Cancérologie 1 partie Les agents anticancéreux et ... · Polychimiothérapie La plupart du temps,...
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CancCancéérologie 1rologie 1èèrere partiepartie
Les agents anticancLes agents anticancééreux reux
et met méédicaments adjuvantsdicaments adjuvants
IFSI 7 octobre 2015IFSI 7 octobre 2015
Mathieu BOULINMathieu BOULIN
DDééfinitionfinition
CANCER :CANCER : latin et grec = « crabe »Tumeur maligne formTumeur maligne forméée par la multiplication e par la multiplication
ddéésordonnsordonnéée des cellules de des cellules d’’un tissuun tissu
ou dou d’’un organeun organe
CANCEROLOGIE = ONCOLOGIE :CANCEROLOGIE = ONCOLOGIE :«« science des cancersscience des cancers »»
DDééfinitionfinition
TUMEUR : latin : tumor; tumerer :
« enfler »
« Gonflement » pathologique résultant de la multiplication excessive des cellules- déséquilibre entre la mortdes cellules et leur renouvellement- échappe aux systèmes de régulation contrôlant la division des cellules- peut être maligne ou bénigne
ThThéérapeutiquesrapeutiques
� La thérapeutique en cancérologie implique la prise en charge de : � la tumeur� la prévention des récidives et métastases� des effets induits par la tumeur (douleur, compressions…)� des effets iatrogènes (médicamenteux, post chirurgicaux…)
� Actuellement, on guérit près de 50% des cancers
� Les modalités thérapeutiques incluent :� Chimiothérapie et thérapies ciblées� chirurgie� radiothérapie� hormonothérapie
PlanPlan
1.1. La chimiothLa chimiothéérapierapieGGéénnééralitralitééss
Les mLes méédicamentsdicaments
La chimiothLa chimiothéérapie en pratiquerapie en pratique
2. 2. Les mLes méédicaments adjuvantsdicaments adjuvants
GGéénnééralitralitééss
Il faudrait idéalement :
• détruire toutes les cellules tumorales en prolifération ou quiescentes sans détruire les tissus et cellules saines
• empêcher l’apparition de résistance
• éviter les toxicités, les effets indésirables et maintenir la qualité de vie
GGéénnééralitralitééss
La plupart des molécules ne sont que devulgaires poisons…
Exemples : dérivés synthétiques des baies de l’if (paclitaxel Taxol®,
docétaxel Taxotère®), arsenic, alcaloïdes de la pervenche de
Madagascar (vincristine Oncovin®, vinorelbine Navelbine®,
vinblastine, vindésine)
GGéénnééralitralitééss
Il n'y a pas de drogues cytotoxiques spécifiques aux cellules cancéreuses : tous les médicaments utilisés sont plus ou moins toxiques pour les cellules normales.
La plupart des médicaments atteignent la cellule cancéreuse au moment où elle se divise, en faussant le mécanisme délicat de la division cellulaire. Les tumeurs peu proliférantes seront donc peu touchées. A l'inverse, les tissus sains très actifs (cellules sanguines, muqueuses, peau) seront atteints facilement, et devront donc se régénérer. Beaucoup de cytotoxiques ont donc une toxicité hématologique plus ou moins forte, et le plus souvent une toxicité non hématologique. Plus une tumeur se multiplie vite, plus elle est radio et/ou chimiosensible : notion de cinétique tumorale…et plus le patient présentera de toxicités sévères à priori
ChimiosensibilitChimiosensibilitéé
Exemple de la leucémie aiguë, de certains lymphomes à renouvellement cellulaire très très rapide
La « trop » grande efficacité de la chimiothérapie va entraîner des complications aiguës chez les patients (engageant le pronostic vital) = syndrome de lyse tumorale….
PolychimiothPolychimiothéérapierapie
La plupart du temps, l'utilisation d'un seul médicament anti-cancéreux n'est pas suffisant pour obtenir une guérison ou même une réponse clinique de longue durée. L'apparition rapide de résistances entraîne un échec du traitement.
La théorie de Goldie et Coldman repose sur le fait qu'au moment du diagnostic la plupart des tumeurs possèdent des clones résistants (hétérogénéité tumorale).
Pour un gramme de tumeur, soit 109 cellules, le taux de mutation par gène est probablement de 10-5 : 104 clones sont potentiellement résistants à une drogue donnée dans cette tumeur.
PolychimiothPolychimiothéérapierapie
� Est très souvent la règle !!!!!
