Frogtimes - Numéro 13

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La version Web du journal de sociologie de l'Université de Bourgogne

Transcript of Frogtimes - Numéro 13

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Par l'ADES

Le “wei”Ils racontent ce qu’ils ont vécus. Âme sensible s’abstenir.

Que sont-ils devenus?Ne vous inquietez plus de votreavenir, on vous dit tout !

Concert Max Boublil“Aaaaah” était le cri le plus poussé lors deson concert. Apprenez en plus dans l’article !

Joyeux Noel !

La gravité de la confitureComment la confiture a chamboulé notrenotre vie à tout jamais.

Numéro 13Décembre 2013

FrogtimesThe

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Nathan Boumadjer

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Julia Blondel

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► AU local: S.27

- Prochain événement -

Mercredi 18 décembreRepas inter-promo

Besoin d’infos sur ta filière? Des questions sur Tes cours? Ou juste une envie de t’amuser?

Rejoins l’ADES !

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Pour rappel, les missions de l'ADES ne sont pas que de vous divertir ou de vous apporter des services : l'association a aussi pour but de défendre les intérêts des étudiants au sein des conseils d'université ou du CROUS, à travers « Associatifs & Indépendants » qui est un regroupement d'associations de filières et culturelles du campus. Certains membres de l'ADES occupent donc des postes de représentants. Attention, il est écrit dans les statuts de l'association que c'est une « organisation indépendante de toute idéologie politique, parti politique, structure syndicale ou confession religieuse, qui respecte les opinions de chacun de sesses membres. ». Cela veut également dire que l'association ne se positionne pas sur des sujets de société et n'a pas de couleur politique, les représentants étudiant ne faisant que de la politique étudiante !

Après ce petit préambule nous allons faire une brève mise à jour des travaux des élus. Voici d'abord un rappel très synthétique de notre compte rendu paru cet été :- Nous nous étions opposés à la hausse du repas au restaurant universitaire et des loyers des chambres du CROUS, en vain.- Nous avons réussi à rejeter une moyenne minimale pour accéder au rattrapage, donnant ainsi une deuxième chance aux étudiants pour valider leur année, ou un semestre ou au moins quelques matières.- Nos porte-paroles nationaux ont soutenu la revalorisation des bourses initiées par le ministère.- Nous avons soutenu une pétition demandant le prolongement d'un M2 de sociologie, pétition qui a finalement abouti !

Depuis cet été :

-- Nous nous sommes opposés à une restriction du système AJAC. (Petit rappel : le système AJourné Autorisé à Composer permet de passer dans l'année supérieure en n'ayant pas validé son année, mais en ayant validé 20ects/30 à chaque semestre, en rattrapant les matières manquantes l'année suivante). En psychologie et histoire de l'art/archéologie, des enseignants ont mis des restrictions supplémentaires qui rendent quasi-inaccessible ce statut. Nous avons obtenu du Président de l'université que ce système soit revu l'été prochain si trop peu d'étudiants pouvaient en bénéficier, afin que nous ayons le droit à des erreurs de parcours sans pour autant devoir obligatoirement redoubler.

-- Tandis que l'université a privatisé le parking devant le bâtiment Gabriel, nous avons demandé et obtenu, vu que le nombre de places pour se garer se faisait trop rare, l'ouverture d'un parking à côté d'une résidence universitaire, en attendant la rénovation du parking entre le Pôle AAFE et la Maison des Sciences de l'Homme.

- Nous avons pu attribuer des aides exceptionnelles à des étudiants en grande difficulté financière en siégeant à la commission de Fond National d'Aide d'Urgence (FNAU) du CROUS.

-- Nous avons demandé de multiplier les efforts d'information à destination des lycéens pour des filières non-enseignées au lycée (Droit, Psychologie, …) ce qui cause, en plus d'une mauvaise orientation, un trop grand nombre d'inscriptions et des TD surchargés.

C'estC'est l'essentiel de ce qui a été discuté depuis la rentrée, bien d'autres choses sont à venir et nous vous tiendrons au courant. N'oubliez pas que si les associations de filières participent à la représentation étudiante c'est pour mieux faire part de vos attentes et aussi pour mieux vous informer. L'association doit être votre interlocuteur privilégié pour vos problèmes à l'université ou au CROUS. Vous pouvez donc, dès que vous avez une interrogation ou un problème, contacter l'association qui saura vous diriger vers un élu pour vous aider. N'hésitez pas à nous contacter au local, par mail ([email protected]) ou sur Facebook (facebook.com/asso.ades).(facebook.com/asso.ades). Pour en savoir plus sur les élus de l'ADES et leurs travaux, rendez-vous sur notre site www.ades-dijon.fr rubrique « représentation étudiante ».

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Ces trois lettres, il est possible que vous en ayez sûrement entendu parler dans l'amphi, peut-être encore que vous les ayez vu sur le groupe Facebook ou bien pas du tout et vous ne savez même pas de quoi je suis en train de vous parler (ce qui serait mal de votre part).

Il y a maintenant quelque temps, notre association, en partenariat avec l'association psychologie, a mis sur pied un week-end d'intégration (aussi abrégé WEI) dans le but de favoriser les relations entre les socios, évitant qu'un maximum de personnes ne se retrouve seuls dans les amphis et permettant de vivre une expérience unique avec les autres, différente de celle que l’on a habituellement à la fac.

LeLe WEI peut être vu comme une suite directe de la journée d'intégration, mais dans un environnement totalement extérieur à celui de l'université que l’on voit tous les matins en allant en cours. On a pu profiter de deux jours loin de notre quotidien. Alors, quand vous êtes quelqu'un de timide comme moi (ou toi, oui toi tout seul dans le fond là), vous n'avez aucune excuse pour ne pas aller parler aux gens et apprendre à les connaître. Je peux vous dire, par expérience, que c'est bénéfique de se dire que vous avez le temps pour parler à tout le monde !

