé dans un ravin d’au moins 200 mètres.

Un israélien disparu après l’accident a été localisé dans un hôpital de la région. Trois autres israéliens ont été blessés dans l’accident, tous ayant été blessés de manière légère à modérée.

Au moins 52 personnes ont été bles-sées dans cet accident, qui intervient une semaine après que quatre israé-liens étaient parmi les dizaines de randonneurs tués dans une tempête monstre sur le trek de l’Annapurna, également au Népal.

Il semble qu’il y avait une centaine

de personnes dans le bus bondé, qui a plongé sur le côté de la route après le début du voyage depuis la capitale, en route vers le parc national. Une en-quête initiale indique que le bus s’est renversé parce que beaucoup trop chargé. Un certain nombre de per-sonnes étaient également assises sur le toit du véhicule quand il est sorti de la route.

Des équipes de secours se sont pré-cipitées sur la scène pour évacuer les blessés. Ceux avec des blessures graves ont été évacués à l’hôpital de Katmandou, tandis que les autres étaient évacués vers les hôpitaux de Trishuli et de Nuwakot.

L’agence de voyage népalaise « Swis-sa », qui est populaire auprès des voyageurs israéliens, a indiqué que quatre israéliens avaient acheté des billets chez eux, mais a indiqué que d’autres routards israéliens avaient apparemment acheté des billets par d’autres entreprises. Swissa a envoyé un hélicoptère sur le site de l’accident.

Le ministère des affaires étrangères et l’ambassade d’Israël au Népal sur-veillent la situation et collectent des informations sur l’accident. Les émis-saires loubavitch au Népal, le rabbin Chezki et la rabanite Chani Lifshitz, sont arrivés sur les lieux de l’accident.

En Israël, Air Berlin Lance Une Campagne de Pub Hyper-Agressive

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 28 Octobre au 3 Npvembre

L’hiver sera chaud à la Knesset. De nombreux dossiers économiques at-tendent les députés qui rentrent de vacances : budget, coût de la vie, etc.

Après de longues semaines de va-cances estivales et religieuses, les députés israéliens retrouvent au-jourd’hui leur siège dans l’hémicycle de la Knesset. La session d’hiver est traditionnellement chargée de dossiers économiques. La loi de finances pour 2015 sera aux cœurs des débats parle-mentaires : elle influencera la situation économique et sociale de nombreux Israéliens durant l’année qui vient.

LOI DE FINANCES 2015

Le projet de budget 2015 n’a pas en-core été déposé sur le bureau de la Knesset : les fonctionnaires du Trésor travaillent jour et nuit pour finaliser la proposition de loi de finances qui a été adopté en conseil des Ministres le 7 octobre dernier. Le gouvernement doit la déposer à la Knesset 60 jours avant la fin de l’année comme la loi l’exige, c’est-à-dire jusqu’au 2 novembre au plus tard.

On sait qu’en 2015, les dépenses pu-bliques augmenteront de 2,6% et se monteront à 324 milliards de shekels. L’essentiel de la hausse des dépenses publiques ira à la Défense dont le bud-get augmentera de 10% à lui seul. La marge de manœuvre des députés is-raéliens sera très étroite pour tenter de modifier la répartition des dépenses.

Le ministre des Finances Yaïr Lapid veut respecter la promesse faite aux électeurs de ne pas augmenter les im-pôts l’an prochain et même de les faire baisser. Autrement dit, les dépenses exceptionnelles causées par la guerre à Gaza de l’été dernier seront finan-cées par la baisse des dépenses civiles et par le déficit public qui sera relevé à 3,4% du PIB en 2015.

LUTTE CONTRE LA CHERTÉ DE LA VIE

Le coût de la vie sera aussi un des dé-fis que tenteront de relever les députés israéliens. Le président de la com-mission de l’Économie de la Knesset a déjà fait savoir quelle sera sa prin-cipale priorité : réduire le prix du gaz naturel pour abaisser les coûts de pro-duction de l’industrie et notamment de l’agroalimentaire, ce qui permettra aussi de réduire les prix des produits alimentaires. « La lutte contre la cher-té de la vie passe par la nécessité de contrôler le monopole du gaz naturel, ce qui peut faire économiser des mil-liards à l’économie » a-t-il assuré.

