Israël Actualités n°292

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GRATUIT - Numéro 292 - Edition du 19 Février au 25 Février 2014 Journal israélien en langue française

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 292 - Edition du 19 Février au 25 Février 2014 Journal israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

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La commémoration du 8ème anni-versaire de l’assassinat de Ilan Ha-limi, organisée par le président de l’association Fraternité Judéo Noire, Guershon Nduwa, a rassemblé une foule importante pour rendre hom-mage à celui qui aurait pu être notre frère et fils. Pour une fois, nous avons pu voir côte à côte les différentes institutions présentes pour montrer leur soutien à la famille d’Ilan et pour montrer à ceux qui crient à la haine des Juifs que la communauté juive n’a jamais été autant solidaire. Nous avons donc pu voir Gil Taieb, vice président du Crif et du Fsju, Francis Kalifa, Trésorier du Crif, Joël Mergui, Président des Consistoires, Sammy Gozlan, Vice-président du Consistoire de Paris et Président du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme, Edward Amia-ch, nouveau président de l’ UPJF, Jacques-Yves Bohbot, ainsi que la LDJ et le BETAR qui ont pris respec-tivement la parole pour dire et mon-trer qu’il était temps aujourd’hui de ne plus se laisser faire. Le Juif docile est à ranger dans les livres d’histoire. Le mot d’ordre était « ni pardon, ni oubli ». Tel était le slogan de la com-

mémoration pour le souvenir d’Ilan. Les assassinats de Toulouse et celui de Dj Lam-C ont été associés à cette commémoration. Bravo à tous les jeunes présents à cette occasion ainsi qu’à Guershon pour l’organisation de cette manifestation.

Je voudrais ajouter, dans ces mo-ments difficiles, que nos amis ne sont pas si nombreux. C’est pour cela que je voudrais vous informer que l’un de nos amis a été pris à parti pour avoir tenu « soi-disant » des propos islamo-phobes à l’occasion du salon du KKL du Dimanche 2 Février 2014 à Paris. Des propos bien évidemment sortis de leur contexte comme aiment tant le faire nos ennemis. Cette personne qui ne fait pas partie de notre com-munauté est un militant de premier ordre pour la défense d’Israël et de la communauté juive, toujours présent à nos côtés et de tous les combats. Ce n’est autre que le maire du 16ème arrondissement de Paris, Claude Goasguen. Mes amis, il est important d’être solidaires avec notre ami et de lui apporter tout notre soutien. Am Israel HaiAlain SAYADA

Fiers d’être Juifs !

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

L’armée égyptienne s’emploie à fortifier sa frontière avec Israël au cours des dernières semaines, pour la première fois depuis le début des années 1980, en réponse aux menaces intensifiées contre l’ar-mée égyptienne dans la péninsule et la région frontalière. Les tra-vaux comprennent la construction d’avant-postes armés le long de la frontière entre les deux pays, près de la nouvelle clôture frontalière construite par Israël, et sont faits en coordination avec l’armée israé-lienne.

Les structures, qui sont similaires à des casemates (postes de garde en bé-ton), offrent aux troupes égyptiennes gardant la frontière une entière pro-tection contre les petites armes et les missiles antichars. La construction de certains des postes a été achevée, et ils sont destinés à servir de substi-tut aux petits campements près de la frontière où les soldats égyptiens ont été hébergés jusqu’à pressent.

Les camps temporaires sont situés à une grande distance des postes cen-traux dans la région, où les soldats sont parfois sans radios ou armes. La situation insécurisée a causé la mort de dizaines de soldats égyptiens au cours d’échanges de tirs avec des ter-roristes d’Al-Qaïda ou des passeurs bédouins armés.

Alors que les travaux de construction des nouveaux avant-postes étaient en cours, plusieurs brigades d’infanterie ont été ajoutées pour renforcer les forces égyptiennes dans la péninsule du Sinaï, remplaçant les agents fron-taliers inexpérimentés, qui étaient chargés de garder la frontière avec Israël depuis des décennies.

Les forces récemment ajoutées mobi-lisent des véhicules blindés relati-vement modernes armés de mitrail-leuses, mais les véhicules de combat lourds, tels que les chars et les héli-coptères, ne sont pas autorisés près de la frontière, conformément aux accords avec Israël. Au lieu de cela, ils sont en usage dans les profondeurs du territoire du Sinaï ou a proximité de Rafah, près de la bande de Gaza.

Bien que la nouvelle clôture construite par Israël sur la frontière est efficace pour arrêter les infiltrés africains, le phénomène de la contrebande n’a pas encore disparu, et maintien occupées les forces des deux côtés de la fron-tière. Les forces de Tsahal n’étaient pas satisfaites avec les hautes bar-rières, et ont récemment commencé à mettre en place des barrières élec-troniques qui sont censées indiquer lorsqu’une personne touche la clô-ture. Le même genre de clôture est utilisé sur les frontières avec le Liban, la Syrie et la bande de Gaza.

En outre, l’armée israélienne a arrêté d’utiliser les anciens avant-postes le long de la frontière. L’armée a étalé les forces de sécurité dans de nou-veaux avant-postes construits sur le territoire israélien qui permettent une observation contrôlée et la possibilité de tirer sur la zone.

Dans le cadre de tentatives de lutter contre le phénomène de la contre-bande (les forces de Tsahal sont convaincues que le succès des opé-rations de contrebande peut faci-lement se transformer en attaques terroristes), d’énormes sacs de sable en caoutchouc ont été mis en place, rendant le passage des contrebandiers du côté israélien difficile, en plus des tunnels qui ont été excavés et des py-ramides de barbelés qui ont été ajou-tées pour fortifier la barrière.

Des sources au sein de l’armée israé-lienne ont déclaré que les contre-bandiers qui tentent de traverser la frontière ont adopté des techniques sophistiquées ces derniers mois.

Dans un cas, un contrebandier israé-lien qui se présentait comme un en-trepreneur en construction travaillant sur la clôture, est arrivé avec un ca-mion chargé de sacs de médicaments, et s’est enfui après avoir suscité la suspicion des formes militaires après que son véhicule soit tombé en panne, laissant les médicaments derrière lui.

L’Egypte renforce sa frontière avec Israël

Israël va obtenir le statut d’obser-vateur au sein de l’Alliance du Pacifique. Il s’agit d’une commu-nauté économique regroupant quatre pays d’Amérique Latine : le Chili, la Colombie, le Pérou et le Mexique.

Le Premier ministre israélien Binya-min Netanyahou s’est entretenu ces derniers jours avec les présidents de

ces Etats qui lui ont donné leur ac-cord pour cette nouvelle association. Et pour parfaire cette coopération, il compte effectuer dans deux mois un voyage dans la région, avec pour étapes la Colombie et le Mexique.

En quoi consiste cette alliance ? Lan-cée à Lima, capitale du Pérou, en avril 2011, elle a pour objectif principal de consolider les liens économiques des

Etats membres avec l’Asie-Pacifique, sur la base d’accords commerciaux. La déclaration de Lima stipule que cette coopération a pour but « d’en-courager l’intégration régionale, ainsi que la croissance, le développement et la compétitivité des économies de ces pays ».

En ce qui concerne Israël, il faut sa-voir que cette Alliance du Pacifique s’oppose à l’Iran et se montre très amicale envers Israël. En effectuant ce voyage, Netanyahou espère non seulement resserrer ses liens avec ces pays amis mais également inciter les ressortissants de ces Etats (les His-paniques), établis aux Etats-Unis, à avoir le même état d’esprit et à sou-tenir également Israël.

Claire Dana-Picard

Israël observateur au sein de l’Alliance du Pacifique Le Hamas ne respectera pas les accords de l’AP

Les Américains multiplient tou-jours leurs efforts, malgré tous les obstacles, en vue d’obtenir un accord entre Israël et les Palesti-niens. Ils comptent présenter pro-chainement leur nouveau plan qui devrait, selon eux, faire avancer les pourparlers entre les deux camps.

Mais comme on le sait, l’attitude de l’AP n’a pas réellement changé. Et bien qu’Israël ait accepté, à plusieurs reprises, de libérer des terroristes en prison pour leurs crimes, les diri-geants palestiniens se montrent tou-jours aussi intransigeants.

Maintenant, même si l’AP acceptait, dans une certaine mesure, de renouer le dialogue avec Israël, le Hamas, souverain dans la bande de Gaza, n’a nullement l’intention de respecter un quelconque accord signé par Mah-moud Abbas.

C’est ce qu’a dit clairement le porte-parole de l’organisation terroriste Sami Abou Zouhri lors d’un ras-semblement qui s’est tenu en fin de semaine à Gaza. Il a prétendu, pour expliquer ses positions, que « per-sonne n’avait chargé Mahmoud Ab-bas et ses hommes de parler au nom

du peuple palestinien ».

Le Hamas n’admet pas, entre autres, qu’une force internationale soit dé-ployée pour « surveiller la frontière entre Israël et le ‘futur’ Etat palesti-nien ». Les dirigeants du mouvement terroriste ne voient aucune différence « entre une force étrangère et l’armée d’occupation sioniste ». Ils ont donc lancé un appel à toutes les milices terroristes pour les inciter à s’unir « pour empêcher la réalisation du plan en cours d’élaboration ».

Quant aux chances de réconcilia-tion entre le Fatah et le Hamas, si on en croit les responsables des deux groupes, elles semblent une fois de plus compromises. Le Hamas re-proche surtout au Fatah « sa coopé-ration sécuritaire avec les Sionistes »…. Un Fatah qui, par ailleurs, fait toujours autant l’éloge des auteurs d’attentats meurtriers contre Israël, les qualifiant de « martyrs » et de « héros », et qui admet, voire même encourage, les incitations à la haine dans les médias palestiniens et dans les manuels scolaires …

Claire Dana-Picard

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

Trois films de la Berlinale jettent une lumière nouvelle sur l’Holocauste

Trois films présentés à la Berlinale,exploitant d’anciens documents longtemps disparus, jettent une lu-mière nouvelle sur l’Holocauste, de l’horreur des camps à la vie privée de l’un des grands architectes de la «Solution finale».

Alors que 2014 marque le 75e anni-versaire du début de la Seconde Guerre mondiale, le festival de ciné-ma apporte un éclairage supplémen-taire sur le chapître le plus sombre de l’histoire allemande.

Un film, sobrement intitulé «Rapport factuel sur les camps de concentra-tion», offre un regard impitoyable sur les atrocités commises à Bergen-Bel-sen, Buchenwald et Auschwitz.

Les images qui avaient été tournées par les troupes britanniques, améri-caines et soviétiques avant de dispa-raître dans les archives, sont insou-tenables et témoignent de l’échelle industrielle de la «Solution finale».

«C’est difficilement concevable pour un esprit humain normal, j’ai vu l’en-fer», raconte un ancien combattant britannique, qui plusieurs décennies après, retient ses larmes dans une in-terview du film «Night Will fall» (la Nuit va tomber) qui revient sur l’ori-gine de ce «Rapport factuel» et sur sa destinée après la guerre.

Le tournage avait débuté alors que les combats pour libérer l’Europe fai-saient toujours rage mais le film dans son ensemble fut, avant même la fin de l’année 1945, mis de côté par le gouvernement britannique.

«Night will fall» fait découvrir au spectateur la figure de Sidney Berns-tein, chef de la cellule britannique de guerre psychologique, qui avec ses images souhaitait, raconte la voix off du documentaire, «donner une leçon à l’humanité toute entière», faisant même appel aux conseils d’Alfred Hitchcock lors de la post-production.

Bernstein «avait anticipé que cer-tains nieraient plus tard l’ampleur des atrocités», a souligné après une des projections de la Berlinale, Toby Haggith, le conservateur du musée impérial de la guerre, dont l’équipe a entièrement restauré les images.

«Ce genre de film devrait être mon-tré tous les 25 ans, à chaque nou-velle génération», a déclaré Branko Lustig, 81 ans, survivant des camps originaire de Croatie et producteur de films, notamment «La liste de Schin-dler».

Certaines des séquences du «Rap-port factuel» ont été utilisées comme

preuves lors des procès de Nurem-berg et des versions plus courtes ont également été diffusées plus tard mais la plus grande partie du docu-mentaire tel qu’il avait été conçu par Bernstein en 1945 n’avait jamais été rendue publique.

«Un bon mari si malfaisant» -André Singer qui a réalisé «Night Will Fall» livre plusieurs explica-tions, parmi lesquelles l’évolution du contexte géopolitique tourné vers la menace que représentait l’URSS, ou le besoin des Alliés de s’assurer de la coopération de la population de l’Allemagne occupée.

Le film avait «raté son moment», a estimé M. Haggith.

Différent mais complémentaire, un troisième documentaire de la Berli-nale, «Der Anständige» («L’honnête homme») présente un regard intime sur le chef de la SS et de la Ges-tapo, Heinrich Himmler, grâce aux centaines de lettres qu’il échangeait avec sa femme, ses enfants ou sa maî-tresse, ainsi que des journaux intimes et des photos.

Couvrant la période 1927-1945, ces documents ont récemment refait sur-face à Tel Aviv, après un parcours obscur.

Dans la correspondance qui fait l’objet de plusieurs projets de livres et d’articles, Himmler s’adresse à sa femme Marga, de sept ans son aînée et antisémite convaincue comme lui, en lui écrivant «ma bonne et pure épouse».

«Je suis heureuse d’avoir un bon mari si malfaisant qui aime sa femme mal-faisante autant qu’elle l’aime», lui répond-elle. Les lettres comptent peu de références à l’Holocauste, juste des allusions comme cette dernière, glaçante: «En route pour Auschwitz. Baisers, ton Heini».

Elles dépeignent un homme dépourvu d’empathie et entièrement dévoué à sa cause. «Heinrich Himmler n’était pas un personnage à la Docteur Jec-kyll et Mr Hyde», a souligné la réa-lisatrice du documentaire, Vanessa Lapa à l’AFP. «Je crois qu’en privé ou en public, c’était une seule et même personne».

L’ambassadeur américain en Is-raël, Dan Shapiro, a déclaré au su-jet de l’accord-cadre que préparent les Etats-Unis : « je pense qu’il y a un contenu réel et significatif dans le document. Cela ne signifie pas que chaque partie sera d’accord avec chaque mot, et il y aura beau-coup de sujets à traiter dans les négociations pour un accord final. »

Israël et l’autorité palestinienne ont l’occasion de parvenir à un accord-cadre tant souhaité avant la fin de la période de négociation de neuf mois fixée par les deux parties au début du processus actuel de paix, a dit Sha-piro.

« Je pense que nous avons une bonne chance de parvenir à un accord-cadre avant la fin de la période de neuf mois que nous avons attribué avant que nous entrions dans les négociations, » a-t-il dit. « Le cadre permettra aux négociations de continuer. »

« Mais je m’attends à ce qu’il y ait du contenu pour répondre à chaque question centrale, et même si un côté ou l’autre a un problème avec le do-cument lui-même, son existence per-mettra aux négociations de continuer, » a-t-il ajouté.

Interrogé sur la disparition soudaine de Kerry après qu’il se soit rendu en Israël 10 fois en 2013, l’ambassadeur américain en Israël a déclaré que Kerry était impliqué dans les négo-ciations quotidiennement et sera de retour dans la région bientôt, proba-blement après le voyage du premier ministre Benyamin Netanyahou à Washington en mars.

Le voyage à Washington, cependant, ne devrait pas comprendre une pré-sentation de l’accord-cadre au leader israélien, selon Shapiro.

« Je ne pense pas que ce soit le point de la réunion. Cette réunion est une occasion pour les dirigeants de réflé-

chir sur les progrès réalisés, et peut-être se pencher sur les détails qui sont en cours. Nous avons encore le temps avant début mars pour terminer le travail sur l’accord-cadre avant la fin avril, » a-t-il dit.

L’ambassadeur a également abordé le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman, qui a récemment montré une position plus modérée sur les négociations avec l’AP.

« Nous avons travaillé avec lui lors de son précédent mandat comme ministre des affaires étrangères, et nous continuons de coopérer avec lui. Nous apprécions très fort son esprit de coopération, » a déclaré Shapiro.

