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N°820– Mercredi 25 mars 2009

LE JOURNALDE SAINT-BARTH

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De jeudi soir à dimanche, Saint Barthaccueillera l’édition 2009 de la

Saint Barth Bucket. Une édition recordà laquelle participeront 35

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Tous les détails en page 8.

Yves Jégo effectuait samedi son premier voyage officiel à Saint-Barth. Compte-rendu en pages 2 à 4.

LE SECRÉTAIRE D’ETATÀ L’OUTRE-MER

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Drapeaux tricolores,coiffes et artisanatSaint-Barth. L’accueil

chaleureux qui lui était réservéà l’aéroport n’a pas échappé àYves Jégo, secrétaire d‘Etat àl’Outre-mer en visite officiellesamedi matin sur l’île, qui diraplus tard, lors de son allocu-tion à l’hôtel de la Collectivité,«j’ai gardé le meilleur pour la

fin dans cette tournée de l’ou-tre-mer», entamée depuis saprise de fonction il y a un an(il a été nommé le 18 mars2008). Il faut dire que ses pré-

cédents voyages aux Antillesse sont toujours révélés diffici-les, voire houleux : du premieren mai 2008 en Guadeloupe,sérieusement perturbé en rai-son de la grève générale dessocioprofessionnels exprimantleur mécontentement face auprojet de Lodeom ; au dernier,en février 2009, où le secré-taire d’Etat a été confronté à

une crise sans précédent dansles Antilles. Et de fait, la visited’Yves Jégo, prévue initiale-ment en juin 2008, n’avait eude cesse d’être reportée.

Accueilli samedi sur le tarmacde l’aéroport par le présidentde la Collectivité BrunoMagras, le sénateur MichelMagras et le premier vice-pré-sident Yves Gréaux, Yves Jégoa commencé par l’inspectiondu poste de police aux frontiè-res de l’aéroport, une missiondévolue aux gendarmes depuisle 1er janvier 2008. Le secré-taire d’Etat s’est enquis desconditions dans lesquelles étaitexercée cette mission, ainsique de la fréquentation del’aéroport. Le lieutenant Cada-rio, commandant la brigade deSaint-Barthélemy a pour sapart soulevé le problème desvisas DOM que certains étran-gers non ressortissants del’Union européenne doiventobligatoirement présenter enplus du visa Schengen, et quise voient refuser l’entrée sur leterritoire parce qu’ils n’en dis-posent pas. La solution consis-tant à pouvoir délivrer surplace des visas touristiques.En réponse, le secrétaired’Etat s’est tourné vers le pré-fet délégué, estimant que celapouvait s’arranger localement. Yves Jégo a ensuite pris son

premier bain de foule à la sor-tie de l’aéroport où l’atten-daient notamment les adhé-rents de la fédération UMPainsi que des Monterelaisd’origine, la ville dont YvesJégo est maire depuis 1995.Le cortège s’est ensuite renduà Gustavia où le secrétaired’Etat est parti à la rencontrede la population : poignées demain en série, recommanda-tions à une jeune mère, motsde bienvenue à un couple desuédois en vacances, photossouvenirs, il a enchaîné lescontacts le long de son périplejusqu’à la Route des Bouca-niers où Yves Jégo a fait unepause-café. L’occasion d’abor-der avec le président de laCollectivité et certains élus duconseil exécutif assis à la tablele volet du développementdurable et notamment de laplace des énergies renouvela-bles dans le développement de

Saint-Barth. Un sujet qui luitient à coeur et dont il repar-lera avec force à l’hôtel de laCollectivité où il se rendaitpar la suite. Là, l’attendaient les élus terri-toriaux, les membres du Cesc,le personnel de la Collectivitéet plus largement, les repré-sentants de la vie socioprofes-sionnelle et associative. YvesJégo s’est exprimé à la suitedu président Bruno Magras,

du sénateur Michel Magras etdu conseiller économique,social et environnementalChristian Lédée (lire ci-contrel’essentiel des allocutions). Al’exception du RSTA qui s’ap-pliquera également à Saint-Barth dès cette année, leSecrétaire d’Etat a fait peud’annonces, préférant évo-

quer le modèle de développe-ment positif de Saint Barth,qui a valeur d’exemple pourl’outre-mer. Yves Jégo a parailleurs profité de son dis-cours pour revenir à nouveausur le thème du développe-ment durable, exhortant laCollectivité à devenir pion-nière en matière d’utilisationdes énergies nouvelles. A l’issue des discours, il s’est

vu remettre la médailled’honneur de Saint-Barthé-lemy ainsi que le livre «StBarths Originals» dont lestextes ont été écrits par lapetite-fille d’André Malraux.Enfin, pour clôturer la céré-monie à l’hôtel de la Collecti-vité, le secrétaire d’Etat a pro-cédé à la remise des insignesde chevalier de l’Ordre natio-nal du mérite à Jean PierreBallagny (lire pages suivan-tes), avant que ne soit serviun vin d’honneur sur la ter-rasse.Quittant l’assemblée, le secré-taire d’Etat e rendait ensuite àla Ligne Saint-Barth àLorient. Une visite qui lui apermis de revenir sur la stra-tégie de croissance envisagéepar le gouvernement pourl’outre-mer reposant notam-ment sur la multiplication despetites industries locales, dutype de la Ligne Saint Barthdont la production qui aatteint cette année le millionde produits vendus, s’exportedans le monde entier. La partie officielle du pro-gramme d’Yves Jégo à SaintBarth qui y a passé le reste duweek-end, s’achevait par undéjeuner avec les élus duConseil exécutif, les prési-dents et premier vice-prési-dent de la Chambre économi-que multiprofessionnelle etdu CESC à la table duSereno.

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LE DESSIN DE LA SEMAINE PAR GZAV

Visite d’Yves Jégo à Saint-Barth

Le cortège officiel dans la rue du Bord de mer. Yves Jégo était venu accompagné de son épouse (à droite).

EEttaattss ggéénnéérraauuxx :: lleess CCoomm aauussssiiPrévus initialement à l’intention des départementsd’outre-mer, les Etats généraux de l’Outre-merauront également lieu dans les collectivités d’ou-tre-mer et donc à Saint-Barth.Initiés par le prési-dent de la République qui devrait ouvrir les pre-miers en Guadeloupe à la mi avril, ils seront pilo-tés ici par le préfet délégué Dominique Lacroix,nous a annoncé le secrétaire d’Etat. Ces Etatsgénéraux qui se tiendront durant les mois d’avrilet mai consistent en une vaste consultation detous les acteurs sociaux, économiques et politi-ques qui devront débattre autour des 8 grandsenjeux définis par le gouvernement. Un conseilinterministériel, début juillet devrait faire la syn-thèse de ces Etats généraux.

CFE: un décret en avril ?Pas publiquement, mais à la table des élus, leSecrétaire d’Etat a annoncé que le décret portantcréation d’en centre de formalités des entrepri-ses à Saint-Barthélemy paraîtrait le 15 avril.

La visite de la Ligne Saint Barth au programme du secrétaired’Etat à l’Outre-mer

Yves Jégo accueilli à sa sortie de l’avion par le président de la Collectivité

A la rencontre de la population dans les rues de Gustavia

RSTA aussi à Saint Barth Les droits au "revenu supplémentaire tem-poraire d'activité" (RSTA), de cent eurosprévu en Guadeloupe dans l'accord salarialBino que l'Etat versera pendant deux outrois ans pour soutenir les bas salaires dansles DOM devrait également s’appliquer àSaint-Barth, Saint Martin et Saint-Pierre etMiquelon. Il devrait par ailleurs donnerlieu à "un premier paiement en milieud'année", selon un amendement du gouver-nement au projet de loi de finances rectifi-cative pour 2009, en cours d'examen àl'Assemblée nationale. Le RSTA est uneallocation forfaitaire mensuelle payée parl'Etat aux salariés travaillant à temps pleinqui ont une rémunération horaire inférieureou égale à 1,4 smic. Pour les salariés àtemps partiel, il sera proratisé. Le nombre de bénéficiaires de cettemesure est estimé à 185.000 salariés dansle secteur privé, auxquels s'ajouteront lesagents non titulaires de droit public.

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Yves Jégo a évoqué enpréambule son grand plaisird’être à Saint-Barth une

année pratiquement jour pour jouraprès son entrée rue Oudinot. Lesecrétaire d’Etat a ensuite tenté derassurer les élus quant à une cer-taine lenteur de l’administrationcentrale: «Chacun comprendra quepasser du statut de commune à celuide Collectivité d’outre-mer néces-site une adaptation, une mobilisa-tion des moyens. Nous sommesencore dans une phase transitoire.J’espère qu’elle sera la plus courtepossible, notamment en matière fis-cale. Vous savez que je serai votrerelais auprès de mon collègue EricWoerth pour faire en sorte que laconvention que vous appelez de vosvœux ainsi que les moyens de trans-formation des services fiscaux,puissent se faire dans les meilleuresconditions». Sur la question du coût de la vie,Yves Jégo a indiqué ne pas ignorerque la vie chère pesait aussi sur leshabitants de Saint-Barthélemy. Enréponse, il a rappelé que des initiati-ves étaient en passe de voir le jourpour contenir les prix et annoncéque «toutes les mesures socialeshéritées du conflit en Guadeloupe,comme le versement d’une primede 100 euros pour tous les salariésjusqu’à 1,4 Smig va s’appliquer àSaint Barth dès cette année (…). Jepense que cela aidera certains habi-tants de Saint Barth à pouvoir sur-monter cette période de crise» a-t-il

ajouté. S’agissant des problèmes de sécu-rité, le ministre n’ a pas annoncé lerenforcement des effectifsescompté, mais le remplacement duchien antidrogue qui devrait arriverau mois de juin, ajoutant que«c’était un élément important de lalutte antidrogue qui doit être aussiforte ici qu’elle l’est dans le reste dela Caraïbe et en métropole». Tou-jours en matière de sécurité, YvesJégo qui s’est exprimé à Saint-Mar-tin en faveur de l’émergence d’untribunal «complet» et poussé la col-lectivité de l’île voisine à piloter unprojet immobilier dans ce sens,espère que ce renforcement de lajustice permettra d’apporter laréponse ferme et adaptée appelée deses voeux par le président de la Col-

lectivité : «La sécurité, c’est unechaîne complète. Au bout de cettechaîne, il y a la justice qui doit s’ap-pliquer dans des conditions de rapi-dité et de fermeté indispensables àson bon fonctionnement», a-t-ilainsi indiqué dans son allocution. Le ministre s’est ensuite exprimésur la dotation de compensation descharges négative qui n’est pas icisans soulever certaines critiques etaffirmé son bonheur de voir Saint-Barthélemy participer à l’effort desolidarité nationale: «Saint Barthrapporte à l’Etat, en ce que vousreversez à la caisse commune unepartie de vos recettes (…). Je doisdire que j’en suis heureux. C’est lesigne d’une collectivité qui fonc-tionne, qui dégage des moyens etqui est donc capable de jouer la

solidarité nationale. (…) Cela mon-tre que l’outre-mer ce n’est pas seu-lement des territoires qui coûtent, cesont aussi des territoires qui rappor-tent. L‘outre-mer, c‘est aussi cettediversité-là, qu’il faut mettre enavant pour la saluer». Une contribu-tion qu’il a mise en parallèle audevoir de la nation qui, s’il est deremettre sur le chemin du dévelop-pement les territoires qui vontmoins bien, «est aussi de soutenirceux qui vont bien». Et de rappeleren ce sens que 2 millions d‘eurosavaient été accordés pour laconstruction d’un Ephad, marquant«la volonté du gouvernement decontinuer à accompagner le déve-loppement de Saint Barth, d’accom-pagner les efforts de ses habitantspour vivre de leur propre travail». Yves Jégo a ensuite abordé un voletqui lui tient à cœur, celui du déve-loppement durable. A la suite de cequ’il avait déjà confié aux élus lorsde la pause-café, il a réitéré sonvoeu de voir Saint Barth s’ériger enpionnière en matière d’utilisationdes énergies nouvelles : «je rêved’une île sans pétrole où les voitu-res seraient électriques, où l’énergieserait produite par le soleil», a-t-ilindiqué. «Cela peut paraître utopi-que, mais ce n’est peut-être pas siirréaliste au regard de la mobilisa-tion de la planète en faveur de lapréservation et des industriels quimettent sur le marché des produitsvraiment performants. Si SaintBarth voulait, et je n’en doute pas,

s’en emparer pour se montrer pion-nière dans ce domaine, elle joueraitnon seulement son rôle citoyen,mais en retirerait un plus importanten terme d’image, un plus tout à faitporteur pour son avenir». Le secrétaire d’Etat a conclu sonintervention par l’absence de repré-sentation à l’Assemblée nationale :«Je regrette tout comme vous ladécision du Conseil constitutionnel,mais vous n’en voudrez pas à unministre du gouvernement de ne pascommenter une décision de l’auto-rité suprême de ce pays», a-t-ilcommenté (…). «J’ai cependant étédéçu et attristé des débats et d’uncertain nombre de parlementaires,expliquant que parce que SaintBarth était petite et était loin, ellen’avait pas besoin d’être représen-tée à l’Assemblée nationale. C’estune vision des choses que je ne par-tageais pas et j’ai eu l’occasion dele dire. Je crois que le président dela République ne la partageait pasnon plus, mais la force de la déci-sion du Conseil constitutionnels’impose à nous. La force de la loi,c’est cependant qu’un jour ou l’au-tre, peut être y compris dans laConstitution, nous pourrons rame-ner les choses aux réalités que noussouhaitons et faire en sorte que lareprésentation de Saint Barth soitcomplète au sein du Parlement etque votre voix puisse s’y exprimerpleinement».

