Bonne Année 2014 -...

N°36 > Janvier 2014

Bonne Année

2014

“L’année 2013 s’achève dans une ambiance de morosité, de crise économique, de déprime de l’opinion publique et de défiance à l’égard de l’action politique.Bref, dans une situation de marasme économique, on a tendance à jeter le bébé avec l’eau du bain.Certes le chômage endémique et le cortège de plans sociaux qui se sont succédé cette année témoignent de la détresse que connaissent bon nombre de nos concitoyens.Toutefois, avec plus de 50 milliards d’euros d’investissement par an, je veux souligner la contribution des collectivités au soutien de l’activité économique. Concrètement ce sont des milliers de chantiers réalisés dans les communes de France.C’est par exemple, à Leffrinckoucke, la rénovation du boulevard Trystram, celle de la piscine, ce sont les logements rue des Anciens Combattants, etc.Notre ville investit pour se moderniser et maintenir ses équipements publics. Même si beaucoup a été fait, elle investit parce qu’il reste encore à faire.Avec la ville de Dunkerque nous poursuivons le projet de construction des deux bâtiments autour de la gare. Gare qui sera réhabilitée pour accueillir les cyclotouristes de la véloroute le long de la voie de chemin de fer.Dès 2014, la rue des Acacias sera complètement refaite. Poursuite de la rue des Anciens Combattants avec la réaménagement du parking face à la salle Vanhille, poursuite de la rénovation du boulevard Trystram, rénovation de la rue Roger Salengro : tels sont quelques-uns des plus importants investissements qu’il nous faudra réaliser.L’autre chantier, qui est aussi un investissement important, c’est la réforme des rythmes scolaires. Depuis plusieurs mois, en concertation avec les parents d’élèves, les instituteurs, la caisse d’allocations familiales et le tissu associatif leffrinckouckois, nous travaillons à la préparation de la rentrée scolaire 2014-2015 pour offrir à nos élèves des activités périscolaires variées. Ces nouveaux rythmes scolaires se traduiront par la création de postes d’animateurs, c’est aussi cela l’investissement public.Je suis convaincu que lorsque l’économie ne va pas bien, l’investissement public reste un levier important de soutien à l’activité économique.Madame, Monsieur, Chers Concitoyens, si l’année 2013 n’a pas été une année qui laissera des traces dans nos mémoires, je vous souhaite une année 2014 meilleure.

Bonne année 2014 à toutes et tous

”

sommaire Travaux - Urbanisme Des travaux à la pelle p 3 Les recours du permis de construire p 4 Environnement - Cadre de vie Véloroute voie verte du littoral p 5 Des chauves-souris nichées dans les dunes p 6 Démocratie locale Conseil municipal des jeunes p 7 Education Réforme des rythmes scolaires p 8 L’école Bonpain en action p 9 Social L’actualité de la Maison pour tous p 10 Stage d’auto-école pour seniors p 11 Action du centre communal d’action sociale p 12 Culture - Patrimoine Bibliothèque municipale p 13 Les rendez-vous de l’école de musique p 14 Dunkerque 2013, capitale régionale de la culture p 14 Le fort rénové, son avenir précisé p 15 Les mains de la rénovation p 16 La compagnie Les Fous à réaction p 16 Projet Interreg World War 2 Heritage p 17 Passage de Victor Hugo à Leffrinckoucke p 18 Tourisme - Loisirs ô mon bateau ! p 19 Sports USL Jogging p 20 Vie économique Tout ce qu’il faut est sur Ecobrico.fr p 21 En direct de la mairie Hommage à Raymond Dubois p 22 Événements de l’automne Les Cabarets Montés p 23 Vitrine nomade p 23 De fort en fort p 23 Un monde sans ou avec… p 23 Le Jour de la nuit p 23 Glam Night p 24 Concert de Sainte-Cécile p 24 La Pêche d’hier à aujourd’hui p 24 Rêves de lecture p 24 Banquet d’automne de l’UNRPA p 24 Banquet d’automne des aînés p 25 Semaine Bleue p 25 Une semaine aux goûts variés p 25 Un thé dansant très réussi p 25 Les Optimistes toujours aussi généreux p 25 Le don du sang… confortable ! p 26 Kiwart, une exposition contre le tétanos p 26 L’autocar des mots p 26 L’USL Judo p 26 USL Volley-Ball p 26 USL Tir à l’arc p 27 USL Tennis p 27 Cross de l’Acier p 27 Ju Jutsu traditionnel p 27 Jean-Luc Balden à l’honneur p 27 Ils l’ont dit avec des fleurs p 28 Insectopia p 28 Saint Martin p 28 Téléthon p 29 André Vanmairis honoré p 29 11 novembre p 29 UNC-AFN p 29 Commémoration du 5 décembre p 29 Fêtes de Noël p 30 Divers Brèves - Tribune p 31

Bulletin municipal de Leffrinckoucke

N°36 - Janvier 2014

Directeur de la publication : Bernard Weisbecker

Mise en page et impression : Graphicap

EditoMadame, Monsieur, Chers Concitoyens,

Bernard WeisbeckerMaire de Leffrinckoucke

Leffrinckoucke - Janvier 2014 - p. 3

On commence ce mois-ci par le bâti-ment de l’hôtel de ville et la partie des guichets réservée à l’accueil du public qui a fait peau neuve du sol au plafond. Peinture, éclairage, revêtement de sol et faux plafond ont été entièrement rénovés par les agents du service technique. Tan-dis que des entreprises spécialisées sont intervenues pour remplacer l’ensemble des fenêtres (menuiseries alu), équipées désormais de volets roulants à commande motorisée. De l’autre côté du bâtiment, la façade vitrée de la bibliothèque a elle aus-si fait l’objet de gros travaux de rénovation visant à atténuer au maximum les pro-blèmes d’étanchéité à l’eau et à l’air. Au rez-de-chaussée, la porte d’entrée pour la bibliothèque ainsi que celle qui mène aux espaces techniques et aux bureaux de la police municipale ont été remplacées par des portes automatiques. La même opé-ration a été réalisée à l’entrée de l’Espace social dans le cadre de la mise en acces-sibilité des établissements recevant du public. On reste dans le secteur de l’hôtel de ville avec l’installation courant janvier du chauffage dans l’église. Les travaux de

Des travaux à la pelle Rénovation et mise aux normes

Travaux - Urbanisme

Chaque trimestre, nous vous proposons de faire le point des travaux réalisés sur la commune.

la rue des Acacias démarreront dès le 21 avril pour la partie assainissement. Cette phase durera jusque fin mai. Puis se suc-céderont les travaux liés à l’eau potable (du 2 juin au 21 juillet), à l’éclairage public et à la voirie (du 4 août au 26 septembre). Quant aux travaux d’étanchéité des toi-tures terrasses de la Maison pour tous, ils se poursuivront pour s’achever courant de l’année. Du côté de la salle Coubertin, une porte en acier galvanisé a été installée et le rideau métal-lique réparé. De nouvelles serrures de contrôle d’ac-cès ont été mises en place au dojo, à l’école de mu-sique, au foyer Berteloot et à la salle Dubois. Au niveau des espaces

verts, la taille automnale a été réalisée sur l’ensemble de la commune. Les équipes en ont profité pour retaper les jardinières en bois du boule-vard Trystram et leur donner un coup d’éclat en quelques coups de lasure. Enfin, en ce qui concerne la construction des logements par la Maison Flamande sur le site Jules Ferry, la première pierre po-sée le 14 décembre a donné le coup d’envoi des travaux qui s’étaleront sur l’année.


Les recours possibles en matière de permis de construireLes autorisations d’urbanisme sont la déclaration (préalable) de travaux, pour les projets les moins importants (moins de 20 m2 de surface habitable créée) et le permis de construire.

Les demandes sont étudiées par un service de l’Etat (la direction départe-mentale des territoires et de la mer du Nord) qui instruit le dossier et apporte au maire les éléments de réponse par rap-port au plan local d’urbanisme. Le permis est accordé s’il correspond aux prévisions du plan local d’urbanisme.

Le maire n’a par conséquent pas le pouvoir de rejeter le projet par rapport à ses préférences personnelles ou par rapport à l’esthétique du projet. Seule compte la légalité de la demande.

S’il ne signe pas le projet de permis préparé par le service instructeur, il y a permis implicite à l’expiration d’un délai de deux mois à compter du dépôt de la demande.

Une fois le permis accordé (implicite-ment ou explicitement), le délai de re-cours administratif est de deux mois.

Il court à partir de l’affichage du permis sur le site et en mairie.

En mairie, l’affichage a lieu dès la si-gnature du permis.

Sur le site, le pétitionnaire (celui qui a obtenu son permis) doit faire l’affichage. S’il y a une contestation, il devra prouver qu’il a réalisé cet affichage. Souvent, l’affichage est constaté par un huissier de justice, ce qui interdit toute contestation car il est asser-menté.

Les recours se font au-près du préfet ou devant le tribunal administratif. Ils ne peuvent être fondés que sur le défaut de légalité du per-mis.

Passé un délai de deux mois après ces mesures de publicité, aucun recours n’est plus possible.

Même en cas de contes-tation du permis accordé, le maire n’a plus la possibilité de retirer son acte. Les dé-

lais sont expirés. Même le préfet ne peut alors revenir en arrière.

Si votre voisin affiche un permis de construire, il est souhaitable de vous rap-procher de lui ou de la mairie pour savoir de quoi il s’agit. Après l’expiration du dé-lai, il n’y a plus rien à faire.

Jean-Pierre Mougel


Véloroute voie verte du littoral

Lancé il y a quelques années déjà, le dossier de véloroute voie verte n°4 (celle qui doit, à terme, relier Kiev en Russie, à Roscoff en Bretagne) avance doucement mais sûrement.

Environnement - Cadre de vie

Sur de bons rails

Pour rappel, c’est une section de 12 km entre Rosendaël (quai aux fleurs) et Bray-Dunes (frontière) qui est concernée par le tracé. Cette piste large de 3 mètres sera ouverte aux piétons et cyclistes, éclairée et protégée par une clôture de sécurité. Côté administratif, le dossier, traité en partenariat avec Réseau Ferré de France, la SNCF et les services de l’Etat, est sur de bons rails. Sur le ter-rain, le projet a franchi un nouveau cap à l’automne avec la dépose des anciennes voies ferrées sur la partie qui relie Rosen-daël à la gare de Leffrinckoucke. A l’en-trée de Leffrinckoucke, le passage à niveau a également été retravaillé et la barrière déplacée. Grâce à ces interven-tions, la réalisation de la voie verte entre la déchetterie de Rosendaël et la gare de Leffrinckoucke devient possible. Les pre-miers coups de pioche seront d’ailleurs donnés dans les prochaines semaines. En marge des travaux, un travail avec les habitants sur le thème de l’ouver-ture vers les quartiers sera également mené tout au long du chantier. Y seront traitées les questions de liaisons entre quartiers, valorisation du site, aménage-ment paysager, etc., dans le but de faire de ce nouvel espace un véritable lieu de vie. Enfin, avec cette nouvelle étape

franchie, le dossier de requalification du secteur gare revient sur le devant de la scène. Il s’agit de la suite de l’étude lan-cée en 2008 sur l’aménagement de la zone de la gare. Lors d’une concertation les habitants avaient retenu l’un des trois scénarios proposés par Pattou-Tandem. Celui-ci proposait un programme d’une vingtaine de logements répartis en deux plots situés de part et d’autre de la gare. Les acteurs du projet devaient se retrou-ver courant décembre pour actualiser le dossier. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.

