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Octobre 2013 Opération MÉTROPOLES : des grandes À L’ASSAUT VILLES L immense sollicitude de Dieu 14 Bénédictions et malédictions 26 Revue internationale des adventistes du septième jour Happy Hand : 23 bien plus qu’une boutique !

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Sabbath, God, October

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Octobre 2013

Opération

métropoleS :des grandesà l’aSSaut villeS

L’immensesollicitude deDieu

14 Bénédictionset malédictions

26

R e v u e i n t e r n a t i o n a l e d e s a d v e n t i s t e s d u s e p t i è m e j o u r

Happy Hand :23

bien plus qu’une boutique !

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Mensuel publié par la Conférence générale des adventistes du septième jour et imprimé par Review and Herald, à Hagerstown, au Maryland, à l’usage de l’Église adventiste du septième jour.

www.adventistworld.orgDisponible en ligne en 13 langues

3 R A P P O R T M O N D I A L

3 Nouvelles en bref 6 Reportage

A u p r e m i e r p l A n

16 À l’assaut des grandes villes « Opération métropoles » : un processus vital pour atteindre les milieux urbains pour le Christ.

10 P E R S P E C T I V E M O N D I A L E

Lettre à ma famille adventiste Ted N. C. Wilson Réflexions personnelles du président de

l’Église mondiale au sujet de NY13.

12 M É D I T A T I O N

Au plus petit d’entre eux Gerald A. Klingbeil Ils ne le savent peut-être pas, mais ils ont besoin,

eux aussi, du salut.

14 L ’ A D V E N T I S M E :

S O N H I S T O I R E

L’immense sollicitude de Dieu Silvia Scholtus Roscher Comment l’œuvre a commencé dans l’un des

champs à la croissance la plus rapide au monde.

23 V I E A D V E N T I S T E

Happy Hand : bien plus qu’une boutique !

Sandra Blackmer Des adventistes à Copenhague sponsorisent une

activité d’évangélisation unique en son genre.

9 S A N T É

L’église : un centre de santé communautaire

26 L A B I B L E R É P O N D

Bénédictions et malédictions

27 É T U D E B I B L I Q U E

Les sept églises de l’Apocalypse : Éphèse

28 D E S I D É E S

À P A R T A G E R

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D É p A r T e m e n T S

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■ Au début d’août, par une chaude journée d’été, des jeunes adventistes ont contribué à l’assainissement de l’air au Liberty Square de Novi Sad en demandant aux fumeurs de troquer leurs cigarettes contre de la pastèque et d’autres fruits frais.

Benjamin Zihlman et Reimo Butscher, de la Suisse, ont exprimé leur surprise en voyant la plupart des passants échanger non seulement leurs cigarettes allumées, mais encore leur paquet de cigarettes au complet ! D’autres sont allés encore plus loin en exprimant leur désir de cesser de fumer, et en échangeant leurs coordonnées avec les jeunes bénévoles.

Ainsi, Benjamin et Reimo vont garder contact avec un couple par Facebook, et lui offrir un soutien continu dans sa lutte pour cesser de fumer.

Cet effort d’évangélisation figurait parmi six activités au sein de la collectivité qui se sont déroulées à Novi Sad, deuxième plus grande ville de la Serbie, dans le cadre du Congrès paneuropéen de la jeunesse « Puissance UN ! ». Certains jeunes adventistes ont aussi ramassé les

La vie en concentré

Ci-dessus : CONGRÈS DE LA JEU-NESSE : Le Congrès paneuropéen de la jeunesse « Puissance UN ! » a attiré des milliers de jeunes depuis l’Europe jusqu’à la Serbie au début du mois d’août pour célébrer Jésus – le centre de la foi adventiste. À droite : UN ÉCHANGE PROFITABLE : Une participante du Congrès paneuropéen de la jeunesse « Puissance UN ! » offre des tranches de pastèque à des passants au Liberty Square de Novi Sad. Cette activité avait pour but de sensibiliser les gens aux bienfaits d’un style de vie sain.

La jeunesse adventiste européenne« assainit l’air »

lors d’un congrès

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Quatre mètres sur cinq. Un espace suffisant pour faire un petit jardin. La taille d’une

chambre à coucher moyenne aux États-Unis. L’espace vital d’une personne à Dhaka, au Bangladesh – la région métropolitaine la plus densément peuplée au monde.

En retranchant les espaces commerciaux, bâti-ments industriels, structures gouvernementales, rues, trottoirs, dépotoirs, et zones marécageuses, que reste-t-il, en termes d’espace, pour le résidant typique de Dhaka ? Que l’équivalent d’un corps étendu sur le sol. « Tout provient de la poussière, et tout retourne à la poussière. » (Ec 3.20)

Le nombre considérable de personnes habitant dans les grandes villes du monde – aujourd’hui estimé à plus de 3,7 milliards – atteste que la concentration actuelle de la vie ne fera que s’accélérer. Chaque année, poussées par la faim, la guerre, les maladies, et l’instabilité économique, des millions de personnes troquent les régions rurales contre les villes. Elles par-tagent le vain espoir que d’une façon ou d’une autre, leurs souffrances diminueront si elles les vivent avec d’autres personnes au sein d’une grande collectivité.

Les métropoles de cette planète sont devenues un grand laboratoire historique de la vie en concentré – un phénomène social inconnu auparavant, pour lequel il n’existe ni règles, ni directives évidentes, et pour lequel il ne peut y avoir aucune prévision de paix et de succès. La vie en concentré signifie que tout ce qui vient avec – douleur, péché, échec, découragement, et violence – s’intensifie et s’amplifie. Ce n’est pas pour rien que les illuminés de ce monde ont placé leurs nirvanas et leurs utopies sur des îles ou des planètes lointaines, inconnues. Personne, en effet, ne s’attend à ce que quelque chose de bon émerge des villes.

Cependant, l’Église de Jésus est appelée à vivre dans un monde réel – et non dans l’Utopie. Bien que rêvant d’une « cité qui a de solides fondations, […] dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (He 11.10), nous sommes appelés pour le moment à servir les milliards qui habitent dans les métropoles, lesquelles sont tout sauf l’idéal. La vie en concentré doit devenir rapidement une mission en concentré pour cette Église – une mission qui se manifeste par le partage de la vérité, de la nourriture et des vête-ments, le transport de l’eau, et l’offre de l’amitié.

Tandis que vous lisez ce mois-ci la série d’articles consacrée à « Opération métropoles », une initiative

de la Conférence générale, priez pour que Dieu vous accorde un cœur que

la compassion de Jésus remplit de chaleur.

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ordures le long des rives du Danube, repeint des équipements récréatifs des écoles primaires locales, et donné du sang. D’autres jeunes ont distribué des sacs cadeaux pleins de livres tels que Les mains du miracle, du Dr Ben Carson, un célèbre chirurgien adventiste.

Janos Kovacs-Biro, directeur de l’évan-gélisation de la Division transeuropéenne : « C’est un privilège que de regarder nos jeunes apporter la « Puissance UN ! » aux gens au moyen d’un christianisme pratique et du partage de l’Évangile. »

De retour au Centre sportif SPENS après avoir aidé des passants à reconnaître leur dépendance, les jeunes ont écouté avec intérêt le message de la méditation présentée par l’évangéliste adventiste David Asscherick, dans laquelle il les a invités à prendre leurs propres luttes de front.

Ce dernier a rappelé à son auditoire de quelque 3 000 jeunes adventistes que la croissance en Christ, c’est avant tout « une marche, pas un bond. Il faut du temps. »

« Beaucoup parmi nous ont entendu dire que c’est une erreur que de lutter. Pourtant, le fait que vous luttiez dans votre expérience chrétienne, que vous trouviez difficile d’apprendre à marcher

avec Christ, prouve que vous nagez […] à contre-courant du monde », a-t-il dit, ajoutant que la clé de la croissance chré-tienne, c’est de « continuer à se relever ».

