Dimanche 30 Octobre 2016 - fce.dz · 2016, s’est déroulée jeudi soir à la prestigieuse Ecole...

48
Revue de presse Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz . Dimanche 30 Octobre 2016

Transcript of Dimanche 30 Octobre 2016 - fce.dz · 2016, s’est déroulée jeudi soir à la prestigieuse Ecole...

Revue de presse

Mobile: 0770 88 90 80

Lotissement Sylvain Fouratier

N°08 El Mouradia, Alger

Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48

67 56

[email protected]

www.fce.dz.

Dimanche 30 Octobre 2016

2

SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 4

Prix FCE de la presse économique : Trois journalistes primés (El Moudjahid) ......... 4

Walid Aït Saïd gagne le prix de la presse économique organisé par le FCE : Le

récidiviste de la victoire (L’Expression) ..................................................................... 5 Le concours est initié et organisé par le FCE : Trois journalistes lauréats du prix de

la presse économique (La Tribune) ............................................................................. 6 FCE : Le Prix de la presse économique attribué à trois journalistes (Horizons) ........ 7

Prix de la presse économique du FCE: Trois journalistes lauréats (Le Temps) ......... 8 Trois journalistes raflent le prix du FCE (Le Jeune Indépendant) .............................. 9 Le FCE veut contribuer à l’essor de la presse : Ali Haddad pour «la pérennisation de

l’aventure intellectuelle» (El Watan) ........................................................................ 10 Communication : Le prix de la presse économique attribué à trois journalistes (DK

News) ........................................................................................................................ 11 Ali Haddad s’exprime sur la démission de Amar Saâdani (TSA) ............................ 12

Elles produiront 10 millions de tonnes par an: Deux cimenteries réalisées à Relizane

et Djelfa (Le Temps d’Algérie) ................................................................................. 13

Le ministre des finances annonce la couleur : Les subventions tous azimuts, c'est

fini! (L’Expression) .................................................................................................. 13

Le ministre des finances rassure : Pas de hausse de la TVA pour les produits de base

(Horizons) ................................................................................................................. 15 Plan d’austérité : Le décryptage des experts (Liberté) .............................................. 16

Finances: Stabilisation des dépenses publiques sur les trois prochaines années (APS)

................................................................................................................................... 17

Les mesures douanières du PLF 2017 protègent la production nationale et

encouragent les exportations (APS) .......................................................................... 19

Conseil de la nation, choix des sites industriels : Des normes objectives (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 21

La certification Basma Djazairia : Une stratégie audacieuse (El Moudjahid) .......... 25 Moundir Lassassi, chef de la première enquête sur l’économie informelle :

Lancement imminent des études (El Moudjahid) ..................................................... 27

Opep-non Opep : Discussions à Vienne sur une réduction de la production (APS) . 28 Modalités d’application de l’Accord d’Alger : Les experts de l’Opep en désaccord

(El Watan) ................................................................................................................. 29 Selon le cabinet d’études et de conseil Ecotechnics : L’année 2017 plus difficile

pour l’économie algérienne (Liberté) ....................................................................... 30

Sonelgaz : Perte de 20% d'énergie électrique (El Moudjahid) ................................. 32

Formation professionnels: 80% des 250.000 diplômés en 2015 ont trouvé un emploi

(APS) ......................................................................................................................... 32 Université de Béjaïa : Quid du contrôle qualité aux frontières ?(Liberté) ................ 34

Air Algérie : Nouvelle liaison El Oued - Paris (El Moudjahid)................................ 35 Vincenzo Nesci l'affirme : Djezzy, un fleuron de Vimpelcom (l’Expression) ......... 35

Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 36 Les Banques publiques n’iront pas en Bourse (L’Econews) .................................... 36 Augmentation du capital de la Compagnie centrale de réassurance (APS) .............. 37 Pour encourager les petits fellahs : Bientôt des crédits sans intérêt (L’Expression) 38 M-paiement : L’opération lancée prochainement par Mobilis (Le Soir d’Algérie) .. 39

Coopération ......................................................................................................................................................... 40

3

Développement pharmaceutique en Afrique : Valoriser le savoir-faire (APS) ........ 40

Production de vaccins et médicaments : S’affranchir de l’importation (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 41 Des hommes d’affaires algériens à La Havane : S’imposer à l’international (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 42 Veille ..................................................................................................................................................................... 43

Le Forum SAP des affaires au chevet des entreprises algériennes (El Watan) ........ 43

Séminaire-atelier les 14 et 15 novembre à l’ESAA : La qualité une exigence vitale

(El Moudjahid) .......................................................................................................... 45 Contribution : Attention au gaspillage des ressources naturelles du sous-sol du Sud

algérien (El Watan) ................................................................................................... 45

4

A la une

Prix FCE de la presse économique : Trois journalistes primés (El Moudjahid)

Le Prix de la presse économique, organisé par le Forum des chefs

d’entreprise (FCE), a été attribué à trois journalistes de la presse écrite et

télévisuelle. La cérémonie de remise du Prix FCE de la presse économique 1re édition

2016, s’est déroulée jeudi soir à la prestigieuse Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration d’Alger (ESHRA). Pour la catégorie presse

écrite, une quarantaine d’articles étaient en lice, le jury n’a retenu que les articles traitant de l’agriculture et du commerce, le prix du meilleur article

économique a été attribué au journaliste de l’Expression Walid Aït Said, pour son article intitulé ‘‘Oui, je consomme Algérien’’.

Le prix du meilleur travail télévisuel a été décerné à Nasreddine Marir de Dzair News, pour un reportage traitant des pratiques illégales dans le

commerce extérieur. Quant à la catégorie du meilleur débat économique télévisuel, le prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l’ENTV. Les

heureux gagnants ont reçu chacun un trophée en plus d’un chèque d’un million de dinars.

Cette cérémonie a été marquée par la présence de membres du

gouvernement dont le ministre de la Communication, Hamid Grine, le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talai, et celui

de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, ainsi que le président du FCE, Ali Haddad.

S’exprimant à cette occasion, le ministre de la Communication a salué cette initiative qui consacre, dit-il, la culture du mérite dans le domaine de

la presse et récompense les talents. Ce prix ambitionne de soutenir le journalisme économique surtout que ce

genre journalistique contribue sensiblement à former l’opinion publique et à promouvoir l’économie algérienne, a fait observer le président du FCE,

Ali Haddad, tout en réitérant le soutien de son organisation à tous les efforts visant à améliorer le rendement des journalistes professionnels, à

travers notamment la formation, dont un programme sera lancé à partir du mois de novembre au profit des journalistes. Il a également noté que

les médias, tous genres confondus, se doivent d’accompagner le

processus de développement que connaît l’Algérie. Ali Haddad a souligné que ce prix qui honore le meilleur article en termes

d’originalité, d’objectivité et de professionnalisme sera élargi lors de la prochaine édition au meilleur article de la presse électronique. Par ailleurs,

le jury était composé de professionnels des médias, de journalistes, d’universitaires et de membres du FCE.

5

Walid Aït Saïd gagne le prix de la presse économique organisé par le FCE : Le récidiviste de la victoire (L’Expression)

Le cœur sur la main, la main tendue au journalisme, le jeune loup a encore exhibé ses crocs et mordu au mollet. Cette fois-ci, le morceau a

été gros. Le journaliste de L'Expression, Walid Aït Saïd, a été lauréat du Prix de la presse économique, organisé par le Forum des chefs

d'entreprise (FCE). Le trophée, lui, a été remis lors d'une très conviviale cérémonie qui s'est déroulée en présence de membres du gouvernement

dont notamment, le ministre de la Communication Hamid Grine, le

ministre des Travaux publics et des Transports Boudjema Talai, et celui de la Jeunesse et des Sports El Hadi Ould Ali, ainsi que le président du FCE

Ali Haddad. Après six années de métier, Walid a développé un flair de fauve dans la jungle médiatique. Il est déjà à son quatrième Prix national

dans le monde du journalisme sans compter qu'il a été sélectionné par l'ambassade de France pour suivre un stage de formation au prestigieux

Institut de formation de journalistes à Paris. Et le calepin qu'il a ouvert pour ce passionnant, mais dur métier n'est qu'à ses premières pages.

Depuis juin 2010, qu'il hante le long couloir du quotidien L'Expression, ce journal école de formation où l'on apprend la rigueur, la discipline et le

sens des relations humaines. Trois catégories ont été retenues dans le cadre du Prix du FCE: la presse écrite, télévisuelle (reportages et

enquêtes) et un Prix spécial pour la meilleure émission ou meilleur débat économique a été annulé pour manque de qualité des travaux déposés.

Bien mené, un style rédactionnel fluide et agréable, une idée originale, le

sujet de L'Expression portant le titre: «Oui, je consomme algérien», a été primé à la quasi-unanimité du jury parmi les quarante articles qui étaient

en lice. Le Prix du Meilleur travail télévisuel a été attribué à Nasreddine Marir de Dzair News pour un reportage sur les pratiques illégales dans le

commerce extérieur. Pour ce qui est de la catégorie du Meilleur débat économique télévisuel, le Prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l'Entv

qui a affirmé que cette distinction l'a «honorée, surtout qu'elle intervient à l'occasion de la Journée nationale de la presse (22 octobre), instituée par

le président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Les heureux gagnants ont reçu chacun un trophée en plus d'un chèque

d'un million de DA. S'exprimant à l'ouverture de la cérémonie, le ministre de la Communication a salué cette initiative qui consacre, dit-il, «la culture

6

du mérite dans le domaine de la presse». Le patron du FCE, Ali Haddad a

indiqué pour sa part que l'institution de ce prix n'est pas une idée improvisée mais le fruit d'une longue réflexion. «Nous nous sommes

longuement interrogés sur la pertinence d'instituer un prix, alors qu'il en

existe déjà une multitude. Nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle les actes qui encouragent l'excellence et qui récompensent l'effort

et le travail ne sont jamais de trop», a-t-il indiqué lors de son intervention. C'est une manière pour le patronat de participer à la

formation des journalistes par l'émulation et l'encouragement. Plus encore, le FCE suggère une sorte de halte pour la presse nationale aux

fins d'un débat approfondi après une pratique de 26 années d'ouverture médiatique. En effet, il va falloir maintenant faire le bilan de cette

expérience. «Le FCE est prêt à contribuer activement à l'effort d'initier un débat sur la réorganisation du paysage médiatique dont l'ouverture s'était

faite de manière précipitée», a ajouté Ali Haddad. Dans cette halte médiatique en perspective, il est évident que le FCE s'est attelé à placer

l'économie au coeur du débat national. M.Haddad estime à ce sujet que «le forum a réussi en grande partie grâce

à la presse qui a toujours rendu-compte de nos activités auprès de

l'opinion publique». Il ajoute par ailleurs, que «la presse nous a toujours accompagnés dans

toutes nos actions, véhiculé nos messages et nos valeurs et contribué à vulgariser nos idées et les concepts complexes de l'économie». Aussi, le

FCE souhaite-t-il contribuer à travers cette action au processus de professionnalisation du secteur de la presse et à sa modernisation.

Le concours est initié et organisé par le FCE : Trois journalistes

lauréats du prix de la presse économique (La Tribune)

C’est en présence des responsables de presse et de nombreux journalistes que s’est déroulée, jeudi soir à l’Ecole supérieure de l’hôtellerie et de

restauration de Aïn Benian (Alger) la remise des prix de la 1re édition du concours du «Prix de la presse économique» initié par le Forum des chefs

d’entreprises (FCE) aux journalises spécialisés dans le domaine. Scindé en trois catégories, le concours récompense les travaux journalistiques dans

7

la presse écrite, audiovisuelle et radiophonique. La cérémonie de remise

des distinctions a été rehaussée par la présence de membres du gouvernement dont notamment les ministres de la Communication, Hamid

Grine, M. Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et les Mines,

des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talai, et de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, ainsi que le président du FCE, Ali Haddad.

Pour la catégorie presse écrite, où une quarantaine d’articles étaient en lice, le prix du meilleur article économique, qui est doté d’un million de

dinars, a été décerné au journaliste du quotidien francophone l'Expression Walid Aït Saïd, pour son article intitulé Oui, je

consomme algérien, alors que le prix du meilleur travail télévisuel a été attribué à Nasreddine Marir de Dzair News pour un reportage sur les

pratiques illégales dans le commerce extérieur. Dans la catégorie meilleur débat économique télévisuel, le prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de

l’Eptv. Quant prix du meilleur travail radiophonique, il a été annulé par le jury pour manque de qualité des travaux déposés. Les lauréats ont reçu

chacun un trophée en plus d’un chèque d'un million de dinars. S’exprimant à l’ouverture de la cérémonie, le ministre de la

Communication n’a pas manqué de saluer l’initiative de l’organisation

patronale qui, par cette compétition, consacre, selon M. Grine, la culture du mérite dans le domaine de la presse. Intervenant à son tour, M.

Haddad a indiqué que le prix de la presse économique «honore le meilleur article en termes d'originalité, d'objectivité et de professionnalisme»,

ajoutant que la prochaine édition va introduire le prix du meilleur article de la presse électronique.

Le jury du concours était composé de professionnels des médias, de journalistes, d’universitaires et de membres du FCE. Il s’agit des

professeurs Mohamed Cherif Belmihoub et Youcef Aggoune, des journalistes Baya El Hachemi et journaliste Ahmed Lahri, ainsi que Nabila

Bouchaala de l'Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l'information, Brahim Benabdeslam, économiste et vice-président du

FCE, et Salah Eddine Abdessemed, également vice-président du forum. En marge de la cérémonie, le président du FCE a indiqué que des

investisseurs membres du Forum comptent réaliser deux cimenteries.

Selon M. Haddad, la première sera implantée dans la wilaya de Relizane et produira 6 000 000 de tonnes par an alors que la deuxième est prévue à

Djelfa en partenariat avec des Chinois, et aura une capacité de production de 4 000 000 tonnes/an.

FCE : Le Prix de la presse économique attribué à trois journalistes

(Horizons)

Le Prix de la presse économique, organisé par le Forum des chefs

d’entreprise (FCE), a été attribué, jeudi dernier, à Alger, à trois journalistes de la presse écrite et télévisuelle. Trois catégories ont été

8

retenues dans le cadre de ce prix : la presse écrite, télévisuelle

(reportages et enquêtes) et un prix spécial pour la meilleure émission ou meilleur débat économique à la télévision, alors que le prix du meilleur

travail radiophonique a été annulé pour manque de qualité des travaux

déposés. La cérémonie s’est déroulée en présence de membres du gouvernement, dont le ministre de la Communication, Hamid Grine, le

ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaâ Talaï, et celui de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali, ainsi que le président du

FCE, Ali Haddad. S’exprimant à l’ouverture de la cérémonie, le ministre de la Communication a salué cette initiative qui consacre, dit-il, « la culture

du mérite dans le domaine de la presse ». Pour la catégorie presse écrite, où une quarantaine d’articles étaient en

lice, le prix du meilleur article économique a été décerné au journaliste de L’Expression Walid Aït-Saïd, pour son article intitulé « Oui, je consomme

algérien », alors que le prix du meilleur travail télévisuel a été attribué à Nasreddine Marir de Dzaïr News, pour un reportage sur les pratiques

illégales dans le commerce extérieur. Pour ce qui est de la catégorie du meilleur débat économique télévisuel, le

prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l’EPTV, qui a affirmé que cette

distinction l’a « honorée, surtout qu’elle intervient à l’occasion de la Journée nationale de la presse » (22 octobre), instituée par le président

de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les heureux gagnants ont reçu chacun un trophée en plus d’un chèque de un million de dinars. Ali Haddad

a indiqué que la prochaine édition va introduire le prix du meilleur article de la presse électronique.

