INGENIEUR(E) LOGICIEL - Cursus Master en...

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INGENIEUR(E) LOGICIEL Synonyme(s) : ingénieur(e) développement logiciel / ingénieur(e) en génie logiciel / ingénieur(e) études et développement Discipline(s) : génie logiciel Centre(s) d'intérêt : programmer, créer du contenu numérique Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé Secteur(s) d'activités : secteur édition - presse / secteur sociétés de service et de conseil en informatique Statut(s) : salarié Accroche Concevoir puis mettre en place des logiciels de comptabilité, de gestion des stocks, de traitement des images, d'applications web... en suivant les demandes des entreprises ou des administrations, c'est le rôle de l'ingénieur logiciel. Synthèse Concevoir puis mettre en place des logiciels de comptabilité, de gestion des stocks, de traitement des images, d'applications web... en suivant les demandes des entreprises ou des administrations, c'est le rôle de cet ingénieur en informatique. Il rédige un cahier des charges fonctionnel (spécifications, délais, coûts...), puis technique, et élabore une maquette du logiciel, en concertation avec ses futurs utilisateurs. Il peut avoir un profil polyvalent, ou se spécialiser dans un domaine précis de l'informatique, notamment en informatique de gestion, en informatique embarquée ou en informatique industrielle. Nature du travail L'analyse de la demande Avant de concevoir un logiciel informatique, l'ingénieur logiciel étudie les besoins de l'organisation (entreprise de services, administration, industrie...) afin de définir les fonctions du logiciel (spécifiques pour la comptabilité, par exemple) qu'il doit créer. En concertation avec les utilisateurs (notamment les salariés de l'entreprise) du futur logiciel, il analyse et décrit les tâches à exécuter par ordinateur. Du projet au cahier des charges Il rédige ensuite un cahier des charges fonctionnel (spécifications, délais, coûts...), puis technique, et élabore une maquette du logiciel, en concertation avec ses futurs utilisateurs. La réalisation du logiciel Les cahiers des charges dûment validés par les futurs utilisateurs, l'ingénieur passe à la programmation au sein d'un atelier de génie logiciel : il utilise alors des outils et des méthodes informatiques d'aide à la production de logiciel. Enfin, il effectue les tests qui permettront de valider le produit avant de le mettre à la disposition de l'entreprise (de services ou industrielle) ou de l'administration.

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INGENIEUR(E) LOGICIEL

• Synonyme(s) : ingénieur(e) développement logiciel / ingénieur(e) en génie logiciel / ingénieur(e) études et développement • Discipline(s) : génie logiciel • Centre(s) d'intérêt : programmer, créer du contenu numérique • Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise • GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé • Secteur(s) d'activités : secteur édition - presse / secteur sociétés de service et de conseil en informatique • Statut(s) : salarié

Accroche

Concevoir puis mettre en place des logiciels de comptabilité, de gestion des stocks, de traitement des images, d'applications web... en suivant les demandes des entreprises ou des administrations, c'est le rôle de l'ingénieur logiciel.

Synthèse

Concevoir puis mettre en place des logiciels de comptabilité, de gestion des stocks, de traitement des images, d'applications web... en suivant les demandes des entreprises ou des administrations, c'est le rôle de cet ingénieur en informatique. Il rédige un cahier des charges fonctionnel (spécifications, délais, coûts...), puis technique, et élabore une maquette du logiciel, en concertation avec ses futurs utilisateurs. Il peut avoir un profil polyvalent, ou se spécialiser dans un domaine précis de l'informatique, notamment en informatique de gestion, en informatique embarquée ou en informatique industrielle.

Nature du travail

L'analyse de la demande

Avant de concevoir un logiciel informatique, l'ingénieur logiciel étudie les besoins de l'organisation (entreprise de services, administration, industrie...) afin de définir les fonctions du logiciel (spécifiques pour la comptabilité, par exemple) qu'il doit créer. En concertation avec les utilisateurs (notamment les salariés de l'entreprise) du futur logiciel, il analyse et décrit les tâches à exécuter par ordinateur.

Du projet au cahier des charges

Il rédige ensuite un cahier des charges fonctionnel (spécifications, délais, coûts...), puis technique, et élabore une maquette du logiciel, en concertation avec ses futurs utilisateurs.

La réalisation du logiciel

Les cahiers des charges dûment validés par les futurs utilisateurs, l'ingénieur passe à la programmation au sein d'un atelier de génie logiciel : il utilise alors des outils et des méthodes informatiques d'aide à la production de logiciel. Enfin, il effectue les tests qui permettront de valider le produit avant de le mettre à la disposition de l'entreprise (de services ou industrielle) ou de l'administration.

Conditions de travail

En équipe

Ce métier ne s'exerce pas en solitaire. Travaillant généralement sous la direction d'un chef de projet ou d'équipe, l'ingénieur logiciel passe beaucoup de temps avec une équipe d'informaticiens, notamment des développeurs. Il peut également participer à des réunions avec le destinataire du logiciel, qu'il s'agisse d'un utilisateur interne ou d'un client externe.

Rigoureux

Travailler à la réalisation de logiciels implique une bonne organisation. Il faut assurer la fiabilité du produit, veiller à sa facilité d'utilisation et respecter les délais de livraison. Ces délais sont parfois très courts : il faut alors travailler dans l'urgence, pour finir dans les temps.

Capacité d'adaptation

Répondre à de nouveaux besoins auprès de clients différents, changer de langage informatique en fonction des projets, trouver les solutions à des problèmes nouveaux... l'adaptabilité et la réactivité constituent de précieux atouts pour cet ingénieur.

Vie professionnelle

En entreprise de services du numérique

La plupart des ingénieurs logiciel travaillent pour le compte d'ESN (entreprises de services du numérique), comme les sociétés de conseil en informatique, les éditeurs de logiciels..., qui répondent à la commande de clients (entreprises, administrations).

En entreprise utilisatrice

D'autres organisations emploient, en interne, des ingénieurs logiciel, notamment les grandes entreprises utilisatrices industrielles. Par exemple, un constructeur automobile ou aéronautique, ayant son propre service de recherche et développement, ou les administrations (ministères, collectivités territoriales...).

Des perspectives d'évolution

À terme, l'ingénieur logiciel peut évoluer vers des fonctions de chef de projet ou d'équipe (encadrant une équipe d'informaticiens) ou accéder à des postes qui requièrent plus de technicité et/ou plus de responsabilité : consultant, expert technique...

Rémunération

Salaire du débutant

De 2300 à 2900 euros brut par mois.

Source : Apec (Association pour l'emploi des cadres), 2015.

Compétences

Haut niveau de technicité

L'ingénieur logiciel possède une solide culture scientifique qu'il doit sans cesse mettre à jour pour s'adapter aux évolutions des technologies liées à l'univers des logiciels. Il maîtrise les méthodes et les outils de développement (ULM, Merise, Rational Rose...) et a une excellente connaissance des langages de programmation (Java, C++...), en fonction du domaine informatique dans lequel il intervient (informatique de gestion, informatique embarquée...). La maîtrise de l'anglais (notamment technique) et la connaissance des normes et des procédures de sécurité informatique sont également indispensables.

Généraliste ou spécialiste

L'ingénieur logiciel peut être polyvalent, concevant et mettant en place des logiciels pour le compte d'entreprises et d'administrations, et évoluer dans des secteurs d'activité variés : industrie, banque et assurance, commerce, transport et logistique... À l'inverse, il peut choisir de se spécialiser dans un domaine précis de l'informatique. Par exemple, en informatique de gestion, en informatique embarquée (pour l'industrie)...

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'informatique, Parcours, 2014, Onisep

Écoles d'ingénieurs, Dossiers, 2014, Onisep

Témoignages

Nacera, ingénieure logiciel

Un métier prenant !

Au sein d'une entreprise de services du numérique, je suis responsable d'un intranet qui sert à gérer le paramétrage des boutiques en ligne. Je suis en charge de la conception et du développement de cet outil. Cela nécessite des compétences techniques diverses, mais surtout de la rigueur, de l'écoute, de la réactivité, une bonne gestion du temps et de la résistance au stress. C'est un métier très prenant et il faut sans cesse se remettre en question car les évolutions technologiques sont perpétuelles !

ARCHITECTE DES SYSTEMES D'INFORMATION

• Discipline(s) : informatique • Centre(s) d'intérêt : enquêter, rechercher, analyser l'information / programmer, créer du contenu numérique • Fonction(s) : fonction études développement informatique • GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé • Secteur(s) d'activités : secteur audit conseil / secteur sociétés de service et de conseil en informatique • Statut(s) : indépendant / salarié

Accroche

Indispensable au bon fonctionnement de l'entreprise, l'architecte des systèmes d'information conçoit et organise l'ensemble des matériels et logiciels nécessaires à la bonne circulation des données. Il les fait évoluer au gré des avancées techniques.

Synthèse

À l'interface de nombreux métiers de l'entreprise, l'architecte des systèmes d'information conçoit et organise l'ensemble des serveurs, systèmes d'exploitation, ordinateurs, logiciels, etc. afin de les adapter aux besoins des utilisateurs. Avant de faire des préconisations, il commence par un audit approfondi de l'existant. Il suit la mise en place et contrôle l'efficacité de son plan jusqu'au bout. Il doit posséder des compétences techniques pointues, en plus de qualités relationnelles avérées.

