Frogtimes - Numéro 18

24

description

La version Web du journal de sociologie de l'Université de Bourgogne

Transcript of Frogtimes - Numéro 18

Page 1: Frogtimes - Numéro 18

Par l'ADES

Numéro 18Mars 2015

The

Page 2: Frogtimes - Numéro 18
Page 3: Frogtimes - Numéro 18

Un peu de sociologie

Leurs parcours: Mme Poussou-Plesse

moment détente

7

15181920

« Tiens, mais il me dit quelque chose celui-là ». En effet, je suis de retour avec vous et avec cette nouvelle version du journal

qui, je l’espère, vous plaira tout autant que les autres. Comme vous pouvez l’observez, le journal a subi quelques modifications visuelles pour vos beaux petits yeux. N’hésitez surtout pas à nous faire parvenir vos impressions !

D’ailleurs, comme toujours, vous avez la possibilité de participer au journal en m’envoyant vos articles. Si vous avez un doute, ou si vous n’osez pas trop, vous pouvez simplement venir me parler. Croyez-moi, on peut ensemble vous trouver une petite idée d’article, que ce soit sur la superbe série animée «My Little Pony» ou sur le talent incontestable de Michael Bay dans les films d’action ! Oui, le journal est basé sur le volontariat et c’est grâce à vous tous aujourd’hui que ces petites feuilles peuvent fêter leur 18ème apparition.

Je n’ai aussi pas eu l’occasion de féliciter tous ceux qui ont réussi leurs partiels, que ce soit les premiers pour certains ou un certain nombre pour d’autres ! Pour les moins chanceux, ne vous effondrez pas maintenant : le second semestre ou, dans le pire des cas, les rattrapages, sont vos meilleures armes pour réussir cette année ! Ne doutez surtout pas de vous, la sociologie peut parfois être compliquée alors n’hésitez pas à vous entraider pour réussir !

Quoi qu’il en soit, je vous souhaite une bonne lecture des articles que l’on vous a concocté: que votre lecture se porte sur nos recettes de cuisine ou simplement pour découvrir quelques traits sociologiques, n’hésitez pas à feuilleter et à découvrir.

Nathan Boumadjer

Leurs parcours: Robin Antoine6

L’EDITO MARS #18SOMMAIRE

Cuisine: Crumble aux pommesFacebook: le complot

10 Quand la sociologie rencontre...Marc Dutroux

Etudier la sociologie en Espagne?Cuisine: Douceur Québécoise

Les jeux !

212223

Mots fléchésSudoku

Les solutions

Page 4: Frogtimes - Numéro 18

Un peu de sociologie

MARS #18SOMMAIRE

Le mot de la présidente

Alors que je suis plongée dans une série (dont je tairais le nom parce que vous allez encore vous moquer, je vous connais !), le rédacteur en chef du journal me rappelle à l’ordre à peu près de cette manière « Peux-tu m’envoyer ton super mot de la présidente de belle gosse qui sent bon pour le journal de mars s’il te plaît ? ». Oui ça a du bon d’être présidente, même si je tairais les insultes qui ont suivi parce qu’il me reste un semblant de dignité et que je tiens à le préserver.

C’est donc sous la contrainte que je m’atèle à l’écriture de ce mot qui, comme les deux précédents, sera totalement vide de sens. J’ai toujours eu de l’inspiration quand il s’agit de parler pour ne rien dire. En revanche quand il est question de préparer un dossier de 30 pages pour la rentrée ou de commencer à rédiger mon mémoire, c’est une toute autre histoire. Mon conseil dans ce numéro s’adresse donc aux étudiants de licence : fuyez tant qu’il est encore temps, le master est un piège ! Faites de la téléréalité, devenez chanteur dans un bar miteux, ce que vous voulez, mais SURTOUT n’allez pas en master ! Non, allez, un peu de sérieux (surtout que certains enseignants pourraient bien lire ce mot) : il n’y a rien de sorcier en master à condition de travailler et de ne pas être là dans l’espoir de se reposer après (au moins) trois dures années de labeur en licence.

De manière générale, s’il y a bien quelque chose que les études m’ont enseignées c’est que dans la vie on peut arriver à beaucoup de choses, à condition de s’en donner les moyens et parfois aussi en apprenant à demander de l’aide. En effet, ce n’est pas en restant dans votre coin avec vos difficultés et vos questions que vous parviendrez à progresser, et je parle en connaissance de cause. Sur ces bonnes paroles, la grande philosophe du dimanche que je suis (même si je rédige ce mot un lundi), vous souhaite de réussir votre deuxième semestre ou de trouver une nouvelle voie qui vous correspond. Pour ceux qui n’auraient pas validé leur premier semestre : transformez la déception en un nouveau souffle de motivation. Et félicitations aux autres !