Matthew Gamble, pasteur de l’église adventiste Elmshaven, à St. Helena, en Californie, a élaboré ce message.

« Certaines personnes croient que pour être acceptées du Christ, elles doivent d’abord triompher du péché. Une telle croyance s’oppose à l’Évangile, lequel atteste que l’on va au ciel à cause de ce que Jésus a fait, de ce qu’il fait actuelle-ment, et de ce qu’il continuera de faire. »

Lors de ce congrès, David Asscherick et Matthew Gamble ont animé quelque 17 ateliers. Dans l’atelier intitulé « Le style de vie missionnaire », David Asscherick a souligné l’importance de prendre soin de notre santé spirituelle et physique tout en menant une vie centrée sur le Christ et sur la mission.

« C’était un message transformateur pour moi », a dit Elycia Martins de l’Australie.

Elycia n’est pas la seule jeune à avoir traversé le continent pour assister au congrès. Deux visiteurs de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont fait 87 heures de voyage et sont passés par sept pays. En tout, 45 pays européens étaient représentés lors du congrès.

Stephan Sigg, directeur du Ministère de la jeunesse de la Division intereu-ropéenne : « Si ce congrès a motivé les [jeunes] à trouver le Christ ou à pour-suivre sa mission, alors il a atteint son principal objectif. »– Un reportage de TEDMedia

En Jamaïque, des adventistes allègent le fardeau financier lié à la rentrée scolaire

■ Avant le début d’une nouvelle année scolaire, des centaines de parents ont du mal à acheter les fournitures sco-laires de leurs enfants. Consciente du

besoin de nombreuses familles, l’église adventiste de St. Ann a décidé d’allé-ger leur fardeau financier en tenant sa cinquième Expo santé, éducation, et compétences.

Cet événement s’est tenu à l’église adventiste d’Ocho Rios, et sur un terrain de la Corporation de développement urbain (UDC).

Omri Davis, directeur du Ministère de la santé de la Fédération adventiste du nord de la Jamaïque, et pasteur de l’église d’Ocho Rios : « Les gens font face à de sérieux défis financiers. Ils n’ont pas d’argent pour acheter les manuels scolaires, les uniformes et autres articles nécessaires. C’est pour cela qu’en tant qu’église, nous tenons cette exposition pour éduquer et équiper ces familles, et pour alléger leur fardeau financier. »

L’Expo santé, éducation, et compé-tences a attiré des milliers d’individus de St. Ann et des paroisses voisines. Ils ont pu acheter des manuels pour aussi peu que 10 $JMD (10 cents US), et bénéficier gratuitement d’examens médicaux, de causeries sur la gestion financière,

EXAMEN DE LA VUE : Le Dr Tamara Henry teste la vue de Britania Clarke à l’aide d’une tablette lors de la cinquième Expo santé, éducation, et compétences, laquelle s’est tenue à l’église adventiste d’Entre Rios, et dans le stationnement de l’UDC en août 2013.

SERVICE À LA COMMUNAUTÉ : Un jeune bénévole est en train de peindre des équipements récréatifs à une école primaire de Novi Sad, en Serbie, lors du Congrès paneuropéen de la jeunesse « Puissance UN ! ».

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l’épargne pour l’éducation, et la forma-tion professionnelle.

Surpris par de telles aubaines, Kay-dian Williams a dit : « Où pourrait-on trouver sur terre des manuels au prix de 10 ou de 100 $JMD (10 cents ou 1 dollar US) ? J’ai économisé des milliers de dollars en achetant des manuels ici. Et mon fils a passé un examen médical gratuitement. C’est merveilleux tout ça ! Je remercie chaudement l’Église adventiste. »

Dotlyn Bailey, principale coordi-natrice de l’événement, et sponsor de l’éducation pour l’église d’Ocho Rios, a dit que l’église comprend la situation financière de ces familles. « Nous sommes témoins quotidiennement des besoins des gens. Grâce à cette expo, nous avons attiré quelque 2 000 personnes. Qu’il était beau de voir les parents cocher chaque livre de leur liste pendant leurs “emplettes” ! En outre, des centaines d’élèves ont bénéficié d’un examen médical gratuit. Ce service médical a vraiment attiré les foules. »

« Mon seul regret, a-t-elle ajouté, c’est que nous n’avions pas assez de médecins. La demande est si grande qu’à la prochaine expo, nous allons veiller à ce qu’il y en ait davantage. Aussi, nous allons offrir plus de livres. Cette fois, la librairie Sangsters sera ici, à l’église.

Le succès de cette journée est imputable au soutien des partenaires suivants : l’Hôpital Ann’s Bay, la Banque nationale de commerce, la Banque Nova Scotia, HEART trust, La Mutuelle de Cuna, les livres Carlong, la librairie Kingston, le Centre du livre et de la nutrition, Bashco, l’Université des Antilles, l’Institut d’enseignement supérieur des Antilles, la Société Victoria, l’Institut d’enseignement supérieur Moneague, et la première Société coopérative régionale de crédit.– Un reportage de Dyhann Buddoo- Fletcher, Union de la Jamaïque, à Ocho Rios

Journées mondiales de la jeunesse : des adventistes du Brésil exercent l’hospitalité à l’endroit de la jeunesse catholique

■ Des jeunes adventistes à Rio de Janeiro ont exercé l’hospitalité en juillet dernier à l’endroit de 170 jeunes catho-liques en raison des Journées mondiales de la jeunesse.

Avec des milliers de jeunes catho-liques de partout dans le monde, ces jeunes pèlerins catholiques italiens ont participé aux Journées mondiales de la jeunesse à Rio de Janeiro pour célébrer pendant une semaine la diversité de l’Église catholique et pour approfondir leur spiritualité.

Des membres de l’église adventiste centrale de Rio de Janeiro ont accueilli ces jeunes à l’aéroport et les ont emme-nés à l’église pour qu’ils y logent pendant cette semaine de pèlerinage.

Romulo Silva, un dirigeant de l’église locale : « Nous avons des différences doctrinales, mais qu’importe ! Nous servons un Dieu qui nous a montré, par l’exemple, à aimer notre prochain. Nous aidons ces jeunes non à cause de leur foi, mais parce qu’ils ont besoin de nous, un point c’est tout. Nous aiderions les membres de n’importe quelle confession. »

Pendant la semaine des Journées mondiales de la jeunesse, les adventistes

des églises locales ont prié pour les jeunes catholiques et les ont invités à des programmes qui se tenaient en soirée dans celles-ci.

« Plusieurs des [jeunes] se sont joints à nous chaque soir, et ils ont dit apprécier ce qu’ils y ont entendu », a dit le pasteur Silva, ajoutant qu’il croit que la bonté et la générosité constituent un message bien plus fort qu’un sermon.

Des adventistes costaricains félicités lors d’une collecte de sang

■ L’Église adventiste au Costa Rica a été récemment reconnue par la Banque nationale de sang comme étant l’organi-sation la plus efficace dans la cueillette de dons de sang.

Lors d’une cérémonie spéciale qui s’est déroulée à l’Université du Costa Rica à San José, Patricia Contreras a loué le travail de l’Église et a dit qu’il s’agit de l’entité la plus reconnue au Costa Rica avec le plus grand nombre de donateurs de sang bénévoles. Cette reconnaissance est venue tandis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) célébrait la Journée mondiale du don de sang, le 14 juin dernier.

Selon Patricia Contreras, la nation n’a atteint que 50 pour cent des besoins en sang provenant des donateurs

HOSPITALITÉ ADVENTISTE : Des jeunes de l’église adventiste centrale de Rio de Janeiro offrent un repas aux jeunes catholiques qui participent aux Journées mondiales de la jeunesse 2013. Plusieurs des jeunes visiteurs ont dit qu’ils ont aimé ce qu’ils ont entendu aux réunions adventistes tenues en soirée.