Nature du travail

Identification de l'existant

L'architecte des SI (systèmes d'information) analyse les serveurs, systèmes d'exploitation, ordinateurs, logiciels, etc. en fonction, afin de les adapter aux besoins qu'il a identifiés en amont, ou en réponse à des problèmes précis qu'on lui demande de résoudre (optimiser la sécurité des données, par exemple).

Analyser et proposer des solutions

Son travail commence toujours par un audit de la situation actuelle. Il doit imaginer un système évolutif et flexible, dans le respect du budget alloué. L'ensemble de ses préconisations, qu'elles soient techniques, matérielles ou virtuelles, est transcrit dans un plan de développement et transmis au chef de projet qui, le cas échéant, fera appel à des spécialistes pour la mise en œuvre (architecte cloud, développeur...).

Suivre l'exécution

L'architecte des SI suit la mise en place du plan informatique et contrôle les opérations à chaque étape pour veiller tant à la cohérence qu'à la performance de son système. Dans une société de conseil, il répond à la demande précise d'un client, alors que, s'il travaille au sein d'une grande entreprise, il est davantage impliqué dans le choix des solutions qu'il a préconisées et la recherche de prestataires pour leur mise en œuvre.

Conditions de travail

Consultant ou salarié

L'architecte des SI travaille au sein d'une entreprise utilisatrice comme salarié, ou comme consultant extérieur, généralement pour le compte d'une ESN (entreprise de services du numérique). Il peut également se mettre à son compte. Au sein des grands groupes, l'architecte des SI est spécialisé (en logiciels, en infrastructure...).

En relation avec de nombreux métiers

S'il travaille souvent seul dans la phase de conception de son plan de développement, l'architecte des SI, pour mener à bien son audit préalable, doit consulter un grand nombre d'interlocuteurs de l'entreprise. De même, lors de la mise en œuvre de son plan, il assiste le chef de projet et ses équipes sur le terrain. Véritable facilitateur des organisations, il est à la croisée de métiers très différents, où il joue un rôle crucial d'interface.

Vie professionnelle

Une demande constante

Les infrastructures informatiques doivent être renouvelées en moyenne tous les 3 à 5 ans, une aubaine pour les architectes des SI spécialisés dans ce secteur, car ils bénéficient d'une demande stable. De même, dans le domaine des logiciels, les changements sont fréquents (exemple : la modification des taux de TVA qui engendre de nombreux ajustements dans un grand nombre d'outils comptables).

Des systèmes plus complexes

Les architectes des SI expérimentés se voient proposer des projets de plus en plus importants, impliquant de nombreux serveurs notamment. Les systèmes d'information se complexifiant, les experts sont très demandés. Ils peuvent ensuite évoluer vers la direction d'un service informatique, la direction d'études ou le management. Ils peuvent également se mettre à leur compte en tant que consultants.

Des secteurs qui recrutent

Les recrutements d'architectes des SI sont en augmentation, particulièrement dans l'industrie pétrolière, l'agriculture ou la défense, où ils sont notamment chargés d'intégrer la géolocalisation et les avancées technologiques des satellites aux infrastructures informatiques.

Rémunération

Salaire du débutant

3500euros brut par mois.

Source : Apec (Association pour l'emploi des cadres), 2013.

Compétences

Des compétences techniques

Expert en matière de conception et de modélisation (cartographie, modélisation de flux de données), de matériels et d'applications (CRM, BI, ERP, workflow...), l'architecte des SI maîtrise également les normes et méthodes de développement. Pour se maintenir au top, il assure une veille technologique permanente de son secteur.

Des qualités personnelles

Bon sens relationnel et fibre pédagogique sont indispensables à l'architecte des SI qui a besoin de comprendre les besoins de chacun pour réussir sa mission. Par ailleurs, il doit être capable d'expliquer clairement son projet à des non-spécialistes (par exemple, les nouvelles procédures que son plan peut engendrer), et se montrer persuasif pour remporter leur adhésion. Rigoureux et organisé, il est également réactif et doit être disponible pour ses nombreux interlocuteurs.

Un esprit de synthèse

Sa vision globale et synthétique des systèmes d'information ainsi que sa bonne connaissance des métiers de l'entreprise lui permettent de mener à bien sa mission. Il doit aussi être capable d'anticiper les changements, et parler l'anglais couramment. Des qualités rédactionnelles sont enfin nécessaires pour rédiger les rapports.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'informatique, Parcours, 2014, Onisep

Témoignages

Emmanuel, architecte cloud à la SNCF, à Lille (59)

Plus besoin d'installer des serveurs

Le métier a un aspect purement technique qui passe par la définition de l'infrastructure à mettre en place pour répondre à un besoin particulier. Cela peut être par exemple un outil de comptabilité en ligne, une application de relation clientèle ou encore un outil de gestion des messageries que certains de nos agents doivent pouvoir consulter aussi lorsqu'ils sont en déplacement. À la SNCF, le cloud travaille sur des infrastructures techniques et externes, là où l'architecte en systèmes d'information intervient sur des solutions purement internes et plutôt logicielles. Avec le cloud computing, qui démarre seulement chez nous, il n'y a plus besoin d'installer à chaque fois les serveurs, les réseaux, etc. Du coup, on gagne beaucoup en rapidité, mais il faut rester vigilant sur la sécurité. Certaines informations cruciales, notre système de vente par exemple, ne peuvent être mises sur le cloud.

CONSULTANT(E) INFORMATIQUE

• Synonyme(s) : consultant(e) IT • Famille(s) ROME : Expertise et support technique en systèmes d'information • Discipline(s) : informatique • Centre(s) d'intérêt : me déplacer souvent / aider, conseiller / enquêter, rechercher, analyser l'information • Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise • GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé • Secteur(s) d'activités : secteur audit conseil / secteur sociétés de service et de conseil en informatique • Statut(s) : indépendant / salarié

Accroche

Expert extérieur à l'entreprise, le consultant informatique apporte ses connaissances à des clients désireux de faire évoluer leur système. Il propose des solutions techniques et organisationnelles dont il suit ensuite la mise en place.

Synthèse

Expert extérieur à l'entreprise, le consultant informatique apporte ses connaissances à des clients désireux de faire évoluer leur système. Il propose des solutions techniques et organisationnelles dont il suit ensuite la mise en place. Il doit s'adapter rapidement et être un excellent communicant pour comprendre les besoins de chaque client et leur proposer la meilleure solution. Les besoins sont constants au sein des ESN (entreprises de services du numérique), surtout pour les spécialistes d'un domaine. Une double compétence est appréciée.

Nature du travail

Analyser

Les premières tâches du consultant informatique, lorsqu'il démarre sa mission dans une entreprise, sont l'analyse de la situation, l'identification des besoins des utilisateurs et leurs attentes. Pour cela, il prend en compte l'organisation mise en place, le matériel technique disponible et les ressources humaines impliquées, afin de pouvoir proposer une solution optimale.

Proposer

Grâce à son analyse technique, économique et financière, il pose un diagnostic précis sur les points défaillants ou à améliorer, et propose une solution informatique plus adaptée aux objectifs visés par l'entreprise. Il présente ses suggestions sous forme écrite et orale avec une seule préoccupation en tête : la satisfaction du client. Ses propositions peuvent être très différentes selon les cas : changement du matériel, nouvelle architecture du réseau ou du système d'information, administration de bases de données, externalisation des données, formation, etc. Il participe également aux appels d'offres et à la sélection des prestataires.

Diriger et former

Enfin, le consultant veille à la bonne mise en place des solutions retenues et au respect de leur planning. Selon le cas et l'ampleur du projet, il peut superviser des équipes ou déléguer, concevoir et parfois animer un plan de formation technique, etc.

Conditions de travail

Sédentaire mais mobile !

Le travail du consultant se fait essentiellement dans un bureau... mais pas toujours le même. En effet, au gré des missions qui lui sont confiées, il passera plusieurs jours, semaines ou mois dans une entreprise cliente avant d'en changer. Il faudra donc s'attendre à des trajets professionnels variables, notamment en termes de distance.

Périodes de stress

Ses horaires peuvent varier en fonction de la phase dans laquelle se trouve le projet sur lequel il travaille. Les réponses aux appels d'offres sont toujours un moment stressant, ainsi que la remise de son rapport ou la présentation de ses suggestions au client.

Au cœur de l'entreprise

Selon l'ampleur du projet et des changements à mettre en place, le consultant pourra superviser une équipe d'informaticiens ou de spécialistes de cloud, de base de données, d'architecture, etc. Il est en relation directe avec le client, parfois jusqu'au plus haut niveau de l'entreprise cliente. Il doit également dialoguer avec un grand nombre de salariés et de responsables de l'entreprise afin de bien comprendre les spécificités de cette dernière, les attentes des uns et des autres, les problèmes rencontrés, etc.

Vie professionnelle

Une progression régulière

Le consultant informatique commence sa carrière avec le statut junior et se voit confier des projets de plus en plus importants jusqu'à devenir consultant senior. Il encadrera alors une équipe de juniors et prendra part au démarchage commercial. Il pourra également envisager de créer sa propre activité.