Les préoccupations concernant les négociations avec l’Iran concernant ses capacités nucléaires, un sujet brû-lant pour Israël, ont été adressées par l’ambassadeur : « maintenant, nous sommes dans une période de six mois que nous avons pour tenter de par-venir à un accord global qui permet-tra de s’assurer que l’Iran n’ait pas l’arme nucléaire. C’est le but, c’est un objectif clair. »

Il a ajouté : « c’est un objectif com-mun aux Etats-Unis et à Israël, ainsi qu’à de nombreux pays, et nous croyons que cette période nous donne une chance, mais nous ne pouvons être certain de rien, donc nous avons d’autres options sur la table, si elles sont nécessaires. »

Ambassadeur US : « l’accord-cadre aura un contenu réel et significatif »

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66L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

L’ Alya des Juifs de France. AMI reprend du service

Les juifs vont-ils quitter la France? Le 16 Février a eu lieu à Jérusalem une conférence de presse organisée par l’association AMI, association nationale pour l’intégration des olim de France. En présence d’une trentaine de journalistes franco-phones et israéliens, Gil Taieb Pré-sident de l’association et Avi Zana, Directeur Général ont annoncé l’ouverture en urgence d’un nou-veau bureau à Paris. AMI y appor-tera son savoir-faire et sa parfaite connaissance du terrain et des besoins spécifiques aux nouveaux israéliens venant de France .

Après Ilan Halimi, Toulouse, Dieu-donné, les manifestations anti-juives et anti-sionistes...Un nouvel antisé-mitisme de plus en plus violent s’ex-prime en France. De plus en plus de personnes souhaitent quitter la France vers le Canada, les Etats Unis, Israël... Ce mouvement touche tous les profils de la communauté. En 2013 il a été constaté une augmentation de 63% des olims en Israel, soit plus de 3.000 personnes. Il est raisonnable d’envi-sager que le nombre d’olim de France continuera de dépasser les 3.000 âmes en 2014, ce qui fera de l’alya de France le groupe d’immigrants le plus important du pays et ce, pour la 1ère fois dans l’histoire d’Israël.

Il est évident, que l’agence juive, qui a décidé de fermer il y a quelques années le département de l’alya -qui a été de tout temps sa raison d’être principale- axe essentiellement son action dans les communautés sur l’éducation et l’identité juive. Elle a du coup réduit considérablement ses budgets et ses délégués en France. Aujourd’hui elle est surprise de ce ré-veil de l’Alya de France. Le gouver-nement israélien, a ouvert une grande consultation sur ce sujet dont le rap-port définitif doit être présenté au 1er trimestre 2014. Nous ne pouvons que nous en féliciter mais des zones d’ombre sont perceptibles et ressen-ties .Nous pouvons présager dès à présent que la mise en place de ce plan sera retardé et ce pour diverses raisons administratives et financières.Le plan d’action de AMI prévu pour la France est le résultat d’une connaissance parfaite du terrain aussi bien en France qu’en Israël.

Face à l’augmentation impression-nante du nombre d’olim, +63% en 2013, il se faut se rendre à l’évidence qu’aujourd’hui les institutions offi-

cielles seules ne peuvent pas donner un service de qualité à tous les candi-dats au départ et de plus il se limite, de façon générale, à de la procédure administrative de base tant en France qu’en Israël.

Pour valoriser et faciliter l’Alya de France, AMI doit donc agir sur deux plans: Le premier au niveau de la préparation de l’alya, en donnant un éventail de services concrets précé-dant le départ tel que, l’oulpan, le bi-lan de compétence, la préparation des enfants, le choc culturel de l’intégra-tion,… à travers de la documentation en français, des soirées d’information et des voyages d’études.

Notre deuxième niveau d’activité doit se situer au plan du processing, c’est-à-dire faciliter, autant que faire se peut, la préparation du dossier d’Alya. Pour cela nous allons enlever les barrières essentielles qui existent en la matière en accompagnant les candidats au départ dans cette dé-marche:

1. Des permanences physiques de conseillers experts en Alya à Paris et en province.

2. Des ordinateurs mis à la dispo-sition des futurs olim pour les aider à remplir leurs dossiers informatique.3. Un assistant dédié au montage pratique du dossier avec check-list de tous les documents.

4. Le développement d’un partena-riat avec le consistoire pour l’obten-tion rapide du certificat de judaïsme.

5. Accord de répartition du travail avec les diverses autorités israé-liennes. Pour une plus grande effica-cité du processus.

Cette nouvelle formule a donc pour but d’ajouter une palette de service pré-alya à tous les services que l’as-sociation AMI donne déjà aux nou-veaux immigrants en Israël depuis de nombreuses années tant dans le fond, c’est à dire la préparation réelle à la vie en Israël en tant que nouvel immigrant, que dans la forme, par la simplification du montage du dossier d’Alya. Gil Taieb, Vice-président du CRIF et du FSJU, Président d’AMI:

« L’Alya est une décision personnelle mais l’intégration réussie est une responsabilité collective de la com-munauté juive de France, du monde associatif, et surtout, des autorités et institutions israéliennes. La réussite de ce défi dépend totalement de notre capacité à travailler ensemble. L’Alya de France n’est pas une Alya de fuite ou de désespoir mais un choix assu-mé. C’est une chance pour Israël ! C’est un tournant historique que nous n’avons pas le droit de rater»

Avi Zana, Directeur Général de AMI a rajouté: « Il existe au sein des asso-ciations francophones un savoir-faire et une proximité avec la communauté juive que l’état d’Israël doit utiliser pour qu’ensemble nous puissions donner des réponses rapides et effi-caces».

Gil Taieb

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

E. est né en France. Il pourrait nous raconter son parcours impression-nant et dont il peut être fier. Mais en ce jour placé sous le signe de l’amour, il vient nous faire partager l’histoire d’une journée qu’il n’ou-bliera jamais : celle de sa demande en mariage lors de la cérémonie où il a été nommé officier des sous-ma-rins de Tsahal.

Pour commencer, raconte-nous d’où tu viens et pourquoi tu as fait ton Alya ?Je viens de Paris. Mon baccalauréat français, je l’ai passé ici en Israël au lycée Kfar Maïmon. C’est une école pour les lycéens qui désirent passer leur bac tout en approfondissant leurs connaissances en Torah. J’ai égale-ment participé à plusieurs reprises au programme de volontariat Sar’El.

Tu n’es donc pas arrivé en Israël sur un coup de tête.Non. Tout était pensé, ça faisait long-temps que je voulais faire mon Alya et que je voulais venir faire mon ser-vice militaire dans les rangs de Tsa-hal. En 2005, j’ai quitté la France et je suis arrivé ici.

Quand as-tu donc commencé ton service militaire ?Je suis rentré à l’armée en avril 2006. Ça fait déjà un petit bout de temps ! J’ai commencé par suivre le programme de Mihvé Alon pendant 3 mois afin d’apprendre l’hébreu. Ensuite, j’ai passé la formation des sous-marins de Tsahal qui a duré 1 an et 3 mois. C’est une longue formation mais on y apprend beaucoup. C’est drôle parce qu’avant que je m’engage dans l’armée, je ne savais même pas qu’il y avait des sous-marins au sein de l’armée israélienne et aujourd’hui, je suis l’un des officiers !

Et ta copine ? Comment l’a tu ren-contrée ?Ça risque de vous faire sourire, mais cette rencontre, je la dois à l’un des soldats qui servaient avec moi. Il était plus ancien que moi et un jour, il m’a

Une demande en mariage que seul un officier de Tsahal peut faire

dit “viens boire un café à la maison”. Et c’est ce jour là que je l’ai vue. Elle était assise dans la pièce. Nos regards se sont croisés et tout a commencé. C’était il y a 6 ans déjà !

Tu viens de finir la formation d’offi-cier, ça n’a pas dû être facile pour elle, si ?C’est notamment ça qui m’a encore plus convaincu que c’était celle avec qui j’allais me marier. Si une fille est prête à vous attendre 4 mois, presque sans pouvoir vous voir ni vous parler, c’est que c’est elle. J’avais énormé-ment de travail pendant la forma-tion donc même lorsque je rentrais de temps en temps à la maison, je n’avais pas le temps de la voir. Elle m’a d’ailleurs énormément aidé pen-dant le cours et si j’ai réussi à aller jusqu’au bout, c’est grâce à elle.

Il y a quelques jours, tu l’a deman-dée en mariage. Raconte-nous !Avec plaisir ! Jeudi dernier, c’était un jour très particulier pour moi. C’était le jour de la cérémonie de clôture de la formation d’officier. Tous les sol-dats qui y ont participé attendaient cette journée depuis longtemps et

lorsque ce jour est enfin arrivé, je me suis dit : “ça y’est, une nouvelle page se tourne dans ma vie.” Je voulais qu’elle fasse partie de ce moment et c’est pour ça que j’ai choisi ce jour-là. Je voulais que cette journée soit gra-vée à jamais dans son cœur.

Ta demande dans la base avec tous les soldats est-elle un indice sur ta personnalité ?[Il se met à rire] Non ! Au contraire ! Je suis quelqu’un de plutôt timide, de plutôt réservé. Ma copine aussi d’ailleurs. D’habitude, je n’aime pas trop les démonstrations sentimentales en public. Vous allez me dire que ce n’est pas très logique par rapport à ma demande ! C’est vrai, mais je voulais justement faire quelque chose qui ne me ressemble pas, quelque chose auquel elle ne s’attendait pas. On peut dire que ça a plutôt bien fonctionné ! Elle est d’ailleurs encore un peu sous le choc. Après ma demande, je lui ai dit de prendre 24 heures pour réfléchir à sa décision. Elle n’a pas eu besoin de beaucoup de temps ! Je suis le plus heureux.

Aujourd’hui, c’est la Saint Valen-

tin. Quelque chose de prévu ?Comme je vous l’ai dit, au quotidien, nous sommes un couple simple et assez réservé. Nous allons dîné tous les deux en amoureux comme on dit !

Et sinon, comment vous voyez le futur ?

Nous marier, habiter ensemble, fon-der une famille.

On ne peut vous souhaiter que de l’amour alors !De la réussite, oui ! Pour l’amour, je ne me fais aucun soucis, il y en a.

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

Avec Ida, son premier film tourné en Pologne, Pawel Pawlikowski, de retour dans son pays natal après 40 ans d’exil, a réalisé une œuvre unique et bouleversante, d’un esthétisme rare dans le cinéma contemporain. L’histoire de cette jeune fille sur le point de prononcer ses voeux de nonne dans la Pologne communiste de 1962, et qui part à la découverte du passé de sa famille juive, laisse le spectateur en état de choc.

Un couvent polonais hors du temps, baigné d’un clair-obscur cotonneux, ouvre le film de Pawlikowski. Ida, or-pheline et jeune novice, s’y prépare à prononcer ses vœux, mais la mère su-périeure exige qu’elle aille rencontrer le seul membre de sa famille encore en vie, une tante qu’elle n’a jamais vue et qui a refusé de la retrouver. La jeune fille débarque chez Wanda, la sœur de sa mère, qui lui apprend qu’elle est juive, et que ses parents sont morts pendant la guerre. Ida veut voir leur tombe, la tante cède et les deux femmes partent dans cette quête éprouvante.

Habité par deux actrices extraordi-naires, Agata Kulesza, dans le rôle de Wanda, comédienne de théâtre réputée en Pologne, et Agata Trze-buchowska, lumineuse Ida, le film déroule une suite d’images en noir et blanc somptueuses, magnifiées par le format carré du cadre. Un esthétisme presque forcené pour cette histoire à la fois glaçante, comme l’est l’anti-sémitisme polonais viscéral, et d’une beauté inouïe, comme son héroïne Ida. Dans une passionnante interview accordée à Télérama, le réalisateur confie que ses images lui rappellent un peu les photos noir et blanc de son album de famille, son père juif et sa grand-mère disparue à Auschwitz. S’il souligne qu’il lui aurait fallu « écrire un énorme livre pour expli-quer les rapports des Polonais avec les Juifs », il explique que les per-sonnages de son film sont « contra-dictoires, délicats » et « pas là pour illustrer un discours », ajoutant que celui d’Ida fait malgré tout entendre un message : « Je voulais détacher la foi de sa dimension tribale, qui est très présente chez les nationalistes aujourd’hui. Pour eux, l’identité polonaise, c’est l’identité polonaise

catholique. Mon film dit qu’on peut être aussi polonais et juif. »

On ne peut qu’être fasciné par ce tableau de la Pologne du début des années 60, encore engoncée dans une chape de plomb stalinienne sous le régime de Gomulka, et illustrée par le personnage de « Wanda la rouge », juge impitoyable dont la première apparition crée toute l’ambigüité du personnage, inspiré de la sulfureuse Helena Wolinska-Brus. Résistante juive polonaise, cette dernière jouera ensuite un rôle éminent dans l’appa-reil d’État communiste, procureur envoyant à la torture et à la mort les opposants du régime, parmi lesquels des membres de la Zegota, le mouve-ment clandestin d’aide aux Juifs qui opéra en Pologne entre 1942 et 1945.

La sublime Wanda, belle quarante-naire alcoolique (on n’ose citer ici la célèbre tirade d’Audiard « J’ai connu une polonaise qu’en prenait au p’tit déjeuner »…), pourrait illustrer la désespérance du pays, accentuée par la grisaille absolue de certains lieux et habitations, brossant le tableau d’une Pologne totalement glauque. Mais c’est le personnage d’Ida, sai-sissante de beauté et de spiritualité, qui marque le contraste de cette Po-logne en noir et blanc, entre ombre et lumière. Comme une volute de la cigarette que fume l’héroïne, comme la mélodie envoûtante du Naima de John Coltrane, qui hante ce film cou-leur de cendres.

Source JewPop

Ida Tak Iran : Les footballeuses étaient des hommes en instance de féminisation totale

Sept joueuses, dont quatre de l’équipe nationale iranienne de football féminin, ont été exclues par la Fédération de football locale, après qu’il se soit avéré qu’elles sont des hommes. Ces quatre footballeuses n’ont pas complété leurs opérations de changement de sexe, et certaines d’entre elles connaissent des perturbations hor-monales, a rapporté The Mirror.

Suite à cette découverte, la Fédéra-tion iranienne a décidé d’imposer des vérifications de sexe, menées aléatoi-rement, lors des séances d’entraîne-ment des équipes de football féminin. De plus, les clubs devront vérifier le sexe de leur nouvelles joueuses avant

de leur faire signer un contrat.

«Si ces personnes parviennent à ré-gler leurs problèmes par la chirurgie et qu’elles satisfassent les critères médicaux, elles seront autorisées, alors, à participer aux compétitions féminines», a précisé à l’agence de presse iranienne IRNA, le président de la commission médicale au sein de la Fédération iranienne de football, Ahmad Hachemian.

Les opérations de changement de sexe sont permises en Iran, depuis une fatwa émise en 1979, par l’Imam Khomeiny.

Y.PEREZ

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

La semaine dernière, nous vous ra-contions l’histoire de deux couples, qui s’étaient rencontrés et mariés grâce à JDate. A votre demande, voici deux nouvelles histoires d’amour nées sur ce site de ren-contre dédié aux célibataires juifs du monde entier !

« Après avoir été inscrite par inter-mittence à JDate, plusieurs années durant, j’ai fait une pause sur le site. Cependant, en juillet 2009, un col-lègue de travail m’a dit que je n’allais jamais trouver l’homme de ma vie en continuant à ronchonner comme ça. Il m’a convaincu de me réabonner à JDate. Le soir même, je renouvelais mon profil dans l’espoir de trouver

l’homme parfait. Au cours des jours suivants, je me suis rendu-compte que je ne parlais en fait qu’avec un seul homme : Dan. Il était très drôle, mignon et semblait être un vrai gent-leman. » explique Hazel, une jeune juive anglaise.