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À l’aéroport de Goroka, en Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG), on aperçoit un grand

panneau publicitaire annonçant Milo, une poudre au chocolat et au malt que l’on mélange généralement avec du lait. Le slogan ? « Milo Givim Yu Strong ». La meilleure caractéristique de cette publicité ? Des dents saines, d’une éclatante propreté, occupant une bonne partie de l’annonce. On peut dire des tas de bonnes choses sur Milo, mais la promotion d’une dentition saine semble quelque peu paradoxale… À Goroka, capitale de la province des Hautes-Terres orientales, Milo n’est qu’un des nombreux produits alimentaires hautement raffinés jouissant d’une imposante publicité.

Étant donné l’augmentation fulgu-rante de la disponibilité des aliments raffinés, riches en calories, il ne faut pas s’étonner que les maladies liées au style de vie telles que le diabète, les crises cardiaques, et les AVC soient en hausse dans ce pays. Le VIH/SIDA constitue une menace réelle – surtout parce que les hommes quittent leurs familles pour travailler dans des mines et des villes loin de leur foyer.

Historiquement, l’Église adventiste en PNG s’est concentrée sur les pro-blèmes de santé tels que la santé mater-

nelle, la mortalité infantile, les maladies infectieuses, et les blessures. Cependant, au fur et à mesure du développement de la PNG, l’Église s’efforce d’aborder également la question de la menace des maladies liées au style de vie.

À cet égard, elle a organisé récem-ment un sommet sur la santé à trois endroits : Port Moresby, Goroka, et Sonoma, près de Rabaul. Ce sommet visait à fournir une formation pratique en éducation de la santé, afin que chaque église, école, et clinique adven-tiste devienne un centre d’éducation de la santé. Plus de 1 700 pasteurs, professeurs, et professionnels de la santé adventistes étaient invités au sommet. En outre, des professionnels de la santé non adventistes y ont également assisté.

Lors de ce sommet, un grand nombre de sommités en matière de san-té ont pris la parole, dont les docteurs Oscar et Eugenia Giordano, lesquels ont dirigé un effort adventiste global en Afrique du Sud pour enrayer la pandé-mie de VIH/SIDA. De plus, bon nombre de présentateurs de la PNG y sont allés de leur expertise tant sur les questions de fond que sur la contextualisation des programmes et des méthodes pour les différentes cultures en PNG.

Kevin Price, pasteur adventiste et directeur de l’équipe : « Ce sommet de la

bénévoles. Le but, c’est de couvrir chaque année 100 pour cent des besoins en sang dans le pays avec des donateurs réguliers auxquels s’ajouteront de nouveaux donateurs.

Le pasteur Earnal Scott, directeur du Ministère de la jeunesse de l’Église au Costa Rica, au Nicaragua, et au Panama, a accepté le prix au nom de l’Église.

Earnal Scott : « Nous savons que les gens au Costa Rica ont à cœur de sauver des vies. Un don de sang peut sauver cinq vies. L’Église va continuer à faire campagne et à recruter des donateurs bénévoles de sang pour sauver des vies. »– Marilyn Cernas/IAD, dans un reportage depuis Alajuela, au Costa Rica

RECONNAISSANCE : Earnal Scott (à gauche), directeur du Ministère de la jeunesse de l’Église au Costa Rica, au Nicaragua, et au Panama, tient le prix présenté par Patricia Contreras de la Banque nationale de sang au Costa Rica, sous le regard de Frank Artavia, coordinateur de la campagne. L’Église adventiste a été reconnue comme étant l’organisation la plus efficace dans le recrutement de donateurs de sang pendant la campagne « Gota a Gota por mi Projimo » (Goutte à goutte pour mon prochain).

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ministère global de la santé

Papouasie-Nouvelle-Guinée,

Un sommet historique pour encourager l’évangélisation dans la collectivité

mise en œuvre d’un

James Standish, Division Pacifique Sud, dans un reportage depuis Goroka, en Papouasie-Nouvelle-Guinée

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santé était directement relié à “l’initiative des églises/écoles/cliniques et hôpitaux en matière de santé”. Nous sommes dé-terminés à aborder la double charge que représentent les maladies transmissibles et celles liées au style de vie dont tant de personnes souffrent dans le Pacifique. Nous croyons que notre message sur la santé doit être proclamé de nouveau haut et fort. À aucune époque n’a-t-il été plus pertinent qu’aujourd’hui. »

Selon Joy Butler, directrice de Women of Faith and Excellence (Femmes de foi et d’excellence), « des services de counseling et des cliniques de dépis-tage ont été offerts tout le long du som-met. La nourriture fournie par l’école

(cuite sur des feux à l’extérieur dans d’énormes marmites) était non seule-ment abondante, mais aussi nourrissante et appétissante. »

Le Département du Ministère de la santé de la Conférence générale a décer-né à Sibilla Johnson, directrice du Minis-tère de la santé à Victoria, la Médaille de distinction pour sa vie consacrée à cet important ministère. Elle a reçu ce prix lors d’une cérémonie qui s’est tenue à l’Institut d’enseignement supérieur de Sonoma, lors du Sommet de la santé. Le Dr Allan Handysides, ancien directeur du Département du Ministère de la santé (il vient de prendre sa retraite), et le nouveau directeur, le Dr Peter Landless,

ont animé cette cérémonie. C’est en 1982 que Sibilla Johnson a commencé son ministère en faveur de la santé en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

L’Église adventiste s’implique depuis longtemps dans l’amélioration de la santé des habitants de la PNG. Elle possède 31 cliniques dans ce pays – dont plusieurs sont situées dans des régions très reculées. Récemment, elle s’est acquis l’Hôpital de Komo. Le Sommet de la santé constitue la première phase de la mise en œuvre d’un « ministère global de la santé » encouragé par les dirigeants de la Conférence générale aussi bien que de la Division Pacifique Sud.– Équipe rédactionnelle de Adventist World

P h o t o S : C o u r t o i S i e d e l a S P d

ministère global de la santé

Papouasie-Nouvelle-Guinée,

En haut : TENSION ARTÉRIELLE : Lors du sommet, un contrôle de la tension artérielle faisait partie d’une dé-monstration du ministère de la santé envers la collectivité. Au milieu : DES ALIMENTS SAINS : Des bénévoles servent des repas sains à base de végétaux à des participants. En bas, à gauche : OUI À LA SANTÉ : Des participants lèvent la main en réponse affirmative à une proposition lors du Sommet de la santé organisé par l’Église adventiste. En bas, à droite : DIRIGEANTS DE LA SANTÉ : Le pasteur Kevin Price, le Dr Allan Handysides, le Dr Chester Kuma, Sibilla Johnson, le Dr Peter Landless et le pasteur Leigh Rice ont dirigé le Sommet de la santé. Sibilla Johnson a reçu un prix pour son service au sein du Ministère de la santé.

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Un évangéliste adventiste est sur le point de s’attaquer à un secteur urbain prospère et recherché de

la côte est de l’Australie, et d’y proclamer le message des trois anges.

La campagne d’évangélisation « Le dernier Empire », que présentera Anthony Kent, originaire de l’Australie, se tiendra du 2 au 30 mai 2014, dans la ville de Gold Coast. La population de cette ville se chiffre à près de 600 000 habitants, et s’accroît annuellement de 16 000 personnes.

La ville de Gold Coast couvre une superficie de 1 400 kilomètres carrés. Elle n’est pas loin de Brisbane, capitale du Queensland, laquelle compte une population de 2,1 millions d’habitants.

La campagne « Le dernier Empire » impliquera l’église adventiste centrale de Gold Coast, l’église adventiste de Reedy Creek (située dans une petite banlieue de Gold Coast), et l’église adventiste de

Coastlife (située à Robina, une collectivité établie depuis 33 ans, également contiguë à Gold Coast).

