Descleves stage

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Mots-Dits Québec Myriam Desclèves Université Lyon II

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Mots-Dits QuébecMyriam DesclèvesUniversité Lyon II

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Montréalcentre ?

Trudeau.

Oui !

12h36

13h02

13h30 13h54 14h22

14h52 15h24

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Sommaire

Mon

tréa

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C :

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à l’

étra

nger

Mot

s-di

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uéb

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Le B

ilan

Rem

erci

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Après sept ans d’études, il était temps de partir. Après plusieurs stages dans des pe-tites puis grosses structures, après des expériences dans des domaines assez variés, il était temps en effet d’aller voir un peu ailleurs avant de se lancer sur le marché du travail.

La plupart des français partent pour leurs années d’études dans des pays anglophones pour se nourrir de la langue, ou des pays chauds et accueillants dont la culture an-nonce une bonne année de festivités.Le Québec avouons le, n’est ni chaud et pas vraiment anglophone.Alors pourquoi avoir choisi le Québec ?

Montréal, QC.

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Les trois raisons qui m’ont convaincue de tenter l’aventure outre-atlantique sont aussi simples qu’elles n’ont rien en commun. La première est que Montréal est la capitale mon-tante du graphisme, la seconde est, il faut avouer, la proximité de la langue, et enfin, la beauté et le caractère du pays.Il y a plusieurs années que je nourrissais cette envie de découvrir le Québec, d’un moyen ou d’un autre, et mon expérience s’est révélée bien au dessus de mes espoirs.

J’ai commencé mon stage le 1 mai et je l’achèverai le 30 septembre prochain. Ce jour là cela fera plus de cinq mois que j’habite Montréal et que je m’imprègne de la culture. québécoise au sein d’une petite start-up du nom de Mots-Dits Québec.

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Lorsque j’ai postulé pour le stage, Mots-Dits Québec m’a paru un concept bien simple aux mécanismes aisés à comprendre. Il faut savoir avant tout que Mots-Dits Québec n’est pas une entreprise à proprement par-ler, mais bien un projet à part entière.

Il s’agit de créer une plateforme so-ciale, reposant sur les échanges de bonnes adresses au sein d’une com-munauté.Se trouvent dans ces informations des lieux variés, du restaurant au festival, de la location de vélo au weekend en canoë. Ces bons plans sont proposés par les utilisateurs, sous forme de «mot-dit» et sont partagés à la com-munauté. Chacun peut ainsi partager ses idées, demander conseil aux autres membres et rechercher de nouveaux lieux, s’aidant ainsi des mots-dits et avis de ses «amis» du réseau.

Mais ce concept prend tout à fait son sens à Montréal même. Je n’ai compris le véritable but qu’en y arrivant.

Mots-Dits Québec

Gentil

Le québécois est :

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En effet, au coeur d’un pays majo-ritairement anglophone et avec la moité de sa province occupée par les autochtones montagnais et l’hiver, le Québec n’est qu’une petite poin-gée de résistants qui sont désormais envahis par une race insupportable, maniérée et orgueilleuse : le fran-çais.

Celui-ci, autrefois bien accepté, a cependant du mal aujourd’hui a redorer son image. Les français af-fluent pour étudier, s’installer et travailler : c’est bien connu, le fran-çais est mauvais en langues, et quoi de mieux pour se dépayser qu’une expérience à l’étranger dans un pays qui parle français et où le mélange des cultures lui permet de se sentir à la fois chez soi et un peu aux Etats-Unis ?En résumé, le Québec se sent enva-hi par le français bobo, qui traverse au feu rouge et ne fait pas la queue pour entrer dans le bus.

