B C infoRH – un nouvel outil ULLETIN DU DES … · affirme Arlene Ross, présidente du ... base...

infoRH – un nouvel outilpermet au secteur des SÉGEde soutenir le personnelUn cyberoutil propre au secteur des services éducatifs et de garde à l’enfance(SÉGE) aidera les gestionnaires (surtout les gestionnaires de fraîche date) àdévelopper de saines pratiques RH en vue de soutenir leur personnel. C’est auprintemps que sera lancée la trousse d’outils du CSRHSGE : infoRH, qui permettra aux directrices, aux superviseures, ainsi qu’aux autres membres dupersonnel de gestion, d’apprendre et de mettre en œuvre rapidement et effi-cacement un vaste éventail de pratiques RH.

« Le volet RH est très important »,affirme Arlene Ross, présidente du

comité directeur de l’initiative consacréeà infoRH et directrice générale deServices globaux pourenfants. Elle ajoute : « Lepersonnel du secteur désiretravailler pour une organisa-tion qui a la capacité demettre en œuvre, de façonconstante, des politiques etdes pratiques. On ne peut assurer la qua-lité sans que le personnel se sente sou-tenu, et infoRH constitue un outil derétention. »

La trousse d’outils du CSRHSGE estbasée sur infoRH, la trousse d’outilsexhaustive du Conseil RH pour le sec-teur communautaire. La nouvelle troussed’outils contient de l’information sur desenjeux RH, adaptée spécifiquement auxSÉGE, avec des modèles et des liens. Voiciquelques-uns des sujets traités : élabora-tion de politiques et de descriptionsd’emploi, évaluation du personnel, plani-fication stratégique, planification de larelève, relations de travail, tenue à jourrelativement à la législation en vigueur.infoRH présente également de nom-

breuses suggestions au sujet des avantagessociaux et des moyens peu coûteux pourvaloriser le personnel et le garder enposte.

Les utilisateurs qui se connectent à infoRHpréciseront s’ils sont des employeurs, desmembres du personnel ou des membresd’un C.A., et ils seront ensuite dirigés versles sections appropriées à leur sous-groupe.Ou encore, ils peuvent tout simplementutiliser la fonction Recherche ou naviguersur le site. Ils trouveront de l’informationsur les enjeux RH communs à tous lessecteurs, ainsi que sur les enjeux spéci-fiques aux SÉGE.

Convivialité

« Nous voulions que cet outil soit convi-vial », déclare Joanne Glaser, la consul-tante principale de l’équipe qui a travaillésur infoRH. Elle poursuit : « Dans les services de garde, beaucoup de gestion-naires n’ont pas de formation en

Printemps 2012

SommaireP3: infoRH, commentaires

P4: Nouvelle mouture du site web

du CSRHSGE

P5: Des vidéos dressent le profil

d’emplois dans le secteur des SÉGE

P6: Étude : Oui, ça nous touche toujours!

P8: 6e Forum annuel en ÉE

P9: Nouvelle publication : Feuilles

d’information

P10: Surmonter des obstacles

majeurs

P11: Le CSRHSGE va de l’avant

Ce bulletin est financé par

le Programme des conseils sectoriels

du gouvernement du Canada

BULLETIN DU CONSEIL SECTORIELDES RESSOURCES HUMAINES DESSERVICES DE GARDE À L’ENFANCE

POST CANADA

« Nous voulions que cet outil soit convivial »— Joanne Glaser, la consultante principale de l’équipequi a travaillé sur infoRH

2 • Bulletin du Conseil sectoriel des ressources humaines des services de garde à l’enfance • Printemps 2012

ressources humaines, c’est pourquoi nousvoulions leur fournir une ressource utileet gratuite. »

Le CSRHSGE admet depuis longtempsqu’il faut trouver de nouvelles façonsd’aider les gestionnaires des organisationsde SÉGE (surtout des plus petites garde-ries) qui proviennent typiquement desrangs des éducatrices et éducateurs àl’enfance, qui ont peu de formation en cequi a trait aux enjeux RH, qui n’ont quepeu de temps et qui disposent de budgetsserrés.

« infoRH sera utile à tous les gestion-naires, mais particulièrement aux ges-tionnaires qui travaillent dans un servicede garde autonome où, par exemple, uneéducatrice n’ayant pas beaucoup d’expé-rience en matière de ressources humainespeut avoir accédé à un poste de supervi-seure », dit Mme Ross.

