Ccnews n°11

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CCNews est une publication de Charles Copin – Éditeur OCE 150, rue Legendre – 75017 Paris Tél : 01 47 54 93 35 – site : www.ccnews.eu - https://twitter.com/deuxiemeregard Interviews Audio : https://soundcloud.com/user507454364/ La lettre professionnelle de la filière des transactions électroniques Directeur de la publication : [email protected] Numéro 11 –3 novembre 2014 Sommaire Apple Pay : des commerçants américains organisent la fronde P.1-2 La Cour Européenne de Justice justifie les commissions d’interchange P.3 Connaissez-vous Partecis ? Entretien avec Didier Bensaid, Directeur-général adjoint P.4 5,2 millions de dollars pour la nouvelle « smart card wallet » Plastc Card P.5 Après le CRM, le CLM (Cards Linked Management) P.6 Des chiffres et peu de lettres P.6 Etude Objets connectés : pour quelques milliards de dollars P.7 Swissquote Bank SA opte pour la Suisse ID P.8 Ebola : une carte médicale pour la arrivants en Malaisie P.9 La Côte d’Ivoire utilise la biométrie pour les assurés de la couverture maladie P.10 Atelier EESTEL sur le HCE P.10 Trustronic sélectionnée par TCL Mobile pour sécuriser ses nouveaux matériels P.11 Bulletin d’inscription – Offre spéciale « Découverte » P.12 Apple Pay : des commerçants américains organisent la fronde Depuis l’annonce de l’Apple 6, petit et grand format, nous sommes abreuvés d’informations, non pas sur le dernier modèle de la firme à la pomme, mais sur son moyen de paiement Apple Pay. Avancée technologique ou magnifique démonstration de l’art du marketing, il apparaît nettement que la deuxième hypothèse l’emporte. C’est avec des vieux chaudrons qu’on fait la meilleure soupe. J’ignore si ce dicton peut être traduit en anglais, mais il s’applique assez bien au « nouveau » moyen de paiement d’Apple. Apple Pay utilise un téléphone mobile et la technologie NFC. Jusque là, rien de nouveau. Il utilise la reconnaissance biométrique pour activer l’écran de l’iPhone et pour payer. Bien pour la promotion de la biométrie. Apple Pay utilise un Secure Element et le système de « tokenisation » promu par American Express, MasterCard et Visa. Ainsi, Apple se réapproprie les avancées technologiques déjà testées. C’est très ingénieux, mais de là à dire que c’est la panacée qui va supplanter tous les autres systèmes c’est une autre histoire, n’en déplaise aux « iPhone maniaco-dépendants ». L’histoire nous rappelle que les banques s’approprient souvent les moyens qui ont fait leur preuve. ➧➧➧

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La lettre professionnelle de la filière des transactions électroniques sécurisées : carte à puce, mobile, biométrie, identité électronique, sécurité, technoprotection...

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CCNews est une publication de Charles Copin – Éditeur OCE 150, rue Legendre – 75017 Paris Tél : 01 47 54 93 35 – site : www.ccnews.eu - https://twitter.com/deuxiemeregard

Interviews Audio : https://soundcloud.com/user507454364/

La lettre professionnelle de la filière des transactions électroniques

Directeur de la publication : [email protected]

Numéro 11 –3 novembre 2014

Sommaire ■ Apple Pay : des commerçants américains organisent la fronde P.1-2 ■ La Cour Européenne de Justice justifie les commissions d’interchange P.3 ■ Connaissez-vous Partecis ? Entretien avec Didier Bensaid, Directeur-général adjoint P.4 ■ 5,2 millions de dollars pour la nouvelle « smart card wallet » Plastc Card P.5 ■ Après le CRM, le CLM (Cards Linked Management) P.6 ■ Des chiffres et peu de lettres P.6 ■ Etude Objets connectés : pour quelques milliards de dollars P.7 ■ Swissquote Bank SA opte pour la Suisse ID P.8 ■ Ebola : une carte médicale pour la arrivants en Malaisie P.9 ■ La Côte d’Ivoire utilise la biométrie pour les assurés de la couverture maladie P.10 ■ Atelier EESTEL sur le HCE P.10 ■ Trustronic sélectionnée par TCL Mobile pour sécuriser ses nouveaux matériels P.11 ■ Bulletin d’inscription – Offre spéciale « Découverte » P.12

