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    COUR

    Prof.

    UFR des Sciences de laNature

    Ministère de l’Enseignementet de la Recherche Scienti

     

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    CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE REGNE ANIMAL

    Introduction

    Les animaux comme les végétaux sont des êtres vivants. Ils naissent, grandissent, se multiplient et

    meurent. Ils constitués tous d’une ou de plusieurs cellules. L’animal est pourvu d’un système nerveux,

    il se déplace pour chasser et capturer des proies : il est hétérotrophe. On estime qu’il existe

    actuellement environ 2,5 millions d’espèces animales. Chaque individu appartient à un groupe

    (embranchement) et son état civil consiste en deux noms : le premier est le genre, le deuxième est le

    nom de l’espèce qui sont suivis du nom de l’auteur et de l’année. Exemple : Glossina palpalis

     gambiensis, Vanderplanck, 1949.

    La classification animale a commencé par Aristote qui distingua animaux à sang blancs et à sang

    rouge. De nos jours, la systématique est une science complexe qui repose sur la phylogénèse, c’est-à-

    dire l’étude des formes et des alignées animales et de leur enchainement. Ainsi, la faune actuelle ne

    serait que le résidu des faunes disparues depuis la nuit des temps. La chronologie expliquerait donc lerègne animal. On admet que la vie sur terre a débuté avec l’apparition des algues unicellulaires vertes.

    Certaines de ces algues étaient munies de flagelles. Ce sont les Phytoflagellés. Ces algues, en perdant

    leur chloroplaste à l’obscurité auraient donné naissance aux Protozoaires.

    La première étape de la vie, après son apparition est donc l’étape unicellulaire. Les Protozoaires sont

    de petites tailles et ils sont limités dans leur activité.

    La deuxième étape de l’évolution animale est l’étape pluricellulaire. L’animal devient un métazoaire.

    Il peut grandir, possède des tissus qui vont donner es organes. Schématiquement, les métazoaires

     proviennent d’un œuf dont la segmentation donnera d’abord une morula, puis une blastula. Sa

    gastrulation donnera une gastrula limitée par deux parois : l’ectoderme et l’endoderme. Ce sont lesdiploblastiques. Entre les deux feuillets se trouve une gelée : la mésoglée (ex : Spongiaires).

    L’apparition d’un troisième feuillet, le mésoderme qui se situe entre l’ectoderme et l’endoderme

    caractéristique des animaux triploblastiques qui se subdivisent en deux ensembles : les Acœlomates et

    les Cœlomates.

    Chez les Acœlomates, le cœlome est absent et ils n’ont pas de cavités, exemple des Taenia.

    Chez les Coelomates, le mésoderme délimite une cavité cœlomique.

    L’évolution des Coelomates permet de distinguer deux lignées : les Protostomiens  et les

    Deutérostomiens.

    Chez les Protostomiens :

    la division de l’œuf se fait selon le mode spiral. Elle est inégale et donne des micromères et

    des macromères. Chaque cellule a un avenir précocement déterminé.

    le blastopore est à l’origine de la bouche ;

    le cœlome se forme par schizocœlie c’est-à-dire par apparition de fentes dans la masse du

    mésoderme ;

    la chaine nerveuse est ventrale, ce sont donc des Hyponeuriens

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    Chez les Deutérostomiens :

    la segmentation est de type radiaire et chaque cellule peut au stade précoce se substituer à une

    autre et conduire à un accroissement harmonieux. Son évolution est plus indéterminée ;

    le blastopore donne l’anus, la bouche se forme secondairement ;

    le cœlome se forme par évagination des parois de l’archantéron, ce qui correspond à uneformation par entérocœlie ;

    le système nerveux est soit dorsal, il correspond aux épineuriens, soit superficiel comme les

    échinodermes qui sont des épithélioneuriens

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    CHAPITRE II : PROTOZOAIRES

    1. Définition

    Organismes unicellulaires mobiles au moins à un stade de leur cycle biologique. Petite taille, varie de

    2 µm à 5 mm : 2 µm (Sporozoaires), 5 mm (Amibes). La structure de base est : une masse

    cytoplasmique, limitée par une membrane cellulaire dans laquelle on trouve les organites suivants :

    Les mitochondries : nombre variable, trypanosome avec une seule mitochondrie géante :

    kinoplase ;

    L‘appareil de Golgi  : formé par l’empilement de saccules aplatis formant des dictyosomes

    reparti dans le cytoplasme ;

    Le réticulum endoplasmique  : réseau plus ou moins dense de tubules porteuses minuscules

    ribosomes ;

    Vésicules intracytoplasmiques : renferment différents enzymes qui participent au métabolisme

    de la cellule ; Le cytosquelette : est important, constitué de microfilaments et de microtubules ;

    Le centriole : il est constitué de structure classique ;

    corps basaux = blépharoplastes : présents à la base des cils et des flagelles ;

    Le noyau : forme et taille variées mais classique dans sa structure. Il est double chez les ciliés

    = micro et macronucléus ;

    Les enclaves  : lieu de stock des produits du métabolisme, exemple des paraglycogènes des

    Sporozoaires ou les substances huileuses chez les Radiolaires ;

    les organites spécialisés comme les axostyle et les vacuoles pulsatives, les cils, flagelles etc…

    2. Habitats

    Les Protozoaires se rencontrent presque partout à l’état libre pourvu que le milieu soit aqueux ou très

    humide. On les trouve dans les eaux douces, saumâtres ou très salées, dans la terre humide et humus.

     Nombreux sont des parasites et provoquent des maladies, d’autres par contre sont symbiotes.

    3. La reproduction

    Certains protozoaires passent par des cycles compliqués ou alternent la reproduction sexuée et la

    reproduction asexuée.

    a. Reproduction sexuée

    Chez les protozoaires, la reproduction sexuée joue un rôle effacé dans la multiplication des individus

    qui est surtout assurée par la reproduction asexuée. La reproduction sexuée est inconnue chez les

    amibes libres et parasites.

    Dans la reproduction sexuée, on distingue 3 catégories :

    Tout le cycle se compose d’individus haplontes c’est-à-dire à n chromosomes. C’est le cas des

    Sporozoaires avec un cycle haplobiontique ;

    Il y a alternance entre la phase haploïde et diploïde. Chaque phase correspond à des

    générations. Exemple : Foraminifères = cycle haplodiplobiontique ;

    La méiose s’effectue au cours de la gamétogénèse. Exemple : Rhizopodes = cycle

    diplobiontique.

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    b. Reproduction sexuée

    Elle s’effectue selon 3 aspects différents :

    Division binaire

    C’est la scission en 2 d’un individu. La division peut être longitudinale ou transverse. La division

    longitudinale s’effectue chez les trypanosomes la division transverse s’effectue chez les ciliés

    (Paramécie).

    Division multiple ou schizogamie

    Le noyau se divise plusieurs fois de suite sans que le cytoplasme ne se découpe. Après les divisions, le

    cytoplasme se découpe en autant d’éléments uni nucléés ou schizozoïtes. Exemple : Plasmodium

    Bourgeonnement = gemmiparité

    Un ou plusieurs bourgeons s’organisent sur le corps maternel puis se détachent et vont reformer desindividus complets. Exemples : ciliés.

    4. Etude et classification des Protozoaires

    4.1. Les flagellés

    a. Description générale

    Un flagellé présente une structure avec membrane, cytoplasme, noyau et un ou plusieurs flagelles qui

    assurent le déplacement de la cellule. La cellule renferme un organisme de soutien appelé axostyle

    constitué de faisceau de microtubules. Le flagelle prend naissance à partir d’un blépharoplaste sous-membranaire. Le déplacement s’effectue flagelle en avant. On parle de tractelle  alors que le

    spermatozoïde se déplace flagelle en arrière. On parle de pulselle. Il y a autant de blépharoplaste qu’il

    y a de flagelles.

    b. Exemple de flagellés

    Les Trypanosomidés

    Parasite de l’homme et du bétail et responsable de graves maladies. Ils sont transmis soit par la piqûre

    d’un insecte (maladie du sommeil), soit par les déjections d’un insecte hématophage (soit par contact

    direct (maladie des chevaux). Les trypanosomes existent sous plusieurs formes. Les critères dedistinction reposent sur l’importance de la membrane ondulante. Ce sont :

    Forme Trypanosoma (Fig.1 A)

    C’est une cellule effilée de 2 à 3µm de large et 20µ de long. Elle se rencontre dans le sang des

    vertébrés. Sa membrane ondulante parcourt toute la longueur de la cellule.

    Forme Crithidia

    Le blépharoplaste est près du noyau et la membrane ondulante couvre environ la moitié de la cellule.

    Cette forme existe dans le tube digestif des insectes piqueurs.

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    Forme Leptomonas

    Pas de membrane ondulante. Cette forme est présente dans le tube digestif des invertébrés

    (Mollusques, insectes….)

    Forme Leishmania

    C’est une petite cellule non effilée et sans flagelle. On les trouve à l’intérieur des cellules notamment

    les globules blancs et les organes lymphatiques tels que la rate, le ganglion, etc.…

    Exemple : Leishmania tropica : transmis par un insecte Phlébotome dont le chien et les rongeurs sont

    les réservoirs de virus.

     Leishmania donovani : 95% sont virus, leishmaniose viscérale ou Kala-azar ou maladie noire.

    Les Trichomonadidés

    Les Trichomonas ont une taille plus importante que celle des Trypanosomidés (30µm). Ils ont 4 à 5flagelles repartis en flagelles antérieurs libres et en un seul flagelle postérieur qui domine avec la

    membrane cellulaire, une membrane ondulante très nette. Axostyle est important et va d’un pôle à

    l’autre. Ils sont soit parasite soit symbionte.

    Exemple : - Trichomonas taenax = vit dans la bouche

    - Trichomonas intestinalis = vit dans le gros intestin

    - Trichomonas vaginalis = vit dans le vagin de la femme

    -Macrotrichomonas = vivent en symbionte avec les termites.

    Les Choanoflagellés (Fig.1 B)

    Protozoaire ayant au pôle basal un pédoncule de fixation et au pôle apical une collerette en entonnoir

    qui entoure un flagelle. Ils se nourrissent surtout de bactéries.

    Les Opalines

    Ce sont des protozoaires pluriflagellés, plurinucléés qui parasitent les vertébrés à sang froid

    notamment les batraciens, les poissons, les reptiles. Ils vivent dans la vessie et le rectum.

