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AzurMusic n°19 - Novembre 2009 Toute l'actu musicale de la Côte d'Azur & Monaco

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EDITO...

« Mais tu n’écoutes pas cette merde quand même ? » Si, et j’assume. Dans mon adolescence, j’écoutais Indochine. J’en étais fan même. Bon, pas au point de faire 800 km pour aller les voir en concert, mais on peut dire que l’album « 3 » et le « Live au Zénith » tournait en boucle dans mon radio cassette… Je parle ici de l’Indo « version 1 », avec les deux jumeaux Nicola et Stéphane, Dominique, Dimitri et leur boite à rythme. Et puis le clip « Tes yeux noirs » tourné par Gainsbourg fait toujours un petit pincement au cœur aux les gens de ma génération. 23 ans plus tard, Indochine remplit encore tous les zéniths de France. Belle revanche et beau pied de nez à ceux qui leurs prédisaient la fin dès leurs débuts...

Sinon, comme vous le remarquerez sûrement à la lecture de ce numéro, les concerts explosent en Novembre ! Il y en a dans tous les coins, partout, tout le temps, et même plusieurs par soirs. Du spectacle grandiloquent et familial comme Cléopâtre à l’univers intimiste de Miossec, en passant par le folk de Yodelice, le rock des jeunes Dodoz, Stuck in the Sound, Pony Pony Run Run, l’electro d’un Wax Tailor au top de son art, aux chansons de Patrick Fiori ou Roch Voisine vous ne pourrez pas rester chez vous ! Et c’est tantmieux !

Enfin, nous reviendrons sur deux moments forts du mois dernier : les Babyshambles au Palais des Festivals de Cannes (qui s’en souviendra)et Manu Chao au Nikaïa (pour un concert de plus de 3 heures). Bonne lecture ! (PB)

AzurMusic n°19 - Novembre 2009

Le magazine AzurMusic est édité par l’association Ivoire MusicStudios de la Victorine. 16 Avenue Edouard Grinda. 06200 NiceTel : 04 97 25 62 75 / Fax : 04 97 25 62 76 / Email : [email protected] de Publication & Rédacteur en Chef : Patrice BouchonOnt participé à ce numéro : Flora D., Audrey Nardi, Alexandra Grolier, Damien J., Hervé C. , Alain Hanel (photos), Fred Santos (photos)Visuel couverture : Nicola Sirkis - photo : Yves Bottalice Maquette : Patrice BouchonRégie Publicitaire : 04 97 25 62 75Imprimé par NIS Photoffset (St Laurent du Var)ISSN : dispensé - Dépôt légal à parutionTirage : 10 000 exemplaires. Distribution : Alpes-Maritimes et MonacoRetrouvez le magazine AzurMusic dans les Alpes-Maritimes : à l’entrée des concerts, dans les Fnac et les points de vente billetterie spectacles, et dans les lieux étudiants et culturels...

La rédaction ne peut pas être tenue pour responsable du contenu des encarts publicitaires.Toute reproduction, même partielle, du contenu du magazine est interdite.www.azurmusic.com

SOMMAIREp 4 : Newsp 6 : Miossec p 7 : Cléopâtrep 8 : Yodelice - Rock Addictp 9 : Patrick Fiori - Roch Voisinep 11 : Agenda... Agenda... Agenda p 12-13 : Indochinep 14 : Pony Pony Run Runp 15 : Wax Tailorp 16 : Babyshambles @ Cannesp 17 : Manu Chao @ Nikaïap 18 : Abonnement - Jeu

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Amadou & Mariam et Miossec dépla-cés... Les concerts de Amadou & Mariam (13 Novembre) et Miossec (14 Novembre) qui devaient se tenir au Théâtre Lino Ventura se dérouleront au Palais de la Méditerra-née. Les tarifs sont identiques, et les places achetées pour le TLV restent valables.

Melody Gardot à Nice...Après avoir enchanté la dernière édition du Nice Jazz Festival, la belle Melody Gar-dot sera de retour à Nice le Lundi 29 Mars 2010. Le concert se déroulera à l’Acropolis. Les locations sont ouvertes dans les points de vente habituels... Tarifs : de 42,20€ à 49,90€

Tryo annulé...Prévu le 25 Novembre prochain au Palais Nikaïa, le concert de Tryo a été annulé. Les places sont remboursables dans les points de vente où vous les avait achetées.

Hommage à Pink Floyd...Les nostalgiques des seventies seront ravis d’apprendre que le groupe Pulse rendra hommage aux Pink Floyd les 6 & 7 Novem-bre à la Blackbox. Tarif : 15€

Jazz prestige à Nice...Dee Dee Bridgewater rendra un vibrant hommage à Billie Holiday le Jeudi 11 Mars à l’Opéra de Nice. John McLaughlin, quant à lui, ravira les amateurs de la blue note le Jeudi 22 Avril au Conservatoire de Nice. Il sera accompa-gné de Gary Husband (claviers), Etienne M’Bappé (Basse) et Mark Mondésir (Batte-rie). Les locations pour ces deux concerts ouvriront bientôt...

