Chateaubriand

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Dosser de presse

Transcript of Chateaubriand

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Un film réalisé par Pierre Aknine

Scénario, Adaptation et dialogues

Jean-François Goyet

Pierre Aknine

Gérard Walraevens

Une productionGMT Productions

Jean-Pierre Guérin

et

Les Films de PierrePierre Bergé

Pierre Thoretton

Hugues Charbonneau

Avec la participation deFrance Télévisions,

pôle France 2

Direction Unité fiction France Télévisions

Vincent Meslet

Conseillères de programmeMarie Dupuy d’Angeac

France Camus

Avec la participation deTV5 Monde

La grâce est toujours unie à la magnificence dans les scènes de la nature.

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Chateaubriand est à Saint-Malo pour décider de ce que sera sa future sépulture. Il se penche alors sur son passé. Sa jeunesse à Combourg sous la férule d’un père tout puissant, ses années d’apprentissage dans le “monde” à Paris, ses voyages en Amérique. Puis, la Révolution vient, bouleversant sa vie. Ce sera l’exil en Angleterre pendant de nombreuses années, suivi d’un retour en France couronné par le succès littéraire. Fidèle partisan des Bourbons, il les servira de son mieux, essayant de concilier monarchie et libertés individuelles. Enfin, sa rencontre avec Madame de Récamier, sa muse, sa sylphide, la femme idéale, marquera durablement les mémoires comme le symbole du courant romantique à naître.

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Allier culture et spectacle, concilier

connaissance et plaisir : telles sont les

missions de service public que se fixe

France Télévisions.

François-René de Chateaubriand est une

personnalité marquante de la littérature et

de la vie politique et intellectuelle française. Il

nous a donc semblé évident d'adapter pour

la télévision et, pour la première fois, la vie

"romanesque" de ce personnage majeur du

XIXe siècle. La longévité et la complexité de

son parcours étaient un défi difficile à relever.

Antoine Veil et Pierre Aknine ont su

"embrasser" toutes les vies de

Chateaubriand et rendre proche et

contemporain celui qui connut à la fois

l'effondrement de l'ancien monde et la

naissance d'une nouvelle ère issue de la

Révolution française.

Jeune chevalier breton parti pour

l'Amérique, il a combattu dans l'armée des

Princes. Emigré en Angleterre, il est revenu

en France pour devenir "Chateaubriand".Il

eut l'audace de ré-inventer sa vie dans les

Mémoires d'outre-tombe, opus majeur de la

littérature française, influença ainsi plusieurs

générations et incarna de manière

"flamboyante" l'école romantique française.

Le réalisateur a su faire du roman de cette

vie une véritable épopée. Les paysages, la

photographie, les décors, le soin apporté à

la restitution de l'ambiance de l'époque

donnent un véritable"souffle" à cette

aventure individuelle, tout en nous

permettant de saisir son caractère universel.

Frédéric Diefenthal est un magnifique

Chateaubriand, conciliant le respect de

l'histoire et le caractère contemporain de

son personnage. Saluons enfin la ténacité et

la passion du producteur Jean-Pierre

Guérin. Il a su servir un projet aussi exigeant

qu'ambitieux qui allie la recherche de la

qualité et la volonté de s'adresser au plus

grand nombre.

Patrice Duhamel

Directeur général en charge de l'Antenne, du développement et de la diversification

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L’idée d’un film sur Chateaubriand est née de ma rencontre avec Antoine Veil

qui avait en tête, depuis longtemps, de porter la vie d’un de nos plus grands

écrivains français à l’écran. J’ai tout de suite été séduit par le projet, car

permettre au plus grand nombre de mieux connaître ou de redécouvrir l’auteur

des célèbres Mémoires d’outre-tombe, l’une des plus belles œuvres de notre

littérature, représentait un défi ambitieux.

Nous avons choisi de mettre en lumière certains moments-clés de sa vie : bien

sûr son enfance marquée par l’autorité de son père, son goût de l’aventure et

du voyage, son talent d’écrivain avec le grand succès d’Atala, quelques-unes

des femmes qui ont compté dans sa vie. Le film retrace également ses prises

de position politiques et, en particulier, celles en faveur de la liberté de la

presse. Des combats qui ont permis de fonder certains grands principes de

notre société qui résonnent encore aujourd’hui.

Frédéric Diefenthal signe, ici, une interprétation remarquable d’un

Chateaubriand visionnaire. Il a su apporter toute sa force et sa jeunesse au

personnage en incarnant, avec talent, toutes les époques de sa vie.

