DOSSIER DE PRESSE - fedecardio.org · l’homme à Toulouse en mars 1986 par le docteur Jacques et...

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1 « 50 ans d’actions pour la santé du cœur, la lutte continue ! » DOSSIER DE PRESSE Le 20 février 2014 CONTACTS PRESSE : Fédération Française de Cardiologie PrPa – 01 46 99 69 69 Isabelle Hoareau Isabelle Closet - Catherine Gros [email protected] [email protected] [email protected] Tel : 01 44 90 70 21 Tel : 06 28 01 19 76 - 06 11 72 84 17

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« 50 ans d’actions pour la santé du cœur, la lutte continue ! »

DOSSIER DE PRESSE

Le 20 février 2014

CONTACTS PRESSE :

Fédération Française de Cardiologie PrPa – 01 46 99 69 69 Isabelle Hoareau Isabelle Closet - Catherine Gros [email protected] [email protected]

[email protected] Tel : 01 44 90 70 21 Tel : 06 28 01 19 76 - 06 11 72 84 17

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Introduction : Vaincre le fléau des maladies cardiovasculaires et faire qu’elles soient l’affaire de tous : l’objectif N°1 de la FFC

♥ 1964 à 2014 : 50 ans de lutte cardiovasculaire

♥♥ 50 ans de lutte : les actions phares de la FFC - Paroles de 2 anciens Présidents et du Président de la FFC :

Pr André Vacheron – Président de 1987 à 1991 Pr Mireille Brochier – Présidente de 1981 à 1987

- Parole du Pr Claude Le Feuvre – Président depuis 2011

♥♥♥ Les perspectives de la recherche

♥♥♥♥ Les démarches de la FFC pour un Plan Cœur d’urgence

♥♥♥♥♥ Les propositions de la FFC pour endiguer les maladies cardiovasculaires

♥♥♥♥♥♥ Les actions 2014 mises en place par la FFC pour ses 50 ans Annexe : La FFC : 50 ans d’histoire Ses partenaires

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Vaincre le fléau des maladies cardiovasculaires et faire qu’elles soient l’affaire de tous : l’objectif N°1 de la FFC De la 1ère greffe cardiaque au 1er cœur artificiel, les maladies cardiovasculaires ont bénéficié de 50 années de progrès grâce à la prévention, à la recherche et à l’engagement de la Fédération Française de Cardiologie (FFC). Mais la bataille continue pour la FFC car les maladies cardiovasculaires sont loin d’être vaincues malgré les révolutions médicales et technologiques qu’elle a largement inspirées et soutenues. En effet, les maladies cardiovasculaires avec plus de 400 morts par jour demeurent aujourd’hui la 1ère cause de mortalité chez la femme et la 2ème chez l’homme juste après le cancer. Pour endiguer ce fléau de santé publique qui risque d’augmenter dans les années à venir compte tenu de l’augmentation de la population et de son mode de vie, la FFC a organisé des Etats Généraux en région pendant 3 ans. Il s’agissait de démontrer l’utilité d’un Plan Cœur. De cette véritable « prise de pouls » démocratique des professionnels de la cardiologie, des responsables des collectivités locales et des patients concernés, plusieurs pistes stratégiques se dégagent tant dans la prévention, l’urgence, la santé cardiaque chez la femme, la recherche et le suivi des patients. Forte de ce recueil de recommandations, la FFC interpelle aujourd’hui les pouvoirs publics, avec le soutien des 23 parties prenantes, sur l’urgence de mettre en place un Plan Cœur. En attendant que les autorités ministérielles valident ce Plan Cœur, la FFC pour ses 50 ans met un grand coup de projecteur sur l’importance de la prévention pour faire diminuer la mortalité cardiovasculaire. A cet effet, elle inaugure en 2014 de nombreuses actions en direction du grand-public : - une plateforme online « prévention cardiaque » Ma Fédécardio, totalement gratuite pour informer, conseiller et coacher. - un rendez-vous grand-public : le « Festival du Bien Vivre » qui se tiendra pour la 1ère fois à Paris le samedi 17 mai afin de sensibiliser tout un chacun au « bien vivre » et d’expliquer les bons réflexes qui permettent de réduire le risque cardiovasculaire. « Baisser les bras serait une erreur fatale : nous devons tous nous mobiliser pour vaincre les maladies cardiovasculaires. Devenons acteur de notre propre santé » interpelle Claude Le Feuvre, Président de la Fédération Française de Cardiologie

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♥ De 1964 à 2014 : 50 ans de lutte cardiovasculaire Retour sur 5 grands progrès qui ont marqué l’histoire de la cardiologie Des chirurgies moins invasives, des nouveaux traitements… les progrès techniques en cardiologie ont contribué avec la prévention à réduire la mortalité cardiovasculaire de 50 % en 25 ans. 1958 : 1ère implantation d’un stimulateur cardiaque