:: News :: News :: News :: News ::AzurMusic n°19 - Novembre 2009 - page 4

AC/DC à Nice ??? On croyait la cause définitivement perdue. Marseille avait gagné et avait eu son concert d’AC/DC en Juin dernier (super show). Mais des rumeurs font état d’une probable date au Stade Charles Ehrmann de Nice en 2010. Du coup le groupe facebook « Nous voulons AC/DC à Nice en 2010 » reprend du service. A suivre...

Changement de direction artistique pour Jazz à Juan... A l’aube de son 50ème anniversaire, le mythique Jazz à Juan vient de changer de direction artistique. Jean-René Palacio succède à Harry Laap. Déjà en charge de la programmation ar-tistique de la SBM (Sporting, Monaco Jazz Festival, Moods...), il vient d’ajouter une quatrième étoile à son maillot. Les premiers noms de Jazz à Juan seront connus début 2010.

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Christophe Miossec est un auteur-compositeur-interprète breton né un jour av. JC (bon, à 1964 années près). En 1980, petites scènes locales avec son groupe « Printemps noir » mais c’est une quin-zaine d’années plus tard qu’il commence réellement la musique.

Entre temps, c’est pour la presse, la publicité et chez TF1 qu’il travaille. En 94, il rencontre Guillaume Jouan et Bruno Leroux, guitaristes, de quoi l’aider à retrouver son envie de départ. 1995, « Boire », premier album enregistré à Bruxelles sous le label PIAS qui lui restera fidèle pour le reste de ses opus.

Après « Baiser » en 1997, c’est son 3ème, « A prendre » (1998) qui permettra à Miossec de se faire un nom reconnu un peu partout en France et pourtant, c’est l’album qu’il défend le moins, fait dans l’urgence, pas assez mûri à son goût, sans saveur. Le suivant, « Brûle » signe au contraire la maturité de l’artiste qui pense à son fils (« Grandir ») et retrouve le style qui l’inspirait au départ : une musique qui va droit au but, des textes de désillusions voire de provocation, une âme… 2004 donnera naissance à « 1964 » (clin d’œil à son année de naissance) et 2006 sera bercée par « L’Etreinte ».

Dernier en date, 2007, le « Brest of », (comme quoi, j’suis pas la seule à tenter les effets de style, oui ok, lui c’est de meilleur goût, j’avoue)… Un disque qui rassemble les (logiquement) meilleurs morceaux de l’artiste dont certains ont été réenregistrés pour l’occasion. Petit coup de cœur perso pour « Je m’en vais », intro piano, solos de guitare timides, montées en puissance de cour-tes durées avec la batterie qui soulève le cœur pour le laisser perché tout là haut lorsque les no-tes de clavier reprennent, à découvrir si ce n’est déjà fait… « On l’embrasse jusqu’à en mourir ».

En live, pas d’artifice, des textes, un timbre de voix, des intonations, quelques instruments, tout ça est largement suffisant pour entrer dans cet univers particulier qu’est celui de Miossec et passer une excellente soirée… A très vite donc ?! ;) (Flora D.)

Miossec : un breton à la Méditerranée...

Samedi 14 Novembre - 20h30 Palais de la Méditerranée (Nice)

Tarifs : 12,70€/15,70€

A venir...

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...L’Evénement : CléôpatreVoyager dans le temps et dans l’espace, c’est désormais possible. Venez découvrir l’Egypte et la vie de Cléopâtre, 50 ans avant Jésus Christ. Entre amours et trahisons, la fabuleuse vie des pharaons, de César et de la dernière reine d’Egypte vous sont offertes sur un plateau.

Le 4ème spectacle musical de Kamel Ouali promet d’être un grand spectacle, alliant chants et danses mais aussi arts du cirque et décors majestueux. Plus de 390 costumes défilent sur scène pour retracer l’histoire de l’icône égyptienne. Après avoir obtenu, en Janvier dernier, le prix de la meilleure troupe francophone de l’année aux NRJ Music Awards, la comédie musicale rajoute des dates sans cesse. Après un triomphe à Paris, elle fait le tour de la France où elle s’arrête à Nice le 13 et 14 novembre 2009. Elle repart ensuite pour la Belgique et la Suisse avant de retourner à Paris.