Prix de la presse économique du FCE: Trois journalistes lauréats

(Le Temps)

Organisé par le Forum des chefs d'entreprise (FCE), le prix de la presse économique a été attribué à Alger à trois journalistes de la presse écrite et

télévisuelle. Trois catégories ont été retenues dans le cadre de ce prix : la presse

écrite, télévisuelle (reportages et enquêtes) et un prix spécial pour la meilleure émission ou meilleur débat économique à la télévision, alors que

le prix du meilleur travail radiophonique a été annulé pour manque de qualité des travaux déposés. La cérémonie de remise des prix s'est

9

déroulée en présence de membres du gouvernement dont notamment le

ministre de la Communication Hamid Grine, le ministre des Travaux publics et des transports Boudjemaâ Talaï, et celui de la jeunesse et des

sports El Hadi Ould Ali, ainsi que le président du FCE Ali Haddad.

Le jury était composé de professionnels des médias, de journalistes expérimentés, d'universitaires et de membres du FCE.

Pour la catégorie presse écrite, où une quarantaine d'articles étaient en lice, le prix du meilleur article économique a été décerné au journaliste de

L'Expression Walid Ait Said, pour son article intitulé «Oui, je consomme algérien», alors que le prix du meilleur travail télévisuel a été attribué à

Nasreddine Marir de Dzair News pour un reportage sur les pratiques illégales dans le commerce extérieur.

Pour ce qui est de la catégorie du meilleur débat économique télévisuel, le prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l'ENTV qui a affirmé que cette

distinction l'a «honorée, surtout qu'elle intervient à l'occasion de la journée nationale de la presse (22 octobre), instituée par le président de

la République, Abdelaziz Bouteflika». Les heureux gagnants ont reçu chacun un trophée en plus d'un chèque d'un million DA. Intervenant à son

tour, Ali Haddad a indiqué que le prix de la presse économique «honore le

meilleur article en termes d'originalité, d'objectivité et de professionnalisme», ajoutant que la prochaine édition va introduire le prix

du meilleur article de la presse électronique.

Trois journalistes raflent le prix du FCE (Le Jeune Indépendant)

Le prix de la presse économique organisé par le Forum des chefs

d’entreprise (FCE) a été attribué à trois journalistes de la presse écrite et télévisuelle, lors d’une cérémonie organisée dans la soirée de jeudi dernier

à l’école ESHRA (Alger).

Pour la catégorie presse écrite, le prix du meilleur article économique a été attribué au journaliste de l’Expression Walid Aït Said, pour son article

intitulé « Oui, j’ai consommé algérien », sur une quarantaine d’articles en lice.

Le prix du meilleur travail télévisuel a été décerné à Nasreddine Marir de Dzair News, pour un reportage traitant des pratiques illégales dans le

commerce extérieur. Quant à la catégorie du meilleur débat économique télévisuel, le prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l’ENTV. Les

heureux gagnants ont reçu chacun un chèque d’un million de dinars et un trophée.

S’exprimant à cette occasion, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a déclaré qu’il « salue et encourage ce genre d’initiatives qui

consacrent la culture du mérite dans le domaine de la presse et récompense les talents ».

10

Pour sa part, le président du FCE, Ali Haddad, a déclaré que « ce prix

ambitionne de soutenir le journalisme économique, surtout que ce genre journalistique contribue sensiblement à former l’opinion publique et à

promouvoir l’économie algérienne ».

Pour lui, « ce prix qui honore le meilleur article en termes d’originalité, d’objectivité et de professionnalisme sera élargi lors de la prochaine

édition au meilleur article de la presse électronique ». Ali Haddad n’a pas manqué de noter que l’organisation qu’il préside

« soutient tous les efforts visant à améliorer le rendement des journalistes professionnels, à travers notamment la formation, dont un programme

sera lancé à partir du mois de novembre au profit des journalistes ». M. Haddad a enchaîné en soulignant que les médias, tous genres

confondus, se doivent d’accompagner le processus de développement que connaît l’Algérie. Notons que le jury du Prix de la presse économique était

composé de professionnels des médias, dont Youcef Aggoune, de journalistes, d’universitaires et de membres du FCE.

Le FCE veut contribuer à l’essor de la presse : Ali Haddad pour «la

pérennisation de l’aventure intellectuelle» (El Watan)

Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, a plaidé, jeudi à Alger, pour la mise en place d’un modèle économique viable de la

presse.

Dans une allocution prononcée à l’ouverture de la cérémonie de remise du prix FCE de la presse économique, M. Haddad a exprimé la disponibilité de

l’organisation patronale qu’il dirige à contribuer à l’essor de la presse nationale. «La meilleure façon de pérenniser cette belle ‘‘aventure

intellectuelle’’ qui a permis à de grands journalistes, femmes et hommes des médias, de marquer de leur empreinte et de leur talent l’histoire de

l’Algérie, est de mettre en place les conditions d’un modèle économique viable pour l’industrie de la presse», a-t-il dit tout en relevant dans ce

sillage l’évolution remarquable qu’a enregistrée la presse nationale. Saluant la mise en place de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel

(ARAV) en attendant celle de la presse écrite, Ali Haddad a fait état de la nécessité d’ouvrir le débat sur l’avenir de la presse et sur son

organisation. Il a assuré dans ce contexte que «le FCE est prêt à contribuer

activement à tout débat sur la réorganisation du paysage médiatique dont

l’ouverture, nous devons le reconnaître, s’était faite de manière précipitée». Si l’urgence, dans les années 90’, était de consacrer le

pluralisme des médias et les valeurs démocratiques, il est impératif aujourd’hui, a souligné le président du FCE, d’aller vers la consolidation de

l’assise économique de la presse nationale.

11

Louant l’engagement et les qualités de la presse nationale, Ali Haddad a

assuré que l’institution du prix FCE de la presse économique est une manière pour cette organisation patronale d’apporter, pour sa part, une

modeste contribution aux «actes qui encouragent l’excellence et qui

récompensent l’effort et le travail». «Le FCE souhaite contribuer à travers cette action au processus de professionnalisation du secteur de la presse

et à sa modernisation. C’est une action symbolique qui vise à encourager les journalistes et à

valoriser leur production», a-t-il ajouté tout en relevant que la presse a toujours accompagné les actions du FCE et véhiculé ses messages et ses

valeurs, comme elle a contribué à la vulgarisation de ses idées sur l’économie nationale. «Nous nous sommes attelés à placer l’économie au

cœur du débat national et j’estime que nous avons réussi en grande partie grâce à la presse qui a toujours rendu compte de nos activités auprès de

l’opinion publique», a-t-il souligné, remerciant ainsi les médias qu’il qualifie de «partenaires» qui aident à «améliorer l’attractivité de l’Algérie

à l’international». Ali Haddad a conclu son intervention en affirmant que le prix FCE de la

presse économique «est la preuve de notre indéfectible attachement à la

liberté d’expression et de la presse».

Communication : Le prix de la presse économique attribué à trois journalistes (DK News)

Le prix de la presse économique, organisé par le Forum des chefs

d’entreprise (FCE), a été attribué jeudi soir à Alger à trois journalistes de la presse écrite et télévisuelle.

Trois catégories ont été retenues dans le cadre de ce prix : la presse écrite, télévisuelle (reportages et enquêtes) et un prix spécial pour la

meilleure émission ou meilleur débat économique à la télévision, alors que le prix du meilleur travail radiophonique a été annulé pour manque de

qualité des travaux déposés. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence de membres

du gouvernement dont notamment le ministre de la Communication

Hamid Grine, le ministre des Travaux publics et des transports Boudjemaa

12

Talai, et celui de la jeunesse et des sports El Hadi Ould Ali, ainsi que le

président du FCE Ali Haddad. S’exprimant à l’ouverture de la cérémonie, le ministre de la

Communication a salué cette initiative qui consacre, dit-il, «la culture du

mérite dans le domaine de la presse». Le jury était composé de professionnels des médias, de journalistes

expérimentés, d’universitaires et de membres du Fce. Il s’agit du professeur Mohamed Cherif Belmihoub, le Professeur Youcef

Aggoune, la journaliste Baya El Hachemi, du journaliste Ahmed Lahri, Nabila Bouchaala de l'Ecole nationale supérieure de journalisme et des

sciences de l'information, Brahim Benabdeslam économiste et vice- président du Fce, et Salah Eddine Abdessemed également vice-président

du forum. Pour la catégorie presse écrite, où une quarantaine d’articles étaient en

lice, le prix du meilleur article économique a été décerné au journaliste de l'Expression Walid Ait Said, pour son article intitulé «Oui, je consomme

Algérien», alors que le prix du meilleur travail télévisuel a été attribué à Nasreddine Marir de Dzair News pour un reportage sur les pratiques

illégales dans le commerce extérieur.

Pour ce qui est de la catégorie du meilleur débat économique télévisuel, le prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l'ENTV qui a affirmé que cette

distinction l'a «honorée, surtout qu'elle intervient à l'occasion de la journée nationale de la presse (22 octobre), instituée par le président de

la République, M. Abdelaziz Bouteflika». Les heureux gagnants ont reçu chacun un trophée en plus d’un chèque d'un million de DA.

Intervenant à son tour, Ali Haddad a indiqué que le prix de la presse économique «honore le meilleur article en termes d'originalité,

d'objectivité et de professionnalisme», ajoutant que la prochaine édition va introduire le prix du meilleur article de la presse électronique.

Interrogé en marge de la cérémonie, le président du FCE a indiqué que des investisseurs membres du Forum comptent réaliser deux cimenteries.

Il s’agir d’une usine à Relizane qui produira 6.000.000 tonnes alors que l’autre unité, prévue à Djelfa en partenariat avec des chinois, aura une

capacité de 4.000.000 tonnes.

Ali Haddad s’exprime sur la démission de Amar Saâdani (TSA)

Ali Haddad s’est exprimé, hier jeudi, sur la démission de Amar Saâdani de son poste de secrétaire général du FLN. « L’Algérie n’a pas été faite par un

seul homme. Si Amar a fait ce qu’il devait et ce qu’il pouvait faire », a-t-il indiqué à la presse.

«Aujourd’hui son état de santé ne lui permet pas de poursuivre sa mission. Donc il va se reposer », a-t-il précisé en ajoutant qu’il s’agit d’un

« frère » et d’un « ami » qu’il « soutient ». « Vous l’avez vu fatigué, il a

13

vraiment des problèmes de santé, il va se soigner et revenir inch’Allah »,

a-t-il conclu.

Elles produiront 10 millions de tonnes par an: Deux cimenteries réalisées à Relizane et Djelfa (Le Temps d’Algérie)

Le président du Forum des chefs d'Entreprise (FCE), Ali Haddad, a indiqué

jeudi soir que des investisseurs membres du Forum comptent réaliser deux cimenteries, l'une à Relizane et l'autre à Djelfa. Donnant plus de

précisions, le président du FCE, qui s'exprimait en marge de la cérémonie de remise des prix FCE de la presse économique, affirme que la première

usine produira 6 000 000 de tonnes alors que l'autre unité, prévue à Djelfa, en partenariat avec des Chinois, aura une capacité de 4 000 000

de tonnes.

La mise en service de ces usines entre dans la politique du gouvernement qui vise à réduire progressivement les quantités de ciment importées et

atteindre à terme des niveaux de production qui permettent d'exporter. La demande pour le ciment avoisine annuellement les 24 millions de

tonnes, tandis que la production nationale, encore dominée par le secteur public, notamment le groupe Gica qui produit plus de 11 millions de

tonnes par an, est estimée à 18 millions de tonnes par an. D'ici au milieu de 2017, l'Algérie aura de quoi satisfaire le marché du

ciment, prévoient les professionnels du secteur et les pouvoirs publics. Selon eux, la production de ciment augmentera de 7 millions de tonnes.

De ce fait, les cinq millions de tonnes importées l'année précédente seront largement couvertes, et mieux encore, le marché du ciment observera un

excédent de 2 millions de tonnes, à partir de 2017. Ceci sera réalisé principalement grâce à l'extension des capacités de production du groupe

Lafarge-Algérie (notamment avec l'apport de la nouvelle usine de Biskra),

mais aussi grâce aux projets en cours de réalisation du Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica) et un autre acteur privé algérien.

Le ministre des finances annonce la couleur : Les subventions tous

azimuts, c'est fini! (L’Expression)

Les subventions généralisées, c'est bientôt fini! C'est la bombe qu'a lâchée, hier, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, dans un entretien

accordé à l'APS. En effet, le grand argentier du pays a reconnu que le

gouvernement était en train d'élaborer une nouvelle politique de subventions. «Un dispositif de ciblage de subventions est actuellement à

14

l'étude», a-t-il indiqué pour confirmer ce qui n'était que rumeurs...Le

ministre estime que cette décision a été prise du fait que les subventions généralisées pèsent lourdement sur le budget de l'Etat. «En plus, elles ne

sont pas équitables car ne profitant pas toujours aux plus défavorisés», a-

t-il justifié avant de tenter de rassurer. «La politique sociale du gouvernement sera maintenue tant que le gouvernement n'a pas mis en

place un système de subventions efficace», a-t-il avancé. Une décision qui risque de faire grincer des dents parmi la population, même si les

spécialistes appellent depuis longtemps au rééquilibrage de ces subventions qui risquent de mener le pays à la faillite. Toutefois, si Hadji

Baba Ammi a fait peur aux Algériens avec cette annonce, il n'en demeure pas moins qu'il a insisté sur le fait que le pays était en situation de rigueur

et non d'austérité. «Le gouvernement va stabiliser les dépenses publiques sur les trois prochaines années sans pour autant procéder à des coupes

budgétaires», a-t-il soutenu. «Nous n'allons pas réduire les dépenses budgétaires, mais nous allons les stabiliser sur les trois prochaines

années», explique-t-il. Dans d'autres pays, poursuit-il, les coupes budgétaires se traduisent par des licenciements, une hausse du taux de

chômage et l'arrêt des projets publics, alors qu'en Algérie, le

gouvernement a continué à financer les projets en cours de réalisation et a maintenu les acquis sociaux et le subventionnement des produits de

large consommation. Il explique dans ce sens que «ce n'est pas par austérité que le gouvernement s'est abstenu de lancer de nouveaux

projets, mais plutôt par souci d'achever ceux qui sont déjà en chantier». Baba Ammi revient également sur la hausse de la TVA prévue par le projet

de loi de finances 2017. «Elle ne concerne en aucun cas les produits de base qui sont, d'ailleurs, exonérés de cette taxe», rétorque-t-il.