J’en profite également pour vous rappeler que l’ADES n’est pas uniquement organisatrice de soirées, nous nous efforçons de vous faciliter la vie au quotidien, d’être présents pour répondre à vos questions et vous accompagner tout au long de vos études, comme nous le faisons dès le mois de septembre avec le tutorat et le guide du primo-arrivant. Vous pouvez aussi, par exemple, avoir directement accès depuis les groupes de promotion sur Facebook au listing de masters que nous avons constitué et qui regroupe près de 400 masters accessibles à partir d’une licence de sociologie. Sachez également que les photocopies restent gratuites pour les adhérents et que nous rendrons accessibles, toujours gratuitement pour les adhérents, les annales du deuxième semestre très prochainement !Je vous souhaite à tous une bonne fin d’année universitaire et j’espère avoir la chance de vous croiser à nos prochains événements

Eva Bernard

4

Page 5: Frogtimes - Numéro 18

Retrouvez votre

association sur...

FACEBOOK !

TWITTER !

@

Page 6: Frogtimes - Numéro 18

Plus de surprises entre nous, le mystère a disparu. En effet, pour la cinquième fois dans The Frog Times, je vous propose de découvrir le parcours d’un ancien étudiant en Sociologie. Cela pourrait presque devenir une chronique régulière mais je vous

rassure, j’aurais épuisé mon stock d’anciens étudiants avant que vous ayez pu vous lasser !

Après l’obtention d’un baccalauréat Scientifique en 2010, Robin envisage de faire des études de médecine et entre en PACES. Il se trouve confronté à des études très difficiles et à une ambiance qu’il n’apprécie pas du tout. En septembre 2011, il intègre la première année de sociologie, ce qui était son deuxième choix sur Admission post-bac, sans trop savoir où cela le mènerait. Si Robin n’a pas tout apprécié au cours de sa licence (il n’était, par exemple, pas un grand adepte des exposés oraux), il met en avant l’apport statistique de la formation, a adoré la démographie (étonnant au vue de son orientation, n’est-ce pas ?), se souvient de la bonne ambiance au sein de sa promotion et de la proximité avec les enseignants.

Robin est actuellement en première année de master Démographie à Strasbourg avec des élèves qui viennent d’AES, de géographie ou encore de statistiques. Il apprécie l’aspect concret de cette formation qui lui apporte une très bonne culture démographique et est très complète du point de vue des outils d’analyses statistiques, d’informatique et d’analyse démographique à proprement parler. A terme, Robin aimerait travailler en institution et étudier les populations à grande échelle.

Il conseille de profiter des 3 années de licence pour s’amuser, avoir des loisirs, des activités, voir du monde (en restant raisonnable, bien sur), afin de pouvoir se focaliser intégralement sur les études une fois arrivé en master.

Son parcours

Ce qu’il fait actuellement

Son conseil

Que sont-ils devenus ?

Leurs parcourssociologie

Par Eva Bernard, étudiante en M1 et Elise Bouillot, étudiante en L2

Robin ANTOINE - Etudiant en Sociologie de 2011 à 2014

6

Page 7: Frogtimes - Numéro 18

Robin a connu l’ADES en allant chercher les annales de première année. Il a ensuite commencé à fréquenter des membres de l’association au sein de sa promotion et est devenu vice-président adjoint en charge des soirées avec moi en 2013. Il retient surtout de l’association la bonne ambiance qui régnait au sein de l’équipe. D’après lui « l’ADES est une association qui pèse de plus en plus sur le campus grâce à une équipe qui se démène et consacre énormément de temps à l’organisation d’événements pour les étudiants, événements aussi bien scolaires et culturels que festifs »

Si vous êtes indécis quant à votre avenir, vous pouvez venir découvrir l’intégralité des masters accessibles depuis une licence de sociologie au local de l’ADES (S27). En effet, les membres de l’association ont répertorié des Masters 1 et Masters 2 enseignement, administration, ethnologie, urbanisme, culture, sciences politiques, etc. par ville et créé un fichier vous renvoyant directement aux fiches pédagogiques des différents masters afin de découvrir leur contenu, les conditions d’admission et leurs hypothétiques débouchés.

Mme poussou-plesse - maitre de conférence à l’ub

lui et l’ades

Vous les côtoyez régulièrement, au moins une fois par semaine, mais savez-vous vraiment qui sont-ils ? Eh oui, vos profs ont souvent suivi un long parcours avant d’arriver jusque dans vos amphis ou salles de classe ! Rien que pour vous, je me suis intéressée à leurs parcours, rien que pour vous j’ai

décrypté leur passé.

+ d’INFOSVous pouvez retrouver sept autres témoignages d’anciens étudiants sur le

site de l’association www.ades-dijon.fr

dans l’onglet « Etudiants »

7

Page 8: Frogtimes - Numéro 18

Son parcours

Depuis toujours, c’est une très bonne élève, appliquée, et impliquée dans la vie de son établissement, notamment en étant élue plusieurs fois déléguée de classe.Après avoir obtenu son Bac Scientifique avec mention Très Bien (quand même!), elle quitte sa Bretagne natale pour monter à Paris : elle rêve de devenir grand reporter.