Après le succès des « Dix Commandements », « Autant en Em-porte le Vent » et du « Roi Soleil », Kamel Ouali signe une fois de plus ici un spectacle réussi. Ancien chorégraphe de la Star Aca-demy, il a d’ailleurs choisi la finaliste de la 3ème édition pour incarner le charme oriental. Sofia Essaïdi est dans la peau de Cléopâtre, artiste complète, elle joue, chante et danse sans un faux pas. Sa beauté, son charme et son talent font d’elle une artiste à part entière, aux multiples facettes. A ses côtés, Christopher Stills, le fils de Véronique Sanson, incarne Jules César. Charismatique, imposant, il endosse le personnage du puissant conquérant. Un duo mythique sur la scène du Nikaia. (Audrey Nardi)

Ven13 & Sam 14 Novembre Palais Nikaïa - 20h00 Tarifs : de 35€ à 60€

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Un personnage douloureux, sombre et énigmati-que s’invite au Théâtre Lino Ventura le 28 novembre 2009. Derrière le saltimbanque Yodelice se cache Maxim Nucci. Malgré son talent indéniable, l’artiste a, ces dernières années, plus fait parler de lui pour sa relation amoureuse avec Jenifer que pour ses exploits artistiques. C’est pourquoi il revient avec un nouvel album, tout en anglais, méconnaissable. Yodelice est un personnage Burtonnesque, chevelu et barbu, entièrement vêtu de noir. Une plume sur le chapeau et une larme noire marquée sur la joue, comme une cicatrice. Plus qu’un personnage, c’est un univers que Maxim Nucci a construit et dans le-quel il nous emmène sans effort. Un univers triste, mélancolique, simple et efficace. L’album « Tree of Life », porté par le single « Sunday with the flu », est un veritable succès. Des mélodies pop-folk qui respirent la solitude, des paroles touchantes et des sons intriguants font la recette magique de ce dernier opus. Le premier clip tiré de cet album est réalisé par Guillaume Canet, ancrant son personnage dans son décor sombre, fait d’ombre et de lumière. Des sons rock à la guitare qui donnent envie de bouger aux morceaux de pianos poignants, c’est un sans faute que Maxim Nucci réalise avec cet album. Il s’impose enfin dans le paysage artistique français en tant que Yodelice. Déjà présent au Nice Jazz Festival 2009 il a convaincu le public niçois. Il revient pour vous envouter à nouveau. Une renaissance ou une découverte artistique, appelez ça comme vous voudrez, peu importe, le résultat est là. (Audrey Nardi)

Yodelice : la coqueluche folk cabossée...

Samedi 28 Novembre - 20h30 Théâtre Lino Ventura (Nice)

Tarifs : 12,70€ / 15,70€

A venir...

Rock Addict est le petit frère du festival Les En-fants du Rock. Pour sa première édition, il réunit deux groupes rock français « tendances » : The Dodoz et Stuck in the Sound , ainsi que Hyphen en « local guest ».

Stuck In The Sound fait partie de cette nouvelle génération de groupes de rock parisiens dont la renommée s’est forgée à force de concerts don-nés partout en France. En 2004, le quatuor est repéré par les Inrockuptibles qui les publient sur son annuelle compilation CQFD. Depuis, ils ont prouvé qu’ils n’étaient pas le groupe d’un seul hit, le morceau Toy Boy qui les a révélés aux oreilles du grand public, et qu’ils sont vraiment faits pour durer. Quant aux Dodoz, malgré leur jeune âge, leur mu-sique est un habile mélange d’influences diverses et variées, allant du post-punk de Talking Heads à la pop élégante de David Bowie, en passant par le rock recherché d’Interpol ou l’énergie de Blondie.Un plateau rock comme on les aime. (Hervé C.)

Samedi 7 Novembre - 20h00 Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 14€/16€

Mini festival rock au TLV...

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...A venir

De son vrai nom Chouchayan, Patrick Fiori tient son accent de Marseille, où il naquit en 1963. Un papa d’origine arménienne, une maman corse, on comprend tout de suite mieux ses envies de repri-ses du thème Le Parrain sur son dernier album, ou de la B.O. de Mayrig sur laquelle il ajoute lui-même des paroles (« Les Montagnes d’Arménie »)…

On l’a connu en capitaine Phœbus dans Notre Dame de Paris, rôle confié par Luc Plamondon suite à un casting en 1997, on l’a aperçu aux Enfoirés deux ans plus tard, on l’a découvert au bras de Lara Fabian sur scène et dans la vie, mais qui est réellement Patrick Fiori ?

C’est à partir du 2ème millénaire qu’on com-mence à découvrir le chanteur en mode solo avec l’album (le 4ème en fait) « Chrysalide » et son succès « Que tu reviennes » écrit par Calo-gero, l’Olympia en sera même comblé ! A partir de 2002 il collabore avec JJ Goldman qui signe quelques uns de ses titres (« Je sais où aller », « Toutes les peines »…). 2005, « Si on chantait plus fort » voit le jour et 2008, petit dernier, « Les choses de la vie ». Opus assez particulier puisqu’il y reprend majoritaire-

-ment des B.O. de films (« Borsalino », Les parapluies de Cherbourg », « Jeux Interdits » avec des paroles en bonus, écrites par Ariane Quatrefages pour ce dernier). Varié en langues, on y trouve des morceaux en italien, espagnol et anglais, le premier single « Liberta » réécrit par Bernard Di Domenico passe depuis quelques temps sur nos ondes et l’album est disque d’or.Reste à tourner, c’est parti depuis le début d’année… Sur scène on découvre alors ces nouvelles versions de morceaux bien ancrés dans nos cerveaux ainsi que les meilleurs succès de Fiori. Soirée nostalgie ? Ca ne fait pas forcément du mal… (Flora D.)