PendantPendant ce WEI, les organisateurs ont décidé de créer une compétition : la récupération du monde de « Ponyland ». Un terrain convoité par les apprentis sociologues et psychologues. Nous avons rapidement eu un objectif commun: les battre sur des jeux organisés tout le week-end. Nous étions en sous-nombre et nous savions que si on souhaitait gagner, on allait devoir redoubler d'effort. LesLes organisateurs ont rapidement donné le ton : à peine monté dans le bus, la compétition était lancée et celle-ci est restée en nous tout au long du week-end. C'était trois jours totalement fous ! Entre les organisateurs, qui malgré la fatigue bien apparente, continuaient de donner le ton à la compétition et nous motivaient continuellement et nous (les étudiants avides de victoire) qui sommes restés hyperactifs du début à la fin.

DuDu vendredi soir, avec le premier jeu joué à fond par chaque équipe (gagné par les socios évidemment), en passant par le samedi soir et ses élections très animées de Miss et Mister Socio et Psycho, jusqu'au dimanche après-midi. Il faut avouer que le retour ressemblait plus à un convoi funéraire qu’autre chose.Mais comme j'ai vraiment envie de convaincre les quelques réticents qui auraient refusé de venir, j'ai recueilli deux avis de participantes qui je l'espère, si vous êtes amené à changer de filière, à redoubler ou autre, de vous lancer et de ne pas reculer !

«« Le WEI, c'était vraiment top. On nous promettait un weekend de folie et c'était peu par rapport à ce qu'il s'est passé. Au début, tout le monde était un peu réservé, on observait de petits groupes qui se formaient. Mais les Orga' nous ont vite mis dans l'ambiance ! On s'est rendu compte que les Socios étaient pas mal soudés. C'est d'ailleurs ça qui nous a permis de remporter la « Battle for Ponyland ». On a pu parler avec des gens que l’on n’aurait pas forcément abordés dans un amphi de 150 personnes. Maintenant, on commence à former un petit groupe, on se retrouve en cours, mais aussi en dehors de la fac pour des soirées, c'est vraiment super sympa ! » - Elise (L1 socio)

«« J’avais entendu parler du WEI et ça m’a donné envie d’y aller. Au début j’avais quelques réticences mais lorsqu’on est monté dans le bus, l’ambiance qui s’en dégageait nous mettait à l’aise tout de suite. Durant le WEI, on a pu profiter de jeux vraiment sympas et amusants qui nous ont permis d’apprécier la compétition lancée quelques jours plus tôt sur Facebook : « Battle for Ponyland ». Le fait d’être peu nombreux en socio nous a permis de tous nous connaitre et de nous battre pour le même objectif, avec notre victoire finale. Les organisateurs nous ont vite mis dans l’ambiance et c’était vraiment cool ! Je n’oublierais jamais ce week-end qui m’a permis de m’intégrer » -qui m’a permis de m’intégrer » - Amandine (L1 socio)

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Lorsque j’annonce que je suis en sociologie, je peux être sure que mon interlocuteur réagira de la manière suivante :1. Regard étonné2. « Mais euh… qu’est-ce que tu peux faire avec une licence de sociologie ? »3. Regard de compassion4. « Il ne doit pas y avoir beaucoup de débouchés, si ? »LesLes premières fois, n’étant moi-même pas au courant des orientations possibles, j’étais un peu hébétée et répondais par un guilleret « On verra bien, au pire j’irai à Pôle emploi ! ».Et puis un jour j’ai décidé de me renseigner et Miracle ! Qu’ai-je découvert ? Avec un diplôme de sociologie, on peut faire autre chose que sociologue ou assistante sociale. On peut même changer d’orientation et bifurquer dans des branches sans aucun rapport apparent avec la licence de sociologie. C’est fou, non ?AlorsAlors toi qui lis ce journal, si depuis quelques temps tu songes à intégrer une école de commerce (je dis ça comme je pourrais dire BTS agricole), sois rassuré, tu peux t’en aller vers d’autres cieux, on ne te dira pas que non, comme tu as commencé en sociologie, tu dois y rester. Bon, on ne va pas se mentir, on ne te facilitera pas la tâche non plus.Pour vous donner un aperçu de la pluralité de parcours possibles à partir de la sociologie, j’ai décidé d’extorquer leur témoignage à d’anciens étudiants : d’où le titre Ô combien recherché.

Anaïs BESSON – Etudiante en Sociologie de 2010 à 2012

Son parcoursSon parcoursIntéresséeIntéressée par le côté « social » du baccalauréat Economique et Social qu’elle décroche en 2010, Anaïs décide de s’orienter en sociologie. Elle apprécie le fonctionnement de l’université mais est très vite angoissée à l’idée de devoir construire un projet professionnel. Intéressée par le métier d’orthophoniste, elle passe les concours pour intégrer une école au cours de sa deuxième année. Ces concours s’avèrent compliqués et Anaïs décide donc de s’orienter vers une Licence 3 de Sciences de l’éducation ce qui lui a permis de survoler des notions philosophiques, psychologiques, pédagogiques et économétriques. Celles-ciCelles-ci s’ajoutent alors aux compétences critiques et de synthèse acquises au cours de son cursus sociologique.

Ce qu’elle fait maintenantAprès avoir envisagé plusieurs possibilités de master, à l’IUFM, à l’IUP Denis Diderot de Dijon ou encore un master recherche en sociologie de l’éducation au sein de l’IREDU, Anaïs a finalement atterri à Liège en Belgique pour suivre une formation de logopède (orthophoniste) durant 3 ans.

