CMI LE JOURNAL N°821– Mercredi 1er avril...

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CMI Claudine Mora AGENCE IMMOBILIÈRE REAL ESTATE Les Mangliers Saint-Jean 97133 St-Barthélemy Tél : 05.90 27 80 88 Fax : 05.90 27 80 85 [email protected] N°821– Mercredi 1er avril 2009 L E J OURNAL DE S AINT -B ARTH Ouvert 7 jours /7 Non Stop VILLA CRÉOLE YOUR FAVORITE SHOP BLEUMARINE Tél : 05 90 27 65 19 – Fax : 05 90 27 91 60 www.journaldesaintbarth.com - [email protected] ISSN : 1254-0110 POUR CELA, LA BFC MET À VOTRE DISPOSITION TOUTE UNE GAMME DE PRODUITS ET DE PLACEMENTS ADAPTÉS À VOTRE SITUATION. N’hésitez pas à consulter votre Conseiller en Gestion de Patrimoine à la BFC. AGENCES • St-Jean 05 90 27 65 88 • Gustavia 0590 27 62 62 VOTRE PATRIMOINE ÉVOLUE JOUR APRÈS JOUR Parce que votre patrimoine est en mouvement, qu’il faut savoir l’anticiper à tout instant, la BFC s’engage à vos côtés pour développer une approche personnalisée et une gestion sur mesure pour : SUIVRE SON ÉVOLUTION ET CELLE DE VOS PROCHES, LES ACCOMPAGNER DANS LA DURÉE FAVORISER SA TRANSMISSION ET VOUS AIDER À RÉALISER VOS PROJETS ASSURER SA PERENNITÉ ET L AIDER À GRANDIR EN TOUTE SÉRÉNITÉ St Barth Bucket 2009 METEOR le plus fort Meteor, une goélette de plus de 51 mètres sortie en mai 2007 des chan- tiers néerlandais Royal Huisman a remporté dimanche la 14è édition de la Saint-Barth Bucket à laquelle il participait pour la première fois. Détails et résultats en page 2, photos souve- nirs en double centrale. © Christian Lange www.bucketsbh.fr St Barth Bucket 2009 METEOR le plus fort

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CCMMIICCllaauuddiinnee MMoorraaAAGGEENNCCEE IIMMMMOOBBIILLIIÈÈRREE

RREEAALL EESSTTAATTEE

Les MangliersSaint-Jean

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N°821– Mercredi 1er avril 2009

LE JOURNALDE SAINT-BARTH

Ouvert 7 jours /7 Non Stop

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TTééll :: 0055 9900 2277 6655 1199 – Fax : 05 90 27 91 60www.journaldesaintbarth.com - [email protected] ISSN : 1254-0110

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N’hésitez pas à consulter votre Conseiller en Gestion de Patrimoine à la BFC.

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• SUIVRE SON ÉVOLUTION ET CELLE DE VOS PROCHES, LES ACCOMPAGNER DANS LA DURÉE

• FAVORISER SA TRANSMISSION ET VOUS AIDERÀ RÉALISER VOS PROJETS

• ASSURER SA PERENNITÉ ET L’AIDER À GRANDIREN TOUTE SÉRÉNITÉ

St Barth Bucket 2009

METEORle plus fort

Meteor, une goélette deplus de 51 mètres sortieen mai 2007 des chan-tiers néerlandais RoyalHuisman a remportédimanche la 14è éditionde la Saint-Barth Bucketà laquelle il participaitpour la première fois. Détails et résultats enpage 2, photos souve-nirs en double centrale.

© Christian Lange www.bucketsbh.fr

St Barth Bucket 2009

METEORle plus fort

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Avec trente-quatre voiliersengagés -dix-sept dans la caté-gorie Grandes Dames (catégo-rie croisière) et dix-sept danscelles des Gazelles (catégorierégatier), -une participationrecord, l’édition 2009 de laSaint-Barth Bucket a été l’unedes plus spectaculaires et desplus médiatisées depuis sacréation en 1996. La popula-tion de l’île et ses visiteurs sesont déplacés en nombre, tantsur les quais que sur l’eau et leshauteurs de l’île qui offraientde magnifiques points de vuespour admirer, photographier ouencore filmer cet événementnautique d’une importance uni-que au monde. C’est «Meteor»un Royal Huisman de 51m82qui, pour sa première participa-tion à l’événement, inscrivaitson nom au palmarès de laBucket.

La Bucket débutait jeudi soirpar le traditionnel captain brie-fing à bord du Maltese Falconqui participait pour la secondefois à l’événement. Propriétédu milliardaire Tom Perkins(présent cette année à SaintBarth), le Maltese est aussi leplus grand voilier privé aumonde et depuis sa sortie des

chantiers Perini Navi en 2006,le plus moderne, dans saconception et la somme desinnovations technologiquesprésentes à son bord (lire enca-dré). Le départ de la premièrecourse, un tour de l’île dans lesens contraire des aiguillesd’une montre était donné lelendemain, vendredi 27 mars àmidi depuis la ligne de départet d’arrivée installée à proxi-mité des petits saints à la sortiedu port de Gustavia. Trente-quatre voiliers prenaient ledépart de cette première régatesous un ciel dégagé et enso-leillé, un vent d’Est-Nord-Estsoufflant à 15 noeuds et unealerte météo de mer forte etdangereuse liée au passaged’une bonne houle de Nordgénérée par une tempête situéeà des latitudes septentrionales,de 3m20. Les handicaps calcu-lés, c’est «Andromeda LaDea», un ketch de 47m doublevainqueur de la Bucket (en1996 et ex-aequo en 1999) misà l’eau en 1990 et refité en2001 qui ouvrait le bal desdéparts qui allaient s’échelon-ner de midi à 13h14 pour Leo-pard 3, le 100 pieds de MikeSlade qui en juin 2008 a battu

le record de vitesse de la tra-versée de l’Atlantique Norddétenu par Phocea, en parcou-rant les 2925 milles entre NewYork et le Cap Lizard, en 7jours, 19 heures et 21 minutes.Soit une moyenne de 15,5nœuds et des pointes à 37,4nœuds.Cette première régate autour del’île fut très disputée. Et siaucune casse n’est à déplorer,des spis ont éclaté sur trois voi-liers. A 14h34, un peu plus de

deux heures après son départ,«Meteor» passait le premier laligne d’arrivée, totalisant 23petites secondes d’avance sur«Shamoun», second et 1

minute 3 secondes sur«Ganesha». Le soir, fidèles à latradition, les propriétaires desbateaux peu nombreux à quaien raison de la houle, ouvraientà un public invité les portes deleurs magnifiques voiliers. La deuxième régate se dérou-lait samedi 28 mars. Il s’agis-sait d’un parcours sous formede triangle olympique entre lesîlets Boulanger, Frégate, Bon-homme et Fourchue. Lesdéparts échelonnés se faisaient

dans les mêmes conditionsmétéorologiques que la veille :soleil, vent d’Est-Nord-Est etcreux de plus de 3 mètres. Lesplaces du podium allaient êtretrès disputées, puisque quatrebateaux allaient passer la ligned‘arrivée dans un mouchoir depoche de 30 secondes. Auterme de la lutte, c’est Paraiso,un Alloys Yacht de 32m92 quiavait le dernier mot, passant lepremier la ligne. Il devançaitde 12 secondes Perseus, de 23secondes Adela et de 29 secon-des Maltese Falcon. Dimanche, troisième et der-nière régate de la Bucket 2009,un tour de l’île dans le sens desaiguilles d’une montre. Le ventd’Est-Nord-Est bien établisoufflait à 25 nœuds et desrafales allant jusqu’à 35 nœuds,dans une houle de 2m50 deNord allaient offrir des condi-tions idéales pour un magnifi-que spectacle à tous les ama-teurs de voile installés sur leshauteurs de l’île ou embarquéssur une kyrielle de bateauxmoteur. La remontée au prèsentre la pointe Nord de Four-chue et la pointe de Toiny étaittrès spectaculaire avec des voi-

liers bord à bord séparés dequelques mètres seulement.Mais la descente entre la pointede Toiny et la ligne d’arrivéeconstituait le moment fort de lacourse, celui des spis déployéset des tactiques de vitesse dansl’espoir de couper le premier laligne d’arrivée. Après une trèsbelle descente sous spi, c’est«Windcrest» qui s’emparaitde la première place dans cetteultime régate de la Bucket2009. Suivait «Virago» à

2mn05 et Adela, 12 secondesplus tard. Meteor qui rempor-tait l’édition 2009 totalisant leplus faible nombre de pointssur les trois courses coupaitquant à lui la ligne en qua-trième position, non sans avoirgrillé la priorité à une demi-douzaine de concurrents enprenant une option radicale à lasortie de l’îlet Coco. Tandisque la flotte restait bien àl’écart des terres, la goéletterasait la terre, sans déventer etgagnait à ce petit jeu une demi-douzaine de places. La remise des prix avait lieu lesoir sur le quai Général deGaulle animée par Hank Hals-ted l’un des organisateurs de laBucket, en présence de BrunoMagras président de la Collec-tivité. Premier dans la premièrerégate, 13è dans la seconde et4è dans la troisième «Meteor»était déclaré vainqueur de l’édi-tion 2009 et pour la premièrefois inscrivait son nom sur leBucket. La fameuse boîte d’es-cargots récompensant le der-nier au général revenait auxéquipages de «Baracuda et«Varsovie» qui totalisaient 97points tous deux.

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LE DESSIN DE LA SEMAINE PAR GZAV

Pour sa première participation Meteor remporte la 14è édition

Première participation, première victoire, pourMétéor, une goélette de plus de 51 mètres qui aremporté dimanche la 14è édition de la Saint BarthBucket 2009. Une édition record qui alignait 35concurrents sur la ligne de départ. Retour sur l’évé-nement.

LLeess llaauurrééaattss22000099 ◗ Classement général final1 Méteor, 2è Windcrest,Adela◗ Classe Gazelles 1er Ganesha, 2è P2, 3è Destination Fox Harb’r◗ Classe Grandes Dames1er Meteor, 2è Maltese Fal-con, 3è Windcrest ◗ Coupe Aloy(récompense le bateau le plusperformant de cette classe)1er Destination Fox Harb’r ◗ Coupe Périni Navi(récompense le bateau le plusperformant de cette classe)Maltese Falcon

Les règles de jauge de la Bucket généraliséesLes règles de jauge établiespour la «Bucket 2009» parJim Teeter, membre de laFédération américaine devoile ont été adoptées par lesSuperyatchs Regattas d’An-tigua et de Palma de Major-que (Baléares), devenantainsi la norme de jauge pourtoutes les régates.

Après le Femur,le collègeAu delà de l’événement nau-tique, la Bucket sait se mon-trer généreuse. Après avoirlancé une grande collecte defonds auprès des participantsde l’édition 2008 qui a per-mis de collecter 154 000euros utilisés pour financerle nouvel appareil radiogra-phique de l’hôpital deBruyn, l’organisation de lacourse a décidé cette annéede reverser 10% des inscrip-tions pour financer l’achatde nouveaux ordinateurs aucollège Mireille Choisy.Dans cet objectif, dimanchesoir, Christian Lédée, princi-pal du collège, s’est donc vuremettre un chèque de 17500 euros des mains deHank Halsted.

En bref

L’équipage de Meteor, Vainqueur de l’édition 2009 et Première de la Classe Grande Dame

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Georgette Choisy s’est vuremettre jeudi dernier l’éche-lon de bronze de la médaille

d’honneur des Postes et Télécommu-nications. Cette médaille attribuée enrécompense de la qualité des servicesrendus et d’un minimum de 15 annéespassées dans l’entreprise lui a étéremise par Nicole Carel, directrice deLa Poste Outre-mer en présence deJean-Yves Dusseux, directeur de LaPoste de Guadeloupe, de MonsieurMarc Nile, directeur de La Poste descollectivités de Saint Martin et deSaint Barthélemy ainsi que de l’en-semble de ses collègues qui, sansexception ont tenu à être présentspour lui témoigner toute leur affectionet leur gratitude.Georgette Choisy est entrée à LaPoste de Saint Barthélemy en 1972,après avoir travaillé à la Société deProduction d’Electricité de Guade-

loupe (ex EDF). Auxiliaire à sesdébuts, elle a gravé un à un tous leséchelons et occupe aujourd’hui unposte d’encadrement, adjointe dudirecteur de La Poste de Saint Barthé-lemy.«Au cours de sa carrière, MadameChoisy a démontré son engagement etsa contribution à la réussite de LaPoste à Saint Barthélemy», a assuréAlfred Hamm, directeur de La PosteSaint-Barthélemy. «Grâce à saconscience professionnelle et à sondynamisme, elle a contribué au succèsdes missions qui lui ont été confiéeset en particulier lors des différentsintérims du poste de directeur d’éta-blissement assurés avec brio», a-t-ilpoursuivi. Nicole Carel a pour sa partqualifié ce moment d’émouvant etrare, puisqu’avant Georgette Choisy,un seul autre employé de La Poste surl’île en avait été récipiendaire.

