Israël Actualités n°204

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GRATUIT - Numéro 204 - Edition du Mercredi 14 Mars 2012 Journal Israélien en langue française

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Toute l'information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 204 - Edition du Mercredi 14 Mars 2012 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Elyahou Sayada01 48 97 46 85

Régie publicitaire Israël2SCOM12-14 kikar HaatsmaoutNatanya Israël

Le nouveau club de la communauté a bien trouvé son slogan:«Fêtes vous plaisir»

Fabien directeur de l’agence JAD VOYAGES et LAURENT FOLIE’S animateur des plus belles soirées de notre communauté s’associent pour créer ensemble le nouveau club « med « cacher en conciliant le pro-fessionnalisme d’un organisateur de voyage et le savoir faire d’un chef de village .

Leurs mots d’ordre : Bien être ,bonne humeur,et Kiff!!!

Leur premier séjour se déroulera a Marrakech a l’hôtel Albatros Garden du 6 au 15 avril a l’occasion des va-cances de Pessah.

Soucieux du détail, les organisateurs vous proposent un séjour d’excep-tion, avec un traiteur strictement ca-cher de qualité en formule all inclu-sive ,une ambiance juive ,et surtout une atmosphère de fêtes .

Quant a l’animation ,qui manque sou-vent dans différents séjours , elle sera prise en charge par de vrais profes-

sionnels .

Dès le matin , l’équipe de Laurent Folie’s proposera de nombreuses activités :aérobic ,stretching ,aquagym, cour de danse , jeux apéro,jeux piscine,tournois sports ..., et pour vous relaxer et vous détendre un superbe Spa sera a disposition dans l’hôtel , et pour le soir,de nombreux spectacles seront prévus au pro-gramme avec de belles soirées a thèmes et de vrais décors réalisés par YOSSI et ses 1001 Folies .

Sans oublier la somptueuse mimouna avec MICHEL ALON et son or-chestre .

Comme la réussite d ‘un club passe avant tout par le bien être de nos en-fants, JAD CLUB a mis en place une vraie structure mini et kid’s club.

Il ne vous reste plus qu’une seule chose à faire vous inscrire au 01 40 03 07 08

ET QUE LA FETE COM-MENCE!....Laurent Folies

Fier d’appartenir à cette communauté,solidaire et généreuse...

Jad club: L’alliance des vacances et de la fête !

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, aujourd’hui, suite au succès que le journal a auprès de la communauté, nous tenons à vous faire partager notre plaisir de vous annoncer que le journal Israël Actualités vient de signer un partenariat avec ELAL, pour la distribution d’Israël Actualités au départ de l’Aéroport de Roissy au comptoir d’enregistrement à desti-nation d’Israël.

Bravo à Soly Levy Président de la Tsedaka pour la campagne de 2011 qui a réussi, avec toute son équipe et malgré la crise, à assurer un chiffre excpetionnel en avoisinant le chiffre de l’année dernière : soit 2 637 721 €uros ! C’est une opération for-midable car la conjoncture n’était

vraiment pas au rendez-vous. Soly Levy accompagné de Céline corsia, entouré de deux parrains extraordi-naires Gilbert Montagné et Ary Abit-tan, n’ont pas ménagé leurs efforts ... Encore une fois, mille bravos à tous les bénévoles et donateurs pour leur dévouement et leur solidarité vis à vis de nos frères qui sont dans le besoin et qui, sans vous, continueraient à perdre espoir et s’enfonceraient dans la misère.

Pour ma part, je suis fier d’apparte-nir à cette communauté, solidaire et généreuse lorsque l’un de nous est dans le besoin !

Merci à tous ...

Alain Sayada

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Tsahal fait savoir que sur les 41 missiles tirés ce lundi sur Israël, 23 ont été interceptés par le système antimissile Dôme de fer.Un haut responsable du Hamas, Ahmad Youssouf, a annoncé lundi que des efforts étaient déployés par l’Egypte et l’Europe pour tenter de mettre fin à a situatyion explosive entre Israël et la Bande de Gaza. Selon lui, l’Egypte aurait proposé de livrer du carburant aux Pales-tiniens de Gaza en échange de la cessation des tirs de roquettes sur Israël.

Les groupes terroristes de Gaza ont lancé un assaut particulièrement lourd sur les villes du sud d’Israël, lundi matin, tirant plus de 10 roquettes en moins d’une heure. Les roquettes ont été tirées sur Beer Sheva, Ashdod, Ashkelon et Kiryat Malachi, ainsi que d’autres plus petites villes. Trois des roquettes ont été abattues par le système Dôme de Fer, qui ne prend pour cible que les missiles qui sont en route pour frapper des zones habitées.

Par ailleurs, le porte-parole du Djihad Islamique a déclaré que le groupe ter-roriste n’a pas l’intention de consentir à un cessez-le-feu. Le chef du Hamas à Gaza, Ismail Haniyeh, avait pour-tant affirmé dimanche que les terro-ristes de Gaza étaient ouverts à un accord de cessez-le-feu.

Le Djihad Islamique, soutenu par l’Iran, est responsable d’un grand nombre des 150 attaques à la roquette

menées depuis vendredi. L’autorité palestinienne a réagi à la dernière sé-rie d’attaque en faisant appel aux Na-tions Unies pour condamner Israël.

«Les raids de Tsahal dans la bande de Gaza sont du terrorisme et des crimes contre le peuple palestinien,» a déclaré un responsable à l’AFP, oubliant toutefois que tous les pales-tiniens éliminés par Tsahal étaient des terroristes prêts a tirer sur Israël, sauf un, un enfant de 14 ans qui s’étaient dangereusement rapproché d’un site de lancement de roquettes. Le peuple palestinien serait-il, pour l’autorité palestinienne, essentiellement com-posé de terroristes ?

L’armée israélienne a mené plu-sieurs frappes aériennes dans divers endroits de la bande de Gaza, tuant au moins 20 terroristes, ainsi que le garçon de 14 ans (ou 12 ans selon les sources) dont il était question dans le paragraphe ci-dessus. Des officiers supérieurs de Tsahal ont déclaré que les terroristes de Gaza sont les seuls responsables de tous les dommages qui pourraient être occasionnées aux civils de Gaza.

L’armée israélienne a procédé à des frappes ponctuelles extrêmement pré-cises sur des civiles terroristes, mais des civils sont blessés à cause de la politique des terroristes arabes qui se cachent et tirent leurs roquettes depuis des zones peuplées, ont-ils déclaré.

La pluie de roquettes continue sur Israël

Le ministre israélien chargé de la Défense passive, Matan Vilnaï, a confirmé mardi matin qu’un ces-

sez-le-feu avait été conclu pour mettre fin au cycle de violences qui a débuté vendredi dans la bande

de Gaza et au sud d’Israël. «Il y a effectivement une entente, et nous suivons ce qui se passe sur le ter-rain», a affirmé M. Vilnaï à la radio publique Kol Israël sans donner de détails,

Mais en soulignant qu’apparem-ment la tendance est à l’accalmie et qu’’’apparemment le round d’affron-tements que nous avons connu est derrière nous’’. M. Vilnaï a pour sa part démenti qu’Israël se soit engagé à mettre fin aux éliminations de ter-roristes palestiniens. «Tous ceux qui se livrent au terrorisme contre Israël doivent savoir qu’ils sont dans notre collimateur’’, a-t-il prévenu.

Gaza : Israël confirme un cessez-le-feu

Les tirs de missiles et les raids israéliens vont probablement se poursuivre, a estimé, ce soir, un haut-responsable militaire du Com-mandement sud. «Cela devrait se poursuivre encore quelques temps. Nous ne voyons pas comment cela pourrait cesser subitement», a dé-claré le haut-responsable. Tsahal se tient prêt pour le prochain round, confient d’autres responsables mili-taires.

«Le Djihad islamique continue de re-cevoir le soutien actif de l’Iran afin de poursuivre ses tirs de missiles», selon un haut-responsable de Tsahal qui ajoute que Téhéran incite le Djihad à «ne pas terminer ce round par un sen-timent d’échec, mais par un succès».

Des appels identiques parviennent également au Djihad depuis le com-mandement syrien, a précisé le res-ponsable militaire.»La France est vivement préoccupée par le nouvel

épisode de violence à Gaza et dans le sud d’Israël, marqué par de très nombreux tirs de roquettes depuis Gaza et plusieurs bombardements israéliens», a déclaré, lundi, le porte-parole du Quai d’Orsay lors de son point de presse quotidien. «Nous condamnons les tirs de roquettes et les conséquences humanitaires de ces violences et déplorons les victimes civiles.

La France appelle instamment à un retour au calme et à la retenue afin d’éviter une escalade qui risquerait de toucher à nouveau des civils», a ajouté le porte-parole.Un haut res-ponsable du Hamas, Ahmad Yous-souf, a annoncé lundi que des efforts étaient déployés par l’Egypte et l’Europe pour tenter de mettre fin à a situatyion explosive entre Israël et la Bande de Gaza.

Selon lui, l’Egypte aurait proposé de livrer du carburant aux Palestiniens de Gaza en échange de la cessation des tirs de roquettes sur Israël.

L’escalade devrait se poursuivre encore quelques temps

A tous les habitants du sud d’Israël, voici quelques consignes de sécurité dont il faut adopter dès que l’alerte sonne ou la voix de Tseva Adom est déclenchée. Si votre abris se trouve à l’intérieur de la maison, veillez à ce que rien ne gène le passage et éviter de remplir cette pièce d’ob-jets encombrants, d’étagères bran-lantes, et préférez des coussins, des jouets en mousse pour les enfants, un ordinateur, une radio, des masques à gaz, de l’eau, des médi-caments, et un extincteur contre le feu.

Si vous devez vous déplacer dans un abri qui se trouve à l’extérieur de votre maison, vous devez agir rapide-ment, et prendre les plus petits dans les bras, éviter les photo et cameras. Vous avez 15 secondes pour vous

rendre dans les abris. Soyez pru-dents, les blessés sont souvent la conséquence de chutes et blessures, pendant l’évacuation vers les mikla-tims Gardez votre sang froid, car les enfants sont les premières victimes de cette guerre qui est aussi psycho-logique.

Des que vous êtes dans l’abri, res-ter au moins 15 minutes, car il peut arriver qu’une roquette suit une autre, et qu’elle ne tombent pas un même temps. L’année dernière à Ashdod, il y a eu des blessés car les personnes croyant qu’il y avait une seul roquette sont sortis de l’abri et une seconde est tombée… Que D protège Israel et éli-mine tous nos ennemis.

par:Sabrina Hania

L’alerte sonne…le compte à rebours est declenché : 15 petites secondes … les consignes de sécurité.

L’émissaire de l’Onu et de la Ligue arabe, Kofi Annan, a achevé di-manche deux journées d’entretiens avec Bachar al Assad sans obtenir de progrès significatifs sur une issue aux violences qui se pour-suivent depuis un an en Syrie.

Avant de quitter Damas et après deux entrevues avec chef de l’Etat syrien,

samedi et dimanche, l’ancien secré-taire général des Nations unies s’est déclaré «optimiste». «La situation est si mauvaise et si dangereuse qu’au-cun de nous ne peut se permettre d’échouer», a-t-il estimé. Cette mis-sion de bons offices n’a toutefois pas répondu aux espoirs qui étaient pla-cés en elle, Annan n’ayant pas reçu de réponse du président syrien sur

les «mesures concrètes» résentées lors des discussions.À la veille d’une réunion cruciale de l’ONU, Juppé redoute le piège d’un cessez-le-feu sans changement de régime à Damas.

Le pessimisme gagne les Européens, les Américains et les capitales arabes: ils ne peuvent plus compter que sur un improbable assouplissement de Moscou pour isoler le régime de Bachar el-Assad et faire stopper une répression féroce qui a déjà fait plus de 7500 victimes.

À l’approche d’une réunion cruciale au Conseil de sécurité, lundi, le pro-nostic est plutôt sombre: «Nous pen-sions qu’une fois l’élection de Pou-tine passée, la discussion serait plus consensuelle, dit Alain Juppé. Mais cet espoir ne s’est pas concrétisé. » La Russie persiste à bloquer et « la Syrie m’empêche de dormir », confesse le chef de la diplomatie.

À New York, le ministre retrouvera l’Américaine Hillary Clinton, le Russe Sergueï Lavrov, le Britannique William Hague et l’Allemand Gui-do Westerwelle. Le pourrissement pourrait déborder d’autres dossiers, comme le conflit israélo-palestinien ou l’arsenal nucléaire de l’Iran.

Fin de la visite de Kofi Annan en Syrie sans progrès réels

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

L’ancien secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a tenu un dis-cours de fermeté lors de ses entre-tiens avec Bachar al Assad samedi à Damas mais il n’a pas obtenu d’avancée significative face à un président qui estime que les vio-lences en Syrie sont le fait de «ter-roristes».

Tandis que l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe rencontrait samedi Bachar al-Assad, l’armée syrienne a pris d’assaut Idleb après avoir vio-lemment bombardé cette ville rebelle où 14 civils ont péri, a rapporté une ONG syrienne. A travers tout le pays, lors de cette nouvelle journée de vio-lences, au moins 62 personnes, en majorité des soldats et des rebelles, ont péri, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Depuis l’aube, Idleb était visée par les «bombardements les plus vio-lents depuis l’envoi de renforts de troupes cette semaine», avait aupara-vant indiqué le président de l’OSDH. Depuis plusieurs jours, des troupes se massaient dans cette province mon-tagneuse et frontalière de la Turquie,

faisant craindre aux militants une réédition de l’offensive contre Baba Amr, le quartier rebelle de Homs (centre) repris le 1er mars par l’armée après près d’un mois de siège et de pilonnage.

Discussion «franche» On le voit, la présence d’un envoyé spécial de l’ONU sur le sol syrien n’a en rien freiné l’ardeur du régime syrien. Quoiqu’il en soit, Kofi Annan a fait part de sa «profonde préoccupation» au président syrien Bachar al-Assad à propos de la sanglante répression du mouvement de contestation, lors de leurs entretiens samedi, a indiqué l’ONU.

Selon les Nations unies, M. Annan a également fait «plusieurs propo-sitions» au président syrien pour mettre un terme aux violences qui ont fait quelque 8.500 morts depuis un an, en majorité des civils tués dans la répression, d’après des chiffres de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). M. Annan et le président syrien auront une nouvelle rencontre dimanche, indique l’ONU dans un communiqué.

Syrie: 62 morts le jour de la visite de Kofi Annan, Idleb prise d’assaut

Il est un chiffre qui m’a toujours fait froid dans le dos. Un moyenne, depuis l’antiquité jusqu’au-jourd’hui, un juif réside dans un pays 60 ans avant de devoir fuir ou partir pour éviter des persécutions. Selon une nouvelle étude publiée par l’Institut Pew, 25% des 13.3 millions de juifs en vie actuelle-ment ont déjà changé au moins un fois de pays de résidence.

A titre de comparaison, dans le monde entier, les autres peuples et autres nations ne changent de pays que dans 3% des cas. Les chrétiens déménagent dans 5% des cas et les musulmans 4%.Les facteurs clés de la migration des Juifs ces dernières années ont été la création de l’Etat

d’Israël et la chute de l’URSS.