Un élément qui l’a marquéCe qui a marqué Anaïs c’est un enseignant : M. SCHEPENS et ses « supers théories ».

Son conseilElle conseille de s’investir dans l’association et surtout de profiter de sa vie étudiante !

Elle et l’ADESAnaïs a été en charge des partenariats au cours de l’année 2012-2013. Elle garde de l’ADES « beaucoup de souvenirs, quelques-uns moins bons, mais surtout beaucoup de moments de bonheur ».

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Romain DRAHONNET – Etudiant en Sociologie de 2007 à 2012

Son parcoursSuite à l’obtention d’un bac ES en 2006 et après une année de BTS en informatique de gestion à laquelle il ne donne pas suite, Romain s’oriente vers la sociologie. A cause d’un job étudiant trop présent et d’un manque de méthode, il double sa première année. Son parcours est ensuite relativement linéaire. AuAu cours de sa troisième année, les différents outils qu’il a acquis lors des années précédentes prennent forme dans un grand ensemble. Passionné depuis toujours par le domaine du football et intéressé depuis le lycée par la question de l’égalité des sexes, il décide d’effectuer son mémoire sur le football féminin. Il s’intéresse à l’intégration de normes considérées comme masculines par des pratiquantes ayant entre 6 et 13 ans. Pour cela, il devient éducateur sportif au sein du DFCO Féminin et monte une école de football féminin dans le club du FC Daix. IlIl s’est alors rendu compte que le travail de terrain ne lui correspondait pas et son service civique effectué au FC Daix a conforté son intérêt pour le sponsoring et le marketing sportif. Il décide alors d’arrêter la sociologie après l’obtention de son Master 1.

Ce qu’il fait actuellementRomain est actuellement en master 1 de management à l’IAE de Dijon et souhaite, par la suite, se spécialiser dans le domaine du marketing.

Un élément qui l’a marquéIl retiendra de la sociologie la curiosité et l’ouverture d’esprit qui la caractérise. Il retiendra de la sociologie la curiosité et l’ouverture d’esprit qui la caractérise. La phrase qui l’a le plus marquée est tirée du film « La sociologie est un sport de combat » de Pierre BOURDIEU : « La sociologie c’est dire comment ça se fait que … ».

Son conseilChaque matière est importante et les compétences qui y sont acquises peuvent être réutilisées. La démographie par exemple est « un outil extrêmement précieux notamment dans le domaine du marketing auquel je me destine » d’après lui.

Lui et l’ADESLui et l’ADESRomain a été en charge du journal de l’ADES pendant 2 ans. Il a également participé à l’organisation de la journée d’intégration, de soirées, à la réalisation des annales, à la recherche de partenaires, etc., mais surtout à l’organisation d’un colloque de Sociologie (« Une affaire de famille » en 2011). Il conseille l’expérience associative à tous, notamment parce qu’elle permet d’acquérir des compétences utiles au monde professionnel et de se faire des contacts.

Matthieu GATEAU – Etudiant en Sociologie de 1999 à 2007

Son parcoursSon parcoursAA l’issue de sa seconde, M. GATEAU décide de s’orienter vers un bac STT (Sciences et Technologies du Tertiaire, aujourd’hui bac STG) qui semble être le compromis entre baccalauréat trop professionnalisant et baccalauréat trop général. Il obtient son baccalauréat en 1998 et intègre d’abord un BTS Communication des entreprises à Dijon auquel il renonce. Après avoir travaillé quelques temps, il décide à la rentrée suivante de suivre son meilleur ami en première année de sociologie. Au début, il trouve cela un peu compliqué et abstrait mais obtient son DEUG (2 ans) et intègre la licence de sociologie de Dijon. Il obtient sa licence en étant major dede promotion et se bat avec d’autres étudiants en sociologie et en histoire pour faire ouvrir une maitrise de sociologie à Dijon. Il intègre donc une maitrise de sociologie pluridisciplinaire et décide de faire son mémoire sur le bénévolat dans le commerce équitable. Ce mémoire est récompensé au cours d’un concours national qui récompense habituellement les meilleures thèses. Il sent que son sujet intéresse et cela le motive à poursuivre et par la suite à soutenir une thèse. Celle-ci est sous la direction de M. SYLVESTRE et est la première à être menée dans le domaine de la sociologie à Dijon. Parallèlement, il commence à dispenser des courscours en licence en tant qu’ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche). En 2007, il achève sa thèse et est tout de suite qualifié par la CNU (Conseil National des Universités). Il est, pour finir, recruté en 2008 par l’Université de Bourgogne pour enseigner en tant que maître de conférences.

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Ce qu’il fait actuellementJe ne suis pas certaine qu’il soit utile que je le précise…

Un élément qui l’a marquéIl a rencontré au cours de ces études la mère de son enfant. (The FrogTimes, fournisseur officiel de potins)

Son conseilIl est important, d’après M. GIl est important, d’après M. GATEAU, d’accepter l’idée que la formation est un cursus, que les connaissances théoriques sont, certes, parfois ennuyeuses mais sont nécessaires. Les deux premières années de licence servent à apprendre à manier les concepts, les objets et les pensées. IlIl faut garder à l’esprit que la sociologie ne se fait pas qu’à l’université, dans la recherche et l’enseignement. La licence de sociologie permet d’acquérir et de développer l’autonomie, l’esprit de synthèse, la capacité orale, la capacité de rédaction, etc. et ce sont des compétences qui sont valorisées dans le monde du travail. Par ailleurs, il faut savoir qu’avec la sociologie, on trouve du travail. Cela nécessite, certes, des ajustements mais quasiment tous les étudiants diplômés de sociologie trouvent du travail. Il faut construire son propre parcours, accepter de commencer par des stages et trouver un sujet de mémoire original, sur lequel on se fait plaisir mais qui peut aussi ouvrir des portes sur le marché du travail.mais qui peut aussi ouvrir des portes sur le marché du travail.Pour finir, M. GATEAU conseille de profiter de ses années étudiantes, de s’amuser car ce sont des années qui passent vite et après, tout change.