La spécialisation paie

Afin de pouvoir donner des conseils pointus qui apporteront une réelle valeur ajoutée à son client, le consultant se spécialise généralement dans un type d'activité (architecture, réseau, sécurité, e-commerce, cloud...) ou dans un secteur d'activité (banque, industrie, services juridiques, administrations...).

Des besoins constants

Le consultant informatique travaille généralement en cabinet de conseil, en ESN (entreprise de services du numérique) ou en indépendant libéral. Dans ce cas, il devra souvent aller chercher les clients lui-même. De manière générale, le secteur informatique continue de créer des emplois, notamment dans les ESN. C'est un secteur en évolution permanente où le métier a de l'avenir.

Rémunération

Salaire du débutant

De 2750 à 3160 euros brut par mois pour un profil junior.

Source : cabinet Hays, étude salaire 2014.

Compétences

Du général au particulier

Il est évident que le consultant informatique doit avoir une bonne connaissance de son secteur, et notamment des technologies les plus demandées (externalisation des données, e-commerce, etc.). Il doit maîtriser un domaine particulier (secteur ou fonction).

Un brin caméléon

Chaque entreprise ayant sa propre identité, le consultant doit s'adapter rapidement à chacune d'entre elles et comprendre rapidement son fonctionnement pour faire une proposition en phase avec les attentes de son client.

Bien avec tout le monde

Le consultant doit être attentif, à l'écoute et ouvert pour pouvoir apporter une solution sur mesure. Il doit également savoir communiquer efficacement, à l'oral comme à l'écrit, en se mettant à la portée de ses interlocuteurs. Il est organisé, curieux et doit savoir user de diplomatie et de pédagogie.

Sources et ressources

Publications Onisep

Écoles d'ingénieurs, Dossiers, 2014, Onisep

Les métiers de l'informatique, Parcours, 2014, Onisep

DEVELOPPEUR(EUSE) D'APPLICATIONS MOBILES

• Synonyme(s) : développeur(euse) d'applications pour terminaux mobiles / développeur(euse) d'applications tablettes / développeur(euse) Internet mobile • Famille(s) ROME : Systèmes d'information et de télécommunication • Discipline(s) : analyse programmation / études développement informatiques / génie logiciel / ingénierie en informatique / logiciel • Centre(s) d'intérêt : programmer, créer du contenu numérique • Fonction(s) : fonction études développement informatique • GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé • Secteur(s) d'activités : secteur des télécommunications / secteur sociétés de service et de conseil en informatique • Statut(s) : indépendant / salarié

Accroche

Le développeur d'applications mobiles est chargé de la réalisation technique d'une application, basée sur un cahier des charges précis. Il calcule et conçoit des programmes informatiques pour le traitement des données.

Synthèse

Le développeur d'applications mobiles est chargé de la réalisation technique d'une application, basée sur un cahier des charges précis. Grâce à de solides connaissances en maths et en informatique, il choisit les logiciels et codes spécifiques pour la construire. Il travaille en relation avec le chef de projet et un graphiste. Il peut exercer à son compte, au sein d'une agence spécialisée ou en entreprise. Il doit assurer une veille constante pour rester à la pointe des nouvelles technologies.

Nature du travail

Créer ou optimiser

Le développeur d'applications mobiles effectue la réalisation technique et le développement informatique d'applications pour mobiles, smartphones et autres tablettes. Il peut s'agir de la création d'une application de toutes pièces, de l'adaptation d'un site web à l'une de ces plates-formes, ou encore de l'optimisation d'une application déjà existante.

Calculer et définir des algorithmes

Pour cela, il doit respecter un cahier des charges précis (réalisé lui-même, s'il travaille seul ou fourni par le chef de projet web ou mobile). Il réalise ensuite des programmes informatiques spécifiques et définit toute la partie algorithmique et de calcul permettant le traitement des données par l'application mobile.

Anticiper et tester

Le développeur doit anticiper les évolutions éventuelles de son application et les problèmes possibles en faisant de nombreux tests. Il doit en outre prendre en compte les spécificités de l'affichage sur ce type d'outils, comme la taille de l'écran, la diversité des plates-formes, l'interaction limitée... ainsi que les contraintes imposées par le client pour lequel il travaille.

Conditions de travail

En agence ou en indépendant

Le développeur d'applications mobiles peut exercer dans une agence web ou une agence mobile, un éditeur de logiciels, une grosse entreprise ou directement chez le client en tant qu'indépendant.

Au sein d'une équipe

Le développeur exerce au sein d'une équipe pluridisciplinaire, et de manière étroite, avec l'équipe graphique et les producteurs de contenu, sur des projets de création d'applications qui nécessitent, en général, de 1 à 6 mois de travail.

Rapide et flexible

Le développeur d'applications mobiles doit être capable de travailler vite, parfois même dans l'urgence, en respectant des délais souvent serrés. Pour cela, il doit être plutôt flexible sur ses horaires de travail. Rigoureux et patient, il doit se remettre en question et parfois reprendre de zéro ou abandonner un travail sur lequel il aura travaillé pendant des semaines. Enfin, il doit constamment actualiser ses connaissances dans le domaine des nouvelles technologies et rester à l'écoute des dernières tendances.

Vie professionnelle

Surtout salarié

On trouve les développeurs d'applications mobiles dans les cabinets et agences spécialisés, les éditeurs de logiciels, les grosses ESN (entreprises de services du numérique) ou les opérateurs de téléphonie. Mais il est encore rare de faire fortune en tant qu'indépendant. Lors de l'achat de son application, le développeur reçoit un pourcentage élevé de la vente, mais cela n'arrive pas tous les jours ! On compte aujourd'hui un bon millier d'agences web spécialisées et une trentaine ciblant les supports mobiles.

Concours de créatifs

Pour trouver une idée originale, voire procéder à des recrutements, certains enseignes comme Casino, la SNCF, Auchan ou encore La Poste organisent des concours ou " hackathons " où des développeurs ont un temps limité pour créer une application sur un thème donné, en collaboration avec des designers et graphistes. Plus de 200 hackathons ont été organisés en France en 2013. En général, l'embauche est à la clé.

Rémunération

Salaire du débutant

2900 à 3300 euros brut par mois.

Source : Blue Search conseil, 2013.

Compétences

Matheux et informaticien

Outre de solides connaissances sur l'univers " mobile ", le développeur d'applications doit maîtriser les normes en vigueur (HTML, W3C...) et des langages de programmation. De fortes compétences en mathématiques, notamment en algorithmes, géométrie et analyses, ainsi qu'une mise à jour constante de ces connaissances sont nécessaires.

Bon communicant

Le développeur d'applications mobiles doit être capable de traduire en termes techniques les demandes de son client ou du chef de projet. D'un autre côté, il doit se montrer pédagogue pour expliquer ce qu'il aura réalisé aux non-spécialistes. Pour cela, il doit avoir le goût de l'échange et être une force de proposition.

Rigoureux et à l'affût des nouveautés

Autonome et responsable, le développeur fait preuve de sens pratique et de rigueur. Il suit de près les évolutions technologiques du secteur mais aussi des tendances du marché pour rester concurrentiel. Les développeurs capables de créer des applications sur des plates-formes différentes (mobile, tablette, smartphone) sont particulièrement recherchés.

Sources et ressources

Publications Onisep

Quels métiers pour demain ?, Dossiers, 2013, Onisep

Les métiers d'Internet, Parcours, 2012, Onisep

Témoignages

Sébastien, développeur de sites web et d'applications mobiles chez Overscan à Clermont-Ferrand (63)

Dans le développement, je peux m'exprimer !

Après un DUT informatique suivi d'une licence pro développement d'applications mobiles en alternance, j'ai été embauché 2 semaines après la délivrance de mon diplôme ! Aujourd'hui, je développe plusieurs types d'applications : des " vitrines " ou des " catalogues " qui présentent les produits du client, mais aussi des prototypes, par exemple. Cela représente parfois plusieurs mois de travail en équipe. Au départ, le client exprime son besoin en mettant plusieurs sociétés en compétition. On répond par une proposition dans laquelle on exprime notre vision de l'application. Si l'on est choisi, on rédige un cahier des charges. Après validation, on passe au développement. C'est la partie que je préfère, où l'on peut vraiment mettre sa touche et s'exprimer. Il s'agit d'écrire des lignes de code qui créeront le visuel et les fonctions de l'application.

INGENIEUR(E) ETUDES ET DEVELOPPEMENT EN LOGICIELS DE SIMULATION

• Famille(s) ROME : Systèmes d'information et de télécommunication • Discipline(s) : modélisation / études développement informatiques / aéronautique espace / génie mécanique / simulation • Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe • Fonction(s) : fonction études développement industriel • GFE : GFE mécanique automatismes • Secteur(s) d'activités : secteur construction aéronautique • Statut(s) : salarié

Accroche

L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation conçoit et développe les logiciels embarqués dans les cockpits des avions civils et militaires, à partir de spécifications établies avec les avionneurs.

Synthèse

L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation conçoit et développe les logiciels embarqués pour les équipements et systèmes de cockpits d'avions civils et militaires, à partir de spécifications établies avec les avionneurs. Il valide les logiciels sur les bancs de tests dédiés et accompagne les clients dans leurs phases d'essais en vol. Enfin, il participe aux audits menés par les organismes de certification et rédige la documentation pour les utilisateurs. Débouchés assurés pour cet informaticien de haut vol qui doit impérativement maîtriser l'anglais.

