D u 3 0 M a i a u 1 2 J u i n 2 0 0 5 - N ° 3 1

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VENDÉE ACTIVE

AU QUOTIDIEN

DOSSIER

LE FAIT DE LA QUINZAINE

A DÉCOUVRIR

SORTIR EN VENDÉE

ÉVÉNEMENT

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SOMMAIRE

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A LIRE Dossier pages 6 et 7

• Aventure médiévaleà Commequiers

• Camp itinérant sous toileà Montaigu

• Découverte de la roulotte dansle Nord-Ouest

• Activité jeunes reporters auxNocturnes Océanes de Luçon

• Séjour nautique à l’île d’Yeu

• Philippe de Villiers : “Nousmêlons les activités ludiques àla découverte du patrimoine”

Déjà premier département fran-çais producteur de foie gras, laVendée n'avait plus qu'à se lancerdans la truffe pour parfaire letableau. Et c'est bien dans cette folleaventure que quelques habitants dusud-Vendée se sont investis, espé-rant bien pouvoir, dans quelquesdécennies, tenir la dragée haute auLot où à la Haute-Provence, raresrégions à bénéficier des terrainsidéals pour faire sortir le cham-pignon le plus cher du monde. Si lapartie n'est pas gagnée, elle est tou-

tefois bien engagée puisque les pre-mières truffes vendéennes ont com-mencé à faire leur apparition àNalliers.... Pourvu que ça dure !

Il faut faire sauter le verrou dupériphérique nantais. C’est sous celeitmotiv qu’a été créée, il y aquelques semaines, l’associationpour le franchissement de la Loire.Composée d’élus et de chefs d’en-treprises de tout le Grand Ouest, ellea pour objectif d’obtenir la réalisationdes nouveaux équipements routiersrendus indispensables par la satura-tion du contournement nantais. Sansla réalisation de nouveaux franchis-sements de la Loire, en amont et enaval de Nantes, c’est en effet l’ac-cessibilité au futur aéroport de NotreDame-des-Landes pour les habi-tants du sud-Loire qui est menacée.Mais aussi, plus largement, toute la

vitalité des échanges économiquesentre les régions du Grand Ouest.

La Vendée bientôt truffée ?

Le plan dépar-temental desdéchets, initiépar le ConseilGénéral propo-se auxVendéens defaire du “civis-me écologique”en améliorant laqualité du tri de

leurs déchets. Bien sûr, cet effortsera aussi demandé aux entreprisesvendéennes, également productri-ces de déchets. Mais pour certaines,comme les magasins de l’enseigneU, le tri est déjà un réflexe. Grâce àtoute une organisation interne, fruitde dix ans de travail, et à sa plate-forme “Ecovalor” à Bournezeau, lasociété revalorise cartons, plas-tiques, polystyrène...

Ecovalor montre la voie du tri

Cet été, il fera bon avoir de 12à 17 ans en Vendée ! Lesdéveloppeurs culturels duConseil Général ont en effetconcocté pour tous les jeunesVendéens une palette d'activi-tés culturelles et sportivesassez variée pour satisfairetoutes les envies et tous lesgoûts. Qu'on en juge : sportifsou passionnés de bricolage,amateurs d'aventures ou dedécouverte du patrimoine,adeptes de la randonnée ou

férus de théâtre et de cirque,chacun trouvera de quoi satis-faire ses préférences ou sacuriosité, pour des vacanceshautes en couleur. La Vendée,qui présente une grande diver-sité de paysages et de siteshistoriques, se prête d'ailleursà merveille à ces séjours ouces journées touristiques etludiques de grande qualité.Les organisateurs des activi-tés qui vous sont proposéesont tiré le meilleur parti de ce

patrimoine culturel et naturel,que chacun est invité à venirapprécier cet été. Le dossierde ce numéro dresse donc lepanorama complet desréjouissances de l'été 2005, etdonne toutes les informationspratiques pour y participer. LeConseil Général souhaitequ'elle permettent à tous lesjeunes qui le désirent de pas-ser, en Vendée, des vacancesaussi enrichissantes et déten-dantes que possible.

Cap sur les animationsd’été des jeunes Vendéens

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Une action de sensibilisation intitulée “Prenez un train contre la drogue” aété organisée, il y a quelques semaines, par les élus et les enseignants deMontaigu. L’opération, menée pour la première fois en Vendée, avait la parti-cularité de réunir les organisateurs et les élèves dans les wagons d’une loco-motive à vapeur classée monument historique. L’occasion, pour les 450 élè-ves de quatrième de Montaigu, de sortir de l’établissement pour parler desrisques et des dangers liés à la consommation de cannabis.

Un train contre la drogueà Montaigu

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Avec l'arrivée de RodolpheScherer à St Gervais, le site éque-stre de la ferme des Presnes prend

une nouvelle dimension... Le cavalierprofessionnel, médaille de bronzede concours complet aux derniersJeux Olympiques, y installe en effetson écurie de vingt chevaux de cour-se. Et permet aux autres locatairesdes Presnes (Poney club, SociétéHippique Rurale, antenne des HarasNationaux) de voir grand avecnotamment la construction d'unmanège couvert.

Un champion aux Presnes

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Écomusée du DaviaudTémoin de l’histoire du

marais breton

Une association pourobtenir de nouveauxfranchissements de la Loire

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Le Journal de la VendéeDu 30 mai au 12 juin 2005

Vendée Expansion lance sesfiches sectorielles

Vendée Expansion vient élargir sagamme de publications en éditant lepremier numéro des fiches sectorielles.Des documents qui présentent un bilansynthétique de la situation économiquedes principaux secteurs d'activitésindustriels du département. Illustréesde graphiques, de nombreuses statis-tiques et d'analyses commentées, cesfiches sont un outil d'information pré-cieux pour les acteurs de l'industrie ven-déenne qui, comme en témoigne la fré-quentation du site internet, sont de plusen plus nombreux à consulter les diffé-rentes publications de VendéeExpansion (www.vendee-expansion.fr).Pour l'heure, c'est le secteur de l'agroa-limentaire qui ouvre le bal de cette toutenouvelle collection, pôle majeur de l'in-dustrie vendéenne qui emploie près de17 000 salariés et compte aujourd'hui922 établissements. “Nous éditeronshuit fiches sectorielles d'ici à la fin del'année 2005, et elles seront, commel’ensemble de nos publications, gratui-tement téléchargea-bles sur le site, pourrépondre à notremission de servicepublic” a préciséWilfrid Montassier,président deVendée Expansion.

2006, sera l’Année de l’Arménie enFrance, et la Vendée s’y associeraavec un programme de manifesta-tions destinées à souligner les similitu-des historiques et à valoriser les liensculturels qui rapprochent la Vendée del’Arménie. D’ores et déjà, à l’invitationdu Conseil Général et avec l’appui del’Ambassade de France à Erevan,quatre Arméniens participeront cet étéà un stage de francophonie. Ils appro-fondiront leurs connaissances denotre langue, de nos institutions et de

notre culture à travers l’histoire et lesréalisations de notre département.Le 22 avril dernier, alors qu’était com-mémoré le 90ème anniversaire dugénocide arménien, Philippe deVilliers a tenu à s’associer à cettemanifestation. Dans un messageadressé au Président de laRépublique d’Arménie, MonsieurRobert Kotcharian, il a affirmé : “Ledevoir de Mémoire nous impose dene jamais oublier l’assassinat en 1915,sur ordre du gouvernement “Jeunes

Turcs”, de 1 500 000 victimes inno-centes”. Le Président du ConseilGénéral de la Vendée, qui a assuré auPrésident arménien que la Vendée sesentait très proche de l’Arménie en rai-son des tragédies subies, a ajouté :“L’attitude constamment négationnis-te des autorités turques jusqu’àaujourd’hui, est absolument insuppor-table. Tout doit donc être entreprispour aboutir à une reconnaissancepleine et entière, et par tous, de la véri-té historique”.

COMMÉMORATION - 90ème anniversaire du génocide arménienLa Vendée s'associe aux commémorations

La Communauté de commu-nes du Pays yonnais se lance àson tour dans ce qui est, enmatière de développement éco-nomique, la grande priorité ven-déenne : la transmission et lareprise d'entreprises. Un cycle deformation est donc proposé jus-qu'en septembre prochain.Originalité de la démarche : elles'adresse aux très petites structu-

res, principalement des entrepri-ses artisanales, et est donc com-plémentaire avec l'activité del'Ecole des Managers mise enplace par le Conseil Général et laChambre de Métiers. A noter,pour les personnes intéressées,qu'un autre cycle pourrait voir lejour, en fonction des demandes.

Renseignements : 02 51 37 13 33

ÉCONOMIE - Reprise d’entreprisesLe pays Yonnais formeles candidats

Quotidiennement saturé, le péri-phérique nantais est devenu l’undes points noirs de la circulationdans l’Ouest. Alors que l’aéroportde Nantes va déménager à Notre-Dame-des-Landes, il est aujourd’-hui urgent de réaliser de nou-veaux ponts sur la Loire, pour nepas briser net la croissance éco-nomique que connaît actuelle-ment le Grand Ouest.L’association pour le franchisse-ment de la Loire, qui vient d’êtrecréée, entend bien obtenir laconstruction de ces équipementsindispensables.

L’association pour le franchisse-ment de la Loire vient d’être créée, ainsique l’annonçait Bruno Retailleau audébut de l’année. Sous la co-présiden-ce de Joseph Moreau, président de laCCI de Vendée et de Pierre Hériaud,député de Loire-Atlantique, elle ras-semble élus et responsables dumonde économique du Grand Ouest,soucieux d’obtenir enfin la création deplusieurs franchissements de la Loire,en amont et en aval de Nantes. Car lepériphérique nantais, au fil de la crois-sance de la métropole du GrandOuest, est devenu l’un des points noirsde la circulation en France. Un véritableverrou routier, qui connaît un trafic de80 000 véhicules/jour et une croissancede 4,2%/an, qu’il faut de toute urgence

faire sauter. Et ce pour au moins troisraisons. La première est liée à la cons-truction du nouvel aéroport de NotreDame-des-Landes. “L’implantation trèsau nord du nouvel équipement va eneffet considérablement rallonger les tra-jets des voyageurs en provenance dusud-Loire. La mise en place d’un grandcontournement, qui permette au sud deraccorder l’A83 et la RD117 (Nantes-Machecoul-Challans) et au nord laRN165 (Nantes-Vannes) et la RN137(Nantes-Rennes), est donc plus que

nécessaire. Sans ces équipements,c’est tout le dynamisme économiquedu sud-Loire, qui a absolument besoind’être connecté au futur aéroport, quiserait remis en question”, s’inquièteBruno Retailleau. Mais de nouveauxfranchissements s’imposent au-delàmême de la problématique de Notre-Dame-des-Landes. D’abord parce quela route des estuaires, l’axe Bayonne-Dunkerque en passe d’être achevé etqui relie le nord de l’Europe à la pénin-sule ibérique, bute notamment sur le

point noir du périphérique nantais.Ensuite parce que la croissance récen-te du Grand Ouest a multiplié les fluxroutiers entre la Bretagne, les Pays dela Loire et le Poitou-Charentes, de l’ord-re de +300% en vingt ans. Un véritableélan, qui ne peut évidemment être brisénet par une incapacité des autorités à yadapter les structures routières adé-quates.

Rencontre avec Gilles de Robien

Pour toutes ces raisons, l’asso-ciation pour le franchissement de laLoire, composée à parité entre éluset chefs d’entreprises de tout leGrand Ouest, se veut être l’aiguillonauprès des décideurs locaux etnationaux. Le but est de proposerdes solutions d’élaboration et definancement pour atteindre deuxobjectifs : d’une part, une grandedesserte routière à proximité du futuraéroport, qui fasse partie intégrantede la route des estuaires ; et d’autrepart, de nouveaux franchissementsde la Loire en amont et en aval deNantes qui permettront aux habi-tants du sud-Loire d’être reliés plusfacilement à Notre-Dame-des-Landes. D’ores et déjà, les respon-sables de l’association ont contactéGilles de Robien, ministre desTransports, afin qu’il prenne enconsidération leurs demandes.

RÉSEAU ROUTIER - L’association pour le franchissement de la Loire est créée

Un pont entre les dynamismes du Grand Ouest

Le périphérique nantais connaît un trafic de 80 000 véhicules/jour.

Initiées par la Fédération desChasseurs de Vendée, les jachè-res environnement faune sauvagepermettent aux animaux de trou-ver abri et nourriture sur les terresnon cultivées par les agriculteurs.Un programme essentiel pour lapréservation de la faune sauvage,auquel le Conseil Général a déci-dé d’apporter tout son soutien.

Soucieux de protéger la faunesauvage et les espèces pollinisatri-ces parfois mises à mal par certai-nes pratiques agricoles, le ConseilGénéral s’est engagé à soutenir le

programme des jachères “environ-nement faune sauvage” initié par laFédération des Chasseurs deVendée. “Le principe est très simpleet remonte en fait à une douzained’années, lorsque la réforme de laPAC obligea les agriculteurs à rédui-re leurs productions céréalières engelant jusqu’à 15% de leurs terrainspour les mettre en jachère, raconteCyril Merlet, de la fédération desChasseurs. Nous, les chasseurs, quiavons surtout pour mission de pré-server la faune en général, qu’ellesoit chassable ou protégée, voyionsdans cette réforme un effet très posi-

tif dans la mesure où elle permettait àla faune sauvage de pouvoir trouverun abri dans ces zones de terre noncultivées et de se reproduire en toutetranquilité. Mais c’est le contraire quis’est produit, puisque tout en mainte-nant leurs terres en jachère, les agri-culteurs étaient obligés de faucherou de broyer entièrement leur terrainau mois de juin pour empêcher lamontée à graines. Et cet entretien enpleine période de reproduction de lafaune s’est avéré catastrophiquepuisque les couvées, les terriers ettoutes les espèces qui nichaient àmême le sol étaient détruits sous lesgrosses machines agricoles. Nousnous sommes donc rapidement misà chercher une solution pour valori-ser ces jachères et avons mis aupoint les dites “jachères environne-ment faune sauvage”, en signantavec les agriculteurs volontaires descontrats bien spécifiques”.

Donner à la faunenourriture et abris naturels

Ces derniers s’engagent à fairepousser sur leurs jachères certainesplantes autorisées (qu’on appelledes couverts végétaux) et à ne pasfaucher ces parcelles en période dereproduction (mai, juin et juillet). Ilspeuvent même, selon leur choix,

mettre en place des couverts adap-tés à la faune (maïs, avoine, choux,sarrasin, luzerne ou fleurs) pour queles animaux puissent trouver, aumême endroit, abris naturels etnourriture.