Après l’inauguration dunouveau centre de tri àSaint-Martin, Nicole Carel,directrice de La Poste desdépartements et territoiresd’Outre-mer était jeudi àSaint-Barth. L’occasion deremettre la médaille d’hon-neur des Postes et télécom-munications, niveau bronzeà Georgette Choisy, maisaussi de rencontrer le pre-mier vice-président YvesGréaux pour évoquer lesproblèmes d’adressage quifont qu’aujourd’hui, malgréles efforts déployés par LaPoste, près de 10% du cour-rier ne serait pas distribué,contre 1% en métropole. «Monsieur Gréaux nous aindiqué que les plaques desnouvelles rues avaient étéposées à Gustavia et qu’ilrestait aujourd’hui à effec-tuer la numérotation desmaisons et bâtiments»,indiquait samedi NicoleCarrel qui espère que cettedernière étape sera finaliséeavant la fin de l’année.«Nous nous tiendronsensuite à la disposition de laCollectivité si elle le désirepour informer les gens deleur adresse complète».Pour cela, la directrice envi-

sage d’adresser un courrierà chaque détenteur d’uneboîte à lettres à Gustavia. Acharge pour eux, ensuited’en informer leurs diffé-rents correspondants.S’agissant des quartiers,Nicole Gréaux a ensuiteévoqué la possibilité d’im-planter des regroupementsde boîtes à lettres dans cer-tains quartiers de l’île. Unsujet qu’elle évoquait pourla troisième fois avec le pre-mier vice-président qui acette fois convenu qu’uneexpérience d’implantationpourrait être tentée. «Il nes’agit pas de supprimer ladistribution à domicile,mais de la faciliter là où laremise des courriers est trèscompliquée, poursuit NicoleCarrel». La directrice pro-met que ces regroupementsse fondront dans le pay-sage, ne seront jamais troploin des habitations et dis-poseront par ailleurs d’unezone de stationnement per-mettant aux destinataires,mais aussi aux facteurs des’y arrêter en toute sécurité.Cette expérimentationpourrait être tentée dans lesquartiers de Public et PetitCul de Sac.

VViiggnneettttee :: llaa ccaammppaaggnnee22000099 eesstt cclloosseeC’était hier, mardi 31 mars, la date limite pours’acquitter de la vignette 2009 et de la contributionforfaitaire des entreprises. Et le moins que l’onpuisse dire, c’est qu’il y avait foule pour cette jour-née de clôture à la fois à la trésorerie de la Collecti-vité, mais également dans le bureau de paiementde la taxe sur les véhicules terrestres à moteur délo-calisé sur le parking du stade de Saint-Jean. Malgré les critiques qu’ont suscité durant la cam-pagne de recouvrement le paiement de la vignette,hier en fin de matinée, près de 7000 vignettesavaient été acquittées. Un chiffre auquel il faudraencore ajouter une partie de celles payées par lesloueurs de voitures qui n’ont pas encore été inté-grées à la base de données. Pour information, à ladate du 31 mars 2009, 8258 vignettes avaient étéacquittées pour l’année 2008. Si l‘on compare aux8043 enregistrées à l’ouverture de la campagne2009, plus de 200 personnes auraient donc procédéà une régularisation depuis les trois derniers mois.

La Lodeom à l’AssembléeAprès le Sénat, c’est à l’Assemblée nationale d’exa-miner la Lodeom, la loi de développement écono-mique des outre-mer. Conformément aux déclara-tions du Secrétaire d’Etat à l’outre-mer Yves Jégo,l’examen commencera lundi 6 avril pour s’achevervraisemblablement jeudi 9 avril.

Etats généraux : aux élus d’en décider !Les Dom, c’est sûr. Les Com peut-être. Malgré lesdéclarations en ce sens du Secrétaire d’Etat à l’ou-tre-mer, il semblerait que les Etats généraux dansles Collectivités d’outre-mer n’aient rien de systé-matique. Il s’agirait en fait d’une possibilité, laisséeà la libre appréciation des collectivités elles-mêmes.Initiés par le président de la République lui-même,ces états généraux ont pour ambition de procéder àla plus grande consultation jamais réalisée enOutre-Mer.

Georgette Choisy reçoit la médaille d’honneur des Postes et Télécommunications

En bref

Pour une meilleure distribution du courrierUNE EXPÉRIENCE DE REGROUPEMENTDE BOÎTES AUX LETTRES VA ÊTRE TENTÉE

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Après une longue carrièrede chauffeur de taxi, ceseptuagénaire originaired’Anguilla, est aujourd’huiemployé par une société detransport de Saint Barth,pour laquelle il assurenotamment, le service deramassage scolaire. Maispour arrondir ses fins demois, la «rumeur» court àSaint Barth, que le trans-porteur exercerait, en touteillégalité, son ancienne pro-

fession de chauffeur detaxi, et se servirait de sonminibus pour «charger»ponctuellement des clients. Le 28 décembre 2007, unagent de la Police Territo-riale intervient dans unealtercation entre un chauf-feur de taxi et le septuagé-naire : le chauffeur,furieux, explique au poli-cier qu’il devait prendre encharge le client que vientde déposer le vieil homme

devant l’aéroport de SaintJean. Entendu par les gen-darmes, le septuagénaireexpliquera qu’il était cejour-là en service pour lasociété de transport quil’emploie, et qu’il avaitsimplement «rendu serviceà un homme, visiblementpressé», qui l’aurait «sup-plié de le déposer au plusvite à l’aéroport». C’estpour le «remercier de sagentillesse», et non pour le«dédommager de lacourse», que l’homme luiaurait tendu un billet de 10euros. Un argument reprispar l’avocat du transpor-teur, qui invite d’ailleursles magistrats à ne pasconfondre «tips» et «travail

dissimulé» et à prononcerla relaxe pure et simple deson client, victime d’unmalentendu. Mais pour le vice procureurLouvier, les faits sont éta-blis : «si la somme peutparaître insignifiante, cethomme savait que cettetransaction était interdite :il a exercé comme chauf-feur de taxi pendant desannées, et connaît à ce titre,la réglementation envigueur», déclare le magis-trat, qui requiert une peined’amende de 1500 euros àl’encontre du prévenu. Lesjuges se prononceront fina-lement pour une peine d’unmois de suspension de per-mis de conduire. J.E

Jean-Marie Danet necache pas sa satisfac-tion. La rénovation du

ponton de Corossol estachevée et les travaux dereconstruction de la glis-sière qui permet de sortirou mettre à l’eau lesbateaux de pêche sont envoie de finition. Pour leconseiller territorial mem-bre des commissions Envi-ronnement, Education-Cul-ture-Formation Profession-nelle et Règlementation etSécurité, mais égalementporte-voix du quartier ausein de la Collectivité, c’estun véritable soulagement :«la glissière est un ouvragevital pour le quartier. Il per-met non seulement de met-tre facilement à l’abri lespetites embarcations en casde mauvais temps, maisprotège également la plage.Sans lui, les eaux pluvialesqui ravinent le long de laroute feraient disparaître laplage à chaque grossepluie. Inutile de dire qu’àtrois mois de l’ouverture dela saison cyclonique 2009,tout le quartier est soulagéde voir ces travaux s’ache-ver». Construite initiale-ment sous le mandat de

Rémy de Haenen, la glis-sière avait été rallongée enfévrier 1999. Mais l’ou-vrage, confronté à de multi-ples événements météo –cyclones et fortes houles-,avait depuis cette date dûêtre réparé à plusieursreprises avant qu’une partiene cède totalement sous laviolence de la houle géné-rée par le cyclone Omar enoctobre dernier. Le pontond’accostage était égalementmis à mal déjà bien abîmépar les raz-de-marée précé-dents. Le ponton avait ainsiperdu toutes les poutres enbois qui permettaient unaccostage plus facile,notamment pour lesbateaux des pêcheurs, à lademande desquels Jean-

Marie Danet s’est rapide-ment mobilisé après Omarpour obtenir ces travaux.En vue de cela et pourrecueillir toutes les obser-vations utiles, une réuniondes habitants du quartieravait été organisée en find’année 2008 dans leslocaux de l’ALC, l’associa-tion de Corossol au sein delaquelle le conseiller terri-torial œuvre depuis denombreuses années «auxcôtés des dynamiquesbénévoles», précise t-il.Jean-Marie Danet a d’au-tres souhaits pour son quar-tier qu’il aimerait voir seconcrétiser. L’un d’entreeux serait de procéder à laréfection de la route quitraverse le quartier. A la

fois dans sa partie haute, àl’intersection de la routequi remonte vers Colom-bier, «une vraie patinoirequand il pleut», mais aussidans sa partie basse où lesmultiples réparations opé-rées au fil des ans ont crééune chaussée façon puzzle.Le conseiller aimerait quel’on puisse y enfouir lesréseaux, mais ne cache pasun problème technique detaille; une partie des mai-sons qui la bordent ayantleur puisard sous la route…Il aimerait égalementqu’une solution puisse êtretrouvée s’agissant du pro-blème de parking le long dela plage de Corossol. Enfin,il milite aujourd’hui active-ment pour que l’on procèderapidement au réensable-ment des plages du sud,balayées de leur précieuxgrain par la houle d’Omarqui, si lopération a bien étébudgétisée n’a pas encorecommencé : «Je gardecependant bon espoir carXavier David, en charge dusuivi technique du réensa-blement de la baie de Saint-Jean, me tient régulière-ment au courant de l’avan-cée du projet. Il vientd’ailleurs de m’envoyerune série de photos de lamachine qui devrait réensa-bler la baie de Saint-Jeanet qui, dans la foulée, jel’espère, devrait égalementréensabler les plages dePublic, Corossol, Colom-bier, et Grands-Galets».

RÉUNION D’INFORMATIONSUR LES SOLDES 2009La Chambre EconomiqueMultiprofessionnelle invitel’ensemble des commerçantsde Saint-Barthélemy le ven-dredi 3 avril 2009 de 10 heu-res à midi à la Salle de laCapitainerie du Port de Gus-tavia pour une réunion d’in-formation en la présence deMr Patrick Pertusot, respon-sable de la D.C.C.R.F. (Direc-tion régionale de la Concur-rence, de la Consommation etde la Répression des FraudesAntilles Guyane) de Saint-Martin et Saint-Barthélemyen ce qui concerne les datesdes soldes 2009, la possibilitéde l’extension de leur durée etles possibilités de braderies etde remises au respect de lalégalité.

REPROGRAMMATIONDE LA PRÉSENTATIONDU PROGRAMME«INTERREG IV CARAÏBES»«Interreg IV Caraïbes» est unprogramme de coopérationapprouvé par la CommissionEuropéenne au profit desrégions Guadeloupe, Guyane,Martinique et des collectivitésde Saint-Martin et Saint-Bar-thélemy. Il permet de subven-tionner, jusqu’à un taux de75%, des projets de coopéra-tion entre ces régions et COMou entre l’une d’elles et d’au-tres pays non français de laCaraïbe. Ces projets peuventêtre présentés par des associa-tions, des ONG, des collectivi-tés territoriales, des médias,des organismes de formationou de recherche, des entrepri-ses publiques ou privées. Une réunion de présentationde ce programme, initiale-ment prévue le jeudi 26 mars, et reportée pour cause de pro-blèmes aériens à Pointe-à-Pitre, aura lieu le jeudi 2 avril2009 à l’Hôtel de la Collecti-vité à 9 h.Elle s’adresse à tous lespublics et en particulier auxreprésentants d’organismessusceptibles de développerdes projets de coopérationentre Saint-Barthélemy etd’autres territoires de laCaraïbe.