Passerelle sans frontière

Après le tunnel sous l’A16 ouvert à la circulation depuis septembre 2012, c’était au tour de la passerelle Maere à La Panne d’être inaugurée. Piétons et cy-clistes peuvent désormais emprunter cet ouvrage qui permet de franchir le canal de Furnes pour prolonger leur balade vers le littoral ou dans l’arrière pays. Grâce à ces deux ouvrages et aux aménagements qui en découlent, il est désormais pos-sible de relier le littoral aux Moëres à pied et en vélo.


En 2008, le Conservatoire du littoral et l’association Concordia (chantiers de bénévoles), étaient intervenus sur le site de la batterie. Quelle était leur mission et qu’avaient-ils réalisé alors ?

Virginie Helin : « L’association Concor-dia, le Conservatoire du littoral (proprié-taire), la Coordination mammalogique du Nord de la France (CMNF - spécialiste de la biologie des chiroptères) et le Départe-ment du Nord (gestionnaire des proprié-

tés du Conservatoire du littoral et entre autres de la dune Dewulf) sont intervenus sur le site de la batterie dans la dune Dewulf pendant trois semaines en août 2008 afin de réaliser des aménagements en faveur des chauves-souris. Cela consistait à nettoyer l’intérieur des blockhaus, puis à obturer des entrées de bâtiments, à fermer cer-taines salles et à poser

des gîtes à chauve-souris. Les bénévoles étaient accompagnés pendant la durée du chantier par deux gardes du littoral pour le suivi des travaux. La Coordination mam-malogique du Nord de la France a assu-ré une assistance technique auprès des bénévoles et des gardes afin que les tra-vaux puissent être réalisés en fonction de l’écologie des espèces de chauves-souris. Il a fallu prendre en compte l’orientation des bâtiments par rapport aux vents par exemple.

A cette époque, la présence de chauves-souris était anecdotique.

Pourquoi était-ce important de leur aménager un espace dédié ?

La présence de chauves-souris à l’époque n’était effectivement pas ac-quise. Situés à environ 80 mètres de la mer, ces aménagements étaient expé-rimentaux car les données de chauves-souris en bord de mer étaient jusqu’en fin d’année 2012 inconnues sur ce secteur. Les chiroptères, dont les effectifs sont en constante régression, sont des espèces protégées (et ne présentent par ailleurs aucun danger pour l’homme). C’est pour ces raisons qu’il était important de leur aménager un espace dédié.

Cinq ans plus tard, quel est le résul-tat de cette intervention ?

Grâce aux suivis naturalistes réali-sés par les gardes du littoral basés à la ferme Nord de Zuydcoote et la Coordina-tion mammalogique du Nord de la France, trois individus de murin à moustaches ont hiberné l’hiver dernier dans les souterrains de la batterie de Leffrinckoucke.

Un encadrement spécifique est-il mis en place aujourd’hui sur le terrain ?

Une surveillance des espaces aména-gés et des ouvertures réalisées dans les bâtiments, afin de permettre la libre cir-culation de ces espèces, est réalisée par les gardes départementaux. Par ailleurs, un suivi annuel de la fréquentation de ces gîtes est également mené.

Quel(s) conseil(s) pouvez-vous don-ner à nos lecteurs qui souhaiteraient s’investir dans la préservation des es-pèces de chauves-souris ?

Les chauves-souris sont des mammi-fères à fortes exigences écologiques, sen-

« Espèces protégées, il était important de leur aménager un espace dédié »

Des chauves-souris nichées dans les dunes

Depuis deux hivers, quelques chauves-souris ont pris leur quartier dans les espaces aménagés pour elles à la batterie. Virginie Hélin, ingénieur écologue à la direction de l’environnement du Département du Nord, a bien voulu nous éclairer sur le sujet.


Favresse inaugure la nouvelle formule

Conseil municipal des jeunes

sibles à la qualité des milieux naturels. Elles fréquentent de préférence les zones bocagères, les bois, ainsi que les parcs et jardins riches en insectes. Elles trouvent refuge dans les greniers, les clochers, dans de petites cavités sous les ponts, dans les murs etc. Un conseil serait de sensibiliser chacun à la conservation de petites anfractuosités dans les murs et/ou les greniers afin de permettre à ces espèces de trouver un refuge.

Enfin, est-ce que le Conseil général du Nord envisage de donner une suite à ce chantier ?

A l’heure actuelle, le Département du Nord envisage de continuer les suivis des

populations de chiroptères présentes sur ce site avant de décider, si cela s’avérait nécessaire, de réaliser de nouveaux tra-vaux.

Démocratie locale

La dernière formule du CMJ veut que celui-ci « s’inscrive dans le projet de l’école mais que les actions soutenues concernent tout le monde » résumait à l’époque Evelyne Oddoux, conseillère municipale déléguée au CMJ et auprès des jeunes. Depuis cette date, les écoles travaillent sur des projets présentés en cours d’éducation civique et déclinés en plusieurs volets. A Favresse par exemple, les bonnes idées n’ont pas manqué d’ali-menter les propositions faites par leurs délégués aux conseillers du CMJ. Validées par Evelyne Oddoux, et Annie Hendryckx, en charge du CMJ pour la municipalité, les premières actions ont très vite été mises en place. Sous l’égide du projet d’école qui est l’éducation citoyenne au dévelop-pement durable, les élèves ont concrétisé une à une leurs actions. Dans un premier temps, ils ont reçu la visite d’élus et de per-sonnels communaux venus leur présenter

leurs rôles et fonctions respectifs. Ensuite, ils se sont déplacés en mairie pour aller à la rencontre des agents des espaces verts et discuter de leur travail quotidien, n’élu-dant aucune question technique que ce soit en termes de gestion ou d’entretien. Ils ont enchaîné avec l’édition d’un petit livret sur le thème des déchets, avant de rentrer dans le vif du sujet et de mettre tous leurs échanges à profit en réalisant le fleurissement de leur école. Projet détail-lé, liste du matériel, budget prévisionnel et tout ce qui est utile au montage de projet, ils n’avaient rien oublié ! C’est donc avec fierté, et un coup de main des services techniques, qu’ils ont pu mener à bien l’opération en attendant le fleurissement au printemps prochain. D’ici là, les élèves de l’école Bonpain devraient prendre le relais pour présenter à leur tour le résultat d’idées semées en début d’année.

Il y a un an, la nouvelle version du CMJ était lancée et le nouveau conseil municipal prenait ses fonctions.

Pour plus d’informations vous pouvez contac-ter la Coordination mammalogique du Nord de la France via le répondeur S.O.S chauves-souris par téléphone au 06.11.25.42.57 ou par mail à [email protected], ou encore consulter le document technique élaboré par la Société fran-çaise pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM) à l’adresse suivante http://www.sfepm.org/pdf/GTdec2011.pdf.


Tout le monde a entendu parler de la réforme des rythmes scolaires. Impos-sible de passer à côté de cette actualité déjà expérimentée dans certaines écoles depuis la rentrée dernière, et qui sera appliquée à l’ensemble des établisse-ments scolaires de l’hexagone à la rentrée 2014. A Leffrinckoucke, comme ailleurs, il a fallu trancher sur la répartition des heures avant de rentrer dans le vif du su-jet. Ecole le mercredi ou le samedi matin, 1h30 d’activités deux fois par semaine ou quatre fois 45 minutes : c’est en concer-tation avec les directeurs des écoles et les délégués des parents d’élèves que la décision a été prise. Le créneau du mer-credi matin (8h30 – 11h30) a été retenu, quant à la répartition des heures d’activi-tés périscolaires elle se fera sur deux jours dès la rentrée prochaine. Pour l’école Bonpain-Bettignies l’option retenue est de proposer des activités les mardis et ven-dredis de 15h à 16h30. A Favresse les activités auront lieu les lundis et jeudis de 15h à 16h30. Ces jours-là, les parents qui le souhaitent pourront choisir de ré-cupérer leurs enfants dès 15h. Une pre-mière étape, et pas la moindre, est donc

franchie : « Il fallait d’abord se mettre d’accord sur une nouvelle organisation hebdomadaire pour avertir la direction départementale de l’Education Nationale et pouvoir établir notre projet éducatif ter-ritorial (PEDT) » précise Jackie Smagghe, directeur général des services. C’est dans ce document que seront listées les diffé-rentes activités proposées aux enfants. La municipalité a d’ailleurs rencontré les associations locales pour leur présenter le nouveau schéma hebdomadaire et voir avec elles ce qu’elles pourraient apporter. Le personnel municipal sera également sollicité, mais toutes les bonnes volontés seront bonnes à prendre. « Aujourd’hui, la structure est définie, on a fait le tour des salles et locaux disponibles, maintenant on est dans la phase de collecte des pro-positions, poursuit le DGS. Une fois qu’on aura recensé toutes les activités qu’il sera possible de faire sur la commune on pour-ra organiser le tout. Le but est de propo-ser des cycles d’activités pour que chaque enfant puisse faire au moins trois activi-tés différentes dans son année. » Sport, dessin, lecture, arts plastiques, activités manuelles, culturelles ou musicales…

La mécanique se met en placeAprès avoir validé la nouvelle répartition hebdomadaire des activités extrascolaires, les partenaires se penchent maintenant sur son contenu et son déploiement technique.

Réforme des rythmes scolaires

Education

1 Une vraie mobilisation des communes pour l’élaboration des projets

2 Une profonde complexité de mise en œuvre de la réforme

3 Une grande diversité des modes d’organi-sation

4 Un recrutement d’animateurs probléma-tique

5 Des taux d’encadrement allégés large-ment appliqués

6 Un besoin de locaux disponibles7 Une fréquentation importante des nou-

velles activités périscolaires

8 Une grande variété des nouvelles activités périscolaires

9 Une gratuité des activités majoritairement appliquée

10 Une réforme à adapter pour les écoles maternelles

11 Une possibilité de révision de l’organisa-tion du temps scolaire demandée

12 Un partenariat contrasté entre les acteurs éducatifs

13 Un besoin d’accompagnement des com-munes rurales

14 Une réforme coûteuse pour les communes

Les 14 enseignements tirés de l’enquête sur les rythmes scolaires menée auprès des communes où le changement est déjà en place


Des projets d’actualitéEn 2013, l’école Bonpain inaugurait sa participation à Dunkerque 2013, capitale régionale de la culture en participant à un projet de Sarah Nouveau.

toutes les propositions seront étudiées. Les parents pourront inscrire leurs enfants lors du forum des associations rebaptisé pour l’occasion forum des activités péris-colaires et associatives, et avancé au 30 août à cet effet.