Anthony Kent : « C’est dans les villes les plus jeunes que nous nous heurtons aux plus grands défis. Ces villes de plus en plus sécularisées sont difficiles à atteindre. Comme les villes les plus récentes n’ont pas connu le passage de pionniers adventistes, nous ne disposons d’aucune plateforme pour y travailler. Nous n’avons aucune institution autour de laquelle construire un centre. En plein milieu du territoire, il n’y a ni hôpital, ni maison d’édition, ni fédération. Heureusement, nous avons une ou deux écoles, ce qui est encourageant. La plupart des élèves inscrits ne sont pas adven-tistes. Il faut y voir une occasion en or. »

Quelle approche adopter face à tout ceci ? Anthony Kent insiste : la prière est d’une importance capitale.

« Sans la puissance du Saint-Esprit,

tous nos efforts seront vains, admet-il. Ce serait merveilleux si l’Église mondiale priait avec ferveur pour que le Seigneur attire ces gens à lui ! » En septembre, Anthony Kent a visité la région et rencontré les pasteurs et les membres d’église pour organiser la campagne. Après sa visite, et jusqu’au lancement de la campagne en mai, ces congrégations et pasteurs recevront une formation.

« Il sera question d’engagement, d’évangélisation, explique Anthony Kent. Nous encouragerons nos membres et leur donnerons une formation en évangélisa-tion. Nous offrirons des ressources aux adventistes qui invitent leurs amis. Ces ressources les aideront à faire bouger les choses, à aider leurs amis à marcher avec Jésus, et à les préparer à son retour. »

Ainsi, la campagne « Le dernier Empire » (voir Adventist World, juillet 2013, http://issuu.com/adventistworld magazine/docs/aw_frecnh_2014-1007/1, p. 6, 7) est relationnelle et personnelle. Elle évite tout roulement de tambour doctri-naire qui pourrait faire fuir les gens d’une société hautement sécularisée. L’essence du message sera là, a dit Anthony Kent, mais avec une orientation personnelle.

« À bien des égards, cette campagne va attirer l’attention des visiteurs sur leur ave-nir – ce qu’est leur avenir, leur destinée, a-t-il expliqué. Nous voulons essentiellement – de façon fidèle et honnête – encourager les gens à regarder leur vie en face, et à être à l’affût de ce qui va se produire sur la planète. »

Sachant que beaucoup viennent dans la région de Gold Coast pour autre chose que la foi, Anthony Kent est conscient que beaucoup de difficultés – hard yakka (dur boulot), comme diraient les Australiens – pointent à l’horizon.

« Ça ne sera pas de tout repos. Il s’agit d’une mission difficile, d’un défi de taille », admet-il.

Pour plus d’information sur la Fédé-ration du sud du Queensland, laquelle sponsorise la campagne « Le dernier Empire », il n’y a qu’à consulter le site suivant : http://sq.adventist.org.au/. ■

Des adventistes organisent une campagne

La campagne « Le dernier Empire » se tiendra à Gold Coast, en Australie

Mark A. Kellner, rédacteur aux informations

À gauche : DES PASTEURS LOCAUX : (À partir de la gauche) Les pasteurs Wayne Humphries (église de Surfers Paradise), Sean Berkeley (église centrale de Gold Coast), Guy Lawson (directeur d’école), Greg Pratt (église de Reedy Creek), Wes Tolhurst

(église de Coastlife), Young Je (église coréenne de Gold Coast), se rencontrent pour planifier « Le dernier Empire », une campagne d’évangélisation qui se tiendra en 2014. Encadré : Anthony Kent sera le présentateur de la cam-pagne d’évangélisation « Le dernier Empire », prévue pour mai 2014 à Gold Coast, dans le Queensland, en Australie.

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Allan R. Handysides et Peter N. Landless

Le Dr Allan r. Handysides, gynécologue certifié, a pris récemment sa retraite. Il était directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale.

Le Dr peter n. landless, cardiologue en cardiologie nucléaire, est le nouveau directeur du Ministère de la santé.

Le Ministère de la santé est un outil d’évangélisation très efficace dans nos communautés de foi. Tristement,

de nombreuses églises ne sont utilisées que les week-ends, ou presque. Cependant, on pourrait se servir efficacement de ces bâtiments pendant la semaine pour satisfaire les besoins de la collectivité.

Jésus est notre exemple. Le livre Le ministère de la guérison, un classique d’Ellen White, commence par ces paroles puissantes : « Notre Seigneur Jésus-Christ est venu en ce monde comme le serviteur inlassable des besoins de l’homme. “Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies” afin de pouvoir répondre à chaque besoin de l’humanité. […] Il est venu ôter le fardeau de la maladie, de la misère et du péché. Restaurer totalement l’homme, telle était sa mission. Il vint pour lui rendre la bonté, la paix et la perfection du caractère. »

Un peu plus loin, nous lisons : « Personne ne repartait sans avoir reçu son aide1. »

À la page 118 du même livre, nous découvrons la méthode infaillible de ce ministère spécial : « La méthode du Christ pour sauver les âmes est la seule qui réus-sisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis il leur disait : “Suivez-moi.” »

Nous avons l’exemple, la méthode, et les églises ! Au cours des sept dernières années, le Département du Ministère de la santé de la Conférence générale a fait part de sa vision aux adventistes : chaque église devrait être un centre de santé communautaire. Or, ceci n’est possible que si nous nous efforçons activement de satisfaire les besoins de la collectivité à laquelle nous appartenons – urbaine

ou rurale, grande ou petite – que si nous nous mêlons aux gens. Par exemple, les églises peuvent faire leur part pour assu-rer la propreté et la sûreté des sources d’eau dans un village, ou présenter des plans pour cesser de fumer dans un centre-ville. Il est possible de lutter contre la pandémie actuelle d’obésité et de diabète de type 2 qui accable les économies développées et émergentes. Nous pouvons offrir des programmes de dépistage et tenir des expos-santé pour déceler les diabétiques ou les personnes souffrant d’hypertension artérielle, et les encourager à obtenir de l’aide professionnelle. Nous pouvons donner des cours de nutrition et montrer aux participants comment préparer des repas sains et nutritifs à partir de végétaux. Ces informations précieuses leur seront d’une grande utilité pour combattre l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies coronariennes, et bien d’autres maladies liées au style de vie – même le cancer.

Nos églises peuvent servir de centres d’exercice physique pour encourager et motiver de nombreuses personnes. Tandis que des amitiés se forgent, le ministère de l’église locale peut élargir son éventail de programmes : sensibilisation à la toxicomanie, désintoxication, santé mentale et émotionnelle, wellness, trai-tement de la dépression. De nos jours, on ne manque pas de programmes de qualité ; nos membres d’église doivent être informés et formés pour pouvoir les donner.

En se basant sur les instructions de la Bible et de l’Esprit de prophétie, l’Église accorde une importance accrue à tous les ministères de l’Église – les ministères des femmes, des enfants, de la

jeunesse, de l’éducation, de la santé – en s’engageant dans ce qu’on appelle main-tenant « Le Ministère global de la santé » (CHM). Ce ministère vise à éliminer nos vases clos ou nos performances solos pour qu’ensemble, nous nous engagions dans la méthode d’évangélisation du Christ, laquelle satisfait pleinement les besoins de tous. C’est alors qu’un tel ministère devient le canal d’un message rempli de grâce pour un monde démuni et brisé. Chaque église devient un centre de santé communautaire (dans son sens le plus large et le plus pratique), et chaque membre, un « missionnaire médical » (un agent, un promoteur de la santé).

« Nous vivons à une époque où chaque adventiste devrait faire un travail missionnaire médical. Le monde est un vaste hôpital, rempli des victimes de maladies physiques et spirituelles2. » Quel besoin, et quel mandat !