Yves Jégo : «le Rsta s’appliquera à Saint Barth»

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ACTUALITÉSJSB- 25 mars 2009 - 820 4

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Nommé en juin dernierconseiller économique etsocial de Saint-BarthélemyChristian Lédée, a exprimé ladifficulté qu’il avait à popula-riser sa mission «puisque,même si Saint Barthélemy n’ ajamais eu son propre sénateur,son propre député, nous avonstoujours été représentés auParlement et donc nousconnaissons leurs fonctions. Ilfaut en revanche bien avouer,qu’avant l’avènement de laCOM, nous avions peuentendu parler du rôle duConseil économique et socialdans nos institutions». Chris-tian Lédée s’est par ailleursfait l’écho du groupe outre-mer auquel il appartient ausein du Conseil économique,

social et environnementalnational et évoqué la publica-tion d’un récent rapport sur laréforme du CESE dont deuxdes trois hypothèses de travailprônaient la suppression dugroupe outre-mer au sein de

cette institution nationaleconsultative placée auprès despouvoirs publics. «Je ne vousinterpelle pas pour nos fonc-tions personnelles, mais pourla pénntié de ce groupe à l’in-térieur du CESC. Pas questionnon plus que ce groupe soitréduit. Il est très important quechaque département, chaquecollectivité soient représentéssi nous voulons pouvoir conti-nuer à avoir une action effi-cace». Et de demander à YvesJégo «d’intervenir de façon àce que «dans le contexteactuel de l’outre-mer, on nevienne pas encore ajouter lasuppression d’une institutionqui à nos yeux revêt unegrande importance».

A la suite du président, le sénateur Michel Magrasest revenu sur les contraintes de vie à Saint-Bar-thélemy et notamment sur le coût de la vie, se féli-citant que dans le cadre de l’examen de laLodeom, la faculté pour l’Etat de plafonner lesprix de certaines familles de produits de premièrenécessité ait été étendue à Saint-Barthélemy.Michel Magras a ensuite évoqué le régime de ladéfiscalisation sur lequel «votre position au regardde la nôtre est un peu plus mitigée» et son souhaitde voir la Collectivité «pouvoir maîtriser la défis-calisation sur son territoire». Le sénateur a enfinrappelé les positions courageuses du ministre qui aété «notre meilleur défenseur dans la bataillemenée contre Bercy s’agissant de la Dotation glo-bale de compensation des charges» ou encore dansl’attribution d’un siège de député pour Saint-Bar-thélemy, expliquant que «si au moins un membredu Gouvernement était convaincu – au moinsautant que moi – de sa nécessité, c’est bien vous».

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Michel Magras pour une défiscalisation choisiePragmatique, le président de laCollectivité a profité de lavenue d’Yves Jégo pour faire lepoint sur les questions déjàposées au gouvernement etdont il attend des réponses. Mais avant, Bruno Magras atenu à inclure Saint-Barthé-lemy dans la revendicationcontre la vie chère qui agitel’ensemble du territoire fran-çais : «la question du coût de lavie se pose cruellement iciaussi», a commenté le prési-dent. «Dans une île qui ne pro-duit rien et qui importe tout, onpeut aisément considérer que lechariot type d’une famille estde l’ordre de 20% supérieur aucoût de ce même chariot enGuadeloupe avec en outre, unprix de l’eau courante à plus de3 euros le mètre cube et desloyers qui, en l’absence de pla-fonnement, atteignent des som-mets», a-t-’il ajouté. BrunoMagras a de fait demandé à ceque «dès l’adoption de laLodeom, et dans les mêmesconditions que dans les Dom,l’encadrement des prix defamilles de produits depremière nécessité, comme leprévoit l’amendement adoptéla semaine dernière par leSénat» soit appliqué à Saint-Barthélemy. Passant ensuite aux dossiers enattente, Bruno Magras a inter-pellé le secrétaire d’Etat sur leprojet gouvernemental deconvention fiscale qui aurait dûêtre transmis à la fin de l’annéedernière, mais «dont nous som-

mes toujours en attente». Il aégalement évoqué la conven-tion de gestion que la Collecti-vité souhaite conclure depuisplus d’un an avec la Directiongénérale des finances publi-ques. Pour le président, cetteconvention permettrait derépondre aux retards observésdans le recouvrement de certai-nes taxes de la Collectivité parune Trésorerie dont les mis-sions ont considérablement crûdepuis l’évolution en Collecti-vité d’outre-mer et la gestioncomptable et financière de l’hô-pital de Bruyn qui lui a étéconfiée. Et de renouveler lademande faite en décembre2007 de reclassement de la tré-sorerie de Saint Barthélemy enRecette-perception qui mécani-quement augmenterait le nom-bre de ses effectifs.Bruno Magras s’est égalementinquiété du développementd’une petite délinquance «à unpoint tel que si nous n’y pre-nons pas garde, c‘est la noto-riété même de Saint Barthé-lemy qui risque d’être affec-tée». Rappelant le concoursapporté par la Collectivité à unecompétence régalienne del’Etat qu’est la sécurité desbiens et des personnes –recrute-ment de trois agents de surveil-lance de la voie publique etbientôt de deux autres, collabo-ration de la police territorialeavec la gendarmerie et ladouane dans le domaine du ren-seignement, mise à dispositiond’un logement équipé d’un che-

nil pour le maître-chien, contri-bution financière à l’aménage-ment de deux cellules de garde-à-vue dans les locaux de la bri-gade de gendarmerie, étudequant à l’installation d’un sys-tème de vidéosurveillance àGustavia et d’autres points del’île-, Bruno Magras demandait«une réponse ferme et adaptéede l’Etat» pour que Saint Barth«conserve durablement sa répu-tation de sécurité et de tranquil-lité». Il espère notamment unrenforcement des effectifs de lagendarmerie, considérant que sirenforcement il y a effective-ment eu, il s’est concentré surl’exercice de la nouvelle mis-sion de police aux frontièresque la gendarmerie assumedepuis le 1er janvier 2008. Enfin, le président n’a pas man-qué de marquer son regretquant aux réserves d’interpréta-tion du Conseil constitutionneldu 8 janvier 2009 qui passentaux oubliettes la représentationde Saint-Barthélemy à l’As-semblée nationale «alors quel’article L.O 479 de la Loiorganique N°2007-22 du 21février 2007 promulguée aprèsavis du Conseil constitutionnelprévoyait qu’un député soit éluà Saint-Barthélemy», BrunoMagras attend désormais «deconnaître la suite qu’entenddonner le gouvernement à cettedécision du Conseil constitu-tionnel dans la perspective del’élaboration des ordonnancesvisant à délimiter les futurescirconscriptions législatives».

"Il va falloir secouercertaines habitudes" Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer YvesJégo affirme qu'"il faudra secouer certai-nes habitudes aux Antilles", notammentpour les carburants, dans une interview àl'hebdomadaire L'Express, à paraître cejeudi. M. Jégo dit qu'il souhaite assurer la"transparence" pour la fixation des prixpétroliers et qu'il ne se contentera pas dela réponse de la Société anonyme de laraffinerie des Antilles (SARA), quiapprovisionne les Antilles et la Guyaneen essence, sur l'utilisation de ses profits.La SARA dégage 17 millions d'euros deprofits annuels en moyenne et plus de 50en 2007, malgré une fermeture de quatremois pour maintenance, selon le secré-taire d'Etat. "Quand je demande où vatout cet argent, on me répond qu'il fautcompenser deux années «médiocres»,avec «seulement» 17 millions de résul-tats, et l'on argue d'un «accord tacite avecl'Etat»", affirme-t-il. "Accord tacite?Tiens donc! Le gouvernement ne laisserapas passer cela, parce que nos compatrio-tes des Antilles exigent, à juste titre, quenous soyons garants de la transparence",prévient M. Jégo, alors que certains par-lementaires évoquent une suppressionpure et simple des activités de la SARA. A l'approche des Etats généraux de l'ou-tre-mer, il souligne que certains sujetsn'ont pas été assez "travaillés" là-bas etqu'"il n y a pas eu de résilience d'unpassé douloureux", comme au Moule, enGuadeloupe, lors des manifestationsréprimées de 1967. "La version officielledit toujours qu'il y a eu quelques morts,alors qu'il semble qu'on en dénombra 80!Pas étonnant que certains Antillais,quand ils voient arriver les forces de l'or-dre, croient encore qu'on vient les tuer",affirme M. Jégo. AFP

Le secrétaire d’Etat àl’Outre-mer a mené ven-dredi sa visite sur Saint-Martin tambour battant.Des élus, aux jeunes, auxsocioprofessionnels etaux habitants: partout ila porté un message deconfiance et de soutien(financier notamment)de l’Etat à l’île voisine,qui dispose selon lui,d’atouts incomparables.

Tout au long de la journéede vendredi, de Marigot àLa Savane, en passant parl’Anse Marcel, Pinel,Hope Estate, Quartierd’Orléans, Yves Jégo estapparu comme un secré-taire d’Etat à l’écoute detous, résolument porteurd’espoir et de soutien. Onlui demande une aide pourun projet de développe-ment de la pêche, il dit«organisez-vous en filièreprofessionnelle et on peutvous aider à financer». Ilévoque la délinquance desjeunes, parle de la néces-sité d’avoir des médiateursde rue, et ajoute «sur cepoint on peut vous aider».Partout où il est passé : ilenvisage des solutions,entrevoit les possibilités definancement conjoint(Etat, collectivité) etencourage tout le monde àinvestir. Il secoue même

«virilement» dira-t-il, lessocioprofessionnels aveclesquels il a déjeuné, car illes trouve «trop passéistes,trop tournés vers les pro-blèmes de la concurrencede la partie hollandaise etdu dollar et pas assezconcentrés sur les poten-tiels de développement deleur business». Il retrouvedes couleurs et du punch àla rencontre de jeunesentrepreneurs en informa-tique, envisage rien demoins que Saint-Martindevienne «la Silicon Val-ley de la Caraïbe», etencourage la Collectivité àdépenser l’argent publicpour s’équiper, se structu-rer, sans prendre peur d’in-vestir jusqu’à 100 millionsd’euros par an. «Je reparsoptimiste de Saint-Martin.Ici tous les fondamentauxsont bons : des élus moti-vés, une capacité d’inves-tissement de la Collectivitéimportante à laquelle ilfaut ajouter les aides del’Etat et de l’Europe, unecapacité de recours à l’em-prunt car la collectivitén’est pas endettée : iI y avraiment un potentielimportant. A Saint-Martinde définir son projet dedéveloppement stratégiqueet nous le soutiendrons».