Concernant le Fonds de régulation des recettes (FRR), dont les avoirs s'établissent actuellement à près de 740 milliards de DA, il sera encore

sollicité en 2017 à hauteur de ce même montant pour combler le déficit budgétaire, note le ministre. «Nous avons continué à financer le déficit en

puisant sur le FRR. L'année prochaine, on va puiser les 740 mds de DA qui restent dans ce fonds», précise Baba Ammi. «Il faut cependant s'attendre

à une hausse des recettes budgétaires qui vont permettre de suppléer

progressivement aux ressources puisées jusque-là dans le FRR», a-t-il rétorqué. La maîtrise des dépenses et la hausse progressive de la fiscalité

ordinaire devraient contribuer à réduire progressivement le déficit budgétaire pour les prochaines années, prédit-il. Pour rappel, le FMI a

tablé dans son rapport d'octobre en cours, relatif aux politiques budgétaires dans le monde, sur une réduction progressive du déficit

budgétaire de l'Algérie durant les cinq prochaines années à -3,9% du PIB en 2021 contre -16,2% du PIB en 2015. Selon le ministre, la hausse

progressive attendue des recettes de la fiscalité ordinaire sera beaucoup plus induite par la croissance de l'activité économique que par une

augmentation des taxes. «La gestion des finances publiques telle qu'elle a été menée jusqu'à présent nous a permis de préserver notre économie

des chocs extérieurs», rappelle le ministre, s'appuyant sur le constat du FMI qui a mis l'accent sur la résilience de l'économie algérienne face au

15

choc provoqué par la chute drastique des cours du brut. Pour rappel, les

dernières prévisions du FMI et de la Banque mondiale évoquent une croissance soutenue de l'Algérie comparée à celle d'autres pays de la

région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena). Le FMI a souligné que

l'Algérie figurait parmi les pays émergents et en développement qui ont réussi à maintenir une position extérieure nette positive grâce à son très

faible endettement extérieur. Sur ce point, le ministre affirme que ce niveau bas de la dette donne à l'Algérie des capacités importantes en cas

d'endettement, en donnant la possibilité, si la nécessité l'exige, au groupe Sonelgaz notamment, de recourir au marché financier international pour

financer son important programme d'investissements. Mais malgré cette possibilité, Sonelgaz ainsi que Sonatrach n'y ont pas eu recours jusqu'à

présent, car le besoin ne s'en est pas fait sentir, a conclu le ministre.

Le ministre des finances rassure : Pas de hausse de la TVA pour les produits de base (Horizons)

Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a annoncé que le gouvernement œuvre à stabiliser les dépenses budgétaires durant les trois

prochaines années. Il a également assuré que les acquis sociaux seront préservés et que l’augmentation de la TVA ne concernera pas les produits

de base. « Nous n’allons pas réduire les dépenses budgétaires, mais les stabiliser sur les trois prochaines années. Dans d’autres pays, les coupes

budgétaires se traduisent par des licenciements, une hausse du taux de chômage et l’arrêt des projets publics, alors qu’en Algérie, le

gouvernement a continué à financer les projets en cours de réalisation et

maintenu les acquis sociaux et la subvention des produits de large consommation », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l’APS au sujet

de la loi de finances pour 2017. Il a fait observer que « ce n’est pas par austérité que le gouvernement s’est abstenu de lancer de nouveaux

projets, mais plutôt par souci d’achever ceux qui sont déjà en chantier ». S’agissant de la préservation des acquis sociaux qui, a-t-il souligné,

coûtent à l’Etat près de 30% du PIB, elle devrait se traduire en 2017 « par une stabilité des prix des produits de base et un maintien des dépenses de

l’éducation, de la santé et des dispositifs de l’emploi de jeunes ». « La politique sociale sera maintenue tant que le gouvernement n’a pas mis en

place un système de subventions efficace », a-t-il indiqué. Selon Baba Ammi, un dispositif de ciblage des subventions est actuellement à l’étude.

Toutefois, il reconnaît que « les subventions généralisées pèsent lourdement sur le budget de l’Etat et ne sont pas équitables, car ne

profitant pas toujours aux plus défavorisés ».

Recourir au Fonds de régulation des recettes en 2017 et à l’endettement extérieur n’est pas à écarter

16

Le ministre a avancé que pour combler le déficit budgétaire, le Fonds de

régulation des recettes (FRR) sera de nouveau sollicité pour couvrir les dépenses prévues pour l’exercice de 2017. « Nous avons continué à

financer le déficit en puisant dans le FRR. L’année prochaine, nous allons

recourir aux 740 milliards de dinars qui restent dans ce Fonds », précise Baba Ammi. Le renflouer est tributaire d’une hausse des recettes

budgétaires. C’est ce qui va permettre, selon lui, « de suppléer progressivement aux ressources puisées jusque-là dans le FRR ». Mais

aussi « la maîtrise des dépenses et la hausse progressive de la fiscalité ordinaire devraient contribuer à réduire progressivement le déficit

budgétaire pour les prochaines années ». Selon le ministre, la hausse progressive des recettes de la fiscalité ordinaire sera beaucoup plus

induite par la croissance de l’activité économique que par l’augmentation des taxes. « La gestion des finances publiques telle qu’elle a été menée

jusqu’à présent nous a permis de préserver notre économie des chocs extérieurs », rappelle Baba Ammi, s’appuyant sur le constat du FMI qui a

mis l’accent sur la résilience de l’économie algérienne face au choc provoqué par la chute drastique des cours du brut. Pour ce qui est du

recours à l’endettement extérieur, le grand argentier du pays n’a pas

écarté cette option. Cependant, il a précisé que « ce niveau bas de la dette donne à l’Algérie des capacités importantes en cas d’endettement,

en donnant la possibilité, si la situation l’exige, au groupe Sonelgaz notamment, de recourir au marché financier international pour financer

son important programme d’investissement. Mais malgré cette possibilité, Sonelgaz ainsi que Sonatrach n’y ont pas eu recours jusqu’à présent, car

le besoin ne s’en est pas fait sentir ». Ouverture du capital des banques publiques : pas à l’ordre du jour

Le ministre a, par ailleurs, informé que l’ouverture du capital des banques publiques n’est pas à l’ordre du jour, en dépit qu’elle ait figuré dans la

première mouture de l’avant-projet de loi de finances 2017. « Un projet de loi de finances est vivant », a t-i indiqué. Et d’ajouter : « Il y a des

propositions, des débats et des arbitrages qui se font. » Pour ce qui est de l’ouverture de nouvelles banques, un oui... mais a été affiché. « L’Algérie

n’a pas fermé la porte à la possibilité d’agréer de nouvelles banques mais

souhaite, toutefois, établir des partenariats avec de grandes banques internationales de premier ordre » a-t-il expliqué. Selon lui, le blocage

vient de ces banques qui « conditionnent leur implantation en Algérie par une détention majoritaire dans le capital, ce qui est contradictoire avec la

règle de l’investissement 51-49%.

Plan d’austérité : Le décryptage des experts (Liberté)

Quelles sont les chances de réussite du plan anti-crise de Sellal appelé

pompeusement “Nouveau modèle économique” ? À l’évidence, le rétablissement des équilibres macroéconomiques, notamment budgétaires

17

visé par le cadrage budgétaire 2016-2019 contenu dans le “Nouveau

modèle économique” repose principalement sur une baisse importante des importations, une réduction significative des dépenses d’équipement ainsi

qu’une hausse des exportations hydrocarbures, réalisé grâce à l’évolution

des prix du pétrole projetée par le gouvernement : de 50 à 60 dollars. Il suffit que les cours du pétrole se situent en dessous pour que ce plan soit

compromis. Par ailleurs, la mise en œuvre de cette cure d’austérité, gel de la masse

salariale et des recrutements dans la Fonction publique, gel des nouveaux projets d’investissement, hausse des taxes (TVA et sur les carburants),

risque d’être freinée par de possibles mouvements de protestation contre la cherté de la vie induite par ces augmentations de prix résultant d’une

hausse des taxes, prévues dans les lois de finances à partir de janvier 2017. La réussite de ce plan dépend donc de la paix sociale, en un mot de

la dégradation ou non du climat social. Il est paradoxal que l’élaboration du nouveau plan anti-crise soit tenu

secret et que plusieurs mois après sa parution, le gouvernement n’ait pas cru bon informer la population sur son contenu. Si des fuites ne se sont

pas produites, il faudrait plusieurs mois pour que le simple citoyen soit

enfin averti des décisions qui seront prises d’ici à 2019 et qui risquent d’affecter son pouvoir d’achat. Au demeurant, en dépit d’un “corpus” riche

de suggestions pertinentes émises par nombre d’experts pour augmenter de manière importante les recettes de l’État en vue de faire face à la crise

financière, permettant d’atténuer les effets de la crise sur la population, ce plan d’austérité fait l’économie de solutions salvatrices comme celles

susceptibles d’améliorer la collecte des impôts et de mieux appréhender l’assiette fiscale. En particulier, il ne prévoit pas un volet lutte contre les

surfacturations, les ventes sans facture et l’énorme évasion fiscale dans l’import-import. On ne voit pas également une significative amélioration

des recettes fiscales sans réforme de l’administration des impôts, ni une adhésion de la population sans communication officielle et sans des

mesures symboliques de réduction du train de vie de l’État. Par ailleurs, dans le domaine du commerce extérieur, le plan fait

l’économie de la mise en œuvre de la loi sur la normalisation qui bien

appliquée pourrait réduire nos importations d’au moins 10 milliards de dollars. Concernant l’apport de devises, des experts préconisent des

mécanismes pour drainer les capitaux d’investisseurs étrangers ou d’Algériens résidant à l’étranger. Tout cet ensemble de solutions

pertinentes sont paradoxalement ignorées au profit de mesures faciles, impopulaires qui risquent d’embraser le front social.

Finances: Stabilisation des dépenses publiques sur les trois prochaines années (APS)

18

Le gouvernement va stabiliser les dépenses publiques sur les trois

prochaines années sans pour autant procéder à des coupes budgétaires, a indiqué le ministre des Finances, M. Hadji Babaammi, dans un entretien

accordé à l'APS.

"Nous n’allons pas réduire les dépenses budgétaires mais nous allons les stabiliser sur les trois prochaines années", affirme M. Babaammi.

Dans d’autres pays, poursuit-il, les coupes budgétaires se traduisent par des licenciements, une hausse du taux de chômage et l’arrêt des projets

publics, alors qu’en Algérie, le gouvernement a continué à financer les projets en cours de réalisation et a maintenu les acquis sociaux et le

subventionnement des produits de large consommation. Selon le premier argentier du pays, ce n’est pas par austérité que le

gouvernement s’est abstenu de lancer de nouveau projets mais plutôt par souci d’achever ceux qui sont déjà en chantier.

M. Babaammi précise, à ce propos, que la préservation des acquis sociaux qui coûtent à l’Etat près de 30% du PIB devrait se traduire, en 2017, par

une stabilité des prix de produits de base et un maintien des dépenses de l’éducation, de la santé ainsi que celles des dispositifs de l’emploi de

jeunes.

A ce propos, il soutient que la hausse de la TVA prévue par le projet de loi de finances 2017 ne concerne en aucun cas les produits de base qui sont,

d’ailleurs, exonérés de cette taxe. "La politique sociale du gouvernement sera maintenue tant que le

gouvernement n’a pas mis en place un système de subventions efficace", avance le ministre qui fait savoir qu’un dispositif de ciblage de subventions

est actuellement à l’étude. Dans ce sens, il reconnaît que les subventions généralisées qui pèsent

lourdement sur le budget de l’Etat ne sont pas équitables car ne profitant pas toujours aux plus défavorisés.

Augmenter les recettes budgétaires pour suppléer au FRR Concernant le Fonds de régulation des recettes (FRR), dont les avoirs

s’établissent actuellement à près de 740 milliards de DA, il sera encore sollicité en 2017 à hauteur de ce même montant pour combler le déficit

budgétaire, note le ministre.

"Nous avons continué à financer le déficit en puisant sur le FRR. L’année prochaine, on va puiser les 740 mds de DA qui restent dans ce fonds",

précise M. Babaammi qui dit, cependant, s’attendre à une hausse des recettes budgétaires qui vont permettre de suppléer progressivement aux

ressources puisées jusque-là dans le FRR. La maîtrise des dépenses et la hausse progressive de la fiscalité ordinaire

devraient contribuer à réduire progressivement le déficit budgétaire pour les prochaines années, prédit M. Babaammi.

Pour rappel, le FMI a tablé dans son rapport d'octobre en cours, relatif aux politiques budgétaires dans le monde, sur une réduction progressive du

déficit budgétaire de l’Algérie durant les cinq prochaines années à -3,9% du PIB en 2021 contre -16,2% du PIB en 2015.

19

Selon le ministre, la hausse progressive attendue des recettes de la

fiscalité ordinaire sera beaucoup plus induite par la croissance de l’activité économique que par une augmentation des taxes.

"La gestion des finances publiques telle qu’elle a été menée jusqu'à

présent nous a permis de préserver notre économie des chocs extérieurs", rappelle le ministre, s’appuyant sur le constat du FMI qui a

mis l’accent sur la résilience de l’économie algérienne face au choc provoqué par la chute drastique des cours du brut.

Pour rappel, les dernières prévisions du FMI et de la Banque mondiale évoquent une croissance soutenue de l’Algérie comparée à celle d’autres

pays de la région Moyen-Orient et Afrique du nord (Mena). Le FMI a souligné que l’Algérie figurait parmi les pays émergents et en

développement qui ont réussi à maintenir une position extérieure nette positive grâce à son très faible endettement extérieur.

Sur ce point, le ministre affirme que ce niveau bas de la dette donne à l’Algérie des capacités importantes en cas d’endettement, en donnant la

possibilité, si la nécessité l’exige, au groupe Sonelgaz notamment de recourir au marché financier international pour financer son important

programme d’investissements.

Mais malgré cette possibilité, Sonelgaz ainsi que Sonatrach n’y ont pas eu recours jusqu'à présent car le besoin ne s’en est pas fait sentir, selon le

ministre. En outre, M. Babaammi fait savoir que l’ouverture du capital des banques

publiques n’est pas à l’ordre du jour en dépit qu’elle ait figuré dans la première mouture de l’avant projet de loi de finances 2017.