Entre autres, infoRH comporte des sec-tions très détaillées sur la législation quis’applique aux milieux de travail et ausecteur, avec des liens pour toutes les pro-vinces et tous les territoires, et souventdes exemples de politiques connexes. « Jeprends beaucoup de temps pour élaborerdes politiques concernant la nouvellelégislation sur la santé et la sécurité, l’ac-cessibilité, ou la législation qui émane denotre ministère, mais je me tiens au cou-rant en raison de mon travail. Une per-sonne qui n’est pas aussi bien informée

pourrait ne pas savoir que ses politiquessont désuètes. »

Mme Ross et Mme Glaser soulignentqu’infoRH présente certaines limites. Lesmodèles sont uniquement des exempleset, parce que les enjeux RH peuvent êtrecomplexes, infoRH suggère parfois auxservices de garde, en cas de doute, d’ob-tenir l’aide d’un avocat ou d’un autreprofessionnel.

Un miroir pour le secteur

L’équipe du projet et de nombreux inter-venants ont veillé à ce que la versiond’infoRH adaptée par le CSRHSGE soitspécifique au secteur des SÉGE. Pour cefaire, on a recueilli et vérifié des modèles,des idées et de l’information à l’occasiond’entrevues avec des personnes bieninformées et d’ateliers réunissant desintervenants, et on a pris soin que le lan-gage et la terminologie utilisés soientcourants dans le secteur.

Ne voulant pas réinventer la roue, leCSRHSGE a examiné plusieurs troussesd’outils qui pouvaient servir de point dedépart. « Nous avons eu une très bonne

base avec la trousse d’outils du ConseilRH pour le secteur communautaire, etnous voulions que les utilisateurs denotre secteur s’y reconnaissent », assureMme Ross. Elle s’attend à ce qu’infoRHsoit largement consulté, non seulementpar les gestionnaires, mais aussi par le per-sonnel du secteur, par les établissementspostsecondaires et par les syndicats.« Nous avons essayé de donner des exem-ples ancrés dans les expériences vécuespar les éducatrices et éducateurs à l’enfance, et par les employeurs. »

La promotion d’infoRH sera largementassurée par le site Web du CSRHSGE,par des réseaux et par des ateliers, ainsique par des conseils RH sur Twitter.

Plusieurs présentations d’infoRH serontfaites en ligne et en différentes régionscanadiennes en mars, avril et mai 2012.Pour en savoir davantage, veuillez com-muniquer avec le CSRHSGE.

infoRH sera disponible en ligne d’ici la fin demars 2012 – visitez www.ccsc-cssge.ca

pour obtenir de plus amples renseignements.

Éditeur :Conseil sectoriel des ressourceshumaines des services de garde à l’enfance151, rue Slater, bureau 714Ottawa, ON, K1P 5H3

Rédactrices en chef :Xxxxxxxx XxxxxxxxxxXxxxxx Xxxxxxxxxxx

Conception graphique :Richard Proulx

Traductrice :Xxxxxxxxx Xxxxxxxxx

Imprimé chez Impart Litho par des travailleurs et travailleuses syndiquésDépôt légal : XXX—XXX 2012

Les opinions et commentaires exprimés dans

cette publication sont ceux du Conseil sectoriel

des ressources humaines des services de garde à

l’enfance et ne réflètent pas nécessairement la

position du gouvernement du Canada.

« Ces organisations pourront référer leurs membres à infoRH, et leurfournir un lien vers des renseignements additionnels, des marches àsuivre et parfois des modèles. Il s’agit d’une excellente ressource. »— Karen Ohlson, ancien membre du C.A., Manitoba Child Care Association; DG, KIDS Inc., Winnipeg

Bulletin du Conseil sectoriel des ressources humaines des services de garde à l’enfance • Printemps 2012 • 3

infoRH

Quelques commentaires

Les employeurs des SÉGE qui n’ont quepeu de temps et un budget limité essaientsouvent d’élaborer eux-mêmes des poli-tiques RH, tout en se demandant si cespolitiques sont appropriées. Avec sa minede renseignements, d’outils et de res-sources, infoRH, trousse d’outils adaptéeau secteur des SÉGE, constitue pour lesemployeurs un excellent point de départ,tout en les rassurant : ils peuvent y arriver— ils ne sont pas seuls, d’autres ont préparé la voie et peuvent les aider!

– Arlene Ross, présidente du comité directeurde l’initiative infoRH; DG, Services globauxpour enfants, Ottawa

Grâce à infoRH, les gestionnaires de pre-mière ligne du secteur des services degarde à l’enfance pourront accéder à unemine de théories et de pratiques de gestion RH. En outre, infoRH leur per-mettra de trouver facilement des modèleset des outils RH adaptables.

