Israël Actualités n°254

28
GRATUIT - Numéro 254 - Edition du 24 Avril au 30 Avril 2013 Journal Israélien en langue française

description

Toute l'Information en provenance d'Israël

Transcript of Israël Actualités n°254

Page 1: Israël Actualités n°254

GRATUIT - Numéro 254 - Edition du 24 Avril au 30 Avril 2013 Journal Israélien en langue française

Page 2: Israël Actualités n°254
Page 3: Israël Actualités n°254

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :

Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00Publicités MarseilleDavid Botbol

Tel : 06 66 70 09 96

A l’heure où j’écris cet édito, une agres-sion antisémite, en plein paris, dans le 9ème arrondissement, vient d’avoir lieu. Un rabbin et son fils se sont fait agressés aux cris d’ « Allah Akbar » par un indi-vidu de type arabe et, d’après les der-nières informations, d’origine Iranienne ... L’individu a été intercepté rapidement par la police mais cela pose encore une fois le problème de la prévention contre ce genre d’attaque. Hier, Toulouse (une école), Sarcelles (une épicerie) et main-tenant à Paris (une synagogue). En France, personne ne relaie l’information, aucun média et aucune indignation et/ou condamnation du gouvernement fran-çais. Comme d’habitude, toujours aux abonnés absents ! Cela confirme l’impo-pularité toujours croissante de notre pré-sident, François Hollande et de son gou-vernement de ne pas prendre les vraies mesures des dangers sécuritaires ni les

bonnes décisions pour sécuriser notre pays et ses citoyens ... La seule préoc-cupation du gouvernement et de notre président est de faire passer la loi du « mariage pour tous » qui ne concerne qu’une minorité dans notre pays mais qui mobilise toutes les attentions du gouvernement. Alors que la sécurité en France contre les dérapages islamistes devrait être un des leitmotiv pour ce gouvernement tant attentiste. Il y a de plus grandes batailles à mener telles que la lutte contre l’insécurité ou encore le combat contre le chômage ... Messieurs les gouvernants, faites en sorte de réta-blir la barre avant que les extrêmes ne s’en emparent à votre place ... Mainte-nant, il est temps de réagir car notre beau pays est devenu une vraie poudrière.

Alain SAYADA06 68 17 25 55

Et ça continue … Encore et encore !

Page 4: Israël Actualités n°254

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

Un attentat a visé l’ambassade de France à Tripoli, mardi 23 avril, blessant deux gardes français, dont un grièvement, et provoquant d’im-portants dégâts matériels, selon une source française. Une source de sécurité libyenne a affirmé que l’explosion était due à une voiture piégée. Les deux Français blessés sont des gendarmes mobiles.

Le premier gendarme a été sérieu-sement blessé, mais «son pronostic vital n’est pas engagé», a précisé la direction de la gendarmerie à Paris. Le second gendarme a été choqué par l’effet de souffle. Des gendarmes sont régulièrement affectés pour une période de deux ou trois ans à la pro-tection d’ambassades de France, par-ticulièrement en Afrique.

Selon un correspondant de l’Agence France-presse sur place, le bâtiment abritant les locaux de la chancellerie a été fortement endommagé et une par-tie du mur de l’enceinte a été détruite. Deux voitures garées devant l’am-bassade étaient calcinées. Selon une source diplomatique, l’ambassade est détruite à 60 % ainsi que sept à huit voitures alentour.

Cette source précise que la France était «en alerte rouge compte tenu de la situation dans cette zone depuis notre intervention au Mali». Sur un possible envoi d’équipes françaises sur le terrain, cette même source

assure qu’»on ne peut rien dire à ce stade mais la coopération franco-li-byenne est excellente».

LAURENT FABIUS ET LE GIGN ATTENDUS EN LIBYE

La France «condamne avec la plus grande fermeté l’attentat» commis contre son ambassade, a déclaré Fran-çois Hollande, qui attend de la Libye que «toute la lumière soit faite» sur cette attaque. «Cet acte vise, à travers la France, tous les pays de la commu-nauté internationale engagés dans la lutte contre le terrorisme», a ajouté le président de la République.

«En liaison avec les autorités li-byennes, les services de l’Etat met-tront tout en œuvre pour que toute la lumière soit faite sur les circons-tances de cet acte odieux et que ses auteurs soient rapidement identifiés», a ajouté le ministre des affaires étran-gères, Laurent Fabius, qui a annoncé son départ immédiat pour la Libye. Il a été chargé par François Hollande de rapatrier les deux blessés et de prendre «toutes les mesures néces-saires». Laurent Fabius a également indiqué qu’un groupement du GIGN (groupement d’intervention de la gendarmerie nationale) serait envoyé sur place, et une enquête ouverte par le parquet de Paris.

Le Monde

Attentat contre l’ambassade de France à Tripoli : Laurent Fabius se rend en Libye

Annoncée par des sirènes et les cloches des églises, une cérémo-nie du souvenir a eu lieu vendredi devant le mémorial aux héros du ghetto de Varsovie, 70 ans après qu’une poignée de combattants juifs attaquèrent les nazis pour mourir l’arme à la main plutôt que dans un camp d’extermination.Un millier de personnes se sont réunies pour cette cérémonie, à la-quelle participaient le chef de l’État polonais Bronislaw Komorowski, le président du Parlement européen Martin Schulz, le ministre israélien de l’Éducation Shai Piron et des survivants de l’Holocauste.

«Aucune capitale en Europe n’a été détruite au même point que Varso-vie, transformée en amas de ruines, car aucune n’a lutté trois fois contre l’envahisseur, en 1939, en 1943 et en 1944», a rappelé M. Komorowski.«Les Polonais et les juifs ont payé un lourd tribut, mais le drame des juifs est particulièrement effrayant au vu de l’étendue des atrocités», a-t-il sou-ligné.Lors de la cérémonie, M. Komorows-ki a décoré d’une haute distinction polonaise l’un des derniers combat-tants de l’insurrection, Simcha Ro-tem, appelé Kazik, 89 ans.«Vous avez aussi lutté pour une Po-logne indépendante. Je vous remercie au nom de la Pologne et des Polo-nais», a-t-il déclaré.Simcha Rotem, âgé de 19 ans à l’époque, avait réussi à évacuer par des égouts une poignée d’insurgés. Il est arrivé mercredi d’Israël où il vit, pour participer aux cérémonies dans sa ville natale.«Nous ne pensions en aucun cas que

nous allions vaincre les Allemands. C’était clair», a-t-il raconté à l’AFP après son arrivée.Au Bundestag allemand une minute de silence a été observée vendredi à la mémoire des insurgés de Varsovie.«Nous nous souvenons avec une grande humilité de la souffrance, du sens du sacrifice et de l’aspiration à la liberté des gens du ghetto de Var-sovie», a déclaré à Berlin le ministre allemand des Affaires étrangères Gui-do Westerwelle.«Nous rendons hommage aux femmes et aux hommes courageux qui se sont soulevés il y a 70 ans à Varsovie contre leurs oppresseurs», a-t-il dit.Les participants à la cérémonie de Varsovie ont ensuite visité un nou-veau musée d’Histoire des Juifs de Pologne, qui doit témoigner d’une coexistence millénaire complexe entre juifs et Polonais.Un cortège de quelques centaines de personnes est passé devant le mémo-rial d’Umschlagplatz, lieu de départ de trains vers les chambres à gaz du camp de Treblinka où les Allemands nazis ont envoyé plus de 300.000 juifs de Varsovie.Dans toute la capitale, des volontaires distribuaient des jonquilles en papier que les gens accrochaient à leur vestes et manteaux, en souvenir de Marek Edelman, le dernier comman-dant du soulèvement juif, décédé en 2009, qui avait l’habitude de marquer chaque anniversaire de l’insurrection en déposant en solitaire un bouquet de ces fleurs jaunes au pied du mé-morial.«Nous voulons rappeler aux Varso-viens qu’il y avait deux insurrections. Que l’insurrection au ghetto était éga-

lement une lutte pour la liberté, même si certains disent que c’était une lutte pour mourir dignement», a déclaré à l’AFP une bénévole, Waleria Platek, 21 ans.C’est la première fois que les cloches des églises ont carillonné à l’occasion d’un anniversaire de l’insurrection du ghetto, dont il ne reste que de rares vestiges.Lors des messes de vendredi à di-manche, une prière devait être récitée dans les églises de la capitale en mé-moire des héros de l’insurrection, sur décision de l’archevêque de Varsovie, Mgr Kazimierz Nycz.«C’est une décision et un geste très importants de la part de l’Eglise», a déclaré à l’AFP Piotr Kadlcik, prési-dent de la communauté juive de Po-logne. «Après les cérémonies, je vais adresser une lettre de remerciement à l’archevêque Nycz», a-t-il ajouté.«Je viens ici depuis des années et je suis touchée que pour la première fois les sirènes retentissent pour honorer cette insurrection», a confié à l’AFP une participante à la cérémonie, Zofia Wislicka, une sociologue de 28 ans.Jusqu’à présent, les sirènes mar-quaient traditionnellement les céré-monies de l’Insurrection de Varsovie du 1er août 1944, lancée par la résis-tance polonaise contre les nazis et qui a coûté la vie à quelque dizaines de milliers d’insurgés et à 200.000 habi-tants civils de Varsovie.Vendredi soir, deux jets de lumière, partis du musée d’Histoire des juifs de Pologne et du musée de l’Insurrec-tion de Varsovie, doivent se rejoindre symboliquement dans le ciel.

AFP

La Pologne célèbre le 70e anniversaire de l’insurrection du ghetto de Varsovie

Page 5: Israël Actualités n°254

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

La police canadienne a déjoué lundi 22 avril un projet d’attentat visant un train de passagers préparé par deux hommes, arrêtés à Toronto et Montréal, qui recevaient leurs ordres d’éléments d’Al-Qaida établis en Iran. «Ces individus voulaient me-ner une attaque terroriste» contre un train de passagers de la société d’Etat canadienne Via Rail, a indiqué la gendarmerie royale du Canada, lors d’une conférence de presse.

«Ils ont surveillé des trains et des rails de la région de Toronto», la capitale économique du pays, a ajouté un responsable, en se refusant à fournir d’autres détails. Selon plusieurs mé-dias locaux, ils visaient en particulier la liaison très fréquentée New York-Toronto. La police, invoquant l’en-quête en cours, n’a pas voulu préciser le pays d’origine des suspects, qui n’ont pas la citoyenneté canadienne, ni dire depuis quand ils se trouvaient au Canada. Elle s’est limitée à indi-quer qu’il s’agissait de Chiheb Esse-ghaier, 30 ans, résident à Montréal, et Raed Jaser, 35 ans, établi à Toronto.

Ils ont été inculpés pour «complot en vue de commettre un attentat terro-

riste» et «complot (...) sous la direc-tion d’un groupe terroriste», a indiqué la GRC. Les deux hommes «rece-vaient du soutien d’éléments d’Al-Qaida se trouvant en Iran», en parti-culier «des ordres et des conseils», a souligné la police. Toutefois, «il n’y a aucune information indiquant que ces attaques étaient soutenues par l’Etat iranien», a précisé la GRC, sans déve-lopper.

«MENACE RÉELLE POUR LE CANADA»

«Les arrestations d’aujourd’hui démontrent que le terrorisme conti-nue d’être une menace réelle pour le Canada», a fait valoir le ministre de la sécurité publique canadien, Vic Toews, en louant le travail des poli-ciers canadiens impliqués, ainsi que du service du renseignement de sécu-rité. «J’aimerais également remercier le FBI (police fédérale américaine) pour son assistance tout au long de l’enquête et pour sa coopération qui a permis cette conclusion heureuse», a-t-il ajouté.

Les autorités canadiennes ont noté que l’attentat «était encore à l’étape

de la préparation» et qu’aucune attaque n’était «imminente». «Ces arrestations sont le résultat d’une coopération transfrontalière appro-fondie», a salué dans un communi-qué l’ambassadeur des Etats-Unis à Ottawa, David Jacobson. C’est la pre-mière fois au Canada que des chefs accusations impliquant Al-Qaida sont déposés.

Relativement épargné par le terro-risme international, le Canada est toutefois apparu ces derniers temps comme un vivier pour le recrute-ment de futurs extrémistes islamistes. Des médias rapportaient encore la semaine dernière que la spectaculaire attaque menée le 14 avril par un com-mando de shebab à Mogadiscio (au moins 34 morts) avait été dirigée par un ancien étudiant canadien, Mahad Ali Dhore.

Début avril, on apprenait qu’un Canadien était quant à lui détenu en Mauritanie, où il avait été condamné en 2012 pour avoir tenté de rejoindre un camp d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), au Mali voisin. Des sources avaient indiqué dans les médias locaux qu’il faisait partie d’un petit groupe de Canadiens partis se joindre au djihad dans le Sahel. Deux de ses membres figuraient notamment sur la liste des extrémistes islamistes morts lors de la prise d’otages du site gazier d’In-Amenas, dans le sud-est de l’Algérie, au début du mois de janvier.

Le Monde

Le Canada déjoue un projet d’attentat dirigé par Al-Qaida

Les attentats du marathon de Bos-ton ont fait au mois trois morts, dont un petit garçon de 8 ans, et blessé plus de 170 personnes. Mais suite à cette horrible attaque, des médecins et le personnel de l’hôpi-tal général du Massachusetts ont fait l’éloge de l’expertise en situa-tion d’urgence reçue par Israël.

Selon le docteur Alasdair Conn, le système de triage de l’hôpital a été mis en place avec l’aide des israéliens il y a deux ans, améliorent la manière font les blessés ont été repartis entre les hôpitaux, ainsi que les méthodes utilisées pour localiser les éclats de bombe au fonds des blessures.

Les blessures causées pour les ex-plosions comprennent la perte de membres, des amputations, ainsi que des éclats de bombes, des blessures trop familières en Israël, qui a été touché par des centaines d’attentats à la bombe par des terroristes arabes.