La connexion se fait, Dan et Hazel tombent amoureux.Au mois de mars 2012, le couple part à Rome pour célébrer leur première année de vie commune. « Nous avons vraiment eu du plaisir à nous prome-ner dans la ville. Le premier jour nous sommes allés visiter certains des sites célèbres comme le Colisée, la Piazza Navona, la Fontaine de Trevi. Le deuxième jour, nous sommes sortis

faire un tour, mais sans qu’il m’ait dit où nous allions. Nous nous sommes retrouvés au Zoo de Rome, et c’est devant les girafes qu’il m’a fait sa proposition de mariage ! J’ai immé-diatement dit oui ! Heureux ensemble, je suis reconnaissante à mon collègue au travail de m’avoir convaincue de me réabonner à JDate. »

Inscrits depuis 6 mois sur JDate, Rudy et Lise, deux célibataires juifs français ont commencé par échanger des messages. Après une relation de deux ans, le couple s’est marié en octobre 2013. Lise témoigne.

« Je venais de divorcer quand je me suis inscrite sur JDate. Je voulais

rapidement redémarrer une nouvelle vie tout en étant indépendante et sans devoir m’en remettre aux amis à la famille etc.… JDate répondait à mes désirs d’indépendance. L’inter-face sympa, la renommée sérieuse du site m’ont plu et ça m’a paru évident de m’inscrire sur JDate parce que je cherchais un homme juif » explique Lise.

« Nos amis savent qu’on s’est ren-contrés sur JDate. On ne le cache pas, parce qu’on ne voit pas ce qu’il y a à cacher ! Sans JDate.fr je n’aurais ja-mais rencontré mon futur mari. Nous n’avions pas d’amis en commun, on ne vient pas du même coin … Un site de rencontre permet d’avoir accès à

un cercle qu’on n’atteindrait pas dans la vie de tous les jours. Ça ouvre une fenêtre sur la communauté juive en général, puisqu’il y a des gens de toute la France et même à l’interna-tional ».

Pour lire d’autres Sucess stories nées sur JDate, rv sur www.jdate.fr/jmag/Si comme eux, vous souhaitez nous raconter comment, vous ou des amis, ont rencontré l’amour sur JDate.fr contactez-nous ! Vous pouvez gagner un magnifique cadeau pour deux ! [email protected]

(Nous avons volontairement chan-gé les noms du couples français dont il est question dans l’article)

Tout le monde connait quelqu’un qui s’est marié grâce à JDate !

Le Keren Hayessod France a lancé, jeudi 13 février, sa campagne de collecte 2014. L’événement a eu lieu à la résidence de l’ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal, en présence de près de 200 personnes dont plusieurs personnalités israé-liennes et françaises de premier plan. Le vice-premier ministre israélien et ministre des Affaires étrangères Avigdor Liberman, en visite officielle en France, a notam-ment souligné « l’importance des fonds recueillis pour Israël par le Keren Hayessod » qui marquent « l’engagement des Juifs auprès d’Is-raël ». Il a souligné qu’« Israël est le pays de tous les possibles », rappe-lant, que lui-même avait immigré en Israël à l’âge de 20 ans et que son premier travail était bagagiste à l’aéroport Ben Gourion.

La ministre de l’alyah et de l’inté-gration, Sofa Landver a quant à elle précisé que des décisions seraient prochainement prises pour renforcer l’aide aux Juifs de France qui s’ins-tallent en Israël.

Le premier ministre israélien Benya-min Netanyahou a également déli-vré, lors d’un court film diffusé pour l’occasion, un message fort sur le Keren Hayessod. C’est un partenaire indispensable de l’Etat d’Israël a-t-il affirmé. Le Keren Hayessod a fait la différence dans la vie de millions d’Israéliens et dans la vie de l’Etat d’Israël ».

Le Président du Keren Hayessod France, Richard Prasquier a précisé que les missions de l’organisation bientôt centenaire s’articulaient au-tour de trois piliers : la réduction de la fracture sociale, le renforcement de l’identité juive ainsi que l’alyah et l’intégration, en relation avec son partenaire de toujours l’Agence juive.

Autres personnalités présentes à cette soirée, le Président mondial du Keren Hayessod-Appel Unifié pour Israël (KH-AUI), Moodi Sandberg qui a rappelé que le Keren Hayessod est l’institution nationale d’Israël et du peuple juif pour la collecte à travers le monde et qu’elle est active dans 42 pays. Johanna Arbib-Perugia,

présidente du conseil d’administra-tion mondial du KH-AUI a salué la réinstallation du Keren Hayessod en France, en tant qu’organisation indé-pendante et la spectaculaire avancée d’ores et déjà accomplie.

Avi Pazner qui fut, notamment, am-bassadeur d’Israël en France et Pré-sident mondial du Keren Hayessod avait également fait le déplacement pour l’occasion

Parmi les Français, David de Roths-child, ancien président du FSJU et de l’AUJF dont la présence fut remar-quée, a assuré le Keren Hayessod France « de sa fidélité » sans faille. Enfin, Nicole Guedj, Présidente de la Fondation France-Israël, a annoncé une coopération future avec le Keren Hayessod France, notamment en ma-tière d’ISF.

Ce fut une très belle soirée, placée sous le signe du soutien à Israël, à tra-vers le Keren Hayessod, une organi-sation dont l’action et l’efficacité sont reconnues au plus haut niveau.

Très beau lancement de campagne pour le Keren Hayessod France en présence du Ministre des Affaires étrangères Avigdor Liberman

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014 12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

La paix à Chypre faciliterait l’exploitation du gaz en Méditerranée

Nombre de pays, dont Israël et les Etats-Unis, suivent avec attention les nouvelles négociations en vue d’une réunification de Chypre, car un rapprochement avec la Tur-quie faciliterait l’exploitation des importantes ressources gazières en Méditerranée orientale, expliquent des experts.

De colossaux investissements sont en train de se décider pour organiser l’exportation du gaz naturel sous-marin découvert ces cinq dernières années par la compagnie américaine Noble dans les champs de Leviathan en Israël et d’Aphrodite à Chypre.

Or la Turquie voisine est à la fois un important client potentiel et un point de passage privilégié vers l’Europe -- mais le différend qui l’oppose à Chypre, dont elle occupe le tiers nord, entrave toute collaboration.

Ankara a menacé de boycotter les compagnies impliquées, et sa marine est intervenue auprès de bâtiments pétroliers, le dernier incident en date s’étant déroulé début février.

«Hormis ces incidents mineurs, nous ne sommes pas gênés. Nous sommes en phase d’exploration et les blocs ne sont pas contestés», précise Jean-Luc Porcheron, responsable des opéra-tions de Total à Chypre.

En revanche, une fois qu’il s’agi-ra d’investir «plusieurs milliards d’euros» pour les infrastructures de production et d’exportation, «nous devrons nous assurer que les condi-tions de sécurité et de sûreté sont remplies».

Or la Turquie --qui a envahi le nord de Chypre en 1974 en réaction à uncoup d’Etat visant à rattacher l’île à la Grèce-- s’oppose à l’exploitation d’hydrocarbures par le gouvernement chypriote-grec, qu’elle ne reconnaît pas.

Une entente entre la Turquie et Chypre est pourtant nécessaire pour acheminer le gaz, chypriote mais aussi israélien, voire libanais.

En effet, «il y a trois options princi-pales pour exporter ce gaz», explique Georges Mosditchian, du Groupe-ment français des entreprises et pro-fessionnels des hydrocarbures (GEP-AFTP): une «usine de liquéfaction flottante en mer», technique pointue et peu répandue, «une usine de liqué-faction sur la côte», sur laquelle les autorités chypriotes planchent déjà mais qui coûterait environ 10 mil-

liards d’euros, et «un pipeline vers la Turquie - mais il y a beaucoup d’obs-tacles politiques dans cette éventua-lité».

D’un coût évalué entre 2 et 3 mil-liards d’euros, ce gazoduc est à court terme «la façon la moins chère, la plus rapide, la plus sûre et la plus ren-table de transporter le gaz jusqu’au marché» européen, estime Hugh Pope, d’International Crisis Group. Cette option est néanmoins «exclue tant qu’il n’y a pas d’accord» sur la question de Chypre.

Des pourparlers de réunification, poussifs depuis des années puis sus-pendus il y a près de deux ans, ont été relancés le 11 février grâce à l’inter-vention de la diplomatie américaine.

Le ministre turc de l’Energie, Taner Yildiz, a aussitôt estimé que cela «ouvrait la voie à des projets dans le domaine de l’énergie», en particulier à un gazoduc reliant Israël et Chypre à l’Europe via la Turquie.Cette éventualité arrangerait les Is-raéliens, toujours en guerre avec le Liban voisin, ce qui fait de Chypre le passage quasi-obligé d’un gazoduc vers la Turquie.

Israël, qui semble réticent à une usine de liquéfaction sur son sol en raison du risque écologique et terroriste, reste intéressé par celle envisagée sur la côte sud chypriote, qui permettrait d’atteindre les lucratifs marchés asia-tiques.

Mais rien n’a encore été décidé. Le gouvernement chypriote a confié des études de faisabilité pour l’usine à plusieurs consortiums, même si sa seule réserve prouvée pour l’instant, celle d’Aphrodite évaluée en octobre à 140 milliards de m3, est encore loin de suffire à rentabiliser un tel inves-tissement.

Chypre table sur des découvertes dans les trois blocs attribués au consortium italo-coréen Eni-Kogas et dans les deux blocs de Total, où les premiers forages sont prévus fin 2014 et début 2015.

Mais il espère aussi liquéfier une partie du gaz israélien -- ce qui, là encore, nécessiterait que Chypre ac-cepte un compromis sur la Turquie.

«Si Chypre ne laisse pas passer de pipeline (...) vers la Turquie, des responsables israéliens ont souligné qu’il n’y aurait pas non plus de gaz israélien pour l’usine de liquéfaction chypriote», explique M. Pope.

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

Loin des tranchées de Verdun, la Première guerre mondiale est di-rectement à l’origine de deux crises majeures qui empoisonnent tou-jours, un siècle après, les relations internationales: le génocide armé-nien, et le conflit israélo-arabe.

Lorsque le sultan Mehmet V pro-clame la «guerre sainte» contre la France, la Grande-Bretagne et la Rus-sie le 24 novembre 1914, le crépus-cule est largement tombé sur l’empire ottoman, déjà amputé de la plupart de ses possessions européennes.

Persuadé de la victoire rapide de son allié allemand, le mouvement «jeune turc» au pouvoir voit dans la guerre l’occasion de se libérer de l’emprise de Paris et Londres et de reconquérir l’Asie centrale.

Si les troupes ottomanes réussissent à infliger une sévère défaite au corps expéditionnaire franco-britannique dans les Dardanelles en 1915, le conflit tourne au cauchemar face aux Russes sur le front de l’est. Des dizaines de milliers de soldats y meurent et, surtout, les comités ré-volutionnaires arméniens, alliés des Russes, s’agitent.

«Nettoyer ou être nettoyé»C’est le prétexte que va saisir la «Sublime porte» pour se débarrasser de cette minorité. «Il y a deux pos-sibilités. Soit ils vont nettoyer les Turcs, soit ils vont être nettoyés par les Turcs», écrira le gouverneur de Diyarbakir Mehmed Resid dans ses mémoires. «Je me dis: +plutôt qu’ils nous éliminent, nous devons les éli-miner+».

Le 24 avril 1915, l’arrestation puis le massacre de plus de 2.000 respon-sables de la communauté arménienne à Constantinople (Istanbul) donne le signal du premier génocide du 20e siècle, trente ans avant celui de l’Allemagne nazie contre les Juifs. En moins d’un an, des centaines de mil-liers de personnes sont déplacées de force, un grand nombre sont tuées, la plupart de leurs biens confisqués.

Un siècle plus tard, ces événements font toujours l’objet d’une vive polé-mique, tant politique qu’historique, qui vient régulièrement perturber les relations entre la Turquie et les Occi-dentaux.

Génocide ou massacres ?Les Arméniens, rejoints depuis par nombre d’historiens et de Parlements étrangers au grand dam d’Ankara, évaluent à plus d’un million et demi le nombre des victimes et dénoncent un «génocide».

La Turquie républicaine, qui a suc-cédé à l’empire ottoman, refuse catégoriquement ce terme et, si elle reconnaît des «massacres» de grande ampleur, les justifie encore comme un geste d’autodéfense face à la menace russe.

«Des massacres d’Arméniens ont aussi eu lieu bien avant la Première guerre mondiale», plaide aujourd’hui l’universitaire arménien Rouben Sa-frastian, «la guerre n’était qu’un bon prétexte pour réaliser ce plan crimi-

nel».

«Pour nous, cette question est aussi douloureuse qu’il y a cent ans», ren-chérit le vice-président de l’Assem-blée arménienne, Edouard Charmaza-nov, «la Turquie doit mettre fin à sa politique de négation et présenter ses excuses au peuple arménien».

Les autorités turques en sont encore loin. Même si quelques pas ont été accomplis. Lors d’une visite fin 2013 à Erevan, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a évoqué les événements de 1915-1916 comme une «erreur» et un «acte inhumain».

Lawrence d’Arabie et la révolte arabeLa Première guerre mondiale a éga-lement bouleversé toute la carte du Moyen-Orient, semant les germes du futur conflit israélo-arabe.

En 1916, les forces ottomanes diri-gées par des généraux allemands prennent le dessus sur les troupes britanniques en Mésopotamie et en Palestine. C’est alors qu’entre en scène le fameux Lawrence d’Arabie. Pendant deux ans, cet archéologue britannique devenu officier de liaison va piloter la révolte nationaliste des tribus arabes contre les sultans.

Les combats tournent rapidement à l’avantage de la rébellion et de sesparrains. En 1917, les Anglais prennent Bagdad et Jérusalem. En 1918, c’est au tour de Damas et de Mossoul (Irak). De leur côté, les Fran-çais occupent Beyrouth et Damas.

Car à l’insu des Arabes auxquels ils ont fait miroiter l’indépendance pour obtenir leur soulèvement, les Brita-niques se sont secrètement entendus avec les Français dès mai 1916 pour se répartir le Proche-Orient, en vertu des accords Sykes-Picot: le Liban et la Syrie à la France, la Jordanie, la Pa-lestine et l’Irak à la Grande-Bretagne.

Frustrations arabesCe partage en règle va nourrir la frus-tration des Arabes qui croyaient s’être battus pour leur indépendance.

La fameuse «Déclaration Balfour» (1917) va encore renforcer cette frustration et ajouter à la confusion. En soutenant «l’établissement après la guerre d’un foyer national juif en Palestine», le ministre britannique des Affaires étrangères pose les bases de la création trente ans plus tard de l’Etat d’Israël, et sème les germes d’un conflit qui continue aujourd’hui à déchirer la région.

L’armistice signé à Moudros le 30 octobre 1918 avec les Alliés annonce l’effondrement et le dépeçage de l’empire ottoman après cinq sièclesd’existence.

Mais il ne met pas fin aux convul-sions de cette région: il faudra encore quatre ans d’une sanglante guerre de reconquête des territoires perdus en Anatolie, notamment contre les Grecs, pour que le colonel Mustafa Kemal, le futur Atatürk, puisse poser les fondations de la Turquie moderne dans ses frontières actuelles.

La Grande guerre au Proche-Orient: du génocide arménien aux racines du conflit israélo-arabe

Dans le cadre d’une enquête réa-lisée par l’agenceTunis-Afrique Presse au sujet de la criminali-sation du port du niqab (le voile intégral), l’Imam de la Mosquée Zitouna, Houcine Laâbidi a donné son avis sur la question.

D’après lui, le port du voile intégral (niqab), à l’inverse du hijab, n’est pas imposé par l’Islam et que dès lors que ce vêtement est lié au terrorisme, son port est proscrit par la Chariaa. Il estime, ainsi, que si le port du niqab présente un trouble à l’ordre public ou menace la stabilité sociale, les autorités peuvent l’interdire dans les lieux publics.Pour rappel, un présumé terroriste a été arrêté, lundi 10 février 2014, par les forces de l’Ordre alors qu’il avait réussi à leur échapper pen-dant huit mois en se dissimulant der-rière un voile intégral.