"Un projet de loi de finances est vivant: il y a des propositions, des débats et des arbitrages qui se font", fait-il valoir.

Toujours dans le secteur bancaire, le ministre relève que l’Algérie n’a pas fermé la porte à la possibilité d’agréer de nouvelles banques mais

souhaite, toutefois, établir des partenariats avec de grandes banques internationales de premier ordre.

Toutefois, explique-t-il, ces banques conditionnent leur implantation en Algérie par une détention majoritaire dans le capital alors que cette

condition est en contradiction avec le principe de l’établissement de

l’activité bancaire sous forme de partenariat prévu par la loi de Finances de 2009 qui limite les participations étrangères à 49% pour tous les

investissements étrangers.

Les mesures douanières du PLF 2017 protègent la production nationale et encouragent les exportations (APS)

20

Le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar, a indiqué jeudi à Alger que les mesures douanières prévues dans le projet de loi de finance

2017 visaient à conforter la nouvelle orientation de l'économie nationale reposant sur la protection de la production nationale et l'encouragement

des exportations hors hydrocarbures. "Certains articles encouragent la diversification de l'économie nationale et

d'autres protègent la production nationale et encouragent les exportations par la réduction des taxes sur les matières premières entrant dans la

production", a précisé M. Bentahar au terme de sa rencontre avec

membres de la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à l'examen des dispositions du PLF,

notamment au regard de la législation douanière et fiscale. "Ces mesures favorisent la compétitivité des entreprises algériennes, leur

permettant ainsi d'exporter leurs produits", a-t-il ajouté. Les mesures douanières prévues dans le PLF "confortent la nouvelle

orientation de l'économie nationale reposant sur la protection de la production nationale et l'encouragement des exportations hors

hydrocarbures", a estimé le responsable. Concernant le recouvrement, M. Bentahar a précisé que ses services

s'employaient à améliorer cet aspect, qu'il s'agisse des importations ou des marchandises saisies et vendues aux enchères publiques, soulignant

que le texte prévoyait de nouvelles mesures visant à traiter tous les dossiers en suspens au niveau national en matière d'enchères.

Rappelant que les recettes douanières s'étaient établies à plus de 1.000

milliards de dinars en 2015, le directeur général des Douanes a indiqué que les estimations "laissent présager des recettes appréciables en 2016

en dépit du recul des exportations, et ce, grâce au contrôle et au recouvrement douanier efficient".

M. Bentahar a examiné avec les membres de la commission des finances et du budget les mesures douanières prévues dans le PLF 2017 et répondu

à leurs préoccupations notamment au sujet de l'article 74 qui modifie l'article 64 de la loi de finances 2007 interdisant l'importation à l'état

usagé de pièces détachées, parties ou accessoires de véhicules et d'engins pour raison commerciale.

Ont été également débattus l'article 81 qui prévoit d'assujettir les produits intervenant dans l'industrie des tapis aux droits de douanes (5%) et à la

taxe sur la valeur ajoutée (17 %), et l'article 82 qui assujettit les dérivés de l'aluminium aux droits de douanes avec un taux de 30 % et à la taxe

sur la valeur ajoutée (17%).

21

L'article 83 qui permet aux entreprises activant dans l'assemblage et le

montage dans le domaine de la mécanique, de bénéficier du régime fiscal préférentiel ainsi que l'article 100 qui soumet l'importation de l'orge à un

droit de douanes de 5 %, ont été aussi débattus.

Lors du débat, certains députés ont critiqué les articles 81 et 83, s'interrogeant sur l'utilité de poursuivre l'application de ces mesures

préférentielles au profit des opérateurs affirmant que "les prix ne baissent pas en fonction de la réduction des impôts ce qui constitue un manque à

gagner pour le trésor public". D'autres membres de la commission ont critiqué l'absence de statistiques

sur les avantages des exonérations et des facilités dont ont bénéficié les opérateurs à travers les lois précédentes. D'autres encore ont critiqué

l'article 100 estimant qu'il aura des répercussions sur les prix des viandes, des peaux et d'autres produits.

En revanche, certains membres de la commission ont salué la mesure d'interdiction de l'importation des pièces de rechange déjà utilisées,

soulignant la nécessité d'imposer davantage de normes pour la protection du marché national contre les produits non conformes. Ils ont par ailleurs

salué la mesure relative au paiement de l'amende sur le retard accusé

dans la récupération des marchandises au niveau des entrepôts de la douane.

M. Bentahar a indiqué que les mesures préférentielles au profit des opérateurs appuient l'industrie nationale et favorise la création d'emploi

soulignant que les résultats seront concrets à moyen et long termes et que cette mesure est appliquée à l'échelle internationale notamment en ce

qui concerne les matières premières et ce pour encourager l'économie des pays.

Concernant la taxe appliquée sur l'orge et l'aluminium, M. Bentahar a indiqué que cette mesure vise à encourager la consommation du produit

local et à protéger le marché national contre l'importation de produits fabriqués localement.

Répondant à la question d'un député sur les points de contrôle dressés par les douanes sur les routes publiques ce qui perturbe la circulation routière

dans certaines régions, le même responsable a promis d'étudier la

question soulignant que les points de contrôle sont une mesure exceptionnelle visant à lutter contre la contrebande et sont dressés pour

une heure et demi de temps.

Conseil de la nation, choix des sites industriels : Des normes objectives (El Moudjahid)

22

Le Conseil de la nation a repris ces travaux, jeudi dernier, en séance plénière, présidé par Abdelkader Bensalah, et consacrée aux questions

orales, adressées aux membres du gouvernement. Il s’agit d’une question adressée par un membre du Conseil de la nation au Premier ministre, M.

Abdelmalek Sellal, représenté par la ministre des Relations avec le Parlement, Mme Ghania Eddalia, et d’autres questions adressées au

ministre de l’Energie, M. Noureddine Bouterfa, au ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, M. Mohamed Mebarki, ainsi qu’au

ministre de la Jeunesse et des Sports,El Hadi Ould Ali. Choix des sites industriels : Des normes objectives

Dans sa réponse à une question d’un membre du Conseil de la nation sur

la non-inclusion de la wilaya de Laghouat parmi les wilayas ayant bénéficié de projet de zones industrielles, le Premier ministre, M.

Abdelmalek Sellal, a expliqué que le choix des sites pour la réalisation des 49 zones industrielles avait été effectué selon des normes "objectives"

dont les infrastructures de base au niveau des wilayas concernées et les besoins exprimés en matière de développement. Dans sa réponse lue par

la ministre des Relations avec le Parlement, Mme Ghania Eddalia, le Premier ministre a précisé que le choix de ces sites a été effectué au

niveau de 39 wilayas selon des normes objectives. Parmi les principaux critères pris en considération dans le choix des sites, M. Sellal a cité « les

besoins en développement exprimés et les infrastructures de base disponibles et la rentabilité », soulignant que la réalisation de ces projets,

d'une superficie globale de 11.622 hectares a atteint « un taux important », avec « la finalisation des études d'impact sur l'environnement et des

études géotechniques, outre l'élaboration des transactions relatives à la

consultation technique ». Le Premier ministre a évoqué la réalisation de projets de zones

industrielles supplémentaires dans d'autres wilayas, dont Laghouat qui «recèle des capacités industrielles importantes».

Diplômés de la Formation professionnelle

La majorité a trouvé un emploi

Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, qui a eu a répondre à une question d’un membre du

Conseil de la nation sur l'insertion professionnelle des diplômés de la formation et de l'enseignement professionnels et le rôle du secteur dans le

développement économique, a indiqué que 80% des 250.000 diplômés de la formation professionnelle en 2015 inscrits auprès de l'Agence nationale

23

de l'emploi (ANEM) avaient trouvé un emploi en seulement quelques mois.

M. Mebarki a précisé à ce titre, que 60% des porteurs de projets au cours de la même année étaient des diplômés de la formation professionnelle.

Le ministre a souligné que son département s'employait à permettre aux

jeunes d'acquérir un métier à même de faciliter leur insertion sociale et professionnelle, insistant sur son rôle dans le développement économique.

M. Mebarki a, par ailleurs, rappelé que la nomenclature des spécialités s'était enrichie de 141 nouvelles spécialités ces dernières années, passant

de 301 spécialités en 2007 à 442 spécialités en 2016. Ces nouvelles spécialités qui entrent dans le cadre de la diversification des offres de la

formation répondent aux exigences du développement de l'économie nationale, notamment dans les secteurs des ressources en eau, de

l'agriculture, du développement rural et de la pêche, des travaux public et de l'habitat, a affirmé le ministre, précisant que son département avait

entamé la mise en œuvre d'un programme de formation des ressources humaines dans chaque secteur au titre du programme quinquennal 2015-

2019. Le ministre a annoncé la conclusion, à ce jour, de 124 accords-cadres et 9.769 accords spécifiques à mettre en œuvre au niveau local, et

ce dans le cadre du développement des formations pratiques au sein des

institutions économiques et du développement de la formation par apprentissage. Selon les dernières statistiques de 2015, le nombre

d'apprentis dans le domaine de l'agriculture a atteint 20.291, contre 76.985 dans le bâtiment et les travaux publics et 44.556 et 44.986

respectivement dans les domaines du tourisme et de l'hôtellerie et de l'industrie, a-t-il précisé. Concernant la réhabilitation et l'amélioration du

niveau des travailleurs, le nombre du personnel formé est passé de 27.275 en 2008 à 55.046 en 2015, a indiqué M. Mebarki, ajoutant que

l'apprentissage représentait aujourd'hui 52% de la formation diplômante. Le ministre a cité, dans ce sens, la tenue de 15 conférences pour réaliser

davantage de progrès durant les années à venir. M. Mebarki avait présenté un rapport exhaustif sur son secteur, précisant que l'Etat y a

consacré un budget important, en sus des 1.255 structures de formation disponibles, du personnel encadrant au nombre de 67.000, dont 27.000

formateurs pour assurer la formation de 650.000 stagiaires et des milliers

de travailleurs dans le cadre de la formation continue. Consommation électrique au sud

Alléger la facture Le ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa, a indiqué qu’une

commission restreinte a été chargée d'examiner les préoccupations des populations du Sud en matière d'alimentation en électricité, elle élabore

actuellement des propositions pour alléger la facture d'électricité dans la région. Installée sur instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, la

commission se penchera sur l'examen du pouvoir d'achat des populations du Sud, le taux de consommation électrique et les factures, selon M.

Bouterfa qui répondait à une question d’un membre du Conseil de la nation.

Les résultats des études seront soumis au Premier ministère et au ministère de l'Energie, les deux parties habilitées à prendre les mesures

24

qui s'imposent en vue d'alléger la facture d'électricité dans les wilayas du

Sud, notamment en été. A cette occasion, M. Bouterfa a réitéré la détermination de l'Etat de

prendre en charge les préoccupations du citoyen du Sud, notamment dans

le domaine énergétique. Il a rappelé à ce propos, les mesures prises par l'Etat depuis 2010 aux fins de réduire la facture d'électricité au profit des

populations du grand Sud dont une réduction de 50% conformément à l'article 49 de la loi de finances complémentaire de 2011 et une autre de

10% en direction des clients du secteur économique hors agriculture conformément à l'article 69 de la loi de finances complémentaire de

2010. D'autre part, le ministre de l'Energie a précisé que les tarifs d'électricité et de gaz étaient restés gelés de 2005 à 2016, estimant que

"l'énergie électrique est une source de développement économique et social pour les populations".

En réponse à une autre question sur "la rapidité de combustion du carburant et les augmentations qui ont touché les tarifs en vertu de la loi

de finances 2016 et en vigueur depuis janvier 2016", il a affirmé que le Groupe Sonatrach considéré comme le partenaire officiel des stations-

services, s'employait à ravitailler le marché national avec les différents

types de carburants et la "qualité requise" qu'il s’agisse de celui produit localement au niveau des raffineries ou importé. Les différents types de

carburants correspondent aux normes en vigueur en Algérie en matière de produits énergétiques, toujours selon le ministre.

Jeunesse et sports Des mesures pratiques

Le Sud algérien continuera de bénéficier de mesures pratiques pour son développement à travers un programme "rationnel" prenant en

considération les spécificités de la région. C’est ce qu’a indiqué le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. El Hadi Ould Ali, en réponse à une

question d’un membre du Conseil de la nation, soulignant que « le secteur de la jeunesse et des sports, à l'image des autres secteurs, porte un

intérêt particulier au Sud algérien, pour que les jeunes de cette région ne soient pas isolés des autres zones du pays ».

Plusieurs wilayas du Sud ont bénéficié de projets sportifs et juvéniles,

notamment des piscines semi-olympiques, des terrains de proximité en gazon synthétique, ainsi que des salles omnisports, et tout cela dans le

cadre du programme du Président de la République », a déclaré M. Ould Ali. Sur les projets inscrits au programme de la wilaya de M'sila,

actuellement gelés, notamment le stade et la piscine olympiques ainsi que le lycée sportif et le nouveau stade communal de Boussaâda, le ministre a

tenu à éclairer la situation. « La wilaya a enregistré 2.000 projets durant la période allant de 2000 à 2014, à l'image de la piscine olympique

inscrite en 2013 et dont l'étude du dossier a été reporté par les services du Contrôle technique de la construction (CTC) pour des considérations

purement techniques. Tous les projets d'infrastructures gelés seront sans le moindre doute concrétisés », a-t-il rassuré. D'autre part, M. Ould Ali

s'est félicité de la réalisation de 80% du programme destiné au sport et aux jeunes, précisant que le reste était en cours d'achèvement dans le

25

cadre du plan quinquennal pour le secteur de la jeunesse et des sports. Le

ministre a avancé ensuite des chiffres concernant les 51 infrastructures sportives et de loisirs, 25 piscines, 9 centres de divertissement, 15 stades

communaux, 10 autres de proximité, 75 maisons de jeunes, 71 salles

omnisports et 4 terrains d'athlétisme, sans oublier les autres installations qui connaissent des opérations de réfection et modernisation.

Concernant le déficit en matière d'encadreurs évoqué par un sénateur, M. Ould Ali a indiqué que cette question sera sérieusement prise en charge

d'ici à la fin de l'année en cours. Répondant à une autre question sur la situation et l'état d'avancement des projets consacrés à In Amenas, le

ministre a indiqué que cette daïra de la wilaya d'Illizi a bénéficié d'une enveloppe de 12 milliards de dinars entre 2000 et 2014. Le ministère de la

Jeunesse et des Sports œuvre à multiplier les projets sportifs, donnant une importance particulière au secteur de la jeunesse à travers

l'organisation de villages touristiques pour les enfants, ajoutés aux projets éducatifs et de loisirs", a-t-il conclu.