Le pacemaker est l’une des avancées thérapeutiques majeures de ces 5 dernières décennies. Il a révolutionné le monde de la médecine cardiaque. Le premier pacemaker est implanté en octobre 1958 à Stockholm sur un homme de 45 ans. Il est le fruit d’une collaboration de deux médecins, les docteurs Elmqist et Ake Senning. Mais la source d'énergie provenait d'une pile nickel-cadmium qui impliquait un continuel rechargement de l’extérieur. En 1960, une amélioration sur ce point est apportée par l’inventeur américain Wilson Greatbach. Les piles des stimulateurs cardiaques sont désormais dotées de zinc d'oxyde mercurique permettant une augmentation de la durée de fonctionnement jusqu’à 14 mois. Dans le monde, plus de 4 millions de personnes portent un pacemaker ou un autre appareil similaire dédié à la gestion des troubles de la conduction ou du rythme cardiaque et ce sont près de 700 000 nouveaux patients qui reçoivent un appareil de ce type chaque année. En France, 65 000 pacemakers sont implantés annuellement. 1977 : 1ère angioplastie coronaire

C’est en 1964 qu’a eu lieu la première angioplastie percutanée transluminale par le radiologue américain Melvin Judkins. Celle-ci est réalisée au niveau de l'artère poplitée sur une jeune patiente atteinte de gangrène. Le Dr Judkins est également à l’origine de la technique de re-canalisation des artères périphériques qui consiste à enfiler successivement des cathéters d’un diamètre de plus en plus important dans les artères défectueuses . En 1970, l’angioplastie commence réellement à se développer grâce aux travaux du cardiologue Allemand Gruentzig qui optimise la technique de dilatation par ballonnet. L'équipe d'Andreas Gruentzig, après les excellents résultats obtenus au niveau des artères iliaques, fémorales et poplitées, met en pratique cette technique avec succès sur d'autres artères, notamment les artères coronaires (1977) et rénales (1978). 1986 : 1ère mise en place de stent intracoronaire au monde

Les premiers stents coronaires, appelés WallStent conçus par Medinvent, sont implantés chez l’homme à Toulouse en mars 1986 par le docteur Jacques Puel et à Lausanne par le docteur Ulrich Sigwart. En 1988, les stents deviennent articulés grâce aux travaux de la société Palmaz-Schatz. Suite à l’accord de la Food & Drug Administration (FDA), le stent Gianturco Roubin, aéré et très flexible, est implanté dans le cas de complications graves d’angioplastie. Compte tenu des thromboses subaiguës qu’ils provoquent, l’utilisation des stents reste limitée. Les docteurs Roubin et Schatz qui préconisent l’utilisation d’un traitement anticoagulant après implantation, ainsi que la prescription d’Aspirine, Persantine, vitamine K et héparine intraveineuse pendant plusieurs jours. Paul Baragan, de Marseille, est à l’origine de l’utilisation de la ticlopidine pour éviter la thrombose de stent, ce qui a permis la diffusion de cette technique.

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2002 : Valve aortique percutanée, une technique innovante reconnue mondialement Le rétrécissement de la valve aortique est une maladie cardiaque très fréquente et grave qui ne peut être traitée que par remplacement de la valve malade par une nouvelle valve. Ceci nécessite une opération chirurgicale lourde, à cœur ouvert. Régulièrement pratiquée (150 000 cas par an), celle-ci donne d'excellents résultats, mais les risques peuvent être considérés dans un tiers des cas comme trop élevés. Ces nombreux malades, souvent âgés, qui ne sont pas considérés comme de bons candidats à ce type de chirurgie cardiaque, sont de ce fait condamnés à court terme. Pour pallier cette situation, l'équipe du Pr Cribier du CHU de Rouen a initié dès 1985 la technique dite de "dilatation valvulaire aortique au ballonnet" qui a connu un grand succès mais qui s'est révélée insuffisante pour le maintien de bons résultats à long terme. Après 20 ans de recherche en laboratoire et chez l'animal, une valve aortique artificielle est développée par la même équipe. Celle-ci peut être implantée sans chirurgie cardiaque, par simple cathétérisme cardiaque sous anesthésie locale. En Avril 2002, le Pr Cribier, chef du service du CHU de Rouen, toujours aux avant-postes du progrès, réalise en première mondiale l'implantation d'une valve cardiaque par voie non chirurgicale. La technique d'implantation par voie fémorale consiste à introduire la valve dans l'artère au pli de l'aine. Celle-ci est ensuite poussée jusqu'au cœur sous contrôle radiologique, positionnée à l'intérieur de la valve aortique malade, puis libérée par gonflage d'un ballonnet sur lequel elle a été préalablement sertie. Une fois en place, le flux sanguin peut à nouveau s'écouler normalement à travers cette prothèse valvulaire, aboutissant à la guérison du patient. Depuis 2002, cette technique connait un véritable engouement international qui bénéficie chaque année à plusieurs milliers de patients.

2013 : Cœur artificiel Carmat

Suite à 15 années de recherche, le professeur et cardiologue Alain Carpentier se lance, en 1993, dans la création du cœur artificiel CARMAT en s’associant à MATRA, industrie spécialisée dans l’aéronautique et le spatiale. Entre 1995 et 2004, le premier prototype de 1900g est mis au point, puis un autre de 1200g et enfin un prototype de 900g en 2008. Le projet CARMAT grâce à l’intérêt majeur qu’il suscite bénéficie d’une subvention de 33 millions d’Euro émanant d’Oséo. Ce soutien constitue le plus important investissement jamais accordé à une PME par cette banque publique de financement de l’innovation. En 2011, les tests précliniques se poursuivent et aboutissent à la réussite de plusieurs implantations sur le veau, ce qui permet à la société CARMAT d’obtenir un avis favorable du Comité de Protection des Personnes et de réaliser ses premiers essais cliniques en France et en Europe. C’est ainsi que le 18 décembre 2013, le premier cœur CARMAT est implanté avec réussite chez l’homme. La société CARMAT représente un « espoir » pour la grande majorité des patients en insuffisance cardiaque invalidante et qui ne peuvent bénéficier d’une transplantation cardiaque.