Un bon compromis entre agricultureet préservation de la faune sauvage

“Bien entendu, nous leurs versonsune prime correspondant au coûtengendré par la mise en place deces couverts, poursuit Cyril Merlet.Et nous rencontrons personnelle-ment tous les agriculteurs intéresséspar ce projet pour les conseiller, sui-vant leur lieu d’installation, sur lechoix des variétés végétales. Parexemple, sur des parcelles situéesen bordure de forêt où les popula-tions de grand gibier (chevreuils,cerfs et sangliers) affluent, nous leurconseillons de semer un mélangemaïs/sorgho, régal des sangliers quipourront donc, pour une fois, aller senourrir sans détruire les exploitations,puisque ces jachères faunes sauva-ges leurs sont destinées ! C’est untrès bon compromis entre agricul-teurs et faune sauvage : ce systèmecontribue au développement de lafaune et à l’amélioration de la biodi-versité, tout en réduisant les risquesde dégâts faits aux cultures.”

ENVIRONNEMENT - Le Conseil Général aide à préserver la faune sauvageChasseurs et agriculteurs ont trouvé la solution

Lagem Taaba recherche desvélos pour le Burkina Faso

“Avançons ensemble”. La traduction deLagem Taaba, le nom burkinabé de l’as-sociation humanitaire de LaChâtaigneraie, s’accorde parfaitementau prochain passage du Tour de Franceen Vendée. Une aubaine, qu’ont saisieles responsables pour lancer une nou-velle opération à destination des habi-tants défavorisés du Burkina Faso,qu’ils aident depuis plus de vingt ans.Chacun est donc invité à donner sesvélos usagés, qui, réparés en Vendéepar des bénévoles, seront envoyés enAfrique. Là-bas, ils seront donnés à desjeunes pour les aider à se rendre au col-lège ou à des femmes pour les soula-ger dans leur travail quotidien. Certainsvélos seront aussiconfiés à des ate-liers artisanaux afri-cains qui dispen-sent des forma-tions de mécanos.

Contacter M.Mercier :02 51 87 93 60

Précision sur les détecteursde métaux

Dans notre dernière édition, nousprésentions l’activité d’un Vendéenqui sonde les sous-sols à la recher-che d’objets historiques. Noustenons à préciser que, selon la loi,“l’utilisation d’un matériel permettantla détection d’objets métalliques pou-vant intéresser la préhistoire, l’histoi-re, l’art ou l’archéologie” est interditesans autorisation administrative.

Contact : 02 51 87 93 60Les jachères permettent à la faune de trouver un abri et de la nourriture.

Wilfrid Montassier.

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Le Journal de la VendéeDu 30 mai au 12 juin 2005

Basée sur le vendéopôle deBournezeau, la plate-formeEcovalor trie les déchets desoixante-dix magasins de l'ensei-gne U. Un investissement civiqueexemplaire à l'image de ce que leplan départemental des déchets,mis en place par le ConseilGénéral, prévoit de généraliser enVendée.

“On ne subit pas l'avenir, on lefait.” Cette citation de GeorgesBernanos -aurait-il pu l'imaginer- ainspiré les responsables vendéensde magasins U... Conscients deleur production importante dedéchets recyclables, ces derniersont choisi, en 1995, de créer leurpropre plate-forme de tri, baptiséeEcovalor. “A l'époque, le tri n'étaitpas évident... C'était un investisse-ment considérable pour chacund'entre nous et un peu hasardeuxen termes de rentabilité, expliqueJean-Luc Boisdé, PDG du Super Ude l'Aiguillon-sur-Mer et présidentbénévole d'Ecovalor. Mais nousvoulions nous prendre en main :maîtriser nos déchets et savoir oùils allaient." Un Groupementd'Intérêt Commun (GIE), fut doncmis en place par les responsablesde magasins. “On a démarré avecun vieux camion qui faisait le tourde quatre magasins, se souvient le

président. Rapidement, on a déci-dé de passer au niveau industrielen montant notre propre plate-forme à Bournezeau, sur l'actuelVendéopôle. Nous voulions un cen-tre de tri, propre, exemplaire... C'estl'image de nos magasins qui étaiten jeu !”

70 magasins adhérents

Aujourd'hui, soixante-dix maga-sins adhèrent au GIE et cinq person-nes travaillent à temps complet surla plate-forme. “Nous avons dépas-

sé les frontières de la Vendée. Çacoûte plus cher pour certains de tra-vailler avec Ecovalor, mais c'est unedémarche citoyenne.” Le principe dela réussite est simple : récolter lesdéchets triés de tous les magasins,affiner le triage, compacter et reven-dre en gros à des professionnels durecyclage (papeterie pour le cartonpar exemple). Ainsi, un centre derecyclage, plutôt que d'envoyer uncamion dans quinze magasins pourrécupérer seulement deux tonnes decartons, enverra son camion àEcovalor pour un plein de six tonnes

en seulement vingt minutes. C’estdonc Ecovalor qui prend désormaisen charge les déchets, du magasinjusqu’au centre de recyclage.D’année en année, les responsablesdu site de Bournezeau ont donc faitpreuve de créativité pour faire tou-jours plus de volume et valoriserainsi leurs déchets. “Dès la sortiedes magasins, nos bennes doiventêtre pleines pour faire le moins derotations possible. Nous avons doncmis au point des caissons compac-teurs disposés dans les magasins.Lorsqu'ils sont pleins, un camion les

remplace par des vides et les ramè-ne à Ecovalor. Dès leur arrivée sur laplate-forme, nous les pesons pourque chaque magasin optimise sestonnages.” Dans chacun d’entreeux, un interlocuteur “Ecovalor” estmême désigné pour veiller à cestonnages et au respect du tri.

Un travail reconnu

Chaque jour, c'est donc un longdéfilé de camions estampillésEcovalor qui fait escale àBournezeau, juste à la sortie del'A83. En 2004, 9 200 tonnes de car-ton, 480 de plastique, et 57 de polysty-rène y ont été compactés par desmachines impressionnantes, avantde repartir en balles de six cents àhuit cents kilos vers les centres derecyclage où ils ont été transformésen papier ou en emballage. “Unconteneur plein ne reste pas deuxjours dans un magasin. Et ici aussi,grâce à une logistique désormaisbien huilée, nous avons très peu destocks.” Et pour remplir les camions,la plate-forme se charge égalementdes piles, du vieux matériel Hi fi, desnéons usagés... “Aujourd'hui, notretravail est reconnu par les profes-sionnels. Si un recycleur n'a pas sonquota de piles, il nous fera appel enpremier et viendra gratuitement pren-dre ce dont il a besoi.”

PLAN DÉCHETS - Ecovalor récupère et tri les déchets de tous les magasins U de Vendée

Les entreprises vendéennes trient aussi leurs déchets

Désormais, c’est Ecovalor qui prend en charge les déchets, du magasin jusqu’au centre de recyclage.

Le massif granitique deLa Roche pourrait recélerdes ressources en eauxsouterraines. Les recher-ches vont bon train.

Si 90% de la ressource eneau potable provient deseaux de surface, le risquede pénurie à craindre dansles prochaines annéesoblige à trouver de nouvel-les ressources. D’où lesrecherches que mènedepuis plusieurs moisVendée Eau du côté deseaux souterraines. Et lesforages entrepris dans trei-ze endroits de la Vendée(principalement sur le mas-sif granitique autour de laRoche) commencent àporter leurs fruits. Le site

de Beaufou notamment, au lieu-ditLa Guittonnière, permet un débitd’eau suffisant pour être exploitable,soit au moins 10 m3/H. C’est pour-quoi Vendée Eau envisage trèssérieusement de construire à cetendroit une véritable centrale d’ex-ploitation, qui pourrait être mise enservice en 2007 afin de desservir lescommunes de Beaufou, SaintEtienne-du-Bois et Palluau. Au totaldans le département, soixante-dixforages devraient être effectués.Mais le sous-sol vendéen est loin decontenir les 10 millions de m3 quiseront nécessaires à la Vendée en2015. C’est pourquoi Vendée Eauétudie également d’autres solutions.La construction d’un barrage sup-plémentaire sur l’Auzance a d’oreset déjà été décidée, et des recher-ches sont menées sur la désalinisa-tion des eaux de mer.

EAU POTABLE - Recherches en eaux souterrainesVendée Eau sonde avec succès le sous-sol vendéen

Au terme d’une année de mandat,les conseillers généraux juniorsse sont réunis une dernière fois àl’Hôtel du département, il y aquelques semaines, lors de leurréunion plénière. L’occasion poureux de dresser un premier bilan,et surtout d’adopter de nouveauxprojets.

Répartis au sein de quatre com-missions, les 61 conseillers générauxjuniors se sont retrouvés à cinq repri-ses cette année, afin de réfléchir à lamise en place de nouveaux projetsconcrets, en lien avec leurs collèges.La réunion plénière a permis à cha-cun des jeunes élus d’approuver, ounon, les idées proposées dans lescommissions solidarité, culture,sports et environnement. À l’issue desvotes, quatre projets ont ainsi étéadoptés : grâce à la commission soli-darité, une subvention va être verséeà l’association “Enfants du Mékong”

tandis que la commission culture adécidé de venir en aide aux enfantsdéfavorisés de Madagascar en orga-nisant une vente de gâteaux danstous les collèges vendéens.

Olivier Chateignier, parrain d’unprojet

Dans le domaine du sport, OlivierChateignier, champion de tennis detable handisport, a accepté d’être leparrain d’un projet consistant à sen-sibiliser les collégiens au handisport.Enfin, les jeunes élus de la commis-sion environnement, soucieux de lapropreté des cours de récréation,ont décidé de mettre en place des“poubelles à chewing-gum” dansleurs collèges. “Vous avez pris votrerôle très à cœur cette année et vousmontrez par votre motivation et votrevolonté d’agir que votre mandat dejeune élu n’a de sens que si vousvous engagez à tout mettre en

œuvre pour réaliser des projetsconcrets et utiles”, soulignaitFrançois Bon, vice-président auConseil Général et président de laséance ce jour-là.

CONSEIL GÉNÉRAL DES JEUNES - Vote des projets de l’annéeSolidarité et entraide à l’ordre du jour

Le 12 mai dernier, BrunoRetailleau, vice-président duConseil général et PhilippeDarniche, maire de Mouilleron-le-Captif, détaillaient les plans dusite naturel de Beaupuy que lesdeux institutions aménagentconjointement depuis 2001. Outrele Vendespace et la nouvelle salledes fêtes de Mouilleron qui vien-dront s'y loger dans quelquesannées, les deux élus ont surtoutprésenté le parc paysager quiouvrira au public dès l'automneprochain.

“Il s'agira bien du plus grandparc paysager départemental” pré-cisait Bruno Retailleau, en énumé-rant les aménagements réaliséspar le Conseil Général sur la zonede Beaupuy. Situé entre le bourgde Mouilleron et la 2x2 voies LaRoche sur Yon/Nantes, cet écrin deverdure exceptionnel, aux portesdu chef-lieu vendéen, va en effetbientôt ouvrir ses portes au public,après plusieurs mois de travaux derestauration. “Cela rentre bien dansl'objectif du Conseil Général, pour-suivait Bruno Retailleau. Nous nesouhaitons pas faire de ces sitesnaturels sensibles des lieux desanctuarisation, mais, bien aucontraire, nous souhaitons que tousles Vendéens puissent en profiter”.

Et pour ce faire, quatre types d'a-ménagements ont été effectués, àcommencer par la restaurationcomplète des boisements grâce àlaquelle chaque arbre a bénéficiéd'un diagnostic sanitaire individuel.Les trois plans d'eau du site ont étéparfaitement remis en état, net-toyés, curés et renforcés au niveaudes digues, trois kilomètres d'al-lées et de chemins piétonniers ontété réalisés, auxquels vient s’ajou-ter une piste réservée aux adeptesdu vélo et du roller. Enfin, deuxentrées ont été aménagées pouraccéder au parc, l'une au nord, quine sera ouverte qu'occasionnelle-ment, l'autre au sud, à proximité duchâteau, qui sera d'ailleurs entou-rée d'un large espace de stationne-ment pouvant accueillir de 200 à500 véhicules.

Un bel écrin pour le Vendespace

“Où que l'on soit sur ce site, onn'aperçoit aucune maison, renché-rissait le maire de Mouilleron. C'estune chance pour les habitants depouvoir profiter de ce poumon vert,qui vient encore renforcer cette qua-lité de vie des Vendéens que beau-coup nous envient. Et il constituerapar ailleurs un magnifique écrin pourle Vendespace qui s'y installera dansquelques années”...

BEAUPUY - Les aménagements s’achèventDès cet automne, ouverturegratuite au public du plus grandparc paysager de Vendée

Un débit expoitable doit être au moins de 10 m3/heure.

Philippe Darniche, Bruno Retailleau et Michèle Peltan ont présenté le nouveau poumon vert duPays yonnais, qui sera dès cet automne ouvert gratuitement aux promeneurs.

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Rocheservière : le rond-point de Belleroche est ouvert

Depuis quelques semaines, le rond-point de Belleroche à Rocheservièreest définitivement opérationnel. Entièrement financés par le Conseil Général,ces travaux permettent de fluidifier la circulation à un endroit où se rejoignentcinq départementales, dont l'axe La Roche/Saint-Philbert-de-Bouaine quiconnaît un trafic de 8 000 véhicules/jour.

Marcelle Traineau remplace Véronique Besse à la tête de l'UDOTSI

L'Union Départementale des Offices de Tourisme (UDOTSI) a une nouvel-le présidente, Véronique Besse ayant souhaité se retirer pour raisons profes-sionnelles, après sept ans d'activité. Elle est donc remplacée par MarcelleTraineau, jusqu'ici présidente adjointe, qui s'est forgé une véritable spécialitédans la formation des administrateurs bénévoles et des personnels desOffices de tourisme.

Portes ouvertes à La Vergne le 10 juin : le bio au service du handicap mental

La ferme de La Vergne organise le vendredi 10 juin, dans le cadre duPrintemps de la Bio, une journée portes ouvertes. Spécialisée dans la pro-duction maraîchère en agrobiologie, la ferme de La Vergne accueille égale-ment 31 personnes handicapées mentales avec pour objectif de les aider àse réadapter grâce au travail. Cette journée, qui permettra au public de visi-ter les différents ateliers de l’exploitation, se déroulera de 10h00 à 18h30.Renseignements au 02 51 37 68 55

Tour de France : Challans lance un appel aux bénévoles

Du mercredi 29 juin au dimanche 3 juillet, Challans va être le quartier général del’organisation du Tour de France, qui prend cet été son grand départ de Vendée. Afind’accueillir dans les meilleures conditions les 4 000 personnes du Tour, la ville lanceun appel à tous les volontaires désireux d’assurer bénévolement l’accueil sur les dif-férents sites. Les fiches d’inscription sont à retirer à la mairie ou à l’Office de Tourisme.