Mireille Loubet

Yves Jego optimiste pour Saint Martin

Bruno Magras contre la vie chère

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avec Tonio, Miguel et LNC.

Moment d’émotionsamedi matin pourJean-Pierre Ballagny

qui reçevait des mains du secré-taire d’Etat les insignes de che-valier dans l’Ordre national dumérite. Des insignes remis enraison de «votre parcours, de laprofondeur de votre engage-ment, de la réalité des valeursque vous portez, de la diversitédes efforts que vous avez faitsau service de l’intérêt collectif,mais aussi au service de l’hu-manité, par la culture et parl’art», selon le secrétaire d’Etatqui ajoutait «certains diront quevous êtes un touche-à-tout, moije dirais que vous aimez la vie,avez goûté à toutes ses sensa-tions et plaisirs et souhaitezaujourd’hui redonner aux autresce qu’elle vous a apporté». Avant de lui remettre cette dis-tinction, Yves Jégo avait rap-pelé brièvement le parcours deJean-Pierre Ballagny, 70 ans le30 septembre prochain. Un par-cours commencé dans l’Es-sonne, à Saint Aubin sa villenatale, qui l’a mené en Afriquepour effectuer un long repor-tage sur le travail des femmes etdes enfants avant d’ouvrir uneécole d’initiation aux savoirs enCasamance, en Amérique duSud puis à Saint Barth où ils’est installé en 1987. Iconoclaste et atypique, Jean-Pierre Ballagny a été tout à tourenseignant, directeur commer-cial d’un journal informatiqueprécurseur de l’Internet, patrond’une agence de communica-tion puis d’un journal d’infor-mations locales avant de mettreles voiles et de s’adonner exclu-sivement à sa passion – la pein-ture- à partir de 1988. De cettedate à 2005, il a peint plus de800 tableaux répartis

aujourd’hui dans des collec-tions privées du monde entier. Ici, on lui connaît une impor-tante action associative ethumaniste au travers du LionsClub, mais également des asso-ciations Saint B’Art et AvenirPlus. Au Lions, il est ainsi àl’origine de cours gratuits dedessin et de la participationannuelle des collégiens auConcours Lions Internationald’affiches de la paix remportéen 2001 par Delphin Tiberge. Ilest également à l’origine en2002 d’une campagne de sensi-bilisation à la courtoisie quiavait vu fleurir un peu partoutles slogans “Souriez, vousconduisez” ou encore “La cour-toisie, moi je suis pour”. Prési-dent de l’association SaintB’Art créée en 2002, JeanPierre Ballagny initie ou favo-rise par ailleurs l’aide aux asso-ciations et actions culturelles.C’est ainsi à Saint B’Art quel’on doit la création d’unconcours de nouvelles, l’organi-sation de concours de peintureet d’affiches, la mise en placede cours de français langueétrangère pour la populationlusophone ou encore un ateliercinéma. Moins connue, maisappelée à le devenir, la dernièreassociation qu’il préside AvenirPlus (lire ci-contre) va plus loinencore dans son implicationcommunautaire qui souhaiteremobiliser les jeunes désoeu-vrés et les réorienter dans la vieactive.Jean-Pierre Ballagny qui s’ex-primait samedi à la suite d’YvesJégo s’est dit «étranglé parl’émotion», avant de remercierpour ce «très grand honneur»qui le fait se sentir un peu plusSaint Barth. «C’est bon»,concluait-il.

Jean-Pierre Ballagny distingué de l’Ordre national du mérite

«Avenir Plus» ou «A +», c’estle nom –et le logo- de cettenouvelle association à voca-tion sociale, créée la semainepassée. À sa tête, Jean-PierreBallagny à qui l’on doit l’ini-tiative, soutenu par JacksonQuestel, vice-président, Fran-çois Pécard, vice-présidentégalement et Jean YvesRobert, trésorier, membres dubureau au titre du Rotary pourle premier et du Lions Clubpour le second. Jean-PierreHennequet vient compléter lebureau en tant que trésorier. Objectif d’Avenir Plus ?«Aider la jeunesse en âge sco-laire et périscolaire à s’épa-nouir», explique Jean-PierreBallagny. «Aider les plus enmarge à trouver leur placedans cette société qui ne leuren réserve pas automatique-ment», précise le présidentqui voit l’association commeun outil de prévention au dés-oeuvrement. L’association a déjà mené unepremière action, soutenuefinancièrement par la Collecti-vité. «Il s’agissait de dresserun état des lieux des problè-mes de la jeunesse désoeuvréeet d’essayer de définir desactivités susceptibles de faireintégrer ces jeunes à la com-munauté. C’est un éducateurspécialisé venant de Nantesqui s’est chargé de cette mis-sion d’évaluation». AvenirPlus coordonne par ailleursactuellement les activités d’ungroupe d‘une dizaine de jeu-nes de 16 à 19 ans qui parta-gent une passion communepour le rap. Chaque mercredi,ils se retrouvent ainsi à la salleparoissiale pour finaliser leconcert qu’ils donneront le 10avril prochain : «Rassemblésautour de leur mode d’expres-sion favori, le RAP, nous lesavons aidés à préparer unconcert dont je pense, ilsseront fiers. Nous avons tentéde les diriger vers une formede perfectionnisme tant dansla mise en scène de leurs mor-ceaux que dans l’écriture deleurs textes et de leur travailvocal. Ce ne sera qu’unconcert de Rap, mais ils y évo-

quent une révolte sincère oùtout n’est pas complètementdénué de fondement, et ils ontun profond désir de se faireentendre sinon comprendre»,précise Jean-Pierre Ballagny.Deux autres projets sont éga-lement en passe de voir le jour: le premier, à destination desenfants scolarisés, proposeraune assistance individuelle,une sorte de soutien scolaire àspectre large : «à l’occasionde l’étude portant sur la créa-tion d’une bourse à la vocationau sein de l’association SaintB’Art, je me suis renducompte que pas mal d’enfantsprésentaient des difficultésscolaires nécessitant autrechose que des heures de sou-tien scolaire dont, en raison deleur timidité, de peur de sevoir moquer ou plus simple-ment, par difficulté à exprimerla difficulté, ils ne tiraientfinalement que peu, voireaucun bénéfice. D’où l’idée deproposer une aide personnali-sée, extrascolaire dont onaimerait qu’elle prenne laforme d’un parrainage : unadulte bénévole qui prendraitde son temps pour accompa-gner les enfants tout au longde l’année dans toutes leursdifficultés». Des membres del’association se sont déjà por-tés volontaires. Toutes les bon-nes volontés sont néanmoinsbienvenues. Le deuxième projet qu’aime-rait lancer Avenir Plusconcerne l’organisation d’unforum de la jeunesse. «Ungrand temps de parole etd’écoute dont l’objectif est làencore de rapprocher lespréoccupations de la jeunessede la vie de l’île. Et pour cefaire, nous souhaitons à l’issuede ce forum, mettre en placeun Conseil territorial des jeu-nes, comme il existe dans denombreuses collectivités com-munales ou régionales. Unconseil qui constituerait unlieu d’apprentissage de l’enga-gement individuel et collectifainsi que de la démocratie,mais également une force depropositions pour le Conseilterritorial».

«Avenir Plus», pour tisser du lien social avec la jeunesse

Page 6: CMI LE JOURNAL N°820– Mercredi 25 mars 2009ufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/09/57/74/00141/00003-25-2009.pdfplace des visas touristiques. En réponse, le secrétaire d’Etat s’est

ACTUALITÉSJSB- 25 mars 2009 - 820 6

Vendredi 12 mars 2009, le ser-vice de propreté a reçu la visited'une délégation de quatremembres du gouvernementd'Anguille désireuse de «pren-dre exemple sur vous et profiterde votre expérience", commel’a confié l’un d’entre eux. Surplace la délégation qui venaitpar ailleurs dans le cadre d’unprogramme d'aménagementd'un nouveau port à Anguille, aété reçue par Marceau Danet,responsable du service de pro-preté, Laurent Canivet respon-sable de l'usine d'incinération,Sophie Oliveaud directrice desservices techniques de la Col-

lectivité ainsi que par deux élusJean-Marie Danet et AndyLaplace, respectivement mem-bre et président de la commis-sion Environnement de la Col-lectivité.

Les Anguillais se sont dit trèssurpris de voir qu'à moins de 15minutes d'avion de leur île, ilexistait une île aussi en avancéeen matière d'environnement : trisélectif, recyclage, usine d'inci-

nération couplée avec une unitéde dessalement, broyeur deverre, broyeur de végétaux,presse à ferraille ainsi que d'au-tres collectes comme les huilesménagères et industrielles, pileset batteries, cartouches d'an-cres, déchets d'origine médicaleet hospitalier, les DASRI(Déchets d'Activités de Soins àRisque Infectieux), ils ont étéimpressionnés par tout ce qui aété mis en place pour traiter lesdéchets : "Nous savions qu'ilexistait quelque chose ici, maispas à cette échelle" expliquaitainsi l'un d’entre eux.

Avec corossol.info

VVoottee dduu bbuuddggeett llee 3311 mmaarrssLe vote du budget primitif 2009 de la Collec-tivité interviendra à l’occasion du conseil ter-ritorial qui se réunira le mardi 31 mars à 16heures dans la salle des délibérations del’hôtel de la Collectivité. Ordre du jour de laréunion ci-dessous :

◗ Budget primitif de la Collectivité pour l’exercice 2009◗ Budget primitif – virement de crédits- aménagement tech-nique des opérations d’investissement (restes à réaliser)◗ Approbation du tableau des effectifs du personnel territo-rial nécessaire au fonctionnement des services de la Col-lectivité◗ Renouvellement du régime indemnitaire applicable aupersonnel territorial◗ Fixation de la liste nominative des subventions accordéesaux associations◗ Fixation de la liste nominative des gratifications et des aides exceptionnelles attribuées à des sportifs◗ Renouvellement du régime d’aide de la Collectivité pour les déplacements associatifs à but sportif et culturel◗ Règlement territorial d’aide sociale : aide sociale légaleaux personnes âgées et aux personnes handicapées◗ Proposition de modification de l’article 70 du code del’Urbanisme de Saint-Barthélemy◗ Fixation des redevances pour services rendus dans le port de Gustavia◗ Délégation de gestion du domaine du Fort Karl à l’association Grenat◗ Paiement de l’allocation personnalisée d’autonomie par la Collectivité de Saint-Barthélemy◗ Création de la commission d’Attribution de l’allocationpersonnalisée d’autonomie◗ Création du Comité territorial des retraités et des personnes âgées (Coterpa)◗ Proposition de vente par un particulier d’une parcelle deterrain située à Flamands◗ Création du Service territorial d’aménagement et de gestion des eaux (Stage)

UUnnee ddééllééggaattiioonn dd’’AAnngguuiillllee eenn vviissiittee aauu cceennttrree ddee pprroopprreettéé

FILLES DES ILESÀ LA PORTA 34Nicole Morel, aruiste peintre et Angela Gréaux, photographe, exposeront leurs oeuvres à la Porta 34 à Gustavia du vendredi 27 mars au jeudi 2 avril.Vernissage vendredi 27 marsà partir de 18h.

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ACTUALITÉSJSB- 25 mars 2009 - 820 7

Par les présentes, Avis est donné que nos clients, CCoolloommbbiinnaa SS..AA -- LLaa PPaaiillaa,, ZZaarrzzaall,, VVaallllee CCoolloommbbiiaa,, CCaallii,, CCoolloommbbiiee

sont les seuls titulaires et uniques propriétaires des droits sur la marque ci-après décrite :

MINI BUMEmployée en liaison avec les produits suivants : ccoonnffiisseerriieess,, ppââttiisssseerriieess,, cchhooccoollaattss eett bbiissccuuiittss eenn ccllaasssseeiinntteerrnnaattiioonnaallee 3300;;Nos clients ci-dessus mentionnés nous ont mandatés pourporter à la connaissance des professionnels et du public qu'ilsattachent une importance particulière a la protection de lamarque décrite ci-dessus et se reversent le droit d’agir contretoute infraction a l’encontre de ces droits devant les tribunaux.