On estime qu’environ 3.3 millions de juifs ont migré ces dernières décennies, dont 740.000 de Russie, 290.000 d’Ukraine, 280.000 du Ma-roc ou encore 270.000 de Roumanie. Le cinquième sur cet indicateur est Israël – selon l’étude, 230.000 juifs sabra (« Sabra » – un Juif, né en Is-raël), a émigré vers d’autres pays.

Vient ensuite la Pologne (190.000 Juifs), l’Irak (140.000), les États-Unis (130.000), la Grande-Bretagne (120.000) et l’Iran (100.000). La grande majorité des immigrants juifs se sont installés en Israël (2,76 mil-lions), 370 000 sont allés aux États-Unis, 140.000 au Canada, 70 000 en

Australie, 40 000 au Royaume-Uni, 30.000 en Allemagne et en Russie, et 10.000 au Brésil, en France et en Espagne. La plupart des chrétiens qui ont émigré étaient en provenance du Mexique (12,3 millions), de Russie (8,24 millions) et d’Ukraine (5,1 mil-lions).

La plupart des grands centres de migration des chrétiens sont les Etats-Unis, la Russie et l’Allemagne. La plupart des musulmans qui ont émigré étaient des Territoires Pales-tiniens, du Pakistan, et du Bengla-desh. Ils sont partis à destination de l’Arabie Saoudite, de la Russie et de l’Allemagne.

Amos Lerah

Le juif errant : 25% des juifs de la génération actuelle ont déjà changé de pays au moins une fois

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Il n’arrive pas souvent qu’un ministre ne perde son sang-froid et commence à gronder un par-lementaire de son propre parti. La semaine dernière, cependant, William Hague, pourtant ministre « tempéré » des Affaires Etrangères de la Grande-Bretagne, lui-même politicien très influent du parti conservateur au pouvoir, à perdu son sang-froid lors d’un débat avec des députés conservateurs du groupe d’amitié avec Israël. Hague a été accusé par ces députés d’être un « fanatique » qui « complote au ministère contre Israël. »

« Le Foreign Office n’est pas pro-palestinien. Je n’ai jamais entendu une telle baratin », s’est écrié Hague, devant le député Douglas Carswell lorsque celui-ci lui a dénoncé « la po-litique pro-arabe du Foreign Office. Le Foreign Office affiche une sorte de fanatisme à l’encontre d’Israël, » a dit Carswell.

« L’idée de l’autodétermination au Moyen-Orient est un anathème pour certaines personnes du Foreign Of-fice. Ils sont tout autant anti-israélien qu’ils sont pro-européen. » Hague a réagi en appelant Carswell un « my-thomane » qui « parle en contre-sens. » Carswell, cependant, n’était pas le seul expert à critique son Minis-tère des Affaires Etrangères. James Arbuthnot, un autre député respecté, a demandé à Hague d’être « plus constructif » lorsqu’il parle à Neta-nyahu.

« Cessez de l’aliéner ! » a t-il deman-dé. Arbuthnot faisait référence aux dernières paroles de William Hague sur Netanyahu, quand il l’insultait de « belligérant. » Un troisième député, Robert Halfon, a également demandé à Hague de faire un effort : « le Fo-reign Office ne fait rien ou presque pour lutter contre la délégitimation d’Israël. Nous devons soutenir le droit à l’existence d’Israël. »

D’autres députés, comme Nick Boles ont affirmé que la Grande-Bretagne « n’a pas fait assez pour condamner l’Autorité nationale palestinienne quand elle glorifie les kamikazes. » La députée d’origine Hindoue Priti Patel, l’une des figures montante du parti conservateur a déclaré « nous devons être plus critiques à l’égard des Palestiniens. Ils doivent cesser les violences. »

Andrew Percy, encore un député, a ajouté: «nous donnons de l’argent aux Palestiniens pour aider les pauvres, mais ils le dépensent dans l’éducation de haine. » Lorsque Carswell a insisté

et a dit à Hague, « Les ministres sont censés êtres responsables. Vous être à sens unique et ce que vous dites et tout à fait inacceptable au sujet d’un pays ami démocratique. »

Ce à quoi Hague a répondu : « il est totalement faux de penser que mon esprit a été pris en otage par le Fo-reign Office », insinuant par la même que le Foreign Office est bien comme le Quai d’Orsay français : pro-pales-tinien ! L’Autorité palestinienne a reçu 100 millions d’euros d’aide bri-tannique en 2011. Sur cette somme, au moins 5 millions ont été donné en compensation aux familles des ter-roristes morts lors d’opérations sui-cides. 3 autres millions ont été don-nés aux 5.000 familles de terroristes emprisonnés en Israël.

Ces paiements en espèces de Livres Sterling payé par les contribuables britanniques et européens, ont été décrits par le député conservateur Philippe Davies comme « tout à fait inexcusable. » Toutefois, la Grande-Bretagne n’a pas réduit son aide à l’Autorité palestinienne. En dehors de l’aide bilatérale aux Palestiniens, la Grande-Bretagne donne égale-ment de grandes quantités d’argent à l’Autorité palestinienne par le biais de l’Union européenne. L’UE a com-mencé à financer les Palestiniens en 1971. Ces fonds ont considérable-ment augmenté après la signature des Accords d’Oslo en 1994.

Depuis le début de la deuxième Inti-fada en 2000, l’aide de l’UE, qui a initialement été donné sous la forme d’aide au développement, a mis l’ac-cent sur le soutien direct à l’Autorité palestinienne et le développement des institutions de l’Autorité pales-tinienne. L’UE ne semble pas croire que l’AP est en proie à la corruption.En 2005, le bureau européen anti-fraude OLAF a enquêté sur les allé-gations de détournement de fonds par l’Autorité palestinienne pour soutenir les activités terroristes.

L’OLAF n’a constaté « aucune preuve concluante » d’abus, même si elle a admis que « la possibilité d’utilisa-tion abusive du budget de l’Autorité palestinienne et d’autres ressources ne peuvent être exclus en raison du fait que la capacité de vérification interne et externe de l’Autorité pales-tinienne est encore peu développée. »

Plutôt que de suspendre son aide financière, l’UE l’a augmenté. Alors que les gouvernements européens imposent des mesures d’austérité sur leurs propres contribuables, ces contribuables sont invités à donner

de plus en plus d’argent aux Palesti-niens.

L’année dernière, le Parlement euro-péen a décidé d’augmenter l’aide européenne aux Palestiniens de 100 millions d’euros supplémentaires. Dans son livre Eurabia, l’historienne Bat Ye’or fait valoir que les autorités de l’UE tentent de créer un axe euro-arabe.

En fait, l’idée d’une Alliance euro-is-lamique est beaucoup plus âgée que l’Union européenne, qui a été créé en 1957. Elle était déjà présente lors d’une réunion sur la Palestine, au sein du cabinet britannique le 20 avril 1939, lorsque le Premier ministre Neville Chamberlain expliquait à son cabinet qu’il était « d’une immense importance » du point de vue de la stratégie, « d’avoir le monde musul-man avec nous. » »

Si nous devons offenser un côté, nous offenserons les Juifs plutôt que les Arabes « . Sacrifier les Juifs contre une politique d’apaisement arabe refait surface après la crise pétrolière de 1973, lorsque les pays arabes plein de pétrole sont utilisés comme arme contre les pays alliés d’Israël lors de la guerre de Kippour.

En échange d’un approvisionnement garanti en pétrole régulier, l’UE a promis de donner aux pays arabes une aide technologique et économique, d’accueillir un grand nombre d’immi-grants arabes, qui seraient autorisés à conserver leur propre culture, et de forger une stratégie commune UE-arabe sur la politique étrangère.

Bat Ye’or cite des documents offi-ciels, des accords et des « directives » (morceaux de législation de l’UE) pour prouver sa thèse. «Eurabia», dit-elle, « représente une réalité géopo-litique envisagée en 1973 grâce à un système d’alliances informelles entre, d’une part l’Union européenne (UE) et d’autre part, les pays arabes médi-terranéens…

Ce système a été synchronisé sous le toit d’une association appelée le Dialogue euro-arabe (EAD), créée en juillet 1974 à Paris. Un corps de travail composé de comités est tou-jours présidé conjointement par un Européen et un délégué arabe qui organise et contrôle l’application des décisions. »

Bat Ye’or fait valoir que la crainte de perdre le pétrole arabe a même conduit l’Europe à accepter la poli-tique « immigration contre pétrole. » Elle craint que les Européens ne soient jamais capables de se libérer d’Eurabia. Peut-être, cependant, Bat Ye’or est trop pessimiste.

La mise en place de groupes tels que celui de « l’amitié France-Israël » ou des « Conservative Friends of Israel » en Grande-Bretagne, montre qu’il existe encore des politiciens perspi-caces et courageux qui s’expriment librement pour défendre Israël. La liberté et l’indépendance de l’Europe sera mieux servi en se tenant debout, côte à côte avec Israël.

Par:Antoine Chatrier

Un député britannique : « nous donnons de l’argent aux Palestiniens , pour l’éducation de haine »

Les dirigeants du mouvement étudiant sioniste « Im Tirtsou » ont fait part de leur exaspération face à ce qui devient une habitude dans l’attitude israélienne face aux calomnies dont est l’objet l’Etat d’Israël et qui ressemble plus à une stratégie de défense qu’à des ini-tiatives plus agressives envers les ennemis du pays.

C’est ainsi que face à la « Semaine de l’Apartheid israélien » qui s’est tenue dans des grands campus étran-gers, « Im Tirtsou » a organisé dans des campus israéliens « La Semaine de l’Apartheid arabe et des violations des droits humains dans le monde arabe ».

Sous forme de concours de dessins, d’affichages et de forums, les mili-tants d’ »Im Tirtsou » ont voulu mon-trer à quel point les droits humains – et notamment des femmes – étaient bafoués dans les sociétés arabes. In-terrogé sur Kol Israël, Ronen Shoval, président d’ »Im Tirtsou » a indiqué « que les crimes d’honneur, les lapida-tions, les exécutions sommaires, les flagellations et la répression de toute opposition étaient choses courantes dans les pays arabes sans que cela n’éveille les consciences du monde si promptes à critiquer Israël ».

Plus intéressant encore, Shoval in-dique « que son mouvement a adressé des invitations à participer à cette ma-nifestation à des ONG israéliennes et

arabes des droits de l’Homme, mais que les israéliennes ont toutes refusé de se joindre à ces condamnations des violations des droits de l’Homme en pays arabes ».

Elles préfèrent dépenser leur énergie contre leur propre pays. Par contre, des militants arabes sont venus prendre part à certaines des activi-tés, reconnaissant « que les droits de l’Homme étaient largement bafoués dans le monde arabe ». Certains de ces Arabes israéliens on d’ailleurs rejoint les militants d’ »Im Tirtsou » qui ont organisé un rassemblement devant l’ambassade de Russie à Tel-Aviv pour dénoncer le soutien de Moscou à Bachar El-Assad.

Un habitant de Sakhnin disait au mi-cro de « Kol Israël »: « Comme dans la société arabe israélienne et dans ma ville en particulier personne ne condamne ce qui se passe en Syrie, j’ai choisi de rejoindre les étudiants d’Im Tirtsou pour dire ma colère contre Assad et la manière dont il massacre sa propre population ».

Cette manifestation a pris d’autant plus de signification depuis les révé-lations lundi matin sur l’affreuse boucherie de Homs où 45 corps de femmes et enfants égorgés ont été découverts dans un local, une partie des corps ayant même été calcinés.

par Shraga Blum

La « Semaine de l’Apartheid arabe » l’Initiative d’Im Tirstsou »

Deux roquettes ont explosé dans des zones non habitées à proximité d’Ofakim et d’Ashdod dimanche midi. Une des roquettes Grad a été interceptée et ses débris ont atterri dans la cour d’un résident local. Une roquette supplémentaire et des obus de mortier ont été tirés sur le conseil régional d’Eshkol, touchant des zones non habitées. Aucun bles-sé ou dégât n’ont été signalé.

Le chef d’état-major de Tsahal, le général Benny Gantz, a déclaré di-manche que plus de 120 roquettes ont été tirées sur Israël depuis vendredi. Il a noté que 20% des roquettes, qui allaient toucher des zones habitées, ont été interceptées par le système Dôme de Fer.

«L’armée israélienne a démontré des qualités d’interception très pré-cises,» a-t-il dit. «L’armée israélienne a riposté et continuera d’exercer des représailles avec force et sensibilité contre toute mise à feu dirigée contre Israël. Le Hamas et les autres groupes terroristes continuent de se renforcer à un rythme alarmant. Nous ne cher-

chons pas l’escalade, mais le Hamas contrôle la bande de Gaza.»

Le ministre de la défense a déclaré dans un communiqué que 16 terro-ristes ont été tués et 20 autres bles-sés dans l’actuel cycle de violences. La déclaration note également qu’un adolescent de 14 ans de la bande de Gaza, qui n’était pas impliqué dans les combats, a également été tué. Depuis vendredi, l’armée israélienne a mené 21 raids dans la bande de Gaza, y compris 13 frappes aériennes destinées à contrecarrer des tentatives de lancement de roquettes, ainsi que huit attaques contre des usines et des dépôts d’armement.

Gantz : «Tsahal va continuer ses représailles»

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Le sort de la dépouille du leader d’Al-Qaida est remis en question après que des courriels du cabinet du renseignement Stratfor ont fui-té. Le corps aurait été ramené aux USA pour la crémation. 2,7 mil-lions de d’e-mails auraient été pira-tés par des proches d’Anonymous.

Certaines de ces missives électro-niques contrediraient la version offi-cielle de la Maison Blanche qui a toujours déclaré qu’après avoir été tué par les les forces d’élite des Navy SEAL le 1er mai 2011, le leader du jihad avait été jeté en mer. Ces cour-riels ont été volés au cabinet de ren-seignement Stratfor et ont ensuite été partagés par Wikileaks. Cette société privée américaine n’a pas de lien di-rect avec le gouvernement américain mais est réputée pour la qualité de ses renseignements et de ses analyses.

Le vol de données confirmé Strat-for confirme le vol de données mais conteste l’utilisation de son contenu. Le cabinet déclare que les e-mail ont été contrefaits ou modifiés. Ces révé-lations sortent après que des membres du groupe LulzSec, une émanation d’Anonymous, ont été arrêté par le FBI. Les pirates ont déclaré être effa-rés par la faiblesse du niveau de sécu-rité informatique de Stratfor.

D’après certains courriels, Oussama Ben Laden aurait été abattu par les Navy SEAL à Abbottabad, au Pakis-tan, puis transporté aux Etats-Unis et incinéré. Le cabinet de renseigne-ment doute de la version de la Mai-son Blanche Le vice-président de l’agence de renseignement, Fred Bur-ton, doute de la version de la Maison Blanche sur le traitement de la dé-

pouille du terroriste le plus recherché de la planète.

Burton déclarerait que le corps aurait été envoyé à Douvres dans le De-laware à bord d’un avion de la CIA. Il aurait ensuite été transporté au « Ar-med Forces Institute of Pathology » à Bethesda dans le Maryland pour être incinéré. Le « Armed Forces Institute of Pathology » à Bethesda dans le Maryland serait l’endroit où le corps de Ben Laden aurait été incinéré.

