Israël Actualités Hors Série n°2

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GRATUIT - HORS SERIE - Edition du Mercredi 7 au 24 Août 2013 Journal Israélien en langue française

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - HORS SERIE - Edition du Mercredi 7 au 24 Août 2013 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

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Jeudi 15 aout 2013 aura lieu le deu-xième salon de l’Alya organisé par la Mairie de Natanya et l’Organi-sation Sioniste Mondiale avec à sa tête, son président Mr Douvdani. Ce salon a lieu alors que beau-coup de Juifs de France se posent la question de savoir quel sera leur avenir en France avec la montée des extrêmes.

L’année dernière a connu une aug-mentation de près de 40% de nou-veaux immigrants vers Israël. Cela nous montre que la préoccupation de continuer notre vie en France se pose tous les jours. En ce qui me concerne, dans mon entourage, il n’y a pas un jour ou j’entends autour de moi des gens se poser la question sur l’avenir de savoir à quel moment ils feront le choix de partir vers Eretz Israël. Aujourd’hui, nous avons le choix de partir dans de bonnes conditions dans un pays où nos frères vivent et nous attendent les bras ouverts. Il est temps de penser à nos enfants. Des gens sont à notre écoute pour répondre à toutes les questions que nous nous posons concernant l’emploi en Israël, notre intégration dans ce jeune pays qui est à la pointe de nombreux domaines. Il est important de choisir de partir tant que nous avons le choix et non de nous sauver comme l’ont fait nos parents après la seconde guerre mon-diale ou au moment des différentes proclamations d’indépendance des pays arabes aucours desquelles 90% des communautés juives de ces pays

ont à peine pris une valise pour venir s’installer en Israël en laissant tout derrière eux. Aujourd’hui, nous avons le choix de pouvoir nous installer tranquillement en ayant des projets pour nos enfants. Aujourd’hui, je vous pose la question : quel avenir avons-nous en France où les extrêmes ne font qu’attiser la haine envers les Juifs ? où les ban-lieues s’embrasent lorsqu’un Palesti-nien est blessé et laissent leurs frères syriens se faire tuer par milliers sans que personne ne bouge. Le seul pro-blème pour eux est le problème juif. C’est pour cela qu’il faut saluer le tra-vail qui est fait par toutes les organi-sations sionistes. Que ce soit l’Orga-nisation Sioniste Mondiale, l’Agence Juive, le Keren Hayesod, l’AMI, ainsi que tous les hommes et les femmes qui sont la pour vous apporter leur aide, tous les acteurs du sionisme seront présents pour vous remercier du soutien que la communauté juive de France apporte quelque soient les moments. Ceux de joies ou de tris-tesse envers Israël. Comme le disait l’un des intervenants Haïm Cohen, il est important de nous regrouper pour partager le travail et le plaisir. Ils seront tous là pour répondre à toutes vos questions et je suis fier de participer à cette opération et de vous rencontrer, moi aussi, pour cette belle opération.

Rendez-vous jeudi 15 Aout 2013 sur le Kikar à Natanya

Merci à Dousdev et à tous ceux qui ont mis tous leurs efforts pour cette journée au service des Juifs de France. Merci à ma femme Katy qui m’a jusqu’à aujourd’hui soutenu envers et contre tout pour que vous puissiez avoir entre les mains ce jour-nal qui est le vôtre.

Am Israel Hai

Alain Sayada

Merci au juifs de France pour leur soutien inconditionnel envers Israël Yvette Zerah née Smadja s’en est

allée chabat dernier dans sa maison à Neuilly. Personnage exceptionnel, militante de la Wiso dans sa jeu-nesse, elle su transmettre autour d’elle sa grande passion pour le savoir et les études sans renoncer pour autant à son rôle formidable de mère de famille.Elle fut un des piliers de la synagogue de Fontenay aux roses où elle fut appréciée pour sa grande piété et sa générosité. Femme de volonté et de force, elle fut un modèle d’épouse, de mère et de grand mère qui fit la fierté de la famille Zerah et alliés, aux-quelles nous transmettons nos plus

vifs et plus sincères condoléances et plus particulière à Monsieur Dov Zerah son fils, qui était disons le, la fierté d’Yvette Mahbouba «Aimée» bat Kouka zal. De très nombreuses personnalités sont venues lui rendre un dernier hommage lundi au petit cimetière d’Antony où désormais « Mamychou » repose en paix. Que son souvenir soit pour nous une bénédic-tion. AmenLes prières de la semaine auront lieu le Jeudi 1er aout à 18h30 à la syna-gogue du 12 rue Ancelle à Neuilly et les prières du mois, le lundi 26 aout à 18h30 dans la même synagogue.YL

Une Grande dame nous a quittés

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

Mr Oded Forer, vous êtes le nou-veau Directeur Général pour l’inté-gration et l’absorption depuis un mois. Pouvez-vous vous présenter à la communauté juive de France et nous en dire plus sur votre rôle au sein de ce ministère ?Je suis le Directeur Générale de l’inté-gration et de l’absorption. Je travaille avec tous les olim qui ont fait le choix de faire leur Alya. Dès que j’ai pris mon poste, j’ai parlé avec le Ministre Sofia Landver et nous avons mis en place deux objectifs principaux pour cette période. Le premier objectif est le problème de l’habitation pour les Olim et le deuxième objectif est la promotion de l’Alya en Eretz Israël.

L’état d’Israël accorde une impor-tance primordiale pour l’Alya vers Eretz Israël. C’est un état qui a été crée par les Olim qui sont devenus anciens en Eretz Israël et qui ont su absorber eux-mêmes les nouveaux olim. Le but et l’existence même, c’est le rassemblement des Juifs du monde en Israël.

Pour votre premier déplacement, vous avez choisi la France, pour-quoi ?J’ai compris dès le début que le ju-daïsme de France était primordial pour mon travail. La communauté juive de France est de qualité car elle a un lien profond avec Israël. Avec un travail et un grand effort, nous pourrons faire venir en Israël de plus en plus de Olim. Par exemple, il y a des différences entre les diplômes qui

sont décernés en France et ceux décer-nés en Israël, c’est un problème dont nous devons nous occuper en premier lieu. Nous travaillons déjà sur des contrats de travail et même si nous devons faire des changements de lois législatives, le ministre s’est engagé à changer les lois. De l’autre coté, l’état d’Israël se voit comme une Start Up, c’est pour cela que nous sommes fiers d’accueillir les olims qui prennent des initiatives et qui trouvent un tra-vail. Je pense qu’un jeune de 20 ans ou une jeune famille ont une plus grande vision sur leur avenir car ils veulent former une chose nouvelle en prenant des initiatives.

Le 15 Aout 2013 aura lieu le salon de l’Alya en Israël à Nataniya. Qu’attendez-vous de cet événement ?Je serai présent, bien sur, ainsi que les représentants de son ministère et peut-être même la ministre. Il est im-portant que les touristes qui viennent en Israël ne voient pas qu’il est seule-ment bon de passer des vacances en Israël mais qu’ils voient en Israël une maison pour les Juifs du monde en-tier. Nous, représentants du ministère de l’intégration et de l’absorption, ferons tout pour que chaque Juif se sente bien dans leur maison.

Cette année, près de 2500 Juifs de France ont décidé de faire leur Alya. Comment expliquez-vous ce phénomène ?Je pense que la connaissance des Juifs de France envers Israël a aug-

menté et ils ont découvert qu’Israël était un pays spécial qui, encore une fois, encourage l’initiative, encou-rage la science et le Hight Tech et, ils se sont aperçus que l’état d’Israël donnait beaucoup à son peuple. Israël sait recevoir ses enfants qui ont fait le choix de faire leur Alya. C’est pour cela que l’état d’Israël à le devoir de bien les recevoir. De plus, il faut que vous sachiez que tout le pays est fier de recevoir leurs frères en Eretz Israël.

Il y a quelques jours, un mou-vement d’extrême droite proche du FN (Riposte Laïque), a mis en doute la place des Juifs de France en invoquant le fait que les Juifs de France étaient composés de 50% de Juifs venant d’Europe de l’Est et les autres 50 % venant d’Afrique du Nord. Un élu de la République à Cholet regrette qu’Hitler n’ait pas fini son travail. Des barrières sont tombées. Qu’en pensez-vous ?Je pense qu’il n’y a pas de place pour les propos antisémites et je crois que le gouvernement français doit faire en sorte que les personnes qui propagent de tels propos devraient être poursui-vies. Il est important de remercier le gouvernement français sur la façon de gérer les actes antisémites et il est important de dire que quoi qu’il en soit, la place des Juifs est en Eretz Israël.

De plus, l’antisémitisme est un phé-nomène qui existe depuis la nuit des temps, depuis que le peuple juif est né. Le peuple juif, depuis qu’il a été en exil a toujours su vivre en com-munauté mais, depuis plus de 65 ans, le peuple juif à sa maison en Eretz Israël.

Quel message voulez-vous faire passer aux Juifs de France ?L’état d’Israël est une bonne maison pour les Juifs dans le monde. Avec une porte ouverte où les israéliens sont prêts à vous recevoir et à vous embrasser. Notre ministère de l’im-migration et de l’absorption a mis en haut de ses préoccupations l’intégra-tion des Olim en Israël et nous met-trons en place, lorsque je retournerai en Israël, un programme spécial pour les Juifs de France.

Interview de Oded Forer

Soixante-cinq années se sont écou-lées depuis la concrétisation d’une espérance de deux mille ans d’être un peuple libre dans notre pays. L’Etat d’Israël est le centre des rêves et des prières ; il est égale-ment le pilier des espoirs et des attentes d’un futur meilleur. Il n’y a pas d’existence pour le peuple juif sans un état d’Israël qui garantit l’existence du peuple juif à la diffé-rence des autres peuples.

Dans une réalité ou il n’y a pas de « monde juif »ni de » rue juive », nous devons redoubler d’efforts pour unir le peuple ou qu’il soit, à renforcer les rangs et renouveler le dialogue entre notre génération, celles qui nous ont précédées et celles qui nous suivront. Nous devons agir pour préserver le

souvenir national et la compréhen-sion de l’essence et de la significa-tion de l’existence du peuple juif et de son avenir, ainsi que pour garder le sentiment phénoménal de l’existence éternelle du peuple juif et l’approfon-dissement de son lien avec l’Etat d’ Israël.

L’Organisation Sioniste rénovée œuvre à réaliser un certain nombre de buts sionistes qui n’ont pas été encore accomplis et nous devons le faire avec enthousiasme et respect pour cette mission importante.

Nous devons aspirer ace que nous soyons un peuple normal vivant dans son pays et sur sa terre, qui ait une culture et une langue a lui, l’hébreu, une existence étatique ayant une vocation et un destin communs, qui renouvelle ses valeurs et les intègres dans la qualité de vie afin d’être un défi pour la aliya de milliers de jeunes de la diaspora, un » centre spirituel » pour le peuple juif et un exemple pour toute l’humanité.

Pour réaliser ces buts et missions, il n’y a pas de divergence entre » nous » et » vous «, entre le peuple résident à Sion et celui disséminé en diaspora. Nous devons tous agir sans répit pour réaliser cette tâche qui est la plus importante.

SincèrementAvraham Douvdevani (douvdev)

Message de Monsieur Avraham Douvdevani Président de l’Organisation Sioniste Mondiale

Le sionisme, mouvement de libé-ration nationale du peuple juif, a mené à la création de l’Etat d’Is-raël et considère l’Etat d’Israël juif, sioniste, démocratique et sécurisé, comme l’expression de la responsabilité commune du peuple juif pour la suite de son existence et de son avenir.

Les bases du sionisme sont : - L’unité du peuple juif, son lien a sa patrie historique Eretz Israël et la cen-tralité de l’Etat d’Israël et de Jérusa-lem sa capitale dans la vie du peuple. - L’aliya en Israël de tous les pays et son intégration dans la société israé-lienne. - Le renforcement d’Israël comme état juif-sioniste et démocratique et son façonnement avec une spécifi-cité idéologique-spirituelle basée

sur le respect mutuel de la diversité du peuple juif et selon la vision pro-phétique, comme société exemplaire, aspirant à la paix et contribuant à un monde meilleur. - Garantir le futur et la spécificité du peuple juif par la promotion de l’édu-cation juive, hébraïque et sioniste, le développement des valeurs spiri-tuelles et culturelles juives et l’ensei-gnement de l’hébreu comme langue nationale. - L’encouragement de la responsa-bilité mutuelle juive, la défense des droits des juifs comme individus et comme nation, la représentation des intérêts nationaux sionistes du peuple juif et le combat contre toute mani-festation d’antisémitisme. - Le peuplement du pays comme expression concrète de la réalisation sioniste.

Le Programme De Jérusalem

Vous travaillez en étroite collabo-ration avec l’Organisation Sioniste Mondiale. Vous êtes le Directeur du CNEF. Pouvez-vous nous en dire plus ?Effectivement, je fais partie du CNEF

qui est une association qui existe de-puis 25 ans et qui travaille en étroite collaboration avec l’Organisation Sioniste Mondiale dans le but de s’occuper des Juifs de France, et plus particulièrement de la jeunesse, pour pouvoir les accueillir et les faire mon-ter en Israël.

Vous allez participer au salon le 15 août prochain à Natanya. Qu’est-ce-que vous attendez de ce salon ?Je pense qu’un salon comme celui-là permet de venir à la rencontre des touristes qui sont en Israël. C’est un moyen de leur parler directement et de répondre à toutes leurs questions en direct avec les responsables de l’Alya qui se trouvent sur place et de pouvoir joindre l’utile à l’agréable en passant de bonnes vacances. Quand on réfléchit à l’Alya ou particulière-ment à des projets, il est important de pouvoir poser les questions que l’on se pose pour franchir le pas.

Quel est le message que vous voulez faire passer au Juifs de France ?Le message que je voudrai faire pas-ser est le suivant : posez toutes les questions qui vous viennent en tête. Comme dans la Hagada de pessah, dans la soirée, toutes les personnes peuvent poser des questions, les pa-rents, les enfants … Pour l’Alya, c’est la même chose, il ne faut pas monter en Israël sur un coup de tête. Il y a assez de gens aujourd’hui de bonne volonté. De nombreux professionnels sont prêts à aider les Juifs de France. Nous ne sommes pas dans une Alya de sauvetage, rien ne presse car au-jourd’hui, nous avons des moyens de communication importants, que ce soit les réseaux sociaux, internet, le téléphone… Il faut profiter de tous ces atouts pour réussir son Alya. Pour les parents, les enfants, les étu-diants ... et pour toute la communauté juive de France.

Interview de Sam Kadoch - CNEF

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

Alain Sayada : Simha Felber, vous êtes le nouveau délégué de l’Or-ganisation Sioniste Mondiale en France, nouvellement installée à Paris depuis 3 mois. Pouvez-vous

vous présenter à nos lecteurs ? Simha Felber : Je m’appelle Simha Felber. J’ai vécu en France de 2 ans à 23 ans et voilà plus de 40 ans que je vis en Israël car j’ai réalisé mon rêve

de faire mon Alya en Israël. J’ai parti-cipé à plusieurs tâches : j’ai fondé un Moshav, j’ai été agriculteur, je suis un spécialiste des roses en Israël et, ces 15 dernières années, j’ai été un haut fonctionnaire de la loterie nationale qui correspond, en France, à la Fran-çaise des Jeux. Lorsque l’on m’a pro-posé d’être le représentant de l’Orga-nisation Sioniste Mondiale en France, après avoir longuement hésité, j’ai accepté vu le défi que représente la mission.

A.S. : Vous avez été choisi parmi une pléiade de candidats. Pouvez-vous nous dire de quelle façon cela s’est passé ?S.F. : On m’a téléphoné, on m’a proposé ce poste, on m’a fait passer quelques tests, on m’a interviewé devant un jury. Cela s’est passé il y a environ 1 an et, il y a environ 8 mois, on m’a téléphoné et on m’a dit que j’avais été reçu pour ce poste. Au début j’ai dit « merci beaucoup, c’est un grand honneur pour moi ». Mais après réflexion, je me suis remis en question sur le fait d’être installé en Israël, d’avoir une ma famille, des enfants, des petits enfants … De plus, j’ai un très bon poste à la loterie nationale israélienne. Pourquoi aurai-je besoin de cela ? Après avoir bien réfléchi, je me suis dit : « Si mainte-nant je peux être encore utile à Israël à mon âge, cela serait pour moi un grand honneur ». Vu l’immensité et l’importance de la tâche, j’ai décidé de continuer et d’apporter ma pierre à l’édifice pour Israël et pour mon peuple.

A.S. : Cela fait maintenant près de 3 mois que l’OSM est installée à Pa-ris. Comment voyez-vous l’avenir ?S.F. : Effectivement, cela fait 3 mois que nous sommes installés officielle-ment à Paris mais nous travaillons sur ce projet depuis plus de 6 mois et, aujourd’hui, nous avons réussi à faire reconnaitre l’OSM auprès des insti-tutionnels communautaires et de nos frères juifs de France. Nous sommes aujourd’hui présents dans le paysage communautaire.

A.S. : Comment voyez-vous l’ave-nir ? S.F. : A l’occasion de l’inauguration de nos bureaux à Paris, nous avons ouvert un dialogue entre l’OSM et la Communauté. Nous avons été fiers de réunir les principaux dirigeants des institutions françaises et israéliennes d’une façon amicale. Nous avons examiné la situation afin d’établir des projets communs. Maintenant, pour l’avenir, nous avons 4 missions prin-cipales : la promotion de l’Alya, la promotion de l’Hébreu en installant dans les écoles juives des professeurs israéliens, le kodech à nos enfants ainsi qu’à tous ceux qui veulent as-similer la langue de façon sioniste. La troisième mission est la lutte contre l’antisémitisme en France. Enfin, l’aide à la Fédération Sioniste qui est l’un des mouvements les plus importants en France qui représen-tent le mouvement sioniste des Juifs de France et qui doit occuper une grande place dans la communauté.