Sextachimiothérapie dans le traitemenrt des leucémies aiguës lymphoblastiques
PolychimiothPolychimiothéérapierapie
L'utilisation de plusieurs médicaments repose
- sur l'utilisation de molécules ayant des mécanismes d'action différents,
- parfois une réelle synergie entre deux familles thérapeutiques,
- des toxicités différentes permettant d'augmenter la dose intensité du traitement anti-cancéreux sans augmenter les effets toxiques
Types de chimiothérapie
4 « buts » différents dans la prescription de chimiothérapie :
- visée curative (maladie de Hodgkin)
- visée adjuvante et néoadjuvante
- visée palliative
- chimiothérapie expérimentale (essais cliniques phase I)
PlanPlan
1.1. La chimiothLa chimiothéérapierapieGGéénnééralitralitééss
Les mLes méédicamentsdicaments
2. 2. Les mLes méédicaments adjuvantsdicaments adjuvants
MMéécanismes dcanismes d’’actionaction
Les agents anticancéreux « classiques » ou « conventionnels » ou cytotoxiques agissent tous sur l’ADN situé dans le noyau de chaque cellule quelle que soit la cellule…
Expliquant les effets délétères sur potentiellement tout l’organisme
L'ensemble de l'information génétique transmise par chacun des parents à un enfant (génome haploïde) peut s'écrire ainsi en 3 milliards de lettres (une bibliothèque de 7000 livres de 300 pages chacun !)
Mécanismes d’action des anticancéreux
cytotoxiques
poisons du fuseau(vinca-alcaloïdes, taxanes)
- antimétabolites (5-FU)- inhibiteurs topo-isomérase I
Point de restriction
Cytotoxiques phase de cycleindépendants
Cytotoxiques phase de cycledépendants
Interaction directeavec l’ADN
-agents alkylants (moutardesazotées, platines)
- inhibiteurs topo-isomérase II(anthracyclines,étoposide)
Action au niveau du cycle cellulaire
Classification des médicaments (1)
1. Agents alkylants• Ajout d’un groupement alkyle sur les bases de l’ADN A, G, C et T
…induisant la mort cellulaire• Phase du cycle indépendants• Moutardes à l’azote (cyclophosphamide Endoxan®, melphalan
Alkeran®…)• Aziridines (mitomycine C Ametycine®…)• Nitroso-urées (carmustine Bicnu®…)• Dérivés du platine (cisplatine, carboplatine, oxaliplatine)• Autres (dacarbazine…)
2. Médicaments induisant ou stabilisant des coupures de l’ADN• Inhibiteurs de la topoisomérase 1 (camptothécines Irinotecan)• Inhibiteurs de la topoisomérase 2
• Anthracyclines (adriamycine=doxorubicine, epirubicine, daunorubicine…)• Dérivés (amsacrine, mitoxantrone)• Epipodophyllotoxines (etoposide)• Bleomycine
La réplication ou la transcription de l’ADN nécessite une fusion partielle de la double hélice et modifie l'enroulement des deux brins.
Irinotécan bloque la fourche de réplication
Classification des médicaments (2)
3. Antimétabolites = inhibiteurs de la synthèse de l’ADN
• Inhibiteurs d’enzymes essentielles à la synthèse de l’ADN ou analogues des constituants de l’ADN
• Antagonistes foliques (methotrexate, raltitrexed; inhibiteurs)
• Antagonistes puriques (6 mercaptopurine, 6 thioguanine; analogues)
• Antagonistes pyrimidiques (5FU, gemcitabine, cytarabine, +/- inhibiteurs et analogues)
Pt
RR
RGuanine
Gemcitabine empêche l’elongation des brins d’ADN naissants
Cytosinearabinoside
Classification des médicaments (3)
4. Médicaments interagissant avec la tubuline : poisons du fuseau
• Inhibiteurs de la polymérisation de la tubuline = alcaloïdes de la pervenche de Madagascar
• Inhibiteurs de la dépolymérisation de la tubuline = taxanes extraits de l’if
Conclusion mécanismes d’action
� La prise en charge reste très empirique…on ne sait pas vraiment « comment marche la chimiothérapie conventionnelle »
� Exemples : thalidomide, cetuximab
PlanPlan
1.1. La chimiothLa chimiothéérapierapieGGéénnééralitralitééss
Les mLes méédicamentsdicaments
La chimiothLa chimiothéérapie en pratiquerapie en pratique
2. 2. Les mLes méédicaments adjuvantsdicaments adjuvants
1. Les choses à savoir
La voie IV reste la plus utilisée encore
Mais il existe nombreuses voies : intraartérielle, intrathécale, SC, IM et orale
Les choses Les choses àà savoirsavoir
��VVéérifier adrifier adééquation de la prescription mquation de la prescription méédicale dicale ààce qui est ce qui est éécrit sur la poche de chimiothcrit sur la poche de chimiothéérapie !!!!rapie !!!!