Droit réservé au Musée national US de Santé et Médecine. Ces rumeurs ne vont pas manquer d’exciter les amateurs de théories du complot car cet institut a été fermé le 15 sep-tembre 2011, soit à peine quatre mois après la mort de Ben Laden.

Comparaison avec le nazi Adolf Eichman Dans un autre mail, Burton déclarerait « si son corps avait été jeté à la mer, ce dont je doute, ça aurait fait penser à l’histoire d’Adolph Eichman » (Un nazi dont les cendres avait été jeté à la mer après avoir été jugé pour sa responsabilité dans l’holocauste.)

« Eichmann avait été vu vivant des mois avant son procès. Il a ensuite été jugé puis exécuté. Personne ne vou-lait qu’il ait un monument. Ils l’ont donc incinéré. » Réponse du PDG de Stratfor George Friedman. « Je ne connais personne qui doutait que ce soit eichman [sic]. Pas de comparai-son possible avec le fait de le jeter en mer. Même si effectivement, je doute que ce soit arrivé. »

Wiki Leaks, par Stratfor

Ben Laden n’ aurait pas été jeté en mer

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Une bonne nouvelle pour nous faire oublier quelques instants les ten-sions dans le sud du pays : Israël a à nouveau trouvé du pétrole, cette fois au large des côtes de Tel Aviv. Les entrepreneurs maintiennent qu’il s’y trouve au moins 100 mil-lions de barils de pétrole, pour une valeur de 10 milliards de dollars.

Modiin Energy et Adira Energy ont découvert environ 128 millions de barils de pétrole et 51 billions de mètres cubes de gaz dans les eaux

profondes a environ 20 kilomètres au nord-ouest de Tel Aviv. Des respon-sables ont qualifié la découverte de «significative», et ont ajouté que «les sondes menées ces derniers mois ont permis de trouver du pétrole dans les couches ciblées. Le réservoir de pé-trole potentiel est de 128 millions de barils, et les réserves éventuelles sont d’environ 120 millions de barils sup-plémentaires.» «De toute manière, il y a du pétrole.

C’est 100% certain. Deuxièmement,

les quantités sont de nature commer-ciales,» a déclaré Tzachi Sultan, ac-tionnaire de Modiin. La licence Ga-briella est près de la rive en eau peu profonde. «A l’heure de la flambée des prix du pétrole, ce sont de bonnes nouvelles pour IDB, Modiin, et Adi-ra, a déclaré Chaïm Gavriella, direc-teur de la société holding qui détient la plupart des actions de Gabriella.

Le pétrole a été défini comme de «haute qualité» et pourrait être extrait encore plus facilement que le gaz. La quantité de pétrole est estimée pou-voir répondre aux besoins d’Israël pendant 18 mois, en plus des autres énergies découverts des les champs de Tamar et Léviathan au large de Haïfa.

Les sociétés de développement de ces champs pétroliers estiment qu’il y a suffisamment de gaz et peut-être de pétrole pour transformer Israël en pays exportateur. Sultan a déclaré que le forage débutera d’ici la fin de l’an-née, et qu’il faudra environ cinq ans pour que le premier puit commence à produire du pétrole.

Israël trouve du pétrole au large de Tel Aviv

Le magazine américain Atlantic a lancé un projet d’estimation de la probabilité qu’éclate une guerre totale au Moyen-Orient sur fond de conflit entre Israël et l’Iran. Ce projet rassemble un panel d’uni-versitaires et de journalistes. Cha-cun doit produire sa propre esti-mation du risque de guerre totale au Moyen-Orient; le magazine se charge lui des pondérations et de l’estimation générale.

Cette initiative s’appuie sur le modèle de ce que des scientifiques ont appelé «L’horloge de l’apocalypse» pour essayer de travailler sur la fin de l’hu-manité et du monde. En l’espèce, le temps de l’apocalypse est le moment du déclenchement de la guerre. Une horloge matérialise cette estimation, avec une aiguille placée à un moment X avant minuit ― minuit étant le point de déclenchement ― et avance ou recule en fonction de la probabilité du conflit.

Actuellement, l’aiguille correspon-dant à un conflit entre Israël et l’Iran a été positionnée dix minutes avant

minuit. En janvier, le bulletin des scientifiques nucléaires l’avait pla-cée à cinq minutes avant minuit, pre-mier ajustement depuis début 2010 (lorsque l’aiguille avait été reculée de minuit moins une minute à minuit moins six minutes).

Pour le projet d’Atlantic, l’aiguille a reculé, traduisant un recul de la probabilité guerre Toutefois l’étude indique : «il y a deux ans, il a semblé que les dirigeants du monde sauraient faire face aux menaces mondiales auxquelles nous sommes confrontés.

Dans de nombreux cas, cette ten-dance ne s’est pas poursuivie ou s’est inversée». Une conclusion qui laisse penser, selon ces estimations, que l’Iran pourrait devenir nucléaire et qu’une attaque éventuelle contre ses installations nucléaires est moins probable aujourd’hui qu’hier. Les experts ne sont «que» 48 % à penser qu’une guerre totale entre Israël et l’Iran est encore probable.

par Misha Uzan

Iran-Israël : l’horloge de l’apocalypse

Les Israéliens sont parmi les ci-toyens les plus écolos de la planète, au moins en ce qui concerne le re-cyclage des bouteilles en plastique. C’est en tout cas ce que révèle une étude internationale publiée cette semaine par le groupe Ela. Cette organisation à but non lucratif supervise les efforts de recyclage des bouteilles dans différents pays. Selon les chiffres rendus publics, 77% des bouteilles israéliennes ont été jetées dans des box de récupéra-tions spécifiques au recyclage.

Ce taux est l’un des plus élevé au monde puisque seuls 4 pays font mieux : ceux de la Scandivanie et l’Allemagne. L’étude a également montré que 41% des grosses bou-teilles en plastique (comme celles des lessives liquides) ont été renvoyés pour recyclage, malgré le fait qu’au-

cun box ne soit adapté à recevoir ces formats de bouteilles.

Pour les écolos israéliens, c’est un « super résultat, un accomplissement extraordinaire. Mais c’est aussi une joie de voir que l’israélien moyen est déterminé à recycler! »

L’année dernière l’Etat Juif a installé 4.400 stations de recyclage de bou-teilles en plastique en plus à travers le pays, ce qui porte le nombre total de box à 15.000. Amit Bracha, pré-sidente de l’Union d’Israël pour la Défense de l’Environnement (Adam Teva v’Din), a déclaré dans Maariv que le recyclage national de tous les matériaux possibles est d’environ 20%, en hausse de 15% par rapport à il y a 24 mois.

Maayan Smadja

77% des bouteilles en plastique recyclées en Israël : un quasi-record mondial !

Arkia est la deuxième compagnie aérienne d’Israël est présente également a Antalya, une station turque qui est très populaire auprès des Israéliens depuis 2009. Arkia a fait une demande de routine à la Turquie demandant un espace sup-plémentaire pour effectuer leurs propres contrôles de sécurité. Les Turcs ont refusé cette demande.

Par:Sabrina Hania

Dans une déclaration écrite adressée au ministère turc des Affaires étran-gères, Arkia demande l’autorisation de pratiquer des vols réguliers entre Tel Aviv et la ville balnéaire turque d’Antalya. La compagnie aérienne israélienne a également demandé une zone de sécurité et des des conditions de vol spécifique, comme le droit

de surveiller les mesures de sécurité eux-mêmes et le droit d’utiliser des dispositifs qui leur sont propres afin d’assurer la sécurité de leurs passa-gers.

« La Turquie ne possède pas de zones de sécurité spécifiques dans les aéro-ports internationaux.

Pourquoi Israël ont-ils besoin d’avoir une zone de sécurité spécifique dans les aéroports turcs? » selon des sources diplomatiques turques Ces memes sources diplomatiques ont ajouté que ces zones spéciales de sécurité ne seront pas établies dans les aéroports turcs et que si la com-pagnie aérienne israélienne continue d’insister, Arkia ne sera plus autori-sée à réaliser des vols entre Tel Aviv et Antalya.

Arkia devrait simplement laisser tomber la demande. Les israéliens ne veulent plus se rendre en Turquie de toute façon . Pourquoi ne pas rempla-cer par la Crète ?

La Turquie ne veut plus de Arkia sur son sol ?

Le dernier round en date d’agres-sion terroriste marque-t-il un tour-nant dans les relations entre les organisations terroristes à Gaza? Tout le monde a remarqué que le Hamas est resté en seconde ligne durant ces quelques jours et que c’est le Jihad Islamique qui a effec-tué la plupart des tirs de roquettes et missiles.

Non pas que, comme le disait stupide-ment un député Kadima, « le Hamas serait en train de devenir plus modéré » (sic), mais parce ce que mouvement terroriste est actuellement dans une situation délicate pour des raisons qui tiennent à la géopolitique arabo-musulmane: le Hamas s’est mis à dos l’Iran qui lui reproche d’avoir lâché Bachar El-Assad.

La seule chose dont a besoin le Ha-mas actuellement est de préserver son pouvoir sur la Bande de Gaza, qui

risque de lui être un jour contesté par le Jihad Islamique, soutenu par Téhé-ran, et dont la popularité est au zénith dans la rue palestinienne.

Même en ayant perdu beaucoup d’hommes, ce qui n’a pas d’impor-tance pour les terroristes musulmans, le Jihad estime avoir « remporté la bataille contre l’ennemi sioniste » du simple fait d’avoir lancé plus de 200 roquettes et surtout pour avoir fait courir un million d’Israéliens vers les abris durant quelques jours.

Pendant cette courte période les diri-geants du Jihad Islamique n’ont d’ail-leurs cessé de critiquer l’attentisme des responsables du Hamas et leur demander de se mêler à la bataille. Ils ne se gênent pas aujourd’hui pour proclamer « qu’ils sont les véritables défenseurs de la cause palestinienne » et « que le Hamas a fait le jeu d’Israël comme le fait le Fatah ».

Elément incontrôlable, le Jihad Isla-mique, mais aussi les « Comités de Résistance Populaire » ainsi qu’une kyrielle de groupuscules, tous sou-tenus par l’Iran, pourraient un jour constituer un véritable défi pour le Hamas, qui n’en reste pas moins, il faut le rappeler, un mouvement terro-riste d’essence islamo-fasciste.

De véritables batailles rangées avaient déjà eu lieu dans la Bande de Gaza entre éléments du Hamas et groupes encore plus radicaux. Il n’est pas exclu que de tels scènes se repro-duisent à l’avenir notamment si l’Iran a intérêt à faire monter la tension depuis son bastion de Gaza.

par Shraga Blum

Le Jihad Islamique peut-il menacer le Hamas?

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Deux photos tweetées lors des dernières 24 heures, prétendent montrer le résultat des frappes aé-riennes israéliennes dans la bande de Gaza. Ces tweets sont devenus des « hits » et ont été retweetés au monde entier. Malheureusement… Ce sont des faux !

1. La première photo tweetée par Khulood Badawi (@ KhuloodBa-dawi) et plus tard par Diana Alzeer (@ ManaraRam), montre une fillette prétendument palestinienne tuée par un raid aérien israélien hier. Mais dans les faits, la photo date de 2006 et n’a aucun rapport rapport avec l’action israélienne à Gaza. Malheu-reusement, plus de 300 personnes ont repris la photo avant de la renvoyer au reste du monde…

Badawi a été la première à mettre cette image en ligne, le 10 mars vers midi, affirmant qu’il s’agit là du résultat d’une attaque israélienne la nuit dernière.Notez une information importante : Khulood Badawi est une employée de l’Organisation des Nations Unies (ONU) où elle est « coordinatrice de l’information et des médias à propos des affaires humani-taires » (UNOCHA).

Une recherche sur Google révèle que Badawi a une grande histoire d’acti-visme pro-palestinien auprès d’ONG anti-israéliennes, dont certaines franchement radicales et politisées. Bien que ce contexte ne puisse pas, en soi, la faire licencier de son poste à l’ONU, il est inadmissible qu’une

employée de l’ONU travaillant sur la diffusion d’information aux mé-dias puissent tweeter des mensonges contre Israël.Sur Internet, des blogs appellent à l’envoi de messages à l’ONU pour qu’elle prenne des me-sures appropriées contre cette coor-dinatrice mythomane qui incite à la haine des Israéliens.A propos de la photo en elle même, voici ce que rap-porte l’agence Reuters qui a pris le cliché en août 2006 :

Un homme palestinien porte le corps de Shaban Abu Raja, 3 ans, à Gaza, le 9 Août 2006. Les premières affir-mations expliquaient que la petite fille a été tuée dans un raid israélien mais en vérité, elle est morte dans un accident selon les médecins pales-tiniens. Les travailleurs de l’hôpital

Shifa de Gaza ont déclaré le 10 Août 2006, que l’erreur initiale sur la cause du décès semble avoir émergée parce que le cadavre de la jeune fille a mis du temps à être apporté à l’hôpital et qu’il est arrivé en même temps que les corps d’hommes armés. REU-TERS / Mohammed Salem (TERRI-TOIRES PALESTINIENS)

2. La seconde photo a été tweetée par Maissam Nablussi (@Nablussi), elle montre une prétendue frappe aérienne sur Gaza ces derniers jours. Mais voilà, la photo date de 2009 et est complètement étrangère à la flambée actuelle de violence. Le 11 Mars, Nablussi a aussi téléchargé cette photo sur Facebook, affirmant qu’elle dépeint « Gaza sous l’attaque d’aujourd’hui. »

La photo est immédiatement reprise par des jeunes pro-palestiniens sous les mêmes revendications :

Mais la photo date de 2009. C’est un cliché prit par Reuters après l’opéra-tion Plomb Durci. Après que la vérité sur cette image ait été mise à jour, Nablussi a bloqué l’accès à sa page Facebook… Mais ne s’est ni excusée, ni rétractée !

Ce n’est pas la première fois les gens publient de fausses informations au sujet d’Israël. Et pendant ce temps, ces mensonges sont toujours en cours de tweetage à travers le web.

Avi Retschild

Une employée de l’ONU (et d’autres pro-palestiniens) publient de fausses photos sur twitter

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

A Bruxelles, au lendemain de la mort, dans un incendie criminel, d’un imam de la mosquée chiite Rida, dans le quartier d’Ander-lecht, la ministre belge de l’Inté-rieur Joëlle Milquet informe qu’il s’agit certainement d’un problème entre sunnites et chiites. L’incen-die a semble-t-il été allumé avec de l’essence par un suspect hier lundi. En effet, un suspect est entré dans la mosquée en proférant des propos liés au conflit syrien, déclare Joëlle Milquet. «Il s’agirait bien d’un problème entre sunnites et chiites», a-t-elle précisé.

Le suspect, qui était armé, a été inter-rogé après avoir été interpellé sur les lieux. Quelques heures après l’incen-

die, des représentants musulmans chiites en Belgique ont mis en cause le mouvement salafiste sunnite, sur la base des témoignages de fidèles pré-sents au moment des faits. Selon un responsable religieux, la mosquée vi-sée a reçu dans le passé des lettres de menace de sunnites, liées notamment aux conflits en terres d’islam.