APRÈS-MIDI POURLES PERSONNES ÂGÉESA l’initiative d’Hélène Ber-nier, le Service des Actions deSolidarité vous invite à parti-ciper à une après-midi deprojection sur l’île de Saint-Barthélemy qui se déroulerale vendredi 3 avril. Sousforme de diaporama, cetteprojection retracera la vie del’île depuis les années 1930jusqu’à nos jours. Vous pour-rez ainsi (re)découvrir demagnifiques photographiessur les thèmes de la pêche, laflore et la faune, les poissonset les cases… et c’est ainsitoute la vie quotidienne deSaint-Barthélemy qui seraretracée. Après la projection,

un temps d’échange sera amé-nagé autour d’un goûter afinde partager vos souvenirs.Nous vous attendons le ven-dredi 3 avril à la salle de laCapitainerie à partir de 14 h.

CONFÉRENCEDU LYCEUM CLUBLa mini université de SaintBarthélemy du Lyceum Clubvous invite à la conférence-débat qui aura lieu à la Sallepolyvalente de la Capitaineriele jeudi 9 Avril 2009 à 19 heu-res précises sur le thème :«Comment évaluer facilementla qualité de la gestion devotre patrimoine financier ?»Une conférence animée parFrançois Chauvet, ingénieurcivil des Ponts et Chaussées,Master of science (rechercheopérationnelle) de la StanfordUniversity (USA), docteur esSciences économiques (uni-versité Paris 1), actuairediplômé, membre français del’IAA, fondateur et Pdgd’APTimum Conseil(méthode de contrôle de ris-que financier), fondateur etPdg de Fundclass (agenceeuropéenne de notation). Lesconférences de la «mini-uni-versité» sont gratuites etvous y êtes tous cordiale-ment invités !

RÉUNION D’INFORMATION«FROID ET CLIMATISATION»La Chambre EconomiqueMultiprofessionnelle invitetous les professionnels « Froidet Climatisation » le Vendredi10 avril prochain à 17 heuresà une réunion d’informationdans le cadre de la mise enplace des Formations «Froidet Climatisation». Cette réu-nion aura pour but de nousinformer sur vos besoins pré-sents et à venir en termed’embauche et de formationprofessionnelle mais égale-ment de vous expliquer lesdifférentes possibilités etavantages qui vous sontofferts dans le cadre de l’em-bauche d’apprentis. Cette réunion se déroulera ausiège de la Chambre Econo-mique Multiprofessionnelle,au-dessus de la Trésorerie dela Collectivité (anciennecaserne des pompiers).

NOUVELLE SESSIONDE PERMIS CÔTIERRéunion d’information envue de la nouvelle session depermis côtier organisée par leBateau Ecole de St Barthjeudi 9 avril à 18h au collègeMireille Choisy. Renseigne-ments et inscriptions auprèsde Soizic 0590 52 03 49 ou0690 64 47 38.

FORMATION EN CINRêve Marine organise unesession de formation en vuedu Certificat d'InitiationNautique. Renseignements etinscriptions au 0590 29 73 92auprès de Pascal ou Marie Jo.

Communiqués

Une peine d’un mois de suspension de per-mis de conduire était prononcée, jeudi der-nier, par les magistrats du tribunal correc-tionnel de Saint-Martin, à l’encontre de cetransporteur septuagénaire de Saint Barth,reconnu coupable d’exercice illégal de l’acti-vité de chauffeur de taxi.

La glissière de Corossol, un ouvrage vital pour le quartier

Justice

Un pourboire bien cher payé !

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NOUVELLE COLLECTE EN FAVEUR D’HAÏTIAUJOURD’HUI ET SAMEDILe Lions Club se mobilise à nouveau en faveurd’Haïti et organise deux demi-journées de col-lecte le mercredi 1er avril de 14 à 17h et lesamedi 4 avril de 8 à 12 heures. Le club souhaitecollecter des vêtements, des ustensiles de cuisine,du petit outillage, du matériel de construction(clou, bois...) et des denrées alimentaires nonpérissables (produits secs type pâtes, riz, boîtes deconserves...). Les personnes qui souhaitent parailleurs participer financièrement à l’opérationpeuvent le faire en établissant un chèque à l’ordredu Lions Club.

FORMATION DE CAP 200Rêve Marine organise une session de formationen vue du CAP 200. Renseignements et inscrip-tions au 0590 29 73 92. Auprès de Pascal ouMarie Jo

CAMPING DE PÂQUES : PRÉSERVEZ LA NATURE!La Réserve Naturelle demande à toutes les per-sonnes qui vont aller camper ce week-end de bienvouloir faire attention à ne rien laisser traîner surles plages : mégots, bouteilles, cannettes et assiet-tes, couteaux, verres et sacs plastiques, mettentdes années à se dégrader. La réserve rappelle éga-lement que la collecte des coraux, des végétauxou de quelque animal que ce soit est strictementinterdite dans la Réserve Naturelle, sous peine desérieuses poursuites. Seuls les pêcheurs profes-sionnels enrôlés peuvent dans certains cas procé-der à des prélèvements selon un calendrier et desconditions très précises.

ECHECSLa 2° session d'évaluation des jeunes joueursaura lieu le samedi 4 avril à 14h au bar Le Select.Au programme : parties libres pour tous, petits etgrands. Rappel : le championnat de Saint Barthaura lieu du 29 au 31 mai au Guanahani. Rensei-gnements au 06 90 55 12 14.

Réunion du 23 mars◗ Avis favorable à un projet de décret relatif aux modalitésde versement des cotisations et contributions dues par l’Etatau régime général de sécurité sociale pour les fonctionnai-res exerçant dans les collectivités d’outre-mer régies parl’article 74 de la Constitution et la Nouvelle-Calédonie. ◗ Approbation d’un marché accordé à l’entreprise LaplaceBâtiment pour la réfection et l‘enfouissement des réseauxsur la RD 211 à Grand Fond, entre le col de la Croix et lebas de Grand Fond pour un montant de travaux de 1 307581 euros. ◗ Décision de ne pas préempter dans quatre projets de ventede propriétés. ◗ Délivrance de permis de construire (nombre non précisé).

Réunion du 5 mars◗ Attribution d’une subvention de 5000 euros à la sociétéWavecom pour l’organisation de la 3è édition de l’événe-ment Caraïbes football Stars en juin.◗ Demande d’autorisation à la préfecture pour installer unsystème de vidéosurveillance dans divers lieux publics auxfins d’assurer la protection des bâtiments et installationspublics et leurs abords, la constatation des infractions auxrègles de la circulation ou la prévention des atteintes à lasécurité des personnes et des biens dans des lieux particuliè-rement exposés à des risques d’agression ou de vol. ◗ Avis favorable à l’octroi par l’Etat d’une subvention pourl’organisation de la 4è édition du SB Jam Music Fesvial.◗ Avis favorable à un projet d’arrêté portant constitution etcomposition du Comité local d’Ifrecor pour la région Gua-deloupe et les collectvitiés de Saint-Martin et de Saint-Bar-thélemy. ◗ Accord pour prendre en charge six billets d’avion entreSaint-Barth et la Guadeloupe pour Amanda Brin au titre dela formation professionnelle.◗ Décision de ne pas préempter dans quatre projets de ventede propriétés. ◗ Délivrance de permis de construire (nombre non précisé).

Il y a 8 ans, le 24 mars 2001, levol TX 1501 exploité par AirCaraïbes s’écrasait derrière unemaison de Public, faisant 20 morts: les passagers et l’équipage ainsique le propriétaire de la maisonAugustin Questel. Si le temps et lajustice sont passés sur le plus tra-gique des accidents qu’ait connuSaint-Barth, la commémoration decette si triste date est toujoursd’actualité. Mardi dernier, jouranniversaire de la catastrophe, unedélégation de personnes travaillant

à l’aéroport se rendait ainsi sur leslieux du drame pour procéder à undépôt de gerbes sur la stèle érigéeà la suite de l’accident. Cette délé-gation était composée de Jean-Marie Gréaux, le responsabled’escale de la société Air Caraï-bes, Christian Cagan de la sociétéCaraïbes Air Cargo, ArnaudBruno, pilote de Tropic Airline,Alex Jaqua d’Air Antilles Express,Sabin Cagan de Saint-Barth Ser-vice et enfin de Didier Gréaux dela Société Top-Loc.

Délibérations du conseil exécutif

Communiqués

Commémoration du crash du vol TX 1501

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Triste spectacle que celui decette tortue littéralement coupéeen deux par l’hélice d’un bateauet retrouvée vendredi au fond duchenal du port par un plongeur.Ecoeurée devant la violence duchoc, la réserve naturelle avoulu frapper fort. Et parce queparfois une image vaut mieuxque des mots, elle a décidé d’ex-poser l’animal ainsi mutilédevant la case d’accueil sur leport de Gustavia. «L’objectif estde faire prendre conscience desdangers d’une vitesse tropimportante dans le chenal oùévoluent de nombreuses tortues.C’est en effet quasiment le seulendroit du domaine portuaire oùil reste encore des herbiers nour-

riciers. Si tous les utilisateursrespectaient la vitesse de 3nœuds maximum, on n’assiste-rait pas à cet affligeant specta-cle», poursuit l’équipe de pro-tection qui n’a de cesse de rap-peler dès qu’elle le peut cettelimite de vitesse. Or, il faut bienavouer qu’aux moments d’af-fluence du port, en fin d‘annéeou à l’occasion d’évènementsnautiques comme l’organisationde la Saint Barth Bucke, cettelimitation de vitesse est toutsimplement ignorée par unemajorité des pilotes qui évoluentdans le domaine portuaire.Etcela d’autant plus que le mar-quage indiquant cette limitationn’existe plus.

Les eaux de St Barthélemysont fréquentées de décem-bre à mai par les baleines àbosse qui rejoignent leseaux chaudes de la Caraïbepour se reproduire et mettrebas. Un beau spectacle s’il enest, mais qui peut s’avérergênant et dangereux pour cescétacés si l’on s’approche tropprès d’eux. Pour éviter cela,la réserve naturelle rappelleci-dessous les comportementsà adopter pour pouvoir profi-ter du spectacle, sans gênerl’évolution de ces mammifè-res marins qui à l’âge adultepeuvent atteindre 13 à 14mètres de long et peser enmoyenne 25 tonnes.

En cas de rencontreEn cas de rencontre, ne cherchez pas àles approcher. Sans habitude des espè-ces et de leurs comportements, cesgéants des mers peuvent en effet pré-senter un danger pour votre embarca-tion (collision, comportements d’évite-ment, sauts, changements brusquesde cap..) et être dérangés dans leursactivités cruciales pour leur survie. Et s’ils décident de s’approcher, met-tez votre moteur au point mort et profi-tez. Eloignez-vous ensuite doucement.Et surtout, jamais de mise à l’eau!

Méthode d’approche

La méthode d’appro-che la plus propice àl’observation desbaleines et des dau-phins est une approchede trois quarts arrière,en suivant une routeparallèle à celle desanimaux. Il est recom-mandé de ne pasapprocher les animauxdirectement de frontou par l’arrière.Les moteurs doivent rester alluméslors de l’observation des cétacés.Les groupes de cétacés contenant despetits sont particulièrement vulnéra-bles aux perturbations. Il est doncrecommandé d’agir avec la plusgrande prudence en présence de grou-pes comprenant des petits.

Distances d’approche100 mètres pour les baleines et 50mètres pour les dauphins.

Durée d’observationLa durée d’observation est limitée àune heure par groupe de cétacés et 30minutes si ce groupe contient unemaman et son petit. La durée cumuléed’observation par groupe de cétacésest limitée à 3 heures par jour (1 h 30dans le cas d’une maman avec sonpetit).

L’ÉCHO DE LA RÉSERVEDE MARS EST PARU

La Réserve naturelle de Saint-Barthélemy publie chaque moisune newsletter électronique quirelate les principales actionsmenées durant le mois écoulé.L’édition de mars a été récem-ment envoyée aux deux cents per-sonnes qui font actuellement par-tie du carnet d’adresses de laréserve. Au sommaire, le suivi des tortuesmarines, un point sur la saisondes baleines, une information surles infractions constatées, ainsiqu’un rapide compte rendu dudernier consultatif de la réserve.Pour recevoir l’Echo de la réserve,adressez un mail à [email protected] et demander àfaire partie des destinataires.