La certification Basma Djazairia : Une stratégie audacieuse (El

Moudjahid)

Tout pour promouvoir le produit « made in Algeria » sur les marchés étrangers. Telle est désormais la devise des opérateurs algériens qui ont

enregistré des performances remarquables ces dernières années. Des performances qui leur font désormais regarder vers l’étranger, pour

écouler leurs produits d’une part, et pour être rentables à leur pays, de l’autre, permettant ainsi de réduire la dépendance aux hydrocarbures.

C’est le cas de l’opérateur Condor Electronics qui met à profit la précieuse opportunité des foires internationales pour faire la promotion de ses

produits et par la même de la qualité du label algérien. Cela a été le cas récemment aux Emirats Arabes Unis où le groupe de Benhamadi a

« marqué son territoire » à l’occasion la semaine de la technologie (Gitex

Technology Week) qui s’est tenue pour sa 36e édition du 16 au 20 octobre derniers, au Dubaï World Trade Center. Un rendez-vous, qualifié

« d’incontournable », pour les professionnels des technologies du numérique et au cours duquel, se sont côtoyés plus de 3.700 entreprises

26

venues de plus de 60 pays pour un total de plus de 146.000 visiteurs.

Déjà certifiée ISO 9001, 14001, 26000 et OHSAS 1 001, pour les normes de qualité , respect de l’environnement, responsabilité sociétale et santé et

sécurité , respectivement, Condor Electronics est également l’une des

premières entreprises à être certifiée « Basma Djazaïria », un label délivré par le Forum des Chefs d’Entreprises algérien (FCE) visant à

garantir l’origine algérienne les produits. Au GITEX 2016, les visiteurs de cette foire ont eu l’agréable surprise de découvrir au niveau du stand de

Condor Electronics les « dernières innovations et produits made in Algeria » et ce, sur sa gamme en électronique à la « pointe » de la

technologie et certifiés aux normes « internationales » de qualité et de sécurité les plus strictes. Et cette première participation à ce Salon,

considéré comme étant l’un des « plus grands » évènements commerciaux de la région MENA, a été une « opportunité » pour présenter au public

international cette entreprise ainsi que sa « large » gamme de produits dont les smartphones, les tablettes et les accessoires connectés.

« Une stratégie qui nous a permis de promouvoir une économie algérienne forte, capable de rivaliser avec les plus grands et de s’exporter sur le

marché international », a déclaré Abderrahmane Benhamadi, président du

conseil d’administration de Condor Electronics. Les plus grands acteurs des domaines des nouvelles technologies et de

l’électronique ont été présents à cette 36e édition du « Gitex » et Condor a pu profiter de cette occasion pour « promouvoir » son « savoir-faire » et

« créer » de nouveaux « liens » en vue de profiter de nouvelles opportunités. A ce sujet, Réda Hamai, directeur général-adjoint, chargé du

Développement à l’International a déclaré que Condor Electronics continuera son « internationalisation » après des premières expériences

« satisfaisantes » et assure que l’entreprise est en plein « déploiement » au niveau international. « Nos produits sont à la pointe de la technologie

et sont certifiés aux normes européennes CE. Une place de choix s’offre à Condor Electronics grâce à la qualité, la diversité et la compétitivité de nos

produits sur le marché international », s’est-il félicité. Inscrite à l’agenda de sa stratégie d’internationalisation, « Gitex 2016 » est la quatrième

étape après la participation au MWC de Barcelone, MWC de Shanghai et à

l’IFA de Berlin. Des expériences « enrichissantes » en connaissance de nouveaux marchés et un « feedback positif » suite à la rencontre de ce

nouveau public. La compagnie tend donc à entrer un modèle de « sérieux » et de « compétence » et, misant sur l’innovation et la

disponibilité , elle œuvre pour « maintenir son « leadership » en proposant des produits à la fois « performants », « d’excellente qualité » et à un prix

« très abordable » avec une présence sur « tout le territoire algérien ». Avec des articles à la « pointe » de la technologie et certifiés aux normes

de qualité et de sécurité « les plus stricts », le produit made in Algeria devient une « référence » dans le marché .

Avec les différentes gammes des produits proposées, Condor Electronics parvient à toucher toutes les cibles possibles et arrive à être présent dans

90% des foyers algériens grâce à ses potentiels humains et techniques. Avis aux amateurs !

27

Moundir Lassassi, chef de la première enquête sur l’économie

informelle : Lancement imminent des études (El Moudjahid)

Lancé en février 2016 par le ministère du Commerce et le Cread, le projet de première enquête sur l’économie informelle avance doucement mais

sûrement. «Un argumentaire est envoyé aux quatre sections, on attend leurs réponses pour les analyser et pouvoir, par la suite, lancer des

études», a déclaré à El Moudjahid, M. Moundir Lassassi, chef du projet, joint hier au téléphone. Quant à la finalité de ce travail d’investigation,

l’universitaire du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement la situe dans le traitement de la problématique dans toute

son étendue. «L’économie informelle sera traitée dans ses quatre axes : financement, production ; commercialisation et son impact socio-

économique». De son côté, Mohamed Saïb Musette précise que l’économie informelle

n’est pas propre à l’Algérie, mais a des «ramifications internationales». Les adhésions à ce projet restent ouvertes. «On compte mobiliser les

experts internationaux», indique M. Musette. Le phénomène de l’informel

a pris des proportions alarmantes. Pour le contrecarrer, les pouvoirs publics ont pris une série de mesures. L’une des plus importantes consiste

en l'inscription sur le fichier national des fraudeurs. Il est question de formaliser l’informel, cette économie de non-droit qui fait fi des obligations

légales, sociales, fiscales, réglementaires. Le département du Commerce a multiplié ses sorties en serrant davantage l’étau sur les fraudeurs. Les

résultats obtenus sont pour le moins probants. Sur les 1.368 marchés informels recensés à l'échelle nationale, 872 ont

été éradiqués, soit 64% des sites existants. A cette prouesse, s’ajoute la réinsertion de 18.878 intervenants illégaux dans de nouveaux marchés de

proximité pour y exercer en toute légalité. Toutefois ces interventions, parfois éparpillées, souvent espacées, ne peuvent, à elles seules, venir à

bout de ce problème. D’où la nécessité de cette enquête menée par le département du Commerce et le Cread. Ce projet permet, entre autres,

d’analyser l’économie informelle dans toute sa complexité notamment

dans un contexte de crise économique mondiale qui ouvre les bras à ce genre de phénomènes en raison des pertes d’emplois affectant les autres

secteurs d’activité. L’accent doit être également mis sur la croissance économique et la

modernisation de l’économie, plutôt qu’à chercher à aider un secteur qui serait en voie de disparition. Les experts auront à résoudre plusieurs

équations. Faut-il promouvoir la formalisation du secteur informel afin d’améliorer la productivité, sachant que cette formalisation ne peut être

qu’une œuvre de longue haleine ? Ce qui est sûr, c’est que la première étape de la conception d’interventions efficaces pour faciliter la transition

28

vers l’économie formelle consiste à prendre notamment conscience du

caractère hétérogène de l’économie informelle.

Opep-non Opep : Discussions à Vienne sur une réduction de la

production (APS)

Les responsables de l'Opep discutent à Vienne avec la Russie et d'autres

pays non-Opep afin d'envisager un plan de réduction de l'offre de pétrole en vue de diminuer la surproduction et d'augmenter les prix.

"La procédure de rétablissement a pris trop de temps et nous ne pouvons

prendre le risque de retarder l'ajustement plus longtemps" a affirmé Mohamed Barkindo, secrétaire général de l'Organisation des pays

exportateurs de pétrole, prenant la parole à l'ouverture des débats de cette rencontre technique annoncée.

"Aussi, nous pourrions attendre un maximum d'engagement de tous les membres et non membres de l'Opep dans ce but et nous en attendons pas

moins dans la mesure où c'est notre engagement, non seulement pour nos pays membres mais pour la communauté dans son ensemble" a-t-il

dit. La délégation russe s'est refusée à tout commentaire avant la réunion. Mais l'Opep et la Russie - principal producteur de pétrole avec l'Arabie

saoudite - ont tenu plusieurs réunions récemment afin de resserrer leur coopération pour diminuer la volatilité des prix.

"Il y a un besoin pressant et urgent d'accélérer le rééquilibrage" a dit le ministre russe de l'Energie, Alexander Novak, lors d'une récente visite à

Vienne.

D'autres pays non membres de l'Opep participent à cette réunion technique venant notamment d'Oman, de Bolivie et d'Azerbaijan.

"Nous allons discuter des positions connues des pays, d'abord pour tous les pays de l'Opep", a dit à la presse le ministre azerbaijanais de l'Energie,

Natig Aliyev, à Vienne. Certaines mesures doivent être "prises pour stabiliser le marché", a-t-il ajouté.

Vendredi, les pays membres de l'Opep, menés par l'Arabie Saoudite, se sont réunis afin d'envisager les détails du plan d'Alger destiné à être

adopté lors du sommet de fin novembre. L'Opep a décidé, en septembre dernier à Alger, de réduire la production

afin de la maintenir entre 32,5 et 33 millions de barils/jour. Cette annonce, première du genre depuis 2008, a fait monter les prix.

Depuis deux ans la production a dépassé la demande, entraînant une chute des prix pour descendre à moins de 30 dollars en février dernier

29

alors qu'ils allaient parfois jusqu'à plus de 100 dollars le baril en juin

2014. Les prix se maintiennent actuellement aux environs de 50 dollars le baril, encore bas pour assurer les revenus des pays qui en dépendent.

Modalités d’application de l’Accord d’Alger : Les experts de l’Opep en désaccord (El Watan)

Les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) semblent loin d’un compromis susceptible de mettre en application

l’accord conclu le mois dernier à Alger.

Réunis vendredi à Vienne pour des discussions techniques, les experts de l’Organisation n’ont pas pu s’entendre sur les modalités d’application de

leur accord de réduction de la production, en raison de désaccords concernant les niveaux de production de l’Iran, rapporte l’agence Reuters.

Le comité technique de haut niveau se rencontrera à nouveau, à Vienne, le 25 novembre prochain, avant la prochaine réunion des ministres de

l’Opep, prévu le 30 du même mois, afin de «finaliser les quotas individuels», a indiqué une source de l’Organisation. Hier, le comité

d’experts devait rencontrer des représentants de pays producteurs de pétrole n’appartenant pas à l’Opep, afin de les rallier à son accord. Les

pays de l’Opep, faut-il rappeler, sont parvenus, le 28 septembre à Alger, à un accord de principe sur une réduction — la première depuis 2008 — de

la production pétrolière, censée revenir entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (mbj).

Cependant, l’Irak, deuxième plus gros producteur de l’Opep, a demandé à

être dispensé des restrictions en raison de la guerre en cours contre l’organisation Etat islamique. L’Iran, la Libye et le Nigeria souhaitent aussi

bénéficier d’une exemption en raison des répercussions sur leurs productions de conflits et de sanctions, selon des sources de l’Opep. De

leur côté, l’Arabie Saoudite et ses alliés du Golfe ont déclaré qu’ils étaient disposés à réduire la production de 4%. Les ministres de l’Energie des

pays du Golfe en auraient informé leur homologue russe cette semaine, d’après une source proche l’ayant confié à Reuters, jeudi. Le rapport

suggère que, compte tenu de la réticence des pays susmentionnés à participer à la réduction de la production, l’Arabie Saoudite devra décider

si elle est disposée à faire davantage de sacrifices afin de clore le marché. De plus, après la rencontre du ministre vénézuélien de l’Energie, Eulogio

Del Pino, et son homologue russe, Alexander Novak, mardi dernier pour discuter de la progression du gel de la production, le ministre russe avait

déclaré, dans un communiqué, que les parties ont discuté de la

participation des pays de l’OPEP et des pays non membres au gel de la production, tandis que plusieurs version de l’accord sont en cours

d’élaboration. La déclaration survient après que Novosti Monday ait cité «une source issue de l’Organisation» disant que «l’accord serait prêt à

30

90%». La source aurait également indiqué qu’il n’y aurait «pas de

désaccord majeur» entre les pays membres au sujet du marché. Dans tous les cas, le secrétaire général de l’OPEP, Mohamed Barkindo,

s’est également montré optimiste face à la perspective d’un accord.

Sur les marchés, les cours du pétrole ont nettement baissé vendredi, souffrant de cette incertitude sur l’accord de réduction de la production. A

Londres, le cours du baril de brent de la mer du Nord a reculé de 76 cents à 49,71 dollars sur le contrat pour décembre sur l’InterContinental

Exchange (ICE). Le prix du light sweet crude a perdu 1,02 dollar à 48,70 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex).

Selon le cabinet d’études et de conseil Ecotechnics : L’année 2017

plus difficile pour l’économie algérienne (Liberté)

L’année 2017 s’annonce plus difficile pour l’économie algérienne, estime le

cabinet d’études et de conseil ECOtechnics qui vient de publier sur son site conjoncture-dz.com une note de synthèse sur la situation économique de

l’Algérie. Selon le cabinet d’études, en 2016, “la conjoncture fait apparaître le maintien d’une croissance relativement élevée, avec un taux

de chômage stable, et une inflation, qui même si elle s’est accélérée, demeure pas trop élevée, malgré une importante dépréciation du dinar”.

ECOtechnics constate que depuis la chute des prix du pétrole (juillet 2014) et jusqu’au dernier trimestre 2015, la croissance hors hydrocarbures a été

relativement élevée, estimée à 5,7% en 2014 et à 5% en 2015. Mais elle a accusé une chute par rapport aux années précédentes : environ 7% en

moyenne pour la période 2011 à 2013. En 2016, les comptes du premier trimestre ne montrent pas de rupture

très nette avec 2015. Les statistiques les plus récentes montrent le maintien d’une croissance relativement élevée dans l’industrie

publique 2,9% hors hydrocarbures et 3,1% pour le secteur manufacturier

au premier semestre. ECOtechnics s’attend aussi à une hausse dans le secteur privé industriel.

Cependant, le cabinet relève la modicité de la croissance de la production des hydrocarbures évaluée à 0,4% pour l’ensemble du premier semestre.

Évoquant les équilibres macroéconomiques pour l’année en cours, le cabinet ECOtechnics note que les importations de marchandises

connaissent une importante baisse en valeur et en volume. En volume, la baisse serait de 5,7% au premier semestre. En valeur, la baisse est de

plus de 14% en dollars et de près de 3% en dinars. La baisse en volume a touché tous les produits. Les exportations, elles, ont diminué de 31% en

valeur, passant de 22 milliards aux sept premiers mois de 2015 à 15 milliards à la même période en 2016. “Ceci reflète beaucoup plus une

évolution en valeur qu’en volume. Les prix des hydrocarbures ayant fortement chuté au cours de cette période, le Brent est pratiquement

31

passé d’une moyenne de 54 dollars au premier semestre 2015 à un peu

plus de 40 au premier semestre 2016”, analyse le cabinet d’études. Ce dernier relève, en revanche, que la croissance des prix à la

consommation a été élevée. “Si l’accélération de l’inflation semble

indéniable, elle semble aussi marquée par des événements ponctuels comme la forte baisse du dinar”, affirme ECOtechnics.