-- Nom, prNom, préénom, date de naissancenom, date de naissance
-- MolMoléécule, dose, voie dcule, dose, voie d’’administration, duradministration, duréée e perfusionperfusion
-- Solvant et volume de perfusionSolvant et volume de perfusion
+ p+ pééremption remption éécrite sur la pochecrite sur la poche
UNITE CENTRALISEE
Les choses Les choses àà savoirsavoir
Car la grande majoritCar la grande majoritéé des chimiothdes chimiothéérapies est rapies est trtrèès trs trèès toxique notamment en aigus toxique notamment en aigu
Exemple : vincristine = poison du fuseau, 2 mg Exemple : vincristine = poison du fuseau, 2 mg àà ne pas dne pas déépasser par injection, 1 injection par passer par injection, 1 injection par semainesemaine
Les choses Les choses àà savoirsavoir
�� Respecter lRespecter l’’ordre de passage des produits ordre de passage des produits
Car cet ordre nCar cet ordre n’’est pas toujours anodinest pas toujours anodin
Exemples : cyclophosphamide aprExemples : cyclophosphamide aprèès 1ere dose s 1ere dose mesna ou antimesna ou antiéémméétique avant tique avant chimiothchimiothéérapierapie……
Les choses Les choses àà savoirsavoir
�� Manipuler les poches, seringues ou Manipuler les poches, seringues ou infuseursinfuseurs…… selon des rselon des rèègles strictes gles strictes
�� dd’’hygihygièène ne (risque vis(risque vis--àà--vis du patient vis du patient immunodimmunodééprimpriméé par la chimiothpar la chimiothéérapie)rapie)
�� de protection de protection de vous même et du patient visde vous même et du patient vis--àà--vis du risque toxique = nausvis du risque toxique = nauséées, vomissements, es, vomissements, chute de cheveux, rchute de cheveux, rééactions cutanactions cutanééeses
Les risques Les risques ……
�� CI formelle de manipulation en cas de CI formelle de manipulation en cas de grossesse grossesse car tous les anticanccar tous les anticancééreux sont reux sont ttéératogratogèènes = induisent malformations pour nes = induisent malformations pour le fle fœœtustus
�� Sont extrêmement minimes, nSont extrêmement minimes, n’’existent plus existent plus avec avec
1. Unit1. Unitéé centraliscentralisééee
La manipulation par les IDEs dans les services se rarefient
Dispositifs de prélèvement sans aiguille limitent les risques de « piqûre »
2. Dispositifs « sécurisants »
3. La protection3. La protection- Gants- Masque- Surblouse- Charlotte- Lunettes très optionnelles
= équipement de l’IDE / étapes critiques
2. Voie orale et précautions d’emploi pour le patient et vous…
Avantages de la voie oraleAvantages de la voie orale
�� Evite les risques liEvite les risques liéés s àà ll’’administration IV (risques administration IV (risques dd’’extravasation ou dextravasation ou d’’infection, infection, ……))
�� LibLibèère les patients des contraintes lire les patients des contraintes liéées aux es aux hospitalisations (stress et inconfort) et amhospitalisations (stress et inconfort) et amééliore leur liore leur qualitqualitéé de vie (poursuite des activitde vie (poursuite des activitéés s ……))
=> Meilleure acceptation de la maladie=> Meilleure acceptation de la maladie
InconvInconvéénients de la voie oralenients de la voie orale
�� La nature de lLa nature de l’’alimentation (fibres, alimentation (fibres, graisses) peut interfgraisses) peut interféérer avec rer avec ll’’absorption du mabsorption du méédicament + effet de dicament + effet de 11erer passage hpassage héépatiquepatique
�� Les traitements associLes traitements associéés peuvent s peuvent modifier lmodifier l’’activitactivitéé (efficacit(efficacitéé et et toxicittoxicitéé) du m) du méédicament dicament
�� «« CroyancesCroyances »» des patientsdes patients
CYP450
Interactions mInteractions méédicamenteusesdicamenteuses
cimétidine, antifongiques azolés, inhibiteurs des protéases du VIH, macrolides, … + jus de pamplemousse
anticonvulsivants, antituberculeux,… + millepertuis
+
CYP 34A
-
[substrats]sg [substrats]sg
PrPréécautions dcautions d’’emploiemploi
�� Essayer de prendre le mEssayer de prendre le méédicament aux dicament aux mêmes heures tous les jours pour ne mêmes heures tous les jours pour ne pas l'oublier pas l'oublier
�� En cas d'oubli dEn cas d'oubli d’’une prise, continuer une prise, continuer ààsuivre normalement le traitement (suivre normalement le traitement (ne ne jamais doubler la dosejamais doubler la dose!) !)