    Exemple : Opalina ranarum (Fig.1 C)

    Elle se présente comme une petite feuille aplatie de 100 à 1300µm de long. Son corps est recouvert

    d’une multitude de flagelles disposés selon des lignes régulières. Elle se reproduit par voie asexuée et

    sexuée. Il y a un synchronisme entre la reproduction de l’opaline et celle du batracien.

    4.2. Les Amibes

    a. Description générale

    Les Amibes se rencontrent au fond des mares et des étangs, en milieu marin et dans la terre humide.

    Certaines amibes sont parasites. Lorsque les conditions de vie deviennent défavorables, les amibes

     peuvent s’enkyster. Ce sont des protozoaires qui se déplacent à l’aide de pseudopodes lobés, filiformes

    ou réticulés. Le cytoplasme périphérique ou ectoplasme est plus granuleux que le cytoplasme profond

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    en endoplasme. Les cytoplasmes sont enfermés dans une membrane élastique qui est le  plasmalemme.

    Celle-ci sécrète parfois une coque chitineuse ou minérale.

    A partir de la présence ou non de la coque protectrice, de sa nature et de sa structure et également du

    milieu de vie on distingue :

    Les amibes nues (Gymnamibiens)

    Les amibes à coque chitineuse (Thécamibiens)

    Les amibes à thèque chitineuse ou calcaire multiperforée (Foraminifères)

    b. Les Gymnamibiens (Fig.1 D)

    • Chaos diffluens : amibe géante dont la taille varie de 300 à 500µm. Elle rampe à la surface des

     boues et des vases  des mares stagnantes. Elle se nourrit de proies vivantes animales ou

    végétales qu’elle engloutit à l’aide de ses pseudopodes. Son cytoplasme possède d’énormes

    vacuoles digestives, souvent aussi une vacuole pulsatile. Aucun phénomène sexuel n’est

    connu. Cette amibe est dangereuse car elle détruit les bactéries nitrifiantes utiles à lafertilisation des sols. Elle joue donc un rôle néfaste pour l’agriculture.

    •  Entamoeba histolytica : cette amibe vit dans l’intestin ou elle se multiplie dans la muqueuse de

    la paroi intestinale. Elle se nourrit d’hématies. Elle cause à l’homme l’amibiase caractérisée

     par des selles plus ou moins sanguinolentes. Cette amibe existe sous deux formes :

    -la forme végétale ou forme minuta qui est non pathogène

    -la forme hématophage qui provoque les hémorragies.

    c. Les Thécamibiens (Fig.1 E)

     Ce sont des amibes entourées d’un revêtement externe chitineuse avec en plus des paires de sable, de

    fragments de coquille etc… Cette pseudo-coquille laisse apparaître un orifice par lequel l’animaldéveloppe ses pseudopodes pour se déplacer ou capturer les proies.

    Exemple :  Difflugia : vit en eau douce. Elle se reproduit par bourgeonnement précédé d’une division

    nucléaire.

    d. Les Foraminifères (Fig.1 F)

    Ce sont des protozoaires marins à pseudopodes fins et qui portent une coque chitineuse imprégnée de

    calcaire. Cette coque peut être à un orifice (foraminifères imperforés) ou avoir plusieurs orifices

    (foraminifères perforés) et elle est recouverte par le cytoplasme et devient donc interne. Certaines

    espèces vivent en haute mer (pélagique et planctonique) ou au fond (espèces benthiques). Les formesfossiles sont très nombreuses. Leur présence peut permettre souvent de déceler une nappe de pétrole.

    Ces formes actuelles contribuent à l’accumulation de sédiments. Le cycle de reproduction comprend

    une alternance de générations (diploïdes avec les schizontes et haploïdes avec les gamontes : c’est un

    cycle haplodiplobiontique.

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    Fig. 1: Représentation schématique du Trypanosome (A), de Choanoflagellés (B), d’Opalina

    ranarum (C), de Gymnamibien (D), de Thécamibien (E) et Foraminifères (F)

     

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    4.3. Les Actinopodes

    a. Description générale

    Ces protozoaires se différencient des précédents par :

    La disposition rayonnante des pseudopodes ;

    Par la présence de formations filamenteuses rigides : les axopodes. (Fig.3 A)

    Les Actinopodes sont subdivisés en 3 classes.

    b. Les Acanthaires

    Les acanthaires sont libres, marins (environ 400m de profondeur). Leur organisation comprend des

     pseudopodes et des axopodes à disposition radiaire. Les axopodes sont à base de sulfate, de silicate

    d’aluminium et de calcium. Ces acanthaires possèdent une formation spéciale appelée capsule

    centrale.

    c. Les Radiolaires

    Ils sont marins, planctoniques, leur squelette est constitué de silice pure. Il possède une capsule

    centrale qui sépare l’ectoplasme de l’endoplasme. Ils se nourrissent de proies vivantes : crustacées,

    flagellés, etc…. Le noyau des radiolaires se trouve dans l’endoplasme, donc il est intracapsulaire.

    d. Les Héliozoaires

    Ils sont pourvus d’un squelette rayonnant comprenant des pseudopodes fins et des axopodes de nature

    siliceuse. Les structures squelettiques partent d’un corps central appelé centroplasme. Ils vivent dans

    l’eau douce. Ils possèdent une vacuole pulsatile et se nourrissent de proies animales variées. La

    distinction entre ectoplasme périphérique et endoplasme interne est franche. La reproduction asexuée

    se fait par division binaire ou bourgeonnement.

    4.4. Les Sporozoaires

    a. Description générale

    Les Protozoaires tous parasites. Leur vie parasitaire a pour conséquence la simplification de leur

    structure. On les rencontre dans le tube digestif des vertébrés et des invertébrés ainsi que dans les

    hématies des mammifères. Leur reproduction est caractérisée par une alternance de phase asexuée

    (schizogamie) et de phase sexuée (gamogamie). Le cycle biologique commence toujours par un germe

    effilé, de petite taille et uninucléé : le sporozoïte

    b. Les Grégarines

    Ce sont des individus de grande taille de 70 à 5000µm. qui parasitent l’intestin de divers invertébrés :

    Annelides, insectes. L’individu végétatif appelé trophozoïte est mobile et se déplace dans l’intestin de

    son hôte. Les gamètes sont produits par deux individus transformés en gamontes qui s’accouplent et

    s’enkystent avant que la gamétogénèse ne commence. (Fig.3 B)

    Exemple : Stylocephalus longicollis : vit dans l’intestin d’un petit coléoptère noir qui vit dans les

    endroits sombres et humides des maisons habitées. L’individu végétatif ou trophozoïte comprend 3

     parties :

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    Une partie étroite terminée en suçoir = épimérite

    Une partie moyenne intermédiaire, globuleuse = protomérite

    Une partie qui renferme la presque totalité du cytoplasme avec le noyau très central =

    deutomérite.

    Les grégaires possèdent une membrane de réserve particulière = le paraglycogène.

    A un moment donné le protozoaire se déplace, se détache de la paroi de l’intestin et devient libre sans

    épimérite. Il porte le nom de sporadins. Les sporadins vont s’unir 2 à 2 pour former des kystes appelés

    gamétokystes. Le noyau du kyste va se diviser plusieurs fois et le cytoplasme va se diviser autour de

    chaque noyau. Les individus ainsi formés sont des gamontes qui vont donner soit des gamètes mâles

    soit des gamètes femelles. Ces gamètes vont s’accoupler 2 à 2 pour donner une copula qui va

    s’entourer d’une coque et devenir des ookystes ou spores. Chaque spore va subir une division

    réductionnelle plus 2 mitoses, ce qui va engendrer la formation de 8 sporozoïdes. Ainsi la spore

    contenant 8 sporozoïtes est rejetée à l’extérieur. Le coléoptère va se contaminer en ingérant les

    aliments souillés de spores et le cycle va reprendre.

    On remarque que la phase diploïde du cycle est réduite au seul zygote = copula. Il s’agit d’un cycle

    haplobiontique.

    c. Les Coccidés

    Ce sont des sporozoaires de petite taille, immobiles, dont le cycle comporte une alternance de

    multiplication asexuée (schizogamie) et de multiplication différenciation de gamètes (gamogamie). Le

    cycle de développement peut se dérouler chez un hôte (monoxène) ou chez deux hôtes (hétéroxènes).

    - Parasites monoxènes : cas de Eimeria perforans

    Cette coccidie est spécifique du lapin ou elle provoque une maladie très grave appelée maladie du gros

    ventre. Le lapin se parasite à partir d’herbe souillée et humide. Cette coccide est parasite de l’intestin

    grêle.

    Parasite hétéroxène : cas de Plasmodium falciparum (Fig. 2)

    Elle est responsable du paludisme, véritable fléau mondial qui tue environ 2,5 millions de personnes. Il

    a été découvert par le médecin Laveran. La schizogonie se déroule chez l’homme, la gamogonie et la

    sporogonie  chez le moustique. La schizogonie s’effectue à 2 niveaux : le foie ( phase

    exoérythrocytaire) puis les globules rouges ou hématies ( phase érythrocytaire).

    Phase exoérythrocytaire  : les parasites sont injectés à l’homme par le moustique femelle,

    anophèle. Les parasites vont pénétrer dans une cellule du foie, se multiplier et donner de

    nombreux schizozoïtes qui vont être libérés dans le sang. Cette phase dure 7 jours.

    Phase érythrocytaire : les parasites libérés vont pénétrer dans les hématies où ils vont

    multiplier leur noyau, puis l’hématie va éclater pour libérer de nombreux parasites.

    Ces schizozoïtes vont à leur tour parasiter d’autres hématies. Chaque cycle de schizozoïte dure environ

    48 heures. Certains schizozoïtes vont donner des gamontes mâles et femelles. Ces 2 types de gamontes

    vont rester dans la circulation sanguine car leur évolution est bloquée et elle ne pourra se poursuivre

    que chez le moustique.

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    Fig.2. Cycle de développement de Plasmodium falciparum

    Cycle exoerythrocytaire HOMME

    Suite à la piqûre, les sporozoïtes (1) pénètrent dans les cellules hépatiques, forment un schizonte (2) etlibèrent des mérozoïtes (3).

    Cycle érythrocytaire HOMME

    Les mérozoïtes hépatiques entre dans les erythrocytes (4). Le mérozoïte va se transformer en stade en

    anneau (5). A ce stade, appelé trophozoite, apparaissent des grains de pigment dans le cytoplasme.