Merci à Pierre Aknine d’avoir écrit le film avec Jean-François Goyet et de l’avoir

magnifiquement mis en scène.

J’espère que ce film permettra à tous de prendre la mesure du génie littéraire et

visionnaire de Chateaubriand, donnera envie de lire ou relire quelques belles pages

des Mémoires. Mais aussi laissera deviner, derrière l’auteur, un homme sensible et

charismatique, plus contemporain et moderne que ce que le public attendrait.

Enfin, je tiens, tout particulièrement, à remercier la direction de France

Télévisions qui nous donne les moyens de faire rayonner notre patrimoine

culturel auprès du plus grand nombre de téléspectateurs.

Jean-Pierre Guérin

Président de GMT,

Une société Lagardère Entertainment

hateaubriand

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Je voudrais n’être pas né ou être à jamais oublié

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Etait-ce difficile d’interpréter

Chateaubriand à différents âges

de la vie ?

Quand un acteur incarne un personnage

sur une période donnée, il a vraiment le

temps de s'installer mais, dans ce film, ce

n’était pas le cas. La vie de Chateaubriand

était si dense qu’il était impossible de se

poser. Il y a eu tellement de rencontres,

tellement d’événements que je ne pouvais

jamais m'asseoir dans un sentiment, dans

une époque ! Mais ça faisait partie du jeu et

je devais l’intégrer en tant qu’acteur. C’était

parfois surréaliste et, par moments, très

frustrant, mais quel challenge !

D’autant que le personnage présente

de multiples facettes…

Deux mondes opposés cohabitent chez

Chateaubriand, le monde intérieur qui

bouillonne et son enveloppe physique, digne

et posée. J’avais à maîtriser ces deux

tempéraments et à les restituer. J’avais besoin

de sentir son monde intérieur, de le ressentir,

mais sans jamais le montrer. C’était difficile.

Vous attendiez-vous à une telle vie ?

Je dois reconnaître que non. J’avais une

image un peu lisse de Chateaubriand.

L’avoir découvert aussi aventurier et

avant-gardiste a vraiment changé ma vision

de cet homme et, Pierre Aknine, véritable

passionné, a su réinsuffler le romanesque

dans cette vie déjà si riche. J’ai découvert

un témoin génial de son temps. Il disait

lui-même qu’il était né à l’intersection de

deux siècles puisqu’il a assisté à la fin de la

monarchie féodale, à l’embrasement de la

Révolution puis à la naissance de la

République.

Il aurait pu s’enflammer pour la

Révolution !

Mais il s’est enflammé au départ ! Il l’attendait !

Mais il ne pensait pas que ça allait répandre le

sang. C’était un humaniste, il était contre la

monarchie féodale. On le voit d’ailleurs dans

le film : il se bat contre l’autorité du père qui

représente un des vestiges de ce régime.

“Un témoin génial de son temps”Tout en retenue, Frédéric Diefenthal incarne un Chateaubriand saisissant.

Lui qui pensait avoir affaire à un personnage lisse, a découvert un homme incroyablement

riche et complexe.

Le film a vocation de le redécouvrir…

On connaît l’écrivain virtuose mais je pense

qu’on connaissait moins le journaliste

polémique, le pamphlétaire et l’homme

politique, rôle qu’il ambitionna toute sa vie.

Il a vécu plusieurs « époques » : la

Révolution, la Terreur, l’Empire…

Au-delà du personnage public, on

s’aperçoit qu’il était très complexe…

On assiste tout d’abord à la fulgurance d’un

jeune écrivain, qui a transcendé la

littérature, en devenant le génie romantique

que l’on sait. Pourtant, on assiste aussi aux

états d’âme parfois pesants d’un vieil

homme aigri par la vie. Car malgré cette

destinée extraordinaire, il a considéré

beaucoup d’éléments de sa vie comme des

échecs. Incroyable, non ?

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On se livre d'autant plus vivementaux plaisirs qu'on se sent près de les perdre.

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Ce film est le fruit d'un fantasme que j'ai ardemment voulu

exorciser. Les Mémoires d'outre-tombe étant, de longue

date, un de mes livres de chevet, je tiens leur connaissance

et celle de leur auteur pour l'une des clés de lecture des

bouleversements qui ont acheminé notre pays, à travers la

révolution de 1789, de l'Ancien Régime à la première

révolution industrielle.