Nous avons les bâtiments, les outils, et par-dessus tout, l’effectif. Allons de l’avant et faisons de chaque église un centre de santé communautaire à la gloire de Dieu et pour le salut de nombreuses âmes. ■

1 Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 17.2 Id., Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 116.

un centre de santécommunautaire

L’église :

On entend beaucoup parler de l’évangélisation par la santé, mais comment mon église – établie dans un centre urbain – peut-elle faire sa part à ce sujet ?

S A N T É

Octobre 2013 | Adventist World 9

Page 10: Aw french 2013 1010

l’été dernier, j’ai tenu une campagne d’évangélisation à New York. Quelle expérience extraordinaire ! Elle a

évoqué de nombreux souvenirs puisqu’il y a fort longtemps, j’y ai travaillé comme stagiaire, et plus tard en tant que pasteur de district. Nancy et moi sommes très attachés à New York, et pour cause : nous y avons investi de nombreuses années, et deux de nos filles y sont nées. New York, cette grande région métropolitaine, est

devenue un second foyer pour nous.J’ai été particulièrement ému de

prêcher à l’église adventiste située sur la West 11th Street, dans le quartier his-torique de Manhattan. Il y a 42 ans, des amis et moi, dont le pasteur actuel, Tony Romeo, avons lancé un café pour les jeunes au sous-sol de cette église. À cette époque « hippie », Greenwich Village [un quartier de Manhattan] était un centre pour les jeunes adultes, tout comme aujourd’hui d’ailleurs (voir l’article « Que la lumière soit 1! »). Aujourd’hui, c’est l’un des endroits les plus difficiles, les plus sophistiqués et les plus chers pour y vivre et y travailler aux États-Unis.

Les New-Yorkais sont à la fois dynamiques et exigeants dans leur quête de quelque chose de meilleur. Pour les atteindre, Dieu œuvre par l’entremise de

nombreux serviteurs consacrés à travers des programmes créatifs et novateurs.

Préparer la voiePeu avant le début de notre récente

campagne d’évangélisation, des étudiants de l’École de formation en évangélisation (NETS) se sont rendus à Greenwich Village pour offrir à la population des études bibliques. Eh bien, après seulement deux sessions de quatre heures, ces étudiants divisés en quatre équipes ont récolté 106 demandes

d’études bibliques ! Cela prouve que même dans les territoires difficiles, de nombreuses personnes cherchent avide-ment des réponses bibliques aux ques-tions actuelles. Et lorsqu’elles découvrent la bonne nouvelle du message des trois anges et du retour imminent du Christ, elles sont transportées de joie.

De nombreux autres adventistes ont contribué à la préparation de la campagne. Ils ont donné des cours de nutrition et de cuisine, distribué de la nourriture et des vêtements, et donné des études bibliques. Les membres d’église ont été divisés en petits groupes d’évan-gélisation et ont appris comment se servir des présentations bibliques. En outre, des centaines de jeunes adultes adventistes ont effectué un séjour à New York afin de témoigner pour leur Seigneur !

Attirés à ChristSoir après soir, j’ai été profondément

touché de voir des centaines de per-sonnes à la campagne d’évangélisation. De ce nombre, beaucoup n’étaient pas adventistes. Tandis que je présentais la vérité biblique par la puissance du Saint-Esprit, plusieurs d’entre eux ont été attirés à Jésus. Au fur et à mesure qu’ils assimilaient la vérité biblique, leur vie, manifestement, se transfor-mait. Parmi ceux qui se sont engagés à recevoir le baptême et à se joindre à

l’Église du reste de Dieu, il y a un archi-tecte chinois et sa femme. Tous deux souhaitent témoigner de leur foi auprès de leur famille en Chine. Il y a aussi un directeur commercial d’une chaîne d’hôtels. Actuellement, il fait des plans pour devenir ministre de l’Évangile. J’ai aussi vu une dame ukrainienne avec son traducteur ; un mari et sa femme qui se sont fait baptiser ensemble ; un homme qui a grandi à Greenwich Village et qui sent actuellement sa responsabilité de répandre l’Évangile aux habitants de son ancien quartier.

Quand on prêche les messages prophétiques bibliques qui mettent en lumière le livre de l’Apocalypse, quelque chose se produit dans le cœur – le nôtre et celui des auditeurs. J’ai senti que l’Esprit ravivait mon cœur tandis que je

Chère famille adventiste,

Ted N. C. Wilson

Un message personnel de la part du président de l’Église mondialefamille adventiSte

Lettre à ma

10 Adventist World | Octobre 2013

P E R S P E C T I V E M O N D I A L E

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partageais avec les autres ce que signifie être prêt pour voir Jésus face à face en toute confiance.

Au cours du mois de juin, plus de 100 campagnes d’évangélisation se sont dé-roulées dans le New York métropolitain, avec un total de près de 400 campagnes planifiées pour toute l’année 2013. Beau-coup d’autres dirigeants de la Conférence générale et de directeurs de départements ont participé à ces campagnes. Couvrant un large éventail d’efforts d’évangélisation, les différentes activités de NY13 ont été coordonnées par un comité auquel présidait le pasteur Don King, président de l’Union Atlantique. Elles impliquent la Division nord-américaine, les unions Atlantique et Columbia, et cinq fédéra-tions locales – la Fédération du nord-est (Northeastern), du Grand New York, de Allegheny Est, du Nouveau Jersey, et du sud de la Nouvelle-Angleterre. Il y a eu un esprit de coopération formidable chez toutes les entités de l’Église, les pasteurs, les membres d’église, les ministères de soutien, et ASI [Association des entrepre-neurs adventistes]. Grâce à la bénédiction du Seigneur, NY13 a prouvé hors de tout doute à quel point une Église unie peut travailler de façon harmonieuse pour at-teindre le but d’« Opération métropoles » : toucher un grand centre urbain pour Jésus.

L’École internationale d’évangélisation

Un autre fait saillant de NY13, c’est l’École internationale d’évangélisation (IFSE) dirigée par Mark Finley et Robert Costa. Quelle école extraordinaire ! Des représentants de toutes les divisions y ont participé. Ils suivaient des cours pendant la journée, et participaient aux réunions du soir. Au début de la forma-tion, Mark Finley a donné une présenta-tion remarquable et enrichissante sur la nécessité d’évangéliser en 2013.

J’aurais vraiment voulu que chaque pasteur, évangéliste, et administrateur de chaque division, union, et champ local, assiste à l’IFSE. Quand on voit des dirigeants se consacrer de nouveau avec ferveur à l’œuvre qui leur a été confiée,

on retrouve alors l’assurance qu’on peut vraiment tout faire par Christ qui nous fortifie !

Atteindre les métropoles du monde

Actuellement, les divisions, unions et champs locaux élaborent activement des plans pour les grandes métropoles ciblées. Leur objectif ? Atteindre environ 630 des plus grands centres urbains par la puissance du Saint-Esprit. Récem-ment, la Division Pacifique Sud a tenu dans 27 églises du Grand Sydney une campagne d’évangélisation intitulée « Le dernier Empire ». Selon les rapports, cette campagne a tellement soulevé l’enthousiasme de ces églises qu’elles pré-voient recommencer l’année prochaine !

Je me suis senti extrêmement pri-vilégié de me retrouver « au front » de l’évangélisation. Je vous assure qu’il n’a pas été évident pour moi d’organiser mon temps en fonction d’une campagne d’évangélisation d’une durée de trois semaines. Mais ça en a tellement valu la peine ! Je n’échangerais cette expérience à New York pour rien au monde ! En 2014, je prévois participer aux campagnes d’évangélisation qui se donneront en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Vietnam, et aux Philippines. Enfin, en 2015, je serai l’orateur d’une campagne d’évangélisa-tion d’envergure à Harare, au Zimbabwe.