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♥♥ 50 ans de lutte : les actions phares de la FFC

La Fédération Française de Cardiologie (FFC) lutte depuis 50 ans pour faire diminuer la mortalité cardiovasculaire par la recherche, la prévention, l’information aux gestes qui sauvent et l’accompagnement des malades. Association reconnue d'utilité publique, la FFC mène ses actions sans subvention de l'Etat. Ses moyens financiers proviennent exclusivement de la générosité du public et ses dirigeants sont tous cardiologues bénévoles. Les dates clés de la Fédération Française de Cardiologie

1964 : Création de la Fédération Française de Cardiologie

1973 : 1ère Semaine du Cœur 1974 : Création des associations de cardiologie en régions 1975 : 1er Parcours du Cœur

1976 : 1er Club Cœur et Santé 1994 : 1ère Campagne d’1 Vie – 3 Gestes 1995 : 1ère Bourse d’aide à la recherche 2000 : Lancement du site grand public 2009 : 1ère Campagne du Donocœur 2010 : 1er Parcours du Cœur Scolaire 2010 : Lancement du « 0 – 5 – 30 » 2010 : Lancement de la « Démarche vers un Plan Cœur » 2013 : Les Etats Généraux 2014 : Le livre Blanc

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Paroles de 2 anciens présidents de la FFC : Pr André Vacheron – Président de 1987 à 1991 Président d’Honneur de la Fédération J’ai eu l’honneur de succéder au Professeur Mireille Brochier à la tête de la Fédération Française de Cardiologie. Avec un dynamisme et une efficacité remarquables, Mireille Brochier avait développé une politique de prévention des maladies cardiovasculaires ciblée sur les cardiologues, les généralistes et la population. En prenant mes fonctions de Président en 1987, j’ai souhaité

poursuivre son action et renforcer notre impact sur la population et les pouvoirs publics. Les grandes expositions annuelles, inaugurées lors des semaines du cœur par les Ministres de la Santé à l’Hôtel de Ville de Paris et au Palais de la Découverte, fréquentées par de nombreux visiteurs dans la capitale puis dans les grandes villes de province où nous les déplacions, y ont largement contribué. Je me souviens de l’une d’entre elles à l’Hôtel de Ville de Paris où pendant l’allocution de Michèle Barzac, Ministre de la Santé, Jacques Chirac me poussa du coude en me disant : « vous allez l’entendre, elle va parler de mon tabagisme excessif », ce qui se produisit quelques minutes plus tard ! Parmi les campagnes organisées sous ma présidence, je soulignerai particulièrement celle qui se déroula pendant la semaine du cœur en 1988 consacrée à l’urgence de la prise en charge de l’infarctus du myocarde. Elle avait pour slogan : « 2 heures pour sauver votre cœur ». A l’époque, le délai moyen d’hospitalisation des patients atteints d’infarctus était de 7 à 8 heures. Dans les mois qui suivirent notre campagne qui bénéficia d’un large relais médiatique avec la répétition de spots télévisés aux heures de grande écoute, ce délai était ramené à 4 heures, permettant la mise en œuvre beaucoup plus rapide des traitements efficaces de l’infarctus. A l’heure actuelle, d’après les résultats de la dernière enquête nationale pilotée par le Professeur Nicolas Danchin et rapportée à l’Académie Nationale de Médecine le 28 Janvier 2014, ce délai est généralement de moins de 2 heures avec une mortalité qui s’est abaissée à moins de 5 % par la réalisation de l’angioplastie primaire en urgence.

Autre mission fondamentale pour la FFC, l’aide à la recherche que j’ai étoffée personnellement avec la création des bourses d’études à l’étranger permettant aux lauréats en post-doctorat, d’aller bénéficier aux Etats-Unis et en Europe, de formations de très haute qualité. La création de bourses destinées aux cardiologues préparant un DEA a complété ce dispositif.

J’ai renforcé l’action des généralistes dans la prévention des maladies cardiovasculaires avec notre revue « Cœur et Santé » qui apportait régulièrement des messages didactiques efficaces à la clientèle de leur cabinet. Je regrette vivement la disparition de ce média de qualité et je souhaite que mes successeurs puissent le ressusciter et le diffuser à nouveau dans le corps médical et dans la population générale.

Depuis sa création en 1964, la Fédération Française de Cardiologie, reconnue d’utilité publique en 1977, n’a cessé de développer son impact dans la prévention, l’aide à la recherche et à la réadaptation. Elle est unanimement respectée et estimée dans notre pays par les pouvoirs publics et par la population.

Je suis fier de voir l’un de mes meilleurs élèves le Professeur Claude Le Feuvre à sa tête. Je suis certain de sa progression sous sa direction, celle de son bureau, de son conseil

d’administration et de son délégué national Serge Lafaye avec le concours de tous nos collègues cardiologues et de tous les bénévoles qui œuvrent sur tout le territoire national pour renforcer la prévention des maladies cardiovasculaires qui atteignent et tuent encore beaucoup trop de nos concitoyens : elles sont la 2ème cause de mortalité après le cancer dans notre pays après avoir occupé longtemps la 1ère place.