En qualité de mandataire, vous pouvez nous contacter pourtoute requête sur qui précède :

Hilborne, Hawkin & Co.2524 North Santiago Boulevard

Orange, California 92867United States of America

Telephone: (714) 283-1155 - Facsimile: (714) 283-1555Email: [email protected]

ENREGISTREMENT DE MARQUEAVIS D’INFORMATION

❚ La Collectivité recherche uneentreprise de maçonnerie pour la CONSTRUCTION D'UNMURET DE CLÔTUREle long de la voie n° 209 à proximité du cimetière de Saint-Jean (longueur : 140ml - hauteur : 0,60m - habillageen pierres côté route).Travaux prévus au mois d'avril.Date d'envoi de l'annonce : 23/03/2009Date limite de réception des offres : 14/04/2009

❚ La Collectivité recherche un artisan maçonpour effectuer DIVERS PETITS TRAVAUXDE MAÇONNERIE.

Pour tout renseignement,merci de prendre contact avec

Madame Sophie OLIVAUD, Directrice des Services Techniques,

au 05.90.29.80.37.

ANNONCES MARCHÉS À PROCÉDURE ADAPTÉE

Marchés passés selon la procédure adaptée(art.28 du CMP)

Retrouvez chaque semaine sur Internet

LE JOURNALDE SAINT-BARTH

www.journaldesaintbarth.com

«Dix fois, vingt fois, desannées durant, cette voix àl’accent créole, mais teintéed’autre chose d’indéfinissable,m’avait appelé au téléphoneme disant tout le bien qu’ellepensait de mes livres et m’in-vitant à venir prononcer uneconférence à Saint-Barth surle thème qu’il me plairait. Jene mettais pas un visage surcette voix. Simplement, elleétait si chaleureuse, si frater-nelle, surtout quand elle pas-sait du français au créole, quej’imaginais celui dont elleémanait comme une sorte degéant débonnaire. Cette voixétait celle de Jean-MarieLédée, écrivain saint-barth.Jean-Marie Lédée est décédédans la nuit du 17 au 18 mars.Il n’avait pas soixante ans.Je n’avais pas, jusqu’en juilletdernier, répondu à son invita-tion par stupidité et mécon-naissance. Parce que j’imagi-nais Saint-Barth et ses 21km2tantôt comme un trou, peupléde descendants de Bretonsplus ou moins ignares, proba-blement racistes, tantôtcomme un repaire de milliar-daires indécents, insensibles àla misère du monde. Bref rienqui présentât le moindre inté-rêt à mes yeux.Je me trompais lourdement.Stupidité et méconnaissancede ma part, je le répète. Caraprès avoir eu la peur de mavie en affrontant le terribleatterrissage du minusculeaéroport de l’île alors qu’ilfaisait grand vent, j’ai tout desuite senti (à ma grande stupé-faction) que les Saint-Barthconstituaient un vrai peuple etque leur pays, pour petit qu’ilsoit, était un vrai pays. Je l’aisenti dès l’arrivée dans le hallde l’aéroport à la kinésiquedes gens, à leurs gestes, àleurs mimiques, à leur voix.Jean-Marie Lédée était là,géant et débonnaire comme jel’imaginais, mal rasé, sarcasti-que, très «vieux nègre» dansses manières et d’ailleurs,d’entrée de jeu, il me lança :«Nous, les Saint-Barth, on estBlancs, c’est vrai, mais on n’arien à voir avec vos Békés.Ha-ha-ha !»Et de m’emmener chez lui,case créole améliorée perchéeà l’en-haut d’un morne pourfêter l’événement au… cham-pagne. Habitude très guade-loupéenne, paraît-il. Champa-gne qui nous fut servi par sajeune compagne haïtienne qui

préférait sourire au lieu deparler.«Deuxième leçon : sache qu’àSaint-Barth, même s’il n’y apas eu de canne à sucre, l’es-clavage a quand même existé,une sorte d’esclavage domes-tique et que donc non seule-ment, il y a des Saint-Barthnoirs, mais qu’en plus, beau-coup de familles saint-barthsont métissées.»Et d’ajouter que depuis unedizaine d’années, de très nom-

breux Haïtiens s’étaient instal-lés dans l’île, travaillant sur-tout dans le commerce, la res-tauration ou l’hôtellerie.Effectivement, en tentant plusou moins de man?uvrer lapetite voiture électrique queJean-Marie m’avait louée etde ne pas me perdre dans lesdédales de routes étroites decette île très «morneuse» etdonc magnifique, je constataique la population n’était pasaussi monocolore que jel’avais imaginé. J’étais aussistupéfait de la diversité despaysages sur un territoireaussi restreint et de l’impres-sion qu’on avait de ne jamaisy étouffer.Jean-Marie Lédée était écri-vain. Il avait publié de nom-breux romans à compte d’au-teur (cf. liste en fin d’article).Sans aucun écho ni en Guade-loupe ni en France. Un auteursaint-barth, ça ne fait passérieux aux yeux des éditeurs.«A moins d’écrire un guidetouristique, on ne vous litpas», me dit-il un peu amertout en me tendant le manus-crit de son sixième romandans le secret espoir que jepourrais le faire publier. Jen’ai pas osé lui dire qu’ils’agissait là d’une missionquasi-impossible, non pointeu égard à la qualité de sonstyle ou au thème dont il trai-tait, mais simplement parcequ’un auteur, aussi connu,aussi bien en cour soit-il, a

très peu d’influence sur sonéditeur. Mais je garderai dés-ormais ce texte vraimentmanuscrit c’est-à-dire écrit àla main, et non tapé sur ordi-nateur, précieusement. Sonécriture appliquée, faite depleins et de déliés, me rap-pelle celle que nous forçaientà adopter, à coups de baguettesur la pointe des doigts, nosmaîtres d’école dans lesannées 50-60. Cette écritureme parlera toujours de celuiqui devint, en peu de jours, unami-frère. Nous nous connais-sions par téléphone depuis deslustres et voici que nous nousrencontrions de visu et quenous nous découvrions des

goûts communs dans pas malde domaines.Jean-Marie avait la santé fra-gile. Lors de ma conférence,au Club-UNESCO de Gusta-via, devant un parterre de per-sonnes avides de connaître lesnouvelles orientations de lalittérature caribéenne (tel étaitle thème que j’avais choisi), jevis le géant débonnaireaffaissé sur sa chaise, maistoujours très attentif. Je lesoupçonnais de souffrir d’unmal quelconque, mais làencore, je n’ai pas osé, parsotte pudeur, l’interroger à cesujet. Aujourd’hui qu’il esttrop tard, je le regrette. Jel’entends encore me dire ensouriant :«Et sache aussi que nous, lesSt-Barth, on n’a rien à voiravec les Blancs-France. Ha-ha-ha ! D’ailleurs puisque tudis vouloir revenir, évite sur-tout la haute saison, quand labaie de Gustavia est encom-brée de yachts de milliardai-res. Ah, on ne crache pas surcette manne ! Elle profite àbeaucoup de Saint-Barth,mais on n’en devient pas pourautant milliardaires à notretour.»Et de fait, dans les rues de lapetite capitale, à la vitrine desnombreuses bijouteries etjoailleries, les montres, mêmeà la basse saison où j’étaisvenu, s’affichaient à 20 ou 30000 euros. Me frottant deuxou trois fois les yeux, j’ai dûadmettre que je n’avais pasmal lu et qu’il ne s’agissaitpas de 2 000 ou 3 000 euros.Il est vrai qu’on peut y croiser,comme ce fut mon cas, audétour d’une rue, Johnny Hal-lyday et son épouse mais aussiMichael Moore, le célèbreactiviste gauchiste nord-amé-

ricain, autre géant débonnaire,arborant une casquette debase-ball, lui. En fait, à Saint-Barth, deux mondes secôtoient. Celui des richesétrangers et le vrai, celui desnatifs, des descendants deBretons dont une partie parlele créole guadeloupéen etl’autre une manière de patoisfrançais, énigme linguistiquequi, à ma connaissance, n’apas été résolue à ce jour. Jean-Marie m’emmène chez unevieille dame qui tient un petitmusée dans sa propre maison.Là, entre photos en noir etblanc du temps-longtemps etustensiles de cuisine et depêche, ouvrages de broderieset images pieuses, est préser-vée une certaine âme saint-barth, entre nostalgie et fata-lisme. C’est que les jeunes,eux, sont happés par la«modernité». Inexorablement.Non sans une certaine fierté,Jean-Marie m’apprend queson île s’apprête à se séparerdu département de la Guade-loupe et à devenir une collec-tivité autonome. Il auraitvoulu me faire rencontrerBruno Magras, le principalleader politique de l’île, maisce dernier est en visite enSuède. Saint-Barth a été sué-doise pendant un siècle avantd’être rétrocédée à la France.Les liens entre la minusculeîle tropicale et les froidescontrées de ce pays scandi-nave n’ont pourtant jamais étérompus. Chacun s’en féliciteaujourd’hui, au moment oùSaint-Barth s’apprête à volerde ses propres ailes.Je ne doute pas que les pro-ches amis de Jean-MarieLédée s’emploieront à fairevivre sa mémoire et surtout àrepublier ses livres, lui, l’écri-vain de son île heureuse. J’es-père que la Collectivité deSaint-Barth ne se contenterapas de baptiser une rue de sonnom. En Martinique, il existedes rues, voire des écoles,Vincent Placoly ou XavierOrville, mais les ouvrages deces deux éminents auteurssont introuvables en librairie !Et cela depuis des années…Bon voyage, Jean-Marie !... »

Raphaël Confiant

✝AVIS DE REMERCIEMENTS

Jean-Marie LEDEE est décédé le mercredi 18 mars 2009 et ses obsèques ont été célébrées le vendredi 20 mars 2009.Sa mère, sa fille, sa petite-fille et son gendre, ainsique ses frères et sœurs,remercient tous ceux ettoutes celles qui, très nom-breux et de près ou deloin, les ont accompagnésdans leur chagrin. Ces marques d’affection etde sympathie leur ont étéd’un grand réconfort pourleur permettre de traverserce moment douloureux.

L’éloge de Raphaël Confiant à Jean Marie Lédée

BIBLIOGRAPHIE DE JEAN-MARIE LÉDÉE :«Réflexions d’un papivore illettré», essai poétique, 2002. «Angéla l’insoumise», roman, 2004. «Anesta la sauvageonne», roman, 2005. «Le Négatif de trop», roman policier, 2005. «Réalités utopiques», poèmes, 2005. «Liaisons tumultueuses», roman, 2006. «Une famille respectable», roman, 2007. «Un nouveau souffle», poèmes, 2007.

L’écrivain Jean-Marie Lédée est décédé le 18mars. Au lendemain de sa disparition, l’écrivainmartiniquais Raphaël Confiant écrivait cet hom-mage posthume que nous a adressé RichardLédée et que nous publions ci-dessous.

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SPORTS PAR ROSEMOND GRÉAUXJSB- 25 mars 2009 - 820 8

La 14è édition de la Saint-BarthBucket se déroulera ce week-end, du 26 au 29 mars. Réplique

antillaise de la «Newport Bucket» quise déroule chaque année au moisd’août à Newport Rhode Island, laSaint-Barth Bucket est réservée auxgéants des mers, voiliers de plus de 100pieds (à moins, pour certains pluspetits, d‘y être invités), répliques delégende ou issus de la dernière techno-logie. Des bateaux sortis des chantiersnavals les plus renommés au monde.Mêlant puissance et gigantisme, laBucket est devenue au fil des ans laplus importante rencontre informelleque se fixent les propriétaires de cesluxueux voiliers à travers le monde.Une rencontre informelle, mais trèscourue : constructeurs, architectes,designers, reporters photographes inter-nationaux, propriétaires, invités demarque, équipiers arrivant des quatrecoins du globe, ils seraient au moinshuit cents à participer directement àl’événement, sans compter les visiteursextérieurs qui sont de plus en plus

nombreux à programmer leur séjourpour ne rien rater du spectacle qu’of-frent ces géants des mers évoluant dansnos eaux.L’édition 2009 qui rassemble 35 voi-liers –un record- promet d’être specta-culaire, malgré une météo qui pourraitse montrer handicapante. Neuf bateaux,soit plus d’un quart de la flotte partici-peront pour la première fois. Il s’agit deBaracuda (56m20), Salute (55m90),Adela (55m50), Meteor (51m59), Sau-dade (45m19), Ganesha (38m95),Moonbird (38m40), Varsovie (30m48)et le fameux P2 (38m15). Progressivement, les mégayachts amar-rés aux quais Général de Gaulle et de laRépublique laissent la place aux grandsvoiliers de la «Bucket» dont le coupd’envoi officiel sera donné jeudi 26mars 17h30 avec le captain briefing.Mardi, à l’heure du bouclage, unedizaine de bateaux avaient déjà prisleurs quartiers dans le port de Gustavia,les plus grands comme Maltese Fal-cone (plus de 87m) devant rester aumouillage.Tous les détails de cet exceptionnelévénement qui donne à l’île des airs defin décembre, ci-dessous.