– Lily Chen, membre du comité directeur del’initiative infoRH; directrice RH, Associationof Neighbourhood Houses of BC, Vancouver

Les organisations provinciales de servicesde garde sont parfois interrogées par leursmembres sur des sujets tels que la façond’évaluer leur DG, la mise sur pied d’unmeilleur C.A., ou l’élaboration de poli-tiques organisationnelles. Ces organisa-tions pourront référer leurs membres àinfoRH, et leur fournir un lien vers desrenseignements additionnels, des marchesà suivre et parfois des modèles. Il s’agitd’une excellente ressource.

– Karen Ohlson, ancien membre du C.A.,Manitoba Child Care Association; DG,KIDS Inc., Winnipeg

Notre cours sur l’administration et le lea-dership comprend un module sur les res-sources humaines; nous y traitons beau-

coup du comportement et de la culturedes organisations, et des aspects de l’éla-boration des politiques organisation-nelles. infoRH constituera une excellenteressource pour ce cours, car on y trouveles fondements philosophiques et desoutils pratiques à utiliser.

– Susan Willis, coordonnatrice du cours d’édu-cation permanente pour les gestionnaires desSÉGE, Université Mount Saint Vincent;enseignante, Nova Scotia College of EarlyChildhood Education, Halifax

L’information contenue dans infoRHaide à faire comprendre les questionsrelatives aux syndicats dans le secteur desSÉGE et en général; les sections sur lespratiques et sur les normes du travailpeuvent soutenir des relations positivesentre le syndicat et la direction. Les syn-dicats trouveront particulièrement inté-ressants les exemples de formulations desconventions collectives négociées dans lesecteur, spécialement en ce qui a trait à larétention.

– Margot Young, membre du comité directeurde l’initiative infoRH; chercheuse, Syndicatcanadien de la fonction publique, Ottawa ■

« L’information contenue dans infoRH aide à faire comprendre lesquestions relatives aux syndicats dans le secteur des SÉGE et en général; les sections sur les pratiques et sur les normes du travailpeuvent soutenir des relations positives entre le syndicat et la direc-tion. Les syndicats trouveront particulièrement intéressants les exem-ples de formulations des conventions collectives négociées dans lesecteur, spécialement en ce qui a trait à la rétention. »— Margot Young, membre du comité directeur de l’initiative infoRH; chercheuse,Syndicat canadien de la fonction publique, Ottawa


Voici quelques-unes des caractéris-tiques intéressantes de notre

nouveau site Web :

● une section dynamique, « Nouvelleset information », où nous mettrons envedette les initiatives, les outils et lesrapports du CSRHSGE;

● une liste plus complète de cours et deprogrammes d’études en ÉPE auCanada;

● des liens vers des outils et des res-sources que peuvent utiliser les éduca-trices et éducateurs à l’enfance dansleurs tâches quotidiennes;

● notre nouvelle série d’entrevues vidéoafin de présenter diverses carrières desSÉGE;

● un accès plus facile et simplifié àinfoRH, notre nouvelle trousse d’outils, et à notre Guide en ligne dela reconnaissance professionnelle;

● un bon de commande en ligne, facileà utiliser afin d’obtenir gratuitementdes copies papier de certaines de nospublications les plus populaires.

Nous espérons que vous prendrezquelques minutes afin d’explorer notrenouveau site Web et de profiter de sesnouveaux outils et ressources.

Se connecter au CSRHSGE

En plus de notre nouveau site Web, nousavons également lancé nos outils demédias sociaux. Grâce notamment àTwitter et à LinkedIn,nous garderons à journos abonnés au sujet desdernières nouvelles concernant les res-sources humaines dans le secteur des services de garde. Suivez-nous sur Twitter@CCHRSC et faites une recherchepour nos groupes sur LinkedIn en tapant« CCHRSC » dans le champ Recherche.