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Pr Mireille Brochier – Présidente de 1981 à 1987 Présidente d’Honneur de la Fédération Le combat de la Fédération Française de Cardiologie depuis 50 ans ne s’arrête pas seulement à expliquer à la population ce qu’est une maladie du cœur mais elle la sensibilise également par des messages de prévention et accompagne les malades au quotidien. Dix ans après sa création, la FFC a eu le souhait de se développer dans tout le territoire national, par le biais de

plusieurs associations régionales, afin d’apporter un accès au traitement ré-adaptateur à tous les cardiaques touchés par un infarctus du myocarde. Autrefois un patient touché par un infarctus du myocarde restait pendant un mois couché dans un lit à l’hôpital. Arrivé chez lui, il avait déjà maigri, perdu ces muscles, il était incapable de reprendre un exercice physique. Par conséquent ça devenait avant l’heure un « vieillard » ou en tout cas quelqu’un qui n’avait pas la force de retrouver une bonne santé. Grâce à la Fédération Française de Cardiologie qui a développé de nombreux Clubs Cœur et Santé dans toute la France, tout cardiaque peut être aujourd’hui accompagné par des bénévoles de la FFC (médecins, cardiologues…). Pendant un temps limité les patients arrivent dans un club dès le 4ème jour après l’accident cardiaque quand c’est possible (ou pas plus tard que le 8ème jour en tout cas) et peuvent recevoir au jour le jour un entrainement programmé et adapté, leur permettant de retrouver un cœur en bonne santé. Nous avons la chance d’avoir monté le principal Club Cœur et Santé à Tours en 1984, qui reçoit 1 000 patients atteints d’infarctus du myocarde par an. C’est vous dire le succès que ça peut avoir ! La FFC sensibilise également le grand public par des messages de prévention pour éviter un accident cardiaque et l’éduque en lui rappelant les gestes qui sauvent (Appeler, Masser, Défibriller) face un arrêt cardiaque. Il est évident que le futur promet de grands progrès dans la recherche, nous avons un bel exemple tout récent avec le cœur artificiel Carmat. Malgré les avancées thérapeutiques promettant de mieux prévenir et soigner les maladies cardiovasculaires, il faut continuer d’apporter des messages de prévention essentiels dans notre combat pour vaincre les maladies du cœur.

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Parole du Président de la Fédération Française de Cardiologie

Pr Claude Le Feuvre – Président depuis 2011 Les progrès techniques ont réduit nettement la mortalité en cardiologie depuis plusieurs années, mais pourtant nous constatons que dans les services cardiologiques, de plus en plus de malades sont hospitalisés pour troubles du rythme, insuffisance cardiaque … La FFC et l’ensemble des cardiologues s’inquiètent : les maladies cardiovasculaires risquent de toucher de plus en plus de personnes dans les années à venir. L’augmentation de la durée de vie, le tabagisme chez les

enfants, les adolescents et chez les femmes, la sédentarité, le stress accru, la mauvaise alimentation… sont autant de facteurs de risques qui favorisent les maladies cardiovasculaires. Nous menons avec tous les cardiologues bénévoles de La Fédération Française de Cardiologie le même combat, pour placer la prévention au cœur de la santé publique. Nous sensibilisons un public de plus en plus jeune pour prévenir et retarder l’apparition de l’athérome. Le mauvais cholestérol est à l'origine de la formation de plaques d'athérome qui s'accumulent avec le temps sur la paroi interne des artères provoquant un épaississement, un durcissement ou une diminution de l'élasticité des artères. Une plaque d'athérome peut obstruer les artères irriguant le cœur, le cerveau et les membres inférieurs. Peuvent ainsi apparaitre une angine de poitrine ou un infarctus du myocarde, un AVC, une artérite des membres inférieurs. Des médicaments permettent de retarder l'apparition ou l'aggravation des complications liées à l'athérome. Mais nous rappelons dans nos messages de prévention qu’un régime alimentaire adapté, une activité physique au quotidien, 0 cigarette sont très efficaces, dans la plupart des cas pour retarder l’athérome et accompagner au mieux le traitement médicamenteux. Parmi les engagements de la FFC, nous avons la mission de placer le patient au cœur de sa santé. En organisant des événements publics, en développant des outils gratuits de prévention, la Fédération Française de Cardiologie permet aux patients de s’approprier les grandes avancées de la recherche en prévention, et les incitent à appliquer au quotidien les recommandations et les mesures de prévention mises à sa disposition.

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♥♥♥ Les perspectives de la recherche La Fédération Française de Cardiologie a une confiance indéfectible dans la recherche. C’est pour cette raison que chaque année, depuis 1995, elle soutient les projets les plus prometteurs pour la cardiologie. Parmi eux: L’individualisation du traitement grâce à la génétique

Il devient maintenant possible de proposer un diagnostic moléculaire rapide et complet dans de nombreuses situations. De même la pharmaco-génomique et l’identification de facteurs génétiques modificateurs ouvrent la porte à une médecine personnalisée. Dans un futur proche, le traitement sera choisi en fonction du profil génétique du patient, l’objectif étant d’adapter au mieux le traitement au patient et d’en limiter au maximum les effets indésirables.

