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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 4

Importations : Ali Haddad et Sidi Said dénoncent les déclarations de l’Union

européenne (TSA) ....................................................................................................... 4 Protection de l’économie algérienne : l’attitude et les déclarations de l’UE,

préoccupent Le FCE et l’UGTA (Algérie Eco) .......................................................... 5 Le FCE et l'UGTA "préoccupés" par l'attitude de l'UE sur les mesures de protection

de l'économie algérienne (APS) .................................................................................. 6

RÉPLIQUANT AUX DÉCLARATIONS DE HAUTS RESPONSABLES DE

L'UE : Sidi Saïd et Haddad portent l'estocade (L’Expression) ................................... 7

«Challenge de l’entrepreneur de l’avenir», sera le thème d’une rencontre du FCE à

l’Université de Boumerdes du 21 au 26 avril 2018 (Algérie Eco).............................. 8 La Banque mondiale anticipe une « crise financière » en Algérie et une forte

inflation (TSA) ............................................................................................................ 9 Le FMI prévoit une forte inflation en 2018 et 2019 (TSA) ...................................... 10

Algérie: la BM table sur une "reprise rapide" de la croissance en 2018 (APS) ........ 10 Le FMI relève fortement ses prévisions de croissance pour l’Algérie (APS) .......... 12

10% des Algériens pourraient retomber dans la pauvreté, selon la Banque Mondiale

(TSA) ........................................................................................................................ 13

Sidérurgie : les détails du plan de relance d’El Hadjar et du partenariat algéro-

émirati (TSA) ............................................................................................................ 14 Délai de 6 mois renouvelable aux fabricants d'arômes pour répondre aux besoins

nationaux (APS) ........................................................................................................ 17

Hydrocarbures: Sonatrach compte doubler sa capacité de production dans les 10

prochaines années (APS) .......................................................................................... 18 Gaz de schiste: nous n'avons conclu aucun contrat avec aucune partie (APS) ......... 19

Ould Kaddour : « Sonatrach a investi, dans ses gisements, plus de 1.6 gigawatts

d’énergie solaire » (Algérie Eco) .............................................................................. 19

Sonatrach et Eni signent de nouveaux accords (Algérie Eco) .................................. 20 Sonatrach a ouvert avec ses partenaires des chantiers pour développer l’énergie

solaire (APS) ............................................................................................................. 21

Le Brent continue de grimper (TSA) ........................................................................ 22 Air Algérie : « Elle doit bénéficier des facilitations comme les autres entreprises

nationales » (Algérie Eco)......................................................................................... 23 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 24

ALGÉRIE POSTE A RÉALISÉ DES BÉNÉFICES EXCEPTIONNELS : 8 000

milliards versés au Trésor public (L’Expression) ..................................................... 24 Commerce ............................................................................................................................................................ 25

Jumia : croissance de 113% durant le 4eme trimestre de 2017 (Algérie Eco).......... 25 Coopération ......................................................................................................................................................... 26

Royaume-Uni: des entreprises algériennes au salon de l’agroalimentaire à

Birmingham (APS) ................................................................................................... 26

Youcef Yousfi s'entretient avec le commissaire de l’autorité générale saoudienne de

l’investissement à Riyadh (APS) .............................................................................. 27 Le ministre malien du Pétrole souhaite une présence "active" de Sonatrach dans son

pays (APS) ................................................................................................................ 28 Veille ..................................................................................................................................................................... 29

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21é salon batimatec : plus d’un millier d’entreprises ont déjà pris rendez vous

(Algérie Eco) ............................................................................................................. 29

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A la une

Importations : Ali Haddad et Sidi Said dénoncent les déclarations

de l’Union européenne (TSA)

Le FCE et l’UGTA ont dénoncé ce mardi 17 avril les déclarations de hauts responsables de l’Union européenne sur les mesures de protection prises

par l’Algérie pour faire face à la chute des prix du pétrole. | LIRE AUSSI : l’UE accuse l’Algérie de favoriser la Chine au détriment de

l’Europe « Les signataires du pacte national économique et social expriment leur

préoccupation à la suite de déclarations récurrentes de hauts responsables d’institutions de l’Union européenne sur les mesures engagées par

l’Algérie pour faire face au déséquilibre important de la balance des paiements et au déficit budgétaire qui menaçaient sa souveraineté

financière et économique », dénoncent d’emblée l’UGTA et le FCE dans une déclaration.

Ali Haddad et Sidi Said assurent qu’à l’ « évidence, ces mesures de protection ne remettent nullement en cause la volonté de l’Algérie de

consolider sa coopération économique avec ses partenaires stratégiques

dont l’Union européenne fait partie ». Ils justifient ces mesures par « la conjoncture qui peut produire des

conséquences graves sur l’économie nationale ». « Il nous parait que nos partenaires devraient plutôt appuyer les efforts de l’Algérie tant les

réformes introduites sont de nature à renforcer ses performances économiques, et, de façon corollaire, à intensifier le volume de sa

coopération internationale », soutiennent-ils. Sidi Said et Haddad jugent « nécessaire de souligner que la montée des

protectionnismes dans de nombreux pays dits développés et industrialisés n’a pas provoqué de réactions de cette nature ».

Tout en défendant les mesures de restrictions des importations décidées par l’Algérie, les signataires du pacte national économique et social

affirment que ces actions « ne relèvent nullement d’une volonté de restreindre les échanges commerciaux mais de mieux maitriser les

importations, précisément dans le cadre de son redéploiement

économique ». Enfin, ils rappellent que l’Algérie a « toujours été un partenaire fiable »

dans ses relations économiques bilatérales et multilatérales pour « lesquelles, elle a constamment plaidé pour l’application du principe

gagnant/gagnant ».

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Protection de l’économie algérienne : l’attitude et les déclarations

de l’UE, préoccupent Le FCE et l’UGTA (Algérie Eco)

Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) et l’UGTA ont exprimé mardi leur « préoccupation » suite aux déclarations de responsables d’institutions de

l’Union européenne sur les mesures engagées par l’Algérie pour faire face

au déséquilibre de sa balance des paiements. Le FCE et l’UGTA « expriment leur préoccupation à la suite de déclarations

récurrentes de hauts responsables d’institutions de l’Union européenne sur les mesures engagées par l’Algérie pour faire face au déséquilibre

important de la balance des paiements et au déficit budgétaire qui menaçaient sa souveraineté financière et économique », ont indiqué

ces deux organisations dans une déclaration commune. A l’évidence, notent-ils, « ces mesures de protection ne remettent

nullement en cause la volonté de l’Algérie de consolider sa coopération économique avec ses partenaires stratégiques dont l’Union européenne

fait partie ». Cependant, poursuit cette déclaration commune, « eu égard à la

conjoncture qui peut produire des conséquences graves sur l’économie nationale, il nous parait que nos partenaires devraient plutôt appuyer les

efforts de l’Algérie tant les réformes introduites sont de nature à renforcer

ses performances économiques, et, de façon corollaire, à intensifier le volume de sa coopération internationale ».

A ce propos, « il est nécessaire de souligner que la montée des protectionnismes dans de nombreux pays dits développés et industrialisés

n’a pas provoqué de réactions de cette nature », soulignent le FCE et l’UGTA.

Dans ce sens, ils soutiennent que « les actions entreprises par l’Algérie pour protéger son économie ne relèvent nullement d’une volonté de

restreindre les échanges commerciaux mais de mieux maîtriser les importations, précisément dans le cadre de son redéploiement

économique ». « L’Algérie, faut-il le rappeler, a toujours été un partenaire fiable dans ses

relations économiques bilatérales et multilatérales pour lesquelles elle a constamment plaidé pour l’application du principe gagnant/gagnant »,

souligne la déclaration commune.

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Le FCE et l'UGTA "préoccupés" par l'attitude de l'UE sur les

mesures de protection de l'économie algérienne (APS)

Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) et l'UGTA ont exprimé mardi leur

"préoccupation" suite aux déclarations de responsables d’institutions de

l’Union européenne sur les mesures engagées par l’Algérie pour faire face au déséquilibre de sa balance des paiements.

Le FCE et l'UGTA "expriment leur préoccupation à la suite de déclarations récurrentes de hauts responsables d’institutions de l’Union européenne sur

les mesures engagées par l’Algérie pour faire face au déséquilibre important de la balance des paiements et au déficit budgétaire

qui menaçaient sa souveraineté financière et économique", ont indiqué ces deux organisations dans une déclaration commune.

A l’évidence, notent-ils, "ces mesures de protection ne remettent nullement en cause la volonté de l’Algérie de consolider sa coopération

économique avec ses partenaires stratégiques dont l’Union européenne fait partie".