Les actes terroristes de la semaine dernière qui ont coûté la vie à quatre citoyens tunisiens dont trois agents des forces de sécurité obéissent à un

mode opératoire similaire à de nom-breuses opérations qui avaient secoué l’Algérie du temps des groupes isla-mistes armés du GIA (Groupe isla-mique armé).En outre, cette opération a aussi quelques ressemblances avec les actes terroristes relevés à Sidi Ali Ben Aoun et, dans une moindre mesure, à Goubellat. Que peut-on remarquer à propos de ce modus operandi?

Les agresseurs portaient des tenues qui ressemblent à celles des agents de sécurité, probablement volées, et étaient donc camouflés de manière à leurrer quiconque. Un barrage sur une route secondaire a été le piège mortel qui s’est refermé sur une pre-mière voiture puis sur la patrouille de la garde nationale.

Les gardes nationaux ont été attirés dans ce piège par des appels de ci-toyens suite à une situation de pillage et de terreur créée par des individus non identifiés. La patrouille prise au piège a été accueillie par des tirs

nourris qui ont fait deux morts et deux blessés.Les agresseurs ont en-suite volé les armes de la patrouille et fui avant l’arrivée des renforts.

Ce mode d’action a été l’un des scé-narios des actions terroristes en Algé-rie à l’époque du GIA. Tous les ingré-dients y sont : faux barrages, tenues trompeuses, piège pour attirer les forces de l’ordre dans une zone iso-lée, fuite en s’emparant des armes. Il faut aussi noter que ce mode d’action a fait aussi son apparition en Libye lors de nombreux kidnappings visant les étrangers.

Ces brigades armées et autonomes sont également très mobiles et savent disparaître dans la nature. Ce fut le cas en Algérie durant les années de plomb. Qu’en sera-t-il en Tunisie? Nous le saurons dans les heures qui suivent. Si les forces de l’ordre par-viennent à rapidement capturer ce groupe terroriste, ce sera une bonne nouvelle. Sinon, nous risquons de nous trouver face à un sanctuaire ter-roriste avec des combattants armés réfugiés dans les montagnes du nord-ouest, non loin de la frontière et ca-pables d’agir puis se cacher.

Pendant ce temps et dans le cadre de la visite du président de l’Assemblée Nationale Constituante, Mustapha Ben Jaâfer au Parlement européen, l’institution a décidé, jeudi dernier, d’approuver l’octroi d’un crédit à moyen terme de 300 millions d’euros à la Tunisie.

Y.PEREZ

Terrorisme islamique – L’Imam de la Zitouna à Tunis prône l’interdiction du niqab

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014 16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

L’explosion d’une bombe dans un bus transportant 33 touristes sud-coréens, dans le Sinaï, à moins de 250 mètres du passage de Taba vers Israël, tuant au moins 4 tou-ristes et le conducteur égyptien, constitue un échec majeur dans la guerre conjointe que l’Egypte et Israël mènent contre Al Qaïda et ses partenaires dans la terreur, les Frères Musulmans et le Hamas palestinien.

Au moins 14 touristes sud-coréens ont été blessés, bien que certaines sources parlent d’une vingtaine.

Le groupe sud-coréen, provenant du Monastère Sainte-Catherine, près du Mont Sinaï, a été touché juste avant d’entrer en Israël, lors d’une tournée de 24h sur les lieux saints.

Les responsables égyptiens, sous couvert de l’anonymat, affirment que le terroriste-suicide est monté à bord du bus, alors qu’il attendait près du terminal Egypto-israélien de Taba, dans la Péninsule du Sinaï. Sa des-tination était bien la ville d’Eilat, où son groupe espérait perpétrer le pre-mier attentat-suicide majeur, en plein coeur d’une ville israélienne. Mais l’engin a explosé prématurément.

Le chauffeur égyptien et le guide sud-coréen était en train de sortir du bus, mais restaient très proches, lorsque l’explosion a eu lieu, selon ces res-ponsables.

L’enquête préliminaire stipule que certains passagers étaient descen-dus et prenaient leurs valises, quand l’homme, en montant la troisième marche, s’est explosé.

L’opération porte la signature d’An-sar Baït al-Maqdis , la coalition isla-miste dirigée par Al Qaïda, qui a déjà commis de nombreuses attaques ter-roristes et à la roquette des deux côtés de la frontière, dont les membres incluent un grand nombre d’agents terroristes chevronnés et hautement entraînés, venant de Libye, d’Egypte, du Yémen et d’Arabie Saoudite. Ils sont alimentés par un flux régulier de renseignements par des personnalités des Frères Musulmans cachés dans la Bande de Gaza, autant que par des lo-caux du Hamas et du Jihad Islamique palestinien.

Ils sont parvenus à se tailler un nou-veau territoire dans le Sinaï, avec leurs attentats contre une cible tou-ristique – simplement parce que

des évènements majeurs ont pris les forces anti-terroristes audépourvu :

a) Un des quatre procès contre le Pré-sident égyptien renversé, Mohamed Morsi, s’ouvrait au Caire, dimanche matin, dans lequel il était accusé d’es-pionnage et de conspiration en vue de commettre des actes terroristes. Cette date aurait dû être entourée d’une alerte terroriste élevée, non seule-ment au cœur de l’Egypte proprement dite, mais bien dans le Sinaï, avec la même rigueur. Le procès a été ajour-né au 23 février, quand ses avocats sont sortis pour protester contre le fait que Morsi soit confiné dans une cage insonorisée. L’armée égyptienne s’est «contentée» de faire sauter 10 tunnels et 7 maisons dissimulatrices.

Cette date aurait, elle-même, dû être considérée comme une journée de terreur marquée au rouge.

b) Le fait que les forces égypto-is-raéliennes présentes à la frontière se mettent en état d’alerte élevé, seu-lement après l’attentat à la bombe contre le bus de touristes – et non avant – souligne le laxisme dans la volonté d’anticipation des deux forces.

c) Malgré le partage intensif de ren-seignements entre l’Egypte et Israël, dans le Sinaï et la Bande de Gaza, aucune des deux agences n’a relevé d’indices de projet dans la prépara-tion de l’attentatà venir.

d) C’est une politique declarée d’An-sar Baït Al-Maqdis de punir Israël à cause des offensives égyptiennes contre ses bases et ses membres, par des frappes de roquettes sur Eilat. La dernière de ce genre d’attaques a eu lieu le 31 janvier. Les autorités israé-liennes ont décidé de minimiser ces menaces, excepté en postant une bat-terie anti-missiles Dôme de Fer, dans la ville la plus au Sud d’Israël.

e) Les Jihadistes du Sinaï ont repéré les failles dans ce dispositif défensif. Dôme de Fer est installé pour inter-cepter des roquettes visant Eilat, mais pas pour recueillir de l’information au-delà de son rayon d’action, comme à Taba, à juste quelques kilomètres du Nord. Les renseignements, à cet endroit, dépendent d’autres sources.

Le fait qu’Ansar Baït al-Maqdis s’est avéré capable de déployer, sans se faire remarquer, juste à quelques mètres du terminal de Taba et de la frontière israélienne, une trappe lance-roquettes et une voiture-piégée, témoigne d’une large faille dans les défenses de Tsahal.

f) Israël a autorisé l’armée égyptienne à déployer des unités militaires, des tanks et des hélicoptères d’attaque dans le Sinaï, une concession majeure dans son soutien à la guerre anti-ter-roriste. Mais ces forces ont échoué à infléchir les capacités opérationnelles des terroristes qui se sentent parfai-tement libres d’agir dans et depuis le Sinaï.

It was a symbolic reminder to Israelis that the global jihad, once relegated to far flung corners of Somalia, Ye-men, and Afghanistan, has taken root in the heart of the Levant, half a day’s drive from the Al-Aqsa Mosque.

C’était un rappel symbolique aux Israéliens que le Jihad Global, loin d’être relégué trop loin dans des coins reculés de Somalie, du Yémen et d’Afghanistan, a pris racine au cœur du Levant, à moins d’une demi-jour-née de la Mosquée Al Aqsa.

«Il est très difficile, pour eux, de pé-nétrer en Israël», déclare le Major (de réserve) Aviv Oreg, anciennement Chef du Bureau des renseignements militaires de Tsahal sur Al Qaïda et le Jihad Global. Mais, pour les organi-

sations terroristes de la Péninsule du Sinaï, ce genre d’attentats est «très suffisant pour souligner qu’Israël est la cible principale et finale de toutes leurs aspirations».

Plus concrètement, ils peuvent prendre pour cibles des touristes sur le sol égyptien. L’an dernier, à la suite du renversement du Président Moha-med Morsi et conséquence des atten-tats incessants dans le Sinaï et sur le territoire central de l’Egypte, les revenus du tourisme en Egypte ont subi une baisse de 41%. Les 10 mil-lions de $ touchés en 2012 ont chuté à 5, 9% en 2013, selon une évaluation deReuters en janvier dernier. C’est la première attaque contre des touristes depuis que Morsi s’est vu privé du pouvoir, qui continuera ainsi à accen-tuer la baisse du flux de devises étran-gères. Cela va aussi pousser l’Egypte, et plus certainement encore, la Pénin-sule du Sinaï un pont plus loin dans la direction de l’anarchie, l’écosystème où le terrorisme a toutes les chances de continuer àprospérer...

Le bruit qui court, autour des cercles militaires autorisés, est que la poli-tique du gouvernement, consistant à compter sur l’armée égyptienne pour gérer la menace terroriste islamiste a échoué. On entend des appels discrets à une révision urgente. Il est grand temps pour la sécurité d’Israël et ses chefs militaires d’arrêter de prétendre qu’ils peuvent encore se permettre de tourner le dos à la menace qui aug-mente de jour en jour, de la part des groupes appartenant à Al Qaïda, et qui se rapprochent sans cesse de ses frontières au Sud (Sinaï) comme au Nord (Syrie).

DEBKAfile Analyse exclusive Fe-bruary 16, 2014, 7:58 PM (IST)

Sources : Mitt Ginzburg Taba ter-ror attack sends dual murderous message

Explosion Taba : Israël peut-il laisser l’Egypte sous-traiter sa sécurité ?

Décidément les jours se suivent et se ressemblent..Le ministre danois de l’agriculture et de l’alimentation Dan Jørgensen (social-démocrate) a rendu obligatoire, à partir du lundi 17 février, l’étourdissement préalable des animaux de bouche-rie avant qu’ils ne soient abattus. Cette décision qui devrait rentrer en vigueur dans d’autres pays y compris la France, interdit de facto les abattages rituels juifs et musulmans. Autant les rituels de la chehita juive que le dhakât musul-man obligent en effet que les ani-maux soient pleinement conscients au moment de leur abattage sous peine de ne plus être casher ou hal-lal. Une obligation religieuse que ne comprennent pas les défenseurs des animaux qui militent pour l’étour-dissement préalable : à leurs yeux, cette méthode permet de limiter la souffrance des animaux. Pour-tant ce constat est mis à mal par

d’éminents vétérinaires en Europe comme nous l’avons rappelé à diverses occasions. Les commu-nautés juives et musulmanes du Danemark ont toutes deux critiqué ouvertement cette décision, invo-quant le fait qu’elle piétine leurs droits religieux mais le ministre danois a rétorqué que « les droits des animaux sont prioritaires par rapport aux droits religieux».

Même si, comme le reconnaît le Congrès juif mondial, la décision des autorités danoises aura peu de consé-quences pour les 6000 juifs danois, « car depuis environ 10 ans, toute la viande casher du pays est importée », cette décision intervient alors que plusieurs pays européens (Pologne, Islande, Norvège, Suède et Suisse) ont déjà pris des dispositions simi-laires, provoquant l’incompréhension des juifs européens. Le vice-ministre israélien des cultes Eli Ben Dahan a

quant à lui fermement condamné jeu-di 13 février la décision danoise, qu’il a placée dans un contexte d’atmos-phère antisémite en Europe. «L’anti-sémitisme européen dévoile son véri-table visage et se retrouve même dans les sphères gouvernementales, a-t-il mis en garde. J’appelle l’ambassa-deur danois (en Israël) à empêcher l’application de la décision qui inter-dit l’abattage casher. Nous ne nous tairons pas!».Mais pour le président de la communauté juive danoise, la décision n’a pas été dictée par l’anti-sémitisme, d’autant que les relations entre le judaïsme danois et le gou-vernement sont « parfaites ». Il s’est toutefois inquiété que le ministre de l’agriculture a évité de passer par le Parlement. « Quand vous avez des minorités religieuses dans une socié-té, vous devez les respecter, même si vous n’aimez pas ce qu’elles font, a-t-il expliqué au Jerusalem Post. Si vous voulez changer les normes fondamentales qui les concernent, il faut une discussion ouverte». Il a affirmé qu’il était en contact avec la communauté musulmane, bien plus affectée par la décision. De son côté, le commissaire européen à la santé, le Maltais Tonio Borg, a affirmé jeudi à Bruxelles au rabbin Menachem Mar-golin, directeur général du Centre rabbinique européen, que cette dé-cision était « contraire au droit de

l’UE » et qu’il avait l’intention de demander au gouvernement danois de fournir des éclaircissements sur la question. Le gouvernement danois concède que la législation euro-péenne prévoit bien une exception pour raison religieuse à l’obligation d’étourdissement préalable des ani-maux avant l’abattage, mais affirme qu’elle n’a pas à être obligatoirement appliquée par tous les États membres. La question de l’abattage rituel a d’ailleurs été un des sujets soulevés récemment au cours d’une rencontre entre le rabbin Pinchas Goldschmidt, président de la Conférence européen des rabbins, et le président de la Com-mission européenne José Manuel Barroso au cours de laquelle ont été évoquées les «attaques continuelles contre les minorités religieuses en Europe».L’interdiction danoise conti-nue « une érosion supplémentaire des droits et libertés religieuses en Eu-rope », a regretté le rabbin Goldsch-midt. Nous l’avons dit et écrit ce sont toutes ces ONG et l’association de Brigitte Bardo en tête, qui ont créé cette ambiance délétère au parlement Européen.

Par ailleurs, Le boycott des produits israéliens sur le vieux continent deviendrait une arme à double tran-chant: les pertes à l’exportation se-raient compensées par une hausse du

dollar. Paradoxalement, la menace de boycott européen qui plane sur Israël pourrait être favorable à l’économie israélienne. Comment ? En faisant re-monter le dollar face au shekel. Tour d’horizon des scénarios du boycott. C’est le ministre israélien des Fi-nances qui a rendu public le scénario pessimiste du boycott en déclarant : « La rupture des négociations avec les Palestiniens risque d’entraîner un boycott européen, qui, même à un niveau très partiel, infligerait un coup sérieux à l’économie d’Israël ». Se basant sur rapport interne du Trésor, Yaïr Lapid a prévenu que l’absence de solution diplomatique « pourrait se traduire par une baisse de 20 % des exportations vers l’Europe et par une perte immédiate de 9.800 emplois ».Le ministre des Finances voit juste : le marché européen absorbe prés de 32% des exportations israéliennes de marchandises. Autrement dit, l’Etat juif ne peut se permettre de perdre un partenaire de cette taille. Une réduction minime de 20% des ventes à l’Europe signifierait une baisse de recettes de 6% pour les entreprises israéliennes. Pour certaines d’entre elles, le manque-à-gagner pourrait conduire à des licenciements, voire à des fermetures de lignes de produc-tion.

Y.Lellouche

Le Danemark applique une loi contre l’abattage rituel

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

Yvan Lellouche : Olivia Cattan vous êtes connu dans les milieux associatifs et vous êtes journaliste, parlez nous de votre action au sein de votre association SOS Autisme et de votre combat singulier pour votre enfant?Olivia Cattan : Bonjour, nous avons décidé de créer SOS autisme en France avec des familles afin de lut-ter contre les discriminations faites aux personnes autistes. Ces discrimi-nations sont journalières : Dans cer-taines écoles privées, clubs de sport ou conservatoires. Rien n’était fait dans ce sens. Concernant mon fils, après des années de galère et de dé-sespoir, il a fallu que je parte en Israël pour trouver une méthode qui le sorte enfin de son mutisme, la méthode Feuerstein. Ce voyage au cœur de Jérusalem a été pour lui et pour nous une seconde naissance.