Apple Pay : des commerçants américains organisent la fronde

Depuis l’annonce de l’Apple 6, petit et grand format, nous sommes abreuvés d’informations, non pas sur le dernier modèle de la firme à la pomme, mais sur son moyen de paiement Apple Pay. Avancée technologique ou magnifique démonstration de l’art du marketing, il apparaît nettement que la deuxième hypothèse l’emporte. C’est avec des vieux chaudrons qu’on fait la meilleure soupe. J’ignore si ce dicton peut être traduit en anglais, mais il s’applique assez bien au « nouveau » moyen de paiement d’Apple. Apple Pay utilise un téléphone mobile et la technologie NFC. Jusque là, rien de nouveau. Il utilise la reconnaissance biométrique pour activer l’écran de l’iPhone et pour payer. Bien pour la promotion de la biométrie. Apple Pay utilise un Secure Element et le système de « tokenisation » promu par American Express, MasterCard et Visa. Ainsi, Apple se réapproprie les avancées technologiques déjà testées. C’est très ingénieux, mais de là à dire que c’est la panacée qui va supplanter tous les autres systèmes c’est une autre histoire, n’en déplaise aux « iPhone maniaco-dépendants ». L’histoire nous rappelle que les banques s’approprient souvent les moyens qui ont fait leur preuve. ➧➧➧

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➧➧➧ La contre-offensive s’organise. Elle ne vient pas des banques, comme on pourrait s’y attendre, mais d’un ensemble d’acteurs du commerce américain qui ont déclenché une bronca contre la tentative d’hégémonie d’Apple. Aux Etats-Unis, des commerçants invalident leur lecteur NFC pour ne pas accepter Apple Pay. Leur objectif : lancer leur propre système de paiements en 2015. Et, parmi ces commerçants, des poids lourds comme Wal-Mart, Kmart, 7-Eleven, et Best Buy. Ils ont déjà formé une joint-venture baptisé MCX (Merchant Customer Interchange) qui a développe le moyen de paiement CurrentC. Il est basé sur l’usage d’un code 2D. En parallèle, une note de Rite Aid (une chaîne de pharmacies américaine qui possède près de 5 000 points de vente), signale que la chaîne de drugstore va modifier ou désactiver ses lecteurs NFC, pour ne pas accepter Apple Pay et autres systèmes comme Google Wallet ou Softcard (ex-ISIS lancé par des opérateurs de Télécoms). Dans le même temps, Wal-Mart et Best Buy ont confirmé au Wall Street Journal que les clients ne pourraient pas utiliser Apple Pay, suivis par CVS (une autre chaîne importante de pharmacies aux Etats-Unis). Apple, ou plus précisément ses « iPhone addict » se sont plaint de ne pouvoir utiliser leur objet de culte puisque ces commerçants frondeurs ont invalidé leur lecteur NFC. CurrentC n’utilisant comme moyen d’authentification que le QR Code. Réponse du PDG de MCX Dekkers Davidson le 29 octobre 2014 « Le propos ne porte pas sur la technologie, mais sur notre engagement vis à vis du client » et de rajouter « si nous devons le faire, nous pouvons opter pour le NFC ». Ce ralliement de MCX aux normes NFC et le ralliement d’autres organisations stimulera certainement le marché du sans contact. Selon le cabinet Juniper Research, le nombre d’utilisateurs de paiement mobile à base de NFC passera de plus de 101 millions en 2014 à environ 516 millions en 2019. Ce chiffre tient compte aussi du rôle joué par le mode HCE de Google. Sur le site d’Apple, on lit que 33 enseignes dont Apple lui même et 6 en attente acceptent le moyen de paiement d’Apple. D’autres enseignes les ont intégré dans leur application. On en recense 13, dont Target, Uber, Groupon…, et 11 en attente avec airbnb, Disney Store, Sephora... Parmi les banques adhérentes : American Express, Bank of America, Capital One, Chase, Citi et Wells Fargo. Annoncées : Barclaycard et quatre autres banques. Et les deux réseaux Visa et MasterCard. Tim Cook, a annoncé l’adhésion de 500 banques. Si l’on y ajoute les quelque 800 millions de comptes iTunes, les 101 millions de mobiles NFC qui seraient 516 millions en 2019, et les bénéfices d’Apple, on peut estimer la force de frappe du constructeur. Mais, il n’est pas seul, loin de là. Les offres de solution de paiement dans le monde sont quotidiennes. Le monde ne se limite pas aux Etats-Unis et même si l’Europe s’endort, l’Inde, la Chine se sont éveillés jusqu’à représenter le premier marché au monde. Le Japon a dix ans d’avance, mais ces pays n’ont pas, pour l’instant, de volonté hégémonique. Pour l’instant…