Mots-Dits QuébecLe concept

Râleur

Arrogant

Bavard

Fumeur

Guindé

Malpoli

Pédant

Parisien

Prétentieux

Le français est :

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C ’ e s t au coeur du climat convi-

vial et chaleureux de la bonne guerre des francophones qu’est né Mots-Dits Qué-

bec. Il est aisé de comprendre le choix du nom. L’in-jure favorite du Québecois à l’égard du français étant le

fa meu x il était

bien facile de le réutiliser sous une nouvelle forme, comme boutade. La lo-cution «mot-dit» s’explique d’elle-même, puisque le principe même du projet (nous l’expliquerons en détail plus loin) est le partage de «mots» au sujet du Québec.Pour appuyer ce nom, l’emblême de la fleur de lys a été choisi. Re-modelée d’un trait plus moderne, elle s’inscrit cependant dans la tradition québécoise, dont elle est le le plus marquant. On la retrouve sur

le drapeau provincial, sur de nom-breuses enseignes, mais également sur les plaques

d’immatriculation des voitures. Elle est égale-ment l’ancêtre de la rose des vents et

servait à indiquer le nord sur les cartes.

Maudit français

symbole

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Tout a commencé dans la tête de Mikaël Theimer, diplômé de HEC et amoureux de Montréal. Très vite plusieurs projets ambitieux vont le pousser à abandonner son boulot de commercial chez Cossette et se lancer à l’aventure.Entrepreneur et ingénieux, il choisit de se tourner vers son ami Hugo Dubs, desi-gner interactif chez Vision Globale. Ensemble, ces deux jeunes français installés à Montréal depuis plusieurs années déjà, parviennent à la même conclusion : il faut réhausser l’opinion du Québécois sur le Français, en donnant à celui ci des armes pour lui permettre d’annoncer à tout le Québec qu’il est tombé en amour avec lui.

Mikaël

HugoTheimer

Dubs&

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Fascinant !

C’est vraiment une architecture

bizarre !

Tu prends pas de photos?

Non, moi je m’intéresse à

l’humain.

Pardon.Ha.

Un truc entre américain et européen.

C’est beau.

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Pour parvenir à exprimer son affection pour le Québec, le français a donc be-soin d’outils efficaces.

Mikaël et Hugo décident de mettre en place le prototype d’une API avec l’aide d’un développeur canadien anglophone, Stephen. Ce site web a pour but de ser-vir de réseau social permettant le partage entre québécois et français des bons plans au Québec. Bons restaurants, bars sympathiques, destinations de «fin de semaine», meilleure poutine… etc.

Chacun de ces conseils constituent un “Mot-dit”, qu’on peut liker, commenter ou partager à ses amis. Il est possible également de bookmarquer cet élément, permettant ainsi à chaque utilisateur de se créer son propre guide du Québec, 100% crowdsourcé.

D’autre part, l’utilisateur peut rechercher les bons plans créés par les autres internautes en posant une question.Ces questions s’articulent toutes de la même manière : elles sont constituées d’un verbe, d’un complément et d’un lieu. On peut modifier cette recherche en changeant tour à tour ces trois éléments, appellés «do what where».

Une fois la question posée, ces trois éléments agissent comme des filtres et af-fichent une série de mots-dits, qu’on peut ensuite trier par popularité ou date.

Un guide personnalisédu Québec

100% crowdsourcé

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du Québec...je bosse encore de mon côté, en tant que Designer interactif, et je

planche sur MDQ généralement quand je sors du taff. Il va falloir qu’on soit donc très coordonnés, et que tu me follow ton travail de la journée tous les soirs à 17h pour que je puisse prendre le relais efficacement.

Ta mission est de créer et intégrer les élé-ments du front end. Je serai là pour lier

ton travail à celui de Stephen, le dev.

Mika s’absente pendant deux semaines, et dans

l’idéal on doit avoir bou-clé la première version du site à ce moment là.

C’est correc’ ?

Bon.Je crois.

T’es sûre ?Ouioui.

Whisky ?

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Je cherche àexplorerquelquechoseprès dema localisation

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De la même manière, il est possible de créer un mot-dit, ou de poser une question directement à la communauté. Ces mots dits, représentés sous forme de tuiles, s’afficheront dans le feedback de la communauté et chacun pourra proposer une réponse. Ainsi, le contenu généré par ces questions et ces partages alimente en perma-nence la plateforme.