Elle intègre donc une Classe Préparatoire B/L (ou Lettres et Sciences Sociales pour ceux qui ne connaissent pas), dans le but d’intégrer une École de Journalisme. Cette expérience a influencé sa formation intellectuelle, et ce jusqu’à aujourd’hui. C’est durant ces années-là qu’elle découvre la sociologie et l’économie, dans un ensemble, alors qu’elle connaît beaucoup d’émerveillements, parmi lesquels la philosophie, la littérature ou encore l’histoire.Après avoir été reçue au concours de l’École Nationale Supérieure de Cachan, elle revêt le statut d’élève-fonctionnaire. Elle commence alors à suivre simultanément deux licences de sociologie et d’économie, le journalisme devenant un projet plutôt secondaire.

C’est pendant sa Maîtrise (aujourd’hui équivalent d’un Master 1) à l’Université de Nanterre, qu’elle découvre un intérêt certain pour la sociologie et notamment la sociologie urbaine. Elle choisit donc de produire son mémoire sous la direction d’Isaac Joseph. Elle obtient aussi une agrégation de Sciences Économiques et Sociales. Madame POUSSOU-PLESSE décide de passer un DESS, c’est-à-dire un Master Pro, d’urbanisme.

Cependant, elle se rend compte que la sociologie n’est pas assez présente. Pour se « remettre sur les rails », elle enseigne les Sciences Économiques et Sociales dans plusieurs lycées de la région Parisienne. Après 3 ou 4 ans de cette vie-là, elle demande une mise en disponibilité afin de reprendre ses études, et un parcours plus académique. Elle intègre alors un DEA de recherches, connu aujourd’hui sous le nom de Master 2, à l’université Paris Descartes. Elle s’intéresse davantage à des questions en rapport avec l’âge, et est séduite par le travail de François DE SINGLY, un de ses professeurs, qui dirigera alors son mémoire sur les couples avec écarts d’âge Elle est ensuite sollicitée pour conduire une thèse par Anne-Marie GUILLEMARD, collègue de François DE SINGLY et pionnière sur les questions de sociologie de la retraite.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle nous parle autant du sujet de la retraite dans ses cours aujourd’hui. Elle travaille alors sur la question du sous-emploi des seniors en France, mais conduit aussi une enquête sur la fin de carrière des cadres. Avec Anne-Marie GUILLEMARD, elle participe à des travaux sur des programmes européens et des programmes de comparaison internationale sur ces questions de vieillissement.

Dans ce cursus de Docteur, elle postule à des postes de maître de conférences, et notamment à Dijon où un poste vient de s’ouvrir. Le descriptif de la fiche de poste l’intéresse particulièrement : en plus de pouvoir continuer ses recherches concernant le vieillissement, elle a aussi la possibilité d’intervenir dans un Master qui prépare au concours du CAPES de Sciences Économiques et Sociales.

Sa revue

Sociologies Pratiques est une revue de praticiens indépendants en sociologie, qui ont créé leur entreprise de conseils par exemple. Elle se fait régulièrement l’écho de ce qu’est une pratique

professionnelle de sociologue indépendant.

8

Page 9: Frogtimes - Numéro 18

O NOT CROSS DO

Et aujourd’hui?

Madame POUSSOU-PLESSE ne cache pas qu’aujourd’hui, il est de plus en plus difficile d’allier recherche et enseignement, et d’arriver à tout faire. C’est pourtant « vital » de continuer les recherches, m’a-t-elle dit. Elle est toujours passionnée par les histoires d’âge : elle aime l’alliance d’un côté très objectif et quantitatif à un côté beaucoup plus qualitatif qui renvoie à la biographie. Elle s’intéresse d’ailleurs à une question d’actualité : « pourquoi le chômage des jeunes fait-il plus pleurer que celui des vieux ? ».Elle pratique aussi différentes recherches, dans des secteurs précis : elle a ainsi intégré le secteur de l’informatique,

puis celui de l’agroalimentaire, et maintenant du bâtiment. Ici, elle regarde comment, dans un secteur précis, les représentants (qu’ils soient chefs d’entreprises ou syndicats) s’approprient les dispositifs politiques, les traduisent et les modifient, pour ensuite voir les effets que cela peut avoir sur les intéressés (qu’il s’agisse de salariés ou de dirigeants). Pour elle, cette trame de recherche permet de « passer du plus macro au plus micro », et surtout de ne pas dissocier l’économique du social. Enfin, elle est passionnée par les travaux des étudiants, qui sont pour elle une source d’enthousiasme : en les encadrant, elle a l’impression de faire de la recherche.

Ses conseils

* Aujourd’hui, suivre ce parcours est devenu de plus en plus difficile, notamment pour des questions de gel de poste, ou d’embouteillage. Pour autant, si vous êtes inté-ressés, ne vous privez pas : donnez-vous juste les moyens d’y arriver !