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CCNews N°11 – 3 novembre 2014

La Cour européenne de justice justifie les commissions d'interchange Dans sa dernière newsletter l’EPC (European Payment Council) édite un article de Andréa de Matteis, avocat spécialisé dans les moyens de paiement dont nous reproduisons une partie du texte. (le texte ici)

La Cour européenne de justice a statué que les frais d'interchange sont autorisés si elles procurent des avantages aux commerçants. Quelles sont les conséquences de l'arrêt MasterCard pour les frais d'interchange en Europe ? La Cour laisse une question en suspens : quels sont les niveaux de commissions d'interchange multilatérales autorisées?

En Septembre 2014, la Cour de justice de l'Union européenne (UE), souvent référencé comme la Cour européenne de justice (CEJ), a statué sur la légalité des commissions multilatérales d’interchange (CMI) de MasterCard qui étaient appliquées en Décembre 2007 dans l'Espace économique européen (EEE). Ce jugement très attendu est le dernier épisode d’une longue saga qui a commencé 22 ans auparavant, lorsque MasterCard (anciennement Europay) avait spontanément notifié à la Commission européenne ses niveaux de CMI. Dans le même temps, les associations de commerçants (British Retail Consortium et EuroCommerce) ont déposé leurs premières plaintes. Avec son jugement MasterCard, la Cour européenne de justice a finalement statué que les CMI peuvent être autorisées que si elles produisent des avantages suffisants et éprouvées pour les commerçants. En d'autres termes, les CMI continuera à être autorisées si elles sont fixées à des niveaux qui sont considérés comme avantageux pour les commerçants. La CEJ laisse une question en suspens : quels sont les niveaux de la CMI autorisées ? La Cour n'a pas fourni d'indications sur la méthodologie que MasterCard et d'autres systèmes de paiement devraient suivre afin de mettre leurs CMI à des niveaux qui sont autorisés. Les niveaux de 0,2 pour cent de la valeur de la transaction pour les cartes de débit et de 0,3 pour cent pour les cartes de crédit - que la Commission européenne a proposé dans on projet de règlement sur les commissions d'interchange pour les transactions de paiement par cartes présentées en Juillet 2013 - ne sont pas légitimées par la CEJ ni par aucune étude exhaustive réalisée à ce jour. La Cour n'a pas non plus suggéré que les frais d'interchange devraient être réglementées. Andrea De Matteis, un avocat antitrust et spécialisé dans les paiements électroniques, partage son point de vue sur l'arrêt de la Cour de Justice Européennes et ses implications pour les frais d'interchange en Europe. (télécharger ici). L’EPC tient à rappeler que les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne doivent pas être attribués à l'European Payments Council.

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CCNews N°11 – 3 novembre 2014 Entretiens

Connaissez-vous Partecis ? Entretien avec Didier BENSAID Directeur Général Adjoint de Partecis

Ecouter l’intégralité de l’interview en audio sur Soundcloud (durée : 5 minutes 30 secondes).