Une évangélisation durable et soutenue

Le temps est venu d’encourager une évangélisation durable, soutenue, et une approche évangélique. C’est vital ! Le mandat évangélique concerne chaque membre d’église. Dans le cadre de l’initiative « Opération métropoles », une évangélisation urbaine durable peut inclure tout effort d’évangélisation de l’église locale ; l’établissement de « centres d’influence » dans les grandes villes (restaurants végétariens, centres de santé, cliniques, etc.) ; le service à la communauté ; la distribution d’imprimés ; la tenue de séminaires et de conférences sur la santé ; le ministère

des petits groupes ; le porte à porte et des études bibliques ; l’engagement de jeunes adultes adventistes dans le témoignage personnel ; l’évangélisation par les médias, et mille et une autres approches créatives conçues pour toucher la vie des citadins.

Pour tous ceux qui se demandent comment passer à l’action, j’ai une bonne nouvelle : il existe de merveil-leuses ressources disponibles dans le domaine de l’évangélisation publique. Par exemple, pour la campagne que j’ai tenue à Greenwich Village, j’ai utilisé une série intitulée « Révélation de l’espoir », de Mark Finley. Les pré-sentations numériques de cette série sont spécialement conçues pour les campagnes d’évangélisation. « Révé-lation de l’espoir » comporte 28 sujets agrémentés de magnifiques illustrations qui apparaissent sur un écran géant à l’intention du public. Les scripts, direc-tement sur l’ordinateur, peuvent être adaptés selon nos besoins particuliers et les illustrations. Ce système fonctionne étonnamment bien, et fournit l’occasion de partager le message adventiste complet de façon puissante et efficace.

Chère famille adventiste du monde entier, tandis que nous nous focalisons sur « Opération métropoles », je tiens à vous remercier du fond du cœur de ce que vous faites pour le Seigneur et son mouvement. J’ai l’assurance que Dieu continuera de vous utiliser dans la préparation d’un peuple pour le retour de Jésus. Prions les uns pour les autres tandis que nous exaltons Jésus, sa justice, son ministère dans le sanctuaire, son sabbat, le message des trois anges, et son prochain retour ! ■

1 Adventist World, juin 2013, p. 8, 9 ; en ligne : http://issuu.com/adventistworldmagazine/docs/aw_french_2013-1006/1.

Ted n. C. Wilson est le président de l’Église adventiste du septième jour.

opération métropoleS

Octobre 2013 | Adventist World 11

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Là, dans la dernière rangée d’une petite église au cœur de Lima, capitale du Pérou, il s’assied. Je l’ai vu se glisser furtivement à l’intérieur

alors que je commençais mon sermon. C’est le dernier sabbat d’une campagne d’évangélisation d’une semaine. Chaque pasteur consacré a été assigné à une église du Grand Lima pour apporter son aide, car des milliers de candidats au baptême ont été préparés par les églises locales. On m’a confié la petite église de l’un des quartiers les plus dangereux de la ville.

En ce sabbat matin froid et brumeux, ma femme, notre petite fille âgée de six mois, et moi, sommes partis tôt du campus de l’Université adventiste pour nous rendre au centre-ville de Lima. À notre arrivée vers 9 heures, un ancien nous attendait à l’entrée de l’église. « Vous faites pas de souci pour votre voiture, pasteur, m’a-t-il lancé avec enthousiasme. Je vais la surveil-ler tout le long du service. » À ces paroles, je me suis senti vaguement inquiet.

Le centre-ville de Lima, comme tant d’autres centres-villes du monde entier, est connu pour sa violence, ses crimes, ses toxicomanes. La plupart d’entre eux vivent dans les rues. Ces gens sales, déguenillés – presque sans visages, à ce qu’il paraît – feraient n’importe quoi pour un autre trip. Beaucoup d’entre eux, trop pauvres pour se permettre d’acheter de la drogue, reniflent de la colle. Pas d’avenir pour eux, semble-t-il. Et je me suis demandé s’il était sage d’amener ma femme et notre bébé ici.

La petite congrégation adore Dieu de tout son cœur. Il n’y a ni orgue, ni piano pour l’accompagner, mais ses chants montent tout droit au ciel.

Peu après mon arrivée, j’ai rencontré les candidats au baptême. Avec les anciens, nous avons parlé de leur décision, de ce que veut dire suivre le Christ et devenir membre de l’Église adventiste du septième jour. Puis, nous avons prié ensemble. Maintenant, tandis que je termine mon ser-mon en invitant la congrégation à s’engager totalement envers Jésus, tous les candidats se lèvent et sourient. Ils sont prêts.

Juste avant d’entrer dans le baptistère, l’un de mes étudiants (il a servi cette église pendant l’année écoulée en tant que pas-teur stagiaire) tire ma manche. « Pasteur, murmure-t-il, quelqu’un d’autre ici veut se faire baptiser. » Je m’arrête un moment et demande aux anciens s’ils connaissent l’indi-vidu. Il semble que non. Je me tourne vers mes

Gerald A. Klingbeil

plus petiteux

Le salut de Dieu appartient à quiconque le reçoit

d’entre

M É D I T A T I O N

Au

12 Adventist World | Octobre 2013

Page 13: Aw french 2013 1010

étudiants. « Dites-lui de m’attendre après le service. » Nous procédons alors au baptême des candidats.

Luis attend tranquillement dans l’un des bancs de l’église. Presque tout le monde est parti. Cet homme est l’un des toxicomanes du centre-ville de Lima. Mais en cette matinée, l’Esprit de Dieu a, d’une façon ou d’une autre, touché son cœur. Tandis que je l’écoute et lui présente le plan du salut, je vois une petite lumière s’allumer au fond de ses yeux. Ce n’est qu’une lueur – mais une lueur d’espérance.

À chaudes larmesJésus s’en va à Jérusalem. Les disciples, débordant

d’enthousiasme, jettent leurs vêtements sur un âne et y font monter leur maître (Lc 19.35). Tandis que les gens étendent joyeusement leurs vêtements sur le chemin, des hosannas retentissants, des cris de triomphe et de bénédiction déchirent les airs. Des chants de louange sont sur toutes les lèvres. Quelle ambiance ! C’est comme si tout Jérusalem s’était rassemblé pour acclamer son roi.

Tandis que Jésus atteint le sommet de la colline, lequel surplombe Jérusalem et son glorieux temple, le temps semble s’arrêter. Soudain, à la surprise générale, le Sauveur se met à pleurer. Son corps est secoué de sanglots, ses lèvres tremblent. Son regard prophétique plonge dans l’avenir. Il voit le sort des habitants de Jérusalem – un sort loin d’être reluisant. « Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. » (Lc 19.42, LSG)

Les Écritures nous rapportent seulement deux fois que Jésus pleura. Il pleura devant le tombeau de Lazare (Jn 11.35). Maintenant, tandis qu’il contemple Jérusalem, qu’il pense à ses milliers d’habitants et aux dizaines de milliers de visiteurs, il pleure de nouveau. Les larmes de Jésus anticipent le sort cruel de la ville. Elles sont causées par l’entêtement et l’orgueil des dirigeants de Jérusalem et du peuple, et par leur rejet du Mes-sie. Jésus verse d’abondantes larmes sur les perdus, les entêtés, les découragés qui passent à côté du salut.

Pleurer sur les villesDepuis 2008, plus de 50 pour cent de la population mondiale

habite dans des centres urbains. Dans la plupart des pays déve-loppés, on frôle les 75 pour cent1. Des foules d’êtres humains doivent se contenter d’espaces réduits dans des villes surpeu-plées. Dans leur lutte pour survivre, ils sont seuls, bien souvent, dépourvus de réseaux sociaux capables de communiquer de la chaleur humaine, ignorant presque tout du Sauveur du monde. Oui, Jésus pleure encore sur les villes et leurs habitants.