�� PrPréévenir le mvenir le méédecin en cas de dose decin en cas de dose doubldoubléée pour compenser un oublie pour compenser un oubli
PrPréécautions dcautions d’’emploiemploi
�� Avaler les mAvaler les méédicaments tels quels avec dicaments tels quels avec un verre dun verre d’’eau eau sans les sucer ni les sans les sucer ni les mâcher ni les croquermâcher ni les croquer
�� Ne pas couper ni Ne pas couper ni éécraser les craser les comprimcompriméés, ne pas ouvrir les gs, ne pas ouvrir les géélules, lules, ne pas ouvrir ni ne pas ouvrir ni éécraser les capsulescraser les capsules
�� Ne pas laisser les mNe pas laisser les méédicaments dicaments àà la la vue ni vue ni àà la portla portéée des enfantse des enfants
PrPréécautions dcautions d’’emploiemploi�� Manipuler de prManipuler de prééfféérence les mrence les méédicaments dicaments
avec des avec des gantsgants. Sinon, se laver . Sinon, se laver soigneusement les mains avant et aprsoigneusement les mains avant et aprèès s chaque manipulationchaque manipulation
�� En cas de contact avec la peau, laver En cas de contact avec la peau, laver abondamment avec de l'eau et du savon. abondamment avec de l'eau et du savon. En cas de contact avec les yeux, rincer En cas de contact avec les yeux, rincer sous l'eau courante pendant au moins 15 sous l'eau courante pendant au moins 15 minutesminutes
�� Ne jamais jeter les mNe jamais jeter les méédicaments dans la dicaments dans la poubelle mais dans DASRI y compris poubelle mais dans DASRI y compris «« fondsfonds »» de poche de poche
3. Interactions générales et prise en charge des effets indésirables
Interactions mInteractions méédicamenteuses dicamenteuses
communes communes àà tous les cytotoxiquestous les cytotoxiques
�� Vaccins vivants attVaccins vivants attéénunuééss (risque de maladie vaccinale mortelle)(risque de maladie vaccinale mortelle)�� Association contreAssociation contre--indiquindiquéée avec le vaccin antie avec le vaccin anti--amarileamarile�� Association dAssociation dééconseillconseilléée avec les autres (utiliser un vaccin inactive avec les autres (utiliser un vaccin inactivéé
lorsqulorsqu’’il existe)il existe)
�� PhPhéénytonytoïïne (association dne (association dééconseillconseilléée)e)�� Diminution de l'absorption digestive par les cytotoxiquesDiminution de l'absorption digestive par les cytotoxiques�� Augmentation du mAugmentation du méétabolisme htabolisme héépatique des cytotoxiquespatique des cytotoxiques
�� Anticoagulants orauxAnticoagulants oraux�� CoCo--prescription frprescription frééquente en raison de lquente en raison de l’’augmentation du risque augmentation du risque
thrombotique et hthrombotique et héémorragique au cours des affections tumoralesmorragique au cours des affections tumorales�� Contrôle plus frContrôle plus frééquent de l'INRquent de l'INR en cas den cas d’’interaction entre les AVK et la interaction entre les AVK et la
chimiothchimiothéérapie anticancrapie anticancééreusereuse
�� ImmunosuppresseursImmunosuppresseurs (ciclosporine NEORAL, tacrolimus PROGRAF) :(ciclosporine NEORAL, tacrolimus PROGRAF) :�� ImmunodImmunodéépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifpression excessive avec risque de syndrome lymphoproliféératifratif
Effets indEffets indéésirables des agents sirables des agents
anticancanticancééreuxreux
�� DiffDifféérents selon les mrents selon les méécanismes dcanismes d’’actionsactions
�� A prendre en compte +++A prendre en compte +++�� altaltéération de la qualitration de la qualitéé de viede vie�� risques de moindre observancerisques de moindre observance
ToxicitToxicitéé hhéématologiquematologique
�� AnAnéémie (fatigue, essoufflement)mie (fatigue, essoufflement)
�� NeutropNeutropéénie (risque infectieux)nie (risque infectieux)
�� LymphopLymphopéénie (immunodnie (immunodéépression)pression)
�� ThrombopThrombopéénie (risque hnie (risque héémorragique)morragique)
Anticancéreux (hémato)toxiques +++
par action directe sur cellules sanguines…
ThrombopThrombopéénienie
- Respect NFS (2-3/sem)
- Appeler médecin selon recommandations soit < 50 000/µl, < 30 000/µl
- Rappeler aux patients 1ers signes d’alerte = pétéchies (petites tâches), ecchymoses (bleus), hémorragies des muqueuses (nez, gencives)
Il n’existe aucun traitement de la thrombopénie (EI potentiellement mortel) hormis transfusion plaquettes
LeuconeutropLeuconeutropéénienie