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    Ce trophozoïte entame une série de mitoses jusqu'à formation d’un schizonte (6) qui éclate pour libérer

    des mérozoites (7). Ces derniers peuvent ensuite envahir d'autres érythrocytes.

    Cycle parasitaire chez l’anophèle

    La moustique femelle prend son repas sanguin sur un individu porteur de futur gamonte (8). Lesgamétocytes femelles (9.1) et mâles (9.2) se transforment en gamètes femelles (10) ou mâles (11) (12)(13). Formation d’un zygote (14) qui se transforme en ookinete allongé et mobile (15) (16) (17) quivient se loger dans l’épithélium intestinal (18) et se transforme en oocyste (19). A l'intérieur de cetoocyste se formeront des milliers de sporozoites (20). Les sporozoïtes (21) passent dans les glandessalivaires (22) prêts a être transmis au prochain individu.

    4.5. Les Ciliés

    a. Description générale

    Ce sont des protozoaires aquatiques caractérisés par un revêtement de cils vibratiles implantés

    régulièrement selon des lignes obliques. Cette ciliature en fait de bons nageurs. Ils vivent en eaudouce, en mer ou dans les eaux saumâtres. Certains sont parasites, d’autres sont symbiontes dans les

     panses des ruminants. Leur taille varie entre 200 et 300µm. certains sont pédonculés et mènent une vie

    fixée. Chaque cellule possède 2 noyaux :

    Micronucléus = petit, a un rôle dans la reproduction

    Macronucléus = qui préside la vie végétative de la cellule

    Il se reproduit par une simple division transverse environ 2 à 3 jours. La reproduction sexuée se fait

     par conjugaison au cours de la quelle 2 noyaux haploïdes sont échangés entre 2 partenaires.

    b. Exemple : la paramécie = Paramecium caudatum

    Elle se rencontre en eau douce parmi les plantes immergées, la cellule mesure environ 250 µm. Le

    corps de la paramécie est recouvert de cils vibratiles et entre les cils on trouve des bâtonnets appelé

    trichocystes. Sur la face ventrale on trouve une fente oblique appelée péristome ou bouche et qui se

    termine par un conduit appelé cytopharynx. (Fig. 3 C)

    La conjuguaison

    1) Deux paramécies vont s’accoler bouche a bouche. Leur macronucléus va disparaitre. Les 2N

    chromosomes vont s’individualiser dans le micronucleus hypertrophié.

    La première division se déroule, chaque paramécie contient 2 noyaux fils diploïdes.

    2) Une deuxième division a lieu. Elle est réductionnelle et aboutit pour chaque paramécie a 4

    noyaux haploïdes.

    3) Sur les 4 noyaux, 3 dégénèrent. Le quatrième se divise pour donner 2 noyaux haploïdes. Ce

    sont les noyaux de fécondation ( pronucléi).

    4) L’un des pronucléi reste stationnaire= la femelle, l’autre migre dans le cytoplasme de la

     paramécie conjointe qui correspond au mâle (pronucléus mâle)

    5) La fusion nucléaire a lieu et rétablit la diploïdie, c’est la fécondation.

    6) Le noyau de fécondation se divise 3 fois de suite donnant 8 noyaux fils : dont 3 dégénèrent, 4

    vont donner des macronucléus, le huitième se divise 2 fois de suite ce qui permet d’avoir 4 paramécies filles de part et d’autres.

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     N.B : Les pronucléi ne sont pas des cellules, ce sont des noyaux et leur division ne donnent

    que des noyaux et non des cellules filles.

    4-6. Les Acinétiens =Tentaculifères

    A l’état adulte, ils n’ont pas de ciliature mais possèdent des tentacules. Les cils n’existent que chez les

    embryons. Ils sont fixés sur un support par un pédoncule. La reproduction se fait par bourgeonnement

    externe ou interne. Il possède un macronucléus ramifié et un micronucleus simple. Ils vivent en eau

    salée ou douce. Plusieurs espèces pratiquent la  phorésie en se fixant sur les organismes vivants et

    mobiles qui les véhicules (crustacés, insectes).

    4-7. Les Myxozoaires

    Les myxozoaires étaient jusqu’à 1960 classés parmi les protozoaires. Mais grâce à des études

    microscopiques, électroniques on a pu découvrir leur vraie nature. Ils constituent un phylum de

     plusieurs cellules qui n’ont pas atteint un niveau très élevé de différenciation. Toute fois, on continuede les classer parmi les protozoaires à cause du manque dans leur cycle de gamètes et d’œufs, comme

    c’est le cas chez les métazoaires. Ils sont parasitent de poissons, de batraciens, reptiles ou d’annélides

    d’eau douce. Leur cycle de développement n’est pas tous parfaitement établi.

    Exemple : Myxobolus pfeifferi : parasite de poisson.

    4-8. Microspora

    Ils possèdent une seule capsule polaire.

    Exemple: Nosema bombycis.

    Responsable d’une maladie mortelle du ver à soie, la pébrine, à la base de la lutte biologique contre les

    moustiques.

    Classification sommaire des protozoaires

    I-Phylum des sarcomastigophora (Rhizoflagellés)

    1-Sous-phylum des Mastigophora

    Ordre des Choanoflagellés

    Ordre des Kinétoplastida (Trypanosomes) Ordre des Trichomonadida (Trichomonas vaginalis)

    2-Sous-Phylum des Opalinata

    EX : Opaline (Opalinata ranarum)

    3-Sous-Phylum des Sarcodina

    Super classe des rhizopodes

    Gymnamibiens : Amibes nues : Chaos diffluens Thécamibiens : Amibes à coque chitineuse : Difflugia

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    Foraminifères

    Super classe des Actinopodes

    Radiolaires

    Acanthaires

    Héliozoaires

    II-Phylum des Apicomplexa

    Classe des Sporozoaires

    Sous-classe des Grégarina

    Sous-classe des Coccidia

    Classe des Perkinsea

     Eimeria paforans

     Plasmodium falciparum ( (Fig. 3 D)

    III-Phylum Ciliofora = Infusoires

    Classe des Euciliés : Paramécie

    Classe des Acinitiens : Tentaculifères

    IV-Phylum des Myxozoaires

    Classe des Myxosporidies

    Classe des Actinosporidies

    V-Phylum des Microspora : Exemple : Nosema bombycis

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    Fig. 3: Représentation schéma

    de Plasmodium (D)

    tique d’Actinopode (A), de Grégarine (B), d

     

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    Paramécie (C) et

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    CHAPITRE III : LES SPONGIAIRES

    1-Généralités

    Les spongiaires ou éponges sont des animaux fixés, marins pour la grande majorité. Cependant une

    centaine d’espèce vivent en eau douce. Longtemps considérés comme des végétaux, le statut

    d’animaux leur a été définitivement attribué en 1841 par Dujardin. Ce sont des métazoaires

    diploblastiques dont l’organisation est très primitive : ils n’ont pas de symétrie, pas d’organes définis.

    A la surface de l’éponge on trouve de nombreux orifices appelés pores qui sont de deux sortes :

    Pores inhalants : où circule en permanence un courant d’eau ;

    Pores exhalants : plus gros mais moins nombreux que les pores inhalants (Fig. 4).

    Les éléments de soutien sont constitués de pièces de formes variées appelées spicules. La nature

    siliceuse ou calcaire permet de distinguer les éponges calcaires (Calcisponges) et siliceux

    (Silicosponges).

    2. Les Calcisponges

    C’est une sorte de petite outre dont la paroi est constituée de deux couches cellulaires accolées.

    Ectoderme est formé de petites cellules aplaties appelées pinacocytes.

    L’endoderme est constitué de cellules à collerette appelée choanocytes et assure une double

    fonction : capturer les particules alimentaires, mais assure le mouvement de l’eau dans l’eau

    grâce aux battements des flagelles.

    Entre l’ectoderme et l’endoderme se trouve un parenchyme appelé mésoglée. Elle contient différents

    types de cellules :

    Collencytes : sécrètent la mésoglée. Ce sont des cellules étoilées et ramifiées ;

    Scléroblastes : elles sécrètent les spicules qui forment le squelette de l’éponge ;

    Amibocytes  : ce sont des cellules mobiles qui jouent un rôle dans la reproduction, dans le

    nettoyage et dans la contradiction;

    Cellules nerveuses : immobiles qui unissent l’ectoplasme et l’endoplasme par leur

     prolongement qui n’ont pas de rôle sensoriel ;

    Filament : ils forment la charpente de l’éponge.

    Les sycons  sont soit hermaphrodites soit gonochorique (mâle et femelle) distincts. Les éléments

    sexuels, c'est-à-dire les gonocytes sont localisés dans le parenchyme. La reproduction asexuée se fait

     par bourgeonnement. Exemple : Syconraphanus

    3. Les Silicosponges

    C’est le groupe le plus important des spongiaires. Leur structure est plus compliquée et les spicules de

    forme et de taille variées sont associées ou non à des fibres cornées de spongine. Les spicules peuvent

    être soit grandes (mégasclères) ou petits (microsclères). La spongine est sécrétée par des cellules

    spécialisées (les spongioblastes). Certaines éponges se multiplient en produisant des gemmules qui

    sont une sorte de graine. En hiver, les gemmules tombent au fond de l’eau et ne germeront en donnant

    une nouvelle éponge qu’au printemps. C’est donc un moyen de résistance et un mode de propagationde l’espèce. Exemple : Oscarella

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    Fig 4: Représentation schématique d’un spongiaire

    Fig 5: Images de spongiaires

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    CHAPITRE IV : LES COELENTERES

    L’embranchement des cœlentérés se subdivise en deux sous embranchements: les Cnidaires et les

    Cténaires.

    1. Cnidaires

    Métazoaires diplobiontiques qui rappellent par leur organisation encore simple, une gastrula. Ils ont la

    forme d’un sac à un seul orifice faisant fonction de bouche et d’anus entouré de tentacules creux qui

    capture les proies. On trouve entre les deux feuillets, la mésoglée. Les tentacules portent des cellules à

    fonction urticante et paralysante : les Cnidoblastes ou Nématoblastes.