Les évangiles nous racontent l’histoire de la mort et de la résurrection de Jésus à Jérusalem. Et le livre des Actes poursuit avec le récit des gens, d’une ville, d’un monde même, transformés grâce au sacrifice de Jésus. Il décrit une poignée de croyants prêts et désireux d’annoncer l’Évangile au monde

et de changer le monde pour leur maître. Commençant par Jérusalem et les villes de la Judée et de la Galilée, ils allèrent proclamer la bonne nouvelle aux rejetés, aux humbles, aux pauvres, aux riches, aux toxicomanes, aux gens seuls. Ils leur annoncèrent que les larmes du Christ étaient aussi pour eux, que la compassion divine et la grâce illimitée du Seigneur étaient disponibles, gratuitement.

Leurs histoires et celles de tant d’autres après eux nous rappellent que nous avons été appelés, nous aussi, à pleurer et à travailler pour ceux qui habitent dans les villes (ou les ban-lieues) qui nous entourent.

Un autre moment de DieuTandis que nous rentrons au campus de notre université,

je me sens à la fois émerveillé et perturbé. Je me réjouis de ce que Luis ait accepté son sauveur. Ce matin-là, le Seigneur a parlé directement au cœur de ce jeune homme perdu, renifleur de colle au centre-ville de Lima. Plusieurs mois s’écoulent au cours desquels mon étudiant donne des études bibliques inten-sives à Luis. Les dirigeants de la petite église le prennent sous leurs ailes. Et un beau jour, Luis se joint à l’Église adventiste et devient un disciple de Jésus. Et pourtant, en cet instant même, je me sens accablé à l’idée des nombreux autres qui ne savent pas (encore) que Dieu leur offre une vie pleine de signification et un salut éternel. Leurs visages – un rappel constant des larmes de Jésus – se gravent dans mon cœur.

Les larmes de Jésus sur Jérusalem n’ont rien à voir avec des émotions intenses ou des aperçus prophétiques. Elles symbolisent le paradigme selon lequel nous sommes aussi appelés à servir ceux qui nous entourent. Tout d’abord, nous ne pouvons toucher les autres si nous n’avons pas été touchés nous-mêmes. Ensuite, l’évangélisation en milieu urbain (ou toute évangélisation connexe) exige que l’on travaille avec son cœur au lieu de se limiter à financer, à organiser, et à exécuter avec brio. Dieu nous appelle à nous impliquer personnelle-ment. Enfin, c’est en tant que rachetés qu’il nous faut aller vers nos voisins, nos amis, ou vers les masses que nous n’avons pas encore rencontrées – non en tant que saints touchant à peine le sol. Nous n’avons peut-être pas reniflé de la colle ou vécu dans les rues, mais une chose est sûre : aux yeux de Dieu, nous sommes aussi perdus que quiconque. C’est pourquoi Jésus continue de pleurer sur ce monde. ■

1 Ces chiffres sont tirés du site suivant : http://www.prb.org/Educators/TeachersGuides/HumanPopulation/Urbanization.aspx.

Gerald A. Klingbeil est rédacteur en chef adjoint de Adventist World. Gerald, Chantal, sa femme, et leurs trois filles habitent à Silver Spring, au Maryland (États-Unis).

Octobre 2013 | Adventist World 13

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l a d i v i S i o n S u d - a m é r i C a i n e

L’adventisme : son histoire

Quand on découvre les commencements de l’Église adventiste en Amérique du Sud, les paroles du cantique « Adorez le Roi » nous viennent immédiatement à

l’esprit : « Aucun mot ne peut exprimer ton immense sollicitude »1. Comme je l’ai découvert, toutefois, peu de ces histoires providentielles ont été consignées pour les générations futures.

Les circonstances qui permirent la propagation de la bien-heureuse espérance en Amérique du Sud sont aussi riches et variées que la contribution de toute personne de ce continent qui décide de se joindre au peuple de Dieu2. Le Seigneur utilise les moyens les plus divers pour accomplir son dessein : une publication, une simple rencontre, un rêve, une guérison mira-culeuse, un témoignage de foi.

Les trois histoires suivantes ne sont que quelques aperçus des circonstances ayant contribué à la croissance explosive de l’Église adventiste en Amérique du Sud.

Au commencement…Au milieu du 19e siècle, différents groupes ethniques

européens immigrèrent en Amérique du Sud. Tandis que ces nouveaux immigrants écrivaient à leurs proches en Europe, ils commencèrent à recevoir des imprimés et des nouvelles au sujet du message adventiste qui se répandait dans leurs pays d’origine. Ainsi, avant même l’arrivée des premiers mission-naires dans ce continent, Dieu préparait déjà la voie, suscitant un intérêt croissant pour le message de l’espérance adventiste. Des années plus tard, lorsque les premiers missionnaires étran-gers arrivèrent, ceux qui avaient éprouvé de l’intérêt pour le message adventiste s’avancèrent pour leur servir d’interprètes et les aider à répandre l’Évangile dans la région.

Un paquet étrange Au cours des années 1880 ou 1890, à Santa Catarina, au

Brésil, Carlos Dreefke reçut un paquet de revues en allemand

en provenance des États-Unis. Comme il n’avait rien comman-dé, il mit d’abord le paquet de côté. Cependant, David Hort, son voisin, l’encouragea à l’ouvrir. Bientôt, tous les exemplaires circulèrent parmi les colons.

Chose intéressante, l’arrivée de ce paquet de revues adventistes était directement liée à la décision que le beau-fils de Carlos avait prise quelques mois plus tôt : se rendre clandestinement aux États-Unis à bord d’un bateau allemand. Des missionnaires adventistes aux États-Unis qui désiraient répandre l’Évangile dans les colonies allemandes du sud du Brésil lui donnèrent des études bibliques, se procurèrent le nom et l’adresse de son beau-père, et envoyèrent à ce dernier le paquet de revues. Un intérêt croissant pour cette revue incita plusieurs immigrants à s’y abonner.

Plus tard, Guillermo Belz, de Gaspar Alto, reçut le livre d’Uriah Smith intitulé Gedanken zum Buch Daniel (Réflexions sur le livre de Daniel). Après avoir étudié la Bible, plusieurs familles commencèrent à garder le sabbat. Elles découvrirent ainsi la bienheureuse espérance avant qu’un seul missionnaire adventiste ne foule le sol de leur continent.

Un baptême à des milliers de kilomètresDans la ville de Felicia, dans la province de Santa Fe, en

Argentine, plusieurs colons baptistes issus de la Suisse romande se mirent à observer le sabbat en 1885 – bien avant que des mis-sionnaires ne leur rendent visite. Ces choses se produisirent, une fois de plus, suite à un concours « étrange » de circonstances.

Un jour, ils apprirent dans un journal qu’ils avaient reçu de la Suisse qu’un baptême adventiste avait eu lieu dans le lac de Neuchâtel. L’histoire mentionnait aussi la revue Signes des temps. Bientôt, Julio Dupertuis et sa femme, Ida, demandèrent à leur pasteur baptiste de les abonner à cette revue. Au début, le pasteur se montra réticent, mais ils insistèrent tant qu’il se laissa fléchir.

Les commencements de l’Église adventiste en Amérique du Sud

Silvia Scholtus Roscher

de

L’immensesollicitude Dıeu

14 Adventist World | Octobre 2013

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Après avoir reçu les revues et étudié la Bible, les Dupertuis furent persuadés des croyances adventistes. Ils commencèrent à partager leur nouvelle foi avec leurs voisins. Depuis plus d’un siècle maintenant, les membres des familles Dupertuis, Arn, Mathieu, Dobanton, et Pidoux répandent le message de l’espé-rance adventiste en Argentine et ailleurs.

