Azur Entreprises et Commerces : Sophia Antipolis dessine son futur

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SOPHIA ANTIPOLISDESSINE SON FUTUR

Comment sera le Sophia Antipolis du 21e siècle ? Un aperçu en a été donné à travers trois études d'aménagement et d'urbanisme qui ont été dévoilées lors du dernier MIPIM de Cannes. Dans la plaine du Var, l’Eco-Vallée prendégalement ses marques avec le projet de Grand Arénas. PAGE 6

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N° 91 MAI 2012

L E M A G A Z I N E D ' I N F O R M A T I O N É C O N O M I Q U E D E L A C C I N I C E C Ô T E D ' A Z U R

EditeurChambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Directeur de la publicationBernard KLEYNHOFF, Président

Directeur du comité de rédactionJean-Pierre SAVARINO, Vice-président

Directeur de la rédactionSylvain ROUGET, Directeur Communication

Rédacteur en chefChristian PROUD-DIAZ, Responsable é[email protected]

Conception-Rédaction-RéalisationService Editions - Direction de la CommunicationChambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur Tél. : 04 93 13 73 93 - Fax : 04 93 13 73 24 E.mail : [email protected]

Impression : Trulli (Vence)

Tiré à 55 000 exemplaires Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755La reproduction, même partielle, de tout matériel publiédans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

Régie publicitaire du magazine

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contactez Michèle Dabbène au 04 93 13 73 93 ou par mail : [email protected]

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SOPHIA ANTIPOLISDESSINE SON FUTUR

Comment sera le Sophia Antipolis du 21e siècle ? Un aperçu en a été donné à travers trois études d'aménagement et d'urbanisme qui ont été dévoilées lors du dernier MIPIM de Cannes. Dans la plaine du Var, l’Eco-Vallée prendégalement ses marques avec le projet de Grand Arénas. PAGE 6

Azur Entreprises 91_Azur Entreprises 29/05/12 12:16 Page1

Ce document, en qualité papier PEFC (1), est réalisé par une imprimerie certifiée «Imprim’Vert» respectant les principes du développement durable par la suppression d’alcool isopropylique et l’utilisation d’encres à base d’huile végétale, conditionnées en fût réduisant ainsi leur consommation. Le recyclage papier, plastique, carton, aluminium, est valorisé et bénéficie d’un conditionnementen balles. Les solvants captés sont également biodégradables et recyclés. (1) le bois provient de forêts gérées durablement, comme l’exigent les critères d'Helsinki.

Un acte fort …

Depuis 40 ans, la CCI Nice Côte d’Azur contribue au succès de Sophia Antipolis,communauté multi culturelle et pluridisciplinaire en tant que partenaire histo-rique et maître d’ouvrage délégué à la création de la technopole avec entre autrel’implantation du Groupe CERAM Business School, devenu SKEMA BusinessSchool, acteur majeur de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Aujourd’hui, nous entendons poursuivre nos actions au-delà du champ del’enseignement supérieur, en boostant notre positionnant aux côtés des entre-prises par une implication nouvelle, concrète et plus forte. Notre priorité est derenforcer la lisibilité des actions de la CCI Nice Côte d’Azur et d’améliorer notreproximité aux entreprises de ce territoire.

La CCI Nice Côte d’Azur a choisit le site du Business Pôle, route des Dolines, aucœur de Sophia pour nos nouvelles installations que vous découvrirez dans cenuméro. 600 m² de locaux, plus de 25 collaborateurs dans un premier temps,cinq pôle spécialisés axés sur l’International, le Service aux entreprises, l’anima-tion, l’accompagnement et l’Innovation, la veille économique.

Les objectifs poursuivis : offrir à nos partenaires des solutions et des services,répondant aux attentes de de nos chefs d’entreprises. Mais aussi développer lesliens et le partenariat avec les services de la Communauté d’AgglomérationSophia Antipolis en matière d’incubation et de pépinière d’entreprises. Nousavons beaucoup d’actions à mailler ensemble.

Plus que jamais, la CCI Nice Côte d’Azur est le partenaire privilégié en matièred’économie des entreprises et des collectivités de l’ensemble du département.Accompagner et faire rayonner nos entreprises sur ce territoire.

Azur Entreprises I N° 91 I 3

Actu écoProximité n p.4/5

Nouvelle implantation pour la CCI à Sophia Antipolis

Aménagement n p.6/7La technopole dessine son futur

Dossiers & thématiquesAudiovisueln p.8/9

Tournages : la Côte d’Azur décroche la palmeCommerce n p.15

Une nouvelle fédération à l’OuestEtude n p.16/17

Qui sont les entreprises à capitaux étrangers ?Industrie n p.18/19

Focus surla 5e rencontre pour l’emploi industriel

Le dossierDéveloppement durable n p.10/14

Comment la CCI applique pour elle-même ce qu’elle préconise pour les entreprises

Portraits d’entrepreneursAgyca n p.20

Unik n p.20Automatique & Industrie

s’implante à Nice n p.21Aava communication n p.21

La boîte à outils de l’entreprise

Performance +, un programme pour lesPME-PMI à fort potentiel n p.22/23

Ecobiz : nouvelle communauté pour le commerce n p.23

CCI international PACA n p.24/25Du neuf pour le logement temporaire n p.25

Esprit d’entrepriseDestination rêve n p.26

Sommaire

Bernard Kleynhoff, Président de la CCI Nice Côte d’Azur

Bernard KLEYNHOFF

Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

4 I Azur Entreprises I N° 91

Actu & rendez-vous

Cibelly (Nice)le groupe azuréen installe son premier cabinet sur ParisPositionné parmi les premiers cabi-nets comptables des Alpes-Mari-times, avec une croissance externereposant sur 8 cabinets implantéssur la Côte d’Azur, Michel Cibellyvient de concrétiser la reprise du ca-binet Picquard à Paris. L’intégrationde ce nouveau cabinet étoffe lagamme de services offerts auxclients du Groupe Cibelly et le dotede nouvelles ressources chevronnéespour le secteur de l’immobilier.

La Gaudelance son plan de redynamisation du commerce et de l’artisanatLa Gaude vient de lancer officielle-ment son plan FISAC de redynami-sation du commerce et del’artisanat. Appuyés par la CCI et la CMA 06, la ville et l’Association des Entreprises et CommerçantsGaudois ont également présenté leguide commercial édité à 4000exemplaires, présentant 200 chefsd’entreprises artisans et commer-çants des services aux particuliersde la cité.

Fédération du BTPLaurent Trocmé réélu PrésidentA l'issue de son premier mandat de3 ans, Laurent Trocmé -DirecteurDélégué de Vinci ConstructionFrance- a été réélu à l'unanimitéPrésident de la Fédération du Bâti-ment et des Travaux Publics desAlpes-Maritimes, pour un mandatsupplémentaire.

Micromania (Sophia Antipolis)remarquée pour sa gestionNicolas Bertrand, Micromania Groupest lauréat du Trophée 2012 de laGestion financière décerné parDFCG Côte d’Azur (AssociationNationale des Directeurs Financierset de Contrôle de Gestion). Détenuepar un groupe américain, coté auNew York Stock Exchange,Micromania a presque 30 ans etsigne un parcours exceptionnel :son chiffre d’affaires est de plus de500 M€ et une croissance annuellede plus de 7 % sur 3 ans. Plus de100 magasins ont été ouverts enFrance depuis le rachat de 2008.

bref...en

PRÉSENCE RENFORCÉE POUR LA CCI À S

n PROXIMITÉ. EN SYNERGIE AVEC LA CASA ET LES INCUBATEURS D’ENTREPRI LA CCI RENFORCE SA PRÉSENCE SUR LE SITE. POUR MIEUX SERVIR LES 1400

C’est toujours la première technopole d’Europe.Et elle est en train de réinventer son modèle(voir par ailleurs en page 6 de ce numéro).Pôle de compétitivité avant l’heure, «SophiaAntipolis constitue une communauté multicul-turelle et pluridisciplinaire largement orientéevers les secteurs d’activités innovants et les mé-tiers les plus valorisants des prochaines décen-nies, en prise directe avec l’économie de laconnaissance. Je me félicite que nous fassionsnaître ici à Business pole un lieu unique pourfavoriser l’entrepreneuriat sur Sophia, fort dela présence de tous les acteurs», indique JeanLéonetti, Président de la Communauté d’ag-glomération Sophia Antipolis. « Avec plus de30000 salariés et 1414 entreprises - essentiel-lement des multinationales, PME innovantes etstart-ups à fort contenu technologique - la tech-nopole est toujours l’un des moteurs de l’écono-mie azuréenne » rappelle Frédéric Fourquin,le Président du club des dirigeants, égalementmembre du bureau de la CCI.

Acteur du développement de la technopole azu-réenne, la CCI a décidé de donner une nou-velle envergure à sa présence sur SophiaAntipolis, en l’adaptant aux besoins d’un tissuéconomique très particulier. Une présenceréaffirmée qui s’inscrit dans la logique d’une

CCI plus proche, au contact des entreprises.C’est d’ailleurs ce qui a déjà été fait au coeurde l’Eco-Vallée, dans l’immeuble Nice Pre-mium dans la plaine du Var. « Effectivement,nous renforçons notre présence auprès des en-treprises de Sophia mais au-delà de la techno-pole également, souligne Bernard Kleynhoff,Président de la CCI Nice Côte d’Azur. Nous ydéploierons une panoplie de services très opéra-tionnels, concrets et utiles. Des thématiques spé-cifiques seront fortement représentées :l’international, l’innovation et l’intelligence éco-nomique, les jeunes entreprises. Avec un motd’ordre : le partenariat. En effet, la CCI entendrenforcer sa démarche d’animation de la com-munauté des entreprises, en synergie avec lesautres partenaires présents. « D’ailleurs, nousnous impliquons dans ce projet en étroite com-plémentarité avec les partenaires territoriauxet notamment la CASA, la communauté d’ag-glomération qui sera notre voisin dans cettenouvelle implantation au cœur de Sophia An-tipolis ». Car la CASA installera certains de sesbureaux et (ré) implantera deux incubateurset une pépinière dans le même bâtiment. « Ob-jectif : apporter un meilleur service aux entre-prises, plus pertinent aussi », insisteJean-Pierre Savarino, Vice-président de la CCIen charge de l’animation économique.


Les CCI de France se sont dotées d’unenouvelle identité graphique commune.

La nouvelle identité visuelle a pouroptique essentielle de traduire lanouvelle dynamique qui anime le réseaudes CCI. Ceci autour de trois idéesdirectrices: la CCI, c’est à la fois uneprésence locale, un rouage essentiel etun rayonnement large au travers de sonréseau. Plus qu’une simple évolutiongraphique, ce nouveau langage visuels’inscrit donc dans un dessein plusvaste, celui de sceller la marque CCIcomme un acteur incontournable dans lepaysage institutionnel et économiquefrançais.Dans cet esprit, le nouveau logo se veutimpactant, attractif et moderne. Il traduitla volonté fondamentale pour la marqueCCI de regagner une place forte dans lesesprits. Pour ce faire, le logo uniquesymbolise l’unité de la famille CCI, etoffre de la cohérence et de la constancepar son homogénéité.

Cœur de cette identité graphiquecommune, le nouveau sigle estdésormais adopté par la CCI Nice Côted’Azur (il remplace celui utilisé depuis1996) est construit autour des troislettres CCI. Les CCI sont des

établissements publics de l’État: le bleuet le rouge illustrent cette dimensioninstitutionnelle. La teinte moderne durouge traduit l’impulsion qui estl’essence de la dynamique des missionsdu réseau CCI.

La toute première utilisation du nouveaulogo a été faite dans l’entre deux tour desprésidentielles: le 26 avril, le réseau CCIde France a en effet interpellé les deuxcandidats dans l’ensemble de la pressenationale et régionale. Ceci avec unecampagne leur proposant l'appui duréseau des CCI afin de relancerl'économie et en les interpellant sur lesgrands enjeux économiques: relancerl’industrie, aider les PME àl’international, développer et moderniserle commerce, soutenir la formation etl'emploi, repenser l'aménagement desterritoires.Au cœur de l'opération, les 22propositions que CCI France a envoyé àl'ensemble des candidats. Parmi celles-ci: la création d’un guichet desfinancements industriels en région, uneformule spécifique d’apprentissage«export», la diffusion des pratiques del’e-commerce international, un label«Origine France Garantie» pour lecommerce…

Focus

Actu & rendez-vous

Une nouvelle identité graphique pour le réseau national des CCI

Succés pour le Forum NetworkingEn créant des opportunités de rencontres dans une ambiance conviviale, la 4e édition duForum Networking de la Côte d’Azur a rassemblé cette année plus de 340 participants le22 mai à Skema Business School.

Un mot d’ordre : enrichir son réseau, établir de nouveaux contacts et trouver de futurspartenaires. L’objectif est rempli, avec 265 annonces d’affaires et 198 mises en re-lation sur place. 150 participants aux ateliers et conférences, dont 25 auditeurs in-ternautes, ont pu découvrir comment optimiser leur stratégie marketing via lesréseaux sociaux et impulser une réelle dynamique de réseaux. Pour cette édition2012, l’interactivité était de mise avec la retransmission des ateliers et conférencesen streaming via Nasteo et la possibilité de poser des questions en temps réel.Pour Jean-Pierre Savarino, Vice Président de la Chambre de Commerce et d’IndustrieNice Côte d’Azur qui organisait l’évènement avec ses partenaires : « Le Forum duNetworking de la Côte d’Azur est un formidable accélérateur de contact pour mieuxconnaître et mieux se faire connaître. C’est également le symbole d’un territoire fé-déré et fort. La plateforme Côte d’Azur ECOBIZ proposée par la CCI Nice Côte d’Azurest un véritable dispositif d’aide au développement marketing. Cet outil interactifoffre aux entreprises la possibilité d’exister sur la toile et d’échanger ».

bref...en

OPHIA ANTIPOLIS

SES ENTREPRISES PRÉSENTES.