La régénération de l’organe (cœur, myocarde, vaisseaux, artères) grâce aux cellules

souches ou à la thérapie génique Les potentialités thérapeutiques des cellules souches prélevées dans la moelle osseuse, offrent des perspectives prometteuses. Des techniques thérapeutiques complexes comme le transfert dans les cellules de gènes manquants ou défaillants sont en cours d’évaluation et réinjectées dans le cœur, les cellules souches pourraient avoir la capacité de se multiplier et de se différencier en cellules cardiaques afin de régénérer les parties du cœur défaillantes. Des techniques thérapeutiques complexes comme le transfert dans les cellules de gènes manquants ou défaillants sont en cours d’évaluation.

L’amélioration du diagnostic grâce à l’imagerie non invasive L’échographie, l’IRM, le scanner et la scintigraphie apportent une précision et une acuité toujours plus fine, avec une simplicité et une standardisation en constante évolution. Les applications actuelles de l’échographie 3D sont multiples, permettant, en complément du 2D, d’améliorer l’analyse fonctionnelle et anatomique.

♥♥♥♥ Les démarches de la FFC pour un Plan Cœur d’urgence Les maladies cardiovasculaires sont la seule grande pathologie en France à ne pas bénéficier d’un Plan dédié, cohérent, permettant d’améliorer le diagnostic, la prise en charge et l'accompagnement des personnes touchées ou menacées par la maladie. Pour répondre à ce problème grave de santé publique, la Fédération Française de Cardiologie soutenues par 22 organisations et réseaux1 (dont près de 500 000 patients dans toute la France) l’INPES et la HAS s’est mis en ordre de marche pour solliciter un Plan Cœur.

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Première étape : les Etats Généraux Après la signature d’une Charte d’engagement en octobre 2011 au Ministère de la santé, les Etats Généraux furent lancés dès le mois de mars 2012. Six rencontres ont été ainsi organisées dans toute la France pour réfléchir à une meilleure coordination de la prévention, de la recherche et du suivi des maladies cardiovasculaires. Elles réunissaient : les pouvoirs publics, les institutions sanitaires et sociales, les élus mais aussi les personnes malades et leurs associations, les professionnels de santé et les chercheurs. Terrain d’échange et de réflexion exceptionnel, ces rencontres ont rassemblé l’ensemble des parties prenantes dans des domaines aussi variés que la recherche, les soins mais aussi l’activité physique, la nutrition, la vie au travail, etc. Elles ont permis à chacun de s’interroger sur les grandes questions qui se posent dans le domaine des maladies cardiovasculaires et de tenter d’y apporter des réponses. Il s’agissait de :

Répondre à l’urgence face à l’accident cardiovasculaire, le 6 mars 2012 à Lyon Améliorer le suivi au cours d’une maladie cardiovasculaire le 7 Juin 2012 à Nîmes Mieux prendre en charge les femmes, ces grandes oubliées le 27 septembre 2012 à Lille Optimiser la recherche le 6 décembre 2012 à Nantes Faire le point sur la Prévention le 5 avril à Strasbourg Débattre sur la réinsertion sociale des personnes malades le 3 octobre à Bordeaux

1 22 organisations et réseaux : Alliance contre le Tabac, Alliance du Cœur, Association Française des Diabétiques (AFD), Cespharm +, Collège National des Cardiologues Français (CNCF), Collège Nationale des Cardiologues des Hôpitaux Généraux, Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire, Croix Rouge française, Fédération Française de Cardiologie, Fondation Cœur et Artères, Fondation de Recherche sur l’Hypertension Artérielle (FRHA), France AVC, Groupe de Réflexion Cardio-Pulmonaire (GRRC), Nouvelle Société Française d’Athérosclérose (NSFA), Réseau Français des Villes Santé de l’OMS, Samu de France, Société Française de Cardiologie (SFC), Société Française de Gériatrie et Gérontologie, Société Française d’Hypertension Artérielle (HTA), Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV), Société Française de santé Publique (SFSP), Société Française de Tabacologie, Syndicat National des Spécialistes des Maladies du cœur et des Vaisseaux Deuxième étape : la diffusion des six pistes stratégiques issues des Etats Généraux de la FFC Axe 1 - – La prévention Pour un niveau de financement identique, le bénéfice en terme de santé publique est beaucoup plus élevé dans le domaine de la prévention que dans le domaine des soins. 1. Appliquer le principe du « tueur-payeur » En référence au principe du pollueur-payeur dans l’environnement, il serait pertinent dans la lutte contre le tabagisme, d’utiliser celui du « tueur-payeur ». En d’autres termes, il faut mettre lourdement à contribution l’industrie du tabac pour financer des campagnes de grande envergure afin d’endiguer les maladies cardiovasculaires et d’améliorer la prise en charge du sevrage tabagique.

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2. Inciter le public à bouger son corps Les pouvoirs publics et les collectivités doivent mettre les citoyens en mouvement. Deux pistes pour cela :

- repenser les villes pour favoriser les transports actifs (principalement la marche et le vélo);

- favoriser l’accès de tous au sport et à une activité physique adaptée, notamment en s’appuyant sur les associations.