En deux mots

Elle est noire ou blanche, exhaleun parfum rare qui n'appartientqu'à elle, transforme tous les platsdans lesquels on l'ajoute en desmets très subtils, et coûte, nousindiquent les cours actuels, jus-qu’à 1 000 euros le kilo... Elle,c'est la truffe bien entendu, quivient d'ailleurs de faire son appari-tion sur les terres vendéennes...Une grande première!

On la sait abondante en Provenceet dans le sud-ouest de la France....Pourquoi n'en serait-il pas de mêmeen Vendée ? Depuis quelques moisen effet, la truffe a pointé le bout deson nez dans le département. Cen'est qu'un début, mais il s'annonceprometteur. C'est Christian Vequaud,

un agriculteur de Nalliers, qui eutl'honneur de voir pour la première foisle meilleur champignon du mondesortir de sa propre terre. Un coup dechance qu'il espère voir se reproduireplus d'une fois. Et pour cause, quandon connaît le prix de ce petit trésor quine paie pourtant pas de mine, oncomprend aisément qu'il place en luitoutes ses espérances...

Un projet de longue date

Tout a commencé en 1997,lorsque des études scientifiquesprouvèrent que le sol et le climat dela plaine vendéenne, de Luçon jus-qu'à Niort, étaient favorables à la cul-ture de la truffe. Ni une ni deux, sixagriculteurs du secteur prennent cefeu vert pour argent comptant et selancent courageusement, quelquesmois plus tard, dans un programmede plantation d'arbres destinés à laproduction de truffes. Les chênesverts et pubescents, bien sûr, maisaussi des noisetiers, que l'on vient“mycorhizer” en introduisant dans laracine la semence du fameuxchampignon. Un exercice difficilepuisqu'en plus d'être chère, la dametruffe est exigeante et réclame un solcalcaire qui ne gèle pas, si possiblecaillouteux, bien pourvu en matièreorganique, un climat humide et douxqui ne détruise pas sa mystérieuserobe noire et un bel orage estival,tout de même, qui lui fasse prendre

un peu d'épaisseur... Une fois cesmultiples desideratas comblés, lapatience est de mise puisqu'il fautenviron sept ou huit ans avant derécolter les premiers champignons.

Première récolte en 2003

Et Christian Vequaud fut le pre-mier étonné quand il ramassa, dès2003, 600 grammes de truffes surson propre terrain, puis 1,5 kilo à lasaison suivante. “Pour l'instant, jesuis le seul à avoir récolté quoi quece soit, raconte-t-il. Pourquoi ? Jen'en sais rien. A priori, mon terrainn'est pas meilleur qu'un autre, je n'airien fait de plus que les autres pouraccélérer le mouvement, mais c'estainsi. J'ai de la chance, et j'espèreque les récoltes augmenteront rapi-dement avec les années”. Et pour cefaire, Christian Vequaud a vu leschoses en grand, en formantcomme il se doit “la gorette” qui lesuit partout pour flairer les bonscoups, et en plantant successive-ment cinq hectares d'arbres truffierssur son exploitation. “Dans le coin,nous avons des terres sur lesquellesnos productions ne poussent pas. Lecours des céréales est actuellementtrès bas et cela nous condamne àtrouver au plus vite des alternativespour assurer le coup. En plantantdes truffières, je donne une bellevaleur ajoutée à mes terrains sur les-quels je n'aurais rien pu faire d'autre

de toute façon... Autant essayer. Çan'est pas un investissement à courtterme. Bien sûr, c'est hasardeux etc'est bien le problème, mais sur lalongueur, ça pourrait finir par payer !”Il y aurait donc une carte à jouer, etça, il en est convaincu. Autantd’ailleur que le Conseil Général, quia décidé de financer à hauteur de30% les investissements de ceux quisouhaiteraient se laisser tenter parcette aventure pour parvenir peut-

être un jour à réaliser le rêve deChristian : voir s'installer en Vendéeun grand marché aux truffes. “Etbien quoi, on a bien réussi avec lefoie gras...”

Pour tous renseignements :Contacter Laurent Giardino, techniciende la Chambre d'Agriculture chargé desuivre l'évolution des truffières au 02 5136 84 45 ou Christian Vequaud qui setient à la disposition des particuliers au02 51 30 90 02

AGRICULTURE - Les Vendéens se lancent dans la production du "champignon noir"

Sous les rochers, la truffe

Le Centre Militaire de FormationProfessionnelle organise, en parte-nariat notamment avec le ConseilGénéral et la Ville, ses portes ouver-tes, dimanche 12 juin, de 10h à 18h.Ce centre propose diverses forma-tions de reconversion pour les mili-taires de l’Armée de Terre arrivant enfin de contrat mais s’adresse aussiaux demandeurs d’emploi et auxsalariés en formation professionnellecontinue, dans la limite des placesdisponibles. Les certificats délivrésen fin de cursus préparent à 32métiers dont ceux des secteurs bâti-ment, froid, électricité, maintenance,réparation, tertiaire administratif, res-tauration, mécanique générale,

métallurgie, sécurité. Le 12 juin,outre l’inauguration officielle qui auralieu à 11h30, les visiteurs pourrontparticiper à de nombreuses activi-tés. Parmi celles-ci, ils pourront visi-ter les ateliers du centre, profiter del’exposition de matériels militaires ouencore assister à des démonstra-tions de manœuvres des pompierset des secouristes. Par ailleurs, desattractions sont prévues pour lesenfants et une tombola permettra àceux qui le souhaitent de gagner denombreux lots dont un scooter, unweek-end en thalassothérapie ou unensemble home-cinéma.

Renseignements : 02 51 53 49 83

RECONVERSION - Portes ouvertes du Centre Militaire de FontenayTrente-deux métiers à découvrir

Rencontre avec un utilisateur duWiMAX, seule technologie qui luipermet d’avoir accès au HautDébit.

Professeur d'électrotechniqueretraité, Yannick Bonneau vit aujour-d'hui à La Moussonnière, entreNesmy et La Roche-sur-Yon, dansune zone non desservie par l'ADSL,

car trop éloignée d’un central télé-phonique. “Dans mon travail, j'avaisaccès au Haut Débit depuis dix ans.C'est un outil de recherche qui nousétait rapidement devenu indispensa-ble car on pouvait facilement télé-charger des cours ou des program-mes, échanger avec d'autres profes-seurs, faire des mises à jour...” A laretraite depuis peu, Yannick

Bonneau, tou-jours passionnéd'informatique,s'est trouvéd'autres raisonsd'avoir le HautDébit : se tenirau courant del'actualité, resteren contact avecdes amis,échanger desphotos, gérerses comptes...“Je cherchaisdepuis un an àavoir l'ADSL car

je n’avais qu’une ligne à bas débit.J'allais régulièrement à la mairie deLa Roche, mais les gens ne savaientpas me répondre. Jusqu'au jour oùj'ai pris connaissance du plan 100%Haut Débit du Conseil Général. Et là,c'est allé très vite”.

Une connexion d’un mégabit

Cet inconditionnel d'Apple a eneffet été l'un des premiers à bénéfi-cier du Wimax, le Haut Débit parondes bientôt accessible auxVendéens grâce au plan du ConseilGénéral. “C'est vrai qu'il y a un inves-tissement à faire au départ pour l'ins-tallation. Mais après je ne trouve pasça très cher. Moi, avant, j'avais deuxlignes téléphoniques (NDLR : unepour le téléphone et une pour inter-net) et un abonnement internet. Avecdésormais une seule ligne et l'abon-nement Haut Débit, je ne paye quedeux euros de plus par mois. Et jesuis passé à une connexion vingt àtrente fois plus rapide”.

INTERNET - Plan départemental 100% Haut Débit du Conseil GénéralLe WiMAX complète l’offre ADSL

Les 19 élèves de la classe deMarie-Françoise Cesbron, à l’écolepublique de Treize-Septiers, comptentdans leurs rangs, depuis quelquesmois, un jeune député junior. Anne-Lise Dagome, élue au parlement desenfants en mars dernier, est effective-ment la représentante de la 4ème cir-conscription de Vendée pour l’année2005. L’élève et le reste de sa classeont profité de la visite de VéroniqueBesse, député de Vendée, pour luiposer plusieurs questions avant leurvisite de l’Assemblée Nationale, lorsd’une sortie à Paris prévue le 02 juin

prochain. À cette occasion, les élèvesdécouvriront les coulisses du PalaisBourbon où siègent les députés adul-tes, en compagnie de VéroniqueBesse qui accueillera et accompagne-ra le petit groupe durant son périple.Puis, quelques jours plus tard, Anne-Lise retournera à Paris, sans sa classecette fois mais en compagnie de sesacolytes, élus au parlement desenfants. Elle aura la lourde et précieu-se tâche de donner son avis sur lespropositions de lois, dont celle de saclasse, soumises à l’ensemble desélus juniors.

PARLEMENT - La députée junior est élueAnne-Lise Dagome à bonne école

En 2003, la première récolte vendéenne fût de 600 grammes, et d’1,5 kg l’année suivante.

Yannick Bonneau : “Avec le WiMAX, je suis passé à une connexion trentefois plus rapide qu’auparavant.”

Au quotidien

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Le Journal de la VendéeDu 30 mai au 12 juin 2005

Le Cantou, Centre d'ActivitésNaturelles Tirées d'OccupationsUtiles, est à l'origine un terme utiliséen occitan pour parler du “coin dufeu”. Si le terme a été repris aujour-d'hui pour désigner ce genre destructure adaptée aux personnesâgées désorientées, c'est afin quele Cantou garde cette atmosphèrede maison familiale et chaleureuse.L'établissement d'Aizenay, dont lesmurs jouxteront ceux de la maisonde retraite, pourra accueillir et pren-dre en charge les personnes souf-frant de la maladie d'Alzheimer, etsera équipé, entre autres, de douzechambres individuelles, d'une cuisi-ne thérapeutique et d'un grandsalon. “Nous avons relevé un vrai

défi car l'opération a été montée enun temps record, le permis de cons-truire ayant été délivré en janvier2004. Ce succès est le fruit d'unedémarche efficace où tous lesacteurs, élus et professionnels, onteu la volonté de faire bouger leschoses en faisant de ce futur cantouun lieu enrichissant”, soulignaitBernard Perrin, maire d'Aizenay etconseiller général du canton duPoiré-sur-Vie, lors de la pose de lapremière pierre. La Vendée compteaujourd'hui treize Cantous, des uni-tés de vie faisant partie intégrantedu plan départemental lancé par leConseil Général pour faire face à lamaladie d'Alzheimer et dont l'ob-jectif est d'atteindre 1 000 places

en unités d'accueil spécialisé dansles dix ans à venir. À ce jour, le chif-fre des 330 places est sur le pointd'être franchi.

PERSONNES AGEES - Cantou d'AizenayLa première pierre est posée

Cet été, des stages de foot pourpersonnes handicapées mentalessont organisés en Vendée, sous leparrainage de Maxime Bossis.

“Tous les sports pour tous”. Il asaisi la phrase au vol, comme onrelève un défi, comme il interceptaitjadis les frappes de l'adversaire. Legrand Maxime Bossis a fait siennel'une des devises de Pierre deCoubertin, fondateur des JO moder-nes, en décidant d'investir sa fougueet son talent au service des plus fra-giles. Pour la première fois enFrance seront ainsi organisés, cetété en Vendée, des stages de foot-ball pour handicapés mentaux. Entout deux semaines, pour deuxgroupes, qui se dérouleront du 10au 16 juillet, puis du 1er au 6 août aucentre de vacances de MontreuilBellay à Brétignolles-sur-Mer. Cesstages bénéficient de l'expériencede Spécial Olympics, une associa-tion qui fut fondée aux Etats-Unispar la sœur de John Kennedy, pourfavoriser la pratique sportive chezles personnes handicapées. “Nousvoulions proposer une semaine devacances à des personnes déficien-tes mentales en leur donnant la pos-

sibilité de pouvoir pratiquer en mêmetemps leur sport favori, explique MaxBossis. Mais nous désirions égale-ment mettre en œuvre un projetambitieux, qui fasse cohabiter lesplus jeunes avec des camarades deleur âge, afin, d'une part de favoriserleur intégration, et d'autre part decontribuer à modifier la perceptiondu handicap.” C'est pourquoi lasemaine du mois de juillet sera“mixte” et accueillera essentielle-ment des jeunes, de 10 à 14 ans.L'opération, organisée avec lesPapillons Blancs de Vendée, a reçule soutien du Conseil Général, quifinancera au minimum la moitié duprix du stage pour les participantsvendéens.

Inscriptions : 02 51 24 08 24

HANDICAP MENTAL - Des stages de foot adaptésMaxime Bossis fait équipe avecSpecial OlympicsLe Conseil général coordonne un

nouveau dispositif de retour àl’emploi, le contrat d’avenir.Financés avec l’aide de l’Etat, cescontrats, contrairement aux an-ciens CES, font une obligation àl’employeur d’assurer une forma-tion qualifiante aux bénéficiaires.

On sait bien que la difficulté detrouver un emploi est aggravée pardeux facteurs essentiels : le manquede formation professionnelle et lemanque d’expérience. C’est pourdonner ces deux atouts aux chô-meurs que le Conseil Général et l’Etatviennent de lancer les contrats d’ave-nir. D’une durée de deux ans, cescontrats à temps partiel (26 heurespar semaine) peuvent être conclus

uniquement dans les secteurs nonmarchands (collectivités, associa-tions etc.) et sont réservés aux béné-ficiaires du RMI, de l’allocation deparent isolé, de l’allocation de solida-rité spécifique. Chaque contratdonne droit à une rémunération de857 euros bruts par mois, pour uneaide publique de 823 euros la pre-mière année.

Un contrat simple et utile

“Nous prenons l’engagementque le contrat d’avenir soit simpleet utile, affirme Véronique Besse,présidente de la commission desactions sanitaires et sociales.Simple pour les employeurs, quin’auront comme interlocuteurs que

le Conseil Général pour la signaturedes conventions, même si le finan-cement est réparti entre l’Etat et leDépartement. Et utile pour lesbénéficiaires, qui doivent pouvoir,avec ce contrat, accéder à unemploi durable. C’est pourquoinous veillerons toujours à ce quechaque contrat soit conclu dans lesmeilleures conditions, l’employeurs’engageant notamment à former lesalarié, qui sera suivi par un tuteur.”L’objectif dans le département estdonc qu’au moins 30% des bénéfi-ciaires accèdent à un emploi stableaprès les deux ans du contrat.