Lui et l’ADESMalheureusement pour lui, M. GATEAU n’a jamais eu la chance de connaitre la belle ADES en tant qu’étudiant.

Merci à M. GATEAU, Anaïs et Romain de m’avoir accordé quelques minutes de leur temps et de s’être prêtés au jeu.

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Les +

Les -

Après le concert, lundi 25 novembre, LIVE'CHAT de Max Boublil. On a pu lui poser quelques questions auxquelles il a répondu :Parmi les villes qui lui ont particulièrement plu : « Dijon, parce qu'il s'est passé pleins de trucs et que c'était marrant ». Quand on lui a demandé de l'aide pour faire l'article : « J'ai fait le spectacle, fais ton boulot ! ». Une dédicace pour l'ADES à mettre dans l'article, histoire de pouvoir se la pêter un peu ? « Euuuuh... Non ».Mais avec son grand sourire, ces affronts passent plus facilement.

Le prochain spectacle ? On signe tout de suite !VVous aussi vous êtes convaincus ? Venez avec noooooous les gens !

- Il faisait vraiment trop froid dehors, ce qui a rendu l'attente vraiment longue : la phase de congélation a déjà commencé depuis quelques temps quand les portes s'ouvrent enfin.- 1h30 de spectacle, ça passe vraiment trop vite : ça avait à peine commencé que tout était déjà fini.

- Max Boublil est un gars très simple qui ne se prend pas la tête et ça se ressent dans sa façon d'être vis à vis du public venu le voir.- Il est mieux en vrai : beau gosse, et encore plus drôle.- L'ambiance lors de l'attente à l'extérieur était vraiment super : les gens parlaient tous les uns avec les autres.-1h30 de fous-rires sans temps mort, le prix du billet est largement amorti par les minutes de vie en plus qu'on vient de gagner.

Depuis le temps qu'on l'attendait, ce jour est enfin arrivé (le 20 Novembre 2013) !- Fin des cours à 16:00. Autant dire que les 2 heures d'Histoire-Eco semblent horriblement longues du fait de notre impatience... Le spectacle ne commence qu'à 20:00 ? Qu'importe. Nous sommes devant le Théâtre dès 16:45, parées pour plus de 3 heures d'attente dans le froid. - 17:05, première apparition. Max Boublil arrive au théâtre. Nous avons droit à un grand sourire avec son « Salut », c'est toujours ça.-- 17:45, Max sort du théâtre. Il s'arrête auprès de nous pour discuter et prendre quelques photos avec les 6 privilégiés présents. On sait même qu' « Il fait froid à Dijon, dis donc ! ». Véridique.- 19:15. Après le retour de Max et un timide sourire face à la foule, les portes du théâtre s'ouvrent enfin. Alléluia ! Nous sommes placées au premier rang, en plein milieu. Nous sommes des glaçons vivants mais notre persévérance aura payé : assises face à la scène, en plein centre de la rangée, on n'aurait pu rêver mieux.

S'ensuitS'ensuit alors une heure et demi de spectacle alliant sketches, tous plus hilarants les uns que les autres, et chansons : J'aime les Moches, Je me touche ou encore Chatroulette qui a été dédiée à un spectateur juste derrière nous, que Max a choisi. Le spectacle se termine avec Mon Coloc et l'arrivée surprise d'Alban Lenoir. Le public est conquis.Comble du spectacle, des dédicaces et une séance photos sont annoncées. Nous sommes aux anges et pouvons rentrer chez nous des souvenirs pleins la tête.

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Vous avez déjà remarqué à quel point la confiture était irrépressiblement attirée par la Terre ?Bien que tout le soit, la confiture porte en elle bien plus qu'on ne pourrait y voir. C'est exact : en vérité la confiture est le fruit d'une entité supérieure interdimensionnelle.

VVoilà qu'il nous faut prendre en compte dans l'existence courante de l'ampleur d'une telle force. Voyez, la confiture sur le bord de la tartine, qui recouvre lentement les aspérités du pain. Maintenant, regardez de plus près, plus attentivement, plus singulièrement. Voyez, les montres molles de Dali. En direct. Qui s'écoulent, s'étirent, s'étranglent d'impatience de s'étendre sur leur lit de mie. Outre de transcendance qui se lisse lentement, retenue par une tension épaisse, amolie et ramollie depuis des siècles d'étalage, ainsi suspendue au vide significatif de sa propre existence.

Une entité qu'un jour peut-etre nous pourrons saisir dans son immensité. Une distorsion de l'espace et du temps que rien ne figera d'autre que l'unique et délibéré contentement de se trouver étalée comme convenu sur quelque surface qui soit, afin d'y déployer pigments, saveurs et souvenirs. A la fois simple rituel du petit déjeuner et ôde à l'universelle satisfaction d'être et d'exister, exercée dans un pragmatisme solennel des plus artistiquement aboutis, bien que gélatineux.

Mais la truculente et tentaculaire force de cette consistance réside dans son ironique fatalité, dont le coeur se fait d'un lyrisme des plus dépouillés et de pudeur aux contours lustrés.LaLa gravité de la confiture n'est autre que la cause des plus grands maux, magnétisme magmatique qui se joue de celui qui la dévore, comme s'il avait le temps d'avoir le réflexe de s'emparer de son être avant que la bulle hémoglobine (et remercions un certain Newton pour ses fabuleux travaux) ne soit irrépressiblement et irréversiblement attirée en direction du sol. Ecrasant alors ce qui n'a pu lui resister de tout le poids de son adhésive et teintante fatalité.