3. Lutter contre les inégalités sociales et la malbouffe Les programmes de santé publique sur la nutrition doivent gagner en efficacité, en conjuguant le national et le local, l’éducation, la communication et l’action (par exemple dans les cantines) et, surtout, en agissant sur un facteur majeur du surpoids et de l’obésité : les inégalités sociales. Axe 2 : L’urgence Quel que soit le niveau de performance atteint par les services d’urgence, cela n’exonère pas les citoyens de toute responsabilité. L’éducation doit permettre à chacun de connaître les gestes qui sauvent. 1. Former aux gestes qui sauvent Ce qu’il y a de bien avec les gestes qui sauvent, c’est qu’ils peuvent vraiment sauver des vies ou limiter les séquelles d’un accident. Alors pourquoi ne pas considérer qu’ils fassent partie de la formation de base d’un citoyen responsable ? L’école, le collège, le lycée, l’université et, pourquoi pas, la formation professionnelle doivent vite prendre ces apprentissages en compte. 2. Faciliter l’accès aux soins Même dans une situation économique contrainte, nous ne pouvons pas nous priver d’une réflexion de fond sur l’organisation territoriale des services d’urgence, ne serait-ce que pour lutter contre les déserts médicaux. Nous ne pouvons pas non plus éviter une réflexion sur l’implantation, l’accessibilité et l’information sur les défibrillateurs. Axe 3 : Les femmes Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité féminine ! Face à ce constat, il faut agir et différencier les approches, en particulier en matière de prévention. 1. Comprendre les symptômes spécifiques aux femmes Les signaux d’une alerte cardiaque ne sont pas forcément les mêmes pour les femmes que pour les hommes, mais, en dehors des professionnels de santé, qui les connaît vraiment ? La communication sur ce sujet doit passer à la vitesse supérieure. Des vies en dépendent… 2. Repenser la prévention au féminin S’il y a un domaine sur lequel les femmes se seraient passées de la parité, c’est bien celui-là ! Pourtant, les femmes rattrapent les hommes à grandes enjambées en matière de risque cardiovasculaire. Il y a donc bien un problème de prévention. À quand, donc, une prévention mieux adaptée aux femmes, mais aussi aux adolescentes ? Le problème est urgent.

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3. Messieurs les médecins faites un petit effort ! Existe-t-il des diagnostics sexués ? Des indices tendent à montrer que, face à un même symptôme, un médecin homme ira vers une prise en charge parfois différente d’un médecin femme. Formations initiales et continues doivent prendre en compte ce paramètre. Les professionnels de santé masculins doivent également se poser des questions sur l’aggravation des maladies cardiovasculaires après la ménopause. Axe 4 : Le suivi Le suivi des patients après l’accident ou l’annonce de la maladie est un facteur déterminant pour leur qualité de vie. Les professionnels de santé y jouent bien sûr un rôle crucial, mais ils sont loin d’être les seuls. 1. Avoir une approche plus personnalisée et plus pédagogique À tous les stades, les inégalités sont un facteur aggravant en matière de maladies cardiovasculaires. Si la réflexion sur ce sujet dépasse le cadre de la cardiologie, les acteurs de ce domaine peuvent y participer et apporter leurs solutions, notamment par une approche plus personnalisée et plus pédagogique du suivi des patients. 2. Constituer une chaîne de solidarité Le suivi d’un patient est avant tout une chaîne de solidarité où tout le monde apporte aux autres et peut apprendre des autres. Si la loi hôpital-patient-santé-territoire permet de donner un cadre à cette pratique, elle laisse suffisamment de souplesse pour personnaliser chaque suivi. Tous les acteurs (médecins, diététiciens, psychologues, associations, travailleurs sociaux…) doivent s’organiser localement pour que chacun trouve sa place dans un suivi attentionné. 3. Soutenir les associations et organismes qui s’impliquent dans la pratique du sport Le répétera-t-on jamais assez ? Une activité physique adaptée est le garant d’une meilleure qualité de vie. Les organismes et associations qui œuvrent dans ce sens doivent être soutenus : elles sont d’utilité publique ! Axe 5 : La recherche La recherche a permis de réduire de 50 % la mortalité des maladies cardiovasculaires en quasiment deux générations, de 1970 à 2010, dans les pays développés. Quelles marges reste-t-il, dans un contexte économique défavorable ? 1. Décloisonner la recherche Le cloisonnement n’est plus de mise, que ce soit entre recherche fondamentale, recherche clinique et recherche en soins infirmiers, entre disciplines, entre génétique et environnement et, bien sûr, entre chercheurs et patients. La transversalité de la recherche doit s’amplifier. 2. Militer pour débloquer les budgets ! Les budgets sont sous pression, certains laboratoires se désengagent de la recherche cardiovasculaire alors que des voies prometteuses, comme la pharmacogénomique, sont à portée de main. Il faut qu’associations, sociétés savantes, patients, médecins et chercheurs s’unissent pour créer un groupe de pression efficace. Personne ne doit oublier que les maladies cardiovasculaires sont une cause nationale !