Treize personnes ont perdu des membres ou se sont faites amputées jusqu’ici, alors que d’autres victimes de Boston se battent encore pour gar-der des membres déchirés.

La bonne nouvelle du jour est la mise hors d’état de nuire de la cellule ter-roriste responsable des attaques. En effet, Dzhokhar Tsarnaev, âgé de 19 ans, a été arrêté au plus grand soula-gement de la population locale et des forces de sécurité, après plusieurs fu-sillades. Il s’était réfugié dans bateau entreposé dans une arrière-cour de Waterfown. Il est sérieusement blessé et sous la surveillance du FBI à l’hô-pital Bet Israël (!).

Son frère aîné, Tamerlan Tsarnaev, avait lui été abattu jeudi soir dans une fusillade avec la police à moins de deux kilomètres du lieu où a été retrouvé son frère.

Les médecins de Boston louent leur formation par Israël

Page 6: Israël Actualités n°254

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

Un chercheur israélien a mis au point un inhalateur « intelligent » qui va permettre de traiter les asthmatiques avec beaucoup plus d’efficacité qu’auparavant.

L’asthme est une maladie chronique

caractérisée par une inflammation des voies respiratoires (bronches, bron-chioles), qui se traduit par une diffi-culté à respirer, un essoufflement et une respiration sifflante. Ses causes ne sont pas bien connues. On sait qu’elles seraient à la fois génétiques

et environnementales (allergie essen-tiellement).

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) estime actuellement que 200 à 300 millionsde personnes de tous âges et de toutes origines sont at-teintes d’asthme dans le monde. Dans les pays industrialisés, leur nombre est en constante augmentation depuis 1960. Selon l’OMS toujours, plus de 180 000 décès par an sont dûs à cette affection (soit environ sept personnes par jour en France !).

Le traitement, qu’il soit de fond ou de crise, repose essentiellement sur deux sortes de médicaments : la cortisone pour son puissant effet anti-inflam-matoire, et les broncho-dilatateurs qui, comme leur nom l’indiquent, augmentent le diamètre des voies res-piratoires et permettent un meilleur passage de l’air dans les poumons. Lors d’une crise, en inhalant à l’aide d’un aérosol ces molécules qui arri-vent directement dans les bronches, le malade peut être soulagé très rapi-dement.

Nimrod Kaufmann est un ingénieur

comptant plus de dix années d’expé-rience dans le domaine du matériel médical. En observant son fils asth-matique, il a eu l’idée de concevoir un dispositif sophistiqué capable de délivrer avec précision les doses de médicament. Après des études cli-niques menées en collaboration avec le Docteur Guy Steuer, pneumolo-giste au Centre Medical Pédiatrique Schneider à Petah Tikvah, il a créé un inhalateur révolutionnaire baptisé Inspiromatic™

Kaufmann a quitté son emploi pour se consacrer à plein temps à son projet en créant la société Inspiro Medical, au sein du groupe Misgav Venture Accelerator, situé dans le nord d’Is-raël, à mi-chemin entre Akko (Saint-Jean d’Acre) et le lac de Tibériade, et dont le but, en regroupant des start-up pharmaceutiques, est de développer la recherche médicale à meilleur coût.

Le point de départ de Kaufmann était le suivant : comment être certain que la dose de médicament délivrée à l’enfant asthmatique est la bonne ? Dans l’Inspiromatic, les particules de poudre médicamenteuse sont pro-

jetées dans l’appareil respiratoire du patient sans qu’il soit nécessaire que celui-ci inspire fortement. Si l’inha-lation est bonne, une lumière verte s’allume, et dans le cas contraire, c’est une lumière rouge. Lorsque la dose délivrée est correcte, un bip se fait entendre. Autre intérêt de cet appareil, grâce à son microcontrôleur interne, le médecin peut accéder aux données qui sont stockées dans le dispositif, ce lui permet d’adapter le traitement plus facilement.

Le Ministère Israélien de la Santé vient de donner son agrément pour les premiers tests cliniques et des négociations sont en cours avec plu-sieurs compagnies pharmaceutiques. La prochaine étape sera de recueillir 1 million de dollars afin de dévelop-per le projet en vue d’obtenir l’appro-bation européenne avec le marquage CE. L’objectif visé est le marché européen, puis américain.

Clémence Hadad.Silicon Wadi. Copyrights

Source: http://siliconwadi.fr/

R&D: un inhalateur intelligent inventé par un ingénieur israélien

Pouvez-vous nous présenter votre association? Et depuis combien de temps existez-vous?Ihoud Hatzala existe depuis l’année 2006. Vous savez en Israël la circu-lation est très dense, et les ambu-lances mettent souvent trop de temps à arriver, entre 15 et 20 minutes en moyenne. Il fallait absolument parer aux temps d’arrivée trop long des ambulances.Une idée est apparue révolutionnaire: des unités d’ambu-scooters dotés de tout le matériel médical d’urgence. Grace à ces scooters, nos secouristes se faufilent à travers la circulation, gyrophares et syrène hurlante, met-tant en moyenne 90 secondes pour arriver sur les lieux d’un accident ou d’un attentat.Les soins procurés dans les toutes premières minutes per-mettent le plus souvent d’éviter aux blessés et aux malades de garder des séquelles, et surtout, permettent de sauver des vies. Grâce à un système de géolocalisation très perfectionné, la centrale d’appels contacte le ou les secouristes les plus proches et les mieux adaptés aux soins à procurer.

Combien y a t-il de bénévoles?Nous avons dépassé cette année le chiffre de 2000 secouristes et nous comptons 2017 secouristes, tous bé-névoles, plus une centaine en forma-tion. Mais ce chiffre ne cesse d’aug-menter, notre objectif est d’arriver à 5000 secouristes afin de couvrir au maximum le territoire d’intervention.

Quels sont vos besoins ?Etant donné que toutes nos interven-tions sont gratuites, qu’il n’existe chez nous aucun bureau de recouvre-ment, nos bénévoles agissent dans le seul but d’aider autrui, basé que un des fondements principaux du judaïsme: le ‘Hessed (la bonté), nos seuls besoins sont en matière de ma-tériel médical de secours d’urgences. Il nous faut des scooters-ambulances médicalisés, des défibrillateurs, des trousses de secours d’urgences, des bouteilles d’oxygène etc. C’est pour cela que nous faisons appel à la com-munauté, grace aux dons récoltés, nous achetons un maximum de maté-riel et ainsi portons secours au maxi-

mum de personnes.

Le 1er Mai vous organisez un concert, où aura-t-il lieu?Nous organisons le Mercredi 1er Mai à partir de 19 heures, une soirée exceptionnelle, au Palais des Congrès de Paris à la Porte Maillot.

Vous attendez combien de per-sonnes?La salle prestigieuse du Palais des Congrès contient 3 723 personnes. Grace à la mobilisation de tous, et avec l’aide de D’, nous atteindrons ce chiffre. Il est à rappeler, et notre communauté le sait, acheter une place pour ce concert, c’est s’assurer de passer une excellente soirée, mais surtout une place achetée = une vie sauvée.

L’année dernière vous avez fort avec Eyal Golan, cette année vous renouvelez avec des artistes de pre-mier plan , pouvez vous nous en dire plus ?Cette année il y aura sur scène le chanteur numéro 1 en Israël Dudu

Aharon, il y aura le numéro 1 du Hip Hop en Israël Subliminal, il y aura Gad Elbaz, Amir Haddad, Fred Papillon et d’autres. Autant dire que si l’année dernière Eyal Golan nous a ébloui en chantant tous ses tubes, le plateau d’exception de cette année vous offrira encore plus de chansons, plus de succès, plus de tubes, ainsi que des duos exceptionnels.

Y aura-t-il des surprises?Bien sur il y aura des surprises, et des surprises de taille! Mais je ne peux pas vous en dire plus pour le moment.

Quels sont vos partenaires pour cette soirée ?Nos partenaires pour cette soirée, merci de me donner ici une occa-sion supplémentaire de les remercier, sont Elal (nos artistes viennent tous d’israel), Gordon Traiteur, Banque Hapoalim, Africa Israël et tous les autres que je n’ai pas la place de citer ici mais que je remercierai comme il se doit le soir du concert.

Pouvez-vous me donner un syno-nyme de Ihoud Hatzala ?Oui, je vous donnerai comme syno-nyme tout simplement la traduction: Unité de secours d’urgences.Notre vocation étant d’être unis pour sauver des vies.

Haim BERKOVITSIhoud Hatzala France

Interview de Haïm Berkovits - Ihoud Hatzala France

Page 7: Israël Actualités n°254

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

On y est! Le cap est passé! Un peu comme pour la mode! Tantôt tu raccourcis les jupes, tantôt tu sors la chemise sur le pantalon! Sauf que dans le cas présent, il s’agit d’êtres humains! Des êtres humains à qui on dicte la façon de se comporter!

Un peu de patience, vous allez com-prendre! Le temps de planter le décor! D’ un côté, il y a Israël, un petit pays, charnière entre l’Afrique et l’Asie, 26.000 km2, 8 millions d’habitants, un lien profond avec les juifs du monde entier et une volonté farouche de vivre, d’aimer et d’être acceptés, reconnus, fournissant à l’humanité des découvertes prestigieuses.De l’autre, 21 états arabes, plus de 50 pays musulmans, 1 milliard 300 millions d’individus sur des centaines de milliers de km2 et une volonté farouche d’imposer leur idéologie à toute l’humanité, fournissant crimes et désolation. Alors on commence par inventer une querelle (ce mot est volontaire et im-portant) qui petit à petit se transfor-mera en guerres.Ne parvenant à rien de cette façon, on invente une histoire de terre volée, de peuple spolié, bref une histoire mal-heureuse, calquée sur notre histoire et après avoir implanté une politique d’escarmouches, on se dirige à nou-veau vers la guerre.

Mais une guerre mouvante, insaisis-sable, tentaculaire, évolutive.Ainsi, chaque fois qu’une action sur le terrain est perdue, chaque fois le monstre épileptique, médaille d’or de la victimisation, repart à l’assaut des pleureuses du monde entier. Et au-jourd’hui, enfermé dans sa prétendue « prison » dorée, il savoure le résultat de son machiavélisme.L’occident, ga-gné à la cause des prétendus faibles, n’hésite plus à prétendre que critiquer Israël n’est pas être antisémite. Le pendant de ces affirmations est désor-mais flagrant!Le simple fait de s’interroger sur l’en-trée de la Turquie dans l’Europe fait de vous un raciste, xénophobe, anti-musulman, donc, par conséquent, anti-arabe. Car voyez-vous, pour ces gens là, il n’y a qu’une sorte de juifs. Ils sont tous pareils et ceux qui chercheraient à les défendre, sont des leurs. (J’ai même lu, un article aber-

rant qui démontrait que Bush serait un juif ashkénaze)

En revanche, les arabes sont répartis en différentes espèces:Les modérés laïcs, les modérés reli-gieux, les musulmans fréquentables, les intégristes modérateurs, les ter-roristes négociateurs et les ennemis publics, destructeurs de tours et égor-geurs d’otages ...etc. .Mais attention, pas d’amalgames! Si vous osez le moindre mot, la moindre allusion, vous êtes un sale raciste.

Quand verrons-nous s’élever un homme courageux? Il aura le courage de dire:«Nous n’avons rien pris à personne. A aucun moment de l’histoire, les arabes n’ont été plus nombreux que les juifs, dans ce pays!» De plus, et malgré les bons sentiments de toutes les gauches, quoi qu’en dise les politi-quement corrects, il n’y a pas de place pour 2 peuples! Aucun peuple ne peut être viable en étant morcelé! Comment pouvez-vous imaginer, installer un pays sur 4.500 ou 5.000 km2, si votre but final n’est pas la disparition du voisin? Il est évident que l’un de nous deux, doit céder, mais moi :JE NE PEUX PAS ! JE N’AI RIEN D’AUTRE !JE SUIS CONDAMNE A NE PAS DISPARAITRE !

Vous voulez un pays? Vous prétendez êtes sincères?A quelques kilomètres de là, existe un pays de plus de 100.000 km2, habité d’à peine 4 millions d’âmes! De plus ce pays est peuplé en majorité par les vôtres.Et bien, que ce pays s’appelle Jorda-nie, Palestine ou Fédération Jordano Palestinienne nous importe peu. Qu’il soit Royaume ou République…Quand aux arabes qui vivent en Israël, soit, ils acceptent les lois et adhérent aux règles du pays, soit ils doivent aller vivre dans les territoires arabes.Alors quand verrons-nous s’élever un homme courageux?

La réponse est dans nos textes : HAYOM IM BEKOLO TICH-MAOU (Theilim..ps 95.verset 7) René SEROR

Le jour où nous entendrons sa voix ...

Page 8: Israël Actualités n°254

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

Le ministère américain de la dé-fense se rapproche de la finalisa-tion d’un contrat d’armement de 10 milliards de dollars avec Israël, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, a rapporté jeudi le New York Times. La vente d’armes est destinée à renforcer les défenses contre d’éventuelles menaces ira-niennes, selon le rapport.

Selon le Times, Israël sera autorisé à acheter l’avion ravitailleur en vol

KC-135, des missiles « antiradia-tions » qui ciblent les radars de dé-fense aérienne, des nouveaux radars modernes pour jets, et l’avion V-22 Osprey.

L’accord comprendrait également 3 milliards de dollars d’aide militaire à Israël pour cette année fiscale.

La vente du V-22 Osprey sera la pre-mière faite à un pays étranger, selon le rapport.

L’accord a été conçu « non seulement pour stimuler les capacités d’Israël, mais aussi pour stimuler les capacités de nos partenaires du Golfe Persique afin qu’eux aussi soient en mesure de répondre à la menace iranienne. Cela fourni également un plus grand ré-seau d’actifs coordonnés autour de la région et pouvant gérer un importante gamme d’éventualités, » dit le rap-port, citant un responsable américain.

En vertu de l’accord, les Emirats Arabes Unis achèteront 26 avions de combat F-16, ce dernier et l’Arabie Saoudite achèteront également des missiles de précision pouvant êtres tirés par ces avions, dit le rapport.

