Capital

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13 RUE HENRI BARBUSSE92624 GENEVILLIERS - 01 73 05 45 45

DEC 14Mensuel

OJD : 250592

Surface approx. (cm²) : 1030N° de page : 54-55

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Tous droits réservés à l'éditeur

ILS ONT EULA BONNE IDÉE Kay v an Mirza

Ce petit Français voit grandavec ses lunettesintellteentesCet industriel rennais ,a une technologied'avance sur le créneaudes lunettes connectéesfaçon Google Glass.

___^nter Kayvan Milza comme le petit Français qui.espère rivaliser avec les Google Glass serait réducteur.En réalité, le patron d'Optinvent, à Rennes, a mis au

y point une technologie nettement plus performante que>a " celle du géant américain. Ses lunettes connectées ORA2 permettent en effet de voir en transparence des infor-

mations tout en regardant le monde réel : un fléchage de la directionà prendre façon GPS, la traduction d'un panneau écrit en japo-nais, etc. C'est ce qu'on appelle la réalité augmentée.

Caméra, capteur de mouvement, GPS, microprocesseur, priseUSB, surface de navigation tactile (la branche de la lunette)... le sauttechnologique de cet objet futuriste qui tourne sous Android tientmoins à sa miniaturisation électronique qu'à la partie optique.«Nous avons déposé dix brevets sur notre système d'affichage,explique ce Français d'origine iranienne, associé au docteur enoptique Khaled Sarayeddine. Il est non seulement exceptionnel entermes de luminosité, mais économique à fabriquer.»

Justement, après septans de R & D etdéjàS millions d'euros levés, cetingénieur passé par HP et Technicolor veut collecter 2 millions deplus pour accélérer la phase industrielle. Avec deux cibles. Les entre-prises, notamment logistiques, pour lesquelles cet outil amélioreraitla productivité - Optinvent s'est d'ailleurs associé àla SSIIEurogicielpour développer des usages professionnels. Deuxième débouché,beaucoup plus vaste, le marché grand public, avec un prix cible de300 à 400 euros. «Les fonds d'investissement français se montrenthésitants, ils ont moins d'appétit pour les projets industriels», re-grette Kayvan Mirza. Le plan B serait de faire fabriquer en Corée, parun LG ou un Samsung. «Dans ce cas, notre marque ORA serait affi-chée à la manière d'un Intel Inside», confie le patron de 45 ans.

Un autre gros sujet reste à régler, le design. Qui portera ce genrede lunettes dans la rue ? Sans doute pas grand monde. Mais l'ingé-nieur a déjà trouvé le concept gagnant, qu'il est en train de breveter :il ne s'agira plus de lunettes, mais d'un casque audio augmente.

~. .,•.*»,*«*.,*: SB? . _. Christophe David -

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^ Bénédicte de Raphélis SoissanElle aide les entreprises à repenser les plans de carrière Les RHont tendance à enfermer les salariés dans cles cases. Bénédicte de Raphélis Soissan, 27 ans,propose de penser autrement la gestion des carrières En analysant, grâce à un algo-rithme, les parcours professionnels de millions de CV récupérés sur Internet, elle a modé-lisé des sauts de métier possibles, de la production au marketing par exemple. Appliquéeaux grands groupes, cette methode permet d'identifier des talents potentiels en interneLa Parisienne, qui compte déjà GDF Suez parmi ses clients, vient de lever 600 DOO euros.

^ Samuel Royll traque pour vous les meilleurs prix sur la Toile Cet informaticien de27 ans a mis au point un algorithme capable de traquer les variations de prix des produitsvendus sur Internet et d'alerter ses utilisateurs en cas de baisse Ces derniers n'ont qu'à cli-quersur un bouton préalablement installe dans leur navigateur pour sélectionner les articlesqu'ils veulent suivre. Pricemetry relève ensuite quotidiennement leur prix et envoie un maildès que celui-ci baisse. A chaque achat concrétisé, le site empoche une commission de 2 à10% auprès des e-commerçants. Lancé en février 2014, il compte déjà 5000 utilisateurs.

^ Natacha LopezElle gère en ligne l'agenda du coiffeur ou du médecin Autrefoisdirectrice d'une agence de tourisme d'affaires, cette Toulousaine ne trouvait jamais letemps de prendre rendez-vous chez le coiffeur. Pour y remédier, elle a imaginé Un Tempschoisi, un agenda en ligne pour la prise de rendez-vous. Moyennant 20 euros par mois, lesprofessionnels (coiffeurs, instituts de beauté, kines..) ont accès à un site Internet où ilspublient leurs créneaux disponibles. Leurs clients n'ont alors plus qu'à cliquer pours'ms-cnre. Tout juste lancé, son site compte déjà 30 professionnels de Midi-Pyrénées adhérents.

^ Jacques Tiberghien et Vincent MetzgerIls vendent les chaussettes du pape sur Internet Lors du lancement en 2009 de leur site de vente de chaussettes de luxe, les deux cofondateursn'avaient que 50 paires en stock. Depuis, ils sont devenus le revendeur exclusif de Gam-marelli, le tailleur des ecclésiastiques, dont les célèbres chaussettes rouges sont portéespar les plus grands, de Barack Obama au pape François. Ces Parisiens, qui réalisent 60%de leurs ventes à l'étranger, ont aussi une boutique en dur. On y retrouve les chaussettesrouges à 20 euros ou les modèles en vigogne, une laine fine et rare, à 520 euros la paire.

^ Anne-Laure de BelloyElle marie big data et COSmétiCJUeS Trouver une crème adaptée à sa peau parmi lamultitude de produits du marche relevait du casse-tête. Avec Lucette, Anne-Laure de Belloy (ESCP)promet des conseils beauté personnalisés et gratuits. Les utilisatrices (plus de 10000 inscrites) rem-plissent un questionnaire sur leurs préférences et leur profil physique. Un algorithme calcule alors leurscore d'affinité avec les produits références dans la base. La Parisienne, qui a levé 300 000 euros, serémunère grâce à la commission prélevée auprès des marques à chaque achat réalisé par son biais.

^Raphaël Théronll aide les hôtels à Se remplir Ajuster le prix des chambres pour avoir lemeilleur taux de remplissage : c'est le rêve de tout directeur d'hôtel. «Bientôt, ils dirontmerci PriceMatch», promet Raphaël Theron (24 ans). Avec ses copains de TX, ArthurWalter, Quentin de Metz et Tancrède Besnard, il a fondé une plate-forme numérique ca-pable de trouver le juste prix en brassant moult données : historique des réservations, ;concurrence, événements alentour, metéo... Avec déjà 500 clients, PriceMatch va <dégager I million d'euros de chiffre d'affaires cette année et en prévoit 15 en 2017. <