Inscrivez-vous sur notre site

Si vous désirez continuer à recevoir del’information de la part du CSRHSGE, ilest très important de vous inscrire surnotre site Web. En raison des change-ments récents sur le plan du financement,nous nous tournons vers les communica-tions en ligne avec nos intervenants etnous réduirons la fréquence et le nombrede publications diffusées sur papier. Il estfacile de vous inscrire; vous n’avez qu’àvous rendre sur notre site Web et à cliquer sur le bouton jaune « S’inscrire aubulletin », au bas de la page d’accueil. ■

Nouvelle mouture du site Webdu CSRHSGE – www.ccsc-cssge.caC’est avec beaucoup d’enthousiasme que le CSRHSGE annonce le lancement de son nouveausite Web! Le site a un tout nouvel aspect; l’information, les outils et les ressources ont étéréorganisés afin de faciliter la navigation. Pour les personnes qui s’intéressent au travail duCSRHSGE, le nouveau site offre un plus grand nombre de fonctionnalités en vue de trouverde l’information RH précieuse sur le secteur des services de garde.

www.ccsc-cssge.ca


Ainsi commence le récit livré parGina Gasparrini dans l’une des

13 nouvelles vidéos du CSRHSGE pourla série Travailler dans le domaine del’éducation à la petite enfance, qui seralancée sur le nouveau site Web duConseil sectoriel à partir de mars 2012.

« Je pense que ces vidéos sont importantesparce que notre secteur a vraiment besoind’améliorer son image professionnelle »,déclare Mme Gasparrini dont le service degarde (un centre de la petite enfance, ouCPE) est situé à Montréal. « Je voulaisvraiment souligner qu’il ne s’agit pas seu-lement d’un emploi, mais d’une carrière,une carrière enrichissante et stimulante. »

Dans ces courtes vidéos, des éducatrices etéducateurs à l’enfance, des superviseures etdes DG de Terre-Neuve-et-Labrador, duNouveau-Brunswick, du Québec, del’Ontario et de la Colombie-Britanniqueexpliquent en quoi consiste leur travailainsi que les aptitudes nécessaires, en don-nant des détails sur les débuts de leur car-rière dans le secteur, sur leurs diplômes, surleur expérience et leurs journées de travail,et en décrivant leurs services de garde et lafaçon dont ils fonctionnent. On présentediverses installations pour les services degarde, notamment des garderies en milieuuniversitaire ou hospitalier, une coopéra-tive dirigée par des parents, des services de

garde pour les Inuits, un Programmed’aide préscolaire aux Autochtones, et desgarderies en milieu francophone.

« Nous voulions aider les gens à com-prendre ce qu’ils peuvent faire en éduca-tion à l’enfance, c’est pourquoi nousavons essayé de présenter une vastegamme de postes et d’installations pourles services de garde », souligne MaryGoss-Prowse, membre du C.A. duCSRHSGE et membre du comité direc-teur de l’initiative consacrée à ces vidéos.« Ces vidéos sont utiles pour donner auxpersonnes du secteur une informationactualisée sur les endroits où elles pour-raient travailler en raison de leur qualifi-cation, ou pour les inciter à obtenir undiplôme. Les vidéos s’adressent égale-ment aux personnes étrangères au sec-teur, afin de leur donner une idée desemplois qu’on y exerce. »

Différentes clientèles

En plus de rendre les vidéos accessiblessur son site Web pour les utilisateurs indi-viduels, le CSRHSGE en fera la promo-tion pour qu’elles soient utilisées par desenseignants en ÉPE d’établissements post-secondaires (des DVD seront postés auréseau d’enseignants du Conseil sectoriel),par des conseillers en carrière, et lorsd’ateliers pour les ressources humaines.

Cindy Page, qui est membre du C.A. duCSRHSGE et enseignante en ÉPE auCollège Northern Lights et à l’Universitéde l’île de Vancouver, estime que lesvidéos peuvent être utilisées de plusieursfaçons par les établissements postsecon-daires.

« Les vidéos présentant des profils aident lesétudiants à ne pas tant se percevoir commefaisant partie d’un petit secteur, mais plutôtdans le contexte de la profession. C’est unpoint essentiel », dit Mme Page qui faisaitégalement partie du comité directeur del’initiative Nouveaux outils de communi-cation et nouvelle mouture du site Web.« Les vidéos tournées à l’Université de laColombie-Britannique, par exemple, don-nent vraiment aux étudiants un aperçu dela gestion à grande échelle ainsi que desplus petits services de garde pour les pou-pons et les trottineurs. Et au-delà de l’ad-ministration ou du rôle d’éducatrice oud’éducateur, les étudiants peuvent égale-ment trouver dans les vidéos une occasiond’observer la philosophie des programmeséducatifs en action. »

Pour visualiser les vidéos Travailler dansle domaine de l’éducation à la petiteenfance, visitez www.ccsc-cssge.ca ■