A.S. : Un événement organisé par l’OSM aura lieu en Israël le 15

Août prochain. Pouvez-vous nous en dire plus ?S.F. : En effet, tous les ans, nous comptons plus de 100 000 touristes français qui choisissent Israël comme destination pour leurs vacances. Nous voulons profiter de cette occasion pour les sensibiliser sur l’Alya. Cet événement aura lieu à Nathanya sur le Kikar. Capitale des Juifs de France pour les vacances bien sur. Ce salon regroupera l’immobilier, les banques, les organisations sionistes et tout cela avec la présence de ministres, du maire de Nathanya et d’officiels de l’OSM, avec la présence de son Président, Mr Dousdevani. Il y aura des conférences et débats sur l’Alya. Tous ceux qui voudront poser des questions seront les bienvenus afin de les inciter à venir s’installer en Israël. En clôture de cet événement, aura lieu un concert dans l’amphithéâtre.

A.S. : Tout le monde pourra poser des questions sur l’Alya et sur leur intégration ?S.F. : Il y aura des spécialistes dans tous les domaines et ils répondront à toutes les questions.

A.S. : Pour terminer donnez-moi un synonyme de shaliah («envoyé») ?S.F. : Pour moi, le synonyme du mot Shaliah est le lien qui nous lie à la communauté. Donc pour moi, le sy-nonyme est « le lien ».

A.S. : Merci SIMHA

Interview réalisée par Alain Sayada

Interview de Simha Felber, Délégué de l’Organisation Sioniste Mondiale

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

Vous faites partie de I’Organisa-tion Sioniste Mondiale. En tant que coordinateur des Juifs de France pour l’Alya, pouvez-vous vous pré-senter à la communauté juive de France ?

Je suis le coordinateur des Juifs de France à Natanya. Je dirige aussi les projets pour l’alya de France. En 2013, nous avons crée 42 projets pour faciliter l’intégration des familles arrivant de France. Nous travaillons essentiellement sur 3 secteurs : l’édu-cation, l’emploi et la vie culturelle.

Vous allez participer au salon qui aura lieu le 15 Août en Israël et plus particulièrement à Natanya. Pouvez-vous nous en dire plus sur les objectifs ?

Cela fait déjà une dizaine d’années que nous participons à ce salon en collaboration avec la Mairie. Cela fait maintenant deux ans que nous le faisons avec l’Organisation Sioniste Mondiale et nous avons déjà beau-coup de répercutions sur les salons

auxquels nous avons déjà participé. Concernant notre objectif, nous espé-rons que près de 30% des personnes qui viendront visiter le salon seront intéressés pour faire leur Alya dans les deux prochaines années. Ce sa-lon me permet en tant que directeur de projet et coordinateur, d’avoir un premier contact avec les candidats à l’Alya et de leur expliquer tous les avantages et les programmes qui leur sont proposés sur la ville de Natanya. D’autres exposants seront présents comme des conseillers juridiques, des avocats, des banques, des assureurs, des membres du ministère de l’édu-cation et bien d’autres exposants en-core. Il faut savoir qu’une bonne Alya se prépare car il est difficile d’arriver en Israël sans avoir envisagé un pro-gramme. Ce salon est là pour donner toutes les réponses que les futurs olims pourraient se poser.

Quel est le message que voulez-vous faire passer aux Juifs de France ?

Le message que je voudrai faire pas-ser, c’est qu’Israël aujourd’hui est un pays avant-gardiste. Nous avons beaucoup progressé dans tous les sec-teurs économiques et nous n’avons rien à envier à l’Europe. Nous pou-vons donner une image du Rav AVI-NER qui dit que le peuple juif est en train d’écrire une nouvelle page et donc il serait dommage d’être der-rière la caméra au lieu d’être devant ... sur la scène du peuple juif. Cela se déroule et se passe en Israël et nous espérons que très bientôt nous pour-rons réunir l’ensemble du peuple juif sur la terre d’Israël.

Interview de Mr Fredo Pratcher

Vous faites partie de l’Organisa-tion Sioniste Mondiale en tant que Chef du Département des Activités en Diaspora de l’Organisation Sio-niste Mondiale. Pouvez-vous vous présenter à la communauté juive de France ?Je suis né à Casablanca au Maroc. Je suis arrivé avec mes parents à l’âge de 3 ans à Beth Chemesh. Je suis marié puis divorcé. J’ai 3 enfants. Quand j’étais jeune, j’étais le chaliah du Betar en France puis responsable Betar en Israël et enfin Responsable Betar mondial. Ensuite, j’ai été vice-président du KKL, délégué du KKL pour la France et la Belgique. Je suis maintenant dans l’Organisation Sio-niste Mondiale.

Vous allez participer au salon qui aura lieu le 15 Août en Israël et plus particulièrement à Natanya. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre département ?Nous sommes responsables de l’acti-vité de l’Organisation Sioniste Mon-diale en Israël. Cette année, le projet le plus intéressant que nous voulons développer est de créer 2 ou 3 oulpa-nim en France, d’amener plusieurs professeurs dans les écoles juives,

d’aider les mouvements de jeunesse et que les étudiants aient plus d’activités sionistes car la situation en France est un peu délicate. Nous voulons mettre tous les moyens à la disposition de la communauté dispositions afin de concrétiser nos projets ...

Quels sont vos projets et vos objec-tifs pour ce salon ?L’objectif central pour ce salon est de réunir à Nataniya le plus de sionistes possible pour réunir le maximum de Juifs de France qui seront présents en Israël pendant ces vacances d’été. C’est un moment pour nous de remer-cier les Juifs de France du soutien que la communauté juive apporte à chaque occasion et de proposer cer-taines activités comme « comment se préparer à faire l’alya », de faciliter leur intégration ... A l’occasion de ce salon, on pourra faire la fête tous ensemble pour l’amour d’Israël. Il y aura beaucoup de surprises pour les enfants et des chanteurs aux couleurs d’Israël pour remercier les Juifs de France de leur soutien inconditionnel. Ce sera une journée partagée entre le travail et le plaisir.

Quel est le message que vous voulez faire passer aux Juifs de France ? Comme je l’ai dit, c’est l’occasion pour nous de remercier les Juifs de France du soutien inconditionnel qu’ils ont vis-à-vis d’Israël. La France a une communauté exemplaire et il est important pour nous de garder le lien qui nous lie à la communauté juive de France ... C’est pour tout cela que je souhaite vivement voir le jour où tous les Juifs pourront être réunis sur notre terre Eretz Israël.

Interview de Haïm Cohen - OSM

Alain Sayada : Bonjour Oded, ravi de vous rencontrer ! Pour cette interview, pouvez-vous vous présenter à nos lec-teurs. Quel est votre rôle ?Oded Feuer: Je suis très heureux de vous rencontrer en tant qu’associé à l’idéal sio-niste. J’habite à Modiin, je suis marié, j’ai 4 enfants, j’ai grandi dans un mouvement de jeunesse sioniste, j’y ai été madrire. J’ai fait l’armée en tant qu’officier dans l’unité des parachutistes. Mon grand-père était membre actif sioniste en Europe, ainsi que mon père qui était membre actif dans un mouvement sioniste et envoyé comme délégué en Europe. Etant donné que j’ai grandi dans un milieu sioniste avec beau-coup d’idéaux, cela m’a conduit vers ce chemin tout naturellement. La première fois que j ai vu le monde juif, c’était après avoir effectué mon service militaire. J’ai voyagé en Australie, en Nouvelle Zélande. J’ai un MBA en psychologie, j ai beaucoup d’expérience dans les milieux associatifs, j ai été le directeur d’un grand mouvement associatif. J’ai aussi de l’expérience dans le domaine du marketing et dans le secteur public et professionnel.En 2008, j’ai dirigé l’activité de l’Organi-sation Sioniste Mondiale aux Etats-Unis durant 3 ans. C’était un travail très inté-ressant de porter le sionisme et l’Alya à la communauté juive américaine. Quand je suis revenu en Israël, j’ai été mobilisé de nouveau par l’Organisation Sioniste Mon-diale pour être le directeur de l’unité de la promotion de l’Alya.

AS : Pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet : le projet Ha’bayta ?O : Ha’bayta est le slogan de la promotion de l’Alya. Le message est clair, Israël est la maison de chaque Juif dans le monde et tous les juifs du monde sont invités à retourner à la maison. L’Alya n’est pas l’émigration, c’est complètement différent. Nous travaillons particulièrement avec le monde occidental : en Europe, en Angle-terre, en France – dans le nord de l’Europe et aussi en Amérique du Nord, Centrale et du Sud. Ce qui caractérise l’Alya du monde occidental, c’est de faire l’Alya par choix et non par nécessité comme cela avait été le cas dans le passé avec le sau-vetage, par exemple, des Juifs d’Ethiopie. C’est pour cela que nous poussons les Juifs du monde à faire leur Alya parce qu’ils ont choisi de le faire. C’est de cette façon que nous voulons faire passer le message. Les messages sont par nature positifs, nous ne voulons pas faire passer le message que le pays dans lequel ils vivent soit néfaste pour eux mais que la vie en Israël est beau-coup plus agréable ; que ce soit dans la vie professionnelle, au niveau de la sécurité des enfants à l’école … En gros, la vie au quotidien en Israël est beaucoup plus facile en Israël que dans les pays ou les Juifs vivent. Nous faisons cela parce qu’Israël est notre pays. Nous ressentons notre pays. Nous sommes actifs dans notre pays. Nous participons à la vie et au développement de notre pays et à l’histoire de notre peuple.

AS : En France, beaucoup de Juifs

veulent franchir le pas mais ils ont peur de se retrouver seuls, de se sentir perdus devant cette inconnue ? Je parle des professions libérales évidemment mais surtout des employés dans les bureaux, des vendeurs et bien d’autres profes-sions encore ... La question qu’ils se posent : qu’est-ce-que je vais bien pou-voir faire en Israël une fois là-bas ?O : Le judaïsme français est le judaïsme le plus différent que j’ai eu la chance de côtoyer dans le monde. Je dois dire, et je l’ai vu à l’occasion des « 12 heures pour Israël », qui se sont déroulés Dimanche 23 Juin, que cela a été une expérience extra-ordinaire de voir une communauté cha-leureuse avec une entité juive, un amour véritable pour Israël. Mais lorsqu’il y a une critique, c’est toujours une critique constructive car le dialogue que nous avons avec la communauté juive de France est complètement différent de celui que nous pouvons avoir avec les autres communau-tés dans le monde. C’est difficile, nous en sommes conscients. On ne vend pas des rêves, ni des mirages mais comme nous connaissons et comprenons les difficultés quotidiennes concernant le travail, c’est le problème que nous affrontons. C’est pour cela que nous accompagnons le futur Olé, migrant vers Israël. Le premier point sur lequel nous tra-vaillons, c’est le travail, l’emploi. Je vois le problème divisé en deux. Le premier problème concerne l’équivalence des diplômes et je travaille avec les différents ministères au niveau le plus haut pour évi-ter ces obstacles.

Le deuxième problème est de trouver du travail et nous mettons en place de vrais groupes de travail pour trouver du travail avant que le migrant fasse son Alya. Nous sommes en contact avec beaucoup de so-ciétés et d’administrations aussi bien dans le domaine de la santé, pour les médecins, qu’avec des sociétés qui ont besoin d’ingé-nieurs. Nous avons commencé à travailler avec la compagnie Teva, numéro un des médicaments génériques dans le monde ... Nous travaillons aussi avec beaucoup d’autres compagnies pour intégrer dans les meilleures conditions les nouveaux migrants car les grandes compagnies israé-liennes doivent respecter des quotas cor-respondant à l’emploi pour les migrants ... Nous consultons les CV, nous les étudions et ensuite, nous rencontrons et voyons avec les compagnies le meilleur poste à pourvoir. Ensuite, concernant la Com-pagnie Teva, elle n’est qu’un exemple parmi d’autres. De toute façon, chaque cas est unique et notre devoir primordial est d’accompagner les olé Hadashim pour la meilleure intégration possible.

AS : Mr Feuer (Directeur Général d’Habayta), le 15 Aout 2013 aura lieu pour la première fois, le salon de l’Alya en Israël. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’organisation et le lieu de ce salon ?O : L’OSM met tout en œuvre pour que l’Alya soit la meilleure option et non la seule alternative pour les Juifs de France. Nous avons pensé qu’il était plus judicieux d’organiser un salon en Israël et plus préci-sément à Natanya où on retrouve une très forte concentration de touristes français at-tirés par Israël. Effectivement, c’est beau-coup plus réaliste en direct. Habayta, ce la veut dire « à la maison ». L’OSM s’occupe de donner aux Juifs de France la possibilité d’envisager une vraie Alya solide et pour ce, l’OSM met en place plusieurs départe-ments qui seront représentés sur les stands du salon tels que : - l’orientation des études pour les adoles-cents- l’éducation et la rentrée scolaire- les différentes démarches administratives- la couverture sociale et l’assurance mala-die- Des conseillers juridiques pour l’ouver-ture de nouvelles sociétés en IsraëlEt bien d’autres accompagnements pour une intégration réussie.

AS : Cette année prés de 2 500 olim ont fait ou feront leur alya, soit une augmentation de 40 % par rapport à l’année dernière. Comment expliquez-vous ce phénomène ?O : En effet, cette année, nous remarquons une augmentation de plus de 40% de olim hadashim. Je pense que cela est dû à la montée importante de l’antisémitisme en France mais aussi de la répercussion de la crise économique. Lorsque les Juifs de France voient tous ces soucis s’ajouter à leur quotidien, ils commencent à émettre l’idée de monter en Israël, un pays en pleine croissance économique « à la mai-son ». J’aimerais dire à tous les lecteurs du jour-nal qu’ils sachent que nous les attendons les bras ouverts et que nous serons heureux de pouvoir leur offrir un accueil chaleu-reux en Israël « à la maison ».

AS : Pour finir Oded, comme nous le faisons pour toutes nos interviews, pourrais-tu me donner un synonyme du mot Habayta ?O : Je dirais « le chemin qui mène directe-ment à Israël, à notre Maison ». Habaytah, pour moi, c’est la direction que chaque Juif doit avoir. C’est la direction vers Israël.

AS : MerciInterview réalisée par Alain Sayada

Interview de Oded Feuer, directeur de Habayta

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

Le Dr. David Breakstone est vice-président de l’Organisation Sio-niste Mondiale, directeur fonda-teur du Musée Herzl, d’un centre d’éducation, il est membre exécutif de l’agence juive. Educateur de for-mation, il a aussi été directeur du Centre Pédagogique de l’Univer-sité hébraïque de l’éducation juive en diaspora, il est doyen associé et directeur de l’éducation à l’Institut

Schechter d’études juives, et aussi directeur de Rama en Israël.

En tant que bénévole, le Dr Break-stone a été actif dans le Mouvement Massorti (conservateur) depuis près de 40 ans, ayant servi en tant que président et trésorier du mouvement en Israël, superviseur du Fonds pour l’éducation des talus, président du Centre d’Education au kibboutz Han-

naton , il a été président de l’exécutif de l’Institut Schechter, où il continue à siéger comme membre du conseil d’administration. Il est également vice-président international de Mer-caz Olami.

Dr. Breakstone a publié de nombreux articles, livres et pédagogiques sur l’éducation juive, l’enseignement d’Israël, les relations Israël-Diaspora, le sionisme et le judaïsme conserva-teur - tous les sujets sur lesquels il donne de nombreuses conférences. Ses récentes contributions à ces do-maines comprennent un voyage avec Herzl; réaliser le rêve: Célébration de 60 ans des défis et réalisations d’Israël; De Altneuland à Tel-Aviv: Des Rêves et réalisations, et Herzl Up Close and Personal - À la poursuite de la vision sioniste. Sa chronique régulière dans le magazine vendredi du Jerusalem Post, «continuer à rê-ver», traite principalement de ques-tions d’actualité dans la société israé-lienne, en particulier en ce qui a trait à la vie de la communauté juive dans le monde entier. Un recueil de ses ar-ticles apparaît à http://keepdreamin-ginzion.wordpress.com/.

Dr. Breakstone a obtenu son doctorat à l’Université hébraïque de l’Institut du judaïsme contemporain, spécialisé dans l’enseignement d’Israël. Il a fait son aliya en provenance des États-Unis en 1974, et a effectué son ser-vice militaire dans l’Education Corps des Forces de défense israélienne. Il vit à Jérusalem avec sa femme d’ori-gine chilienne, qui, ensemble, ont 5 enfants et 4 petits-enfants.

Interview du Dr Breakstone - vice-pdt de l’OSM

Vous faites partie de l’OSM en tant que chef du département des acti-vités en Israël pour la lutte contre l’antisémitisme. Pouvez-vous vous présenter ?Mon travail se divise en deux par-ties. D’une part, les activités en Israël et d’autre part, c’est la lutte contre l’antisémitisme en France, en Europe et dans le monde entier. Cette année, nous avons pu constater une hausse de plus de 30% d’actes anti-sémites qui se font en majeure par-tie via Internet, facebook … Suite à cette recrudescence de haine, nous avons créé un centre de liaison sur la France, l’Europe et dans le monde entier. Nous procédons à un réel com-bat, une vraie guerre contre tous ces actes antisémites.

Vous allez participer au salon qui aura lieu le 15 Aout. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre dépar-tement et sur vos objectifs ?Le salon de l’année dernière a été une

grande réussite. Des milliers de Fran-çais ont pu y assister et une grande fête a clôturé le salon. Cette année nos attentes sont d’autant plus impor-tantes car l’affluence touristique est de plus en plus grande et le kikar de Natanya a été complètement rénové. Ce salon sera composé avec davan-tage de stands qui s’occuperont de différents départements : éducation, rentrée scolaires, démarches adminis-tratives, orientations pour l’emploi …

Quel est le message que vous voulez faire passer aux Juifs de France ?Je pense, sans rapport avec la mon-tée de l’antisémitisme, que la place de chaque Juif se trouve en Israël et j’aimerai que chaque Juif vienne en Israël. Nous serons heureux de rece-voir nos frères Juifs de France et de faire tous les efforts possibles pour les aider à réussir leur Alya. « Bien-venue à la maison », « l’an prochain à Jérusalem ».

Interview de Yaakov Hagoel - OSM

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

La voici donc revenue cette vieille Europe. L’Europe antisémite, celle des accusations de crime rituel, l’Europe des pogromes et celle des inquisitions, des massacres de York, des expulsions et des spoliations. La voici donc revenue cette vieille Europe avec l’image de l’Ashton et de ses imprécations antisémites. La vieille Europe dont les trains circulaient vers Auschwitz mais qui ne voulait surtout pas bombarder les camps d’extermination ou les lignes de chemin de fer. Celle de Munich, Daladier, Chamberlain ou Ashton, le Quai d’Orsay ou le Fo-reign Office. Ce sont les mêmes ac-teurs qui reviennent sur le devant de la scène. Elle est encore nostal-gique cette Europe, nostalgique de cette période où les Juifs portaient l’étoile jaune et elle n’arrive pas encore à imaginer que notre étoile est bleue et qu’elle flotte sur notre propre drapeau. En fait l’État d’Is-raël reste pour elle une aberration et si on devait faire un vote à bul-letin secret à l’ONU ou à l’union européenne pour la destruction de l’État d’Israël, aucun doute sur le résultat.