Halte au massacre ! Participez à la protection des cétacés !

Code de bonne conduite pour bien observerles baleines à bosse

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Installé depuis 25 ans auxAntilles, Yves-Marie deMalleray exposera pour ladeuxième fois ses peinturesà Saint Barthélemy du ven-dredi 3 au jeudi 9 avril 2009à la Porta 34.Ingénieur agronome de for-mation Yves-Marie de Mal-leray est initialement venuen Martinique pour créerdes élevages d’écrevisses,mais n’a jamais cessé des’adonner à la passion quil’étreint depuis sa plus ten-dre enfance en Touraine : lapeinture et plus particulière-ment celle de la nature et dela vie sauvage. Peintreengagé, à travers son œuvre,il met en lumière les espècesen voie de disparition, espé-rant ainsi lancer un appel aurespect et à la beauté de lanature.

S’il est à la pointe des tech-niques, Yves Marie deMalleray veut néanmoinsprendre le temps de vivreune émotion authentiquepour pouvoir la retrans-crire ensuite à l’aide deson pinceau.

Sur ses toiles, on retrouve leprocédé de bas–relief qu’il amis au point. Un procédéqui suivant l’éclairage faitréapparaître la deuxièmeexpression du tableau, lemonde environnemental, dusujet principal. De retour aux Antilles aprèsavoir exposé à Tokyo, Dubaïet Paris, Yves-Marie de Mal-leray est également dessina-teur pour la maison Hermes,et décore les bateaux decroisières et les hôtels.A Saint-Barthélemy, il expo-sera des tableaux d’oiseauxet de poissons de l’île.Yves-Marie de Malleraydu vendredi 3 au jeudi 9avril 2009 à la Porta 34, àGustavia.

L’équipe de Change Caraïbes, premierbureau de change, ouvert en 1995 surSaint Barthélemy par Pierre-MarieMajorel s’agrandit avec Christelle etChristian.Pierre-Marie Majorel animateur d’unechronique sur Radio Saint Barth,depuis 2003, à 8h45 du lundi au ven-dredi, fait un cliché journalier surl’économie liée à l’évolution de paritéeuro/dollar.Pierre-Marie, Christelle et Christianforment la nouvelle équipe de ChangeCaraïbes dont les bureaux situés ruede la République à Gustavia (en facede la boutique Dior) sont ouverts tousles jours sauf le dimanche de 7h45 à12h30 et de 14h à 18h.

Yves-Marie de Malleray expose les «Animaux de Saint Barthélemy»

à la Porta 34

LLaa nnoouuvveellllee ééqquuiippee ddee CChhaannggee CCaarraaïïbbeess

InsoliteDes cornichons de 11 ans d’âge !Les cornichons, ce n’est pas comme le bon vin :ça ne s’arrange pas en vieillissant ! Notre lecteur-consommateur en sait quelque chose qui, le 24mars dernier a acheté un pot de ces cucurbitacéesavant de se rendre compte que ceux-ci avaient 11ans !; la date de péremption indiquant en effet deles consommer avant le 23/07/1998» …Si notre lecteur attentif et observateur opte pourl’erreur de rayonnage, il n’en est pas moinsinquiet quant au risque sanitaire encouru parceux qui pourraient consommer ces cornichonsavariés. Selon lui, d’autres pots se trouvaient eneffet en rayon quand il a effectué son achat. Pluslargement, il recommande à tout le monde devérifier la date de péremption des produits péris-sables qu’ils achètent dans les commerces.

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JOURNÉES INFORMATIONS ET ECHANGES ANIMÉES PAR FÉLIX LUREL, DOCTEUR EN SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT

«Initiation à la Botanique tropicale

et à l’écologie insulaire»

Venez découvrir le patrimoine naturel de Saint Barth, apprendre à identifier lesplantes sauvages autour de chez vous et écouter l’histoire, les légendes, les usagesde notre flore antillaise.

DURÉE : 4 demi-journées indépendantes

PUBLIC : - néophytes : associations, citoyens, amoureux de la nature- spécialistes : étudiants, jardiniers, techniciens professionnels del’environnement, botanistes et écologues confirmés

OBJECTIF Acquérir de bonnes bases en écologie floristique pour la détermination des plantes ainsi que pour la préservation et la gestion des milieux.

PROGRAMME Ces journées d’échange se dérouleront principalement sur le terrain, à la découverte des plantes dans des milieux naturels, au cours de balades nature à thèmes. Prévoir de bonnes chaussures, carnet, crayon et appareil photo!

Sur le terrain: Reconnaissance des espèces dans leur milieu. Dénomination des associations végétales. Valeur bio indicatrice. Dynamique des milieux. Valeur patrimoniale (espèces protégées, espèces menacées, …)En salle : Synthèse des observations. Analyse des relevés. Complément des échanges développés surle terrain. Questions des participants.

PARTICIPATION L’inscription est obligatoire car le nombre de places est limitéParticipation pour une demi-journée : 25 euros

CONTACT : Hélène BERNIER Easy time, Prestation de services & Organisation de manifestations 06 90 63 46 09 - [email protected]

Mieux connaître pour mieux protéger le patrimoine naturel de St Barth

Félix LUREL, Dr Sciences Environnement Spécialiste de l’environnement, de la biodiversité antillaise.Botanique tropicale, Ecologie insulaire, Naturaliste de l’ACED Association ConseilEnvironnement Développement Durable (www.aced.fr) qui sillonne depuis plusieurs années lesîles des Antilles et notamment les milieux de Saint Barth. [email protected]

Samedi 4 avril Côte au vent: Matin littoral (Anse de Grand Cul de Sac).

RDV à 8h30 sur le site, lagon de Grand Cul de Sac, Après midi : Zone Humide. RDV à 14h30

sur le site, devant l’étang de Petit Cul de Sac.

Dimanche 5 avril, Côte sous le vent :Matin littoral (Anse Flamands). à 8h30 sur le site,

Petite Anse, Flamands.Après midi : En salle pour la synthèse RDV

salle à définir

Air France a précisé mercredi 25mars sa politique bas tarifs issuede la signature fin janvier d’une«charte d’engagement volon-taire» visant à mettre en vente15% des billets “au prix le plusbas des grilles tarifaires” sur lapériode du 15 juin au 15 septem-bre. Le hic, c’est que la liaisonParis-Saint Martin ne semble pasconcernée par la mesure….La campagne de communicationbaptisée «L’été @ prix légers»dévoilée mercredi ne propose eneffet cet aménagement tarifaireque sur les liaisons entre Pointe-à-Pitre et Paris et Fort de Franceet Paris (ou vice versa) à partirde 484 euros l’aller-retour, à

condition d’acheter le billetavant le 11 avril.Contactée, la communication dela compagnie en Guadeloupeprécise que la charte a été signéeen direction des DOM seulement(exit donc les COM…).«Concernant les tarifs promo-tionnels sur Saint-Martin, nousne dévoilons pas à l’avance nospromotions commerciales, nouspouvons cependant dire que desoffres sont à l’étude», ajoutaitnéanmoins la direction de lacommunication d’Air FranceGuadeloupe. On attend cesoffres avec impatience.

Avec Le Pélican

Sur les ondes depuis le25 janvier, Tropik FMétoffe aujourd’hui saprogrammation. Lundidernier, plusieurs nou-veautés ont en effet faitleur apparition sur cettestation FM créée parRomy Magras et diffu-sée sur 97,5Mhz et pro-chainement sur le 104,9pour les auditeurs duvent de l’île.Ainsi, tous les jours dela semaine de 9 à 13heures et de 16 à 18heures ainsi que lesamedi de 6 à 9 heures,on retrouve José aumicro qui alterne rubri-ques à thème et infospratiques.Autre nouveauté, le«Digicel Caribbean Hot30» ou la diffusion d’unclassement des 30 titres

les plus diffusés par lesDJ’s de la Caraïbe.Cette émission, animéeen anglais par Jon Doe,sera reprise en exclusi-vité dans les Iles duNord le vendredi soir de19 heures à 22 heures.Les passionnés de Reg-gae auront égalementplaisir à retrouver uneémission entièrementconsacrée aux musiquesreggae, ragga, dance hallet dub. Cette émissionproduite avec leconcours de VP Recordset de GreensleevesRecords sera proposée lesamedi après midi de 13heures à 15 heures.Quant à Romy, il resteaux manettes de la radiochaque jour de lasemaine de 5 à 9 heures,et anime l’émissionconsacrée aux musiquestraditionnelles d’antanchaque dimanche de 13à 15 heuresSuggestions et commen-taires sont les bienvenus.Pour cela, n’hésitez pasà contacter Romy au 0690 77 85 15 ou depuis leSite Web de la radio auwww.tropikfm.com.

La direction de la Sara(Société anonyme de laraffinerie des Antilles)s’estime victime d’une“campagne” de “dénigre-ment” et de “calomnies”,dans une lettre ouverteaux Antillais et Guyanais,parue dans France-Antil-les et France-Guyane. Cetexte, adressé vendredisoir à l’AFP, et intitulé“lè ou lé tjwé chien’w, ouka di i ni pis” (quandvous voulez tuer votrechien, vous dîtes qu’il ades puces” en créole),affirme que la Sara “faitdepuis quelques tempsl’objet de calomnies et estla cible d’une campagnesystématique de dénigre-ment”. La Sara, quiapprovisionne la Guyaneet les Antilles en essence,publie dans cette lettreouverte des informationssur son résultat net, sarentabilité ou sa politiqueen matière d’emploi. “Surles dix dernières années,le résultat net de la Sara aété de 1,3 centime parlitre et le résultat net de

2007, 4,4 centimes parlitre, est la conséquenced’une réalité des marchéspétroliers inattendue, tantpour la Sara que pour lesreprésentants de l’Etat quien contrôlent les prix desortie”, assure l’entre-prise. “S’obstiner à le nierrelève de la désinforma-tion”, ajoute-t-elle. Aprèsun résultat net négatif en2008, la Sara précise quesur les dix dernièresannées, sa “rentabilitémoyenne” a été de 7%.S’agissant de l’emploi, ladirection de Sara rappelleque la société, qui“emploie 270 salariés,dont plus de 200 sur laseule activité de raffinage,a recruté 50 nouveauxcollaborateurs sur les cinqdernières années”, etestime générer “330emplois indirects”. Selon elle, “le pré-rapportde la mission d’audit dili-gentée par l’Etat, publiédans la presse localeinfirme”, par ailleurs, “lesattaques injustes dont laSara est l’objet”.

La liaison Saint-Martin-Paris non concernée

par les prix d’été Air France

La Sara s’estime victime d’une “campagne de dénigrement” et de “calomnies”

Tropik FM étoffe sa programmation

Société Nationale deSauvetage en Mer

Station de Saint-BarthélemyVous aimez la mer, vous pratiquez

sur l'eau, vous aimez ceux qui vont sur l'eau,

la SNSM a besoin de vous

SOUTENEZLA SNSM!ENVOYEZ VOS DONS PAR COURRIER À :

SNSM - BP 131 97095 ST BARTHÉLEMY CEDEX

Pour toute information complémentaire :

Tel : 05 90 27 70 41, demanderIngénu Magras,

président de la station,Portable 06 90 35 08 63

E-mail : [email protected]

IMPORTANT : Pour toute intervention en mer, vous devez vousadresser au CROSSAG qui déclenche et gèreles interventions de sauvetage en mer en com-posant le 05 96 70 92 92

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BASKET- Stage de basket avec Damien les mercrediset samedis de 9 à 12h à l’école primaire deGustavia.- Entraînement des joueurs du Saint-BarthBasket Club au primaire et au collège. Ren-seignements auprès de Damien0690.39.86.22.

ÉCOLE DE NATATIONA partir de 20 avril, nouvelle inscriptionpour le 3è trimestre. Tous les jours après l’école, Jean-Marc etOlivier de la piscine territoriale organisentdes cours de natation collectifs pour appren-dre à nager aux enfants de 4 ans et plus .Renseignements au 0590.27.60.96.