YL : Selon vous, les parents d’en-fants autistes en France sont-ils plus à l’écoute que d’autres, par rapport à ce qui se fait en matière de traitement dans d’autres pays en Europe et dans la monde de façon générale ? OC : Non. Je pense que la France est refermée sur elle-même pour beaucoup de choses. Elle est très accrochée à de vielles idéologies. Et les administrations sont difficiles à bouger. Alors qu’en Israël, aux Etats Unis, au Canada, aux pays bas, les méthodes comportementales ont fait leurs preuves. Alors que l’insertion sociale s’est faite de l’école jusqu’à l’emploi, ici nous en sommes presque au point mort.

YL : Que pensez-vous de la Mé-thode du Pr Feuerstein grand spé-cialiste de l’autisme, installé depuis peu à Paris?OC : Je ne suis pas encore allée au centre qui dispense cette méthode à Paris. Mais en Israël cette méthode éducative a fait ses preuves. Elle a permis de sauver de nombreuses per-sonnes et de leur donner un avenir. Le Professeur Feuerstein, élève de Pia-get, a pu aider des personnes autistes mais aussi des victimes d’attentat, considérant que la plasticité du cer-veau permettait beaucoup de choses. Cette stimulation, appelée « remédia-tion cognitive » permet par le jeu de stimuler l’enfant à tous les niveaux, au niveau de la parole, des sens…Elle est plein de bon sens, facile à appli-quer à la maison. Leur intelligence est aussi de former les parents tout en faisant travailler l’enfant. Le parent devient alors un médiateur et peut ap-pliquer cette méthode dans les gestes quotidiens. C’est surtout une méthode pleine de bon sens et d’humanité. On

regarde l’enfant considérant ses com-pétences, en France l’enfant autiste est évalué d’après ses déficiences.

YL : Durant ces années avez vous trouver une oreille attentive auprès des pouvoirs publique et des asso-ciations?OC : Non malheureusement. Tout est figé en France. Mais sous Nicolas Sarkozy, certaines choses commen-çaient à avancer mais trop lentement, au regard de l’urgence des familles. Avec l’arrivée de la nouvelle Ministre du handicap, tout est définitivement au point mort. Son plan autisme n’est pas à la hauteur des besoins des fa-milles. Son manque d’écoute vis-à-vis des parents complique beaucoup les choses.

YL : Quels sont les conseils que vous pourriez donner à des parents parfois paumés ou effrayés y com-pris dans la communauté juive, de découvrir que leur enfant porte le handicap de l’autisme?OC : Je crois que je leur conseille-rais de bien se renseigner tout d’abord sur les bons thérapeutes et centres de diagnostic. Mais pour être honnête, je crois que je leur conseillerais de partir à l’étranger.

YL : Quels sont vos espoirs pour les années à venir? OC : Nous allons continuer à prati-quer toutes les méthodes comporte-mentales afin de faire avancer notre fils. Nos objectifs est qu’il se sente bien, qu’il fasse des études et qu’il aille davantage à l’école, il adore ça. Nous espérons qu’il fera des études supérieures et qu’il vive comme tout le monde : qu’il trouve un job qu’il fonde une famille et qu’il n’ait plus besoin de nous. Son autonomie et son bonheur sont nos moteurs.

YL : Ruben est le prénom biblique du fils aîné du patriarche Jacob, comment se porte Ruben? Pensez vous qu’il serait intéressé par le judaïsme et l’histoire qui est celle de la famille Cattan? OC : Ruben est heureux. Il est curieux de tout et a pour son âge, une intelli-gence fine et une compréhension des choses d’un enfant bien plus grand. Il se sent très juif.Et lorsqu’il a commencé à parler, ses premiers mots furent maman et Ma-chia’h, faut-il y voir un signe ? Je ne sais pas…Mais ces enfants autistes ne savent pas mentir et ont une telle sen-sibilité accrue des choses et une telle profondeur qu’auprès d’eux, nous devenons meilleurs.

YL : Merci Olivia Cattan et bon courage

INTERVIEW DE Mme Olivia Cattan auteur du livre « d’un Monde à l’autre »

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Après le douloureux épisode du veau d’or, Moïse implora le par-don pour le peuple et D-ieu le lui accorda. Dans un dialogue sur-prenant Moïse demanda à D-ieu de lui révéler «sa gloire», comme il est écrit : «Vayomer arééni na êt kévodékha ». D-ieu lui répondit : «Nul homme ne peut voir ma face et vivre». Ceci sous entend; qu’une fois mort, il le pourrait. Le Rav Emmanuel Chouchena zal expli-quait ce verser de la façon suivant : «Lorsque Moïse demande à l’Eter-nel de lui révéler «les voies de sa gloire» en fait, il lui demande de lui dévoiler sa façon de gérer la justice dans le Monde…D-ieu connait tous les «scénarios», il a même super-visé les films…voilà pourquoi il répond à Moise : «Tu ne peux voir ma face!» . Il lui fait comprendre qu’il ne pourra saisir ses desseins qu’a postériori». L’actualité à la-quelle nous assistons incrédule, et les bouleversements des peuples en révoltent, nous surprend et nous avons parfois du mal à comprendre le sens de l’histoire! Pourtant Achem connait son dénouement. Le Talmud précise que le péché d’idolâtrie n’a pas la même signi-fication que les autres interdits de la Thora. Dans le cas de ceux-ci, il peut parfois arriver qu’un homme juste commette par «inadvertance» une faute ; par contre dans le cas de l’idolâtrie, un homme «normal» ne pourrait fauter délibérément. C’est la raison pour laquelle les sages nous disent que le «Yétser Ara» le mauvais penchant, chuchote à l’oreille de l’homme : «transgresse ce commandement» de manière ré-pétitive et tous les jours… jusqu’au jour où il l’encouragera à com-mettre l’irréparable» : «Va servir cette idole!». En fait le «mauvais penchant» agira de la sorte pro-gressivement, étape après étape…Mais il ne faut pas s’imaginer qu’il n’existe qu’une sorte d’idole disait nos Maîtres…La passion ou le vice quel qu’il soit, est aussi une forme d’idolâtrie!.

Le Ari zal Akadoch explique que L’homme quelque soit son niveau spirituel, est réellement protégé par l’éclat de sa Néchama – son âme, il pourrait de ce fait ne jamais fauter… Cependant le «Yétser Ara» frappe

à sa porte en permanence; et toute l’épreuve consiste à trouver les res-sources nécessaire pour ne pas lui cé-der!. En effet, comme nous le voyons dans notre paracha, il aura fallu que quelques heures d’inquiétude pour que les hébreux songent à construire le fameux Veau d’Or.

Lorsque l’ouvrage du Tabernacle fut terminée, Moise aurait dû les bénir spontanément en leur souhai-tant longue vie, prospérité et santé. Mais, les bénir en leur souhaitant que la Grâce Divine réside parmi eux semble superflu, d’autant que cette promesse avait été faite par D-ieu lui-même! Comment comprendre le sens des paroles de Moise?.Il est claire que la Thora insiste pour nous enseigner que toute entreprise, qu’il s’agisse de la construction d’une maison, ou même d’une affaire à réaliser, les intentions de celui ou celle qui entre-prend le projet, fussent-elles excel-lentes, sont insuffisantes pour qu’il ait la réussite…Il faut cependant associer la bénédiction d’un Tsadik-d’un homme sage, connu pour son intégrité et sa piété. Il est vrai que l’homme considère trop souvent que le succès de ses affaires notamment, est le fruit de ses capacités de son flair et de son talent.. En allant cher-cher la bérakha-la bénédiction d’un Tsadik, il témoigne que c’est D-ieu et lui seule, qui offre la réussite. Sans l’apport de la Providence Divine qui soutient et dirige les projets, l’homme ne pourrait faire aboutir ses plans. De la même manière lorsqu’il s’agit de la construction du Tabernacle qui a été menée à bien. Voilà pourquoi la bénédiction de Moïse est nécessaire pour affirmer que les offrandes spon-tanées et généreuses ne sont pas suf-fisantes pour bénéficier de la Grâce Divine.

Depuis des temps immémoriaux, les enfants d’Israël se sont adressés aux Tsadikim, pour qu’ils intercèdent en leur faveur auprès d’Achem, pour les sauver des malheurs et les protéger de l’inconnu, mais également qu’il fasse réussir leur projet. Le Talmud nous apprend en effet : « Celui qui a une confiance totale au pouvoir d’un Tsadik, verra effectivement sa prière exaucée comme nous l’enseigne le Talmud Chabat : «Le Tsadik décrète et D-ieu exécute !» mais encore : «

D-ieu décrète et le Tsadik annule!». C’est dire toute la force spirituelle dont dispose un Sage. Parfois autour de nous, nous voyons des miracles se produire : comme ces femmes long-temps stériles, qui mettent au monde un enfant, ou encore des malades déclarés incurables par d’éminents professeurs, qui se rétablissent com-plètement ! Parce qu’ils étaient tout simplement allés demander la béné-diction d’un Tsadik. Mais encore faut-il y croire! Pour cela, il faut s’ef-forcer d’avoir la foi et se dire que tout est entre les mains du Créateur et que le Tsadik est celui qui a le pouvoir justement par sa piété et ses prières de s’en rapprocher le plus. Le Midrach Tan’houma ne voit dans le Tabernacle que la fonction de corriger la faute du veau d’or. Cette dimension est exacte, mais si la Thora écarte toute répéti-tion qui ne contiendrait pas un nouvel enseignement, est revenue spéciale-ment en détail sur les règles du Taber-nacle, c’est bien pour nous signifier que celui-ci apporte une double signi-fication : d’une part la réparation de la faute du veau d’eau, comme indiqué plus haut, et d’autre part une dimen-sion «a priori», où la Présence divine sur terre se manifeste pleinement.Le rôle du Tabernacle et par la suite du Temple de Jérusalem, est d’abord de dévoiler le Divin aux yeux du monde entier, le monde matériel, et cela passe par la consécration d’un endroit particulier, le « Aâr Abaît»–le Mont du Temple à Jérusalem, où n’en déplaise aux défenseurs des droits des animaux et aux Ministres européens, les juifs ont pratiqué des sacrifices en l’honneur de D-ieu. Le but des sacri-fices étant «d’élever, et d’approcher» tous existants vers leur Créateur. Il est intéressant d’ailleurs de consta-ter que le mot sacrifice en hébreu se dit « Korbane » exactement comme l’arabe «Korbaane». Certes, cette pratique de l’abattage rituel est fort ancienne et nous ne comptons pas la remettre en cause pour faire plaisir aux nations. Précisons qu’il n’y a pas si longtemps, plusieurs civilisations dans le monde, offraient des sacri-fices humains pour leurs croyances et leur doctrine et souvent au cour de l’histoire, les juifs eux-mêmes ont été sacrifié. La construction de ce Taber-nacle va nécessiter la participation de tous : Le Temple permettra en effet de recevoir la Chékhina –la Présence

divine qui pacifie le Monde et le Cha-bat symbolisera le repos.

Les Sages nous enseignent dans le Talmud Sanhedrin qu’il existe un lien profond entre le Chabat et la venue du Machiah : «Si le peuple d’Israël ob-serve deux chabat consécutifs, il sera immédiatement délivré». Certains s’interrogent sur la nécessité absolu d’observer deux Chabatot pour accé-lérer l’avènement du Machiah . Un seul chabat observé par l’ensemble du peuple ne serait-il pas suffisant s’interrogent les sages du Talmud? Il faut savoir qu’il existe un lien réci-proque et direct entre le Chabat et les autres jours de la semaine. Lorsqu’un Chabat a été observé comme le veut la Halakha-La loi juive, alors, la semaine qui suit est complètement différente, elle en garde le parfum di-saient notre Maître le Rav Emmanuel Chouchena zal. De même, si la se-maine a servi de prélude à la prépara-tion du Chabat, alors ce saint jour ce revêtira d’une dimension de grandeur et de sainteté tout a fait particulière.

Cette réflexion nous éclaire sur la nécessité de respecter deux chabatot consécutifs pour obtenir la délivrance comme nous l’enseigne la Guemara Chabat : le Premier Chabat est indis-pensable à la semaine qui suivra, car il permet ainsi d’encrer en nous la no-tion que tout dépend d’Achem, même là où nous croyons agir et à plus forte raison lorsque les événements nous échappent. C’est dans cet esprit que sera abordé alors la semaine sui-vante qui sera pleine de «achpa’ha» d’abondance de Thora et de Mitsvot, qui sera ainsi le gage d’un second chabat respecté de la même manière que le précédent avec succès. Si nous nous penchons sur la prière de la Ha-vdala qui vient clôturer le saint jour du Chabat, et le début des six jours de la semaine, nous voyons dans les différentes berakhot qui y sont pro-noncées, un ordre hautement signifi-catif. Cet ordre correspond au degré de raffinement des nos différents sens disent nos Maîtres. La première de ces bénédictions, qui est dite sur le vin, concerne le goût : nous ne pou-vons en effet apprécier le vin qu’en le goûtant, après l’avoir mis en bouche. Le goût est le moins raffiné de tous les sens, car ce n’est qu’au contact qu’on peut l’apprécier. La seconde

bénédiction, « boré minéi bessamim » concerne l’odorat. L’odorat est un sens plus fin que le précédent car nous pouvons sentir même si la chose est à une certaine distance. Aussi le nez est-il placé au-dessus de la bouche. La troisième bénédiction, concerne la vue du feu. Les yeux captent ce qui se trouve à une distance beaucoup plus grande que celle des objets que le nez peut sentir. L’homme peut distinguer des choses qui se trouvent parfois à des kilomètres. Voilà pourquoi les yeux sont situés au-dessus du nez. La dernière bénédiction perçoit ce qui est au-delà de toute limite, ce qui n’a pas besoin d’être touchè, si même senti ou vu. L’intelligence a son siège dans le cerveau humain, qui est situé au dessus de tout, à l’endroit le plus élevé du corps. Elle s’exerce y com-pris dans l’obscurité et sa perception n’est limitée ni dans le temps si dans l’espace. C’est là le degré le plus éle-vé, le plus raffiné d’appréhension du monde extérieur.

C’est justement cette intelligence que l’homme est invité à développer écrit Rabbinou Bahyé, pour essayer de percevoir ce qui se trouve au-delà du «voile», pour tenter de comprendre la sagesse divine et par là, se rap-procher de la spiritualité pour affiner ses sens conformément aux mitzvot. Par l’étude de la Thora, les sens de l’homme s’affinent, il parvient ainsi à discerner entre les différentes valeurs parfois dépendantes et conditionnés par le monde matériel. Nos Sages nous disent que toutes les découvertes technologiques les plus sophistiquées ne peuvent établir et distinguer ce qui est saint et ce qui ne l’est pas. Un seul moyen le permet : l’étude de la Thora.

Yvan Lellouche

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Parachat Vayakhel : Un Chabat pour la Paix !

Un public important et de nom-breuses personnalités de tous hori-zons confondus se sont recueillis il y a quelques jours au Bd Voltaire, là même où 8 ans auparavant le

jeune Ilan Halimi fut entrainé vers le supplice et la mort par le funeste «gang des barbares». Cette tra-gédie secoua notre communauté tout comme la tuerie de l’école

Otsar Athora de Toulouse. Pour-tant l’antisémitisme n’a pas fléchi en France, bien au contraire, il a désormais ses «porte-drapeaux» répertoriés, qui continuent hélas

d’enrôler nos concitoyens. Les pouvoirs publics doivent se mon-trer implacables tout comme notre communauté qui doit demeurer vigilante et soudée en cette période

difficile qu’elle traverse. Quand à ceux qui ont été la cible de la haine ces dernières années, qu’ils reposent en paix à Jérusalem.Y.Lellouche

Cérémonie à la mémoire d’Ilan Halimi zal

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Le Premier ministre israélien Ben-jamin Netanyahu s’est déclaré lundi opposé au déploiement de forces de l’Otan sur le territoire d’un futur Etat palestinien comme l’avait proposé le président palesti-nien Mahmoud Abbas, a indiqué la radio publique.