Les services de la CCI seront désormais regrou-pés en cinq pôles, (voir encadré ci-contre), se-ront notament présents les services de E-drhmis en place avec les directeurs ressourceshumaines de Sophia Antipolis, ainsi dotésd’une offre de services et d’outils « ressourceshumaines » pour répondre aux besoins engestion RH et recrutement des entreprises.Une présence CCI qui sera dotée d’effectifsrenforcés: 25 personnes contre une dizaine àce jour, installés sur un double plateau de l’im-meuble Business pole (route des dolines), pourune surface de 600 m2 en tout. L’inaugurationpourrait être effective à la rentrée 2012. Ungroupe projet élargi a été constitué et travailleactuellement sur le programme annuel d‘ani-mations à destination des entreprises. n

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5 pôles spécialisés

Pôle Entreprises à l’International• CCI International • Projets européens de typeErmis • EEN (Enterprise Europe Network) PACA

Pôle Services aux entreprises• Guichet unique Accueil • E.drh Sophia Antipolis• Titres personnel étranger • « Hospitality Desk »

Pôle Animation des Entreprises • Programme d’animation thématique • Club Ac-tion Brevet • Club Intelligence Economique

Pôle Accompagnement des Entreprises • Information - Orientation • Accueil et suivi JeunesEntreprises • Développement commercial • ServicesCCI : financement, création, industrie, commerce,développement durable…

Pôle Innovation et Intelligence Economique • En projet : pôle régional de ressources et d’ac-compagnement des entreprises en intelligenceéconomique


SOPHIA ANTIPOLIS DESSINE SON FUTUR

n AMÉNAGEMENT. COMMENT SERA LE SOPHIA ANTIPOLIS DU 21ème SIÈCLE ? UN APERÇU EN A ÉTÉ DONNÉ À

D'AMÉNAGEMENT ET D'URBANISME QUI ONT ÉTÉ DÉVOILÉES LORS DU DERNIER MIPIM DE CANNES.

L'innovation et le savoir, la qualité de vie, lamobilité douce au cœur d'une forêt méditer-ranéenne préservée et valorisée. Voilà leslignes directrices des projets du futur de latechnopole azuréenne. Pour Sophia Antipo-lis, pas question de rupture pour autant. Lan-cée en 1969, la première technopoled'Europe reste sur les fondamentaux qui ontassuré son succès. En revanche, le modèle"californien" des années 60, époque de l'au-tomobile "reine", est revu et corrigé. Le So-phia Antipolis 2030 que dessinent les troisétudes a cherché à se mettre résolument àl'heure du développement durable.

Ces trois études avaient été lancées l'an der-nier par le SYMISA (Syndicat Mixte SophiaAntipolis) en association avec l'Etat françaispropriétaire d'une centaine d'hectares. Leurobjectif ? Adapter le développement de latechnopole à un monde complètement trans-formé depuis sa création et l'intégrer dans lastratégie territoriale de la Côte d'Azur (avecnotamment la création de l'Eco-Vallée sur laMétropole Nice Côte d'Azur). Si le pro-

gramme d'aménagement et le schéma d'or-ganisation spatiale reste en cours de finalisa-tion, les trois cabinets d'urbanisme etd'aménagement donnent déjà une idée dufutur de Sophia Antipolis.

Beaucoup de points communs d'ailleurs dansles trois approches. D'abord la volonté d'évi-ter le mitage en densifiant sur les secteursdéjà bâtis et en préservant les espaces verts.Selon les études, il est envisagé la possibilitéde construire entre 500000 et 1 million dem2 alors que la technopole comptabilise au-jourd'hui 1,6 million de m2 bâtis dont 1,2 mil-lion pour les seules entreprises. Chacuns'accorde aussi à mieux jouer les transportsen commun en s'appuyant notamment sur letracé du futur BHNS (Bus à haut niveau deservice) qui partira de la gare SNCF d'An-tibes et s'engagera dans la technopole. Au-tres caractéristiques communes : renforcerles lieux de vie ; construire des logements,oui, mais seulement pour l'accueil des étu-diants, des chercheurs et des visiteurs ; as-surer la connexion avec la future gare LGV

Ouest ; créer une cité du savoir pour donnerde la visibilité à ce qui s'invente sur Sophia.`

Les projets n'en sont pas moins très différents.Le cabinet Reichen & Robert lance leconcept de la Côte 121 autour de la mobilitécollective. Cette Côte 121 (un parcours si-nueux de 6 km à une altitude de 121 mètres)relie les Clausonnes aux Trois Moulins enpassant par Skema Business School et lecampus STIC. Elle prévoit environ 500.000m2 de plancher sur 42 hectares tout le longde cet axe rouge (cela correspond à la ZACdu Fugueiret, sur des terrains dont le SY-MISA a déjà la maîtrise). Cerise sur le gâ-teau : cet axe rouge serait visible par lessatellites, image qui pourrait devenir le sym-bole international de la technopole.L'agence TER, avec son concept d'Hyper-Parc, fait du parc forestier méditerranéen leprojet en lui-même, au-delà d'un simplecadre naturel. Quant à Trevelo & Vigier-Kho-ler, avec son "Sophia Archipel", il raisonne entermes de quartiers sophipolitains. SophiaCity, Sophia Campus, Trip, Bréguières et

Dossiers & thématiques

Parmi les projets présentés, le concept «Cote 121» qui relierait les Clausonnes aux Trois Moulins.


TRAVERS TROIS ÉTUDES

NICE ARÉNAS : UN GRAND QUARTIER D'AFFAIRESEUROPÉEN EN CRÉATION

De grandes perspectives d'aménagement égalementà Nice, avec le Grand Arénas. Des quatre projetsprioritaires de l'Eco-Vallée, celui du Grand Arénasest le plus avancé. Son évolution a été présentéesur le stand de Nice Côte d'Azur lors du MIPIM deCannes par Josep Lluis Mateo, urbaniste en chef.Il s'agit de créer, un grand quartier d'affaires euro-péen, au pied de l'aéroport international NiceCôte d'Azur et au cœur même de la future Eco-Vallée. A partir du quartier d'affaires actuel (155000 m2 sur 10 hectares), l'extension porterait sur51 hectares du petit Arénas jusqu'au MIN, et per-mettrait la construction de 700.000 m2.

Dédié aux centres de décision, ce nouveau quar-tier bénéficiera d'atouts remarquables. Grâce aufutur pôle mutimodal installé sur le MIN, il seraconnecté directement, en plus de l'aéroport, surles lignes TGV et TER ainsi que sur le réseau detramway. Ensuite, il accueillera le futur parc desexpositions. Un équipement touristique de80.000 mètres carrés qui mettra Nice à la hau-teur de Barcelone et Milan. De quoi assurer auGrand Arénas une forte attractivité internationale.

Font de l'Orme constitueraient autant d'îlesplacées en réseau.

Au total, des visions finalement très complé-mentaires, superbement travaillées après uneétude approfondie du territoire, de sa géo-graphie, de son économie, de sa vie. Elles ou-vrent sur de nouvelles étapes : mise en placecette année d'un dispositif de gestion coor-donnée sur l'ensemble des espaces naturelsdu site et lancement dès 2013 de plusieursopérations test. Sophia, désormais, disposed'une bonne base de réflexion pour s'enga-ger dans son nouveau futur. n

La convergence des technologies estun enjeu majeur pour les entreprisescomme pour les territoires.

De nouveaux outils sont à ladisposition de la cité pouraméliorer la qualité de sonenvironnement, l’efficacité etl’intermodalité de ses moyens detransport, pour favoriser unegestion plus économe de l’énergieou encore promouvoir des servicessociaux plus proches des besoinsdu citoyen.

D’innovante, la ville devientintelligente. Confronter lesexpériences qui se développent surles différents territoires, permettreaux entreprises de présenter leursinnovations, c’est l’ambition de lapremière édition d’Innovative CityConvention, une manifestation quise tient à Nice Acropolis, les 6 et 7juin 2012.

Partenaire de cette manifestation,la CCI a joué un rôle actif ensynergie avec la Métropole Nice

côte d’Azur pour permettrel’accueil à Nice de ce salon. Unedémarche qui s’inscrit parmi lesinitiatives de la CCI afin destructurer une filière «smart grids»sur la Côte d’Azur.

Facilitateur entre les organisateurset les acteurs locaux mobilisésautour d’Innovative CityConvention, la CCI a géré lapromotion auprès des entrepriseset collectivités azuréennes d’unpavillon Côte d’Azur quiaccueillera une dizained’établissements pour présenterleur savoir-faire.

L’ambition est de faire d’InnovativeCity Convention, un rendez-vousrégulier, solidement ancré sur laCôte d’Azur qui a vocation àdevenir un laboratoire desinnovations et bonnes pratiquessusceptibles de rendre un territoireintelligent et durable.

Plus surwww.innovative-city.com

Focus

INNOVATIVE CITY CONVENTION S’INSTALLE À NICE ACROPOLIS, LES 6 ET 7 JUIN

Sym

isa


TOURNAGES : LA CÔTE D’AZUR DÉ

n AUDIOVISUEL. NE PAS SE CONTENTER DE RECEVOIR LES PRODUCTIONS DES INITIATIVES POUR LES ATTIRER : LA NOUVELLE STRATÉGIE DÉPLOYÉE COMMENCE À PORTER SES FRUITS.

La sélection des films français en compétitionlors du prochain Festival de Cannes (16 au 27mai 2012) met la Côte d’Azur à l’honneur. « Derouille et d’os », le film présenté par JacquesAudiard avec en vedette Marion Cotillard, aété tourné en 2011 à Antibes, Cannes, Grasseet Nice. Le réalisateur y raconte la rencontreimprobable entre une dresseuse d’orques, bri-sée par un accident, et un jeune père en galère(interprété par Mathias Schonaerts). Avecprès de 80 jours de tournage en terre azu-réenne, dont la plus de la moitié sur le parcaquatique de Marineland, tous les records ontété battus. « De rouille et d’os » fait partie des quelque 14longs métrages qui, en 2011, ont choisi la Côted’Azur pour décor avec un total de 178 joursde tournage et des retombées économiquesestimées à 8,2M€. Un excellent palmarèsaprès une année 2010 qui n’avait pas démérité

avec 13 longs métrages, 127 jours de tournageet 6,4 M€ de retombées économiques. Parmices films cinéma, les spectateurs ont déjà pudécouvrir le film de Florent-Emilio Siri consa-cré à Clo Clo, et en partie tourné à Menton età Monaco.

Si la côte tient la vedette, le haut pays n’est pasen reste. « Minuscule », film animalier qui meten scène dans des décors naturels les aven-tures de personnes animés (images de syn-thèse 3D), a posé ses caméras dans le parcMercantour deux semaines en 2011, six auprintemps 2012. Réalisé par Thomas Szaboavec le soutien financier de la région Paca etdu conseil général, il a bénéficié de l’appui lo-gistique de la Commission du film Côted’Azur (www.filmcotedazur.com). « Au-delàdes retombées économiques directes comme lesnuitées hôtelières, il ne faut pas sous-estimer



CROCHE LA PALME

AUDIOVISUELLES, MAIS AUSSI PRENDRE PAR LA COMMISSION DU FILM CÔTE D’AZUR

l’impact des tournages dans la mise en valeurdu territoire, insiste Joël Cardon, vice-prési-dent de la Commission du film Côte d’Azur etmembre élu de la CCI, les études mettent en évi-dence que deux tiers des touristes étrangers enFrance ont été influencés dans le choix de leurdestination par un film vu au cours des trois an-nées précédant leur séjour ».

Si l’on prend en compte l’ensemble des produc-tions audiovisuelles qui séjournent sur la Côted’Azur pour la réalisation de films, de sériesTV, de spots publicitaires ou encore de docu-mentaires et autres émissions de télévision, onatteint un total de 1329 jours de tournage en2011 pour 284 réalisations et des retombéeséconomiques directes qui ont dépassé 28,4M€ (avec 24 000 nuitées hôtelières). Les spotspublicitaires (mode vestimentaire, parfums,voitures etc.), 56 en 2011 contre 48 en 2010,représentent une manne appréciable avec plusde 12,5 M€ de dépenses directes pour 420jours de tournage.

Un rôle de facilitateur. Pour toutes ces produc-tions, la Commission du film Côte d’Azur, quifédère 14 villes des Alpes-Maritimes et lachambre consulaire, joue un rôle de facilita-teur, en particulier dans la mise en relationavec les collectivités territoriales pour les au-torisations de tournage. Elle est à l’origine dela naissance d’une communauté, Cinebiz.fr,dédiée aux professionnels des activités ciné-matographiques et audiovisuelles sur le ré-seau Ecobiz. La commission joue aussi un rôleactif pour attirer de nouvelles productions viala participation à des salons professionnelscomme le MIP TV, le salon des professionnelsdes programmes télévisés, le prochain festivalde la fiction de la Rochelle et bien sûr le Festi-val international du film de Cannes. Enfin, la commisison agit aussi pour donnerdes idées aux scénaristes et producteurs et lesinciter à venir tourner sur la Côte d’Azur : c’estl’objectif du concours d’écriture qui a étélancé, en 2010, par la commission pour imagi-ner une série télévisée dont l’intrigue se dé-roulerait au cœur de la Côte d’Azur. Sur lesquatre projets sélectionnés, c’est celui proposé

L’EUROPE TRANSFRONTALIÈRE FAIT SON CINÉMA

Soutenir le développement des industriesculturels de l’arc Alpin, c’est l’ambition duprojet européen « Creative companies inAlpine Space » (CCALPS) dans lequel laCommission du film et la CCI Nice Côted’Azur sont engagées aux côtés de parte-naires de six autres pays européens. Ellesy ont plus particulièrement pour missionde travailler sur les bonnes pratiques àdévelopper en matière d’accueil des tour-nages, un chantier qui devrait débouchersur la création d’un label à déployer surles différentes régions impliquées dans leprojet. Parmi les autres initiatives enbonne voie, figure l’organisation d’un «éductour » destiné aux scénaristes améri-cains, en octobre 2012, pour leur fairedécouvrir des sites emblématiques de laCôte d’Azur susceptibles de les inspirerlors de l’écriture de leurs prochains scé-narios.