– Fait chier, c'est tombé sur le canapé.

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Tu lis peut-être cet article à quelques centimètres à peine d’un(e) colocataire. Celui ou celle que tu as choisi pour ne pas voguer seule sur la galère du logement. Que tu aies déjà tenté l’expérience ou pas, embarquons donc ensemble pour voyage au pays merveilleux de la colocation.

Des raisons de la colocation – financièrement vôtreIlIl y a quelques années, partager un appartement avec de parfaits inconnus aurait fait frissonner la plupart des français. « Comment ? Voir mon intimité se frotter à celles des autres ? Plutôt vendre ma grand-mère ! ». Et puis crise économique et flambée de l’immobilier sont passées par là, amenant les sceptiques à revoir leur position sur la colocation.God, mais bien sûr : pourquoi vivre seul étriqué dans un 9m2, à jongler avec la plaque chauGod, mais bien sûr : pourquoi vivre seul étriqué dans un 9m2, à jongler avec la plaque chauffante posée sur le four juché sur le frigo coincé entre la porte et le lavabo, installé contre l’armoire à moitié encastrée dans la fenêtre donnant sur le mur d’en face (respire : la virgule arrive), quand pour le même prix, voire moins, on peut obtenir un logement plus spacieux et plus confortable ? Pourquoi, faute de place, être obligé de tasser ses visiteurs quand ils sont trop nombreux (plus de 2), alors qu’on pourrait les recevoir dans un lieu digne de ce nom?PourPour beaucoup (en particulier quand le budget est serré), la solution s’impose : co-louer est un bon moyen d’avoir plus pour moins. Fini le loyer exorbitant qui oblige à carburer au sandwich au pain : la part de budget économisée va pouvoir être réinvestie ailleurs… Par exemple dans le financement de ces soirées communes essentielles à la cohésion de la tribu :- Pour la soirée de samedi, je me charge des biscuits apéro- Moi je vais faire des quiches- Tu vas faire ta quiche ?- Hum. Ce serait drôle si tu ne me la faisais pas à chaque fois.- Hum. Ce serait drôle si tu ne me la faisais pas à chaque fois.- Et toi Ben, t’apportes quoi ?- Des saucisses.- Oh non ! Pas tes trucs premier prix goût plastique, là ?- Ben quoi ? J’aime bien, moi.- Heureusement, parce qu’y a jamais que toi qui en bouffe.- Si vous faisiez moins de soirées, j’aurais plus de blé, donc du meilleur manger.- Cause toujours, radin !- Cause toujours, radin !- Tyrans !

Des raisons de la colocation – amicalement vôtreIl est parfois difficile de faire face à la solitude moderne. En particulier quand on vient de quitter le foyer familial et son tumulte, pour se retrouver en solo dans un studio. Tout le monde n’est pas ivre de joie à l’idée de ne plus avoir à négocier la télécommande, partager la salle de bain ou laver une tonne d’assiettes.AlorsAlors on se cherche une famille de substitution, certes parfois plus usante que l’originale, mais présente pour nous accompagner dans les petites joies et les grandes peines de l’existence.- Ah, t’es encore là ?- Voui. Pas moyen de dormir. Et toi qu’est-ce que tu fais debout ?- Pareil.- Toujours tes doutes existentiels ?- Non. Plutôt ma molaire.- Encore ? Ca fait quoi… un mois ?- Encore ? Ca fait quoi… un mois ?- Oui. Je ne sais pas quel dentiste aller voir. J’ai trop peur, hin hin.- Bof. Moi j’ai tellement fréquenté les cabinets que…- Gnihi.- Quoi ? C’est parce que j’ai dit cabinet ?- Voui.- Pire qu’un gosse, toi.

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La colocation, facteur d’ouverture culturelleLa colocation, ce n’est pas simplement partager le canapé avec d’autres paires de fesses. C’est aussi partager leurs habitudes, leur éducation, leur rythme de vie… Bref, c’est l’occasion de s’ouvrir aux autres pour s’enrichir de leurs particularités. Un phénomène d’absorption qui va parfois jusqu’au mimétisme. De nombreux ex-colo-cataires te le diront : la colocation, c’est comme la vie de couple – au fil du temps, ça déteint.- Moi, j’adore la colocation. Depuis que je pratique, j’ai découvert plein de trucs différents.- Genre ?- Ben par exemple, c’est Mina qui m’a convertie au thé …- Huhum.- John, au macramé…- Huhum.- Bertille, au feng-shui…- Huhum. Et moi ?- Pour l’instant, tu m’as juste filée une gastro.- Pour l’instant, tu m’as juste filée une gastro.

Du colocataire au calvairePour que l’expérience soit plus stimulante que traumatisante, il faut toutefois suivre quelques règles. Combien sont-ils à se lancer dans l’aventure pétris d’un idéal libertaire séduisant, mais aussi dangereux que les bac-téries qui squattent leur frigo ? Comme ils sont touchants, ces bleus de la colocation persuadés que pour s’en-tendre en communauté, il suffit de s’aimer ? Tout faux, mon frère : même dans Friends, les colocataires s’échar-pent pour des tâches sur les coussins et des histoires de fric. Alors dans le monde réel…Pour éviter les dérapages, certains poussent d’ailleurs le vice jusqu’à mettre en place des systèmes d’organisa-tion dignes d’un plan de bataille napoléonien :- J’ai fait un petit bilan, Romain- Oui, Thierry ?- Voilà le total de ce que tu me dois pour le mois.- Euh… 14 pages de calcul ? C’est quoi ça ?- C’est un rapport statistique prenant en compte différents paramètres tels que l’usure provoquée par ta légère surcharge pondérale sur le canapé neuf, ton utilisation quotidienne de dentifrice, la fréquence de tes aller-re-tour aux toilettes pour une analyse pondérée de ta consommation d’eau, le surplus de liquide vaisselle que je suis forcé d’utiliser pour nettoyer les croûtes formées à la surface de ton assiette,…- Arrête-arrête. Je m’en tape. Dis-moi juste combien je te dois.- Pourtant j’ai mis au point un magnifique système de calcul…- Peut-être. Mais tes calculs me tapent sur le système.