«Israël ne transigera pas sur sa sécuri-té», a proclamé M. Netanyahu faisant allusion, selon la radio publique qui rapportait ses propos, à un éventuel recours à l’Otan sur le territoire d’un futur Etat palestinien.

En cas d’accord de paix, si la sécurité d’Israël n’est pas assurée, «l’accord s’effondrera, de même que l’Auto-rité palestinienne» a ajouté le Premier ministre, qui s’exprimait devant les dirigeants des principales organi-sations juives américaines réunis à Jérusalem.

Au début du mois, Mahmoud Abbas s’était déclaré prêt au déploiement de forces de l’Otan à travers le territoire d’un futur Etat palestinien, dans une interview au New York Times.

S’agissant des forces de l’Otan (Or-ganisation du traité de l’Atlantique Nord), une option souvent proposée par M. Abbas, elles pourraient se dé-ployer «longtemps et partout où elles veulent, pas seulement sur la frontière est (avec la Jordanie, NDLR) mais

aussi la frontière ouest (avec Israël, NDLR), partout», avait précisé le président palestinien.

M. Netanyahu exige qu’Israël puisse garder indéfiniment des troupes dans la vallée du Jourdain, à la frontière entre la Cisjordanie, censée former la majeure partie d’un futur Etat pales-tinien, et la Jordanie, tout en rejetant le déploiement d’une force internatio-nale.

M. Netanyahu a par ailleurs appelé au «boycott de tous ceux qui prônent le boycottage Israël, car il s’agit d’un nouveau type d’antisémitisme», a ajouté la radio militaire.

M. Netanyahu inquiet d’une possible campagne de boycott des produits israéliens en Europe notamment a réuni dimanche dernier trois de ses ministres, Avigdor Lieberman (Af-faires étrangères), Naftali Bennett (Economie) et Youval Steinitz (Af-faires stratégiques) pour discuter des moyens de luttercontre un éventuel boycott.

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a récemment essuyé une salve de critiques de ministres israéliens lui reprochant d’utiliser les menaces de boycottage international pour arra-cher à Israël des concessions dans les négociations de paix avec les Pales-tiniens.

Netanyahu réitère son opposition à une force étrangère dans les territoires palestiniens

Le commandant de l’Armée de l’Air française, le général Denis Mercier, a atterri la semaine der-nière en Israël. Au cours de sa vi-site, il a rencontré le commandant de l’Armée de l’Air israélienne, le général de division Amir Eshel, s’est rendu dans les bases aériennes de Tsahal et a même participé à un vol. Venez en apprendre plus sur cette coopération franco-israé-lienne.

La visite du général Denis Mercier a été l’occasion de rencontres avec le général de division Amir Eshel et d’entretiens concernant les défis quo-tidiens présents au Moyen-Orient. La coopération existante ainsi que les intérêts communs entre les deux puis-sances aériennes ont également été

évoqués. Le commandant de l’Armée de l’Air a pu décoller à bord d’un avion F-15L de la flotte israélienne et a déclaré : “c’est un grand avion doté de beaucoup de puissance. C’était une expérience très forte de voler avec pour la première fois.”

Le général Denis Mercier a servi en tant que pilote de chasse de l’Armée de l’Air française aux commandes des avions Mirage 2000 et Rafale. Durant son mandat de commandant des forces aériennes françaises, il a souhaité renforcer les relations avec son homologue israélien, une coopération entre les deux pays qui existe depuis déjà près de cinquante ans. “Hier, j’ai rencontré des anciens pilotes israéliens qui ont volé à bord du Mirage français dans les années 60

lors des guerres qu’Israël a connues. Depuis ce temps-là, nos relations n’ont cessé d’exister.”

5 FAITS QUE VOUS NE SAVIEZ PAS SUR L’ARMÉE DE L’AIR FRANÇAISE :

1. L’Armée de l’Air française est la quatrième plus grande flotte aérienne au monde.

2. La France a été la première nation à envoyer un pilote de chasse se battre lors de la Première Guerre mondiale.

3. Le drone Harfang, actuellement en usage en France, est développé en collaboration avec l’ingénierie aéro-nautique israélienne.

4. En 2011, les pilotes de l’Armée de l’Air française ont pris part aux frappes de l’OTAN en Libye contre les forces du régime de Mouammar Kadhafi.

5. Cette année, l’Armée de l’Air fran-çaise fête ses 105 ans et est considé-rée comme la plus vieille armée de l’air au monde.

La France en visite dans les bases aériennes de Tsahal

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

Vif émoi à Toulouse devant des inscriptions néonazies et homophobes

Les croix gammées et inscriptions antisémites et homophobes taguées sur plusieurs bâtiments au centre de Toulouse au cours du week-end ont suscité lundi une large condam-nation et des appels à en punir les auteurs.

Pour Arc-en-Ciel, association de dé-fense des homosexuels en Midi-Py-rénées, ces actes sont «aussi odieux qu’insupportables» et «rappellent les heures les plus noires de notre his-toire».

Dans un communiqué publié sur son site, Arc-en ciel dit voir là la mani-festation d’un «climat de haine et de violence libéré par les manifestations contre le Mariage pour tous de l’an dernier», et «renvoie chaque res-ponsable politique et religieux à ses responsabilités, particulièrement en cette période de campagne électorale municipale».

Arc-en-Ciel appelle à manifester samedi après-midi à Toulouse et, «face aux risques désormais avérés de danger à l’ordre public», demande l’interdiction des manifestations aux-quelles appelle le collectif Jour de colère, les 5 et 6 avril, dans plusieurs villes.

Le maire, Pierre Cohen, le président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, tous deux socialistes, les can-didats écologistes, UMP et UDI aux

municipales, le PRG, le syndicat étu-diant UNEF ont tous condamné les faits.

La gauche et la candidate UDI, Christine de Veyrac, ont exprimé leur inquiétude devant le climat ambiant, à la suite du maire. Depuis quelque temps déjà, celui-ci s’alarme d’un déferlement de haine qui rappellerait les années 30 et menacerait la Répu-blique: «il est de notre responsabilité de ne pas laisser s’installer ce cli-mat délétère aux relents des années noires», a-t-il dit après les faits du week-end.

Son challengeur UMP aux muni-cipales, Jean-Luc Moudenc, a condamné «avec la plus grande vigueur» les inscriptions. Comme d’autres, il a réclamé la condamna-tion des auteurs et affirmé la nécessité de protéger les communautésvisées.

Un bâtiment accueillant un centre LGBT (lesbiennes, gays, bi- et trans-sexuels), le local de campagne du candidat du Parti de gauche auxmunicipales, celui du Front de gauche, un cinéma art et essai, l’en-trée de l’Université Toulouse 1 Capi-tole et un cimetière ont été tagués de croix gammées, de croix celtiques, emblèmes de l’ultra-droite, et d’ins-criptions s’en prenant aux Juifs, aux homosexuels ou aux francs-maçons.

L’indignation de Valls après les tags racistes et antisémites à Toulouse

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a assuré aujourd’hui que tout était fait pour identifier et juger les auteurs de croix gammées et d’inscriptions antisémites et homo-phobes qui ont suscité une large indignation à Toulouse.

L’Intérieur parle d’actes « lâches et insoutenables (…) qui ne peuvent que nous révulser » et qui « salissent la ville de Toulouse ». Les auteurs ont « délibérément visé les symboles de ce qui fait notre vie en collectivité. Tout est mis en oeuvre afin de les identi-fier et de les interpeller pour qu’ils répondent de ces agissements cou-pables ». Ces mots répondent au vif émoi et aux appels à punir les auteurs qu’ont suscités les tags.

Un bâtiment accueillant un centre LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans-sexuels), le local de campagne du candidat du Parti de gauche aux mu-

nicipales, celui du Front de gauche, un cinéma art et essai, l’entrée de l’Université Toulouse 1 Capitole et un cimetière ont été tagués de croix gammées, de croix celtiques, emblèmes de l’ultra-droite, et d’ins-criptions s’en prenant aux juifs, aux homosexuels ou aux francs-maçons.BgntL

Des actes « aussi odieux qu’insup-portables »

Pour Arc-en-Ciel, association de dé-fense des homosexuels en Midi-Py-rénées, ces actes sont « aussi odieux qu’insupportables » et « rappellent les heures les plus noires de notre histoire ».

Arc-en ciel dit voir là la manifestation d’un « climat de haine et de violence libéré par les manifestations contre le Mariage pour tous de l’an dernier », et « renvoie chaque responsable poli-

tique et religieux à ses responsabili-tés, particulièrement en cette période de campagne électorale municipale ».

Arc-en-Ciel appelle à manifester samedi après-midi à Toulouse et, « face aux risques désormais avérés de danger à l’ordre public », demande l’interdiction des manifestations aux-quelles appelle le collectif Jour de colère, les 5 et 6 avril, dans plusieurs villes.

« Un relent d’années noires »

Le maire, Pierre Cohen, le président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, tous deux socialistes, les can-didats écologistes, Parti de gauche, UMP et UDI aux municipales, le PRG, le syndicat étudiant UNEF ont tous condamné les faits.

La gauche et la candidate UDI, Chris-tine de Veyrac, ont exprimé leur inquiétude devant le climat ambiant, à la suite du maire. Depuis quelque temps déjà, celui-ci s’alarme d’un déferlement de haine qui rappellerait les années 30 et menacerait la Répu-blique: « il est de notre responsabilité de ne pas laisser s’installer ce climat délétère aux relents des années noires », a-t-il dit après les faits du week-end.

Son challengeur UMP aux muni-cipales, Jean-Luc Moudenc, a condamné « avec la plus grande vigueur » les inscriptions. Comme d’autres, il a réclamé la condamna-tion des auteurs et affirmé la nécessité de protéger les communautés visées.

AFP

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Jean-Jacques Giannesini : « Mes engagements pour la Communauté dans le 19ème »

1) Jean-Jacques Giannesini, vous conduisez la liste UMP-UDI-Mo-dem dans le 19e arrdt. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?J’ai 57 ans. J’ai toujours habité le 19ème pour lequel j’ai une véritable passion. J’ai passé les 27 premières années de ma vie dans la cité de tran-sit René Fonck à la porte des Lilas. A la différence de nombreux élus dont le maire actuel du 19e, j’ai toujours exercé une activité professionnelle. Refusant de vivre de la politique, j’ai travaillé successivement dans le sec-teur privé (bâtiment, édition et auto-mobile) et public (Secrétaire Général du Conseil National des Missions Lo-cales en charge de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes en dif-ficulté, chargé de mission auprès du délégué à l’information et à l’orien-tation, …).Actuellement, Secrétaire Général contractuel dans une structure de l’Etat, je mène ma campagne élec-torale en utilisant logiquement mes jours de congé afin de respecter la législation.J’ai acquis une réelle expérience d’élu conseiller d’arrondissement depuis 1983 et jeune adjoint au maire du 19ème chargé de la jeunesse et des sports entre 1987 et 1995. J’ai par-ticipé à la mutation positive du 19e arrondissement : création des centres d’animations de jeunesse, l’aménage-ment du canal de l’Ourcq, la création de l’avenue de Flandre, l’implanta-tion des cinémas MK2, ...Je suis conseiller d’arrondissement d’opposition depuis 1995, Conseiller de Paris depuis 2008 et responsable de l’UMP du 19ème depuis huit ans.

2) Vous avez présenté un projet municipal très complet avec 21 propositions. Quels sont les axes forts de ce programme ?Tout d’abord, ce projet, j’ai tenu à l’élaborer avec les habitants du 19e. Depuis huit ans maintenant, je pars à la rencontre des habitants de tous les quartiers de notre arrondissement afin d’échanger avec eux et pour élaborer des propositions concrètes qui sau-ront résoudre les problèmes rencon-

trés au quotidien.Ce travail de terrain, que je mène avec mon équipe en période électo-rale et en dehors de ces périodes, me permet aujourd’hui de présenter un projet 100% 19e. Il s’agit là de 21 challenges pour que le 19e relève en-fin les différents défis de notre temps.

Ces 21 challenges se répartissent en trois axes. Ce projet doit permettre aux habitants de Mieux vivre dans notre arrondissement, d’être fier de notre arrondissement et de mettre en place une véritable mairie de proxi-mité, en relation directe avec les habitants de tous les quartiers et pour répondre à leurs attentes.Je veux le meilleur pour notre ar-rondissement. C’est la raison pour laquelle si je suis élu Maire du 19e le 23 mars prochain j’agirai dès mon élection pour assurer la tranquillité et la sécurité aux habitants du 19e. La sécurité étant la première des libertés, il est du devoir du Maire d’un arron-dissement de s’engager totalement dans la conduite d’une politique effi-cace et volontaire en liaison directe avec le commissaire de police et avec le Préfet. Même si le Maire n’a pas de pouvoir de police, celui ci étant confié à Paris au Préfet, il est possible d’agir vite, en inversant par exemple les priorités des agents de la ville qui devraient se concentrer sur la sécu-rité des habitants du 19e plutôt que de s’acharner sur les automobilistes. C’est une question de volonté poli-tique !

Le logement est aussi un sujet pré-occupant dans notre arrondissement. Aujourd’hui, il devient de plus en plus difficile de se loger dans le 19e. La multiplication accrue des loge-ments sociaux et l’augmentation des prix des logements privés conduisent les classes moyennes en dehors de Paris et les obligent à vivre en ban-lieue. Nous assistons à une ghettoïsa-tion de notre arrondissement, un ar-rondissement où ce sont toujours les mêmes qui reçoivent des logements. J’utiliserai donc tous les moyens mis à ma disposition pour proposer une offre diversifiée de logements, aux plus démunis, c’est une évidence, mais aussi aux classes moyennes et surtout à ceux qui le méritent.

Un troisième axe, qui me tient à cœur, c’est l’établissement d’une Mairie de proximité. Le maire du 19e et ses adjoints ne reçoivent plus, n’écoutent plus, n’agissent plus. Ils sont enfer-més dans leur tour d’ivoire et ont l’impression d’être élu à vie. Si je suis élu Maire du 19e le 23 mars pro-chain, je continuerai mon action en

tant qu’élu de proximité, toujours aux côtés de mes administrés. Nous rece-vrons, avec mes futurs adjoints, tous ceux qui le souhaitent, j’agirai pour les aider le plus rapidement possible et cela toujours en défendant leurs intérêts avant tout.

3) Vous êtes très présents aux côtés de la communauté juive. Comment voyez-vous son avenir dans le 19 e ? Et comment pouvez-vous l’aider à se développer dans cet arrondis-sement ? La communauté juive du 19e est une magnifique communauté. Pleine d’énergie, jeune, respectueuse de valeurs qui me sont chères, c’est un atout majeur pour notre arrondisse-ment : une cinquantaine de synago-gues, de nombreux commerçants et restaurants cachers, des écoles et des lycées présentant les meilleurs taux de réussite au baccalauréat etc…

Mais la Mairie de Paris n’y est pour rien dans cette évolution positive de la communauté juive. Un message négatif est envoyé à la communauté par Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et le maire du 19. Trois éléments vont illustrer mes propos.A la libération du terroriste palesti-nien Salah Hamouri qui a lâchement tenté d’assassiner la plus grande som-mité religieuse du monde séfarade, le Rav Ovadia Yossef, Bertrand Delanoë a reçu ce terroriste dans son bureau et l’a gratifié du titre de Citoyen d’hon-neur de la Ville de Paris. Vous ren-dez vous compte, le Maire de Paris a rendu hommage à un individu qui a voulu mettre fin à la vie d’un Rav, mais quel message ignoble de mépris envoyé à la communauté juive ! Je n’ai d’ailleurs pas entendu Madame Hidalgo et Monsieur Dagnaud dénon-cer cet hommage fait par M.Delanöe.

De plus, le Conseil de Paris à l’ini-tiative de tous les partis de gauche (PS-Verts-Communistes et Front de Gauche) a voté il y a quelques temps l’étiquetage différencié entre les pro-duits israéliens et les produits des co-lonies juives. Le Groupe UMP a bien évidemment refusé de voter ce vœu qui conduit en réalité au boycott des produits israéliens. Les socialistes avec leurs alliés écologistes et com-munistes s’opposent radicalement à Israël. Pour ma part, j’ai toujours sou-tenu le droit d’Israël à vivre en paix et en sécurité.