Accueillir les tournages mais aussi structu-rer la filière locale : ce projet permettra àla CCI de mieux accompagner les entre-prises azuréennes du secteur de l’audio-visuel et du cinéma. Une filière quipourra ainsi bénéficier de la dimensioneuropéenne du projet pour nouer des par-tenariats et se développer en réseauxavec des homologues de différents sec-teurs de la créativité. Dors et déjà propo-sée, une Master Class d’écritureorganisée à Lyon les 30 et 31 octobreleur est ouverte : l’occasion de peaufinerun scénario ou de se familiariser avec lesméthodes d’écriture américaine de Chris-topher Vogler. Un moyen également demieux connaître les besoins spécifiquesde ce secteur d’activité, notamment enmatière de politique d’accompagnementafin d’établir des recommandations pourles autorités Européennes.

Plus sur www.ccalps.eu

Les chiffres 2011

284 projets aidés et aboutis

1329 jours de tournage

24 003 nuitées hôtelières

28 409 200 € de retombéesfinancières directes

Parmi les tournages accueillis sur la Côted’Azur au cours des derniers mois, le téléfilm«Moi et ses ex» de Vincent Giovanni avecHélène de Fougerolles, Jean-Yves Bertheloot,Claire Nebout.

par le Niçois Frédéric Bovis (fondateur de lamaison de production KanZaman à Monaco)et le scénariste Roberto Anastasi qui a été re-tenu fin 2011. Il donnera naissance à une nou-velle série, du genre fantastique, en huitépisodes de 52 minutes baptisée « Baie desAnges ». n

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Dossier

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COMMENT LA CCI MET ELLE-MÊME EN APPLICATIONCE QU’ELLE PRÉCONISE POUR LES ENTREPRISES

En matière de développement durable, si la CCI accompagne les entreprises, elleapplique aussi ses principes à elle-même.Comme ici au Parc d’Activités Logistiques(Nice-St Isidore), équipement géré parla CCI et dont les toits sont équipés d’une centrale solaire depuis l’an dernier. Ses 9 000 m2 de cellules photovoltaïques produisent 650 000 Kwh.

Le développement durable, ce n’est pas le seul volet

environnemental. Il y a aussiun aspect sociétal et les

questions d’aménagement.Dans ce cadre, la CCI

organise par exemple la Fêtedu Port à Nice, devenue le

second événement populairede la cité après le carnaval.

Elle travaille également à l’aménagement de la ligne 2 du tramway, qui

rejoindra les deux terminauxde l’aéroport.


Une vague de fond! Le développement durablepeut bien être considéré comme le grandenjeu du 21e siècle qui commence. Pour aumoins deux bonnes raisons. D'abord, la civili-sation industrielle du 20e siècle s'essouffle,parce que fondée sur un pétrole et des éner-gies fossiles qui seront de moins en moinsabondants. Ensuite, elle fait planer la menaced'un changement climatique. D'où la néces-sité de rapides changements d'envergure, nonseulement dans l'utilisation de nouvellessources d'énergies, mais également dans unemeilleure prise en compte des aspects envi-ronnementaux et sociaux d'une planète dés-ormais globalisée.Dans ce contexte, pour la CCI Nice Côted'Azur, le développement durable s'imposecomme un vrai projet de société et comme unmodèle de développement pour les entre-prises et les collectivités. Alors que le dépar-tement des Alpes-Maritimes s'est donné pourambition de devenir un territoire d’innovationet de référence dans ce domaine, la CCI acherché à ouvrir le chemin pour les entre-prises.

Elle a ainsi engagé résolument le mouvementdès 2009 par la sensibilisation des entrepriseset du territoire aux thématiques et aux enjeuxdu développement durable, ainsi que par sesprogrammes d’accompagnement des entre-prises et des collectivités. Des principesqu'elle a également mis en œuvre en interneen déployant des actions ciblées dans l'ensem-ble de ses propres activités et de ses sites.Autant d'actions qui ont été engagées pour unobjectif ambitieux: faire du développementdurable un atout concurrentiel plutôt qu'uncontrainte et lancer une nouvelle filière autourdes écotechnologies.

Dans cette dynamique, la première édition d’In-novative City Convention, organisée les 6 et 7juin prochains à Nice Acropolis (voir égale-ment en page 7 de ce numéro), donne unexemple d'une ouverture de la «démarche dé-veloppement durable» sur les moteurs del'économie de demain autour du concept desmart cities. Des villes intelligentes qui s’ins-crivent pleinement dans le développement du-rable en s'appuyant sur les réseaux et lapuissance des technologies de l'information.Avec l'Eco-Vallée qui se construit dans laplaine du Var et la technopole de Sophia Anti-polis, c'est ce futur urbain que la Côte d'Azurpeut contribuer, en pionnière, à faire surgir. Etassurer par la même occasion pour ses entre-prises, quelques longueurs d'avance dans cenouveau marché prometteur.

pour tous secteurs et toutes tailles. Le dévelop-pement durable est un grand chantier. Gigan-tesque même. Il couvre l'économique, lesociétal, l'environnement, concerne les petitesentreprises comme les grands groupes ou lescollectivités, touche toutes les activités du

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n A l'heure où les prix des carburants flambent à la pompe, le dernier CleanTuesdayen date, organisé mi-avril au Palais Consulaire par la CCI Nice Côte d'Azur et l'asso-ciation CleanTuesday, collait bien à l'actualité. Sur le thème de "Réduire sa consom-mation de carburant", il réunissait devant la communauté des acteurs azuréensdes "énergies vertes", quatre entreprises (deux sociétés installées dans les Alpes-Maritimes et deux autres hors du département) qui développent des systèmes ré-duisant les consommations et les émissions.Pour y arriver, les chemins sont évidemment différents. Avec Alertgazoil à Mar-seille, Erik Elkaim, promet 8 à 15 % d'économie de carburant dans les flottes debus, de transport de marchandises ou les groupes électrogènes. Son principe:faire remonter la consommation "réelle" grâce à ses propres jauges et non pas l'in-formatique du véhicule. Du même coup, sont visualisés les vols de carburant, lespériodes de stationnement moteur allumé, les fuites, les mauvais réglages, etc.Bazenet Conseil à Pantin, agit lui contre les pertes du réservoir dues à la volatilitéde l'essence en reliquéfiant l'évaporation (1 gr par litre et par heure en émission)par de fines feuilles d'alliage d'aluminium introduites dans le réservoir. Deux entreprises azuréennes, un grand groupe et une start-up, présentaient égale-ment des solutions innovantes dans ce domaine. Le groupe Siemens de Ville-neuve-Loubet est venu avec son système "stop and start" pour les bus. A l'imagede ce qui se fait pour les voitures, le moteur s'éteint dès que le bus s'arrête et re-part, dès que le chauffeur appuie sur l'accélérateur. Pour Alexandre Guilhem, cesystème mis en place sur des bus en activité (6 à 8 ans d'âge) est actuellementtesté par la RATP à Paris et permettrait d'économiser 500 000 heures de moteursavec seulement 700 bus équipés. Autre azuréen, Thierry Fargas à Valbonne Sophia Antipolis a présenté la Nodbox.Ce boitier "intelligent" d'aide à la conduite permet de mieux connaître non seule-ment les consommations, mais aussi les émissions de CO2 et de polluants réelsd'un véhicule. Développée à Sophia par un groupe d'une douzaine d'ingénieursvenus des satellites, Nodbox vise une labellisation des véhicules en matière deconsommation et de pollutions et devrait être mise en test prochainement dansles Alpes-Maritimes sur plusieurs milliers de véhicules. Là aussi, une façon d'éco-nomiser le précieux carburant et d'en limiter les effets néfastes sur notre environ-nement.

CleanTuesday : des éco-solutions pour réduire sa facture de carburant

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high tech au tourisme, impacte tous les do-maines du transport au logement en passantpar le traitement des déchets. Difficile ausside répertorier, un par un, l'ensemble des ser-vices que la CCI met à disposition des entre-prises pour les faire entrer et les suivre dansune démarche développement durable.

Conseiller… Pour résumer, les actions s'arti-culent principalement autour du conseil, del'accompagnement, de la formation et de l'ani-mation. Au chapitre du conseil, s'inscrivent lespré-diagnostics. Ils portent sur les déchets (in-ventaire des déchets produits par une entre-prise, possibilité de valorisation, améliorationdes collectes, etc), sur la performance éner-gétique, sur l'environnement général. Au 2e se-mestre 2012, le champ de cette action deconseil sera élargi à la RSE (Responsabilité So-ciétale de l'Entreprise) avec un autodiagnosticen ligne.

Accompagner… L'accompagnement est pro-posé de manière soit individuelle, soit collec-tive. Exemple avec le PAC déchets renforcé, unprogramme d'accompagnement de six moispour aider les entreprises à diminuer la quan-tité de déchets et à optimiser leur valorisation.Ou encore dans le management environne-mental, avec 1.2.3. Environnement, qui per-met la mise en place d'un SME (système demanagement environnemental) en trois ni-veaux: formaliser un système de mana- ge-ment environnemental, établir un programmeenvironnemental, faire un état des lieux etidentifier les actions prioritaires. Un pro-gramme qui rassemble 50 entreprises au ni-

Le dirigeant de l’imprimerievençoise fait parti des précur-seurs dans le département.

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n Les efforts de la CCI Nice Côte d'Azur en matière de DéveloppementDurable ne sont pas passés inaperçus. Le 1er Prix RSE (ResponsabilitéSociétale des Entreprises) pour les Alpes-Maritimes lui a été attribuéet a été remis en mars dernier à Paul Di Natale et Claude Tardy (photoci-contre), Vice-président et Directeur général de la CCI, en final duDEVCOM à Sophia Antipolis. C’est la première fois qu’un établisse-ment public reçoit ce Trophée RSE! Le jury a particulièrement appré-cié l’engagement global et l’originalité des actions entreprises. Ontété retenus le projet de réhabilitation des anciennes forges à Ville-franche-sur-Mer pour la sauvegarde du patrimoine, la réalisationd’une centrale photovoltaïque sur 20 000 m² de toiture au Parcd’Activités Logistiques géré par la CCI, les actions pour la réductionet le tri des déchets ainsi que pour les économies d’énergie sur sessites, la mobilisation des collaborateurs pour des actions solidaires etcitoyennes comme la journée en faveur des enfants hospitalisés de laFondation Lenval, ou encore la politique d'achats responsables. Enbref, un panorama des actions engagées par la CCI Nice Côte d'Azuren matière de développement durable.

Le 1er prix RSE Alpes-Maritimes décerné à la CCI !

veau de la région PACA.Dans le secteur du tourisme, deux pro-grammes principaux sont à noter : ItinéraireEco3, un programme environnemental pourles professionnels du tourisme et Shmile 2. Ceprojet vise à promouvoir la durabilité environ-nementale à travers la certification du labelécologique européen "Ecolabel-Services d'hé-bergement touristique" dans les pays euro-

péens. Une trentaine d'établissements serontaccompagnés à travers ce programme euro-péen piloté par la CCI qui démarrera début2013. Accompagnement collectif également avecPLATO Performance Durable qui concerneune centaine d'entreprises PACA (dont unevingtaine du 06) autour de la notion de RSE(Responsabilité Sociétale de l'Entreprise) .

Sylvain Trulli : "le programme1.2.3. Environnement m'a apporté le volet sociétal"

Sylvain Trulli à Vence, à la tête avec son frère Ju-lien de l'imprimerie Trulli (24 personnes) est unprécurseur en matière de développement dura-ble : tri sélectif pour des "rognures" de papiers(un semi-remorque de ce qu'il appelle des gise-ments toutes les trois semaines), travail sans al-cool "isopropilyque", recherche de solutions "0déchets", etc. Tout naturellement, il a rejoint leprogramme 1.2.3. Environnement. "Cela m'a ap-porté une meilleure traçabilité ainsi que le volet"sociétal" de la préservation de l'environne-ment. Ce programme nous a permis égalementde mettre en cohérence toutes nos actions etd'échanger auprès des collectivités ainsi que denos salariés pour améliorer encore certainesopérations en y intégrant l'aspect sociétal."

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n Les déplacements de personnes repré-sentent 63 % des émissions de CO2 dudépartement, sans compter l’impact éco-nomique et social de ces trajets. Forte dece constat, la CCI s’est engagée depuisplusieurs années aux côtés des entre-prises et des clubs de dirigeants dans lacréation et la mise en place de PDIE(Plans de déplacements Inter-Entre-prises). Il s'agit d'optimiser les déplacementsdes salariés mais aussi des clients ouvisiteurs et des fournisseurs. C’est-à-dire, concrètement, améliorer la des-serte des transports collectifs, faciliteret sécuriser les accès pour les cyclisteset les piétons, favoriser le covoiturage etles nouvelles organisations du travail(télétravail, …). L’ADEME et la Région

PACA apportent également leur soutien,en finançant une part importante de cesdémarches. L'actualité forte, dans ce domaine, estle lancement officiel en avril du PDIEde la zone de Plan de Grasse. Piloté parle Club des Entrepreneurs du Pays deGrasse avec l’aide de la CCI, de Sillageset du Pôle Azur Provence ce projet estporté par 8 entreprises très impliquées:Areco, Briconautes, Charabot, Frago-nard, Kerry (ex-Cargill), Payan Bertrand,Robertet et Tournaire. Le cabinet Hori-zon Conseil rencontre actuellement tousles acteurs de la zone et construit sonétat des lieux, avec pour mission derendre un plan d’actions en début2013. Initiative la plus avancée, le PDIE de la

zone industrielle Carros-Le Broc, portépar le Club des Dirigeants de Carros, estentré dans sa phase de mise en œuvreavec des actions fortes et concrètes.Une navette expresse passant par l’au-toroute est ainsi en test depuis le 15mars. Au tarif habituel de Lignesd’Azur, soit 1 € le trajet, il est désor-mais possible de relier les parcs relaisdes stations terminus de la Ligne 1 duTramway (Pont-Michel et Las Planas) àl’ensemble de la zone industrielle. La sensibilisation des salariés auxmodes de transport dits "alternatifs"continue, elle, de se renforcer: JournéeMobilité le 12 avril, diffusion d’unGuide Infos Transport fin avril, créationd’un site internet dédié PDIE… Des ac-tions PDIE sont également prévues surd’autres zones d’activités: extension duPDIE de Carros aux ZA de St Estève etde St Laurent du Var, Plan de Déplace-ments Arénas-Plateforme aéropor-tuaire… L'optimisation des transportsest en marche.