L’union européenne vient donc de voter une loi interdisant toute rela-tion avec les populations juives de Judée de Samarie, du Golan et de « Jérusalem-Est ». Il ne peut y avoir de produits manufacturés sur nos terres juives ancestrales arrivant en Europe. Comme les Juifs dans un temps pas si éloigné et très présent dans l’es-prit européen les produits israéliens

devront être marqués. C’était éga-lement la première étape de la cam-pagne nazie. Personne n’a oublié ces magasins juifs en Allemagne décorés de l’étoile de David et que les popu-lations aryennes devaient absolument boycotter. Frontières de 1948 ou statut 1944Que cette Ashton, ministre des affaires étrangères de l’union euro-péenne, puisse décider de ce que seront les futures frontières de l’État d’Israël semble impensable. Je sup-pose pourtant qu’elle a dû lire les déclarations à l’ONU de Monsieur Abba Eban comparant les lignes de cessez-le-feu de 1967 à celle d’Aus-chwitz. Cette Union Européenne rêve de nous voir revenus à des frontières indéfendables qui sont en fait celles de 1948 et si elle le pouvait c’est au statut des Juifs en 1944 qu’elle aime-rait revenir. Des Juifs sur lesquels on pouvait pleurer et non pas ces arrogants sionistes revenus sur leur Terre et redonnant vie et prospérité au désert.

Serait-ce un hasard si cette promul-gation du port de l’étoile jaune sur les produits juifs de Judée est tombée un 9 av. En ce jour, les juifs du monde entier pleurent la destruction des deux Temples, les décrets d’expul-sion d’Espagne et tant de crimes com-mis à l’égard de notre peuple. C’est par hasard que cette Ashton a décrété en ce jour que Jérusalem n’était pas « juive ».

Jérusalem est notre capitale depuis

les temps du Roi David et n’a jamais été la capitale d’un quelconque autre peuple mais a attendu notre Retour pour refleurir. Quand Paris n’était encore qu’un marécage nauséabond, que Londres n’existait pas, nos an-cêtres étudiaient déjà la Thora dans le Temple de Salomon à Jérusalem. C’est un certain Lord Disraeli qui l’avait fièrement affirmé à la Chambre des Lords. Elle en rêvait cette Europe en phase terminale de voir des terrains « juden-rein » ! Que les arabes s’établissent en squatters sur nos terres juives lui parait naturel. Mais imaginer des populations juives sur des terres oc-cupées par les arabes, par ce peuple inexistant surgi des poubelles de l’histoire que sont les « palestiniens », serait un cauchemar. Brétigny sur OrgeEstimer que c’est le droit le plus strict des arabes d’expulser les Juifs de Syrie, d’Irak, d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, de la Lybie ou du Yémen est naturel ! Pas de Juifs dans les pays arabes, ni des Juifs, ni de cime-tières juifs, ni de synagogues… Et si on agissait enfin de même quant aux arabes et à leurs mosquées sur le Terre d’ Israël. Puisque l’Europe les aime, qu’elle les accueille. Qu’elle les prenne en charge. Nul doute qu’elle trouvera parmi eux ces égorgeurs de soldats britanniques passés par pertes et profits, ces détrousseurs de morts à Brétigny sur Orge, ces incendiaires de véhicules, ces trafiquants de drogue, ces démocrates violeurs de Scandinavie.

Il est plus simple de condamner Israël et le retour du peuple juif sur sa terre plutôt que les centaines de viols par les « démocrates libéraux » de la place Tahrir, que les massacres permanents en Syrie ou que les mar-chés d’esclaves dans la péninsule arabique. L’Europe est aujourd’hui à genoux devant le croissant arabe. Donc rien d’étonnant à cette décision européenne.

Ce qui par contre est beaucoup plus étonnant et coupable est l’attitude des

communautés juives européennes « officielles » qui devraient aujourd’hui s’élever avec véhémence et com-battre une telle décision. Ce qui est étonnant c’est que dans cette France où les photos des assassins arabes sont élevées au niveau d’un art pho-tographique, ne se soient pas mobili-sés les voix des amis d’Israël et de la communauté juive contre la décision de l’union européenne.

Nous avons comme toujours nos propres traîtres et leurs journaux tra-duits en anglais, les organisations de gauchistes qui œuvrent à la destruc-tion de l’entreprise sioniste. Nous avons nos propres renégats à qui nous laissons libre cours pour leurs diva-gations anti israélienne et leurs accu-sations infondées. Nous permettons dans notre pays le financement par l’union européenne et les états euro-péens d’organes de trahison. Nous ne nous comportons pas comme les propriétaires légitimes de cette terre. Mais ce n’est pas cette infime minori-té qui doit faire entendre sa voix mais bien au contraire le peuple juif dans ses aspirations millénaires.

L’Europe s’était couchée devant le nazisme hormis une poignée de Ré-sistants. Couchée devant l’occupation communiste et aujourd’hui devant la menace de l’Islam. L’Europe avait sa-crifié à sa paix lâche et illusoire son allié Tchèque et remis à Hitler les Su-dètes. Elle a remis à Staline les états de l’Europe de l’Est. C‘est la même Europe qui veut réduire Israël à l’Etat de ghetto indéfendable et apporter la touche terminale à la « solution finale » du peuple juif !

Nous avons survécu à l‘Empire Ro-main, survécu à l’emprise grec, sur-vécu aux Rois très catholiques de la péninsule ibérique, survécu au Reich allemand, à la faucille et au marteau soviétiques. Tous ces empires ont disparu mais nous, nous sommes de retour à Jérusalem et nous y resterons pour l’éternité.

AlyaPeu importe que l’Europe soit inca-pable de tirer les leçons de l’Histoire

et se retrouve en état de dhimmitude avant l’instauration de la Charia. Ce qui importe, c’est que vous mes frères Juifs tiriez la leçon de l’Histoire. La seule leçon qui assure notre pérennité : l’Alya. Montez en Israël et venez assurer l’avenir, le vôtre, celui de vos enfants. Venez renforcer l’Etat Juif et apporter à l’Europe décrépite la seule réponse que l’Histoire conforte. Ve-nez rejoindre la Terre d’Israël avant que ne s’écroulent sur vos têtes les débris d’une Europe perdue.

En 1938, notre Maître Zeev Jabotins-ky avait déclaré aux Juifs de Pologne : « Depuis trois ans je m’adresse à vous, Juifs de Pologne, diadème du judaïsme dans le monde… Je vous mets en garde sans cesse, contre la catastrophe qui approche. Mes cheveux ont blanchi et j’ai vieilli, car mon cœur saigne en voyant que vous, mes chers frères et sœurs, êtes aveugles devant le volcan qui va bientôt cracher son feu destructeur…Je vois un spectacle terrible ; il ne reste que peu de temps pour s’échap-per. Je sais bien que vous ne pouvez le voir, préoccupés par vos soucis quotidiens. Ecoutez cependant mes paroles, en cette heure ultime : au nom de D.ieu ! Que chacun sauve sa vie, tant que cela est encore possible, et il ne reste plus beaucoup de temps ! Et je souhaite vous dire encore une chose, en ce jour de Ticha Bé’Av : ceux qui parviendront à fuir la catas-trophe, auront le mérite de vivre un jour de fête et de grande allégresse juive : la renaissance et le rétablis-sement de l’Etat juif. Je ne sais pas si je mériterai de le voir, mais mon fils, certainement ! Je crois à cela tout comme je sais que demain matin, le soleil brillera de nouveau. Je le crois d’une foi parfaite».

Il n’est que temps de quitter l’Exil et répondre au Chofar de la Liberté. Nous vous attendons, l’Histoire vous attend, l’Avenir de notre peuple vous attend. Jacques KUPFERCoprésident du Likoud MondialPrésident du Bloc National

L’union européenne et la solution finale

Les négociateurs israéliens et pa-lestiniens ont tenu leurs premiers pourparlers de paix en près de trois ans, lundi, dans un effort que le secrétaire d’état américain espère

voir mettre fin au conflit, malgré de profondes divisions.

Les négociateurs, représentants de Netanyahou et d’Abbas, ont com-

mencé les pourparlers lors d’un dîner de l’iftar, le repas du soir pendant le-quel les musulmans rompent le jeûne du Ramadan, organisé par Kerry au Département d’Etat.

Il était clair, toutefois, suite à des déclarations publiques sur l’ordre du jour des négociations, censées durer neuf mois, et suite a des commen-taires d’Abbas, qu’il y a des désac-cords sur les questions telles que les frontières et la sécurité.

Les négociations ont commencé au cours du dîner, Israël étant représen-té par la ministre de la justice Tzipi Livni, et Yitzhak Molcho, un proche collaborateur de Netanyahou, et l’au-torité palestinienne par le négociateur en chef Saeb Erekat et Mohammed Ishtyeh.

Alors que les parties se réunissaient à Washington, Kerry a rencontré sépa-rément chacune d’elles, à commencer par les israéliens, avant que tous se réunissent autour de la table du dîner. Kerry et sa délégation de quatre per-sonnes, dont le nouvel envoyé spécial Indyk, étaient assis d’un côté de la table, et leurs invités de l’autre, les deux principaux négociateurs Livni et Erekat assis côte à côte.

S’exprimant avant le dîner, Livni a déclaré : « l’objectif est de mettre fin à ce long conflit entre nous et les pa-lestiniens. Cela parait simpliste, mais c’est dans l’intérêt d’Israël. »

« Ce n’est pas une faveur envers les Etats-Unis ou les palestiniens, c’est quelque chose que nous devons faire, mais c’est très compliqué. Nous par-tons sur une voie nouvelle et nous allons devoir voir si nos objectifs sont réalisables. »

Le président Obama s’est exprimé sur la reprise des pourparlers plus tôt lundi, disant : « c’est un pas en avant prometteur, bien que du travail acharné et des choix difficiles restent à venir. »

Il a ajouté : « le travail le plus difficile de ces négociations est devant, et je suis plein d’espoir que les israéliens et les palestiniens aborderont ces né-gociations de bonne foi et avec une attention et une détermination soute-nue. »

Les pourparlers de paix ont commencé au milieu de profondes divisions

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

C’est avec sept mois de retard que la Knesset vient de voter la loi de finances pour 2013. Au menu: plus d’impôts et moins de services pu-blics.

L’enveloppe budgétaire pour 2013 s’élève à 395 milliards de shekels, soit 82 milliards d’euros. L’objectif avoué du gouvernement israélien est de réduire le déficit budgétaire qui se monte à 40 milliards de shekels, soit près de 4,5% du PIB. Si le trou sera bien comblé d’ici à la fin de 2014, le Trésor a choisi d’abaisser les dé-penses publiques tout en augmentant la fiscalité d’un montant similaire. Ce n’est donc pas le budget de relance dont l’économie israélienne aurait be-soin: la discipline budgétaire relègue l’impératif de croissance et d’emploi au second plan.

Quant à Yaïr Lapid, le ministre des Finances, il estime avoir tenu son pari: les Israéliens de la classe moyenne ne sont pas les seuls à être mis à contribution. Pour une fois de-puis longtemps, d’autres catégories aussi devront se serrer la ceinture, notamment les ultraorthodoxes (qui recevront moins d’allocations fami-liales et subiront des coupes dans les subventions publiques aux institu-tions religieuses), les hauts salaires et les grandes sociétés (qui paieront plus d’impôt).

En réalité, ce budget bisannuel pour 2013 et 2014 est en “trompe l’œil” : les inégalités fiscales s’accentue-ront tandis que les services publics consommés par les Israéliens les plus défavorisés vont encore se rétrécir.

LA PRESSION FISCALE REVUE

À LA HAUSSE

Pour combler le trou budgétaire, le gouvernement utilise d’abord les ins-truments de la politique fiscale. Voici la liste non exhaustive du nouveau « paquet fiscal » que les parlementaires israéliens ont voté sur proposition du gouvernement :- Impôt sur le revenu : les salariés gagnant jusqu’à 14 000 shekels par mois (2.900 euros) se verront impo-sés de 1% supplémentaire, tandis que les revenus de plus de 22 000 shekels mensuels (4.600 euros) seront taxés de 2% de plus (janvier 2014).- Impôt sur les sociétés : il passera de 25 à 26,5% (janvier 2014).- Impôt sur le revenu des jeux de ha-sard : il passera de 25 à 30% en 2014.- TVA : l’augmentation de 1% est déjà entrée en vigueur.- Taxe sur les alcools et tabac : la

hausse est déjà entrée en vigueur.- Impôt foncier sur l’achat d’un loge-ment : le nouveau barème prévoit une hausse progressive jusqu’à 5% sur le prix des logements.

En revanche, le gouvernement ne fait rien pour réparer une injustice sociale criante: Israël restera le seul pays oc-cidental dans lequel la fiscalité indi-recte (sur la consommation) est plus lourde que l’impôt direct (sur les re-venus), ce qui est la principale source d’inégalités entre les plus riches (qui paient peu d’impôt sur le revenu) et les plus pauvres (qui paient beaucoup d’impôt sur leur consommation).

LES DÉPENSES PUBLIQUES ENCORE AMPUTÉES

Comme la hausse des impôts ne suf-fira pas à combler le déficit public, le gouvernement utilise à nouveau la “solution de faciliter”: une coupe transversale de 4% dans les dépenses courantes de tous les budgets. Cette mesure est censée épargner les minis-tères de la Défense, de l’Education, des Affaires sociales et des Trans-ports ; en fait, le budget de ces minis-tères est amputé de façon encore plus significative.

Autre coupe qui permet au gouver-nement de réaliser de substantielles économies : les allocations familiales sont ramenées de 175 à 140 shekels par mois (30 euros) et par enfant, pour les enfants nés après 2003. Pour les enfants plus âgés, la réduction sera plus progressive pour tenir compte du nombre d’enfants par famille.

TOUS LES ISRAÉLIENS PAIE-RONT

Malgré les promesses électorales, les Israéliens de toutes catégories ver-ront leur pouvoir d’achat amputé : les pauvres seront touchés par la hausse de la TVA, les classes moyennes se-ront mises à contribution par l’impôt sur le revenu, les sociétés paieront plus d’impôt sur leurs bénéfices.

En revanche, le gouvernement a refusé de prendre d’autres mesures qui auraient permis de mieux répar-tir la charge fiscale sur les Israéliens, comme un taux réduit de TVA ou un impôt plus lourd sur les revenus du capital. De même, le gouvernement refuse toujours d’introduire un impôt sur l’héritage (droits de succession) : Israël est un des rares pays occi-dentaux (Etats-Unis compris) où les transmissions de patrimoine sont exo-nérées d’impôt.

Pour maintenir et même accroître son taux de croissance, l’économie israé-lienne aurait besoin d’une politique budgétaire qui passe notamment par une relance du pouvoir d’achat: or, en coupant dans les allocations fami-liales et en relevant le taux de la TVA, le gouvernement réduit le pouvoir d’achat des Israéliens aux revenus les plus bas. De même, la baisse des ser-vices publics (comme santé et éduca-tion) obligera les Israéliens à acheter des services au secteur privé, ce qui amputera encore le revenu disponible des classes moyennes et contribuera au renchérissement général du coût de la vie.Jacques Bendelac (Jérusalem)

Budget 2013 et 2014: trop d’austérité et pas assez de relance

Le journal officiel de l’Union Euro-péenne a publié les « Lignes direc-trices relatives à l’éligibilité des entités israéliennes établies dans les territoires occupés par Israël depuis juin 1967 et des activités qu’elles y déploient aux subven-tions, prix et instruments financiers financés par l’UE à partir de 2014 ».

Lire ces lignes attentivement sera

révélateur de l’esprit qui mène au-jourd’hui cette Union Européenne.Ainsi, et selon le point deux, la ville de Jérusalem (entre autre), celle qui fut construite par le Roi David, sym-bole de l’histoire juive, et qui contient le premier lieu saint du Judaïsme est considéré par l’UE comme étant territoire « occupé » par les Israé-liens. Toute « entité israélienne » y exerçant une quelconque activité sera donc exclue des accords à venir entre l’UE et l’Etat d’Israël. Ceci,

évidemment, tant que les frontières définitives ne seront pas approuvées par les parties au processus de paix au Proche-Orient. Autrement dit, ad vitam aeternam puisque cette ville est revendiquée par le monde musulman comme capitale de la « Palestine » à venir !

Le point quatre, quant à lui, rappelle que « les présentes lignes directrices ne s’appliquent pas à l’aide octroyée par l’UE (…) aux entités palesti-

niennes établies dans les territoires visés au point 2, ni aux activités qu’elles y déploient, pas plus que les conditions d’éligibilité définies à cet effet. Plus particulièrement, elles ne s’appliquent pas aux accords conclus entre l’UE, d’une part, et l’Organisa-tion de libération de la Palestine ou l’Autorité palestinienne ».

Ainsi, dans l’absolu, toute entité ‘’pa-lestinienne’’ désireuse de s’installer, dans ce qui est selon le droit israé-lien, la capitale de l’Etat d’Israël sera encouragée par L’UE. Quand bien même le ‘’peuple palestinien’’ n’exis-tait pas cinq décennies auparavant et la ville n’étant pas citée une seule fois dans le livre saint de l’Islam !

Pour l’UE les Israéliens sont jugés personæ non gratæ en leur ville sainte. Y compris en Judée et Sama-rie, territoires devant, selon la lecture européenne, devenir judenrein pour que la ‘’paix’’ advienne en cette ré-gion. C’est à peu près ce que l’Europe avait décidé pour son propre territoire dans le siècle précédent. Rappelant en cela les différentes attitudes envers les Juifs de plusieurs pays membres de cette union dans les deux millé-naires passés.

Quid des entités étrangères aux deux belligérants s’installant dans ces ter-ritoires et souhaitant bénéficier de subventions ? Devront-ils montrer patte blanche en fournissant la preuve qu’ils ne sont pas frappés part le ‘’sceau de l’infamie’’ ? A savoir, la nationalité israélienne, ou ayant des actionnaires possédant cette nationa-

lité « bannie » !