Le Times rapporte qu’Israël s’est vu rassurer par les Etats-Unis que ces derniers surveilleront l’utilisation que font les EAU et l’Arabie Saoudite de ces missiles avancés.

La transaction sera finalisée la se-maine prochaine lorsque le secrétaire américain à la défense Chuck Hagel se rendra en Israël et dans la région.

Israël, les EAU et l’Arabie Saoudite dans un énorme contrat d’armes avec Washington

Un chasseur F-5 faisant partie de l’Armée de l’air iranienne s’est écrasé contre une montagne dans l’ouest de l’Iran, provoquant la mort de ses deux pilotes, annonce dimanche l’agence Mehr se réfé-rant aux autorités locales.

L’avion de combat s’est écrasé pour

une raison encore indéterminée près de la ville d’Abdanan, dans la pro-vince d’Ilam, à environ 450 km de Téhéran, selon le gouverneur d’Ab-danan, Morad Nasseri, qui a ajouté qu’une enquête était en cours pour découvrir la cause de l’accident.

L’Armée de l’air iranienne est jusqu’à

présent équipée en partie de chas-seurs polyvalents F-5 américains achetés avant la révolution islamique de 1979.

En janvier 2012, un F-14 s’était écra-sé quelques minutes après son décol-lage, tuant ses deux occupants.

Iran: deux pilotes tués dans le crash d’un F-5

Page 9: Israël Actualités n°254
Page 10: Israël Actualités n°254

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

Hélas, on le sait maintenant. Le Qatar wahabite est le recruteur réel des jihadistes entre autres tu-nisiens, issus de milieux pauvres, envoyés en Syrie moyennant 3000 dollars et une formation militaire sommaire dans la zone frontalière entre la Libye et l’Algérie. Forma-tion tellement sommaire que les Tunisiens sont les premiers arrivés au cimetière avoisinant ce conflit.

Décidément le Qatar en veut à mort à la Tunisie, pays gênant, en tant qu’ Etat civil, moderniste, féministe et maintenant démocratique, mais pas assez «islamiste» : des crédits à des taux exorbitants sont vicieusement accordés à la Tunisie pour affaiblir délibérément son économie, déjà mal en point; la télévision qatarie Al-jazira, qui déforme sciemment les évènements politiques du pays, fait à longueur des journées l’apologie des salafistes et d’Ennahdha, en réservant ses entretiens aux plus orthodoxes d’entre-deux; les Qataris et les émirs ont acheté grâce à leurs «amis» tuni-siens des terrains vastes et bien situés à des prix symboliques; ils font même la chasse hors saison en Tunisie pour satisfaire leurs caprices; leur argent facile a coulé à flot pour les isla-mistes et pour l’achat des votes lors des dernières élections de l’assem-blée constituante du 23 octobre 2011, et il va couler encore aux prochaines échéances à venir; enfin le pays recrute et envoie des jihadistes tuni-siens à la mort en Syrie, dans l’espoir que le prochain pouvoir syrien issu du jihad serait dans la mouvance isla-miste.

Les Etats-Unis, la France, l’Alle-magne ainsi que la Chine font de sérieux efforts budgétaires pour offrir des bourses aux jeunes tunisiens, leur permettant de se «développer» et de bien vivre, le Qatar envoie ces jeunes

tunisiens au marché de la mort, au jihad, en profitant de leur situation de faiblesse. Des jeunes qui très souvent sont les seuls soutiens de famille dans les régions arides.

Voilà une «principauté» désertique créée artificiellement en 1971, après avoir été liée par un traité à la Grande-Bretagne, qui veut donner des leçons à un pays vieux de 3000 ans comme la Tunisie, au prétexte qu’elle a beau-coup d’argent issu du pétrole, argent qui du reste ne provient pas de la «sueur du front» des Qataris, mais bien d’une gratification du «ciel»: le désert. La perfidie des émirs du Qatar c’est qu’ils ont attendu la chute des dictatures provoquée par les peuples arabes eux-mêmes, la naissance de leurs démocraties, le recouvrement de leurs libertés, l’essor de véritables sociétés civiles, pour se décider enfin à irriguer ces pays de wahabisme rigoriste et passéiste. Ils ne pensent qu’à ça, à la bédouinité, à l’enferme-ment, à la culture désertique. C’est trop facile et trop mesquin. Cela va se retourner un jour contre eux. Le wahabisme peut difficilement chas-ser la démocratie, rien qu’à voir la résolution des Tunisiens sur l’enquête à propos des assassins de Chokri Be-laid, le leader de la gauche. Mais la démocratie peut certainement chasser le wahabisme de Qatar, et pourquoi pas de la Péninsule arabique toute entière.

Mais les richesses d’un pays fondées sur une seule ressource, fut-ce les hydrocarbures, sont épuisables, sur-tout lorsque le pays est supporté par un régime moyenâgeux. La crainte des principautés féodales du Golfe, Qatar, Bahrein ou autres, issues de l’artifice des négociations diploma-tiques, c’est de s’isoler et de perdre toute influence dans la sphère des pays arabo-islamiques, devenus dé-mocratiques, surtout qu’elles mêmes sont issues de l’artifice.

Le Qatar a beau être un pays arabe et musulman, mais la majorité des tuni-siens, ne se considère pas solidaire avec lui, ni sur le plan culturel, ni sur le plan civilisationnel, ni même sur le plan politique. Cette majorité préfère de loin les pays libres et développés, quelles que soient leurs origines ou leurs religions. Yvan Lellouche

Le Qatar ennemi de la Tunisie

Après la tempête médiatique de ces dernières semaines, le Grand Rabbin Gilles Bernheim est réap-paru devant près de 500 fidèles à la grande synagogue de la Victoire pour dispenser un cours magis-tral sur un passage du talmud Be-rakhot.

Il fut accueilli debout sous les applau-dissements d’un public acquis à sa cause. Très brièvement il revint sur sa démission et sur les soutiens cha-leureux qu’il reçus de la part de très

nombreuses personnes que ce soit des témoignages par lettre, téléphone ou encore par le biais des réseaux so-ciaux internet. Ces marques de témoi-gnages provenaient dit-il également de la part de personnes extérieure à la communauté juive. Le GRF a affirmé qu’il continuerait de servir la commu-nauté juive de France autrement.Il affirma avec émotion que sa force de repartir en mission, il l’a puisé par trois racines. La première fut dit-il son cercle familial soudé et fort. La seconde, fut le soutien constant des

fidèles dans la communauté et au sein de la société française en général et enfin, la foi en D-ieu qui est chez lui forte et constante. A l’issue de son étude talmudique, le GRF rendit hom-mage à certains journalistes qui n’ont pas participé à ce qui fut vécu par lui et son entourage comme un véritable lynchage médiatique. De notre point de vue, L’homme est apparut serein mais déterminé à poursuivre sa mis-sion de manière différente.

Yvan Lellouche

Cours à la synagogue de la Victoire

Page 11: Israël Actualités n°254
Page 12: Israël Actualités n°254

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

Cette paracha vient confirmer la consécration des Cohanims. Il est clair que ceux-ci veilleront à des règles draconiennes visant au main-tien d’un très haut degré de sainteté. A ce propos le Talmud nous enseigne que la famille des Léviims a été épar-gnée par les égyptiens des travaux d’esclavage en Egypte. Ils voyaient déjà en eux certains critères particu-liers. Ils leur été interdit de se souiller par un cadavre (à l’exception d’un proche parent pour tous les Cohanim, mais pour le Grand Prêtre, il ne pourra même pas s’approcher de la dépouille de ses parents). Ces lois, comme du reste l’ensemble des lois indiquées dans le livre Vayékra, viennent pour élever l’homme au-delà de ses ten-dances naturelles de manière à ce qu’il intègre un idéal de spiritualité et de sainteté. Nous voyons également la nécessité pour le Cohen Gadol de se surpasser afin de dépasser ses propres forces physiques et spirituelles pour remplir ses fonctions sacerdotales. Cette exigence est demandée aux Cohanim uniquement, car ils ont été choisis par D-ieu en raison de leur haute exigence morale et spirituelle, notamment au cour de l’événement tragique du veau d’or. Grâce à cette retenue, ils se virent confier la tâche sacerdotale dans le Tabernacle, puis dans le Temple de Jérusalem. Comme l’affirme les sages, cette mission à l’origine devait être remplie par tous les premiers-nés issues des tribus d’Israël ; mais hélas à la suite de cette faute effroyable, D-ieu décida de confier ce rôle à la Tribu des Lévy. En fait s’il a différenciation ce n’est que pour mieux resserrer le lien étroit qui doit unir toutes les familles d’Israël. Il existe assurément un lieu intrin-sèque entre tous les Juifs, puisque comme chacun sait tous proviennent de la même famille, celle d’Abraham, d’Isaac et de Yaacov. C’est ce qui constitue le socle et le fondement de la responsabilité collective d’Israël. Tous ont un rôle à jouer, chacun doit en effet se sentir en partie responsable de ce qu’il advient au peuple d’Israël «Am Israël arévim zé lazé». Chaque Béné Israël forme une toile reliée par autant de fils qu’il existe d’acteurs de ces actes. Nous pouvons à présent comprendre le dépassement que D-ieu exige du Cohen Gadol –le Grand Prêtre, comme un acte majeur et de la plus grande responsabilité envers ses frères. Le Grand Prêtre est en effet le seul qui rentrera dans le Kodêch Akodachim – Le Saint des Saints, le jour de Kippour pour expier les fautes de ses frères et ainsi fera descendre l’influence divine sur le peuple et sur le monde pour toute l’année. Le Rav Léon Askenasi zal et Le Rav Emanuel Chouchena zal disaient souvent : «il ne faut pas s’imaginer qu’il ne reste

qu’une «modeste muraille occiden-tale» à Jérusalem car si les Nations du monde savaient vraiment combien de bénédictions affluaient pour eux en-core aujourd’hui depuis cet endroit, ils enverraient leurs armées pour pro-téger ce mur occidental...Dans la Pa-racha Behar, l’accents est mis sur la mitsva de la Ch’mita, c’est-à-dire la septième année où il nous ai ordonné de laisser la terre en jachère de même la cinquantième année(le jubilé). En effet à cette période : « tout doit retourner» au propriétaire initial, tel que l’a décrété D-ieu. La Thora nous enseigne ici un principe fondamental : la propriété est toujours relative, car évidemment le véritable Maître de tout ce qui existe n’est autre que le Tout Puissant, et tout ce qu’un homme a amassé durant sa courte vie y compris grâce à son travail…n’est qu’un emprunt que D-ieu lui a oc-troyé. La Chémita et surtout le jubilé, viennent nous rappeler cette vérité première. Certains commentateurs disent que cette paracha recèle en quelque sorte, tout le programme de l’histoire du peuple juif, depuis l’exil à travers les quatre empires jusqu’au retour à Sion et la rédemption finale. Dans le Talmud les sages débattent de la manière dont se manifestera le Roi Machiah, mais ils sont extrêmement virulents avec ceux qui prédisent la date de cette révélation. En fait ils pensent que même si cette révélation est programmée par D-ieu, cette révé-lation n’en reste pas moins sujette à de brusques accélérations ou même à des longs ralentissements, en fonction évidemment des actes des hommes de quels bords qu’ils soient. Ainsi l’his-toire est la résultante du projet Divin couplé à l’action des hommes, qui fera que ce projet tant attendu, réus-sira plus ou moins rapidement.RABBI CHIMEON Bar Yohai

L’’histoire de Rabbi Chimeon Bar Yohaï et de son fils Rabbi Eliezar, débute au temps des persécutions romaines. On raconte qu’ils vé-curent cachés douze années dans une ancienne grotte pour s’adon-ner entièrement et sans trêve à l’étude de la Thora, comme l’in-dique le Talmud (traité chabbat 33b). Durant ces années, ils eurent pour unique nourriture les fruits d’un caroubier miraculeusement apparu à l’entrée de la grotte, de même qu’une unique source d’eau. Rabbi Chimeone fut l’auteur du Zohar Akachoch qui est le livre ésotérique de toute la Thora, grâce auquel tous les maitres de la ka-bale vont s’inspirer. On raconte que c’est Moise de Léon de Gua-dalajara en Espagne en 1291 qui compilera le livre du Zohar.

Les écrits hébraïques qui portent son nom sont basés sur les mêmes sources que celles utilisées dans le Zohar et ils font souvent des allu-sions voilées à elle, sans préciser par son nom. Ces écrits et les parties du Zohar composée par Moïse de Léon servent souvent à préciser une autre, le premier peut être considéré comme l’exégèse authentique de la doctrine inscrite dans le Zohar .

A l’époque de l’Empire Romain, le prophète Eliahou vint prévenir Rabbi Chimeon et son fils, de la mort de l’Empereur et de l’abrogation des lois interdisant l’étude de la Thora, ils purent enfin sortir de leur cachette,

pour revenir à une vie «normale». Mais dès qu’ils virent des juifs labou-raient des champs…ils s’exclamèrent : « Comment est-il possible qu’ils dé-laissent le Vie Eternelle pour s’adon-ner à leur existence éphémère ? Aus-sitôt raconte le texte, tout ce qu’ils fixèrent de leur regard se consuma. Alors une voix céleste s’exprima : « Avez-vous quitté votre grotte que pour détruire Mon monde ? » Retour-nez de là où vous venez! Ils s’exécu-tèrent et un an plus tard ils refirent leur apparition, car ils alléguèrent que même les « réchaïm » les impies- ne restent pas plus de douze mois dans la Guéhenne, alors une voix les déclara libres. Ils sortirent une seconde fois, mais là encore, Rabi Eliézer ne par-venait pas à surmonter son indigna-tion face au constat qu’il faisait de ses frères qui se consacraient au pro-fane plutôt qu’à l’étude de la Thora. En tout endroit où le regard du fils s’évasait, Rabbi Chimeon lui guéris-sait ! Comme affirme le Talmud. Le Gaon de Vilna apporte un éclairage et précise que si Rabi Eliezer agissait ainsi c’est qu’il avait habité la grotte lorsqu’il n’était qu’un enfant et par conséquent il n’avait pas encore l’ha-bitude de voir les hommes se consa-crer à leurs labeurs, contrairement à Rabi Chiméone qui était déjà âgé.