Nature du travail

Analyse des besoins

L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation commence par rencontrer le client. À partir de l'analyse de ses besoins, il rédige les spécifications du logiciel, c'est-à-dire les fonctions que devra remplir la future application : affichage en temps réel des paramètres de vol, contrôle du moteur, sortie du train d'atterrissage...

Programmation très réglementée

Après avoir demandé à un développeur-programmeur de définir l'architecture du logiciel et d'écrire les lignes de code informatique qui traduisent les fonctionnalités, en se basant sur les spécifications du logiciel, l'ingénieur s'assure qu'il a bien respecté les méthodes de développement, très réglementées. C'est indispensable pour éviter toute défaillance du système aéronautique. Aidé de son équipe, il affine ensuite les solutions opérationnelles avec l'utilisateur final.

Tests et essais indispensables

Grâce à des bancs de tests qui simulent l'environnement du logiciel dans l'avion, ce spécialiste en informatique valide son fonctionnement avant de le livrer au client. Il accompagne les avionneurs dans leurs phases d'essais en vol. Enfin, il participe aux audits menés par les organismes de certification et rédige la documentation pour les utilisateurs.

Conditions de travail

En équipe

Exerçant le plus souvent en ESN (entreprise de services du numérique) ou chez un équipementier, l'ingénieur études et développement en logiciels de simulation travaille en équipe et peut encadrer plusieurs développeurs. Rattaché au service recherche et développement, il met régulièrement à jour ses connaissances techniques et informatiques... en constante évolution.

Devant l'ordinateur et dans le cockpit

L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation travaille beaucoup devant son ordinateur mais est aussi amené à se déplacer, parfois à l'étranger, pour rencontrer le client et pour les phases d'essais en vol. Il doit donc se montrer mobile et s'adapter rapidement selon le projet et ses interlocuteurs.

Vie professionnelle

Un secteur qui recrute

Avec 15 000 recrutements en France en 2012 et une perspective de 12 000 créations d'emploi d'ici 2020, le secteur aéronautique compte parmi les plus dynamiques. L'aéronautique civile offre le plus d'opportunités aux ingénieurs études et développement en logiciels de simulation, devant les secteurs de la défense et de l'aéronautique spatiale. Les experts qui connaissent les contraintes spécifiques aux normes aéronautiques sont très recherchés : 70 % des ingénieurs de Supaéro et de l'Ensica de la promotion 2012 ont été recrutés avant d'obtenir leur diplôme...

Une évolution technique

L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation peut évoluer vers l'architecture de systèmes. Il peut également devenir responsable de l'ingénierie système ou responsable assurance qualité, par exemple.

Manager ou commercial

L'ingénieur qui possède des compétences managériales peut évoluer vers l'encadrement d'équipe. Doté de qualités relationnel, il peut envisager d'intégrer la fonction support et le service client, où ses connaissances techniques seront un plus.

Rémunération

Salaire du débutant

3500 euros brut par mois en moyenne. Grande disparité en fonction de la taille de l'entreprise et de l'expérience.

Source : JDN, 2013.

Compétences

Informaticien et mécanicien

L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation maîtrise les méthodes de développement et d'évolution de logiciels complexes, les langages c/c++ et ADA, ainsi que les outils de développement logiciels. Il doit également connaître les aspects physiques de la modélisation (aérodynamique, mécanique).

Bilingue et curieux

La maîtrise de l'anglais est nécessaire pour ce professionnel qui pourra être amené à se déplacer à l'étranger ou à échanger avec des professionnels d'autres nationalités. Il doit en outre bien connaître les spécificités du secteur de l'aéronautique et exercer une veille afin de rester à la pointe des dernières innovations.

Qualité et sécurité

Rigoureux, l'ingénieur études et développement en logiciels de simulation respecte les méthodes et les règles de développement, très strictes dans le secteur aéronautique. La qualité et la sécurité font également partie de ses préoccupations. Le droit à l'erreur n'est pas permis dans ce domaine où la vie de centaines de passagers est en jeu.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'industrie aéronautique et spatiale, Parcours, 2013, Onisep

Témoignages

Sébastien, en formation " ingénieur automatisme option automatique " au Cnam (75)

75 % de maths et des connaissances larges

Après mon BTS maintenance industrielle, j'ai travaillé pour un équipementier aéronautique en tant que technicien de maintenance. Cette expérience fortuite m'a permis de découvrir l'automatisme et la régulation de haute précision. J'ai alors décidé de me former dans ce domaine, où il faut acquérir les compétences d'un ingénieur, depuis la modélisation jusqu'à la mise en service de systèmes automatisés, en passant par les étapes de simulation, de conception et de réalisation, en incluant la fonction managériale. Dans l'aéronautique par exemple, ce qui fait qu'un avion reste à la même altitude lorsqu'il est en pilotage automatique quelles que soient les conditions météorologiques est un algorithme de régulation et programmation. Tous les algorithmes sont simulés sur logiciels pour des compromis robustesse et performance. La rigueur, le travail d'équipe et la curiosité sont des points essentiels pour ce métier.

CONSULTANT(E) GREEN IT

• Famille(s) ROME : Systèmes d'information et de télécommunication • Discipline(s) : environnement / conseil en informatique / développement durable • Centre(s) d'intérêt : aider, conseiller / convaincre, négocier / préserver l'environnement • Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise • GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé • Secteur(s) d'activités : secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques • Statut(s) : indépendant / salarié

Accroche

Alléger la consommation d'énergie des ordinateurs ou d'un centre téléphonique, optimiser la durée de vie du matériel, réduire les déchets... telles sont les missions du consultant green IT, qu'il soit intégré à l'entreprise ou consultant extérieur.

Synthèse

Entreprises, collectivités territoriales et administrations cherchent à réduire leur empreinte écologique, générée en grande partie par leurs systèmes d'information. Le consultant green IT les aide à adopter des processus écoresponsables et à atteindre leurs objectifs, en leur procurant une méthodologie et des outils. Il travaille en interne ou comme consultant extérieur. Ses missions varient en fonction de la demande exprimée. Un métier émergent plein de promesses...

Nature du travail

Audit et évaluation

Le consultant green IT peut être chargé de revoir l'ensemble de la consommation d'énergie d'une entreprise, d'acheter de l'informatique " responsable " ou de rationaliser l'usage des photocopieuses d'un service, par exemple. Sachant que la production mondiale de papier à imprimer a augmenté de 25% entre 1990 et 2010, cela lui laisse une belle marge de manœuvre ! Il procède d'abord à un audit pour évaluer et quantifier, avant de pouvoir donner des pistes d'amélioration.

Prescription et développement

Son action peut s'arrêter à ce rôle de conseil ou aller jusqu'à la prescription et la mise en place (voire la conception) de nouveaux outils ou matériels. Il sera souvent chargé de faire passer ses solutions auprès du personnel ou de mettre l'entreprise en conformité avec la législation en matière de développement durable, de sélectionner des fournisseurs ou encore d'établir le bilan carbone d'un service.

Information et formation

En termes de développement durable, beaucoup de fausses idées circulent. Par exemple, saviez-vous que, si une page prend plus de 4 minutes à être lue à l'écran, il vaut mieux l'imprimer ? Le consultant green IT a un rôle important d'information et parfois de formation auprès de ses clients et des utilisateurs pour que son travail soit efficace.

Conditions de travail

Un métier rare aux statuts multiples...

Qu'ils soient intégrés aux services généraux ou informatiques d'une entreprise, à leur compte ou experts dans un cabinet-conseil, les consultants green IT sont encore peu nombreux. Les experts reconnus se déplacent beaucoup de client en client. Le consultant green IT assure généralement le lien entre la direction développement durable et la direction informatique. Mais, selon le projet, il sera en relation avec la direction informatique, les ressources humaines ou les services généraux. Parfois, il rendra compte directement à la direction générale.

... et aux lieux d'exercice variés

Le développement durable est dans tous les esprits. C'est pourquoi les spécialistes dans ce domaine sont recherchés par les entreprises, les administrations mais aussi les collectivités territoriales qui souhaitent rationaliser leurs dépenses ou établir une " comptabilité carbone " permettant d'évaluer l'engagement des fournisseurs dans ce domaine ou de s'améliorer sur le plan écologique. Le consultant extérieur travaille à son bureau et chez son client.

Rôle d'écoconception

Les consultants green IT n'ont pas qu'un rôle de conseil sur les outils : ils doivent aussi en créer. Car les logiciels consomment plus ou moins d'électricité selon la manière dont ils sont programmés au moment de la conception.

Vie professionnelle

Évoluer en interne

Le consultant green IT est un métier émergent, aux contours encore flous. En entreprise, le poste est souvent proposé en interne, généralement aux informaticiens sensibilisés au développement durable. En entreprise, si la fonction est encore beaucoup exercée en plus du métier d'origine, elle tend à évoluer vers un poste à part entière et plus de spécialisation.

Diriger un service

Après quelques années d'expérience, le consultant green IT peut passer à la direction d'un service. Il peut, par exemple, devenir directeur de la stratégie et du développement durable d'une entreprise ou d'une collectivité, ou encore directeur de la communication et du développement durable.