Le responsable religieux a explici-tement mis en cause le discours hai-neux prêché dans certaines mosquées salafistes de Bruxelles. Le printemps arabe s’invite dans la capitale de l’Europe. Tandis que Flamands et Wallons continuent de se chamailler.

Copyright Michel Garroté

Europe : mort d’un imam dans un incendie criminel

Le Président provisoire de la République Tunisienne Moncef Marzouki a reçu, vendredi dernier, au palais de Carthage, la cher-cheuse tunisienne Sonia Felous qui était accompagné du Président de l’Association « Dar Edhekra » (La maison de la mémoire) pour la sauvegarde du patrimoine et de la culture judéo-tunisienne Monsieur Gilles Lellouche, à l’initiative de «La semaine du judaïsme tunisien» au Palais du Peuple à Ghamarth.

La présence de Communauté juive de Tunisie remonte à l’antiquité a affirmé Mme Sonia Felous chercheur

au CNRS. De son côté M. Lellouche a estimé indispensable pour les tuni-siens de « reconquérir leur histoire glorieuse » mettant l’accent sur le rôle de la société civile dans ce do-maine.

Pour sa part le Président de la Répu-blique a exprimé sa considération aux composantes de la culture tunisienne, assurant que « la communauté juive en Tunisie était une partie intégrante du peuple tunisien». «Tous les tuni-siens contribuent à l’édification du pays dans le cadre de l’union natio-nale» a conclu le Président de la Ré-publique.

La Semaine du Judaïsme Tunisien à Tunis…

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Dans la paracha précédente le peuple hébreu vit que Moïse tar-dait à redescendre de la montagne et demanda à Aaron de lui fabri-quer un D-ieu…Le texte dit : «Tout le peuple s’enleva les anneaux qui est étaient à ses oreilles, est il les amena à Aaron. Il les prit de leur main, et en fit un veau en métal!».Par la suite, les conséquences furent dramatiques, il eu la des-truction des premières tables de la loi, dont Moïse ne pouvait en effet supporter le poids à la vue des abo-minations du peuple, puis la mort de milliers d’entre eux. En fait nous disent les commentateurs, c’est le Satan qui le 16 Tamouz est venu jeter la confusion dans les esprits, dans une ambiance de désordre de sorte que les hébreux se sont dit : «Si Moise n’est pas revenu précisé-ment à l’issue des 40 jours passés sur le Mont Sinaï, c’est qu’il est sûrement mort!

Après cet épisode douloureux, Moïse demanda le pardon pour le peuple et D-ieu le lui accorda. Dans un dialogue assez surprenant Moïse demanda à D-ieu de lui révéler «sa gloire», comme il est écrit : «Vayomer arééni na êt kévodékha ». D-ieu lui répond alors : «Nul homme ne peut voir ma face et vivre!». Ceci sous entend qu’une fois mort, il le pourrait!. Le Rav Em-manuel Chouchana zal expliquait ce verser de la façon suivant : «Lorsque Moïse demande à l’Eternel de lui ré-véler «les voies de sa gloire» en fait il lui demande ni plus ni moins de lui dévoiler sa façon de gérer la justice dans le Monde…D-ieu connait tous les scénarios, il a même supervisé les films…voilà pourquoi il répond à Moise : «Tu ne peux voir ma face!» . Il lui fait comprendre qu’il ne pourra saisir ses desseins qu’a postériori!». L’actualité à laquelle nous assistons incrédule, et les bouleversements des peuples en révoltent nous surprend et nous avons d’ailleurs du mal à saisir le sens de l’histoire! Pourtant HM connait son dénouement.

Pour revenir à la faute du veau d’or, le Talmud précise que le péché d’ido-lâtrie n’a pas la même signification que les autres interdits de la Thora. Dans le cas de ceux-ci, il peut parfois arriver qu’un homme juste commette par «inadvertance» une faute ; par contre dans le cas de l’idolâtrie, un homme «normal» ne pourrait fauter délibérément. C’est la raison pour

laquelle les sages nous disent que le «Yétser Ara» le mauvais penchant, chuchote à l’oreille de l’homme : «transgresse ce commandement ou celui là» de manière insistante et tous les jours… jusqu’au jour où il l’en-couragera à franchir le «Rubicon» : «Va servir cette idole!». En fait le «mauvais penchant» agira de la sorte progressivement, étape après étape…Mais il ne faut pas s’imaginer qu’il n’existe qu’une sorte d’idole disait nos Maîtres…La passion du vice et même la soif du gain sont aussi une forme d’idolâtrie!. Moise l’homme de droiture et de justice, ne pouvait concevoir a priori qu’une faute aussi grave que l’idolâtrie puisse être par-donnée par le seul don d’argent! Ce fut la raison pour laquelle dit le Mi-drach, D-ieu lui montra une pièce sortie de l’endroit le plus «Kadoch» -Saint, qui soit, Son trône céleste de gloire. Ceci pour nous enseigner que le pardon d’HM n’obéit pas au même critère que la justice stricto sensus. La justice d’HM est : La miséricorde infinie. Et si cette pièce que Moise voit, est en feu, c’est bien pour mettre en évidence que l’amour d’HM pour le Peuple d’Israël est brûlant comme cette flamme qui s’élève toujours plus haut, y compris même après une faute grave comme celle de l’idolâtrie. «Israël, bien qu’il ait fauté, reste pour D-ieu Israël!» dit le Talmud. Le Ari zal Akadoch donne cette explication : L’homme quelque soit son niveau spirituel, est réellement protégé par l’éclat de sa Néchama-son âme, il pourrait de ce fait ne jamais fauter… Cependant le «Yétser Ara»-Le Malin dirons nous, frappe en permanence à sa porte; et toute l’épreuve réside dans le fait de trouver les ressources nécessaire pour ne pas lui céder…ce qui est une autre paire de manche!. En effet, comme nous le voyons dans notre paracha, il aura fallu que quelques heures d’inquiétude seule-ment pour que les hébreux songent à construire ce Veau d’Or…

Après avoir dressé le programme d’édification du Tabernacle dans les parachiots Térouma et Tétsavé notre paracha de la semaine met l’accent sur l’idée de rassemblement du peuple qu’ordonnera HM à Moise, pour leur demander de construire le Michkan – le Tabernacle dans les moindres dé-tails, mais également de leur rappeler le respect du Chabat. Le Méaz Loéz nous explique que la faute du veau d’or remettra en question une fois en-

core l’existence même de l’homme. Après la faute initiale de Adam Ari-chone, D-ieu décida d’installer la mort, mais au moment du «Don de la Thora» il voulu réhabiliter pour ainsi dire l’homme pour qu’il devienne immortel! Malheureusement, la suite nous la connaissons. Lorsque l’œuvre du Tabernacle fut terminée, Moise aurait dû les bénir spontanément en leur souhaitant longue vie, prospé-rité et santé. Mais, les bénir en leur souhaitant que la Grâce Divine réside parmi eux semble superflu, d’autant que cela avait été promis par D-ieu lui-même! Comment comprendre le sens des paroles de Moise?.

Il est claire que la Thora insiste pour nous enseigner que toute entreprise, qu’il s’agisse de la construction d’une maison, de la rencontre d’un couple ou même encore d’une affaire, les intentions de celui ou celle qui entreprend le projet, fussent-elles excellentes, sont insuffisantes pour qu’il ait la réussite…Il faut impéra-tivement associer la bénédiction d’un Tsadik- d’un homme sage, connu pour son intégrité et sa piété.

Il est vrai que l’homme considère trop souvent que le succès de ses affaires notamment, est le fruit de ses capaci-tés, de son flair et de son talent.. En allant chercher la bérakha-la béné-diction d’un Tsadik, il témoigne ainsi que c’est HM et lui seule, qui offre la réussite. Sans l’apport de la Provi-dence Divine qui soutient et dirige les projets, l’homme ne pourrait faire aboutir ses plans. De la même ma-nière lorsqu’il s’agit de la construc-tion du Tabernacle qui a été menée à bien. Voilà pourquoi la bénédiction de Moïse est nécessaire pour affir-mer que les offrandes spontanées et généreuses ne sont pas suffisantes pour bénéficier de la Grâce Divine. La bénédiction-La Bérakha d’HM est absolument nécessaire!. Le Roi Salomon écrit : «Le cavalier prépare sa monture au jour de la bataille, mais c’est D-ieu qui donne la victoire!»

Depuis toujours, les enfants d’Israël se sont adressés aux Tsadikim, pour qu’ils intercèdent en leur faveur au-près d’HM, pour les sauver des mal-heurs et les protéger de l’inconnu, mais également qu’il fasse réussir leur projet !..Le Talmud nous dit en effet : « Celui qui a une confiance totale au pouvoir d’un Tsadik, verra effectivement sa prière exaucée

comme nous l’enseigne le Talmud Chabat : «Le Tsadik décrète et D-ieu exécute!» mais encore : « D-ieu décrète et le Tsadik annule!». C’est dire toute la force spirituelle dont dis-pose un Sage. Parfois autour de nous, nous voyons des miracles se produire : comme ces femmes longtemps sté-riles, qui mettent au monde un enfant, ou encore des malades déclarés incu-rables par d’éminents professeurs, qui se rétablissent complètement! Parce qu’ils avaient demandé la bé-nédiction d’un Tsadik. Mais encore faut-il y croire! Pour cela, il faut s’ef-forcer d’avoir la foi et se dire que tout est entre les mains de notre Créateur et que le Tsadik lui est celui qui a le pouvoir justement par sa piété et ses prières de s’en rapprocher le plus!.

Le Midrach Tan’houma ne voit dans le Tabernacle que la fonction de cor-riger la faute du veau d’or. Cette di-mension est exacte, mais si la Thora écarte toute répétition qui ne contien-drait pas un nouvel enseignement, est revenue spécialement en détail sur les règles du Tabernacle, c’est bien pour nous signifier que celui-ci apporte une double signification : d’une part la réparation de la faute du veau d’eau, comme indiqué plus haut, mais d’autre part une dimen-sion «a priori», où la Présence divine sur terre se manifeste pleinement. Le rôle de ce Tabernacle, puis du Temple de Jérusalem comme nous l’avons écrit précédemment, est d’abord de dévoiler le Divin aux yeux du monde entier, ce monde matériel, et cela passe par la consécration d’un endroit particulier, le Aâr Abaît–le Mont du Temple à Jérusalem, où n’en déplaise aux défenseurs des animaux et aux Ministres…Les juifs ont pra-tiqués des sacrifices en l’honneur de D-ieu. Le but des sacrifices étant «d’élever, et d’approcher» tous exis-tants vers leur Créateur. Certes cette pratique de l’abattage rituel est fort ancienne et nous ne comptons pas la remettre en question pour faire plai-sir aux uns et aux autres!. Précisons seulement que plusieurs civilisations dans le monde offraient des sacrifices humains pour leur divination ou leurs croyances abjects et souvent hélas au cour de l’histoire les juifs eux mêmes ont payés un très lourd tribus!. La construction de ce Tabernacle va nécessiter la participation de tout le monde et il faut également remarquer que le Michkan est symbole de Tra-vail : Le Temple permettra en effet de

recevoir la Chékhina –la Présence di-vine qui pacifie le Monde et le Chabat symbolisera le repos. Les Sages nous enseignent dans le Talmud Sanhedrin qu’il existe en effet un lien profond entre le Chabat et la venue du Machiah : «Si le peuple d’Israël observe deux chabat consécutifs, il sera immédiate-ment délivré!». Certains s’interrogent sur la nécessité d’observer deux Cha-batot pour accélérer l’avènement du Machiah . Un seul chabat observé par l’ensemble du peuple ne serait-il pas suffisant s’interrogent les sages du Talmud?. Ce chabat dans un second rouleau de la Torah nous lirons la «parachat Para», ce chapitre relate les lois de la «Vache rousse» dont les cendres ont le pouvoir de retirer l’impureté spirituelle qui était causée notamment au contact d’un cadavre. Le Talmud enseigne que la dixième et dernière vache rousse sera prépa-rée par le Machiah qui purifiera tout le peuple juif à l’ère messianique. Le Chabat symbolise l’ère messianique. Il faut savoir qu’il existe un lien réci-proque et direct entre le Chabat et les autres jours de la semaine. Lorsqu’un Chabat a été observé comme le veut la Halakha-La loi juive, alors, la semaine qui suit est complètement différente, elle en garde le parfum disaient nos Maîtres!. De même, si la semaine a servi de prélude à la prépa-ration du Chabat, alors ce saint jour ce revêtira d’une dimension de gran-deur et de sainteté tout a fait particu-lière.

Cette réflexion nous éclaire sur la nécessité de respecter deux chabatot consécutifs pour obtenir la délivrance comme nous l’enseigne la Guemara Chabat : le Premier Chabat est indis-pensable à la semaine qui suit, car il permet ainsi d’encrer en nous la no-tion que tout dépend de D-ieu, même là où nous croyons agir et à plus forte raison lorsque les événements nous échappent ! C’est dans cet esprit que sera abordé alors la semaine suivante qui sera pleine de «achpa’ha» de Thora et de Mitsvot, qui sera ainsi le gage d’un second chabat respecté de la même manière que le précédent avec succès.

Puissions-nous un jour prochain Beezrat HM relever ce défi !

Yvan Lellouche

Parachat Vayakhel-Pikoudéi: Le respect du Chabat pour la Paix dans Monde !

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Partout en Ile de France furent organisées des fêtes et des repas à l’occasion de Pourim, ici à travers ces photos, de nombreuses synagogues parisiennes où comme d’habitude les enfants étaient Rois ! Photos de La Synagogue de La Roquette Dom Isaac Abravanel, Synagogue de Julien Lacroix, Synagogue Chivté Israel et en d’autres lieux.

Pourim de Belleville

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Tsahal a éliminé lundi après-midi deux terroristes qui s’apprêtaient à tirer une roquette à moyenne por-tée sur Israël depuis le nord de la bande de Gaza. Le pilote de l’avion de chasse israélien a rapporté un coup direct, peu après 16h00. Tou-tefois, des palestiniens proches de la zone de tir auraient également été blessés dans l’attaque préven-tive.

Le bureau du porte-parole de Tsahal a déclaré que «cette affaire démontre que les groupes terroristes utilisent les civils comme boucliers humains et ouvrent le feu à partir des centres de population.» Les experts juridiques

expliquent que les tirs de roquettes depuis des zones civiles constituent une violation des règles de la guerre, et que la responsabilité des victimes civiles incombe aux groupes terro-ristes.

Plus de 200 roquettes ont été tirées sur les villes du sud d’Israël depuis vendredi soir. La frappe préventive de lundi après-midi porte le nombre de morts dans la bande de Gaza à 25, 24 terroristes et un enfant de 14 ans qui s’était approché d’une zone de tir de roquettes.

Néanmoins, les groupes terroristes de la bande de Gaza ont annoncé qu’ils

ne «seront pas les premiers a cligner des yeux» et que les tirs de roquettes se poursuivront sans relâche. Le pre-mier ministre Benyamin Netanyahou a promis lundi que «nous allons les frapper», disant que l’armée israé-lienne continuera de travailler «avec une grande puissance et de manière agressive.