C’est en 2006 que Natixis Paiements et BNP Paribas ont créé Partecis (Partnership for Card International System), une plate-forme de traitement des transactions de paiement. L’objectif était de réunir les moyens en commun pour gérer toutes les transactions de paiement dans plusieurs langues et formats et qui sera adapté au SEPA. La vocation internationale est claire en gérant des transactions initiées à l’étranger. Se projetant dans l’avenir, Partecis a conclu des accords, notamment avec ACI Worlwide en choissant le logiciel Base 24 eps qui permet l’acquisition, l’authentification,

le routage, l’échange et la validation des paiements, et ce, quelque soit le canal utilisé. Celles réalisées par téléphone mobile étaient dans les objectifs de Partecis dès sa création. En 2006, ce sont MM Serge Picard et Jean-Claude Bouly qui ont porté Partecis sur les fonts baptismaux, mais le protocole d’accord qui régit Partecis a été rédigé par Jean-Claude Vallée, le tout nouveau directeur de STET et ancien directeur général de Natixis Paiements et Gilbert Arira, l’actuel directeur-général du Groupement des Cartes Bancaires « CB » qui était en 2006 responsable des moyens de paiement de BNP Paribas. Partecis a la vocation d’être un éditeur, précise Didier Bensaid. Il s’agit d’éditer un logiciel monétique packagé mis à la disposition des deux groupes bancaires. Ce logiciel peut être composé d’éléments fabriqués par Partecis ou par des tiers que nous intégrons dans la solution. Et de citer, ACI Worldwide en tant que prestataire du système d’autorisation Base 24 EPS ou Sopra pour la fourniture de certains composants, notamment sur la partie internationale, le clearing, le traitement des impayés à l’international. Partecis est donc une interface entre les deux banques fondatrices pour les systèmes d’émission et d’acquisition. « Le logiciel que nous fabriquons permet aux deux groupes bancaires de traiter l’acceptation et l’acquisition des flux en provenance de leurs commerçants et de fabriquer et distribuer les cartes bancaires auprès de leur clients particuliers ou professionnels. Nous permettons également à ces établissements de traiter les flux financiers en correspondance avec les systèmes de place domestique ou ceux de MasterCard et Visa » précise Didier Bensaid.

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CCNews N°11 – 3 novembre 2014

5,2 millions de dollars de pré-commandes pour la nouvelle « Smart Card Wallet » Plastc

Le projet de nouvelle carte programmable Plastc vient de récolter un montant de pré-commande évalué à 5,2 millions de dollars. Plastc Card, créée par la société Plastc est une carte programmable sécurisée. Elle s’incrit dans le concept de « smart card wallet » en permettant le stockage de plusieurs cartes quelle soit de crédit, de débit, de fidélité, de contrôle d’accès… Elle apparaît, comme notamment Coin, comme une réponse au besoin des consommateurs américains d’utiliser leur carte en fonction des avantages qu’elle apporte. On paiera plus facilement avec une carte pétrolier pour se procurer du carburant qu’avec une carte bancaire. C’est dans le même temps une réponse aux wallets sur

téléphone mobile proposés par de très nombreux fournisseurs. Plastc Card devrait être mise sur le marché au 1er trimestre 2015, au coût de 155 dollars (environ 125 euros). Les pré-commandes proviennent de clients installés aux Etats-Unis, mais aussi au Canada, au Royaume Uni, en Australie et en Malaisie. La société précise que les premiers clients qui ont signé des pré-commandes sont dans la tranche d’âge comprise entre 25 et 34 ans avec 45,8 % de femmes. Selon Plastc, le thème de la campagne « Parrainez un ami » a été la clé du succès. Tout parrainage rapporte à son auteur une carte cadeau Amazon de 20 dollars. Et le « filleul » qui commande se voit créditer d’un rabais de 20 dollars sur le montant de la Plastc Card. Comment ça marche ? La carte contient un écran actif avec une technologie d’encre électronique (E ink). Elle se connecte avec un téléphone mobile par liaison BLE (Bluetooth Low Energy). Elle dispose d’une batterie qui se recharge à l’aide d’un dispositif fourni avec la Plastc Card. La carte est également équipée d’une piste magnétique qui se modifie après chaque transaction. Lorsque le titulaire de la carte doit payer, il choisit la carte qu’il souhaite utiliser puis réalise sa transaction sur un terminal courant. Voir la video ICI