Créer son entreprise

Le consultant green IT peut aussi se spécialiser dans un domaine ou un secteur d'activité et devenir un expert en gestion des déchets, bilan carbone, économies d'énergie, écoconception, etc., puis, après avoir engrangé de l'expérience, créer sa propre entreprise.

Rémunération

Salaire du débutant

Entre 2600 et 3500 brut par mois.

Source : Cadremploi, 2013.

Compétences

Souplesse et adaptabilité

En tant que consultant extérieur, l'expert green IT doit se mettre au diapason des besoins de son client. On sait qu'en France 32 milliards de pages imprimées sont oubliées sur l'imprimante sans être lues... Mais, pour faire passer le message, il va devoir comprendre la culture de l'entreprise pour laquelle il travaille, ainsi que ses usages internes.

Pouvoir de conviction

De tous les secteurs, celui de l'informatique est de loin le plus gourmand en ressources par unité de poids : métaux, énergie, eau, produits chimiques... Sans compter qu'un ordinateur émet de 20 à 50 fois plus de CO2 lors de sa fabrication qu'au cours de son utilisation... Il y a de quoi se pencher de près sur leur recyclage ! Pourtant, les entreprises limitent encore souvent le rôle de leurs experts green IT à la réduction des coûts et de la facture énergétique. À lui de faire en sorte d'étendre son action à tous les domaines de l'entreprise. Son charisme et son pouvoir de conviction seront des atouts supplémentaires.

Compétences techniques et environnementales

Une expertise technique est indispensable pour travailler dans ce secteur, complétée par des connaissances des concepts de base du développement durable qu'il faudra cultiver par une veille permanente et en se formant régulièrement.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'informatique, Parcours, 2011, Onisep

Les métiers de l'environnement, Parcours , 2011, Onisep

Témoignages

Frédéric, consultant green IT à Grenoble (38)

Favoriser l'éco-informatique

Mon travail va du lancement de la problématique green IT dans un comité de direction d'entreprise cotée au CAC40 à la mesure de la consommation d'ordinateurs dans un service, en passant par l'aide au département informatique pour l'achat de matériel écoresponsable. En tant qu'indépendant, je travaille soit à mon domicile, soit chez le client, dans toute la France. Dans les entreprises, beaucoup de projets se passent en interne sans faire appel à nos services. Il n'existe pas de formation initiale, mais il y a de plus en plus de modules " développement durable " dans les formations en informatique, car chaque informaticien, qu'il soit responsable de base de données ou développeur, a un rôle à jouer dans ce domaine. Pour ma part, j'ai fait une école de commerce et un master en informatique. Pour travailler dans ce secteur, il faut absolument une expertise technique, complétée par une connaissance des concepts de base du développement durable.

TESTEUR(EUSE) EN INFORMATIQUE • Synonyme(s) : chasseur(euse) de bugs (bogues) / ingénieur(e) validation / testeur(euse) de logiciels / testeur(euse) informatique / testeur(euse) qualité • Famille(s) ROME : Systèmes d'information et de télécommunication • Discipline(s) : études développement informatiques / système informatique / conception de produit multimédia / informatique de gestion • Centre(s) d'intérêt : contrôler la qualité, expertiser • Fonction(s) : fonction essais • GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé / testeur • Secteur(s) d'activités : secteur édition - presse / secteur sociétés de service et de conseil en informatique • Statut(s) : salarié

Accroche

Le testeur est le spécialiste de la chasse aux bugs, ces erreurs qui empêchent le bon fonctionnement d'un logiciel. À lui de les signaler au service développement. Plus qu'une passion, c'est un métier à part entière.

Synthèse

Tout programme informatique passe entre les mains du testeur avant d'être validé, que ce soit pour vérifier les performances d'un logiciel embarqué dans un jeu vidéo, un scanner ou une application industrielle. Autour de l'exécution des contrôles, le testeur assure un travail de préparation et d'analyse. Il établit une stratégie, planifie les opérations, élabore les outils de tests, exécute les tests, analyse les résultats et rédige des rapports. Au final, il transmet les anomalies détectées au développeur informatique chargé des corrections.

Nature du travail

Détecter les anomalies

Avant d'être livré, un logiciel doit subir de nombreuses vérifications: c'est le rôle du testeur. Il s'assure qu'une application correspond au cahier des charges, qu'elle ne détériore pas le système d'information, qu'elle est utilisable sur tous types de matériels informatiques et dans tous les cas d'utilisation...

Établir un plan de tests

Autour de l'exécution des tests, le testeur assure un travail de préparation et d'analyse. Il établit une stratégie, planifie les opérations, élabore les outils de tests, exécute les tests, analyse les résultats et rédige des rapports. Au final, il transmet les anomalies détectées au développeur informatique chargé des corrections.

Veiller aux corrections

Un bug a été corrigé ? De nouveau, le testeur intervient pour s'assurer que les modifications ont bien été effectuées sans générer de nouvelles erreurs ! Plusieurs aller retour entre le service tests et le service développement sont parfois à prévoir.

Conditions de travail

Sur des applications diversifiées

Le testeur peut travailler sur des applications variées. Par exemple, sur un logiciel médical, un logiciel culturel et pédagogique... Dans tous les cas, il s'assure que l'accompagnement sonore et les dialogues sont synchronisés. Il adapte également les tests à chaque produit et aux multiples configurations matérielles possibles.

Seul ou en équipe

Selon la structure et la complexité des projets, le testeur travaille seul ou au sein d'une équipe plus ou moins importante. Il intervient depuis le début d'un projet, ou bien il réceptionne les produits en aval, pour leur faire subir les derniers tests. Ses interventions peuvent être de courte durée ou s'étaler sur plusieurs mois.

Des cellules de tests en interne

Si toutes les grandes entreprises ne sont pas encore équipées pour tester en interne la qualité de leurs applications, cela ne saurait tarder. Avoir une cellule de tests intégrée à l'entreprise devient un enjeu, véritable garantie de la fiabilité du projet.

Vie professionnelle

Une fonction essentielle

La qualité technique d'une application est devenue une fonction à part entière, au même titre que le développement. L'action du testeur est de mieux en mieux définie et planifiée. Relais de plus en plus sollicité par les équipes de développement et le support technique, c'est un maillon essentiel, avant toute validation.

Un métier très sollicité

Un temps cantonné dans l'informatique industrielle, le testeur est aujourd'hui sollicité plus largement : par les ESN (entreprises de services du numérique), les agences Internet, les éditeurs de sites (portails et de commerce électronique), les studios de développement de jeux vidéo, les sous-traitants ou les cabinets spécialisés dans le test.

Des évolutions possibles

Après avoir été testeur opérationnel sur des projets simples, il peut évoluer vers des projets plus complexes auprès de testeurs expérimentés. Il occupera alors un poste de responsable qualité et méthodes, de développement, de directeur technique dans une ESN ou chez un éditeur de logiciels.

Rémunération

Salaire du débutant

À partir de 1700 euros brut par mois (variable en fonction des entreprises et du statut).

Source : 01Business&technologies, 2012.

Compétences

Cultivé et curieux

Au-delà d'une expertise dans un domaine précis, le testeur doit avoir le goût de la recherche et une grande curiosité d'esprit. Il couvre en effet un vaste panel d'applications et de technologies. Pour ce faire, une solide base technique en informatique est indispensable. Une bonne culture générale et la maîtrise de l'anglais sont aussi nécessaires.

Fin diplomate

Pour dire à un développeur informatique qu'il a commis des erreurs ou qu'il n'a pas totalement répondu aux attentes des utilisateurs, le testeur sait se montrer diplomate. Il l'est tout autant pour annoncer à un utilisateur qu'il faut revoir les spécifications de son application, son projet n'étant pas réalisable...

Rigoureux et organisé

Minutie, rigueur, organisation : voici le cocktail gagnant pour le testeur, qui procède toujours avec méthode. Qualités auxquelles il faut ajouter une bonne dose d'intuition et du recul, pour garder une vision d'ensemble sur les projets.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'informatique, Parcours, 2011, Onisep

Les métiers d'Internet, Parcours, 2012, Onisep

Adresses utiles

Syntec numérique, Chambre syndicale des ESN (entreprises de services du numérique), 3 rue Léon Bonnat, 75016, Paris, 01 44 30 49 70, www.syntec-numerique.fr

CONCEPTEUR(TRICE) DE JEUX VIDEO

• Synonyme(s) : créateur(trice) de jeux vidéo / game designer / scénariste multimédia • Famille(s) ROME : Édition et communication • Discipline(s) : arts graphiques / conception de produit multimédia • Centre(s) d'intérêt : programmer, créer du contenu numérique • Fonction(s) : fonction conception • GFE : GFE techniques de la communication média / concepteur de jeux électroniques • Secteur(s) d'activités : secteur édition - presse / secteur sociétés de service et de conseil en informatique • Statut(s) : indépendant / salarié

Accroche

Qui seront les ennemis du héros ? Par quel artifice pourra-t-il s'échapper de sa prison ? Comment le soumettre à des épreuves de plus en plus difficiles ? Autant de questions que se pose le concepteur de jeux vidéo.