Les réserves de change pourraient baisser à 115 milliards de dinars à fin 2016 ECOtechnics indique que le déficit commercial a été de près de 12

milliards de dollars au cours des 7 premiers mois de 2016. “En extrapolant de manière mécanique, il devrait se situer à 20 milliards environ pour

l’ensemble de l’année 2026. Si on rajoute le commerce extérieur de services et les paiements au titre des revenus des facteurs (travail,

intérêts, profits…), cela devrait sans doute amener un déficit de la balance courante de 25 à 30 milliards de dollars qui correspondrait au déficit de la

balance des paiements. La balance des capitaux étant à peu près équilibrée. Cela va se traduire par une ponction équivalente sur les

réserves de change. Ces dernières étaient de 144 milliards à fin décembre 2015. On devrait donc se retrouver à 115 milliards en fin d’année 2016.

Le niveau du déficit actuel de la balance des paiements qu’on peut

prolonger dans un scénario pessimiste nous donne donc deux à trois années de marge de manœuvre”, prévoit le cabinet d’études. Pour

ECOtechnics, “la situation budgétaire est autrement plus préoccupante que celle de la balance des paiements”.

Cette situation transparaît dans le budget de 2016 et les prévisions de la loi des finances pour 2017. Pour 2016, indique le cabinet d’études, les

statistiques disponibles montrent un solde global des opérations du trésor, assimilable au déficit budgétaire, de 1 768 milliards de dinars à fin juin

2016. “Ce déficit est basé sur une évaluation des recettes de fiscalité pétrolière prenant comme prix de référence 37 dollars le baril. Mais le prix

moyen effectif sera sans doute autour entre 45 et 50 dollars, ce qui correspond à 10 dollars au-dessus du prix de référence. Sur la base du

prix effectif, et de la fiscalité pétrolière recouvrée, on devrait avoir un déficit budgétaire réel approchant les 3 000 milliards de dinars pour

l’ensemble de l’année 2016. Ceci constituerait 16% du PIB à peu près”,

explique ECOtechnics. Ce déficit, estime le cabinet d’études, devrait être financé en très grande partie par des prélèvements du Fonds de régulation

des recettes (FRR), l’emprunt national et en proportion beaucoup moins importante par des ressources bancaires et non bancaires.

ECOtechnics souligne que le financement de ce déficit ne semble pas trop s’appuyer sur le financement bancaire, ce qui aurait pu créer un effet

d’éviction sur le financement des entreprises. Le cabinet d’études fait remarquer, toutefois, qu’à terme, ce débat risque de ressurgir, les

ressources du FRR devant s’épuiser à fin 2017. “À partir de 201 , il faudra sans doute arbitrer entre croissance et inflation”, estime ECOtechnics,

insistant sur la nécessité d’une rupture avec l’ancienne politique.

32

Sonelgaz : Perte de 20% d'énergie électrique (El Moudjahid)

Le réseau de distribution de l'électricité dans l'Ouest et le Sud-ouest du

pays enregistre une perte de 20,04 pc, a-t-on appris jeudi du président directeur général du groupe Sonelgaz. Cette «grande» déperdition

engendre une perte considérable au groupe Sonelgaz, a souligné Mustapha Guitouni lors d'une rencontre ayant regroupé les responsables

de la Société de distribution de gaz et d'éléctricité de l'Ouest (SDO) qui

couvre 17 wilayas de l'Ouest et du Sud-ouest du pays. Il a expliqué que cette situation est due à plusieurs facteurs dont le piratage à travers les

branchements illicites et sauvages, nonobstant d'autres d'ordre technique, déplorant le fait que ce problème n'a pas trouvé de solutions adéquates en

dépit des mesures prises à cet effet et qui ont contribué à une diminution de la perte par rapport à 2015 où elle était à 21,39 pc. M. Guitouni a

estimé, dans ce sens, que les efforts déployés par l'Etat en matière de résorption de l'habitat précaire (RHP) en réservant d'importants

programmes d'habitat contribue à réduire le phénomène de fraude dont fait l'objet le réseau de distribution de l'éléctricité et qui demeure posé. Le

Pdg de Sonelgaz a appelé, par la même occasion, à déployer le maximum d'efforts pour mettre fin à ce phénomène au moment où Sonelgaz veille à

la concrétisation d'objectifs d'économie d'énergie visant à assurer à satisfaire qualitativement les besoins nationaux. D'autre part, M. Guitouni

a fait savoir, lors de cette rencontre marquée par la présence de

représentants de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), que les dettes à recouvrer par Sonelgaz ont atteint 64 milliards de dinars,

insistant sur la nécessité de recouvrement de ces dettes dans les meilleurs délais pour permettre au groupe d'assurer des fonds pour financer des

projets d'investissement. Il a également exhorté à rechercher différentes ressources financières dont celle de révalorisation des déchets afférant à

la nature des activités du groupe Sonelgaz. D'autre part, le Pdg de Sonelgaz a annoncé le lancement prochain d'une campagne de

sensibilisation sur l'économie de l'énergie électrique ciblant différents catégories de la société dont les élèves et portant sur l'information des

consommateurs sur les moyens de mieux consommer.

Formation professionnels: 80% des 250.000 diplômés en 2015 ont trouvé un emploi (APS)

Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels,

Mohamed Mebarki, a indiqué jeudi à Alger que 80% des 250.000 diplômés

33

de la formation professionnelle en 2015 inscrits auprès de l'Agence

nationale de l'emploi (ANEM) avaient trouvé un emploi en seulement quelques mois.

Répondant à un membre du Conseil de la nation sur l'insertion

professionnelle des diplômés de la formation et de l'enseignement professionnels et le rôle du secteur dans le développement économique,

M. Mebarki a précisé que 80% des 250.000 diplômés de la formation professionnelle en 2015 inscrits auprès de l'ANEM avaient trouvé un

emploi en seulement quelques mois, ajoutant que 60% des porteurs de projets au cours de la même année étaient des diplômés de la formation

professionnelle. Le ministre a souligné que son département s'employait à permettre aux

jeunes d'acquérir un métier à même de faciliter leur insertion sociale et professionnelle, insistant sur son rôle dans le développement économique.

M. Mebarki a, par ailleurs, rappelé que la nomenclature des spécialités s'était enrichie de 141 nouvelles spécialités ces dernières années, passant

de 301 spécialités en 2007 à 442 spécialités en 2016. Ces nouvelles spécialités qui entrent dans le cadre de la diversification des

offres de la formation répondent aux exigences du développement de

l'économie nationale, notamment dans les secteurs des ressources en eau, de l'agriculture, du développement rural et de la pêche, des travaux public

et de l'habitat, a affirmé le ministre, précisant que son département avait entamé la mise en œuvre d'un programme de formation des ressources

humaines dans chaque secteur au titre du programme quinquennal 2015-2019.

Le ministre a annoncé la conclusion, à ce jour, de 124 accords-cadres et 9.769 accords spécifiques à mettre en œuvre au niveau local, et ce dans

le cadre du développement des formations pratiques au sein des institutions économiques et du développement de la formation par

apprentissage. Selon les dernières statistiques de 2015, le nombre d'apprentis dans le

domaine de l'agriculture a atteint 20.291, contre 76.985 dans le bâtiment et les travaux publics et 44.556 et 44.986 respectivement dans les

domaines du tourisme et de l'hôtellerie et de l'industrie, a-t-il précisé.

Concernant la réhabilitation et l'amélioration du niveau des travailleurs, le nombre du personnel formé est passé de 27.275 en 2008 à 55.046 en

2015, a indiqué M. Mebarki, ajoutant que l'apprentissage représentait aujourd'hui 52% de la formation diplômante.

Le ministre a cité, dans ce sens, la tenue de 15 conférences pour réaliser davantage de progrès durant les années à venir.

M. Mebarki avait présenté un rapport exhaustif sur son secteur, précisant que l'Etat y a consacré un budget important, en sus des 1.255 structures

de formation disponibles, du personnel encadrant au nombre de 67.000, dont 27.000 formateurs pour assurer la formation de 650.000 stagiaires

et des milliers de travailleurs dans le cadre de la formation continue.

34

Université de Béjaïa : Quid du contrôle qualité aux frontières

?(Liberté)

Les opérateurs économiques de la wilaya de Béjaïa ont eu à débattre, ce

jeudi, à l’université, sur le contrôle aux frontières et sur celui de la qualité. Pour susciter le débat, les organisateurs ont invité les représentants des

douanes, des services agricoles, l’inspection vétérinaire ainsi que la

direction du commerce, à dire ce que prévoient les textes au cours de conférences suivies de débats.

Il s’agit en l’occurrence des principaux acteurs institutionnels intervenant avec leurs homologues des ports et aéroports qui sont en contact direct

avec les opérateurs économiques et autres corps intermédiaires, les transitaires, les assureurs, etc. Il ressort de la synthèse des

communications présentées que le contrôle de la qualité et de la répression des fraudes aux frontières est effectué par des brigades de

l’inspection portuaire en se basant sur les textes pour chaque produit concerné.

Ainsi, M. Aïssa Merah et Mlle Hocini, de la direction du commerce, ont évoqué les procédures de contrôle aux frontières et le contrôle en amont

de la production au niveau des unités industrielles. Le premier a expliqué que “les procédures sont, depuis une décennie, réadaptées” afin d’être

complémentaires des actions des autres partenaires du port. Sa collègue

dira que le contrôle de qualité est effectué au niveau des unités industrielles selon des procédures de contrôle et l’évaluation des analyses.

Les entreprises sont devant des défis, dira-t-elle,“dictés par des impératifs de sécurité, d’innocuité, d’hygiène et de traçabilité des produits”. Le

constat direct se fait par un contrôle documentaire et une inspection des produits ; le contrôle analytique se fait en cas de suspicion sur la qualité

intrinsèque du produit. L’objectif étant, ajoutera-t-elle, de lutter contre la concurrence déloyale et la contrefaçon afin d’arriver à mettre sur le

marché un produit concurrentiel éligible à l’exportation. M. Aït-Abdellah, de l’Inspection des douanes, a axé son intervention sur

les facilités douanières en tant que mécanismes de soutien à l’économie nationale. Il insistera sur le fait que l’exportation est priorisée. La

promotion des exportations hors hydrocarbures est une réalité sur le terrain, affirmera-t-il. Il s’est appuyé sur les différentes facilités et

allègements introduits et sur la priorité dans la mise à quai des

marchandises, destinées à l’exportation. L’inspecteur vétérinaire, le Dr Idres, a eu à présenter le service sanitaire

vétérinaire aux postes frontaliers et au niveau du port où on effectue, poursuivra-t-il, des contrôles documentaires et qualitatifs des produits. Il

déplorera néanmoins que le service phytosanitaire soit obligé de tout envoyer à Draâ Ben-Khedda ou à Alger pour analyse. Il a plaidé pour

doter le service des moyens adéquats pour diminuer ce temps d’attente. Enfin, le représentant des opérateurs économiques, Azzoug Djamel,

délégué régional du FCE, a déclaré qu’une synthèse des quatre

35

précédentes éditions sera diffusée très prochainement. C’est une sorte de

mémorandum qui a éclairé les entrepreneurs sur la voie à suivre d’autant qu’un nouveau modèle économique est proposé. Après avoir rappelé les

thèmes des quatre dernières éditions, M. Azzoug a annoncé l’organisation,

en novembre et en décembre, de rencontres sur le secteur du tourisme et sur l’aménagement du territoire et le développement urbain.

Air Algérie : Nouvelle liaison El Oued - Paris (El Moudjahid)

Une nouvelle desserte hebdomadaire en aller et retour, entre El-Oued et

Paris, sera inaugurée demain.

Le premier vol qui sera assuré par un appareil de type Boeing 737 d’Air Algérie (101 passagers) entre classe économique et première classe,

prendra son envol à partir de 10h du matin de l’aéroport international de Guemar (El-Oued), et rejoindra l’aéroport international Paris Charles de Gaulle vers 13h, a précisé M. Mohamed Cherif Chrih.

La nouvelle ligne intervient en application de la stratégie de la direction

générale d’Air Algérie visant à satisfaire les besoins de ses clients dans l’intérieur du pays, notamment la communauté algérienne établie en

France.

Vincenzo Nesci l'affirme : Djezzy, un fleuron de Vimpelcom (l’Expression)

La prestigieuse compétition internationale de start-up technologiques

SeedStars World est de retour pour la seconde fois consécutive en Algérie. Djezzy aura été, à chaque fois, son sponsor. C'est fort de sa qualité de

mécène qu'il a encadré le concours devant déboucher sur la désignation de la meilleure start-up algérienne devant représenter le pays au sommet

mondial prévu pour avril 2017 à Lausanne. La présentation des projets a été abritée, hier, par l'hôtel Sofitel d'Alger, et c'est Vincenzo Nesci,

président exécutif de Djezzy qui a au préalable tenu à rappeler le rôle et

les missions de son entreprise dans la nouvelle aventure de

36

l'entrepreneuriat que doivent vivre les générations actuelles et futures.

Une entreprise dont la responsabilité de gestion incombe à VimpelCom, a indiqué M.Vincenzo qui a ajouté qu'en Algérie Djezzy s'adjuge, de par

l'importance de son parc d'abonnés, la deuxième place, immédiatement

après la Russie, où siège le groupe de communications et de technologie internationales. Le même responsable a ajouté que VimpelCom, qui opère

dans 14 pays, entend faire de sa filiale en Algérie une étoile qui brille au firmament. L'orateur a d'ailleurs indiqué que la maison-mère de Djezzy a

pour ambition d'être sur le sol algérien et de contribuer au développement du pays. C'est à ce titre d'ailleurs que M. Vincenzo a rappelé les

motivations qui poussent Djezzy à parrainer des initiatives à caractère international, comme Seedstars ou national comme Fikra. Autant

d'événements qui visent à faire émerger le potentiel des jeunes innovateurs et entrepreneurs dans le secteur des TIC, afin de mettre au

point des solutions nouvelles et concrètes qui aideront à accélérer le progrès dans la réalisation des objectifs de l'Algérie dans sa quête de

développement durable et de la mise en place d'une économie numérique. «Nous n'avons de cesse de créer des ponts entre les écoles et le monde

du travail via des incubateurs qui permettent aux starts-up de faire leur

communication digitale et leurs business plans», a expliqué M. Vincenzo qui a ajouté que le but consiste à chaque fois à valoriser les travaux et à

donner une valeur ajoutée aux produits. Le Seedstars est à cet effet un véritable moteur de la création d'emplois et de richesse, a-t-il poursuivi en

soulignant que l'écosystème développé par les grandes sociétés contribue pour sa part à faire que les expériences d'aujourd'hui auront des

retombées bénéfiques sur l'économie et le progrès social futurs. L'Algérie est désormais arrimée à cette logique de progrès qui la tire vers le haut,

a-t-il soutenu.