Cependant, poursuit cette déclaration commune, "eu égard à la conjoncture qui peut produire des conséquences graves sur l’économie

nationale, il nous parait que nos partenaires devraient plutôt appuyer les

efforts de l’Algérie tant les réformes introduites sont de nature à renforcer ses performances économiques, et, de façon corollaire, à intensifier le

volume de sa coopération internationale''. A ce propos, "il est nécessaire de souligner que la montée des

protectionnismes dans de nombreux pays dits développés et industrialisés n’a pas provoqué de réactions de cette nature", soulignent le FCE et

l'UGTA. Dans ce sens, ils soutiennent que "les actions entreprises par l’Algérie

pour protéger son économie ne relèvent nullement d’une volonté de restreindre les échanges commerciaux mais de mieux maîtriser les

importations, précisément dans le cadre de son redéploiement économique".

"L’Algérie, faut-il le rappeler, a toujours été un partenaire fiable dans ses relations économiques bilatérales et multilatérales pour lesquelles elle a

constamment plaidé pour l’application du principe gagnant/gagnant",

souligne la déclaration commune.

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RÉPLIQUANT AUX DÉCLARATIONS DE HAUTS RESPONSABLES DE

L'UE : Sidi Saïd et Haddad portent l'estocade (L’Expression)

Le secrétaire général de l'Ugta a cette dextérité de s'extraire des polémiques internes pour pointer du doigt le danger qui vient d'ailleurs.

On l'a vu avec quelle audace il a porté l'estocade aux rapports négatifs de la Banque mondiale, du FMI et aux accusations des ONG contre l'Algérie

sur le dossier des migrants. Quand le monde syndico-patronal algérien bouge, la vieille Europe tousse.

Dans une réplique groupée signée par le secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd et le président du FCE, Ali Haddad, les responsables

de l'UE ont été sommés de modérer leurs critiques répétées contre l'Algérie. Les signataires du Pacte national économique et social ont ainsi

exprimé leur préoccupation à la suite de déclarations récurrentes de hauts responsables d'institutions de l'Union européenne sur les mesures

engagées par l'Algérie pour faire face au déséquilibre de la balance des paiements et au déficit budgétaire qui menaçaient sa souveraineté

financière et économique. A l'évidence, ces mesures de protection ne

remettent nullement en cause la volonté de l'Algérie de consolider sa coopération économique avec ses partenaires stratégiques dont l'Union

européenne fait partie. Cependant, eu égard à la conjoncture qui peut produire des conséquences

graves sur l'économie nationale, «il nous paraît que nos partenaires devraient plutôt appuyer les efforts de l'Algérie tant les réformes

introduites sont de nature à renforcer ses performances économiques, et, de façon corollaire, à intensifier le volume de sa coopération

internationale». Mais l'Union européenne ne l'entend pas de cette oreille et a qualifié ces actions de «protectionnistes» tout en déplorant les autres

mesures de «restriction» en matière de commerce extérieur. Elle a considéré en effet que la liste des contingents des produits soumis au

dispositif des licences comme un véritable obstacle au commerce et à l'investissement.

Pourtant, «la montée des protectionnismes dans de nombreux pays dits

développés et industrialisés n'a pas provoqué de réactions de cette nature», fait remarquer le communiqué. Et pourquoi soulèvent-elles

autant d'appréhension quand c'est l'Algérie qui les prend? Les actions entreprises par l'Algérie pour protéger son économie ne relèvent

nullement d'une volonté de restreindre les échanges commerciaux, mais de mieux maîtriser les importations, précisément dans le cadre de son

redéploiement économique. «L'Algérie, a toujours été un partenaire fiable dans ses relations économiques bilatérales et multilatérales pour

lesquelles, elle a constamment plaidé pour l'application du principe gagnant-gagnant», rappelle avec force le document cosigné par Ali

Haddad et Sidi Saïd. Une réplique qui comble l'impression de vide laissé par la classe politique noyée dans ses ambitions. Le secrétaire général de

l'Ugta a cette dextérité de s'extraire des polémiques internes pour pointer du doigt le danger qui vient d'ailleurs. On l'a vu avec quelle audace il a

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porté l'estocade aux rapports négatifs de la Banque mondiale, du FMI et

aux accusations portées par des ONG contre l'Algérie sur le dossier des migrants.

La vérité des chiffres est implacable. Très largement défavorables à

l'Algérie, les termes de l'Accord d'association avec l'Union européenne s'apparentent à une grande arnaque. Une évaluation de l'impact de cet

accord depuis son entrée en vigueur en 2005 jusqu'à 2015, soit une période de 10 années, a montré l'ampleur et les dégâts de cette rapine

organisée. Qu'on en juge: les exportations algériennes hors hydrocarbures vers l'UE n'ont pas dépassé les 14 milliards de dollars sur les 10 années,

alors que les importations algériennes auprès de l'UE se sont chiffrées à 220 milliards de dollars durant la même période, soit une moyenne de 22

milliards de dollars/an. Comment qualifier un pareil déséquilibre d'un deal qui, à l'origine, avait

comme principal objectif de promouvoir les exportations algériennes hors hydrocarbures vers l'Europe et de développer les investissements

européens en Algérie? N'est-il pas temps de stopper cette supercherie économique?

«Challenge de l’entrepreneur de l’avenir», sera le thème d’une

rencontre du FCE à l’Université de Boumerdes du 21 au 26 avril 2018 (Algérie Eco)

L’Université Mohamed Bouguerra de Boumerdes abritera du 21 au 26 avril

2018, une rencontre ayant pour but de débattre de plusieurs thème liés à l’université et l’entrepreneuriat, initiée par le Forum des chefs

d’entreprises (FCE) par le biais de son bureau délégué dans la même wilaya sous le thème «Challenge de l’entrepreneur de l’avenir».

En effet, selon un communiqué du FCE parvenu à notre rédaction, il est indiqué que «le bureau délégué du FCE de Boumerdes en partenariat avec

l’Université Mohamed Bouguerra (Boumerdes) organisent une rencontre sous le thème «Challenge de l’entrepreneur de l’avenir», du 21 au 26 avril

2018 à la bibliothèque centrale de cette université». Cette manifestation qui, selon la même source est «placée sous le

patronage de Monsieur le Wali de Boumerdes et en collaboration avec les différents organismes de l’emploi et l’Association des Compétences

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Algériennes à l’étranger (ACA)», vise à «débattre des questions liées,

notamment, à l’université entrepreneuriale, accompagnement des porteurs de projets et rôle et fonctionnement des incubateurs», précise-t-

on.

Les organisateurs de cette rencontre informent en outre qu’«une compétition intitulée «Entrepreneur de l’avenir», ouverte exclusivement

aux étudiants de l’Université Mohamed Bouguerra, est prévue à cette occasion». En ajoutant que «les lauréats de ce concours, qui

récompensera les trois meilleurs projets, bénéficieront de formations, coaching et d’un financement, suivant un processus d’accompagnement

complet et personnalisé à la création de leurs entreprises».

La Banque mondiale anticipe une « crise financière » en Algérie et une forte inflation (TSA)

La Banque mondiale a tiré la sonnette d’alarme, lundi 16 avril, au sujet

d’utilisation par l’Algérie du financement non conventionnel, la qualifiant de « très préoccupante » et annonçant que « le pays se dirige vers une

crise financière ». Prévoyant dans son dernier rapport de suivi de la situation économique du

pays que le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie devrait s’établir à 3,5% en 2018, la Banque mondiale se montre toutefois

beaucoup plus pessimiste dans ses perspectives au-delà de cette année. Une croissance « anémique »

« La croissance devrait reprendre rapidement en 2018 par suite du processus d’expansion budgétaire. La croissance et l’inflation globales

augmenteront parallèlement à la réalisation des nouveaux investissements publics annoncés dans le budget de 2018 », prévoit la Banque mondiale,

qui précise que « le taux de croissance devrait, de ce fait, s’établir à 3,5% et le taux d’inflation à 7,5% en 2018 ».

« Il sera toutefois difficile pour le taux de croissance du PIB de dépasser le

seuil de 2% sur la période 2019/2020, ce qui représente une progression anémique pour un pays à revenu intermédiaire comptant une très forte

proportion de jeunes », déplore l’institution internationale. « La production des nouveaux puits pétroliers continuera d’être

importante et stimulera la croissance, tandis que le secteur hors hydrocarbures subira l’essentiel du processus de rééquilibrage des

finances publiques que les autorités envisagent de reprendre vers le milieu de 2019 », indique la Banque mondiale, qui estime qu’il « sera toutefois

difficile de résister à la tentation de retarder à nouveau ce rééquilibrage, même si le pays se dirige vers une crise financière déclenchée par le

recours au seigneuriage pour financer le déficit budgétaire ». Une inflation de 9% en 2020

L’Algérie a mis en place l’année dernière le financement non conventionnel, également appelé procédé de la « planche à billets », pour

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couvrir son déficit budgétaire en créant des dinars algériens sans

contrepartie de valeur. « Le double déficit continuera de s’aggraver en 2018, et l’intention

manifestée par les autorités de recourir au financement monétaire est très

préoccupante », affirme la Banque mondiale. « Dans le cadre budgétaire actuel (2018-2020), adopté dans la loi de finances de 2018, les

dépenses publiques resteront très élevées et ne seront pas contrebalancées par l’augmentation des recettes publiques qui pourrait

résulter de la remontée escomptée des cours et de la production du pétrole », indique en outre l’institution internationale.