Tout le monde connait «Hélène», l’incontournable ballade de Roch Voisine... Mais le résumer à cet uni-que morceau serait un peu négligeant. Flashback sur la bio de l’artiste canadien. qui a rendu folle toute une génération de minettes...

Au départ c’est au hockey que Joseph Armand Roch Voisine joue. Loin de la 6 cordes, il envisage une car-rière de sportif. Suite à une blessure, il doit arrêter. En 1986, l’occasion lui est présentée de chanter devant plus de 50 000 personnes lors de la Fête du Canada, banco ! Trois ans plus tard, il est connu dans tout le Québec. Après une bonne dizaine d’années de discrétion, son album « Je te serai fidèle » sorti en 2003 marque le retour du chanteur. Son dernier opus, « Americana II » est dans les bacs depuis août 2009, second volet de la série démarrée l’année dernière. Disque d’or en seulement 2 mois, il revisite le folk américain, proposant une version assez spéciale de « Salut les amoureux », sous le nom de « City of New Orleans ». Enfin, tout ça, ça ne nous rendra pas Joe Dassin… Les titres sont en anglais, chouette version de « Heart of Gold » (Neil Young), la voix reste la même, la frimousse aussi, de quoi convenir aux fidèles et à la nouvelle génération de potentielles amoureuses.Mesdames, bon concert ! Messieurs, bon film ! (Flora D.)

Patrick Fiori...

...Roch Voisine

Mardi 20 Novembre - 20h30 Acropolis (Nice)Tarifs : de 34€ à 41€

Mercredi 21 Novembre - 20h30 La Palestre (Le Cannet)

Tarifs : de 40€ à 45€

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Agenda : Novembre - Décembre 2009

Agenda : en 2010...

Mar 03/11 : MIKE STERN BAND. Salle Grappelli (Nice). Tarif : 18,70€Jeu 05/11 : GROUNDATION. Showcase à la Fnac de Nice (niveau +3). 17h30. GratuitJeu 05/11 : GROUNDATION. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarif : 15,70€ Ven 06/11 : GONG. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarif : 15,70€Ven 06/11 : SIMEO. Showcase à la Fnac de Nice (niveau +3). 17h30. GratuitVen 06/11 + Sam 07/11 : PULSE. Blackbox - CAL Bon Voyage (Nice). Tarif : 15€Sam 07/11 : STUCK IN THE SOUND + THE DODOZ. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarif : 16€Ven 13/11 : KATIA GOLDMANN & LUI. Showcase à la Fnac de Nice (niveau +3)17h30. GratuitVen 13 + Sam 14/11 : CLEOPATRE. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 35€ à 60€Ven 13/11 : AMADOU & MARIAM. Palais de la Méditerranée (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€Ven 13/11 : RAUL MIDON. Salle Grappelli (Nice). Tarif : 18,70€Sam 14/11 : MIOSSEC. Palais de la Méditerranée (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€Sam 14/11 : PITBULL. La Palestre (Le Cannet). Tarif :35€Mar 17/11 : GHINZU. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€Mar 17/11 : INDOCHINE. Palais Nikaïa (Nice). Tarif : 35€Mar 20/11 : PATRICK FIORI. Acropolis (Nice). Tarifs : de 34€ à 41€Mar 20/11 : JOHN ABERCROMBIE QUARTET. Salle Grappelli (Nice). Tarif : 15,70€Mar 20/11 : PONY PONY RUN RUN + NEIMO + BLISS. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarif : 15,70€Mer 21/11 : ROCH VOISINE. La Palestre (Le Cannet). Tarifs : de 40€ à 45€Mer 21/11 : GERARD DARMON. Palais de la Méditerranée (Nice). Tarifs : 34€ / 37€Ven 23/11 : WAX TAYLOR + Yuna Project. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarif : 15,70€Mer 25/11 : YOM. Forum Nice Nord (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€Jeu 26/11 : MACEO PARKER. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€Jeu 26/11 : STARBOARD SILENT SIDE. Showcase à la Fnac de Nice (niveau +3). 17h30. GratuitSam 28/11 : YODELICE. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€

Ven 04/12 : GLENN MILLER ORCHESTRA. Acropolis (Nice). Tarifs : 53€ / 63€Sam 05/12 : RENAN LUCE. La Palestre (Le Cannet). Tarif : 26,70€Sam 05/12 : IBRAHIM MAALOUF. Salle Juliette Gréco (Carros). Tarifs : 13,70€ / 16,70€Sam 05/12 : NATASHA ST PIER. Cabaret du Ruhl (Nice). Tarif : 35€Sam 06/12 + Dim 07/12 : LE CIRQUE DE MOSCOU SUR GLACE. Acropolis (Nice). Tarifs : de 22€ à 28€Jeu 10/12 : TRILOK GURTU + Sashird Lao. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€Jeu 10/12 : CALOGERO. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 35,75€ à 50,75€Jeu 10/12 : ALAIN SOUCHON. Acropolis (Nice). Tarifs : de 37€ à 43€