Neutropénie fébrile sévère
------------------
- PNN < 500/µl
- Fièvre
> 38,3-38,5°C 1 fois ou > 38°C 2 fois à 12 h d’intervalle
HOSPITALISATION
PNN
Jours5 15
Chimiothérapie
Tout patient « immunodéprimé » peut décéder d’une banale infection (bactérienne, virale, fongique)
PrPréévention des infectionsvention des infections
Suivi ++ NFS(même si 2-3x/semaine)
Surveillance T°(éviter voie rectale)
Se laver régulièrement les mains Eviter contact
personnes « infectées »
Rappeler aux patients les signes d’infection = fièvre, frissons, toux, maux de gorge, nez qui coule, éruptions cutanées…
Aliments cuits
Appeler urgemment le médecin…
PrPréévention des infectionsvention des infections
Etre strictement observant vis-à-vis des traitements anti-infectieux d’autant plus qu’ils seront pris plusieurs mois (fin immuno-dépression)
+ Speciafoldine® acide folique
1 cp 3 x / sem
anti-opportunistes (pneumocystose, toxoplasmose)
anti-herpétiques
500 mg matin et soir
Remarque :
Prophylaxie antifongique en cas de neutropénie < 1000/µl prolongée
Fluconazole en 1er
ChimiothChimiothéérapie neutroprapie neutropéénianteniante
Facteurs de croissance hématopoïétique (G-CSF)
Diminuent durée et profondeur neutropénie Prophylaxie Iaire et IIaire
Administration > 24h chimiothérapie jusqu’àfin nadir
Lenograstim / T° amb
Filgrastim / Frigo
Neupogen®
+ biosimilaires (Biograstim, Nivestim, Ratiograstim, Tevagrastim, Zarzio)
Sous cutanée
Douleurs osseuses
PEG Filgrastim / Frigo
Neulasta®
Forme pégylée
1 seule injection / cycle
12 j entre 2 injections
+ antibiothérapie type Orelox® cefpodoxime en cas de symptômes…
AnAnéémiemie
Par la fatigue, essoufflement engendrés, elle altère la qualité de vie du patient
Inflammatoire (cancers bronchiques)
Toxicité directe de l’agent anticancéreux
…
AnAnéémiemie
Agents stimulant l’erythropoïèse (ASE, EPO)
N’agissent pas immédiatement…pas toujours…
Différents schémas (/sem, /3 sem)
Sous cutanée
Hb cible 10-12 g/dl, au-delàrisque HTA, thrombose…Bien prendre le fer si coprescrit !!!!!
500 µg / 3 sem30 000 UI / sem40 000 UI / sem
+ Eporatio et autres biosimilaires (Eprex) = Abseamed, Binocrit, Retacrit
Alopécie
- Chute des cheveux, des cils et des sourcils débutant10 à 20 jours après le début traitement
- Toujours réversible àl’arrêt du traitement
- Début repousse 1 mois après fin traitement, 1 cm / mois
Effet indésirable fréquemment observé notamment avec
Alopécie
- Prévention / conseils :
- casque réfrigérant, froid (vasoconstriction), cheveux mouillés
- Coupe courte avant traitement
- Bandeaux, foulards
- Prothèses capillaires : prise en charge forfait sécurité sociale,acheter prothèse avant début traitement
Nausées et vomissements
- Les vomissements peuvent être liés au fait que l’estomac est vide!
- Pas d’interdit alimentaire strictmais « adaptation » individuelle du patient = éviter les aliments qu’ils ne supportent pas
- Fractionner les repas plutôt que de manger de grandes quantités en une fois
Potentiel émétogène des agents cytotoxiques oraux
Nausées et vomissements
- Règles diététiques habituelles (éviter les boissons chaudes et les aliments frits, gras ou épicés)
- En cas de vomissements : • Se rincer la bouche à l’eau froide et attendre 1 à 2 heures avant de manger• Ne pas reprendre le médicament ni doubler la prise suivante• Prise des antiémétiques prescrits 15 mn avant les cp
Diarrhées
- Règles diététiques habituelles mais surtout hydratatation +++(> 2 litres / jour)
- Conseiller Tiorfan®, Smecta®, [lopéramide (jusqu’à 16 mg / j)]
- Contacter l’oncologue si ≥ 4 selles / jour ( dose 75% - 50%), risque IR, hypokaliémie…
Les diarrhées sont fréquentes avec nombreux agents anticancéreux comme
50%
• Inflammation des muqueuses digestives (cellules à renouvellement rapide)
• Mucite buccale = stomatite (aphte)
• Peut aller jusqu’à la nécrose
• Difficultés voire impossibilitéd’avaler cp et alimentation
• état nutritionnel = majoration toxicité chimiothérapie
Les mucites sont fréquentes avec de nombreux agents anticancéreux
Mucites
Prévention :
-Envoyer le patient chez le dentistepour bilan bucco-dentaire (remise en état, détartrages, avulsions…)
- Maintenir salivation
- Hygiène buccale stricte
- Brossage soigneux des dents¤ après chaque repas¤ de la gencive à la dent¤ sans appuyer + brosse à dents souple
Mucites
« Interdits » alimentaires :
AgrumesAlcoolsEpices dont moutarde, Ketchup, sauce tomateFruits crusTomatesCroûtes de pain