« La persistance du déficit budgétaire pourrait toutefois provoquer une forte création de monnaie, les autorités ayant jusqu’à présent refusé de

financer le déficit en procédant à des emprunts extérieurs », écrit par ailleurs la Banque mondiale, qui prévoit un taux d’inflation 7,5% pour

cette année, 8.1% en 2019 et 9% en 2020.

Le FMI prévoit une forte inflation en 2018 et 2019 (TSA)

Le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit un taux d’inflation des prix à la consommation de 7,4% pour l’année en cours et 7,6% pour l’année

prochaine, selon les prévisions contenues dans le dernier rapport sur les perspectives de l’économie mondiale publié ce mardi.

Le taux d’inflation pour 2018 et 2019 sera ainsi en forte hausse par rapport à 2017 lorsqu’il s’est établi à 5,6%. Le taux de croissance du

Produit intérieur brut (PIB) réel devrait quant à lui s’établir à 3% en 2018 et 2,7% en 2019, prévoit le FMI, en hausse par rapport au taux de

croissance de 2017 puisqu’il s’est établi à 2%. Le déficit du solde extérieur courant de l’Algérie continuera à être élevé

lors de l’année en cours et l’année suivante, prévoit en outre l’institution de Bretton Woods. Alors qu’il s’est établi à 12,3% du PIB en 2017, le FMI

prévoit que le déficit s’établisse à 9,3% en 2018 puis 9,7% en 2019.

Le taux de chômage se maintiendra également à un niveau élevé. Le FMI prévoit en effet un taux de chômage de 11,2% en 2018, en légère baisse

par rapport aux 11,7% de chômage en 2017. Le taux de chômage augmentera toutefois sensiblement en 2019 pour atteindre les 11,8%,

prévoit l’institution internationale.

Algérie: la BM table sur une "reprise rapide" de la croissance en

2018 (APS)

La croissance en Algérie devrait "reprendre rapidement" en 2018 sous l’effet notamment des nouvelles mesures budgétaires relatives au

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financement de l’investissement, a indiqué lundi le groupe de la Banque

mondiale. "La croissance devrait reprendre rapidement en 2018 par suite du

processus d’expansion budgétaire" et s'établir à 3,5% contre 2,1% en

2017, souligne la BM dans son rapport de suivi de la situation économique de la région Mena, publié à la veille des réunions de printemps des

institutions de Bretton Woods. Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales,

publié en janvier, la BM avait tablé sur une croissance de 2,2% en 2017 et de 3,6% en 2018.

Le groupe de la Banque mondiale précise que le ralentissement enregistré en 2017 comparé au taux de 3,3% réalisé en 2016, a essentiellement

tenu à la faiblesse des résultats affichés par la production des hydrocarbures qui toujours, selon les estimations, auraient diminué de

1,4% l’année dernière ce qui contraste fortement avec le dynamisme observé au premier trimestre de l’année.

Cependant, "la production des nouveaux puits pétroliers continuera d’être importante et stimulera la croissance ", note le rapport.

La croissance hors hydrocarbures s’est légèrement améliorée, passant de

2,3% en 2016 à 2,5% en 2017, un accroissement imputable à l’arrêt du processus de rééquilibrage des finances publiques au deuxième trimestre

2017, explique l’institution financière. Le secteur hors hydrocarbures subira l’essentiel du processus de

rééquilibrage des finances publiques que les autorités envisagent de reprendre vers le milieu de 2019, selon la BM.

Après la forte reprise attendue en 2018, la croissance devrait baisser à 2% en 2019 et à 1,3% en 2020, prévoit la BM.

L’institution de Bretton Woods table également sur une réduction du double déficit (déficit budgétaire et déficit du compte courant) à moyen

terme lorsque les autorités publiques auront procédé au rééquilibrage des finances publiques.

Ainsi, le déficit budgétaire devrait augmenter en 2018 pour atteindre -11,4 % du PIB, mais rapidement diminuer à -5,2% en 2019 et à -1,9% en

2020.

De même, le déficit du compte courant, qui devrait s’établir à -16,1% du PIB en 2018 et à -12,7% en 2019, devrait baisser à -10,2% en 2020.

Cependant, ce niveau est jugé gérable, selon la BM, en raison du montant des réserves de change (17 mois d’importations à la fin 2017).

Ces réserves de change pourraient, toutefois, ne plus représenter que cinq (5) mois d’importation d’ici 2020, soit un niveau proche du seuil de 3 mois

des marchés émergents. L’inflation est restée soutenue à 5,5% en 2017 mais a été plus lente qu’en

2016 à 6,4%, et devrait atteindre 7,5% en 2018, selon les mêmes projections.

Le taux de chômage a augmenté à 11,7 % en septembre 2017 contre 10,5% enregistré en septembre 2016, avance la BM, précisant que le

chômage parmi les personnes instruites, les jeunes et les femmes tient,

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dans certains cas, au désir d’attendre de trouver un emploi dans le

secteur formel. Dans son rapport, la BM relève que "l’adoption d’une politique monétaire

non conventionnelle allège les contraintes sur les finances publiques à

court terme", mais suggère de "gérer avec soin le recours exclusif au seigneuriage pour financer le déficit ".

Le FMI relève fortement ses prévisions de croissance pour l’Algérie

(APS)

Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique en Algérie pour 2017 et 2018, une progression

devant intervenir dans le sillage d’une réduction du déficit du compte courant.

Dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi à Washington à la veille des réunions de printemps du FMI et

du Groupe de la Banque Mondiale, le prêteur en dernier ressort table désormais sur une croissance de 3% en 2018 contre 0,8% anticipé dans

son rapport d’octobre. Cette cadence sera maintenue en 2019, mais avec une légère baisse à

2,7%, selon les mêmes projections.

En 2017, la croissance a atteint 2%, contre 1,5% projeté en octobre, d’après les données consolidées du Fonds.

Le FMI a relevé ses prévisions pour l’inflation à 7,4% cette année contre une projection initiale de 4,4%. La projection pour 2019 se situe autour de

7,6%. Le déficit du compte courant qui a atteint -12,3% du PIB en 2017 devrait

se réduire à -9,3% du PIB en 2018 et représenter -9,7% du PIB en 2019. Le FMI a également abaissé ses projections pour le chômage en Algérie à

11,2% en 2018 après avoir tablé en octobre de l’année dernière sur 13,2%.

Le taux de chômage devrait progresser à 11,8% en 2019. Dans ses conclusions préliminaires sur l’évaluation de l’économie

algérienne, rendues publiques en mars, le FMI avait soutenu que l’Algérie disposait d’une fenêtre d’opportunités pour concilier ajustement

économique et croissance.

Avec une dette publique relativement basse et une dette extérieure faible, il est possible de renforcer les finances publiques graduellement, a estimé

l’institution de Bretton Woods. Le FMI qui a suggéré un dosage de politiques économiques, a estimé

qu’une masse critique de réformes structurelles est nécessaire pour promouvoir l’émergence d’une économie tirée par le secteur privé et

diversifiée, et réduire ainsi la dépendance au pétrole et au gaz Il s’agit aussi de recourir à un large éventail d’instruments de financement,

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notamment l’émission de titres de dette publique au taux du marché, les

partenariats publics-privés, et les ventes d’actifs. Le FMI a également suggéré en cas de maintien du financement monétaire

de mettre en place des sauvegardes robustes pour le plafonner en volume

et en durée, tout en lui appliquant un taux de marché.