C’est bien ce que sous entend a contrario la partie intitulée « Partie E — MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE » réclamant de la part des « entités israéliennes » une déclaration sur l’honneur affirmant que leur « lieu d’établissement est situé à l’intérieur des frontières d’Israël d’avant 1967 ».

Ceci dit, d’autres n’auront pas à montrer leur ‘’loyauté’’ envers l’UE. Par le point quinze, on apprend que ces lignes directrices « (…) ne s’ap-pliquent pas aux activités qui, bien que se déroulant dans les territoires visés au point 2, sont conçues de manière à bénéficier à des personnes protégées aux termes du droit huma-nitaire international qui vivent dans ces territoires et/ou à mettre en œuvre la politique de l’UE dans le cadre du processus de paix au Proche-Orient ».

Simplement dit, les Israéliens, mais pas seulement, avides de servir la po-litique ‘’palestinienne’’ de l’UE dans les « territoires occupés » en seront récompensés. Nul ne songe au sein de cette union à changer une politique qui à fait ses preuves ! Les kapos du siècle dernier avaient eux aussi quelques privilèges en contrepartie de leurs basses besognes !

Faut-il s’étonner alors que l’Union Européenne collabore avec l’isla-misme rêvant à son tour d’en finir avec les Juifs ?

Publié par Victor PEREZ

L’UE, fidèle à l’esprit de son passé

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

Prendre une partie du corps hu-main pour en fabriquer une autre. Jusqu’ici, ce procédé n’a rien d’ex-ceptionnel si ce n’est que la partie en question n’est autre que… des cellules prélevées à partir d’urine. Des scientifiques chinois issus de l’Institut de biomédecine et de santé de Canton (Chine) ont réussi à utiliser ces cellules pour obtenir une structure qui peut être assimi-lée à une dent. Une technique qui pourrait permettre de remplacer une dent perdue par une autre, sans avoir besoin de prothèse.

Concrètement, la fabrication de cette dent a nécessité plusieurs étapes, comme l’explique leur étude publiée dans le Cell Generation Journal. Dans un premier temps, les chercheurs ont extrait des cellules contenues dans de l’urine. Ils les ont ensuite repro-grammés en cellules souches, soit des cellules neutres capables de se diffé-rencier en d’autres types de cellules (de peau, muscle, organe…). Ils ont ensuite fait en sorte que ces cellules se transforment en trois composants indispensables : l’émail, la dentine et la pulpe.

Des progrès encore attendus

Ces éléments ont ensuite été implan-tés sur des souris et les scientifiques ont pu observer avec succès des dents pousser trois semaines plus tard. Avec cette technique, l’avantage résulte dans le fait que le receveur ne peut pas faire un rejet puisque ces dents sont générées à partir du même corps. Seul hic : le taux de réussite de cette technique n’est que de 30% et ces dents artificielles sont trois fois moins résistantes que des vraies dents.

De plus, le choix de l’urine ne se-rait pas le plus approprié, comme le souligne à la BBC, le professeur Chris Mason, spécialiste des cellules souches : « l’urine contient peu de cellules et la probabilité de les trans-former en cellules souches est très faible ». Sans compter le nombre de bactéries contenu dans ce liquide qui pourrait contaminer la bouche du re-ceveur. En attendant plus de progrès dans ce domaine, mieux vaut donc s’en tenir aux bonnes vieilles règles bucco-dentaires.

Metro

L’urine pour fabriquer une véritable dent

Ce n’est pas tous les jours que l’on tient des cons à accrocher au mur. Ceux-là valaient la surveillance.

Un comité religieux d’Aleppo, la ville syrienne tombée entre les mains des rebelles, vient de décré-ter que les croissants « coloniaux » doivent être interdits en terre d’islam.

Un comité de la sharia a issu une fa-twa qui interdit les croissants, en rai-son de leur signification « coloniale », rapporte le quotidien en langue arabe Asharq al-Awsat mardi 30 juillet.

Les croissants ont la forme de crois-sant pour célébrer la victoire des européens contre les musulmans, ex-plique la fatwa qui les a classé haram (interdits).

Il est important de noter que la société islamique d’Aleppo suit des règles modérées de l’islam, précise avec insistance le quotidien arabe.

© Jean-Patrick Grumberg

Source : http://english.alarabiya.net

Ah les cons ! Une fatwa vient d’interdire aux musulmans de manger des croissants

Obama : « Par leur excellent tra-vail, les Musulmans américains ont contribué à bâtir notre nation et nous avons vu les résultats. »

Quid des Américains de souche européenne, des Juifs américains, des Hindous américains ? Jamais Obama a loué leur contribution, pourtant bien réelle, à la construc-tion et au développement des USA.

Les musulmans auraient-il décou-vert l’Amérique avant Christophe Colomb ? Lui-même était peut-être musulman, selon l’habitude arabo-musulmane de s’approprier l’histoire des autres nations, leurs héros, leurs penseurs, et leurs scientifiques ? Et depuis l’élection de Barack Obama, l’Amérique a sans doute aussi retrou-vé quelques racines musulmanes, sur-gies du néant ? Obama n’avait-il pas déclaré en Turquie que l’Amérique n’est plus chrétienne….

A part leur idéologie liberticide, obs-curantiste et suprémaciste, dont le but final est le remplacement de la Constitution américaine, garante des droits et des libertés des citoyens, par la charia, et des dépenses accrues pour lutter contre le terrorisme isla-mique qui menace à chaque instant les Etats Unis, les Musulmans n’ont rien apporté de constructif, mais ils contribueront sûrement au déclin du pays qu’ils appellent le Grand Satan.

Lors de la célébration de l’iftar, le repas de rupture du jeûne, jeudi soir, dans le « State Dining Room », Oba-ma a déclaré que « tout au long de son histoire, l’islam a contribué à façon-

ner le caractère de notre pays ».

Dans son discours avant l’iftar, Oba-ma a cité le coran, rapporte la presse présente à la Maison Blanche.

« Au jour du jugement, qui aura fait le poids d’un mithqâhl de bien, le ver-ra ; celui qui aura fait le poids d’un mithqâl de mal, le verra » (Sourate Le Tremblement de Terre 99.7,8).(mithqâl : mesure de poids, dans cer-tains versets il désigne le poids d’une chose légère, dans d’autres, il s’agit du poids d’un grain de moutarde, pompeusement traduit en français et en anglais par « le poids d’un atome »)

Les Américains ont vu le Mal absolu dans le fond des yeux : la destruction des Twin Towers par les disciples d’allah, l’attentat de Boston par les fidèles d’allah, le massacre de Fort Wood par un pieux fou d’allah amé-ricain. Sans oublier les nombreux attentats islamistes déjoués.

« Par leur excellent travail, les Mu-sulmans américains ont contribué à bâtir notre nation et nous avons vu les résultats », a-t-il ajouté.

Obama, qui a présidé cinq dîners d’if-tar, a toujours axé une grande partie de son discours sur l’entrepreneuriat :

«Chaque jour, les Musulmans amé-ricains aident à façonner notre façon de penser, de travailler, de faire des affaires, et c’est cet esprit que nous célébrons ce soir…. les rêveurs, les créateurs dont les idées jouent un rôle de pionnier dans la création de

nouvelles industries, de nouveaux emplois, ouvrent de nouvelles oppor-tunités pour nous tous »

Ce discours rappelle celui de John Brennan, nouveau directeur de la CIA qui déclarait, fièrement : « l’is-lam a contribué à façonner ma propre vision du monde ». L’islam fascine beaucoup l’administration Obama)

Suggestion : que la ville de Détroit, sinistrée, récemment déclarée en faillite, fasse appel à l’esprit d’entre-preneuriat des Musulmans améri-cains pour renaître à la vie…

Si le soleil se lève chaque jour ra-dieusement sur l’Amérique, c’est grâce à l’islam et aux Musulmans américains. Les autres, les non mu-sulmans, ne sont que des quantités négligeables, quasi inexistantes dans l’esprit d’Hussein Obama.

Ces propos, enrobés de sucre halal, de la part de celui que les Arabes qua-lifient de Cheval de Troie des Chré-tiens en terre d’islam, sont révoltants.

Ce Président n’aime pas les Améri-cains de souche, les braves citoyens qui lui ont permis d’accéder au pou-voir suprême. Pour les remercier, il réécrit l’histoire des Etats Unis à la lumière obscure de l’islam.

© Rosaly

Source : « Obama celebrates Ra-madan: ‘Islam has contributed to the character’ of US, » by Kyle Bal-luck at The Hill, July 25

Obama célèbre l’iftar à la Maison Blanche et fait l’éloge des Musulmans américains

Le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, à pro-pos de l’Egypte, appelle « à la libé-ration des prisonniers politiques y compris celle de l’ancien président Morsi. Il faut revenir vers un che-minement démocratique. Le senti-ment qu’ont eu beaucoup de per-

sonnes, c’est qu’il (ndmg – Morsi) voulait aller vers un islamisme à marche forcée », se justifie Fabius.

Je ne saisis pas très bien l’appel de Fabius. Et ce pour diverses raisons. En France, un jeune manifestant pacifique est devenu le premier pri-

sonnier politique depuis soixante ans. Certes, il a depuis été libéré. Mais la violation des droits de l’homme par le régime socialiste français demeure une tache qui ne s’effacera jamais.

Morsi est membre des Frères musul-mans, c’est-à-dire membre de l’orga-nisation islamique la plus extrémiste de la planète à l’exception des sala-fistes et d’Al-Qaïda. Il est donc pour le moins surprenant – ou peut-être, au contraire, tout à fait logique – que Fabius, membre d’un régime socia-liste islamophile et répressif, prenne la défense de Morsi, un extrémiste musulman judéophobe et christia-nophobe, coupable de complicité de crimes atroces perpétrés contre les chrétiens égyptiens et contre les mu-sulmans égyptiens réformateurs.

© Michel Garroté

Fabius adhère aux Frères musulmans

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

Alain Sayada : Mme Benhamou, vous vous présentez sur la liste de Tous ensemble 2013 soutenue par Dov Zerah. Pouvez-vous, vous pré-senter à nos lecteurs ?Odette Benhamou : Je suis issue de familles saloniciennes qui ont échappé à la destruction de cette belle communauté. Mes parents ont quitté la Grèce à la fin des années 30, et pu survivre aux événements après de nombreuses péripéties à travers l’Europe et le Maghreb pour aboutir à Paris où je suis née et ai toujours vécu.J’ai 62 ans, suis mariée, et mes 4 enfants vivent aujourd’hui en Israël. J’ai une formation de management d’entreprise, ayant obtenu le diplôme HEC-JF et un MBA de l’INSEAD (Institut européen d’administration des entreprises). J’ai exercé durant une trentaine d’années au sein de sociétés internationales : dans le domaine pharmaceutique, médical à l’Hôpital américain de Paris, dans des grands groupes des services et des loisirs, essentiellement dans des fonctions de marketing et de dévelop-pement stratégique.J’exerce aujourd’hui des responsa-bilités associatives auprès de deux organisations animées par Rav Elie Lemmel, qui ont, entre autres objec-tifs, la lutte contre l’assimilation par l’enseignement de la Torah et par l’organisation d’événements. Je contribue à gérer le développement de ces activités et à trouver les finan-cements nécessaires.

AS : Pour quelle raison, avez-vous rejoint la liste de Tous ensemble ?OB : Je souhaite aujourd’hui pour-suivre et renforcer mon engagement communautaire en me présentant aux élections du Consistoire de Paris au sein du regroupement Tous Ensemble 2013. Trois principales raisons à cela.Tout d’abord, le programme du re-groupement, et plus particulièrement la nécessité de travailler pour une har-monie communautaire devenue indis-pensable en ces temps difficiles, pour stopper la politisation du Consistoire, pour une gouvernance transparente et collégiale essentielle au bon fonction-nement de l’institution, avec notam-ment la fin du cumul des mandats, pour la mise en place d’une décentra-lisation au profit des communautés, pour une meilleure organisation de la cacherout et donc l’accessibilité de tous aux produits casher. Je suis par ailleurs particulièrement sensible au renforcement des liens avec Israël, ma situation familiale aidant…Par ailleurs, la qualité des membres de l’équipe, constituée à la fois d’ad-ministrateurs actuels du Consistoire qui en ont une excellente connais-sance de l’intérieur, et de personnes nouvelles venant d’horizons profes-sionnels divers, qui apportent un œil neuf sur les projets.Enfin, l’opportunité de mettre au ser-vice du Consistoire de Paris et de la communauté mon expérience pro-fessionnelle dans l’organisation et le développement, exercé en entreprise et dans le cadre d’associations.

AS : Que représente pour vous le Consistoire de Paris ?OB : Le Consistoire de Paris est avant tout une grande institution cultuelle avec laquelle on entre en contact à l’occasion des grands mo-ments de la vie juive (brit mila, bar ou bat mitsvah, mariage, décès, conver-

sion…), et qui gère la vie des com-munautés au quotidien.Elle n’est toutefois pas exempte de certains reproches quant à son fonc-tionnement, malgré un personnel dévoué et disponible. Pour moi, le Consistoire de Paris doit absolu-ment être une organisation efficace et bien gérée, pro-active au service des fidèles de la communauté. Il s’agit non seulement de prioriser l’existant (synagogues, communautés, cache-rout…), mais de rapprocher davan-tage la communauté juive de cette institution.Ces élections constituent un moment privilégié pour faire connaître les enjeux et inciter la population juive à voter. Le taux d’abstention est beau-coup trop élevé. Chacun doit se sentir concerné. Aller voter ne prend que quelques minutes et il y va de l’avenir de notre communauté pour les quatre ans qui viennent.

AS : Êtes-vous pour ou contre le rapprochement avec le CRIF et pourquoi ?OB : Je suis entièrement favorable à une intégration du Consistoire au-RIF,, et je me placerai pour justifier ce choix non pas uniquement sur le plan institutionnel comme il est possible de le faire (unité, efficacité, représen-tativité, force du message, …), mais aussi du point de vue de l’individu. La communauté juive traverse une crise identitaire, les mariages mixtes se multiplient, il est difficile quand on n’est pas issu d’une famille traditio-naliste ou religieuse de conserver son sentiment d’appartenance à la com-munauté.Harmonie et complémentarité doivent impérativement régner entre les grandes institutions qui la repré-sentent, afin que l’individu puisse se reconnaître en elles, se sentir repré-senté et défendu. Polémiques et luttes de pouvoir ne peuvent qu’aller à l’encontre de cet impératif et nous donner le spectacle désolant de la division.

AS : Qu’elles sont à votre avis les attentes de la communauté juive ?OB : Il est difficile de répondre à cette question car la communauté n’est pas homogène, loin de là, et ses attentes très diverses. Il est cependant possible de faire ressortir quelques idées-forces :- des représentants de la communauté unis dans un même désir de la repré-senter efficacement et de la protéger en ces temps troublés,- des relations apaisées entre les diffé-rentes instances représentatives,- des prix maîtrisés pour les produits cachers, - une place de la femme juste et digne, toujours dans le respect de la Hala’ha.- des synagogues accueillantes.

AS : Que pensez-vous de la déser-tification des synagogues dans cer-taines villes de la région parisienne ?OB : Elle peut être liée à des ques-tions de sécurité, mais d’autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte.L’action en matière d’accueil et d’animation de la communauté est essentielle. Un point clé à cet égard réside dans la formation de ses cadres et des rabbins, ce qui pose notamment le problème du statut des rabbins, de leur charge de travail et de leur rémunération. Il faut proposer aux rabbins une formation à l’animation

et à la communication. Le travail lié aux événements de la vie est chro-nophage, il serait utile en cas de sur-charge de leur fournir une assistance. Leur rémunération doit leur permettre de vivre correctement de leur seule activité.L’accueil des femmes est essentiel pour qu’elles viennent nombreuses dans une synagogue dans laquelle on leur accorde une place digne, où elles ont accès à des cours de bon niveau. Bien accueillies et bien intégrées, elles inciteront leurs enfants à les suivre. Leur rôle est essentiel dans la transmission.Pour tous ceux qui sont encore loin de la pratique, un accueil personnalisé avec cours d’initiation et formation à la prière. Et enfin le plus important, savoir atti-rer et retenir les jeunes : les efforts doivent être poursuivis à travers des actions originales, innovantes et modernes. La réussite en la matière de certains rabbins doit être prise en exemple.

AS : Manger cacher aujourd’hui dans la communauté juive devient luxe, beaucoup de nos frères vivent en dessous du seuil de pauvreté, les commerçants mettent la fautes sur les taxes consistoriales, qu’en pen-sez-vous ?OB : Les taxes consistoriales ont un effet très limité sur les prix et ne

constituent pas – de loin - le seul fac-teur responsable d’un surcoût par rap-port à des produits non casher.Du fait du nombre réduit de juifs mangeant cacher, le marché est si étroit que les industriels et la grande distribution ne s’y intéressent que très peu. La production est limitée donc chère, la solution consiste à favoriser la concurrence ; de nombreux points de vente ont vu le jour dans ces der-nières années, mais l’on peut encore aller plus loin.Nous projetons en particulier de créer un observatoire des prix des produits casher permettant de suivre leur évolution, et au consommateur de choisir ses points de vente avec dis-cernement. Le développement d’une cacherout nationale irait également dans le sens d’une meilleure organi-sation globale et donc d’un impact pour le consommateur.

AS : Pour finir, pouvez me donner un synonyme de consistoire ?OB : Il est difficile de réduire le Consistoire à un seul mot ou à un seul concept, tant son champ d’action est large et son implication est indis-sociable de la vie juive dans son en-semble. De par son rôle, ses actions, ses missions, son positionnement et ses responsabilités, on peut dire qu’il est la colonne vertébrale du judaïsme. C’est peut-être le synonyme qui selon moi s’en rapproche le plus.

INTERVIEW ISRAEL ACTUALITES – Odette Benhamou - Liste Tous Ensemble

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

Après six longs mois de suspense, campagnes et pressions en tout genre, voilà enfin venu le nouveau tandem rabbinique d’Israël. Le Rav

David Lau, fils du Rav Meir Lau, et le Rav Ytshak Yossef, fils du Rav Obadia entament donc un mandat de dix ans. Ces deux fils de célébrités

rabbiniques d’Israël ont remporté leur nouveau titre haut la main de-vant le Rav Stav et le Rav Eliahou, ce dernier aussi fils du prestigieux Rav Mordehay Eliahou zatsal.