Les offres des employeurs sont àdéposer à l’ANPERenseignements : 02 51 34 49 24

Il y a quelques semaines, uneaction de prévention originale inti-tulée : “Prenez un train contre ladrogue” se déroulait à Montaigu.Cette opération, menée pour lapremière fois en Vendée, avait laparticularité de réunir les organi-sateurs et les élèves dans leswagons d’une locomotive àvapeur. L’occasion, pour les 450élèves de quatrième de Montaigu,d’être sensibilisés aux risques etaux dangers liés à la consomma-tion de cannabis.

Face à la banalisation de l’usagedu cannabis chez les jeunes, la ville etles collèges de Montaigu, les asso-ciations de prévention de la toxicoma-nie, APT 85 et “Loco Vapeur R1199”,ont décidé d’organiser une action desensibilisation aux risques liés à laconsommation de stupéfiants chezles adolescents. “Organisée dans lalignée des “24h de la Chausselière”,cette action de prévention, d’informa-tion et de sensibilisation en directiondes élèves de quatrième visait à pro-poser des mini conférences donnéespar des professionnels et ce, afin d’in-former, sensibiliser et prévenir parents

et enfants, explique Antoine Chéreau,maire de Montaigu. Car, comme toutedrogue, le cannabis n’est pas un pro-blème anodin, tous les médecinss’accordent à le dire. Et le cannabisest une drogue qui touche nos ado-lescents. Au début, pour beaucoup,c’est juste pour essayer, pour goûtercomme ils disent, et aussi pour fairecomme les copains. En réalité, un jointen appelle presque toujours un autreet c’est le début de l’engrenage : diffi-cultés de concentration, baisse vertigi-neuse des notes, isolement, besoincroissant d’argent et, si accoutuman-ce, risque de maladies graves commela schizophrénie, etc.” poursuit-il. Lesdifférents acteurs souhaitaient aussiouvrir le dialogue avec les adoles-cents qui sont confrontés, de plus enplus jeunes, à la vente et à la consom-mation de “joints”. Les risques sontactuellement d’autant plus inquiétantsque les jeunes savent par exemple,dès 14 ans, où se procurer du canna-bis et ce, qu’ils vivent dans une gran-de ou une petite ville. D’où l’urgencede la prévention.

Renseignements : APT 8502 51 90 88 43

TOXICOMANIE - Action de prévention à Montaigu contre les dangers du cannabis

Les collégiens prennent le train contre la drogue

Comment expliquez-vous laréussite de l’opération “Prenez untrain contre la drogue”?

Cette réussite est due avant tout àla mobilisation et à la cohérence dudiscours de l’ensemble des partenai-res : les élus, les professionnels, lesanimateurs et nous, les enseignants.À Montaigu, nous avons la chanced’avoir une municipalité à l’écoutedes jeunes. Car le problème du can-nabis n’épargne personne et nousdevons tous nous sentir concernés.Nous souhaitions aussi que lesparents aient leur place, c’est pour-quoi nous avions réservé la fin de lajournée pour eux : les parents ont pudiscuter avec les différents profes-sionnels dont un juge et un médecin.Ils ont appris, par exemple, à recon-naître du cannabis : son aspect ou l’o-

deur particulière d’un joint, par exem-ple, car beaucoup de parents igno-rent que l’odeur du cannabis est diffé-rente de celle de la cigarette. Les pro-fessionnels ont pu montrer les signesqui peuvent alerter les parentscomme la chute brutale des notes àl’école ou l’isolement répété et/ouinhabituel d’un jeune, etc.

Quel message est-il importantde passer aux jeunes ? Que doi-vent-ils entendre de la part desadultes ?

Le plus important avec les adoles-cents est de créer et de garder le dia-logue. Il faut qu’ils sachent que lesadultes sont là pour les écouter. Ilsdoivent pouvoir se confier à quel-qu’un que ce soit à l’école, chez euxou durant leurs loisirs. Il faut aussi

qu’ils compren-nent qu’êtreadulte, c’estsavoir dire non,c’est apprend-re à dire nonmême si lescopains et lereste du grou-pe disent lecontraire. Et, ducôté des adultes, il est importantd’apprendre à décoder leur langageet à découvrir ce qu’ils vivent. Nousne devons surtout pas démissionnerde notre rôle d’adulte car ils ontbesoin de notre écoute et, même s’ilsaffirment le contraire, ils ont besoin desavoir quelles sont les limites. À nousaussi de leur apprendre qu’on negrandit pas qu’avec des “oui” à toutet pour tout.

Point de vue de deux élèves de 4ème

ayant participé à l’opération “Un train contre la drogue”

Julien : “Je trouve que c’étaitvraiment bien car, en 4ème, c’est vrai-ment le meilleur moment pour nousproposer ce genre d’action : après,et bien, pour certains jeunes, il estdéjà trop tard pour faire de la pré-vention… Cette année, en quatriè-me, c’est bien et, au moins, après, sion nous propose du cannabis etbien, on connaît les risques. Sinon,je pense que si l’année prochaine,ça se refait, j’aimerais bien avoir le

témoignage de personnes qui ontconsommé du cannabis et qui ontréussi à s’en sortir.“

Coralie : “J’ai bien aimé qu’onnous dise, par exemple, qu’aprèsavoir fumé une seule fois du canna-bis, notre corps en garde les tracespendant plusieurs mois, jusquedans les cheveux ! Le pompier quiétait présent a pu nous expliqueraussi que sur les lieux d’un acci-

dent, on peut savoir si quelqu’un afumé un joint dans les six mois quiprécédent, même si c’était justeparce qu’il voulait goûter… Si c’estquelqu’un qui fume régulièrement, ilgarde les traces encore plus long-temps. Sinon, j’ai aussi pris cons-cience des dangers, je ne savaispas qu’il y avait autant de risquespour la santé et que fumer du can-nabis pouvait avoir des séquellesgraves sur la santé.”

Conférence aux Herbiers le 7 juin sur les troubles du langage

L’APEDYS organise le mardi 7 juin une conférence sur les troubles spéci-fiques du langage. Cette soirée, animée par des médecins scolaires et desspécialistes de la pédagogie, s’adresse aux parents soucieux de connaître cequi peut être mis en place si leur enfant rencontre des difficultés du langage.Elle se déroulera à la bibliothèque, espace Herbauges aux Herbiers.Renseignements : 02 51 66 87 08

En deux mots

Interview de Marie-Dominique Frugier,principale du collège Jules Ferry

EMPLOI - Les contrats d’avenir lancés en VendéeUne passerelle vers un travail stable

Antoine Chéreau et le juge Didier Gallot ont mis en garde les jeunes contre les dangers du cannabis.

Jacqueline Roy et Bernard Perrin ont posé lapremière pierre en compagnie des responsa-bles du foyer.

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Dossier

L’été s’annonce animé pour les adolescents ; les déve-loppeurs culturels chargés de l’animation jeunesse duConseil Général ont concocté, en collaboration avecles associations locales, un vaste programme d’anima-tions estivales pour les jeunes Vendéens. Une façonpour les adolescents de découvrir richesses patrimo-niales et lieux touristiques du département grâce à unprogramme d’animations varié. Séjours ou journées,activités sportives ou culturelles, à la mer ou à la cam-pagne : tous les ingrédients sont réunis pour que lesadolescents vendéens passent le plus beau des étés…À vous de choisir et de vous inscrire !

L'été prochain, 16 jeunes âgésde 12 à 16 ans du canton de laMothe Achard vivront pendantdouze jours un camp théâtre,autour de la pièce d'Alfred JARRY“Ubu Roi”. Les jeunes découvrirontcet univers par un professionnel quimettra en scène une pièce qu’ilsinterpréteront devant un public à lafin du camp. En dehors de lascène, les jeunes pourront profiterà loisirs des activités sportivesconcoctées par leurs animateurs.

Prix : 180€ (bons CAF et MSA accep-tés) - Contacts et inscriptions :02 51 05 68 02

Du 25 juillet au 5 août“Chevauchées z'ubuesques” et théâtrales à Maillezais !

Un saut dans le temps, le décormédiéval du château deCommequiers, des costumes d'é-poque, un séjour sous tente, telssont les ingrédients de cette aventu-re concoctée notamment par l'asso-ciation “Les amis du vieux château”.Les jeunes profiteront de cette

ambiance pour s'initier à l'escalade,au combat d'épée, à l'archerie, etc.Ils participeront également à la pré-paration d'un spectacle d'époque.

Prix : 180€ / ( 18 places)Contacts et inscriptions :02 51 55 97 43 ou 02 51 54 92 87

Du 29 juillet au 8 aoûtAventure médiévale à Commequiers

Entre la mer et la Vie, ce raid cyclo-touristique, à partir de 13h30, est unefaçon de partir à la découverte ducanton de Saint-Gilles, de son patri-moine et de ses légendes, le tout, àvélo ! À noter que la journée est

ouverte aux personnes non valides(quel que soit le handicap). Une soi-rée est proposée à partir de 19h.

Prix : 10€ (sortie + soirée)Contacts et inscriptions : 02 51 55 97 43

Le 10 septembre - Saint-Gilles“Cycl'ensemble-Tous à vélo !”

L'association “Loisirs Jeunes” deSaint-Gervais organise deux campspour les jeunes âgés de 12 à 17 ansdes trois cantons avoisinants. Uncamp roulotte, du 4 au 7 juillet, per-mettra aux adolescents d'apprendreà conduire une roulotte et de partici-per à l'attelage des chevaux. Quant àceux qui préfèrent allier nature etsport, un camp sous tente est prévudans la forêt de Grasla, du 11 au 15juillet. Les jeunes pourront fairediverses activités : équitation, VTT, tirà l’arc, pêche, jeux collectifs...

Prix : camp Roulotte : 105€ / campNature et Sports : 95€ - Contacts etinscriptions : 02 51 68 39 21 ou 02 51 5422 61 ou 02 51 68 74 44

A partir du 4 juilletCantons de Beauvoir, Challans et St-Jean-de-MontsSéjours Roulotte et Nature et Sports

Pour vivre des vacancesexceptionnelles, rien detel que 5 jours d'immer-sion dans un cirque. Auprogramme : initiation auxarts du cirque avec desprofessionnels (jonglerie,acrobatie, équilibre, clow-nerie, musique, magie,danse acrobatique...) etparticipation à un vraispectacle, avec la troupede cirque et les profes-sionnels. Et ce, sous unvéritable chapiteau, biensûr !!!

Contacts et inscriptions :02 51 31 81 50

Du 18 au 22 juilletLes jeux du cirque aux Lucs-sur-Boulogne

Deux semaines au bord del'eau, et les sports de glisse et lessports liés au vent n'auront plus desecret pour les vingt adolescentsdu canton des Sables qui partici-peront au séjour “Vague de Glisseet Rafale de Vent”. La premièresemaine se passera côté “Rafalede Vent” avec, au programme, kitesurf, char à voile et voile et cons-truction de boomerang et de cerf-volant. Puis, place à ”Vague deGlisse” où les jeunes pratiquerontdu surf, du body board, du cata-maran ou de la voile...

Contacts et inscriptions :02 51 95 87 31

Du 4 au 16 juillet“Vague de Glisse et Rafale de Vent”à Jard-sur-Mer

Cantons de St Gilles-Croix-de-Vie, St Jean-de-Monts,Beauvoir-sur-Mer, Palluau, Challans

Autres activités proposées : tremplin “Mer et Vie”, soirée cinéma plein-air,tremplin rock, grand jeu extérieur “Cluedo” géant, animation “Je peins mon

village” et de nombreuses autres journées d’animations.Renseignements : 02 51 93 11 60

Cantons du Poiré-sur-Vie,La Mothe-Achard,

Les Sables d’Olonnes,Talmont St-Hilaire,

Moutiers-les-Mauxfaits,Mareuil-sur-Lay

et La Roche-sur-Yon

Autres activités proposées :chantiers de jeunes, mini-campsà l’île d’Yeu, à Talmont St Hilaire,à Notre-Dame ou au Cap Ferretà Biarritz sur le thème du skateet du surf, programmation deconcerts et rencontres avec

des artistes au festivalde Poupet, ateliers de musique,

de danse et de vidéo,intervilles et sortie canoë.

Renseignements :02 51 95 85 71

TOUT LE PROGRAMMEDE L’ETE

POUR LES JEUNES :

ServiceAnimation Jeunessedu Conseil Général :

02 51 34 49 48www.vendee.fr / rubrique

animation jeunesse.animation.jeunesse@cg85.fr

Littoral sudLittoral nord

Cap sur les animationsd’été des jeunes Vendéens

Le Journal de la VendéeDu 30 mai au 12 juin 2005

Un chantier de jeunes est organisé àRocheservière par l’Association LoisirsJeunesse et le Patrimoine cerviérois,pour tous les jeunes de 14 à 18 ans ducanton qui ont envie de vivre, pendant14 jours, une formidable aventure endevenant de véritables bâtisseurs. Ledéfi ? Réhabiliter et mettre en valeur lesmurs des jardins des remparts du châ-teau. Mais ce séjour donnera aussi l'oc-casion aux vingt jeunes de participer àde nombreuses activités culturelles etsportives (VTT, kayak, visite du vieuxNantes et de l’abbaye de St Jeand’Orbestier, rallye photos...)

Prix : 75€ - Contacts et inscriptions :02 51 94 94 28 ou 02 51 94 97 41

Du 24 juillet au 6 aoûtDeviens un bâtisseur hors pair à Rocheservière !

Le Sud Vendée Challenge, c'estun peu comme un immense tournoialliant épreuves sportives et décou-vertes patrimoniales. Il ne vous resteplus qu'à imaginer un vaste terrainde jeu s'étendant du canton deL'Hermenault jusqu'au canton deChaillé-les-Marais, en passant par lecanton de Luçon. Quant aux épreu-ves, elles consistent à remporterdivers jeux de piste, d'observation etde déduction. Le tout permettant

aux quarante jeunes ados inscrits derassembler toutes les pièces d'unnichoir représentant les différentesespèces d'oiseaux vivant dans lemarais. Une aventure où les équipesdevront faire preuve d'ingéniosité etd’esprit sportif. Pour rester dansl'ambiance, les nuits se passerontsous tente.

Prix : 30€ - Contacts et inscriptions :02 51 29 23 96

Du 7 juillet au 9 juilletLe Sud Vendée Challengeest de retour !