10% des Algériens pourraient retomber dans la pauvreté, selon la Banque Mondiale (TSA)

La Banque Mondiale prédit plus de pauvreté pour les Algériens à l’avenir,

à cause, notamment de la hausse du chômage, du ralentissement de la croissance du PIB et de l’augmentation de l’inflation qui devrait, selon le

rapport de la BM sur l’Algérie, atteindre les 9% en 2020. Les difficultés financières que connaît l’Algérie depuis quelques années ont

déjà causé des dégâts, selon la Banque Mondiale. « Le taux de chômage a augmenté de près de 1,5 points de pourcentage, en raison de la

croissance léthargique du secteur hors hydrocarbures de 11,7% en

septembre 2017, soit un niveau plus élevé que celui de 10,5% enregistré en septembre 2016 », peut-on lire dans le dernier rapport de

l’organisation sur l’Algérie publié lundi 16 avril. Un chômage qui touche inégalement les différentes régions du pays et les

segments de la population. Ainsi, la Banque Mondiale signale des « disparités régionales toujours importantes », notamment dans le Sahara

où le chômage représente le double du taux national et dans la Steppe (Hauts-Plateaux), où il est au triple du taux national.

| LIRE AUSSI : La Banque mondiale anticipe une « crise financière » en Algérie et une forte inflation

«Le chômage est particulièrement important parmi les personnes instruites, les jeunes et les femmes et, dans certains cas, tient au désir

d’attendre un emploi dans le secteur formel », détaille le rapport. Une situation qui risque de s’aggraver avec une montée du chômage qui «

compromet la réduction de la pauvreté », explique la BM qui prédit que «

dix pour cent de la population pourrait retomber dans la pauvreté ». En 2011, le taux national de pauvreté était de 5,5% et le taux d’extrême

pauvreté n’était que de 0,5%, selon les statistiques officiels. Mais le rapport de la BM met en doute la véracité de ces chiffres basés sur un

seuil de pauvreté de 3,57 dollars par jour pour les zones urbaines et de 3,18 dollars par jour pour les zones rurales. Un seuil qui « pourrait

sembler faible pour un pays à revenu intermédiaire », note le rapport. L’érosion du pouvoir d’achat des Algériens, l’augmentation du chômage et

la forte inflation entravent l’action du gouvernement pour juguler la crise financière, notamment en ce qui concerne la diminution des dépenses

publiques et le rééquilibrage des finances publiques, que « les autorités envisagent de reprendre vers le milieu de 2019 », note la BM.

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Un report de mesures de diminution des dépenses motivé par «

l’intensification du mécontentement de la population suscité par le gel des dépenses publiques, l’alourdissement de la fiscalité, et l’ampleur du

chômage des jeunes », selon le rapport de la Banque Mondiale.

Sidérurgie : les détails du plan de relance d’El Hadjar et du

partenariat algéro-émirati (TSA)

ENTRETIEN. Abdelhakim Maouche, PDG du groupe public Imetal dont fait

partie Sider, livre les détails du plan de relance du complexe d’El Hadjar et du partenariat algéro-émirati dans la sidérurgie.

Le Conseil des participations de l’État CPE a validé un nouveau plan de développement pour le complexe sidérurgique d’El Hadjar. En quoi

consiste-t-il exactement ? Le complexe d’El Hadjar a hérité d’une situation financière difficile. Le

crédit contracté par le complexe est arrivé à échéance en mois de mars. Le CPE a accepté le rééchelonnement de cette dette (122 milliards de DA)

sur 20 ans pour permettre à El Hadjar de faire face aux dépenses de

fonctionnement de l’entreprise notamment pour l’achat des intrants tels que les coques, un combustible utilisé pour chauffer le haut fourneau.

Je rappelle que dès la reprise du complexe des mains d’ArcelorMittal, les autorités ont élaboré un plan de développement qui consistait dans une

première phase à remettre en marche le haut fourneau. Un objectif atteint tant bien que mal. Sa capacité est actuellement de 800.000 tonnes par

an. L’objectif étant d’atteindre un million de tonne. Parmi les autres investissements réalisés il y a une aciérie. Mais on devait

retourner au CPE pour avoir le financement nécessaire au lancement de la deuxième phase de développement. À ce moment précis, une question

s’est fortement imposée. Faut-il maintenir le plan élaboré trois ans auparavant en 2015 ? Continuer à mettre le paquet sur le rond à béton

alors que la marché connait une saturation ? Ou fallait-il s’orienter vers d’autres spécialités et s’adapter à la demande du marché, notamment

l’industrie automobile et l’électroménager ?

Nous avons fait le choix de s’adapter, mais pour cela il faudra adapter le laminoir pour pouvoir fabriquer des bobines aussi fines pour les industries

de l’automobile et de l’électroménager. À l’heure actuelle, on ne peut pas le faire. C’est dans ce cadre là qu’on a décidé de diriger une partie des

investissements vers les laminoirs. De l’autre côté, il y a l’aspect sécurisation qui est important. Nous avons

décidé de refaire les centrales oxygène pour éviter les risques d’explosion. Un deuxième volet a été discuté au CPE, il concerne l’énergie, électricité,

eau et gaz. La wilaya d’Annaba a connu une détresse hydrique assez sévère l’été dernier, cela nous a amenés à réfléchir à l’option de l’eau

brute des eaux usées de la ville et laisser les eaux des barrages aux

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foyers. Mais telles quelles sont collectées et traitées aujourd’hui, on ne

pouvait pas utiliser les eaux usées. Ces eaux doivent être d’abord transformées en eaux industrielles, cela se passe par le dessalement.

Nous avons envisagé donc dans ce plan de mettre en place des unités de

dessalement. Un avant-projet a été présenté. On reviendra au CPE avec un dossier plus étayé. Mais je peux d’ores et déjà vous dire que cette

station sera installée juste à côté de la station d’épuration de la ville d’Annaba.

Nous avons aussi pensé à une centrale électrique autonome qui va alimenter El Hadjar mais aussi tous les projets au niveau du centre du

pays. Beaucoup d’investisseurs activent dans le secteur sidérurgique, d’autres s’y installent. La demande en électricité va certainement

accroître. El Hadjar va utiliser cette énergie et vendre le surplus à la Sonelagaz

Reste le gaz. Il faut savoir que la nouvelle société mixte (algéro-émiratie) utilise un nouveau processus pour fabriquer les tubes et d’autres produits.

L’aciérie et le DRI fonctionnent avec du gaz naturel. Nous avons donc prévu de procéder un piquage qui va se faire sur la grosse conduite de

gazoduc qui alimente l’Italie.

Le communiqué du Premier ministère évoque un partenariat entre l’Algérie et les Émiratis selon la règle 51/49. L’État a-t-il cédé une partie de ses

parts dans le complexe d’El Hadjar ? Le complexe El Hadjar apparient à 100% à l’État algérien. Rien n’a été

cédé. Effectivement, il y a eu une confusion que nous tentons de dissiper. D’abord je dois préciser que ce partenariat se concrétisera à travers la

création d’une société mixte qui n’a rien à voir avec le complexe d’El Hadjar. Cette société avait obtenu l’autorisation du CPE pour la

construction d’un complexe à Berahal (30 km à l’ouest d’Annaba). Créée en dehors d’El Hadjar, cette nouvelle société, qui se spécialisera

entre autres dans la fabrication des tubes sans soudure, constituera sans nul doute et sans difficulté un concurrent pour l’unité tuberie d’El Hadjar

qui s’appelle TSS et conduira à sa fermeture. Nous leur avons alors suggéré (NDLR : aux Émiratis) de créer la société avec nous pour

développer la production d’El Hadjar et faire de nouveaux produits. Au

départ l’offre a été rejetée avant d’être acceptée grâce à l’intransigeance des autorités algériennes.

Pour le montage de cette société, elle sera détenue à 49% par les Émiratis qui vont investir avec leur argent, 31% par le groupe Sider qui va

contracter un crédit, l’unité de tuberie d’El Hadjar TSS sera partenaire à hauteur de 20%. Cette dernière investira en nature en mettant à

disposition de la société mixte son terrain, la charpente etc. Que va-telle fabriquer cette nouvelle société ?

Son activité rentre dans la catégorique transformation sidérurgique. Le complexe d’El Hadjar est par contre dans la catégorie production. La

nouvelle société va fabriquer des tubes sans soudure. Ce nouveau procédé va nous permettre de gagner en termes de coût et de temps et nous

rendra compétitif face à la concurrence des produits asiatiques.

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Pour fabriquer ces tubes, il faut disposer de la matière première, or la

capacité actuelle du haut fourneau ne pourra satisfaire les besoin de la société. Et puis, ce système du haut fourneau est dépassé, la société va

travailler avec le procédé de DRI (Direct Reduced Iron) pour fabriquer tout

ce qui est éponge de fer avec une capacité de 2 millions de tonnes. Cette matière sera utilisée dans les aciéries pour produire des profilés à chaud.

Le premier laminoir va fabriquer les produits dont l’épaisseur est inférieure à 80 mm (les laminés marchand). Le deuxième produira les poutrelles qui

sont actuellement totalement importées alors que l’Algérie en consomme 400.000 à 500.000 tonnes par an. Donc, pour résumer on aura deux

laminoirs. Une ligne de production de tubes sans soudure, et pour les alimenter il y aura une aciérie et un DRI.