Petit à petit…Avec la mise en place d’une nouvelle

organisation hebdomadaire et l’ajout d’activités périscolaires, apparaissent des problèmes logistiques : coût des activités (entre 100 € et 300 € - dont 53 € financés par la CAF - par enfant et par an, selon l’en-quête réalisée par l’association des maires

de France), encadrement des enfants pour se déplacer sur les lieux des activités, re-prise des enfants à l’école ou sur le lieu de l’activité… Ces points et toutes les autres interrogations seront discutés dans les pro-chains mois pour apporter les réponses les mieux adaptées au cas de Leffrinckoucke. Pour éviter les écueils et anticiper au mieux les besoins, la municipalité peut s’appuyer sur l’expérience des communes qui se sont lancées en 2013. La dernière conférence des maires, à laquelle était présent Ber-nard Weisbecker, maire de Leffrinckoucke, était tout entière consacrée à cette réforme des rythmes scolaires.

L’école Bonpain en action

Pour ce projet baptisé Dunes de Danse, les 25 participants (élèves en CM1 au dé-marrage du projet, en CM2 à son aboutis-sement) ont créé des musiques et fonds sonores sur le thème du vent, et appris la chorégraphie imaginée pour eux par la chorégraphe Sarah Nouveau. Leur inves-tissement s’est concrétisé dans un pre-mier temps fin septembre, par une repré-sentation au fort des Dunes en compagnie d’une troupe de danseurs algériens par-tenaires du projet. En septembre, ils ont repris le chemin des répétitions avant de se retrouver le temps d’une ultime repré-sentation organisée en novembre à la salle Dany Boon de Bray-Dunes. Pour ce dernier temps fort, les Leffrinckouckois ont été rejoints sur scène par une classe de l’école Deswarte (Bray-Dunes) pour un final digne de tous leurs espoirs : « Etre sur scène devant un public ça demande de la rigueur, et de répondre à des exigences quasiment professionnelles : les enfants ont vécu quelque chose d’exceptionnel et de gratifiant » résumait Olivier Vermesch, directeur de l’établissement. Ce n’est pas la seule intervention de l’école dans le cadre de Dunkerque 2013. Une classe de CM2 s’est également investie toute une année dans le projet d’Instrumentarium. Pour cet événement dont l’apogée était la réunion de 1000 musiciens en herbe sur la scène du Kursaal, les élèves ont mis la main à la pâte pour créer des instruments de musique, puis pour apprendre à en

jouer tout en lisant une partition. Les répé-titions se sont ensuite succédées jusqu’au jour J pour un final haut en décibels.

Objectif commémoration

2014 n’est peut être plus placée sous le signe de la culture régio-nale, cela n’empêchera pas l’école Bonpain de programmer quelques beaux rendez-vous au fil de l’année. Notamment à l’occasion du 70e an-niversaire des fusillés du fort des Dunes qui aura lieu le 6 septembre. « Nous serons en pleine rentrée scolaire, il faut donc anticiper la com-mémoration » fait remarquer le directeur du groupe scolaire. L’équipe pédagogique planche d’ores et déjà sur le sujet. Si les détails restent à préciser, il est prévu que les enfants interviennent de différentes manières : aux travaux d’histoire réalisés dans les classes s’ajouteront des visites de sites (fort des Dunes, coupole d’Helfaut, musée de la guerre de Dunkerque…). Les enfants apprendront également quelques-uns des chants d’époque avec l’aide de l’école de musique et la participation de l’école de fifre de Bonpain. Une répétition générale aura lieu le 8 mai.


A la rentrée 2013/2014 la Maison pour tous entamait sa quatrième et dernière année d’agrément avant renouvellement, une année consacrée à l’écriture du nouveau projet.

L’actualité de la Maison pour tous

Social

Pour mettre en place ce qui servira de cadre structurel aux équipes d’Olivier Lan-glet pour les quatre prochaines années, la MPT a notamment démarré des groupes de travail. Baptisés « les rendez-vous du

jeudi », ces réunions – inaugurées le 7 no-vembre et renouvelées une fois par mois (1) – sont l’occasion pour tous de partici-per à l’écriture du projet en apportant son regard, ses remarques et ses idées. « On rentre petit à petit dans une phase de dia-gnostic et d’évaluation, explique le direc-teur de la MPT. Ces réunions participent à l’élaboration du projet. Mais c’est aussi l’occasion de faire le point sur les activi-tés et services qu’on a mis en place depuis l’ouverture de la MPT en 2006. » Prenons

Olivier Langlet au mot pour remonter les aiguilles du temps. L’une des premières actions initiées au moment de l’ouverture de la structure a été de créer une dyna-mique petite enfance. Souvenez-vous : à cette époque la ville disposait d’une halte garderie qui s’essoufflait (32% de taux de fréquentation) et ne correspondait plus aux attentes ni aux réalités professionnelles des familles. Concertés sur le sujet, élus, habitants et partenaires ont soutenu l’idée de création d’un multi-accueil, autrement dit, réunir sous le même toit, deux presta-tions différentes : une halte garderie et une crèche. La première accueille les enfants entre 8h45 et 11h45 puis de 13h45 à 17h45, tandis que la seconde ouvre ses portes de 7h30 à 18h30 avec restauration sur place le midi. Conjuguer les deux offre une palette de choix plus importante pour palier aux problématiques de garde des enfants. Sept ans plus tard force est de constater que le choix fut opportun puisque le dispositif connaît un réel succès.

Des enfants accueillis dès 2 mois et demi

Avec un taux de fréquentation oscillant annuellement entre 70 et 85%, le mutli-accueil a trouvé son rythme de croisière, pour le plus grand soulagement de nom-breux parents. Chaque année, c’est une centaine d’enfants (113 en 2012) qui pro-fitent de toute l’attention des 7 membres de l’équipe qui leur est dédiée (1 direc-

• Dès le mois de janvier : préparation des échanges France-Pologne, déplacement au-quel participeront 10 jeunes Leffrinckouckois cet été.

• 16 janvier à 18h30 : réunion avec le Bateau Feu pour la mise en place du projet Music Hall qui sera présenté le 21 février au foyer Berteloot.

• 8 février : atelier cuisine et concours de soupe à la maison de quartier du Méridien• 6 avril : embouteillage à Leffrinckoucke numéro 4• 20 avril : thé dansant

A l’heure du projet

Les rendez-vous à ne pas manquer


Grâce au tout récent partenariat mis en place avec l’Apahm (aide aux personnes à handicap moteur), les seniors de Leffrinckoucke peuvent participer aux stages d’auto-école proposés par l’association.

Stage d’auto-école pour seniorsPetit contrôle technique

18 modules de trois jours sont program-més cette année. Au menu de cette forma-tion ouverte à six personnes par session : remise à niveau des connaissances, test sur route et sur simulateurs de conduite, focus sur les informations médicales. Si le bon sens reste et restera la base du code de la route, celui-ci est régulièrement ac-tualisé : nouvelles réglementations, nou-veaux panneaux, nouvelles amendes… L’Apahm vous propose donc de faire une petite révision. Avec ce stage, les seniors qui y participeront seront calés aussi bien en théorie qu’en pratique. Ils auront égale-ment une meilleure connaissance de l’in-fluence des médicaments sur la conduite : somnolence, réflexes, troubles de la vue, etc. Rien ne sera oublié. Au bout de ces trois journées, les participants seront suffi-samment éclairés pour oublier leurs mau-vaises habitudes au volant et retrouver confiance en eux et en leur conduite.

Ouverts aux seniors de + de 60 ans, ces stages de remise à niveau sont gra-

tuits et démarrent dès le mois de janvier. Pour y participer, il vous suffit de contacter l’Apahm au 03 28 63 75 45 ou le CCAS de Leffrinckoucke au 03 28 25 98 30.

trice, 1 éducatrice de jeunes enfants, 1 cuisinière, 2 auxiliaires de puériculture, 1 ATSEM et 1 animatrice petite enfance). « Cette reconnaissance des familles qui nous confient leurs enfants d’année en année vient récompenser la qualité du service et du travail (accueil et anima-tions) fournis par l’équipe. » Grâce à ce dispositif 15 places sont disponibles toute l’année pour les enfants âgés de 2 mois et demi et jusque 4 ans, sur une ampli-tude horaire de 55 heures par semaine. Habitués au lieu dès leur plus jeune âge,

ces enfants continuent pour la plupart de profiter des activités de la MPT en gran-dissant. Ils intègrent ainsi facilement les ateliers et animations mis en place pour eux par les équipes du secteur enfance et jeunesse, secteur sur lequel nous revien-drons dans notre prochain numéro.

(1) Les prochains rendez-vous du jeudi auront lieu à 18h15 à la MPT les 30 janvier, 20 février et 27 mars.


A destination de cinq familles bénéfi-ciaires du RSA, cette opération a continué d’évoluer dans le temps. Dans un premier temps l’action était tournée vers la nutri-tion et son impact sur la santé : ateliers cuisine dédiés au produits bio et partage

de recettes ont rythmé cette première année. En 2012, le programme s’est enrichi de l’intervention d’une conseil-lère en économie sociale et familiale de la Maison de promotion de la santé. Sous forme de jeu, cette dernière a fait le point sur la gestion d’un budget, le pou-voir d’achat, mais aussi la conservation des fruits et lé-

gumes. En 2013, l’action était renouvelée tout en intégrant un nouvel axe de travail sur l’image et l’estime de soi. Accompa-gnés de Fabienne Maritan, leur référente au CCAS, les participants au programme ont pu rencontrer Dominique Valentin, socio-esthéticienne, et profité de l’inter-vention de l’espace Prévention santé de Dunkerque sur les thèmes aussi variés que l’addic-tologie, la vaccination, les assistantes sociales, etc. « Autrement dit, ils ont dé-dramatisé et démocratisé toutes les problématiques liées à la santé » résume Fabienne Maritan. Après la théorie, le petit groupe est passé à la pratique. C’est bien de savoir cuisiner des produits bio et de tout faire pour être en bonne santé, mais il faut aussi se sentir bien dans sa peau. Pour les y aider, le CCAS a reçu

un coup de main (ou plutôt de peigne) du salon “Only you coiffure” qui a mis à disposition l’un de ses coiffeurs et fourni les produits de coiffure, le CCAS ayant investi dans le matériel de base. Clou de l’opération : une séance de shopping per-sonnalisé organisée par l’équipe du ves-tiaire solidaire ! « L’équipe du vestiaire est restée jusque 18h30 pour nous, relate Fabienne Maritan. Ils nous ont aidés, ont donné des conseils, etc. C’était vraiment très agréable, très convivial, d’autant plus qu’on sortait du cadre du CCAS : tout le monde était beaucoup plus détendu. » Bi-lan de la séance shopping : chaque béné-ficiaire est ressorti relooké de la tête au pied et gonflé à bloc. « On les suit depuis le début de l’opération, donc on voit l’évo-lution : il y a vraiment un impact positif de toutes ces actions, c’est très encou-rageant » se félicite la référente. Avec un tel succès, l’opération se poursuivra en 2014, avec pour nouvel objectif de déve-lopper l’atelier création, lancé en octobre dernier. Nous aurons donc l’occasion de vous en reparler.

Action du centre communal d’action sociale

En 2011 les Jardins de cocagne lançaient l’opération 30 000 paniers solidaires en partenariat avec l’Espace social de Leffrinckoucke.

Se sentir bien dans sa tête et dans sa peau


Bibliothèque municipale

Après avoir hébergé l’exposition Alice et Théo au pays de la gastronomie, les murs de la bibliothèque accueilleront successivement les panneaux de l’association OCEAMM, la 16e édition du Printemps des Poètes, puis les réalisations des scolaires de la commune dans le cadre de l’opération Dis-moi dix mots. Un peu plus de détails ci-dessous.