Zoom sur le séjour quepourront vivre les 24 jeunesreporters en herbe du camporganisé pendant le festivalNocturnes Océanes placé cetteannée sous le thème de l'opéra.Pendant une semaine, ilsarpenteront les coulisses dufestival, glanant ici ou là lesinformations leur permettant deréaliser reportages vidéo etphotographique. Les jeunes

auront en plus la chance de pouvoirinstaller leur campement sous lesarbres du parc du Lycée Sainte-Ursule, à quelques pas du centreville de Luçon. Par ailleurs, la proxi-mité de la mer et de la base nau-tique permettra aux jeunes de profi-ter du char à voile, du canoë et desorties baignades.

Prix : 120€ (bons CAF et MSA accep-tés) - Contacts et inscriptions :02 51 29 23 96

Du 11 juillet au 17 juilletDeviens jeune reporter au festival Nocturnes Océanes

Une semaine de dépaysementattend les vingt jeunes qui auront lachance de partir à la découverte del'île d'Yeu, en parcourant notammentses rives sablonneuses, ses sitesmégalithiques et son château.Kayak de mer, randonnées, VTT, bai-

gnades, grands jeux et veillées sontau menu de ce séjour ouvert auxjeunes de 12 à 15 ans.

Prix : 200€ (bons CAF et MSA accep-tés) - Contacts et inscriptions :02 51 43 89 47

Du 16 au 22 juillet - Canton de Saint-FulgentEn route pour un séjour sur l'île d'Yeu !

VTT, canoë, tir à l'arc,courses d'orientation :voici un aperçu de ce quiattend les quinze jeunesde 12 à 17 ans qui déci-deront de se lancer dansl'aventure de ce camp iti-

nérant. Rien de tel, en effet, pourdécouvrir les secrets de la nature etrésoudre les nombreuses énigmesque cache le canton de Montaigu.

Prix : 48€ - Contacts et inscriptions :02 51 48 91 94

Du 25 au 28 juilletCamp itinérant sous toileà Montaigu !

Comment ne pas profiter dudépart du Tour de France enVendée pour organiser un séjourpour les jeunes au cœur de lacompétition ? “Les Coulisses duTour” est un projet d’enverguredépartementale combinantdécouverte de ce grand événe-ment sportif et initiation au journa-lisme.

Durant quatre jours, 24 adoles-cents, âgés de 14 à 18 ans, vontvivre au cœur même de la coursecycliste la plus connue au monde,tout en se mettant dans la peau dejeunes reporters lancés à la décou-

verte du monde de la presse. Mais leprojet ne s’arrête pas là car les déve-loppeurs culturels ont souhaité per-mettre à de jeunes handicapés departiciper à l’aventure. Six jeunesnon valides de l’association “LesAmis de la Villa Notre Dame”, pas-sionnés de cyclisme, vont vivre cetévénement sportif comme les autresjeunes, en allant à la rencontre deséquipes pour réaliser leur reportagevidéo, leur émission radio ou enco-re, leur journal sur le web. Ce séjourcontinuera, pour les 24 jeunes, parl’organisation d’une course cyclistehandisport en mars 2006, en colla-boration avec le Comité Régional

Handisport et le ComitéDépartemental deCyclisme. Une aventu-re qui donnera l’occa-sion aux jeunes repor-ters de côtoyer de plusprès, durant leur séjourestival, l’EquipeBouygues Telecom quia accepté de les soute-nir tout au long de ceprojet.

Prix : 50€Renseignementset inscriptions :02 51 05 68 02

Du 1er au 4 juillet - Séjour départemental “Les Coulisses du Tour”

Les jeunes Vendéens au cœur de la compétition

“Mêler les activi-tés ludiques à ladécouverte denotre patrimoine”

Po i n t d e v u ePhilippe de Villiers, Président du Conseil Général

Quel est l’objectif de ces activi-tés organisées pour les jeunesVendéens ?Elles ont deux buts. Le premierest d’offrir des activités de qualitéaux jeunes qui n’ont pas la chan-ce de partir en vacances ou, plusgénéralement à tous ceux qui,entre deux projets, disposent dequelques moments de tempslibre. Au total, ce sont plus decent cinquante activités qui sontcet été organisées partout dansnotre département, sous laresponsabilité d’un encadrementqualifié. La Vendée, deuxièmedépartement touristique deFrance, exerce une attraction trèsforte sur des visiteurs venus dumonde entier. La beauté de sespaysages et la richesse de sessites historiques sont ses deuxgrands atouts. Il est donc aiséd’organiser, dans tout notredépartement, des séjours quimêlent les activités ludiques avecla découverte de ce patrimoineformidable. Et c’est la deuxièmeraison pour laquelle nous organi-sons ces activités. Elles font pren-dre conscience aux jeunesVendéens du caractère unique etfragile de la Vendée qu’ils aurontplus tard le devoir de préserver.

Au-delà de l’été, les dévelop-peurs culturels proposent toutel’année des activités pour lesjeunes Vendéens ?Nous avons effectivement voulumettre en place, dans chaque can-ton, un développeur culturel chargéde l’animation jeunesse. Ce dernierest à l’écoute des foyers de jeuneset des associations, et est là pour lesaider à mener à bien leurs projets.Expositions, activités sportives ouculturelles, découverte d’un art ouapprentissage des techniques d’unmédia, le panel des activités propo-sées tout au long de l’année aux jeu-nes Vendéens est très large. Ellescontribuent à faire de la Vendée undépartement vivant et enrichissant.

Bocage

Sud Vendée

D u 3 0 m a i a u 1 2 j u i n 2 0 0 5 - N u m é r o 3 1

Cantons de Rocheservière, Saint-Fulgent, Mortagne-sur-Sèvre,Les Herbiers, Chantonnay, Les Essarts, Pouzauges et Montaigu

Autres activités proposées : journées roller, équitation, canoë, escalade,pêche, plongée, boomerang, sorties Futuroscope, Festival du jeu,

Atlantic Toboggan, Aventure Parc...Renseignements : 02 51 06 33 05

Cantons de Maillezais,St-Hilaire-des-Loges, Luçon,

Chaillé-les-Marais,l’Hermenault, La

ChâtaigneraieSte Hermine, Fontenay,

Autres activités proposées :journée de rénovation du petit

patrimoine, week-end “Plaine deZik”, séjour “Terrain d’Aventures”,

jeux inter-villages, festival dethéâtre, stage foot et culture...

Renseignements : 02 51 87 21 96

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Les skippers du Vendée Globe ontaccosté une nouvelle fois auxSables d'Olonne le 7 mai dernierpour recevoir une dernière “stan-ding ovation” d'un public joyeuxamassé sur la plage.

De bout en bout, ce VendéeGlobe aura été exceptionnel. La soi-rée de remise des prix, le samedi 7mai, a en effet clôturé brillammentcette cinquième édition. Dès 20h un

public nombreux assaillait le remblaides sables sous un soleil généreux.Leur point de ralliement : une scènegéante surmontée d'une oeuvre d'artmonumentale qui représentait uncoeur dans un globe arborant lenom mythique : Vendée Globe.

Les héros du Vendée Globe

A 22h ce sont ainsi 100 000 per-sonnes qui ont été éblouies par un

flot de lumière annonçant l'ouverturedes festivités. Pour se remettre dansle bain, un film a été projeté sur desécrans géants, retraçant les plusgrands moments de ce VendéeGlobe, du départ mythique desSables aux arrivées qui attirèrent àchaque fois une foule émue etjoyeuse... Et durant deux heuresinoubliables, les spectateurs ont purevivre, avec les héros de cette édi-tion, la folie de ce tour du monde

sans escale et sans assistance.Histoire d'une Karen Leibovici qui a“ramé” durant sa remontée del'Atlantique, faute de vent, péripétiesdu vétérinaire Jean-Pierre Dick quis'est mué en un véritable MacGiver,exploit inédit de l'Anglais MikeGolding qui a terminé sa coursesans quille... Les apparitions de cescircumnavigateurs ont été ponc-tuées par des films envoûtants.Moments de joie et de grosse solitu-de des marins, découvrant un peuplus au public la folie de cette aven-ture : plaisir d'une douche à l’eau demer, petit tour dans le mât à 26 mè-tres de haut, blessures qui ne gué-rissent pas à cause du sel... La paro-le a même été donnée aux enfantsqui ont partagé ce qu'ils avaient rete-nu de cette course. Une onde de rirea parcouru la foule quand une petitefille a avoué : “J'aimerais bien que laprochaine fois ce soit mon papa quigagne. Il a assez de graisse pourtenir le coup”.

9 novembre 2008 : prochaindépart

La tension est montée d'un cranlorsque Jean Le Cam a grimpé sur le

podium. Arrivé second après uncombat de titans, le Roi Jean a suconserver son trône de bout entrain... Et puis le ciel s'est éclairé demille couleurs pour accueillir celuiqui a pulvérisé tous les records :Vincent Riou, vainqueur en 87 jours,10 heures et 47 minutes. Philippe deVilliers s’est réjoui de couronner untel héros revenu d'une édition quis'est déroulée sans aucun drame.“Je suis ému de voir depuis quinzeans cette course exceptionnelleporte le nom de la Vendée”. La fouleétait en liesse lorsque Vincent “Leterrible” a levé son trophée au ciel.Les skippers, venus rejoindre le tan-dem, ont alors fait joyeusementexploser le champagne pendantque le ciel s’embrasait. Un feu d'arti-fice exceptionnel, sur fond demusiques de film tonitruantes, a litté-ralement submergé le public. Lesyeux tout éclairés, les Vendéens ettous ceux qui avaient fait le déplace-ment, pleins de belles images entête, se sont enfin résignés à tournerla page du Vendée Globe2004/2005. Mais le président duConseil Général a fixé le prochainrendez-vous : le 9 novembre 2008 à13h01...

Le fait de la quinzaine Le Journal de la VendéeDu 30 mai au 12 juin 2005

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Tribunes des Groupes de l’Assemblée DépartementaleUnion pour la Majorité Départementale

L’un des enjeux cruciaux de ces prochaines années est l’approvisionnement en eau des Vendéens. Le Conseil Général en est bien conscient, et a convoqué dès octobre 2004 une assemblée extraordinaire pour définirles mesures urgentes à mettre en œuvre rapidement. L’objectif : trouver 10 millions de m3 supplémentaires d’ici 15 ans. D’ores et déjà, le syndicat départemental Vendée Eau, qui regroupe la quasi-totalité des commu-nes vendéennes, s’est mis au travail pour étudier et mettre en place toutes les solutions possibles. Parmi elles, la recherche en eaux souterraines, insuffisamment exploitée puisqu’en Vendée 90% de l’eau potable pro-vient des eaux de surface. A cet effet, plus de soixante-dix forages expérimentaux seront effectués en Vendée, principalement sur le massif granitique de La Roche-sur-Yon. Certains commencent d’ailleurs à donner desrésultats, notamment celui de Beaufou, qui pourrait être exploité rapidement. Mais l’on sait bien que le sous-sol vendéen est loin de contenir les volumes dont la Vendée a besoin, du fait principalement qu’une grandepartie de la Vendée est située sur un sol granitique, peu propice à la présence d’eau en grande quantité. C’est pourquoi, parallèlement à la recherche en eaux souterraines, d’autres mesures vont être mises en place,dont la création d’un barrage sur l’Auzance. Celui-ci permettra de fournir plus de quatre millions de m3 d’eau par été. Au final, un barrage est d’ailleurs moins coûteux qu’un forage, puisqu’il faut des dizaines de foragespour parvenir à la quantité d’eau produite par un seul barrage. La solution des carrières utilisées comme retenues des surplus d’eaux hivernales est également envisagée par le Conseil Général, notamment dans cellede Grammey à Talmont. Par ailleurs, des recherches poussées sont actuellement menées par les spécialistes de Vendée Eau dans le domaine scientifique. La désalinisation des eaux de mer, ou des eaux saumâtres duMarais breton, est ainsi à l’étude. Dans le domaine de l’eau, aucune solution n’est à écarter d’emblée, tant l’enjeu est grand. Mais c’est également l’affaire de tous et une campagne d’information sur les économies d’eauque l’on peut effectuer dans les foyers sera menée prochainement. Il est dommage, enfin, que certaines solutions qui permettraient d’économiser l’eau l’été soient actuellement retardées par les lourdeurs technocra-tiques de certaines collectivités. Ainsi, le Conseil Général attend toujours l’accord des Conseils régionaux des Pays de la Loire et de Poitou-Charentes pour creuser des retenues de substitution, notamment dans le sudVendée. Celles-ci permettraient pourtant de stocker de l’eau durant l’hiver pour la réutiliser afin d’irriguer les cultures en été, et de gagner ainsi des volumes pour faire face à la surconsommation estivale.

Le Groupe des élus socialistes et républicains

Eau en Vendée : mettons tous les usagers autour d'une table !En octobre 2003, la réalisation de 10 réserves d'eau bâchées dans le bassin de l'Autize a été confiée à la Compagnie d'Aménagement des Côteaux de Gascogne par le Syndicat Mixte du Marais Poitevin, quia conclu une convention publique d'aménagement (opération alors estimée à 10,5 M€ H.T.). Ces aménagements sont financés totalement par la Collectivité. Comme le relèvent la L.P.O. et la Coordination pourla Défense du Marais Poitevin, plus de 100 M€ bénéficient à 120 irrigants au plus. Un comité représentatif ouvert à la gestion de l'eau, tous usages confondus, intégrant les représentants d'usagers, les consom-mateurs, doit être mis en place. En effet, une meilleure répartition de l'eau doit être faite entre les usagers : 45M/an de M3 d'eau pour l'alimentation en eau potable en Vendée (touristes inclus), 75M de M3 d'eaupour l'irrigation des terres actuellement. Sur 60 Millions de M3 d'eau prélevés dans les eaux souterraines, 70% sont affectés à l'irrigation, 13% à l'aquaculture, 10% à d'autres usages divers et 7% à l'alimenta-tion en eau potable. Il faut inverser cette tendance ! En outre, l'ère des barrages est bien révolue : après l'annulation de la DUP sur la Trézance (17), le Conseil Général de la Mayenne vient de renoncer défini-tivement à celui de St Calais. Est-il possible que nous fassions moins bien que nos voisins ? Sans parler de l'utilisation des eaux alluviales de la Loire, compte tenu que les canalisations existent depuis 1976,il existe aussi des possibilités côté carrières : La Joletière (Mervent) représente 3,5M de M3 d'eau, celle des Coux, 1M. La Grammière de Grammey à Talmont pourrait être utilisée vu le contexte touristique,mais actuellement pas avant 30 ans. Le Département a d'ailleurs voté une résolution visant à utiliser les carrières pour l'alimentation en eau potable et nous nous en réjouissons. Toutefois, pourquoi avoir acquisla Carrière de Cheffois avec la Taxe des Espaces Sensibles, alors qu'une carrière est artificielle ? En 2004, près de 62Ha ont été acquis avec cette taxe pour un coût de 730 000€. Carrières de la Joletière, deCheffois, nappes alluviales de la Loire, ressources en eaux souterraines…, il devient vital de mettre tous les usagers autour d'une table (agriculteurs, industriels, associations, consommateurs…) pour unemeilleure redistribution de l'eau, sachant que l'eau de qualité doit être prioritairement affectée à l'alimentation en eau potable. Tous les vendéens doivent s'approprier ce débat car il les concerne tous !