Des vidéos dressent le profil d’emplois dans le secteur des SÉGE« Mon nom est Gina Gasparrini et je suis directrice générale de St. Mary’s ChildCare Centre. J’ai un diplôme reconnaissant mes trois années d’études en éduca-tion à la petite enfance… et lorsque je suis devenue directrice générale, j’ai réalisé que j’avais vraiment besoin d’un complément de formation pour lesaspects administration et gestion, aussi je suis retournée à l’école le soir et j’aiobtenu deux certificats universitaires en gestion. J’ai toujours aimé profondé-ment les jeunes enfants… c’est ce qui a influencé mon choix de carrière. »

« Je voulais vraiment soulignerqu’il ne s’agit pas seulement d’unemploi, mais d’une carrière, unecarrière enrichissante et stimu-lante. »— Gina Gasparrini, directrice générale deSt. Mary’s Child Care Centre


« Oui, ça nous touche toujours! »

Une étude majeure pourcerner les raisons qui fonten sorte qu’on continue àtravailler dans les SÉGEPour la première fois depuis les quinze dernières années, le secteur des services éducatifs et de garde à l’enfance recueille et analyse des données afinde découvrir l’impact des conditions de travail, des avantages sociaux et dessalaires sur la satisfaction au travail et sur la rétention des employeurs et dupersonnel. Le sondage en ligne mené par le CSRHSGE examinera également desstratégies efficaces utilisées par des employeurs afin de recruter et de garderen poste le personnel.

Il s’agit de la première initiative dugenre depuis l’étude Oui, ça me touche!

qui a été réalisée en 1998 et qui consti-tue, selon Jamie Kass, présidente ducomité directeur de l’initiative et mem-bre du C.A. du CSRHSGE, « une étudepancanadienne hautement respectée etappréciée, portant sur des enjeux simi-laires. Cette nouvelle étude s’appuie surl’étude Oui, ça me touche! (1998) ainsi quesur l’enquête pancanadienne Garde à l’enfance (1991) qui représente elle aussiune étude de référence. Comme les deuxétudes qui l’ont précédée, la nouvelleétude permettra au secteur d’obtenir del’information non disponible ailleurs ».

L’étude (intitulée Oui, ça nous touche toujours!) comprendra deux sondages, unpour les employeurs et un pour lesemployés, et portera sur la qualificationscolaire, les années de service, la satisfac-tion au travail et les conditions d’emploi.On posera à nouveau certaines questionsde l’étude Oui, ça me touche! afin d’exa-miner les tendances au fil du temps. Lesrésultats des sondages demeurerontconfidentiels et les réponses ne seront pasassociées aux répondants.

« Les résultats du sondage ainsi que l’analyse qui en découlera aideront lesemployeurs, les gouvernements, les cher-cheurs, les organisations de services degarde, les syndicats, ainsi que les éduca-trices et les éducateurs, en cernant les pra-tiques RH exemplaires qui sont associéesà un taux plus élevé de satisfaction au tra-vail et de rétention du personnel », déclareKathleen Flanagan, coresponsable del’équipe de recherche. Cette informationpourrait aider les employeurs à élaborerdes stratégies efficaces en vue de recruteret de garder en poste le personnel. Lesrésultats seront conservés à une université

où les chercheurs pourront utiliser lesdonnées dans les années à venir.

En outre, les employeurs participantsauront accès au rapport final qui contien-dra de l’information sur les pratiquesémergentes. « Les employeurs sont trèsdésireux de savoir ce que font d’autresemployeurs, et de trouver des moyensd’améliorer la satisfaction au travail et larétention dans leurs services de garde,mentionne Mme Flanagan. Le rapport lesrenseignera sur des pratiques qui se sontavérées fructueuses dans le secteur. »

« Les données que nous obtiendrons à la suite de ce partage de renseignements fourniront des preuves solides quant à des façons defaire qui fonctionnent bien et à d’autres qui sont décevantes. Nousdisposerons ainsi de données probantes sur lesquelles s’appuyer pourdes initiatives importantes dans notre domaine, en vue de valoriseret de rémunérer adéquatement notre main-d’œuvre et d’améliorer la qualité. »— Ruth Bancroft, du Langara Child Development Centre, à Vancouver (BC)


Une bonne chose pour lesemployeurs et pour les employés

La nouvelle étude est bien accueillie pardes employeurs tels que Ruth Bancroft,du Langara Child Development Centre, àVancouver (BC), qui affirme :