* Pensez-y dès maintenant, on ne sait jamais : si vous pensez continuer en thèse après votre Master, réfléchissez au financement CIFRE, qui permet de se faire employer par une entreprise qui a une problématique opérationnelle en rapport avec le sujet de votre thèse. L’avantage de ce partenariat, si on peut l’appeler comme ça, c’est que si jamais vous ne trouvez pas de poste de maître de conférences, vous avez de grandes chances d’être recruté par ladite entreprise. Une mise en garde cependant : ce parcours demande d’être très sérieusement préparé pour ne pas risquer de se « casser la figure ».

* Plus concrètement, sur les débouchés possibles, outre les métiers de l’éducation ou de travailleur social, beaucoup de poste sont en création actuellement : des postes de chargés d’études et d’enquêtes pour des observatoires ou des associations voient le jour. Les sociologues seront aussi amenés, de plus en plus, à jouer un rôle autour de la médiation sociale. Des places sont donc à prendre !

* Enfin, la sociologie mène à beaucoup de choses, ce n’est pas pour autant qu’on renie sa formation et la rigueur scien-tifique qu’on a acquise.

SA CITATION

La véritable tradition n’est pas de refaire ce que les autres ont fait mais de trouver l’esprit qui a fait ces grandes choses et qui en ferait de toutes

autres en d’autres temps

Paul Valery

O NOT CROSS DO9

Page 10: Frogtimes - Numéro 18

O NOT CROSS DO NOT CROSS DO NOT CROSS DO N

SA CITATION

Marc Dutroux

Dans le cadre du Master 1 de Sociologie, co-habilité par l’université de Bourgogne et l’université de Franche-Comté, un cours de Socio-anthropologie des exclusions et des déviances nous est dispensé à Besançon. Nous devons, dans le cadre du TD qui y est lié,

présenter un fait divers ou une affaire criminelle et l’analyser à partir de théories sociologiques, mais aussi philosophiques et anthropologiques. J’ai choisi, pour ma part, de m’intéresser à l’affaire DUTROUX, du nom de son principal protagoniste Marc DUTROUX, qui eut lieu en Belgique en 1996.

Le 9 août 1996, Laetitia, 14 ans, disparait dans une petite ville de l’Ouest de la Belgique. Le procureur et le juge d’instruction à qui est transmise l’affaire refusent de croire à une fugue. Les indices et témoignages recueillis au cours de l’enquête les mènent à Marc DUTROUX. Celui-ci est arrêté avec Michelle MARTIN, son épouse, et Michel LELIEVRE, plus tard tous deux reconnus complices.Après deux jours de garde à vue, DUTROUX finit par désigner aux enquêteurs la cave de sa maison, dans laquelle sont séquestrées dans des conditions déplorables, Laëtitia ainsi que Sabine, âgée de 12 ans et disparue depuis le 28 mai.

Le 17 août, DUTROUX avoue aux enquêteurs avoir séquestré Julie et Mélissa, deux fillettes de 9 ans disparues en juin 1995. A l’époque, les gendarmes, convaincus qu’il s’agit d’une fugue, piétinent puis abandonnent l’enquête. Celles-ci ont, en réalité, fini par mourir de faim en mars 1996 au cours d’une absence prolongée de DUTROUX.

Elles sont enterrées dans le jardin d’une autre maison lui appartenant, au côté de Bernard WEINSTEIN, un ancien complice de l’homme, enterré vivant après avoir été torturé. DUTROUX a souhaité l’empêcher de parler et s’emparer de sa fortune.

Dans la foulée, DUTROUX avoue le rapt et les meurtres d’An et Eefje, deux adolescentes, disparues quelques jours après Mélissa et Julie en 1995. A l’époque, aucun lien n’avait été fait entre les deux affaires. Leurs corps sont retrouvés dans sa troisième maison.

Si Laëtitia n’a été séquestrée « que » quelques jours, le calvaire de Sabine a duré près de 4 mois. Elle le racontera d’ailleurs dans un ouvrage intitulé « J’avais 12 ans, j’ai pris mon vélo et je suis partie à l’école ». En plus des viols quotidiens, des conditions d’hygiène désastreuses, DUTROUX a exercé une réelle emprise psychologique sur elle.

O NOT CROSS DO NOT CROSS DO NOT CROSS DO N

sociologie

Quand la sociologie rencontre...

Par Eva Bernard, étudiante en M1

9 10

Page 11: Frogtimes - Numéro 18

O NOT CROSS DO NOT CROSS DO NOT CROSS DO N

DO NOT CROSS DO NOT CROSS DO NOT CROSS DO N

D’après lui, le chef d’une bande criminelle avait menacé ses parents de la kidnapper s’ils ne payaient pas une rançon. Ses parents ayant refusé, DUTROUX avait décidé de la garder chez lui pour la protéger de ce chef mais aussi de ses parents. Il fait également en sorte d’empêcher une amitié entre Sabine et Laëtitia afin de maximiser son emprise.