Un vendredi, peu avant Chabat, Rebi Chimeon et son fils, rencontrèrent un vieillard qui se hâtait, tenant deux bouquets de myrte à la main. Comme ils l’interrogèrent, l’homme expliqua que c’était en l’honneur du chabat. « Mais alors pourquoi deux bou-quets ? lui demanda rébi Chiméon. « L’un pour Zakhor-souviens-toi et

l’autre pour Chamor-observe » ainsi fut sa réponse. Comme il est écrit dans les versets : « Souviens-toi du jour du Chabat pour le sanctifier » et « Observe le jour du chabat pour le sanctifier ». Le premier commande-ment faisant allusion à l’ordre actif lié au Chabat, et le second à ses inter-dits. Rabi Chimeon fit alors remar-quer à son fils : « vois-tu combien le peuple juif chérit les mitsvot !» Et cela réconcilia rabi Eliezer avec le monde matériel…Pour quelle raison cette rencontre avec ce vieillard s’est avérée si apaisante pour rabi Elie-zar? Nous savons que la plupart des mitsvot de la Thora s’accomplissent à l’aide d’objets matériels (téphilin, etrog etc..) Pour obtenir ces objets, il faut notamment se donner la peine d’agir en labourant en semant ou en récoltant…et donc on ne peut ac-complir les commandements divins, comme le kidouch ou la matsa sans se consacrer à ses tâches. Cette réalité, pourtant, n’a pas suffi à apaiser ces deux Maitres. En fait à la vue de cet homme qui avait en mains les deux bouquets de myrte qui ne répondaient pourtant pas à une mitsva spécifique de la Thora, ni à aucune loi, dans ce cas Rabi Chiméon n’aurait même pas interrogé le vieillard. Il est vrai que si la plupart des mitsvot nécessitent effectivement un support matériel, il n’en demeura pas moins qu’il n’est pas nécessaire, que celui-ci soit l’œuvre d’un juif. Il est parfaitement permis d’utiliser, pour accomplir ces commandements, des objets pour la fabrication desquels des non-juifs ont œuvré. La preuve nous vient du Tal-mud kidouchin qui nous raconte que les sages d’Israël se sont procuré des

pierres précieuses pour le pectoral et une vache rousse chez des non-juifs!. Rabi Chiméon confirme dans le Talmud Berakhot : « Lorsque Israël se conforme à la Volonté de D-ieu, leur travail est accompli par d’autres, ainsi qu’il est écrit dans les prophètes (Isaïe) : « Viendront des étrangers pour faire paître vos moutons ; des fils d’autres peuples seront vos pay-sans et vos vignerons ».Le lien entre le monde éphémère et éternel ne peut s’établir que lorsque l’objet est sou-mis à l’intention de faire une mitsva ou une offrande. Or ces étapes de l’acte qui donnent une dimension sacrée aux éléments de ce monde ne peuvent être exécutées que par les détenteurs de la Thora. Rien ne justi-fiait donc aux yeux de Rabi Chimeon et de son fils, qu’un juif pût négliger une activité spirituelle au profit d’une activité profane. En revanche, à la vue de ce vieillard se hâtant avant chabat avec les deux brins de myrte à la main, leur prouva que les prépa-ratifs d’une mitsva, avec zèle, certes ne justifiait pas une part au monde éternel, mais accompli en vue du cha-bat, prouvait qu’Israël sait sanctifier le monde physique et aimer à travers ce monde éphémère, le Créateur de toute éternité. Par ce geste, rabbi Chiméone, avait compris qu’Israël dans le sens large, donne ainsi des signes en l’honneur du chabat tant dans sa dimension de «zakhor» que celle de «chamor». Rabbi Chiméon et son fils furent ainsi réconciliés à jamais avec le monde matériel.

Yvan Lellouche

La Paracha Emor et Lag Baomer : Le Grand prêtre et la Hilloula Rabbi Chiméone Bar Yohaï

Page 13: Israël Actualités n°254

13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

Page 14: Israël Actualités n°254
Page 15: Israël Actualités n°254
Page 16: Israël Actualités n°254

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

La guerre du feu a commencé! Tous les petits soldats d’Israël, garçons et filles de 7 à 17 ans, sillonnent en rangs serrés les rues de leur terri-toire. La traque sera sans merci, tous les moyens seront bons, pas la moindre brindille ne sera épargnée. Les chariots de bois qu’ils poussent ressemblent étrangement à ceux que nous utilisons dans les supermar-chés. La’’g Baomer est au bout du chemin…

Et comme si un jour ne suffisait pas, le ministère de l’Éducation a fixé cette an-née à nouveau deux jours de vacances, suite à la décision du rabbinat d’Israël de repousser d’un jour les festivités de La’’g Baomer, afin d’éviter de profaner le shabbat. Voici donc le programme: dimanche – La’’g Baomer, on peut encore compléter le stock de bois, et de dimanche soir à lundi, La’’d Baomer, on célèbre tous ensemble la «fête du feu» comme il se doit.

Comme chaque année, cette rencontre brûlante concerne toute la population sans distinction. De Tel-Aviv à Bné Brak, d’Ashdod à Haïfa, d’Eilat à Jéru-salem… les enfants d’Israël célèbrent la Hilloula de rabbi Shimon Bar Yohaï à

leur manière, réunis dans la même joie autour des flammes.

Dans les aéroports aussi c’est le feu… la grève est déclarée! L’effet «Golan Telecom» semble à présent atteindre l’ouverture des cieux. Le nouveau gou-vernement montre déjà ses griffes… le ciel d’abord, la pierre et la terre ensuite, le gaz et l’électricité enfin? Ce vent nouveau de réformes pour plus d’équité ne semble pas plaire à ceux qui s’imaginaient hors d’atteinte. Les nouveaux venus dans ce gouvernement ont décidé d’agir et surtout, de ne pas se taire: bravo à Shéli Yéhimovitz qui se fait entendre, même depuis le banc de l’opposition, du haut de son mur Face-book. Yaïr Lapid et Naftali Bennett n’y vont pas de main morte non plus. On devrait sûrement en ressentir les effets très bientôt. Espérons toutefois que les plus démunis ne paieront pas les pots cassés de cette nouvelle révolution sociale…

Depuis que le pays se concentre sur sa propre justice et sur son économie, il semble que le monde extérieur nous oublie, ou presque. Une nouvelle réa-lité se dessine doucement. Le sang et les larmes qui coulent dans tous les pays voisins prouvent une fois de plus que l’État juif reste le dernier rempart de paix. Les États-Unis l’ont enfin com-pris, l’Europe toujours à la traîne ouvre lentement les yeux. Nous, comme toujours à l’avant-garde, poursuivons notre chemin, éclairés par notre vision juive de la vie, pleine de lumière et de pureté.

Mazal Tov à tous les nouveaux ma-riés!

Avraham Azoulay

Feu folieRabbin Salomon Malka

...et divorçons peu après. Notre so-ciété a cru inventer un nouveau mode de vie. Il suffit portant de relire les raisons données par la Torah afin de justifier le courroux divin contre des contrées prospères qui n’ont pas sur-vécu parce que justement elles ont négligé les lois de base pour leur maintien. La génération du déluge, les populations de Sodome et de Gomorrhe vivaient dans un environ-nement très flatteur, dans une appa-rence de liberté et d’amour élevés. Elles ont commis des fautes comme l’inceste, la violence, le libertinage qui les ont conduit jusqu’à la zoophi-lie (le prophète des nations, Bilaam, en était le prototype). L’amour, aha-va, vaut 13 comme Ehad. C’est dans le respect de Celui qui est Un et qui a exigé Son amour selon ses préceptes que la vie sur cette terre sera main-tenue.

Aviva AzanCoaching et décodage thérapeu-tique

Si c’était aussi simple, les thérapeutes et les Rabbanim ne seraient pas tant sollicités par des couples meurtris, en quête de conseils et de soutien. Pré-parer un mariage, c’est se préparer individuellement à vivre à deux. Al-lons voir du côté de notre inconscient qui a recueilli nos expériences tout au long de notre vie. Nous n’avons pas toujours conscience de l’impact de nos anciennes histoires sur notre présent. Notre cerveau fonctionne comme un ordinateur. Quand les res-sentis périmés se mêlent à l’amour naissant, nous risquons le « bug ». Nous devons effectuer les « mises à jour ». Nous pourrons ainsi dévelop-per l’amour de soi : c’est lui qui nous conduira vers l’amour de l’autre… Apprendre à s’aimer, c’est se faire une place dans le monde où nous pou-vons alors jouer notre rôle, en couple. Il existe des méthodes simples pour nous aider à nous dégager en douceur des obstacles à la fondation d’une vie de couple, et ce, sans remuer le passé. Les faits sont peut-être immuables mais nous, nous changeons chaque jour… Nos cellules se régénèrent, la nature se transforme, se recycle. Et nos conflits ? Nous pouvons choisir

aujourd’hui de les déposer dans le flot de la vie et les laisser se trans-former… en expérience de vie. Ils nous serviront alors de tremplin pour construire notre futur.

Rachel FrancoAvocate au barreau de Tel Aviv

Qui est ce « nous » qui déclare sa flamme, et de quel amour parle-t-on ? De nos jours, on parle d’amour à tous vents et on vote des lois pour le mariage des homosexuels sans comprendre les enjeux terribles qui se jouent là et le prix fort que nos enfants payeront. Comme si nous pouvions changer la nature humaine dans l’enceinte d’un parlement et ma-nipuler les lois de l’Éternel ! Non, il ne suffit pas d’éprouver une très forte affection ou un amour pour l’autre, que celui-ci soit de notre genre ou non, pour se marier. Le « nous » est un « je » différencié, sexué, et qui en tant que tel est porteur d’une identité énergétique et d’une nature qui ne peut véritablement se dévoiler et se réaliser que si ce « je » rencontre le partenaire qui lui permettra de deve-nir une seule chair aux deux visages, Féminin et Masculin. Le mariage nous engage, corps et âme, et il est important de reconnaître en l’autre la part qui fera de nous un être unifié et accompli. Pour cela, les maîtres-mots seront Prudence dans nos jugements, Confiance en l’Éternel, Courage dans nos décisions afin que le mariage soit véritablement un partenariat qui nous conduit au partage de nos vies communes dans la joie, le respect et l’amour.

Esther HorgenConseillère conjugale

Vous vous aimez ? Qu’est-ce que l’amour ? Un condiment indispen-sable pour le mariage et pour l’aven-ture de votre vie. Aimer l’existence, s’aimer soi-même, aimer l’autre, c’est un bon départ pour votre ma-riage. Aimer et se sentir aimé… c’est merveilleux. L’amour est le fruit al-chimique de notre histoire, de notre passé familial et social, il est au-delà de la raison. Il existe des traits dominants qui dessinent les contours des différentes façons d’aimer. Il y a ceux qui aiment dans la proximité, ceux qui préfèrent l’espace. Il y a ceux qui s’aiment dans le besoin de

protection, d’autres dans le don du soutien, etc. Et vous ? Le sentiment d’amour est parfois illusion. On croit aimer l’autre, mais on aime l’image erronée que l’on s’est dessinée de lui, pour compenser un manque per-sonnel. Aimer c’est connaître. Aimer c’est donner. Aimer c’est positiver. Aimer c’est aussi idéaliser, donc voir le beau qui existe en l’autre. Aimez-vous ? Notre capacité à l’amour croît avec nos aptitudes personnelles à la vie. On aime à vingt ans, mais à qua-rante encore plus… Plus que le senti-ment fou, l’amour nécessite d’aimer et aussi d’idéaliser, donc voir le beau qui existe en l’autre, l’acceptation se-reine de l’autre, mais principalement de soi… et c’est plus difficile que cela en a l’air, parce qu’on a malheureu-sement pris l’habitude de se mentir à soi-même… Vous vous aimez ? MA-ZAL TOV ! Qu’attendez-vous pour vous marier ?

Caroll AzoulayFrench Projection. Lepetitjournal.com/telavivPorte-parole Jdate

Ça parait si simple… Le nombre de célibataires juifs montre pourtant qu’il n’en est rien. Selon des statis-tiques publiées par le site de rencontre juif JDate, on dénombre aujourd’hui 3 millions de juifs célibataires dans le monde dont 120,000 en France. De New-York à Paris en passant par Londres, il semble de plus en plus difficile de trouver chaussure à son pied. Plus exigeants, les célibataires sont à la recherche de l’âme sœur par-faite. Et pour dénicher la perle rare, ils sont de plus en plus nombreux à s’inscrire sur la toile. 750,000 juifs dans le monde seraient ainsi inscrits sur le site JDate. Leur âge varie selon les pays : 40 % des israéliens qui y ont recours, hommes ou femmes sont âgés de 30 à 39 ans. En Angleterre, plus de 30 % des hommes ont entre 30 et 39 ans, et 33 % sont des femmes âgées de 20 à 29 ans. Dans l’hexa-gone, 35 % des hommes ont entre 40 et 49 ans, tandis que chez les femmes, l’âge se repartit en tranches égales, de 30 à 59 ans. Un phénomène de socié-té qui en dit long sur les changements de comportement des célibataires juifs pour lesquels le fait de trouver un partenaire juif reste néanmoins essentiel.