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CCNews N°11 – 3 novembre 2014

Après le CRM, le CLM (Cards Linked Marketing) « Tout le monde achète et tout le monde veut économiser ». Bien sûr, il existe pour cela des cartes de fidélité, des bons de réduction… Mais il y a mieux : le CRM. C'est du moins ce qu'affirme la société américaine Cardlytics. Comment ça marche ? Une banque gère des millions de transactions de paiement quotidiennement. Périodiquement un client reçoit son relevé bancaire et ses opérations de carte bancaire sur son ordinateur ou son téléphone mobile. Avec le CRM, la banque pourra proposer des réductions chez des commerçants correspondant le mieux aux habitudes d'achat, aux souhaits des clients. Et ce, sans délivrance de bons de réduction et nul besoin de transmettre des informations sur la carte bancaire, puisque c'est la banque du client qui est à l'origine de l'offre. Comment ça ? En utilisant et en analysant toutes les données enregistrées lors des différents achats réalisés par le client. Pour Cardlytics, c'est un service avec trois gagnants: le commerçant qui se voit offrir un moyen d'attirer de nouveaux clients ; le client de la banque qui va bénéficier d'une offre ciblée et la banque qui va satisfaire les besoins de ses clients, particuliers et commerçants. De plus, la banque offre un avantage à ses clients professionnels qui pourraient les inciter à changer de banque. Bien entendu, Cardlytics assure que les données personnelles des clients appartiennent toujours à la banque et que les mesures de sécurité garantissent la protection de ces données. Voir la video ICI

Des chiffres et peu de lettres « We love facts » affirme le site netelement. Ca tombe bien, nous aussi. Bankcard regional volume growth 2013 USA : 8.1% Europe : 11.3% Asia & Middle East : 16.6% Latin America : 18.8% Global mobile POS systems shipment 2013 : 9 millions Estimations 2014 : 12 millions

2015 : 18 millions 2016 : 25 millions US consumers who have used mobile phone for their purchases is growing 2011 : 19.3% 2012 : 33.9% 2013 : 36% 2014E : 39%

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CCNews N°11 – 3 novembre 2014 Etude

Objets connectés : pour quelques milliards de dollars Voici les quatre facteurs qui feront de l'Internet des objets (IoT) un marché absolument gigantesque. C'est ce qu'affirme le cabinet Business Insider. BI Intelligence prévoit qu'en 2019 : - 6,7 milliards de matériels IoT seront livrées ; - Des revenus tirés des services délivrés par les matériels et les logiciels atteindraient 600 milliards de dollars ; - Une rentrée de 1 700 milliards de dollars pour l'économie sous forme de revenus et d'économie sur les coûts. Quatre facteurs importants vont favoriser cette progression: - Le coût des capteurs est fortement en baisse. De nombreux matériels disposent de plusieurs capteurs chargés de fournir une information sur l’environnement, l’état personnel de santé… Selon Goldman Sachs, ce coût a diminué de 50 % au cours de la dernière décennie et BI considère qu’il continuera à baisser. - Les investissements dans l’IoT sont en constante progression. Ainsi que le rachat d’entreprises par des grandes entreprises comme Google qui a racheté Nest et Intel pour l’achat de Base. - Une connectivité à l’Internet favorisée à l’échelle internationale. L’UIT (Union `International des Télécommunications) estime que 40 % de la population mondiale est connectée à l’Internet et qu’en 2019, ce pourcentage augmentera à 57 %. Cette facilité de connexion favorisera l’adoption et l’achat d’objets connectés. - Une adoption massive de matériels assurant la communication comme les smartphones et les tablettes, qui permettent de gérer les objets connectés. Selon BI, les smartphones représentent quelque 69 % des téléphones mobiles vendus dans le monde et leur part continue d’augmenter suivant le développement de réseaux sans fils dans les pays en développement. Pour se procurer l’étude de BI Intelligence sur l’Internet des Objets (IoT) enregistrez vous pour un essai gratuit ICI