TOURNOI DE TENNISLe grand tournoi de Pâques ASB Kid’s Tro-phy organisé par le Saint-Barth Tennis Clubse déroulera du 13 au 16 avril sur les courtsde tennis de la plaine de Saint-Jean. Tous lesenfants munis d’une licence à jour peuventparticiper. Bulletin d’inscription à retirer aubureau à Saint-Jean de 16 à 20h.

PÉTANQUEEn vue des qualifications au championnatde France, l’Amicale des Boulistes organisesamedi 4 avril un concours en tripletteréservé aux licenciés. Rendez-vous à l’espaceGambier à Gustavia à 17h pour les inscrip-tions et un jet du but prévu à 17h30. Tenuecorrecte exigée pour les trois joueurs deséquipes -pantalon jean, T-shirt et chaussu-res fermées-, le tout sous l’œil vigilant del’arbitre départemental Alain Faivre.

RECTIFICATIONDans les remerciements dans le numéro 820du Journal de Saint-Barth il fallait lire : LeReefer Surf Club de l’Ajoe remercie lesparents, Océan Must et Air Contender.

SPORTS PAR ROSEMOND GRÉAUXJSB- 1er avril 2009 - 821 9 Communiqués

Championnat de Guadeloupe de tennis

C’est parti pour les 11-12 ans !Le championnat de Guadeloupe par équipe des11-12 ans a débuté ce week-end sur les courts detennis de la plaine de Saint-Jean pour les deuxclubs de l’île. La formule ? Des équipes dedeux à trois joueurs avec un double suivi dedeux simples. Dans la première confrontation, leSaint-Barth Tennis Club 1 a défait le Saint-Barth Tennis club 2 sur le score de 2-1.Deuxième victoire pour le Saint-Barth TennisClub 1 qui a battu l’ASCCO 3-0. La prochainerencontre se déroulera dimanche 5 avril et oppo-sera l’ASCCO au Saint-Barth Tennis Club 2.

Mercredi 18 mars, AmbreCamboulin du Saint-BarthTennis Club accompagnée deson entraîneur Yves Lacosteétait en déplacement à laLigue de Tennis de Guade-loupe pour participer à unstage de détection avec les

meilleurs joueurs du départe-ment dans les catégories 8, 9et 10 ans. Ce stage était enca-dré par le directeur techniquenational Patrice Dominguez etle responsable national de pro-gramme de la fédération,Patrick Simon. Ambre fait

partie des trois meilleuresjoueuses du département dansla catégorie des 9 ans. Bienreconnue pendant cette détec-tion, elle bénéficiera d’unentraînement spécifique pourprogresser. En marge de ce stage, ces jeu-nes ont pu assister à un tour-noi international et voir évo-luer des juniors de niveaumondial. Au cours de plusieurs réu-nions, la FFT a mis au pointune série de tournoi dans lesannées futures pour décentra-liser les tournois internatio-naux avec notamment undeuxième tournoi internatio-nal pour lequel le Saint-BarthTennis Club a été choisi. Ladécision pour Saint-Barthé-lemy sera prise lors de l’As-semblée Générale de l’Inter-national Tennis Fédérationqui se déroulera durant letournoi de Rolland Garros enmai prochain.

Dimanche 29 mars sur leterre-plein à côté des courtsde tennis, l’Amical desBoulistes organisait unconcours Open en doublet-tes formées. Bonne partici-pation des boulistes avecquatorze doublettes inscri-tes et une météo au rendez-vous.Après le tirage au sort, lespremières boules étaientlancées vers 9h30. Les par-ties étaient très disputées etles scores s’avéraient trèsserrés. Après un très bon parcoursen quart et demi-finale, la paireDaniel/Patrick qui a l’habitude de s’entraîneret jouer ensemble s’imposait en finale etremportait ce concours en doublette formée.

Merci ! L’Amicale des Boulistes remercietous ses nombreux sponsors qui grâce ont fait

que cette journée pétanque soitune bonne réussite et aussi

les services techniques de la collectivité.

BASKETPendant les 2 semaines devacances de Pâques,Damien organise des sta-ges de basket de 9h à 12h.Renseignements auprès deDamien au 0690.39.86.22.

VOILELe Saint-Barth YachtClub organise un stage devoile en Optimist et un endériveur RS Feva pour lesenfants de tous niveaux. Le stage d’Optimist sedéroulera du mardi 7 auvendredi 10 avril de 9 à12h. Il est réservé auxenfants de 7 à 11 ans. Le stage dériveur auralieu du mardi 7 au ven-dredi 10 avril de 14 à 17h.Il est réservé aux enfantsde plus de 12 ans. Lalicence FFV en cours devalidité est obligatoire.Ces deux stages serontconclus le dernier jour par

un pique-nique. Rensei-gnements et inscriptionsauprès de Nicolas ouBrendan au 0590.27.70.41ou par mail à [email protected]

NATATIONLes éducateurs Jean-Marcet Olivier de la piscine ter-ritoriale organisent pen-dant les vacances dePâques 9 jours de stage denatation (apprentissage etperfectionnement) pourles enfants de 5 ans et plusdu lundi 6 au vendredi 10avril et du mardi 14 auvendredi 17 avril, de8h30 à 11h45. Renseigne-ments et inscriptions au0590.27.60.96.

PLANCHE À VOILELe Carib Waterplay encollaboration avec leCNSB organise deux sta-ges de planche à voile

pendant les vacances dePâques du lundi 6 au ven-dredi 10 avril et du mardi14 au samedi 18 avril de9h à 12h. Stage encadrépar Jean-Michel Marotmoniteur diplômé d’état.Activité annexe catama-ran et Kayak. Renseigne-ments au 0690.61.80.81.

TENNIS◗ L’ASCCO organise dumardi 14 au vendredi 17,un stage d’initiation detennis niveau débutant.Inscriptions jusqu’au 3avril au 0690.43.31.33.

◗ Le Saint-Barth TennisClub organise pendant lesvacances de Pâques desstages avec Yves et Aman-dine du 6 au 10 avril de9h à 12h et de 14 à 17h.Bulletin d’inscription àretirer au bureau à Saint-Jean de 16 à 20h.

Tennis jeunes

Stage de détection pour Ambre Camboulin

Les résultats◗ Saint-Barth Tennis Club 1 vs Saint-Barth Tennis Club 2

Double :Axel Potin/Dorian Blanchard battentJoey Amé/Jayson Camboulin 6/3-7/5.

Simple :Axel Potin bat Jayson Camboulin 6/1-6/2Joey Amé bat Dorian Blanchard 7/6-4/6-6/0

◗ Saint-Barth Tennis Club vs ASCCO

Double :Axel Potin/Dorian Blanchard battentMaxime Raphet/Marius Cretaigne 6/0-6/1

Simple :Axel Potin bat Raphet Maxime 6/2-6/0Dorian Blanchard bat Loic Bardouil 6/2-6/0.

Pétanque

Victoire de la doublette Daniel/Patrick

Communiqués stages

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SSAAIINNTT BBAARRTTHH BBUUCCKKEETT 22000099 EENN IIMMAAGGEESSJSB- 1er avril 2009 - 821

MMaalltteessee FFaallccoonn,, uunn vvooiilliieerr dd’’eexxcceeppttiioonn

Plus grand voilier privé au monde avec ses 88 mètres de long, trois ansaprès sa sortie de chantier, Maltese Falcone reste le plus avant-gardistedes voiliers. Son système de navigation permet à ce géant des mers d’êtremanié par une seule personne. Il comporte trois mâts en carbone sanshaubans, indépendants et rotatifs qui constituent une première mondiale.Reposant sur le concept DynaRig à gréement carré, chaque mât d’unehauteur de 60 mètres porte cinq voiles carrées distinctes. Les voiles sor-tent des mâts guidées par des rails et tirées par quatre moteurs électri-ques. En moins de six minutes, la totalité de la voilure (2400 M2 !) estétablie. Le réglage des mâts et la réduction des voiles se fait à partir dupupitre de commande. Le bateau abrite six cabines décorées d’œuvrescontemporaines issues de la collection du propriétaire Tom Perkins, navi-gateur passionné, fondateur de la société de capital-risque Leiner, Per-kins, Caufield et Byers et pendant longtemps, à la tête du pôle rechercheet développement de Hewlett-Packard. Son nom Maltese Falcon lui a étédonné en référence au film de John Huston «le faucon maltais» sorti en1941 avec Humphrey Bogart dans le rôle principal. On estime son coût àprès de 100 millions de dollars.

Petite Bucket : Une première En marge de la Saint-Barth Bucket, Nicolas et Brendan les deuxmoniteurs du Saint-Barth Yacht Club organisaient samedi après-midiune course en trois manches sur dériveurs RS FEVA baptisée «PetiteBucket». Les huit équipages en compétition étaient composés d’en-fants de 11 à 16 ans. Les conditions météorologiques sur le plan d’eauautour des îlets devant Public étaient musclées, avec des vents de 15 à20 nœuds et une houle formée de direction Nord. «Bonne ambiancesur l’eau entre les équipages et un beau spectacle pour les bateauxmouillés aux alentours», commentait Nicolas. Dimanche soir avant la remise des prix de la Saint-Barth Bucket, lesparticipants de la «Petite Bucket» recevaient des cadeaux -casquetteset t-shirt de la Bucket- et pour l’équipage gagnant Théo/David, deuxmini-répliques de la «Bucket» remplies de limonade et un diplômed’honneur offert par les organisateurs !

Samedi matin dans le port de Gustavia une «Mini Bucket»avec des petits bateaux miniatures était organisée

par l’aventurier David Wegman et les enfants.

A l’occasion de la St Barth Bucket, la gendarmerie aouvert les portes du Fort Oscar à Gustavia au public,

venu assister au départ de la troisème régate.

Réparation sur les quaisvendredi soir d’un Spi déchirélors de la première regate.

Duel de titansentre Adela etMaltese Falcon,lors de ladeuxième course.

Lancé de Spi devant Frégate.

La flotte sous Spi entre la Pointe de Toiny et Fourchue

Destination

Première participation à la Saint Barth Bucket pour P2,

un Perini Navi, nouvelle génération.

Arrivée groupée dimanche lors de la dernière course.

Symmetry au près serré

Shamoun au départ de la première régate

Leopard 3

Le Maltese Falcon ne passe pas inaperçu.

Andromeda

Baracuda

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Saint B’Art Concours de Nouvelles 2008/2009

L’entre deux vies par Vital Zeimer

On oublie vite, souvent trop vite.- C’est vite dit ! Pensa Steph.

«Il arrive même que l’on oublie que l’on aoublié et pas seulement ce que l’on a oublié.Mais oublier, c’est simplement occulter ce quel’on a en mémoire en allant parfois jusqu’àl’effacer. Mais jamais totalement parce qu’il ya toujours quelqu’un pour vous rafraîchir lamémoire. Oublier c’est plutôt bien, lorsqu’onoublie le pire, parce qu’il nous reste le meil-leur, mais la conséquence, c’est qu’alors nousrisquons de répéter les mêmes erreurs. Onoublie rarement le meilleur, on l’amélioremême parfois, c’est ce qui fait l’espoir…maisl’espoir n’est-il pas source de désillusion ou dedésespoir ? Le désespoir cela n’est pas malnon plus, parce que lorsqu’on est sans espoiron ne peut plus être déçu ! L’espoir c’est cequi m’a tué…au sens figuré bien entendu. »Sa longue réflexion lui apparaissait commeune dissertation à rendre au prof de Français,mais pour une fois ses idées arrivaient seules,amères et en un rapide chaos presque logiqueet ininterrompu.Assis, adossé à un mur et semblant dégusterles premier rayons de soleil de ce printempstardif, Steph ne reflétait pas la pesanteur de sesjeunes pensées philosophiques. De loin, ilsemblait même s’offrir, dans la béatitude del’instant, à cette douce chaleur qui achevait sanuit blanche passée à marcher dans le noir, aubord du canal, avec le secret espoir d’y tom-ber, par accident, et y mourir. Et pourtant, iln’aimait pas l’eau ni le froid qui envahit etenferme le corps lorsqu’on s’y plonge. Enrevanche, avec cette possibilité si proche, ilavait la sensation presque agréable de flotterentre la vie et la mort et que tout ne dépendaitque de lui, il était vraiment libre.Il alluma la dernière cigarette de son paquet