Nous nous aimons! Marions-nous…en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Page 17: Israël Actualités n°254

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

Né en 1960, le Rav David Stav est présent sur de nombreux terrains : Rav du Yishouv Shoham, Prési-dent du mouvement Tsohar, Rav du mouvement de jeunesse Ezra et porte-parole de l’association des Yeshivot Hesder. Le Rav David Stav a étudié à la Yeshivat Merkaz Ha-rav auprès du Rav Avraham Sha-pira. Il est considéré comme l’un des principaux représentants de la tendance sioniste religieuse en Is-raël. Il est souvent présenté comme le Rav qui se bat contre la prédo-minance ‘haredite dans le monde religieux, ce qu’il n’a jamais claire-ment déclaré, et qui ne lui vaut pas que des amitiés. Il est candidat au poste de Grand Rabbin ashkénaze d’Israël aux élections qui doivent avoir lieu cette année. Ils sont trois candidats sionistes-religieux : lui, le Rav Eliezer Igra, Rav de Kfar Maïmon, le Rav Yaakov Shapira, Rosh Yeshivat Merkaz Harav et fils du Maître du Rav Stav. Il est soutenu par de nombreux hommes politiques et par une partie du public laïc et sioniste-religieux qui souhaite voir, cette fois, un Rav non ‘haredi à la tête du Grand Rabbi-nat d’Israël. Nous l’avons rencon-tré ; il évoque son approche et celle de Tsohar aux mariages en Israël et son engagement dans la campagne pour le poste de Grand Rabbin de l’État.

Le Plus Hebdo : Pouvez-vous nous expliquer le rôle des Rabbins de l’association Tsohar ?Rav David Stav : En Israël, contrai-rement à ce qui existe en Europe en

général et en France en particulier, il n’y a pas de mariage civil. Les gens doivent se marier selon la religion à laquelle ils appartiennent. Ainsi les Juifs ne peuvent se marier que de-vant la Rabbanout. Certains Juifs ne se sentent pas bien au regard de ce système, ils ont l’impression d’être obligés envers une institution dans laquelle ils ne se reconnaissent pas. Beaucoup d’Israéliens décident de ne pas se marier à la Rabbanout, pour diverses raisons : bureaucratie, peur d’un divorce compliqué et autres. À cela s’ajoute le comportement de certains rabbins qui demandent beau-coup d’argent pour célébrer les hou-pot, alors que cela leur est interdit. Il y a dix-sept ans nous avons décidé, avec le Rav Shaï Piron notamment, de monter une organisation qui célé-brerait les mariages gratuitement. Tous les Rabbins de Tsohar ont servi dans l’armée, nous allons vers les Juifs laïcs.

Lph : Comment ce mouvement a-t-il été perçu en Israël ?Rav D.S. : Les réactions ont été impressionnantes. Nous avons été assaillis de demandes ! Partant de cet engouement, nous avons décidé d’élargir nos domaines d’actions : préparation des futures mariées, prières de Yom Kippour, de Pourim... Ainsi, petit à petit nous sommes de-venus une association qui entretient un lien permanent avec la société laïque israélienne.

Lph : Comment Tsohar évolue-t-elle aujourd’hui ?Rav D.S. : Ces dernières années, nous nous sommes aperçus que notre travail était important mais pas suffi-sant. Il y a en Israël plus d’un million de Juifs de l’ex-URSS, d’Europe ou d’Amérique qui ont besoin d’être ai-dés afin de prouver qu’ils sont effecti-vement juifs. Si nous ne les assistons pas dans cette tâche, ils ne pourront jamais se marier en Israël.

Lph : Pourtant, une personne qui souhaite faire son alyah doit prou-ver sa judaïté.

Rav D.S. : Oui, mais l’Agence Juive accepte tous les documents, y compris ceux émanant des rabbins réformistes. La question se pose en d’autres termes lorsque ces personnes se présentent devant la Rabbanout israélienne pour se marier. À ce moment, la Rabbanout voudra savoir avec exactitude et certitude que cette personne est bien juive.

Lph : Comment les aidez-vous ?Rav D.S. : Nous les assistons dans leurs démarches administratives et bureaucratiques. La plupart des gens qui ont du mal à prouver leur judaïté ne savent pas quels documents pro-duire par exemple. Le problème se pose surtout pour les Juifs de l’ex-URSS : ils n’ont pas la ketouba de leurs parents, pas de déclaration de mariage, pas de Rav pour témoigner qu’ils sont juifs. Nous les guidons dans ces recherches. Cette action est fondamentale parce que face aux difficultés pour se marier en Israël, puisqu’ils ne peuvent pas prou-ver qu’ils sont juifs, ces personnes partent se marier à l’étranger. Nous nous retrouvons alors dans une situa-tion dangereuse pour notre pays, car il s’agit d’un symptôme d’éloigne-ment du peuple d’Israël et encore plus grave : lorsque mes enfants vou-dront se marier avec leurs enfants, comment saurons-nous s’ils sont juifs ou pas ? C’est pourquoi, afin d’aider ces personnes encore mieux, nous avons décidé au sein de Tsohar que l’un d’entre nous devait se présenter au poste de Grand Rabbin d’Israël.

Lph : Que pensez-vous pouvoir réaliser dans ce domaine au grand rabbinat d’Israël ?Rav D.S. : Le grand rabbinat d’Israël peut décider d’aider les Juifs de l’ex-URSS ou d’Europe ou d’Amérique à prouver leur judaïté ; il peut décider de réduire les lourdeurs bureaucra-tiques pour ne laisser que ce qui est exigé par la hala’ha.

Lph : Quelle est votre position en ce qui concerne les conversions ?Rav D.S. : Nous pensons qu’il faut

d’abord renforcer les communau-tés en place, renforcer les rabbins orthodoxes qui convertissent dans le monde. Nous ne voulons abor-der aucune question à la légère, ni faciliter ce qui ne peut être facilité comme certains le laissent entendre. Nous nous fixons simplement comme objectif de supprimer les obstacles purement administratifs ou bureau-cratiques : faire de l’ordre.

Lph : Le Grand Rabbinat d’Is-raël doit-il conduire une politique étrangère ?Rav D.S. : Bien entendu. Le Grand Rabbinat d’Israël doit représenter Israël au regard du judaïsme mondial. De ce point de vue, le judaïsme amé-ricain avec plus de 5 millions d’âmes, et compte-tenu des relations entre Is-raël et les États-Unis, représente une cible primordiale.

Lph : Quel rapport entretenez-vous avec la communauté franco-phone en Israël ?Rav D.S. : Je la connais un peu par le biais des rabbins francophones de Tsohar. Je souhaiterais développer les liens entre les Rabbins de Tsohar et ceux de France.

Lph : Le poste de Grand Rabbin d’Israël est très convoité. La com-pétition est-elle rude ?Rav D.S. : Très difficile. Il y a la pos-sibilité que la Knesset autorise le Rav Yona Metzger à se représenter, il y a aussi d’autres candidatures dans le milieu sioniste religieux.

Lph : La multiplication des can-didatures sionistes religieuses ne risque-t-elle pas de faire pencher la balance en faveur du candidat ‘haredi ?Rav D.S. : Oui, c’est pour cela que nous faisons tous les efforts pos-sibles pour que les autres candidats acceptent de ne pas se présenter.

Lph : Quels sont vos liens avec le public ‘haredi ?Rav D.S. : Il faut faire la différence entre les politiciens ‘haredim et le

public ‘haredi. Avec le public, cer-tains directeurs de yeshiva, certains rabbanim, nous avons de très bons contacts. Avec les hommes politiques c’est plus difficile. Ils me voient comme une menace : ils ont peur que je mette de côté leurs hommes au sein de la Rabbanout.

Lph : Qui élit le Grand Rabbin d’Israël ?Rav D.S. : Il s’agit d’un corps de 150 hommes, parmi lesquels se trouvent des Rabbins mais aussi des maires. Nous faisons campagne auprès d’eux.

Lph : Le parti Yesh Atid, Avigdor Lieberman ont annoncé qu’ils vous soutenaient. Cela vous aide-t-il ?Rav D.S. : Un peu puisque la Knesset et le gouvernement sont représentés par 27 personnes dans le corps élec-toral.

Lph : Votre campagne pour le poste de Grand Rabbin d’Israël est iné-dite en son genre : vous utilisez Facebook, vous apparaissez dans les médias. Nous n’avions pas l’ha-bitude d’un tel procédé, pourquoi avez-vous décidé de cette stratégie ?Rav D.S. : Nous estimons que la Rabbanout doit sortir de sa bulle pour poursuivre son action. Nous souhai-tons que tout le monde sache de quoi il retourne, ce qui se joue dans cette élection. Nous ne voulons pas qu’elle se termine selon un arrangement décidé par les politiciens ‘haredim. Bien que ce ne soit pas une élection au suffrage universel, le corps électo-ral est obligé de tenir compte de l’im-plication du public, de ses désirs, de ses orientations, des messages qu’il envoie.

Lph : Êtes-vous optimiste en ce qui concerne l’issue de ces élections ?Rav D.S. : Oui... Avec l’aide D’ieu.

Par Avraham Azoulay

Rav David Stav - Candidat au poste de Grand Rabbin d’Israëlen PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Page 18: Israël Actualités n°254

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

Après le dénouement du drame de Boston, Barack Obama a une nouvelle fois commis deux erreurs de jugement qui en disent long sur l’indulgence incompréhensible dont il fait preuve envers la na-ture et l’origine du terrorisme qui frappe aux quatre coins de la pla-nète depuis trop d’années.

Première erreur, dès l’annonce de l’identité des deux frères Tsarnaïev, le président américain réagissait en faisant part de « son étonnement que des jeunes hommes apparemment in-tégrés et ayant étudié aux Etats-Unis aient pu faire preuve de tant de haine et perpétrer de tels actes ». Effective-ment pour un homme politique im-bibé d’idéologie tiers-mondiste pour lequel le terrorisme est « l’arme des faibles » et que seuls la misère sociale et le désespoir peuvent pousser des jeunes à sombrer dans le terrorisme, il s’agit là d’un motif prévisible d’éton-nement.

Cette réaction quasi-puérile n’est pas sans rappeler celles pleines d’opti-misme et d’espoir qui accompa-gnèrent un peu partout en Occident l’arrivée au pouvoir de Bachar El-Assad en l’an 2000. Son goût pour le mode de vie occidental et son séjour à Londres pour sa spécialisation en ophtalmologie étaient de l’avis géné-ral la garantie d’une avancée vers la démocratie et d’un respect des droits de l’Homme en Syrie, contrairement à son père Hafez. La suite de l’His-toire s’écrit depuis quelques années en lettres de sang. Idem pour les Français qui pensaient que l’exil doré de l’Ayatollah Khomeiny à Neau-phle-le-Château allait en faire un ami inconditionnel de l’Occident ou allait tout au moins entraîner un minimum de gratitude envers ses hôtes.

Cet aveuglement face aux réalités ne s’applique d’ailleurs pas qu’au terro-risme d’origine musulmane puisque les même espoirs étaient fondés sur le nouveau maître de la Corée du

nord, le mégalomane Kim Jong-un, scolarisé en son temps dans la douce Helvétie et grand amateur du « NBA », le championnat américain de bas-ket-ball. Tout ceci n’empêche pas aujourd’hui cet adolescent attardé et imprévisible de tenir la planète en haleine en menaçant la région d’une conflagration nucléaire !

La seconde erreur du président améri-cain, une fois l’identité des terroristes connue, est d’avoir immédiatement demandé à la population américaine « de ne pas établir de conclusion hâ-tives » et « ne pas stigmatiser toute une communauté ». Au lendemain de l’attentat, alors que la piste amé-ricano-américaine était encore évo-quée voire privilégiée, le président américain s’était montré pourtant déterminé, dur, guerrier même, lors de son intervention à la cathédrale de Boston. Mais une fois l’identité musulmane des terroristes confirmée, le locataire de la Maison-Blanche est brusquement revenu à son idéologie première qui tend à tout prix à mini-miser le lien entre Islam et terrorisme.

Or étouffer ce lien ontologique, re-fuser « d’appeler un chat un chat », équivaut à se priver d’une partie des moyens pour lutter contre ce fléau. Ce genre d’attitude en vogue depuis quatre décennies en Occident a fait le lit d’une nouvelle idéologie perni-cieuse qui crie à l’islamophobie dès que l’on ose évoquer le lien pourtant évident entre le terrorisme et l’Islam. A force d’avoir placé des protections et des précautions autour de cette question pourtant vitale, on en a fait un tabou qu’usent jusqu’à la corde non seulement les partisans déclarés du terrorisme mais aussi les commu-nautés musulmanes en Occident tout heureuses de l’indulgence et la pa-tience manifestées à leur égard dans les pays qui subissent les assauts des « combattants d’Allah » !

Par Shraga Blum

Deux erreurs symptomatiques de Barack Obama

Lors de l’enterrement du Prix No-bel le Kaddish sera lu par sa famille. François Jacob, né le 17 juin 1920 à Nancy et mort le 19 avril 2013, est un chercheur en biologie français. En 1965, il est récompensé du prix Nobel de physiologie ou médecine. Il est par ailleurs Compagnon de la Libération.

D’origine juive, François Jacob est le fils unique de Simon Jacob et de Thérèse Franck. Après sa scolarité au lycée Carnot, à Paris, il s’inscrit à la Faculté de médecine de Paris avec l’intention de devenir chirurgien. Ses études de médecine sont interrom-pues avant la fin de la deuxième an-née : en juin 1940, il quitte la France pour rejoindre les Forces Françaises Libres à Londres.

C’est en qualité d’officier du Service de santé des armées qu’il participe aux opérations militaires au Fezzan et en Tripolitaine (Libye), ainsi qu’en Tunisie, où il est blessé. Il passe en-suite dans la Deuxième DB. Lors de la campagne de Normandie en août 1944, il est à nouveau blessé, cette fois grièvement, et doit passer sept mois à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce.

Après la guerre, il termine ses études de médecine à Paris, où il obtient son doctorat en 1947 avec une thèse consacrée aux propriétés de la tyroth-ricine, un antibiotique à usage local qui avait été isolé dès 1939 par René Dubos, et qui fut le premier antibio-tique commercialisé. La même année, il épouse la pianiste Lise Bloch, avec qui il aura quatre enfants : Pierre, qui devint philosophe, les jumeaux Lau-rent et Odile (la future fondatrice des éditions Odile Jacob), et Henri. Veuf, il se marie en secondes noces avec le docteur Geneviève Barrier, fondatrice du SAMU à Paris.