ZI de Carros et Plan de Grasse : l'optimisation des transports en marche

Dans la plaine du Var, la Z.I de Carros est désormais dotéede son plan de déplacements

inter-entreprises.

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n Aller encore plus loin en matière de gestion desdéchets: au-delà des pré-diagnostics déchets entre-prises, la CCI a prévu des "PAC déchets" renforcés. Ils'agit d'un programme d'accompagnement collec-tif sur six mois pour 50 entreprises de tous lessecteurs destiné à identifier les actions à menerpour faire baisser le tonnage de leurs déchets, op-timiser leur valorisation, cibler les aides possibleset anticiper les réglementations à venir. L'objectifest de faire baisser les tonnages d'au moins 7 %et de faire monter la valorisation à 75 %. Le mon-tant qui a été fixé pour 2012 par le Grenelle del'environnement.

Des "PAC déchets" renforcés

➔ un dossier àsuivre en ligne sur

www.cote-azur.cci.fr

et sur

F l a s h e z c e c o d e a v e c v o t r e s m a r t p h o n ep o u r t é l é c h a r g e rg r a t u i t e m e n t l ’a p p l i c a t i o n C C I

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L'aide peut être également apportée indivi-duellement, au cas par cas. Par exemple, lemontage de dossiers de subventions pour desinvestissements liés à la protection de l'envi-ronnement (ils peuvent être financés jusqu'à50 %, selon les cas).

Animer, informer et former. Au chapitre de l'ani-mation et de la formation, là aussi, les exem-ples sont nombreux et divers. L'effort portenotamment sur la constitution de communau-tés actives. Cela passe par le net, sur la plate-forme Ecobiz créée par la CCI: on y trouve lacommunauté Développement Durable, quiQHSE (Qualité Hygiène Sécurité Environne-

ment), Mobilité et Déplacement, RH et Mana-gement. Ouvertes aux professionnels concer-nés par ces aspects, elles permettent defaciliter les échanges d’expérience, les infor-mations, les rendez-vous... Ces derniers sontnombreux et contribuent également à ce mou-vement d'animation. Parmi eux, les réunionsbimestrielles de CleanTuesday Côte d'Azurqui oeuvre pour «souder» la filière des éco-technologies. La CCI anime également trois groupes d’ac-teurs liés à l’énergie, plus précisement sur lessmart grids, le photovoltaïque et l’éclairage.Objecitf : developper ces filières, valoriser lesacteurs, favroiser les échanges et l’éctivité éco-

nomique. Par ailleurs, laCCI développe de nou-velles formations pourles entreprises liées audéveloppement durableet spécifiquement sur lagestion de l’énergie.

Développement durable:le "fil rouge" du projet CCI2015. La CCI se veutexemplaire en internecomme dans ses actions.Avait ainsi été remarquéepour l'attribution du pre-mier prix RSE, la réalisa-tion d’une centralephotovoltaïque sur plusde 20000 m² de toiture,au Parc d’Activités Logis-tiques au sein de l’Eco-Vallée. Dans le voletformation, l'idée est d'in-tégrer le développementdurable dans l’ensemble

de l’offe que propose la CCI au travers de sesdifférents établissements. "Le développementdurable est inscrit comme véritable fil rouge denotre projet d’entreprise "CCI 2015", expliqueBernard Kleynhoff, président de la CCI. "Nouspoursuivrons nos actions notamment en ma-tière sociale et sociétale en approfondissantnotre GPEC (gestion prévisionnelle des emploiset compétences), en créant une démarche d’in-novation interne, en développant nos partena-riats avec les parties prenantes, en menant denouvelles actions citoyennes, etc." Autant d'ini-tiatives qui permettent d'accumuler de l'expé-rience pour en faire bénéficier les entreprisesdu territoire : depuis 2009, la CCI met en pra-tique ce qu'elle preconise dans les entrepriseset pour le territoire. n

plus d’informations sur les services proposés par la CCI aux entreprises en matière de développement durable: www.cote-azur.cci.fr0 800 422 222

Guy Plestan : "PLATO Performance Durablenous montre qu'il est possible d'obtenir unretour sur investissement"

Guy Plestan, qui dirige à Nice la société de propreté et services PEFServices (80 personnes) a suivi le programme PLATO PerformanceDurable. "Suivant une demande d'Oseo, pour répondre au pro-blème TMS (Troubles musculo-squelettiques), nous avions innovéavec un chariot itinérant permettant d'améliorer le confort dessalariés. Nous sommes des spécialistes de la copropriété, et nosprofessionnels ont constamment à se déplacer. Ce chariot, surlequel se trouve tout le matériel dont ils ont besoin, leur évited'avoir à porter échelle, manche à balais, produits, etc. Le pro-gramme PLATO, sur deux ans, correspondait aussi très bien à notrephilosophie qui est d'améliorer les conditions de travail. Il nousapporte une ouverture d'esprit, nous donne une vision plus profes-sionnelle sur le développement durable et nous montre aussi qu'àterme, il est possible d'obtenir un retour sur investissement."

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En avril dernier une nouvelle fédération decommerçants a vu le jour : FATEO (Fédéra-tion des Associations du Tissu Economiquede l’Ouest). « C’est un véritable outil au ser-vice des présidents d’associations» expliqueEric Chaumier, président de l’UBACI qui aété élu à la tête de la nouvelle structure. Ob-jectif : regrouper les associations du bassincannois pour plus de représentativité et d’ef-ficacité. Après plusieurs mois de travail desprésidents des associations fondatrices (voirencadré ci-contre) FATEO regroupe déjà lesgroupements de commerçants des villes deCannes, Mougins, le Cannet, la Roquette, Pé-gomas et Auribeau. « Cela permet de mutua-liser nos idées, nos moyens et nos retoursd’expériences afin d’assurer la pérennisationde nos entreprises. Mais aussi d’offrir un relaisd’information rapide et efficace à nos mem-bres, de manière à leur faire gagner du temps.Si nous sommes souvent isolés dans nos quar-tiers respectifs, nous sommes tous confrontésaux mêmes problèmes. Le commerçant est unindividualiste... souligne le président de lanouvelle fédération. Mais avec FATEO, nousvoulons faire passer un message : désormais,nous ne pouvons réussir qu’en jouant collec-tif ! Ce n’est qu’à cette condition que nouspourrons protéger et valoriser le commerce deproximité indépendant».

Représentant plus de 80000 emplois au tra-vers de ses adhérents, FATEO se veut êtreune force de proposition dans un esprit posi-tif et constructif, auprès des pouvoirs publicset des organismes concernés sur ce qui vafaçonner, aujourd’hui comme demain, l’envi-ronnement des professionnels du commerceet des services. Par exemple les futurs amé-nagements urbains, les normes relatives à la

mise en accessibilité des entreprises ou en-core la sécurité des commerces.

La création de la nouvelle fédération a étéétroitement accompagnée par la CCI Nice Côted’Azur. La structuration du tissu associatif estl’une de ses grandes missions, car ce derniera un rôle majeur à jouer dans le développe-ment économique. Outre son interventionpour aider l’émergence de nouvelles struc-tures, l’action de la CCI va de l’animation àune offre complète de services experts pourla professionnalisation des associations com-merciales. Une action qui s‘appuie sur plu-sieurs outils : annuaires des associations,communauté dédiée sur la plateformeEcobiz*, soutien technique à l’organisationd’assemblée générales, petits-déjeunersd’échange et d’information, modules de for-mation, guidage vers les aides au finance-ment, professionnalisation des aceurséconomiques, veille réglementaire et sur lesnouvelles tendances de consommation. n

* Plus sur www.cote-azur-ecobiz.fr



FATEO : À L’OUEST, DU NOUVEAU !

n COMMERCE. LES ASSOCIATIONS COMMERCIALES

DE L’OUEST DU DÉPARTEMENT SE SONT FÉDÉRÉES.

Une femme chef pour le Vistaero(Roquebrune Cap Martin)Lucie Pichon à la tête des pianos durestaurant gastronique. A 27 ans, lajeune Bretonne, second du ChefCharles Séméria depuis 2 ans,reprend les commandes descuisines du Vista Palace hôtel.

Scaleo Chips (Sophia Antipolis)sort une technologie révolutionnaire.Présente depuis peu sur le marchédes semiconducteurs pour chaînede traction automobile, la PMEinnovante azuréenne annonce unetechnologie révolutionnaire pour lecontrôle des moteurs à combustioninterne et électrique, l’AMEC. Unnouveau pas pour la réduction de laconsommation d'énergie et desémissions de polluants.

Anny Courtade (Lecasud)promue Officier de la Légion d’Honneur.Anny Courtade a reçu les insignesd’officier de la Légion d’Honneurdes mains de Pierre Godé, vice-Président du groupe de Luxe LVMH.Une distinction qui récompensel’extraordinaire réussite de la seulefemme dirigeant une centraled’achat au sein du groupe Leclerc.

Norsys s’implante à Sophia Antipolis... La société de conseil et de serviceen informatique qui regroupe plusde 250 salariés ouvre sa cinquièmeagence à Sophia Antipolis.

Ankaa Engineeringdésormais présente à Nice...Il y a quelques semaines, la sociétéspécialiste des systèmesd’information (grands comptes,PME-PMI et collectivités) s’estimplantée à l’Arénas.

Jeux vidéo : le 7e IDEF à Cannesdu 26 au 28 juinLe Syndicat des Editeurs deLogiciels de Loisirs et Comexposiumorganisent l’Interactive & DigitalEntertainment Festival, dédié auxprofessionnels de l’univers des jeuxvidéo et devenu un rendez-vousd’affaires indispensable de toutel’industrie. En 2011, c’est près de7 milliards d’euros de CA qui sesont traités pendant l’IDEF, soit plusde 40% du marché européen !

bref...en

Les associations fondatrices n A.MI.RE.AN – quartier Prado République, Cannes

n Association Meynadier Forville, Cannes

n UBACI – Cannes La Bocca,

n Renaissance Carnot - Bd Carnot, Cannes/ Le Cannet

n Groupement des commerçants et artisans de Rocheville, Le Cannet

n ACAM – Mougins

n Fédération Commerciale d’Auribeau , La Roquette et Pegomas

FÉDÉRATION DE L’ OUEST.06

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ENTREPRISES À CAPITAUX ÉTRANGERS : QUI SON

n ÉTUDE. IL Y A 1700 ENTREPRISES À CAPITAUX ÉTRANGERS IMPLANTÉES DANS LES ALPES-MARITIMES, EMPL 30.000 SALARIÉS. SIRIUS, L’OBSERVATOIRE ÉCONOMIQUE DE LA CCI NICE CÔTE D’AZUR VIENT DE CONSACRER DE LA VIE ÉCONOMIQUE VENUS D’AILLEURS.

Parmi les différents critères qui permettentd’affirmer l’attractivité d’un territoire, la pré-sence des entreprises à capitaux étrangers(ECE) figure en bonne place. Et dans cedomaine, la Côte d’Azur fait figure de fer delance : cela fait déjà longtemps qu’elle a suattirer des entreprises venues d’ailleurs. UneECE est un établissement implanté enFrance dont le capital est majoritairementcontrôlé depuis l’étranger, soit directementsoit à travers des filiales. Les Alpes Mari-times en comptent près de 1700. Elles em-ploient près de 30000 personnes soit environ7 % de l’emploi salarié privé du département.Alors que la taille moyenne des entrepriseslocales est de 5 personnes, les ECE présen-tent un effectif moyen de 17 personnes.Malgré le ralentissement du début des an-nées 2000, la majorité des ECE actuellementinstallées dans les Alpes-Maritimes s’y estimplantée au cours des 10 dernières années.Ainsi, un tiers d’entre elles sont présentesdepuis moins de 5 ans et 40 % ont plus de10 ans d’ancienneté.

L’Europe et les USA en tête. 54 nationalitéssont représentées dans les Alpes-Maritimes.Parmi elles, celles de Grande-Bretagne etdes USA arrivent en tête. D’abord la Grande-Bretagne, avec 380 ECE (Barclays Bank,Castorama,…), puis les USA avec 245 éta-blissements (Texas Instruments, Manpo-wer,…). Au deuxième rang, les ECEaméricaines emploient, en revanche, le plusgrand nombre d’effectifs avec 6 500 per-sonnes. Viennent ensuite l’Allemagne avec171 ECE, principalement basées dans lebassin de Nice, pour plus de 3000 emplois(Lidl, Allianz vie,..), l’Italie avec 155 ECEprincipalement basées dans les bassins deNice et de Menton pour 1360 emplois(Monte Paschi Banque, Giorgio Armani,…),les Pays-Bas et la Suisse. A noter que lesECE hollandaises sont les plus pérennesavec 28 % d’entre elles qui ont plus de 15 ans.De manière générale, plus de trois quartsdes ECE sont contrôlées par des capitauxprovenant du continent européen: 1326 ECEpour 21000 emplois, soit 72 % des effectifs.