05 & 06/01 : DISNEY SUR GLACEPalais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 29€ à 45€30/01 : J’ME VOYAIS DEJA Acropolis (Nice). Tarifs : de 39,80€ à 66,90€03/02 : NICOLAS CANTELOUPPalais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 42€ à 49€05/02 : ARIELLE DOMBASLEPalais de la Méditerranée (Nice). Tarifs : 36€/39€19/02 : LE DINER DE CONSPalais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 35€ à 54€

26/02 : JEAN-MARIE BIGARDAcropolis (Nice). Tarifs : de 40,50€ à 54,50€06/03 : RAPHAËL Palais des Festivals (Cannes). Tarifs : de 24€ à 32€13/03 : MARC LAVOINE Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : 36€/39€21/03 : JEAN-MICHEL JARRE Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 49€ à 79€26/03 : -M- Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 35€ à 55€

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L’événement : INDOCHINE...

Petit retour rapide sur un parcours de combattants… Paris, 1981, Dominique Nicolas et Nicola Sirkis ont vingt ans, les cheveux dans le vent et la rock’n’roll attitude. Un groupe naît : Indo-chine. L’aventure commence plein pot en 1982, souvenez-vous, le vrai héros de tous les temps, Bob Morane fait pour ainsi dire l’unanimité du grand public et des médias. Chaque année qui suivra (ou presque) donnera le jour à un nouvel opus jusqu’au début des années 90. Ainsi s’en-chaînent « Le Péril jaune », « 3 », « 7000 danses », « Le baiser », « Un jour dans notre vie », « Radio Indochine » et un live au Zénith.

Le casque dans les oreilles, je reçois en pleine figure un météorite… Quels sont ces bruits à la fois d’époque et pourtant presque irréels ? Ah bon ? L’intro du dernier album d’Indochine ? Ah oui, ça y est, 2ème morceau j’entends la voix reconnaissable de Nicola Sirkis…

En 1993, le groupe est pour ainsi dire banni des radios, qui le considèrent comme « has been » à côté des nouveaux waves grunge et electro qui commencent à « polluer » la planète. En 1994, Dominique Nicolas (compositeur des plus grands succès du band) lâche ses amis de la même façon que Dimitri Bodianski (claviériste et saxophoniste) le fait 5 ans plus tôt… Sur la barque, ne reste plus que Pince-me et Pince-moi, enfin Nicola et Stéphane Sirkis … Motivés plus que ja-mais, pour prouver à leurs fans fidèles que le groupe n’est pas mort et surtout qu’ils vivent pour et par la musique, les jumeaux persévèrent, engageant de nouveaux zicos au fil des années… 1999, la vie décide d’arracher Stéphane à son frère, suite à une hépatite foudroyante… Va-t-il se relever cette fois ? Seul mais chargé du souvenir de son double…

S’en suivent les albums « Dancetaria », « Paradize », « Alice & June » et le petit dernier « La Répu-blique des Meteors » (mars 2009) enregistré à Bruxelles. Pop-revendique à donf ! L’utilisation de nouveaux instruments comme le ukulélé donnent de nouvelles sonorités à l’œuvre d’Indochine, devenu plus fort. Les deux premiers singles qui en sont extraits, « Little Dolls » et « Play Boy » font carton plein ! « Oh oh oh oh, de quoi j’ai l’air ? ». Même les intonations du chanteur prennent une nouvelle dimension, laissant partir son timbre habituellement jeunot revendiqué pour un grave plus chaud (« L World » ou « Je t’aime tant »). Le message de l’opus ? L’amour, la guerre, la paix, l’espoir, jamais la renonciation… Ah ça non !

Tournée dans la France entière jusqu’en juin 2010 et bonne nouvelle ? Enfin pour vous… Nice est une des seules dates pour laquelle la salle n’est pas encore annoncée comble… Ben alors les azuréens ? Quand j’ai avoué il y a quelques mois avoir peur que la côte d’azur soit moins rock que le reste de la France j’espérais me tromper !! On ne va quand même pas remplir plus rapidement les salles pour Sliimy qu’Indo, ne déconnez pas ! ^^ (Flora D.)

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...L’interview : Nicola Sirkis

Mardi 17 Novembre - 20h30 Palais Nikaïa (Nice)Tarif unique : 35€

Au milieu d’une tournée qui affiche sold-out quasiment partout, rencontre avec Nicola Sir-kis, leader incontesté d’Indo et unique rescapé du groupe originel...

A la sortie de l’album « Alice & June », tu avais dit qu’il n’était pas impossible que la tournée qui allait suivre cet album soit la dernière tournée d’Indochine. Qu’est-ce qui fait que le groupe refasse une grosse tournée ?