en pensant «celle du condamné» et s’appliquaà la faire durer le plus longtemps possible, enregardant souvent l’extrémité rougeoyantedevenir grise, le bord du papier brunir, commesi c’était sa jeune vie qui se consumait lente-ment sous ses yeux, sa jeunesse. Il se sentaitvieillir et c’était presque bon de vieillir. L’âge,pensait-il, donne de la distance et il avaitbesoin de mettre beaucoup de distance entre lemonde et lui. Quand il fumait, il se sentait«homme», avec de fortes et vraies penséesd’homme. Il se demandait comment il devraitfaire pour ne plus jamais la croiser, ne plusjamais sentir ce coup dans la poitrine qui,depuis quelques semaines, le faisait hésiterentre l’envie d’aller plus avant et la fuite. Pourla première fois, la semaine dernière, ilss’étaient dit «bonjour» du bout des lèvres, sanss’arrêter ni se regarder dans les yeux. Il s’était

reproché sa timidité.Elle était un peu plus âgée que lui, elle avaitpeut-être vingt ans, c’était ce qui l’intimidait.Elle était toujours seule et il ne savait riend’elle excepté cette douceur de visage et cesyeux lumineux dont il ne savait même pas lavraie couleur. Il avait maintenant comprisqu’il pourrait la croiser tous les soirs vers dix-huit heures, juste pour un «bonjour».C’était presque suffisant. Ne l’ayant jamaissuivie, il ne savait pas où elle allait ni d’où ellevenait. Mais tous les jours, il attendait l’heurede la croiser avec de plus en plus d’impatienceet presque de colère contre ce temps quin’avançait plus à partir de seize heures. Ellelui souriait depuis ce jour, semblait hésiter unpeu en ralentissant son allure quand elle lecroisait. Une fois, il s’était retourné, elle aussiau même instant, depuis il n’osait plus laregarder s’éloigner.Il pensait en cet instant, en écrasant son mégotdans l’herbe, presque avec violence, «ce seradifficile de n’avoir plus à attendre, de l’ou-blier».Hier après-midi, sorti plus tôt pour faire unecourse pour sa grand-mère, il l’avait vue, surle pas d’une porte embrasser un garçon. Sur labouche, ce qui ne laissait aucun doute sur leurrelation. Le garçon qui devait avoir plus devingt ans était plus grand et mieux habillé quelui, enfin… à la mode ! Il avait senti un coupénorme dans le ventre, le monde s’écrouler,avait failli rebrousser chemin mais avait seule-ment traversé la rue le regard fixé vers le sol,oubliant pourquoi il était là, ce qu’il devaitacheter. Il avait répondu distraitement au phar-macien qui demandait des nouvelles, il ne pen-sait qu’à la route qu’il devrait emprunter pourne pas les revoir. Il était rentré furieux contre lui-même et lemonde entier.Mais, comme il n’était pas encore capable delutter contre son habitude, après avoir un peuhésité, il était ressorti vers dix-huit heures,décidé à la foudroyer du regard, ne pas ralen-tir, ne pas répondre à son bonjour ; une enviede se venger. Ne la voyant pas venir de loin,comme à l’habitude, il avait ralenti son pasmais les premières maisons du bourg étaientdéjà toutes proches, il aurait dû la croiserdepuis longtemps. Son cœur battait aussi fortque lors de leurs rencontres mais cette fois del’absence de rencontre. Il regarda sa montre etfit lentement demi-tour. Il avait enfoncé sesmains dans ses poches pour arrondir son dossous le poids du monde qui depuis quelquesheures semblait vouloir l’écraser. Alors qu’ilrestait plus d’une semaine de vacances, celles-ci lui semblaient déjà terminées, tout d’ailleurs

lui semblait terminé, la vie devant était vide. Ilétait rentré, avait diné en silence, et, en secretétait ressorti après le repas sans rien dire etsans savoir où aller. Il avait repris sans inten-tion de pèlerinage son chemin quotidien,l’avait prolongé jusqu’au canal et avait marchélonguement sur le chemin de halage en écou-tant les bruits d’eau, ne s’arrêtant parfois quepour plonger son regard dans l’eau noirequand un oiseau, une grenouille ou un ragon-din dérangé plongeait et troublait le silence. Ilaurait aimé n’être qu’un de ces rats, une de cespoules d’eau qui n’avaient pas à penser. Iln’avait fait demi-tour qu’aux premières lueursdu jour qui interrompaient son voyage en lui-même pour le rendre au monde et il s’étaitarrêté là, aux premières maisons du village,s’était adossé et laissé glisser le long du murde cette première maison depuis longtempsabandonnée, presqu’en ruines, juste pour seréchauffer un peu, au soleil qui se levait.

- On oublie vite ! pensa-t-il. Ce constat lapidaire, un peu morose, lui appa-raissait peu crédible mais comme son uniqueespoir.Le vacarme d’un rideau de fer que l’on relèvele sortit de sa torpeur.C’était Monsieur Vallet qui ouvrait la terrassede son café –tabac-journaux…Steph pensa d’abord cigarettes et puis caféchaud. Il portait encore dans ses muscles unpeu de cette fraîcheur nocturne que le soleiln’avait su effacer. Il attendit que le cafetierarrange les quatre chaises de la terrasse pourse diriger vers le bar.- Tu es bien matinal bonhomme, tout vacomme tu veux ?Steph qui pensait «non» répondit «oui» etcommanda café et cigarettes, décidé à ne pasrajouter un seul mot. Le brave homme qui,depuis la fermeture, n’avait plus parlé qu’àson chien ne voulait pas en rester là.

- Tu n’as pas l’air dans ton assiette petit !- Mal dormi !- Tu veux un croissant, ils sont encore tout

chaud ?- Non, merci.- Tu ne devrais pas fumer si tôt le matin….- Café, cigarettes, ça fait combien ? dit-il

visiblement excédé.- Le café est pour moi. Dit le bonhomme en

ajoutant : «je ne fais jamais payer le premiercafé de la journée»

- merci !Steph paya ses cigarettes et ressortit, pressé deretrouver son coin de murau soleil. Le bar qui sentait la vieille fuméefroide, l’alcool renversé mélangé, bière, vin ,anis et autres mixtures, lui donnait la nausée etréveillait sa tristesse, et ce vieux décidémenttrop familier, l’ennuyait.Ce bistrot puait le cafard.

- Tu ne voudrais pas m’offrir une cigarette?Une jeune fille, qu’il n’avait pas vue venir,s’accroupissait près de lui. Il lui tendit sonpaquet ouvert ainsi que son briquet.

- Tu es d’ici ? demanda-t-elle ?- En vacances.- Je m’appelle Louisa et toi ?- Stéphane mais on m’appelle Steph.- Tu es en quelle classe ?- Je vais passer le bac dans deux mois.- Moi aussi.- Pourquoi ne viens-tu pas avec nous ?

Nous sommes toute une bande à nous réunir lesoir au vieux pont.

- Ne savais pas ? A quelle heure ?- Vers 6 heures.

Immédiatement il pensa : «c’est peut-être làqu’elle va tous les soirs!».Il regrettait déjà la présence obsédante et cetteirruption de la traîtresse alors qu’il ne se sou-venait pas avoir pensé à elle depuis un

moment.- Oui, viens c’est sympa, on est presque

tous en terminale, on fait des pique-niques ledimanche et parfois la nuit, le «coup du lapin»sur la nationale.

- C’est quoi le coup du lapin ?- Nous avons un lapin empaillé, on le tient

par un fil de nylon et on le tire quand une voi-ture passe…les gens s’arrêtent pour le ramas-ser, bien sûr on est tous mort de rire quand ilsle cherchent dans le fossé, avant de nous ydécouvrir. Hier soir, c’était un Canadien, ilavait au moins 50 ans, il est resté avec nousjusqu’au petit matin, il riait tellement fort queles gens qu’on prenait au piège remontaientimmédiatement dans leurs voitures.

- Vous y allez ce soir ?- Sans doute s’il ne pleut pas.- Je peux venir ?- Bien entendu… plus on est de fous plus

on rit.Steph était heureux d’avoir trouvé une autreoccupation qui lui ferait oublier son rendez-vous de six heures.

- Alors à ce soir ! dit-elle en se levant pourlui faire une bise.Cela lui sembla simple et naturel.

- A ce soir, salut Louisa !En rentrant chez sa grand-mère très discrète-ment, il monta dans sa chambre défaire son litet se dépêcha d’aller lui faire la bise quoti-dienne avant qu’elle ne descende à la cuisinepréparer le petit déjeuner.

- Tu as bien dormi mon Stéphane ?- Oui très bien. Dit-il un peu honteux de

mentir à cette vieille femme inquiète, mais ilétait soulagé et sa nouvelle gaieté estompaitun peu ses traits tirés.La journée de révision passa relativement vitejusqu’à 16 heures , bien entendu, il attenditqu’arrivent les 18 heures avec une excitationréelle mais un peu différente, bien qu’il rumi-nât encore un peu sa rancœur. Il pensait sanstrop vouloir y croire que sa «bienaimée» seraitlà et qu’il pourrait afficher son détachement.Détachement ? Elle s’en moquait certaine-ment, il n’y avait aucune bonne raison queleurs sentiments aient évolué ensemble et dansle même sens.Peut-être même que de le voir ailleurs et dansd’autres conditions, elle ne le reconnaîtraitpas. L’heure arriva, un peu anxieux il décou-vrit assis dans l’herbe en contre bas du vieuxpont que l’on disait «romain», un grouped’une dizaine de jeunes gens qui l’accueilli-rent avec joie et enthousiasme en se présentantpar leurs prénoms. Il en connaissait certains,de vue. Il fut rassuré mais un peu déçu de voirqu’elle n’était pas là.Louisa vint s’asseoir près de lui et finit de leprésenter aux autres, la rencontre du matin,l’invitation, le coup du lapin. Puis un grandjeune homme maigre prit la parole pourannoncer qu’il n’y aurait pas de lapin ce soir.

- C’est Michèle qui a gardé le lapin et ellene viendra pas ce soir.Elle s’est fâchée avec son copain ce matin et ilest rentré à Paris et elle est à cran.Quelqu’un dit :

- Ils vont se rabibocher….- Pas cette fois, elle n’en peut plus de lui…

Steph pensa : «et si c’était-elle ? Elle s’ap-pelle Michèle ?»

- Elle avait l’air vachement triste quandmême ! Dit Louisa près de lui.Le grand, qui avait entendu, répliqua:

- On oublie vite ! Un clou chasse l’autredirait mon grand-père !

- Jamais assez vite ! Dit Louisa qui devaitavoir de l’expérience et appuyait son épaulecontre celle de Stéphane. Elle devait chercherun clou… et Steph pensa que c’était tentant.

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Saint B’Art Concours de Nouvelles 2008/2009

«Dieu est un fumeur deHavane…»

Serge Gainsbourg

«On oublie vite, sou-vent trop vite !» C’est un poètechilien dont le nom m’échappequi l’a dit, sans doute lors d’unesoirée comme celle-ci. Je remuela phrase dans un semblant deconscience alors que je passe demain en main, de chaise enchaise, de rire en rire.

Ils sont attablés, oupeu s’en faut. A vrai dire, ilsbougent beaucoup. Les cigaret-tes s’allument et s’éteignentaussi vite que les conversations: à un rythme d’enfer. Entreautres choses, on fête ce soir lefutur bébé d’Émilie et Aurélien :un petit gars, accueilli avecenthousiasme par la tribu.Franck débarque, amenant aveclui du rhum et quelques biscuitsapéritifs. Amandine, Eddy et lesenfants dans la piscine ne leremarquent pas. Ils jouent. Etparce que tous les jeux sont hau-tement sérieux, ils oublient leshistoires d’adultes.

Le groupe rechigne àla programmation musicale deYann, qui reparaît sous le faîtede la case principale, un sourirechafouin largement affiché. «Quoi ? Encore cette histoire dezouk qui serait le médicamentd’ici ? » Lui lance Leïla d’unevoix claire, un rien altérée parl’alcool. Mais d’un mouvementde tête éloquent, il met fin à lacontroverse et invite à danserAline. Leïla fait un mouvementavec sa cigarette, qu’elle éteint.Sans en avoir l’air, elle m’avisesur la table chargée de cadavresde bouteilles et reprend sa dis-cussion animée avec Benjamin.Dans la piscine, Amandine vientde se cogner le front en voulantimiter une sirène. Le mur azurédu bassin semble l’avoir emportéet la voilà qui ressemble à unnarval, une jolie bosse dessinéesur son front bronzé. Elle s’enapercevra bien assez tôt.