Trois jours de régate La première course se déroulera néan-moins le lendemain, vendredi 27 marsà 9h30. Pour tous, direction le plan dePublic-Corossol pour la premièrerégate : un tour de l’île dans le sensinverse des aiguilles d’une montre. Lespremiers départs sont prévus à 11 heu-res. Les voiliers seront de retour à quaivers 15 heures. Samedi 28 mars sera donné le départde la seconde régate, une course entriangle olympique autour des îlets duNord de l’île (Fourchue, Pelé, Boulan-ger, Bonhomme et Frégate). Ce mêmejour vers 15h sur le plan d’eau de

Public, le Saint-Barth Yacht Club orga-nise une «Mini Bucket» en Optimistavec les enfants de l’école de voile. La troisième et dernière régate, le tourde l’île dans le sens des aiguilles d’unemontre, sera quant à elle courue diman-che 29 mars. Les départs seront donnés échelonnés,en fonction du handicap des bateaux. C’est grâce aux organisateurs, WendyKronenberg de la société Nautica FWI,Chantal De Rosny directrice logistiqueterrestre, épaulées aux Etats-Unis parHank Halsted, Timothy Laughridge IanCraddock qui composent le comité deBucket Regatta et en étroite collabora-tion avec la Collectivité de Saint-Bar-thélemy et le port de Gustavia que cetévénement voile a pris place dans lecalendrier des manifestations sportivesde Saint-Barth. Depuis cette année, laBucket est par ailleurs affiliée à laFédération Française de Voile et à cetitre, inscrite dans le calendrier descourses officielles françaises.

Prévisions météoSi les prévisions du site Windguru seconfirment, la météo de la course neconstituera pas un scénario idéal. Levent de direction Est-Nord-Est associéà une importante houle contraire venuedu Nord pourraient en effet freinerl’avancée des bateaux.Vendredi et samedi, le vent devraitsouffler entre 26 et 28km/h pour faiblirle dimanche à 22 km/h. La houle deNord devrait quant à elle culminer à 3mètres et plus vendredi et décroître parla suite pour atteindre 2m40 dimanche.

Spots pour voir les voiliersHauteurs de Gustavia et Lurin - Pharede Gustavia-Grand-Fond- Pointe-Milou- Hauteur de l’Anse des Cayes (route deColombier)- Flamands- Table d’orienta-tion de Colombier.

Et cette année, la gendarmerie a décidéd’ouvrir ses portes au public de laBucket ! On pourra donc admirer lesdéparts et l’arrivée depuis le Fort Karl !

PÉTANQUEL’Amicale des Boulistesorganise dimanche 29mars sur le terre-plein àcôté des courts de tennisà Saint-Jean, unconcours en doublettesformées, ouvert à tous.Tarif : 5 euros pour leslicenciés et 8 euros pourles non licenciés. Ins-cription à 8h30, jet dubut à 9h30.

BASKET- Stage de basket avecDamien les mercredis etsamedis de 9 à 12h àl’école primaire de Gustavia.- Entraînement desjoueurs du Saint-BarthBasket Club au primaireet au collège. Renseignements auprèsde Damien0690.39.86.22.

La régate de 14 Mars s’est déroulée dansun vent soutenu de 15- 20 nœuds, sur unemer agitée.En Optimist, trois manches ont été couruesavec l’ensemble du groupe compétition.C’est Ollo Louis qui remporte la régate ens’imposant de belle manière dans les troismanches. Il est suivi de Jean Claude Blan-che, auteur de deux très bonnes mancheset en troisième position de Kévin Gréauxqui réalise une belle régate.Hervé Brin échoue quant à lui au pied dupodium, suite à de petites erreurs tactiques.Keïcha Hughes et Julian Delguidice ontbien régaté et terminent à égalité de points.Après une bonne première manche, JeanDumond rencontre des problèmes avec savoile, l’obligeant à abandonner. Loan Gil-bert, malchanceux ce jour, a déchiré savoile dès le début des hostilités, ne lui per-mettant de valider aucune manche.En Laser, quatre coureurs participaient auxquatre manches courues. Après quelquesbords de largue riches en sensations forteset de beaux combats au près, Benoît Mees-maecker dominait les débats et s’imposaitdans les trois premières manches. MarkkuHärmälä prenait quant à lui la deuxième

place grâce à une belle vitesse au près,suivi de Julien Darmont qui, malgré quel-ques problèmes techniques, arrivait àconquérir la troisième place. Avec debeaux efforts et toujours au contact avecles autres coureurs, on retrouve Jean MarcLefranc à la quatrième place.

CONSIGNES DE SÉCURITÉ

❑ A l’attention de tous les specta-teurs sur l’eau :Sortir en mer voir évoluer la flottede la Bucket est un spectacle à lafois rare et magnifique. Néan-moins, soyez bien conscients queces maxi voiliers naviguent àgrande vitesse et que leur capacitéà manœuvrer dans l’urgence dansces régates est extrêmement diffi-cile, pour ne pas dire impossible. Ilest ainsi demandé à tous lesbateaux de bien respecter unezone de sécurité de minimum 100mètres de distance des bateauxparticipants à la course, desbouées de marquage des courses,de la ligne de départ / arrivée et dubateau de comité.

❑ A l’attention des capitaines denavires mouillés sur les bouéesDans le cadre de la Saint-BarthBucket qui se déroulera du ven-dredi 27 mars au dimanche 29mars, il vous est demandé pourdes raisons de sécurité de ne pasmanœuvrer entre 9 et 11 heures etentre 14 et 17 heures.

LISTE DES PARTICIPANTS

Maltese Falcon (87m35), Barracuda (56m20), Salute (55m90), Adela (55m50),Parsifall III (53m80), Méteor (51m59), Perseus (49m80), Andromeda La Dea(47m), Antara (47m), Windrose (46m56), Saudade (45m19), Helios (45m19),Timoneer (44m80), Rebecca (42m42), Ranger (41m75), Destination Fox Har-bour (40m80), Ganesha (38m95), Moonbird (38m40), P2 (38m15), Freedom(37m79), Axia (37m79), Whisper (35m35), Sojana (35m05), Unferled(34m17), Paraiso (32m92), Shamoun (32m92), Kalikobass II (31m70), Virago(30m48), Varsovie (30m48), Léopard III (30m48), Saphire (30m48), Wind-crest (29m87), Symmetry (29m26), Wild Horses (23m

14è édition de la Bucket ce week-endProgramme

des festivités.❑ JJEEUUDDII 2266 MMAARRSS17h30 à 19h : Captain briefing surun bateau19h à 21h : Soirée d’ouverture surle quai Général de Gaulle avec barouvert (la vente des boissons se ferapar système de ticket).❑ VVEENNDDRREEDDII 2277 MMAARRSS 8h30 : Enregistrement des voilierssur le quai9h : Briefing pour les capitaines11h : Départ de la première régate(tour de l’île, sens inverse des aiguil-les d’une montre)Le soir : bar ouvert à tous❑ SSAAMMEEDDII 2288 MMAARRSS9h : Briefing pour les capitaines11h : Départ de la 2è régate (trian-gle olympique)15h : Mini Bucket avec les élèvesdu Saint-Barth Yacht Club sur leurplan d’eau de Public.19h : «Bucket Bash». Soirée sur lequai Général de Gaulle avec musi-que ❑ DDIIMMAANNCCHHEE 2299 MMAARRSS9h : Briefing pour les capitaines11h : Départ de la 3è régate (tourde l’île, sens des aiguilles d’unemontre)19h : remise des prix et soirée de clôture sur le quai Général de Gaulle.

Communiqués NNoouuvveelllleess mmaanncchheess dduu cchhaammppiioonnnnaattLLaasseerr eett OOppttiimmiisstt

LE CLASSEMENT OPTIMIST :1er Ollo Louis 3 pts (1,1,1)2è Jean-Claude Blanche 9 pts (5,2,2)3è Kévin Gréaux 11 pts (2,4,5)4è Hervé Brin 12 pts (6,3,3)5è Julian Delguidice 16 pts (7,5,4)6è Keïcha Hughes 16 pts (4,6,6)7è Jean Dumont 19 pts (3, DNS, DNS)8è Loan Gilbert 24 pts (DNS, DNS,DNS)

LE CLASSEMENT LASER :1er Benoît Meesmaecker 3 pts (1,1,1,2)2è Markku Härmälä 6 pts (3,4,2,1)3è Julien Darmont 8 pts (2,2, DNF,DNS)4è Jean Marc Lefranc 9 pts (4,3,3,3)

Les vainqueurs des précédenteséditions ◗ 1996 Andromeda, ◗ 1997 Valador, ◗ 1998 ex-eaquo Never Say Never

et Mirabella III, ◗ 1999 ex-eaquo Andromeda et

Mandalay, ◗ 2000 Endeavour, ◗ 2001 Sariyah, ◗ 2002 Unfurled, ◗ 2003 Zingaro, ◗ 2004 Mariella, ◗ 2005 Freedom Of Flight, ◗ 2006 Annulé à cause de manque

de vent, ◗ 2007 Kaori◗ 2008 Windroses

Parcours de la 1ère régate, vendredi 27 mars

Parcours de la 2ème régate, samedi 28 mars

Parcours de la 3ème régate, dimanche 29 mars

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SPORTS PAR ROSEMOND GRÉAUXJSB- 25 mars 2009 - 820 9

Le week-end dernier s’est dérou-lée à la piscine territoriale, la 10èédition du triathlon des jeunesqui réunissait les clubs du CaribSwim Team et Aquamen deSaint-Martin et le Saint-BarthNatation. Trois épreuves étaientau programme : une longue dis-tance, une épreuve quatre nageset une de vitesse. Les jeunesnageurs de Saint-Barth entraînéspar Jean-Marc et Olivier ontremporté une moisson demédailles, fabriquées en bois parRichard Provost, menuisier deprofession.

Bonne prestation des quatre fillesEden (Petrochka, Paloma, Lunaet Victoria) qui évoluent auSaint-Barth Natation depuis troisans, ainsi que d’Estéban Joly etd’ Andréa Cano qui ont remportéchacun trois médailles d’or.

Merci !Le Saint-Barth Natation remer-

cie les parents pour leur aide, lesmamans pour les salades et

gâteaux, ainsi que le restaurantLes Bananiers pour les pizzas et

Philippe pour les frites.

Une compétition de pré-paration en vue deschampionnats de Gua-deloupe

Dimanche 22 mars s’est dérou-lée sur le spot du Gallion àSaint-Martin une compétitionde surf réservée aux catégoriesbenjamin, minime, ondine etopen qui regroupait les surfeursdes clubs Windy Reef de Saint-Martin et le Reefer Surf Clubde l’Ajoe. Le but de cetteultime rencontre entre les deuxclubs était d’ajuster la sélectiondes Îles du Nord avant leschampionnats de Guadeloupede Surf qui se dérouleront leweek-end du 4 et 5 avril.