Tous les secteurs impactés. Avec 228 établis-sements, le secteur de l’habillement est trèsfortement présent. Il s’agit essentiellementde commerces de vêtements et de chaus-sures (Zara, André,…). Les secteurs des TIC(IBM, Vishay,…) et du conseil/étude(Inno TSD, Oger International,…) viennentensuite, avec chacun plus de 100 établisse-ments. Les ECE du secteur des TICemploient 6 810 personnes, soit 23 % deseffectifs de l’ensemble des ECE du départe-ment. 4 210 personnes travaillent pour desECE du secteur de l’hôtellerie-restauration(Plaza, Carlton,…). La moitié de ces emploisprovient de 10 hôtels haut de gamme. Bien

40 % des entreprisesà capitaux étrangerssont présentes depuisplus de 10 ans dans ledépartement.


T-ELLES ?

OYANT LOCALEMENT UNE ÉTUDE À CES ACTEURS

que peu nombreuses, à peine 37, les ECE desSciences du Vivant (Dow Agrosciences,Galderma,…) emploient, quant à elles,2150 personnes.

Une présence sur tout le 06. Tous les bassinséconomiques du département sont concer-nés. Si le bassin économique de Niceregroupe plus du tiers des ECE des Alpes-Maritimes et 29 % de leurs effectifs (soit 600ECE pour 8400 emplois), les ECE du parc deSophia Antipolis, trois fois moins nom-breuses, emploient un nombre équivalent depersonnes (205 ECE pour 8145 emplois).Les autres bassins ne sont pas en reste :Cannes (292 ECE pour 4160 emplois),Grasse (101 ECE pour 1225 emplois), Plainedu Var (217 ECE pour 4005 emplois),Antibes (199 ECE pour 2835 emplois)et Menton (69 ECE pour 550 emplois). n

Plus sur www.cote-azur.cci.fr/economie06 (rubrique économie et territoire)

LBN (Les Bétons Niçois)C’est l’un des rares indépendants de l’industrie azurénne des carrières et des matériaux. L’entreprise participe au chantier de la décennie aux côtésdes grands groupes.

Dans le monde du ciment, les indépendants sont demoins en moins nombreux. LBN en fait partie. Au-jourd'hui intégré au groupe familial Audemard implantéà Carros (exploitation de carrières, de centrales à béton,valorisation de déchets inertes en région PACA et outre-mer), LBN prend part à un chantier colossal, celui duNice Stadium, le futur grand stade de Nice.« Nous sommes mandataire d’un groupement d'entre-prises avec Lafarge et Vicat et nous assurons, à ce titre,la gestion technique, administrative et financière pour cegrand projet. Ainsi, c'est l’un de nos collaborateurs qui

enregistre et centralise les commandes des chefs de chantier du grandstade, puis les redistribue aux différentes centrales», explique DenisLuneau, directeur délégué de LBN. D'ici à la fin de l'année, les troisfournisseurs devront avoir coulé 70000m3 de béton. « C'est un groschantier en terme de volume. On a augmenté les cadences et embau-ché». La centrale à béton de Carros, une installation qui met tout enœuvre pour confiner les poussières, limiter le bruit, récupérer les résidus,tourne à plein régime. Quant aux granulats utilisés pour le béton pro-viennent de la carrière de la Turbie exploitée par la SOMAT. L’entreprisefait, elle aussi, partie du groupe Audemard. Tout comme la SOCAT quivalorise des déchets inertes. Avec ces trois filiales (LBN, SOMAT,SOCAT), Audemard est aujourd’hui le premier acteur indépendant dansla production de matériaux de construction dans les Alpes-Maritimes.

Syderic (La Trinité)la PMI continue son parcours.

La PMI a été cédée par son ancien actionnaire -la SAS Cazeneuve-à 3 des salariés. Ils ont repris la majorité des actions de SA Sydericet transféré le siège social à La Trinité, où ils continuent de fabriquer etdistribuer des machines-outils (perceuses, scies, etc.) et des piècesdétachées sous marques Syderic et Vernier.

Tournaire Solaire Energie (Pégomas)va produire 1000 panneaux photovoltaïques pour la Lyonnaise des Eaux.

Lyonnaise des Eaux et Tournaire Solaire Energie ont signé uneimportante commande de 1000 panneaux photovoltaiques fabriqués parl’industriel azuréen. Ces panneaux sont destinés à la station de traite-ment des eaux usées Aquaviva, pour équiper les toits de ses bassins derécupération.

bref...enRUBRIQUE EN

COLLABORATION AVEC

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INDUSTRIAL’ÉVENEMENT INDUSTRIEL AZURÉEN

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5e RENCONTRE POUR L’EMPLOI INDUSTRIEL CÔTE

n INDUSTRIE. 300 JEUNES ISSUS DES LYCÉES TECHNIQUES DE LA CÔTE D’AZUR SONT ALLÉS AU CONTACT DE DANS LEURS MÉTIERS. FOCUS SUR UNE INITIATIVE POUR L’EMPLOI QUI MARCHE.

Faire le lien entre le besoin des entreprises etde futures vocations. C’est la pierre d’achop-pement pointée du doigt depuis de nom-breuses années. Aussi performant soit-il lesystème éducatif français manque de passe-relle avec le monde industriel. Toutes les ini-tiatives qui favorisent ce rapprochementconnaissent un véritable succès. La preuveavec cette cinquième rencontre pour l’emploiindustriel, qui a mis en relation près de 300jeunes issus des lycées techniques et profes-sionnels de la Côte d’Azur et 44 entreprisesindustrielles azuréennes. Une cinquantainede postes étaient à pourvoir. Menées en par-tenariat avec l’Association des Partenairespour la Promotion de l’Industrie Méditerra-néenne (APPIM), l'Inspection académique06, la CCI Nice Côte d’Azur, l’IUMM Côted’Azur et l’Association Française pour le Dé-veloppement de l’Enseignement Technique06, ces rencontres suscitent un engouementde plus en plus fort auprès des futurs diplô-més, mais également des entreprises dont lenombre a doublé depuis la première édition.Organisées sous forme de speed dating, ellespermettent de nouer de nombreux contactset vont à l’essentiel.

Une formule qui séduit les industriels. Cer-tains sont là depuis le début comme SoditechIngénierie, un bureau d’études en ingénieriemécanique et électronique basé à Cannes laBocca qui emploie près de 220 personnes.« Nous avons embauché un excellent dessina-teur mécanique, ici même en 2010 qui mèneune très belle carrière dans notre groupe, ex-plique Anne Varennes, chargée de recrute-ment. Il a démarré sur le projet ITER près deMarseille et travaille maintenant pour un denos clients monégasques. Cette année, nous re-cherchons des dessinateurs charpente métal-lique, structure et mécanique avec de bonnesbases en anglais pour pouvoir dialoguer avecnotre clientèle internationale. Nous savons au-jourd'hui par expérience, que nous avonstoutes les chances de rencontrer ici de jeunestalents énergiques, avec d’excellents profils, quiseront nos futurs collaborateurs ».

Un vivier de compétences qui attire des PMIpour la première fois comme Lacroix Trafic,une entreprise basée à Carros qui fabriqueet commercialise des produits de gestion etde régularisation de trafic, un des plusgrands recruteurs de la session 2012. « Noussommes en pleine croissance, souligne Laetitia

Davignac, responsable de recrutement, cequi induit une quinzaine de postes à pour-voir : monteur/câbleur, technicien de bureaud’études mécaniques, soudeur, magasinier, etc.Nous sommes ravis de la qualité des rencon-tres qui vont sûrement se concrétiser en em-bauches ! » Pari réussi donc pour cetteprometteuse PMI qui envisage même sérieu-sement d’offrir des contrats en alternancepour répondre à la demande. Première par-ticipation également pour la société Altecspécialiste de sécurité électronique, basée àNice et qui est à la recherche d’un câbleur.« Cette journée nous permet de rencontrer denombreux jeunes sérieux auxquels nous propo-sons une formation interne de 3 mois et unCDI. C’est un gain de temps appréciable par

rapport à une annonce. En quelques heures,nous pouvons rencontrer plusieurs candidatsde qualité qui répondent à nos attentes », at-testent David Ravese et Xavier Houvenaghel,les deux représentants d'Altec.

Une opportunité également pour les jeunes :les étudiants plébiscitent ce rendez-vous quiles met directement en relation avec les en-treprises qui recrutent. Julien Scoffier, étu-diant en 2e année de BTS IPM(Industrialisation des Produits Mécaniques)au Lycée des Eucalyptus à Nice, est très mo-tivé pour décrocher son premier emploi. « Jesuis prêt à me déplacer et à travailler partouten France. Je recherche un bureau d’étudespour la conception de plans et dessins ».

« 1 étudiant sur 3décrochera un BTS enalternance. Il faut doncanticiper et chercher unemploi dès maintenant ».

Pierre Auger et Léo Pujol, en Terminale Bac Pro

électrotechnique au LycéeDon Bosco (Nice.


D’AZUR : DES JEUNES MOTIVÉS AU RENDEZ-VOUS

44 ENTREPRISES INDUSTRIELLES DU DÉPARTEMENT, EN RECHERCHE DE JEUNES TALENTS

Volontaire et bien préparé, il attaque ses en-tretiens avec une liste d’entreprises déjà sé-lectionnées. Pierre Auger et Leo Pujol, enTerminale Bac Pro électrotechnique auLycée Don Bosco à Nice sont aussi à l’affût.Ils ambitionnent de trouver une entreprisequi pourrait les prendre en alternance.Elèves d’un établissement d'excellente répu-tation, avec 5 mois de stages à leur actif, ilscomptent bien profiter de l'opportunité of-ferte par ce rendez-vous pour démontrerleur motivation : « Seul 1 étudiant sur 3 dé-crochera un BTS en alternance, affirmePierre. Il faut donc anticiper et chercher unemploi maintenant dans l’hypothèse où nousne serions pas retenus ». Pour cela Léo à uneastuce. « Je vais directement démarcher les en-

treprises où j'ai déjà effectué mes stages, ellesme connaissent bien et j'ai plus de chanced'être retenu par rapport à d’autres candi-dats » . Quant à Soufiane Boutizala égale-ment en 2e année de BTS IPM au Lycée desEucalyptus à Nice, c’est est un habitué deslieux : « Depuis mon Bac Pro c'est ma troi-sième participation. Les deux fois précédentes,

j’ai réussi à décrocher un stage ». Aujourd’hui,fort de cette expérience et de son diplôme, ilest fin prêt, pour intégrer une PMI. « Je vaismettre en avant mes 5 mois de stage pour dé-crocher mon premier emploi dans un ateliermécanique. J'ai déjà ciblé les 4 entreprises quiont des besoins et pour lesquels j'ai le profilidéal ». Déjà une attitude professionnelle ! n

« Nous avons embauchéun excellent dessinateurmécanique, ici même en2010 qui mène une trèsbelle carrière dans notregroupe ».

Anne Varenne, chargée du recrutement de Soditch Ingéniérie

(Cannes la Bocca).

« Nous sommes en pleinecroissance, ce qui induitune quinzaine de postesà pourvoir dans notreentreprise ».

Laetitia Davignac, responsable recrutement

de Lacroix Trafic (Carros).

« Ma 3e participationdepuis mon Bac Pro : ici,à chaque fois, j’ai décro-ché un stage ».

Sofiane Boutizala et Julien Scoffier, étudiant en 2e année de BTS IPM

(Industrialisation des Produits Mécaniques) au Lycée des Eucalyptus (Nice).

Réda

ction


Portraits d’entrepreneurs

Le conseil n’est pas un service réservé unique-ment aux grandes entreprises. Localement,des entreprises de taille et de secteur d’acti-vité différents telles que Balitrand, GSF, Cariou Schneider ont ainsi en commun d’avoirfait appel à Agyca conseil. Créé en 2008, ce

cabinet pluridisciplinaire dirigépar Yvon Grosso s’est taillé uneplace de choix dans le domainedu conseil, de l’audit et de la for-mation en matière de ressourceshumaines. Ses forces? Etre capa-ble d’intervenir dans de multiplesdomaines pour faire bénéficier àses clients de solutions à la fois

globales et sur-mesure. Les domaines d’in-tervention d’Agyca sont nombreux : de lastratégie-organisation, (incluant la créationet l’animation d’un comité d’orientation stra-tégique d’entreprise, la projection d’une or-ganisation régionale à un développementnational…), au management des ressourceshumaines (aide au recrutement, conseil etaccompagnement pour la mise en place de lagestion prévisionnelle des emplois et compé-tences, diagnostic et préconisations pour lemaintien de l’emploi…), en passant par lemanagement de la qualité (formation au ma-nagement par la qualité et aux techniquesd’audit…), mais aussi le management de pro-jet (par exemple avec la réalisation d’auditsde systèmes de management de projet). Ouencore le management des ventes (dévelop-pement, construction d’argumentaire, éva-luation des compétences, mise en placed’indicateurs de pilotage, etc.).

Une gamme de services étendus, permettantd’offrir un savoir-faire appuyé par une équipede 8 consultants experts bénéficiant d’uneexpérience spécialisée. Le « team » d’Agycacomprend en effet un ingénieur qualité, unancien DRH de l’industrie pharmaceutique,une psychologue du travail et ergonome…Une offre de services qui est aussi enconstante évolution pour coller au plus prèsdes besoins du tissu économique. Agyca pro-pose par exemple d’assurer pour une entre-prise le recrutement d’un manager detransition. Son apport peut être déterminantlors d’une diversification stratégique, pourun projet de fusion-acquisition ou pour déve-lopper de nouveaux produits. C’est en défi-nitive, l’opportunité pour les entreprises etles organisations de s’attacher une compé-tence immédiatement opérationnelle à unposte clé, mais pour un temps déterminé,souvent lié à une période clé de la vie de l’en-treprise ou pour un projet précis. Encore peupratiquée en France, cette pratique a pour-tant fait ses preuves depuis longtemps auxEtats-Unis et aux Pays-Bas, dès les années1970 : elle se développe désormais dansl’hexagone. C’est pourquoi Agyca entend sepositionner sur cette niche de compétencetrès spécifique, en misant sur son expériencedans ce domaine. n

AGYCA, LE CONSEIL D’EXPERTS DE L’ENTREPRISE

n SERVICES. DE LA STRATÉGIE AU MANAGEMENT DE TRANSITION, LA PME AZURÉENNE REGROUPE DES COMPÉTENCES DIVERSIFIÉES.