    Les Cnidaires possèdent une symétrie radiaire d’ordre pair à laquelle se rajoute parfois une symétrie

     bilatérale. Ils vivent fixés, ce sont les polypes benthiques, d’autres vivent flottant au gré des courants

    marins, ce sont des individus planctoniques. Marins à 99%, les espèces d’eau douce comme l’Hydre

     Hydrafusca. Schématiquement les cnidaires peuvent être répertoriés en quatre regroupements

    écologiques : forme polype isolée fixée, forme coloniale fixée, forme coloniale flottante ou forme

    solitaire flottante.

    a. Histologie

    Ectoderme

    Ils forment une couche monocellulaire continue comportant quatre types cellulaires :

    Des cellules myo-glandulo-épithéliales  = cellules riches en vacuole et sécrètent un

    mucus ;

    Des cellules sensorielles, plus petites ; Des cellules interstitielles, cellules totipotentes qui régénèrent les cellules manquantes

    et réparent les blessures ;

    Les Cnidoblastes, cellules à fonction urticante.

    Mésoglée

    Substance gélatineuse qui contient des cellules nerveuses rudimentaires formant un réseau des cellules

    sensorielles ectodermiques et endodermiques.

    Endoderme

    Il comporte trois catégories de cellules :

    Cellules épithélio-musculaires : ciliées, hautes et vascuolisées ;

    Cellules sensorielles : dont les prolongements basaux forment un réseau dans la

    mésoglée ;

    Cellules glandulaires : assurent la digestion chimique des proies englouties.

    b. Reproduction

    La reproduction sexuée peut être gonochorique ou hermaphrodite.

    La reproduction asexuée est répandue chez les hydres. Elle se fait par bourgeonnement dans le tiers

    inférieur du polype.

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    c. Les principaux groupes de Cnidaires

    • Les Hydrozoaires : cnidaires primitifs, bouche-anus saillante. Ils sont soit polypes soit

    méduses. Exemple : Hydres d’eau douce

    • Les Scyphozoaires ou Méduses Acalèphes : ce sont de grosses méduses à aspect nitreux dû à

    la grande quantité de mésoglée. Très riche en espèces. Exemple : Veretillum, Anémone demer : solitaires ou fixés sur les rochers (exemple de  Actinia). Certaines espèces vivent

    associées à la coquille de gastéropodes habités par les pagures tels que les Ephizoanthus.

    2. Les Cténaires

    Marins, pélagiques, corps mou et transparent. On les rencontre dans les mers chaudes (Méditerranée,

    Occidentale, Atlantique). On constate une symétrie bilatérale qui se surajoute à une symétrie radiaire.

    Il porte huit patelles ciliées qui jouent un rôle dans la locomotion. La presque totalité du corps est

    constitué par une importante mésoglée plus épaisse que celle des cnidaires envahi par des cellules

    conjonctives et musculaires. Les deux très longs tentacules sont riches en cellules collantes (Fig. 6),

    colloblastes qui participent à la capture des proies. Ils sont hermaphrodites avec des organes génitaux

    mâles blanchâtres et femelles jaunâtres.

    Exemple : ceinture de vénus : Cestus veneris  , environ 1,5 cm de longueur ;  Boeroe ovata : boule

    translucide de moins de 10 cm, dépourvu de tentacules.

    Fig. 6: Représentation schématique de cténaire (A) et (B)

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    CHAPITRE V : EMBRANCHEMENT DES

    PLATHELMINTHES

    1. Généralités

    La symétrie bilatérale s’installe. Triploblastique, mais le troisième feuillet, le mésoblaste n’est

    représenté que par un simple tissu de remplissage, le mésenchyme. Celui-ci n’est aucunement creusé

    de vésicules cœlomiques, acœlomates. Le corps comprend deux territoires distincts : une région

    céphalique (yeux, tentacules) et une extrémité postérieure caudale.

    L’aplatissement dorso-ventral : existence d’une face ventrale et dorsale. Ils n’ont pas d’appareil

    circulatoire, ni respiratoire. L’appareil digestif est parfois absent. La première manifestation de

    l’organisation d’un système excréteur est à signaler : les cellules à flamme vibratile. Les

     plathelminthes mènent une vie libre dans les eaux de mer, douces ou dans la terre humide, d’autres par

    contre sont parasites. On compte environ 20 000 espèces reparties en six classes d’importance inégale.

    2. Les Turbellariés

    Libres, petite taille corps non segmenté, aplati et ressemble à de petites feuilles. Leur corps est

    recouvert par un épithélium cilié. Exemple : la planaire blanche,  Dendrocoelum lactum, vie en eau

    douce sous les pierres, et mesure environ 20mm de long et 4mm de large, se nourrit de petites proies

     protozoaires, mollusques. Un appareil excréteur appelé  protonéphridie. Il est hermaphrodite

     protandres, c'est-à-dire la partie mâle atteint la maturité avant les éléments femelles.

    3. Les Cestodes

    Parasites à corps segmenté constitué d’anneaux,  proglottis dont le nombre varie selon l’espèce. Les

     proglottis constituent le strobile. La partie antérieure est différenciée en tête, scolex  qui porte un

    organe de fixation, ventouses ou bothies avec des crochets. En arrière du scolex, le cou est une zone

    effilée où bourgeonnent constamment les proglottis, hermaphrodites, protandres. Les anneaux les plus

    anciens sont proches de la partie terminale et sont appelés cucurbitains. Ce sont de véritables sacs

    d’œufs. Ils n’ont pas de tube digestif. Ils se nourrissent par osmose (Fig.9).

    Le taenia, Taenia saginata : mesure environ 4 à 12m de long, vit environ 30 ans. L’homme

    s’infecte en consommant la viande de bœuf crue ou insuffisamment cuite. Il est contaminé par

    la forme larvaire, le cysticerque. Le scolex n’a pas de rostellum, quatre ventouses.

    Le Taenia solium : 1 à 3m de long, environ 1000 anneaux, contaminé en mangeant la viande porc. Le scolex est prolongé par un rostellum et porte quatre ventouses, une couronne de 25 à

    50 crochets.

    Le bothriocéphale  Dphyllobothrium latum  : plus grand des cestodes, mesure jusqu’à 20m, 2

    ventouses, vit dans l’intestin de l’homme, du chat, du chien ou renard. L’œuf est éliminé par

    les selles. Dans l’eau, il donne un coracidium avalé par un crustacé copépode, Cyclops qui

    correspond à la larve  proceroïde, le cyclops avalé par les poissons carnassier (truite) qui

    correspond à la larve pléroceroïde (muscle du poisson). L’infection par l’homme se fait par la

    consommation de poisson cru ou insuffisamment cuit. Le ver pond un million d’œuf par jour,

    vit environ 10 ans et sévit en Russie, Finlande, etc…

    Le taenia du chien, Taenia pisiformis, T. multiceps et Echinococcus granulosus.

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    4. Les Trématodes

    Parasites de vertébrés à cycle hétéroxène, deux ventouses, une perforée est buccale, l’autre imperforée

    est ventrale appelée acetabulum sert à la fixation.

    La grande douve, Fasciola hepatica : mesure environ 3 cm de long et 1,5 cm de large. Parasitede mouton et de l’homme vit à l’état adulte dans les voies biliaires. L’hôte intermédiaire est

    limnée tronquée Limnea truncatula. Son miracidium est libre et nageur. Le cercaire se fixe et

    s’enkyste sur les plantes aquatiques où elle devient métacercaire. En consommant du cresson

    sauvage (plante), l’homme se contamine.

    La douve pulmonaire,  Paragonimus siugeri  : espèce d’Asie, est responsable de la bronchite

    sanglante chez l’homme. Elle a trois hôtes : l’homme, le mollusque Melania, le crabe

    Potamon. L’homme s’infecte en mangeant les crabes mal cuits.

    Les Schistosomes, agent de la schistosomiase ou bilharziose, sexe séparé. L’adulte se trouve

    dans le système veineux de l’homme, le stade larvaire se trouve dans le mollusque d’eau

    douce, Melania ou Bilinus. Le mâle présente sur la face ventrale une gouttière appelée canal

    gynécophore où loge la femelle plus petite et filiforme pendant l’accouplement. Schistosoma

    haematobium et S. mansoni vivent dans la vessie (Fig.7).

    5. Les Monogènes

    Vers monoxènes, parasite de poissons, crustacées, céphalopodes, batraciens.

     Polystoma integerrimum : parasite de vessie de grenouille  Rana temporaria  et est

    hermaphrodite.

    Fig. 7: Représentation schématique de Schistosoma heamatobium et sont hôte intermédiaire

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    Fig. 8: Représentation schématique d’un plathelminthe

    Fig. 9: image de plathelminthes (Tænia)

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    CHAPITRE VI: EMBRANCHEMENT DES

    NEMATHELMINTHES

    1. Généralités

    Métazoaires, triploblastiques à symétrie bilatérale, corps allongé effilé aux deux extrémités. Ce sont

    les vers ronds, recouverts d’une imperméable couche cuticulaire. La cavité viscérale est vaste. Le

    mésoderme est représenté par des cellules myoépithéliales implantées dans l’ectoderme. Les

     Némathelminthes vont dans les habitats aquatiques, sols humides, les tissus végétaux, les tissus des

    animaux. Certains sont parasites, environ 80 000 espèces.

    A cause du revêtement cuticulaire externe, leur développement est assuré par des mues. Leur

    mouvement caractérisé par l’absence de flagelles, ils se déplacent par des mouvements amiboïdes.

    Autre caractéristique spécifique : chaque espèce et chaque organe de chaque espèce est composé d’un

    nombre fixe de cellules. La croissance porte donc sur la taille des cellules et non pas sur leur nombre.

    2. Les Nématodes

    Leur habitat est varié. On les rencontre à l’état libre dans l’eau douce, de mer, le sol et la matière

    organique en décomposition. Certains sont parasites de végétaux, d’autres sont parasites d’animaux et

    de l’homme (Fig. 10 et 11).

    a. Ascaris du cheval : Parascaris equorum

    Ver rond de 20 cm pour la femelle et 12 à 15 cm pour le mâle. L’extrémité antérieure porte la bouche

    entourée de 3 lèvres. Les nématodes ont un régime varié : carnivore, phytophage, saprophyte et parasite. Ils n’ont pas d’appareil respiratoire, ni circulaire. Le système excréteur est de type tubulaire.

    On note l’absence de protonéphridies. Les nématodes se reproduisent exclusivement par voie sexuée.

    La fécondation est interne.

    b. Nématodes parasites de l’homme et d’animaux

    Espèces monoxènes

    Oxyures : petits vers, parasite les arthropodes et les vertébrés.

    Exemple :  Enterobius vermicularis : parasite surtout les enfants, il mesure 3 à 5mm de long.

    Les adultes vivent accouplés dans le caecum. La femelle pond ses œufs dans l’anus et sont

    évacués par les excréments. Trichocéphales : suce le sang en se fixant sur l’intestin.