Vous l'attendiez... il est arrivé ! Depuis quelques jours, le livre officiel duVendée Globe 2004/2005 est disponible dans tous les points de vente.Rédigé par les quatre journalistes qui ont raconté le Vendée Globe au jourle jour tout au long de ces quatre mois sur le site internet de la course, cesuperbe livre de 240 pages raconte, semaine après semaine, la grandeaventure vécue par ces marins d´exception. Illustré de nombreusesphotos, dont certaines ont été prises par les skippers eux-mêmes, cetouvrage embarque le lecteur pour 14 semaines de mer éprouvantes maisheureuses, au rythme du Vendée Globe 2004/2005. On y retrouve ainsiavec bonheur les émotions du départ, la fabuleuse descente del’Atlantique, le passage des trois grands caps, les échecs de certains, lessuccès des autres, les doutes, les casses ou les réparations. Des extraitsde vacations, de carnets de bord, une rétrospective des éditions précé-dentes, le classement complet et détaillé, les chronos réalisés, des élé-ments de cartographie ou des por-traits originaux des vingt skippersviennent également compléter cetouvrage à feuilleter sans modéra-tion, pour rêver encore un peu jus-qu’au prochain départ.

Prix de vente : 39,90 euros TTCCommandes : mer.media@wanadoo.fr /02 99 23 83 83 / par courrier à Mer &Media, BP 16144, 35761 Saint-Gregoirecedex (joindre un chèque à votre com-mande, les frais de port sont offerts).

Commandez le livre officiel de la course

VENDÉE GLOBE - Retour sur la remise des prix qui avait lieu le 7 mai dernier

100 000 personnes ovationnent les héros de l'édition

Un show géant, à la hauteur de l’immensité du défi réalisé par les skippers du Vendée Globe.

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A découvrir Le Journal de la VendéeDu 30 mai au 12 juin 2005

Site touristique incontournabledont la fréquentation ne cesse decroître, la Maison de la Rivière, àSaint Georges de Montaigu, enta-me une saison prometteuse avecdes attractions nouvelles.

Ancien moulin à eau entièrementrestauré pour accueillir un centre dedécouverte sur le monde de la riviè-re, sous l'eau comme sur ses ber-ges, la Maison de la Rivière reçoitchaque année un public de plus enplus nombreux sur son parcours ori-ginal et ludique. “Pour enrichir enco-re sa muséographie, nous avonsrenouvelé cette année la bande-sonde la visite, augmenté le nombre decasques-audio et installé un nou-veau module interactif consacré à lachaîne alimentaire. Par ailleurs, dès2006, nous revaloriserons les bala-

des en barque qui sont proposéessur le site, en y créant un nouvelembarcadère permettant de déve-lopper les promenades guidées etd'accueillir de nouvelles grandesbarques pour les groupes”, expliqueAntoine Chéreau, président de laCommunauté de Communes.

Initiations à la pêche

Par ailleurs, les promenades noctur-nes sur la Maine, jusqu'alors réservéesaux résidents du Village vacances,seront accessibles au grand publicautour de deux grands thèmes : la floreet l'ornithologie. Enfin, de nombreusesanimations spécifiques, journéesdécouvertes et jeux de pistes, serontcréées pour les centres de loisirs et desinitiations à la pêche seront proposéesaux publics enfants et adultes.

Ouvert tous les jours de 14h à 18h, ledimanche et les jours fériés, de 14h à19h

Tarifs centres de découverte : adultes:4,5€, enfants: 3€Renseignements : 02 51 46 44 67

TOURISME - Maison de la RivièreLes nouveautés de cette année

Les participants au festivalSimenon découvriront, avec lasortie du dernier livre de MichelCarly, les liens du romancierbelge avec la Vendée.

A l’occasion du festival Simenon,qui se déroulera du 11 au 25 juinaux Sables d’Olonne, Michel Carly,l’un des plus grands spécialistes dupère deMaigret, pré-sentera sondernier ouvra-ge, Simenon,les annéess e c r è t e s .Michel Carlyraconte la viede Simenonen Vendéedurant la guer-

re, desquelles il sortira à jamaismarqué. Difficile pour l’homme,cette période n’en inspirera pasmoins plusieurs de ses meilleursromans, de La chambre bleue àL’homme du train, en passant par Lamaison du juge et Les vacances deMaigret.

Un guide pour flâner en Vendée

Emaillé d’anecdotes et de témoi-gnages directs, ce livre explore auplus intime un romancier complexe,un homme à la fois fragile, lucide etfougueux. Il se révèle aussi un guideprécieux pour flâner en Vendée,dans cette Vendée de Simenon,secrète, intime et sensuelle.

Simenon, les année secrètes Vendée1940-1945, Editions d’Orbestier 19 euros

LIVRE - Festival SimenonLes années secrètes du père deMaigret dévoilées par Carly

Le comédien Michel Bouquetsera à l'affiche de la prochaine sai-son des Spectacles de Vendée dansla pièce d'Eugène Ionesco Le roi semeurt. Le rôle-titre qu’il y joue lui apermis de décrocher il y a quelquessemaines, à Paris, le Molière 2005tant convoité par ses pairs. Un gagede qualité supplémentaire pour lesSpectacles de Vendée, qui réussis-sent chaque année davantage àmettre à la portée de tous lesVendéens les plus grands événe-ments culturels du moment. Et outrecette petite merveille du théâtre quise jouera aux Atlantes en février pro-chain, la programmation 2005/2006a convoqué les plus grands artistes,à l’instar de Barbara Hendricks, quise produiront un peu partout dans le

département et toujours aux tarifs...les plus bas !

“Activ.Com”, la brochureenfance/jeunesse du cantonde Rocheservière

Le deuxième numéro d’Activ.Com,bulletin intercommunal répertorianttoutes les animations s’adressantaux enfants et aux jeunes du cantonde Rocheservière, vient tout juste desortir. Réalisée en partenariat avec laCAF, cette brochure est distribuée,trois fois dans l’année, à l’ensembledes familles du canton. L’intérêt dudocument est qu’il déploie toute lapalette d’animations ludiques et cul-turelles proposées aux enfants âgésde 3 à 18 ans. Sous forme de troisvolets, “Activ.Com” reflète l’ensembledu travail des animateurs du canton :un premier volet présente les diffé-rentes structures d’accueil ouvertesaux enfants, le deuxième dresse laliste des activités réservées aux pré-ados, avec bulletin d’inscription joint,et, enfin, le troisième volet concerneles infos des jeunes de plus de 15ans.

Renseignements : 02 51 94 94 28 ouwww.cc-canton-rocheserviere.fr

Salon de la décorationà Saint Jean-de-Monts

Les 4 et 5 juin prochains aura lieu aupalais des Congrès de Saint Jean-de-Monts le salon de la décoration etdes ateliers créatifs “Instants déco”.Tout au long de ce week-end, unecinquantaine de professionnels ysera réunie pour exposer ses créa-tions, conseiller les visiteurs et leurfaire découvrir les toutes dernièrestendances du moment.

Renseignements : 02 51 59 60 61 -Entrée: 3€, salon ouvert de 10 h à 19hRetrouvez tout le programme surwww.rdv-indigo.com

Avec l'installation du champion deconcours complet RodolpheScherer, le site de la ferme desPresnes, situé à la sortie de StGervais dans le marais Breton,trouve un nouveau souffle. Petittrot de présentation autour desnouveaux aménagements.

“Grâce à l'investissement duConseil Général et de la commune,le bâtiment qui me sera loué seradigne des plus grandes écuries...”Au milieu des murs gris sans toit oùdes ouvriers travaillent assidûment,Rodolphe Scherer, le Vendéenchampion de concours complet*,se promène comme s'il était déjàchez lui... “D'abord, on aura deuxstudios pour des personnes endéplacement ou des veilleurs.Ensuite, là, on aura dix boxes. Puis,dans le prolongement une sellerie eten face une salle de soins et unesalle de douche. Et encore dixboxes... Les vingt chevaux que j'ac-cueillerai ici font partie de l'élite inter-nationale. Il faut les choyer commedes athlètes de haut niveau ! Enplus, la plupart des chevaux que jemonte ne sont pas à moi : ce sontdes propriétaires qui me les confientpour que je les entraîne et que je leurfasse atteindre un niveau de compé-tition. Rodolphe Scherer, s'excuse : Ilfaut que je change les chevaux dansle marcheur.” Juste derrière le bâti-ment en construction, une sorte de

manège couvert et fermé permet eneffet à huit chevaux de tourner sanscavalier... “Un cheval de haut niveaudoit sortir au moins trois heures parjour... Seul je ne pourrais pas. Avecle marcheur, quand je monte un che-val à 9h00, il a déjà tourné 40 minu-tes.” Le roulement effectué, direc-tion l'imposant camion-car... Unevéritable maison que le sportif a rap-portée d'Angleterre où il vient depasser plusieurs années. “Cet hiver,quand je voulais m'entraîner, je met-tais mes chevaux dans le camion etj'allais à Saumur où se trouve un trèsgrand manège.” Mais des hiversentre St-Gervais et Saumur,

Rodolphe Scherer n'aura plus à enpasser a promis Michel Dupont, leconseiller général du canton deBeauvoir... Car cet été, un nouveaumanège naîtra sur la ferme desPresnes. “On est en mesure d'occu-per toute l'année ce manège, ren-chérit l'intéressé, moi pour l'entraîne-ment, le poney club pour la forma-tion, l'antenne des Haras pour la pré-sentation des chevaux et la SociétéHippique Rurale de St Gervais pourorganiser de grands événements enintérieur.” Avec soixante-dix mètresde long et trente de large, ce manè-ge sera d'ailleurs l'un des plusgrands de Vendée. “Nous voulions

vraiment que Rodolphe rejoigne St-Gervais. Car avec lui, nous avons pumettre en place un projet global dedéveloppement du site. Par exem-ple, le poney-club bénéficiera aussid'aménagements : vestiaires, club-house, hangar à foin, fosse àfumier...”, explique Michel Dupont.

Développer le tourisme équin

Assis confortablement dans lecanapé à l'arrière de son camion, lechampion continue à présenter sonprojet. “L'idée est qu'en m'installantici, le site des Presnes soit mieuxreconnu localement - car les gensqui amèneront leur enfant faire untour de poney découvriront le cheval

sous un nouvel angle - et internatio-nalement, parce que des Espagnolsviendront prendre des cours chezmoi, des Italiens viendront me confierleurs chevaux ou des Anglais vien-dront en acheter.” Déjà, RodolpheScherer a installé une véritableentreprise créatrice d'emplois.Maréchaux-ferrants, vétérinaires,palefreniers, agriculteurs, selliers...“Et pourquoi ne pas développer letourisme équin à St Gervais?”, termi-ne-t-il l'œil brillant...

* Le concours complet est une dis-cipline qui se dispute en trois man-ches avec le même cheval et lemême cavalier : dressage, crosscountry et saut d'obstacle.

SAINT-GERVAIS - Création d'un pôle équestre dans le marais Breton

Rodolphe Scherer met le site des Presnes au galop

L'histoire du cheval à St-Gervais nedate pas d'hier. Déjà en 1662, les che-valiers des armées du roi participaientà la foire la plus importante de lacontrée : le cheval de St-Gervais étaiten effet réputé pour être le cheval d'ar-me par excellence. Et en 1846, Louis-Philippe érigea le site en circonscrip-tion des haras nationaux où se trou-vaient des étalons ainsi qu'une zoned'élevage. Dans les années 1970, l'en-semble de ses installations a été rebâ-ti sur le site de la ferme des Presnesaux côtés du poney-club et des aménagements de la Société hippique ruralede St-Gervais, qui organise de grands événements annuels autour du cheval.

Saint-Gervais : une ville équineRodolphe Scherer, de retour d’Angleterre, compte bien faire prendre un véritable essor à Saint-Gervais.

SPECTACLES DE VENDÉE - Michel Bouquetreçoit un Molière 2005 pour Le roi se meurtLes choix du Conseil Généralconfortés

La Maison de la Rivière propose des balades en barques le long de la Maine.

Sortir en Vendée

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Le Journal de la VendéeDu 30 mai au 12 juin 2005

Les nuits de Richard Coeur de LionFranchissez le mur du temps

Les 22,25 et 29 juin pro-chains, le châ-teau de Talmont-Sa in t -H i la i reaccueille à nou-veau les visiteurspour ses célèb-res nuits deRichard Coeurde Lion. Parti en

croisades, ce dernier nous embarquedans son périple : les batailles d'Orient,

les victoires triomphales puis sa capture,sur le chemin du retour, aux confins duDanube. Le décor est planté, le châteauilluminé, la balade peut commencer....Magique, envoûtante, surprenante...Cette mise en scène apparaît aujourd'-hui comme l'un des plus beaux specta-cles de la côte Atlantique. Guidée pardes bornes audio qui retracent l'histoiredu fils d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri IIPlantagenêt, la balade nous emmène àla découverte d'un univers à la fois mys-térieux et féérique fait d'images (projec-

tion sur les murs et les sols du château),de sons et de senteurs. Vous passerezde pièce en pièce, émerveillés à larecherche du passé glorieux du châteauet de ses illustres fondateurs. A consom-mer sans modération, de nuit mais ausside jour, puisqu'en plus de ces grandesvirées sous la lune, le château deTalmont propose aussi des visites sousla lumière... du soleil !

Renseignements : 02 51 90 27 43Tarifs : adultes: 7,45€, enfants: 3,20€

LES 22, 25 ET 29 JUIN

Nouvelle animation au Logis de la Chabotterie“J'ai descendu dans mon jardin...”

Le soleil revenu, les jardins re-trouvent leurs mille couleurs estivales etleurs délicieuses odeurs enivrantes. Etle logis de la Chabotterie, avec sa rose-raie, son allée cavalière ou son jardin àla française, s'est déjà paré de ses plusbeaux atours floraux. Chacun est doncinvité à découvrir cet écrin de verdureles 11 et 12 juin prochains lors du week-end inédit, riche en animations, “J'aidescendu dans mon jardin...”