La comptabilité est la meilleure amie de l’incompatibilitéHeureusement, la plupart du temps, la porte de la maison du bonheur est facile à ouvrir : il suffit souvent de composer avec les habitudes de chacun, de fixer quelques limites (pas de tuba après 22h, pas de string dans l’évier etc. etc.) et de répartir les rôles avec un minimum de clarté (la serpillière, c’est comme le camembert : ça se partage) pour que tout glisse comme sur un mollet fraîchement épilé. Et c’est la larme à l’œil que des années plus tard, les vétérans repenseront à leurs années colocation…- Tu te souviens quand t’as essayé de me noyer dans la cuvette ?- Ha ha, oui !- Ha ha, oui !- Coquinou !- Tu l’avais bien cherché, faut dire. Mettre une mygale dans mes Nike, quand même…- Quel bon souvenir… Elles puaient tellement tes grôles, j’en pouvais plus.- Remarque, vu ton niveau d’hygiène de l’époque…- … Ouais, ça ne faisait pas une grande différence ! Ha ha !- Hi hi.-- Ah, on était bons, quand même.- Je regrette cette époque.- Et moi donc. (Nostalgie)

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Colocataire, colocatrice ou ''pas encore convertis'' ce voyage au pays merveilleux de la colocation se termine ici je vous souhaite plein de joie dans votre (future) colocation, remplie de :- Prises de becs avec votre tendre Coloc- Reste de vomi sur les toilettes (spécial dédicace)- Douches froides- Réveil de ton coloc qui sonne et que celui-ci est déjà parti- Les ploufs du caca de ton coloc ou ta coloc (c’est vraiment moins classe...)- Odeur de clope à 7 heures du matin- Odeur de clope à 7 heures du matin- Chocolat chaud sans lait- Vaisselles abondantes- Combats par poils interposés.- Courses composées essentiellement de condiments et de pâtes- Animaux morts (oula... ç'est un peu extrême ça)- Et bien plus... :)

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À l’heure où je vous écris je me rends compte que je vais toucher un sujet sensible et je vous avoue que… ça m’amuse un peu. Notre culture, je ne parle pas que de la France mais de toute notre culture occidentale, est basée sur la monogamie ; ce depuis bien longtemps. Pourquoi ? Car on se base sur des principes relativement anciens qui nous imposent l’union d’un homme avec une femme et c’est tout.

CetteCette union était autrefois une façon de sceller une alliance d’intérêt. Les unions étaient choisies par les familles qui y voyaient une façon de faire perdurer et même croitre leur capital financier et/ou leurs terres. Cette époque était celle d’un mariage fort et seul monsieur était autorisé à tromper sa femme : mais attention, uniquement en dehors du domicile conjugal, il ne faut pas abuser non plus. Je vous vois déjà crier au scandale mesdames, mais rassurez-vous je pense comme vous.

PuisPuis viennent les années 50 et là, petit à petit, force de pressions féministes, de changement de la société, d’évolution des mœurs, nous quittons ce mariage utilitariste et sa vision de la femme « monnaie d’échange » pour une entrée progressive dans le « mariage d’amour ». Mais qui dit mariage d’amour va aussi nous mener à rechercher la perfection dans l’union et si l’un des partis n’est pas satisfait, il peut facilement rompre l’union. Et oui, la mise en place du droit de divorce en 1972 par consentement mutuel va être un petit bijou pour les insatisfaits.

Mais alors que certains restent « honnêtes » (attention ceci est ma vision des choses) et décident de rompre Mais alors que certains restent « honnêtes » (attention ceci est ma vision des choses) et décident de rompre l’union, d’autres voient les choses autrement. Après tout, un couple fonctionne sur deux axes majeurs : la relation sociale et le sexe. Si l’un ou l’autre ne fonctionne pas, ils vont voir ailleurs (bon ok certains/certaines sont heureux dans les deux mais vont quand même voir ailleurs). Mais où je veux en venir ? Au fait que depuis que nous sommes entrés dans cette liberté du couple, il y a un véritable business qui s’est développé autour de l’infidélité, comme si les moyens de la vie de tous les jours n’étaient pas suffisants.

DansDans les magazines féminins on trouve des articles sur « comment tromper son mec en 10 étapes » (ouais no joke les gars…). Mais là encore, on est tous au courant de la futilité chronique de ce type de… lecture. Ce dont je vais vous parler c’est surtout des outils informatiques mis à notre disposition. EnEn effet… Il suffit de « googler » (je fais des néologismes si je veux c’est moi qui raconte l’histoire) les bons mots et hop vous vous retrouvez avec une liste longue comme le bras de site dédié à l’adultère/infidélité. Je ne vous ferais pas de liste exhaustive, sinon on va encore m’accuser d’être déviant et de connaître trop de sites malsains; mais comme je suis quelqu’un d’appliqué je me suis inscrit sur plusieurs de ces sites et j’ai creusé un peu. Tous ces sites font tous pour vous décomplexer sur ce que vous faites, même des sites comme « psychologie.com » vous vantent les mérites d’aller voir ailleurs. Le problème de tous ces sites ? Si vousvous êtes un homme, c’est la guerre évidemment, alors que pour une femme, pardonnez-moi l’expression, mais « un clic tu niques ». En tant qu’homme vous devez bien souvent payer pour vous inscrire, pour parler aux femmes, pour exister en somme. Les rares sites gratuits sont foncièrement inefficaces. En une bonne semaine aucun de mes profils n’a eu de succès (et je ne pense pas être un monstre de laideur, ni un sexe symbole ok, mais une petite visite ce n’est rien). Alors ce monde que beaucoup qualifie de phallocrate est en fait le monde des femmes au pouvoir. Un joli monde d’arnaque qui vise à vous faire vider votre compte en banque avant de pouvoir espérer vider autre chose, car à plus de 30€ l’abonnement bien souvent, cela vous coutera une certaine somme.