On est face ici à une manipulation mentale. Cela désigne les tentatives de fausser ou d’occulter la perception de la réalité d’un interlocuteur en usant d’un rapport de pouvoir et de soumission non volontaire ou consentie. Pour Philippe BRETON (né en 1951), philosophe, la manipulation est une forme de violence psychologique. A la différence de la violence physique qui est explicite, la manipulation « consiste à entrer par effraction dans l’esprit de quelqu’un pour y déposer une opinion ou provoquer un comportement sans que ce quelqu’un sache qu’il y a eu effraction ».

Manipulateur, pervers, démoniaque, abominable, fou, tels sont les qualificatifs

utilisés pour désigner Marc DUTROUX dans la presse, encore aujourd’hui, faisant de lui l’archétype même du monstre criminel.

L’édification d’un criminel en monstre passe notamment par la décortication de son passé. Les médias cherchent dans une enfance difficile les raisons d’une telle monstruosité. Si la vie de Marc DUTROUX, entre infidélités du père, mère névrosée ayant régulièrement abusé de lui, suicide de l’un de ses frères, prostitution auprès d’hommes riches, est effectivement propice aux explications biographiques et familiales de son crime, ce qui retient l’attention des médias ce sont ses antécédents criminels.

Si en 1979, DUTROUX est condamné à un mois d’emprisonnement pour vol, puis à quatre mois pour recel en 1988, c’est à 13 ans de prison que Marc DUTROUX est condamné en 1989 avec celle qui est déjà sa complice à l’époque, sa compagne Michelle MARTIN, pour l’enlèvement, la séquestration et le viol de mineures de moins de 16 ans. Il bénéficie néanmoins d’une libération conditionnelle en 1991

et ce malgré la vive opposition des psychiatres

En 1992, il est accusé d’attouchements sexuels sur plusieurs jeunes filles dans une patinoire mais n’est pas inquiété. Baignant également dans de nombreux trafics dont des trafics de drogue, Marc DUTROUX est emprisonné de décembre 1995 à mars 1996, pour l’enlèvement et la séquestration de deux délinquants à la suite d’un différend lié à un vol de voiture, c’est durant cette période que les jeunes Mélissa et Julie mourront de faim.

On est face ici à une vraie carrière criminelle. Marc LEBLANC, criminologue québécois, fait le parallèle avec la notion de carrière déviante de Howard BECKER, selon laquelle l’individu entre progressivement dans la déviance, étapes par étapes, et définit la carrière criminelle comme « l’ajustement continuel de l’individu au monde conventionnel et criminel et au système de justice dans lequel l’activité criminelle s’insère ». Marc LEBLANC se base sur sept concepts pour parler de carrière criminelle :

1 La précocité, c’est-à-dire l’âge du premier délit,

2 La fréquence, c’est-à-dire le nombre de délits commis,

3 La variété de délits commis, c’est-à-dire les différents types de crimes commis,

4 La durée, entre le premier et le dernier crime,

5 La gravité, qui implique la valeur légale des délits,

6 L’aggravation, c’est-à-dire le passage de délits mineurs à des crimes graves,

7 La présence ou non de violence dans les crimes.

Ce qu’il faut aussi retenir de cette affaire, ce sont ses conséquences.

11

O NOT CROSS DO

Page 12: Frogtimes - Numéro 18

NOT CROSS DO

NOT CROSS DO

11

O NOT CROSS DO NOT CROSS DO NOT CROSS DO N

L’affaire DUTROUX a donné lieu, d’une part, à un véritable émoi médiatique et populaire, et d’autre part à une crise du système juridico-policier. Au vu du passé multirécidiviste de Marc DUTROUX, les médias, puis par la suite la population, ont condamné ce qu’ils considèrent être une faille du système judiciaire.Si la justice est une institution, dans le sens où il s’agit d’une structure légale et codifiée qui participe à l’organisation de la société et au maintien de l’Etat, il s’agit également d’une institution au sens où DURKHEIM l’entendait puisqu’elle renvoie à un ensemble de pratiques, de règles de conduite et de représentations donnant une signification à ces pratiques et les justifiant.

Pour Georges GURVITCH (1894-1965), sociologue français, la justice est l’organe formalisée de la régulation sociale, elle permet de protéger le cadre social et de maintenir un certain ordre. Pour Soraya AMRANI-MEKKI, agrégée de droit, le procès par exemple est « un mécanisme visant à établir ou rétablir la paix sociale par l’intermédiaire d’un tiers légitime ». D’après DURKHEIM, la peine judiciaire a pour but de réactiver la solidarité mécanique qui a été rompue avec le crime, c’est-à-dire la solidarité reposant sur le partage de valeurs communes.Lorsque la justice fait une erreur, comme dans le cas de DUTROUX, c’est son caractère légitime qui est remis en question.