Humaniste, il a notamment signé, avec d’autres lauréats du Prix Nobel, un appel demandant qu’une déléga-tion du Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU rende visite à un enfant ti-bétain en résidence surveillée depuis

1995 en Chine, Gendhun Choekyi Nyima, reconnu comme 11e Panchen Lama par le 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso.Sa carrière scientifique

Ses blessures de guerre étant trop graves pour lui permettre d’exercer la chirurgie, il travaille d’abord dans d’autres domaines jusqu’en 1950, an-née où il entre à l’Institut Pasteur sous la direction d’André Lwoff.

En 1956 il est nommé directeur de laboratoire et en 1960 chef du service de génétique cellulaire qui venait d’être installé à l’Institut Pasteur. En 1964 il se voit attribuer au Collège de France une chaire de génétique cellu-laire créée pour lui.

Il est membre étranger de l’Acadé-mie royale des lettres et sciences du Danemark, de l’American Academy of Arts and Sciences, de la National Academy of Sciences des États-Unis, de l’American Philosophical Society, de la Royal Society de Londres, de l’Académie royale de médecine de Belgique, de la New York Academy of Sciences, de l’International Aca-demy of the History of Science, de l’Académie des sciences de Hongrie, de l’Académie royale des sciences d’Espagne. Il est docteur honoris causa des universités de Chicago, du Mount Sinaï Medical Center de New York, Humboldt de Berlin, Bruxelles, Barcelone, l’institut Weizmann, l’Université Rockefeller de New York), Oxford, Rome, Lisbonne, Bologne, Harvard, Athènes, Crète, Montréal, Valence, Madrid, Istanbul.

Ses principaux travauxC’est en 1951 qu’il achève ses études de biologie et en 1954 qu’il soutient à la Sorbonne une thèse de doctorat en biologie consacrée à la lysogénie bactérienne (c’est-à-dire l’état d’une bactérie ayant intégré une partie du matériel génétique d’un virus bacté-riophage) et au concept de provirus (un provirus ou prophage étant le nom donné au génome dormant du bactériophage une fois intégré à celui de la bactérie hôte). Dans ce travail

il décrit notamment les conséquences biochimiques des mutations ponc-tuelles du génome bactérien. C’est ainsi qu’il parvient à expliquer la ré-sistance des bactéries aux prophages par l’existence de mécanismes géné-tiques capables de freiner l’activité des gènes des prophages.

En 1954 commence avec Élie Woll-man une collaboration féconde de plusieurs années qui leur permettra de mieux comprendre les liens et les re-lations entre le matériel génétique de la bactérie et celui de son prophage, ainsi que la conjugaison entre bacté-ries. Ils élaborent ensemble plusieurs théories nouvelles, pour expliquer l’échange de gènes entre bactéries au cours d’une conjugaison, pour démontrer la structure circulaire du chromosome des bactéries et l’exis-tence des plasmides. Leurs résul-tats sont rassemblés dans l’ouvrage Sexualité et génétique des bactéries.

En 1958 les analogies remarquables entre la lysogénie et la possibilité d’induire chez certaines bactéries la synthèse de la lactase (l’enzyme permettant de décomposer le lac-tose) permettent à François Jacob et à Jacques Monod, d’élucider les mécanismes génétiques responsables de l’échange de gènes entre bactéries. Ces échanges confèrent aux bactéries des propriétés nouvelles en leur per-mettant, par exemple de synthétiser des protéines. C’est ainsi qu’ils dé-couvrent l’opéron lactose de E. coli, qui révolutionne la compréhension de la régulation de l’expression chez les bactéries, à l’origine du développe-ment du génie génétique. En conclu-sion de ce travail, Jacob et Monod ont mis au point un modèle décrivant l’interaction des différents types de gènes et des protéines lors de la trans-cription de l’ARN.

Il fut membre du conseil d’adminis-tration du Centre Royaumont pour une Science de l’Homme.

ISRAELVALLEY PLUSLe Kaddish (hébreu : שידק qaddish, « sanctification ») est l’une des pièces centrales de la liturgie juive et a éga-lement influencé plusieurs prières chrétiennes, dont le Notre Père.

Il a pour thème la glorification et sanctification du Nom divin, en réfé-rence à l’une des visions eschatolo-giques d’Ézéchiel2.

Plusieurs versions en existent dans la liturgie, la plus connue étant celle des endeuillés, bien que le Kaddish ne comporte aucune allusion aux morts ni à leur résurrection.

Kaddish pour la disparition du Prix Nobel François Jacob

Page 19: Israël Actualités n°254
Page 20: Israël Actualités n°254

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

Le secrétaire américain à la Dé-fense, Chuck Hagel, espère finaliser un gros contrat d’armement avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et discuter de nouvelles livraisons d’armes à Israël lors de sa prochaine tournée au Proche-Orient, a déclaré hier un respon-sable israélien.

Selon le New York Times, l’accord porte sur un montant total de 10 mil-liards de dollars et vise à permettre à ces trois pays de se défendre plus efficacement contre une éventuelle attaque de l’Iran. Selon le respon-sable, Washington a proposé à Israël des missiles conçus pour détruire les radars antiaériens, des systèmes de radars sophistiqués pour les avions de chasse, des avions de ravitaillement en vol et un système de missiles gui-dés.

La livraison de telles armes ne vise-

rait cependant pas à soutenir les « préparatifs accélérés » d’Israël en vue d’une attaque unilatérale contre les installations nucléaires iraniennes, ajoute le New York Times.

Serge Dahan

Israelvalley dans nos archives

Selon un reportage du magazine israélien Globes, le Groupe Aéro-nautique israélien IAI est en train de se focaliser de plus en plus sur un marché très important en terme de volume : le Brésil.

Lors du prochain salon international de Rio de Janeiro qui se tiendra le mois prochain, le LAAD Internatio-nal Defense and Security Exhibition, IAI s’attend a obtenir des commandes très substantielles dans ses domaines d’activité. Déjà des ventes très consé-quentes ont eu lieu ses deux dernières

années dans ce pays.

Un secteur porteur au Brésil pour l’is-raélien : l’aéronautique et spatial. Le groupe IAI produit des drones et des systèmes spatiaux (satellite d’obser-vation Ofek, satellite de communica-tions AMOS et le lanceur Shavit). IAI développe actuellement un missile anti-missile Arrow contre les missiles à courte et moyenne portée qui peut intéresser le Brésil.

Toutes les branches de l’industrie de défense israélienne ont renforcé leur présence en Amérique latine ces der-nières années en raison de son poten-tiel de marché important. En particu-lier, les firmes Elbit Systems et Rafael sont actives sur ce marché. Rafael a même acquis plusieurs filiales au Brésil. Toutefois, la suppression des restrictions sur le transfert de la tech-nologie américaine pourrait nuire à l’entreprise des fabricants d’armes israéliens.

Le plus important concurrent d’Is-raël au Brésil sont les Etats-Unis qui vont intensifier leurs efforts dans le marché de l’armement en Amérique latine. Les USA vont supprimer les restrictions sur le transfert des tech-nologies. Une telle démarche soulève des préoccupations d’Israël, car elle pourrait compliquer les choses pour l’industrie de défense israélienne.

Source:http://www.lemondejuif.info

Nouveau contrat d’armement en vue entre Israël et les Etats-Unis

Le FSB (ex-KGB) a tout récem-ment donné sa propre version du parcours des frères Tsarnaev. Ci-après, un résumé de l’analyse du FSB. Les autorités américaines enquêtent sur l’attentat de Boston qui a été commis par deux frères tchétchènes, Tamerlan Tsarnaev (décédé) et de Jokhar Tsarnaev (encore en vie), qui ont immigré aux Etats-Unis avec leurs parents en 2002.

La famille Tsarnaev vivait au Kir-ghizstan avant de déménager à Makhatchkala, au Daghestan. Après avoir passé six mois au Daghestan, les Tsarnaev sont passés par la Tur-quie pour se rendre aux USA avec un visa touristique.

Puis, ils ont obtenu une autorisation de séjour. Tamerlan et Jokhar Tsar-naev étaient étudiants à l’université. Tamerlan a abandonné ses études. Il est marié et a un enfant. Jokhar a continué ses études à l’université de Boston où il a reçu une bourse. Jokhar est citoyen américain depuis 2012 et la demande de feu son frère Tamerlan avait été retardée mais pas refusée.

Le FBI cherche à comprendre com-ment des gens venus aux Etats-Unis, dont les enfants sont devenus citoyens de ce pays ou en passe de le devenir, ont pu se transformer en terroristes. Le FBI n’avait aucune information sur un lien éventuel entre les Tsarnaev et des groupes terroristes. Cependant, en 2011, le FSB russe avait transmis au FBI une demande de renseigne-

ment sur Tamerlan Tsarnaev.

Le FSB pensait que Tamerlan Tsar-naev avait des liens avec des groupes terroristes et qu’il avait l’intention de se rendre en Russie. Le FSB avait de-mandé au FBI des informations à son sujet. Le FBI avait répondu que suite aux vérifications, Tamerlan n’avait aucun lien avec des terroristes isla-mistes. Le FBI se serait, selon le FSB, simplement entretenu avec Tamerlan Tsarnaev et cela lui aurait suffi pour tirer cette conclusion, toujours selon le FSB.

Le fait est que le compte personnel de Tamerlan sur Twitter comporte des vidéos islamiques. Et la correspon-dance entre les deux frères via Inter-net indique qu’ils sont tombés sous l’influence de l’idéologie islamiste pendant leur séjour aux Etats-Unis. Ils ont également appris à fabriquer des bombes. Les dispositifs utilisés pour faire exploser les deux bombes à Boston étaient relativement très com-plexes.

« Quelqu’un a dû transmettre ces connaissances aux frères Tsarnaev et désormais, notre but consiste à les retrouver », a récemment déclaré un haut responsable de la police améri-caine. Le FBI pense actuellement que les Tsarnaev sont liés à une cellule dormante de terroristes qui se pré-parait depuis des années et attendait le moment opportun pour agir, selon l’analyse du FSB.

© Michel Garroté

L’attentat de Boston vu par les services secrets russes

Un officier de haut rang de la force aérienne israélienne a déclaré qu’Israël vise à développer des drones qui peuvent effectuer pra-tiquement toutes les opérations de champ de bataille effectuées aujourd’hui par des avions avec pilote.

Le responsable a déclaré que l’indus-trie militaire israélienne est sur la voie de développer cette technologie d’ici 40 à 50 ans.

L’officier, qui travaille dans le domaine des renseignements pour véhicules aériens sans pilote, a parlé

dimanche dans une rare interview donnée à l’Associated Press. Il a parlé anonymement en raison du caractère confidentiel de son travail.

« Il y a un processus qui se passe actuellement de transfert des tâches des avions habités aux véhicules sans pilote, » a dit l’officier. « Cette ten-dance va continuer à se renforcer ».

Israël est un leader mondial dans la technologie des drones. L’officier af-firme qu’Israël était second, derrière les Etats-Unis, dans le domaine des systèmes de drones qu’il produit.

Il a dit qu’il était « conscient » que les drones américains sont capables de tirer des missiles, mais a refusé de dire si les drones israéliens peuvent faire la même chose, en dépit de di-zaines de témoignages dans la bande de Gaza qui disent avoir vu ces petits avions tirer des missiles.

L’officier a dit qu’Israël cherche également à développer des satel-lites tactiques à usage militaire.

Israël affirme qu’à terme, les drones remplaceront les avions

Page 21: Israël Actualités n°254
Page 22: Israël Actualités n°254

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

C’est officiel : François Hollande sera en Israël courant Mai 2013. C’est Shimon Péres qui l’avait offi-ciellement invité lors de son séjour à Paris début Mars 2013.

Le voyage de Shimon Péres à Pa-ris avait été très peu traité par la presse nationale Française.

François Hollande: “La communauté internationale doit prendre la res-ponsabilité de stopper I’Iran dans sa course vers l’arme nucléaire”. Lors de son entretien avec François Hol-lande, le Président israélien avait longuement parlé du danger pour l’Europe que pose l’Iran nucléarisé, du mouvement terroriste Hezbollah et du Processus de Paix qui pourrait redémarrer avec le nouveau Gouver-nement Netanyahou. Selon les obser-vateurs (interrogés par IsraelValley) qui avaient assisté aux entretiens Péres-Hollande, une bonne alchimie avait eu lieu entre les deux Présidents.

Déclarations des deux Présidents lors d’une conférence de presse : Fran-çois Hollande : “J’ai dit combien nous voulions renforcer autant qu’il sera possible les sanctions qui sont

d’ailleurs efficaces et qui doivent convaincre les autorités iraniennes d’engager des négociations avec le plus grand sérieux et de trouver une issue qui permette de donner toutes les garanties que l’Iran, grand pays, n’accèdera pas à l’arme nucléaire”.

Shimon Peres, “les sanctions sont plus efficaces que nous ne pensions mais pas suffisantes. J’étais très heu-reux d’entendre le président Hollande dire qu’il envisageait de prendre des mesures supplémentaires car si nous pouvons mettre un terme à ce danger sans recours à l’usage militaire, cela sera préférable. Mais ils (les Iraniens) doivent savoir que tout peut arriver”.

Shimon Peres avait aussi déclaré d’autre part que François Hollande était invité à se rendre en visite offi-cielle en Israël “dès que possible” en 2013.

François Hollande avait indiqué pour sa part que Shimon Peres était “cor-dialement invité” à revenir en France pour une “visite d’Etat” avant la fin de son mandat, prévue pour l’été de 2014.

François Hollande a dit «oui» à Shimon Péres qui l’avait invité en mars 2013.

Des violences verbales me tombent sur la tête dans la Villa Méditerranée. GRAND TEMOIN. J’ai été invité ce dernier week-end au “Forum Médi-terranée” organisé par le journal Libération. Une organisation remar-quable. Un plateau d’invités presti-gieux. Les meilleurs journalistes de Libé y étaient. Bref : tout pour réus-sir.