Enfin, si nous n’avions pas été la, il n’y aurait jamais eu de subventions accordées aux crèches loubavitchs. Je vous invite à lire les comptes-rendus des débats en conseil de Paris à ce su-

jet, vous observerez par vous même la haine que les communistes et les écologistes portent envers le mouve-ment Loubavitch, qui se bat pourtant courageusement pour la jeunesse et la culture. Les verts, les communistes, le Front de gauche et une partie des socialistes n’ont jamais voté les sub-ventions contrairement à l’UMP.

J’ai participé à l’installation de la communauté juive dans le 19e avec Jacques Féron entre 1983 et 1995. Et si je suis élu Maire le 23 mars pro-chain, je vous assure que je défendrai la communauté juive et favoriserai son évolution, car c’est une commu-nauté qui tire le 19ème vers le haut.

Pour la communauté juive, je fais deux propositions concrètes et appli-cables dès mon élection, comme la création de l’équivalent du collège/lycée pour filles Beth Haya Mouchka, mais pour les garçons. Cela fait des années que le Beth Loubavitch Paris 19 le demande. Si je suis élu, je le réaliserai. Je sais que les socialistes l’ont promis (Messieurs Madec-Da-gnaud et Mad Hidalgo) avant chaque élection aux responsables de la com-munauté Loubavitch mais ils n’ont jamais tenu leurs promesses.

Puis, j’imposerai aux organismes de logements sociaux de la Ville l’ins-tallation de serrures « chabbatiques », car il est du devoir du maire du 19e de permettre aux membres de la com-munauté juive de pratiquer librement leur religion comme à toutes les com-munautés. Cela évitera soit d’avoir les portes ouvertes des immeubles ce qui n’est pas bon pour la sécurité, soit d’avoir des personnes qui attendent indéfiniment aux portes de leurs im-meubles afin de pouvoir rentrer chez eux, ce qui est inacceptable.

De plus, trois représentants de la communauté juive sont candidats sur ma liste : Jack-Yves Bohbot, Vice-président du Consistoire central de France, Alexandre Saada le délégué Jeunes UMP du 19éme et Avi Attlan, Président d’une association sportive.

4) En conclusion, pouvez vous don-ner à nos lecteurs trois bonnes rai-sons de voter pour votre liste ?La communauté juive a un choix à faire. Un choix entre deux visions ra-dicalement différentes : soit continuer avec la même équipe pendant encore six ans, l’équipe socialiste-verte-communiste qui n’a jamais défendu la communauté juive, qui ne reçoit ja-mais ses dirigeants et qui se souvient après 19 ans de mandat qu’il existe une grande communauté juive dans le

19ème, ou donner une nouvelle éner-gie à la communauté en votant pour la liste que je conduis dans le 19e pour apporter la valeur ajoutée nécessaire à l’évolution de la vie juive dans notre arrondissement. C’est l’avenir même de la communauté juive qui est en jeu lors de ce scrutin, et vous avez la pos-sibilité de faire basculer le résultat en vous mobilisant massivement dès le premier tour le 23 mars prochain.

Par ailleurs, la prochaine élection est aussi l’occasion de donner une nou-velle impulsion à notre arrondisse-ment par un projet solide, efficace qui nous permettra de relever les défis de notre temps. Prenons un exemple, la hausse massive de la fiscalité est un frein pour l’activité économique du 19e. Avec l’explosion de la fiscalité à Paris, avec près de 40% d’augmen-tation d’impôts, et 688% d’augmen-tation de la taxe de balayage par M. Dagnaud, maire du 19ème et Adjoint au Maire de Paris chargé de la pro-preté de 2008 à 2012, il n’est plus acceptable de se faire matraquer à ce point. Nous devons refuser de subir l’irresponsabilité et la folie dépen-sière des socialistes.

J’ai un dernier message à transmettre : les élections municipales sont peut être les élections les plus importantes de notre démocratie puisqu’il s’agit là de choisir l’équipe qui aura la charge durant les six prochaines années de régir notre vie quotidienne. Le Maire se doit d’être l’élu le plus proche de ses administrés car son rôle est de répondre aux problématiques de nos quartiers.Quand on observe le comportement de la municipalité sortante, mépri-sante et retranchée, les habitants du 19e doivent comprendre qu’il est grand temps de dépoussiérer notre arrondissement et d’installer des élus qui sauront répondre clairement à leurs attentes.

Il n’est pas acceptable qu’une minori-té choisisse pour la majorité. Les ha-bitants du 19e doivent faire entendre leur voix en votant pour ma liste qui saura faire bouger les lignes dans un arrondissement très en retard par rap-port aux autres.

Enfin, je vous donne rendez-vous le jeudi 20 mars 2014 à partir de 19h30 au complexe Beth Haya Mouchka en présence de Claude Goasguen (Ancien Ministre - Député de Paris) et Claude Barouch (Vice-président de l’UPJF) pour une grande réunion publique sur le thème suivant : «La Communauté juive, un atout pour notre arrondissement».

25L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

Etat des lieux: les Juifs en première cible

Mesdames, messieurs, je suis très heureux de prendre la parole devant l’UPJF et devant vous ; et m’excuse par avance pour ma maî-trise imparfaite de la langue fran-çaise.

Mon intervention essaiera d’expli-quer les courants qui motivent le terrorisme islamiste qui touche par-ticulièrement les juifs. Commençons avec la question, La violence contre les Juifs émane de qui ?

L’antisémitisme peut apparaître comme un phénomène statique et immuable, mais en réalité la haine obsessionnelle des Juifs n’a jamais cessé d’évoluer depuis les évène-ments narrés dans le Livre d’Esther.2663

Les changements depuis la Seconde Guerre mondiale et l’Holocauste ont été particulièrement rapides et pro-fonds. De manière très schématique : je dirais que l’antisémitisme est passé en moins de soixante-dix ans de la droite à la gauche et du religieux au laïque. Mais le changement le plus important, c’est le passage du chris-tianisme à l’islam.

Historiquement, les chrétiens ont joué un rôle central dans la formula-tion des doctrines antijuives et dans leur application, tandis que les musul-mans manifestaient une plus grande tolérance. A certaines époques, les Juifs ont même fui les terres des chré-tiens pour se réfugier en terres des musulmans.

Mais cette situation s’est brusque-ment inversée en 1945. Du jour au lendemain, le monde chrétien a rejeté et déploré l’antisémitisme tandis que les musulmans ont adopté les dis-cours et les politiques antisémites, aggravant ainsi l’antijudaïsme théo-logique propre à leur civilisation.

En bref, l’antisémitisme actuel n’est plus celui de la droite chrétienne mais il est islamique. Ce sont des person-nalités musulmanes, chefs religieux, leaders politiques, intellectuels, qui le valident. Non seulement l’état d’Is-raël a été attaqué presque chaque jour depuis sa création, mais lorsque les gouvernements musulmans ont signé avec lui un accord, leurs populations

persistent à nier sa légitimité.

Hors d’Israël, cette violence monte. Ce sont les Juifs d’Orient qui ont été contraints d’abandonner leurs pays d’origine. A l’ouest, je citerai l’explo-sion d’un immeuble en Argentine, la décapitation du journaliste américain Daniel Pearl, et, bien sûr, les meurtres de Toulouse.

Cette floraison de haine est attri-buable au grand fait dans le monde musulman depuis 1975 : c’est à dire la montée de l’islamisme, ce mouve-ment qui vise à la pleine application de la loi islamique. L’explication pro-fonde de ce fait réside dans la façon que les musulmans ont de vivre leur religion.

Revenons aux origines de l’islam. C’est historiquement une religion de la réussite, une religion des gagnants. Muhammad a fui la Mecque en l’an 622 ; en 630, il y est retourné comme dirigeant. Il n’a fallu qu’un siècle aux musulmans pour s’emparer des terri-toires allant de l’Espagne à l’Inde. Il y a précisément mille ans, en 1013, l’Islam était à la tête de la civilisation dans tous les domaines : médecine, richesse, alphabétisation, culture, et puissance militaire. Les musulmans ont conclut que : être musulman si-gnifie être favori de Dieu.

Le traumatisme musulman moderne a commencé symboliquement lorsque Bonaparte a envahi l’Egypte en 1798. Pendant plus que deux siècles, les croyants se trouvent être des per-dants. Dans tous les domaines, leur civilisation ne fait plus le poids face à l’Occident. Comme l’a dit le mufti de Jérusalem: « Avant, nous étions les maîtres du monde, mais mainte-nant nous ne sommes même plus les maîtres de nos propres mosquées. »

Pour sortir de cette situation contre-nature et remettre les choses telles qu’elles étaient avant, les musulmans ont tenté trois principales réponses. De 1800 à 1920, ils ont imité les puis-sances libérales, Grande-Bretagne et France. De 1920 à 1975, ils ont suivi les modèles totalitaires allemand et russe.

Enfin, depuis 1975, ils se tournent vers l’islamisme, qui n’est pas un

simple retour au passé, mais plutôt une utopie radicale, modernisatrice et populiste qui invoquent les valeurs du Moyen-Age islamique. Malgré ses objectifs, ce n’est pas un programme moyenâgeux, mais une idéologie moderne qui réagit aux tensions ac-tuelles.

L’islamisme est ces jours ci la prin-cipale force politique du monde mu-sulman. Il est au pouvoir en Turquie, à Gaza, en Egypte, au Soudan, en Arabie Saoudite, en Irak, en Iran et dans la plus grande partie de Mali. A l’ouest, l’islamisme domine l’espace musulman.

L’islamisme présente tellement de similitudes avec le communisme et le fascisme qu’on peut le décrire comme le totalitarisme à saveur islamique. Ainsi que les deux autres, il recourt à des méthodes brutales pour prendre le pouvoir, diriger la société, et même remodeler l’être humain.

Comme le fascisme, l’islamisme est par nature hostile aux juifs. Cette idéologie, combinée au choc pétro-lier, a donné à des États tels que l’Iran, l’Arabie Saoudite et le Qatar la volonté et les moyens de diffuser les idées anti-juives. Ce n’est pas exagé-ré de dire que les juifs sont menacés d’une Shoah islamiste.

Que faire ? J’ai plusieurs proposi-tions:

Appuyer et encourager les États qui combattent les islamistes. Féliciter et soutenir les musul-mans courageux qui luttent contre les islamistes. Exclure les islamistes de la vie publique dans les pays occidentaux. Etre très prudent s’agissant de pousser à des élections, se rappe-lant que les islamistes peuvent arri-ver au pouvoir par des moyens dé-mocratiques, grâce à leurs cadres dévoués, leur argent abondant, et leurs organisations fortes. Faire constamment pression sur les États islamistes afin de les neu-traliser. Ne pas travailler avec les isla-mistes et ne jamais les aider à accé-der au pouvoir. Arrêter la bombe nucléaire ira-nienne.

Ma conclusion : il faut s’opposer aux islamistes, partout et toujours, et quelles que soient les circons-tances. S’opposer aux islamistes c’est s’opposer à une violence qui menace l’existence d’Israël et la communauté juive dans son ensemble.

Merci de votre attention.

par Daniel PipesL’Union des Patrons et Profession-nels Juifs de France

Comment Dieudonné se finance grâce aux dons de ses partisans

L’ »humoriste » est visé par une enquête préliminaire pour orga-nisation frauduleuse d’insolvabi-lité, blanchiment et abus de biens sociaux.

« Le Canard enchaîné » révèle la ma-nière dont il gère sa « fortune ».

Les finances de Dieudonné intriguent le parquet de Paris. L’« humoriste » est visé par une enquête prélimi-naire pour organisation frauduleuse d’insolvabilité, blanchiment et abus de biens sociaux. Les enquêteurs étu-dient de près la comptabilité du polé-miste depuis que 415 000 euros ont été expédiés au Cameroun et depuis qu’ils ont découvert, lors d’une per-quisition à son domicile, 600 000 euros et 15 000 dollars en espèces.

Le Canard enchaîné a également mené l’enquête. Dans son édition du mercredi 12 février, l’hebdomadaire satirique révèle comment Dieudonné se finance grâce aux dons de ses par-tisans.

Début 2013, l’humoriste rachète sa seconde propriété de Saint-Lubin-de-la-Haye (Eure-et-Loir), saisie par le fisc, grâce à l’appel aux dons qu’il avait lancé sur internet le 8 janvier 2013.

Il est redevable de 887 135 euros au fisc et doit débourser 551 000 euros pour racheter la résidence. Il récolte plus de 561 000 euros, grâce à 1 761 donateurs.

Il reçoit des chèques de 50 à 200 euros pour la plupart, une quarantaine pour un montant de 1 000 et 2 000 euros, une dizaine de 10 000 euros,

mais aussi un de 25 000 euros et un autre de 165 000 euros.

Certains donateurs expliquent au journal satirique qu’il s’agissait d’un prêt et qu’ils ont été remboursés. Ces dons et ces prêts n’ont pas été décla-rés, assure Le Canard enchaîné.Dieudonné propriétaire de la rési-dence du Mesnil-Simon

Cet argent est versé par Dieudonné sur un compte une banque, ouvert à son nom, dans une agence de Houdan (Yvelines). Entre le 15 et le 19 mars 2013, il dépose 1 390 chèques.

Mais le 19 mars, le fisc ordonne une saisie et Dieudonné fait un virement de 558 000 euros à sa compagne, Noémie Montagne. Celle-ci a, à son tour, procède à un virement sur un compte de la société de production Les Productions de la plume. Et ce sont Les Productions de la plume qui rachètent la demeure.

Les enquêteurs soupçonnent aussi des abus de biens sociaux aux Pro-ductions de la plume, qui appartient à part égale à la compagne et à la mère de l’humoriste. Ils s’étonnent des chèques de dizaines de milliers d’euros versés par la société de pro-duction à Noémie Montagne, mais aussi des véhicules de l’entreprise qui passent aux mains de membres de la famille de Dieudonné. Le Canard enchaîné révèle aussi, au passage, que Dieudonné est bien le propriétaire de la résidence du Mesnil-Simon (Eure-et-Loir), contrats d’assurance et rele-vés de propriété fiscaux à l’appui.

France TV Info

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

Des déclarations du président du Parlement européen Martin Schulz en Israël sur l’inégalité d’accès à l’eau des Palestiniens alimentaient la polémique jeudi, les chiffres cités étant inexacts mais l’ampleur de l’écart proche de la réalité.

«Comment se fait-il qu’un Israélien dispose de 70 litres d’eau par jour et un Palestinien seulement 17?», a demandé mercredi M. Schulz, à la tribune de la Knesset, le Parlement israélien, préci-sant tenir ces chiffres de jeunes Pales-tiniens à Ramallah (Cisjordanie) mais n’avoir pas pu les vérifier.

Le chef du parti nationaliste religieux Foyer Juif, le ministre de l’Economie Naftali Bennett, a provoqué un incident de séance, quittant la Knesset pour pro-tester contre les propos de M. Schulz sur l’eau, ainsi que sur le blocus de Gaza.

M. Bennett a exigé «des excuses du président du Parlement européen qui a répété deux mensonges que lui ont fait gober les Palestiniens».

Dans une interview publiée jeudi par le quotidien allemand Die Welt, M. Schulz a confié «sa surprise et son inquiétude» face à l’incident survenu à la Knesset, soulignant qu’il avait pro-noncé «un discours pro-Israël».

L’Autorité palestinienne de l’Eau a salué jeudi les propos de M. Schulz sur «un des sujets les plus sensibles du conflit israélo-palestinien», expliquant dans un communiqué: «les Palestiniens disposent en moyenne de 73 litres d’eau par jour, contre plus de 242 pour les Israéliens», avec des écarts encore plus importants en faveur des colons.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reproché pour sa part à M. Schulz d’avoir cité des chiffres sans les

vérifier.

«Ces chiffres sont inexacts. Les chiffres sont nettement plus bas», a assuré M. Netanyahu, cité par les médias israé-liens, sans donner de statistique.