Donc,Donc, lecteurs lectrice, j’ai envie de conclure de façon triviale : mesdames le monde vous ouvre les bras pour vos infidélités, tandis que pour vous messieurs le monde vous videra votre compte avant tout. Si vous êtes tentés, préférez les anciennes méthodes qui seront bien moins chères. Je ne donnerais pas mon avis évidemment sur ce genre de pratique. Sachez que je ne suis pas là pour vous sermonner, je ne fais que constater des faits. Mais dans le cas où vous seriez tenté de vous émanciper, il existe même des applications pour vous créer un alibi ! Un faux appel, un faux SMS, TOUT est prévu pour vous permettre d’aller voir ailleurs.

Alors à bientôt pour un prochain sujet plus sérieux ! Alors à bientôt pour un prochain sujet plus sérieux !

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Tout le monde le sait, le permis est une étape presque obligatoire de la vie. A l’âge de 16 ans, les lycéens sollicitent leurs parents (pas toujours avec succès) pour passer la conduite accompagnée, puis à 18 ans le permis en lui-même.Si le diplôme est le même pour tout le monde, l’épreuve pour en arriver là est bien différente. Cet article regroupe l’avis de trois personnes qui sont en train de le passer ou qui ont eu le permis de conduire récemment. De quoi vous faire une idée de ce que ça peut donner si vous hésitez encore à vous engager sur la route !

EliseElise Novembre 2011, j'ai 16 ans depuis quelques semaines. Moi, la fille fan de voitures qui rêve de pouvoir conduire un de ces «jouets » depuis toujours, je vais ENFIN m'inscrire dans une auto-école. Le compte à rebours est lancé : je ferai bientôt partie du cercle très sélect des jeunes conducteurs.

Pourtant, avant tout ça, une étape est obligatoire, et pas des moindres : le code. Mais si, vous savez, ce truc où vous restez des heures, enfermés dans une salle noire, à répondre à des questions qui défilent sur un vidéoprojecteur. A part le temps passé à bluffer mes potes grâce à mes connaissances en mécanique, je n'en garde pas grand-chose. Sauf peut-être de l'avoir eu, ce foutu « Code de la Route », au début du mois de février, et du premier coup s'il vous plaît ! (Quelle fierté...)

S'ensuivent alors vingt heures de conduite. Ou plutôt de leçons de conduite. Parce que oui, il faut apprendre à conduire, c'est d'ailleurs le but d'une telle formation. La première heure, je n'en mène pas large : je dois me familiariser avec l'environnement intérieur de cette voiture dans laquelle je ne suis jamais montée. Passage obligé, la monitrice m'explique même comment mettre le contact ! Puis les heures défilent, et malgré des manœuvres parfois hasardeuses et difficiles à réussir (merci les créneaux!), je gagne en assurance. En mai 2012, j’obtiens enfin le droit de conduire avec mes parents.

Paye ton macaron « Conduite accompagnée » sur la vitre arrière ! La seule chose que j'avais oublié, c'est que la voiture de mes parents n'est pas tout à fait la même que celle de l'auto-école : alors que j'ai appris à conduire sur une petite C3, je me retrouve à piloter une Mégane Break. Pas vraiment le même gabarit. Ça prend un peu de temps, mais il faut s'y faire. On m'a d'ailleurs plusieurs fois rappelé que ce n'était pas un camion que je conduisais. Ah, l'humour...C'estC'est parti pour 3000 km à conduire, à rouler, contre vents et marées, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente, en pleine nuit ou avec le soleil dans les yeux, en ville ou sur des routes de campagnes. Ou plutôt quand mon père est décidé à me laisser le volant. Mais je l'ai à l'usure. Parce que conduire avec ma mère à mes côtés est complètement proscrite, et à éviter dans la mesure du possible. La première fois où j'ai voulu essayer, sur un trajet de 6 km, j'ai bien cru qu'on n'arriverait jamais à destination : elle se tenait à la portière et hurlait. Je pouvais même observer son pied droit qui cherchait désespérément une pédale de frein du côté passagepassager. Mais même en étant à l'arrière, l'expérience ne s'est pas avérée plus glorieuse. Pourtant, elle a dû s'y habituer, non sans mal. Et elle est (presque) arrivée à oublier sa peur.

Après 2 Rendez-Vous Pédagogiques, plus souvent appelés RVP, et un Permis Blanc, j'obtiens une date d'examen : le 30 octobre 2013 sera MON jour. Je suis stressée, beaucoup plus que pour le Bac même, mais tout se passe bien. Les révisions sur les questions de vérification ont été utiles puisque je peux répondre sereinement. Les manœuvres demandées sont faciles et je suis fière de pouvoir montrer mon demi-tour en trois temps. Après vingt minutes d'examen, au lieu des trente-cinq requises, retour au point de départ : il ne reste plus qu'à attendre la réponse mais je ne sais pas quoi penser. Le lendemain midi, je reçois unun appel de mon auto-école : je suis officiellement titulaire du Permis B et dispose des six précieux points. Ca y est, je viens de signer la fin de ma période d' « Apprentissage Anticipé de la Conduite », l'autre nom de la Conduite Accompagnée, celui que personne n'utilise quoi. Maintenant, ma mère n'a plus peur, elle se laisse conduire sans rien dire. Ou peut-être qu'elle se retient de crier, je n'en sais rien : quoi qu'il en soit, je ne l'entends pas, et ça me va. C'est fou ce qu'on se sent libre, quand on peut enfin prendre la voiture seule, et partir, sans rien devoir à personne, ou presque.