La légitimité est définissable comme un accord tacite consensuel basé des critères éthiques et de mérite quant au bien-fondé existentiel d’une action. C’est afin de s’élever contre ces failles judiciaires, et contre l’horreur des crimes pédophiles, que le mouvement de protestation de la Marche Blanche a émergé. Ce mouvement a donné lieu à une manifestation de plus de 650 000 personnes à Bruxelles en octobre 1996.Puisque la justice n’a pas rempli son rôle, c’est-à-dire celui de réactiver la solidarité mécanique, c’est autour du deuil, en l’occurrence de celui des fillettes victimes de Marc DUTROUX, que les liens sociaux sont réactivés. Pour Karine ROUDAUT, sociologue française, le deuil est caractérisé non seulement par l’affirmation de la relation sociale entre le défunt et ses proches mais aussi de celle entre les proches eux-mêmes. La commémoration devient alors une expérience collective du deuil.

Suite à cette mobilisation médiatique et populaire, a été créé notamment en Belgique le centre Child Focus, qui est aujourd’hui, après s’être développé, le Centre européen pour enfants disparus et sexuellement exploités. De nombreuses personnes ayant travaillées sur l’affaire au sein de la police ou de la justice ont quitté leur fonction et, en 2001, la gendarmerie nationale belge a été supprimée. Aujourd’hui il ne reste plus que la police.

Dans « Les règles de la méthode sociologique », DURKHEIM défend l’idée selon laquelle le criminel et les actes qu’il commet sont des éléments utiles à la vie sociale, faisant ainsi du criminel un agent régulier de la vie sociale. 12

Page 13: Frogtimes - Numéro 18

L’affaire DUTROUX a donné lieu, d’une part, à un Michel VIEGNES, professeur de littérature en Suisse, dira du monstre criminel, qu’il appelle aussi le monstre moral, le distinguant ainsi des monstruosités physiques, que « dans la cristallisation même qu’ils impliquent de la dimension du mal, ces monstres réels ont quelque chose de rassurant. Ils constituent l’autre de la barbarie, le « eux » qui conforte et légitime le « nous » de la civilisation et du droit ». Il ajoute que si les criminels bousculent la morale, ils jouent « un rôle salutaire, en nous aidant à reconstruire en permanence nos garde-fous et nos cloisons protectrices ».

Autre idée importante, celle de la relativité du droit, et par conséquent du crime. Comme l’avance la théorie du relativisme culturel, née des écrits de Franz BOAS (1858-1942), anthropologue américain, les croyances et représentations d’un individu dépendent de sa culture. Ainsi, si la condamnation de ce que nous appelons la pédophilie, semble universelle, certains anthropologues rapportaient l’observation de cas tolérés et même encouragés de rapports sexuels entre des adultes et des mineurs dans certaines sociétés.

Le crime n’existe pas en lui-même, puisque le même acte ne sera pas perçu comme étant criminel par tous. DURKHEIM introduit par exemple les notions de morale et de conscience collective dans l’analyse du crime ; la conscience collective renvoyant aux croyances partagées dans une collectivité et étant généralement supérieure aux consciences individuelles et la morale à l’ensemble des règles visant à conformer l’action humaine aux mœurs d’une société donnée. Pour lui, un acte devient criminel lorsqu’il heurte la conscience collective et la morale.

En réalité, le crime et l’acte criminel, au même titre que la déviance, sont une production sociale, née de l’interaction entre celui qui commet l’acte et ceux qui réagissent. DURKHEIM dira d’ailleurs « Il ne faut pas dire qu’un acte froisse la conscience commune parce qu’il est criminel, mais qu’il est criminel parce qu’il froisse la conscience commune. Nous ne le réprouvons pas parce qu’il est un crime, mais il est un crime parce que nous le réprouvons ». D’après lui, c’est donc la réaction sociale qui définit le crime, réaction sociale incarnée par la peine judiciaire produit d’une codification et des institutions judiciaires.

O NOT CROSS DO NOT CROSS DO NOT CROSS DO N

14

Page 14: Frogtimes - Numéro 18

Détente !

Facebook« Non ce n’est pas nous qui avons

vendu tes informations »

Peut-on vraiment devenir célèbre grâce à Facebook?

A l’heure du tout numérique et du succès sans limite des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou encore MySpace (non, c’était une blague), il est normal de se demander qui est réellement à la tête de ces empires et comment sont exploitées nos informations. Dans notre cas aujourd’hui,

nous allons nous intéresser au géant Facebook, précurseur du voyeurisme collectif et de la complainte publique. Dans un plaisir non dissimulé, et dans l’hypothèse que le succès de cet article me rapporte quelques euros, je vais répondre à quelques questions que l’on se pose couramment sur Facebook.