Un kiosque de ventes de livres est ou-vert dans le hall d’entrée. Etant un ache-teur convulsif je me rapproche. Aucun livre sur Israël ! Etonnant quand même lorsque l’on parle de la Méditerranée à la “Villa Méditerranée”. Finalement je découvre un seul livre sur l’Etat hébreu. Son titre : “Israël, Etat d’Apartheid”. Mauvais signe.

A 12 heures la séance (d’une heure trente) démarre devant environ 300 à 400 personnes dans un auditorium magnifique. L’animateur, Philippe Onillon, est un journaliste économique expérimenté et réputé à l’AFP. Il connait bien Israël et a un ton très conciliant. La séance démarre bien.

Lors du jeu de questions-réponses cela commence à se gâter. Une spectatrice avec un talent oratoire indéniable se met à critiquer brutalement et sans prendre des gants le Technion de Haïfa (trois Prix Nobel quand même!) qui “forme des étudiants qui vont tuer des palestiniens”. Je lui réponds avec un brin de nervosité.

Des questions suivent. La séance se termine. Des violences verbales me tombent sur sur la tête dans les corridors de la “Villa Méditerranée”. En effet, je me retrouve dans le hall nez à nez avec un groupe de gens qui, la haine dans les yeux, me regardent comme si j’étais un “Professeur-formateur de tueurs”.

Je n’avais jamais vu autant d’hostilité depuis des années que j’enseigne et fait des conférences dans le monde entier sur la coopération technologique et l’intelligence économique.

Quelques personnes me chuchotent, le regard baissé : “Merci pour votre confé-rence, j’ai beaucoup aimé”. Juifs ? Non juifs ? J’ai l’impression qu’ils se sentent en terrain hostile et n’osent pas dire à ciel ouvert et à haute voix leur fierté de savoir que l’Etat hébreu soit devenu un Etat d’excellence dans bien des do-maines scientifiques, technologiques, commerciaux, hightech.

J’ai juré de revenir à Marseille à la “Vil-la Méditerranée” avec des amis Profes-seurs et scientifiques et remplir une salle de 400 personnes pour expliquer qu’Israël est bien une lumière scienti-fique au Moyen-Orient. C’est mon nou-veau challenge.

Un rabbin et son fils ont été agres-sés à coups de cutter mardi matin dans le IXe arrondissement de Pa-ris par un homme qui a été maîtrisé par des témoins et remis à la police,

a-t-on appris de source policière. L’agression a été commise devant la synagogue Beth-El de la rue Saulnier. Le rabbin a été légère-ment blessé au cou. Selon la police,

l’agresseur, né en Iran, portait des vêtements provenant d’un hôpital psychiatrique de Lyon. Des vérifi-cations ont été lancées pour savoir s’il s’est échappé de cet établisse-ment.

Agé d’une cinquantaine d’années, le père a été touché au cou, le fils, 18 ans, à la nuque. Leur pronostic vital n’est pas engagé.

Les motifs exacts de l’agression sont inconnus en l’état des investigations. Le suspect, né à Téhéran mais dont la nationalité n’a pas été précisée dans un premier temps, a été maîtrisé par des témoins en attendant l’arrivée de la police . Il a été placé en garde à vue.

Paris : un rabbin et son fils attaqués au cutter par un Iranien

Page 23: Israël Actualités n°254
Page 24: Israël Actualités n°254

24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 24 Avril au 30 Avril 2013

Université Tel-Aviv : Un coquillage freine les maladies dégénératives

Des chercheurs de l’université de Tel-Aviv ont découvert qu’un com-plément alimentaire vendu en phar-macie et dans tous les magasins de produits naturels, aide à freiner, voire à empêcher le développement des maladies dégénératives du cer-veau comme la maladie de Parkin-son, et en particulier la dysautono-mie héréditaire.

L’équipe de chercheurs dirigée par le Prof. Gil Ast et le Dr. Ron Buchner à la faculté de médecine de l’université de Tel-Aviv a constaté que le complé-ment alimentaire appelé phosphatidyl-sérine, reconnu par l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux, et commercialisé pour freiner la perte de la mémoire chez les personnes âgées, améliore le fonction-nement des gènes responsables des maladies dégénératives du cerveau.

Le complément, fabriqué principa-lement à partir de coquillages ou de soja, contient une molécule considé-rée aujourd’hui comme indispensable à la transmission des signaux entre les neurones du cerveau. Testé en labora-toire dans le but de guérir une mala-die exceptionnelle: la dysautonomie héréditaire, il s’est avéré posséder un potentiel beaucoup plus large: il pour-rait être utile également contre d’autres maladies liées à la dégénération des neurones du cerveau et du du système nerveux, comme la maladie de Parkin-son.

La dysautonomie héréditaire a pour origine la mutation d’un gène. Elle se caractérise par l’absence de production d’une protéine vitale pour le cerveau appelée IKAP. Les malades naissent avec un dixième de la quantité de neurones présente chez une personne saine, et ceux-ci dégénèrent dès leur jeune âge. Selon le Prof. Ast, chef du Département de génétique moléculaire humaine de Biochimie de l’université, la maladie est diagnosticable peu de temps après la naissance et se mani-feste par des troubles du système ner-veux, de régulation de la température et des vomissements répétés. 50% des malades n’atteignent pas l’âge de 40 ans. La dysautonomie héréditaire est considérée comme une maladie or-pheline, pour laquelle les compagnies pharmaceutiques ne sont pas disposées à investir, car elle ne concerne qu’un petit nombre de malades. C’est pour-quoi l’équipe du Prof. Ast s’est tournée vers des produits déjà existant et auto-risés, comme la phosphatidylsérine, complément alimentaire connu pour améliorer l’activité de la mémoire chez les personnes âgées.

La molécule parvient jusqu’au cer-veau

Les expériences réalisées ont montré que l’administration de phosphatidylsé-rine améliore de manière significative la production de la protéine par les cel-lules atteintes de la maladie, de même que la traduction du gène dans les tissus du foie et du cerveau. D’après le Prof. Ast: le complément alimentaire ne fa-brique pas de nouveaux neurones, mais il freine la mort des neurones existant. Le fait que l’amélioration se produise également dans le cerveau est particu-lièrement important, car les plupart des produits chimiques qui composent les médicaments parviennent aux diverses parties du corps par l’intermédiaire de la circulation sanguine, mais n’arrivent pas jusqu’au cerveau. Il se trouve que ce produit spécifique parvient jusqu’au cerveau et a une influence sur ses neu-rones.

De plus, il s’est avéré que plusieurs centaines de gènes liés à la maladie du Parkinson ont particulièrement bien réagi à l’administration de ce supplé-ment alimentaire. Les résultats sont très encourageants et nous donnent des rai-sons de croire que la phosphatidylsérine peut avoir une influence bénéfique sur un bon nombre de maladies dégénéra-tives du cerveau, y compris Parkinson; conclue le Prof. Ast. Il y a là un poten-tiel important pour le développement de futurs médicaments luttant contre des maladies qui font souffrir des mil-lions de personnes dans le monde

Source: http://siliconwadi.fr/

Progrès social: Israël pointe en 16ème position au niveau mondial

Selon un nouveau classement mon-dial du progrès social visant à com-pléter le PIB comme une mesure du bien-être d’un pays, la Suède est le pays le plus socialement avancé dans le monde, suivi par le Royaume-Uni. Ce classement du progrès social, porte sur 50 pays et a été rendu pu-blic samedi lors du Forum mondial de Skoll.

Le progrès social est défini comme « la capacité d’une société à satisfaire les besoins humains fondamentaux de ses citoyens, à mettre en place les blocs de construction qui permettent aux citoyens et aux communautés d’amé-liorer et de maintenir leur qualité de vie et de créer des conditions pour que tous les individus puissent réaliser leur pleinpotentiel.»

Ce classement du progrès social tient compte de divers besoins humains fondamentaux, tels que la nutrition, les soins médicaux de base, l’accès à la connaissance, les opportunités ou la durabilité des écosystèmes.

Israël est en 16eme position de ce clas-sement. En matière d’opportunités, Israël est classé 23ème, les États-Unis sont en tête. Le rapport note qu’Israël est très impliqué en ce qui concerne l’air, l’assainissement de l’eau et pos-sède la plus grande opportunité d’amé-liorer le bien-être de l’humanité en met-tant l’accent sur ces questions. Israël excelle en matière d’infrastructures pour la santé et le bien-être, bénéfice d’un plus grand investissement dans la durabilité de l’écosystème.

Israël offre un grand nombre de possi-bilités pour aider les gens à améliorer leur position dans la société notamment en matière d’accès à l’enseignement supérieur mais ne répond pas à l’équité et l’inclusion (contraire d’exclusion sociale).

L’indice a été conçu par le Professeur

Porter, en collaboration avec des éco-nomistes de l’Institut de Technologie du Massachusetts (MIT) et avec des organisations internationales dans l’en-trepreneuriat social des entreprises, des associations philanthropiques et des universités.

Selon le rapport, l’index « utilise une technique statistique rigoureuse et les meilleures données disponibles prove-nants de sources reconnues au niveau international, y compris la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé ».

« En affaires et en développement économique, notre compréhension du succès a été incomplète » a déclaré le Professeur Porter.

« Les efforts antérieurs de dépasser la mesure économique ont jeté des bases importantes, mais il faut une approche plus holistique, globale et rigoureuse. L’indice du progrès social vise à remé-dier à ces lacunes et à ces possibilités » a-t-il ajouté.

« Les indicateurs traditionnels de la croissance économique ne disent pas toute l’histoire du progrès d’un pays. Il n’est pas certain que davantage de revenus conduisent à des normes de vie plus élevées, il est possible d’atteindre un haut niveau de progrès social avec un niveau de revenus relativement mo-deste » a dit le Professeur Porter.

Le PIB d’Israël par habitant sur une base de parité de pouvoir d’achat à $27 825, place Israël au 13ème rang de cette liste de 50 pays. Cela signifie sans doute qu’Israël est moins performant en termes de progrès social par rapport à sa richesse.

Arié AzoulayLe MondeJuif.info

Source: http://www.lemondejuif.info

Un gymnaste israélien sur le toit de l’Europe Shatilov, le meilleur gymnaste israé-lien de tous les temps remporte le Championnat d’Europe 2013.

Le gymnaste israélien Alexander Sha-tilov et l’anglais, Max Whitlock, ont fini premier ex aequo de la finale au sol dans le cadre du championnat d’Europe 2013 de gymnastique artistique à Mos-cou.

Shatilov, 26 ans, a obtenu 15.333 points et partagé la première place avec Max Whitlock de Grande-Bretagne. Il s’agit du meilleur score de toute la longue carrière de Shatilov.

Il a été le premier israélien qualifié à une finale olympique de gymnastique en 2008 et premier gymnaste israélien

médaillé des Championnats du Monde et d’Europe.

Shatilov a remporté également la médaille de bronze au Championnat d’Europe 2009, la médaille d’argent en 2011 et 2012 et sa quatrième médaille d’or, ce samedi. Il est donc le premier israélien à remporter le Championnat d’Europe en gymnastique.

Sa victoire de samedi, permet à Shati-lov de recevoir un bonus d’environ 13 800$ du Comité olympique. Son entraî-neur, Sergei Vaisburg, recevra la moitié de cette somme.

Robert Martinez© LeMondeJuif info

Page 25: Israël Actualités n°254

25L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Yaalon sur l’Iran : « Israël préfère une solution diplomatique »

Le secrétaire américain à la dé-fense, Chuck Hagel, a réitéré l’en-gagement de Washington à la sécu-rité d’Israël lors de sa visite dans le pays lundi.

Dans une conférence de presse conjointe avec le ministre israélien de la défense, Moshé Yaalon, Hagel a déclaré à Tel Aviv qu’il a été convenu que les Etats-Unis fourniraient à Is-raël une ligne de moyens militaires, y compris des missiles, des systèmes radar de pointe, des avions ravitail-leurs et des jets V-22 Osprey, qu’Is-raël sera le premier pays étranger à recevoir.

Le secrétaire à la défense a expliqué que cela permettrait de garantir la suprématie aérienne israélienne dans la région et fournira à l’armée de l’air des options à long terme.

Yaalon a discuté de la menace que pose l’Iran dans la région et dans le monde et a déclaré que bien qu’Israël préfère une solution diplomatique à la crise avec la dictature islamique, il maintient le droit de l’autodéfense.

Interrogé sur ses déclarations passées contre une opération militaire en Iran, Hagel a dit qu’il a toujours soutenu

que toutes les options doivent être sur la table. Il a ajouté qu’il soute-nait la position du président Barack Obama sur l’Iran qui est de ne pas lui permettre d’obtenir des armes nucléaires.

Hagel et Yaalon semblaient bien s’en-tendre lors de la conférence de presse, et l’américain a remercié le ministre israélien pour son « leadership pro-fessionnel. »

Dimanche, le secrétaire à la défense des Etats-Unis, Chuck Hagel, a atterri en Israël et déclaré que les Etats-Unis et Israël « voient exactement » la même menace de l’Iran, mais diffèrent sur le moment où la dicta-ture islamique peut atteindre le point d’exiger des Etats-Unis et/ou d’Israël une action militaire.

Hagel a exprimé dimanche l’espoir de trouver un moyen non militaire de mettre fin à la menace d’un Iran armé de bombes nucléaires, mais a également souligné la volonté de Washington de laisser Israël décider si et quand il pourrait frapper Téhéran en légitime défense.