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Swissquote Bank SA opte pour la Suisse ID pour sécuriser sa plate-forme financière

Principal fournisseur suisse de prestations de services financiers, Swissquote a décidé d’utiliser la carte Suisse ID pour authentifier ses plus de 200 000 clients. Cette méthode permet à Swissquote d’apporter une solution sécurisée pour l’accès à sa plate-forme qui gère plus de 1,5 million de produits et un accès à plus de soixante bourses dans plus de 40 pays. Pour Guiseppe M. Tafuro, directeur Branch Manager chez Swissquote Bankd SA, l’utilisation de Suisse ID offre plusieurs avantages pour les différentes parties :

- Pour la banque : la garantie d’avoir à faire au véritable client puisque avant de recevoir la carte Suisse ID, chaque client est identifié par ses pièces d’identité. Cette garantie simplifie les relations commerciales qui deviennent plus rapides et plus efficaces. De plus, la signature électronique créée par la carte est juridiquement valable. - Pour les services informatiques : la Suisse ID peut être intégrée facilement et directement dans toute architecture IT. Ce qui évite à l’entreprise d’engager des frais pour le développement et l’authentification, d’autant que la gestion des accès reste à jour en permanence et, comme la carte est standardisée, elle offre une sécurité d’investissement. - Pour les collaborateurs, c’est un gain de temps parce qu’il n’ont plus besoin de s’occuper de l’identification de nouveaux clients. - Pour les clients bancaires, la commande et l’utilisation de la Suisse ID est passée dans les usages de la vie quotidienne pour de nombreuses applications. Elle permet une utilisation sur les terminaux mobiles comme les smartphones et les tablettes. Source : E-banking – sûr et fiable Le système SuisseID est constitué de trois éléments :

1. La preuve d'identité électronique 2. La signature électronique qualifiée 3. Le certificat électronique de fonction

Ils permettent à l'utilisateur de s'authentifier de manière sécurisée pour accéder à un service en ligne et de signer, par la voie électronique, un document contraignant sur le plan juridique. Si nécessaire, les registres de fonction apportent la transparente requise entre les participants, p. ex. sur les mandataires commerciaux, l'appartenance à des associations, etc. Depuis mai 2010, la SuisseID est disponible sous forme de carte à puce ou de clé USB pour toute personne physique.

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Ebola: une carte d’alerte médicale pour les arrivants en Malaisie MALAISIE: Tous les visiteurs en provenance de pays touchés par le virus Ebola se verront délivré une carte d'alerte sanitaire à l'arrivée aux points d'entrée de la Malaisie.

Le Ministre de la Santé Datuk Seri Dr S. Subramaniam a précisé que la délivrance de la carte par le ministère pour les visiteurs avec présentant ou non des symptômes du virus était de surveiller leur état de santé dans un délai de 21 jours depuis leur arrivée dans ce pays.

Le Ministre a déclaré que « cette mesure permettra de recevoir un traitement immédiat dans l'un des 21 hôpitaux où ils peuvent se référer si les titulaires de la carte présentent les symptômes d'Ebola." Par ailleurs, il a précisé que les visiteurs qui ont été testés positifs pour le virus Ebola serait mis en quarantaine dans trois établissements hospitaliers. Et d’ajouter que « Une autre mesure consiste à effectuer le contrôle de la santé sur tous les visiteurs en provenance des pays touchés à tous nos points d'entrée internationaux, en postant 150 agents de santé là-bas, comme ce qui est fait à l’aéroport de Kuala Lumpur International. »

Bien que la Malaisie n’a pas enregistréde vols directs en provenance des pays d’Afrique de l'Ouest affectés par le virus Ebola, les mesures immédiates prises par le ministère pour prévenir sa propagation a montré ici que le gouvernement n'a pas pris à la légère le rapport de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur l'augmentation du nombre de cas d'Ebola.