(Article à prendre avec humour)

Par Nathan Boumadjer, étudiant en L3

Non. Bien au contraire, Facebook est une disqueuse à succès: les aléas de votre vie quotidienne n’intéressent personne à part les gars du FBI qui n’hésiteront pas à collecter vos informations personnelles pour être dans la capacité de vous retrouver facilement. Non, la géolocalisation de vos statuts ne sont pas faits pour frimer auprès de vos amis lorsque vous êtes à New-York, mais bien pour que le gouvernement vous trace chaque semaine, chaque jour, chaque heure et chaque seconde de votre vie.

J’ai mis des photos / vidéos sur mon profIl, ce n’est pas grave?

Bien sûr que si, malheureux ! Personne ne regarde vos photos à part Facebook. En identifiant vos amis sur vos photos et vidéos,, vous permettez au logiciel de reconnaissance du gouvernement de reconnaitre chacun d’entre vous. Et lorsque vous vous retrouverez par la suite dans la rue, les caméras de surveillance sauront où vous êtes et à quel moment. Les vidéos leur permettent en plus d’enregistrer et de reconnaitre votre voix lorsque, par exemple, vous passerez un coup de fil en protestant de l’inutilité du gouvernement actuel. Et c’est la case prison directement (sans passer par la case départ).

15

NOT CROSS DO

14

Page 15: Frogtimes - Numéro 18

Je joue à Candy Crush sur Facebook, personne ne peut me suivre?

Bien sûr que si, et sachez que les bonbons ne sont qu’une représentation de votre pensée individuelle. En explosant les bonbons l’un avec l’autre, c’est votre intelligence que vous négligez et votre Q.I. n’en ressentira que peu de bénéfices. Ce n’est pas une expérience valorisante, bien au contraire, et ce n’est pas vos 300 amis que vous invitez constamment à vous donner des vies qui diront l’inverse. Candy Crush n’est qu’un moyen de vous abrutir, n’oubliez pas que le gouvernement fait tout pour vous rendre inefficace. Réveillez-vous !

J’ai 650 amis, est-ce-assez?

Oui, vous possédez maintenant 650 membres du gouvernement en constante surveillance contre vous. Parce que personne n’existe sur Facebook, ce ne sont que des robots à la charge du gouvernement. Tout n’est que complot, tout n’est que tromperie. Vous n’avez pas d’amis.

Est-ce-que mes discussions avec mes amis sont réellement privées?

Bien sûr que non.o Parler de votre vie professionnelle désastreuse permettra par exemple, suite à un accord économique entre votre société et Facebook, à votre employeur de vous virer allégrement de son entreprise.o Parler de votre idée de révolution à votre «bestah» n’aura pour résultat que de vous faire muter «pour raison économique» à l’autre bout du monde.o Parler de vos problèmes de santé, de votre dépression suite à votre rupture avec John, ou de votre dispute avec vos parents qui ont refusé de vous offrir un Iphone 6 à votre anniversaire, ne fera que donner vos faiblesses au FBI. N’en parlez pas, gardez ça pour vous et pleurez dans votre coin !o Enfin, envoyer des photos de votre chat en train de dormir sur votre canapé n’est vraiment pas quelque chose de concevable. Non pas que le gouvernement s’intéresse à la vie de celui-ci, mais bien que personne n’en a rien à faire. Vraiment.

Un ami m’a conseillé une page se nommant ‘‘pour la sauvegarde

Les asticots n’ont pas besoin de nous, le monde si. Chaque page que vous aimez donne une information au gouvernement pour vous battre. Considérez ceci comme le boss final d’un jeu-vidéo, vous ne devez pas vous laisser tenter par ces malus qui ne feront que vous affaiblir au final. Le succès de notre mobilisation est de rester ferme face à nos objectifs mais surtout seul dans notre chambre, sans jamais en sortir et sans jamais nous laver.

des asticots de bourgogne’’, puis-je aimer?

16

Page 16: Frogtimes - Numéro 18

Détente !

Par Elodie Lamant et Orlane Quéry, étudiantes en L1 et L3

Nos recettes

17

Crumble aux pommes (et spéculos)

Douceur québécoise

Page 17: Frogtimes - Numéro 18

Ingrédients

pour 5 personnes

pour préparer les fruits

pour préparer le crumble

Crumble aux pommes (et spéculos)

• 4 grosses pommes (pour ma part des granny Smith)• ½ verre d’eau• 2 cuillères à soupe de sucre • 1 sachet de sucre vanillé (dans mon cas de la pâte à tartiner au spéculos)

• 150g de farine • 150g de sucre• (8 spéculos)• 150 de beurre demi-sel en pommade

préparation de la recette

1. Eplucher les pommes et les couper en dés (de façon grossière)

2. Mettre les fruits dans une casserole avec le ½ verre d’eau, le sucre et le sucre vanillé (ou pâte à tartiner spéculos)

3. Laisser mijoter entre 10 et 15 min à feu moyen en tournant de temps en temps

4. Faire préchauffer le four 10 minutes à thermostat 7-8 (210° à 240°)

5. Mélanger la farine et le sucre (et les spéculos émiettés)

6. Ajouter le beurre coupé en dés, de préférence pommade pour être plus facile à travailler

7. Malaxer le tout qui doit rester hétérogène

8. Mettre les fruits au fond d’un plat (ou de petits pots individuels)

9. Emietter la pâte sur les fruits

10. Cuire 20 min au four

11. Déguster tiède

18

Page 18: Frogtimes - Numéro 18

Douceur québécoise

Ingrédients

pour 8 personnes

Au Québec beaucoup de recettes sont exprimées en « tasse », une tasse représente

environ 25 cl.