Synthèse

Un œil sur le cahier des charges et l'autre sur les contraintes techniques, ce spécialiste de l'interactivité définit l'ensemble du contenu d'un jeu. Il travaille avec des infographistes, des level designers, des sound designers, des testeurs, etc., et s'adapte aux goûts du public tout en surveillant la concurrence. Si le métier fait rêver, il offre peu de débouchés en France : il faut parfois accepter de s'expatrier. Une formation de 3 à 5 ans après le bac est indispensable.

Nature du travail

Créer un univers virtuel

Une fois le type de jeu et le public définis par le chef de projet, le concepteur détermine les différents éléments du jeu vidéo : histoire, personnages, situations, décors... Il imagine un univers, un scénario, y intègre des règles, épreuves, niveaux de difficulté... Il donne ainsi une dimension interactive à l'ensemble, impliquant le joueur dans la construction de l'histoire. Il consigne ensuite ces éléments dans un cahier des charges (game design document) à partir duquel l'équipe de développement va travailler.

Optimiser la production

Le concepteur suit la réalisation du jeu de A à Z. Il en connaît chaque étape et ne propose jamais une idée sans s'assurer qu'elle est techniquement réalisable : il maîtrise les différentes technologies employées pendant la production et en exploite au maximum les potentialités (choix des plates-formes, logiciels de création graphique, langages informatiques...). Il tient compte également des contraintes budgétaires. Enfin, il organise des tests et améliore le prototype du jeu en fonction des résultats.

Inventer le jeu de demain

Afin de coller au mieux aux tendances actuelles, le concepteur de jeux vidéo repère les nouveautés, les essaie, s'informe de l'évolution des attentes du public, de la concurrence, des nouvelles technologies...

Conditions de travail

En équipe

Le concepteur travaille main dans la main avec le scénariste, mais aussi les infographistes, animateurs 3D, développeurs, programmeurs, level designers (chargés des niveaux des jeux), sound designers (chargés des sons et musiques des jeux), testeurs... Il joue un rôle fédérateur et veille à ce que tous les corps de métiers oeuvrent dans le même sens. Avec le chef de projet, il est le seul à avoir une vision d'ensemble de la chaîne de production.

En France ou à l'étranger

Certains éditeurs de jeux vidéo ou studios de création français sont des références mondiales (Ubisoft, Vivendi, Atari...). Mais l'étranger est aussi pourvoyeur d'emplois : la plupart des concepteurs mettent le cap vers un pays anglo-saxon (États-Unis, Canada). Autre destination attractive : le Japon.

De nouveaux défis à relever

Les jeux sont de plus en plus conçus pour être transposables sur Internet. Faire en sorte que des milliers de joueurs puissent s'affronter sur la Toile lors de compétitions virtuelles : voilà un défi de taille pour ce spécialiste de l'interactivité qu'est le concepteur de jeux vidéo. Sans parler des nouveaux supports de diffusion tels les smartphones et tablettes qui l'obligent à s'adapter en permanence.

Vie professionnelle

Secteur dynamique mais emplois précaires

Les jeux vidéo se vendent extrêmement bien. Pourtant, ces dernières années, de nombreux studios français ont dû mettre la clé sous la porte. On compte aujourd'hui quelque 250 entreprises pour 5000 emplois en France. Les places sont devenues rares tandis que les diplômés sont de plus en plus nombreux. Ceux qui trouvent un emploi ont donc souvent un statut précaire (free-lance, intérimaire...).

Le stage, un passage obligé

Le concepteur de jeux vidéo commence généralement sa carrière comme stagiaire. C'est souvent sur un poste de level designer qu'il fait ses premières armes : il apprend ainsi à construire les différents niveaux d'un jeu. Il peut aussi commencer comme testeur. Les offres de stage ne manquent pas pour acquérir une première expérience professionnelle et se constituer un carnet d'adresses. La recherche de stage ou d'emploi implique la présentation de travaux personnels (jeux, créations graphiques, sites web, etc.).

Prendre du galon

Une évolution vers un poste de chef de projet est tout à fait envisageable. Le game design est même considéré comme le meilleur tremplin pour accéder à ce type de responsabilités.

Rémunération

Salaire du débutant

1950 euros brut par mois

Compétences

Créatif et passionné

Le concepteur de jeux vidéo est également un joueur. Il est passionné par cet univers, et son imagination déborde d'idées. Il est capable de concevoir un nouveau monde, de créer une ambiance originale, d'imaginer des difficultés, des obstacles, des aides magiques ou humaines, d'inventer des armes, de proposer des énigmes...

Technicien

Les contraintes techniques et budgétaires restent toujours présentes à son esprit : son imagination fertile ne l'empêche pas de garder les pieds sur terre. Par ailleurs, ses idées prennent forme grâce aux logiciels spécialisés : logiciels de création graphique, logiciels de création 3D, logiciels de développement informatique, langages de programmation, etc. Il doit donc savoir utiliser ces outils.

Rigoureux et à l'écoute

Intervenant sur plusieurs fronts à la fois, consultant une multitude d'interlocuteurs, le concepteur-réalisateur court le risque de se disperser et de s'égarer. Il doit être à l'écoute de son équipe, savoir s'organiser avec rigueur pour faire évoluer le projet d'une manière ordonnée. Et ne jamais perdre de vue l'objectif final !

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers d'Internet, Parcours, 2012, Onisep

Les métiers du graphisme et du design, Parcours, 2013, Onisep

Les métiers auprès des enfants et des ados, Parcours, 2011, Onisep

Témoignages

Matthieu, game designerchez Ubisoft

Ma touche personnelle

J'ai toujours eu envie d'intégrer un grand studio. Lors d'une première expérience en tant que stagiaire, j'ai découvert les avantages et les inconvénients d'une petite structure. Plus tard, j'ai postulé chez Ubisoft pour un stage d'assistant game designer éditorial, avec un emploi à la clé. J'ai été surpris par la rapidité avec laquelle on m'a confié le suivi éditorial de jeux représentant des investissements très lourds. Nous sommes encadrés par des managers très expérimentés. Dans les premiers temps, ils valident nos échanges avec les équipes des projets suivis. Si l'on ne peut pas faire tout ce que l'on veut, on a tout de même beaucoup de liberté et la possibilité d'apporter sa touche personnelle à un jeu.

ENSEIGNANT(E)-CHERCHEUR(EUSE)

• Synonyme(s) : chercheur(euse) / enseignant(e) en université / maître de conférences / professeur(e) des universités • Famille(s) ROME : Formation initiale et continue • Discipline(s) : enseignement - formation / recherche universitaire • Centre(s) d'intérêt : faire de la recherche / enseigner, éduquer / animer des activités culturelles, ludiques ou éducatives • GFE : GFE enseignement sciences humaines domaines scientifiques droit • Secteur(s) d'activités : secteur fonction publique / secteur de l'éducation / secteur recherche • Statut(s) : fonctionnaire

Accroche

Double mission pour l'enseignant-chercheur au sein d'une université ou d'une grande école : faire progresser la recherche dans sa discipline et transmettre les connaissances qui en sont issues à ses étudiants.

Synthèse

L'enseignant-chercheur donne des cours à des étudiants de différents niveaux et mène des travaux de recherche. Il peut exercer en tant que professeur d'université (il ne donne alors que des cours magistraux) ou en tant que maître de conférences (il assure alors des travaux dirigés et des travaux pratiques). Pour exercer ce métier, le doctorat (entre 8 et 9 années d'études) ou, dans certaines disciplines, l'agrégation est requis.

Nature du travail

Creuser un sujet

Architecture, biologie ou sciences politiques... l'enseignant-chercheur est passionné par un sujet qu'il souhaite développer en se consacrant à la recherche fondamentale ou appliquée. À partir d'un travail en bibliothèque ou en laboratoire, et d'une réflexion personnelle, il participe à l'enrichissement de sa discipline dans le cadre d'objectifs définis au niveau national ou régional. Dans les filières professionnalisées, il participe à la coopération entre l'université et le monde professionnel.

Diffuser et partager les connaissances

Le chercheur participe à la diffusion des connaissances scientifiques en publiant ses travaux et en participant à des conférences et des colloques. À partir de ses lectures et de ses recherches, il s'interroge, émet des hypothèses, conduit des expériences, analyse, interprète et exploite les résultats. S'il est professeur d'université, il impulse et dirige les activités du centre de recherche auquel il appartient : centre ou laboratoire, universitaire ou associé au CNRS (Centre national de la recherche scientifique).

Conseiller les étudiants

En tant qu'enseignant, il transmet les connaissances récentes issues des recherches conduites dans son domaine de spécialisation aux étudiants. L'enseignant-chercheur participe aussi à la définition des orientations des activités du laboratoire, aux demandes de financement. Il organise la communication du labo, à travers colloques et publications. Il met au point des modules d'enseignement, participe à des jurys d'examen, encadre les travaux de préparation des thèses des doctorants, assure le suivi des mémoires et des stages des étudiants en master. Il les conseille dans leurs choix d'orientation.

Conditions de travail

Amphi et labo

L'enseignant-chercheur exerce dans une UFR (unité de formation et de recherche) au sein d'une université, d'un IUT (institut universitaire de technologie), d'une ESPÉ (école supérieure du professorat et de l'éducation), d'une ENS (école normale supérieure), d'une école d'ingénieurs, etc. Il partage son temps entre l'enseignement et la recherche, entre les amphis, les salles de TD (travaux dirigés) ou de TP (travaux pratiques), le terrain et les laboratoires. Il peut aussi être affecté dans un ministère, une collectivité territoriale, un organisme de recherche... Et également à l'étranger, grâce aux programmes de coopération. Pour ce type de poste, il a le titre d'enseignant détaché.