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Axe 6 : La réinsertion sociale du malade Après l’accident cardio-vasculaire ou l’annonce de la maladie, le risque de désinsertion sociale est un danger pour la personne aussi bien qu’un facteur aggravant pour la maladie. Les acteurs du secteur psychosocial et les associations ont ici un rôle crucial à jouer. 1. Regarder la maladie en face Le premier pas dans l’après, c’est d’accepter sa maladie, ou celle d’un proche. Le médecin, spécialiste ou généraliste, est bien sûr en première ligne pour aider ses patients à faire ce pas. Mais il doit être formé pour cela et ne pas hésiter à faire appel à d’autres spécialistes du domaine psychosocial. 2. Regarder le handicap en face Pour beaucoup, la maladie est aussi synonyme de handicap. Elle doit donc être reconnue comme telle afin de pouvoir mobiliser les acteurs sociaux autour de l’adaptation du patient à sa nouvelle situation : aménagement ou changement de logement, recours à un auxiliaire de vie sociale, éducation à une nouvelle hygiène de vie, accompagnement psychologique, etc. 3. Aider à retrouver le chemin du travail ! La désinsertion professionnelle ou scolaire est souvent la première menace qui pèse sur les malades, entraînant petit à petit les autres formes de désinsertion. Pourtant des solutions existent : l’adaptation du poste de travail, l’aide d’une auxiliaire de vie scolaire, le télétravail, la formation professionnelle… Comme pour la prise en charge thérapeutique, le travail en réseau des différents acteurs pour remettre les personnes dans la vie sociale est une condition essentielle. Le secteur associatif tient une place essentielle. Troisième étape : Le Livre Blanc Ces Etats Généraux ont suscité des questionnements. Des propositions ont émergé. Toutes les données seront retranscrites dans un Livre Blanc. Celui-ci après savoir été signé par les différentes parties prenantes des Etats Généraux en région et par les partenaires institutionnels privés et publics sera remis officiellement en octobre 2014 aux Ministères des Affaires sociales et de la Santé, Ministères de l’enseignement supérieur et de la recherche, Ministères des Sports, de la Jeunesse, de l’Education et auprès du Conseil Economique et Social lors du prochain colloque intitulé « Maladies cardiovasculaires et société ».

Quatrième étape : la mobilisation de tous pour un Plan Coeur La Fédération Française de Cardiologie lance un appel à la mobilisation du grand public : Opération de mobilisation sur les réseaux sociaux Manifeste à signer via la Plateforme « Plan Cœur »

Toutes les informations sur http://www.plan-coeur.fr/

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♥♥♥♥♥ Les propositions de la FFC pour endiguer les maladies cardiovasculaires

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♥♥♥♥♥♥ Les actions 2014 mises en place par le FFC pour ses 50 ans 2014 est une année phare pour la Fédération Française de Cardiologie illustrée par son 50ème anniversaire et de grands temps forts réservés dans le calendrier : La 39ème édition des Parcours du Cœur le 5 et 6 avril Le lancement de la plateforme nationale d’accompagnement santé Le 1er Festival du Bien Vivre, le samedi 17 mai 2014 à Paris La remise du Livre Blanc en régions puis au Conseil Économique, Social et

Environnemental en octobre 2014, Le Donocœur en novembre 2014, LʼAppel des 101 en décembre 2014.

Parmi les grandes nouveautés de 2014 : Le 1er Festival du « Bien Vivre »

Le 1er Festival du « Bien Vivre » organisé par la Fédération Française de Cardiologie aura pour thème « Prendre soin de soi, c’est prendre soin de son cœur » Ce temps fort de la prévention aura lieu le samedi 17 mai à Paris. De nombreuses activités seront proposées au public au sein de cette place organisée en village du « Bien vivre ». 4 espaces du bien vivre seront matérialisés par une couleur :

- Bien prévenir les maladies cardiovasculaires :

médecines douces, conseils, prise de tension… - Bien manger : cours de jardinage potager,

conseils nutritifs, cours de cuisine… - Bien prendre soin de son corps : massage, sports

doux… - Bien gérer son stress : musique, zen, espace

sieste, massage, atelier de loisirs créatifs…

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La plateforme nationale d’accompagnement santé Fin juin 2014, la Fédération Française de Cardiologie ouvre sa plateforme d’accompagnement santé « Ma Fédécardio ». Ce nouveau portail a pour objectif de devenir la référence dans le domaine de la prévention cardiaque. Il apporte des informations, des conseils personnalisés et du coaching en instantanée.

Plus qu’un site, cette plateforme en accès gracieux est un véritable programme de conseil et de coaching cardio. Elle propose : Des conseils personnalisés 1X par semaine Selon le profil de l’internaute (femmes, famille, séniors, actifs, enseignants, professionnels…) la FFC offre des conseils pratiques, pour faciliter les bons réflexes afin de garder son cœur en bonne santé. Des fiches pratiques 1X par mois Tenant compte du profil ou des centres d’intérêt des internautes (jardinage, cour de cuisine, activités manuelles, yoga…) Des rendez-vous mensuels thématiques en direct avec un cardiologue de la FFC (le cœur

des femmes, le diabète, le cholestérol…) La possibilité de dialoguer avec les cardiologues de la FFC Des questions et des inquiétudes sur son cœur ? En un seul clic, la FFC délivre des conseils personnalisés et répond aux questions en toute sécurité De la motivation pour tenir les bonnes résolutions Par un système de « points » l’internaute sera motivé à suivre les conseils et à interagir avec sa communauté