C’est l’argent. On a besoin de vivre ! (rires). A chaque début de tournée, j’ai énormément d’angoisses. Je ne sais pas si je vais arriver à la finir. Je vois toutes les dates qui s’ajoutent, le nombre de personnes qui vont y être et j’ai l’impression de ne pas pouvoir y faire face, physiquement, moralement… Je me donne toujours une porte de sortie. Mais la tournée de « Alice & June » a été une de nos plus bel-les. Sortant du succès monstrueux de « Para-dise », on ne s’attendait pas du tout à ça. Ça nous a donné une énergie positive.

J’avais dit la même chose au début de la tour-née « Paradise », qu’on ne ferait peut être plus de grande tournée comme ça. Finalement, en début de tournée, on part en se disant qu’il va falloir tenir. A la fin, alors qu’on est beaucoup plus fatigués, on a envie d’y retourner tout le temps. C’est comme une drogue. Mais on n’a pas joué depuis deux ans. Ça nous a donné le temps de réfléchir. Sur cette tournée, c’est la première fois que je dis que ça ne sera pas la dernière. C’est plutôt mauvais signe quelque part. Je déconne.

Comment arrivez-vous à imposer et à main-tenir un prix des places si bas alors que tout le monde sait que le prix des places de concert s’envole ces dernières années ?

On décide de gagner moins d’argent. Nos équipes techniques sont payées au même prix que celles des autres artistes. Mais on n’est pas là pour s’acheter un yacht de plus. Déjà on n’en a pas. Ce n’est pas le but d’Indo-chine que de s’enrichir en faisant de la musi-que. C’est vrai que ceux qui pratiquent un prix des places plus cher, alors que notre produc-tion n’est pas du tout au rabais, ont un autre but, un but économique. Nous, nous n’avons pas de but économique. Notre premier but est le plaisir.

On parle depuis vos premiers tubes du public d’Indochine comme d’un public particulier, qui s’est renouvelé entièrement plusieurs fois. Qu’est-ce que ce public a de si particulier ?

En ayant vu beaucoup de concerts, même si on est mal placés, je trouve que c’est un pu-blic passionné comme j’en ai rarement vu. Passionné au sens noble du terme. Ils ne sont pas hystériques.

On a souvent parlé de la fin d’Indochine. Il y a toute une mythologie de la fin d’Indochine, quasiment depuis vos débuts. Est-ce difficile à vivre d’être toujours le phoenix, annoncé en fin de carrière à chaque album et de renaitre à chaque fois de ses cendres ?

C’est rigolo. On est quand même plus proche de la fin que du début. On n’est pas en début de carrière. Je me rappelle de certains com-mentaires du premier album, « Le début de la fin »… Maintenant, c’est « Est-ce qu’ils vont vraiment arrêter ? ». Je ne m’imaginais pas être là au bout de trente ans. Ça s’est fait irra-tionnellement. C’est toujours plus intéressant d’être un outsider plutôt que d’être le succès annoncé ou confirmé.

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A venir...

Vous vous demandez comment sonnerait un groupe qui citerait parmi ses influences les Beach Boys, Daft Punk, Blur, les Cure, Pavement, Autechre, Plastikman, Kraftwerk, Steve Reich, les Sparks, House Of Pain, Reel 2 Real, Weezer. Et même le zouk.Ce groupe, totalement dingo et à la culture parfaitement pop existe. C’est Pony Pony Run Run, soit Gaëtan et Amaël -deux frangins- et Antonin. Trois Nantais, et un groupe formé lors de fruc-tueuses études aux Beaux Arts. Ca n’a rien d’innocent : pour eux, la musique et la création se nourrissent de toute chose, sont une pratique totale. Soulignez le pluriel : Pony Pony Run Run est un groupe multiple. Aucune posture, aucune exclusive, pas de jugement de valeur. Ce qui est bon, un album, une chanson, est bon. Un point c’est tout.

« On est des enfants des années 90, expliquent-ils. On écoutait vraiment tout. Un mélange de culture dance et de rock, des trucs très mainstream puis des trucs beaucoup plus pointus. Pas de notion de plaisir coupable chez nous. » Juste celle du plaisir, effectivement. Les Nantais ont l’obsession de la chanson, du hit. Et des grandes chansons, leur premier album You Need Pony Pony Run Run en contient par poignées. Des petites bombes pour petits et grands qui servent à la fois à se remuer les membres sur des dancefloors en fusion qu’à se secouer les neurones en cocoonant chez soi, qui colleront parfaitement aux ondes FM tout autant qu’elles raviront les ayatollahs indie.

L’Europe a déjà, pour partie, chaviré : magie de l’Internet, de la débrouillardise et d’une volonté farouche d’éclater les frontières nationales autant que les bordures musicales. Il se murmure que le groupe aurait été approché pour faire les premières parties internationales d’une Améri-caine multi-platinée, d’une fille qui a essayé d’embrasser une autre fille et qui a trouvé ça plutôt pas mal -oui oui, celle-là même. Ce n’est donc sans doute qu’un début : Pony Pony Run Run filera bientôt le tournis à Richter, car le séisme pop s’annonce mondial.