    Exemple : Trichiurus trichiurus 

    Les oxyures et les trichocéphales restent en permanence dans le caecum. Ce sont des espèces sans

    migration.

    Ascaris : pendant le cycle de développement, les larves subissent des déplacements dans

    l’organisme parasité.

    Exemple : Ascaris lumbricoïdes, parasite l’homme.

    Ankylostomes : vers intestinaux, responsables d’anemies graves

    Exemple : Ancylostoma duodenale, ver rosé de 1,5cm, consomme environ 0,2 ml de sang par jour.

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    Espèces hétéroxènes

    La filaire de Médine ou ver de Guinée  : la larve vit chez un crustacé copépode, cyclops

     Dracunculus medinensis

    La filaire de Bankroft, Wuchereria bancrofti  : il se trouve chez l’homme, moustique et est

    responsable de l’éléphantiasis.

    Onchocerca volvulus : on appelle cécité des rivières, rend l’homme aveugle. C’est la simulie

    3. Les Gordiens

    Vers très longs, parasites d’arthropodes. Les adultes mènent une vie libre dans l’eau où s’accouplent

    en formant des pelotes, les nœuds gordiens et où ils pondent.

    Exemple : Paragordins tolosanus :

    Il a deux hôtes intermédiaires. La larve tombe au fond de l’eau et est avalée par la larve d’un insecte,

    le Sialis. La larve du Sialis est mangée par un deuxième insecte, le carabe (Coléoptères carnassier ). La

    larve se développe, se métamorphose et sort en ver adulte.

    Fig. 10: Représentation schématique de nématode male et femelle

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    Fig. 11: Image de Nématodes parasites

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    CHAPITRE VII : EMBRANCHEMENT DES ANNELIDES

    1. Généralités

    Vers triploblastiques coelomates. Le troisième feuillet, le microderme se creuse de 2 cavités par

    segment et constitue le cœlome. Corps composé d’unités successifs appelées métamères. Deux

    métamères = segments séparés par une cloison appelée dinépiment. Le système nerveux comprend

    deux ganglions cérébroïdes dorsaux et une chaine ganglionnaire ventrale (hyponeurien). L’appareil

    circulatoire est clos. Le tube digestif est complet et bien différencié. L’appareil excréteur est

    métamérisé et comporte une paire de néphridies par segment. Elles sont évoluées et appelées

    métanéphridies. La segmentation de l’œuf est spirale qui aboutit à la formation d’une larve

    trochophore. L’embranchement des annélides comprend trois classes selon l’importance ou l’absence

    de soie : les Polychètes, les oligochètes et les Achètes.

    2. Les polychètes

    Les segments portent des expansions latérales, les parapodes sur lesquelles on trouve de nombreuses

    soies chitineuses. Ils sont presque tous marins, à sexes séparés. L’organisme locomoteur des parapodes

    comprend une rame dorsale qui est le notopode, une rame ventrale qui est le neuropode. Quand les

    métamères sont identiques, on parle de métamérie homonome. L’appareil circulatoire est clos.

    L’appareil excréteur est appelé néphridie. Le système nerveux est développé et évolué, cerveau sur la

    chaine ventrale. Il existe un système nerveux somatogastrique ainsi qu’un ensemble neurosécréteur. Le

    développement embryonnaire s’effectue selon le mode spiral et aboutit à une larve ciliée, larve

    trochophore. La reproduction asexuée se fait par scissiparité (fragment se détache et régénère les

     parties manquantes) par schizogamie après avoir libéré la partie postérieure sexuée, stolon, et ainsi

     peuvent bourgeonner de nouveau stolon, ou par gemmiparité pour donner des bourgeons latéraux,

    donc des individus.

    Ils sont presque tous marins : exemple de  Aphrodite aculeata, dans les fond sableux et vaseux ;

     Perenereis cultrifera, dans les fentes de roche, sous les pierres ;  Arenicola marina (ver pêcheur), dans

    tube sableux ; Serpula vermicularis, dans tube calcaire ; Sabella pavonina, dans tube muqueux

    implanté dans le sédiment.

    3. Les Oligochètes

    Ils sont sans parapodes avec des soies peu nombreux. En période de reproduction, il se développe dans

    le tiers antérieur un renflement glandulaire dorsal, le  clitellum. Ils sont presque tous terrestres ou

    vivent dans l’eau douce. Hermaphrodites, le développement est direct et s’effectue à l’intérieur d’un

    cocon. On distingue trois formes écologiques : les formes limicoles, aquatiques et vivent sur les

     plantes immergés, exemple : Aelosoma ; les formes fouisseurs (Lumbriculus) et les formes

    franchement terrestres (ver de terre, Allolobophora gigantera). (Fig. 12 et 13)

    L’épiderme comprend trois catégories cellulaires : les cellules épithéliales, muqueuses ou mucocytes

    et sensorielles.

    Les vers de terre ont une activité nocturne intense. Ils sortent de leur galerie la nuit pour brouter les

    débris végétaux. Les oligochètes jouent un grand rôle dans l’équilibre naturel et la vie des sols,

    oxygénation et le drainage de sol.

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    4. Les Achètes ou Hirudinés

    Sans parapodes, ni soies, corps annelé. Le nombre de segment est fixe, 33 plus le prostomium.

    L’extrémité antérieure est modifiée en ventouse buccale. L’extrémité postérieure en porte une

    ventouse de fixation.

    Le cœlome est réduit et occupé par un tissu de remplissage, le cœlenchyme. Hermaphrodites, ils n’ont

     pas de stade larvaire libre. Le développement a lieu dans un cocon. Ils se nourrissent de sang de

    vertébrés et d’invertébrés. Ils vivent en eau douce ou dans la mer. Quelques espèces sont terrestres,

    d’autres sont prédatrices. La métamérie est hétéronome. Le corps présente une annelure externe qui ne

    correspond pas à la métamérisation réelle. La salive contient une substance anticoagulante, hirudine.

    La reproduction asexuée est inexistante et le pouvoir de régénération est nul. Exemple : Hirodo

    officinalis (sangsue médicinale), Glossiphonia (Mollusque), Acanthobdella (Poisson).

    Fig. 12: Représentation schématique d’annélides Oligochètes (A) et Achète (B)

    Fig. 13: Représentation schématique d’annélide Oligochète  Lombricus terrestris (Ver de Terre).

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    CHAPITRE VIII : EMBRANCHEMENT DES MOLLUSQUES

    1- Généralités

    Métazoaire triploblastique à symétrie bilatérale – Ensemble hétérogène – 80.000

    espèces existent depuis le cambrien inférieur – Le corps est mou et non segmenté, comprend 3 parties : tête, pied, masse viscérale - enveloppé dans un manteau : pallium qui sécrète la

    coquille – Le coelome est réduit à la cavité génitale où sont élaborés les gamètes et une cavité

     péricardique où se loge le cœur et une cavité rénale ou néphrocoele : assure fonction

    excrétrice. Système circulatoire non clos. La segmentation est spirale et la larve est une larve

    véligère.

    2- Les principales classes

    a) Gastéropodes

    Ils ont subit un mouvement de flexion et de torsion auxquels s’ajoutent un enroulement. Ceci

    a pour conséquence un corps plus développé à gauche qu’à droite, ce qui a pour conséquence,

    le passage de la cavité palléale de l’arrière vers l’avant, l’anus ventral devient dorsal, les

    organes gauches passent à droite et s’atrophient plus ou moins ; inversement, les organes de

    droite migrent à gauche et se développent. Le système nerveux, par sa grande boucle

    viscérale, se croise et prend la forme 8. (Fig. 14)

    La coquille univalve peut être soit dextre ou senestre (ouverture à gauche).

    Les mouvements de flexion et de torsion prennent place au cours de la métamorphose de

    la larve véligère.

    Les gastéropodes sont aquatiques, les plus archaïques sont marins, quelques espèces

    vivent dans les eaux saumâtres, en eau douce ou sont terrestres. Les gastéropodes se

    répartissent en 3 groupes assez tranchés : Prosobranches, Opisthobranches et les

    Pulmonés.

    Les Prosobranches

    Primitifs, coquille développée et fermée par un opercule. SN croisé. L’appareil génital

    est même dépendant du coelome péricardique. La néphridie communique avec le péricarde.

    Marins = sur les rochers, sur les fonds peu profonds du plateau continental.

    Exemples : Patella ; Murex ; Conus : tue sa proie avec une salive toxique. Eau douce

    (Vivipara), terrestre = Pomatias.

    Les Opisthobranches

    Cavité branchiale sur le côté. La position antérieure des ganglions viscéraux fait que la

     boucle nerveuse viscérale est peu affectée par la torsion. L’absence d’indices de torsion sur le

    système nerveux les fait qualifier d’euthyneures.

    Hermaphrodite, la gonade ovotestis = produisant spermatozoïdes et ovules. La coquille est

    absente chez les Nudibranches et présente chez les Tectibranches - Marins

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    - Tectibranches = le lièvre de mer : Aplysia punctata 

    - Nudibranches = très colorés, carnivores de cnidaires coloniaux : Doris ; Aeolis

    Les Pulmonés

    Ont perdu les branchies. La cavité palléale se soude au corps du mollusque pourformer une chambre pulmonaire avec un orifice = pneumostome où pénètre l’air.

    Hermaphrodite = ovotestis est noyé dans le tortillon de la glande digestive.Presque tous

    terrestres.

    - Eau douce : Limnées, Planorbes, Billanus

    - Terrestre : Escargot : Achatine

    b) Les Lamellibranches ou Bivalves

    Branchies lamellaires – Région céphalique réduite = Acéphale – Pied aplati en forme de

    hache = pélécypodes. Microphage sans radula. Mène une vie fouisseuse ou fixée – Sans bosse

    viscérale dorsale ; coquille bivalve.

    Exemple : La moule, l’huître.

    c) Les Céphalopodes

    Mollusque à symétrie bilatérale – Les bords du pied transformés en couronne de tentacules

    autour de la bouche et en entonnoir à l’entrée de la cavité palléale. Les gonades sont situées

    dans le coelome. La coquille est interne et n’est pas toujours présente. Chez la seiche, la

    coquille forme un os – Les œufs sont riches en vitellus – La salive est toxique pour les

     poissons et les crabes – Possède une poche noire, annexe du rectum qui débouche près de

    l’anus. Elle contient de la mélanine dont le pouvoir colorant est énorme. (Fig. 15)

    - Céphalopodes à 4 branchies (Tétrabranchiaux) : Nautiles

    - Les Dibranchiaux (Décapodes : calmar, seiche ; Octopodes : poulpes ou pieuvres).