« L’étude dressera un portrait précis denotre domaine. Les C.A. et les employeursont besoin de cette information afin deplanifier pour leurs milieux de travail. Lesdonnées que nous obtiendrons à la suitede ce partage de renseignements fourni-ront des preuves solides quant à des façonsde faire qui fonctionnent bien et à d’autres qui sont décevantes. Nous dispo-serons ainsi de données probantes sur les-quelles s’appuyer pour des initiativesimportantes dans notre domaine, en vuede valoriser et de rémunérer adéquate-ment notre main-d’œuvre et d’améliorerla qualité. »

L’équipe de l’étude espère recueillir1 000 questionnaires remplis par lesemployeurs, et 4 000 remplis par leurpersonnel, dans toutes les provinces ettous les territoires. Les résultats serontanalysés en tenant compte de diversescaractéristiques des garderies, y comprisle modèle de gouvernance, la situationgéographique et la culture.

Mme Bancroft mentionne que si sa garde-rie reçoit le questionnaire du sondage,elle invitera son personnel à y répondreparce que les résultats « stimuleront leséducatrices et les éducateurs, et renforce-ront le professionnalisme du secteur ».

Pour Shauna Hanratty, une éducatrice deServices à l’enfance Andrew Fleck, àOttawa, le sondage donnera aux éduca-trices et aux éducateurs qui y participe-ront la possibilité de réfléchir à leur travail, et de « réaliser l’importance denotre rôle. Il démontrera que nous avonsla qualification scolaire et la formationqui sont nécessaires au travail que nousfaisons, et on prendra ainsi davantageconscience de nos connaissances et denotre professionnalisme ».

Le sondage sera mené au prin-temps 2012. ■

« Les résultats du sondage ainsi que l’analyse qui en découlera aiderontles employeurs, les gouvernements, les chercheurs, les organisations deservices de garde, les syndicats, ainsi que les éducatrices et les éduca-teurs, en cernant les pratiques RH exemplaires qui sont associées à untaux plus élevé de satisfaction au travail et de rétention du personnel »— Kathleen Flanagan, coresponsable de l’équipe de recherche


6e Forum annuel en ÉE

La formation des éducatriceset des gestionnaires dans un secteur en constante mutation Les temps changent dans le secteur de l’éducation à la petite enfance, et les établisse-ments postsecondaires s’efforcent de trouver des moyens pour que leurs cours préparentadéquatement les éducatrices et éducateurs, ainsi que les gestionnaires, aux complexitéset aux responsabilités accrues de leur profession.

« Évolution et révolution dans les pro-grammes en éducation à l’enfance » :

tel était le thème du dernier Forum desenseignants en éducation à l’enfance,tenu par l’Association des collèges com-munautaires du Canada à la fin de 2011.Ce thème a été souligné lors de plusieursateliers du forum, sous l’angle d’enjeuxtels que les défis qu’il y a à combineréducation et apprentissage des enfants, outechnologie et éducation à l’enfance; ona également abordé l’utilisation des dernières recherches et des nouveauxoutils RH du CSRHSGE pour amélio-rer le recrutement et la rétention.

Le 6e Forum du Groupe d’affinité surl’éducation à l’enfance, tenu à Ottawa, aété coparrainé par le Collège Algonquin,le Cégep de l’Outaouais et La Cité collégiale.

Utilisations pratiques

« Dans notre atelier, nous avons examinécomment les enseignants pouvaient utiliser les Normes professionnelles duConseil sectoriel ainsi que sa recherchesur les multiples façons de comprendreles pénuries de main-d’œuvre et d’y faireface, afin de préparer les éducatrices et leséducateurs qui entrent dans le domaine »,a déclaré Cindy Page, membre du C.A.du CSRHSGE et enseignante en ÉPE.Mme Page a été l’une des coprésentatricesde la session consacrée au renforcementdu recrutement et de la rétention, quis’est penchée sur les statistiques et sur lestendances, sur les différentes manièresd’utiliser les Normes professionnellesdans les cours d’ÉPE, et sur le rôle quepourraient jouer les collèges pour l’édu-cation des responsables d’un service degarde en milieu familial et des personnesfaisant des visites à domicile.

« Nous savons que la demande et les tauxde roulement sont très élevés, a dit l’autrecoprésentatrice, Joanne Morris, ensei-gnante au Collège North Atlantic. Nousavons étudié les rôles importants des édu-catrices et des gestionnaires, et le rôlecrucial des enseignants dans la prépara-tion et la formation des effectifs afin queceux-ci soient qualifiés pour exercer desrôles de plus en plus complexes quiferont avancer le secteur. » Sa présenta-tion a également porté sur les lacunesdans la formation pour l’administrationdes SÉGE, lacunes que les collèges sou-haitent combler, a-t-elle ajouté.