Pour mener à bout l’expérience utilisateur, il est possible de se créer un espace personnel sur le site, ou de se connecter à partir de son profil Facebook.C’est cet espace qui permet de conserver les mots-dits bookmarkés dans le but de se constituer un guide personnel du Québec, mais aussi d’accéder aux profils et guides d’autres utilisateurs. Il est également possible de s’abonner aux publica-tions de certains d’entre eux, pour créer sa propre communauté.

Le fait de pouvoir partager ses mots-dits entre «amis» est un des piliers princi-paux du concept. En effet il repose sur le fait que l’utilisateur est plus à même d’écouter le conseil d’une personne proche ou dont les goûts semblent s’approcher des siens, que d’un parfait inconnu sur un forum bidon.

Le projet s’articule donc autour de cette application web, puis mobile, ainsi que d’une communication visant à faire connaître et aimer le concept.

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Les tâches

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C’est là que j’interviens. Le projet étant lancé peu avant mon arrivée, j’ai pu attaquer ma première tâche dès le premier jour. Débauchée en tant qu’integratrice, il m’a fallu remettre la main à la pâte et rassembler les connaissances acquises au long des deux dernières années. Le backend étant géré par le developpeur, j’ai du concevoir en brut le site dont Hugo et Mikael avaient dressé les maquettes; tous les visuels présentés ci dessus sont des captures d’écran du resultat.

Travaillant tout d’abord en local pour consituter les premières lignes directrices du frontend, j’ai dû me familiariser un peu avec python pour faire fonctionner l’applica-tion en ligne, permettant à Hugo de suivre mon travail chaque jour.Chaque matin je téléchargeais ainsi la version de la veille pour la modifier, et le soir je renvoyais le dossier à Hugo, qui travaillait à son tour dessus en rentrant de son propre travail.Ce premier mois fut particulièrement intensif pour moi, car je me suis naturellement heurtée à plusieurs techniques encore inconnues et des langages mal maîtrisés. La plupart du temps je travaillais de chez moi le matin et m’installais l’après midi dans le bureau installé pour moi dans l’appartement de Hugo. Cela me permettait de re-trouver celui-ci systématiquement à la sortie de son travail pour pouvoir échanger en direct sur les avancées de l’API.

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J’ai tout d’abord concentré mon travail sur les bases de la mise en page. Etant spécialisée en graphisme je n’avais pas retouché le CSS et le JS depuis l’année dernière et je dois avouer que l’on oublie vite. Les bons reflexes sont revenus peu à peu et j’ai pu ainsi me faire plaisir et me mettre à la recherche de plusieurs tuto-riels pour améliorer l’interactivité et le design général. Les retours quotidiens de Mikaël et Hugo sur mon travail m’ont permis de m’orienter et m’organiser tous les jours pour avancer plus efficacement dans les tâches.Régulièrement nous nous retrouvions pour faire des points sur le graphisme gé-néral du site : étant donné que nous ne travaillions rarement au même moment, ni au même endroit, il était important de bien savoir se coordonner. Ces points, tout d’abord quasiment quotidiens se sont peu à peu espacés jusqu’à la fin de la conception technique de l’application. Nous avons remis regulièrement en ques-tion l’orientation du design, les couleurs et l’organisation de la page, mais glo-balement nous avons suivi la structure d’origine. J’étais donc à la fois force de proposition pour le design web, sur lequel j’avais entière liberté, mais également chargée de la plupat de l’intégration. En effet elle-ci n’aurait pu être complète sans le travail de Hugo, chargé d’assembler le front-end que je réalisais sur le back-end de Stephen et qui m’a, de nombreuses fois, dépannée face aux difficul-tés rencontrées, notamment en javascript.