    La coquille manque chez de nombreux genres (Limax) – Les reins sont typiques avec

    les organes de Bojanus.

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    Fig. 14. Représentation schématique d’un mollusque Gastéropode

    Fig. 15. Représentation schématique d’un mollusque Céphalopode

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    Fig.16: Représentation schématiques de quelques mollusques

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    CHAPITRE IX : EMBRANCHEMENT DES ARTHROPODES

    1- Description générale

    Animaux pourvus d’un squelette externe ou cuticule – Corps segmenté – Hyponeurien

    = c'est-à-dire que leur chaîne nerveuse est ventrale par rapport au tube digestif – Ont unesymétrie bilatérale, pas de cils vibratiles ni de cellules musculaires striées. Le plus développé

    du règne animal, 80% des espèces connues dont 1.200.000 pour les Insectes. La croissance se

    fait par mue, c'est-à-dire abandon périodique de l’ancienne cuticule devenue trop étroite.

    Contrairement aux annélides, les métamères des arthropodes sont regroupés en région. La

    métamérie est hétéronome. Le regroupement des métamères donne des Tagmes.

    Exemple : Insectes = 3 tagmes : tête, thorax, abdomen.

    La cuticule et l’épiderme = Tégument. L’appareil circulatoire n’est pas clos. L’appareil

    excréteur comprend, outre les Tubes de Malpighi, des glandes antennaires et des glandesmaxillaires (Crustacés), des reins labiaux ou maxillaires (Myriapodes), des glandes coxales

    (Chélicérates), des reins d’accumulation (Insectes). Les Arthropodes sont à sexes séparés,

    mais les Crustacés sont hermaphrodites.

    2- Classification

    Les Arthropodes sont subdivisés en 3 sous-embranchements.

    a) Arthropodes dépourvus d’antennes = Chélicérates

    - à respiration branchiale = Classe des Mérostomes : tous fossiles sauf la sous-classe desXiphosures (Limules : espèce vivant sur les côtes américaines de l’océan atlantique et

    Pacifique) ; (Fig. 17 B)

    - à respiration aérienne = classe des arachnides ;

    - à respiration cutanée et aquatique = Classe des Pycnogonides.

    b) Arthropodes pourvus d’antennes = S/Emb. Antennates / Mandibulates

    - à respiration branchiale = Super-Classe des Crustacées (2 paires d’antennes) ;

    - à respiration aérienne = Super-Classe des Uniramés (1 paire d’antennes)

    = soit avec plus de 3 paires d’appendices locomoteurs : Classe des Myriapodes

    = soit avec 3 paires d’appendices locomoteurs : Classe des Insectes

    c) Arthropodes pourvus d’antennes, aquatiques, appendices biramés presque

    identiques sur tous les métamères. Tous fossiles : S/Emb. Des Trilobitomorphes

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    3- Sous-Embranchement des Chélicérates

    1 paire de chélicères autour de la bouche ; 1 paire d’appendices tactiles = pédipalpes

    est en forme de pince. La région céphalique n’est pas individulialisée et le corps est formé de

    2 régions : céphalothorax ou prosome et abdomen = Opisthosome.

    Exemple : Scorpions, araignées, acariens, tique.

    Mérostomes Pycnogonides Arachnides

    Prosome Carapace dorsale Grand et articulé Carapace simple ou

    double

    Appendices Chélicères

    5 ou 6 paires

    d’appendices peu

    modifiés

    Chélicères

    Pédipalpes

    4 à 6 paires de pattesmarcheuses

    Chélicères

    Pédipalpes

    et pattes marcheuses

    Opisthosomes 12 à 18 segments

    + Telson

    Très réduit 11 à 13 somites

     parfois 1 telson

    Appendices Opercule génital

    modifié en lamelles

     branchiales

    Aucun Vestigiaux

    Appendices

    sensoriels filières

    Exemple d’espèces Limules Scorpions, araignées,acariens (tiques)

    4- Sous-Embranchement des Antennates

    a) Super-Classe des Crustacés

    Groupe très diversifié, aux formes variées surtout aquatiques mais également terrestres. 2

     paires d’antennes et des mandibules munies de palpes. Cuticule fortement calcifiée. On les

    subdivise en deux grands groupes : Entomostracées et Malacostracées. (Fig. 18)

    Entomocostracées

    Les plus anciens. Hétérogènes.

    Exemple  : Copépodes = sans yeux composés, ni carapace, pas d’appendices sur abdomen :

    Cyclops : hôte intermédiaire du ver de Guinée.

    Malacostracées

    Grande diversité.

    Exemple 1 : Nébalia bipes : aspect de petite crevette, s’alimente en filtrant l’eau.

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    Exemple 2 : Squila mantis  : carapace peu développé, abdomen développé. Yeux composés

     pédonculés. Pattes ravisseuses ; carnassiers.

    Exemple 3 : Les Décapodes

    • Ecrevisse commune ; crevette rose, grise ; homard ; langouste ; pagure : vivent

    dans la coquille des gastéropodes.

    b) Super-Classe des Uniramés

    Possède 1 paire d’antennes, pas de palpe mandibulaire et ont une respiration trachéenne.

    Subdivisée en 2 classes : Myriapodes et Insectes.

    Classe des Myriapodes

    Corps formé de 3 régions : tête, tronc, pygidium. Le tronc est formé de nombreuxmétamères identiques, portant des appendices locomoteurs. Subdivisée en 2 sous-classes :

    Progonéates et Opistogonéates.

    Sous-classe des Progonéates

    Exemple : Symphyles ; mille pattes = Iules (Fig. 19 B)

    Sous-classe des Opistogonéates

    Exemple : Scolopendre (Fig. 19 A)

    Classe des Insectes

    4/5 des espèces animales = 1,2 millions. Terrestres – parasites – aquatiques.

    Corps formé de 3 parties : Tête – Thorax – Abdomen. (Fig. 17 A)

    Abdomen sans appendices locomoteurs.

    Tête porte : 1 paire d’antenne, 3 paires de pièces buccales (mandibule – maxille – labium),

    yeux, ocelles.

    Thorax : pro-méso et métathorax. Sexes séparés. Subdivision en 2 sous-classes : Aptérygotes

    et Ptérygotes.

    Aptérygotes : aptères, sans métamorphose = Collemboles

    Ptérygotes : Hétérométaboles = criquet, blatte

    Holométaboles = papillon, mouche

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    Fig.17. Représentation schématique d’un insecte (le Criquet) (A) et d’un Chélicérate (le

    Scorpion) (B)

    Fig.18. Représentation schématique d’un décapode (l’Ecrevisse)

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    Fig.19. Représentation schématique d’un Myriapode Chilopode (le Scolopendre) (A) et d’un

    Myriapode Diplopode (l’Iule) (B)

    Fig. 20. Classification des Arthropodes

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    Fig. 21. Arbre phylogénique de l’embranchement des Arthropodes

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    TRE X : EMBRANCHEMENT DES ECHINODERMES

    1. Généralités

    Le coelome complexe se subdivise en 2 grands systèmes : celui de la cavité générale et celui

    des ambulacres

    Environ 6000 espèces, toutes marines, métazoaires triploblastiques, coelomates,

    deutérostomiens : le blastopore est l’origine de l’anus, la bouche se forme secondairement ;

    système nerveux superficiel = épithélioneurien ; symétrie radiaire d’ordre S et présence d’un

    squelette d’origine dermique constitué de plaques calcaires juxtaposées (eudosquelette) ; dans

    certains cas, ces plaques calcaires fusionnent pour former une coque rigide = le test ; Possède

    des appendices en forme de pince qui ont un rôle de capture d’aliment ou de défense

    (pédicellaires) ; possède des piquants et des pieds ambulacraires ou podia ; subdivision en 2Sous-Embranchements : Pelmatozoaires et Eleuthirozoaires. (Fig. 22)

    2- Sous-Embranchement des Pelmatozoaires

    Echinodermes à majorité fossile, représentés actuellement par la classe des Crinoïdes ;

     primitifs et fixés au moins à l’état larvaire ; bouche et anus tournés vers le haut ; environ 500

    espèces actuelles ; les formes fixées ont un corps coloré et un pédoncule articulé ; les formes

    libres ont l’anus situé à côté de la bouche.

    Exemple : Antedon : Atlantique Nord-Est (libre)

    Pentacrinus : région Indo-Pacifique (forme fixée)

    3- Sous-Embranchement des Eleuthirozoaires

    Anus opposé à la bouche ; formes libres ; la majorité ; 4 classes : Holothurides – Astérides –

    Ophiurides – Echinides.

    a) Classe des Holothurides

    Ressemble peu aux autres échinodermes ; allure allongée, ne possédant ni piquants ni pédicellaires ; tégument épais et coriace ; microphages ou mangeurs de boue. Ils possèdent

    des organes arborescents, gonflés d’eau et fonctionnant comme branchies. Ils possèdent en

    outre, des organes de Cuvier : tube fixé sur l’ampoule rectale permet de capturer les proies. Il

    est régénéré après chaque expulsion.

    Exemple : Cucumaria : tentacules ramifiées

    Synapta  : apode, ni ambulacres, ni canaux radiaires ; sous forme de ver ; spicules

    dispersés

    b) Classe des Ophiurides

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    Environ 2.000 espèces ; 5 bras grêles et agiles ; sont plus rapides en déplacement ;

    microphages ou se nourrissent de vers, de crustacés et de mollusques ; Hermaphrodites ;

     possèdent un grand pouvoir de régénération.

    Exemple : Ophiothrix frasilis

    c) Classe des Astérides

    Forme étoilée pentaradiée (étoile de mer) ; formé d’un disque d’où partent 5 bras. Il y a 2

    gonades par bras ; possèdent une grande faculté de régénération des bras perdus ; carnassiers

    sur mollusque, meule.

    Exemple : Asteria nubens ; Astropecten

    d) Classe des Echinides

    Corps globuleux ou discoïde avec test solide et portant des piquants, pédicellaires et

    sphériques. On distingue :

    les oursins réguliers : forme de mandarine

    Bouche et anus situés chacun aux 2 pôles opposés du test.

    Exemple : Paracentrotus lividus = oursin violet

     Echinus esculentus

    les oursins irréguliers

    Aplatis dorso-ventralement ; l’anus quitte la région apicale vers la région postérieure ;microphages ; forme de cœur.