Tout ce monde piailleet pouffe, si ce n’est Arnaud quisommeille doucement. Depuisqu’ils ont levé la lourde table deverre pour ménager un espace dedanse, je ne compte plus lesbleus aux cuisses et les mouve-ments improbables des invités.Ils ne le savent pas encore maisla moitié d’entre eux oublieraquelque chose dans ce lieu cha-leureux : qui un maillot, qui unbriquet, qui un pistolet à eau.Rien de plus normal, personnene voudrait quitter cet endroit oùon mange, on boit, on rit à pro-fusion, dans la moiteur tendre

des Caraïbes.Demain, ils seront fati-

gués et je trônerai parmi lesreliefs du festin. Ils se retrouve-ront à nouveau. Collation, soleilet jeux. Aurélie fera le pont entrela table des marioles et celle descorrecteurs. Eddy et Olivier gro-gneront en corrigeant les copiesde leurs classes, très concentrés.Ils ne remarqueront même pasles quatre convives qui couinenten essayant de se faire devinerdes personnages imaginairesqu’ils ont collés sur le crâne, parun post-it. On ressortira cettevieille mythologie du roi Egée,devenue un sujet polémique. «Mais si moi je te dis que je l’airacontée comme ça ! » hurleraYann. Aurélie, peu diplomate,fera la grimace en répétant quenon, sûrement pas, que ce n’étaitpas comme ça que l’histoire duminotaure avait été racontée parcette après-midi d’octobre, aprèsquelques bouteilles de rosé et uncopieux repas. Non, sûrementpas. J’étais déjà présent, maisquant à leur expliquer ce quej’en ai retenu…

Enfin, toujours est-ilqu’ils se chamailleront et que jeserai à la fête. Pensez donc, ilsne peuvent s’empêcher de fumeren évoquant ce genre de bêtise.Ils se réconcilieront en s’en-voyant quelques piques affec-tueuses et tout le monde opterapour une partie de tarot ou dejeux littéraires. Eddy étirera gra-cieusement son mètre quatrevingt dix de muscles en soupi-rant d’aise, et commentera lesexploits scolaires d’un élève : «20/ 20 le gamin, fabuleux non ?» Lancera-t-il à la cantonade. «Hum ! Avec moi c’est pareil !Mâchonnera Aurélie en allumantune énième cigarette. « Tropfuté ce gamin ! » conclura-t-elle en riant de gorge, elle qui ena si peu. Olivier acquiesceraalors en regardant Leïla « S’ensortent pas mal les secondes, y ade bonnes notes. » Sur quoiLeïla proposera son merveilleuxpain aux céréales ou des yaourtsmaison à la fleur d’oranger.Apaisés, ils écouteront PaoloConte dont la voix suave leurchantera le Sud. Les hommesjoueront aux cartes et les fem-mes s’amuseront à trouver desmots, encore et encore, commeune mécanique bien rôdée. Lesgrenouilles coasseront, les pal-miers oscilleront et la vie serabelle, une fois de plus, dans cetendroit au goût de paradis.

Je sentirai pourtant mavie s’épancher. Épuisé de cessoirées, le souffle me quittera etje me retrouverai entre les mains

de ceux-ci, entre les doigts decelles-là. Ils me maltraiteront. Etcette fatidique phrase, celle quetous mes congénères ont enten-due à la fin de leur carrière mepercera le cœur : «On diraitqu’il a plus de gaz ton briquet !» La vieille dispute reprendra,différant la cruelle sentence. «Mon briquet ? Comment çamon briquet ? Je l’ai trouvé surla table !» «Il traîne là depuisdes semaines, je pensais qu’ilétait à toi…» «Jamais de la vie!» «Mais non, il est à moi, jel’avais perdu.» « Tu y tiens ?Parce que là, il est mort, ou peus’en faut… » Insoucieux decette ingratitude, j’userai mesdernières flammes à allumerleurs mégots puants. Je seraicapricieux, accordant à l’un,déniant à l’autre, afin qu’ilscroient encore en ma bonne for-tune.

Aujourd’hui, je lesens, mon dernier souffle estarrivé. C’est un bon jour pourmourir. Il fait si beau que c’enest déchirant. Yann est fatigué desa journée de travail. Ses yeuxsont légèrement bouffis de fati-gue ce qui donne à son visage unair enfantin. Il traficote un jeu detarot en ligne. Leïla se faitrefaire les ongles, trônant sur sachaise dans son maillot deuxpièces. Ravissante à tomber.Aurélie fait une lessive de drapset profite avec volupté de cesmoments de paix. Arnaud,allongé dans un transat, sa bièredans une main et son livre deKipling dans l’autre, possède lamajesté tranquille d’Heming-way. Plus rien ne bouge. Je suisposé bien en évidence sur latable, entre les gâteaux ausésame et les tasses de café. Jepourrais m’endormir et laissers’évaporer ma substance. Sansheurts ni tracas.

Des sonneries de télé-phone déferlent soudain dansl’oasis. J’entends des voix s’ex-clamer et Leïla m’agrippe. AAurélie, qui sort du bureau, ellesouffle : « Notre ami PhilippeDibos est mort. » Son beauvisage doré est impassible. Dansl’émotion mal consommée dumoment, elle m’amène à sa ciga-rette, petit tube de désarroi et dedésespoir. Lentement, elle faitfonctionner mon mécanisme. Jemeurs dans une dernière volonté: la consoler un instant de cetteperte effroyable.J’ai connu un briquet russe quime disait jadis avec philoso-phie: «La vie est plus ancienneque la mort». Puissé-je reveniren un sursaut pour voir leurs viescontinuer.

«L’avenir dure longtemps»Louis Althusser

On oublie vite, souvent tropvite, je vous assure.

C’est - techniquement parlant- la crise des subprimes qui m’a misdedans. Pourtant, je n’ai jamais placémon argent dans des soft loans ou deshedge funds ou des credit revolving ouque sais-je encore... Mon anglais n’estpas terrible, d’ailleurs, et je me feraisfacilement avoir par le jargon des ban-quiers rapaces d’aujourd’hui : « Donc, vous voulez un solide place-ment de père de famille ?- En effet.- J’ai le coconut show fund, à quinzepour cent, c’est du tout cuit. - Ca sonne bien, c’est parfait. » Non, c’est lorsqu’on m’a parlé de tousces milliers de milliards volatilisés enquelques jours par des courtiers témé-raires que j’ai compris : « Chérie, c’estle début de la fin », ai-je lancé avecconviction. « Oui, mon amour », a-t-elle acquiescé - ma femme acquiescesouvent. J’ai avalé un Prozak et j’ai trèsmal dormi cette nuit-là.

Le lendemain, devant le jour-nal et deux croissants, j’apprenais quela Russie remettait ça avec la Géorgie,tandis que la Chine remettait ça avec leTibet, et que les Inuits voulaient remet-tre ça avec les baleines à bosses et lesrorquals bleus - mais on ne parlait pastrop des Inuits. A midi, devant le plat dujour et deux cafés, Ariane Espaceannonçait sur les ondes que sa dernièrefusée dotée d’un moteur Vulcain IIvenait d’atteindre la stratosphère - inci-demment, je me demandais quel grosponte avait réussi à obtenir son billetpour quitter cette foutue planète. Le soir, devant ma femme et mes deuxenfants, un documentaire animalier surles pingouins et les stromatolites (c’étaitvraiment très complet) m’avertissaitque d’ici 2080, les trois quarts de laflore et de la faune auraient disparu.Même si j’évite de jeter mes piles aumercure, je me sentais plutôt impuis-sant. Il y a bien un iguane sous le lata-nier du parking que je nourris de tempsen temps avec des fruits blets, mais jesentais bien que ma contribution àl’écosystème n’était pas suffisante.J’avalai trois Prozaks et je dormis trèsmal cette nuit-là.Le surlendemain, la guerre des étoilesatteignait la Terre : bruit de bottes dansle Kivu congolais, mitraillages dans lacapitale malgache, explosions en série àBagdad, embuscades Allah akbar enAfghanistan et léger bruit mou de bou-ton-poussoir rouge en Corée du Nord.Pour clore la journée en beauté, j’atten-dais qu’un étudiant américain massacrela moitié de son université, comme celanous arrive régulièrement depuisColumbine, mais les projecteurs se bra-quèrent sur le combat fantasmagoriquedes magiciens de Wall Street contre lesgrands sorciers de la City, à grands ren-

forts de rachats-éclairs et de titrisationsempoisonnées. La bataille s’achevadans un match nul qui laissa deux centmille cadavres sur le carreau de marbrede la finance : la piétaille des banquessacrifiée par les états-majors sirotantleur Moët & Chandon ou leur thé fumédepuis le sommet de leurs tours d’ivoireet de verre dépoli, comme il se doit. Après le dîner, les enfants m’achevèrenten m’imposant un ultime visionnage deBob l’éponge. Bizarrement, je les soup-çonne de regarder ces dessins animésavec moi uniquement pour apprécierl’air atterré que ça me donne. Le specta-cle doit valoir le détour, puisqu’ils invi-tent les petits voisins alors qu’ils ont latélé chez eux aussi. Cette nuit-là, j’en-gloutis une boîte de Prozak et je dormisencore moins bien.

Le jour suivant, j’appris quela bourse remontait un peu, notammentles cours d’Eli Lilly, la boîte pharma-ceutique qui fabrique le Prozak – jedevais y être pour quelque chose. Néan-moins, le reste des nouvelles fut diffi-cile à avaler : après une entrée sauceDarfour, trois acras LKP, un hors-d’œu-vre nucléaire aux petits neutrons ira-niens, un plateau de fromages G20 déjàmoisis et un colonel Kadhafi, je frisaisl’indigestion dès la fin du déjeuner. Il fallait que je fasse quelque chose. Personne ne comprenait que c’était entrain de recommencer ! Pourtant, même un numérologue encours de rattrapage première année pou-vait constater une trouble coïncidencearithmétique entre la crise de 29 et notreannée 2009, non ? Et puis, maintenantque l’Europe était en panne, n’allait-onpas voir les chars russes ou les Chinoisenvahir un jour ou l’autre nos bellescampagnes, malgré l’absence de rizièresou de tchernoziom ? Remarquez, onaura peut-être déjà grillé comme destoasts, sous un ciel à 40°C surchargé engaz carbonique. Le chaos monétaire ànos portes, l’équilibre mondial en bas-cule, l’apocalypse écologique - et lamorale qui fout le camp, comme disaitmon grand-père ! D’ailleurs, c’est enadmirant tour à tour deux portraits defamille – celui d’un trisaïeul hussardtranché à coups de sabre dans une per-cée à Marengo et celui de mon grand-papa percé à coups de baïonnette dansune tranchée à Verdun - que je me disque je ne voulais pas terminer commeeux.

Le soir au crépuscule, mafemme me retrouva au pied du morne,une pioche à la main et le Manuel deSurvie de l’Armée américaine dansl’autre.Qu’est-ce que tu fais ?Ca me paraît évident : je creuse. Oui ?C’est un abri anti-atomique. Ne t’en faispas, j’ai pris tous les Bob l’éponge.Oh. D’accord, mais ne sois pas enretard pour le dîner, les enfants ont théâ-tre ce soir.Oui, mon amour.