Des expositions de toutes natures

Culture - Patrimoine

L’exposition d’OCEAMM (association qui œuvre dans le domaine de la conserva-tion et de l’étude des animaux et milieux marins) investira les lieux du 4 février au 7 mars. L’objectif de cette association est d’apporter une meilleure connaissance des espèces et des habitats, notamment en sensibilisant et en éduquant diffé-rents publics ainsi qu’en accompagnant les décideurs et porteurs de projets pour contribuer à une meilleure gestion des ressources côtières et marines. L’exposi-tion sera complétée d’une animation pour enfants, ainsi que d’une conférence sur le thème de la découverte des mammi-fères marins du Nord-Pas de Calais. Vous y apprendrez à observer, reconnaître et protéger les espèces de la région. Le tout agrémenté d’ossements, de photos et de vidéos. Renseignements sur les dates et horaires auprès de la bibliothèque.

Pour son 16e anniversaire, le Printemps des Poètes vous propose une immersion « au cœur des arts ». Parce que la poésie est aussi « le moteur secret ou le point d’appui de la création des arts plastiques, de la photographie, de la composition musicale, du court-métrage cinématogra-phique, de la vidéo, voire du cirque… », l’édition 2014 du Printemps des Poètes mettra en avant le lien qui unit ces mondes différents. La manifestation fera un focus sur le travail de Max Jacob, poète, peintre et précurseur du dadaïsme et du surréa-lisme, dont on célèbrera le 70e anniver-saire de la disparition au camp de Drancy. L’exposition réalisée en partenariat avec la Maison pour tous sera présente en biblio-thèque du 8 au 19 mars.

L’opération Dis-moi dix mots s’invitera quant à elle du 21 mars au 19 avril. Cette année les élèves des trois écoles de la

commune illustreront selon leur imagina-tion le thème « dis-moi dix mots… à la fo-lie ». Depuis la rentrée ils ont travaillé sur les dix mots sélectionnés : ambiancer, fari-bole, timbré(ée), à tire-larigot, hurluberlu (ue), tohu-bohu, ouf, charivari, s’enlivrer, zigzag. Chacun à sa manière, selon son inspiration créative livrera son interpréta-tion par écrit, dessin, chant, slam, vidéo, photo, en volume, etc. Le public adulte est lui aussi invité à composer des textes reprenant les dix mots, le résultat de ce remue-méninges créatif sera fièrement exposé au printemps prochain.

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LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION PRÉSENTE

DISMOIDIXMOTS.CULTURE.FRSEMAINELANGUEFRANCAISE.CULTURE.FR

SEMAINE DE LA LANGUE FRANÇAISE ET DE LA FRANCOPHONIE 15 – 23 mars 2014

AMBIANCER

À TIRE-LARIGOT

CHARIVARI ENLIVRER (S’)

FARIBOLE

HURLUBERLU

TIMBRÉ

OUF

ZIGZAG

TOHU-BOHU

Ministère des Affaires étrangères

Ministèrede l'Éducation nationale

partenaires

institutionnelsen

collaboration

avec

bénéficie

du soutien de

partenaires

média


Les rendez-vous de l’école de musique

Dunkerque 2013, capitale régionale de la culture

Elèves en scène

Une opération bénéfique

En ce début d’année, les élèves de l’école de musique municipale vous proposent trois rendez-vous musicaux.

Une douzaine de rendez-vous, des milliers de visiteurs et une notoriété grandissante pour le fort, c’est le résultat du passage de Dunkerque 2013, capitale régionale de la culture à Leffrinckoucke.

En février d’abord, le 15 à 17h à l’école de musique, pour découvrir le travail réalisé par les différentes classes de piano de l’éta-blissement sur le thème de l’accompagnement. Autre-ment dit, toutes les confi-gurations où le pianiste n’est pas seul en scène mais avec un ou plusieurs solistes, chanteurs ou mu-siciens. « La difficulté de cet

exercice est de trouver le juste milieu pour suivre sa partition, mais aussi celle de son partenaire, explique Gérard Nierenber-

Plus d’une douzaine de manifesta-tions estampillées capitale régionale de la culture (CRC) ont eu lieu sur le territoire de Leffrinckoucke tout au long de l’année 2013. Sans compter les nombreux stages et autres ateliers organisés au fil de la pro-grammation de la CRC. Ces rendez-vous qui ont émaillé l’agenda culturel de la com-mune - des seaux d’Emilie à la saga des photons en passant par le Quadrille des Homards, le théâtre de l’Embellie, etc., tous ont été subventionnés par la CUD et la Région. De son côté, la commune de Leffrinckoucke a également apporté son soutien à certaines de ces manifestations (hormis le Groupe F qui a entièrement été subventionné par la CUD et la Région). Soutien qui a pris différentes formes se-lon les propositions : mise à disposition

ger, directeur de l’école. Il faut être à son écoute, savoir s’adapter à son interpréta-tion mais aussi savoir le modérer. » Un tra-vail qui demande de s’investir doublement puisqu’il faut prendre le temps d’être en accord avec son partenaire. Pour la deu-xième année consécutive, les pianistes de l’EMM vous livreront donc le fruit de leur investissement. Trois jours plus tard, le 18 février, les élèves quitteront les murs de leur école pour s’installer dans le préau de l’école Bonpain dès 18h30 le temps d’une audition de 45 minutes au cours de laquelle les élèves signeront un melting-pot musical et instrumental de leurs ap-prentissages. Enfin, le 19 mars à 18h30, la jeune classe de cornemuse et bom-barde investira la salle Berlioz de l’école de musique pour vous présenter le chemin accompli en un an et demi. N’hésitez pas à venir fêter avec eux en musique la Saint Patrick !

de locaux, de personnel, prêt de matériel, opération de communication ou subven-tions… Au final, les dépenses supportées par la ville (10.673€) représentent 2,38% du budget prévisionnel. Pour des retom-bées plus qu’honorables puisque près de 20 000 personnes ont assisté à tous ces rendez-vous (dont 15 000 pour la saga des photons du Groupe F). Le premier à tirer son épingle du jeu est le fort qui a été le théâtre de nombre de ces rendez-vous et a d’emblée gagné en notoriété. Les chiffres sont là pour l’attester : en 2013 le nombre d’entrées payantes tant pour les expositions que pour les visites guidées a fortement augmenté et frôle les 1 000 tickets (974), contre 665 l’année précédente. Soit 46% de progression en un an !

spectacle

à vosagendas

du 4 février au 7 mars : bilbiothèque, exposition “les mammiféres marins” par OCCEAM

14 février à 18h30 : bibliothèque, conférence sur les mammiféres marins par OCCEAM

15 février à 17h : école de musique, audition “piano en liberté”

18 février à 18h30 : école Bonpain, audition de l’école de musique

21 février à 20h30 : foyer Berteloot, spectacle “les Music-halls de la vie”

du 8 au 23 mars : bibliothéque, opération “le Printemps des poètes”

19 mars à 18h30 : école de musique, audition de la Saint Patrick

du 21 mars au 19 avril : bibliothèque, opération “Dis moi, dix mots”


Le fort rénové, son avenir précisé

Inauguration de fin de travaux

« Le fort des dunes sera un équipement majeur du prochain projet communautaire » affirmait Michel Delebarre à l’occasion de l’inauguration des travaux réalisés au tout au long de l’année 2013 (1).

Le président de la communauté urbaine de Dunkerque allait même plus loin en imaginant un fort devenu « un centre de rencontre et d’expression artistique, un peu comme il le fut dans le cadre de la capitale régionale de la culture ». Que ce soit l’exposition Mazighan ou l’eau du ciel, les performances artistiques de la compagnie Eolie Songe, les 22 représentations du théâtre de la Bardane « qui ont affi-ché complet » précisait Bernard Wesbeicker, maire de Leffrinckoucke, les 300 comédiens amateurs du CCRD, le Quadrille des Homards ou les nombreux autres projets de Dunkerque 2013, tous ont participé au surcroît de notoriété du fort. « Mais nous ne nous contenterons pas des chiffres actuels, et nous mettrons tout en oeuvre pour ça, tant sur le plan historique, pédagogique que touristique » insistait Bernard Wesbeicker. « C’est une première pierre posée sur le chemin de la mise en valeur du fort des Dunes, qui est un témoin priori-taire de notre histoire collective, renchérissait le président de la CUD.

Aujourd’hui on a un aperçu de ce que sera cette future organisa-tion, beaucoup plus claire, spacieuse et lumineuse. C’est un pas en avant, maintenant il faut continuer à faire connaître le fort, à mieux le présenter. Ça prendra du temps, mais au fil des années on va voir apparaître un bijou complémentaire sur le territoire » concluait un Michel Delebarre conquis.

(1) Dans le cadre de Dunkerque 2013, capitale régionale de la culture, la CUD et la Région ont versé un fonds de concours d’un montant de 220.836 € que la ville est venue abonder à hauteur de 83.177 €. Ces 304.013 € ont permis de réaliser les travaux préa-lables à toute valorisation du fort et indispensables au bon dérou-lement de l’ensemble des manifestations estampillées Dunkerque 2013 : assainissement, électricité, pose d’huisseries, voirie, accessi-bilité, réfection de la chaussée…

UN INVESTISSEMENT RÉALISÉ DANS LE CADRE DELA CAPITALE RÉGIONALE DE LA CULTURE, DUNKERQUE 2013

GRANDS PARTENAIRES :MANIFESTATION ORGANISÉE PAR :

InauguratIon

du Fort des dunes

6.12 > 16H


La compagnie Les Fous à réaction et ses Music-halls de la vie

Les mains de la rénovation

Il était une fois votre vie

Au fort des Dunes, Ali Mohamed est devenu l’un des piliers de l’équipe de Patrick Truquet. Embauché en avril dernier, il a mis son talent de maçon au service de la rénovation du fort.