    Exemple : Clypeaster  : dans le sable des Caraïbes

     Rotula augusti

    Fig. 22: Anatomie de l’oursin

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    Fig. 23: L’oursin ( Paracentrotus lividus)

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    CHAPITRE XI : EMBRANCHEMENT DES TUNICIENS OU

    UROCORDES

    1- Généralités

    Deutérostomiens épineuriens ayant à l’état larvaire, une corde dorsale dans la partie

    caudale du corps. Le tégument est épais formant une tunique riche en cellulose. La corde

    disparait à l’état adulte. Absence de vertèbres, de cerveau spécialisé, de membres pairs.

    Subdivision en 2 classes : Ascidiacée et Thaliacée.

    2- Classe des Ascidiacés (Ascidies)

    Ascidies marines du littoral, fixées sur des fonds rocheux ou sableux à l’aide de

    crampons. Soit solitaires ou coloniaux. Ascidie à l’allure d’une outre, une sorte de sac avec 2

    orifices : 1 orifice buccal fonctionnant comme siphon inhalant et 1 orifice cloacal exhalant. Le

     pharynx est percé de nombreux orifices, stigmates branchiaux ou fentes branchiales. Elles

    sont microphages. Elles possèdent une gouttière ciliée = enclotyle – le pharynx à une double

    fonction = capture des aliments et de respiration. L’appareil excréteur = rein d’accumulation

    stockant les déchets dans de grandes vacuoles. Système nerveux rudimentaire, réduit à un

    ganglion cérébroïde situé entre les 2 siphons.

    Les Ascidies existent sous 2 formes : isolée et coloniale.

    La forme isolée a une reproduction sexuée par hermaphrodisme

    La forme coloniale possède à la fois une reproduction sexuée par hermaphrodisme

    mais aussi une reproduction asexuée par bourgeonnement de oozoïde issu de

    l’œuf et qui donne 2 individus appelés blastozoïde qui sont hermaphrodites.

    Exemple d’Ascidies isolées

    • Ciona : 10 cm de haut fixé soit aux rochers, soit aux quais des ports soit aux

    quilles des navires.

    • Microcomus sulcatus  : 4-20 cm ; vit en Méditerranée et est comestible et vendu

    sous le nom de Violet ou Biju.• Molgulus : enfouies dans le sable.

    Exemple d’Ascidies coloniales

    •  Botryllus schlosseri : colonie à aspect étoilé, le tout noyé dans une tunique

    commune ou cormus

    3- Classe des Thaliacées

    Ce sont des formes planctoniques présentes dans les mers chaudes. Elles diffèrent des

    Ascidies par :

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    leurs siphons situés aux 2 pôles opposés de l’organisme ;

    l’alternance régulière de reproduction sexuée et asexuée.

    Exemple :

    •Les pyrosomes (corps de fer) = colonie flottante. On ne trouve pas de corde à

    aucun stade.

    • Les Salpes : présents dans le plancton des mers chaudes et tempérées ; corps

    anguleux, transparent. Exemple : Thalia democratica 

    • Les Dolioles = petit tonneau. Exemple : Doliolum

    Fig. 24: Anatomie d’un Tunicien

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    CHAPITRE XII : EMBRANCHEMENT DES STOMOCORDES

    1- Généralités

    Deutérostomiens épithélioneuriens ; système nerveux en contact intime avec

    l’épiderme ; pharynx percé d’orifices pariétaux. Ils possèdent bun cul de sac ou stomocorde àcavité nulle ou réduite analogue à la corde ou notocorde des cordés.

    Corps divisé en 3 régions : prosome, mésosome et métasome ; aucune avec son coelome

     propre.

    Tous marins, divisés en 3 classes : Entéropneustes, Ptérobranches et Grapyolites.

    2- Classe des Entéropneustes

    Stomocordés libres, corps vermoïde ; coelome trimère ; tube digestif allant d’un bout à

    l’autre de l’animal ; gonades nombreuses localisées dans le coelome du mesosome. Groupehomogène ; marins vivant dans la vase ; larves proches des Echinodermes.

    La bouche ventrale est large. Première partie du pharynx courte et cylindrique avec un

    diverticule : la stomocorde. Le pharynx branchial percé de fentes ; chaque fente s’ouvre au

    dehors par un port : 20 à 40 paires ; nombre augmente avec l’âge ; le développement est soit

    direct ou avec métamorphose ; habite mer chaude.

    Exemple : Balanoglossus

    3- Classe des Ptérobranches

    Coloniaux ou pseudo-coloniaux, corps ramassé, divisé en 3 segments inégaux =

    Protosome = petit disque préoral ; mesosome : porte l’appareil lophophorien : rôle branchie

    externe ; métasome = tube digestif recourbé en U.

    Une seule espèce Atubaria heterolopha, mène vie libre, les autres en colonie ou en association

    serrée.

    3-1- Ordre des Céphalodiscidés

    Vivent en colonie dans tubes anastomosés, hérissés d’épines ; tube = 5 mm de diamètre ;animaux = 1 mm de diamètre. Chaque animal indépendant de son voisin ; sexe séparé ;

    reproduction par bourgeonnement ; vivent en mer : 100 à 50 m.

    3-2- Ordre des Rhabdopleuridés

    Réseau colonial de filament brun noirâtre : individu

    4- Classe des Graptolites

    Tous fossiles et coloniaux apparentés aux Ptérobranches.

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    Fig. 25. Organisation générale d’un Chordé en coupe longitudinale

    Fig. 26.Organisation générale d’un Chordé en coupe transversale

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    CHAPITRE XIII : EMBRANCHEMENT DES

    CEPHALOCORDES

    1- Généralités

    Céphalocordés apparaissent comme des vertébrés élémentaires. Représentés par de petites

    formes à allure de petit poisson présent sur les côtes sablonneuses. Il n’existe que 2 genres :

    Assymetron et Branchiostoma. L’épithélium est unistratifié (caractère des Invertébrés). Le

     pharynx est une dilatation de la paroi buccale et percé de fentes obliques : ce sont les fentes

     branchiales. Le pharynx est tapissé de cellules ciliées. Le tube digestif est simple avec bouche

    entourée de cirres buccaux. Appareil circulatoire est intermédiaire entre le système ouvert et

    système fermé. L’appareil excréteur très primitif se trouve dans la région pharyngienne. Il

    s’agit de néphridie très primitive. Système nerveux : tube neural percé d’un canal. Les sexes

    sont séparés.

    Exemple : Amphioxus

    Fig. 27: L’Amphioxus

    2- Caractères communs des Procordés

    Les Procordés regroupent les Embranchements des Urocordés ou Tuniciens, les Stomocordés

    et les Célophocordés. Ils se distinguent par les structures spécifiques :

    existence d’une gouttière ciliée : eudostyle

    existence d’une cavité péripharyngienne qui ne communique pas directement avec

    l’extérieur

    absence de squelette céphalique

    absence de vertèbres

    absence de cerveau spécialisé avec segments différenciés ou annexes sensoriels

    spécialisés

    absence de membres pairs

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    CHAPITRE XIV : EMBRANCHEMENT DES VERTEBRES

    1- Généralités

    Environ 40.000 espèces. Embranchement du règne animal le plus élevé en organisation. Ils

    sont caractérisés par :

    un axe squelettique en un squelette axial métamérisé, avec succession de vertèbres =

    colonne vertébrale ;

    existence d’un squelette (neurocrâne + splanchnocrâne) ;

    la corde dorsale disparait ;

    la métamerie s’étend, outre les vertèbres, aux nerfs rachidiens, muscles du tronc et aux

    néphrons ;

    la peau, le tube digestif et le coelome ne sont pas métamérisés ;

    le système nerveux complexe avec encéphale formé de 5 vésicules (télencéphale,

    diencéphale, mésencéphale, métencéphale et myélencéphale) ;

    de l’encéphale partent des nerfs crâniens ;

    le pharynx est percé (embryon) de fentes branchiales en contact direct avec l’extérieur

    (non par l’intermédiaire d’une cavité péribranchiales) ;

    appareil circulatoire clos avec un cœur à différentes cavités ;

    le sang possède un pigment respiratoire = hémoglobine ;

    un appareil lymphatique double l’appareil sanguin ;

    la locomotion est assurée par :

    • des nageoires

    • des membres pairs ;

    le tégument élabore des phanères, glandes cutanées ; il comporte un épiderme

     pluristratifié et un derme profond ;

    l’appareil excréteur est formé par la réunion d’unités de base = néphrons qui forment :

    • le pronéphron : structure transitoire uniquement embryonnaire au larvaire ; il

    élabore les canaux de Wolff,

    • le mésonéphros : médian métamérisé qui est le rein des poissons, amphibiens

    (vertébrés inférieurs) ; l’urine est évacuée par un urètre primaire ou canal Wolff,

    • le métanéphros (rein des Reptiles, oiseaux, mammifères) non métamérisé et

    chainé par un urètre secondaire

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    seule la reproduction de type sexuée existe, avec sexes séparés (gonochorisme) ; une

     partie de l’appareil urinaire sert à évacué les spermatozoïdes ; la reproduction asexuée

    est inconnue ;

    existence de 3 régions corporelles : tête, tronc, région caudale.

    • la tête : contient le cerveau et les organes des sens ; cœlome absent,

    • le tronc : renferme le cœlome, les viscères

    2- Classification des vertébrés

    L’embranchement des Vertébrés est subdivisé en 2 sous –Embranchements : Agnathes et les

    Gnathostomes.

    Agnathes : ont la bouche dépourvue de mâchoires ; actuellement se sous – 

    Embranchement n’est représenté que par la classe des Cyclostomes (Lamproie) et les

    Myxines ; squelette rudimentaire, respiration branchiale ; la forme des Lamproies et Myxines

    rappelle celle des anguilles avec un corps allongé ; n’ont pas de membres, possède des

    nageoires caudales et dorsales.

    Exemple : Lampetra = 10 à 45 cm

    Fig. 28: Lampetra ( Lampetra planeri)

    Gnathostomes : la majorité des vertébrés ; bouche avec mâchoires ; comprend 5

    classes = Poissons, Amphibiens, Reptiles, Oiseaux et Mammifères.