Nous avons prévu aussi des coqueries, c’est l’unité qui fabrique le charbon nécessaire au haut fourneau, un produit qu’on importe. Sa production

nous fera gagner 100 dollars la tonne. ArcelorMittal n’a jamais voulu rénover la coquerie du complexe d’El Hadjar. Cette société va utiliser ses

réseaux dans l’export. Le complexe d’El Hadjar a bénéficié de plusieurs plans de développement

qui ont échoué. L’État a injecté des milliards mais les résultats n’ont pas

atteint les objectifs escomptés. Certains experts ont évoqué l’option de la fermeture du complexe…

Nous ne sommes pas des politiciens mais des managers. Notre souci est de faire fonctionner l’entreprise dont on a la responsabilité. L’idée de faire

un partenariat avec l’Indien Mittal Steel a été tout a fait correcte à l’époque. Le groupe avait une bonne réputation à l’étranger. On lui a fait

confiance, on ne pouvait pas deviner ce qu’il avait derrière la tête. Nous avons assisté effectivement après à la dégradation des choses. À travers

le monde, plusieurs complexes sidérurgiques du groupe indien ont fermé. Sider El Hadjar est le seul complexe qui a résisté. Heureusement que la

décision a été prise à temps de récupérer ce complexe. Certains ont évoqué l’option de la fermeture. Le complexe emploie 5.000 personnes,

toute une région dépend d’El Hadjar. Raser le complexe et construire un autre exige beaucoup d’argent.

C’est une décision courageuse de reprendre le complexe. Une reprise qui

ne pouvait se faire sans dégâts. L’État a décidé de reprendre et faire les investissements nécessaires pour redémarrer le complexe. Le défi a été

relevé grâce à l’adhésion des travailleurs. Ce qui explique la production de 800.000 tonnes, un seuil jamais été atteint par Mittal Steal qui exportait

des semi-produits destinés au marché local. Est-ce que le plan de développement a été fait en concertation avec les

travailleurs du complexe sidérurgique ? Nous avons nos canaux de communication. Les travailleurs sont

représentés dans le Conseil d’administration. Ces derniers nous harcelaient d’ailleurs pour activer le plan de développement.

Le complexe d’El Hadjar est-il lésé sur le marché national ? Le marché algérien est ouvert. Les entreprises qui utilisent le rond à béton

font des appels d’offre auxquels participent des importateurs nationaux. Ces dernier proposent des produits étrangers en dinars. De notre côté, on

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essaye de répondre à tous les appels d’offres, en étant compétitifs. Mais

certaines pratiques déloyales existent. Le complexe tente de les contourner. Certains traders indélicats peuvent proposer des produits

nettement moins chers que les nôtres. Ils ont l’avantage de faire des

achats sur le marché spot à l’international. Ils achètent des produits qui sont dans les stocks, attendent la période des soldes. Avec leur manne

financière, ils constituent leurs propres stocks en Algérie. Ils l’écoulent doucement. Il y a des importateur qui ont dans leur stock plus de 20.000

tonne d’aciers. Ce qui n’est pas normal.

Délai de 6 mois renouvelable aux fabricants d'arômes pour répondre aux besoins nationaux (APS)

Les opérateurs de la filière alimentaire ont proposé un délai de six (6) mois renouvelable pour permettre aux fabricants d'arômes de répondre

aux besoins suite à la levée de la suspension à l’importation de ces

intrants alimentaires, a indiqué mardi le ministère du Commerce dans un communiqué.

La levée de la suspension à l'importation des arômes depuis lundi dernier, qui s'inscrit dans le cadre des travaux de révision et de mise à jour de la

liste des produits suspendus provisoirement à l'importation, "entre dans le cadre de la démarche de concertation par filière prônée par le ministère

du Commerce, et des conclusions des réunions successives regroupant le consortium des producteurs d'arômes, l'Association des Producteurs

Algériens de Boissons (APAB) et les producteurs de biscuits", note la même source.

"Tout en marquant leur adhésion aux mesures de sauvegarde de l'économie nationale, les opérateurs ont proposé un délai de six mois

renouvelable, à partir de la date de levée de la suspension, qui constitue une étape de développement, permettant aux fabricants d'arômes de

répondre aux besoins et aux exigences des utilisateurs d'arômes", fait

savoir le ministère. Cette période sera ponctuée de réunions d'avancement mensuelles des

opérateurs concernés, ajoute le communiqué. Dans ce cadre, un engagement par les opérateurs-utilisateurs d'aromes a

été pris "pour intégrer graduellement les intrants de la filière "arômes", fabriqués localement, dans la production des boissons, jus, produits

laitiers et biscuits, fait savoir le ministère. Pour rappel, le ministère du Commerce a procédé lundi dernier à la levée

de la suspension provisoire à l’importation de certains intrants nécessaires à la production de plusieurs produits alimentaires à l’instar d'intrants des

jus et boissons, des yaourts, des biscuits, des confiseries et des chocolats. Ces intrants, communément désignés sous le nom "arômes", sont

désormais libres à l’importation.

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851 produits (notamment alimentaires) relevant de 45 catégories de

marchandises sont soumis au régime des restrictions à l'importation depuis janvier 2018, et ce, jusqu'au rétablissement de l'équilibre de la

balance des paiements.

Outre la suspension d'importation de ces 851 produits, des mesures à caractère tarifaire ont été instaurées dans le cadre de l’encadrement des

importations. Cependant, sur la base des requêtes d'entreprises industrielles plaidant

pour la levée ou la suspension de l'importation de certains produits et matières premières, reçues par le ministère du Commerce, la Commission

de sauvegarde de la production nationale a tenu depuis le début de l'année 2018 quatre (4) réunions avec des filières industrielles.

Cette commission reçoit des requêtes soit pour élargir la liste des produits aux mesures de sauvegarde (suspension ou relèvement des droits de

douanes ou soumission à la Taxe intérieure de consommation), soit pour la levée de l'interdiction à l'importation de certaines marchandises ou

matières premières non produites localement ou insuffisamment produites en quantité ou fabriquées avec une qualité qui ne répond pas aux besoins

des industriels.

C'est dans ce sens que les restrictions à l’importation avaient déjà été levées pour des produits et intrants classés dans cinq (5) sous-positions

tarifaires (plaques, feuilles, bandes, rubans, pellicules et autres formes plates, auto-adhésifs, en matière plastiques, sacs d’emballages pour

produits alimentaires en polymères de l’éthylène, à l’exclusion des sacs aseptiques pour l’emballage des produits alimentaires, sachets...).

L'introduction de ces produits dans la liste initiale des produits suspendus à l'importation s'explique par le fait qu'ils relèvent d’une sous-position

tarifaire qui rassemble à la fois des produits existant suffisamment sur le marché national et aussi ceux qui ne sont pas fabriqués localement ou

insuffisamment produits. Mais il est arrivé que la mesure de suspension a touché tous les produits

relevant d'une même sous-position tarifaire alors que cette interdiction à l'importation en ciblait un seul produit, et ce, du fait que le tarif douanier

n’a que dix (10) chiffres et qui est donc incapable de contenir les détails

des sous-produits.

Hydrocarbures: Sonatrach compte doubler sa capacité de

production dans les 10 prochaines années (APS)

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Le Président directeur général du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould

Kaddour, a souligné, mardi à Oran, que sa compagnie pétrolière compte doubler sa capacité de production d’ici 10 ans.

"Nous voulons augmenter notre capacité de production des hydrocarbures

de deux fois le volume que nous avons actuellement, dans les 10 années qui viennent, dans le cadre de notre nouvelle stratégie de développement

à horizon 2030", a déclaré à l'APS M. Ould Kaddour en marge de la deuxième journée des JST 11, organisées par Sonatrach au niveau du

Centre de conventions d’Oran (CCO). "Nous sommes en train d’essayer d’être indépendants de cette volatilité

du coût du baril de pétrole et d’être dépendants au volume", a soutenu le PDG de Sonatrach, assurant que "lorsqu’on produit plus, on ressent moins

l’effet de la régression des prix du baril". Pour ce responsable, "le marché pétrolier est impossible à prévoir, d’où la

nécessité de travailler au jour le jour pour essayer de mettre les scénarios adéquats pour y faire face".

Abdelmoumen Ould Kaddour s’est félicité, à l’occasion, de la dynamique du partenariat et de l’investissement, enregistrée dans les activités du

groupe Sonatrach qui vise à accroître ce niveau, dans le cadre de sa

stratégie.

Gaz de schiste: nous n'avons conclu aucun contrat avec aucune

partie (APS)

Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a affirmé lundi soir à Oran

qu'aucun contrat n'a été conclu avec aucune partie dans le domaine de l'exploitation du gaz de schiste.