Intégration

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Les T-shirts

Les

tâc

hes

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Au bout d’un mois, l’ensemble de la conception de l’API commença à tenir la route. Pour fignoler le travail et ajouter les éventuelles fonctionnalités, il fallait cependant un nouveau développeur pour prendre le relais. Les financements faisant défaut, Mikaël a proposé de lancer le plan de communication et d’étayer la présence sur les réseaux sociaux.

Pour appuyer cette communication, Mikaël et Hugo ont donc décidé de lancer la création de T-Shirt à l’effigie du Québec, une de leur premières idées. Cette fois ci le jeu était de parler du pays, de mettre en valeur ses qualités et ce pourquoi les habitants y sont attachés.

Les T-shirts

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Les T-shirts

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Partant du principe que les français ne sont chauvins que lors-

qu’ils sont à l’étranger, l’équipe de MDQ a donc décidé de leur parler de leur pays pour leur faire aimer le Québec. Par la même occasion le public

québecois pourra à son tour être sensible à ces clins d’oeil.Nous avons donc tout d’abord choisi de représenter les lieux importants de la vie Montréalaise

et ses constituants typiques. Ville paisible et joyeuse, lieu de festivals et de partage, nous avons axés les premiers design de t-shirt sur deux évènements typiques qui rythme l’été

: les piknic electronik et les tams-tams. Ces deux activités se déroulent tous les di-manches et réunissent un public electro autour de la sta-tue de l’Homme de Calder, et un public plutôt hippie et amateur de percussions autour de la statue Jacques Cartier au coeur du parc du Mont Royal.

Je me suis donc lancée dans la création d’illustrations. Dans un style gravure, à la tablette graphique sur pho-toshop, j’ai donc réalisé une série «Mots-Dits Québec» en blanc sur noir, représentant la statue de l’homme de Cal-der et celle de Jacques Cartier. Une fois cette ligne vali-dée j’ai réalisée dans le même style les design suivants : L’ADN, Winter is coming et Parke ton char. Trois créations qui symbolisent la vie d’un vrai Montréalais : la poutine, l’hiver et la voiture.

En parallèle, sous les conseils de Marie-Astrid et Hugo, j’ai débuté une nouvelle série de dessins illustrant les expres-sions québécoises. Encouragée par Mikaël à donner plus de grain à mes créations réalisées sur photoshop, j’ai finale-ment opté pour un travail à l’aquarelle sur carnet canson.

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Suite à quelques sondages sur la page facebook Mots-Dits Québec, les premiers designs réalisés par Hugo et moi-même semblent re-cevoir l’adhésion de la commu-nauté. Il faut désormais lancer une boutique qui permettrait de les mettre en valeur et de les vendre. Pendant que Hugo et Mi-kaël mettent en place ce nouvel outil, je prends à ma charge la réalisation de la nouvelle série de modèles de t-shirt en aquarelle.

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Shooting

Top !

Un sourire ?

Génial.

Plus à gauche

Cool !

Clic.

Clic.

Clic.

Clic.

Clic.

Clic.

Clic.

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Les rencontres avec divers impri-meurs permettent de concrétiser les premiers t-shirts au nom de la marque. Quelques jours plus tard, un premier shooting photo a lieu dans le studio prêté par Cossette à l’équipe de Mikaël, qui travaille en parallèle sur un projet photo sur Montréal qui commence à prendre de l’ampleur.Fin juillet la boutique est en ligne et les ventes commencent, nous réalisons une newsletter et une Thanks Card pour accompagner les envois postaux.A l’occasion du weekend d’inté-gration de l’université anglophone McGill, le 25 aout, nous avons ins-tallé un stand en partenariat avec une association sportive sur le campus et réalisé quelques ventes de T-shirts.