Pony Pony Run Run...

Vendredi 20 Novembre - 20h00 Théâtre Lino Ventura (Nice)

Tarif : 13,70€/16,70€1ères parties : Neïmo - Bliss

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AzurMusic n°19 - Novembre 2009 - page 15

...A venir

Un background de deux décennies dans la culture hip-hop, rappeur, compositeur, label manager, tourneur, des collaborations avec chanteuses et musiciens. Autant d’expériences qui lui ont permis d’acquérir une vision artistique globale... Et Wax Tailor est né.

En 2005 sort son premier album, «Tales of The Forgotten Melodies». Le bouche à oreille fonc-tionne et son «hip-hop orchestral» rencontre rapidement un public éclectique, autant amateur de groove suintant que d’ambiances cinématiques. Une chose est sûre, il laisse sur la touche les professionnels du classement musical. Abstract hiphop ou electro, trip-hop ou downtempo, peu importe, son style est à part, fruit de sa passion pour les beats US, de sa culture du sampling et d’un certain lyrisme plus européen. En véritable artisan du son, il façonne sa musique à son rythme, privilégiant le travail et la qualité au productivisme.

En 2007, «Hope & Sorrow», son deuxième opus, s’écoule en France à plus de 55000 copies. Sui-vent une nomination aux Victoires de la Musique ainsi qu’aux US Indie Music Awards et une tournée de plus de 200 dates qui le mènera de l’Amérique du Sud à l’Asie, des Etats Unis à l’Eu-rope de l’Est. Entre temps, il signe le générique du dernier film de Cédric Klapish, «Paris», et quelques remixes (Nina Simone, Asa..).

«In The Mood For Life», son troisième album en quatre ans, arrive dans les bacs le 21 septembre. On y retrouve sa signature sonore, son goût pour les mélodies mélancoliques mêlées à l’énergie du Hip Hop. Son écriture a évolué, les arrangements se sont étoffés. Ici cohabitent la soul, le jazz, le funk mais aussi, plus étonnant, la pop des 60’s, comme en témoigne cet attachement aux formats courts où l’on dit l’essentiel en quelques minutes.Une recherche de simplicité et de pertinence de plus en plus notable au fil de sa discographie. Avec «In The Mood For Life», Wax Tailor puise dans l’étendue de ses influences, se réinventant sans jamais se trahir.

Wax Tailor...

Lundi 23 Novembre - 20h00 Théâtre Lino Ventura (Nice) Tarif : 16,70€ / 19,70€1ère partie : Yuna Project

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© Alain HANEL

Vu et entendu...

Alors voici l’histoire… De part et d’autre de l’immense scène, 3 musiciens : Adam Ficek (Batterie), Drew McConnell (Basse) et Mik Whitnall (Guitare) qui s’évertuent à essayer de jouer en place. Et au milieu, Peter Doherty, tel un hobo, massacre autant qu’il le peut, mais je pense sans s’en rendre vrai-ment compte, les morceaux. Bienvenue à un concert des Babyshambles.

Les jours et semaines qui ont précédé, tout le monde se posait les mêmes sempiternelles ques-tions : Va-t-il venir ? Va-t-il monter sur scène ? Va-t-il jouer ? Le « il », c’est Pete Doherty, tête brulée du rock british, à côté duquel les frangins Gallagher sont de la pisse de chat. La dernière fois que le sieur était programmé à Paris, il a loupé le train, et a débarqué 5 heures plus tard. Sans se démonter, il a sorti sa guitare, et donné un mini concert au bar du coin, pour les quelques pauvres fans qui espéraient encore voir leur idole… Bref, encore un qui fait de la musique pour des raisons « extra musicales » : les bières et autres trucs plus ou moins licites sont fournis par le management…

Cannes – 20h30 : Lorsque j’arrive, quelques connaissances m’avouent que Pete a déjà repeint une partie de l’aéroport et de sa loge. Le pauvre doit avoir le mal de l’air ? Mais en tous cas, il est arrivé. Bon, ça va alors. Je monte les « marches » (et pense aux touristes qui viennent là pour s‘y faire photographier…) et voit plein de monde. Les Shambles ne joueront pas devant une salle à moitié vide, c’est déjà un bon point. Par contre, le groupe de première partie, les Dum Dum Boys, ont démarré, mais personne n’entre. Eh oui, depuis qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics, certains concerts s‘apprécient mieux de l’extérieur.

Cannes – 21h30 : Il est là, il est venu et est monté sur scène. Certes en titubant, mais il est bien là. Eructant de joie entre les morceaux, armé d’une guitare ou d’un harmonica, Pete Doherty fait le show. Allant même jusqu’à taper avec son micro, qu’il tient par le câble, sur les cymbales ou par terre. Bilan : micro HS. Du côté du son, c’est pourri ! Visiblement les musiciens n’ont pas fait de balance. Le son est strident, très difficilement supportable. L’ingé son doit être sourd pour ne pas entendre une telle bouillie sonore.

Babyshambles @ Cannes...