Banque/bourse/Assurance

Les Banques publiques n’iront pas en Bourse (L’Econews)

37

Contrairement aux nombreuses interprétations faisant part de l’intention

du gouvernement algérien de permettre aux principales banques publiques de s’introduire en Bourse afin de développer leurs activités de

marché et diversifier leurs sources de financement pour compenser

l’impact de la chute des recettes pétrolières, le ministre des Finances, M. Hadji Baba Ammi a précisé que l’ouverture du capital des banques

publiques n’était pas à l’ordre du jour. Bien que la proposition ait figuré dans la première mouture de l’avant

projet de loi de finances 2017, le premier argentier du pays a souligné dans un entretien accordé à l’APS que le projet de loi de finance 2017

compte de nombreuses propositions qui seront soumises au débats. Il notera cependant que « l’Algérie n’a pas fermé la porte à la possibilité

d’agréer de nouvelles banques mais souhaite, toutefois, établir des partenariats avec de grandes banques internationales de premier ordre ».

A noter qu’actuellement, il ya 20 banques et neuf 9 établissements financiers dont cinq spécialisés dans le leasing qui activent en Algérie.

Mais cette expansion ne traduit pas l’attente voulue par les pouvoirs publics de ses banques souvent accusées de ne pas accorder de crédits

aux entreprises algériennes et favoriser exclusivement les filiales locales

des entreprises étrangères. Mais selon le ministre , les banques étrangères « conditionnent leur

implantation en Algérie par une détention majoritaire dans le capital alors que cette condition est en contradiction avec le principe de l’établissement

de l’activité bancaire sous forme de partenariat prévu par la loi de Finances de 2009 qui limite les participations étrangères à 49% pour tous

les investissements étrangers ». Abordant la question des dépenses publiques, M. Hadji Baba Ammi s’est

voulu rassurant en insistant sur le fait qu’il n y aura pas de réduction des dépenses budgétaires « nous allons les stabiliser sur les trois prochaines

années » a t-il affirmé. La préservation des acquis sociaux coûte à l’Etat près de 30% du PIB et devrait se traduire, en 2017, par une stabilité des

prix de produits de base et un maintien des dépenses de l’éducation, de la santé ainsi que celles des dispositifs de l’emploi de jeunes. Il ajoutera que

« le gouvernement a continué à financer les projets en cours de

réalisation et a maintenu les acquis sociaux et le subventionnement des produits de large consommation ». Quant à l’annulation ou le gel de

plusieurs projets inscrits, le ministre a expliqué que cette mesure n’a pas été prise « par austérité, mais plutôt par souci d’achever ceux qui sont

déjà en chantier ».

Augmentation du capital de la Compagnie centrale de réassurance

(APS)

Le capital social de la Compagnie centrale de réassurance (CCR) a été

augmenté récemment en passant de 19 milliards de DA à 22 milliards de DA actuellement, apprend-on auprès de ce réassureur public.

38

Cette augmentation vise à asseoir une base capitalistique solide de la CCR

pour le développement de ses activités, souligne la même source. La CCR a réalisé un chiffre d’affaires de 25,33 milliards de DA en 2015

dont 2,13 milliards de DA sur le marché international de la réassurance,

soit une hausse de 13,6% par rapport à 2014, et un bénéfice net 2,87 milliards de DA.

Selon une publication de l’agence de notation internationale AM Best, parue en septembre dernier, la CCR est le 5ème réassureur de la région

Moyen-Orient et Afrique du nord (Mena) en termes de chiffre d’affaires, et le premier en termes de rentabilité technique dans cette même région.

Pour encourager les petits fellahs : Bientôt des crédits sans intérêt

(L’Expression)

En application des instructions du Premier ministre Abdelmalek Sellal

visant l'accompagnement des agriculteurs dans leurs projets d'investissement afin de booster le secteur agricole, le ministre de

l'Agriculture Abdessalam Chelgham a déclaré hier dans un entretien accordé au journal arabophone Ennahar, que son département compte

bientôt ouvrir une nouvelle banque à destination des agriculteurs. Ce projet qui sera financé par l'Organisation arabe de l'investissement

agricole se concrétisera aussitôt que l'étude du dossier sera terminée au niveau de cette organisation. «Nous attendons juste la fin de l'étude du

dossier au niveau de l'Organisation arabe de l'investissement agricole pour annoncer la date de l'ouverture de cette banque», a-t-il souligné. La

banque en question n'aura pas un siège comme les autres banques existantes et connues jusqu'ici, mais sera représentée par des guichets au

niveau de la Caisse régionale de la mutualité agricole (Crma) à travers les wilayas. La spécificité de cette banque est qu'elle sera destinée

uniquement au profit des petits fellahs. Ces derniers seront déterminés

par la superficie des terres agricoles qu'ils cultivent. «La superficie de ces terres ne doit pas dépasser en aucun cas 10 hectares», a fait savoir

Abdessalam Chelgham. Les fellahs pour prétendre ces crédits, doivent remplir outre la condition de la superficie indiquée, deux autres conditions,

à savoir l'assurance de leurs champs et de leur machinisme. Les crédits qu'accordera cette banque seront d'un montant allant de 100 à 150

millions de centimes. L'avantage de ces guichets, est que les crédits accordés seront sans intérêt. Sur la question de savoir pourquoi cette

banque destine ses crédits uniquement aux petits agriculteurs, le ministre affirmera que ces derniers trouvent des difficultés à contracter des crédits

auprès des agences de la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr). «Le Premier ministre, qui a été approché à maintes fois par

les petits agriculteurs au sujet de cette doléance, leur a toujours promis de trouver la bonne solution», a argué le ministre. Le deuxième objectif de

39

la création de cette banque, est d'encourager les agriculteurs à se

rapprocher des caisses régionales de la Mutualité agricole, afin d'assurer leurs champs et leurs équipements. Les montants que verseront ces

fellahs, contribueront à remplir les caisses de la Crma qui se trouve en ce

moment au bord de la faillite. «D'ailleurs, à cause de son état financier difficile, le ministère compte la fermer», a avoué l'interviewé d'Ennahar.

Pour rappel, le ministère de l'Agriculture en vue d'encourager ces fellahs à se rapprocher des mutualités agricoles, a initié par le passé de

nombreuses campagnes de sensibilisation. Mais peu de résultats ont été atteints. Les fellahs, rappelons-le, ne sont pas restés passifs seulement

envers la Crma, mais également envers la Caisse nationale des assurés sociaux (Cnas). Il est établi en fait que ces derniers sont parmi les

premiers employeurs qui ne déclarent pas leurs employés et ayant participé à l'échec de l'idée de l'emprunt obligataire. Le ministre des

Finances l'a toujours avoué. De même pour les experts en finances qui sont unanimes à dire que les fellahs comptent parmi les premiers

pourvoyeurs de l'économie informelle.

M-paiement : L’opération lancée prochainement par Mobilis (Le Soir d’Algérie)

Le paiement par téléphone mobile sera bientôt mis en place. Initiée par

l’opérateur public Mobilis en partenariat avec la Banque nationale d’Algérie (BNA), l’opération n’attend que l’adoption des textes législatifs.

L’opérateur public de la téléphonie mobile, Mobilis, ne tardera pas à lancer le paiement par mobile. Selon son P-dg, Mohamed Habib, les essais

techniques ont déjà été effectués avec son partenaire la Banque nationale d’Algérie. «Dès que les textes législatifs seront adoptés, nous pouvons

lancer le paiement mobile (m-paiement)», assure-t-il. Un type de paiement qui, poursuit-il, permettra de généraliser le paiement

dématérialisé. Rappelant le lancement récent du paiement électronique

(e-paiement), il ajoute : «Si tous les Algériens ne détiennent pas un compte bancaire ou un compte postal, ils ont par contre une ligne de

téléphone mobile». Intervenant jeudi dernier sur les ondes de la radio Chaîne III, Mohamed

Habib a insisté sur le développement d’une économie numérique. Pour lui, la 4G est une «brique» supplémentaire qui permet la mise en place d’une

économie numérique susceptible de développer l’économie nationale. «L’opérateur Mobilis met en place les infrastructures nécessaires de haut

débit et de très haut débit pour la 3G et la 4G de telle manière à pouvoir permettre l’émergence d’une économie numérique viable», dit-il.

Le programme de Mobilis compte également sur la densification des réseaux de la 2G, 3G et de la 4G mais aussi le soutien aux startup et aux

développeurs de contenu national.

40

«Le grand défi est la mise en place d’une véritable industrie du contenu

local», souligne-t-il. Il estime qu’investir des milliards de dinars par les opérateurs nationaux pour offrir de meilleures capacités aux opérateurs

étrangers OTT (over the top : offre hors du fournisseur d'accès à

l'internet) est une démarche qui n’encourage pas le contenu algérien. «Aujourd’hui, les Algériens peuvent et doivent développer des applications

qui servent le quotidien du citoyen algérien. D’ailleurs, nous soutenons toutes les initiatives qui vont dans le développement du contenu et nous

accompagnons certaines startup dans le développement de leurs produits», a-t-il ajouté.

Autre stratégie de Mobilis : créer un marché pour les investisseurs locaux dans le domaine électronique et les soutenir. «Ce sont eux qui nous aident

aujourd’hui à mettre sur le marché national des produits de qualité pour la généralisation de l’utilisation de la 3G et de la 4G à des prix compétitifs».

Le P-dg de Mobilis a déclaré, par ailleurs, qu’au troisième trimestre 2016, son entreprise a atteint plus de 22% de taux de progression et plus de

126% d’augmentation année sur année (2016 sur 2015) en termes de résultat brut sur l’exploitation.

Des résultats qu’il qualifie de «très encourageants». «Cela nous permettra

d’atteindre les objectifs tracés cette année mais également de les dépasser», a-t-il dit. D’ailleurs poursuit-il, «cette année, nous comptons

atteindre pour la première fois dans l’histoire de Mobilis un chiffre d’affaires d’un peu plus d’un milliard de dollars avec une rentabilité plus

importante.»

Coopération

Développement pharmaceutique en Afrique : Valoriser le savoir-

faire (APS)

Un accord pour le développement pharmaceutique entre l’Algérie et plusieurs pays maghrébins et africains a été signé hier à Constantine, au

dernier jour du 1er Salon international de la pharmacie, de la parapharmacie, de la santé et du bien-être (SAIDALYA). Cette convention

de coopération paraphée entre des opérateurs pharmaceutiques de l’Algérie, la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Sénégal a pour

but principal de "développer à travers l’Afrique toutes les activités en rapport avec le domaine pharmaceutique sur les plans formation,

information et commerce", a souligné M. Yacine Fersado, organisateur de ce 1er Salon.

Ce réseau de "coopération" appelé à s’élargir de manière "très

importante" devra permettre aux pays africains de "booster" leurs industries pharmaceutiques considérées aujourd’hui comme "une manne

41

financière de première importance", de l’avis de M. Fersado qui a insisté

sur l’urgence de "coordonner" les actions pour atteindre les objectifs de développement tracés dans ce sens. Cet accord signé entre des

professionnels maghrébins et africains permettra également de mettre en

valeur "les compétences et le savoir-faire" dont disposent ces pays en quête d’un développement économique "durable", a indiqué de son côté le

responsable du tourisme médical à l’Union des experts arabes en tourisme (Arab tourism experts union ATEU).

Les pays maghrébins, notamment l’Algérie et la Tunisie qui ont ‘‘réussi à tisser des liens de coopérations solides, notamment sur les plans

pharmaceutique et médical doivent désormais voir plus loin, et œuvrent à mettre en place les premiers jalons d’une relation de partenariat avec les

autres pays africains pour donner à ces industries tous les moyens de développement nécessaires’’, a encore souligné M. Abderrahmène Jamai

qui a appelé à étendre la coopération aux autres secteurs. Le président de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) qui a insisté

sur l’urgence de "consolider l’industrie pharmaceutique nationale", a appelé les différents intervenants (secteur de la santé, du commerce, et

des finances notamment) à s’impliquer "efficacement" dans le processus

de développement de cette filière, créatrice de richesse. M. Abdelouahid Kerrar qui a appelé à "développer" le réseau d’exportation pour donner

"un nouvel essor" au dynamisme pharmaceutique en cours, a indiqué que cela inclut "une implication directe et efficace" de toute la chaîne liée à

l’exportation. Des partenariats de commercialisation de médicaments ont été signés, au cours de ce Salon international, ouvert jeudi dernier, entre

plusieurs opérateurs pharmaceutiques privés activant en Algérie et en Afrique, ont souligné les organisateurs qui ont affirmé que cette

manifestation a donné lieu à "plusieurs prises de contacts entre différents opérateurs africains activant dans ce domaine".

Le Salon international SAIDALYA auquel ont pris part des décideurs sub-africains qui ont coordonné les différentes actions d’échanges et de

partenariat entre les opérateurs du secteur de la pharmacie, a été marqué par une présence ‘‘record’’ de visiteurs, a-t-on constaté.

Production de vaccins et médicaments : S’affranchir de l’importation (El Moudjahid)

42

L'Algérie et l'Iran ont signé un protocole de coopération et deux mémorandums d'entente dans le domaine de production de vaccins,

d'équipements médicaux et de médicaments. La cérémonie de signature de ces accords s'est déroulée en présence du ministre de la Santé, de la

Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf et le ministre iranien de la Santé et des Formations médicales, Hassan

Ghazizadeh Hachemi. Le protocole de coopération dans le domaine de production de

médicaments et des équipements médicaux a été signé par le directeur de la Pharmacie et des Equipements médicaux au ministère de la Santé, de la

Population et de la Réforme hospitalière, le Dr Hamou Hafedh, et le vice-

ministre, président de l'organisation iranienne des aliments et des médicaments, Rasoul Dinar Kand. Le directeur de l'Institut Pasteur

d'Alger, M. Zoubir Harrath a signé un mémorandum d'entente avec le directeur de l'institut iranien, le Dr Mustapha Kanai, qui porte sur la

production de vaccins et sérums en Algérie. Le deuxième mémorandum signé, du côté algérien, par le directeur

général des laboratoires Frater-Razes, M. Abdelhamid Cherfaoui et du côté iranien par le directeur du laboratoire Baboush Darou Khir Abadi, porte sur

la production de médicaments biotechnologiques. Le ministre de la Santé iranien a salué à l'issue de la cérémonie de signature la qualité des

relations algéro-iraniennes notamment dans les domaines de l'industrie, l'agriculture, la santé et les échanges dans le domaine de l'enseignement

et des recherches scientifiques. De son côté, M. Boudiaf a souligné le "travail exceptionnel" accompli par

l'Algérie pour booster la production locale, insistant sur la nécessité de

rechercher des marchés extérieurs et de revenir à la production locale des vaccins.