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En parallèle de cette action com-merciale visant à faire connaître la marque et à prendre position sur le marché, Mikaël a poursui-vi ses entretiens avec divers in-vestisseurs pour trouver les fonds qui permettront de finaliser le developpement de l’API et la pro-duction d’une application mo-bile. Après plusieurs rencontres, l’une d’entre elle semble donner des fruits. Un jeune entrepreneur cherche à investir dans un projet et les ambitions de Mots-Dits Qué-bec semblent coïncider avec les siennes. C’est l’occasion inédite de lancer réélement le projet, en pou-vant ainsi s’entourer d’une équipe de développeurs chevronnés.

L’application

Après avoir défini l’ensemble de l’UX et les premiers zoning, Mikaël et Hugo m’ont confié le graphisme de l’application mobile, qui a pour but premier de s’ins-taller au Québec avant d’être élargie au monde entier.L’application mobile reprend donc la plupart des fonc-tionnalités de la version Web en simplifiant son utilisa-tion pour permettre aux utilisateurs un premier contact

avec le concept, avant de pouvoir profi-ter de la version web. Sa conception est encore en cours.

mobile

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avec le concept, avant de pouvoir profi-ter de la version web. Sa conception est encore en cours.

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Bien qu’il me reste encore un mois d’expérience ici, je peux dès lors faire un bilan assez com-plet des problèmes rencontrés et des acquis de cette expérience au Canada.Les trois tâches qui m’ont été assignées ont été très différentes, et pratiquer le graphisme, le dessin et l’intégration ont été pour moi une occasion unique de mettre en pratique mes diverses compétences. Si celles-ci ont été mises à rude épreuve, notamment dans le domaine de l’intégration web, je suis convaincue de mon progrès dans chacunes d’elles.D’autre part, le dessin étant mon atout principal j’ai eu de la chance de pouvoir apporter une réélle et originale contribution à Mots-Dits Québec.Cependant je suis encore bien en deça techniquement des standarts actuels et je ne pense pas pouvoir m’épanouir entièrement dans le domaine strict du dessin. C’est pour cela que j’ai choisi de développer mes compétences en graphisme et en conception web. J’ai pu noter un large progrès ces dernières années, bien que mes ressources dans ces domaines soient encore incomplètes et hé-sitantes, et j’espère pou- voir continuer à me for-mer et à entretenir mes connaissances.

Il est évident qu’une ex- périence à l’étranger se révèle très vite enrichis- sante d’un point de vu autant professionnel que personnel.Ce voyage de six mois à travers le Québec m’a permis non seulement de découvrir une culture et un pays attachant, mais également de me tester.Cela a été l’occasion d’améliorer mes méthodes de travail mais également d’en savoir plus sur les attentes que j’ai du monde du travail. L’accueil au sein de Mots-Dits Québec a été très chaleureux et les relations entre les différents acteurs très conviviales et enrichissantes. Ce-pendant le travail en autonomie, a été plus difficile que je l’appréhendais. Le manque d’une vie de bureau traditionnelle s’est fait sentir, même si mes collègues ont été très disponibles et réactifs à mes besoins.J’ai d’autre part gagné en organisation et en confiance en soi. Le fait d’être au sein d’une toute petite structure force très rapidement à prendre sa place et aller de l’avant.

Bilan.

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Remerciements

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Remerciements

Merci à l’université Lyon II en la per-sonne M. Reynaud pour nous avoir permis de réaliser ces expériences professionnelles à Montréal, mais éga-lement à tous le corps enseignant et administratif qui nous ont formés, encouragés et écoutés durant ces deux dernières années.

Merci également à Mots-Dits Québec qui m’a donné l’occasion de découvrir le Québec et de réaliser ainsi un de mes rêves.

Je tiens à remercier plus particuliè-rement Mikaël pour son accueil, ses idées et sa créativité, ainsi que de m’avoir partagé sa passion du Québec.

Un immense merci à Hugo pour son talent et ses conseils, et particulière-ment pour sa finesse et son sens du contact. Et son humour.

Un merci à Marie-Astrid pour sa bonne humeur et ses idées créa-tives.A gros Pips pour son accueil et sa moelleuse compagnie.

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Les maudits français c’est

ceux qui repartent !