Michel Unik ne cache pas son émotion faceaux témoignages de soutien, qu’il a reçu de lapart de ses clients, de ses confrères, des éluslocaux ou encore de simples anonymes. «Aujourd’hui je travaille par amour pour lesgens qui m’ont donné la force de continuer. »En novembre dernier, Thierry, son frère ju-meau et associé, perdait la vie lors du tra-gique braquage de leur bijouterie situé àCannes La Bocca. Le choc. « Personnelle-ment, je voulais fermer et vendre. Tous lesjours, j’avais mal au ventre. Non pas de peur.Mais parce que je vois mon frère derrière lecomptoir...».En sept ans d’activité, les frères Unik avaientréussi en mettant en commun des compé-tences complémentaires : Thierry était bijou-tier et Michel est horloger. Ensemble, ils ontsu construire une affaire solide capable de

générer un chiffre d’affaires égalant cer-taines enseignes de renom basées sur la trèshuppée rue d’Antibes à Cannes. A la base de

ce succès la volonté d’offrir un vrai servicede proximité rapide et efficace. « Noussommes des artisans bien plus que des ven-deurs, nous n’avons jamais compté notretemps et il était indispensable pour nous desatisfaire notre clientèle. Nous avons com-mencé avec 20000 euros et pendant toutes cesannées, nous n’avons vécu que pour l’entre-prise. Ce n’est que quelques mois avant la dis-parition de Thierry que nous commencions àvoir enfin la récompense de nos efforts ». Malgré le drame qui le touche, Michel Unikne se décourage pas et ne fermera donc pasboutique. Pour honorer le souvenir de sonfrère et mener à bien ses nouveaux com-bats. « Chaque année, nous perdons des bijou-tiers et des boutiques ferment à cause desbraquages. Mais moi, je refuse de céder et veuxprouver que je suis toujours là ». n

UNIK (LA BOCCA) : LE COURAGE D’UN COMMERÇANT

n COMMERCE. COUP DE CHAPEAU À UNE AFFAIRE FAMILIALE QUI CONTINUE SA ROUTE, MALGRÉ LE DRAME QUI L’A FRAPPÉE EN NOVEMBRE DERNIER.

Aidé de son épouse, Michel Unik poursuit la réussiteinitiée avec son frère Thierry.

Réda

ction

Nathalie Crapanzano est Consultante senior associée d’Agyca. Elle intervient dans la réalisationd'audits de certification pour la norme ISO 9001 v 2008.


F l a s h e z c e c o d e a v e c v o t r e s m a r t p h o n ep o u r t é l é c h a r g e rl ’a p p l i c a t i o n C C I

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Portraits d’entrepreneurs

Quel est le profil de votre entreprise ?Aava Communication est une entreprise de8 personnes fondée en 2002, spécialiséedans l’événementiel B to B et l’organisationde mariages et de réceptions privées. Pion-nière sur le segment Wedding planer (60%de l’activité), l’agence officie pour une clien-tèle essentiellement composée d’étrangersvenant des Etats-Unis, d’Angleterre, deDubaï ou encore du Liban. En 2011, Aava aenregistré un chiffre d’affaires de 550 K€.

Quelle est votre valeur ajoutée ?Une base de données d’une valeur inestima-ble qui regroupe une centaine de presta-taires, sélectionnés pour leur sérieux, etsuffisamment différents les uns des autrespour s’adapter à une clientèle diversifiée.

Quels sont vos objectifs pour cette année ?Faire connaître notre site e-commerce dedécoration, La Boutique de Juliette, véritablecomplément d’activité pour Aava. Lancé enavril 2012, le site permet à nos clients dechoisir et de commander en ligne les élé-ments de déco pour leur réception.

Si vous recrutez, quels profils recherchez-vous ?Nous recrutons chaque année deux sta-

giaires issuesdes écoles decommerce dudépartement.

Quelle est votrepriorité du moment ?les actions de terrain qui se multiplient avecle début de la saison des mariages. Et la pré-paration de la saison 2013 qui commencedès maintenant.

Chaque lundi, la CCI met à l’honneur une entreprise azuréenne dans sa rubrique«L’entreprise de la semaine», sur son application smartphones (iPhone, Androïd et Blackberry Torch) disponible gratuitementen téléchargement.

5 QUESTIONS À CAROLE SEBBAN ET CHLOÉ ATLAN, AAVA COMMUNICATION

n SUR L’APP CCI... CHAQUE LUNDI, DÉCOUVREZ UNE ENTREPRISE AZURÉENNE ET SON DIRIGEANT.


Nouvelle entreprise ayant choisi la Côte d’Azurpour son développement, Automatique & In-dustrie est une PME grenobloise (56 colla-borateurs pour un CA de 4,8 M.€) créée en2006. Elle est spécialisée dans les applica-tions d’automatisme et de supervision. elleintervient dans plusieurs domaines, dont lagestion d’énergies, de bâtiments (smart buil-ding) et les process industriels et l’aéropor-tuaire.

Quelles sont les raisons de votre choix de vous développer à Nice?Nous souhaitions nous tourner vers une ré-gion dynamique pour nous diversifier géo-graphiquement, mais aussi développer unnouveau vecteur de croissance. l’Opérationd’Intérêt National de la plaine du Var, l’Eco-Vallée, représente en outre un projet de ter-ritoire porteur pour notre croissance,résolument tourné vers les technologies du-rables et la «croissance verte». D’ailleurs,nous travaillons actuellement sur un projetd’efficacité énergétique dans la conceptiond’une ville nouvelle au Maroc et sur des su-jets d’efficacité énergétique pour l’industrie.Nous sommes membres actifs de deux pôlesde compétitivités en Rhône-Alpes.

AUTOMATIQUE & INDUSTRIE S’IMPLANTE À NICE

n IMPLANTATION. INTERVIEW D’ARNAUD VANDEN BORRE,DIRECTEUR ASSOCIÉ D’AUTOMATIQUE & INDUSTRIE.

Quelles sont vos perspectives de développement?Nous comptons au-jourd’hui parmi nos réfé-rences de grands groupes(Schneider Electric, RioTinto, EDF, ) et nombrede PME que nous accom-pagnons également à l’ex-port. Nous faisons 25 % denotre chiffre d’affaires àl’export principalement enAfrique et au MoyenOrient. Notre développe-ment en Côte d’Azur vas’effectuer avec l’appui denotre pôle de compétence et d’expertise deGrenoble avec lequel nous souhaitons mu-tualiser les savoir faire. Savoir faire en termede métier et de process, mais aussi en termed’environnement technique.Nous avons recruté notre second collabora-teur deux mois après notre implantation dela région, et nous sommes en cours de recru-tement de 2 ingénieurs supplémentaires.Notre ambition est d’atteindre un effectif de15 à 20 personnes à trois ans. Partant du

RUBRIQUE EN COLLABORATION AVEC

principe qu’une association de spécialistesest plus efficace que de vouloir tout faireseul, nous avons également su développerdes relations de confiance avec un réseau departenaires dans les métiers périphériquesau nôtre afin d’offrir des solutions globalestout en conservant un interlocuteur uniquepour nos clients. C’est ce modèle que noussouhaitons reproduire ici... n

Plus sur www.aifrance.com

Pascal Mioche et Arnaud Vanden Borre, Pdg et directeur associé de l’entreprise.

Réda

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AI



PME PERFORMANCE +, ACTE UN POUR LE PROGRAMME

n DÉVELOPPEMENT. UN PROGRAMME DÉDIÉ AUX PME-PMI À FORT POTENTIEL, POUR LES ACCOMPAGNER VE DE LEUR PARCOURS.

Pour accompagner le développement de 200PME-PMI azuréennes à fort potentiel de crois-sance, il est nécessaire de mettre en œuvredes pratiques innovantes. C’est tout l’intérêtdu dispositif PME Performance + qui pro-pose, pendant 18 mois, de mettre à disposi-tion de chefs d’entreprises un interlocuteurprivilégié. Son rôle : avec une bonne connais-sance de l’entreprise, de ses marchés et deses pratiques, le référent CCI va pouvoir, àraison d’une journée par mois, apporter dessolutions rapides et pertinentes, faciliter lesdémarches, accélérer les mises en relationnon seulement avec les services de la CCImais aussi avec l’ensemble de l’écosystèmeazuréen, régional ou national. De fait, ce sonttous les domaines de l’exploitation de l’entre-prise qui sont concernés : stratégie, interna-tional, ressources humaines, recherche definancement, développement commercial…De par sa durée, le nombre de PME-PMI ac-compagnées, et la nature même du serviceapporté, l’opération diffère de toutes les au-tres actions réalisées jusqu’à présent pourles entreprises azuréennes. Cette démarchecollective, déclinée individuellement auprèsdes 25 premières PME-PMI, s’enrichira enfonction des attentes identifiées par le réfé-rent ou exprimées par le Dirigeant. Dernièreoriginalité, et non des moindres : pour mar-quer la volonté de la CCI de s’adresser auplus grand nombre, PME Performance+ estoffert à toute PME-PMI à fort potentiel decroissance dont la candidature sera retenue!

Structurer le potentiel del’entreprise. Eric Bonnotdirigeant de Basic Sys-tem (photo ci-contre), en-treprise spécialisée dansla rénovation des sols etplafonds suspendus, ex-plique pourquoi il a sou-haité prendre part auprogramme: «NotrePME a fêté ses 20 ansd’existence cette année.Nous avons commencé à travailler pour l’hô-tellerie de luxe dans le nettoyage en profondeurdes moquettes. Peu à peu, nous avons élarginotre domaine d’activité aux techniques de ré-novation pour tout type de sol : marbre, béton,parquet, etc. et mis en place un réseau de fran-chisés». Basic System compte actuellement70 agences sur toute la France. Aujourd’hui,leader du marché, la PME est à une étapecharnière de son existence, notamment avecla recherche et la signature de contrats

grands comptes et une réflexion de dévelop-pement à l’international. Le marché évolue,les activités grands comptes représentent unfort potentiel pour l’avenir. « L’ouverture desappel d’offres sur Internet nous permet d’inter-venir et de gagner des marchés auxquels nousn’aurions même pas pu accéder sans cet outil :la rénovation d’un musée à Châlons-en-Cham-pagne, d’une bibliothèque à Cayenne, etc.Nous devons réfléchir à cette nouvelle donne.Il en va de l’avenir de notre PME. C’est pour

cela que j’ai décidé de re-joindre PME Perfor-mance +. Nous avonsbesoin d’un interlocuteurcapable d’avoir le reculsuffisant pour structurerce potentiel, intervenirsur l’organisation del’équipe, nous accompa-gner dans ces nouvellesopportunités de marché».

Faire face aux enjeuxd’une forte croissance: c’est la raison pour la-quelle Julien Morgan, dirigeant de MHMService, entreprise qu’il a créée en 2006, valui aussi suivre Performance + . «Nous cou-vrons à la fois le secteur du transport et l’achatet la transformation de bois de chauffage. Avectrois sites en France et 24 salariés, MHM Ser-vice est en pleine croissance. Nous sommesmêmes victimes de notre succès. Autodidacte,je l’ai gérée jusqu’à présent en bon père de fa-mille mais aujourd’hui cela ne suffit plus».

L’entreprise niçoise a besoin d’être structu-rée, réorganisée, d’être placée dans une dy-namique de progression. L’arrivée d’undirecteur d’agence, a déjà permis de mettreen place un certain nombre d’outils. «Jecompte sur PME Performance + pour validerou enrichir nos choix mais également pourproposer des solutions, évaluer notre PME etlui permettre de grandir en toute sérénité».

Prise de recul et besoin de vision globale :c’est ce que recherche Laurent Billy, à la têtede Sodipec (Groupe Fournier). Présente enrégion depuis 40 ans, l’entreprise s’est impo-sée comme un acteur majeur dans la distri-bution de produits d’hygiène et d’entretien.«Un dirigeant souffre souvent d’un manque derecul et d’isolement. Impliqué au jour le jour,ses décisions sont basées sur l’immédiateté etle court terme. Avec le temps, cette situationest préjudiciable car le manque de recul et devision globale est un frein au bon développe-ment de son entreprise. Or si le succès ne tientsouvent pas à grand-chose, encore faut-il avoirl’expertise et le recul nécessaires pour en trou-ver les clés. C’est le but de mon engagementdans ce dispositif. L’échange au sein d’orga-nismes est une bonne chose mais cela ne suffitpas. Mieux vaut un œil neuf qui soit en mêmetemps immergé dans notre entreprise et laconnaisse». C’est tout l’intérêt de PME Per-formance + : un interlocuteur extérieur im-pliqué sur le long terme, c’est-à-dire unepersonne qui connaisse à la fois l’entreprise,ses marchés, son activité, ses forces et ses

Parmi les dirigeants de PME-

PMI volontairespour ce nouveau

programme,Julien Morgan de

MHM (Nice).

Réda

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RS UNE NOUVELLE ÉTAPE

ECOBIZ : UNE NOUVELLECOMMUNAUTÉ POUR LE COMMERCE

n RÉSEAU. ACTEURS ESSENTIELS DU TISSUÉCONOMIQUE, LES COMMERÇANTS VONT AVOIR LEURESPACE DÉDIÉ SUR LA PLATEFORME.