Le camp orthodoxe a su resserrer les rangs pour remporter la victoire face au camp sioniste religieux, bien moins uni apparemment. Les critiques vont bon train, non pas autour de cette nouvelle nomination de Grands Rabbins d’Is-raël, mais plutôt autour du désordre qui règnerait désormais au sein des troupes du Bayit Ayehoudi. L’heure est venue de la remise en question, au lendemain des résultats d’un combat que Nafa-tali Benett pensait gagner face à Arié Dérhy, maître d’œuvre de ce couron-nement indiscutable.Finalement, après réflexion, le monde religieux orthodoxe avait peut-être besoin d’une victoire… Il n’a toujours pas digéré son absence dans le nou-veau gouvernement. Le nouveau statut des Grands Rabbins va-t-il réussir à cal-mer l’amertume - voire la haine - qui

règne entre les deux camps ? Qui sait ? Le dialogue pourrait peut-être se réins-taurer entre les tribus, sioniste et ortho-doxe. On a même vu à la Knesset, à la veille des vacances, certains députés se menotter ou déchirer leurs vêtements face à l’avancée de la loi sur l’enrô-lement pour tous. Que faut-il donc en penser ? La douleur est-elle si forte qu’elle serait comparable pour certains à celle d’un deuil ou d’une condamna-tion à la prison ?

Et nous francophones, où nous si-tuons-nous dans ces scissions sociales religieuses ? Sont-elles aussi marquées dans nos communautés ou entre les différents courants rabbiniques ? J’ose espérer que non… Lors de chaque conversation avec nos leaders religieux, je dois avouer que chacun affirme être prêt à se lever et à donner l’exemple du « tous ensemble au-delà des différences », une idée à retenir !

Le cœur du Judaïsme, notre Jérusalem, reste le centre de toutes ces émotions.

D’autant que la course à la mairie vient aussi de commencer ici entre le maire actuel Nir Barkat et le nouveau candi-dat Moshé Léone, poussé par certains partis politiques. La « conquête » de l’Hôtel de ville a commencé, à Jéru-salem ainsi que dans toutes les villes d’Israël où ils font, pour la plupart d’entre eux, les beaux yeux à nos com-munautés de olim, anciens comme nou-veaux, et dont le nombre et l’influence pourraient marquer la différence. Mal-heureusement, nos ennemis aussi ont pris d’assaut notre capitale qu’ils vou-draient diviser dans un premier temps, pour mieux se l’approprier ensuite. Notre seule force face à ces attaques de toutes parts reste comme toujours notre responsabilité commune face notre choix de vie :Rester unis sur le droit chemin prôné par la Torah d’Israël et recevoir les brahot [bénédictions] ou quitter cette route en attisant la guerre des camps et recevoir alors les klalot[malédictions] : à nous de choisir !Par Avraham Azoulay

Faire le bon choix

Yaacov Ben DenounPeintre-écrivain

L’été en Israël est une saison de contrastes, et la lumière et l’obscu-rité souvent s’y côtoient. Si le soleil estompe les reliefs et les contours, il n’efface pas les réalités. L’été en Israël est un écrin, une parure, qui recèle des odeurs de bord de mer, d’herbe cou-pée, d’épices ; qui recueille les cris d’oiseaux, le chuintement des jets d’eau, le pépiement des enfants, les échos de la ville. L’été en Israël est une respiration, une autre mesure du temps qui s’étire sans se fragmenter. La terre colle aux chaussures des ran-donneurs, des plagistes, des piétons. Certains vont au Kotel, d’autres près des berges, mais ils ont tous au cœur l’amour du sol qu’ils foulent. Les plai-sirs qu’offrent les sucs des plaines, le miel des montagnes, le jasmin des che-mins, n’appellent qu’au remerciement, à la prière, à l’étude, et à la sieste…L’été en Israël est un parfum qui dure.

Yaël David TouatiDirectrice du programme Campus international de l’Alliance Israélite Universelle à Mikveh-Israel« L’été se marque non moins par ses mouches et moustiques que par ses roses et ses nuits d’étoiles... » (Proust). Quel Bonheur ! Surtout cette année, après les pluies bénies de l’hiver, la nature est magnifique, les plages pleines, les touristes sont là. Que re-procher à l’été ? Pourtant l’été est une épreuve pour les parents. Pourquoi ? Car, malgré leurs critiques récurrentes, ils savent que leurs enfants sont plus en sécurité à l’école qu’à la maison. Parce que les priorités ont changé et que, si par le passé, les parents pre-naient du temps pour être en vacances

avec leurs enfants et créaient ensemble des souvenirs de famille, aujourd’hui ils travaillent dans des bureaux cli-matisés pendant que leur progéniture tourne en rond ou se concentre sur des tablettes. Le climat n’est plus le pré-texte qui rendait l’été rude en Israël, chacun doit faire un effort pour profi-ter de cette belle saison. Connaissez-vous l’odeur du figuier au soleil ?

Valérie CudkowiczRédactrice en chef du site www.jerusalem-info.com

L’été en Israël est bien sûr un pur bonheur, tout comme l’hiver, le prin-temps ou l’automne. Mais en été, on a la chance d’avoir en plus, si ce n’est des vacances, du moins du temps libre pour pouvoir profiter de Jérusa-lem et du reste du pays. Alors faisons taire les grincheux qui trouvent qu’il fait trop chaud et ceux qui s’ennuient sans savoir que faire. Oui il fait chaud en Israël. Mais cela n’empêche pas de partir à l’aventure. Se laisser fondre comme une glace au soleil sur le sable n’est pas la seule option. Rien qu’à Jérusalem, les festivals se suivent et ne se ressemblent pas. Les musées doublent d’imagination pour occuper petits et grands. Les terrasses s’équipent pour rafraîchir tous ceux qui osent sortir pendant la journée. Faites le plein d’idées neuves sur les pages de Jérusalem-info. Sortez de votre coquille et profitez de l’été pour découvrir une autre Jérusalem et un autre Israël. Bonnes vacances à tous.

Sophie AttalDirectrice d’une troupe de théâtre. Spectacle « Sérieux s’abstenir »

Je dirais plutôt un rude bonheur. Bon-heur de voir arriver nos amis et notre famille de France et d’ailleurs. Bon-heur de leur faire partager notre quo-tidien et de leur donner envie de nous rejoindre sur notre terre. Bonheur de les voir réaliser qu’il fait bon vivre en Israël. Bonheur de revivre avec eux le temps d’un été l’insouciance de notre vie d’avant. Mais ce bonheur a un prix et il est rude !Rude épreuve que de voir nos magni-fiques plages se transformer en four-milières. Rude épreuve que de devoir piétiner pour un simple dîner au res-taurant. Rude épreuve que de devoir parcourir le pays de long en large pour visiter les touristes qui font fi de notre quotidien. Rude épreuve que de pou-voir se reposer dans ce tourbillon de rude bonheur qui caractérise l’été en Israël !

Joseph ZrihenPrésident Exécutif Fédération Is-raélienne Francophone

Poser cette question entraîne le risque de réponses contrastées selon que l’on est en vacances ou résident en Israël.

Du monde entier des dizaines de mil-liers de touristes se pressent pour pro-fiter du soleil garanti, des plages de sable fin, des sites historiques enviés de tous. Pour nous juifs c’est aussi réaffirmer le témoignage de notre attachement à notre identité passée et actuelle. Alors oui, cela peut entraîner quelques embouteillages (les fameux pkakim…) sur les routes, sur les lieux de loisir, dans les restaurants et au KOTEL … Mais cela est tellement compréhensible. De plus ces moments sont aussi pour les Juifs du monde entier l’opportunité de rejoindre, pour quelques semaines ERETZ ISRAEL, de partager même a minima notre quotidien d’Israélien. Alors l’été en Israël : oui un pur bonheur ; que nous avons la chance de conjuguer à toutes les saisons. David MansourGuide touristique chez Tiyoul-Tov.org

Dans mon travail de guide touristique cette période est sans aucun doute un pur bonheur. C’est vrai qu’il fait très chaud, mais c’est la période où tout le pays, petits et grands, sont sur les routes pour découvrir leur terre. Viennent s’ajouter « nos frères tou-ristes » de passage avec leur famille, venus des quatre coins du globe. Pré-sents au rendez-vous comme chaque année pour affirmer leur attachement à notre terre, ils viennent afin de se res-sourcer, passer du bon temps, faire des visites et découvrir leur pays et leurs racines. Mais surtout pour se projeter d’un pas de plus dans l’alyah. Cette décision si difficile, mais si alléchante. Et là le rôle du guide touristique est crucial. Il fonctionne un peu comme

un décodeur de la vie israélienne, car au-delà de leur faire de superbes balades, il leur fait comprendre les différentes facettes de la société, clé essentielle pour trouver plus tard leurs points de repère le jour où ils feront le grand saut vers leur liberté, amen !

Jacquot GrunewaldRabbin. Écrivain

À Jérusalem le matin, après le premier office, c’est le paradis. En semaine ! Parce que le Shabbat avant, pen-dant et après la tephila, c’est l’enfer. Le nouvel enfer qui fait souffler le chaud et le froid. Avant, en août que Dieu nous fait, on partait heureux, chemise blanche, manches courtes à la synagogue. Les fenêtres étaient ouvertes sur le ciel de Jérusalem et ses jolis arbres ; vous entendiez les oiseaux accompagner le ‘hazan. Les ventilateurs se mettaient en marche, et leur doux ronronnement annonçait les siestes heureuses. Aujourd’hui, déjà hors du beth-knesseth la clim fait un bruit d’enfer. Dedans, vous frisson-nez et à moussaf vous voici glaçon devenu. Pour vous en prémunir, vous vous équipez le Shabbat suivant. Mais en marchant au soleil naissant, vous étouffez dans votre costume trois pièces, le cache-nez vous serre, les gants vous gênent. La géhenne ! C’est pire au retour, sous le soleil dardant. Et dire que le premier des Psaumes, ce matin, proclamait : « Les cieux content la gloire de Dieu et le firma-ment l’œuvre de ses mains ».

L’été en Israël, est-ce un pur bonheur ou une rude épreuve ?

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

C’est une nouvelle donne, dans la géopolitique égyptienne : le Hamas palestinien est ouvertement déclaré comme le bras armé, —abritant, à Gaza-plage, les cerveaux du terro-risme dans le Sinaï égyptien— et la garde noire ou protection rappro-chée des principaux chefs Frères Musulmans.

Obama et l’Europe feront tout pour alléger le sort de Morsi. Il n’empêche qu’il se trouvait en prison au moment où le Hamas et des ingénieurs du Hezbollah ont tenté un coup de force pour l’en libérer, ainsi que le gratin des FM et d’al Qaeda emprisonné, en février 2011… La Justice du peuple égyptien ne fait que le remettre à sa place, l’Administration américaine le préférant sur le trône de Pharaon, entraînant l’Egypte vers le chaos éco-

nomique, social et politique…

Un tribunal du Caire a ordonné le pla-cement en détention du président des-titué Mohamed Morsi pour liens avec le Hamas palestinien lors d’attaques contre la police et une évasion de pri-son début 2011, a rapporté vendredi l’agence officielle Mena.

M. Morsi, détenu au secret par l’ar-mée depuis sa destitution le 3 juillet, a été formellement placé en déten-tion pour une durée maximale de 15 jours dans le cadre de cette procédure concernant son implication présumée dans des attaques contre la police, imputées au Hamas, sous son préde-cesseur Hosni Moubarak, et son éva-sion de la prison de Wadi Natroun à la même époque, a précisé l’agence.AFP

Egypte : la justice ordonne la détention de Morsi pour liens avec le Hamas

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

La parachat, Choftim nous parle de la nécessité de nommer des juges et des policiers qui sont sensés faire ap-pliquer la Loi. HM a doté l’homme de l’intelligence, une faculté qui doit lui permettre de baser sa vie en société sur des principes logiques notamment du respect mutuel, qu’il ne devrait pas enfreindre. Malheureusement, HM l’a doté aussi du penchant au Mal et de l’instinct vers le Mal. Mais HM a confié à l’homme la tâche ardue de lutter contre eux et de les canaliser dans la voie du Bien. «Oubaharta ba Haïm» Tu choisiras le chemin de la vie!. Cette voie est semée d’obstacles, et l’homme tantôt les surmontera, et tantôt se laissera vaincre par eux. Dans le dernier cas, la Thora a pré-vu le système de justice et de police qui permettra de remettre l’homme sur le droit chemin.. Nos sages nous conseillent : «Ne fait pas à autrui ce que tu ne veux pas que l’on te fasse à toi-même » Cette devise devrait en tous les cas nous éclairer!. La société humaine nous donne hélas, l’image complexe d’une mosaïque où les ins-tincts au Mal prédominent et surtout en période de crise économique. Pour remédier à cette situation, les gou-vernements ont institués un nombre toujours de plus en plus grand de fonctionnaires et ceci est justifié par le coté négatif de cette réalité sociale. Que de juges me diriez-vous! Que d’avocats! Que d’huissiers de justice ! Que de policiers ou de gendarmes ! Que de geôliers et que de prisons ! Mais si la société était parfaite, il n’y aurait pas de place pour toutes ces fonctions : Ces fonctionnaires pour-raient utiliser leur énergie à dévelop-per l’aspect positif et constructif de la vie sociale. Imaginons à présent un scénario purement utopique. Admet-tons que nous vivions dans un monde parfait au plan moral, un monde dans lequel tous les hommes observent les lois du Choulhane Aroukh.. Si chacun respecte à la lettre tous les articles du droit civil, toutes les règles du code de la route, toutes les lois de la thora régissant le comportement de l’homme envers son prochain et envers son Créateur, alors on peu se poser la question de savoir si la pré-sence de juges ou de magistrats est encore nécessaire? C’est peut être là une vue de la fin des temps, la vision d’un monde de perfection humaine et sociale…Rabinou Bahié ne croit pas que c’est du domaine de l’utopie car lorsque la Thora nous parle du Roi que nous devrions mettre à notre tête, elle nous dit : «Il doit se garder d’entretenir des chevaux..Ou encore, il ne doit pas non plus avoir beau-coup de femmes….même de l’argent et de l’or, et le verset conclu : il n’en amassera pas outre mesure!(là encore une utopie) Et enfin : «Que son cœur ne s’enorgueillisse point à l’égard de ses frères!. Ni richesse, ni femmes, ni honneurs…Quel sera alors le signe distinctif de sa royauté? La thora

nous dit : Il écrira un Sepher thora qui restera par devers lui, car il doit y lire toute sa vie!. Le Roi doit demeurer un model pour tout son peuple et si il s’engage dans cette voie, la Thora lui promet qu’il conservera long-temps sa royauté, ainsi que ses fils au milieu d’Israël. «Tsédek Tsédek tirdoff» C’est La justice, la justice seule que tu dois rechercher! C’est le fondement de tout. Les voies pour y parvenir ne sont pas hors portée des hommes!.Il suffit de s’en tenir à la doctrine des sages que nous indique la thora : «Ne t’écarte pas de ce qu’ils auront dit, ni à droite, ni à gauche.…En matière de corruption, quelle est la quantité minimum susceptible d’aveugler les yeux des Sages? La moindre, la plus petite séduction risque de déformer la perspicacité du plus grand. Nos Maitres, qui n’igno-raient rien des moindres recoins du psychisme humain, savaient bien jusqu’ou cela peut aller. Le Talmud raconte que le Tanna Rabbi Ichmaël ben Rabbi Yossi avait un métayer qui lui apportait chaque vendredi avant chabat un panier de fruits. Un jeudi, comme le métayer avait un procès, il en profita pour apporter le panier de fruits à Rabbi Ichmaël ce jour là. Rabbi Ichmaël, qui était juge, crai-gnant de se laisser corrompre par la satisfaction d’avoir reçu ses fruits un jour plus tôt que d’habitude, ne les accepta pas ! En outre il craignit d’être influencé par le fait d’avoir été livré un jour plutôt, si bien qu’il se senti disqualifié pour juger l’affaire en question et la confia à d’autres juges. Pendant l’audience Rabbi Ichmaël décida d’assister au débat dans le public. Il sentit qu’il désirait que le jugement bascule en faveur du métayer. Par cette expérience, il comprit le secret des forces cachées de l’âme et il s’écria : « Maudites soient les âmes de ceux qui acceptent des cadeaux corrupteurs ! Si moi qui n’ai rien pris et bien que j’aurais pris ce qui était mon bien propre-je réagis en faveur du métayer, à plus forte rai-son ceux qui acceptent des cadeaux corrupteurs. Moralité : Le Tanna Rabbi Ichmaël ben Rabbi Yossi, per-sonnalité éminente, ressent et recon-nait tellement la subtilité du préjugé, qu’il refuse de recevoir ses propres fruits un jour plus tôt ; il se dessaisit de l’affaire ; et malgré tout, il s’aper-çoit que des arguments en faveur du métayer s’agitent dans sa tête à cause de cet infime soupçon de parti pris. S’il en est ainsi des plus grands sages du Talmud, que dirons-nous de nous-mêmes, petits esprits ? Combien la moindre gratification risque d’entrai-ner le chaos dans tous les détours de notre pensée !. _____________________________

La paracha, Ki’Tétsé renferme un très grand nombre de comman-dements : 47 interdits ou comman-dement «négatifs» et 27 comman-

dements «positifs», qui font d’elle la paracha la plus importante du point de vue du nombre des mitzvot de toute la Thora . Elle nous parle du devoir impérieux de «sortir en guerre» contre ses ennemis…et le verset ajoute: «si tu remarques, une femme de belle apparence parmi les captives et qu’elle te plaise, tu pour-ras la prendre pour épouse!» En par-lant de l’ennemi, HM dit : «Je te le donnerais dans tes mains..» en fait le Kéli Yakar dans son commentaire nous parle plutôt d’un ennemi inté-rieur…qui est le mauvais penchant de l’homme contre lequel il devra lutter durant toute son existence...La Thora fait ici une concession au Yétsér Ara- au mauvais penchant nous dit Rachi, car dit-il si HM interdit à l’homme d’épouser cette captive, il l’épousera malgré l’interdiction !Cette explication peut paraître surpre-nante, car si nous acceptons cette lo-gique alors se sera la porte ouverte à tous les abus. Par exemple un homme se trouvera bonne conscience de manger une nourriture non cachére, ou de travailler chabat sous prétexte que même si la thora le lui interdit, il le fera…et les exemples ne manquent pas ! Cet argument est absolument in-défendable, car les commandements et la morale n’auraient plus de sens !Alors pourquoi une telle logique est-elle appliquée dans le cas de la femme captive de guerre? En ana-lysant de plus près l’explication de Rachi nous comprenons le sens exact de ce qui pourrait paraitre à nos yeux comme étant une «concession» faite à l’homme et effectivement en disant : «Si on ne lui permet pas la femme en question, il l’épousera quand même!» Rachi révèle une profonde connais-sance de la psychologie humaine. En effet l’homme prend plus de plaisir à convoiter un objet qui lui est refusé…Lui interdire de s’unir à cette femme ne ferait qu’accroitre et renforcer son envie et ce en dépit de cette interdic-tion.« Maim guénouvim mamtakim » : L’eau dérobée est délicieusement sucrée…de même que le pain dérobé ! » Écrit le Roi Salomon dans ses pro-verbes. En d’autres termes l’homme «apprécie» particulièrement les plai-sirs interdits !Ceci dit à partir du moment où cette femme captive lui est permise, elle perd en quelque sorte de sa «valeur» et cesse du coup de l’attirer physique-ment. C’est la raison pour laquelle la Thora la lui permet de manière qu’il ne désire plus l’épouser d’autant quelle devra s’enlaidir notamment en se rasant la chevelure qui du reste fait la beauté d’une femme !Cette Paracha contient également un très grand nombre de commande-ments, 27 mitzvots «positives» et 47 mitzvots « négatives». Parfois dans la même recommandation nous trou-vons un commandement négatif et un autre positif.