Les jardins animés

Pendant deux jours, le parc duLogis retrouvera ses airs d'antan et lesvisiteurs seront plongés dès le samedisoir dans l'ambiance raffinée d'une fête

champêtre telle qu'on la donnait dansles jardins au XVIIIeme : récital de clave-cins (à 17h00), donné dans le cadre duPrintemps des Arts, buffet en costu-mes (à partir de 19h00), animationspar La Compagnie Baroque, jeux delumières... L'après-midi du dimanche(de 14h00 à 18h30) permettra égale-ment aux visiteurs de faire un bon deplusieurs siècles en arrière. Chaqueclairière, chaque bosquet, chaque haiesera transformé en scène naturellequ'occuperont musiciens et autresartistes. L'occasion pour chacun d'é-couter des airs d'opéra ou des fablesen français d'époque, et de participer àdes animations diverses : cours dedanse ou de maquillage, tours de

magie, visitesguidées, specta-cle de marion-nettes pour lesenfants et sur-prenants funan-bules marchantà l’envers à huitmètres de haut...Un beau week-end familial en per-spective !

Tarifs : Samedi - concert 15€, buffetcostumé 25€ (Réservations obligatoires : 0251 56 12 86) / Dimanche - accès gratuit auxjardins et aux animations / Le week-end -visite du logis aux tarifs habituels -Renseignements : 02 51 42 81 00

LES 11 ET 12 JUIN

Ecole du patrimoineDes “stages adultes” entre terre et ciel

Au mois de juin, l'EcoleDépartementale du PatrimoineHistorique et Naturel propose auxadultes qui le souhaitent de venir s'i-nitier aux techniques de la peintureou de la terre cuite lors des deux

stages qu'elle organise prochaine-ment à Soullans et Nieul-sur-l'Autise.

Le 11 juin :stage Ciel et Espace au MuséeMilcendeau-Jean Yole à Soullans etau Port du Bec à Bouin, animé parl'artiste-peintre Frédéric Mercier.Réalisation, en une journée, d'unpaysage avec le ciel pour sujet prin-cipal. Par l'observation minutieusedu ciel, appréhension des notionsde paysage et de composition :ligne d'horizon, perspective des élé-ments végétaux et de la lumière, for-

mes, couleurs, spectre lumineux,notes graphiques...

Le 25 juin :à Nieul-sur-l'Autise, atelier terre cuiteanimé par l'artisan briquetier Jean-Paul Gauvrit. Découverte des trésorsde terre cuite de l'Abbaye deMaillezais, puis réalisation de car-reaux en terre cuite, dont la cuissonsera confiée à un professionnel.

Renseignements et inscriptions :02 51 42 46 46 / Les stages se déroulentde 9h30 à 17h30 / Tarif: 45€ la journée

LES 11 ET 25 JUIN

Printemps des Arts

Six concerts en VendéeMêler les jeunes talents aux artis-

tes les plus prestigieux, illustrer “lafusion des arts” tout en valorisant lepatrimoine architectural : tel est l'ob-jectif du Printemps des Arts qui sepoursuit depuis vingt ans et qui seraen Vendée, du 10 au 18 juin pro-chain, pour faire résonner dans leschapelles, les églises ou lesabbayes les plus beaux airs de lamusique baroque.

Vendredi 10 juin - 21 h Abbaye St Jean d’Orbestierau Château d’OlonneMonteverdi : Selva morale par l'en-semble vocal de Nantes - dir. PaulColléaux

Samedi 11 juin - 17 hLogis de la Chabotterie Aux sources italiennes de LouisCouperin (Frescobaldi, Froberger, L.Couperin) avec Noëlle Spieth(Grand Prix de l’Académie CharlesCros 2004)

Dimanche 12 juin – 15 hEglise de La Barre de MontsFrescobaldi : Polyphonies romai-nes par Aria Voce - dir. Philippe LeCorf

Jeudi 16 juin - 21 hChapelle des Ursulines à LuçonMonteverdi, Carissimi, Rossi avecDaphné Touchais, soprano,

Bertrand Cuiller, clavecin - FrédéricBaldassaré, violoncelle

Vendredi 17 juin - 21 hEglise de St-Etienne du BoisCantates de Bach par La Simphoniedu Marais (co-partenaire duconcert), dirigée par Hugo Reyne

Samedi 18 juin - 21 hPrieuré de Grammontà Saint-Prouant Monteverdi : Madrigaux guerriers etamoureux par A Sei Voci - dir.Bernard Fabre Garrus

Réservations : 02 40 20 69 70

DU 10 AU 18 JUIN

Festival des AbbayesPlus que deux dates !Il ne vous reste désormais plus quedeux soirées pour profiter de la pro-grammation exceptionnelle du festi-val des Abbayes : ne les ratez pas !

Vendredi 3 juinà 21h en l'église de Nieul sur l'AutiseEnglish Chamber Orchestra :Concerto Brandebourgeois de Bachet Arias du Messie de HaëndelVendredi 10 juinà 21h en l'église de Nieul sur l'AutiseDiabolus in Musica et la Maîtrise desPays de Loire : Le Livre Vermeil deMontserrat

Réservations : 02 51 50 43 10tarif plein : 10€, réduit : 7€

LES 3 ET 10 JUIN

Peinture et sculptureGrasla sous l'inspirationdes réfugiés

Avant que sonne le début d'unenouvelle saison du spectacle “Surles pas d'Amandine”, le refuge deGrasla s'offre une avant-première,en organisant, le dimanche 5 juin,son quatrième concours de peintu-re et de sculpture. Sur le thème des“réfugiés”, qui trouve évidemmentà Grasla une résonance toute par-ticulière, chacun pourra donnerlibre cours à son talent et à soninspiration. Tout au long de la jour-

née, les cabanes du refuge serontouvertes et un groupe de jazz ani-mera la forêt. Le concours sedéroulera de 9h à 17h, les résultatsétant proclamés à 18h. Un verre del'amitié, servi à 18h30, clôturera lajournée. A noter que les visiteurspourront participer au jury endécernant le Prix du public.

Renseignements :02 51 42 96 20 ou 02 51 43 85 90

DIMANCHE 5 JUIN

Cédéthèques de VendéeFestival “Les Arts en scène”

Des animations musicales sontproposées dans les Cédéthèques deMontaigu et de La Gaubretière à l’oc-casion du festival “Les Arts en scène”qui se déroule jusqu’au 23 juillet. Le 4juin, les spectateurs auront la possibi-lité d’approfondir leurs connaissan-ces musicales. En effet, dès 15 h 30,Hugo Reyne animera un atelier-

découverte de la flûte, du flageolet etdu hautbois à Montaigu, une anima-tion proposée en prélude au specta-cle “Les Oiseaux” interprété par laSimphonie du Marais, à 20h30.Vendredi 10 juin, à 20h30, place auspectacle de Commedia dell’arte“Donna Giovanni” interprété par lacompagnie Bel’Viaggio. Véritable

reprise de Don Juan au féminin, cettetragicomédie enchaînera jeux demasque, improvisations, chants,danse, escrime et interventions dupublic. La soirée aura lieu dans lacour intérieure de la cédéthèque, àMontaigu.

Renseignements : 02 51 06 43 43

A PARTIR DU 4 JUIN

Con Exposition et découverteDécouvrez le mondedes insectes à Réaumur

Depu isle début dumois de mai etjusqu’à la finseptembre, lemanoir deRéaumur met àl’honneur lesinsectes, quele savant ven-déen dont lelieu porte lenom étudiaavec tant depassion. Ainsi,une exposition

“insectes du bocage” présente auxvisiteurs une série d’insectes natura-lisés par Yvan Boissonnot, desphotographies de Christian Goyaudet des peintures de Jean-LouisVerdier. Par ailleurs, le manoir deRéaumur propose également unesortie de découverte et d’observa-tion du mode de vie des insectes,menée par un entomologiste lelong des allées entourant le manoir.

Exposition gratuite avec la visite, sinon2€ - Sortie sur réservation au 02 51 57 9946 ; adultes : 5€ ;enfants de 8 à 13 ans : 3€

JUSQU’AU 30 SEPTEMBRE

Exposition à St-Benoist/MerPeintures et calligraphies de Slim

Exposition d’aquarelles etdémonstration de calligraphie, telest le programme de la manifesta-tion culturelle “Voyage au Pays desmille et une nuits” proposée par l’of-fice de tourisme de Saint-Benoist-sur-Mer. Durant trois jours, la sallepolyvalente de la commune prendrales couleurs des œuvres picturales

et calligraphiques de l’artiste Slim.Les spectateurs, et les écoles descommunes environnantes invitées,pourront découvrir cette expositionle 10 juin, de 13h30 à 20h et les 11et 12 juin, de 10h à 20 h. L’entrée estgratuite.

Renseignements : 02 51 30 85 85

LES 10, 11 ET 12 JUIN

Nouvelle exposition d'AnnieGuyonneauVendée, morceaux choisis

Annie Gyonneau, artiste-peintrevendéenne, propose une nouvelleexposition dans son atelier-galeriede Beaulieu-sous-la-Roche. Unevingtaine de tableaux, regards origi-naux sur les gens et les terroirs deVendée, compose un paysage atta-chant que l'artiste présente sous letitre “Vendée, morceaux choisis”.

Exposition visiblejusqu'au 30 octobre,tous les jours (sauf ledimanche) de 15h à19h - La GachetièreBeau l i eu -sous- laRocheRenseignements : 0251 98 84 95

JUSQU'AU 30 OCTOBRE

La Simphonie du marais se produira le 7 juin à St Etienne du Bois, pour fêter le centenaire de l’église.

Sortir en Vendée Le Journal de la VendéeDu 30 mai au 12 juin 2005

11

Les Foulées du Gois19ème course contre la marée

30 athlètes se préparent à défierles vagues et le courant pour legrand plaisir des spectateurs mas-sés sur les dunes, lors des Fouléesdu Gois, cette course mythiqueorganisée par l’association Les Amisdu Gois durant laquelle les coureurs,soumis à une solide préparationdepuis des mois, traversent le Gois,depuis Noirmoutier jusqu’à la côtede Beauvoir-sur-Mer. Les noms dequelques athlètes ont déjà étédévoilés. Ainsi, le Belge Philippe deSmet, vainqueur en 2004, remettrason titre en jeu tandis qu’à sescôtés, Omar Bekkali, le FrançaisFabrice Chaumaud, le RwandaisNuyemenpa ou encore le ChilienValérie Tatchinski offriront sansaucun doute à la foule un spectacledes plus passionnants. La présenta-tion de ces sportifs de haut niveau

aura lieu à 16 h15. Mais avant depouvoir assister à ce véritable défisportif qui débutera vers 17h30, lesspectateurs sont invités à venirassister aux autres courses. À 12h,les jeunes nés en 94/95/96 dispute-ront une course de 1 000 m tandisqu’à 12h30, ce sera au tour des jeu-nes nés en 92/93, sur 1 500 m cettefois. Puis, place aux adultes qui s’af-fronteront sur 8 000 m lors de deuxcourses populaires. La première,réservée aux hommes nés avant 88,commencera à 14h, tandis que celleréservée aux femmes aura lieu àpartir de 15h. Les inscriptions sont àprendre dès maintenant ou surplace, dès l’ouverture du site, à par-tir de 10h45.

Renseignements et inscriptions :02 51 68 71 13 ou 02 51 93 15 09

DIMANCHE 12 JUIN La Mie Câline Basket Go Les meilleurs minimes deFrance à St-Jean-de-Monts

Après huit mois dequalification, l'heureest à la finale pour l'é-dition 2004/2005 de laMie Câline Basket Go.Les 11 et 12 juin, c'estdonc à St-Jean-de-Monts, siège histo-rique de l'entreprisevendéenne La MieCâline, que se retrou-veront les meilleursminimes français debasket. Onze clubspartenaires vendéens et deux centcinquante bénévoles encadrerontles jeunes sportifs, garçons et fillesde 13 à 15 ans, qui, en deux jours,se disputeront pas moins de deuxcents matchs ! Le parrain de cetournoi d'envergure nationale, BorisDiaw, membre de l’équipe deFrance et joueur des Atlanta Hawksen NBA, sera même présent à cettegrande finale et remettra leurs tro-phées aux vainqueurs. A n'en pasdouter, cette huitième édition estvraiment celle de la maturité : La Mie

Câline Basket Go estaujourd'hui une réfé-rence incontournablepour la FédérationFrançaise, les clubs etles éducateurs. Au fildes années, cettecompétition, qui, àchaque édition, fait serencontrer plus de10 000 joueurs etjoueuses dans lesraquettes, a permisd'améliorer la pratique

du basket-ball et de motiver les jeu-nes autour du ballon orange...

Matchs gratuitsProgramme : Samedi 11 de 13h à 19h à St-Hilaire-de-Riez, Le Fenouiller, Sallertaine, Le Perrier,St-Jean-de-Monts, St Révérend / Ledimanche de 9h à 12h à St-Jean-de-Monts, St-Hilaire-de-Riez, St Révérend,Chaize-Giraud, et consolantes à Boin, LeFenouiller, Soullans, Sallertaine / Finalesde 13h à 17h à la salle omnisports de St-Jean-de-MontsRenseignements : 06 03 06 55 05

LES 11 ET 12 JUIN

7 courses aux Terres Noires de la Roche-sur-YonComme à Longchamp, mais mieux qu'à la télé !

Grand rendez-vous équestre le12 juin à l'hippodrome des TerresNoires... Sept courses seront eneffet disputées : cinq au trot (attelé),dont le Grand Prix du ConseilGénéral, et deux au galop (plat). Achacune d'entre elles, une quinzainede jockey s'alignera au départ.Comme à Longchamp, les amateursde paris pourront tenter leur chanceau PMH (Pari Mutuel Hippodrome)et avoir quelques sueurs froides lorsdes épreuves qui se courront sur 2400 à 2 600 mètres. Mais surtout, ilsera possible aux spectateurs dequitter la tribune de huit cents placespour assister en direct à la pesée, aurond de présentation, à l'échauffe-ment... L'occasion de découvrir unediscipline internationale autrementque via le petit écran et de faireconnaissance avec les hommes aux

casaques colorées ou d'approcherles chevaux que l'on nomme par desnuméros !