« Nous avons étudié les rôles importants des éducatrices et des gestionnaires, et le rôle crucial des enseignants dans la préparation etla formation des effectifs afin que ceux-ci soient qualifiés pour exercerdes rôles de plus en plus complexes qui feront avancer le secteur. »— Joanne Morris, enseignante au Collège North Atlantic


Mme Page a fourni un exemple de lafaçon d’utiliser les Normes profession-nelles dans les cours en ÉPE, en vue decomparer les normes provinciales à cellesdu Conseil sectoriel. « Lorsque nous exa-minons la transférabilité au Canada, ildevient très important de pouvoir passerdes normes provinciales aux normesnationales », a-t-elle affirmé. Elle a aussidémontré comment les normes pou-vaient être utilisées pour évaluer les com-pétences lors de stages, et parlé de l’ap-prentissage antérieur dans la préparationd’un portfolio.

Chaque année, le forum du Groupe d’affinité attire un grand nombre de parti-cipants qui considèrent que ce forum

annuel leur permet d’apprendre en écou-tant d’autres membres du réseau et du sec-teur de l’éducation postsecondaire. « Cesforums sont pour moi très stimulants, carils nous donnent la possibilité d’échangeravec d’autres professionnels du collégialsur l’enseignement de l’ÉPE au Canada »,a souligné Laura Massie, enseignante audépartement de la petite enfance duCollège Heritage, à Gatineau (QC), etcoprésentatrice de l’atelier sur les TI et

l’ÉPE. « Cela fait 30 ans [que j’enseigne],dit-elle, aussi c’est encourageant de ren-contrer d’autres personnes qui se sontinvesties de façon semblable et qui sonttoujours désireuses d’apprendre et de fairepreuve de créativité. Les forums sont untremplin pour lancer tellement d’idées! »

Pour télécharger des présentations duforum, visitez www.ccsc-cssge.ca ■

« Ces forums sont pour moi très stimulants, car ils nous donnent lapossibilité d’échanger avec d’autres professionnels du collégial surl’enseignement de l’ÉPE au Canada »— Laura Massie, enseignante au département de la petite enfance du CollègeHeritage, à Gatineau (QC), et coprésentatrice de l’atelier sur les TI et l’ÉPE

Nouvellepublication :Feuilles d’informationpour nosintervenantsLe CSRHSGE a récemment publié unesérie de feuilles d’information pour nosprincipales clientèles : gestionnaires deservices de garde, enseignantes etenseignants en ÉPE dans les établisse-ments postsecondaires, décideurs, etéducatrices et éducateurs de premièreligne.

Les feuilles d’information constituentune ressource très utile; elles énumè-

rent nos outils, rapports et publications quisont utiles à chacune de ces clientèles. Ony explique aussi les nombreuses façonsd’utiliser chacune de ces ressources, pourle profit de chaque clientèle particulière.

Par exemple, la feuille d’information àl’intention des enseignantes et ensei-gnants du postsecondaireexpose les nombreuses façonsdont on peut se servir de nosNormes professionnelles pourélaborer ou développer lesprogrammes d’études actuels.La feuille d’information àl’intention des décideursindique lesquels de nos diffé-rents rapports de recherchecontiennent des données etdes renseignements précieuxsur la main-d’œuvre desSÉGE, qu’ils peuvent utiliserpour orienter leur travail.

Les feuilles d’information peuvent êtretéléchargées sur notre site Web; on peutégalement en demander des copies papieren remplissant un bon de commande enligne. Visitez la section « Publications » denotre site Web pour obtenir de plusamples renseignements. ■


Les éducatrices et éducateursformés à l’étranger doivent surmonter des obstaclesmajeurs : étude de l’OntarioUn rapport de recherche pour l’Ontario, portant sur le parcours de carrière des éducatriceset éducateurs à l’enfance formés à l’étranger, conclut que le secteur a encore « beaucoupde travail à faire pour aider les éducatrices et éducateurs formés à l’étranger ».

Le rapport, An investigation of the careerpaths of internationally trained early

childhood educators transitioning into earlylearning programs (en anglais seulement), aété publié par le Atkinson Centre forSociety and Child Development.