Comme celui de ne pas prendre la mère des petits oisillons et de la chas-ser si on l’a prise avec ses petits. Le paradoxe saute aux yeux : on ne peut réaliser ce commandement «positif» que si on enfreint l’interdit ! Ce qui fait dire au Maimonide qu’il n’y au-rait pas en réalité de commandement positif dans le fait de chasser la mère avec les petits, parce qu’il considère que le fait de chasser la mère ne peut se faire qu’a posteriori, si l’on a enfreint l’interdiction de prendre la mère. Ceci dit-il serait comparable à l’obligation de rendre l’argent qu’on aurait dérobé à quelqu’un; la res-titution de cet argent est en effet un commandement positif, mais qui ne peut se faire que si on a volé !Pour le Rambam, tous les commandements doivent avoir une explication logique.Le Zohar pour sa part nous explique que la mère des oisillons est une métaphore pour symboliser en fait la Chékhina-La Présence Divine, alors que les oisillons représente le peuple d’Israël et le nid lui-même est décrit comme étant le Beth Amikhdach- le Temple de Jérusalem. A la suite des fautes d’Israël, le Temple fut détruit et l’exil fut décrété. Il s’ensuit donc qu’il y eu séparation de facto entre la mère - la Chékhina, et les oisillons - le Am Israël.Rabbi Chiméon BarYohai l’auteur du Zohar nous apprend que la mitzva du nid d’oiseau, irréalisable a priori, a été donnée pour nous apprendre com-ment HM se comporte dans une situa-tion a posteriori qui est celle de l’exil. On n’a pas à chasser la mère, car elle est déjà partie du nid, en exil…Dans cette situation, il s’agira de ne pas faire souffrir davantage la mère, qui voit le nid détruit (le beth amikhdach) et de ne pas lui montrer ce que ses enfants endurent depuis des siècles.Mais la mère s’inquiète de ses enfants, et cette inquiétude amè-nera sûrement la Rahmanout - la mi-séricorde de D-ieu, qui enverra alors le Machiah Tsétkénou pour sauver les oisillons éparpillés aux quatre coins du monde._____________________________

La Parachat Ki’tavo, est une sé-quence où la Thora énumère 98 malé-dictions. Mais il est inutile de s’affoler disait mon Maître Rébbi Fraji Uzan zal : «Tout est bon dans notre Sainte Thora!» y compris dans le «klalot». Nos sages nous expliquent que cette paracha est souvent lue au terme de l’année hébraïque, soit quelques se-maines avant Roch Hachana de ma-nière à en finir avec les malédictions et les mésaventures qui ont accompa-gnés l’année écoulée, et pour enfin tourner une nouvelle page blanche, plus optimiste. Cette paracha com-mence par la mitzva des prémices, qui représente la joie suprême tant du point de vue matériel que spirituel et pourtant elle se termine par ces 98 malédictions. Mais aussi surprenant

que cela puisse paraitre à l’intérieur de cette déferlante de malédictions, il apparait en «négatif» la notion de réjouissance à deux reprises. Tout d’abord lorsque HM fait dépendre la calamité au cas où les Bené Israël n’auraient pas accompli les mitsvot «dans la joie» comme dit le verset : «Toutes ces malédictions s’abattrons et te poursuivrons jusqu’à ce que tu périsses, D-ieu en préserve…Parce que tu n’auras pas servi D-ieu «avec joie», dans l’allégresse de ton cœur, et dans l’abondance de tes biens!». Comme quoi la notion de joie est car-dinale dans la pratique des mitzvot. La seconde allusion à la joie est celle qui émane de D-ieu Lui-même comme il est dit : «Il s’était réjoui de vous combler de bienfaits et de vous multiplier, autant, il se réjouira de vous faire périr… et vous serez (haz échalom) déracinés de cette terre que tu vas prendre en possession ». Com-ment pouvons nous comprendre que de telles épreuves pourront s’abattre sur le peuple, simplement parce qu’il n’aura pas réalisé les commande-ments «dans la joie», d’autant qui n’y a pas dans la Thora une obliga-tion «globale» de servir HM dans l’allégresse? Comment également comprendre q’HM puisse se réjouir de la destruction de Son peuple, d’autant que nous savons que même aux anges, il leur est strictement in-terdit d’entonner des chants de joie devant la souffrance des hommes!. La Réponse nous la trouvons chez Maïmonide–Le Rambam auteur du Michné Thora, qui explique que «La joie avec laquelle l’homme réali-sera les commandements et l’amour pour HM est un grand principe de la Thora, et tout celui qui s’interdit cette joie devra rendre finalement des comptes», comme dit le verset : «Parce que tu n’auras pas servi ton D-ieu dans la joie et l’allégresse de ton cœur». Le Rav Chaloum Koskas zal pratiquait un judaïsme joyeux qu’il savait transmettre à ses disciples. Souvent les chants accompagnés de simples brakhot! il enseignait à ses élèves : «HM n’aime pas «Lahjen» la tristesse!». Comment la Thora peut-elle ériger en principe fondamental un sentiment –La joie- qui est par définition soumis aux humeurs de chacun? D’autant que la vie n’est pas rose tous les jours…En fait une des réponses nous viens de Rabi Moché Haim Louzato, qui dit : «Le fondement de la joie, c’est l’amour pour D-ieu qui entraine outre la joie, mais également le zèle et l’adhésion au nom de D-ieu. Aussi le Roi Da-vid écrit dans les Psaumes : «Ebdou HM bésim’ha ..» «Servez D-ieu dans la joie, venez à Lui avec des chants d’allégresse ». N’oubliez pas que les Sélihot commencent déjà le 8 août. Très bonnes vacances et qu’HM veille sur vous !Yvan LELLOUCHE

Les commentaires de la Thora de l’été

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

C’est un disque dur noyé dans l’océan de la procédure judiciaire ouverte après les assassinats com-mis en mars 2012 par Mohamed Merah. Les policiers l’ont décou-vert lors d’une perquisition chez la belle-famille d’Abdelkader, le grand frère du tueur de Toulouse. Il appartenait à « Kader », mis en examen pour « complicité d’assas-sinat ». À l’intérieur, une biblio-thèque numérique de plusieurs milliers de textes qui constituent un guide d’endoctrinement salafiste autant qu’un manuel de l’apprenti djihadiste. Des textes de « savants » religieux, des vidéos propagan-distes ou des extraits de livres.

Ce qui peut paraître un détail dans un dossier judiciaire aussi lourd, révèle en fait la boîte à outils islamiste, dis-ponible à portée de clic. Elle matéria-lise le rôle majeur de la Toile dans le processus de radicalisation. Les sites visités par Abdelkader Merah ne sont pas cachés : ils apparaissent même en tête des moteurs de recherche en utili-sant des mots-clés évidents – « djihad », « charia », etc. Ils sont traduits en français, et donc susceptibles de tou-cher un public bien plus large que la revue d’Al-Qaida sur le Web, « Ins-pire », rédigée en anglais. Surtout, ils glissent par petites touches de la pro-pagande prônant un islam rigoriste vers la défense du djihad le plus dur.

La plupart des textes sont construits autour d’un même raisonnement bi-naire. Quel que soit le thème abordé, les arguments sont identiques, étayés par des textes religieux détournés de leur sens premier et instrumentalisés. Objectif : offrir des fondements idéo-logiques à une pensée rigoriste, avant d’apostropher le lecteur pour qu’il

choisisse son camp.

L’endoctrinement se construit par étapes. La première consiste à oppo-ser les musulmans aux « mécréants ». Ainsi, dans les documents qu’a consultés Abdelkader Merah, le croyant apprend qu’au moindre doute, il bascule dans le mauvais camp, celui des impies. « Le message du Prophète est une vérité indiscutable. Croire qu’il peut ne pas l’être est une mécréance du doute », peut-on lire dans un texte intitulé « Mécréance ». Un autre écrit condamne toute forme de nuance, et ordonne aux croyants « de respecter le Coran à la lettre plutôt que d’essayer d’innover ».

« Egarer la jeunesse musulmane »

La seconde étape vise à opposer les musulmans entre eux, dans la quasi-totalité des documents consultés, en suggérant que les seuls « bons musul-mans » sont les partisans d’une appli-cation stricte de la loi islamique : « La charia est la voie générale que tous les musulmans doivent emprunter », martèle un de ces textes, « Juger les lois humaines ». Peu importe qu’ils prient, jeûnent ou donnent l’aumône, « ceux qui jugent avec les lois inven-tées par les hommes ont (…) échangé la religion contre ces lois, et ceci est mécréance ».

Dans cette application stricte de la règle, aucun modèle, sauf celui que les talibans tentent d’imposer en Afghanistan, ne semble trouver grâce aux yeux des rédacteurs des différents textes. Pas même l’Arabie saoudite, jugée trop inféodée aux États-Unis, et pourtant tenante d’un wahhabisme – mouvance traditionaliste et littéraliste – ultraorthodoxe. Il y a pourtant pour

Le djihad s’apprend tout seul sur Internet

eux urgence à appliquer la charia, y compris dans les pays occidentaux. Car dans ces sociétés, comme il est évoqué dans le traité « Du comporte-ment envers les mécréants », tout est fait pour « égarer la jeunesse musul-mane ».

Une fois ce socle idéologique assi-milé, l’internaute qui consulte les mêmes documents qu’Abdelkader Merah peut passer à la troisième étape : l’accomplissement dans le dji-had. « La première obligation qui in-combe aux musulmans n’est-elle pas le combat ? », interroge l’auteur du texte sobrement intitulé « La paix ou l’épée », qui poursuit : « Ils doivent sortir au djihad jeunes ou âgés, cha-cun selon ses propres capacités (…). Des gens veulent pratiquer des actes spirituels et temporels complètement difficiles malgré leur manque d’avan-tages, alors que le djihad est religieu-sement plus salutaire. C’est en réalité le meilleur acte pour un musulman. » Ce devoir de djihad mondial, d’abord justifié par le conflit israélo-palesti-nien, se déplace sur les terres occi-dentales.

Dans cette quatrième étape, l’action individuelle est conseillée et justifiée. Fini, les cellules et les réseaux de nébuleuses comme Al-Qaida. L’heure est aux solitaires isolés, moins repé-rables et plus mobiles : « Que fait

l’individu seul si les autres n’accom-plissent pas leur devoir ? Il attaque lui-même s’il en est capable. » Dans un autre texte, il est question de « la fin d’une des phases du djihad et le début d’une nouvelle phase ».

« Le djihad est devenu un sujet de controverse »

Pourtant, aucun verset du Coran ne prône d’action guerrière. Comme il leur est impossible de le justifier, voi-là un point que la plupart des auteurs éludent. « L’acte le plus vertueux est le djihad. Faire saisir la vertu de cet acte à l’esprit humain peut être diffi-cilement prouvé, mais seule la grâce d’Allah peut nous éclairer », argu-mente le rédacteur des « Vertus du djihad ».

Certains auteurs ont bien conscience que l’essentiel de la communauté musulmane rejette cette idéologie, et anticipent les interrogations des lec-teurs. « Le djihad est devenu un sujet de controverse dont la finalité, à peine masquée, est de dire aux musulmans : soyez pacifiques… Les gens qui cherchent des excuses pour ne pas combattre se moquent et ridiculisent la religion », tranche l’auteur de « La Paix ».

Dans une dernière étape, les textes mâchent le travail du néodjihadiste :

ils sélectionnent pour lui des cibles potentielles. « On ne peut pas incul-quer aux gens qu’il est interdit de combattre les civils », indique l’au-teur des « Innocents », qui liste les « infidèles » en général et précise cer-tains cas, comme celui des juifs, dont le djihadiste peut « tuer les femmes et enfants si eux commencent à tuer » . Mais un musulman ne peut être tué, sauf à avoir « aidé militairement » l’ennemi.

Ces textes résonnent d’autant plus fort que les passages à l’acte sont nom-breux : celui de Mohamed Merah, qui a tué à Toulouse et Montauban quatre soldats français d’origine mu-sulmane ainsi que trois enfants dans une école juive, en mars 2012. Celui d’Alexandre Dhaussy, un converti de 22 ans se faisant appeler Abdelilah, qui a agressé au cutter un militaire à la Défense, en mai. Celui enfin, à Londres, de Michael Adebolajo et de son complice, accusés d’avoir tué à coups de couteau de boucher un jeune soldat en pleine rue, quelques jours plus tôt.

Tous ceux qui s’abreuvent à ces textes ne passent pas à l’acte. Mais tous ceux qui sont passés à l’acte les ont consultés.

lemonde

Lundi dernier, l’UE a courageuse-ment réussi à interdire ce qu’elle nomme «l’aile militaire» du groupe terroriste Hezbollah. Elle n’a pas, bien sûr, interdit «l’aile politique».

Comme indiqué ici par le passé, per-sonne en Iran, au Liban ou au Hez-bollah lui-même, estime qu’une telle distinction existe. L’UE – dirigé par le raisonnement inattaquable du Foreign Office Britannique et du Quai d’Orsay Français, a inventé cette agréable his-toire d’ailes: si pratique et tellement peu encombrante !Peut-être que nous devrions poser aux fonctionnaires de l’UE quelques ques-tions. Maintenant qu’une partie du Hez-bollah est une entité désignée comme terroriste et l’autre ne l’est pas, peut-être qu’ils pourraient nous dire ce qui suit:

L’année dernière, à Burgas, en Bulgarie

(Europe), cinq touristes israéliens et un chauffeur de bus bulgare ont été assas-sinés par un kamikaze. Les autorités bulgares ont ensuite identifié Hezbol-lah comme étant derrière cette attaque. L’Union européenne pourrait-elle nous dire qui est responsable de l’attaque, l’aile « politique » ou l’aile militaire ? Celle qui prévoit les attaques, où celle qui agit ?Et que se passe t-il si les collègues de l’aile militaire oublient de prévenir ceux de l’aile politique ? Ou pire: qu’ils ou-blient d’envoyer un mémo ? Et si l’aile militaire prépare des attaques dans tous les sens, tellement que cela n’a plus aucun sens, est-ce que l’aile politique re-cadre l’aile militaire ? Est-ce qu’elle puni ? Y a t-il des démissions ? Des changements de branche ?

On ne pas imaginer que cet attentat eut été organisé par quelqu’un d’autre

qu’un terroriste. Après tout, une femme enceinte est morte ce jour-là.

Si l’UE ne peut pas nous répondre, le pourra t-elle pour ceci: en 1983, une attaque du Hezbollah contre une caserne militaire française au Liban a tué 58 soldats français de maintien de la paix. L’UE pouvez-vous s’il vous plaît nous dire si elle a des informations concernant l’affaire: l’aile politique du Hezbollah avait-elle connaissance de cette attaque ? Où y a t-il eu un soucis de communi-cation ?En outre, plus tôt cette année, en mars, un tribunal à Chypre condamné et em-prisonné un agent du Hezbollah qui a été reconnu coupable de repérages sur l’île afin de trouver des informations sur les touristes israéliens. Sauf si Hossam Taleb Yaccoub n’était qu’un observateur des avions et des bus…. Avec un intérêt insatiable pour les avions et les bus israé-

liens. Il semblerait que le tribunal a jugé qu’il planifiait une future attaque contre les israélien, dans la partie de Chypre non occupée par la Turquie. Donc sur le sol européen.Est-ce que l’UE possède un points de vue quant à savoir si les activités de Yaccoub étaient connus de tous les membres de «l’aile politique» du Hez-bollah? Ou alors est-ce que le Hezbollah est aussi pourri que la CIA et le FBI et ne se parlent plus ? Cela a dû être un choc terrible pour les membres du bureau politique d’apprendre l’arrestation d’un « activiste » du bureau militaire.Il faudrait aussi demander à l’UE d’aler-ter sans vergogne les membres de l’aile politique concernant ce qu’il se passe en Syrie. Selon plusieurs témoins, « l’aile militaire » est engagée dans des activi-tés diverses en Syrie. Cela va sans doute être un choc terrible pour les politicards du Hezbollah. Et il semble que plusieurs

milliers de leurs collègues pourraient être impliqués. Leurs actions comprennent des attentats, des tirs, des assassinats. Si le Hezbollah politique n’est pas au cou-rant, alors l’UE doit leur dire la vérité: « si l’aile militaire cessait de détourner votre argent en armes et munitions, vous auriez de quoi vous payer des affiches et de la propagande électorale ! »Messieurs du Hezbollah « aile militaire », faites attention, l’UE pourrait vous balancer aux politiques.