Après s’être formé au métier de maçon aux Comores, il arrive en France en 1975 et enchaîne les contrats dans différentes entreprises de la région avant d’être embauché à la SEMIP, « une entreprise dunkerquoise qui a construit quasiment tous les grands bâtiments de Dunkerque comme le Kursaal, la sécurité sociale, le pont de la gendarmerie de Coudekerque-Branche, etc. « détaille l’intéressé. Entre 2006 et 2012 il est employé de STL, puis fait du sablage chez Dedrye, est façadier pour le compte de la société Système E dont la spécialité est le béton armé dans les sites classés SEVESO. « J’ai aussi par-ticipé à la construction du dôme de Cap-pelle-la-Grande » précise celui que tout

Dans le cadre de sa programmation dé-centralisée, le Bateau Feu Scène nationale a proposé à la ville de Leffrinckoucke d’ac-cueillir la compagnie les Fous à réaction. Avec Music-Hall, cette compagnie met en scène l’histoire d’une équipe improbable, qui présente chaque soir son spectacle dans la petite salle d’une petite ville de province. Le spectacle pose la question de l’intérêt du spectacle hors les murs du théâtre, de la rencontre artistique dans des lieux qui semblent ne pas en vouloir… « Notre music-hall sera la mise en débat, en direct et face au public, de toutes ces questions qui fondent notre travail et notre projet » explique la troupe. Mais ce n’est pas tout. L’expérience que vous proposent de vivre Les Fous à réaction va plus loin que le seul débat. En deuxième partie de soirée, les rôles sont inversés : les spectateurs qui

le monde appelle Momo. Au fil des expé-riences, il se spécialise comme maçon-finisseur, « c’est-à-dire qu’une fois que je suis passé il ne reste plus qu’à poser le papier ou la peinture » éclaire ce der-nier. C’est pour ses talents vantés par les clients des différents chantiers où il est intervenu, qu’il a donc été recruté par la municipalité. Avec pour première mission de donner une seconde jeunesse aux en-tourages des portes et fenêtres. « Comme toutes les menuiseries ont été changées il a fallu réparer tous les entourages » explique Momo. Il lui a aussi fallu maçon-ner à l’identique, voire recréer pilastres et arcades qui avaient été détruits pendant la guerre. Il a également posé les appuis de fenêtres à l’extérieur et les tablettes à l’intérieur sur tous les ouvrants du bâti-ment principal, des salles d’exposition, de la boulangerie, etc. Enfin il a préparé le terrain pour la pose des deux portes du couloir principal et s’est attelé au sablage et à la mise en peinture des couloirs avant de s’attaquer à la façade principale dès que le temps sera plus clément.

le souhaitent peuvent en effet se mettre en scène en trois minutes maxi. La compagnie recrute ces comédiens d’un soir quelques semaines avant le jour J pour les préparer à la mise en scène d’un morceau de vie : « une chanson, une histoire, un souvenir, un poème, la lecture d’un texte écrit pour la circonstance, emprunté, ou toute autre proposition ». L’enchaînement de ces pe-tites scènes de vie offrira, comme un por-trait de famille, un instantané d’une rue, d’un quartier ou de la cité. Pour en savoir plus, Les Fous à réaction vous donnent ren-dez-vous le 16 janvier à 18h30 à la Maison pour tous. Les rendez-vous préparatoires suivront en janvier et février, une résidence est d’ores et déjà programmée du 17 au 21 février à Leffrinckoucke, pour une repré-sentation finale le 21 février à 20h30 au foyer Berteloot.

Zoom sur Ali Mohamed, maçon


3 questions à Conny Boersma, manager du projet WW2H

Quelle a été votre motivation pour vous investir dans ce projet ?

Au cours des dernières années, dans ma région (la province de Zélande aux Pays-Bas), l’intérêt pour la Seconde Guerre mondiale a énormément grandi. J’ai donc pensé qu’il serait bon de dé-velopper un projet visant à recueillir les souvenirs et à faire des investissements pour l’accessibilité culturelle, touristique et éducative autour de la Seconde Guerre mondiale. Il reste de nombreuses traces physiques de cette période, qui sont épar-pillées sur le territoire : blockhaus, forti-fications et autres vestiges. Et alors que certains témoignages matériels sont bien conservés et utilisés pour commémorer et interpréter les événements majeurs de la guerre, à de nombreux autres endroits les témoignages matériels sont inexploités, inaccessibles au public, peu documentés et parfois, en très mauvais état. De façon générale, le patrimoine matériel lié à la Seconde Guerre mondiale sur le territoire des 2 Mers reste fragmenté et manque d’un cadre cohérent pour son interpré-tation et sa présentation au public, un cadre qui transcenderait les frontières des régions et des pays. Quant au patrimoine immatériel de cette époque, la mémoire et les récits des témoins oculaires, c’est une clé de compréhension essentielle de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Les histoires individuelles donnent vie à l’histoire pour ceux qui n’ont pas connu la guerre. Elles permettent de comprendre la signification de traces matérielles silen-cieuses.

Quel est l’intérêt de travailler avec plusieurs partenaires, qui plus est de différentes nationalités ?

Parce qu’il y a le même intérêt dans les régions avoisinantes, j’ai contacté des collègues en Angleterre et en Flandre. Après des rendez-vous avec la ville de

Leffrinckoucke et le SMCO nous avons développé conjointement ce projet. Nous avons choisi un projet Interreg parce qu’il offre un très bon cadre et d’importantes possibilités de coopération, d’échanges de connaissances et de pratiques avec des régions avoisinantes. Le patrimoine matériel et immatériel lié à la Seconde Guerre mondiale sur le territoire des 2 Mers était fragmenté : dans ce projet nous allons créer un cadre cohérent pour son interprétation et sa présentation au public.

Aujourd’hui, à quelques mois de l’épilogue, l’avancement des travaux est-il à la hauteur de vos espérances ?

Oui ! La plupart des travaux sont finis. Nous avons collecté une centaine d’inter-views, et une grande partie des traces physiques sont inventoriées dans les ré-gions concernées. Un projet pilote pour les écoles primaires est prêt et une cyber-quête – dossier de recherche sur Internet pour les classes du secondaire - est en cours de développement. Aujourd’hui, nous sommes arrivés à la dernière phase du projet : construire des circuits régio-naux et transfrontaliers. Une application smartphone pour choisir ou élaborer son itinéraire est également en cours de développement. Un site internet existe, et il sera régulièrement mis à jour pour présenter les objectifs, les actions et les résultats du projet. Enfin, entre décembre et janvier, nous téléchargerons toutes les informations que nous aurons obtenues.

Projet Interreg World War 2 Heritage

« Nous allons créer un cadre cohérent pour son interprétation et sa présentation au public »


Passage de Victor Hugo à LeffrinckouckeVictor Hugo a 35 ans et connaît la gloire. Au mois d’août 1837, il visite notre région en touriste.

Il écrit notamment : « Il n’y a que sept lieues de Furnes à Dunkerque par les dunes.

Je me suis résolu à les faire à pied... j’ai été cinq heures à faire les sept lieues. Parti de Furnes à dix heures et demie du matin, je suis arrivé à Dunkerque à quatre heures et demie, et je me suis arrêté une heure en route. »

Il ajoute : « J’ai fait là, vraiment une admirable promenade sur le sable, entre deux marées, par un beau temps et grand soleil. » Il s’est arrêté une heure en route. Pour se reposer ? Se sustenter ? Sûre-ment. Observer ? Songer ? Evidemment. Prendre des notes ? Certainement. Dessi-ner ? Peut-être.

Il donne d’ailleurs une image très pré-cise de l’environnement et les sujets sont forts. Il écrit : « Devant moi, et derrière moi, les dunes se fondaient dans les brumes de l’horizon, avec les nuages dont elles ont la forme. » Voilà un sujet de dessin à la plume ou à lavis, genres dans lesquels il excellait. Il fait une description si détaillée de la mer, des vagues, des bateaux et des oiseaux de mer, qu’un peintre pourrait en faire un tableau.

Il raconte encore : « J’allais ainsi, re-gardant et songeant, montant et descen-dant sans cesse, les talons enfouis dans le sable... » Il donne même une idée du grand calme ambiant, difficile à concevoir à présent, quand il note que, quelques voiles côtoyant la dune, la brise lui appor-tait les voix des matelots, et que, se tour-nant vers la terre, il entendait le beugle-ment des vaches « qu’on voyait au loin, sur le pré comme des pucerons sur une feuille. »

A cette époque l’ensemble du littoral était inhabité, hormis « quelques chau-mières entre les dunes » dit-il, sans doute

des maisonnettes de pêcheurs, comme celles du hameau des Dunes à Ghyvelde bord de mer (futur site de Bray-Dunes en-core inexistant) dans un immense espace de dunes désertes.

Il passe ensuite à proximité de la tour de Zuydcoote, vestige de l’église enseve-lie avec le village par la tempête de sable de 1777, puis à l’emplacement du futur sanatorium de 1910.

Poursuivant sa marche sur la dune bor-dière, Victor Hugo passe à l’emplacement de la future batterie de Leffrinckoucke de 1879, puis du hameau médiéval disparu du Herde Ste Katherine et de la future sta-tion balnéaire de Leffrinckoucke-sur-mer en 1900 avec son hôtel casino (1903-1942), voisin de notre actuelle maison du tourisme (1997).

Continuant son trajet, notre illustre promeneur traverse les ruines de la pre-mière « batterie de L’Effrinkouke » de 1778 située à la limite communale ouest de Leffrinckoucke (actuellement avenue Guil-lain) et d’une zone de dunes et de marais s’étendant à perte de vue d’un bord de mer faisant encore partie de la commune de Coudekerque-Branche à l’époque (d’où sortiront Rosendaël-Les-Bains en 1860 puis Malo-Les-Bains en 1891).

Au cours de son cheminement, il passe vraisemblablement au hameau des Pê-cheurs appelé Visschermoere (marais des pêcheurs) traduit de nos jours par Wisse Morne, situé autour de deux réserves d’eau douce, le long d’un chemin le reliant à Dunkerque par la côte.

On pourrait, en reprenant son itinéraire, créer une randonnée pédestre transfron-talière qui s’appellerait « promenade Victor Hugo », car, ainsi qu’il l’écrivait : « Enfin, ce n’est rien que sept lieues... » (25 km environ).

Pierre GILLES


Le SIDF et l’association Ensemble SEP Possible vous attendent sur la ligne de départ de la Cô Pinard’s Cup, une course pas comme les autres pour aider les malades atteints de sclérose en plaques.

C’est une course ouverte à tous. Une mini régate éphémère mise en place il y a trois ans pour rendre hommage à l’ancien responsable de la base de voile habitable emporté brutalement par une sclérose en plaques. « En 1995, on avait créé un évé-nement qu’on avait appelé la Cô Pinard’s Cup en référence à l’Amiral’s Cup, une course organisée en Grande-Bretagne. C’était la première régate de l’année et on devait la faire en étant déguisé. C’était très convivial mais ça ne nous empêchait pas d’avoir le couteau entre les dents, re-late Pascal Oudot, du SIDF. Puis ça s’est essoufflé et la course a disparu. Suite à ce décès, on a décidé de la relancer, mais dans un bassin cette fois. L’idée des objets flottants non identifiés s’est imposée lors d’une discussion de carnaval. » En moins de deux mois le projet sortait de l’eau. Avec l’appui du SIDF – qui prend en charge toute la partie sécurité sur terre et sur mer – et le soutien d’associations (Dunkerque Plon-gée, Croix Rouge, SNSM, les Quat’Z’Arts), plus d’une vingtaine d’embarcations se sont jetées à l’eau lors de la première édi-tion. En 2013, portée par l’engouement collectif, la Cô Pinard’s Cup comptait 51 participants. Malgré le temps, le public a tout de suite adhéré à ce projet loufoque mais dont tous les bénéfices sont rever-sés à l’association Ensemble SEP Possible

(pour lutter contre la sclérose en plaques). Pour vous lancer dans la course, rien de plus simple : il suffit de créer votre propre embarcation et de vous inscrire sur place le jour J moyennant 2 € de participation. Seules conditions pour être sur la ligne de départ : porter un gilet de sauvetage et savoir nager. Votre objet flottant non iden-tifié devra quant à lui être fabriqué exclu-sivement à partir de matériaux de récupé-ration et reposer sur des chambres à air, tuyaux ou bidons. Pour le reste, vous pou-vez laisser libre cours à votre imagination et enfiler votre plus beau cletch de skip-per. Le rendez-vous 2014 est programmé le 5 avril. Quatre courses se succéderont dès 13h30 : les paddles, les champions de l’ABCD (associations carnavalesques), les fous du flottant (planches à voile, ca-noës et pédalos customisés) et enfin les fameux OFNI. « C’est un peu farfelu mais ça reste une vraie course » insiste Pascal Oudot. Chaque participant doit en effet parcourir les 200 mètres balisés pour ten-ter de franchir le premier la ligne d’arrivée. Plusieurs prix sont remis pour l’occasion : l’embarcation la plus customisée, la plus « dunkerquoise », celle qui compte le plus de monde à bord… Le tout est mis en musique par Cô Boont’che et sa clique, qui n’hésitent pas eux aussi à mouiller le maillot puisqu’ils naviguent.