Le Reefer Surf Club avait faitle déplacement avec une délé-gation de 11 surfeurs accompa-gnés de leur entraîneur DavidBlanchard. Toutes les condi-tions étaient réunies pour lesuccès de l’épreuve: vent léger,houle bien présente et compéti-teurs motivés, ce qui à rendul’épreuve très ouverte et enga-gée. Bonne prestation des sur-feurs saint-martinois, surtoutdans les catégories ondines etbenjamins. Pour leur premièrecompétition à Saint-Martin etsur un spot pas évident à surfer,les compétiteurs de l’Ajoe onteux aussi été à la hauteur. Chezles benjamins, Mathis Lédée sequalifiait ainsi pour les demi-

finales et se classait 5è au géné-ral final. Chez les minimes,podium cent pour cent Saint-Barth, avec à la première placeEliot Ivara, à la seconde, MalikMaxor et sur la troisième mar-che Maxime Guy. Les surfeurs des îles du Nordont rendez-vous les 4 et 5 avrilprochains sur le spot d’AnseBertrand pour les championnatsde Guadeloupe et une éven-tuelle qualification pour leschampionnats de France.

Merci !Le Reefer Surf Club de l’Ajoe

remercie les parents accompa-gnateurs et Air Commuter pour

le déplacement.

Les 14 et 15 mars se sont déroulés à Clermont-Ferrand les championnats de France cadets etjuniors de taekwondo. Le comité régional de taek-wondo de Saint-Barthélemy avec à sa tête Eric etChantal Gréaux les entraîneurs, s’est déplacé avectrois combattants : le junior Camille Breigeat (-72kg) et deux cadettes Maillis Fébrissy et Kimber-ley Lattuca (-51kg). L’occasion pour les trois jeu-nes de l’école de taekwondo de Saint-Barth de semesurer aux meilleurs de la spécialité de France etdes DOM. Cette compétition, d’un niveau très relevé, ouvraitla voie aux combattants à une éventuelle sélectionen équipe de France en vue des championnatsd’Europe. La rivalité entre les compétiteurs a,pour cette raison, monté d’un cran par apport àl’année dernière.Résultats des trois compétiteurs de Saint-Barth ?En junior, Camille Breigeat s’est bien défendu. Ilpassait le premier tour en éliminant le pension-naire de la région Lanquedoc-Rousillon sur lescore de 7-5, mais se faisait sortir en huitième definale par le représentant de l’Alsace. En catégorie cadette (-51kg)0, Kimberley Lattucaallait devoir affronter pour son premier combat lafavorite de la catégorie en la personne de la repré-sentante de la Réunion. Kimberley gérait bien soncombat et l’emportait sur le score de 5-6. Le rêvede Kimberley s’arrêtera en quart de finale, après

un combat serré face à la combattante de la régionRhône-Alpes. A noter que Kimberley, suite a uneblessure, était restée un mois et demi sans entraî-nement, ce qui l’a empêchée de se livrer à fonddans ces championnats. Dans cette même catégorie cadette (-51kg), Mail-lis Fébrissy faisait quant à elle une très belle pres-tation. Au premier tour, Maillis éliminait ainsi sonadversaire de la région Centre. Elle lui assénaitdeux coups de pied puissants au plastron qui pro-voquaient le jet de l’éponge de l’entraîneuradverse. Par la suite et sur le même rythme, Mail-lis ne faisait qu’une bouchée de ses adversaires desrégions Lanquedoc-Roussillon et Île de France surun score sans appel de 10-3. Malgré une très belletechnique déployée, en demi-finale Maillis s’incli-nera face à la future championne de France sur lescore de 6-12. Félicitations à deux anciennes du club de Saint-Barthélemy -Marine Cantatore et Léa Grosso quicombattaient durant ces championnats en catégo-rie junior (-55kg). Marine s’inclinait en finale faceà une pensionnaire du Pole France et décrochait letitre de vice-championne de France, tandis queLéa montait sur la troisième marche du podium !«Très bonne prestation des représentants de Saint-Barth qui ont démontré l’étendue de leurs possibi-lités ainsi que leur potentiel pour l’avenir»,. com-mentait Eric Gréaux entraîneur du club de taek-wondo de Saint-Barth, de retour sur l’île.

Merci !Le Comité Régional de Taekwondo de Saint-Bar-thélemy tient à remercier tout particulièrement la

Collectivité de Saint-Barthélemy pour son aideaux frais de déplacement, ainsi que tous les spon-

sors qui ont encore une fois accordé leurconfiance et donnent ainsi la chance aux jeunes de

l’île de montrer leur savoir au plan national.

Triathlon de natation

Les jeunes en action LES AUTRESMÉDAILLÉS DUSAINT-BARTHNATATION

Victoria et PalomaEden, Karl Valentini,Tedy Walker, MailouBourdino, CédrineGréaux, Tainara Ter-rier, Valentin Debotte,Théo Questel, HugoMunoz, Caroline Nicol,Fleur Grandjean, AlbanChovet, David Maxor,Léo Jordil et GladysRossoni.

Compétition de surf à Saint-Martin

Championnat de France cadet et junior de taekwondo

Médaille de bronze pour Maillis Fébrissychez les cadets

RÉSULTATS

◗ Huitième de finale pour Camille Breigeaten junior masculin -72kg

◗ Médaille de bronze pour Maillis Fébrissy encadet féminin -51kg

◗ Cinquième place pour Kimberley Lattucaen cadet féminin -51kg

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JOURNÉES INFORMATIONS ET ECHANGES ANIMÉES PAR FÉLIX LUREL, DOCTEUR EN SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT

«Initiation à la Botanique tropicale

et à l’écologie insulaire»

Venez découvrir le patrimoine naturel de Saint Barth, apprendre à identifier lesplantes sauvages autour de chez vous et écouter l’histoire, les légendes, les usagesde notre flore antillaise.

DURÉE : 4 demi-journées indépendantes

PUBLIC : - néophytes : associations, citoyens, amoureux de la nature- spécialistes : étudiants, jardiniers, techniciens professionnels del’environnement, botanistes et écologues confirmés

OBJECTIF Acquérir de bonnes bases en écologie floristique pour la détermination des plantes ainsi que pour la préservation et la gestion des milieux.

PROGRAMME Ces journées d’échange se dérouleront principalement sur le terrain, à la découverte des plantes dans des milieux naturels, au cours de balades nature à thèmes. Prévoir de bonnes chaussures, carnet, crayon et appareil photo!

Sur le terrain: Reconnaissance des espèces dans leur milieu. Dénomination des associations végétales. Valeur bio indicatrice. Dynamique des milieux. Valeur patrimoniale (espèces protégées, espèces menacées, …)En salle : Synthèse des observations. Analyse des relevés. Complément des échanges développés surle terrain. Questions des participants.

PARTICIPATION L’inscription est obligatoire car le nombre de places est limitéParticipation pour une demi-journée : 25 euros

CONTACT : Hélène BERNIER Easy time, Prestation de services & Organisation de manifestations 06 90 63 46 09 - [email protected]

Mieux connaître pour mieux protéger le patrimoine naturel de St Barth

Félix LUREL, Dr Sciences Environnement Spécialiste de l’environnement, de la biodiversité antillaise.Botanique tropicale, Ecologie insulaire, Naturaliste de l’ACED Association ConseilEnvironnement Développement Durable (www.aced.fr) qui sillonne depuis plusieurs années lesîles des Antilles et notamment les milieux de Saint Barth. [email protected]

Samedi 4 avril Côte au vent: Matin littoral (Anse de Grand Cul de Sac).

RDV à 8h30 sur le site, lagon de Grand Cul de Sac, Après midi : Zone Humide. RDV à 14h30

sur le site, devant l’étang de Petit Cul de Sac.

Dimanche 5 avril, Côte sous le vent :Matin littoral (Anse Flamands). à 8h30 sur le site,

Petite Anse, Flamands.Après midi : En salle pour la synthèse RDV

salle à définir

FORMALITÉS DES ENTREPRISESAUPRÈS DE LA CEMDans l’article «Nouveau Prési-dent et nouveau bureau à laCEM» publié dans le Journalde Saint Barth du 18 févrierdernier, nous avions fait unpoint sur l’évolution de la miseen place de la Chambre Econo-mique Multiprofessionnelle etnotamment du Centre de For-malités des Entreprises (C.F.E).Nous vous rappelons quedepuis le 1er mars dernier, laC.E.M. a commencé à exercerses fonctions de Centre de for-malités des entreprises auprèsdes ressortissants de Saint-Bar-thélemy et ce, notamment,grâce à la convention de parte-nariat signée avec la Chambredu Commerce et de l’Industriede Basse-Terre et, par sonintermédiaire, avec la Cham-bre des Métiers de Saint-Claude et la Chambre del’Agriculture de la Guadeloupequi nous permet de recevoir,dans l’attente de la réforme del’article R.123-3 du Code duCommerce, les formalités deC.F.E. L’accueil de la ChambreEconomique Multiprofession-nelle s’effectue tous les jours de8h30 à 14 heures sans rendez-vous et de 14 à 15 heures surrendez-vous uniquement, dansses locaux situés au-dessus dela Trésorerie de la Collectivité.

PRÉSENTATION PUBLIQUEDU PROGRAMME «INTERREG IVCARAÏBES»«INTERREG IV CARAI-BES» est un programme decoopération approuvé par la

Commission européenne auprofit des régions Guadeloupe,Guyane, Martinique et des col-lectivités de Saint-Martin etSaint-Barthélemy. Il permet desubventionner, jusqu’à un tauxde 75%, des projets de coopéra-tion entre ces régions et lesCOM ou entre l’une d’elles etd’autres pays non français dela Caraïbe. Ces projets peu-vent être présentés par desassociations, des ONG, des col-lectivités territoriales, desmédias, des organismes de for-mation ou de recherche, desentreprises publiques ou pri-vées. Une réunion publique deprésentation de ce programmeaura lieu le jeudi 26 mars 2009à l’Hôtel de la Collectivité à 9heures. Elle s’adresse à tous lespublics et en particulier auxreprésentants d’organismessusceptibles de développer desprojets de coopération entreSaint-Barthélemy et d’autresterritoires de la Caraïbe.

APRÈS-MIDIPOUR LES PERSONNES ÂGÉESA l’initiative d’Hélène Bernier,le Service des Actions de Soli-darité vous invite à participer àune après-midi de projectionsur l’île de Saint-Barthélemyqui se déroulera le vendredi 3avril. Sous forme de diapo-rama, cette projection retracerala vie de l’île depuis les années1930 jusqu’à nos jours. Vouspourrez ainsi (re)découvrir demagnifiques photographies surles thèmes de la pêche, la floreet la faune, les poissons et lescases… et c’est ainsi toute la

vie quotidienne de Saint-Bar-thélemy qui sera retracée.Après la projection, un tempsd’échange sera aménagéautour d’un goûter afin departager vos souvenirs. Nousvous attendons le vendredi 3avril à la salle de la Capitaine-rie à partir de 14 heures.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALEDE L’ASCCOL’ ASCCO informe tous sesadhérents que son Assembléeaénérale aura lieu le vendredi27 mars 2009 à 18 heures, ausecrétariat de l’Association. Sile quorum n’est pas atteint, uneAssemblée générale extraordi-naire aura lieu dans la foulée.Tous les adhérents de l’associa-tion, à jour de leurs adhésionset cotisations, sont invités à yprendre part, ou à laisser unpouvoir au secrétariat, àl’adhérent de son choix. Ayantdroit de vote : tout adhérentayant plus de 6 mois au sein del’association, adhérent à jourde ses adhésions et cotisations.Ordre du jour de l’assemblée :émargement listes de présence,remise des pouvoirs, synthèsedu bilan de la saison écoulée,élection des membres du nou-veau conseil d’administration,questions diverses.

Intervenant du repor-tage de Sept à Huit dif-fusé le 15 mars der-nier sur TF1, l’archi-tecte François Pécardnous a fait parvenir cecourrier qu’il nous ademandé de publier.

«Afin que ceux qui, comme MrHenri Louis et moi-même ontété déçus, voire même choquéspar le sujet sur St Barth diffuséau cours de l’émission «7 à 8»du 15 mars dernier, je tiens àapporter les précisions suivantes:Si j’ai accepté d’être interviewéà l’occasion de ce reportage,c’est après avoir obtenu préala-blement des journalistes l’assu-rance que l’émission reflèteraitbien le vrai visage de St.Barth etnon pas le poncif habituel de«l’île des milliardaires». A ceteffet, je n’ai eu de cesse, aucours des deux après-midi pen-dant lesquels j’ai été interviewé(environ 4 heures au total !),d’expliquer et de montrer le vraivisage de l’île, celui des SaintBarth qui ont su protéger leur îleet préserver leur patrimoine,celui des gens qui travaillent durpour s’en sortir, celui qui reflètela vie que nous menons au quo-tidien et qui, malgré les atoutsque nous connaissons, n’est pasaussi idyllique que certains ledisent.