"Aucun contrat n'a été conclu avec aucune partie", a déclaré M. Guitouni qui répondait à une question sur ce sujet lors d'une conférence de presse

animée à l'issue de l'ouverture de la 11e édition des journées scientifiques et techniques de Sonatrach au Centre des Conventions d'Oran.

"Nous sommes encore à l'étape de l'étude", a-t-il ajouté. "Pour exploiter le gaz de schiste, nous devons attendre dix ans au moins, car il y a

différents dispositifs à prendre, notamment les études et les analyses", a expliqué le premier responsable du secteur qui a ajouté qu'il "est

inconcevable que des moyens et des ressources énergétiques importantes

ne soient pas exploités". Selon le ministre, plusieurs études sont menées pour examiner les

moyens d'exploitation des différentes ressources énergétiques, notamment l'exploitation des hydrocarbures en off-shore.

Ould Kaddour : « Sonatrach a investi, dans ses gisements, plus de

1.6 gigawatts d’énergie solaire » (Algérie Eco)

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Le groupe Sonatrach a ouvert des chantiers pour développer l’énergie

solaire, a indiqué lundi à Oran son Président directeur général, Abdelmoumen Ould Kaddour.

« Sonatrach a investi, dans ses gisements, plus de 1.6 gigawatts d’énergie

solaire », a-t-il déclaré dans une allocution prononcée à l’ouverture de 11es journées scientifiques et techniques (JST 11) de Sonatrach, ajoutant

« nous avons besoin de technologies et de savoir pour développer l’industrie de l’énergie solaire ».

« L’Algérie a besoin de solutions pour augmenter ses réserves et Sonatrach a besoin de digital, devenu un outil de travail incontournable

pour améliorer le rendement et le coût », a-t-il encore souligné à l’occasion de l’ouverture de cette manifestation de quatre organisé à

l’initiative de Sonatrach sous le slogan « Innovation et partenariat dans un contexte mondial de transition énergétique ».

« L’une des clés importantes pour le développement du groupe Sonatrach et ses partenaires, c’est l’utilisation du digital pour l’amélioration du

rendement », a-t-il estimé. S’agissant l’organisation de ces journées, M. Ould Kaddour a rappelé que

« c’est la stabilité du pays, sur laquelle veille le président Abdelaziz

Bouteflika, qui permet d’organiser un tel évènement, avec une forte participation étrangère ».

« L’Algérie demeurera debout et Sonatrach aussi », a-t-il clamé, ajoutant que Sonatrach œuvrera pour drainer des investisseurs étrangers et des

partenaires politiques comme le Mali et l’Irak. Le Pdg de Sonatrach a aussi affirmé que le groupe a fixé la date du 30

avril pour annoncer le bilan de l’année 2017 et présenter sa stratégie de l’horizon 2030.

Sonatrach et Eni signent de nouveaux accords (Algérie Eco)

Le PDG du géant pétrolier et gazier italien, Eni, M. Claudio Descalzi, a annoncé ce mardi que son entreprise « prévoit des milliards

d’investissements en Algérie au cours des trois prochaines années», a rapporté l’agence Reuters, alors que la firme énergétique italienne a

annoncé son intention d’étendre son partenariat avec la société nationale algérienne Sonatrach.

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A ce propos, M. Descalzi a indiqué lors d’une conférence sur l’énergie à

Oran que « nous devons investir davantage parce que l’Algérie a encore beaucoup de gaz », ajoutant « offshore est très intéressant en Algérie,

nous y travaillons. Mais nous n’avons pas encore eu de blocs ».

« L’année dernière, Eni a investi 600 millions de dollars en Algérie et a importé 11 milliards de mètres cubes de l’Algérie», a déclaré Descalzi.

Le gouvernement italien, qui contrôle Eni, souhaite faire de l’Italie un hub gazier du sud de l’Europe capable d’acheminer les approvisionnements

africains depuis l’Algérie et la Libye et les futurs flux de l’Azerbaïdjan vers l’Europe. Les importations de gaz de l’Italie ont basculé de l’Algérie vers la

Russie ces dernières années alors que la production algérienne stagne. Un gisement de gaz algérien retardé a été mis en service l’an dernier et

trois autres devraient commencer à produire cette année, ce qui portera la production annuelle de gaz de 94 milliards de mètres cubes à 9 milliards

de mètres cubes. Le géant italien Eni a indiqué, dans un communiqué rendu public ce mardi,

qu’il avait signé de nouveaux accords avec Sonatrach et que le lancement d’un programme d’exploration et de développement dans le bassin

algérien de Berkine serait « particulièrement important », selon la même

source. Le programme conduirait à la production de nouvelles réserves de gaz en

utilisant l’infrastructure existante. M. Descalzi a fait savoir, dans le même communiqué, que « la collaboration renouvelée entre nos sociétés, inscrite

dans les accords d’aujourd’hui, permet à Eni de faire un nouveau pas important dans un pays clé comme l’Algérie et de consolider davantage

notre partenariat stratégique avec Sonatrach ».

Sonatrach a ouvert avec ses partenaires des chantiers pour développer l’énergie solaire (APS)

Le groupe Sonatrach a ouvert des chantiers pour développer l’énergie

solaire, a indiqué lundi à Oran son Président directeur général, Abdelmoumen Ould Kaddour.

"Sonatrach a investi, dans ses gisements, plus de 1.6 gigawatts d’énergie solaire", a-t-il déclaré dans une allocution prononcée à l’ouverture de 11es

journées scientifiques et techniques (JST 11) de Sonatrach, ajoutant

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"nous avons besoin de technologies et de savoir pour développer

l’industrie de l’énergie solaire". "L’Algérie a besoin de solutions pour augmenter ses réserves et Sonatrach

a besoin de digital, devenu un outil de travail incontournable pour

améliorer le rendement et le coût", a-t-il encore souligné à l’occasion de l’ouverture de cette manifestation de quatre organisé à l’initiative de

Sonatrach sous le slogan "Innovation et partenariat dans un contexte mondial de transition énergétique".

"L’une des clés importantes pour le développement du groupe Sonatrach et ses partenaires, c’est l’utilisation du digital pour l’amélioration du

rendement", a-t-il estimé. S’agissant l’organisation de ces journées, M. Ould Kaddour a rappelé que

"c’est la stabilité du pays, sur laquelle veille le président Abdelaziz Bouteflika, qui permet d’organiser un tel évènement, avec une forte

participation étrangère". "L’Algérie demeurera debout et Sonatrach aussi", a-t-il clamé, ajoutant

que Sonatrach œuvrera pour drainer des investisseurs étrangers et des partenaires politiques comme le Mali et l’Irak.

Le Pdg de Sonatrach a aussi affirmé que le groupe a fixé la date du 30

avril pour annoncer le bilan de l’année 2017 et présenter sa stratégie de l’horizon 2030.

Le Brent continue de grimper (TSA)

Les cours du pétrole continuent de grimper ce mercredi, portées par des

estimations sur un déclin des stocks de brut américain et les inquiétudes sur de possibles ruptures d’approvisionnement au Moyen-Orient.

Vers 7h30, le Brent, référence pour pétrole algérien, gagnait 0,6% à

72,10 dollars. La fédération privée American Petroleum Institute a estimé que les stocks

de brut américain avaient reculé d’un million de barils durant la semaine achevée le 13 avril. Le recul des stocks pousse les cours à la hausse car ils

témoignent du renforcement de la demande chez le plus gros consommateur de brut mondial.

Les analystes jugent cependant que les risques de perturbations de l’offre d’or noir dus aux tensions géopolitiques au Moyen Orient sont le plus gros

facteur haussier à l’oeuvre. “Les investisseurs se focalisent principalement sur le possible retour des

sanctions contre l’Iran, ce qui ferait s’envoler les cours car ce pays est un acteur majeur de l’offre mondiale de brut”, a déclaré Stephen Innes,

analyste chez Oanda. Les marchés attendent désormais les chiffres officiels de l’Agence

américaine d’information sur l’énergie sur les réserves et la production

américaines qui doivent être publiés mercredi.

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La production américaine augmente, ce qui pourrait contrecarrer les

efforts de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres producteurs comme la Russie pour stabiliser le marché.

Air Algérie : « Elle doit bénéficier des facilitations comme les autres entreprises nationales » (Algérie Eco)

La compagnie nationale aérienne Air Algérie fait face a plusieurs défis, entre autre l’amélioration de sa qualité de service l’augmentation de sa

flotte, ainsi que de bénéfice des aides de l’Etat afin d’être plus concurrentielle.