Tourisme - Loisirs

ô mon bateau !Cô Pinard’s Cup le 5 avril, bassin de la Marine


Créé un an plus tôt par Annie Hesschen-tier sur l’initiative de Jean-Pierre Masson, le club comptait à l’époque 5 membres. Il s’est étoffé graduellement pour en comp-ter aujourd’hui 160 dont 60 dames ! « En 2013, dit fièrement le président, nous avons compté 42 membres marathoniens parmi lesquels 16 dames. Ce qui carac-térise notre club, c’est le respect des désirs de chacun. Il y a de la place pour de simples joggeurs de loisirs mais aussi pour celles et ceux qui veulent aller plus loin, se dépasser dans l’effort, mais tou-jours avec discernement et mesure. Nous

sommes là pour les conseiller, pour les encadrer et pour les préserver des erreurs dues à l’impatience ou à l’impétuosité de la jeunesse. Le corps est une merveil-leuse machine qui exige le respect pour ne pas risquer des retours de manivelle douloureux. »

Des courses emblématiques

De 1992 à 2002, Baudouin Vynck a assumé la responsabilité des Foulées Lef-frinckouckoises, première course emblé-matique créée par le club. « Après 10

ans, même en étant aidé, cela devenait trop pesant » explique-t-il. C’est alors que Jean-François Montagne a proposé d’organiser une course d’orientation en lieu et place des foulées. C’est ainsi que le club a organisé de 2003 à 2008 les 6 éditions de Dun’Aventures qui ont re-cueilli un énorme succès. Mais une telle course demande chaque année un renou-vellement de parcours et donc un inves-tissement en temps très important. Aussi Dun’Aventures a laissé la place à notre course nature Entre Dunes et Mer pilotée par Pierre-Marie Libert et son équipe. La 4e édition de cette belle épreuve a réuni des centaines de participants motivés. Il faut dire que l’événement se décline en 5 courses de différentes difficultés, d’une marche familiale et d’une marche nordique. » Il y en a donc pour toutes les forces et tous les degrés d’entraîne-ment. Et puis, ce n’est pas tout. Cette année, une nouvelle distance sera ou-verte pour satisfaire les amoureux de la nature et de beaux parcours : un superbe trail de 23 km, le trail du grand site des dunes de Flandre, sur les communes de Leffrinckoucke, Dunkerque et Zuydcoote.

Une section trail vient d’ailleurs de se créer au sein de l’USL Jogging.

La relève se prépareA la question de savoir s’il est toujours

aussi enthousiaste qu’au premier jour, Baudouin Vynck répond sans hésiter par l’affirmative. « Cependant, précise-t-il, je viens d’avoir 60 ans et je me suis fixé un maximum de 5 ans supplémentaires de présidence pour préparer la relève. Je n’ai aucune inquiétude à ce sujet. »

USL JoggingSports

Bien plus que du joggingLe club présidé par Baudouin Vynck depuis 1991 est l’exemple idéal d’une évolution maîtrisée et équilibrée.

Contacts et infosCourriel : [email protected] - Site Internet : www.usleffrinckouckejogging.org Tél. : 03 28 69 32Contact et infos Entre Dunes et Mer Port. : 06 16 38 41 89 – Site Internet : www.entredunesetmer.org


Installé à Leffrinckoucke Village avec sa famille, Laurent Marcant occupe un poste de chef de projet international chez Lamblin. Mais depuis quelques mois, son nom est associé à celui de Michaël Pouchelet dans un tout autre domaine. Les deux amis se sont lancés dans une nouvelle aventure : celle de la création d’entreprise. Leur terrain de jeu : le web. Leur créneau : les petites annonces. Leur spécificité : avoir spécialisé leur plate-forme dans le bricolage. « La définition du modèle économique d’Ecobrico est de pouvoir trouver à côté de chez soi ce dont on a besoin pour finir un chantier, ex-pliquent les deux associés. Chacun a une petite quincaillerie chez soi. » Le concept est donc pour les uns de se débarrasser de ce qui encombre le garage : pots de peinture entamés, chutes de parquets, boîtes de vis, sacs d’enduit, rouleaux de laine de verre… Et qui va faire le bonheur d’autres bricoleurs qui trouveront juste ce qu’il faut de peinture pour finir un mur, les trois vis pour accrocher un tableau, les quatre dalles de plancher pour le grenier, la paire de tuiles pour réparer une fuite dans la toiture, etc. La différence entre Ecobrico et les sites du même style c’est de pouvoir trouver tout ça à côté de chez soi : il suffit de rentrer son code postal pour afficher en priorité les annonces les plus proches. La recherche avancée per-met de faire son shopping dans le quar-tier ou les rues voisines. On évite ainsi toutes les arnaques liées à la distance géographique puisqu’on va récupérer les produits sur place. Impossible donc de re-cevoir un pot de peinture verte quand on attend du blanc ! « Dès qu’on repère une annonce intéressante, il suffit de contac-ter la personne par mail ou téléphone et de convenir du rendez-vous, reprend Lau-rent Marcant. Les transactions ne se font que physiquement, il n’y a donc pas de mauvaise surprise possible. » Le site pro-

pose des annonces de particuliers mais aussi de professionnels qui liquident leurs fins de chantier. On y trouve aussi du matériel de location (qui n’a pas chez lui une perceuse ou un autre outil à usage très ponctuel). Fort de son succès, le site devrait se déployer progressivement sur tout l’hexagone. Laurent Marcant et Michaël Pouchelet attendent néanmoins les premières retombées de la première version, dunkerquoise, opérationnelle depuis le 14 novembre dernier. « Quinze jours après le lancement ce sont près de 400 annonces qui ont été déposées et une centaine de ventes réalisées, se réjouit Laurent Marcant. Pour le moment ça marche grâce au bouche à oreille (1) et on a déjà de très bon retours. Les gens sont satisfaits du site, surtout parce qu’il est très facile à utiliser. » Si le succès se confirme, ils s’attaqueront très prochai-nement à une version lilloise, régionale, avant de partir à la conquête des brico-leurs parisiens. Dans le même temps, il n’est pas impossible que le site Ecobrico fasse des petits : toutes les déclinaisons sont possibles, il suffit de trouver celles qui auront le plébiscite du public.

(1) TF1 devait diffuser un reportage mi

décembre, les chiffres auront certaine-ment évolué depuis.

Vie économique

Tout ce qu’il faut est sur Ecobrico.frLutter contre le gaspillage, réduire ses déchets et faire des économies, c’est le principe du site Eco Brico lancé en novembre par le Leffrinckouckois Laurent Marcant et son associé.


En direct de la mairie

Hommage à Raymond Dubois

Né à Leffrinckoucke, comme il se plai-sait à le rappeler, le 17 janvier 1928, il s’était marié avec Huguette Motheron le 29 avril 1950. De leur union naquirent six enfants dont cinq sont encore en vie : Jean-Pierre, Martine, Catherine, Christine et Hugues.

Ayant effectué toute sa carrière à la SNCF, il terminera comme chef de gare principal à la gare maritime de Grande-Synthe et prendra sa retraite en 1984.

Sous sa magistrature, les anciennes

usines textiles ont été réhabilitées pour devenir l’actuelle école de musique et le dojo. Le camping municipal (rétrocédé depuis) s’est créé à proximité de la plage, et le Village s’est doté d’une salle des sports qui prit le nom de Pierre de Cou-bertin.

Il avait auparavant inauguré la salle des sports portant son nom, construite par le Syndicat du littoral est (Syndicat intercommunal des dunes de Flandre aujourd’hui), dans le secteur plage. Men-tionnons aussi sa participation au dépla-cement des terrains de manœuvre par l’armée sur le site des dunes, devenu la propriété du Conservatoire du littoral.

C’est aussi sous sa mandature que la ville a racheté le fort des Dunes et ses glacis.

Monsieur Dubois était homme de convivialité, de grande disponibilité et ayant toujours un mot pour son prochain.

La municipalité adresse à sa famille ses sincères condoléances.

C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de monsieur Raymond Dubois, maire de la commune de 1989 à 2001, après avoir été adjoint à monsieur Alphonse Le Floch de 1965 à 1989.


Événements de l’automne

Les Cabarets Montés : une ambiance séduisante

Vitrine nomade : pour comprendre le nouveau FRAC

Un monde sans ou avec…

De fort en fort : une foule de théâtres amateurs

Le Jour de la Nuit : mystère et science…

Le terrain du tir à l’arc n’avait jamais accueilli une telle manifes-tation : un cabaret sorti de nulle part monté pour trois jours, du 26 au 28 septembre. A l’intérieur, c’est bien l’intimité d’un cabaret qui attendait les nombreux amateurs de rockabilly. La classe de musique actuelle de l’école de musique a eu l’honneur de partager la scène le premier soir avec deux autres groupes professionnels. Cette mani-festation organisée par les 4 Ecluses et l’Aéronef était programmée dans le cadre de Dunkerque 2013, capitale régionale de la culture.

Pendant le mois d’octobre, la bibliothèque municipale accueillait la vitrine nomade interactive destinée à présenter la nouvelle implan-tation du Fonds régional d’art contemporain (FRAC), sur le site his-torique des anciens chantiers navals de France, dont l’inauguration s’est déroulée le 16 novembre.

La compagnie théâtrale Sens Ascensionnels propose un théâtre di-rect, vivant, des spectacles qui sont une incitation à se poser des ques-tions sur nous, notre rapport aux autres, à notre planète, à notre avenir et celui des générations futures. Vaste programme décliné en partenariat avec la Maison pour tous et des habitants. « Un monde sans » sens est la séquence prise à rebrousse-poil pour l’écriture collective d’« Un monde avec… ». Drôle et profond.

Le week-end des 4, 5 et 6 octobre, la Coordination culturelle de la région dunkerquoise proposait dans le cadre de Dunkerque 2013, capitale régio-nale de la culture, un foisonnement de représentations théâtrales interpré-tées par plus d’une centaine de comédiens amateurs. Certains spectacles étaient interprétés à l’entrée du fort ou dans le théâtre de verdure. D’autres l’étaient dans une yourte mongole, dans les salles aménagées ou les ca-ponnières. Un vrai régal pour les amateurs d’insolite et de poésie. L’humour était aussi de la partie dans de nombreux spectacles, à l’instar du jeu de mots de l’intitulé de ce premier rassemblement des théâtres amateurs.