Malgré cela, à l’occasion dumontage, les journalistes ontsupprimé l’essentiel de moninterview. Sans doute était-cenon conforme à ce qu’ils étaientvenus chercher : cette célèbreimage caricaturale et totalementdétournée de la réalité qui nouscolle à la peau : la soi-disant «Iledes milliardaires», laissant par làmême sous-entendre qu’à SaintBarth nous sommes tous desmilliardaires et passons notretemps à manger du caviar et àboire du champagne à 300 eurosla bouteille !!!Après avoir vu l’émission, j’es-time avoir été trompé par lesjournalistes en mal de sensation-nel en période de crise. Certains me trouveront trop naïf.Peut être… En vérité, j’ai biensûr envisagé cette possibilité.J’estime cependant que c’était lerisque à courir. En conclusion, sij’ai accepté, après réflexion, departiciper à ce tournage, c’estparce que je pense plus utile depasser du temps à expliquer laréalité et d’enregistrer destémoignages conformes à lavérité (pouvant être diffusés unjour ou l’autre), plutôt que delaisser la place à de nouveauxarrivants mal informés, au ris-que de continuer à promouvoirune image fausse et néfaste deSaint Barth. C’est tout ce quenous pouvons faire, n’ayantaucun moyen d’empêcher lesjournalistes de dire ce qu’ilsveulent».

L'opération "Earth hour" quiconsiste à éteindre les lumièrespendant une heure afin de pro-mouvoir la lutte contre le change-ment climatique, est programméecette année samedi 28 mars de20h30 à 21h30 heure locale danschaque pays.En 2008, quelque 50 millions depersonnes dans plus de 370 villesde 35 pays différents avaient parti-cipé à cette opération, selon lesestimations du WWF-France. Pour2009, année décisive pour le cli-mat, l'objectif est de mobiliser

près d'un milliard de personnesLe Club Nature de l'associationPerds pas l'Nord! vous invite àrejoindre en masse cette initiativeet ainsi montrer votre volontécommune de réduire les gaz àeffet de serre responsables dedéréglements climatiques. Le motd’ordre de l’association : «Quoique tu fasses le 28 mars de 20h30à 21h30, fais le dans le noir ! ». Plus d'informations sur ce projetremarquable, sur le sitehttp://www.earthhour.fr

Nouvelle collecte en faveur d’Haïti

Le conteneur de 20 pieds envoyé à l’automne à S?urJeanne Maurice est enfin en sa possession. Cette reli-gieuse de la Congrégation des soeurs de Saint-Paul deChartres, ancienne religieuse à Saint-Barth aujourd’huien mission en Haïti, vient d’adresser un mail de remer-ciement au Lions Club de Saint Barthélemy qui en estl’expéditeur (lire ci-contre). Aujourd'hui, le club servicecompte renouveler l’opération et organise une nouvellecollecte en faveur d'Haïti. Celle-ci se déroulera sur deuxdemi-journées : le mercredi 1er avril de 14 à 17h et lesamedi 4 avril de 8 à 12 heures. Le club souhaite collecter des vêtements, des ustensilesde cuisine, du petit outillage, du matériel de construction(clou, bois...) et des denrées alimentaires non périssables(produits secs type pâtes, riz, boîtes de conserves...). Lespersonnes qui souhaitent par ailleurs participer financiè-rement à l’opération peuvent le faire en établissant unchèque à l'ordre du Lions Club.

Samedi derniers’est déroulée auCentral Park deGustavia la pre-mière sessiond’évaluation desjeunes joueurs.Résultats :Cavalier d’Or :Jack Goodwin (3°du championnat deNew York des 10ans)Pion d’Or : Timo-thé BardonPion d’Argent : Cassiopée Nou-vel, Didier Blanchard, Alex BenoitLes coinq joueurs ont ensuiteaffronté l’entraîneur en simultanéesans pouvoir le battre.Pour la première fois dans l’his-toire de Saint-Barth Echecs, un

joueur dépasse la barre symboli-que des 2000 Elo en parties rapi-des (classement international desjoueurs d’Echecs) : Jef Follneravec 2020 Elo grâce à sa victoireau championnat de Saint-Barth en2008.

ACTUALITÉSJSB- 25 mars 2009 - 820 10

Reportage Sept à Huit, courrier d’Henri LouisLes précisions de François Pécard

LA LETTRE DE SŒUR JEANNE MAURICE

«Enfin! Nous sommes en possession du contai-neur de 20 pieds arrivé en octobre en Haïti etsorti de la douane ce 20 février. Que de patience!M. Eliacin a certainement fait pour le mieux,mais l'administration est tellement tatillonne...Je ne sais pas ce qui s'est passé. Maintenant,nous attendons l'inspecteur avant d'ouvrir. Le conteneur de 40 pieds (Ndlr : fruit d’un pré-cédent envoi) est quant à lui bien en place. Nousavons dû faire des bases pour le déposer. Touts'est bien passé et nous restons émerveillées detout ce que nous trouvons. Nous rendons grâceà Dieu et le prions pour qu"Il vous bénisse touset vous aide ainsi que tous les amis de SaintBarth. Je ne vous oublie pas et vous assure avecmes prières, de ma vielle et fidèle affection».

Soeur Jeanne

Une heure dans le noir pour la planète

Echecs

UUnn jjoouueeuurr àà 22002200 EELLOO !!

État CivilDécès :Le 06/03/2009 : BENABEN Patrick Le 18/03/2009 : LÉDÉE Jean-Marie

Communiqués

Page 11: CMI LE JOURNAL N°820– Mercredi 25 mars 2009ufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/09/57/74/00141/00003-25-2009.pdfplace des visas touristiques. En réponse, le secrétaire d’Etat s’est

Centre commercial la Savane Saint-Jean Tél : 05 90 27 68 16OUVERT Lundi au Jeudi de 8h à 13h et 15h à 20h Vendredi et Samedi de 8h à 20h Dimanche de 9h à 13h et 16h à 19h

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Page 12: CMI LE JOURNAL N°820– Mercredi 25 mars 2009ufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/09/57/74/00141/00003-25-2009.pdfplace des visas touristiques. En réponse, le secrétaire d’Etat s’est

On oublie vite, souvent trop vite,que chaque rencontre est unique !

L’océan atlantique était calme,peut-être fatigué de la houle de laveille. Il se reposait laissant repren-dre à son eau ce bleu profond.Patrice regardait l’océan noncha-lamment, assis à l’arrière de sonpetit bateau. Il regarda également leciel, lui aussi tout bleu, mais d’unton différent. Cette couleur lui plai-sait, il se sentait bien entouré d’elle.Il se sentait apaisé, comme parmagie. Il savait qu’il fallait qu’il profite decet état, car on peut se réfugier dansle rêve et la pensée, mais la réalitéressurgit toujours, au moment oùl’on s’y attend le moins. Doucement il se leva et ouvrit unpetit coffre en bois, dans lequelétait entreposé un cahier avec unejolie reliure. Il avait le charme dis-cret d’un vieux journal intime, rem-pli de secrets. On voyait qu’il avaitdéjà subi l’empreinte du temps, cequi trahissait que ce petit coffre,devait être son abri depuis un longmoment, voire même, peut-êtreserait-il un jour son tombeau. Ilsemblait appartenir à ce lieu et onl’aurait imaginé noirci par laplume, révélant ainsi les penséesles plus inavouées de son auteur. Patrice le prit d’un geste sûr etfamilier, en effet ce journal était lesien. Le cahier s’ouvrit naturelle-ment au milieu, exposant à lalumière du jour, une fougère séchéed’un vert encore tendre, qui étaitcoincée entre les pages blanchesvierges de toute écriture. Son jour-nal intime comportait bien unsecret, mais que lui seul savaitdéchiffrer.Il avait cent fois, mille fois vouluécrire son histoire d’amour, sesdoutes, ses regrets, mais les motslui avaient manqué. Il avait peurque cette histoire échappe à samémoire et il avait voulu la sceller,la rendre ineffaçable.Les confidences, sous forme depetit journal intime, représentaientpour lui, une de ces rêveries roman-tiques typiquement féminines. Unpenchant qui le faisait sourire, de cepetit mouvement de lèvres plein desous entendus et de moqueriescontenus, qu’ il accordait volontiersà une jeune fille ou une jeunefemme, qui commettait l’impru-dence de lui avouer ses écrits inti-mes. Et contre toute attente, il sentitle besoin lui aussi de se confier et ilvoulut écrire son journal. Bien sûr,il éloignait le plus possible de sapensée ses anciennes convictions. Ilne savait comment cette idée luiétait venue. Il semblait avoir étépoussé par une partie de son sub-conscient, qui avait surgi si brutale-ment et si soudainement, qu’ellel’avait amené à cet acte dont jamaisil ne se serait senti capable :

l’achat d’un cahier pour y confesserson amour.

Un jour dans un petit port de pêche,il pénétra dans cette étrange bouti-que dont on ne savait pas quelleétait sa spécialité, tant les objets àvendre étaient hétéroclites et sansaucun rapport entre eux. Il aperçutce cahier sur une étagère etl’acheta, d’instinct, sans réfléchir. Ilallait mettre des mots sur une partiede sa vie.Quelle idée folle ! Lui qui lisait envoyage mais qui n’avait jamais lude classiques de littérature. Au plusgrand de sa littérature personnelle,il avait écrit des cartes postales, etencore, avec des missives si brèveset incongrues qu’elles faisaient delui un novice en la matière. Mais ily croyait. Il avait franchi le cap desmoqueries intérieures qu’il pouvaitentretenir sur ce genre de projet. Ilassumait puisqu’il était le seul àsavoir. Et un journal intime n’est-ilpas comme une lettre écrite qui neva jamais être envoyée, ni mêmelue, sans destinataire.

Ce cahier, il allait être le gardien etle premier témoin des sentiments dePatrice. De cette façon, il pourraitconserver cette image de lui auquelil était tant attaché : un être fort,indépendant, un véritable aventu-rier sans attache, qui connaîtl’amour, mais sans se faire happerpar lui. Or sa carapace s’était bel etbien fissurée de l’intérieur…Patrice était un voyageur, commecelui que décrit Baudelaire dans sespoèmes : Mais les vrais voyageurs sont ceuxlà seuls qui partent pour partir ;cœurs légers, semblables aux bal-lons.De leur fatalité jamais ils ne s’écar-tent. Et, sans savoir pourquoi,disent toujours : Allons !Il était de ceux qui disent «allons»,au mépris du danger, défiant l’in-connu d’un regard, se sentant vivredans ces divagations aventureusesen terres étrangères, loin de tousrepères.En voyageant, il s’absentait de lasociété. Ainsi, en se mélangeant àtoutes ces personnes différentes,attachées à des cultures radicale-ment opposées, il se sentait non pashors du monde mais hors de vue.Lui qui n’aimait pas la solitudedans son pays natal, il la recher-chait à l’étranger. Quel défi de partir seul, sans per-sonne, ouvert à tous horizons, sansprogramme ni rythme à respecter.Une vie de «bohème» en quelquesorte. Cette notion de vie debohème apparue en France vers lemilieu du XIXème siècle et quidésignait une vie en marge de lasociété, fondée sur le refus d’assu-mer une vie sociale. Ce mode devie qui séduisit tant les milieuxartistiques et littéraires de l’époque,

a conservé encore aujourd’hui, toutson attrait. Et Patrice, il était cebohémien du XXème siècle qui senourrit de voyages.

Il avait deux personnes en lui, quine prenaient vies que dans des lieuxdonnés. D’un côté, le voyageur solitaire etde l’autre côté l‘ami de toujours,d’une fidélité absolue.Deux atmosphères s’opposaient.D’un côté l’inconnu absolu quel’on vit en voyage et de l’autre, lecocon réconfortant et rassurant deses amis d’avant et après voyage.Ceux là même qui restent dans unmonde réel et stable, toujours prêtsà recueillir le voyageur égaré enquête de repères. Patrice avait tou-tes ces facettes réunies en unemême personne. Il se révélait unêtre différent, instinctif, difficile àcomprendre et à retenir.