« Il a refusé de s’engager sur une incursion terrestre dans la bande de Gaza, alors que les membres de son gouvernement ont indiqué que l’armée israélienne continuera de se concentrer sur les frappes aériennes. Le ministre de la défense Ehoud Ba-rak a déclaré plus tôt lundi que «si les tirs de roquettes s’intensifient, Israël poursuivra ses frappes aériennes contre les cibles terroristes.»

Le vice-premier ministre, Moshé Yaalon, a déclaré : «à ce stade, nous ne voyons pas le besoin d’entrer dans la bande de Gaza, mais la possibilité existe.» Yaalon a déjà appelé à une incursion majeure dans la bande de Gaza, mais aux conditions d’Israël, et au moment qu’Israël aura choisi. Les hauts commandants de l’armée israélienne ont déclaré au cours des derniers mois qu’une telle opération est de plus en plus inévitable.

Tsahal élimine deux nouveaux terroristes

Tsahal a bombardé cette nuit à plu-sieurs reprises cette nuit des objec-tifs terroristes à Gaza : l’armée de l’air a visé un entrepôt d’armes au nord de la bande de Gaza, et 4 aires de lancement de roquettes, aussi au nord du territoire côtier, et une autre au sud.

Selon des sources palestiniennes 17 personnes ont été blessées dans le bombardement d’un immeuble à l’est de Jabaliya, au nord de la bande de Gaza. Les Palestiniens ont signalé une autre frappe à Sadjaya, à l’est de Gaza-ville, dans laquelle 3 personnes ont été blessées. Lundi matin, des jets de Tsahal ont ciblé des terroristes prêts à tirer des roquettes sur Israël. L’armée israélienne a déclaré que les pilotes ont signalé avoir touché leur cible.

Deux alertes ont retentit dans la nuit à Beer Sheva quelques instants après que des terroristes du Djihad Islamique aient tiré deux roquettes de type Grad contre la ville. Le sys-tème Dôme de Fer a engagé et inter-cepté une des roquettes, tandis que la seconde explosait en périphérie de la ville sans provoquer de victime ou de dégât. Tsahal a confirmé que suite à l’attaque des jets de la force aérienne ont frappé plusieurs cibles dans la bande de Gaza.

Un porte-parole du conseil régional d’Eshkol a déclaré que sept roquettes ont été tirées sur sa communauté durant la nuit, touchant surtout des zones non habitées. Une roquette a touché un bâtiment, causant des dom-mages à l’immeuble, mais sans faire de victime. Deux autres roquettes ont été tirées sur la région de Lakish, ne

provoquant aucun dégât.

Le commandement intérieur a réitéré sa directive interdisant les rassemble-ment de masse de plus de 500 per-sonnes dans un rayon de 7 kilomètres autour de la frontière de Gaza. Tsahal conseille aux habitants de la région de rester à proximité de leurs habita-tions et de respecter les instructions des forces de sécurité.

Des sources palestiniennes ont signa-lé que deux raids de la force aérienne israélienne dans le nord et le sud de la bande de Gaza ont causé 35 blessés. Selon le rapport, un terroriste des Bri-gades al-Qods, l’aile «militaire» du Djihad Islamique, a été tué dans un des raids. Des sources palestiniennes ont dit qu’un des raid a provoqué l’effondrement d’un bâtiment de trois étages dans le quartier de Jabalya, au nord de la bande de Gaza, blessant 17 personnes.

Un second raid a été signalé dans le quartier de Sajaiya, dans le centre de la bande de Gaza, blessant trois personnes. Un porte-parole du Dji-had Islamique a déclaré que l’armée israélienne tentait de cibler des cadres des groupes terroristes, mais en vain.

Le vice secrétaire général du Djihad Islamique, Ziad a-Nahala, a démenti les informations parues lundi suggé-rant que l’Egypte tentait de négocier un cessez-le-feu avec les groupes ter-roristes de Gaza. «Israël est l’agres-seur et il doit mettre fin aux tirs. Après cela nous évaluerons la situation et déciderons d’un cessez-le-feu,» a-t-il dit. A-Nahala a ajouté a informé le Caire que le Djihad Islamique s’op-pose à toute trêve avec Israël.

Raids israéliens contre Gaza après le tire d’une roquette Grad

En décidant d’éliminer le leader des Comités populaires de la résis-tance palestinienne, Israël savait qu’il s’attirerait des représailles massives de la part des groupes les plus extrémistes de la bande de Gaza. Les responsables militaires de l’état hébreu estimaient que plus de cent roquettes pourraient tom-ber sur le sud du pays, chaque jour d’un nouveau cycle de violences qui s’ensuivraient.

Pour l’instant, les faits restent cepen-dant en dessous de cette réalité. On peut cependant se demander pourquoi le gouvernement israélien a finale-ment décider de «payer le prix» de cette élimination, rompant ainsi une période de statu quo relatif dans les tirs en provenance de Gaza. Il faut pour cela remonter au mois d’août de l’année dernière.et à l’attaque terro-riste qui a eu lieu le long de la fron-tière avec l’Égypte.

Israël savait alors que les Comités po-pulaires de la résistance palestinienne se préparaient à lancer une action dans la région, mais l’armée s’est abstenue de toute action préventive, n’exerçant une riposte qu’à posterio-ri. La théorie était qu’une telle action préventive conduirait à une escalade

de la violence et des affrontements, et qu’il y avait peut être d’autres moda-lités pour contrecarrer les actions terroristes prévues. L’attentat avait finalement coûté la vie à huit israé-liens dans la région d’Eilat, au mois d’août.

Zuhir al-Qaisi – ou Zoheer Keesy le terroriste éliminé vendredi, était déjà «derrière» la planification de cet attentat. Cette fois ci, alors que Qaisi planifiait un nouvel attentat, l’armée a pris la décision de ne lui laisser aucune chance, et de ne compter ni sur la surveillance électronique de la frontière, ni sur les patrouilles le long de la frontière pour le stopper.

L’élimination de Qaisi était cette fois ci, pour Israël, la meilleure façon de stopper une tentative d’attentat. Leur décision était renforcée par plu-sieurs éléments : - le déploiement du dispositif Iron Dome à Beer Sheva, Ashdod, Ashkelon – qui a effective-ment montré son efficacité contre les tirs, - sur le plan stratégique, l’armée a considéré que cette opération démon-trerait sa détermination à éliminer le terrorisme, renforcerait sa capacité de dissuasion –

tous les chefs terroristes n’ont pas

une âme de martyr – et ferait refluer, quelques temps, les actions terro-ristes, permettant de remettre à plus tard une possible intervention mas-sive israélienne dans Gaza, - et, bien entendu, le fait que l’élimination de Qaisi empêcherait la commission de l’action terroriste en préparation.

Le scénario «action-réaction «, ou «attaque-représailles» resurgit de manière régulière, avec des affronte-ments de quelques jours qui finissent par se calmer. La nouveauté est que le Hamas n’est, cette fois, ci, pas du tout impliqué dans les tirs, même si Israël continue de penser que l’organisation islamiste pourrait faire plus pour les empêcher. Le Hamas envoie pourtant à Israël un double message : - direct, en faisant comprendre qu’il souhaite une période de statu quo.

Cette posture est imposée par les contradictions internes de l’organisa-tion, ses divisions au sommet, et une période de relative faiblesse provo-quée par la rupture avec la Syrie, et des liens distendus avec l’Iran, mais également en raison des négociations avec Mahmoud Abbas, - un message indirect, plus complexe à décrypter: le Hamas a du mal à contrôler les groupes radicaux tels que le Djihad islamique, les Comités populaires de la résistance palestinienne, ou d’autres groupes liés à Al Qaida. Af-faiblir le Hamas, c’est renforcer ces groupes radicaux.

Ceux-ci ont considérablement renfor-cé leurs capacités militaires, leurs ar-senaux – peut être désormais globale-ment plus importantes que le Hamas, qui cherche à éviter une confrontation avec Israël, même au prix de quelques jours de bombardement.

par l’ excellent Gerard Fredj

Détermination et choix d’Israël

Page 15: Israël Actualités n°204

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Voici les titres des médias français d’hier et d’aujourd’hui : Raids sur Gaza, Raids aériens sur Gaza, « Escalade de violence » à Gaza (comme s’il y avait déjà une vio-lence israélienne à Gaza – que les israéliens ont pourtant quitté il y a 7 ans), « bombardement d’Israël » sur Gaza (comme si Israël avait bombardé Gaza, alors qu’il a chirurgicalement éliminé des cel-lules terroristes

, « nouveau » raid israélien sur Gaza (comme si les raids étaient régu-liers), dix palestiniens tués dans des raids israéliens (comme si les tués étaient des gens normaux et non des membres d’organisations terroristes), un raid israélien relance la violence (il n’y a pas de « relance », puisque le Hamas bombarde les villes Israé-liennes au rythme d’une roquette par jour en moyenne, depuis le début de l’année), etc.

La réalité est précisément l’inverse, mais ne me croyez pas sur parole. Car les faits réels – l’attaque d’innocents civils israéliens (un crime de guerre et possiblement un crime contre l’hu-manité selon le droit international) par des terroristes assoiffés du sang des Juifs, sont bien là, enfouis dans chacun des articles qui couvrent cette nouvelle agression contre Israël.

Les médias, qui ne peuvent totale-ment nier ce qui se passe vraiment, se contentent de manipuler l’informa-tion avec leurs titres – que chacun lira – et qui accuse Israël de s’acharner – encore et encore – sur les pauvres et innocentes victimes palestiniennes.

Je prends, au hasard, Libération. Il reconnait, en plein milieu de son article, qu’Israël est l’agressé : « En représailles (JPG : Israël n’a pas dé-clenché les hostilités, mais a répondu aux attaques), l’aviation israélienne a lancé une série de raids contre des «cibles terroristes» (JPG : entre guil-lemets signifie que les cibles sont bien terroristes, mais que le journa-liste ne peut se résoudre à l’avouer sans réserve).

L’armée continuera à «frapper» ceux qui s’attaquent à la population civile israélienne (JPG : population civile d’un coté, terroristes de l’autre), ont averti le chef du gouvernement Ben-jamin Netanyahu et son ministre de la Défense Ehud Barak. »

Pourtant le titre de Libération était

: « Escalade de violence à Gaza: 15 Palestiniens tués, 100 roquettes sur Israël ». Si l’on décortique ce titre, on lit que les israéliens sont des cri-minels : ils ont tué 15 palestiniens, et ils ont frappé aveuglément, puisqu’ils n’ont souffert « que » des tirs de ro-quette.

On est très près de la «riposte dispro-portionnée» – qui viendra nécessai-rement, et qui est une version accep-table de l’interdiction faite à Israël de se défendre, et l’on frôle le crime ri-tuel reproché depuis la nuit des temps aux juifs. Je vous fait grâce des autres médias, c’est du même tonneau.

Aucun ne relate l’angoisse de milliers de personnes et enfants qui vivent depuis deux jours au rythme d’une alerte à la bombe par heure – nuit et jour. Aucun ne dira qu’une bombe est tombée tout à l’heure dans une école, mais que les autorités ont demandé aux parents de garder les enfants à la maison.

Aucun ne relate que d’un coté se trouvent des terroristes, et de l’autre des innocents. Aucun ne dévoile que le mal absolu est encore à la tâche pour faire un maximum de victimes juives. Rien de tout cela est nouveau allez-vous penser et vous aurez rai-son.

Les israéliens se moquent de ce que pensent et écrivent les médias euro-péens, et vous aurez encore raison. Ceux à qui j’ai lu, aujourd’hui, les titres des médias français ont rigolé : cela fait des années que les médias français et européens s’acharnent contre Israël au mépris de la réalité m’ont ils répondu.

Les israéliens le savent, et les israé-liens s’en moquent : un ami journa-liste m’a dit qu’il préfère que l’armée défende la population et soit traitée de criminel plutôt que de rester à ne rien faire, compter les morts, et rece-voir les condoléances et mots attris-tés des médias français. Mais je n’ai toujours pas répondu à la question : pourquoi Israël est encore et toujours injustement accusé ?

Sur internet, les Français, fatigués des langues de bois des grands mé-dias, viennent chercher -et trouver- le complément d’information qui leur manque, lequel expose les petits ar-rangements des journalistes avec les faits. Est-ce à dire que la profession n’est pas encore descendue de son

estrade bourgeoise de notables intou-chables ?

Que ces messieurs (et mesdemoi-selles) n’ont pas encore intégré – bien qu’ils le lisent – que 50% des Fran-çais ne leur font plus confiance ? La réponse, comme le diable, est dans le détail.

Pour une part importante, les jour-nalistes manquent de courage et d’indépendance d’esprit. Pour une profession qui a décidé de se libérer des faits pour exprimer son opinion, avouez que c’est balot. Ensuite, la caste journalistique est largement at-teinte de gramscisme, cette idéologie inventée par l’albano-italien Antonio Gramsci, membre fondateur du Parti communiste italien.

Constatant que les prolétaires, avec le temps, voyaient leur sort s’améliorer et quittaient peu à peu le terrain de la lutte des classes, l’idéologue eu l’idée d’inventer un nouveau et perpétuel ancrage de la révolte contre la démo-cratie haïe : la « minorité victime ». Il lui suffit d’inventer le concept selon lequel une minorité -faible- est né-cessairement victime d’une majorité -forte- oppressante et dominatrice.

La manœuvre, qui est au cœur du po-litiquement correct, pouvait inclure les homosexuels oppressés par les hé-téros, les femmes par les hommes, les immigrés par les locaux, les noirs par les blancs, les arabes par les colonisa-teurs, les travailleurs par les patrons, les délinquants par la société, et donc aussi les « pauvres palestiniens » par

les puissants israéliens.

Comme dans toute idéologie de gauche, la réalité importe peu. Que les pauvres palestiniens soient des terroristes n’entre pas dans le para-digme. Qu’ils cherchent à exterminer les Juifs et voler leurs terres, encore moins : minorités, ils sont forcément faibles, donc victimes.

Ensuite, et j’ajoute hélas, il est im-possible de nier qu’un certain nombre de journalistes sont antisémites, et l’antisionisme tombe à pic pour leur permettre de déverser leur fiel sans se dévoiler. Ils ont fait leurs gros titres des 12 terroristes éliminés par des juifs, gros titres que les 80 morts en Syrie, hier, n’ont pas mérité car ils n’ont pas eu « la chance » d’être vic-times de juifs, eux.

Puis vient, toujours dans la prolon-gation de leur manque de courage, la loi de la corporation : le syndicat des journalistes, tout puissant, gangrené par des syndicats d’extrême gauche, punit sévèrement ceux qui, dans la profession, osent faire dissidence. Zemmour est un exemple, qui a osé dévoiler une information interdite.

Enfin, et ce n’est pas le moindre pro-blème, le Ministère des affaires étran-gères impose une censure absolue sur tous les sujets de politique étrangère. Soit vous obéissez aux ordres et écri-vez ce que vous devez écrire, expli-quait Alain Frachon, ancien rédacteur en chef du Monde, lors du Forum sur la démocratie organisée par l’Ambas-sade de France en Israël, soit vous dé-

gagez. Dans le paradigme gramsciste, la minorité est victime, la majorité est le bourreau.

Les musulmans sont désignés comme opprimés, discriminés, des ex-colo-nisés abusés et dépouillés, et ils ne seront jamais, aux yeux des médias, ni les bourreaux, ni les racistes, ni les criminels, et encore moins les oppres-seurs, quoi qu’ils fassent.