Autre facteur de baisse du coût de la vie : la suppression de la TVA sur les logements neufs pour les jeunes couples. Le ministre des Finances Yaïr Lapid a mis tout son poids dans la réforme de l’immobilier : le gou-vernement a récemment adopté sa proposition de supprimer la TVA sur les logements neufs (contre 18% au-jourd’hui).

DES RÉFORMES EN ATTENTE

Or, le temps presse : la promesse d’une baisse des prix de l’immobi-lier a paralysé le marché du logement neuf. Les députés devront faire vite pour modifier le Code des Impôts ; sans compter la réforme de l’immo-bilier qui consiste surtout à accélérer la construction, en augmentant les ter-rains à construire disponibles.

Par ailleurs, le gouvernement israé-lien a déjà approuvé de nombreuses réformes structurelles : il reste aux députés à voter les lois nécessaires pour les appliquer. Ces réformes concernent des domaines très variés : le plan anti-pauvreté, la réforme de l’assurance-maladie, l’imposition des ressources naturelles, les privatisa-tions, etc.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Session d’hiver de la Knesset :le Budget 2015 sera au Cœur des Débats

Khalil Al-Haya, un responsable du Hamas à Gaza, a déclaré que l’Egypte a informé le groupe terro-riste qui contrôle la bande de Gaza d’un report de ses réunions indi-rectes entre les délégations palesti-niennes et israéliennes, qui étaient prévues pour lundi.

Il a dit que l’Egypte a précisé que le retard était dû à la situation dans le Sinaï après l’attaque terroriste meur-trière de vendredi et la fermeture du passage de Rafah.

Le gouvernement égyptien a déclaré qu’il envisage d’établir une zone de sécurité de trois kilomètres le long de sa frontière avec la bande de Gaza, après que plus de 30 soldats aient été tués dans l’attaque la plus meurtrière

contre les forces de sécurité du pays depuis des décennies.

Samih Bashadi, un responsable du ministère de l’intérieur, a déclaré au journal égyptien Asharq Al-Awsat dimanche que les palestiniens étaient impliqués dans l’attaque et a dit que la solution à la situation dans la pé-ninsule du Sinaï passait par la création d’une zone tampon.

Des sources sécuritaires locales ont indiqué au journal égyptien que l’ar-mée égyptienne a décidé de lancer une offensive de grande ampleur contre les cellules terroristes dans le nord du Sinaï, qui comprendra l’utilisation d’hélicoptères de combat Apache.

Au cours du week-end, le président égyptien Abdel Fatah al-Sisi a déclaré que l’assaut sur un barrage de l’armée dans la péninsule du Sinaï qui a tué 31 soldats était « une opération financée par l’étranger » et a promis de prendre des mesures drastiques contre les ter-roristes.

Plus tôt samedi, le conseil de la dé-fense nationale du pays a déclaré l’état d’urgence pour trois mois dans les zones proches des frontières avec Israël et la bande de Gaza, et a ordon-né un couvre-feu de trois heures. La télévision d’état a également annoncé la fermeture du passage de Rafah, le seul terminal frontalier de Gaza non contrôlé par Israël.

Dans le sillage de l’attaque, et les ac-cusations de Sisi de la participation étrangère, le Hamas a tenté de calmer les tensions entre l’Egypte et la bande de Gaza.

Un haut responsable du Hamas, Khalil Al-Haya, a envoyé ses condoléances au peuple égyptien après l’attaque et a exprimé l’espoir que l’Egypte fera revenir la sécurité et la stabilité dans le pays. Il a nié que la bande de Gaza avait un lien avec l’attaque contre l’armée égyptienne, disant : « nous ne permettrons à quiconque de nuire à la sécurité de l’Egypte. »

Al-Haya a noté qu’il comptait que les liens entre le Hamas et l’Egypte al-laient s’améliorer dans les prochains jours. « L’Egypte est le gardien du peuple palestinien, » a-t-il dit.

Par ailleurs, des sources sécuritaires ont déclaré à Reuters que l’armée en-visageait de déménager les résidents pour dégager une large zone tampon. Au cours du week-end, le conseil des ministres de l’Egypte a également proposé une mesure, actuellement en attente de l’approbation de Sisi, qui verrait des tribunaux militaires juger des civils accusés d’infractions telles que le blocage des routes ou les at-taques contre les biens publics.

L’Egypte reporte les négociations Israël-Hamas en raison du terrorisme… palestinien

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