Mucites
Bains de bouche :
- Dès début traitement
- Bicarbonate de sodium 1,4% seul
¤ minimum 3-6 / jour (rinçage après brossage)
¤ en gargarisme 30-60 secondes
¤ recracher
Chlorhexidine
Bicarbonate + Xylocaïne + Fungizone + …
Mucites
Si mycose : BdB bicarbonaté +
Fungizone® 10% susp buv OU Triflucan® / Mycostatine®
- 3-4 BdB x / jour
- doit être avalé (mycose non strictement oropharyngée)
OU Loramyc® cp gingival
- gencive au dessus de l’incisive
- le matin après brossage des dents
Candidose oro-pharyngéeUne des complications des mucites…
Souvent accompagnés de douleurs importantes qui handicapent le patient
Atteintes réversibles
Syndrome main-pied
• Picotements puis engourdissement, gonflement et rougeur au niveau de la paume des mains et de la plante des pieds
Toxicité sur la reproduction
� Utiliser une contraception efficace durant le traitement et plusieurs mois après…
� Eviter l'utilisation des médicaments durant la grossesse et en cas d'allaitement
Spécialités orales
disponibles en ville
� Altrétamine - HEXASTAT®� Busulfan - MYLERAN®
� Capécitabine - XELODA®� Chlorambucil - CHLORAMINOPHÈNE®
� Cyclophosphamide - ENDOXAN®� Étoposide - CELLTOP®
� Fludarabine - FLUDARA®� Hydroxyurée - HYDREA®� Melphalan - ALKERAN®
� Mercaptopurine - PURINETHOL®� Méthotrexate - NOVATREX®� Pipobroman - VERCYTE ®� Procarbazine NATULAN ®� Topotécan - HYCAMTIN®
� Vinorelbine - NAVELBINE®
PlanPlan
1.1. La chimiothLa chimiothéérapierapieGGéénnééralitralitééssLes mLes méédicaments cytotoxiquesdicaments cytotoxiquesLa chimiothLa chimiothéérapie en pratiquerapie en pratiqueLes thLes théérapies ciblrapies ciblééeses
2. 2. Les mLes méédicaments adjuvantsdicaments adjuvants
Mécanismes d’action des
thérapies ciblées
(HER1)
antiangiogéniques
En pratique
� Si en théorie, ces médicaments « ciblent » un type de cellules (la cellule cancéreuse du côlon ou un lymphocyte B) car ce type de cellules possède un récepteur spécifique à sa surface par exemple…
� En pratique, ils atteignent d’autres cellules et ont donc aussi des toxicités générales comme la chimiothérapie IV…
Exemples de toxicité des thérapies ciblées
Diapositive C Di Martino
Thérapies ciblées orales
disponibles en ville
� Dasatinib Sprycel®
� Erlotinib Tarceva®
� EverolimusAfinitor®
� Gefitinib Iressa®
� Imatinib Glivec®
• Lapatinib Tyverb®
• Nilotinib Tasigna®
• Sunitinib Sutent®
• Sorafénib Nexavar®
• VémurafénibZelboraf®
PlanPlan
1.1. La chimiothLa chimiothéérapierapieGGéénnééralitralitééssLes mLes méédicaments cytotoxiquesdicaments cytotoxiquesLa chimiothLa chimiothéérapie en pratiquerapie en pratiqueLes thLes théérapies ciblrapies ciblééesesLL’’hormonothhormonothéérapierapie
2. 2. Les mLes méédicaments adjuvantsdicaments adjuvants
HORMONES ET CANCER
� 25% de cancers en relation directe avec les hormones :
� cancer du sein
� cancer de l'endomètre (et vagin)
� cancer de la prostate
� Ces traitements sont remarquablement actifs
Comment agir ?
� Bloquer la liaison de l’hormone à son récepteur
� SERM : Selective Estrogen ReceptorModulator
� SERD : Selective Estrogen Receptor Down regulator
� Supprimer la synthèse hormonale
� Au niveau central : agoniste de la LHRH, castration
� Au niveau périphérique : anti-aromatase
Tamoxifène (SERM)
� Découvert en 1960
� Dérivé oestrogénique, modifié pour avoir une activité oestrogénique minimum (antagoniste partiel)
� Liaison au recepteur à l’estrogène au niveau cytoplasmique
Les anti-aromatases
Les anti-aromatases
o Anti-aromatases de type I � Stéroïdiens� inhibiteurs suicides� exemestane (Aromasine ™) voie orale
quotidienne
o Anti-aromatases de type II � Inhibition réversible et temporaire de la
réductase du cytochrome P450 � anastrozole (Arimidex®), létrozole (Fémara®)
voie orale quotidienne
Cancer de la prostate
� Castration chimique pour les cancers métastatiques :
� effet thérapeutique parfois spectaculaire
� disparition des douleurs métastatiques dans les 24 H
� chute très rapide du taux de PSA
� Efficacité 2 ans environ
� Effets secondaires = hypogonadisme
� bouffées de chaleur
� diminution disparition de la libido
� impuissance sexuelle
Cancer de la prostate et agonistes de la LH-RH
� Hypogonadisme sans traumatisme de la castration� traitement coûteux Zoladex®, Decapeptyl®, Enantone®
� mêmes conséquences physiologiques
� Traitement transitoire (retour à la normale dès l'arrêt de l'administration du médicament).