Cette opération se déroulait le samedi 12 octobre pour la 5e fois sur le plan national et pour la 2e année consécutive à Leffrinckoucke. Il s’agissait d’abord de suivre Luméa, la femme mystère, incarnée par Diane Rischebé, dans une promenade initiatique et poétique à travers le Petit bois, dans le silence de la nuit noire. Après quoi, les explorateurs nocturnes se sont rendus au fort des Dunes pour assister à une conférence de David Grisolet, notre astronome attitré, président de l’association l’Etoile de Mer. Il nous a fait revivre la conquête de l’espace comme si nous y étions !


Glam Night : Slade et T-Rex aujourd’hui !

Concert de Sainte-Cécile en faveur de la recherche médicale

La Pêche d’hier à aujourd’hui en exposition

Banquet d’automne de l’UNRPA

Rêves de lecture : de plus en plus réels

C’est une de ces soirées qu’il n’est pas permis d’oublier. Une de ces soirées rock qui enflamme une salle de la Poudrière affichant complet. Vendredi 18 octobre, la ville et l’association C Comme Ça ! avaient invité les groupes de Glam Rock, Slade et T-Rex, qui ont donné une prestation digne de la grande époque des années soixante-dix. Pas une ride, la musique… Et puis le respect des plus jeunes pour les anciens et l’osmose qui fait que les grands absents doivent être fiers de ceux qui font toujours vibrer les foules avec autant de passion.

La Maison du tourisme accueillait en octobre et novembre Luc Car-tiaux, 57 ans, amoureux de la mer et des bateaux, désireux de partage sa passion pour le monde maritime. Il présentait des maquettes de bateaux existants, bon nombre d’éléments de gréement, poulies, cor-dages, éléments de voilure, nœuds, et bien sûr un certain nombre de marines achetées au fil des ans.

Dimanche 29 septembre, Marcelline Théry, présidente de section de l’UNRPA, accueillait plus d’une centaine de convives au foyer-club Berteloot. Comme à l’accoutumée, la prestation culinaire fut toujours toujours aussi appréciée.

Sur l’initiative du Bateau Feu Scène nationale, ces lectures à voix haute illustrées musicalement touchaient cette année un public plus nombreux et conquis. A la bibliothèque municipale, le binôme Stépha-nie Cliquennois pour la lecture et Mathieu Jédrazak pour le violon et le chant, a enchanté les spectateurs pendant plus d’une heure.

Samedi 23 novembre, Emilie Declercq, Gérard et Michel Nie-renberger ont dirigé à tour de rôle les musiciens de l’HBML tout au long des treize œuvres proposées au public de la salle de la Poudrière à l’occasion du concert de la Sainte-Cécile. Comme le veut une tradition bien établie, cette prestation était dédiée au Téléthon.


Banquet d’automne des aînés

Semaine Bleue : vieillir et agir ensemble dans la communauté…

Une semaine aux goûts variés

Les Optimistes toujours aussi généreux

Un thé dansant très réussi

Samedi 21 septembre, les seniors de la commune étaient conviés à la salle de la Poudrière pour participer à l’un des trois banquets offerts chaque année par la municipalité. Au fil des plats, entre l’apéritif et les tartelettes, les nombreux convives ont pu apprécier l’ambiance musicale distillée par l’orchestre Les Garnements.

Tel était le thème retenu pour cette Semaine Bleue qui s’est déroulée du 21 au 27 octobre. Pour la 3e an-née consécutive la ville a poursuivi le partenariat initié avec le lycée professionnel Ile Jeanty. Une douzaine d’élèves de 1ère Bac Pro (accompagnement, soins et services à la personne) ont passé une journée enri-chissante au foyer club Berteloot en compagnie d’une quinzaine de seniors.

La 24e édition de la Semaine du Goût se déroulait du 14 au 20 octobre. Cette opération fédère des initiatives locales, régionales et nationales autour de l’éducation au goût et du patrimoine culinaire. Elle est placée sous le haut patronage du ministère de l’éducation nationale. De la maternelle au lycée, plusieurs milliers d’élèves y par-ticipent. Le multi-accueil de la Maison pour tous y participait comme chaque année. Les enfants de un à deux ans ont été à la découverte des légumes du potager, suivie de la dégustation de diverses prépa-rations.

Tout au long de l’année, l’association philanthropique et carnavalesque Les Optimistes redistribue les gains engran-gés au cours de leur bal et d’autres prestations. Ainsi chaque année une trentaine d’associations sont aidées par les Opti-mistes. Le dimanche 13 octobre, le président Alain Suzan et ses amis carnavaleux procédaient à la remise des dernières enveloppes restant à distribuer.

C’était une première et ce fut une réussite. Dimanche 20 octobre, la Maison pour tous et l’UNRPA organisaient conjointement un thé dan-sant à la salle de la Poudrière. L’association Aimons et Animons nos quartiers était également de la partie. Ce sont environ cent personnes qui ont apprécié cette après-midi animée par Alain Westeel avec le talent qu’on lui connaît.


L’autocar des mots

USL Volley-Ball : des résultats encourageants

L’USL Judo : bientôt 25 ans

Kiwart, une exposition contre le tétanos

Le don du sang… confortable !

Mercredi 23 octobre, une cinquantaine de « voyageurs du lan-gage » issus de plusieurs structures, dont la Maison pour tous, ont embarqué dans un car recouvert de mots choisis à l’exté-rieur et à l’intérieur. Ce véhicule symbolise la fonction même du langage qui est de véhiculer les idées, de faire partager des émotions. Une des phrases collées sur l’autocar résume bien l’esprit qui a animé les jeunes et les adultes qui ont participé à ce projet : « Toutes les langues du monde forment un arc-en-ciel qui illumine la terre par la douceur de leurs accents. »

Le club fondé par le regretté Jean-Louis Coadou est en de bonnes mains. Après la présidence de transition de Fabrice Vanpeperstraete, c’est Tony Duponchel qui assume cette fonction, bien entouré d’un solide conseil d’administration où chacun prend sa part de travail. Le club est composé d’une équipe masculine senior évoluant au niveau Régionale 1 et d’une équipe féminine junior évoluant au niveau Accession régionale. Dominique Sammier, entraîneur breveté d’Etat, et joueur, est optimiste et mise beaucoup sur l’école de volley qui va débuter dans les prochains jours. Contact : Tony Duponchel : 06 50 25 23 54 - Dominique Sammier : 06 17 69 51 98 - www.leffrinckouckevolley.e-monsite.com

Le club présidé par Elisabeth Bandarra fêtera l’année pro-chaine son 25e anniversaire. Avec 80 licenciés ses effectifs sont stables. Il produit régulièrement de nouvelles ceintures noires, signe de dynamisme et de continuité dans la forma-tion. La présidente remercie la municipalité pour les efforts consentis à l’embellissement du dojo et la création d’un local de rangement.

Les 5 et 6 octobre, le Kiwanis club de Dunkerque organisait pour la première fois, à la Poudrière, une exposition regroupant une vingtaine d’artistes de la région. Chacun d’entre eux a fait don d’une de ses œuvres pour doter la tombola organisée au bénéfice du fonds d’actions sociales du Kiwanis dans le but de soutenir l’élimination du tétanos maternel et néonatal.

En cette fin octobre, Nathalie Sanson, présidente de la section locale de l’amicale des donneurs de sang, était heureuse de pouvoir accueillir donneurs et donneuses de sang dans une des salles du foyer club Ber-teloot, mise à disposition par la commune et bien plus confortable que le car médicalisé de l’Etablissement français du sang.


USL Tir à l’arc : deux à l’horizontale

USL Tennis : merci à Claude Boulet !

Jean-Luc Balden à l’honneur

Cross de l’Acier : la grosse mécanique

Ju Jutsu traditionnel : les bras ouverts

Bernard Pertusot organisait le 9 novembre le premier des deux tirs horizontaux de cette saison dans sa salle au toit tout neuf et bien isolé. Comme cela devient une habitude, ce sont les voisins belges qui ont remporté les prix dans toutes les catégories. Ce qui s’explique par le fait que les Belges pratiquent cette discipline toute l’année. Prochain tir horizontal prévu le 11 janvier.

Vendredi 15 novembre, Claude Boulet présidait sa dernière assemblée du club qu’il a fondé il y a un peu plus de 30 ans. Il a en effet annoncé qu’il ne se représentait pas à un poste d’administrateur, suivi en cela par son vice-pré-sident, Michel Verwaerde. Le futur ex président a dressé un bilan positif de la saison écoulée malgré un tassement des effectifs (phénomène général) qui se stabilisent à 150 licenciés dont 60 jeunes à l’école de tennis. Après élections, le nouveau bureau se compose ainsi : Didier Théry, président, Rémi Declerck, vice-président, Bénédicte Pécriaux, trésorière, Nicolas Lefebvre, secrétaire.

Dimanche 24 novembre se déroulait la 24e édition du Cross de l’Acier sur le site environnant le fort des Dunes. C’est l’association Cross de l’Acier, présidée depuis sa création en 1999, par Raymond Obert, qui est chargée de l’organisation de cet événement international incontournable du cross-country. Le président a su s’entou-rer d’une équipe bien rôdée et peut compter sur la mobilisation de plus de 160 bénévoles pour assurer les nombreuses tâches indispensables à la réussite de cette épreuve sportive pas comme les autres. De 9h15 à 13h40, il y a en effet 11 départs de courses différentes : Populaires H/F (2 500 m et 5 000 m), Challenge des Entre-prises pour les salariés H/F toutes catégories (5 000 m), Bravo l’Industrie pour col-lèges et lycées (2 500 m), Juniors F, Espoirs F, As Seniors F, Vétéranes (7 150 m),

Poussin(e)s, Eveil athlétique (1 400 m), Espoirs H et As Seniors H (9 950 m), Benjamin(e)s (2 100 m), Minimes F/G (2 800 m), Cadet(te)s (3 500 m), Juniors H (5 000 m), Seniors H et Vétérans (7 500 m). Outre les Coupes, le Cross de l’Acier est aussi doté de plus de 45.000 euros de primes – Toutes les infos : www.crossdelacier.fr

Pascal Balden, président, et Fabien Bigot, dispensateur de la connaissance (Renshi), ont eu le plaisir de remettre deux cein-tures à deux jeunes adhérents du club, la ceinture jaune pour Edouard, 14 ans, la barrette verte pour Lucas, 10 ans. C’est le début d’un long apprentissage vers la maîtrise de soi et la sérénité. Avis aux amateurs et amatrices. Les candidats sont accueillis à bras ouverts. Contact : 06 01 91 39 96

Jean-Luc Balden, 55 ans, inscrit à l’USL Football dès l’âge de 8 ans, y a été joueur, entraîneur, puis arbitre et dirigeant. Actuellement, il assume la respon-sabilité du matériel du club et de la buvette avec son épouse. Titulaire de la médaille du district maritime depuis juin 2011, il s’est vu remettre le lundi 2 décembre la médaille de la Jeunesse et des Sports, échelon bronze, en remer-ciement pour les innombrables services rendus au club.


Ils l’ont dit avec des fleurs

Insectopia : les insectes dans tous leurs états

Saint Martin

Dimanche 29 septembre, les cinquante-six participants au concours des maisons et jardins fleuris étaient invités à rece-voir leurs récompenses sous forme de bons d’achat. A noter que chaque participant est récompensé en fonction de son classement par le jury. Les premiers des trois catégories ont empoché chacun un bon d’achat de 70 euros, complété par une tombola gratuite.