On présente dans ce rapport l’expériencede 25 professionnels formés à l’étranger etleur parcours de carrière dans le cadre duprogramme ontarien « accès à l’éducationde la petite enfance » (Access to EarlyChildhood Education), qui constitue lapremière étape du processus d’agrémentpour les éducatrices et éducateurs formésà l’étranger. Ce programme a été établi en2006 grâce à un partenariat entrel’Association of Early ChildhoodEducators of Ontario, ThorncliffeNeighbourhood Office, et la School ofEarly Childhood du Collège GeorgeBrown. Il aide les éducatrices et éduca-teurs formés à l’étranger à entrer sur lemarché du travail canadien.

Les participants à ce programme ont dit yavoir rencontré plusieurs défis (p. ex., lesdéplacements pour aller en classe, unelourde charge de travail pour les cours, etdes difficultés concernant le test de com-pétences en anglais et le processus d’ad-mission), mais la grande majorité d’entreeux ont déclaré que le programme étaitutile ou extrêmement utile, et qu’ils

connaissaient mieux l’éducation à l’en-fance dans le contexte canadien. La plupart désiraient profiter d’autres occa-sions d’acquérir de l’expérience dans desgarderies, et obtenir un plus grand sou-tien pour la langue anglaise pendant etaprès le programme.

Toutefois, les expériences d’emploi desparticipants ont été en général négatives.L’étude a relevé des obstacles majeurspour la recherche d’emploi, y compris «le manque d’expérience de travail auCanada, la maîtrise de l’anglais ou la dis-crimination en raison de l’accent.D’autres défis : le manque de reconnais-sance des diplômes précédents, le racisme,et des difficultés lors de la recherched’emploi et du processus d’entrevue. Et[les participants] ne recevaient souventaucune réponse de la part des employeurspotentiels ».

Selon le rapport, la majorité des diplôméstravaillaient à « temps partiel, dans unemploi précaire [51 % à temps partiel;12 % de l’offre], alors qu’ils avaientobtenu en Ontario une équivalence enÉPE et qu’ils avaient de plus acquis àl’étranger une éducation postsecon-daire ». En outre, 16 % ne travaillaient pas;seulement 20 % avaient un poste à tempsplein.

Les participants ont formulé des recom-mandations, entre autres la prestationd’activités de développement profession-nel pour les employeurs des SÉGE surdes questions telles que la discrimination.

Le rapport conclut que, dans les profes-sions en ÉPE et en éducation, on doitmieux connaître et reconnaître les com-pétences, l’expérience et l’expertise deséducatrices et éducateurs formés àl’étranger, et « étudier les possibilités desoutenir en Ontario les apprenants d’ori-gines diverses, en intégrant au milieu detravail des éducatrices et éducateursd’origines diverses. »

Pour télécharger le rapport (en anglaisseulement), visitez www.oise.utoronto.ca/atkinson/

Resources/Publications/index.html

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Le CSRHSGE va de l’avant À compter du 31 mars 2013, le Programme des conseils sectoriels de RHDCCne fournira plus de financement de base aux conseils sectoriels. Le finance-ment du CSRHSGE prendra donc fin et le C.A. examine l’orientation future quepourrait prendre notre Conseil sectoriel. Les commentaires de nos intervenantsconfirment que nous avons produit un travail très important, dont ont profitéles employeurs, les organisations de services de garde et les syndicats, ainsique des groupes des domaines de la recherche et des politiques. Le C.A. duCSRHSGE discute des meilleurs moyens à prendre pour que ces ressourcescontinuent à être disponibles.

● En 2012–2013, le CSRHSGE travail-lera à l’achèvement de trois initiativesimportantes :

● infoRH — fin en mai 2012

● Sondage auprès des employeurs et desemployés, Oui, ça nous touche toujours!— fin en décembre 2012

● Normes professionnelles : mise à jourdes normes pour les gestionnaires, etprofil pour les services de garde enmilieu scolaire — fin en mars 2013

Pour en savoir davantage au sujet de cesinitiatives, visitez la section « Initiatives etpublications » de notre site Web. Nousmettrons tout en œuvre pour vous infor-mer des nouveaux développements etnous vous remercions de votre soutiencontinu et de votre intérêt pour notretravail. N’oubliez pas de vous inscrire enligne pour continuer à recevoir l’infor-mation et les mises à jour duCSRHSGE. Il vous suffit de cliquer surle bouton « S’inscrire au bulletin », aubas de notre page d’accueil, surwww.ccsc-cssge.ca ■

B C infoRH – un nouvel outil ULLETIN DU DES … · affirme Arlene Ross, présidente du ... base...

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