Et puis il avait rencontré Flora,qu’il avait aimée plus que lesautres, plus profondément. Il vou-lait construire quelque chose avecelle, mais il ne savait pas où ilallait. Un sentiment nouveaul’étreignait. Il avait peur et pour seprotéger de lui-même il se montraitparfois dur en parole avec elle. Ilrevendiquait sa liberté de voyageur,lui laissant entendre qu’il l’aimait,mais qu’elle ne lui manquerait pas,dans le tourbillon de la vie danslequel il basculait, dès qu’il avaitquitté son pays.Le voyage le remplissait d’un telbonheur qu’il comblerait sa place,sans l’effacer. Ils cohabiteraientdans son cœur. Il aurait aimé possé-der le don d’ubiquité. Hélas, dansce monde réel, ce n’était qu’unsonge. Elle existait, et pour lui sonamour resterait inchangé malgréson absence.Mais happé par cette atmosphère dedécouverte de toutes ces terresinconnues, remplies d’hommes etde femmes dont il ignorait tout,notre voyageur en quête de nou-veauté goûtait chaque jour au plai-sir, que chaque journée était impré-visible. Six mois pouvaient passer,il avait l’impression qu’un jours’était écoulé. La perception desjours s’évaporait comme par magie.Une échelle temps qui se vivaitd’une manière irrationnelle, dumoins à l’égard de ce qu’unefemme amoureuse peut comprendreet accepter. Il sera loin de moi, pensa-t-elle et jene pourrai plus sentir sa présencerassurante, ni me blottir dans sesbras. Et ces moments uniques,irremplaçables, ne suffisaient pas àle retenir, et cela l’effrayait.Ils étaient dans deux réalitésamoureuses bien distinctes. Elle levoulait avec elle, physiquement etpsychologiquement, d’une manièrerassurante. Elle ne voulait pas res-sentir cette angoisse de le voir pas-

ser le portillon, le baluchon surl’épaule, le billet d’avion négligem-ment enfoncé dans la poche arrièrede son jean, fin prêt à de nouvellesaventures, sans elle.

Lui, il voulait tout : l’amour indé-fectible et passionné d’une femmemais sans que cela ne le retienne.Sa vie avait changé, son regard surl’autre était différent mais il ne s’enapercevait pas.Pouvait-il continuer son existencecomme il l’avait toujours menée,sans elle, et avec le même bonheur? Il voulait s’en persuader ! Il pen-sait que lui dire, même si ces paro-les étaient très dures à écouter, elless’inscriraient comme une réalitéincontestable. A entendre les motssortir de sa propre bouche, il pen-sait s’en convaincre d’avantage.Mais cela correspondait-il à la réa-lité de son cœur ?

Les mois ont passé, il s’attachaitsans se l’avouer. A force de vouloirse montrer hors d’atteinte, elle étaitpartie. Et ce doute qui s’était insi-nué dans son esprit, qu’à toutmoment il pouvait fuir leur vie,comme poussé par un instinct irré-sistible de voyage, ce doute là, laterrifiait.Cette incertitude, cette façon d’êtreaimée, où chaque lendemain pou-vait sonner le départ, avait éveilléson instinct de survie affective. Ilfallait fuir pendant qu’il en étaitencore temps. Elle aspirait à vivreun amour, certes non routinier, maisoù l’on sent que l’on existe dans lavie de l’autre. Un espace dans lecœur de l’autre qui ne se rétractepas, pour se caser dans un coin,selon le lieu géographique où setrouve son âme sœur. Elle l’ai-mait, et partir avait été une vérita-ble souffrance, mais elle avaitréussi à le quitter pour se recons-truire ailleurs.

Un jour elle lui avait annoncéqu’elle partait, sans fournir de lon-gues explications, s’attendantsecrètement à ce qu’il s’insurgecontre cette séparation. Il aurait pufaire disparaître ses doutes, par sonacharnement à la retenir. Mais ilvoulait se donner cette attitudeforte, garante de l’intégrité de sonorgueil.Il l’écouta donc, stoïque et silen-cieux et il ne chercha pas à la rete-nir. Il était triste mais ce n’était pasbien grave, pensait-il alors, il allaitreprendre ses voyages.Quelque part, il se sentait de nou-veau libre. Et il l’était, du moinsétait-ce sa conviction du moment.Les jours passèrent et sa libertéretrouvée ne l’exaltait pas, aucontraire, il se sentait seul. Il com-mençait à goûter à cette solitudesubie que l’on éprouve lorsqu’ilmanque la personne aimée. La soli-tude, il la connaissait bien sûr, mais

il ne vivait que cette solitude choi-sie, agréable et certes enivrante. La subir, c’était goûter à la tris-tesse. Ce sentiment unique que l’onressent au fond de soi, que l’ab-sence de l’autre n’est pas momenta-née mais inscrite dans le temps. Ilcommençait à en découvrir lasaveur amère.

Les voyages étaient enivrants maisse sentir proche d’une femme,l’avait été tout autant mais d’uneautre manière. Il s’était senti heu-reux, tout simplement. Mais iln’avait pas voulu le voir, pas voulucroire qu’il était lui aussi perméableà l’amour. Elle lui manquait et ilréalisait que ses voyages, ilsauraient pu les faire ensemble. Ilaurait pu au moins essayer.Il commençait à comprendre qu’ilregrettait. Il n’avait pas voulu semontrer sensible et il s’était brûlé.Flora, il l’avait perdue à ne pas selivrer. Il regarda la mer et les lar-mes lui montèrent aux yeux pour lapremière fois. Il réalisait …La vie n’est pas seulement unvoyage. Sa nouvelle vie, il l’avaitaimée, doucement et sûrement.Mais il n’avait pas su comprendreni interpréter les signes d’une nou-velle époque qui se profilait. Et les doutes de Flora, il les avaitbien sûr entraperçus, mais sous-estimés, bien trop occupé à se mon-trer sans failles. Alors ce journal, ilallait incarner la reviviscence de sespensées inavouées.Hélas les mots lui manquaientcruellement, au point qu’il n’enécrivit pas un seul. Alors il se ditqu’il fallait qu’il garde précieuse-ment un objet particulier qui luirappellerait son histoire.

Il repensa à Flora et au plaisirqu’elle prenait à regarder ces fou-gères arborescentes, si grandes etd’un vert si tendre. Il en cueillit uneet mit la partie la plus effilée de lafeuille à sécher dans son journal.Toutes ces petites branches nervu-rées et fragiles lui rappelleraienttoutes les occasions qu’il avait euesde se dévoiler. Son visage, à Flora, il en perdraitles contours avec le temps, maiscette fougère, il pourrait toujours laregarder, elle serait sa mémoire. Achaque fois qu’il poserait ses yeuxsur elle, il repenserait à Flora, à saprésence si rayonnante et à cetteleçon de vie qu’il avait reçue.Il lui suffirait de regarder les multi-tudes de petites nervures de cettefougère s’entremêlant, pour laissers’infiltrer en lui les sentiments àvenir. Et peut-être pour la ving-tième fois il ouvrit son journal,mais ce jour là était particulier. Ilrepartait à l’aventure, et pour lapremière fois, sa fougère était duvoyage.

Saint B’Art Concours de Nouvelles 2008/2009

La Fougère par Olympe

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Une conversation ininterrompue

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du Journal de Saint-Barth

On oublie vite, souvent trop vite.Je voulais dire ; «Elle disparue, la conversa-tion s’est interrompue» et j’ai fait un lapsus.J’ai dit ; «conversation ininterrompue». J’aipensé que ce serait un beau titre pour cettenouvelle. Dans un tiroir de mon bureau à rouleau, dor-ment des photos d’elle. Je nel’ai pas encoreouvert. Peut-être ne l’ouvrirais-je jamais. Tropdouloureux ! Pourtant, j’ai retrouvé un clichépris au Costa Rica. Je l’avais laissé commesignet dans un livre. Elle s’y tient droitedevant une balustrade, latête légèrement penchée sur le côté gauche.Ombre chinoise. Silhouette mince Attitudesage dans le contre-jour. Une forêt tropicales’estompe dans une brume de chaleur. Queregarde-t-elle ? Que peut-elle y voir? Cettephoto d’elle est la seule que j’accepte decontempler parce qu’elle m’y tourne le dos. Jepeux me l’imaginer telle qu’elle me reste enmémoire. Elle en redevient vivante.Raconter, affronter le poids du souvenir !C’est la première pensée qui m’est venue àl’esprit. Je me suis assis face à mon ordinateuret j’ai ouvert le document « Elle & Moi ». J’yai retrouvé quelques textes où nous évoquionsnos enfances réciproques. Je me suis mis à lestravailler pour qu’ils collent mieux à la réalitédes souvenirs. C’est une compilation de petitsmoments restés en mémoire. Malgré un par-fum de vrai, il manquait à l’ensemble le tempsparticulier de l’enfance. Au début, ce n’était pas trop difficile à faire,nous nous connaissions depuis toujours.J’ignore s’il fallait que j’entreprenne ce travailde mémoire. Vais-je retrouver son visage quidéjà s’estompe. Je vais continuer à écrire, cor-riger, ajouter des éclats de souvenirs, sansquoi le temps sans elle me redeviendra insup-portable. Et si c’était la porte qu’ouvre le ver-rou ?

MOI :Mon plus ancien souvenir est un tout petitdétail que je garde imprimé en moi. J’avaispeut-être deux ans. Je me vois assis sur unparquet ciré dans une grande pièce ensoleil-lée. On m’y avait laissé seul un moment.Dans les rayons du soleil qui m’inondaient,des milliers de microscopiques étoiles dan-saient devant mes yeux. C’était d’un effethypnotique fascinant. La beauté se cache-t-elle dans la poussière ? Quelle découverte !

ELLE :Papa est rentré. Ses yeux sauvages m’ef-frayent. Maman est très belle, très coquette.J’aime l’observer virevolter devant sonmiroir, s’y sourire.Lorsqu’elle peint avec application ses ongles,elle les agite longuement pour les faire sécher.L’odeur du produit m’enivre. Dès qu’elle s’estmis du rouge à lèvre, je ne peux plus l’em-brasser. Je sais qu’elle va sortir.

MOI :Je revois parfaitement le voyage en train versla Suisse. Il n’y a que moi et Maman dans lecompartiment. Je suis mis au chaud sous unplaid écossais. J’apprends à faire des tressesavec les franges de laine. J’ai compris pour-quoi, quand le train roule, les fils électriquesmontent et descendent d’un poteau à l’autre.Le voyage est interminable. On s’arrêtesouvent. Parfois on recule. J’aime le tacatac,tacatac sur les rails. Dans les gares, il y a deshommes sales et courbés qui donnent descoups de marteau près des roues. Je suistombé amoureux d’une locomotive à vapeurqui chauffe sur une autre voie. Qu’elle estbelle !

ELLE :J’aimais beaucoup ma Nanny, mais elle sen-tait très fort. Maman sentait tellement bon.Nanny me mettait une veste en lapin très douxqui se fermait par deux pompons. Elle portaitun tablier blanc. J’ai su qu’après moi, elle tra-vailla dans un magasin de miel. J’aurais voulula retrouver. Elle nedevait pas s’appeler réelle-ment Nanny. Nanny, c’est un nom inventépour lesgouvernantes...

… J’en suis resté là. J’ai compris que je nepourrais pas le faire, pas tout de suite. Leschoses ne peuvent être aussi simples. Son regard, son sourire. Les petits cheveuxfous de sa nuque dansant dans la lumière pâlem’avaient fait chavirer d’amour. Voilà ce quime rested’elle, une image d’enfant sage. Ellem’a quitté il y a plus d’un an déjà, et sonvisage disparaît dans le brouillard. Je ne verraipas les photos du tiroir. Elles me tueraient.La mémoire est une drôle de chose. Enfant, jem’étais promis que quant je serais grand jeme souviendrais de tout. Je me souviens sur-tout de la promesse.On oublie vite, beaucoup trop vite !

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