� Anti-androgènes non stéroidiens� Inhibition translocation du récepteur androgéniques du cytoplasme vers le
noyau
� Nilutamide (Anandron®)
� Bicalutamide (Casodex®)
� Flutamide (Eulexine®, Flutamide®)
� Pas de diminution de testostérone � Pas de bouffée de chaleur
� Pas ou peu d’atteinte de la libido
� Atteinte variable de la puissance sexuelle
Anti-androgènes
� Les anti-androgènes stéroidiens� Bloquent réaction des cellules tumorales aux androgènes
� Acétate de cyprotérone (Androcur®)
� Action supplémantaire au niveau de l’hypothalamus : rétrocontrôle sur la sécrétion d’androgènes par le testicule
� Effets secondaires :� Perte libido
� Impuissance, asthénie
� Gynécomastie
� Thrombose veineuse
� Toxicité hépatique
Anti-androgènes
PlanPlan
1.1. La chimiothLa chimiothéérapierapieGGéénnééralitralitééssLes mLes méédicaments cytotoxiquesdicaments cytotoxiquesLa chimiothLa chimiothéérapie en pratiquerapie en pratiqueLes thLes théérapies ciblrapies ciblééesesLL’’hormonothhormonothéérapierapie
2. Les m2. Les méédicaments adjuvantsdicaments adjuvants
Cas cliniques
� Cancer du rectum
� Myélome multiple
� Cancer du sein
� Cancer bronchique non à petites cellules
� Cancer du côlon
Cas clinique 1
� M X, 50 ans est atteint d’un cancer du rectum
� Traitement prévu : chimiothérapie néoadjuvantepuis chirurgie du rectum
� Chimiothérapie hebdomadaire type XELOX 1ère
cure le 29/01/15
Ordonnance 29/01/15
DAFALGAN® 500 mg : 2-2-2 si besoin
SPASFON® 80 mg cp : 2-2-2 si besoin
TARDYFERON® 80 mg cp : 1-0-0
PRIMPERAN® 10 mg cp : 1-1-1 si nausées
* ZOPHREN® 8 mg lyoc : 1-0-1 si nausées pdt 48h
Qsp 7 jours
Ordonnance 29/01/15� DAFALGAN® 500 mg :
paracétamol, antalgique, douleurs rectales, le paracétamol peut « suffire », n’est même pas obligatoire si le patient n’a pas de douleurs, à prendre uniquement en cas de besoin
� SPASFON® 80 mg cp :
phlorogucinol, antispasmodique, dl rectales, jusqu’à 6/jour
� TARDYFERON® 80 mg cp� Ferrograd, Fumafer, Venofer IV
� sulfate de fer, correction de l’anémie ferriprive (saignement lié au cancer digestif)
� en moyenne 1 à 2/j à prendre en dehors des repas (car sinon est peu resorbé)
� Mal au ventre, colore les selles en noir
Ordonnance 29/01/15
� PRIMPERAN® 10 mg cp� métoclopramide, antiémétique NEUROLEPTIQUE, nausées et
vomissements retardés
� Schéma usuel 1-1-1 à prendre avant les repas
� Accélère la vidange gastrique
� Toujours garder en tête qu’il s’agit d’un neuroleptique= moins on en prend mieux c’est (y compris pour une gastroenterite): risque de syndrome malin, syndrome extrapyramidal, allongement espace QT
� ZOPHREN® 8 mg cp� ondansétron, antiémétique de la classe des sétrons� ordonnance d’exception� lyoc +++ à prendre matin et soir� n et v aigus et retardés� EI constipation
Myélome multiple
� Eprex 40 000 UI 1 inj sc tous les jeudis� Durogesic 100 µg/72 h� Paracetamol 500 mg max 6/j� Zometa 4 mg : 1 perfusion de 15 mn dans 100 ml de sérum
physiologique� Bactrim Forte : 1 cp les lundi, mercredi, vendredi� Speciafoldine 0,4 mg 1cp les lundi, mercredi, vendredi� Thalidomide 100 mg/j à prendre le soir� Duphalac 1/j� Cortancyl 40 mg/j pdt 4 jours qsp 1 mois
Thérapeutique symptomatique
� Zometa: biphosphonates réduisent de moitié les évènements osseux (fractures, compression médullaire, hypercalcémie, recours à la radiothérapie, chirurgie osseuse); à débuter quand le patient devient symptomatique et à continuer au long cours…
� Eprex: erythropoïetine améliore la qualité de vie des patients, le recours aux transfusions; à debuter obligatoirement qd Hb< 10g/100ml et si traitement avec valeur cible de 12g/100ml (àarrêter si Hb> 12g/100ml ou si l’augmentation est < 1 g/100ml à8 semaines)**� Très coûteux, NFS systématique avant injection
Thérapeutique symptomatique
� Durogesic, Fentanyl: Antalgiques morphiniques (palier III) sont privilégiés pour lutter contre la douleur dans le cadre d’un cancer souvent très importantes (lésions osseuses +++)� les patchs sont intéressants quand les douleurs sont stabilisées� Possibilité d’ajouter morphiniques à action courte Actiskenan� Skénan est une forme à action longue, LP� Pas de dose max pour la morphine et apparentées� Constipation, dépression respiratoire