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...Vu et entendu

Manu Chao à Nice est un événement en soi. Alors quand celui-ci offre un spectacle de 3h (oui, trois heures !) et qu’il met le public du Nikaïa en transe, c’est un moment magique. « Nice vous êtes fous ! » sont ses derniers mots, après trois rappels l’artiste laisse un public hystérique derrière lui. Tellement hystérique que ses chansons étaient sur toutes les lèvres, jusqu’au parking où la fête continuait. Il était déjà minuit passée.

20h. Détour rapide et séduisant par Bamako avec le groupe Smod. Les trois jeunes rappeurs maliens ont chauffé le public niçois en rendant hommage à Manu Chao. 21h. Le concert prend une tournure plus sérieuse. Des loupiotes rouges et jaunes illuminent la scène, des néons bleus en arrière plan nous font déjà voyager dans l’univers Manu Chao. Les premières notes de « Me Gustas Tu » se font entendre… La fosse s’échauffe, le parterre d’afi-cionados de ska et de reggae s’impatiente. Ca y est le voilà. Chemise ouverte, casquette kaki, le citoyen du monde est présent, prêt à enflammer le Nikaïa. Tout s’enchaine, les tubes et les chansons moins connues mais pas pour autant moins entrainantes. Infatigable, il court, chante, crée une réelle symbiose entre son public et sa musique, son rock métissé inimitable. Le temps passe si vite que lorsqu’il repart en coulisse, on ne veut pas y croire, il déjà 22h30. Et il revient sur scène où s’articule une énorme fête. Les percussions de Garbancito, ancien de la Mano Negra rythment les cœurs du public. « Mala Vida ! » rend le parterre complètement fou, entre pogos fu-ribard et chants à l’unisson. Des fans montent sur la scène danser au côté du Clandestino, le concert est interminable et on adore ça. « Vous en avez pas marre ? » 23h15. C’est reparti pour trois quarts d’heure de chansons françaises. Manu Chao en profite pour défendre ses opinions et faire entendre sa voix et ses convictions altermondialistes. Il termine avec un air entrainant qui reste dans toutes les têtes et qui plon-gent des étoiles dans tous les regards. Manu, tchao, et à bientôt ! (Audrey Nardi)

© SMKPHOTO

Cannes – 22h35 : 500 fans en furie sont désormais sur scène. Chacun essaye de toucher son idole, de l’embrasser… Bref, c’est le bordel. A tel point que le concert est arrêté. Le quartet rock se tire dans les loges, car les bières y sont fraiches. A peine deux minutes après l’évacuation de la scène, les techniciens viennent réinstaller le matériel qui a bougé. Le concert n’est donc qu’in-terrompu. Les Babyshambles vont revenir, enfin si le public rend les 2 baguettes du batteur qui ont mystérieusement disparu !Cannes – 22h55 : le concert repart cash sur « Delivery », le dernier tube en date, qui met le feu. Il est vrai que c’est ce que Pete et sa troupe ont pondu de meilleur depuis quelques années… Le titre est super calibré pour les radios et pour plaire au public dès la première écoute. Mais en salle et sur scène, l’ambiance est tendue. La sécu, qui s’est désormais postée sur la scène, devant le groupe, attend qu’il y en ait 2 ou 3 qui essayent de remonter sur scène pour les expédier dehors. Le public hurle, comme dans les concerts rock, et c’est Pete qui en rajoute une couche en les incitant à le venir le rejoindre. Et allez, c’est reparti. Concert arrêté pour de bon, et un petit con monté sur scène juge utile de faire tomber, à grands coups de pieds, l’énorme ampli basse… Triste fin. A la sortie, on m’a dit : « C’est ça le rock ! ». Ah ? Ben, je ne suis pas d’accord. Moi, j’appelle ça du manque de savoir vivre. J’ai assisté à un spectacle désolant. Le set des Shambles tourne autour de 3 titres forts (« You Talk », « Fuck forever » et « Delivery »). Le reste du temps, Pete fait le show, joue faux (de la guitare et de l’harmonica), chante faux, et s’évertue à ruiner le peu de musicalité que ses collègues essayent d’instaurer. Le son, réglé par le propre ingé son du groupe, a été pourri du début à la fin. Bref, passable et assez décevant au final... (PB)

Manu Chao @ Nikaïa...

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. 07/11 : ROCK ADDICT - Théâtre Lino Ventura

. 13 ou 14/10 : CLEOPATRE - Palais Nikaïa

. 14/11 : MIOSSEC - Palais de la Méditerranée

. 17/11 : INDOCHINE - Palais Nikaïa

. 17/11 : GHINZU - Théâtre Lino Ventura

. 20/11 : PATRICK FIORI - Acropolis

. 28/11 : YODELICE - Théâtre Lino Ventura

Attention : jeu dans la limite du quota de places alloué par les productions...

Jeu organisé dans la limite des places disponibles. 1 seule demande par email et par foyer svp.Les gagnants sont prévenus par sms et/ou email dans les 24 heures précédant

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