Des hommes d’affaires algériens à La Havane : S’imposer à l’international (El Moudjahid)

La participation aux manifestations économiques et commerciales régionales et internationales est devenue, au cours de ces dernières

années, de plus en plus importante dans l’activité des entreprises algériennes qui veulent s’ouvrir sur d’autres marchés. Depuis la chute

drastique des prix de pétrole, les pouvoirs publics se sont orientés vers la diversification de l’économie nationale et l’encouragement de l’exportation

hors-hydrocarbures. Pour justement la promotion des produits et s’imposer pleinement à l’international et aussi nouer des contacts avec les

partenaires étrangers et refléter l’image et l’évolution de l’activité économique de notre pays, il est impératif d’encourager la participation

43

des entreprises à prendre part aux différents Salons et forums qui

s’organisent au niveau international. Il faut rappeler que l’Etat accorde une aide financière à hauteur de 80% par le biais du Fonds spécial de la

promotion des exportations (FSPE) afin de facilité la participation des

entreprises nationales dans les foires internationales, Salons spécialisés et expositions spécifiques de produits algériens. En effet, en plus des

déplacements qui ont été déjà effectués au niveau de différents pays, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie organise le déplacement

d’une délégation économique algérienne, conduite par son président, Mohamed Laid Benamor, et ce du 30 octobre au 4 novembre prochain à La

Havane (Cuba). Ce déplacement d’affaires est organisé à l’occasion de la tenue de la 33e édition de la Foire Internationale de La Havane (FIHAV

2016). Selon la Caci, cette mission aura pour objectif, d’une part, de prospecter le marché cubain qui offre d’énormes potentialités pour les

produits algériens, et d’autre part, de renforcer les liens de partenariat économique et commercial entre les entreprises algériennes et cubaines

dans de différents secteurs productifs et industriels. Le programme de cette mission prévoit la visite des stands de la Foire internationale de La

Havane et des sites industriels ainsi que des séances de mise en relations

d’affaires et des rencontres B2B avec les opérateurs économiques cubains. Il est à noter que les bilatérales algéro-cubaines, qui remontent à plus de

50 ans d’existence, ont connu une véritable impulsion ces quinze dernières années, touchant divers domaines de coopération. L’Algérie et

Cuba se sont engagées, par la voie des plus hautes autorités des deux pays, à poursuivre leurs efforts pour impulser leur coopération dans divers

domaines tant sur le plan économique que politique où les deux pays partagent les mêmes positions et approches sur nombre de questions

internationales. Aussi, le partenariat entre les deux pays est porté sur divers domaines, à l’instar de la santé, le tourisme, l’hydraulique. Mais le

partenariat dans domaine de la santé considérée comme la locomotive de la coopération. Preuve étant que plus de 900 praticiens et techniciens

cubains exercent en Algérie dans le domaine de la santé, déployés à travers plusieurs wilayas du pays, en particulier le Sud.

Veille

Le Forum SAP des affaires au chevet des entreprises algériennes (El Watan)

44

Dans le but d'aider les entreprises algériennes de toute taille à se préparer

et à se mettre au point pour l'économie numérique, SAP Afrique organisera un Forum des Affaires le 2 novembre 2016 à Alger en Algérie.

Le Forum se tiendra au Sofitel Alger Hamma Garden à Alger et aura pour

objectif d'assister les entreprises à découvrir de nouvelles voies pour optimiser leurs processus d'affaires, à collaborer avec les clients et les

employés par le biais d'une expérience simplifiée. Avec l'effondrement des prix du pétrole au niveau mondial et une croissance lente, le déficit des

transactions courantes algérien a triplé et a atteint -15.2% du PIB en 2015 alors que l'inflation a grimpé à 4.8%. Selon la Banque Mondiale,

l'Algérie continue à faire face à d'importants défis tels que l'amélioration de l'environnement des affaires, la diversification de l'économie, et la

création d'emplois dans le secteur privé. Nul doute que le climat des affaires en Algérie est marqué par plusieurs

challenges. Aussi, le gouvernement cherche continuellement des moyens de transformer l'économie. Cela fait de l'Algérie un pays destiné à saisir

les opportunités qu'offre l'économie numérique. Etant le premier en son genre à se tenir en Algérie, le Forum ambitionne de faire découvrir le rôle

de la technologie pour promouvoir les efficiences à travers des innovations

telles que Cloud et les technologies analytiques. Le Forum dévoilera aussi comment les entreprises pourront bénéficier des plateformes digitales SAP

avec des modèles d'affaires transformationnels pour réinventer les processus de la finance, des ressources humaines, et de la logistique.

« Au milieu des défis économiques auxquels l'Algérie doit faire face, il y a des innovations révolutionnaires qui offrent de grandes opportunités pour

stimuler l'économie. L'adoption de l'innovation donnera certainement lieu à l'éclosion d'une forte économie numérique pour aider les entreprises

algériennes à devenir plus compétitives. Dans le monde complexe de nos jours, la simplicité est la clé pour l'entreprise pour l'innovation, la

croissance, et le succès en transformant les pratiques traditionnelles en nouveaux moyens pour fidéliser les clients,» observait Gilles Lepêtre,

directeur exécutif de SAP Afrique Francophone. «L'époque de l'infrastructure coûteuse des technologies de l'information et de la

technologie compliquée est révolue. Il est grand temps de retourner aux

choses simples et de jouir d'expériences aisées et simples- autant à l'extérieur qu'à l'intérieur du bureau », a-t-il ajouté.

Réitérant son engagement vis-à-vis de l'Afrique du Nord en tant que région stratégique et innovante, le Forum SAP Afrique démontrera

comment les entreprises seront capables de déclencher le pouvoir de l'innovation numérique tout en trouvant un équilibre sans rupture entre le

maintien de leur infrastructure actuelle et l'innovation. La participation au Forum de plus de 100 délégués parmi lesquels des clients, des clients

potentiels, ainsi que des partenaires SAP à travers diverses activités de l'entreprenariat y sera attendue.

45

Séminaire-atelier les 14 et 15 novembre à l’ESAA : La qualité une

exigence vitale (El Moudjahid)

«La qualité, un levier de compétitivité : enjeu vital pour l’entreprise », un thème qui fera l’objet d’un séminaire-atelier, prévu les 14 et 15

novembre, à l’Ecole Supérieure Algérienne des Affaires (ESAA). Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, cet évènement

intervient au moment où l’entreprise est interpellée pour jouer un rôle moteur dans la croissance du pays, mais surtout à s’ouvrir à

l’international. Une option qui exige une adaptation aux exigences de la qualité comme gage de performance, de compétitivité, mais aussi, de

confiance. Il s’agit pour l’entreprise de s’orienter vers les nouvelles normes et standards requis par le marché, notamment, à l’export. En fait,

« l’entreprise est un acteur économique produisant des biens et des services pour d’autres ‘‘clients’’ en dégageant des bénéfices. Elle nécessite

en permanence des choix et des prises de décisions, quelquefois, vitales pour son existence ». Par conséquent, « l’amélioration de la qualité et de

la productivité est un objectif permanent qui ne doit souffrir aucun

compromis ». L’importance des enjeux qui s’imposent à l’entreprise fait que la qualité doit impérativement constituer un processus constant, et un

système à l’écoute des attentes des clients et du marché. La concurrence étant de mise, l’entreprise ne peut rester en marge de

l’évolution du savoir-faire, élément essentiel à l’amélioration de la qualité. Aussi, la compétitivité en tant que stratégie exige une implication de tous

les intervenants dans la politique nationale de la qualité dans le sens où l’enjeu réside dans la protection de l’économie nationale et de la

sauvegarde de l’outil de production. En fait, la qualité qui est aussi un vecteur de compétitivité des entreprises et de régulation du marché,

demeure étroitement liée à des exigences multiples, notamment, la normalisation, la certification, la propriété industrielle et intellectuelle, qui

sont, en définitive, des paramètres d’évaluation de la qualité du produit. Dans ce contexte, il est primordial que le système « Qualité » soit

consolidé dans ses missions et ses capacités d’intervention. Le

renforcement de l’infrastructure chargée de la qualité (normalisation, métrologie, certification, accréditation, propriété industrielle,

environnement et sécurité industrielle) est également recommandé au bénéfice de l’entreprise. Ce séminaire-atelier vise, à ce titre, à expliquer

les enjeux de la mise en place d’une démarche qualité au sein de l’entreprise.

Contribution : Attention au gaspillage des ressources naturelles du

sous-sol du Sud algérien (El Watan)

46

Le Sud algérien représente 88% du territoire du pays. En gaspillant ses

ressources naturelles — hydrocarbures et eau — on gaspille les ressources de l’Algérie toute entière et pas seulement une partie du territoire ! Il faut

en prendre conscience.

L’économie algérienne a vécu une situation d’aisance financière exceptionnelle, suivie d’une crise multidimensionnelle.

Durant plus d’une décennie, l’Algérie a connu une aisance financière jamais égalée auparavant : un niveau de réserves en devises qui peut

couvrir trois années d’importations, une dette extérieure presque nulle, un fort excédent budgétaire, un taux d’épargne qui a atteint jusqu’à 50% du

PIB, un taux de thésaurisation de plus de 20% du PIB, une surliquidité au niveau du système bancaire.

Autrement dit, des moyens importants pour financer des programmes d’investissement productifs ambitieux. Malheureusement, cette aisance

financière était accompagnée par plus de dépendance, plus de vulnérabilité et plus de volatilité ainsi qu’une pénurie de moyens de

financement du budget de l’Etat et de l’économie. Le crépuscule de la rente et de la prédation est visible aujourd’hui ! Il est

inscrit dans une politique budgétaire très fortement expansionniste et

laxiste, au moment même où le pays enregistre une baisse tendancielle de la production et une augmentation notable de la demande nationale en

énergie, ce qui débouche sur une forte baisse des exportations d’hydrocarbures.

Ces exportations en volume qui ont enregistré une baisse de 25,6% entre 2006 et 2011, ont connu une autre baisse de 10% en 2012 par rapport à

2011 et continuent à baisser jusqu’à ce jour ; malgré l’utilisation très répandue de l’extraction tertiaire assistée, à savoir l’injection d’eau pour

faire sortir le pétrole ou le gaz. Le volume des exportations algériennes d’hydrocarbures continuera à

baisser du fait de la forte hausse de la consommation interne d’énergie de source fossile, de la baisse de production à cause du départ notable du

personnel qualifié de Sonatrach et du moindre intérêt des compagnies étrangères pour l’exploration, la recherche et le développement.

Lorsque nous parlons de 2 6 milliards de dollars d’investissement, nous

ne parlons pas d’une épargne réalisée sur des revenus permanents renouvelables à partir de notre travail ou de notre développement

technologique, mais d’extraction en quelques années d’un patrimoine non renouvelable que la nature a mis des centaines de millions d’années à

constituer. Les réserves de change accumulées et les dépenses budgétaires réalisées

sont une dette non remboursable qu’auront à payer les générations de l’après-2020 ! Et ceci, en situation de réserves d’hydrocarbures en voie

d’épuisement. Des constructions et des infrastructures sans développement qui vont exiger plus d’exportations de ressources

naturelles pour financer leur maintenance et leurs frais d’exploitation. Un budget de fonctionnement appelant à plus d’exportations d’hydrocarbures

pour combler un déficit très élevé. D’où un fort besoin d’exportation d’hydrocarbures face à des réserves de plus en plus rares et à une

47

capacité de production en baisse, accompagnée d’une augmentation de la

demande nationale en énergie. En ce qui concerne les disponibilités en eau, il faut bien considérer que

l’Algérie est classée dans la catégorie des pays à pénurie absolue.

En effet, le classement des pays se réfère à la disponibilité de 1000 mètres cubes d’eau par an et par habitant. En deçà de 1000 m3, le pays

est en situation de pénurie. L’Algérie a une capacité de 490 mètres cubes par habitant, donc en pénurie absolue. Autrement dit, des ressources

limitées, vulnérables et inégalement réparties. Le déficit d’approvisionnement est aggravé par une mauvaise qualité de

service et une carence dans la gestion technique des ouvrages. La zone du Tell, qui ne représente que 7% de la superficie du pays, reçoit

90% de l’écoulement des eaux de surface. En ce qui concerne l’eau souterraine, c’est un système qui a fonctionné

pendant longtemps par les sources et les foggaras. Depuis un siècle, il y a eu l’apparition des forages, avec leur danger sur l’épuisement.

Les réserves aquifères totales du Sud algérien sont estimées à 60 000 milliards de mètres cubes, avec un renouvellement annuel d’un milliard de

mètres cubes et une consommation de 2,5 milliards ! C’est donc une eau

quasiment non renouvelable et un abaissement continu des niveaux qui se traduit par une dégradation de la qualité et la salinisation de l’eau.

Il faut bien noter que ces réserves en eau ne logent pas dans une mer souterraine mais sont constituées de poches. Bien entendu, seules les

poches, dans et autour des oasis, sont exploitables. Les autres sont inaccessibles lorsque sous les dunes et les rochers, soit trop couteuses

pour les longues distances de transport des eaux. Dans les régions de l’oued R’hir, du Souf et du Djerid, le rabattement du

niveau d’eau prévu en 2050 est de 50 mètres. Donc attention à l’injection d’eau dans les gisements de pétrole, à l’eau

industrielle, au transfert de l’eau sur de longues distances ainsi qu’à l’exploitation de grandes surfaces pour la production de lait de vaches, par

exemple. La production d’un litre de lait de vache nécessite, en Europe, 600 litres

d’eau pour la boisson de l’animal, son nettoyage et la production de son

alimentation. Aux Etats-Unis, ce chiffre se situe à 1000 litres d’eau. Est-ce raisonnable de gaspiller tant d’eau non renouvelable pour produire

du lait dans les régions qui ne sont pas faites pour ce type d’exploitation ? Ne faut-il pas penser sérieusement et raisonnablement à la production de

lait de chèvre et de chamelle dans ces régions ? Ne pas oublier que ce type d’exploitation avec un partenariat étranger

aggravera la dépendance alimentaire en comparaison avec l’importation de lait en poudre et coûtera plus cher en devises pour le pays !

Alors que l’on s’apprête à concrétiser un partenariat pour l’exploitation de 30 000 hectares dans le Sud pour la production de lait de vache, il est

nécessaire de passer par une évaluation très sérieuse des coûts et bénéfices d’un tel projet aussi bien pour la dépendance que pour les coûts

et surtout l’environnement !

48

C’est le moment de s’en inquiéter sérieusement. Quel avenir pour les

générations futures ? Quel avenir pour le Sud algérien ?