� Prévention des infections opportunistes : 1 cp de Bactrim Forte 3x/sem en prévention des infections à Pneumocystis carinii et Toxoplasma gondii� Antibiotique de la famille des antifolates donc nécessité de prendre de la vitamine B9 en
même temps pour éviter carence en folates� Réactions cutanées et anémie par carence en folates
� Duphalac : constipation induite par le thalidomide, morphine
Centre Georges François Leclerc
PROTOCOLE
� KYTRIL® 3mg 1 injection à J1 en 15’
� SOLUMEDROL® 40mg 1 IVD à J1
� VOGALENE® 10mg/1ml 1 IV lente à J1
� POLARAMINE® 1ml 1 IVD à J1
� RANITIDINE® 1 IVD à J1
� TAXOL® 107 MG / 15j sur 3h
� VOGALENE® 15mg de J2 à J3
KYTRIL®� Granisétron
� Antagoniste serotoninergique � contre les nausées et vomissements aigus et retardés
� Synergie d’action avec les corticoïdes
� Principaux EI:� Céphalées
� Constipation
� Administration IV évidemment avant la chimiothérapie dans 50 cc 10 min
� Attendre 15 minutes avant « brancher »chimiothérapie
SOLUMEDROL®
� Methylprednisolone, corticoïde
� Action antiémétisante en synergie avec les sétrons + très bon « antiallergique » (prévention de l’hypersensibilité liée au produit de chimiothérapie) + anti-inflammatoire + psychostimulant donc à prendre le matin
� Peu d’EI car administration ponctuelle
� Administration avant le TAXOL®
VOGALENE®
� Métopimazine
� Antiémétique puissant de la famille des phénothiazines (neuroleptiques)
� A posologie 10mg en IV et 15 mg per os
� nausées et vomissements rebelles induits par les chimiothérapies anticancéreuses
Triple association antiémétique est « relativement »classique
VOGALENE® (Suite)
� Administration :
� IV: 10mg 30 minutes avant TAXOL®Injection lente et chez un sujet couché (Hypotension
orthostatique)
� Per os: 1 gélule de 15mg matin et soir à J2 et J3
POLARAMINE®
� Dexchlorphéniramine
� Antihistaminique H1 sédatif � prévention des réactions secondaires allergiques (induites par le paclitaxel)
� Principaux EI, rares à cette posologie :� Somnolence
� Effets anticholinergiques: secheresse buccale, constipation
� Administration 30 minutes avant le TAXOL®
RANIPLEX®
� Ranitidine
� Antihistaminique H2/Antisécrétoire gastrique
� prévention des lésions gastro-duodénales liées au stress + ici utilisé comme antiallergique
� Pas d’effets indésirables en perfusion unique
� Administration IVD 30 minutes avant le TAXOL®
TAXOL®
� Paclitaxel� Cytotoxique poison du fuseau mitotique� inhibition division cellulaire par inhibition dépolymérisation tubuline Perfusion IV 1 à 3 h
� Principaux EI:� Ongles cassants (vernis protecteurs + Avibon®)� Alopécie� Asthénie� Nausées, vomissements� Hématotoxicité� Réaction d’hypersensibilité
Cas clinique cancer bronchique
� Glucidion = G5% 2l/6H, prévention de la néphrotoxicité du cisplatine, 2l avant la chimiothérapie puis 2 l après
� Chlorazepate dipotassique = Tranxene® : prévention des nausées et vomissements anticipés
� Prednisolone ou Méthylprednisolone = corticotherapie1 mg/kg (cf précédemment)
� Acide folique : carence en folates induits par pemetrexed = antifolate, se prend en continu par voie orale
Cas clinique cancer bronchique
� Glucidion = G5% 2l/6H, prévention de la néphrotoxicité du cisplatine, 2l avant la chimiothérapie puis 2 l après
� Chlorazepate dipotassique = Tranxene® : prévention des nausées et vomissements anticipés
� Prednisolone ou Méthylprednisolone = corticotherapie1 mg/kg (cf précédemment)
� Acide folique : carence en folates induits par pemetrexed = antifolate, se prend en continu par voie orale
Cas clinique cancer bronchique
� Lasilix (furosémide) : si diurèse insuffisante (néphrotoxicité du cisplatine), 40 mg IVD
� H6 = début réel de passage des 2 agents anticancéreux avec rinçage +++
� Branchement seconde hydratation
� Antiémétique à la demande (questionner le patient !)
� Ordonnance de sortie + Granocyte® 1 SC à faire pratiquer par IDE pdt 5 j consécutifs et contrôle NFS
Merci de votre attention