Raisonnement simple et primaire ? Qui a dit que les journalistes sont in-telligents ? Dans cette vidéo, l’armée a repéré, depuis un drone, un groupe de terroristes en train de se préparer au lancement d’une roquette. Attaque préventive, les terroristes ont été éli-minés : trois morts. Il ne fallait pas disent les médias. Il fallait les laisser tirer, et risquer de tuer des israéliens.

Que préférer, les hurlements des mé-dias, ou ceux des familles des inno-centes victimes israéliennes ? Il en est ainsi pour le conflit arabo-israélien, il en est ainsi pour l’invasion de l’Eu-rope par l’islam. Les terroristes ont lancé, depuis vendredi, 130 roquettes sur Israël. Israël a réagit très modé-rément – à mon grand regret – et a choisi de ne pas écraser la pourriture terroriste, car elle se protège derrière des boucliers humains, et tire ses mis-siles depuis les cours d’école et les toits des hôpitaux. Israël s’est doté d’une armée surpuissante qui permet de repousser l’envahisseur arabe, vo-leur de terres. L’Europe est toute nue.

© Jean-Patrick Grumberg

Désinformation : pourquoi Israël est-il encore accusé d’avoir attaqué Gaza ?

Page 16: Israël Actualités n°204

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

En s’opposant à la résolution du Conseil de sécurité sur la Syrie, Moscou cherche à «faire payer» l’Occident pour son intervention en Libye, a déclaré dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. «Premiè-rement, ils n’ont jamais vérita-blement accepté l’intervention en Libye, et d’une certaine manière ils veulent nous faire payer l’interven-tion libyenne en Syrie.

Deuxièmement, la Russie a toujours eu des intérêts économiques majeurs en Syrie (…) notamment avec des marchés d’armement extrêmement importants», a indiqué le chef de la diplomatie française dans une inter-view accordée à la radio Europe 1.

Toujours d’après lui, la Russie «craint la contagion islamiste sur son propre territoire». «Le discours qui a été tenu

pendant la campagne présidentielle (en Russie, ndlr) est un discours très nationaliste, et toute concession vis-à-vis de l’Occident peut être interpré-tée comme un signe de faiblesse», a poursuivi le ministre français.

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Se-lon l’Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 7.500 morts.

En outre, plus de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des insurgés. De peur d’une réédition du scénario libyen, la Russie et la Chine s’opposent à l’adoption de toute réso-lution condamnant la répression en Syrie par le Conseil de sécurité de l’Onu.

RIA Novosti

Syrie: vengeance de Moscou suite à l’intervention en Libye (Juppé)

« Que ferait la France si une ville de 40.000 français était bombardée ? Rien. La preuve ? 40.000 français sont recensés par l’ambassade de France à Ashdod. » Arié E., est un observateur assidu des évènements au Proche-Orient. Volontaire au Magen David Adom, les services d’urgence israéliens, il sait de quoi il parle quand il dénonce le je-m’enfoutisme du Quai d’Orsay.

Car il faut bien l’avouer : si la France à condamné les missiles, où est la France qui promet à qui veut l’en-tendre que la sécurité d’Israël est non-négociable ? Où est la France qui promet à ses propres citoyens sécu-rité ? Pas à Ashdod en tout cas ! Dans cette ville côtière, située à 30 minutes de Tel-Aviv par la route, 40.000 fran-çais sont enregistrés. Depuis vendredi soir, des dizaines de missiles ont été lancés sur ces français et qu’a fait la France ?

Pas grand chose : le consul général de Tel-Aviv a fait les 40 kilomètres qui séparent les deux villes pour y témoi-gner de son soutien. Des terroristes palestiniens de la bande de Gaza ont tiré plus de 30 roquettes sur Israël entre minuit et 13h30 lundi.

Deux des roquettes sont tombées près de Gedera, et une autre a frappé l’in-térieur de la ville du sud d’Ashdod. Si la plupart des roquettes tirées lundi ont été soit interceptées par le Dome de fer ou sont tombées sur des terrains vagues, il n’en demeure pas moins qu’une question me taraude l’esprit : que se passerait-il si, demain, la Suisse venait à bombarder la France. Où si l’Allemagne tirait sans discon-tinuer sur l’Alsace et la Lorraine ?

Est-ce que Paris resterait aussi les bras croisés ? Dimanche, un total de 23 missiles ont été tirés sur Israël de-puis la bande de Gaza. Samedi, il y en a eu 47 ! Comment Israël peut faire pour rester calme dans ces conditions ? Pire, comment rester zen quand, dans les roquettes palestiniennes sont installées des roulements à billes qui, lorsqu’ils explosent, projettent des éclats miniatures à des dizaines de mètres, dans le seul but de arendre infirme les personnes aux alentours de l’explosion ?

Et pendant que Pékin continue d’op-primer les tibétains (et bien d’autres!) la Chine à appelé aujourd’hui Israël à interrompre ses raids aériens dans la bande de Gaza lancés en riposte aux tirs de roquettes palestiniens, et a sou-haité un cessez-le-feu sur place. « La Chine est préoccupée par la détériora-tion de la situation à Gaza.

Nous appelons Israël à cesser ses raids aériens contre Gaza. Nous espé-rons que les parties concernées vont cesser les tirs afin d’éviter des vic-times parmi les civils innocents », a déclaré le porte-parole de la diplo-matie chinoise, Liu Weimin. Ils sont beaux les chinois à donner des leçons de morale au monde entier pendant qu’ils répriment leur peuple en si-lence ! Entre eux et les français, on n’est vraiment pas sorti de l’auberge !

Par:Amos Lerah

Et si c’etait la France qui était bombardée ?

L’Association française Riposte Laïque est née avec l’islamisa-tion forcenée de la France. Les problèmes du voile, de la burqa, de la mixité ou encore parmi tant d’autres les prières dans les rues les vendredis ont fait son succès et sa raison d’être. Une réussite qui autorise cependant certains de ses rédacteurs à commettre des abus en plaçant, sans aucun discerne-ment, toutes les religions dans le même sac.

C’est ainsi que le Judaïsme est sou-vent attaqué dans ses colonnes alors que jamais cette communauté n’a été un quelconque problème pour les autorités ni pour les citoyens de fois différentes. A quelque niveau que cela soit ! Ni en France, ni ailleurs ! Philippe Landeux a écrit un article de trop intitulé « Halal, casher : les choses sont simples » car basées se-lon lui sur quatre ‘’vérités’’ forcément élémentaires.

La première d’entre elles rappelle que « La République française est une et indivisible : la loi est la même pour tous, chacun est soumis à la loi com-mune ». Ainsi, il nous dira que man-ger Casher (et Hallal évidemment) c’est contrevenir aux lois françaises et européennes car utilisant « les dé-rogations communautaristes qui ont été accordées, en 1993, (et qui) sont contraires à l’esprit de la République française ». De surcroît, les Juifs (pour ne parler ici que de ceux-ci) par leur exigence religieuse se stigma-tisent car ils « créent (…) des catégo-ries à part de citoyens ».

La première des ‘’vérités’’ de Lan-deux affirme donc que les Juifs, bien que très respectueux des lois jusqu’à preuve du contraire, ne s’intègrent pas dans la société française pour cause de religion différente de leur environnement. Prétexte tant usé par ceux qui les ont meurtris au fil des siècles passés ! Philippe Landeux se

languit-il de ce triste passé ? Sa se-conde conviction proclame :

« La République française est un état laïque : la loi commune est au-dessus des prescriptions religieuses ». Dé-fendre en conséquence « l’abattage sans étourdissement » c’est être « des fauteurs de trouble et des ennemis de la République ». Chacun jugera de la pertinence d’une telle affirmation à l’égard de la communauté juive fran-çaise, installée dans ce pays depuis le premier siècle de l’ère commune, ce qui en fait l’une des plus anciennes communautés juives d’Europe occi-dentale.

Après avoir considéré les Juifs comme ne s’intégrant pas et étant hostiles à la République, l’auteur lâche sa troisième croyance. A savoir un énorme mensonge : « les citoyens qui n’adhèrent (pas) au culte judaïque sont non seulement trompés sur la marchandise mais contribuent sans le savoir au financement d’un culte ».

Ce qui est FAUX. Seules les bou-cheries affichant par un panneau la cacherout de leur étal reversent la taxe, prélevée sur leurs consomma-teurs, aux différents organismes de la communauté juive. Aucun acheteur des parties de l’animal abattu selon l’usage casher qui se retrouvent dans les réseaux de distributions classiques n’est astreint à cette taxe.

En revanche, ils ont le plaisir de man-ger une viande d’un animal qui a été contrôlé sur le plan sanitaire comme saine car toute bête malade ou ayant une telle apparence est rejetée par le rabbinat. Sa quatrième conviction assure que « Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils achètent ». En conséquence, l’opposition à la certification de toutes les parties a comme seul objectif celui de « trom-per les autres consommateurs et les taxer à leur insu ».

La ‘’réputation’’ du Juif sera là, bien sûr incognito, pour corroborer cette assertion. Le Juif menteur et voleur ! Au final, suite à la lecture de cet article, on apprend que le Juif se ‘’ghettoïse’’, est ‘’ennemi’’ de la République car demeurant juif, se fait financer son culte subrepticement et se bat pour empêcher toute modifi-cation de l’usage courant pour pou-voir continuer à ‘’tromper et voler’’ ses concitoyens ! De quoi dénoncer fortement l’auteur de tels mensonges envers une communauté qui n’a rien à se reprocher sauf, évidemment, son Judaïsme.

Ces mystifications ne sont-elles là que pour mieux pourfendre l’Islam et servir de justification à tous reproches ? Quoiqu’il en soit, cette ‘’certifica-tion’’ exigée ici par des détours peu louables se réclame au final d’un combat peu digne. La preuve n’est autre que ‘’l’amour immodéré’’ de Philippe Landeux envers les seuls animaux égorgés par des rites ‘’sau-vages et barbares’’. D’où son exi-gence qu’ils soient assommés aupa-ravant.

Par contre, il ne dira mot, n’aura pas de compassion, n’exigera point que soient assommés tous les autres ani-maux dont le judaïsme interdit leur consommation et dont les athées sont friands. Telles les grenouilles les-quelles leurs cuisses sont sectionnées sans être assommées auparavant. Les homards prennent eux des coups de chaleur lorsque vivants ils sont cuits sur les fourneaux jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Ou encore, sans être exhaustif, les huitres et les moules qui sont consom-mées vivantes et agonisent lentement sur les étals des poissonniers mon-trant ainsi leurs fraicheurs. Ces ani-maux, parmi de nombreux autres, n’ont pas trouvé en la personne de Philippe Landeux de défenseur car ignorés par la religion juive.

Cela parle par lui-même ! Au-delà de ce triste constat, il est malheureux de voir Riposte Laïque accoler le Ju-daïsme à tout problème avec l’Islam. Comme pour se dédouaner de tous racisme envers cette religion dont il est difficile, effectivement, d’affirmer son intégration dans la République et son amour envers celle-ci. A trop vouloir combattre ses abus cette as-sociation par de telle diffusion plus que douteuse en vient à se déconsi-dérer et à épouser, mais s’en rend-elle compte, une lutte au goût rancie. C’est dommage !

Publié par Victor PEREZ

Quand Riposte Laïque se fourvoie

Alors que le pseudo-écrivain Jacob Cohen rebaptisé lui-même «Jacob de Meknès» donnait une énième conférence au Café Rive Gauche sur la lutte contre l’Etat d’israël ce lundi 12 février 2012, la Ligue de Défense Juive, lui a rappelé que son combat auprès des pires négation-nistes comme Chomsky, Finkels-tein ou Garaudy ne resterait pas sans réaction.

Alors qu’il distillait tranquillement sa haine d’Israêl un commando de

la LDJ s’est introduit pacifiquement dans le café et l’a copieusement enfa-riné (avec quelques oeufs pour que la recette soit réussie !).

La réunion a due être reportée sine die. La LDJ se tient prête a toute autre action contre ceux qui font de l’anti-sionisme et de l’antisémitisme leur cheval de bataille.

SOUTENEZ LA LDJ WWW.LI-GUEDEFENSEJUIVE.COM EN ENVOYANT VOS DONS

La LDJ en action contre les collabos négationnistes

Page 17: Israël Actualités n°204

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Pas exactement…Car au mois d’octobre dernier nous publions ici même dans les colonnes du journal, un entretien avec l’Av Beth Din de Paris, Le Rav Yermihou Koen qui est aux avants postes des questions sur l’abattage rituel en France, tout comme le Rabbin Bruno Fiszon en charge du dossier auprès du Conseil de l’Europe.

Les Rabbins furent les premiers à tirer la sonnette d’alarme, mais hélas à l’instar des prophètes, pas grand nombre de les entend ! Pourtant sur le terrain, notamment dans les abat-toirs, ils se rendaient bien compte depuis des années du changement de climat…

Leurs préoccupations étaient d’autant plus légitimes que la législation en vigueur en Europe mais également en France ferme quasiment la porte au-jourd’hui à la Chéhita traditionnelle. Pour en avoir bien conscience disait-il il suffit de jeter un bref coup d’œil sur le nombre obsolète d’abattoirs en France qui permettent encore la ché-hita (sans étourdissement). Les in-

quiétudes de nos rabbins étaient mul-tiple et ils nous faisaient d’ailleurs part du «boycott» de certains grands distributeurs comme Carrefour ou encore Mac Donald. Evidemment on pourra toujours temporiser un peu…mais les conséquences du débat élec-toral sur la question «Halal-Cachére» seront à termes nocives pour notre communauté étant entendu que la halakha n’accepte pas l’étourdisse-ment préalable des bêtes d’abattoirs contrairement aux musulmans.

Disons le clairement, une fois que l’étiquetage de ces viandes avec la mention «abattu rituellement» sera obligatoire dans tous les supermar-chés, les stocks auront bien du mal à s’écouler et de l’avis même d’un grand chevillard, la viande cachère en France risque de faire un bon de 2 à 3 euros par kilo dans les prochaines semaines et cette augmentation pèse-ra lourd dans le budget des familles !.

Comme nous l’avons expliqué, cette répercussion des prix proviendra des difficultés de l’écoulement des stocks de viande déclarée «non cachère»

mais également des cuisses que nous ne pouvons consommer, y compris même si les bêtes sont déclarées «ca-chère». Ces lois de Cacherout bien que plusieurs fois millénaire, ne sont ni «accessoires» ni «désuètes», elles sont d’origine divine puisqu’elles ont été confiées à Moïse dans le Sinaï, bien avant que la Gaulle ne soit peu-plée de Gaulois…

Une des solutions à l’étude sera de dénerver les arrières de ces bêtes cachère, pour les maintenir dans le circuit de distribution «cachère». Toutefois un problème majeur sub-siste de l’avis même des responsables religieux : il existe en effet très peu de spécialiste du dénervement- le «Nikour» aussi bien en France qu’en Israël. Dans ce cas là, il faudra évi-demment former les hommes ou tout simplement recourir à de la viande d’importation comme c’est le cas à l’heure actuelle!.