A propos, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah… Il est le chef politique et/ou militaire ?L’UE a inventé une politique extraor-dinaire. Ce qui sera intéressant, c’est d’essayer de voir comment ils vont l’appliquer…

Par Ariel Melles

Les ailes du Hezbollah: voler plus bas…

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

Bonne nouvelle pour ceux qui adorent payer des taxes. Selon (1) : La taxe de solidarité sur les bil-lets d’avion, dite “taxe Chirac”, sera augmentée de 12,7% en 2014 en France afin d’accroître l’aide financière au développement, a-t-on appris mardi de source gouver-nementale.

Cette décision s’inscrit dans le cadre du Comité interministériel de la coo-pération internationale et du dévelop-pement (CICID) qui doit se réunir mercredi à Paris, pour la première fois depuis 2009, afin de fixer les grandes orientations de la France en matière d’aide au développement.

Le produit de la “taxe Chirac” entrée en vigueur en France en 2006 et appli-quée depuis par d’autres pays, finance les programmes de l’organisme inter-national Unitaid et rapporte quelque

200 millions d’euros par an.

La taxe, dont le montant varie selon la durée du vol, la destination et la classe, n’avait pas été augmentée en France depuis son entrée en vigueur. Dans un communiqué publié mi-juil-let, François Hollande avait annoncé son intention de la revaloriser.

Le CICID, auquel participera une grande partie du gouvernement, doit déboucher sur un projet de loi de programmation et d’orientation de la politique du développement.

Ce texte, qui constitue une première, devrait être déposé au Parlement d’ici la fin de l’année avant un débat début 2014, a précisé une source gouverne-mentale. »

Source: http://fr.news.yahoo.com

Avec la « Taxe Chirac » votre billet d’avion vers Israël sera plus cher !

Les Québécois dévoilent un rejet de l’islam aussi fort que les Français. A qui la faute ?

La grande majorité des Québécois est fatiguée de l’invasion de l’islam, vou-lue par ses élites- comme en Europe, contre l’avis du peuple – comme en Europe. Les Québecois pensent que l’on doit interdire les accommode-ments religieux aux musulmans.

Les Québécois veulent protéger les valeurs québécoises, pour favoriser la cohésion sociale et l’intégration des immigrants. Après plusieurs siècles sous la dominance de l’Église catho-lique, les Québécois considèrent que la religion est une affaire privée et doit se manifester en privé.

Il y a sept constats importants dans le nouveau sondage publié cette se-maine par le Secrétariat aux insti-tutions démocratiques concernant la perception des musulmans par

les Québécois :1) C’est une question importante et d’actualité,

2) Qu’ils coûtent cher aux contri-buables,

3) Qu’ils nuisent au bon fonctionne-ment de l’État,

4) Que les signes religieux visibles sont inacceptables dans la fonction publique,

5) Qu’il faut maintenir la présence du crucifix à l’Assemblée nationale, car il fait partie du patrimoine québécois,

6) Que le gouvernement doit interve-nir rapidement sur cette question,

7) Que les valeurs d’égalité homme/femme, de la préservation de la culture et de la neutralité de l’État doivent guider l’élaboration de la charte des valeurs québécoises,

Plus des trois quarts des Québecois sont hostiles :- aux congés supplémentaires pour le ramadan et d’autres fêtes musul-manes,- à accorder le droit d’aménager des lieux de prière au travail,- à accorder le droit aux sportifs de porter le hijab,- à permettre aux patients d’exiger un médecin ou une infirmière du même sexe,- d’exiger de se faire servir par quelqu’un du même sexe,- d’exiger de se faire servir des mets halal.

© Jean-Patrick Grumberghttp://www.journaldemontreal.com

Au Québec, ras le bol des musulmans – comme en France

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21L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

L’enseignement juif en France est constitué d’une pluralité de struc-tures et d’identités. Les principales tendances sont :

L’Alliance israélite universelle: une école pluraliste Son but, diffuser la connaissance du judaïsme en privilégiant la rigueur intellectuelle dans l’étude des textes de la tradition, sans négliger pour au-tant l’importance des vécus, tel est le rôle des établissements de l’Alliance. L’enseignement du judaïsme dis-pensé dans le cadre de l’Alliance, ou sous son égide, se situe à la croisée des deux cultures - civile et juive - qui sollicitent les partenaires du proces-sus de L’éducation, les parents, les maîtres et les élèves.

Fédération Nationale des Ecoles Juives Autonomes (FNEJA) : La FNEJA propose une éducation fon-dée sur la tradition authentique du judaïsme et favorise les relations avec Israël. Les établissements garan-tissent une pédagogie ouverte sur la cité qui prône la connaissance et le respect de l’autre dans sa différence.

Les établissements Loubavitch : Un certain nombre d’établissements se réclament d’une fidélité au Mou-vement Habad et à l’enseignement du Rabbi Menahem Mendel Shneershon ainsi qu’à son approche pédagogique. Il n’y a pas, à proprement parler, de «réseau Loubavitch», car les écoles sont Indépendantes les unes des autres.

Le réseau Ozar Hatorah : L’ensei-gnement de la religion tel qu’il est assuré dans les écoles du réseau Ozar Hatorah vise à développer l’amour de la Torah et l’enthousiasme pour les mitsvot. L’enseignement géné-ral permet l’accès à des formations supérieures de qualité en France ou en Israël.

L’ORT : L’ORT propose une gamme étendue de formations allant du col-lège et du lycée d’enseignement gé-néral au lycée professionnel, au lycée technologique, mais également, des BTS et des classes préparatoires. Les écoles de l’ORT sont aujourd’hui les seuls établissements technologiques et professionnels de la communauté à être sous contrat.

Les établissements indépendants : Par définition, ces établissements qui soient à caractères professionnels ou pas comme le CUGI ou ESSEJ, ne sont rattachés à aucun réseau et, de ce fait, ils ont chacun un projet pédagogique spécifique. Certains sont traditionalistes et d’autres, plus orthodoxes comme le réseaux Yad Mordehai .

Perspectives pour le 1er degré : Au niveau national, une augmentation des effectifs était prévue jusqu’en

2010 dans le 1er degré, mais une baisse était à nouveau annoncée en élémentaire entre 2010 et 2013, sans toutefois descendre en-dessous des données de 2003. Soit entre 2003 et 2013 : + 1,8 %. La hausse cache des mouvements inversés pendant cette décennie entre le préélémentaire et l’élémentaire : Le pré-élémentaire amorçant sa descente à partir de 2005. L’élémentaire ne l’amorçant qu’en 2010. Dans l’enseignement juif, on a déjà pu constater une baisse des ef-fectifs en préélémentaire depuis 2003 et dans l’élémentaire, depuis 2006. Cette baisse s’accentuera, car la dimi-nution du nombre d’élèves à l’entrée en préélémentaire, a une répercussion 3 ans après, à l’entrée en élémentaire et cela pendant ensuite 5 ans, donc au moins jusqu’en 2011 pour la première vague et jusqu’en 2014 pour la vague actuelle. Seule, une augmentation des naissances prévue dans les sta-tistiques nationales ou un ralentisse-ment de l’immigration en Israël pour-raient soit ralentir cette tendance, soit même l’inverser. Sur les perspectives d’avenir on peut avancer trois hypo-thèses d’évolution au vu des données actuelles. Sur ces trois hypothèses L’hypothèse A prévoit une baisse des effectifs de Maternelle à la hauteur de la moyenne de la baisse de ces quatre dernières années. Cette baisse se répercutant d’année en année dans le Primaire. C’est le scénario le plus préoccupant pour les établissements. Les effectifs en 2016 revenant à ceux de 1999 soit une perte d’environ 1 300 élèves au niveau national. L’hy-pothèse B prévoit une baisse plus mo-dérée des effectifs en Maternelle pour tenir compte des prévisions d’aug-mentation démographique an niveau national jusqu’en 2010. De cette manière les effectifs ne devraient pas descendre en dessous des chiffres de 2000, avec donc une perte d’environ 800 élèves. C’est l’hypothèse la plus probable.L’hypothèse C la plus opti-miste prévoit un fort ralentissement de la baisse des effectifs de Mater-nelle pour tenir compte de la démo-graphie nationale et une stabilisation du primaire pour les trois années à ve-nir, avant la baisse consécutive à celle de la Maternelle. On reviendrait alors en 2016 aux effectifs de 2001, soit une perte d’environ 300 élèves. Cela devrait amener les établissements à revoir leurs structures et la répartition des classes entre le 1er degré et le 2nd degré. Pour le 2nd degré public, une décroissance des effectifs est prévue jusqu’en 2010. Soit, une baisse de 4 %. La tendance devrait s’inverser à partir de la rentrée 2011 jusqu’en 2013.L’enseignement juif est dans une phase ascendante. Certes, cette ten-dance s’est inversée à la rentrée 2006, mais de manière faible et conjonctu-relle. Il est probable que le 2nd degré se renforce encore ces prochaines années, au moins jusqu’en 2013, période à laquelle la baisse du 1er de-

gré va atteindre le Collège, avec des effets jusqu’en 2015-2016. Les prévi-sions sur le Lycée sont aléatoires, car cela dépend des structures mises en place dans l’intervalle.

A l’entrée en 6ème, on a actuellement un goulot d’étranglement pour ac-cueillir les élèves issus des classes de CM2 de l’enseignement juif et ceux venant de CM2 du public qui sou-haitent intégrer l’enseignement juif au Collège. Le réseau de l’enseigne-ment juif entrant de plein pied dans une phase de stabilisation des struc-tures et parfois même de régression, il va devoir faire preuve d’adaptabilité pour suivre les évolutions internes qui ne vont pas manquer. On ne peut donc dans l’état actuel des choses compter sur une contractualisation systématique des classes existantes ou en court de création. Plus que jamais, les établissements ont besoin d’être fédérés, afin de renforcer leurs complémentarités et de favoriser des synergiesPerspectives de contractualisation : Par le principe de parité entre le public et le privé, la disponibilité des contrats* est indexée sur la courbe démographique. + 116 000 élèves dans le 1er degré et – 73 300 dans le second degré, toutes structures confondues, ne représenteraient en 2013 qu’un solde positif de 42 700 élèves. Le privé représentant au maximum 20 % de l’ensemble, la loi n’autoriserait pour le privé que 342 nouveaux contrats, soit au prorata du poids de l’enseignement juif seule-ment 5 contrats. Or, l’enseignement juif a besoin sur les trois années à venir de 106 contrats.Bien sûr, des restructurations internes seront envisageables étant données les évolutions d’effectifs du 1er de-gré. Mais cela ne devrait pas couvrir plus d’un tiers des besoins. Il manque donc, à l’heure actuelle, les 2/3 des contrats demandés par les écoles aux Académies. Seule la mise en place de la deuxième phase du Plan de Stabi-lisation des écoles juives présentée aux Pouvoirs Publics par le Fonds Social Juif Unifié est susceptible de faire face à cette situation. On appelle communément « contrat » un Equi-valent Temps Plein (ETP) qui corres-pond à la prise en charge par l’Etat de la rémunération d’un enseignant de-vant sa classe. En conséquence Pru-dence du côté des nouveaux projets, qu’il s’agisse d’agrandissements de structures existantes ou de nouvelles structures. Chaque initiative doit faire l’objet d’une étude de pertinence. Des projets novateurs pour de nouveaux publics peuvent être encouragés, alors que des projets plus classiques doivent être évalués avec circonspec-tion. Prudence sur les perspectives de contractualisation, car les moyens disponibles seront peu nombreux et devront être distribués avec parci-monie ; Prudence vis-à-vis des indi-cateurs de l’immigration vers Israël. Il est difficile, aujourd’hui, de prédire son évolution liée à la situation poli-tique en France, mais également à la situation géopolitique et économique d’Israël. Le réseau de l’enseignement juif entrant de plein pied dans une phase de stabilisation des structures et parfois même de régression, il va devoir faire preuve d’adaptabilité pour suivre les évolutions internes qui ne vont pas manquer. On ne peut donc dans l’état actuel des choses compter sur une contractualisation

L’Enseignement Juif en France

systématique des classes existantes ou en court de création. Plus que jamais, les établissements ont besoin d’être fédérés, afin de renforcer leurs complémentarités et de favoriser des synergies.Au-delà de ces statistiques, ce qui est déplorable parfois dans certains établissements scolaires de la com-munauté, ce sont notamment les ges-tions quelque peu hasardeuses, ou encore, ce qui convenu d’appeler la «protectia » ou le «verrouillage» par un petit groupe, qui entend gérer le système scolaire en vase clos, depuis des décennies et les témoignages ne manquent pas. Il faut pouvoir jeter un œil critique et sans complaisance sur l’école juive car souvent nos enfants ne sont pas les siens!. Nous le consta-tons dans sa manière de fixer les «cri-tères de sélection» déjà à l’inscription ou encore d’établir une sorte d’écré-mage au moment du passage des exa-mens, dans le but de faire «briller» l’établissement. Dans ces conditions, qu’en est-il des élèves qui restent sur le bord du chemin lorsqu’ils éprouvent des difficultés? Ceux là sont désigné comme des pestiférés. Hélas souvent se sont les parents qui auront la lourde charge de trouver un nouvel établissement «charitable» à travers un parcours du combattant. Si les parents mettent leurs enfants dans des écoles juives, c’est dit-on pour

les protéger des dangers éventuels ou supposés de l’école publique mais aussi dans le but que leurs enfants vivent le judaïsme. Toutes ces pra-tiques sont monnaie courante dans certains établissements et ceux là ne font toujours honneur au judaïsme.

YLellouche

Sources :• Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche – Publication de la Direction de l’évaluation et de la prospective du Ministère de l’édu-cation nationale • L’état de l’école, de la maternelle à l’enseignement supérieur – 30 indicateurs sur le système éducatif français – Publication de la Direc-tion de l’évaluation et de la pros-pective du Ministère de l’éducation nationale • Revue Éducation et Formation numéro 71 – Juin 2005 – « Projec-tion à long terme du système édu-catif » (2004-2013) – Publication de la Direction de l’évaluation et de la prospective du Ministère de l’édu-cation nationale. • Données des enquêtes d’effectifs effectuées entre 1995 et 2006 par le Département de l’Enseignement du Fonds Social Juif Unifié.• Données chiffrées de l’Agence Juive à Paris

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

Le chef du parti Israël Beitenou, Avigdor Lieberman, a prédit mardi que la paix avec l’autorité palesti-nienne ne sera jamais possible en raison de ses leaders.

S’exprimant lors d’une réunion d’un nouveau lobby de la Knesset sur la lutte contre l’antisémitisme dirigé par le député Shimon Ohayon (Israël Beitenou), Lieberman a rappelé aux participants que le président de l’AP, Mahmoud Abbas, est un négation-niste dont la thèse de doctorat s’inti-tulait : « la connexion entre les nazis et les dirigeants du mouvement sio-niste. »

« Il ne peut y avoir de paix véritable ou un processus diplomatique avec quelqu’un qui nie l’Holocauste, » a déclaré Lieberman. « Le livre d’Ab-bas dans lequel il nie l’Holocauste est sur l’étagère de mon bureau. Je ne me

souviens pas que l’un de ceux qui ont applaudi le processus de paix a rappe-lé à Abbas son déni de l’Holocauste, qu’il continue à faire lors d’entrevues avec les medias. »

Il a ajouté : « quand j’étais ministre des affaires étrangères, à chaque fois qu’une personne respectée venait dans mon bureau et me disait qu’Ab-bas veut la paix, je lui montrais le livre de Mahmoud Abbas dans lequel il nie l’Holocauste. »

« L’antisémitisme moderne est aujourd’hui dans l’autorité pales-tinienne, » a déclaré Lieberman. « Vous devriez voir les manuels sco-laires de l’autorité palestinienne qui n’enseignent pas à la prochaine gé-nération, la soi-disant génération de la paix, le sujet de l’Holocauste. Ce sont nos soi-disant partenaires pour la paix… »

Alors qu’Israël et l’autorité palesti-nienne se préparent à s’asseoir à nou-veau pour une nouvelle série de pour-parlers, la télévision de l’AP continue à diffuser des programmes et des chants antisémites et anti-israéliens.

Dans un clip d’abord publié en 2011 et rediffusé depuis plusieurs jours, Israël est appelé la « tête du serpent » qui doit être écrasée par les fusils arabes. Cela vient quelques jours seu-lement après qu’un autre programme de l’AP a honoré l’archi-terroriste Abdallah Barghouti pour son rôle dans l’assassinat de 61 israéliens dans une série d’atrocités.

Lundi, Abbas a présenté une vision raciste et haineuse d’un futur état pa-lestinien quand il a dit au Caire que la « Palestine » ne comprendrait pas un seul israélien, entendez « juif », civil ou militaire.

Dalit Halevi, experte en affaires arabes, a expliqué que quand Abbas parle des « israéliens », il signifie en fait « juifs ». Elle a souligné que l’autorité palestinienne se réfère à tous les arabes vivant dans ce qu’ils appellent la « Palestine », y compris les arabes israéliens, comme des « palestiniens ». L’autorité palesti-nienne ne fait donc pas la distinction entre « palestiniens » et « arabes », et de même pas de distinction entre « juifs » et « israéliens », en parlant des résidents d’Israël.

Lieberman : « vous ne pouvez pas faire la paix avec un négationniste »

Les technologies mises au point en Israël pour réhabiliter les rivières et les dépolluer continuent d’être utilisées en Inde.

Après le Gange, pour le nettoyage duquel le gouvernement indien a si-gné un contrat avec une entreprise israélienne, c’est une rivière du sud de l’Inde qui va être dépolluée par les Israéliens.

La Noyyal prend sa source dans les collines de Vellingiri au Tamil Nadu, cet état du sud-est de l’Inde et se jette dans le fleuve Kaveri. Un spécialiste du dessalement de l’eau de mer de l’Université Ben Gourion, le Pro-fesseur Yoram Oren, l’a découverte lorsqu’il est venu passer un an pour installer un laboratoire de recherche sur l’eau à l’Université du Tamil Nadu. Il constata l’état de pollution de cette rivière, à cause des usines de teinture des textiles sur ses berges qui déversent leurs déchets et eaux usées directement dans la rivière, détruisant ainsi l’agriculture sur ses berges et toute vie dans la rivière elle-même. Avant l’installation de ces usines, 95 villages cultivaient 5000 hectares de riches terres agricoles.