• 1 tasse de farine • 1 tasse de sucre• 1 pincée de sel• 1 c. à thé de poudre à pâte (traduction : une cuillère à café de levure )• 1/2 c. à thé de bicarbonate de sodium• 1 pincée de cannelle • 2 œufs• 1/2 tasse d’huile• 1/2 tasse d’ananas broyés• 1 tasse de carotte râpées• 1/2 tasse de noix hachées

préparation de la recette

1. Avant tout, pensez à préchauffer votre four à 180°.

2. Dans un saladier on mélange le sucre, la farine, le sel, la levure « poudre à pate » comme ils disent ici, le bicarbonate de sodium, et enfin la cannelle.

3. Dans un autre récipient, on mélange les œufs, on ajoute l’huile, les carottes, les ananas et les noix.

4. On mélange nos deux préparations ensemble.

5. On place notre pâte dans un moule à gâteau beurré.

6. Laissez cuire votre gâteau pendant 40 minutes à 180° (ce qui correspond à 350F pour votre culture québécoise !), ensuite baissez votre four à 165° et laissez cuire encore 15 minutes.

7. Et voilà c’est prêt ! Votre gâteau est bon à manger ! Bon appétit !

19

Page 19: Frogtimes - Numéro 18

La première chose qui peut interpeller, est que chaque CM est associé à un TD. De toute ma vie d’étudiant, il n’y a qu’en 3ème année de sociologie que j’ai pu observer ça. (Et encore, uniquement dans un seul cours).

En regardant de plus près, on observe que dans l’enseignement de Sociologie à Séville, une place très importante est laissée aux débats : les cours étant tous mis en ligne sur une plate-forme du style « Plubel », le CM se retrouve alors n’être qu’un appui pour le cours. Les étudiants ne prennent pas spécialement des notes, mais ils participent à un échange avec le professeur lors de débats sur des questions d’actualités, et lorsqu’une question est posée sur une notion du cours, il se peut que ce ne soit pas forcément l’enseignant, mais un étudiant qui réponde. Avec cette méthode, les étudiants seraient apparemment plus au fait sur les questions d’actualité, tout comme ils auraient une plus grande connaissance de la situation géo-politique du monde. C’est en tous cas l’impression qu’a pu avoir Mélanie !

Quand on s’attarde sur les TD, on se rend compte que le travail demandé est totalement différent de celui qu’on retrouvera en France : il sera demandé avant tout une lecture critique des textes, ou alors, dans une matière comme le travail social par exemple, les étudiants doivent rendre 3 dossiers au cours du semestre, dont deux qui seront suivis d’une épreuve orale. Enfin, la grande différence demeure dans l’inscription à la faculté : en plus d’avoir du soleil, du beau temps, et d’avoir inventé la paëlla, les espagnols font leur licence en quatre ans ! Mais il faut préciser qu’une chose pas commune a lieu : un étudiant en première année peut, par exemple, décider de passer une matière de quatrième année pour la valider avant, et ainsi de suite, et donc arriver dans les années supérieures avec une dose de travail déjà accomplie. Cela permet à chacun de « créer » son parcours, et du coup de n’avoir jamais vraiment de parcours semblable avec d’autres personnes.

Détente !

ESPAGNEETUDIER LA SOCIOLOGIE?

Par Julien Garros, étudiant en L3

Loin de la morosité de la vie dijonnaise et de ses pluies incessantes, certains étudiants ont eu la bonne (ou saugrenue ?) idée de partir loin de notre belle Université de Bourgogne pour se rendre à l’Université de Séville. Mais comment se passent les études à Séville ? Est-ce qu’ils mangent de la

paëlla tous les midis ? Ils vont vraiment voir tous les weekends la corrida du coin ? Aujourd’hui, j’ai décidé de poser la question, pas si gênante que ça, à Mélanie GARRIDO, une étudiante partie à Séville pour ne

rien faire du tout de ses dix doigts étudier la sociologie !

19

Page 20: Frogtimes - Numéro 18

ESPAGNE Par Julien Garros, étudiant en L3

Jeux !

SUDOKUFacile

moyen

diff icile

impossible ?

19 20

Page 21: Frogtimes - Numéro 18

Mots FLéchés

21

Page 22: Frogtimes - Numéro 18

les solutions

SUDOKU

22

Page 23: Frogtimes - Numéro 18

Mots FLéchés

23

Page 24: Frogtimes - Numéro 18