Très attendue, la communauté com-merce est en cours de lancement.Sous l’impulsion de Laurent Lach-kar, Vice Président de la CCI NiceCôte d’Azur, un premier comité depilotage a entériné la création de lacommunauté qui devrait voir officiel-lement le jour au second semestre2012. «Une gestation à la hauteur desattentes, car cette communauté apour ambition de devenir la ported’entrée, d’information et d’échangesde tous les commerces azuréens. Desgrandes surfaces aux commerces deproximité, des franchises aux indépen-dants, toutes les activités et toutes lesfamilles sont concernées et seront re-présentées» indique Laurent Lachkar.

Une communauté qui joue à fond lacarte de la transversalité avec pourobjectif d’apporter une réelle plus-value à ses adhérents et aux autrescommunautés Ecobiz. A en croireles remontées de terrain, la de-mande est patente de la part de nom-breux commerçants et repré-sentants de commerçants. La mon-tée en puissance des communautése-commerce, bijoutiers, FISAC ausein d’Ecobiz ont sans doute accé-léré le processus. A l’heure où leshabitudes des consommateurs sonten pleine mutation, marquées à lafois par la crise et l’explosion desachats en ligne, la synergie, le

réseau, les échanges sont plus quejamais d’actualité.

Comme toutes les communautés de laplateforme, la communauté Com-merce assurera non seulement uneveille thématique sur les grandesquestions qui impactent directementla vie des commerçants (achat, dis-tribution, stock, cession de fonds decommerce, transmission, réglemen-tations, hygiène, etc), diffusera lesbonnes pratiques, mais elle contri-buera surtout à favoriser des misesen relation. Gagner des parts demarché, mieux se faire connaître,poster son actualité sont, en effet, au-tant d’opportunités que permet laplateforme Ecobiz. Cette interacti-vité au service de la notoriété desadhérents et des rapprochementsd’affaires est d’ailleurs une des prin-cipales forces de cet outil au servicede ses adhérents. n

Plus surwww.cote-azur-ecobiz.fr

Laurent Lachkar, Vice-présidentde la CCI a impulsé cette nouvelle communauté.

Le 18 mai, le Club Action Brevet a fait le point sur le principe d’innovationouverte. L’Innovation « ouverte » peut prendre de nombreuses formes.Basée sur le partage et la collaboration, elle part du principe qu’il est plusefficace et rapide de ne plus s’appuyer uniquement sur sa seule et proprerecherche pour innover. Il s’agit donc de mettre en place des écosystèmesd’innovation regroupant des partenaires d’horizons variés afin de débouchersur des innovations qui bénéficient à tous. Compte-rendu de la conférencedu club Action Brevet sur www.cote-azur.cci.fr

Focus INNOVER AUTREMENT

faiblesses et possède le recul nécessairepour l’aider à évoluer. «Afin de continuernotre développement stratégique sur un mar-ché fortement concurrentiel, nous avons be-soin de nous remettre en cause, de diversifiernos prospections, de gagner des parts de mar-ché, d’aborder de nouveaux territoires sou-ligne Laurent Billy. C’est tout ce travail deréorganisation que j’espère mettre en placegrâce à PME Performance +».

Trouver des solutions... Auquel il n’aurait pasforcément pensé seul : c’est ce qu’attend Jean-Bernard Rivaton(photo ci-contre),dirigeant d’Exhi-bit Group. Cettebelle PME a dé-buté son activitéen 1991 dans unpetit atelier, enmême tempsqu’une toutenouvelle techno-logie : l’impres-sion numériquegrand format. Aujourd’hui, Exhibit est deve-nue un groupe d’une soixantaine de per-sonnes, implanté à Carros, dans la régionparisienne et dans l’Est qui réalise environ12 M€ de chiffres d’affaires. «Nous tra-vaillons pour de très grandes marques ou évé-nements. Nous avons, par exemple, réalisétous les supports grands formats du G20. Jesuis très heureux d’avoir été retenu pour par-ticiper à PME Performance +. Ce dispositifm’a immédiatement intéressé» explique le di-rigeant. Exhibit Group n’est pas une entre-prise statique : «Nous sommes en réflexionstratégique permanente pour construire l’ave-nir du groupe. Or, pour inventer le mode opé-ratoire de demain, on ne peut pas se contenterde rester dans son bureau. L’échange, laconfrontation d’idées sont primordiaux. Je nesais pas ce que sera Exhibit dans 2, 3 ou 5 ans.J’espère que PME Performance + m’apporterades solutions auxquelles je ne pense pas forcé-ment. En clair, c’est l’objet de ma candidaturepour ce programme de la CCI : m’aider àconstruire le futur du groupe». Un pro-gramme qui débute cette année, mais durerajusqu’en 2015, avec une montée en puis-sance progressive du nombre d’entreprisessuivies au cours des mois à venir. n

dossier de candidature à télécharger,plus d’informations sur Performance +

www.cote-azur.cci.fr0 800 422 222

Réda

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CCI INTERNATIONAL PACA : UNE NOUVELLE OR POUR VOUS AIDER À MIEUX ET PLUS EXPORTER

n EXPORT. LES CCI DE LA RÉGION PACA ONT FORMÉ UN NOUVEAU DISPOSITIF COMMUN POUR MIEUX ACCO À LA CONQUÊTE DES MARCHÉS INTERNATIONAUX.

Une grande première pour le réseau des CCIde Provence-Alpes-Côte d’Azur. Depuis ledébut de l’année, elles ont décidé de se struc-turer régionalement pour optimiser l’accom-pagnement à l’international des entreprises.La refonte du paysage consulaire est enmarche et la première manifestation de lamutualisation des moyens humains et finan-ciers aux services des entreprises, c’est doncle dispositif CCI International PACA. Emblé-matique de cette nouvelle organisation du ré-seau consulaire, cette approche permet derenforcer la proximité dans les territoiresavec un objectif : devenir le conseiller privilé-gié de la stratégie à l’international des entre-prises de Provence-Alpes-Côte d’Azur en leurapportant une réponse professionnalle baséesur une offre et un programme communs. « Pour y parvenir, explique Dominique Estève,

(photo ci-contre)président de laCCI régionalePACA le dispositifse dote « demoyens humains,de moyens finan-ciers et d’objectifschiffrés ». L’équipe consti-tuée d’une tren-taine de

personnes rassemble les collaborateurs déjàen charge de ces questions au sein des 7 CCIterritoriales. « Désormais les entreprises béné-ficieront d’une expertise à l’échelle régionale etnon plus locale. En clair, une entreprise du 04ou du 05 pourra bénéficier de l’expertise d’unexpert CCI du 13 ou du 06. Et réciproque-ment. Il s’agit de déployer, grâce à une montéeen compétences et une mutualisation du sa-voir-faire, une offre de services structurée engammes et à forte valeur ajoutée adaptée à lamaturité et à la taille de chaque entreprise ».

Synergie de moyens et de savoir faire. Richede l’expertise accumulée par toutes les CCI,l’information sera d’autant plus pertinentepour le dirigeant « que cette synergie va per-mettre aux experts de se spécialiser sur des fi-lières ou des métiers : TIC, agroalimentaire,etc. Et donc d’apporter des réponses de plus en

plus pertinentes. On passe d’une ère de géné-ralistes à celle de spécialistes » souligne Do-minique Estève. Une nouvelle donne dontles répercussions ne s’arrêtent pas auxportes de la région. « Nous avons vocation àdevenir tête de réseau national pour la zoneMéditerranée. Cela signifie que les autres CCIpourront nous contacter sur des probléma-tiques spécifiques d’export dans le monde mé-diterranéen. De leur côté, les experts PACApourront se tourner vers leurs homologues CCIpour des questions d’export touchant d’autreszones ».

3 M€ de budget. Entièrement dédiée au ter-rain, l’équipe CCI International PACA aurapour mission d’informer, de détecter les be-soins, de conseiller et structurer les dé-marches, de former, et d’accompagner lesentreprises. Des accompagnements collec-tifs mais surtout des suivis individuels qu’ilfaut inscrire dans la durée. Avec pour finalitéde permettre à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, 3e région de France mais seu-

lement en 7e position des régions françaisesexportatrices, de mieux se positionner enmatière d’export, mais également réduire letaux d’abandon élevé - près de 80 % - des en-treprises qui démarrent une démarche à l’in-ternational en PACA. Avec 3M€ de budget,CCI International PACA a les moyens de sesambitions. Aussi ses objectifs sont-ils à lahauteur des enjeux : « nous visons à sensibili-ser chaque année 1300 nouvelles TPE, PMEet ETI dont 200 primo-exportateurs et 130 en-treprises à fort potentiel. Le dispositif V.I.Esera aussi soutenu » précise le président dela CCI de région. CCI International PACA aégalement prévu d’organiser, en 2012, 55réunions d’information, 20 réunions pays, 14sessions de formation et 26 missions, salonset conventions.

Guichet Unique de l’Equipe de France de l’Ex-port. CCI International PACA s’inscrit dansle cadre plus large de la Convention Régio-nale pour l’Export, émanation de la CharteNationale, dont le but est de mobiliser l’en-

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GANISATION

MPAGNER LES PME-PMI

semble des partenaires de l’export danschaque région pour rendre plus lisible etplus efficace le dispositif d'appui à l’exportdes entreprises. L'Etat, le Conseil Régional,la CCI de région, Coface, OSEO, Ubifranceet les Conseillers du Commerce Extérieuront donc décidé de faire de CCI Internatio-nal, le guichet unique du dispositif d'appuides entreprises à l'international. Ce guichetunique constitue une véritable interface pourorienter les entreprises vers les acteurs lesmieux adaptés à leurs besoins. «CCI Inter-national PACA mettra rapidement en placeun numéro d’appel unique, un site internet,un catalogue de prestations et une perma-nence dans chacune de nos sept CCI territo-riales.

Une question sur le développement à l’international de votre entreprise? Contactez les services de la CCI www.cote-azur.cci.fr 0 800 422 222


Le guide du logement -mis en place parla CCI Nice Côte d’Azur, avec l’AgenceDépartementale d’Information sur le Logement et la CAF des Alpes-Maritimes- a pour objectif d'aider les actifs dans leur recherche delogement dans le département desAlpes-Maritimes, de les renseigner sur les aides possibles et de leurfournir tous les contacts utiles.

Le site vient d’être complété d’unenouvelle fonctionnalité pour faciliter les problématiques de logementtemporaire auxquelles de nombreusesentreprises azuréennes sontconfrontées. Ce service gratuit de miseen relation entre les entreprises etleurs salariés et les professionnels del’hébergement est exclusivementréservé aux entreprises des Alpes-Maritimes. Il s’adresse aux besoins enlogement temporaire des salariés enmission, en CDI, aux étudiants-

doctorants salariés… Les entreprises -ou les salariés concernés- peuventdéposer leurs annonces parl’intermédiaire d’un modulespécifique. Ces demandes sontimmédiatement transmises auxprofessionnels de l’hébergement,agences immobilières et résidences-services qui ont signé une charte d’engagement avec la CCI.Ces professionnels ont l’obligation derépondre directement à l’entreprise ouau salarié dans les deux jours, s’ilssont en mesure de proposer ont unbien correspondant aux critèresdemandés. Ce nouveau servicerecense également les différentesaides au logement temporairedisponibles: Mobili Pass, CIL-Passmobilité, Mobili-Jeune et aides auxétudiants.

plus sur www.guidedulogement06.com(rubrique «vous cherchez un logement temporaire?»)

E-SERVICES : DU NEUF POUR LE LOGEMENTTEMPORAIRE DE VOS SALAIRÉS le site guidedulogement06.com : un service en ligne de la CCI, qui aide les entreprises pour trouver des solutions de logement.

Focus

Seule marque nationale de promotion dutourisme français à l’étranger par AtoutFrance. Qualité tourisme est une marqueombrelle pour fédérer et valoriser lesinitiatives des professionnels, elle a étéélaborée pour valoriser l'offre touristiquede qualité en France. Pour les clients,ces labels, gages de qualité, leurpermettent de se repérer plus facilementdans la variété des offres proposées. Ilsgarantissent des prestations conformes àleurs attentes qui leur apportent uneentière satisfaction. « Les professionnelsdu tourisme azuréen sont très attentifs àl'amélioration de la qualité de leurs

prestations pour leurs clients. Pour queles touristes reviennent et recommandentnotre destination, il ne faut passimplement qu’ils soient satisfaits…mais très satisfaits! » a souligné MichelTschann, membre de la CCI Nice Côted’Azur où plusieurs entreprisesazuréennes ont reçu un label le 26 avrildernier. Il s’agit de trois plages (Hi Beachà Nice, Midi Plage à Cannes et LeColombier à Juan-les-Pins), désormaisreconnues « Qualité Tourisme» et portentà 16 plages le nombre d’établissementslabelisés dans le département. Deuxparfumeries, Fragonard et Galimard àGrasse, ont reçu pour leur part le label« destination entreprise ». Décerné par le ministère du tourisme, ce labelrécompense les entreprises qui fontdécouvrir leur production. Enfin,« L'écolabel européen » a été remis à la Résidence Eza Vista à Eze pour sesefforts en matière de respect del’environnement.

plus l’obtention de la marque : 0 800 422 222www.ccinice-cote-azur.com

QUALITÉ TOURISME6 professionnels azuréens du tourismeont reçu un label national.

Autour de Michel Tschann, Membre de la CCI, les lauréats 2012.

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DESTINATION RÊVE (NICE) : CROISIÈRES ET VOYAGES D’EXCEPTION

n CRÉATION D’ENTREPRISE. ÉTIENNE RINJONNEAU S’EST LANCÉ SUR LE CRÉNEAU DU VOYAGE EN LIGNE.