Ce qui demeure quand même préoc-cupant, c’est qu’en cédant aux ONG de défense des bêtes, aux «lobbying» et aux partis extrêmes, ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, ouvrent grand la boîte à pandores…

Sous l’empire Grec, c’est la Brith Milla et de nombreuse lois de la Tho-ra qui furent prohibées, à l’époque de Rome on interdit carrément l’étude de la Thora de même que le respect du Chabat…dans l’Espagne inqui-sitrice de Ferdinand et d’Isabelle la Catholique, on força les juifs à renon-cer à leur foi…Sans trop verser dans la catastrophe, la tranquillité des juifs en exil demeure cyclique ! «Il n’y a rien de nouveau sous le soleil!» nous prévenait déjà le Sage Roi Salomon.

Yvan Lellouche

Cachère-Halal même combat ?

C’est en Salle des Conférence de l’Hôtel de Ville de Saint-Mandé et en présence de Jean-Pierre Nectoux, adjoint au Maire, repré-sentant le député-maire Patrick Beaudouin, de Jean-Eroukhmanoff et Françoise Dussud, adjoints au maire, et de Jean Boggio, président de l’Union nationale des combat-tants et du Souvenir Français, que s’est déroulée une très émouvante cérémonie, au cours de laquelle la médaille et le diplôme décernés aux

Justes parmi les Nations ont été remis, à titre posthume, à Robert et Gisèle Ripé.

La médaille et le diplôme ont été remis à Ghislaine Balzano-Ripé, fille de Robert et Gisèle Ripé, par Elad Ratson, directeur des relations publiques de l’Ambassade d’Israël en France, en présence de représentants du Comité français pour Yad Vashem, Viviane Saül et Alain Habif.

La médaille des Justes parmi les Na-tions est décernée par l’Institut Yad Vashem de Jérusalem aux personnes non juives qui ont sauvé des juifs sous l’occupation nazie, au péril de leur vie.

Lors de la cérémonie, un hommage poétique a été rendu par la lecture du poème « Le Badge » par les petits en-fants de Gislaine Balzano-Ripé, qui a été suivie d’une minute de silence.

Cérémonie des justes parmi les Nations à Saint-Mandé Mardi 6 mars 2012

Jean-Pierre Nectoux, adjoint au Maire, Françoise Dussud adjointe au Maire, Jean EROUKMANOF Adjoint au maire et Jean boggio président des anciens combattants.

Haya est une petite fille de 10 ans, aujourd’hui séquestrée en Arabie Saoudite. Sa mère, Candice, milite activement pour sa libération

Peut être avez vous croisé cette jeune femme dans les médias ces der-nières semaines : que ce soit dans les colonnes de Paris Match ou sur le plateau de M6, TF1, Canal plus, elle vient asséner son histoire tragique, et son ressentiment envers les pouvoirs français. Candice Cohen Ahnine a rencontré à Londres au début des années 2000, Sattam, un prince Saou-dien.

A parti de cette période, et bien qu’ils soient aux antipodes l’un de l’autre, une idylle qui durera plusieurs an-nées, née entre eux deux. Une petite fille, Haya, naîtra de cette rencontre en 2001, en France. « Moi et la fille, explique Candice Cohen Ahnine, sommes françaises et avons toujours habité en France. Haya a été scolari-sée ici ».

Le couple qui n’est pas marié ne vivait pas ensemble, sauf durant une courte période au Liban. Nous nous voyions régulièrement, lors de voyages. Et c’est lors d’un séjour, il y a 3 ans en Arabie Saoudite, que j’ai été séques-trée pendant 10 mois ». Puis, elle est exfiltrée du pays par les services de l’Ambassade, mais la petite Haya est bloquée sur place.

« Je n’ai pas parlé à ma fille depuis trois mois » explique Mme Cohen Ahnine. Lorsqu’elle obtient de ses nouvelles, c’est par le biais des ser-vices de protection consulaire qui visitent régulièrement la petite Haya. Mais la situation s’enlise un peu : «

Lorsque j’entrais en contact avec des personnes du ministère des Affaires étrangères, j’a souvent eu le senti-ment que l’on ne me prenait pas au sérieux. On a même cru que j’avais essayé, moi, de kidnapper ma fille ».

Depuis, la situation a évolué dans le sens favorable à la jeune femme. Une ordonnance en date du 12 janvier, prononcée par le Tribunal de Grande Instance de Paris, déclare la justice française compétente à mener des actions en faveur de la récupération de Haya.

« Moi et ma fille sommes françaises et avons toujours habité en France »

D’autant que même selon le droit saoudien, l’enfant ayant été conçu en dehors de liens matrimoniaux, ne revient pas au père, mais à la mère. Alors pourquoi la situation semble t-elle stagner ? Le porte-parole du Mi-nistère des Affaires Étrangères, Eric Bosc, explique que l’initiative est aujourd’hui dans le camp du minis-tère de la Justice qui pourrait décider de lancer un mandat d’arrêt interna-tional. Contactés par nos soins, ils ne souhaitent pas pour le moment communiquer à ce sujet. Pour Can-dice Cohen, « la France ménage les saoudiens ».

Le comité de soutien à l’action de Candice Cohen organise un rassem-blement de soutien le 25 mars 2012 à 15h devant l’ambassade Arabie saou-dite 05 av hoche paris 8ème.

VOTRE PRESENCE SERAIT UN PAS DE PLUS POUR LA LIBE-RATION D’AYA

Le combat de Candice Cohen

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Le 7 juin 1981, Israël lance un raid audacieux contre les instal-lations nucléaires irakiennes à Al Tuwheita. L’opération, qui est un succès, est commandée depuis les airs par Zeev Raz, un pilote che-vronné de l’aviation de Tsahal. Por-trait d’un banal héro israélien qui a mis fin aux ambitions nucléaires du régime de Saddam Hussein.

Tonneaux, virages de dégagement, immelmann, le récit est haletant et la gestuelle parfaitement synchronisée. De ses deux mains tendues, Zeev Raz mime inlassablement le déroulement des combats aériens qu’il a livré aux pilotes des meilleures armées arabes du Moyen-Orient. Sa dernière vic-toire, il l’a remporté en 1982, en pleine guerre du Liban, aux commandes d’un chasseur F-16. Le même appa-reil qui, un an plus tôt, lui avait per-mis de détruire le réacteur nucléaire d’Osirak, au sud de Bagdad. A 61 ans, Zeev Raz se raccroche désormais aux souvenirs laissés par les trois mille heures de vol qu’il a accumulé au fil de sa carrière. A défaut de piloter, il se plait volontiers à conter ses exploits aériens et poser devant les photos et maquettes d’avions qui jadis firent sa gloire et qu’il expose fièrement dans son appartement coquet d’Od Hasha-ron, la banlieue chic de Tel Aviv.

Un kibboutznik pilote de chasseRien ne semblait pourtant destiner Zeev Raz à écrire un jour la légende de l’aviation israélienne. Issu de Geva, un kibboutz de Galilée fondé en 1922 par des immigrants russes et polonais, Raz est élevé dans la pure tradition pionnière qui caractérisait alors ces collectivités agricoles. Le culte du travail de la terre y était tel que lorsqu’il est appelé sous les dra-peaux en juillet 1967, juste après la guerre des six jours, son choix d’inté-grer l’armée de l’air surprend. « Dans le Kibboutz, tout le monde était incré-dule » se rappelle-t-il en esquissant un léger sourire, « les gens avaient l’habitude de voir des conducteurs de tracteur, pas des pilotes de chasse ». La sélection est rude dans la « Heyl Ha’avir », l’armée de l’air israé-lienne. Chaque phase de la formation

d’un pilote est potentiellement élimi-natoire. Mais le jeune Raz, alors âgé de 20 ans, excelle et c’est aux com-mandes d’avions français qu’il effec-tue ses premières heures de vol. « Je crois les avoir tous piloté », déclare-t-il avant de poursuivre : « Fouga Magister, Mystère IV, Ouragan, tous ces appareils servaient à l’apprentis-sage ». Zeev Raz devient opération-nel au moment de la guerre d’usure, en 1969. L’Egypte et Israël se livrent alors à des escarmouches le long du canal de Suez. Raz pilote alors un Skyhawk américain et mène plusieurs missions d’attaques au sol contre des positions égyptiennes. Il ne partici-pera pas à la célèbre embuscade du 30 juillet 1970 qui verra l’aviation israélienne abattre 5 Mig-21 pilotés par des soviétiques. Craignant un embrasement avec l’URSS, les Etats-Unis étaient alors vigoureusement intervenus à l’Onu pour arracher un accord de cessez-le-feu.

La guerre de KippourA l’image de toute sa génération, Raz reste profondément marqué par la guerre de Kippour. « Trente-cinq ans après, les images des combats me reviennent encore dans mes rêves », confie-t-il. La guerre commencera pour lui le 7 octobre 1973. Acculée sur ses lignes, Israël tente alors de contenir la foudroyante offensive des forces syriennes sur les hauteurs du Golan, un plateau que l’Etat hébreu avait conquis six ans plutôt à l’issue de la guerre des six jours. Face aux 1400 tanks syriens qui avancent, cou-verts par le feu nourri de 188 batteries d’artillerie, les 180 chars du Général Eitan, déployés le long de la frontière, livrent un combat aussi bien inégal que désespéré. Voilà plus de vingt-quatre heures que deux brigades de Tsahal font face à cinq divisions syriennes malgré le renfort progressif des uni-tés israéliennes de réserves tout juste mobilisées. De son coté, l’état-major de Tsahal a conscience que s’il veut reprendre la main, c’est dans les airs qu’il devra affirmer sa suprématie. Alors que le soleil se couche sur le Mont Hermon, point culminant du Golan, deux F-4 Phantom israéliens surgissent dans le ciel et font route

vers les positions syriennes situées en contrebas du plateau. A bord de l’un des appareils, Zeev Raz, promu capitaine de l’aviation israélienne. Il attendait impatiemment son bap-tême du feu. « C’était le deuxième jour de la guerre de Kippour et je priais le Bon Dieu qu’on m’appelle pour une mission. Je ne tenais plus en place dans ma base », lâche-t-il. Les deux Phantom atteignent le territoire syrien à basse altitude lorsque quatre Mig-21 viennent à leur rencontre. Il fait quasiment nuit quand le combat éclate. Il durera à peine cinq minutes, une éternité pour un pilote. Zeev Raz prend immédiatement en chasse l’un des Mig. Il parvient rapidement à se positionner derrière l’appareil syrien puis effectue un premier tir de mis-sile qui échoue. Raz se rapproche et à une distance d’environ trois cent mètres, décide de faire usage son canon. L’avion ennemi explose en vol. Soutenu par des Mirage III, les Phantom parviendront à se défaire des Mig syriens et à regagner leur base sans dommage. Cette victoire aérienne sera la première de Zeev Raz. Quelques jours plus tard, dans le désert du Sinaï, ce sont des Sukhoï al-gériens venus soutenir l’Egypte qu’il affrontera. Mais l’histoire ne fait seu-lement que commencer pour lui.

Opération OpéraAprès la guerre, Zeev Raz poursuit sa carrière dans l’armée de l’air et devient l’un des pilotes les plus expé-rimentés de Tsahal. En avril 1974, un violent incident frontalier avec la Sy-rie lui donne l’occasion de livrer un nouveau « dogfight » et d’abattre un Mig-21. Alors qu’il accède au grade de lieutenant-colonel, il est informé en 1977 qu’il prendra bientôt en charge le commandement de la première escadrille de chasseurs-bombardiers F-16 qu’Israël vient d’acquérir auprès des Etats-Unis. Sa formation ne dé-bute que deux ans après. Il est envoyé dans une base secrète de l’armée de l’air américaine dans le Colorado, à Utah. Pendant un an, il s’exerce sur des F-16 A et B avec plusieurs autres pilotes israéliens avant de regagner son pays. A son retour en 1980, les évènements s’accélèrent brusque-ment. « Quelques jours à peine après être rentré, j’ai été convoqué par le commandant de l’armée de l’air Da-vid Ivry » raconte Zeev Raz. Et de poursuivre : « Arrivé à son bureau, il m’informe que je devais me préparer à une mission hautement périlleuse ». La mission en question vise les ins-tallations nucléaires irakiennes d’Al Tuwheita, à 18 kilomètres au sud-est de Bagdad, mais à plus de 1100 kilo-mètres du territoire israélien. L’Etat hébreu venait de décider de mettre hors d’état de nuire le réacteur d’Osi-rak, livré quelques années auparavant par la France à Saddam Hussein, au terme d’un accord de coopération nu-cléaire à des fins pacifiques qu’avait conclu à l’époque Jacques Chirac en

personne. Mais dès 1975, le dictateur irakien annonce que « la production de la première bombe atomique arabe est en route ». Pour Israël, le message est sans équivoque. Une vingtaine de pilotes sont choisis et mobilisés pour mener à bien la mission. Zeev Raz est celui qui mènera les escadrilles en vol. « Pendant six mois, les équi-pages se sont entraînés intensivement à la navigation à très basse altitude et à longue distance, mais nous aussi et surtout travaillé les techniques de bombardement », poursuit-il. L’élec-tion de François Mitterrand en 1981 ne change pas la donne de la poli-tique française vis-à-vis du nucléaire irakien. Après avoir reçu un énième rapport alarmant des renseignements militaires et du Mossad, le Premier ministre israélien Menahem Begin donne son feu vert à l’opération. Zeev Raz, qui joue un rôle clé dans la préparation du raid, insiste pour que l’opération ait lieu un dimanche. « Nous savions que des ingénieurs et techniciens français travaillaient dans le complexe. Je voulais qu’ils soient épargnés » affirme-t-il. Huit avions F-16 et six F-15 sont utilisés pour l’opération baptisée « Opéra ». « Les avions ont été soumis à rude épreuve », se souvient Raz. « Chacun des F-16 était équipé de deux réservoirs sup-plémentaires de carburant, de deux missiles air-air Sindwinder et de deux bombes américaines Mk 84 de 900 kilos », précise le lieutenant-colonel qui craignait un moment que les chas-seurs ne soient pas adaptés. L’attaque d’Osirak Le 7 juin 1981, à l’aube, les 14 appa-reils israéliens impliqués dans l’opé-ration décollent de leur base de Ramat David pour rejoindre celle d’Etzion dans la péninsule du Sinaï. En début d’après-midi, les avions de combat sont vérifiés une dernière fois. « Il fal-lait parcourir plus de 2000 kilomètres sans ravitaillement, les réservoirs de carburant étaient remplis à ras bord », se souvient Zeev Raz. A 15 h 50, les six F-15 décollent, suivis dix mi-nutes plus tard par les huit F-16. Les appareils mettent le cap au sud vers le Golfe de Suez, contournent rapi-dement la frontière jordanienne puis pénètrent dans l’espace aérien saou-dien à basse altitude pour leurrer les radars. « Nous volions au ras du dé-sert », explique Raz, « à une centaine de mètres du sol et en silence radio total ». Arrivé en territoire irakien, les F-15 se détachent et grimpent à 8000 mètres d’altitude afin de couvrir la progression des F-16. Zeev Raz peut respirer : « En survolant l’Euphrate, j’ai compris que nous n’étions plus qu’à quelques kilomètres de la cible ». Il décide alors d’armer ses mis-siles, déclenche les contre-mesures et grimpe à 1500 mètres pour mieux identifier l’objectif. Il est 17 h 30 lorsqu’il largue ses deux bombes sur le dôme de la centrale nucléaire. Zeev Raz est alors suivi par les sept autres

F-16 qui, à quinze secondes d’inter-valle, poursuivent méthodiquement le bombardement avant de basculer sur la gauche tout en regagnant de l’altitude. L’attaque aura duré moins de deux minutes. « La surprise a été totale au point que les batteries de missiles sol-air SAM n’ont pas eu le temps d’être activées », poursuit Raz. Le réveil de la DCA irakienne est trop tardif pour inquiéter les appa-reils de Tsahal. Les pilotes israéliens se séparent en sept paires, formés indistinctement de F-15 et F-16. Cha-cune d’entre elles opte pour un cap différent afin de dérouter d’éventuels poursuivants. Les avions regagnent finalement la base d’Etzion en traver-sant l’espace aérien jordanien à vi-tesse maximale. Bien que repérés, ils ne sont pas inquiétés par la chasse du Roi Hussein qui ordonne à ses forces de ne pas réagir. Sur le retour, Zeev Raz évoque une sensation indescrip-tible de liberté. Il sait déjà que pour lui, « plus rien ne sera comme avant ».