La route avec moi par Vital Zeimer

La crisepar Nostro

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Saint B’Art Concours de Nouvelles 2008/2009

On oublie vite. Parfois trop viteLa colline avait pris une couleur cuivrebrûlé, une semaine après le cyclone, despetites pousses d’espérance jaillissaient desbois tordus.Et pelés.La mer était de ce bleu franc, ourlée aulagon de mousse blanche; iriséeDe turquoise et saphir.Les toits rouges et d’autres. Bâches de plas-tique bleu tranchaient sur le ciel transparent,Des fumées s’élevaient de tous côtés chacunse débarrassait des débris de la tempête desarbres entiers.des branches venues d’ail-leurs.L’effervescence régnait, la menuiserie voi-sine toute proche couinait ;Les charpentiers tambourinaient sur lestoits... par les routes pentues circulaient descamions, de gros engins pour dégager leschemins.C’était la pleine journée ; l’instant où lessiestes sont terminées ceux qui avaient eu leloisir de ¨piquer un roupillon”, se remet-taient en branle.Telles des fourmis, tout ce monde s’éclataitcomme la nature, laquelle leur avait prisbeaucoup, et déjà leur redonnait et leur pro-curait une jouissance incroyable au specta-teur qui devenait l’acteur de ce mouvement.Prise par ce tourbillon saoule de l’ambianceremuante, le corps de la jeune femme segonflait d’énergie en retrouvant son île.sesracines, elle ressentait la sérénité. Malgrél’épreuve du retour, après tant de marasmes,il fallait faire le ménage.Tout comme l’âme a besoin de retour auxsources.La maison lui demandait que l’on s’enoccupe ? elle la remettrait sur pied !Le jardin abattu, attendait le sécateur, lerâteau, puis l’eau venue du cielLes hibiscus installés entre les rochers avecquelques fleurs aux larges calices cernésPar les vaillants crotons.Les pauvres ficus n’étaient plus que desbaguettes de tambour, à leurs pieds s’étalaitun tapis de feuilles.L’arbre du voyageur était ridicule, lui quitrônait au centre des bananiers eux-mêmesréduits a de pauvres moignons.Mais la nature renaissait des pointes vertesémergeaient déjà. C’était l’heure ou l’iguane allait se vautrersur la roche noire, il se fondait seul son œilglobuleux noir laissait le deviner...Tine arriverait au bout du chemin ou le buslaissait les enfants.Elle franchissait hardiment les derniersmamelons au milieu d’arbres couchésQuelle joie de la voir s’arrêter pour un cail-lou, une fleur ou un oiseau multicolore quila saluait au passage.Une promenade à la plage avec doudou lepetit frère, ce serait un délice. Tous les troisde patauger, de découvrir quelques coquilla-ges pierres biscornues. Doudou à tout prixavait voulu prendre du joli sable disait-iltenait ses petits poings fermés sur son tré-sor.Tous deux étaient des amours.ils occupaientnos soirées par leurs cris et rires leursdemandes.leurs jeux les plus bizarres.Tel que lézard perché ou tourterelle quiboite aussitôt une course effrénée entre lesroches avec des cris et quelques pleursaccompagnant des glissades.Demain il faudra nettoyer la terrasse au jetun plaisir pour Tine et doudou. Le soleiltombait. La colline virait au cuivre verdi,

l’île en face prenait ses écailles de tortue lamer ardoise, aplatie le lagon moirait etreflétait les derniers rayons à travers les pal-miers cambrés aux multiples bras se tortil-lant au son de la mer qui leur provoquait delangoureux déhanchements.Tine sans les avoir vus semblait suivre lerythme, une casserole et une grande cuillèrede bois que brandissait doudou Tenait la cadence ;Tous deux se poursuivaient dans le chaos deroches lunaires, au son de cette musique dediablotin.De petites lumières clignotaient la nuitenvahissait le ciel. Les petits revenaient enhurlant et tapant sur la marmite.Ce furent des cris lorsque cachée derrière ledernier rocher, je leur sautai dessus avec lecri du loup .la joie de pouvoir serrer trèsfortRentrer comme des fous en direction de labassine ou le bain ‘(terme pompeux), ilspourraient s’asperger et arroser la natte dela chambre

C’était l’inondation, le chat indigné contem-plait et ne voulait pas se mêler à ce jeuauquel il était invité par des lancées degouttelettes,À la fin, il se détourna et alla s’installer ausommet des oreillers.Les petits s’étaient endormis, le chat aumilieu, sous la moustiquaire. Comment oublier ? La solitude et le silencelaissaient apparaître la cicatrice... mes vieuxdémons revenaient, enfouis dans mon cœuréponge.La petite fille errait dans la maison, puisdescendait les marches vers le chemin de lamer combien de fois avait-elle pensé à par-tir dans ce monde de vagues qui lui parais-saient plus douces que la voix et le regardde celle qui la harcelaitLorsqu’elle revint la lune bien haute trônantdans le ciel étoilé, elle avait la femme dansle fauteuil, les yeux fermésLes mains comme deux coquillages biennacrés sur ce ventre qui l’avait rejeté.Ce soir, il n’y aurait pas de larmes pas deregrets.que le gentil minet enfin pourraitronronner contre elle.Elle s’était réveillée le soleil ardentLa tête penchait hors du fauteuil ? Le jardi-nier debout parlait quand il vit la petite, illui dit que Marne est partie au ciel.La fillette répondit : il ne faudra pas qu’elletombe.Ce jour la il n’y eut pas de larmes. Je n’ou-blie pas.La chaleur nous avait ramollis, la lune étaitde garde entourée de ses étoiles. Tine avecses yeux d’azur s’évertuait comme chaquesoir à compter les étoiles ; doudou envoyaitdes bisous à la lune. Puis le repas composéd’une soupe de lettres c’était la coursepuisqu’il fallait trouver rapidement le per-sonnage au fond de l’assiette. Tine avaitempoigné sa banane tandis que doudou hur-lait car il n’arrivait pas à l’éplucher. Tousdeux blottis contre moi dans le hamac esca-ladé après maintes dégringolades la têteface aux étoiles nous rêvions.

Tine se releva sans bruit et patinant sur le solluisant de lune, elle rampa sous la mousti-quaire. Je portais doudou jusqu’à son petit litRevenue sur la terrasse à demi étendue surle banc, je revoyais la petite fille

On oublie, mais je n’oubliais pas

On oublie vite, souvent tropvite.Le vieil homme, en mau-gréant, fouillait sa besacepour y trouver le canif qu’ilvenait d’en sortir, comme sile geste avait précédé l’idée.- Tu verras Petit, la mémoire,lorsqu’on vieillit… on oublietout !Il finit par tout sortir de sonsac : un mouchoir à carreaux,encore plié, des lunettes, unvieux livre des classiquesscolaires à couverture vio-lette, un morceau de painenveloppé dans un torchonde toile blanche à grosgrains, une blague à tabacbrune et luisante et un brûlegueule dont le bec était com-plètement rongé, une bou-teille d’un vin rouge très clairet un verre si dépoli qu’ilsemblait de propreté dou-teuse.- Je n’oublie jamais moncouteau… dit-il en écartantsur l’herbe tout ce qu’il avaitsorti de son sac.Bien entendu le couteau àmanche de bois était dessous.- Je savais bien ! dit-il.Il s’essuya les yeux avant deranger le mouchoir plié bienà plat au fond du sac, rangeale livre en lui disant « Toi…àtout à l’heure ». Il déplia soi-gneusement le torchon quicontenait, en plus du pain, unpetit fromage de chèvre. Ilprit le pain, le posa contreson cœur et fit, de la pointede la lame un signe de croixsur le ventre fariné de lamiche, puis il coupa, en leserrant contre lui, deux épais-ses tranche de ce pain dontla mie semblait encore trèsfraiche, légère et parfumée. Ilcoupa le petit fromaged’abord en deux, puis unemoitié en deux et tendit àl’adolescent une grosse tran-che de pain où trônait un toutpetit morceau de fromage. Ilprit sa tartine et se tailla unebouchée dans la croûte dupain. Il y posa un minusculemorceau de fromage et lemâcha lentement.- Ben, bien sûr tu n’as pas decouteau ! Ch’Ti parisien va !il tendit le couteau en disant :- Fais comme moi et tu ver-ras tu auras bien assez de fro-mage ! Attention de ne pas tecouper, il est affuté de cematin !Le vieil homme avait dit toutcela comme s’il avait devinéla pensée de l’enfant et sondésappointement devant lapetite taille du morceau defromage, une pensée degamin gaspilleur. Il n’avaitappliqué le qualificatifvexant de «ch’ti parisien»qu’au manque de couteau,comme pour moins le vexer.

Un parisien n’a pas besoind’un canif dans ses poches etson père l’aurait trouvé tropjeune pour ce genre d’acces-soire dangereux.Tout en avalant ses grossebouchées de pain Georgessortit la bouteille de son sac,en ôta le bouchon avec lesdents en le tournant dans ungrincement presque métalli-que qui fit se retourner leschèvres.- Tiens bois un coup, ellen’est pas forte ma piquette…peut pas faire de mal.. . ça vate donner du sang !Ils mangèrent sans plus par-ler. Le jeune garçon calquaitses gestes sur celui du vieilhomme, à chaque bouchéecoupée ils se repassaient lecouteau bien essuyé sur lamie, en le tenant par lapointe de la lame, le mancheoffert à la paume.Effectivement la dernièremiette de fromage était suffi-sante pour donner du goût audernier morceau de pain,coupé bien carré avec le cou-teau de Georges. Il a encorerempli le verre de sa piquetteet le jeune garçon le torse unpeu bombé l’a bu comme unhomme, même si le bord duverre le dégoûtait un peu.Après avoir balayé l’horizond’un œil froncé, Georges,d’un bruit de bouche inimita-ble, a appelé ses cinq chè-vres grimpées dans une haieà la recherche de feuillesfraîches, il a partagé équita-blement entre elles le painqui restait, repoussant lesresquilleuses et appelant lesplus timides par leur nom,puis, s’époussetant des miet-tes sur son pantalon, il a sortile livre.C’était «Colomba» de Pros-per Mérimée. Il bourra sapipe avec précautions au-dessus du livre pour récupé-rer le tabac qui lui échappait,en montrant qu’il avait misune rondelle de carotte danssa blague pour «empêcher letabac de sécher trop vite». Ill’alluma longuement puisouvrit le livre sur une pagequi était écornée. Il entrepritde lire lentement, c’était lemoment où Lydia offre àOrso une petite amuletteégyptienne censée le proté-ger des intentions de ven-detta fomentées parColomba.- Vendetta, cela veut direvengeance. Avait-il dit avantque le petit ne le luidemande.Après un moment de lecture,il referma le livre à qui il dit« à demain»et se levant : «voila labrune, il est temps de rentrer,la fraîcheur tombe ».

Alors que le soleil se cachaitderrière les jeunes branchesdes ormes étêtés l’hiver pré-cédent, Georges et le jeunegarçon, le bâton levé pourfaire avancer les chèvresretardataires, sont rentréslentement vers la ferme. Lechemin était défoncé par lepassage des carrioles,humide et pierreux. Le jeunehomme portait fièrement lamusette patinée de Georgesqui avait posé sa main lourdeet déformée par les cals surson épaule. Les alternancesde zone d’ombre et delumière peignaient sur lechemin des jours et desnuits qu’ils traversaientensemble les yeux vers lesol, évitant les flaques d’eau,de boue et les pierres affleu-rantes.Je n’ai jamais eu consciencede tout ce que j’avais apprisce jour-là, si ce n’est que lefromage est précieux et qu’ilen faut peu pour donner aupain le goût que l’on recher-che, et qu’il faut toujours uncanif pour se faire unecanne, tailler un sifflet, unefourche de sourcier, peler unfruit, cueillir un champignonsur le bord du chemin et…manger le fromage.Il y a quelques semaines,mon petit fils Théo et moisommes allés à la pêche.

A l’heure du goûter,moment apprécié despêcheurs, j’ai sorti le grospain enveloppé dans un tor-chon, le canif que j’ai tou-jours sur moi quand je vais àla campagne et un fromagede chèvre, j’ai coupé destranches de pain et le fro-mage comme je l’avaisappris sans le savoir, alorsque je n’avais que dix ouonze ans. Cette scène demon enfance m’est revenueen mémoire dans ses moin-dres détails…Finalement onn’oublie rien, on égare sessouvenirs lorsque l’on n’apas besoin d’eux! A Theo, j’ai raconté l’his-toire de Georges, ce vieilami de mon père qui gardaitles chèvres lorsque ses dou-leurs ne lui ont plus permisde travailler aux champs etavec qui j’aimais passer dutemps parce qu’il me parlaitcomme à un homme, commeà ses livres, comme à sesarbres ou aux légumes deson jardin au moment de lescueillir.«Mais c’est vrai, je lui ai pro-mis un canif au petit, j’allaisoublier»! Pensais-je alors,puis soudain : «J’aimeraisbien relire «Colomba», je neme souviens plus de la fin del’histoire. »

La petite fille Un souvenir égarépar Jasper Imée

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