François-René, vicomte de Chateaubriand, l'"enchanteur"

pour ses proches, a vécu cette époque essentielle de

notre histoire, un pied dans l'événement, l'autre dans

l'écriture, écartelé entre la fascination du sceptre et celle de

la plume, du reste comme d'autres avant et après lui, de

Jules César à Charles de Gaulle. De bout en bout, l'œuvre

majeure de Chateaubriand est marquée, de manière tout à

fait exceptionnelle, d'un va et vient permanent entre la

nostalgie des temps révolus et la prémonition de l'avenir.

Peut-on imaginer vision plus fulgurante de l'avenir que celle

de l'écrivain qui, en 1840, pressentant le développement de

la machine, demande au lecteur : "Que ferez-vous du genre

humain désoccupé ?", ou encore qui affirme que "les excès

de la liberté mènent au despotisme", ou même qui professe

que "la trop grande disproportion des conditions et des

fortunes a pu se supporter tant qu'elle a été cachée…"

Ayant observé que, dans les jeunes générations, la

fréquentation des Mémoires d'outre-tombe s'était

clairsemée, j'ai souhaité que l'image permette, là comme

souvent, de réveiller le verbe. Jean-Pierre Guérin a bien

voulu partager mon idée fixe. Ensemble, nous avons gravi

ce parcours accidenté, sorte d'Aiguille Verte par la face

nord, si bien que l'histoire de ce film, à elle seule, mériterait

d'être contée, jalonnée qu'elle fut de complicités,

d'encouragements, de défaillances.

Au moment où, après des années de galère, ce film va

affronter le public, je souhaite rendre hommage à tous ceux

qui l'ont avec moi porté sur les fonts baptismaux, à

France Télévisions, bien évidemment, et notamment à

Patrice Duhamel, à Pierre Bergé, qui nous a escortés, à

Jean-Paul Clément, qui a guidé nos premiers pas, puis à

Jean-Claude Carrière, Sonia Moyersoen, et Jean-François

Goyet, au réalisateur, Pierre Aknine, enfin à l'équipe des

comédiens, qui se sont identifiés aux personnages des

Mémoires, et naturellement, au premier chef,

à Frédéric Diefenthal, qui a campé notre héros

de manière saisissante.

Antoine Veil

Plus le visage est sérieux, plus le sourire est beau

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En portant à l’écran la vie de Chateaubriand, Pierre Aknine ose

s’attaquer à un monstre de la littérature française, fondateur de

l’écriture romantique. Une adaptation sans compromis. Entretien

avec le réalisateur.

Une adaptation oniriqueet co-scénariste

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Votre adaptation, coécrite avec Jean-

François Goyet et Gérard Walraevens,

dépoussière le personnage !

Personne ne connaît réellement

Chateaubriand, peu l’ont vraiment lu. En me

replongeant dans sa vie et son œuvre, je me

suis aperçu qu’on pouvait le rendre

accessible. Je ne me suis pas proposé de

faire une adaptation de ses Mémoires, pas du

tout, mais j’ai choisi des éléments de sa vie,

qui est atypique, malgré ce que l’on croit

souvent.

Mais pourquoi Chateaubriand ?

L’idée était de savoir pourquoi cet homme a

commencé à écrire et comment il a

influencé nombre d’écrivains dont Victor

Hugo et Lamartine. Il a été tellement

novateur dans son écriture, même si on ne

le réalise plus du tout aujourd’hui !

Deux éléments priment dans son

existence…

Il a eu beaucoup de femmes dans sa vie

mais j’ai voulu, en exposant trois profils

d'entre elles — Lucile, sa sœur (interprétée

par Armelle Deutsch), Céleste, son épouse

(Aurélia Petit), et Madame Récamier, sa

muse (Annelise Hesme) —, montrer ce

qu’elles ont provoqué dans son existence.

Elles ont toutes été des catalyseurs dans sa

vie d'auteur. En outre, son séjour en

Amérique est essentiel, je dirais même

initiatique : là, débute sa connaissance

“physique” des femmes ;

là, débute son envie d’écrire.

Vous insistez vraiment sur la relation

ambiguë entre François-René et

Lucile…

Elle n’est pas ambiguë, elle est

incestueuse ! Ils ne font qu’un, François-

René et Lucile sont traités comme un seul

personnage. Pour que l’un vive, il faut que

l’autre se sacrifie. Et c’est Lucile qui meurt.

Mais, avant cela, elle prend soin de lui

choisir sa moitié en la personne de Céleste

et le lui dit : “Tu peux l’épouser, c’est comme

si tu m’épousais”.

Ce qui fait de Céleste un personnage

assez troublant, on se demande si elle

existe vraiment…

Ce n’est pas un couple, il ne la voit pas

pendant dix ans… c’est long, dix ans. S’il

l’épouse, c’est uniquement pour des

questions financières. Il multiplie les

rencontres féminines. Céleste ne profite

pas de lui mais utilise sa notoriété pour

mener à bien ses projets.