C’est du moins ce qui a été confirmé aujourd’hui, Houaoui Zohir Chef de devisions commerciale à Air Algérie, en marge de la journée

parlementaire sur le rôle des secteurs de transport de la poste et des communications dans le développement économique. Selon, M. Houaoui,

pour qu’une compagnie aérienne puisse être viable, « elle doit avoir un

plan pour maitriser ses coûts et l’améliorer sa qualité de service sur tous les points de vue ». Il a aussi fait référence à l‘environnement qui doit être

adéquat pour atteindre des performances importantes. Dans ce sens, le représentant de Air Algérie, a comparé avec les

compagnies de type2 à l’instar de British Aiways, Air France, « toutes ces compagnies ont leur propre terminal» a-t-il indiqué sachant que il ne suffit

pas d’avoir juste des avions et vendre, « mais la qualité de service est primordiale» a-t-il encore insisté.

M Houaoui a souligné aussi qu’il faut s’améliorer sur le plan technologique afin de permettre aux clients de s’acquitter de leurs billets. A ce sujet, il a

souligné qu’Air Algérie a acquis un système qui permet à sa clientèle d’acheter son billet à l’international avec les cartes de paiement. Dans ce

sens il a indiqué aussi que «nous sommes en phase de préparation avec la Satim et la BNA de la mise en place d’un système de paiement en ligne en

dinars». Pour les concitoyens qui souhaitent acheter des billets depuis

l’étranger, «nous avons mis à leur disposition la possibilité d’achat de billet en appelant un call center » (télévente).

Toujours dans les services, Air Algérie « s’améliore de plus en plus » a estimé Houaoui. A ce propos, il a cité l’amélioration de la ponctualité en

gagnant presque 10 points cette année, « en passant de 60% à 72% et nous comptons continuer dans cette performance afin de fidéliser

davantage notre clientèle » a-t-il souligné. Toujours dans ce sillage, Houaoui a indiqué que a direction générale a tenue à mettre en place une

direction des services. Selon la même source, « Air Algérie s’inscrit dans un processus de labellisation et dispose de mécanisme afin de faire face à

des situations délicates, afin de garantir les droits des passagers ». Sur le plan investissement, il a indiqué que jusqu’à présent, Air Algérie

dispose d’une flotte de 56 avions civile, dont un tiers à plus de quinze ans,

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mais cela « ne veut rien dire, car la maintenance est garantie en toute

sécurité », rassurant qu’il y a un objectif important de la part de la compagnie afin d’acquérir des nouveaux appareils.

Mais pour être aussi plus efficaces, notre interlocuteur a souhaité qu’ Air

Algérie « soit traité comme des autres sociétés nationales », et doit bénéficié, elle aussi, des avantages et aides. D’ailleurs, « le CPE a été

d’accord pour que la compagnie Air Algérie puisse avoir aussi des facilitations comme ses concurrents à l’international».

Banque/bourse/Assurance

ALGÉRIE POSTE A RÉALISÉ DES BÉNÉFICES EXCEPTIONNELS : 8

000 milliards versés au Trésor public (L’Expression)

Le réseau de la poste a été développé en le renforçant avec 538 bureaux

et la réhabilitation de 3 000 autres. L'entreprise Algérie poste est venue à la rescousse du Trésor public.

«Algérie poste a versé 8000 milliards de fonds dormants au Trésor public

en 2017», a déclaré la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Iman Houda Feraoun. Répondant hier, aux

préoccupations des sénateurs à l'issue de l'examen du projet de loi définissant les règles générales relatives à la poste et aux communications

électroniques, la ministre a soutenu que ce financement a permis au Trésor public de faire face à la crise financière. Elle a avancé que la poste

a pu collecter 467 milliard dans les comptes Cnep, ce qui a permis de se rapprocher davantage du citoyen. L'hôte du Sénat a présenté tout un bilan

de l'entreprise Algérie poste, en défendant les efforts déployés. Sur les problèmes récurrents de la surcharge des bureaux de poste et des

coupures du réseau, la ministre a tenu à rappeler que le réseau de la poste a été développé en le renforçant avec 538 bureaux et la

réhabilitation de 3000 autres, et ce, dans le souci d'améliorer la prestation de service.

Selon ses propos, une moyenne de 100 bureaux de poste est réhabilitée

chaque année. La ministre n'a pas omis de souligner que les bureaux de poste ont été vivement saccagés lors de la décennie noire. Contrairement

à ce que pensent les sénateurs, lesquels ont critiqué vivement les prestations d'Algérie poste en considérant qu'elle est la dernière en

Afrique, Iman Houda Feraoun a apporté une autre version. «Le réseau de poste représente 3 800 bureaux de la poste qui comprend 32,9% du

réseau africain de la poste qui contient 11 500 bureaux de poste seulement», a-t-elle avancé. Arguant ses propos, la ministre avance que

«le taux de couverture en Afrique est de un bureau pour une population de 82 000 habitants, alors qu'en Algérie, elle ne dépasse pas 10 000

habitants». La ministre a également annoncé que des conventions ont été

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signées entre la poste et les institution de l'Etat pour ouvrir des bureaux

de poste et l'installation de guichets automatiques. «Nous disposons de plus de 23 millions de comptes courants aujour-d'hui alors qu'en 1999, il

étaient seulement de 5 millions», a-t-elle affirmé, en estimant toutefois:

«Nous sommes parmi les meilleurs pays.» Etalant toujours ses chiffres, la ministre précisera que les opérations financières sont passées de 25

millions en 1999 à 530 millions d'opérations en 2017. Pour les cartes électroniques, elle a indiqué que 7 492 cartes électroniques ont été

octroyées et 5 millions de cartes nouvelles seront distribuées. Il n'y a pas que cela. La ministre compte renforcer les guichets électroniques au

niveau des enceintes commerciales. D'après ses données, 1 367 guichets électroniques sont répartis à travers le pays et 1 000 autres vont être

opérationnels prochainement. S'expliquant sur les perturbations du réseau, la ministre a soutenu que cela est dû à la vétusté des câbles. Elle

a assuré qu'un nouveau réseau sera opérationnel à partir de juin prochain.

Commerce

Jumia : croissance de 113% durant le 4eme trimestre de 2017 (Algérie Eco)

Leader africain du e-commerce, Jumia a réalisé des résultats très

satisfaisant durant l’année 2017, en enregistrant une augmentation de son volume d’affaires de +64,5% à 197,9 M EUR(+ 113% en monnaie

constante) au quatrième trimestre de l’année 2017, contre 120,2 M EUR au quatrième trimestre de l’année 2016.

« Les différentes plateformes de Jumia ont significativement augmenté leurs transactions, avec une croissance annuelle (YoY) de + 94% au

quatrième trimestre de 2017 » précise Jumia dans un communiqué de presse.

Ainsi, Jumia a vu son volume d’affaires « augmenter de 41,8% d’une année à l’autre, passant de 357,5 M EUR en 2016 à 507 M EUR en 2017

(+ 79% en monnaie constante) ». Ces résultats sont réalisés notamment,

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« grâce à une plus grande diversité de services et de biens de

consommation disponibles sur les différentes plateformes et une augmentation significative du nombre de commerçants actifs » précise le

communiqué.

En effet, dans l’ensemble de ses marchés, Jumia répond de plus en plus aux besoins quotidiens des consommateurs, ce qui se traduit par une forte

augmentation du nombre de transactions et une forte croissance du nombre d’utilisateurs de ses services.

Par ailleurs durant l’année 2017, Jumia a atteint le seuil des 550 millions de visites uniques à travers l’Afrique en 2017, notant le grand sucée de

qu’a connue l’opération de BlackFriday avec plus de 100 millions de visites, battant tous les précédents records (nouveaux clients,

commandes, articles vendus, visites). A précisé que durant la même période, plus de 8 millions de colis ont été livrés via la plateforme

logistique de Jumia, une réalisation unique et inédite en Afrique. La société a le contrôle sur sa logistique grâce à un réseau entièrement

intégré de fournisseurs locaux, utilisant la technologie et les données Jumia.

Ces résultats ont été réalisés en partie grâce au lancement de plateforme

de paiement, JumiaPay, pour faciliter les transactions entre les commerçants et les consommateurs, ainsi que le lancement d’une

application mobile de paiements destinée aux consommateurs, Jumia One, permettant aux clients d’accéder facilement à des services numériques

(recharge téléphonique, internet, souscription au câble, et de nombreux autres services du quotidien).

Pour Sacha Poignonnec et Jeremy Hodara, co-PDG de Jumia, ces résultats témoignent de la justesse des services de Jumia. «Nous avons fait de

grands progrès en 2017 avec une croissance significative de nos activités, portée par les innovations technologiques et une pertinence de l’offre de

biens et services. Cette croissance démontre la vitalité de nos activités et l’adoption croissante du e-commerce par les consommateurs africains.

Nous sommes également très satisfaits du développement rapide de nos plateformes logistique et de paiement. Nos clients continuent de bénéficier

d’un meilleur accès à des services de qualité, un large choix de produits,

et une expérience client d’achat en ligne qui s’améliore» ont-ils conclu.