2009, 2011, 2013… Le salon biennal dédié au monde des insectes était de retour à la Poudrière les 16 et 17 octobre. Cette 3e édition a confirmé le succès d’une manifestation instructive et originale qui s’adresse tant aux collectionneurs et passionnés qu’à un large public curieux de découvrir ces millions de formes de vie différentes que ren-ferme l’univers des insectes. Plus encore que les années précédentes, les abeilles étaient à l’honneur. Amateurs et professionnels de l’apicul-ture ont tenu des exposés mettant en avant tous les produits et bien-faits que procure le travail des abeilles.

Au Village – Jeudi 7 novembre, à 18h15, des dizaines d’enfants sco-larisés à l’école Albert Favresse parcourent les rues du village en com-pagnie de saint Martin pour l’aider à retrouver son âne. Ils s’éclairent au moyen de lanternes qu’ils ont confectionnées et coloriées. Et le voici, l’âne, ou plutôt l’ânesse Clémentine, prêtée par l’institut mé-dico-éducatif de Dunkerque (IMED), retrouvée aux abords de la place du Village. S’ensuit le concours de betteraves sculptées et la remise de récompenses et de frian-dises.

Au quartier Plage - Vendredi 8 novembre, à 18h15 également, parents et enfants scolarisés au groupe scolaire Bonpain sont fidèles au rendez-vous de saint Martin. Cette fois, c’est l’âne Nestor que le bon saint recherche. La distribution de récompenses et de vollaeren couronne les efforts des enfants.

Avec ADELE – Dimanche 10 novembre, dès 18h30, les dunes du Petit bois sont investies par un bon millier d’amis de saint Martin à l’invitation de l’association de défense de l’environnement du littoral est de Dunkerque. Comme chaque année, les participants – petits et grands – sont récompensés par une généreuse distribution de voolaeren.


André Vanmairis honoré

UNC-AFN : le banquet de la mémoire

11 novembre

Commémoration du 5 décembre

Téléthon : mobilisation sans faille

A l’issue de l’assemblée générale du 18 octobre qu’il présidait, André Van-mairis s’est vu remettre la médaille de l’Assemblée nationale pour 35 années d’engagement bénévole dont 28 ans de présidence de l’UNC-AFN, des mains de Paul Christophe, représentant le député Jean-Pierre Decool. L’an prochain, l’UNC participera bien entendu aux commémorations du centenaire du début de la Grande Guerre. Au niveau leffrinckouckois, un autre anniversaire donne-ra lieu à une commémoration appuyée, celui du 70e anniversaires des fusillés du fort des Dunes.

Après avoir commémoré l’armistice du 11 novembre et les victimes des guerres et conflits ayant donné leur vie pour la patrie, les membres de l’UNC-AFN-Soldats de France et leurs amis se sont retrouvés à 130 dans la salle de la Poudrière pour participer à un banquet de qualité.

La population, les enfants des écoles, les élus et les représentants des anciens combattants ont célébré cette date du 11 novembre 1918 qui marque la fin de la Grande Guerre et est aussi la journée d’hommage à tous les morts, civils et militaires, tombés pour la France. Deux gerbes ont été déposées au monument aux morts par le maire, Ber-nard Weisbecker, et André Vanmairis, président de l’UNC-AFN.

Dépôt de gerbes au monument aux morts et à la stèle de la rue Stéphane Salomon sur laquelle a été ajouté le nom du maréchal des logis Marc Martin-Vallet, mort pour la France au Mali.

La Maison pour tous, les quatre conseils de quartier, la munici-palité et plusieurs associations se sont unies comme les années précédentes pour récolter des fonds en faveur du Téléthon entre le 23 et le 30 novembre. « Notre première participation au Télé-thon remonte à 2007, se souvient Patrick Tahaar, président de la MPT. Cette année-là, nous avons pu compter sur la participation de quatre associations. Elles sont quinze aujourd’hui. Le point culminant de l’opération s’est déroulé le samedi 30 après-midi dans la salle de la Poudrière. »

Festivités de Noël


Mardi 10 décembre, une quarantaine d’enfants de l’espace périscolaire de l’école Bettignies étaient au ren-dez-vous de la décoration du sapin de la place Delvallez, suivie d’une collation et de la remise de friandises par le Père Noël.

Le 13 décembre, une soixantaine d’enfants du quar-tier Dunes ont décoré le sapin de la MPT encouragés par les musiciens du Musical Animals Band. Ils ont en-suite été récompensés par le Père Noël et ont reçu un bon goûter.

aux organisateurs du Noël des Cuivres de ne pas avoir pu publier un écho illustré de leur magnifique prestation . Impératifs de bouclage en imprimerie obligent…

Environ cinq cents enfants étaient à la fête au cours du spectacle offert par la municipalité le jeudi 12 dé-cembre à la Poudrière. Le magicien de Noël a fait appel à bon nombre d’entre eux pour l’aider à réaliser ses tours.

La Poudrière accueillait les aînés le 14 décembre pour un goûter dansant animé par le groupe Epsilon et bien garni de gâteaux, glaces et mignardises pour satisfaire les goûts de chacun. Auparavant, le maire, Bernard Weisbecker, avait tenu à faire respecter une minute de silence à la mémoire des disparus au cours de l’année écoulée, avec une pensée pour Raymond Dubois, son prédécesseur.

Mardi 17 décembre, le conseil de quartier du Vil-lage organisait sa fête de Noël à la salle Coubertin en partenariat avec l’école Favresse. Après les chants des enfants, la centaine de participants a pu assister à un spectacle de magie. Le Père Noël a distribué ensuite chocolats et cadeaux.

Le Conseil de quartier Centre, l’ACTL (amicale des commerçants) et l’Ecole de musique Stéphane Bijan ont uni leurs forces pour offrir une très belle fête à une centaine d’enfants et à leurs parents jeudi 19 décembre à la Poudrière.

Au quartier Plage, décoration du sapin

Ambiance à la Maison pour tous

Nos excuses…

De la magie pour les enfants

Goûter de Noël des aînés

C’était Noël au Village

Joyeux Noël au Centre


Pour mettre fin à la contestation contre l’écotaxe de divers lobbies qui se plaignent du matraquage fiscal, Jean-Marc Ayrault a annoncé une vaste réforme du système fiscal, promettant des règles plus justes, plus efficaces et plus lisibles. Notre système fiscal est un petit condensé des inégalités de notre société. Rappelez-vous, avec le bouclier fiscal de Sarkozy, Madame Bettencourt se voyait remettre un chèque de 30 millions d’euros chaque année au titre de son savoir faire en matière « d’optimisation fiscale » (évasion fiscale ?). Depuis les années 80, l’héritage pèse de plus en plus dans les revenus et les inégalités sociales sont de plus en plus criantes. Selon l’économiste Thomas Piketty, lorsque la croissance est faible, les rentiers s’enrichissent, les pauvres s’appauvrissent. La complexité de notre système fiscal est telle qu’il est au bord de l’implosion. Oui à la grande réforme fiscale qui mettra en place une fiscalité confiscatoire sur les hauts revenus indécents comme celle que les Etats Unis et la Grande Bretagne ont appliquée des années 30 aux années 80. Oui à un impôt progressif sur les revenus et le capital. Oui au prélèvement de l’impôt à la source. Restaurer une plus grande égalité devant le fisc, c’est non seulement rétablir un principe constitutionnel où chacun contribue selon ses capacités, mais c’est aussi lutter contre les inégalités qui minent notre démocratie, et conduisent aux replis nationalistes et à la xénophobie.

Liste « Pour Leffrinckoucke avec Bernard Weisbecker »

Le président François Hollande a fait valoir “qu’être français, c’est d’abord être uni”, ne pas faire de distinction entre les citoyens, suite aux injures racistes dont a été victime la ministre de la Justice. Le chef de l’Etat estime que ceux qui pensent que le racisme touche d’abord la France “se trompent”. Une ministre italienne noire est attaquée de la même façon. Dans d’autres pays, ce sont des hommes ou des femmes qui sont mis en cause pour leur religion. Donc, ne laissons pas croire que la France serait, elle, pétrifiée et victime en tant que telle. Le climat ne s’apparente pas vraiment à celui des années 30, car chaque période est différente, grosse de menaces, de risques, non par une répétition mais par la production d’un contexte qui peut aboutir à ce qu’il y ait une résurgence de racisme, de xénophobie et d’antisémitisme. Tous les citoyens doivent se sentir concernés, car ce sont eux, par leur vote, qui décideront de l’avenir.

Pour le Parti Socialiste - Edith David

En 2014 auront lieu les élections municipales. C’est une erreur de croire que la gestion d’un maire se limite à la seule gestion de sa commune. Les institutions françaises sont ainsi faites que cela va bien au-delà : les conseillers sont « grands électeurs » et participent à l’élection des sénateurs ; qu’elles le veuillent ou non, à travers les décisions prises dans les communautés urbaines, les communautés de communes, le département, la région, ces majorités influent considérablement sur la vie de tous les jours de leurs concitoyens. Notre ville, notre CUD, notre département, notre région sont, hélas, depuis bien longtemps –trop longtemps – entre les mains de ces majorités écolo-socialo-communistes. Le résultat est là : nous sommes derniers partout : chômage, espérance de vie, démographie à la baisse, sous médicalisation, sous intellectualisation, qualité de vie… Récemment, le président de région déclarait qu’il n’y avait jamais eu aussi peu de moyens mis à sa disposition que depuis l’élection de François le menteur ! La presse s’en est fait largement écho. Les Leffrinckouckois, les Dunkerquois, les habitants du Nord-Pas de Calais doivent mettre tout ce monde de gauche dehors en votant pour des listes vraiment démocrates et républicaines.

Liste « Unis pour Leffrinckoucke » Jean Marc Ghewy

Tribune

Brèves

Biodéchets

Afin d’adapter la fréquence de la collecte à la faible production de biodéchets pendant la période hiver-nale, le ramassage du bac vert ne s’effectuera plus qu’une fois toutes les deux semaines jusqu’au 31 mars, aux dates suivantes : mardi 21 janvier, mardi 4 février, mardi 18 février, mardi 4 mars et mardi 18 mars.

Portage de livres à domicile

Si vous avez des difficultés liées à l’âge ou à la santé pour vous rendre en bibliothèque, les membres du conseil de lecteurs peuvent vous visiter et vous apporter les livres que vous souhaitez.

Pour plus de renseignements, contactez la bibliothèque municipale au 03 28 51 41 92.

Bourses parachutisme

Si l’idée de sauter la tête la première dans les nuages vous tente, vous pouvez prendre contact avec le SIDF qui offre des bourses sous conditions de ressources. Renseignements auprès de Sandrine Didecco au 03 28 24 59 85

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LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION PRÉSENTE

DISMOIDIXMOTS.CULTURE.FRSEMAINELANGUEFRANCAISE.CULTURE.FR

SEMAINE DE LA LANGUE FRANÇAISE ET DE LA FRANCOPHONIE 15 – 23 mars 2014

AMBIANCER

À TIRE-LARIGOT

CHARIVARI ENLIVRER (S’)

FARIBOLE

HURLUBERLU

TIMBRÉ

OUF

ZIGZAG

TOHU-BOHU

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Bonne Année 2014 -...

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