Suivant ce constat, Yoram Oren pro-posa d’utiliser les biofiltres de nano-filtration développés en Israël pour éliminer les polluants nocifs de la rivière, et son projet fut accepté par les autorités locales. Cette techno-logie a le double avantage d’être économique, en particulier en éner-gie, et de ne pas retirer de l’eau les minéraux utiles à la santé comme le

calcium. Cette pollution des rivières par les industries est interdite par la loi indienne, mais celle-ci est peu res-pectée. Le gouvernement a cependant compris que c’était un facteur impor-tant pour le développement écono-mique et social du pays que de pro-téger les populations qui dépendent de l’eau des rivières. Les tribunaux interviennent donc maintenant contre les industriels coupables de polluer les rivières et nappes phréatiques et le gouvernement a entrepris de nettoyer les rivières les plus polluées, dont le Gange et maintenant la Noyyal. La Banque Mondiale accordé à l’Inde un crédit de 1 milliard de dollars pour dépolluer le Gange, qui fournit 25% de l’approvisionnement en eau de l’Inde, mais où les niveaux bactériens sont 120 fois au dessus de la norme pour des eaux de baignade. La pollu-tion du Gange provient à la fois des industries qui rejettent leurs effluents sans traitement dans la rivière et des pratiques sociales (crémations et bains de masse). Le gouvernement israélien, par le biais de son projet Initiative New-Tech, a organisé les contacts et coopérations entre entre-prises israéliennes et indiennes. Le gouvernement indien a adopté un plan directeur pour traiter tous les ef-fluents vers la rivière, égouts urbains et industriels. L’effet sera double : des eaux prélevées pour l’irrigation de bonne qualité et de l’eau de consom-mation urbaine saine pour les popu-lations.

Norbert LipszycSource: http://siliconwadi.fr

La cleantech israélienne s’exporte aussi en Inde au bord du Gange

Dans une conversation avec Aroutz Sheva, la député Likoud Tzipi Hotovely a déclaré que les députés de droite comme elle n’étaient pas heureux de la reprise des négocia-tions avec l’autorité palestinienne, mais qu’elle et d’autres députés étaient prêt à se taire, pour le mo-ment. Toutefois, a-t-elle déclaré, si les choses se gâtent et que le premier ministre Benyamin Neta-nyahou tente d’imposer un retrait majeur de la Judée Samarie à son parti, il est susceptible de se retrou-ver sans parti ou sans gouverne-ment, probablement les deux.

Hotovely n’est pas un ministre, donc elle n’a pas eu la possibilité de voter lors de la réunion du cabinet ministé-riel dimanche pour approuver la libé-ration de terroristes. Si elle avait été à la réunion, dit-elle, sa voix aurait été contre la libération. Elle a dit qu’elle

a travaillé dur avant la réunion pour convaincre les ministres de rejeter le plan.

Avec cela, a déclaré Hotovely, elle s’est rendu compte que la grande ba-taille, contre l’établissement d’un état palestinien, était encore a venir au sein de la droite israélienne. Ce qui se passera au cours des pourparlers n’est pas clair, Hotovely est d’avis que rien ne viendra des négociations, mais elle a dit que les députés de droite pour-raient, et devraient, définir une ligne rouge que Netanyahou n’a pas intérêt à franchir.

Et Netanyahou ne peut pas se per-mettre d’ignorer la droite, comme certains de gauche et de droite le prétendent. Beaucoup des députés du Likoud sont avec elle, et Netanyahou ne peut pas se permettre de s’aliéner son parti dans une telle mesure. « Ne-

tanyahou a besoin du Likoud, c’est là où il a grandi pour devenir un leader politique, » a-t-elle dit. En outre, a-t-elle ajouté, elle croit que Netanya-hou a assez d’intégrité pour ne pas sacrifier la Judée et la Samarie, de ce qu’elle sait du premier ministre.

Mais si il est tenté, a-t-elle dit, Neta-nyahou devrait commencer à planifier ses recherches pour un nouvel em-ploi. Hotovely a dit que beaucoup de députés au sein du Likoud, de Bayit Yéhoudi et d’autres partis étaient avec elle, et n’hésiteront pas à casser le gouvernement si ils le devaient.

« Nous ne pouvons pas influencer les négociations, mais si les négociations conduisent à une reddition de terres israéliennes, nous pourrons passer à l’action et nous opposer activement à l’accord, » a-t-elle ajouté.

« Si Netanyahou tente de donner des terres, nous l’arrêterons »

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

Les négociations entre l’Etat d’Is-raël et l’Autorité palestinienne ont repris à Washington. L’administra-tion US l’a désiré, les belligérants ont donc plié. L’espoir de les voir dessiner les contours d’une véri-table paix est, toutefois, minime si ce n’est inexistant. D’autant plus lorsque l’on se réfère aux annonces du Président de l’AP faites au cours d’une conférence de presse lors d’un déplacement, le même jour, au Caire.

Celui-ci a tout simplement déclaré que la future « Palestine » sera vidée de toutes présences de civils israé-liens, que Jérusalem -notamment la veille ville- sera la capitale du pays à naître et que la surveillance de ses frontières se fera par la présence d’une force multinationale n’incluant pas d’Israéliens afin de « garantir notre sécurité et la leur ».

La raison de son silence sur les « ré-fugiés palestiniens » et leurs « droits au retour » au sein même de l’état du peuple juif est d’ordre, évidemment stratégique.

Reste donc au quidam honnête à se poser la question sur l’intérêt des Israéliens à négocier !

Si la « Palestine » sera judenrein, fau-dra t-il que l’Etat d’Israël devienne ‘’arabrein’’ ? La réciprocité sera-t-elle de mise ?

Seuls les racistes répondront par l’af-firmative.

Le peuple juif abandonnera t-il, au nom de la paix, la ville qui est sienne depuis plusieurs millénaires ? Jéru-salem, une ville jamais citée dans le livre saint de l’Islam et laissée à l’abandon par tous ses occupants suc-cessifs.

Seuls les naïfs répondront par l’affir-mative.

L’état juif devra t-il remettre sa sécu-rité entre les mains d’une force multi-nationale, à l’instar de celle qui devait garder la frontière entre l’Egypte et la bande de gaza après le retrait unila-téral de 2005 et qui s’enfuit aux pre-mières menaces du Hamas ? Entre celles de la Finul, regardant partout mais jamais dans la direction du Hez-bollah ? Entre celles de la FNUOD qui vit des soldats philippins devenir prisonniers des ‘’rebelles’’ syriens ?Seuls les antisémites répondront par l’affirmative.

Pour ces raisons, et d’autres, la véri-

table paix ne sera pas ! Il n’en reste pas moins que le conflit demeure et qu’Israël se doit d’y trouver une solu-tion lui permettant de s’y extirper.Deux seules s’offrent à lui !

La première consisterait à annexer la Judée et la Samarie et à attribuer la nationalité israélienne aux individus s’y trouvant. Les ‘’Palestiniens’’ de la bande de Gaza accepteront-ils cette décision les excluant ? Les « réfu-giés » cesseront-ils de réclamer leur retour dans ce qui deviendrait, par l’annexion, officiellement leur pays ? Les principales puissances, l’Europe en particulier, n’incitera t-elle pas, au nom des ‘’droits de l’homme’’, l’état juif à devenir un état binational ? D’autant plus que le conflit -c’est-à-dire pour les lâches puissances occidentales les menaces d’embargo pétrolier et de pétrodollars, d’atten-tats terroristes, d’émeutes urbaines- ne cessera pas suite à cette annexion !Solution qui, en conséquence, signe-rait la fin de l’autodétermination du peuple juif et de l’Etat d’Israël comme refuge pour les coups durs.

Coups durs qui se préparent déjà !

L’autre solution consisterait à dessi-ner unilatéralement la frontière israé-lienne selon les besoins sécuritaires et à détruire les implantations se trou-vant au-delà de celle-ci. Jérusalem, restant la capitale une et indivisible et l’armée assurant la sécurité dans et autour de ces territoires jusqu’à la reddition du monde musulman et l’acceptation pleine et entière de l’Etat d’Israël comme nation du peuple juif.

Si de surcroît le Premier ministre sou-met cette décision à un référendum populaire, nul ne pourra plus assu-rer que l’Etat d’Israël refuse la paix. Quand bien même l’état à naître ne s’étendrait pas sur toute l’étendue des territoires disputés et que Jérusalem restera juive. Le résultat positif de la consultation, au vu des différents sondages, fera alors loi et s’impo-sera à l’ensemble de la communauté internationale. L’éternel et stupide re-proche de la « colonisation » tombera et laissera place au perpétuel refus du monde musulman d’accepter l’idée d’un état pour le peuple juif.

Refus qui neutralisera la délégiti-mation d’Israël dans l’esprit de la population mondiale et des différents gouvernements puis lui permettra de se renforcer face au conflit qui ne ces-sera pas pour autant.

Publié par Victor Perez

Un référendum POUR la « Palestine »

Blog Le Monde: « Le ministre de l’économie israélien et chef du parti nationaliste religieux Foyer juif, Naftali Bennett, ne manque pas une occasion de se taire. Alors même que, pour la première fois depuis trois ans, les négociations de paix directes entre Israéliens et Pa-lestiniens reprennent lundi 29 juil-let à Washington, le ministre a été cité pour des propos pour le moins polémique, repérés par le site amé-ricain 972mag.com et le Huffington Post.

“J’ai tué beaucoup d’Arabes dans ma vie. Et il n’y a aucun problème avec ça”, a affirmé le ministre, lors d’une réunion retranscrite par le quotidien Yedioth Ahronoth. Naftali Bennet répondait ainsi au conseiller sur la sécurité nationale, Ya’akov Amidror, qui avait qualifié “d’illégale” la prise de position du ministre, à savoir qu’il trouvait normal que lorsque “vous

attrapez des terroristes, vous devez simplement les tuer”.

Après la publication de ces propos, le porte-parole de Naftali Bennett a expliqué que le ministre avait tué des Arabes dans le contexte de son service dans l’armée, et dans des situations de combat. En outre, le ministère a expliqué qu’il s’agissait surtout de réclamer une politique plus exigeante en matière de lutte contre le terrorisme, “consistant à éliminer

les terroristes plutôt que les garder en vie en prison et ensuite les relâcher”, explique le Huffington Post.

En juin, Naftali Bennett s’était déjà fait remarquer pour avoir exclu l’idée d’un État palestinien. “L’idée qu’un État palestinien sera créé sur la terre d’Israël est dans une impasse”, expli-quait-il, utilisant le terme biblique qui désigne la zone comprenant aujourd’hui l’État d’Israël et la Cis-jordanie. “Jamais, dans l’histoire d’Israël, autant de gens n’ont investi autant d’énergie dans quelque chose d’aussi inutile”, avait-il affirmé lors d’une conférence du conseil de Yesha, l’organisation représentant les colons de Cisjordanie à Jérusalem, dans des déclarations diffusées par la radio. “Le plus important pour la terre d’Israël est de construire, construire, et construire”, avait ajouté Naftali Bennett, dont le parti soutient la colo-nisation des Territoires palestiniens ».

Source: http://bigbrowser.blog.lemonde.fr

Naftali Bennett : « vous attrapez des terroristes, vous devez les tuer »

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 au 24 Août 2013

Avec la reprise de ces négociations sous l’égide de Washington, Barack Obama va-t-il enfin mériter son prix Nobel de la Paix ?

Ce n’est pas l’impulsion des États-Unis qui a joué dans cette reprise des négociations, mais le contexte géopo-litique. Le Hamas vient de subir un affaiblissement catastrophique : avec le début de la répression du régime Assad, il s’est dégagé de la tutelle sy-rienne. Ce qui lui a fait perdre le sou-tien, financièrement très important, de l’Iran. Et dans le Sinaï voisin, l’armée égyptienne a repris la situation en main, ce qui coupe l’organisation de sa principale source d’approvision-nement en armes, par contrebande. Or le Hamas est l’adversaire, sinon l’ennemi mortel, commun à l’auto-rité palestinienne et au gouvernement israélien. Aujourd’hui que le rapport de force leur est plus favorable, ils s’engouffrent dans la brèche.

Y a-t-il donc une réelle volonté d’avancer de chaque camp ?

Du côté palestinien, Mahmoud Abbas a mis de l’eau dans son vin, en se montrant prêt à assouplir sa position préalable à la reprise des négocia-tions. Abbas a certes obtenu la libé-ration de prisonniers, qui est un effort concret d’Israël, mais a abandonné l’enjeu autrement plus gigantesque de l’arrêt total des constructions de nouvelles implantations. Quant à Né-tanyahou, il a un gouvernement bien moins faucon qu’avant les dernières élections, sans ultra-orthodoxes no-tamment. Et il a chargé Tzipi Livni des négociations. Or celle-ci était la seule candidate aux législatives qui avait fait campagne sur la paix avec les Palestiniens.

Nétanyahou, qui est Premier mi-nistre depuis 2009 et l’avait déjà été de 1996 à 1999, a pourtant souvent été accusé de ne pas vraiment vou-loir faire la paix ?

Ce n’est pas si simple, la personnalité de Nétanyahou est contrastée. C’est en effet un nationaliste ombrageux, qui a constitué des coalitions avec lesquelles rien n’a avancé. D’un autre côté, en 1996, il avait accepté de ren-contrer Yasser Arafat. Et en 2004, c’est lui qui avait permis le retrait unilatéral de la bande de Gaza initié

par Ariel Sharon, voté à une voix près : la sienne (abstention). C’est donc plus un tacticien, qui raisonne au jour le jour selon le contexte de rapports de force, qu’un stratège qui aurait une vision arrêtée de l’avenir. Il lui reste néanmoins à faire la démonstration de sa volonté à faire la paix.

Le Hamas est-il hors d’état de nuire à ces négociations ?

Le Hamas a toujours joué la politique du pire dans cette affaire, leur but étant de faire sombrer l’autorité pa-lestinienne. Il y a donc le risque d’une nouvelle campagne d’attentats pour mettre le processus à terre. Mais cette fois, Nétanyahou paraît suffisamment fort au sein du gouvernement israé-lien pour enclencher et poursuivre réellement ces négociations.

Sur le fond, quels sont les dossiers les plus sensibles?

Concernant les frontières, le pro-blème est important mais il a déjà été négocié par le passé. On devrait donc en rester aux lignes de 1967, avec des rectifications mineures pour compen-ser la perte des gros blocs de coloni-sation israélienne. Les questions de la sécurité et de l’eau sont surtout tech-niques. Il reste surtout les questions majeures du retour des réfugiés et du statut de Jérusalem.

Pour revenir aux États-Unis, Barack Obama va-t-il à son tour profiter de l’occasion et peser en faveur de ce processus ?

Il mettra tout son poids une fois que la signature de l’accord sera prati-quement acquise. Car il craint le syn-drome Bill Clinton : l’ancien prési-dent avait mis à deux reprises tout son poids, et celui des États-Unis, dans la balance (en 1993 et 2000). À chaque fois, ça a été un échec, qui a abouti à la guerre. Une catastrophe pour les États-Unis, qui y ont laissé une cré-dibilité totalement entamée. Obama attendra donc avant de monter dans le train de l’Histoire.

*De quelques idées reçues sur le monde contemporain, éd. Autre-ment.

Source : metronews

Israël-Palestine : « L’affaiblissement du Hamas a permis la reprise des pourparlers »

Sur toile de fond de la fin de la pre-mière série de pourparlers entre Israël et l’autorité palestinienne, mercredi matin, une délégation de hauts responsables palestiniens ont rencontré à la Knesset des ministres et des députés qui soutiennent la résolution du conflit israélo-pales-tinien.

Se trouvaient à la réunion les mi-nistres Yael German (Yesh Atid) et Amir Peretz (Hatnoua), Muhammad Madani, membre du comité central du Fatah, et le chef du lobby pour la promotion d’une solution au conflit israélo-arabe, le député Hilik Bar (parti travailliste). Un drapeau de l’autorité palestinienne a été placé à côté du drapeau d’Israël.

Bar, qui a initié la rencontre avec les organisations One Voice et l’Institut du Néguev pour les stratégies de la paix et du développement, a noté que ce n’était pas quelque chose d’habi-tuel, mais a exprimé l’espoir que dans

l’avenir « les drapeaux des deux pays à côté l’un de l’autre serait naturel. »

La rencontre entre les deux parties avait été prévue à l’avance, et a attiré l’attention en raison de son calendrier tombant à la fin de la première série de pourparlers officiels à Washing-ton. Tous les participants, dont 33 mi-nistres et membres de la Knesset, ont salué la reprise des négociations. Le membre du Fatah Madani a ouvert la réunion en soulignant que l’initiative de créer un organe qui adopte l’option d’une solution à deux états est très importante. Il a noté que l’objectif d’établir une équipe palestinienne qui vient a la rencontre des israéliens était d’exposer le public israélien directe-ment au point de vue des palestiniens.

Madani a évoqué les pourparlers à Washington et a déclaré que les pales-tiniens étaient optimistes suite à leur renouvellement. « Il y a une nécessité de travailler ensemble pour que les négociations réussissent, parce que

c’est probablement la dernière chance pour une solution à deux états dans les frontières de 1967. » Il a exprimé le désir de la délégation palestinienne qui comprenait des fonctionnaires et des hommes d’affaires du Fatah, de « trouver de nouveaux horizons pour faire avancer cet objectif et atteindre le cœur de la société israélienne (…). »

Abdullah Abdullah, président du comité politique du conseil législatif palestinien, a déclaré que la fonction la plus importante des délégués des deux parties était de gagner le soutien populaire pour les négociations.

L’ancien ministre des affaires des prisonniers, Ashraf Ajrami, qui a souvent participé à diverses manifes-tations publiques en Israël, a déclaré qu’Abbas avait une réelle volonté de paix, en dépit de l’opposition et des problèmes à l’intérieur et à l’extérieur de l’OLP en ce qui concerne le pro-cessus politique avec Israël. Il a dit que pour lui, c’était un pas audacieux.

En réponse a la volonté populaire de l’opinion publique israélienne de sou-tenir le processus de paix, les porte-parole palestiniens ont noté que par-mi le public palestinien, la question était un peu plus compliquée, parce que la présence israélienne en Judée Samarie existait encore et que le pu-blic était touché par elle chaque jour.

Néanmoins, les représentants palesti-niens ont exprimé la conviction que la majorité de la population palesti-nienne soutien la solution à deux états basés sur les frontières de 1967.

Un drapeau palestinien à la Knesset

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