Un service modulable

L'enseignant-chercheur assure un service annuel de 1 607 heures de travail. La part consacrée à l'enseignement se répartit entre 128 heures pour les cours magistraux et 192 heures pour les TD ou les TP. Son service peut être modulé en fonction de ses activités : davantage de recherche, moins d'enseignement, plus de temps consacré à l'insertion des diplômés ou à la valorisation des résultats, etc. Les chercheurs sont très investis dans leur activité, et leurs journées débordent très souvent du cadre légal. L'enseignant-chercheur est évalué tous les 4 ans sur ses activités pédagogiques et de recherche.

Vie professionnelle

Un marché concurrentiel

Le marché du travail pour les doctorants reste très concurrentiel et les recrutements d'enseignants-chercheurs sont relativement stables. Les disciplines qui recrutent le plus sont les lettres, les sciences humaines, le droit, l'économie et la gestion, et les sciences pour l'ingénieur.

Les femmes en progression

Ces métiers sont surtout exercés par des hommes, mais la proportion de femmes est en constante progression : 28 % parmi les professeurs d'université et 43 % parmi les maîtres de conférences (MESR, 2009). Les femmes sont plus nombreuses en lettres et en sciences humaines (57 % des maîtres de conférences) qu'en sciences pour l'ingénieur ou en informatique (21 %).

Habilitation à diriger des recherches

Après quelques années d'enseignement et de recherche, un maître de conférences peut présenter ses travaux et publications devant un jury pour obtenir l'HDR (habilitation à diriger des recherches). Ce diplôme atteste de la capacité à encadrer les activités d'un jeune chercheur. Il permet d'être directeur de thèse pour un doctorant et de postuler au corps des professeurs des universités. Avec de l'expérience, un enseignant-chercheur peut aussi prendre la responsabilité d'une équipe ou diriger une unité de recherche composée de chercheurs et de techniciens.

Rémunération

Salaire du débutant

2100 euros brut par mois environ pour un maître de conférences ; autour de 3000 euros brut par mois pour un professeur des universités.

Chiffres auxquels peuvent s'ajouter diverses primes : prime de recherche et d'enseignement supérieur (1245 euros brut par an), prime de responsabilité pédagogique (de 3500 à 15 000 euros par an), prime d'excellence scientifique (de 3500 à 15 000 euros par an)...

Source : décret n° 2013-305 du 10 avril 2013 relatif à l'échelonnement indiciaire applicable aux corps d'enseignants-chercheurs.

Compétences

Rigueur et pédagogie

L'enseignant-chercheur doit posséder une grande rigueur et une motivation intellectuelle à toute épreuve. Le sens de la pédagogie est indispensable pour rendre accessibles des connaissances pointues auxquelles il a pu contribuer.

Sens de la communication

Par ailleurs, il possède le goût de la communication et celui des contacts humains. En effet, il est en relation constante avec différents publics : étudiants, partenaires scientifiques, entreprises publiques et privées, etc. La maîtrise de l'anglais est indispensable pour prendre connaissance des travaux des autres chercheurs et communiquer lors de colloques ou débats au niveau international.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation, Parcours, 2013, Onisep

Les métiers des langues et de l'international, Parcours, 2010, Onisep

Les métiers de la biologie et des biotechnologies, Parcours, 2012, Onisep

Les études de sciences de la vie et de la Terre, Infosup, 2010, Onisep

Témoignages

Patrick, enseignant-chercheur en biologie

100 % recherche + 50 % enseignement

Je n'ai jamais vraiment voulu être chercheur. En revanche, au fil de mes études, j'ai peu à peu souhaité creuser davantage un sujet, la biologie cellulaire, qui me passionne. Être enseignant-chercheur me permet de répondre à ce désir. Je prends un vrai plaisir intellectuel à me confronter à des questions très complexes. À côté de mes activités de recherche pure, je propose les orientations de l'activité du labo, je trouve des financements, j'organise la communication de nos travaux, colloques, publications... Mon emploi du temps, c'est 100 % recherche plus 50 % enseignement ! J'aime enseigner. C'est pour moi presque aussi important que la recherche. C'est une stimulation, une remise en question. Et aussi une forme de reconnaissance quand mon public accroche.

WEBMESTRE

• Synonyme(s) : administrateur(trice) de site / webmaster • Famille(s) ROME : Systèmes d'information et de télécommunication • Discipline(s) : études développement informatiques / réseau informatique / conception de produit multimédia / internet • Centre(s) d'intérêt : informer, communiquer / programmer, créer du contenu numérique • GFE : GFE techniques de la communication média / webmestre • Secteur(s) d'activités : secteur édition - presse / secteur de la publicité / secteur sociétés de service et de conseil en informatique • Statut(s) : salarié

Accroche

À la fois technicien, graphiste et rédacteur, le webmestre est responsable de la vie d'un site, du développement à l'animation, en passant par la mise en ligne et la veille technologique. Un métier à géométrie variable nécessitant d'avoir plusieurs cordes à son arc.

Synthèse

Responsable d'un site Internet, le webmestre y ajoute du contenu (textes, images, sons...), résout les problèmes techniques et joue un rôle d'interface entre les différents intervenants (graphistes, rédacteurs...). Selon le type et la taille de l'entreprise, le métier diffère fortement. Certains webmestres s'occupent de la totalité d'un site, de la conception à la maintenance ; d'autres se spécialisent dans les aspects techniques ou rédactionnels.

Nature du travail

Avant la mise en ligne

L'activité du webmestre dépend de l'entreprise pour laquelle il travaille. Il peut intervenir dès la conception du site Internet : il l'alimente alors en contenus (publication d'articles, création de fiches produit...) et vérifie sa compatibilité avec les principaux navigateurs. Il signale les problèmes techniques rencontrés et traque les bugs d'affichage. Lorsque tous les problèmes sont résolus, le site peut être mis en ligne.

Alimenter un site

Pour attirer les visiteurs, le webmestre ajoute du contenu (textes, sons, images, vidéos...) et réalise des mises à jour quotidiennement. Il peut aussi améliorer le référencement (positionnement du site dans les résultats des moteurs de recherche). En cas de problème grave, il peut solliciter les développeurs, ou restaurer le site à partir des sauvegardes qu'il effectue régulièrement. Il assure aussi la veille technologique vis-à-vis des sites concurrents.

Un rôle d'interface

En tant que responsable du site Internet et/ou intranet, il joue un rôle d'interface. Il s'assure que les rédacteurs respectent la charte éditoriale et peut leur proposer certaines corrections en vue d'optimiser le référencement. Il est en contact avec les développeurs et les webdesigners pour faire évoluer le site...

Conditions de travail

Disponibilité

Le webmestre passe presque toute la journée devant son écran. En général, les horaires sont réguliers mais, pour certains sites qui doivent être constamment mis à jour, il doit faire preuve d'une grande disponibilité. Les webmestres exercent parfois leur activité en télétravail, le plus souvent sous le statut d'auto-entrepreneur.

Plusieurs projets de front

Les sites à forte audience peuvent être gérés par plusieurs administrateurs : chaque webmestre ne prend alors en charge qu'une partie du site. Chez un prestataire de services informatiques et Internet ou dans une agence web, il travaille sur plusieurs projets à la fois. Il peut aussi être associé à des missions ponctuelles. Ainsi, son travail prend fin immédiatement après la mise en place d'un site.

Polyvalence

Le webmestre est avant tout un chef d'équipe expérimenté, mais le métier diffère parfois fortement selon le type et la taille de l'entreprise. Le webmestre peut ainsi assurer les missions de l'intégrateur HTML, du concepteur de contenus multimédias, du chargé de communication, de l'éditorialiste, de l'animateur de communautés web... Les aspects commerciaux et marketing peuvent aussi relever de sa responsabilité.

Vie professionnelle

Un marché sans limites

Les nombreuses entreprises disposant d'un site Internet n'ont pas forcément besoin de faire appel à des professionnels du Web. De plus, nombreux sont les sites " bricolés " et les portails " vitrines " actualisés plus ou moins régulièrement. Le webmestre devient pourtant rapidement indispensable pour une entreprise qui se tourne vers l'Internet. La Toile ouvre des perspectives économiques importantes. En effet, des milliers d'entreprises (principalement les PME) n'ont pas encore de site...

Expérience recommandée

Agences de communication, agences web et fournisseurs d'accès recrutent des candidats qui possèdent une première expérience (de 1 à 5 ans) ou qui ont déjà effectué de nombreux stages (de longue durée).

Prendre du galon

Parce que le webmaster peut être amené à aborder toute la gamme des métiers d'Internet, ses possibilités d'évolution sont nombreuses. Un webmaster qui possède des qualités rédactionnelles pourra évoluer vers un poste de rédacteur en chef, tandis qu'un webmaster qui aura su développer ses compétences techniques, se dirigera plus naturellement vers un poste de chef de projet ou de directeur technique.

Rémunération

Salaire du débutant

À partir de 2000 euros brut par mois.

Source : Apec, 2013.