Le dernier livre de Charles EnderlinSi l’on avait le moindre doute quant au refus israélien d’une ‘’juste solu-tion’’ pour le conflit proche-oriental, grâce aux bons soins du ‘’profes-sionnel’’ (avec guillemets) Charles Enderlin, le public en est informé. Il suffit de lire le tout début des ar-ticles publicisant son dernier livre, voire seulement leurs titres, pour connaître le nom du coupable, du fauteur de paix. Des papiers, favo-rables au livre, repris, évidemment, par les alliés idéologiques de celui-ci tel Palestine Solidarité qui se targue d’être un « Site d’information sur la Palestine, le Moyen-Orient… » (Sic).Ne dit-on pas qui se ressemble s’as-semble?Un livre dans lequel, assure le JDD, « Défilent (…) des portraits de rab-bins enflammés, de colons armés, de dirigeants politiques pris au piège et, en creux, les contours d’une population israélienne otage de ses extrémismes ».Un livre qui garantit que depuis la guerre des six jours de 1967 « la mou-vance des colons est devenue une force dominante dans la société israélienne, avec un discours théologique eschato-logique » dixit le ‘’journaliste’’ (avec guillemets) de France 2.Inscrivez-vous pour recevoir par cour-riel les nouvelles publications du blog.Dominante ? Sur quoi s’appuie l’auteur pour affirmer cette ‘’vérité’’ sinon sur sa seule doctrine voyant en l’Israélien le fauteur de paix ? Doctrine que l’on aperçoit déjà sur la quatrième de cou-verture de son livre intitulé « Au nom du Temple » et qui installe l’israélien comme « colon » du lieu le plus saint du Judaïsme.La présentation de l’éditeur, faite bien sûr avec l’accord de l’auteur, assure que « Plongeant ses sources dans la haute antiquité biblique, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967, après la conquête de la Cisjorda-nie et, surtout, du Haram Al-Sharif, le troisième lieu saint de l’Islam – là où se trouvent aussi les ruines du Temple d’Hérode, là où le patriarche Abraham avait prétendu sacrifier son fils Isaac ».Si le lecteur avait, jusqu’à ce jour, le moindre doute quant à la ‘’sainteté’’ de l’esplanade des mosquées il est levé par ce ton catégorique. Une sainteté obte-

nue par la montée au ciel de Mahomet à partir de mosquées… qui, cependant, n’existaient pas encore à la mort de celui-ci.Quelque peu gênant, non ? Mais de cela il n’en sera pas fait mention dans le livre.Quant à Abraham…si le lieu du sacri-fice est ‘’supposé’’, alors chacun se demandera à quand l’affirmation que c’est Ismaël et non Isaac qui était l’en-fant chéri du patriarche prêt à être sacri-fié pour l’amour de D… ?Si ce petit détail est symptomatique, les interviews de Charles Enderlin sont parlantes.Dans un entretien diffusé sur les ondes de France info, celui-ci affirme : « Le conflit entre Israéliens et Palestiniens était territorial. Il est en train de devenir religieux ».Ce qui est comique lorsque l’on sait que le Hamas et le Hezbollah, mou-vements religieux, ou encore, pour ne parler que de ceux-là, l’Iran théocra-tie musulmane participent, depuis des décennies, à toutes les tentatives d’éra-dication de l’Etat d’Israël. Des partici-pations prouvées qui n’ont nullement donné envie d’écrire un livre à l’envoyé permanent à Jérusalem afin de dénon-cer les ‘’imams enflammés, les cri-minels de guerre et contre l’humanité ‘’palestiniens’’ ou autres, les dirigeants politiques pris au piège et, en creux, les contours d’une population palesti-nienne otage de ses extrémismes’’.Cette dénonciation, il est vrai ne paye pas financièrement, voire peut être dan-gereuse pour la santé !Autre affirmation d’Enderlin :« Aujourd’hui, avec 350 000 Israé-liens dans les colonies de Cisjordanie, la création d’un Etat palestinien indé-pendant sur ce territoire paraît quasi-ment impossible ». Sans oublier les « 200.000 Israéliens installés dans des colonies urbaines à Jérusalem-Est ».A n’en pas douter, l’auteur veut vendre son bouquin et empocher de juteuses royalties ! Tout autre journaliste, cogi-tant quelque peu aurait annoncé l’exi-gence israélienne. A savoir que tout accord de paix comprendra l’annexion définitive des « colonies urbaines » de Jérusalem ainsi que celles des blocs d’implantations situées près de la future

frontière.Ce qui réduira considérablement le nombre de « colons » présents sur le territoire de la future « Palestine » à quelques dizaines de milliers et qui, si une véritable paix s’instaure, pourront devenir binationaux. Ce qui laisse tota-lement ouvertes les chances de paix satisfaisant les deux peuples, mais pas certains dirigeants rêvant d’un ‘’droit de retour’’ de « réfugiés » au sein même de l’Etat d’Israël afin, par la démogra-phie, le transformer en un énième pays musulman.De cela, non plus, le livre n’entretien-dra pas son lecteur !

Ni, sans doute, sur les plans de paix proposés, malgré la ‘’dominance’’ de la mouvance des « colons » depuis 1967, par Ehud Barak en l’an 2000, ou encore par Ehud Olmert en 2008. Il y a seule-ment cinq ans ! Deux plans refusés par l’Autorité palestinienne car n’intégrant pas le retour de centaines de milliers de soi-disant « réfugiés » au sein de l’état juif ni la propriété totale et exclusive de la veille ville de Jérusalem.Mieux ! Ce pamphlet accusateur ne rappellera sans doute pas qu’en 2009 Benjamin Netanyahou, alors tout juste devenu Premier ministre, a accepté le principe d’un état ‘’palestinien’’ suivi, en 2010, d’un moratoire de dix mois des constructions dans les implanta-tions de la Judée et la Samarie.Deux gestes forts de la part d’un poli-tique sensé être un ‘’ auxiliaire de cette mouvance extrémiste’’ dominant la société israélienne ! Un ‘’complice’’ soutenu dans ses efforts, jusqu’à ce jour, par une très large majorité de celle-ci qui est prête à la solution de deux états pour deux peuples mais non pas à une capitulation aux oukases des amis d’Enderlin.A n’en pas douter, suite à ces faits tan-gibles, factuels, nul ne pourra soute-nir, sans se fourvoyer, la thèse que la « mouvance des colons » domine la société israélienne et empêche la paix d’advenir! Ni que l’idéologie fétide de gauche, systématiquement anti-is-raélienne, ne mène pas la ‘’réflexion’’ (avec guillemets) de Charles Enderlin.

Publié par Victor PEREZ

Kerry : « les Etats-Unis ont demandé à Erdogan de retarder son voyage à Gaza »

Le secrétaire d’état américain John Kerry a déclaré dimanche que les Etats-Unis avaient dit au premier ministre turc Tayyip Erdogan qu’il serait préférable pour lui de retar-der son voyage prévu dans la bande de Gaza à la fin du mois de mai.

Erdogan, qui a pendant des années parlé de son désir de visiter l’enclave aux mains du groupe terroriste isla-miste Hamas, a déclaré la semaine dernière qu’il s’y rendrait après une visite officielle aux Etats-Unis le mois prochain. Mais Kerry a déclaré qu’une visite turque pourrait détour-ner l’attention des efforts pour relan-cer les pourparlers de paix au Proche Orient.

« Nous avons pensé que le moment pour cela est vraiment crucial au re-gard du processus de paix que nous essayons de faire prendre son envol, et que nous aimerions voir les parties commencer avec aussi peu de distrac-tion extérieure que possible, » a dit Kerry lors d’une conférence de presse à Istanbul.

Le voyage prévu viendrait égale-ment à un moment sensible pour les relations turco-israéliennes, avec Washington qui tient a éviter de gâ-cher un rapprochement entre les deux pays suite aux excuses d’Israël au mois de mars pour l’incident du Mar-mara en 2010.

Le président de l’autorité palesti-

nienne, Mahmoud Abbas, était à Istanbul ce week-end pour également demander à Erdogan d’annuler ses plans de visite à Gaza.

« Le président Abbas espère convaincre Erdogan d’annuler sa vi-site ou de la retarder jusqu’à ce que les palestiniens réalisent l’unité na-tionale, » a déclaré un responsable de l’AP à Ramallah la semaine dernière.

L’autorité palestinienne estime qu’une visite d’Erdogan à Gaza approfondirait les divisions palesti-niennes, a déclaré Azzam al-Ahmed, membre du comité central du Fatah et proche conseiller de Mahmoud Abbas.

Erdogan avait prévu de se rendre à Gaza ce mois-ci mais a reporté son voyage à la demande des Etats-Unis. Il se rendra à Washington pour ren-contrer le président Barack Obama le 16 mai.

Alors qu’ils étaient à Istanbul, Kerry et Abbas se sont rencontré dimanche dans un effort pour obtenir la relance des pourparlers israélo-palestiniens, a signalé le journal turc Hurriyet.

Les deux hommes vont « poursuivre la conversation qu’ils ont depuis plusieurs semaines sur la manière d’amener les deux parties à la table, » a déclaré un responsable du départe-ment d’état américain.

Page 26: Israël Actualités n°254

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Ventes NATANYA

1/ 4 pièces rue Arav kook, ascenseur et parking dans un immeuble ravalé PRIX 1 100 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392

2/ 4 pièces de 114m2 rue rishon let-zion avec ascenseur et parking PRIX 2 350 000 shekels. Libre immédiate-ment Ben Attia tel : 054-925-2392

3/ 3 pièces de 90m2 rue ben yehouda 1 250 000 shekels avec climatisation et ascenseur libre sous deux mois. Ben Attia tel : 054-925-2392

4/ Superbe 4 pièces de 105m2 refait a neuf avec vue degagee du salon rue Smilansky a 1 570 000 shekels avec climatisation ascenseur et parking. Ben Attia tel : 054-925-2392

5/ Grand 3 de 110m2 refait a neuf rue Brener avec air conditionne ascenseur et parking PRIX 1 350 000 shekels libre sous 3 mois. Ben Attia tel : 054-925-2392

6/ Beau 3 Pièces rue Brener refait a neuf avec ascenseur climatisation et parking PRIX 1 190 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392

7/2 pièces rue Gad Mahness avec balcon et vue mer imprenable à louer PRIX 450 Euros / semaine (frais d’agences compris). Ben Attia tel : 054-925-2392

8/ 3 pieces rue smilansky de 90m2 climatisation centrale, ascenseur et parking étage élevé PRIX 360 Euros / semaine (frais d’agence compris) Ben Attia tel : 054-925-2392

9/ 3pieces de 90m2 petite rue calme proche de Smilansky , ascenseur PRIX 1 190 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392

10/ 4 Pièces de 110m2 dans un immeuble récent rue Rishon letzion avec climatisation ascenseur parking

et balcon 10m2 PRIX 1 800 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392

11/Belle villa a Ramat Poleg. Proche country. 300m2 habi-tables sur un terrain de 500 m2. 5 chambres a couche, grand sejour, terrasse, pergola. Grand luxe. 6.000.000 shekels. Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 - +972(0)545.91.22.97

12/ Cottage a Ramate Poleg. 290m2 habitables sur terrain 250m2. Tres belles prestations. 3.000.000 shekels. Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 - +972(0)545.91.22.97

13/Ir Yamim : projets neufs, 4 et 5 pieces a partir de 2.000.000 shekels. Alain-Hanoun BENEZRA 01.70.36.74.46 Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 - +972(0)545.91.22.97

14/Location de vacances : 3 pieces – 6 couchages, Bd de Nice a Netanya. Vue mer panoramique .10 eme etage ascenceur Shabbat. Terrasse. Piscine et salle de sport dans l’immeuble. Gardien 24/24. Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 - +972(0)545.91.22.97

15/Location de vacances : 4 pieces – 6 couchages, Bd de Nice a Netanya. Vue mer panoramique .25 eme etage ascenceur Shabbat. Terrasse. Piscine et salle de sport dans l’immeuble. Gardien 24/24. Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 - +972(0)545.91.22.97

16/Location de vacances : 3 pieces – 6 couchages, Bd de Nice a Netanya. Vue mer panoramique .12eme etage ascenceur Shabbat. Terrasse. Piscine et salle de sport dans l’immeuble. Gardien 24/24. Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 - +972(0)545.91.22.97

IMMOBILIER

Immobilier Israël - Atid Immobilier

Vend Villa équipée ARAD 280m² + jardin 500m². Vue Mer Morte et Désert à 120km de Tel-Aviv-Jéru et 200km Eilat - Prix 280 000 € Tel : 06 422 60 481 - [email protected]

Loue appartement Natanya Arav Kook plein centre. 5 pièces, 8 couchages tout confort (lave linge, parking, 1er étage, clim, plasma, 2wc, caisselle cacher, linge fourni). Libre de suite0603834898 - 0622893343

Recherche professeur prépa PACES médecine.

Paris, Ile de France.

Contactez François : 06 24 42 47 60

Homme de confiance recherche accompagnement de personnes ou chauffeur de directionTel : 01 45 92 95 87Port : 06 95 92 18 16

Ventes RAANANA

Penthouse récent 150m2 salon spacieux 5 pièces avec 2 suites 3 salles de bain , 2 très belles terrasses emplacement idéal 3,500,000 nisATID IMMO 09-7450544

Penthouse Rue Keren ayessod 6 pièces Rénovation architecte vue dé-gagée 2 terrasses très beaux volume cuisine moderne 3,400,000 nisATID IMMO 09-7450544 Cottage de charme proche ecole bi-lou, 2 jardins avant et arrière rénové complètement 3,900,000 nisATID IMMO 09-7450544

Ventes RAANANA

Villa quartier bilou au calme de standing 6 pièces + sous sol rénové et moderne suite parentale immense 5,400,000 nisATID IMMO 09-7450544 Maison neuve de prestige a l’est quartier très demande 7 pièces piscine sous sol immense au calme 12,500,000 nisATID IMMO 09-7450544 BONNE AFFAIRE !!! Terrain spa-cieux pour villa en centre ville 600 m2 : 4,100,000 NISATID IMMO 09-7450544

Ventes RAANANA

4 Pièces neuf proche commerce et écoles balcon cave privée et parking 2,200,000 nisATID IMMO 09-7450544

Rue Rambam appartement avec toit 5 pièces état impeccable tres grande terrasse 2,500,000 nisATID IMMO 09-7450544 A l’est appartement spacieux 4 pièces immeuble avec ascenseur 1,600,000 nisATID IMMO 09-7450544

Page 27: Israël Actualités n°254
Page 28: Israël Actualités n°254