Coopération

Royaume-Uni: des entreprises algériennes au salon de l’agroalimentaire à Birmingham (APS)

L’Algérie prend part au Salon International de l’Agroalimentaire de Birmingham FOODEX 2018, au Royaume-Uni, qui se déroule du 16 au 18

avril dans l'objectif de promouvoir les produits algériens à l'étranger.

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Six (06) entreprises algériennes du secteur de l’agroalimentaire exposent

leurs produits à l’occasion de ce salon international auquel participent également un nombre important de sociétés venant de plusieurs pays des

cinq continents.

Cette participation a été rendue possible grâce à l’assistance fournie par les services du Ministère du Commerce, à travers l'Agence nationale pour

la promotion du commerce extérieur (ALGEX) et la Société algérienne des foires et exportations (Safex), ainsi que l’Ambassade d’Algérie à Londres,

a souligné le directeur de la coopération d’Algex présent au Salon, Aissa Zeghmati.

L’initiative fait partie du programme de participation de l’Algérie aux foires et expositions commerciales à l’étranger au titre de l’année 2018 et

s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Algérie pour promouvoir ses exportations hors hydrocarbures.

Les entreprises algériennes présentes à Birmingham sont spécialisées dans la production et la commercialisation de produits agroalimentaires et

aspirent, à travers cette participation, à conquérir des marchés à l’extérieur, notamment en Europe, ont souligné des exposants.

Elles visent également à nouer des partenariats et des joint-ventures dans

le cadre de leurs plans d’expansion à l’international, ont-ils ajouté. Pour rappel, trente entreprises algériennes agroalimentaires avaient

également pris part à Londres, en mars 2017, à la 29ème édition du Salon international de l’alimentation et des boissons, avec l’ambition de

conquérir d’autres marchés extérieurs.

Youcef Yousfi s'entretient avec le commissaire de l’autorité

générale saoudienne de l’investissement à Riyadh (APS)

Le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi s’est entretenu mardi à Riyadh (Arabie saoudite) avec le commissaire de l’autorité

générale saoudienne de l’investissement Ibrahim Ben Abderrahmane El Omar, indique un communiqué du ministère.

Cette entrevue s’est déroulée en marge des travaux de la 13ème commission mixte algéro-saoudienne co-présidée par M.Yousfi et le

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ministre saoudien du commerce et de l’investissement Madjed Bin

Abdellah Al Qasabi qui se tient mardi et mercredi dans la capitale saoudienne, a ajouté la même source.

Les discussions entre les deux parties ont porté sur l’échange d’expérience

et de meilleures pratiques en matière de gestion de l’investissement. Selon la même source, M.Yousfi a eu également des entretiens avec les

dirigeants de quelques sociétés saoudienne a l’instar du président exécutif de la société Sabic spécialisée dans le domaine de la pétrochimie.Cet

entretien a porté sur l’état et les perspectives de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la pétrochimie et des mines a conclu le

communiqué.

Le ministre malien du Pétrole souhaite une présence "active" de

Sonatrach dans son pays (APS)

Le ministre malien des Mines et du Pétrole, Tièmoko Sangaré, a fait part

au ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, de son souhait d’une

présence "active" de Sonatrach au Mali, a indiqué mardi le ministère de l'Energie dans un communiqué.

Lors de la rencontre tenue entre M. Guitouni et son homologue malien en marge des 11èmes Journées scientifiques et techniques de Sonatrach (JST

11), organisée du 16 au 19 avril à Oran, M. Sangaré "a souligné la grande expérience de l'Algérie dans le domaine des hydrocarbures et a exprimé

son souhait d’avoir des relations de coopération plus intenses et une présence active de Sonatrach au Mali", précise le communiqué.

Les entretiens entre les deux ministres ont porté sur l’examen de l’état des relations de coopération entre l'Algérie et le Mali, qualifiées de

"bonnes" et "historiques", et sur les perspectives de leur renforcement dans les domaines de l'énergie, notamment les hydrocarbures (recherche

et exploration au Mali), note la même source. A cet effet, le ministre malien "a rendu un grand hommage au Président

de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui a connu le Mali durant la

guerre de libération", ajoute le communiqué. Il a également exprimé ses condoléances et celles du Président malien au

peuple algérien suite au tragique crash d'un avion militaire survenu mercredi dernier à Boufarik (Blida) qui avait fait 257 morts.

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Pour sa part, M. Guitouni a exprimé la disponibilité de l'Algérie à établir

une coopération mutuellement bénéfique avec le Mali dans le domaine des hydrocarbures et de la formation.

Veille

21é salon batimatec : plus d’un millier d’entreprises ont déjà pris rendez vous (Algérie Eco)

Le Palais de Expositions des Pins Maritimes d’Alger (SAFEX) abritera, du dimanche 22 au jeudi 26 avril 2018, la vingtième-et-unième édition du

Salon International du Bâtiment, des Matériaux de Construction et des Travaux Publics (Bâtimatec). Placée sous le haut patronage du ministre de

l’Habitat, de l’urbanisme et de la Ville, cette importante manifestation conjointement organisée par la société Bâtimatec expo et la Safex, a pris

au fil des ans une grande envergure. Considéré comme le plus important salon du bâtiment du continent africain, il draine à chacune de ses

éditions des centaines d’entreprises algériennes et étrangères. Il y aura cette année encore plus de 1.000 participants, parmi lesquels figurent

quelques 500 exposants étrangers en provenance de 17 pays. Tous les

pavillons d’exposition de la Safex ainsi que les esplanades mitoyennes seront mobilisés à l’effet d’accueillir ce nombre impressionnant

d’exposants. Ce rendez-vous professionnels est très attendu par l’ensemble des

intervenants des secteurs et métiers de la construction en quête d’une telle opportunité pour mettre en valeur leurs produits, leurs équipements

et toutes sortes de procédés de construction innovants. La corporation des architectes et urbanistes, celle des technologues des services et métiers

de la construction ainsi que les investisseurs et autres porteurs de projets y trouvent également, chacun pour ce qui le concerne, leur intérêt. Les

organisateurs ne dérogeront pas cette année encore à la règle en programmant du 23 au 26 avril pas moins de quatre journées techniques

ponctuées de conférences-débats autour de diverses problématiques liées à la construction, des travaux en ateliers, des séances de démonstration

et autres rencontres B2B. Les sujets mis en débats cette année portent

essentiellement sur l’innovation, l’éco-construction, l’industrie des matériaux de construction. Les participants à ces rencontres accorderont

également un grand intérêt à la transition numérique dans les diverses filières de la construction qui accusent un grand retard dans ce domaine.

Il s’agit, notamment, du Building Information Model (BIM), de l’architecture de terre, des nouvelles techniques et technologies de

construction, des matériaux de construction performants, de la promotion des produits locaux et de la création, seuls ou en partenariats, de

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nouveaux produits et procédés de construction. En marge du Salon seront

également organisés les traditionnels concours ‘’La Charrette d’or’’ et ‘’Archi-terre’’ ainsi que la seconde édition du trophée de l’innovation

‘’InnovBat’’ qui porte désormais le nom du défunt Sadok Stiti un des

principaux membres fondateurs du Salon Bâtimatec et son principal animateur depuis son lancement en 1998 jusqu’au

2017. Interrogé sur les raisons de l’attraction que ce salon n’a pas cessé

d’exercer sur les professionnels de la construction de plus en plus nombreux à y prendre part, le Président Directeur de Bâtimatec Expo,

monsieur Raouf Stiti explique que « Pour mieux asseoir la croissance et la pérennité du Bâtimatec , nous veillons à mettre davantage en lumière les

entreprises nationales, notamment les PME/PMI, qui innovent, mettent sur le marché des produits de qualité et arrivent surtout à conquérir des

marchés extérieurs, ce qui répond de manière judicieuse à l’ambition des pouvoirs publics de promouvoir de nouveaux pans de l’économie

algérienne hors hydrocarbures ». Détaillant les nouveautés introduites à l’occasion de l’édition 2018, il cite

entre autres, ce large coup de projecteur sur les entreprises qui ont

enregistré d’importantes avancées en matière d’innovations techniques et technologiques en précisant que « Les salons, conférences, forums

thématiques sur les métiers de la terre cuite, les produits rouges, l’industrie céramique, la sécurité industrielle, les risques professionnels,

l’industrie, la formation aux métiers du BTP, la climatisation et le développement durable qu’organise parallèlement la société Batimatec

Expos constituent d’inestimables sources d’informations sur l’état des lieux du secteur de la construction en phase de profonde mutation. Ce sont

autant d’informations et connaissances que nous mettons à la disposition des participants ».