Compétences

Informaticien, mais pas seulement

Le webmestre est un informaticien doté de solides compétences en graphisme et en rédaction, et qui connaît parfaitement la culture et la stratégie de son entreprise. Il possède un bon niveau d'anglais et des compétences techniques. Il maîtrise les langages de programmation du Web (XML, Java, Flash, HTML...) et s'informe régulièrement de l'évolution des outils d'Internet. Créatif, rigoureux, autonome, il sait aussi se montrer polyvalent.

Le goût du contact

Le webmestre sait animer une équipe et communiquer. D'abord en interne, puisqu'il centralise des informations issues de différents services. Mais aussi à l'extérieur, puisqu'il s'enquiert, en permanence, des réactions des internautes qui visitent le site pour l'ajuster au mieux.

Disponible et efficace

Pour respecter les délais et réagir au plus près de l'actualité, ses horaires sont étendus, parfois décalés. En cas d'imprévu, il doit se montrer disponible et efficace... très rapidement !

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers d'Internet, Parcours, 2012, Onisep

Témoignages

Sylvain, webmestre

Un métier à multiples facettes

Il m'est difficile de donner une définition simple du métier de webmestre, car son activité est variée. Pour ma part, je m'occupe principalement de la création de sites Internet (dont je définis les spécifications avec le chef de projet) et de la mise à jour des contenus. Les clients me demandent aussi d'adapter leur site à la stratégie commerciale de leur entreprise. La création d'un portail Internet peut demander plusieurs mois de travail. Je me souviens, par exemple, du lancement d'un site de commerce en ligne où l'ajout des contenus n'a pas été une mince affaire. Nous avions mis en ligne plusieurs centaines de photos, textes et détails techniques d'articles. Nous avions aussi fait appel aux services d'un rédacteur. Eh bien entre la phase de création et la correction des derniers bugs, une année s'était écoulée !

INGENIEUR(E) SYSTEMES EMBARQUES

• Synonyme(s) : ingénieur(e) électronique logiciel embarqué • Famille(s) ROME : Électronique et électricité • Discipline(s) : analyse programmation / réseau de télécommunication / électronique analogique / électronique numérique • Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / faire de la recherche / concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe • Fonction(s) : fonction études développement industriel • GFE : GFE électricité électrotechnique électronique • Secteur(s) d'activités : secteur des transports / secteur recherche / secteur santé / secteur construction aéronautique / secteur construction automobile / secteur construction électronique / secteur énergie / secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques • Statut(s) : salarié

Accroche

L'ingénieur électronique spécialisé en systèmes embarqués conçoit des ordinateurs pour des avions ou des voitures... à des fins de surveillance, de contrôle, de communication, de santé, de sécurité...

Synthèse

L'ingénieur systèmes embarqués conçoit des ordinateurs pour des avions, des voitures, des équipements transportables... pour surveiller, contrôler, communiquer... Il s'occupe du processus complet qui permet de concevoir une carte électronique, mais aussi de toute la partie programmation. Il assemble les composants électroniques (microprocesseurs), réalise les schémas, les câblages. Il peut aussi assurer les tests et le suivi de production. Objectif : que les bons ordres soient envoyés à un objet pour qu'il exécute une tâche précise. Il assure la qualité du système et prévient toute défaillance.

Nature du travail

Faire correspondre ordres et tâches

Aéronautique, automobile, multimédia, domaine médical... le rôle des systèmes embarqués est primordial au quotidien. Objectif de l'ingénieur systèmes embarqués : que les bons ordres soient envoyés à un objet pour qu'il exécute une tâche précise. Un système embarqué se compose d'une partie " matériel " (hard) et d'une partie " logiciel " (soft). Ces deux parties communiquent en permanence en utilisant des composants actifs (qui dialoguent en temps réel avec une base qui alerte l'utilisateur en cas de problème) et passifs (qui attendent que l'utilisateur les interroge pour obtenir une information de leur part). À l'ingénieur de maîtriser les caractéristiques de ces composants pour éviter les problèmes de communication de données dans le système.

Conception, programmation, tests

L'ingénieur systèmes embarqués s'occupe du processus complet qui permet de concevoir une carte électronique, mais aussi de toute la partie programmation. Il assemble les composants électroniques (microprocesseurs), réalise les schémas, les câblages. Il peut aussi assurer les tests et le suivi de production.

Sécurisation et prévention

Selon les domaines, il peut faire davantage de développement ou de suivi des normes et de la sécurisation. Il assure la qualité du système et prévient toute défaillance.

Conditions de travail

Dans l'industrie et la santé

La majorité des ingénieurs systèmes embarqués travaille en bureau d'études, dans les entreprises en conception électronique. Ils sont aussi présents dans l'industrie automobile, l'aéronautique, l'industrie de l'armement, l'énergie, les transports et la domotique (détection de mouvements, alarmes...), ou le secteur médical. Les organismes de recherche publics ne sont pas en reste.

Un travail d'équipe

Selon l'envergure du projet et les échanges nécessaires entre ingénieurs en électronique et en informatique, ce professionnel travaille seul ou en équipe, sous la houlette d'un chef de projet. Généralement intégré au service R&D (recherche et développement), il peut également collaborer avec le département marketing.

Cependant, aujourd'hui, certains concepteurs préfèrent travailler en plus petits groupes chargés de concrétiser leur expertise métier en innovation. Cette nouvelle approche est plus rapide car elle utilise des plates-formes matérielles et logicielles intégrées. Les ingénieurs peuvent ainsi se concentrer sur la conception, le prototypage et le déploiement rapide d'algorithmes.

À un rythme soutenu

Des horaires élastiques, voire une certaine dose de stress sont à prévoir en période de livraison, surtout dans les sociétés d'ingénierie.

Vie professionnelle

À la pointe de l'innovation

Au carrefour de l'électronique et de l'informatique, les systèmes embarqués s'enrichissent régulièrement de nouvelles applications, surtout lorsqu'ils sont connectés à Internet. Par exemple, l'hospitalisation à domicile profite de l'avancée des NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication). Un ingénieur spécialisé en télésanté crée ainsi des systèmes permettant le suivi médical et les soins à distance : un bracelet-montre géolocalise le malade et transmet des signaux d'alerte en cas d'urgence.

Un secteur évolutif et mobile

C'est un secteur en pleine évolution qui fait la part belle aux jeunes diplômés. Le débutant en service d'études peut devenir chef de projet, puis responsable d'unité de production. Il peut aussi s'orienter vers un poste plus commercial d'ingénieur d'affaires, qui négocie les contrats avec les clients. L'essor des nouvelles technologies, qui ouvre sans cesse de nouveaux champs d'application, laisse la porte ouverte à la mobilité professionnelle. Par exemple, un ingénieur spécialisé dans la technologie de la radio-identification pourra travailler sur les pass automobiles des péages, l'identification des animaux grâce aux puces implantées sous la peau, ou la vérification électronique de la cargaison d'un camion...

Rémunération

Salaire du débutant

Entre 2080 et 2910 euros brut par mois.

Source : Apec, 2012.

Compétences

Être polyvalent

La curiosité technique de l'ingénieur systèmes embarqués s'appuie sur de solides connaissances en programmation informatique et en électronique. Il possède aussi des compétences en technologie et en conception de circuits électroniques (analogiques et numériques), mais aussi en réseaux de communication et en programmation. L'environnement, le contexte et les enjeux sont aussi à prendre en compte, d'où une formation accentuée en génie logiciel et sciences cognitives.

Savoir analyser et synthétiser

Il met à jour la documentation qui sert à réaliser les manuels d'utilisation et de dépannage, ainsi que le dossier technique lié au cycle de développement du projet. Capable d'analyse et de synthèse, il réalise un travail de veille technologique, en se tenant au courant des dernières innovations.

Se montrer créatif

Il a aussi un esprit créatif, indispensable à la conception de nouveaux produits, qui est un atout considérable. L'anglais est également indispensable pour être à jour (les publications techniques sont toutes en anglais) ou pour travailler dans un contexte international.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'électronique, Parcours, 2011, Onisep

Les métiers de l'informatique, Parcours, 2011, Onisep

Adresses utiles

Fédération des industries électriques, électroniques et de communication, Fieec, 17 rue de l'Amiral Hamelin, 75783, Paris, 01 45 05 70 53, www.fieec.fr

Témoignages

Sébastien, ingénieur systèmes embarqués, chez Elsys Design, Paris (75)

J'ai participé à un concours organisé par l'Esiea, mon école d'ingénieurs. Il fallait concevoir un drone à 4 hélices. Il a fallu réaliser les parties électronique, mécanique et informatique, et c'est ainsi que j'ai appris ce métier. On a ensuite fait la programmation, en passant par les phases de tests, le traitement du signal. On a obtenu la 3e place. À la sortie de l'école, j'ai enchaîné les missions chez Sagem : la conception d'un terminal de lecture de documents d'identité, la réalisation d'un déclencheur de caméra pour faire de la reconnaissance faciale... Aujourd'hui, mon travail est plus orienté software : j'ai conçu le programme d'un drone de la société Parrot. Ce qui me plaît dans les systèmes embarqués, c'est l'aspect concret : quand je programme quelque chose et que je parviens à le faire bouger, je vois tout de suite le résultat. Il faut être passionné car il faut beaucoup de patience, de rigueur... C'est un métier qu'on ne fait pas à moitié !