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Pour conclure, je dirais que la Conduite Accompagnée est une expérience bénéfique : elle permet de prendre de l'assurance au volant tout en continuant son apprentissage. Mais il faut faire très attention : les mauvaises habitudes se prennent rapidement et sont tenaces : les perdre est extrêmement difficile ! (Parole de testeuse!)

InconnueAAvez-vous déjà vu une voiture d’auto-école caler en plein milieu d’un rond-point et créer un embouteillage ? Passer au feu rouge tranquillement et couper la route à tout le monde ? Obliger un tramway à s’arrêter ? Si la réponse est oui, c’est sans doute parce que vous avez déjà eu la chance de me croiser pendant une de mes heures de conduite. Pour faire simple : il y a ceux pour qui il est dur d’acquérir les différents automatismes, ceux qui sont en grande difficulté du fait de problèmes de coordination ou de motricité et puis encore en dessous il y a moi. Je n’ai jamais particulièrement apprécié conduire, je passe mon permis par nécessité, parceparce que dans la campagne d’où je suis originaire le simple fait d’aller chercher du pain nécessite de prendre la voiture.

De nature anxieuse, le fait d’apprendre à conduire dans une ville comme celle de Dijon et de devoir gérer, en plus de mon véhicule, l’environnement, me stresse. Rajoutez à ça des moniteurs d’auto-école antipathiques qui semblent prendre plaisir à m’angoisser et à me donner toujours plus d’heures de conduite et vous obtiendrez la catastrophe que je suis devenue en 4 roues. Je ne sais pas exactement si un jour je parviendrais à obtenir ce foutu papier rose mais ce qui est sûr c’est qu’avec le nombre d’heures de conduite que je risque de prendre, mon auto-école va faire fortune.

EnEn attendant que s’enclenche ma transformation pour devenir Sébastien LOEB, faites attention lorsque vous traversez (ou même lorsque vous marchez sur un trottoir, sait-on jamais, donner des coups de volant brusques ça m’arrive.)

NathanJ’aiJ’ai commencé mon permis en Juillet 2013, dans l’objectif d’essayer de le finir le plus rapidement possible avant de reprendre mes études. Conduire n’avait jamais été ma priorité, que ce soit au niveau de l’envie que du besoin. Je me suis lancé dans le monde macabre de l’auto-école plus par jeu : un ami proche a débuté quasiment en même temps que moi et c’était motivant de se soutenir dans nos difficultés communes.J’aiJ’ai voulu aussi m’instaurer une règle : n’en parler à aucun proche. A part ma famille directe et les gens que j’ai malencontreusement rencontrés au mauvais moment et au mauvais endroit, personne ne l’a appris. Les autres membres de ma famille ne le savent d’ailleurs toujours pas. J’ai voulu éviter le festival de « Bonne chance !! », « Courage, ça va être dur ! » que j’aurais pu avoir pendant mes épreuves et qui m’auraient stressé.

MonMon code a été vite terminé : la théorie n’a jamais été un problème pour moi, j’ai enchainé les heures de code tous les jours sur l’ordinateur et à l’auto-école. Je le voulais très rapidement pour ne plus avoir cette charge quand je commencerais à conduire et/ou à reprendre mes études. Je l’ai obtenu un petit mois plus tard.

MaMa conduite n’a pas du tout été la même chose : en pratique au début, j’étais pire qu’un paralysé. J’ai d’ailleurs eu à la première évaluation de conduite un joli « 38h de conduite minimum » à côté de mon dossier. Sympa ! 38h que j’allais devoir faire dans ma ville natale m’étant inscrit là-bas. Je n’avais absolument pas envie d’essayer Dijon. C’était beaucoup plus facile dans mes petits quartiers tranquilles !PuisPuis les choses se sont améliorées, pas toujours avec facilité. Je me souviens avoir pris plus de 10h de conduite avant d’apprendre à réellement bien rétrograder ma vitesse ! A partir de 20h de conduite, j’étais réellement à l’aide avec le véhicule, je le maniais bien et je commençais à corriger tous les défauts que j’avais accumulés. Conduire devenait presque un plaisir. Mes étapes de conduite se sont vite enchainées, les heures également. On m’a réduit de quelques heures mon permis et il est advenu que je devais le passer.

Je le passe bientôt ! Personne (ou très peu de monde) connait réellement la date de mon passage et je préfère ça ! Comme quoi, le permis ça peut aussi bien parfois !

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Mais sans les 0... ...Et peut-être aussi le 1

Participer au journal, c’est bénéfique pour tout le monde: pour nouset la filière de sociologie qui nous feront un plaisir de lire vos articles et pour vous puisque vous jouirez d’une célébrité monumentale (etsûrement très courte si c’est pour faire du cinéma ensuite).

Plus sérieusement, si vous souhaitez mettre la main à la pâte, mêmesi c’est pour écrire sur votre passion du cassoulet, vous pouvez

venir me voir au local de l’ADES (S.27 pour les intimes, c’est tout envenir me voir au local de l’ADES (S.27 pour les intimes, c’est tout enbas pour les nouveaux).

En plus Nathan est quelqu’un de formidable, un superbe rédacteur en chef et surtout un gars qui profite bien de son rôle pour écrire ce qu’il

a envie d’écrire. Faites comme lui, venez nous voir !

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