Nouvelle formule de « Jʼaime mon cœur »

Élaboré par des cardiologues bénévoles, « Jʼaime mon cœur » est un questionnaire en ligne qui permet au grand public de faire le point sur son alimentation, ses pratiques à risques ou encore l'influence du travail et du stress. Cet outil de prévention permet ainsi à l'internaute, en 5mn et avec une quinzaine de questions, de s'auto-évaluer et de tester son risque cardiaque. Une fois le questionnaire terminé, l'internaute a la possibilité de s'inscrire à un programme de coaching et de recevoir des conseils personnalisés de cardiologues pour mieux prendre soin de son cœur au quotidien. Mis en place depuis 2012, "J'aime mon cœur" a déjà permis à plus de 250 000 personnes de s'auto- évaluer et à plus de 60 000 de suivre le programme de coaching.

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Deux nouvelles brochures de prévention Avec déjà plus de 30 références de brochures (cœur et stress, cœur des femmes, alimentation, le diabète, le cœur des séniors…), la Fédération Française de Cardiologie propose cette année deux nouvelles brochures : Bien vivre sa santé en famille

Cœur et sexualité

Ces brochures sont téléchargeables gratuitement sur le site www.fedecardio.org

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ANNEXES: La Fédération Française de Cardiologie : 50 ans d’histoire La Fédération Française de Cardiologie est une association reconnue d'utilité publique depuis 1977. Elle est présente partout en France. Luttant depuis 50 ans contre les accidents cardiaques, la FFC regroupe : 300 cardiologues bénévoles, 26 associations régionales rassemblant plus de 200 Clubs Coeur et Santé, 1600 bénévoles, 23 salariés au siège de l'association, Plus de 10 000 cardiaques bénéficiaires de la réadaptation dite de phase III.

Association reconnue d'utilité publique en 1977, la FFC mène ses actions sans subvention de l'Etat. Ses moyens financiers proviennent exclusivement de la générosité du public et ses dirigeants sont tous des cardiologues bénévoles. Les 4 missions statutaires : Informer pour prévenir Grâce à des opérations d'informations d'envergure, la Fédération Française de Cardiologie sensibilise les Français aux dangers des maladies cardiovasculaires et aux moyens de s'en prémunir. Ainsi, chaque année, la Fédération Française de Cardiologie édite plus de quatre millions de documents diffusés gratuitement dans le cadre de ses campagnes, mène des actions de sensibilisation sur le terrain et grâce au concours des réseaux des professionnels de la santé (hôpitaux, cliniques, pharmacies). Financer la recherche La recherche a entraîné des progrès technologiques spectaculaires ces vingt dernières années dans le traitement des maladies cardiovasculaires, permettant ainsi de sauver de nombreuses vies. C'est pour cette raison que la Fédération Française de Cardiologie a toujours apporté son soutien aux chercheurs. Chaque année près dʼun million euros sont consacrés à financer des projets de recherche. La recherche épidémiologique est également soutenue notamment pour recenser les maladies, et analyser les pratiques à grande échelle. Aider les cardiaques à se réadapter Dès 1976, la Fédération Française de Cardiologie a créé les clubs Coeur et Santé, parrainés par des cardiologues et animés par des bénévoles. On compte aujourd'hui plus de 200 Clubs sur l'ensemble du territoire. En plus de relayer les actions de prévention de la FFC, leur vocation est d’accompagner les cardiaques. Ce travail est d'autant plus nécessaire qu'il est apparu, après étude, que seule une minorité de malades relevant de cette réadaptation est adressée aujourd'hui dans les structures spécialisées et que la prévention secondaire des maladies cardiovasculaires est encore très imparfaite en France. Apprendre les gestes qui sauvent 50 000 personnes décèdent chaque année de mort subite. La toute première chose à faire est de prévenir les secours mais cela ne suffit pas. Chaque minute qui passe avant leur arrivée, c'est 10 % de chances de survie en moins, sauf si un témoin sait pratiquer « les gestes qui sauvent». Ce sont des gestes simples qui ne nécessitent que trois heures de formation. C'est pourquoi la FFC incite régulièrement les Français à se former à cet acte citoyen.

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Les partenaires de la Fédération Française de Cardiologie

DOMPLUS, société d’intermédiation à distance et par téléphone dans le secteur des services, qui assure des prestations de conseil et d’accompagnement sur des thématiques telles que l’avancement en âge, le handicap, est partenaire des 50 ans de la Fédération Française de Cardiologie.

L’engagement de DOMPLUS pour soutenir la FFC s’inscrit dans sa démarche « Priorité à la personne » et son activité en matière de prévention santé à destination du plus grand nombre.

Principal équipementier du fitness dans le monde, Reebok s'est associé à la Fédération Française de Cardiologie dans le cadre du Festival du Bien Vivre en apportant son expertise du fitness, facteur de prévention des maladies cardiovasculaires

La Direction Prévention de la MGC définit la stratégie, structure et coordonne des actions de prévention sur toute la France. En étroite collaboration avec les professionnels de santé et acteurs de prévention, la Direction Prévention élabore des supports adaptés aux problématiques de santé « sociétales ». Pour chaque thème abordé, leur volonté est d’informer – sensibiliser, permettre aux préventeurs médicaux de repérer / dépister et enfin d’accompagner.