    On désigne très souvent l’ensemble :

    Amphibiens + Reptiles + Oiseaux + Mammifères = Tétrapodes

    Poissons + Amphibiens = Anamniotes

    Reptiles + Oiseaux + Mammifères = Amniotes

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    3- Gnathostomes

    3-1- Super-Classe des Poissons

    1. Généralités

    Groupes hétérogènes ; se déplacent à l’aide de nageoires et à respiration branchiale. Ilsn’ont pas de poumons et de trachées. La peau est non cornée recouvert d’écailles ou parfois

    nu. Ils sont poïkilothermes. Le rythme cardiaque varie en fonction de la température et de

    l’espèce. Le dimorphisme sexuel est plus ou moins accentué : il est difficile de distinguer les

    sexes.

    2. Systématique

    20.000 espèces décrites. La super-classe des Poissons est subdivisée en 4 classes :

    Placodermes, Acanthodiens, Chondrichthyens et Ostéichthyens.

    Classe des Placodermes

    Ce sont les poissons cuirassés, tous fossiles ; ces formes apparaissent du Silurien et

    disparaissent au Dévonien.

    Exemple : Coccosteus

    Fig. 29: Image de Coccosteus (Coccosteus cuspidatus)

    Classe des Acanthodiens

    Tous sont fossiles.

    Exemple : Climatus

    Classe des Chondrichthyens

    Elle correspond aux poissons cartilagineux qui n’ont pas de zone d’ossification. Laur

    mandibule se compose de cartilage de Meckel. La narine est simple ou subdivisée par une

    languette ne communiquant pas avec la cavité buccale.

    La bouche est ventrale et est surmontée par un rostre ; pas de vessie gazeuse ; le rein

    est un mésonéphros ; majorité vivent en mer ; excellent nageur ; classe des Chondrichthyens

    subdivisée en 2 sous-classes :

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    • la sous-classe des Selaciens : elle comprend 2 types :

    - les squales ou requins : corps aplati latéralement avec yeux et fentes

     branchiales latérales ;

    - les raies et torpilles : poisson de fond, corps aplati dorso-ventralement, yeux

    et fentes branchiales ventrales

    • Sous-classe des Holocéphales : avec Chimoera, forme relique.

    La classe des Ostéichthyens

    Ce sont les poissons osseux. Subdivision en 4 sous-classes = les Actinoptérygiens,

    Brachioptérygiens, Dipneustes et les Crossoptérygiens.

    • Sous-classe des Actinoptérygiens

     Nageoires paires soutenus par des rayons osseux dermiques

    Exemple (Fig. 28): - Estrugeon = poisson d’estuaire qui migre en eau douce pour leur

    reproduction

    - Morue, sardine, tilapia

    - Poissons plats : sole

    • Sous-classe des Brachioptérygiens

    Poissons archaïques ; poisson carnassier des fleuves d’Afrique ( Polypterus)

    • Sous-classe des Dipneustes

     Nageoires paires. Il possède une respiration pulmonaire qui s’ajoute à la respiration

     branchiale ; marécage.

    • Sous-classe des Crossoptérygiens

    Majorité des espèces fossiles.

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    Fig. 30: Les poissons : Esturgeon (A), Morue (B), Sardine (C), Tilapia (D) et Sole (E)

    3-2- Classe des Amphibiens = Batraciens

    1. Généralités

    Caractérisé par leur double vie aquatique à l’état larvaire puis terrestre avec respiration

     pulmonaire. Ces périodes sont séparées par la métamorphose. Pas d’annexes embryonnaires

    (ni amnios, ni allantoïde). Poïkilothermes ; peau nue ; il y a apparition d’une oreille très

    simple ; le cœur présente un début de croisement avec 2 oreillettes et un ventricule. Il y a

    apparition d’une circulation pulmonaire qui s’ajoute à la circulation générale ; le rein reste à

    l’état de mésonéphros. Leurs yeux ont des paupières. Aucune espèce n’est marine.

    2. Particularités

    a) Taille

    Très variable : fossile = 1 m ; salamandre géante = 1,60 m ; grenouille Phyllobates = 1 cm

    (C) Sardine

    (A) Esturgeon (B) Morue

    (D) Tilapia

    (E) Sole

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    b) Peau – Phanères – Glandes tégumentaires

    La mollesse et l’humidité de la peau sont 2 caractéristiques du tégument. La peau est lâche et

    riche en fibres élastiques. Elle n’a pas d’écailles. L’épiderme engendre des phanères cornés

    comme les dents et becs cornés du têtard des Anoures. La peau est de couleur vive = jaune,

    rouge, vert …Elle contient de nombreuses cellules et glandes tégumentaires. La peau muerégulièrement.

    c) La respiration

    Elle se déroule sous 3 formes qui sont :

    la respiration cutanée ou apneumie : échange respiratoire à travers la peau.

    la respiration bucco-pharyngie : elle rappelle la respiration pulmonaire et

    compense en partie l’apneumie. L’air ne passe pas par les poumons.

    la respiration pulmonaire : elle varie avec la température et l’activité

    d) Excrétion

    Il existe 2 types d’excrétion

    Excrétion quand l’animal vit dans l’eau : elle se fait à travers la peau qui laisse

     passer l’eau

    Excrétion quand l’animal vit hors de l’eau : à l’aide de rein = mésonéphros

    3. Systématique

    Les amphibiens sont subdivisés en 3 catégories = Apodes, Urodèles et Anoures.

    a) Les Apodes

    Sont aveugles, serpentiformes et fouisseuses ; inconnue à l’état fossiles.

    Exemple : Dermophis mexicanus – Pas de membres

    b) Les Urodèles

    Ils sont apparus au Cétacé ; la queue existe à l’état adulte.

    Exemple : Salamandre ; Tritons

    c) Les Anoures

    Apparu depuis le trias ; métamorphose complète ; disparition de la queue ; adaptation au saut ;

    la larve = têtard.

    Exemple : Crapaud, grenouille

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    3-3- Classe des Reptiles

    1. Généralités

    Ce groupe était très riche au Secondaire mais actuellement, il est très réduit. Ils sont tous

    amniotes (amnios + allantoïde). Pas de métamorphose. Poïkilothermes. Peau sèche, couverte

    de phanères telles les écailles impénétrables à l’eau. Rein composé de métanéphros.

    Démarche rampante en raison des membres courts disposés latéralement. Œuf gros, déposé

    sur le sol. Il y a séparation veineuse et artérielle. Ovipares et sexes séparés.

    2. Téguments

    Caractérisé par une pauvreté en glande tégumentaires. Il y a dans la peau des reptiles

     beaucoup de pigments tégumentaires = chromatophores. On en distingue 5 :

    melanophores = peau noire

    guanophores

    lipophores = différentes couleurs

    allophores = rose, violette ou jaune

    irridophores = reflet et disperse la lumière

    3. Glandes salivaires, venimeuses

     Nombreuses glandes céphaliques : glandes salivaires, lacrymales, nasales, linguales et

    venimeuses.

    4. SystématiqueLes reptiles sont subdivisés en plusieurs sous-classes dont nous ne verrons que les plus

    importantes.

    a) Sous-classe des Anapsidés

    Absence de fosses temporales en arrière de l’orbite. Les seules ouvertures sont les narines, les

    orbites.

    Ordre des Chéloniens

    Ce sont les tortues actuelles, caractérisées par un bec corné et une carapace avec bouclier et

     plastron doublés d’écailles cornées.

    Poids peut atteindre 500 kg ; longévité environ 100 ans. Carnassières ou végétariennes,

    toujours sans dents. Formes terrestres ou aquatiques, mais dont le ponte s’effectue sur la terre.

    b) Sous-classe des Diapsidés

    Elle contient les reptiles actuels à l’exception des tortues. Très grande diversité.

    Ordre des squamates = lézards, serpents, varans, geckos

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    Ordre des Crocodiliens = crocodile (Afrique), caïman (Amérique), alligator (Chine, Etats-

    Unis)

    Ordre des Saurischiens Dinosaures

    Ordre des Ornithischiens

    3-4- Classe des Oiseaux

    1. Généralités

    Amniotes, mais il apparait homéothermie. Les phanères sont : les plumes, le bec corné, les

    écailles des pattes. Adaptation au vol : se manifeste par ma transformation des membres

    antérieurs en ailes, avec un squelette allégé, une musculature particulière. Ils possèdent des

    sacs aériens, le profil aérodynamique. Rein est un métanéphros. Le canal urinaire est un urètreà fonction uniquement urinaire. Il y a présence d’un cloaque au niveau duquel vient se

    mélanger l’urine aux fèces pour former la crotte. Glandes tégumentaires réduites aux glandes

    uropygiennes et aux glandes à sels. Glande uropygienne : enduit le plumage d’une sécrétion

    huileuse : rend donc imperméables et luisantes. Tous ovipares. Du point systématique, on

    subdivise les oiseaux en 3 sous-classes : les Ratites, les Impennes et les Carinates.

    2. Les Ratites

    Oiseaux coureurs dont l’Autriche qui appartient à l’ordre des Struthioniformes. Ils sont

    caractérisés par un sternum sans bréchet, des ailes réduites, une grande taille, des pieds à 3

    doigts. Chez les Aptérigiformes, les ailes ont encore plus régressées et elles sont réduites en

    moignon.

    Exemple : Kiwi de Nouvelle Zelande

    3. Les Impennes

    Ce sont des oiseaux marins dont les ailes sont transformées en nageoires.

    Exemple : Manchots, Plongeurs

    4. Les CarinatesC’est la sous-classe la plus importante avec au moins 20 ordres, regroupant les espèces de

    tailles, de régimes alimentaires, de mode de vie extrêmement variés.

    Exemple :

    • Ordre des Ansériformes = canards, oies, cygne ; caractérisé par un bec spatulé

    avec lamelles cornées et des pattes palmées.

    • Ordre des Falconiformes : regroupe les rapaces diurnes ; bec crochu = faucon,

    vautour, aigle.

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    • Ordre des Galliformes : mauvais voiliers, mais bon coureurs, munis de pattes

    robustes = perdrix, poule, faisans.

    • Ordre des Lariformes : marins, bon voiliers et bon nageurs = mouettes.

    Ordre des Alciformes : marins, excellents plongeurs = pingouins.• Ordre des colombiformes : oiseaux granivores = pigeons, colombe.

    • Ordre des Strigiformes : rapaces nocturnes avec de grands yeux frontaux, un bec

    crochu et de fortes serres = chouette, hibou.

    • Ordre des Psittaciformes : arboricoles, frugivores, avec un bec crochu très fort et

    des pattes à 4 doigts opposés 2 à 2 =