Rappelons que l’on recense 10 114 cas d'Ebola et que 4 22 décès ont été enregistrés, mais jusqu'à présent, l'OMS n'a pas émis d'avertissement de ne pas se rendre dans les pays touchés comme la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone. Source : Daily Express    Petit rappel sur vos agendas  

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CCNews N°11 – 3 novembre 2014 La Côte d’Ivoire utilise la biométrie pour les assurés de la couverture maladie Selon le site cio-mag.com de Côte d’Ivoire, les assurés de la Couverture maladie universelle (CMU) seront recensés à l’aide d’un système biométrique. Cette décision a été prise lors du dernier conseil des ministres du mercredi 29 octobre 2014, sous la présidence du Président Alassane Ouattara. Un décret approuve le contrat de partenariat entre l’Etat et la Société SNEDAI Côte d’Ivoire. Cette dernière a déjà obtenu un contrat de concession de service public pour la personnalisation du passeport biométrique ivoirien. La société travaille en partenariat avec le Belge Zetes Industries. La SNEDAI est une entreprise ivoirienne créée en 2007. Depuis 2010, la société est dirigée par Mme AKA, née Diane KAMNA. Elle emploi 80 personnes réparties en Côte d’Ivoire et en Europe. Elle dispose de 46 sites d’enrôlements nationaux et internationaux. Elle offre une capacité de production annuelle de 100 000 passeports biométriques et de 80 000 visa. Source : CIO Mag

Atelier 2

Google Host Card Emulation (HCE),

une démarche orientée vers le CLOUD,

un scénario de rupture ?

Le 25 novembre 2014

Horaires : de 13h30 à 18h00 Lieu : Délégation Générale Wallonie-Bruxelles, 274 boulevard St Germain,

75007 Paris

Plan d’accès : Cliquez ici ! Billeterie en ligne : Cliquez ici

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CCNews N°11 – 3 novembre 2014 Trustonic sélectionné par TCL Mobile Communications pour sécuriser sa dernière série de dispositifs mobiles

Trustonic, le principal fournisseur de TEE (Trusted Execution Environment) pour les appareils connectés intelligents, a annoncé aujourd'hui sa collaboration avec Alcatel OneTouch pour apporter ne authentification haut de gamme à ses appareils, à commencer par le nouveau smartphone HERO 2, qui a été lancé au salon IFA de Berlin, disponible dès maintenant. Cette initiative permettra aux opérateurs de réseau dans le monde entier pour pousser les services de contenu premium enrichis à leurs abonnés, améliorer l'expérience utilisateur en fournissant une authentification sécurisée. Ben Cade, Directeur Général de Trustonic, a déclaré: « Comme les droits numériques et la propriété du contenu dépassent le stade de la simple interrogation, il est impératif que les appareils connectés intelligents aient les capacités de fournir une protection de bout en

bout sans compromettre la facilité d'utilisation ». De son côté, Dan Dery, CMO de Alcatel One Touch, a déclaré: « Fournir aux clients des expériences de qualité lors de l'utilisation de leurs appareils mobiles est l'une de nos principales priorités. Les consommateurs veulent accéder au service dont ils ont besoin sur des dispositifs en qui ils ont confiance. Voilà pourquoi nous avons choisi la technologie TEE de Trustonic pour être intégré dans nos derniers matériels. Notre collaboration permettra aux opérateurs de réseaux mobiles à promouvoir des services haut de gamme et un contenu de manière sécurisée et permettre à nos clients de les apprécier sans les tracas supplémentaires associés à l'authentification ». À propos de Trustonic Trustonic Limited est une société privée, créée par trois actionnaires: ARM, Gemalto et Giesecke & Devrient (G & D). La technologie Trustonic est intégré dans plus de 250 appareils connectés intelligents, et des partenariats avec les leaders du marché tels que 20th Century Fox, Cisco, Samsung, Qualcomm et Good Technology.    

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Par virement sur le compte Société Générale Code banque : 30003 • Code guichet : 03412 • N° compte : 00020881363 • Clé RIB 48 IBAN : FR76 3000 3034 1200 0208 8136 348 • BIC-ADRESSE SWIFT : SOGEFRPP Date : ……………………......

OFFRE SPECIALE DECOUVERTE

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Formule découverte 3 mois

Soit 12 numéros

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