Horaires : à partir de 14hTarifs : 5€ pour les hommes, gratuit pourles femmes et jusqu'à 15 ans

DIMANCHE 12 JUIN

Nouvelle course d’orientation à TiffaugesLa Barbe-Bleue envahit la vallée de la Sèvre

Le dimanche 5 juin, Tiffaugesaccueille la Barbe-bleue, coursed’orientation qui vient remplacer letraditionnel raid multisports de ceshuit dernières années. Entre raid,trail, randonnée et course d’orienta-tion classique, cette nouvelleépreuve, encore très peu pratiquéedans la région, s’adapte à un publictrès large de sportifs et de randon-neurs, quel que soit leur niveau. Leparcours, qui comprend deux

options de 15 et 25 km, s’étendrasur les communes de Tiffauges,Torfou, La Bruffière et Le Longeron.Par ailleurs, une Rand’Orientation,sans classement, permettra auxnéophytes de s’initier à la disciplinesur des circuits plus faciles. Enfin,les cyclos et les marcheurs bénéfi-cieront également de circuits spé-cialement aménagés.

Renseignements : 02 51 65 79 82

DIMANCHE 5 JUIN

Championnat de France de foot Les 14/16 ans disputent la finale

“Les Ecureuils du Pays deMonts”, association sportive deSaint-Jean-de-Monts, et le districtde Vendée organisent la finale duChampionnat National des 16 ans,le 11 juin, à 18h30 au stade de laforêt. Le lendemain, au mêmeendroit, aura lieu la finale de laCoupe Nationale des 14 ans, à 15h.Les équipes qui disputeront cesdeux matchs, très attendus par les

amateurs de foot, ne sont pas enco-re connues, les demi-finales ayantlieu la semaine précédant la mani-festation. Mais les spectateursassisteront sans nul doute à unspectacle de qualité, les équipesfoulant le stade étant toutes de hautniveau. L’entrée aux matchs est gra-tuite.

Renseignements : 02 51 59 60 61

LES 11 ET 12 JUIN

Vendée Sports Evasion

Le premier festival sports nature de la façade AtlantiqueAmis de la nature, ne manquezpas le festival Vendée SportsEvasion qui, durant trois jours,vous fera découvrir Brétignolles-sur-Mer sous toutes ses coutures.Forêt de pin, dunes, mer, ciel...Une belle rencontre sportive etfamiliale en perspective !

Sports nautiques et de glisse,sports collectifs, sports de nature... Lesorganisateurs du premier VendéeSport Evasion, événement coordonnépar les développeurs culturels duConseil Général, n'ont rien oublié.Durant trois jours, ils attendent ainsi unpublic nombreux, constitué de familleset de sportifs en quête de sensationsnouvelles. Car les participants pourrontaussi bien s'essayer à des sports extrê-mes comme le wave-ski, le roller surrampe ou la via ferrata qu'à des loisirsou des sports plus conviviaux comme

le dériveur, le VTT, la randonnée pédes-tre, le golf... En tout, plus de vingt-deuxactivités seront proposées laissant unelarge part à la découverte et à l'initia-tion. Et des sportifs de haut niveaucomme Marc Caisso, Champion duMonde de VTT trial, Taig Khris doubleChampion du Monde de roller ouTerence Bougdour, Championd'Europe de skate, seront même pré-sents en vedettes...

22 activités proposées

Pour accueillir les 20 000 visiteursattendus, c'est un véritable villagequi se monte en bord de mer à LaNormandelière. Au milieu des pins,trois hectares vont être entièrementtransformés. Manège équestre,zone de tir, parcours aventure, put-ting green... Bon nombre des amé-nagements sportifs de plein air exis-

tants seront concentrés sur cetteseule zone. Bien sûr, si les objectifsprincipaux de cette manifestationsont de promouvoir le sport et de

valoriser sa fonction éducative etsociale, ce week-end nature contri-bue également à sensibiliser lepublic à la beauté et à la fragilité des

sites environnementaux qui lesentourent : il y a tout de même 85sites naturels protégés en Vendée !Le 17, une journée sera d'ailleursproposée à 800 collégiens de toutela Vendée qui profiteront de cetenseignement, grâce notamment aupassage des cars scolaires affrétéspar le Conseil Général. À l'extrémitédu village, un pôle nautique seraégalement constitué sur un kilomè-tre de côte. Sports sur le sable, maisaussi initiations au surf ou à la plan-che à voile... Une ligne d'embarca-tion permettra enfin de goûter auxjoies de l'optimist ou de l'habitable etd'avoir quelques frissons lors d'unpetit tour en catamaran...

Animations et accès gratuits / Horaires :de 10 à 19h tous les jours, nocturne jus-qu'à 23h le 18 juinRenseignements : 02 51 54 70 70

DU 17 AU 19 JUIN

Raid des chaussées : les inscriptions sont ouvertes

Les organisateurs du Raid des chaussées informent que les inscriptionssont ouvertes pour l’édition 2005 de leur épreuve. Celle-ci se déroulera les 24et 25 septembre prochains avec, en points d’orgue, une épreuve de nuit etune épreuve de canoë plus longue qu’à l’accoutumée. La sélection dechaque équipe de trois se fait sur dossier, à retirer auprès d’ElizabethBertrand, 6 rue des Ménicles, 85 590 Mallièvre. Tel : 02 51 65 34 17. Dossierégalement accessible sur : www.raid-des-chaussees.com

Vendredi 3 et samedi 4 juin : stage de Karaté de haute volée à La Roche

Comme chaque année, le Dojo Yonnais de Karaté organise, salleLaennec, un stage avec les sportifs les plus gradés de France. Celui-ci seradirigé par Sensei Lautier, sixième JKA, et s’adresse aux adultes et enfants detous âges. Les inscriptions sont à prendre sur place le 3 juin à partir de18h15. Renseignements au 02 51 08 94 41

En deux mots

Evénement Le Journal de la VendéeDu 30 mai au 12 juin 2005

Ce numéro est une publication du Conseil Général de la Vendée. Tél. 02 51 36 50 50 - Directeur de la publication : Philippe de Villiers. Conceptionet rédaction : service communication du Conseil Général - Crédit Photos : Photothèque CGV, Patrick Durandet, Jean-Marie Liot - DPPI, Diaouest.

Connu essentiellement pour sesplages de sable blanc et ses forêtsdunaires, le Marais breton Vendéenpossède également une inestimablerichesse biologique dans son arriè-re-pays. Avec 45 000 hectares depolders, de prairies humides traver-sées par des canaux, drainées pardes étiers et parsemées de mares,cet ancien golfe recèle, aujourd'huiencore, une multitude de joyaux,dont une grande variété d'oiseauxmigrateurs, courlis, avocettes,hérons, busards, hiboux et échas-ses blanches qui y vivent une partiede l'année. “Au fil du temps, leMarais breton vendéen a su préser-ver son environnement exceptionnel,en conservant son histoire dont lesracines restent profondes. C'esttoute cette tradition maraîchine quel'écomusée du Daviaud fait revivre,depuis sa création dans les annéesquatre-vingt, en offrant aux visiteursune balade inédite au coeur dumarais, entre nature et patrimoine”,présente André Ricolleau, présidentde la Communauté de Communes.

Marais salants, ferme, bourrine,potager, grenier...

Reconstitué autour de l'authen-tique ferme du Daviaud, datant duXVIIIème siècle, l'écomusée regroupeen une soixantaine d'hectares tousles bâtiments typiques du Maraisbreton vendéen que l’on peut visiterles uns après les autres, sur un par-cours d'une heure trente environ. Tout commence par une visite d'unmarais salant en état de fonctionne-ment, de la salorge et du grenier àsel dans lequel sont entreposés tousles outils “d'antan” nécessaires à sa

récolte. Avec un peu de chance,vous tomberez justement sur le sau-nier qui vient entretenir régulière-ment ses oeillets, récolter son sel -mis en vente par la suite dans laboutique de l'écomusée - et répon-dre aux questions des visiteurs...Quelques mètres plus loin, le publicpeut découvrir la ferme du Daviaudtelle qu'elle était encore entretenueau début du XXème siècle, dans lesmoindres détails de la vie quotidien-ne. Boulangerie, four à pain, pon-doir, perchoir, grenier, laiterie, basse-cour... Tout est là, comme autrefois,et le film et la maquette animée pré-sentés à l'intérieur du bâtiment expli-queront à chacun le fonctionnementde cette ferme et le rôle tenu partous ces bâtiments.

Visite d'une bourrine

Sur les côtés, un potager danslequel on fait pousser de vieillesvariétés de légumes disparues ououbliées (fèves, gesse, cive, millet,lin ou chardonnette), et un grenier àvisiter pour découvrir tous les outilset les machines utilisés autrefois. Unpeu plus loin encore, la fameusebourrine à Chartier, une modestemaison de terre et de roseauxtypique du marais, éclairée d'uneminuscule ouverture avec deux litssurélevés pour éviter les inonda-tions, et jouxtée par une étable danslaquelle vivent encore les vaches etleurs veaux pendant l'hiver.En route, les visiteurs sont égalementinvités à s'arrêter à l'observatoire, unpetit bâtiment en hauteur en bois etroseaux duquel on peut ob-server, entoute discrétion, le paysage et lesoiseaux venus nicher dans le marais.

Et juste avant d'aller boire un verredans la cafétéria aménagée dans unebourrine typique, le parcours de l'éco-musée vous conduit dans la galerie,bâtiment qui présente le cycle de lavie d'un maraîchin, de sa naissancejusqu'à sa mort, avec tous les élé-ments de la tradition festive d'autre-fois, des baptêmes, mariages etmoissons qui rythmaient la vie decette époque, tous décrits un à un parla voix d'une vieille maraîchine qui sefera enten-dre dès que vous passerezle pas de la porte. C'est enfin dans lagrange que le public pourra mieuxcomprendre le quotidien de la sociétémaraîchine au XIXème siècle, grâce àl'extraordinaire collection de meubles,objets usuels, costumes et ustensilesagricoles qui y est exposée.

Des animations pour tous

Et bien sûr, pour satisfaire tousles publics, de nombreuses anima-tions sont organisées sur le site, desjeux de piste pour les plus jeunesjusqu'aux promenades en canoë ouen charrette tous les après-midi del'été, des ateliers d'observation d'oi-seaux ou de confection de paindans le four de la ferme jusqu'à l'ini-tiation aux danses traditionnelles...Enfin, le 19 juin prochain, l'écomu-sée ouvrira gratuitement ses portespour les journées du patrimoine depays : au programme, à partir de8h30 : randonnée à la découverte dumarais, marché bio, ateliers etdémonstrations autour du thèmeFer/verre, utiles et décoratifs.

Renseignements : 02 51 93 84 84Site accessible aux personnes handica-pées en fauteuil roulant

PATRIMOINE - L’Ecomusée du Daviaud garde précieusement la mémoire du Marais breton

Un pont entre deux sièclesÀ La Barre de Monts, au cœur de vastes étendues préservées où terre et mer se confondent, l'écomusée du Maraisbreton vendéen, le Daviaud, concentre sur soixante hectares toutes les spécificités de ce milieu d'exception.Véritable conservatoire du patrimoine naturel et gardien de l'histoire maraîchine, il accueille chaque année plus de30 000 personnes... Visite guidée.

Du 9 juillet au 20 novembre pro-chain, l'écomusée du Daviaudmettra à l'honneur le peintreGaston Dolbeau au travers de l'ex-position qu'il organise chaqueannée sur un thème lié au territoire,à l'histoire locale ou à la vie dans lemarais.Avec cette rétrospective, les visi-teurs pourront découvrir le talentde ce grand peintre figuratif origi-naire de Bois-de-Céné, qui appar-tient à la deuxième génération du

dit “Groupe de Saint-Jean-de-Monts”, aux côtés de Jean Launoisou Henry Simon. Tout d'abord paysagiste, Dolbeaua figé le Marais breton vendéen etses habitants sur ses innombra-bles toiles. Puis il se lança dans laréalisation de natures mortes àl'huile, recouverte de plusieurs ver-nis destinés à faire disparaître lescoups de pinceaux, à la manièredes peintres hollandais. Ce chan-gement de cap marqua une ruptu-re dans sa carrière artistique.Mobilisé par la suite lors de laPremière Guerre mondiale, il estblessé à deux reprises et emploie-ra au dessin sa convalescence,créant de nombreuses aquarellesreprésentant les champs debataille et les ruines de la guerre.Définitivement installé dans lesannées 40 à la frontière du Maraisbreton, Dolbeau entreprendra unimportant travail ethnographiqueen collectant auprès des anciensles chants, les musiques et les dan-ses d'autrefois. Il créera enfin legroupe folklorique “Le bouquetd'Ajoncs” qui existe toujoursaujourd'hui et se produit un peupartout pendant la période estivale.

Gaston DolbeauL'écomusée met à l'honneur

un "peintre du Marais" Victimes de l'extension urbainegrandissante autour des bourgs etsur le littoral, les bâtiments ruraux telsque la bourrine sont depuis bien long-temps l'objet de multiples altérationset détériorations. La perte du savoir-faire nécessaire à leur restaurationaccroît en plus les difficultés des pro-priétaires soucieux de préserver, sansnuire à leur habitation, les principalescaractéristiques des façades et desvolumes. Les artisans sont doncaujourd'hui, hélas, amenés à appli-quer sur le bâti ancien les mêmes“recettes” que sur le bâti contempo-rain. “Constatant l'importance de ladisparition des bourrines “traditionnel-les”, la Communauté de CommunesOcéan Marais de Monts et le ConseilGénéral ont souhaité mettre en place

un programme de sauvegarde desquelques derniers specimens exis-tants, (environ 80) en prenant financiè-rement en charge une partie des tra-vaux de restauration de ces maisonsen bauge et en roseaux qui tendent àdisparaître. Le Département, qui finan-ce à hauteur de 20% le coût total de larestauration, a déjà permis à une qua-rantaine de particuliers d'entretenirleurs bourrines”, explique DominiqueSouchet, président de la commissiondes actions culturelles.

Une aide précieuse

Comme Georges et Marie-Andrée Fradet, habitants de Falleronet propriétaires d'une bourrine à LaBarre de Monts, dont ils ont refait la

toiture en 2001. “Mon mari est nédans cette bourrine”, expliqueMarie-Andrée Fradet. "Nous som-mes donc évidemment particulière-ment attachés à cette maison etnous faisons tout notre possible pourl'entretenir régulièrement et luiconserver son caractère typique.C'est tellement joli, et au bout dumonde en plus, dans un territoirereculé et préservé. En 2001 nousavons donc fait recouvrir notre toit deroseaux, comme à l'ancienne, maisces travaux coûtent très cher. L'aidedu Conseil Général nous a donc ététrès précieuse, car sans elle, nousaurions décidé de tout recouvrir entuiles. C'était moins coûteux, mais labourrine aurait perdu toute son allu-re, ç'aurait été trop triste !”

Programme de sauvegarde du patrimoine bâtiDéjà quarante bourrines réhabilitées

L’aide du Conseil Général a permis aux Fradet de rénover leur bourrine selon les règles de l’art.