Cependant, une rencontre prédomine,

celle avec Madame Récamier.

Le sexe n’est pas l’élément principal qui

relie Chateaubriand à Madame Récamier.

Ils entretiennent presque une relation

platonique. François-René rencontre son

alter ego, leur langage est pur fantasme.

Venons-en maintenant à son escapade en

Amérique : vouloir aller dans un pays où naît

la démocratie alors que c’est un royaliste

convaincu, c’est assez étrange, non ?

Absolument, mais ce voyage n’a d’abord

pas une vocation politique. Ce séjour me

paraissait être un événement majeur dans

la vie de Chateaubriand. Là-bas, il écrit le

roman, qui va le rendre célèbre et il faut

aussi admettre que l’Amérique le change. Il

part un peu comme un jeune chien et,

quand il revient, il devient chargé de famille.

Après la mort de son père, c’est un autre

homme et une autre partie commence. Un

nouveau Chateaubriand entre en jeu, il a

des convictions un peu plus royalistes : il

s’engage dans l’armée des Princes et se

bat pour la monarchie, ce qui lui vaudra un

exil de huit ans en Angleterre. De l’Amérique

à l’Angleterre, on assiste à une préparation

et à une conviction politique du personnage.

En regardant votre Chateaubriand, on ne

peut s’empêcher de penser à l’univers

romantique anglais de Jane Austen …

Effectivement, je suis passé par un

esthétisme un peu anglais, cet univers du

XVIIIe et XIXe siècle en Angleterre reflète un

romantisme à l’état pur. L’image dans mon

film a un sens : elle est romantique. Les

décors en eux-mêmes, le jeu de lumière et

d’ombre sont pour beaucoup dans ma

réécriture visuelle, ils mettent en avant le

côté lyrique et onirique du personnage.

Sans oublier les fameux plans de la bougie

qui apparaît comme un fil conducteur…

Cette bougie accompagne Chateaubriand

dans toutes ses envolées lyriques. La

fumée, par sa forme, symbolise la sylphide

telle que Chateaubriand la décrit.

On peut se prosterner dans la poussièrequand on a commis une faute mais il n'estpas nécessaire d'y rester.

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Mes livres ne sont pas des livres, mais des feuilles détachées et tombées presque au hasard sur la route de ma vie.

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François-René de Chateaubriand Frédéric Diefenthal

Lucile Armelle Deutsch

Juliette Récamier Annelise Hesme

Céleste Aurélia Petit

La Mère De Chateaubriand Isabelle Tanakil

Le Père De Chateaubriand Daniel Mesguich

Chateaubriand 9 Ans Danny Martinez

Lucile 13 Ans Lou Levy

Fontanes Thierry Hancisse

Jean-Baptiste William Mesguich

Aline Jeanne Rosa

Malesherbes Jean-François Balmer

Le Hollandais Marek Vasut

Atala Aline Nolasco

Celuta Lucia Barahona

Washington Geoffrey Bateman

Le Sachem Kevin Dust

Madame de Staël Anne Richard

Le Normant Jacques Spiesser

Docteur Godwin Christian Maria Goebel

Charlotte Ives Kristyna Valova

Pasteur Ives Jaromir Janecek

Femme du Pasteur Ives Dinah Geiger

Un film de

Pierre Aknine

Producteur délégué

Jean-Pierre Guérin

Scénario, Adaptation et dialogues

Jean-François GoyetPierre Aknine

Gérard Walraevens

Directeur de la photographie

John Dyer

Cadre

Daniel Sauvé

Son

Mark Holding

Décors

Jean-Jacques GernolleGilles IscanCréatrice des costumes

Anne Brault

Chef costumière

Nathalie Chesnais

Montage

Thierry Rouden

Directeur de Production

Michal Prikryl

1er Assistant – Réalisateur

Marion Lallier

Scripte

Cécile Tournoux

Storyboarder

Fabien Lacaf

Cadreur

Martin Stepanek

Musique originale

Yvan CassarEric Chevalier

Editions Cristal publishing et Beuscher-Arpège

Bach Partenaires

Emmanuel Bachellerie

Lagardère Entertainment

Emilie Banaszuk

Fiche artistique

Fiche technique

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Responsable de la direction artistique : Philippe Baussant Conception et réalisation : Louisa Lahcen

Rédaction : Mona Guerre

Photos : Pierre Guibert/ Visual Press Agency/ France 2

Directeur de la publication : Patrick de Carolis

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