La menace iranienneZeev Raz et ses compagnons sont dé-corés d’une « tsalach », la plus haute distinction militaire de l’armée israé-lienne. Le lieutenant-colonel continue pour sa part de diriger quelques an-nées encore l’unité 101, qui se com-pose exclusivement de F-16, avant de définitivement raccrocher en 1989, à l’âge de 42 ans. Il se mute alors en expert militaire et offre ses services à ELTA, une société d’armements israélienne connue pour son rôle dans la vente d’avions de renseignements Awacs à la Chine. Une transaction qui avait finalement été empêchée par Washington. Vingt-cinq ans ont désormais passé depuis le raid d’Osi-rak et Zeev Raz se dit persuadé que cette opération a influencé le cours de l’histoire dans la région. « Incontes-tablement, la guerre du Golfe de 1991 n’aurait pas eu la même tournure si l’Irak était doté de têtes nucléaires. Elle n’aurait peut être même pas eu lieu et Saddam serait encore au pou-voir », estime-t-il. Pour autant, Raz se montre beaucoup plus prudent concernant le programme nucléaire iranien et l’éventuel recours à l’op-tion militaire. « L’Iran est encore plus éloigné que l’Irak, les cibles sont nombreuses et certaines structures sont enterrées sous terre, constate-t-il, « une attaque aérienne s’avérera insuffisante sans l’implication de forces au sol ». Mais l’analyse et la comparaison avec l’Irak s’arrête ici pour Zeev Raz. Il ne se considère ni comme un stratège, ni comme le sau-veur providentiel d’Israël. Et lorsqu’il évoque les grands héros de l’histoire, c’est Antoine de Saint-Exupéry, dont il admire autant les écrits que la bra-voure, qu’il cite.-

Par Maxime Perez et Gilles rivet ( envoyés spéciaux en Israël)

L’homme qui a privé Saddam de l’arme atomique

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Grâce à des renseignements précis, l’armée israélienne a assassiné le cerveau de ce qui aurait dû être la prochaine attaque terroriste, juste avant shabbat. Cette attaque terro-riste a été planifiée d’une manière qui n’aurait pas uniquement blessé des Israéliens, mais aussi de façon à faire pression sur l’Égypte afin qu’elle se retire de son accord de paix avec l’État Juif.

Tout le monde est d’accord pour dire qu’il s’agissait du cerceau de l’opéra-tion, dès lors, l’utilisation de la force par Israël était justifiée.Gaza n’a pas tardé à riposter – d’ici la fin du Shab-bat, plus de 100 roquettes avaient été tirées en direction des zones forte-ment peuplées d’Israël. Malgré toutes les mesures de défense en place, plu-sieurs civils israéliens ont été blessés, dont un grièvement.

Les systèmes de défense d’Israël ont fonctionné. Le Dôme de Fer a inter-cepté quelque 90 pour cent des tirs de roquettes sur des zones peuplées, et seulement trois projectiles ont réussi

à frapper les villes israéliennes.

En outre, l’aviation israélienne a éli-miné une cellule de lanceurs de ro-quettes de Gaza, alors qu’ils allaient encore bombarder. Et malgré tout, il reste le sentiment que les capacités de l’opération israélienne ne parviennent pas à créer une dissuasion adéquate.

L’ennemi parvient toujours à pertur-ber la vie d’un million d’Israéliens, ce qui oblige Israël à investir financière-ment et humainement afin de contre-carrer les attaques. La dissuasion ne fonctionne que si elle empêche les décideurs de l’autre côté d’employer les moyens à leur disposition. L’uti-lisation, avec autant de succès qu’il soit, des systèmes de défense n’est pas de la dissuasion.

Le gouvernement d’Israël a besoin de penser en dehors de la boîte afin de trouver une solution qui se doit d’aug-menter notre dissuasion. A cet effet, je voudrais renvoyer les lecteurs au problème du terrorisme international qui existait déjà il y a des centaines

d’années – les pirates. Les tentatives visant à exterminer leurs bases ont été vaines parce qu’ils n’avaient pas d’armée permanente, ni une flotte organisée qui pouvait être ciblée.

En fin de compte, la Grande-Bretagne a été en mesure d’éliminer cette me-nace en arrêtant tous les capitaine de navires pirates avant de les tuer par pendaison. Le temps peut-être venu d’adopter une loi internationale et de mettre en oeuvre le même genre de travail minutieux que la Grande-Bre-tagne l’a fait.

Après tout, les tirs de roquettes ciblant uniquement les populations civiles avec l’intention expresse de nuire à des vies innocentes est considéré comme un crime contre l’humanité, qui est interdit en vertu des lois de la guerre. Par conséquent, toute personne qui planifie, ordonne, finance ou aide à ce type d’action agit en violation du droit international.

Peut-être qu’il est temps pour le gou-vernement d’Israël d’arrêter les chefs des organisations terroristes de Gaza, de les juger, de demander la peine ca-pitale pour les coupables et d’accor-der aux accusés le droit d’interjeter un appel… Mais finalement d’aller au bout du processus juridique et de mettre en application la sentence. Ce genre de dissuasion individuelle, pourrait faire éviter des offensives à grande échelle et contribuer grande-ment à la dissuasion des décideurs ennemis. Pour une fois, ils joueraient avec leurs vies, pas avec celles d’em-brigadés…

Amos Lerah

La force de dissuasion d’Israël sur le modèle des anglais contre les pirates !

Le système d’interception Dôme de fer vient d’intercepter un missile tiré depuis la Bande de Gaza vers Gedera,par ailleurs l’armée de l’air a attaqué un terroriste qui s’apprê-tait à lancer un missile sur Ashdod. il s’agit d’un terroriste qui avait déjà tiré sur la ville plus tôt dans la journée. Par ailleurs, le missile qui s’est abattu sur Ashkélon en début d’après-midi est tombé sur un pou-lailler.

Le ministère de la Défense a annoncé que depuis le début des hostilités entre Israël et la Bande de Gaza vendredi dernier, 16 terroristes palestiniens et un habitant de la Bande de Gaza de 14 ans, qui n’était pas impliqué dans les combat,ont été tués. Par ailleurs, 20 autres terroristes palestiniens ont été blessés jusqu’à présent.

Le ministre de la Science Daniel Herschkovtiz s’est prononcé ce matin en faveur d’une frappe chirurgicale sur la Bande de

Gaza. Il a indiqué en préambule au Conseil des minsitres de ce dimanche que «l’appareil sécuritaire doit réflé-chir à une frappe chirurgicale sur Gaza. Il faut décapiter chaque serpent qui constitue une bombe à retarde-ment».

Israël a prévenu l’Egypte et le Jihad Islamique « d’une réaction beaucoup plus violente » au cas où l’organisa-tion terroriste faisait entrer en scène les missiles de type « Fagr » qui sont en sa possession. Cet avertissement a été transmis dimanche matin par l’in-

termédiaire du chef des Renseigne-ments égyptiens, Murad Muwafi, qui coordonne actuellement les « efforts » pour arriver à un cessez-le-feu entre Israël et les terroristes.

Israël a décidé de faire passer ce mes-sage après des signes sur le terrain qui indiquent des préparatifs en vue du lancement de ce type de missiles. Il y a deux sortes de missiles « Fagr », le « Fagr 3 » qui a une portée de 60 km et le « Fagr 5 » qui a un rayon de 110km ! Inutile de dire que si ces missiles atteignaient la région de Tel-Aviv, le gouvernement israélien considérerait cela comme le franchis-sement d’une ligne rouge.

A Tsahal on estime que le Jihad Isla-mique pourrait être tenté d’utiliser ces missiles même juste avant un cessez-le-feu pour montrer à la rue palestinienne qu’il a remporté ce nou-veau round. Selon les renseignements israéliens et américains, le ralliement du Jihad Islamique aux « Comités de Resistance Populaire » sert les inté-rêts de l’Iran et de la Syrie auxquels il est inféodé : a quelques semaines de la nouvelle série de pourparlers entre l’Iran et les six grandes puissances, Téhéran veut montrer qu’il a les moyens de frapper au Proche-Orient sans porter atteinte à des intérêts américains, et de son côté, la Syrie souhaite pour des raisons évidentes détourner l’attention des médias in-ternationaux sur la répression qui se poursuit contre l’opposition.

par Shraga Blum

Dôme de fer a intercepté un missile tiré sur Gedera

Le chef iranien de la Cour Suprême Quods; Yusuf Ade’is, a mis en garde contre des petits complots du « régime sioniste » pour détruire la mosquée Al-Aqsa par les tremble-ments de terre artificiels. « Cette action (la création de tremblements de terre artificiels) n’est pas diffi-cile à réaliser pour le régime sio-niste depuis que les opérations de forage autour de la Mosquée (Al-Aqsa) ont supprimé les fondations de la mosquée », a affirmé Ade’is aux médias iraniens.

Il parle certainement des fouilles ar-chéologiques qui se font sous le Mur des Lamentations, à pas moins de 50 mètres de la mosquée.... Comme si

des fouilles menées à 50 mètres d’un bâtiment pouvaient détruire ses fon-dations…

Et comme si Israël prendrait le risque d’un tremblement de terre sur le lieu le plus saint du judaïsme ! Il a en outre mis en garde que les fonction-naires israéliens et les rabbins « de colonies sionistes » ont récemment participé à une série de réunions ouvertes et secrètes en coordination avec le Ministère de la Défense israé-lien pour élaborer des plans afin de détruire la mosquée al-Aqsa.

« À la lumière de l’attitude passive du monde arabe et musulman, le régime sioniste prend toutes les mesures

qu’il veut, très librement, et brise les sanctuaires pour judaïser la ville de Jérusalem sans être interrogé par la communauté internationale. »

De fait, un tremblement de terre arti-ficiel pourrait non seulement détruire une partie des infrastructures du Mont du Temple ou la mosquée a été construire à la place du Temple de Sa-lomon, mais en plus il pourrait faire s’effondrer au moins en partie le Mur des Lamentations. Mais après tout, selon les iraniens, Israël serait prêt à tout, même à détruire son histoire, juste pour embêter les musulmans… Qui a dit pathétique ?

Elyes Kahn

« Israël prépare des séismes artificiels pour détruire Al Aqsa ! »

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Mars 2012

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant général Benny Gantz, a déclaré à un groupe de jeune en cours d’incorporation dans la bri-gade Kfir que l’armée israélienne suit toujours la situation sur le ter-rain alors qu’un soi-disant cessez-le-feu est entré en vigueur mardi matin.

S’exprimant a la base d’instruction de l’armée de Tel Hashomer, Gantz a déclaré que l’armée israélienne suit attentivement l’évolution dans le sud et a besoin de voir comment les choses évoluent pour déterminer si il y a vraiment un cessez-le-feu. «Ce n’est pas fini jusqu’à ce que ce soit fini,» a déclaré le chef d’état-major.

«On répondra au calme par le calme et au feu par le feu». Notant que des civils étaient parmi les 26 palesti-niens tués dans les combats au cours du week-end, Gantz a mis ces décès

sur le compte des organisations ter-roristes opérant dans des zones habi-tées. Parmi les 26 tués, «malheureu-sement quatre d’entre eux n’étaient pas des terroristes… C’est le résul-tat quand l’ennemi opère depuis des zones civiles,» a-t-il expliqué. Au cours des trois derniers jours, l’armée israélienne a utilisé seulement un millième de sa force, a déclaré Gantz, mais elle sait comment utiliser sa force que cela est nécessaire.

Plus tôt mardi, le chef du bureau de la diplomatie et de la sécurité du ministère de la défense, Amos Gilad, a exprimé un sentiment simi-laire sur l’accord officieux avec les groupes terroristes basés à Gaza. Le principe de l’accord de cessez-le-feu se résume en cinq mots : «le calme entraîne le calme». En parlant mardi matin à la radio de l’armée, quelques heures après que l’opération de médiation égyptienne soit entré en

vigueur, Gilad a nié qu’Israël s’était engagé à s’abstenir d’éliminer les chefs des organisations terroristes dans la bande de Gaza.

«Il n’y a pas d’entente écrite,» a dit Gilad, «Israël n’a aucun document, pas de négociations et aucun contact avec les organisations terroristes.» La seule compréhension qui existe, a-t-il réitéré, est le calme. Si les renseigne-ments israéliens apprennent qu’une attaque terroriste est en cours de pré-paration, «il y aura des mesures pour l’empêcher.» Gilad a déclaré que l’élimination du chef des «comités de résistance populaire», Zuhair Qaisi, dans la bande de Gaza la semaine der-nier a empêché, à court terme, une ré-pétition de l’attaque terroriste de l’été dernier à Eilat qui avait coûté la vie à neuf israélien. C’est l’élimination de Qaisi qui a déclenché le dernier round de violences dans la bande de Gaza.

«Israël répondra au calme par le calme et au feu par le feu»

Solidarité arabe oblige, l’Egypte demande à Israël de cesser « le bain de sang » à Gaza. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Muhmad Amar a condamné les raids de représailles israéliens. Avec des mots durs, il a déclaré « que l’Egypte était bouleversée par les attaques israéliennes » !!

Les Egyptiens ont bien sûr omis de rappeler que Zouhir Al-Qaïssi, res-

ponsable des « Comités de Résistance Populaires », et qui a été éliminé ven-dredi en fin d’après-midi, était l’orga-nisateur des attentats qui ont eu lieu au mois d’août 2011 dans la région d’Eilat et qui avaient fait 8 morts israéliens, avec la collaborations de soldats égyptiens. Samedi soir, le système « Dome de Fer » a réussi à intercepter trois roquettes qui se diri-geaient vers Ashkelon.

Les écoles et universités seront fer-mées dimanche dans toute la région qui borde la Bande de Gaza dans un rayon de 7 à 40km. L Secrétaire d’Etat US Hillary Clinton, qui recevait Tsipi Livni à Washington, a condamné « les tirs de la semaine dernière et de ce samedi en direction d’Israël », et a rappelé « qu’Israël avait le droit de défendre ses citoyens contre le terro-risme ».par Shraga Blum

L’Egypte demande à Israël de cesser les représailles!

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