Le positionnement choisi par DestinationRêve est clair : le haut de gamme et levoyage sortant de l’ordinaire… Enmai 2011, Etienne Rinjonneau a crééavec Meddy Lebrun cette nouvelleagence de voyage online, ciblant directe-ment la clientèle exigeante des voyagesd’exception, dont les croisières de pres-tiges et les trains de luxe dont le très cé-lèbre Orient Express cher à HerculePoirot, ou encore le mythique Transsi-bérien. C’était il y a un an… « Au-jourd’hui nous nous sommes diversifiés etsommes à même de proposer, tout enconservant notre savoir-faire sur ce cré-neau spécifique, des séjours, des vols ouencore des circuits. Nous proposons prati-quement toutes les régions du globe, mêmepolaires», explique Etienne Rinjonneau.Non pas un changement de cap : cetteoffre élargie marque la volonté de fidéli-ser une clientèle en recherche de pres-tation et de service sur-mesure danstous les domaines du voyage.

Une aventure qui connaît aujourd’hui unebelle réussite et qui s’est concrétisée parl’embauche de deux personnes supplé-mentaires pour étoffer l’équipe de dé-part. « Nous avons réussi une belle percée,puisque nos résultats sont supérieurs de10 % à notre prévisionnel » indique le

créateur de Destination Rêve. Un succèscertes qui doit à l’envie d’entreprendred’Étienne Rinjonneau et à la pertinenceconcept qui a su trouver sa clientèle et lafidéliser. Mais d’autres facteurs sont entrés enligne de compte : « Je suis passé par lestage de création d’entreprise proposé parla CCI Nice Côte d’Azur : un parcours quime semble indispensable pour bien pren-dre la mesure d’une démarche de créationet ne pas tomber dans les pièges qui guet-tent les jeunes entreprises. Très franche-ment, je ne m’attendais pas ce que ce futd’une telle ampleur… Le stage m’a permisen une semaine de rencontrer des vrais ex-perts pour me guider : banquiers, avocats,comptables. J’ai pu véritablement leverbeaucoup d’obstacles et obtenir des ré-ponses à nombre de questions que se posetout créateur. De plus, grâce au soutien dela CCI j’ai pu présenter à mes financiers,à mes banquiers et à mes assureurs unprojet et un business plan répondant auxcritères demandés pour emporter desdécisions favorables ». n

pour en savoir plusDestination Rêvewww.destinationsreve.com7, place Ile de Beauté 06300 NICE Téléphone : 04 89 24 41 76

esprit d’entreprise

n OFFRES DE CESSIONDROIT AU BAIL OU LOCAUX À LOUER

Droit au bail tous commerces (sauf nuisances) Beaulieu-sur-mer Prix : 250 000 € Cède, en centre-ville, très belemplacement. Magasin d’angle 100 m².Loyer: 850 € HT. Bail renouvelé en2009, toutes activités sauf nuisances(actuellement librairie/papeterie). Réf. CED/0838 Contact dirigeant direct : 04 93 01 25 58

Droit au bail tous commerces (sauf nuisances)Beaulieu-sur-mer Prix : 230 000 € Départ à la retraite : cède droit au bail(actuellement commerce de droguerie,quincaillerie, bazar) situé 12, avenueFoch à Beaulieu sur mer, sur une zonecommerçante. Local d'une superficie de120 m2 + réserve de 35 m², vitrine 8 ml.Magasin climatisé avec surveillanceélectronique et informatique. Loyerannuel HT : 10 000 € - Bail renouvelé enoctobre 2009 Réf. CED/1021 Contact dirigeant direct : 04 93 01 01 71

Réda

ction

Etienne Rinjonneau et Meddy Lebrun, créateurs de l’entreprise et leurs collaboratrices.

n COMMERCE

Librairie Réf. CCO/1030Village Effectif : 1CA : 180 000 € / Prix : 130 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de librairie,créé en 2004 et situé au cœur d’un village du Haut-Pays.Lieu de rencontre agréable qui participe à la vie locale.

Fruits et légumes Réf. CCO/1029Ville Effectif : 3CA : 550 000 € / Prix : 165 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce fruits etlégumes, épicerie fine, créé en 1992 et situé en centre ville,dans un quartier commerçant et touristique. Surface devente de 60 m², réserve de 70 m².

Vente de costumes et robes de mariés Réf. CCO/1025Village Effectif : 2CA : 380 000 € / Prix : 250 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce spécialisédans la vente de costumes et de robes de mariés. Bonnerenommée acquise depuis plus de 40 ans.

Articles de décoration intérieure Réf. CCO/1020Zone piétonne Effectif : 2CA : 220 000 € / Prix : 200 000 € En raison d’un changement d’activité, cède fonds decommerce d’articles de décoration, ameublement, cadeaux,souvenirs, articles de mode et produits régionaux, situé surune zone piétonne commerçante et touristique.

Alimentation générale Réf. CCO/1014Zone rurale Effectif : 1CA : 200 000 € / Prix : 65 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’alimentationgénérale, dans un village à proximité de Nice. Les plus del’entreprise : clientèle fidèle et soucieuse de maintenir sonunique commerce, ainsi que la municipalité qui soutiendrale repreneur.

Vente de prêt-à-porter et accessoires Réf. CCO/1006Centre-ville Effectif : 0CA : 136 000 € / Prix : 160 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de prêt àporter féminin, notamment de marque Guess et accessoires,situé sur une rue commerçante. Le plus de l’entreprise : bailneuf avec logement.

Dépôt-vente accastillage Réf. CCO/0970Ville (proche port) Effectif : 2CA : 190 000 € / Prix : 120 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce d’unesociété, spécialisée dans le dépôt-vente de matériel pourbateaux, accastillage et vente de bois teck pour marine. 20ans d’existence, bonne renommée dans le monde dunautisme, auprès d’une clientèle de particuliers à 70%.

Lingerie fine Réf. CCO/0963Ville (marché local/touristique) Effectif : 2CA : 230 000 € / Prix : 130 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce, créé en2001, de vente de lingerie fine de marques, lingerie de nuit,maillots de bain, spécialisé dans les grandes tailles. Magasinsitué sur une rue commerçante et bénéficiant d’une bonnenotoriété auprès d’une clientèle fidèle (locale et régionale)mais aussi touristique.

Epicerie Bio Réf. CCO/0959Ville (marché local) Effectif : 2 + mi-tempsCA : 690 000 € / Prix : 250 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce d’épicerieBio, sous franchise, créé en 2005. L’établissement est situédans un quartier commerçant, parking public gratuit àproximité. La clientèle est locale et constituée exclusivementde particuliers.

Librairie Réf. CCO/0935Ville Effectif : 1CA : 445 000 € / Prix : 320 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce, spécialiséen librairie, papeterie, détail et demi-gros, librairie scolaire,point relais colis, créé en mai 1984. Le commerce est situédans le centre ville, entouré de tous commerces et services,sans concurrent.

Négoce articles d’entretien (gros) Réf. CCO/0987Zone rurale Effectif : 4CA : 490 000 € / Prix : 185 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société de

négoce d’articles d’entretien. Bonne renommée au niveau dela région PACA. Clientèle fidèle, composée de professionnelsen matériaux de construction, en bricolage, jardinerie,grande distribution, collectivités et administrations.

Vente de matériel de plomberie Réf. CCO/0861(gros, demi-gros, détail) Effectif : 1VilleCA : 200 000 € / Prix : 100 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une société devente de matériel de plomberie, créée en 1987. L’entreprisecommercialise tout type de matériel de plomberie (raccords),équipements sanitaires (robinetterie…), arrosage, chauffagecentral. Société familiale avec un très bon relationnel client.

Distribution matériels de Réf. CCO/0905ventilation-climatisation (gros) Effectif : 8Zone d’activité (marché régional et national)CA : 2 400 000 € / Prix : 800 000 € (85% parts sociales)Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société, crééeen 1996, spécialisée dans la distribution de matériel declimatisation, de chauffage, de ventilation, études etréalisations de ventilation et climatisation industrielles.3 agences implantées dans le Sud de la France.

n SERVICESInstallation et vente de salles Réf. CSE/1018de bains et de cuisineCentre ville Effectif : 5 (dont 1 mi-temps)CA : 860 000 € / Prix : 500 000 € Départ à la retraite : cession d’une société reprise en 1981,spécialisée dans la vente sur mesure et l’installation desalles de bains et cuisines haut de gamme. Très bonnenotoriété auprès d’une clientèle de particuliers.

Etude/réalisation systèmes de sécurité Réf. CSE/0999Zone industrielle Effectif : 5CA : 700 000 € / Prix : 630 000 € Départ à la retraite : cession d’une PME créée en 1980,spécialisée dans les études et la réalisation de systèmes desécurité dont une, est depuis 2010 leader en France pour laprotection du patrimoine. Clientèle de professionnels.Importante progression du CA en 2011.

Réparation automobile Réf. CSE/1005Périphérie ville Effectif : 1CA : 350 000 € / Prix : 180 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de réparationautomobile, agent d’une marque automobile, situé àproximité de la ville et existant depuis 25 ans. Le repreneurpourra s’appuyer sur un mécanicien expérimenté.

Rénovation, entretien de piscines Réf. CSE/0997et vente de produits Périphérie ville CA : 1 900 000 € / Prix : 1 300 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce derénovation, d’entretien de piscines et commerce de produitsdérivés. Entreprise existante depuis plus de 20 ans etdisposant d’une bonne renommée dans le département. Trèsbonne rentabilité.

Vente-installation matériel de fermeture Réf. CSE/0867Centre-ville Effectif : 6CA : 690 000 € / Prix : 320 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une sociétéde vente et installation de matériel de fermeture, créée en1976, progression du CA de 15% sur les deux dernièresannées. Importante clientèle de syndics de copropriété(1000 immeubles), de Cannes à Menton.

Evènementiel, productions TV Réf. CSE/0957Ville Effectif : 2CA : 920 000 € / Prix : fonction option choisie Pour poursuivre le développement des activités : cède 30% desparts sociales d’une société créée en 2005 et spécialisée dansl’évènementiel (salons, conférences, séminaires, concerts,soirées de galas, expos, cérémonies…), la production TV, plusparticulièrement les grands évènements sportifs.

Agence de communication Réf. CSE/0894Cagnes sur Mer Effectif : 0CA : 120 000 € / Prix : 100 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’agence decommunication, créée en 1988, spécialisée dans la mise enpage pour édition, la fabrication d’étiquettes, la découpe delettres, l’impression grand-format, le mailing clients.

Clientèle exclusivement professionnelle (fichier de 400clients).

Etanchéité de piscines Réf. CSE/0952Village Effectif : 2CA : 300 000 € / Prix : 180 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une sociétéspécialisée dans l’étanchéité de piscines et le revêtementpolyester de piscines, créée en 1993 (achat du fonds).Bonne notoriété auprès d’une clientèle de particuliers à80%. Réalisation de 40 à 50 piscines par an.

Franchiseur-Rénovation des sols/plafonds Réf. CSE/0937Ville (Marché national/ International) Effectif : 6CA : 1 300 000 € / Prix : fonction option choisie Pour financer le développement de l’activité «GrandsComptes» cède 40% des parts sociales d’une société crééeil y a 20 ans et spécialisée dans la rénovation des sols et desplafonds suspendus. Tête de réseau d’applicateurs artisansfranchisés, la société est structurée pour répondre à de groschantiers par appels d’offres.

n HÔTELLERIERESTAURATION

Restauration rapide à emporter/livraison Réf. CRE/0928Ville côtière entre Nice et Menton Effectif : 7 (3 temps partiel)CA : 490 000 € / Prix : 250 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce de restaurationrapide et livraison à domicile de pizzas, paninis, plats cuisinésacquis par l’entreprise en 2003. Site internet. Fichier clients de :13 500 contacts. C.A en croissance constante. Surface de vente25 m²,labo 30 m², réserve 10 m², chambre froide 5 m².

Restaurant traditionnel, traiteur Réf. CRE/0947Périphérie de ville Effectif : 3 (+ 1 apprenti)CA : 560 000 € / Prix : 450 000 €(fonds) 850 000 (murs) Départ à la retraite : cède fonds de commerce et murs d’unrestaurant traditionnel, banquets, traiteur, acquis en 1992.Bonne renommée, clientèle fidélisée et axée principalementsur les repas d’affaires mais également sur les repas familiauxpour les fêtes. Salle de 200 m2 (100 couverts), terrasse (30couverts).

Restaurant spécialités niçoises, pizzas Réf. CRE/0800Village Effectif : 2CA : 170 000 € / Prix : 130 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de restaurationtraditionnelle, situé dans un centre historique très fréquenté.Salle de 120 m², réserve 60 m², atelier 25 m², 2 terrassesdont 1 avec four à pizzas (70 couverts). Climatisationréversible, parking.

Hôtel Restaurant Réf. CHO/0944Village Effectif : 2 (+1 en saison)CA : 100 000 € / Prix : 250 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce d’un hôtelrestaurant bar (licence IV), situé dans un village ancien duHaut Pays, aux portes du Mercantour. Dans un cadre serein etverdoyant, l’hôtel coquet et plein de charme est classé 2étoiles : 12 chambres. Restaurant 80 couverts. Superficietotale de 800 m².

n INDUSTRIE

Miroiterie, vitrerie Réf. CIN/0890Zone industrielle Effectif : 4CA : 680 000 € / Prix : 380 000 € Changement d’activité : cède parts sociales d’une société demiroiterie, vitrerie, créée en1978 et reprise en 2006.Activité secondaire de menuiserie aluminium PVC, stores endéveloppement. Chiffre d’affaires en progression. Clientèlede professionnels à 70% (administrations, entreprises…).

Fabrication/vente/pose d’enseignes - stores Réf. CIN/1026Ville Effectif : 4CA : 450 000 € / Prix : 250 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce defabrication, vente et pose d’enseignes et de stores. Bonnerenommée auprès d’une clientèle de professionnels. Lerepreneur pourra s’appuyer sur une équipe de techniciensconfirmés

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Azur Entreprises et Commerces : Sophia Antipolis dessine son futur

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