L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a souligné jeudi dans un communiqué que les Palestiniens étaient loin de disposer des 100 litres d’eau par jour par personne préconisés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), affirmant qu’Israël exploitait «90% des ressources d’eau souter-raines de la Cisjordanie occupée pour son usage exclusif».

L’organisation israélienne de défense des droits de l’Homme B’Tselem a éga-lement dénoncé «une indéniable discri-mination dans la quantité d’eau allouée aux Israéliens et aux Palestiniens», jugeant que le gouvernement israélien en était «largement» responsable.

Israël: des déclarations du président du Parlement européen font des remous

Du 2 au 10 mars prochain, la pièce de théâtre ‘Retour’ sera jouée en Israël.Écrite par André Djaoui et Philipe Grimbert, interprétée par Jean-Pierre Benaym et Gabriel Villa, cette pièce a été présentée en avant-pre-mière à Bruxelles le 25 Avril 2013 devant une salle comble et conquise. Elle a été jouée au Festival d’Avignon en juillet 2013 et est actuellement en tournée dans toute la France.

‘Retour’ c’est avant tout une rencontre artistique entre 4 personnalités pas-sionnées par l’écriture, le théâtre et le cinéma.

André Djaoui, producteur et réalisateur de cinéma très connu (Au nom de tous les miens’, ‘Ô Jérusalem’ plusieurs films d’Ettore Scola, Fellini ‘Israël my Home ), Philippe Grimbert, psychana-lyste, essayiste et écrivain (auteur de ‘La petite robe de Paul’ paru en 2001 et de ‘Un secret’ en 2004, adapté au ciné-ma par Claude Miller) Jean-Pierre Be-naym, fondateur de la célèbre marque de prêt-à-porter FAÇONNABLE et ac-teur de théâtre, et Gabriel Villa auteur, écrivain (ami et spécialiste de Jacques

Prévert).

Ensemble ils donnent naissance à ‘Re-tour’, une pièce de théâtre dans laquelle la mémoire, l’amour et l’amitié sont intimement et savamment mêlés grâce des dialogues ciselés et une interpréta-tion toute en finesse qui met en scène deux personnages : Avi (Jean-Pierre Benaym ) un cardiologue sexagénaire marié à Sarah et Jacob (Gabriel Villa), un riche homme d’affaire juif améri-cain.Les deux hommes se disputent l’amour de Sarah, amour d’enfance de Jacob avant leur déportation dans les camps de la mort. Ensemble, ils vont trans-former leur rivalité en une fraternité prometteuse à Jérusalem, la ville de la paix, mais le destin a ses caprices… Sarah a-t-elle livré tous ses secrets?

La pièce sera jouée du 2 au 10 mars à Netanya, Ashdod, Jérusalem, Raanana et Tel-Aviv.

Renseignement et réservation :Israstage 036023619www.israstage.com

Théâtre : «Retour» en tournée en Israël !

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

La start-up israélienne SlickLogin, spécialisée dans les mots de passe sécurisés non pas par le clavier mais par les sons, a annoncé lundi son ra-chat par Google.

A l’aide de ce système, les proprié-taires de smartphones pourront utiliser leur téléphone pour s’identifier au lieu d’avoir à taper des mots de passe sur les sites internet qu’ils consultent.

L’ordinateur émet des sons inaudibles à l’oreille humaine et que capte le smart-phone qui, à son tour, va donner le feu vert à l’accès de l’utilisateur.

«Vous n’avez qu’à placer votre smart-phone à proximité de votre ordinateur portable ou de votre tablette et vous être

connecté», explique la jeune société, dont le produit n’avait à ce jour pas été lancé.

«Nous avons lancé SlickLogin parce que les mesures de sécurité sont deve-nues trop compliqués», expliquent en-core les trois membres de la start-up sur leur site internet.

Google n’a pas répondu dans l’immé-diat à des questions sur les détails de cette acquisition.

SlickLogin est basé à Tel Aviv. Ses concepteurs disent avoir acquis une expérience considérable dans une unité spécialisée dans la cybersécurité au sein de l’armée israélienne.

Google achète SlickLogin, un système où les sons servent de mots de passe

A la base de la controverse sur la politique de l’eau en Israël se trouve un intéressant paradigme : certaines personnes acceptent sans réticence les informations qui viennent du camp palestinien, mais pour croire les arguments pro-israéliens, ils ont besoin d’une confirmation par une source « indépendante ».

Segundo, le débat sur l’eau devrait être technique, mais il est politique. Décrire les Israéliens profitant de leur écrasante supériorité pour profiter d’une eau à volonté au détriment des pauvres Pales-tiniens crevant de soif nourrit un autre paradigme : les Israéliens sont néces-sairement les bourreaux des Palesti-niens puisqu’ils sont les plus forts, et qu’importe si les jihadistes palestiniens égorgent des bébés et massacrent des enfants israéliens au nom du coran et de l’islam, « c’est de la résistance ».

Pour revenir à la politique de l’eau, il convient d’indiquer quelques faits.

Avant 1967, seulement 4 des 708 villes et villages arabes palestiniens étaient connectés à l’eau courante. En 2012 96% étaient connectés – merci à Israël.

Les Palestiniens, malgré les aides inter-nationales, n’ont pas entretenu leurs réseaux, et le mauvais état des tuyaux leur fait perdre plus de 37% de leur eau disponible par fuites.

Selon l’annexe III des accords d’Oslo de septembre 1995, un comité de l’eau comprenant un nombre égal d’Israéliens et de cadres de l’Auto-rité palestinienne a été établi, et quatre sous comités furent créés pour gérer l’alimentation en eau et les réseaux d’égouts.

Ces comités prennent des décisions par consensus.

Israël a transféré aux Palestiniens le contrôle, l’autorité et la responsabi-lité totale de la gestion de l’eau dans la bande de Gaza.

Il s’agissait d’un accord temporaire, qui devait être finalisé avec les négocia-tions de paix.

Concernant la répartition de l’eau, il s’agit, en réalité, d’un sujet qui ne peut être traité que sous son aspect tech-nique.

Pour le résumer, en 2009, les Pales-tiniens consommaient 95 000 litres d’eau par personne et par an, comparé aux Israéliens, 137 000 litres. Mais il convient de préciser que les chiffres de la population arabe de Judée et Sama-rie sont eux-aussi très politisés : selon les Israéliens, les chiffres avancés par l’Autorité palestinienne sont largement enflés, ce qui impliquerait une quan-tité d’eau par personne supérieure à ce qu’ils déclarent.

Il convient d’ajouter qu’à ces chiffres doit être ajouté le vol de l’eau par les Palestiniens. Ces derniers ont creusé plus de 250 puits non autorisés par les accords, et à Gaza, 3000 !

Le vol de l’eau passe également par des connections frauduleuses au réseau israélien de distribution, particulière-ment celui de Mekorot, la compagnie nationale israélienne de l’eau, qui, tout comme la compagnie d’électricité dont l’Autorité palestinienne ne paye pas toutes les factures, a été « encouragée » par le gouvernement israélien, pour des raisons de stabilité politique, à fermer les yeux.

© Jean-Patrick Grumberg

La politique de l’eau d’Israel, et de ses voisins

Tsahal a accéléré l’acquisition d’un système de marquage tactique visant à prévenir les tirs amis quelques semaines après la mort d’un officier de Tsahal abattu par erreur par un soldat israélien. Le curseur tactique » TL5 » est un nouveau système qui permet d’empêcher les tirs venant du même camps. Le nouveau marqueur est particulièrement facile a utiliser, il pèse environ 100 grammes avec la batterie et est conçu pour une utili-sation dans des conditions de terrain ( par exemple, il résiste à l’eau et au sable ).

Le TL5 s’appuie sur la technologie infrarouge, équipement de vision de nuit installé sur le dessus du casque, les bras ou les vêtements du soldat. Il per-met sans erreur possible l’identification d’un soldat du même camps lors des combats.

Au cours des dernières années, il y a eu un grand nombre d’incidents de tirs au sein de Tsahal, ce problème a conduit

les responsables de la défense en Israël et à travers le monde a chercher une solution rapide.

La technologie infrarouge, comme dans le cas du TL5, permet l’identifica-tion des « combattants » a 360 degrés et sans points morts a une distance de 1200 mètres.

Le TL5 peut être connecté au casque, a l’arme , au gilet ou au vêtement. Il a été développé en collaboration étroite entre les officiers et les ingénieurs de » ראת afin de répondre aux normes « לאידיאles plus élevées de la guerre moderne.

Des responsables sécuritaires ont testé le TL5 lors d’exercices au sein des uni-tés de parachutistes et ils ont obtenus d’excellents résultats, il a donc été dé-cidé d’acheter des dizaines de milliers de TL5, ils seront entre les mains des soldats dans les prochains mois.

par David ILLOUZ

Invention revolutionnaire : Avec le «TL5» , c’est la fin des incidents de tirs amis !

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32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

Le Premier ministre israélien Benja-min Netanyahu a affirmé lundi que seul l’Iran tirait avantage des négo-ciations avec les grandes puissances sur son programme nucléaire.

«Jusqu’à présent le seul à avoir bénéfi-cié de ces discussions, c’est l’Iran. En fait, ils (les Iraniens) n’ont rien donné, mais ils ont obtenu beaucoup», a affir-mé M. Netanyahu cité par un commu-niqué de ses services.

M. Netanyahu a fait ces déclarations, lors d’une rencontre avec le président péruvien Ollanta Humala, à la veille de la reprise des négociations à Vienne entre l’Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) pour parvenir à un accord définitif permettant de solder le contentieux sur le nucléaire entre Téhé-ran et l’Occident.

«L’Iran continue à se conduire agressi-vement, en armant des groupes terro-ristes, en soutenant le massacre com-mis par le régime par Bachar al-Assad

en Syrie contre son propre peuple, en appelant à la destruction d’Israël et en se livrant à des activités subversives partout dans le monde, y compris en Amérique du Sud», a ajouté le Premier ministre.

M. Netanyahu s’est opposé à de mul-tiples reprises aux Etats-Unis et à la communauté internationale, qui ont décidé de lever partiellement les sanc-tions prises contre l’Iran dans l’espoir de parvenir à un accord avec Téhéran.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a pour sa part jeté lundi une ombre sur les difficiles négocia-tions de Vienne en affirmant qu’elles «ne mèneraient nulle part».

Par ailleurs, M. Netanyahu s’est félicité auprès du président péruvien de l’inté-gration d’Israël comme Etat observa-teur dans l’Alliance pacifique, un bloc commercial regroupant le Chili, la Co-lombie, le Mexique et le Pérou visant à créer les conditions du libre-échange entre ses membres, mais aussi à ouvrir ces pays sur les marchés de la région Asie-Pacifique.

«Nous souhaitons travailler aux trans-ferts de technologie, dont nous savons qu’elle est une force d’Israël», a pour sa part affirmé le président Humala.

Netanyahu: seul l’Iran profite des négociations sur le nucléaire

Matteo Renzi a soutenu le “mouve-ment vert » en Iran, en 2009 contre les Ayatollahs et exhorté à “une considération plus prudente des po-sitions d’Israël ».

L’homme qui doit devenir le prochain Premier Ministre italien est connu pour être amical envers Israël et adopter une ligne dure contre l’Iran. Matteo Renzi, actuellement Maire de Florence et secrétaire du parti Démocratique de Centre-Gauche, est le favori pour suc-céder au Premier Ministre Enrico Letta, qui a démissionné la semaine dernière.

“Quand, parfois, Israël peut exagé-rer, dans ses actions de défense, nous devons le dire, mais il est grand temps que la Gauche déclare sans équivoque qu’Israël a le droit de vivre sans subir de menaces », avait dit Renzi, alors qu’il visitait le pays. « Israël est un pays qui est entouré d’organisations qui veulent sa destruction, à commencer par l’Iran », a-t-il déclaré en une autre occasion.

Un gouvernement dirigé par Renzi, entamerait probablement “quelques variations au modèle traditionnel de la politique étrangère italienne”, selon Mi-chele Di Donato, un universitaire spé-cialisé dans les politiques européennes de Gauche. « On peut s’attendre à une légère modulation pro-Atlantiste, aussi bien qu’à une considération plus sen-sible aux positions d’Israël, dans les politiques du Moyen-Orient ».

Renzi a surnommé l’Iran “la mère de tous les defies”, au Moyen-Orient, fait remarqué Di Donato, pas seulement à cause des ambitions nucléaires du régime, mais principalement parce que cet home politique âgé de 39 ans a soutenu l’opposition iranienne, le « mouvement vert », en 2009. « Par la même occasion, il a exprimé des ré-serves, quant à l’approbation italienne de l’amélioration du statut à l’ONU de la Palestine, en novembre 2012 : une position relativement isolée au Centre-Gauche, traditionnellement assez en empathie avec la Cause palestinienne », remarque Di Donato.

En 2012, Renzi a participé à une mani-festation intitulée « Pour la Vérité, Pour Israël » [largement organisée par Fiam-ma Nierenstein], au cours de laquelle les drapeaux israélien et italien étaient déployés.

“Je ne sais pas exactement pourquoi, mais il a toujours démontré des idées très pro-israéliennes, au cours des rares occasions où il a parlé de politique étrangère », déclare Nathan Servi, un Juif né à Florence, qui a suivi de près la carrière politique de Renzi, au fil des ans. « Il semble, après tout, que nous pourrions bien avoir affaire à un Premier Ministre européen de Centre-Gauche qui ne hait pas Israël ! ».

PAR RAPHAEL AHREN

Futur Premier Ministre italien : ami d’Israël et ennemi des Mollahs.

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34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 19 Février au 25 Février 2014

Blagues

SudokuParasha

Vayaq’hel21 Adar rishon 5774 Vendredi 21Fevrier

2014

PARIS:•EntréE: 18:02•SortiE : 18:10

LYON:•EntréE: 17:57•SortiE : 19:02

NICE:•EntréE: 17:50•SortiE: 18:53

MARSEILLE:•EntréE: 17:58•SortiE: 19:01

La page d’ElioraLes horaires de Shabath

Le Film de la semaine-300 : Les trois frères le retour

Bricks au thon et à l’oeuf !!

Ils sont trois, Ils sont frères, Ils sont de retour. 15 ans après, Didier, Bernard et Pascal sont enfin réunis... par leur mère... Cette fois sera peut-être la bonne.

Quantité: 4 Personne(s) Préparation: 15 min Cuisson: 10 min

Ingrédients

4 feuilles de brick1 boîte de thon

quelques brindilles de persil4 oeufs

un peu de fromage huile pour la friture

1 pincée de sel 1 tour de moulin de poivre

«Le proincipal ennemi de la créativité est le bon sens».(Pablo Picasso)

Préparation:

Cassez les oeufs et mettez-les un à un dans un grand saladier.Ajoutez le thon émietté, le persil haché, le sel, le poivre et le fromage.Sur une assiette plate assez large, déposez une feuille de brick et avec une cuillère à soupe, prenez un peu de mélange, mettez-le au milieu de la brick et pliez celle-ci sur elle même et en 3 de façon à former un triangle.D'autre part, mettez de l'huile dans une poêle assez large et faites chauffer.Dès que l'huile est assez chaude, placez une à une les bricks et faites-les cuire des deux côtés

jusqu'à une belle couleur dorée. Égouttez et dressez sur un plat qu'on peut décorer de salade verte et de tranches de citron par exemple.Ces bricks se dégustent chaudes ou froides.

Le père en colère:

- Non mais, tu as vu tes notes, Toto ! C'est lamentable. Je voudrais bien savoir si ton copain Ernest rentre chez lui avec de 0 et des 5 sur 20 sur son carnet...

Toto :

- Non, mais lui c'est différent, ses parents sont intelligents...

David demande à son père:

- Papa c’est quoi un synonyme?

_ C’est un mot qu’on emploie quand on ne sait pas comment l’autre s’écrit.

Un homme va dans un café tenu pour un belge. Il commande un café, le belge lui donne.

- Pouaaaah il est dégeulasse votre café, il date d’hier ou quoi?

- Bien sur qu’il date d’hier !

- Comment je fais pour en avoir un d’aujourd’hui?

- C’est facile: Vous revenez demain.

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