Une solution providentielleLa propagation de l’Évangile en Amérique du Sud se heurta

à un problème de taille : le manque d’imprimés adventistes en portugais et en espagnol. Les représentants évangéliques vendaient habituellement aux immigrants des livres en anglais, en français, et en allemand. Mais une fois de plus, Dieu, dans sa providence, facilita la propagation de son message béni.

Deux représentants évangéliques étrangers, Frederick Bishop et Thomas Davis, arrivèrent à Santiago, au Chili, en 1896. Leur tâche était d’autant plus difficile qu’ils ne parlaient pas un mot d’espagnol. Un jour, tandis qu’ils parcouraient une rue principale de Santiago en lisant leur Bible en espa-gnol à voix haute pour apprendre la langue, Victor Thomann les entendit.

Victor avait rêvé que deux hommes lisaient le psaume 103. Il s’approcha donc et commença à leur parler. Puisque Victor ne connaissait pas un traître mot d’anglais, ils communi-quèrent en échangeant des versets bibliques. Finalement, Victor et son frère Eduardo – qui observait déjà le sabbat – furent baptisés. Les deux frères participèrent à des réunions là où les représentants évangéliques logeaient. En fait, Prudence Nuñez Balada, épouse d’un pasteur protestant et propriétaire de la maison, devint la première adventiste au Chili.

Après leur baptême, Victor et Eduardo Thomann consa-crèrent leur vie à l’impression et à la distribution d’imprimés adventistes en espagnol, non seulement au Chili, mais aussi au Pérou et en Bolivie. Eduardo fut en charge de la première

presse à imprimer dans le sud du continent. Plus tard, on la déménagea en Argentine pour lancer ce qui est aujourd’hui la Maison d’édition espagnole de l’Amérique du Sud.

L’histoire se poursuitLes imprimés adventistes ne sont pas le seul moyen de

répandre le message adventiste aujourd’hui. Des émissions de radio et de télévision, de même qu’Internet, complètent maintenant les efforts personnels des croyants. Dieu ne connaît aucune barrière, et son œuvre, aucune frontière.

Ces trois histoires ne sont que quelques exemples des grands plans de Dieu pour le continent. Au fil des années, l’immense sollicitude de Dieu se révéla dans d’innombrables exemples de sa providence, lesquels contribuèrent à la crois-sance exponentielle de l’Église adventiste dans la région3.

Certaines des histoires sur les pionniers adventistes en Amérique du Sud ont été consignées, et beaucoup d’autres attendent de l’être. D’autres histoires, cependant, ne sont connues que du ciel. En Amérique du Sud, la promesse que Jésus fit un jour à l’un de ses disciples est toujours pleinement en vigueur : « Tu verras de plus grandes choses que celles-ci ! » (Jn 1.50)

En dépit de toutes les ressources humaines et techno-logiques actuellement disponibles, Dieu déverse encore et toujours son immense sollicitude sur nous. Qu’il est merveil-leux de travailler de concert avec le Saint-Esprit en répandant le message du salut ! Puisse le Seigneur, dans sa providence, continuer de faire des miracles en Amérique du Sud ! ■

1 The Seventh-day Adventist Hymnal, Hagerstown, Md., Review and Herald Pub. Assn., 1985, n° 83.2 La Division sud-américaine comprend l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, l’Équateur, le Paraguay, le Pérou, et l’Uruguay.3 La Division sud-américaine fut organisée en 1916 avec 4 903 membres répartis en 88 églises. L’effectif dépasse actuellement les 2 millions de membres, lesquels sont répartis en 11 535 églises.

Sylvia Scholtus roscher enseigne la théologie à l’Université adventiste de River Plate, et est rédactrice pour le journal de cette même université. Elle a rédigé de nombreux articles,

et écrit un livre sur l’histoire de l’Église adventiste en Amérique du Sud.

Les commencements de l’Église adventiste en Amérique du Sud

Extrême gauche : LIENS FAMILIAUX : Les membres de la famille de Julio et Ida Dupertuis sont devenus adventistes après avoir lu des exemplaires de la revue Signes des temps qu’ils avaient reçus de la Suisse. IL LES A VUS EN RÊVE : Victor Thomann (à gauche) a vu en rêve deux hommes en train de lire le psaume 103. Quand il a entendu Frederick Bishop (au centre) et Thomas Davis (à droite) lire dans leurs bibles en espagnol, il a tout de suite compris que son rêve s’accomplissait sous ses yeux.

Octobre 2013 | Adventist World 15

Page 16: Aw french 2013 1010

new York

Mark A. Kellner, rédacteur aux informations

Une formation en évangélisation : la clé pour moissonner des centaines d’âmes

« La méthode du Christ » touche descœurS à

S’il est une chose que nous avons apprise au fil des années, c’est qu’il est impossible de présenter le message adventiste dans les grandes villes, et encore MOINS dans New York – l’une des plus grandes métropoles du monde. Ses habitants s’expriment en des dizaines de langues, sont obnubilés par l’argent, et se désintéressent totalement des questions aux conséquences éternelles. Comme ils le disent à Brooklyn, « Fuhgeddaboutit » (« Forget about it ») – en bon français, « Oublie ça ! »

S i cette idée a fait figure de « sagesse acceptée » avant juin 2013, eh bien maintenant, on peut la déposer dans

le musée des théories réfutées. En effet, les New-Yorkais sont tout aussi ouverts au message de l’Église adventiste que n’importe quels autres citadins d’ailleurs, preuves à l’appui !

Vers la fin de juin, les dirigeants de la Fédération du Grand New York et de la Fédération du nord-est ont rapporté que « plus de 2 000 personnes se sont ajoutées à l’Église dans les deux champs. Et on s’attend à des résultats plus spectaculaires encore tandis que les réunions dans le Grand New York se poursuivent [tout au long de l’été et de l’automne]. »

Kevin Sears, directeur adjoint de l’École de formation en évangélisation du nord-est, à South Lancaster, au Mas-sachusetts, sait que ce type d’évangélisa-tion fonctionne. Il a été le coordinateur de l’évangélisation et de la formation pour l’un des volets les plus difficiles de

l’effort NY13 – cette fameuse campagne lancée pour atteindre les habitants de Greenwich Village (un quartier de Manhattan) et des alentours. Ce quartier étant bondé de résidants hautement influents qui, dans de nombreux cas, soutiennent et vivent « un style de vie alternatif », est-il possible d’imaginer un seul instant qu’il s’agit d’un endroit de choix pour l’évangélisation adventiste ?

Kevin Sears met les choses au point : « Dieu est à l’œuvre. Il accomplit quelque chose d’extraordinaire. L’endroit où nous faisons de l’évangélisation importe peu, car Dieu œuvre déjà dans le cœur de nombreuses personnes. »

Combien de cœurs ? En un seul jour, des dizaines de personnes ont répondu à une invitation à suivre des études bibliques, a-t-il dit.

« Je savais que ça n’allait pas être du gâteau. Ce n’est facile nulle part, raconte Kevin Sears dans une interview. La première semaine d’évangélisation, nos

étudiants [en évangélisation], soit seu-lement neuf étudiants et quatre équipes, sont sortis, et en huit heures seulement, ils ont inscrit 106 personnes à des études bibliques. Quand j’ai annoncé ça à l’église, l’assemblée en est restée bouche bée ! »

Tony Romeo, pasteur de l’église de Greenwich Village et vétéran de l’indus-trie de la publicité et du marketing, voulait bien un effort d’évangélisation, mais ne pouvait s’empêcher d’être inquiet. Kevin commente : « J’entends encore le pasteur me dire : “Mais enfin, Kevin, quelle idée vous est passée par la tête ? C’est Greenwich Village, ici ! Ce type d’évangélisation ne tient pas la route ici !” »

Au bout du compte, les résultats de NY13 n’ont pas manqué d’impression-ner le pasteur Romeo. « En fait, ils ont rallumé un esprit missionnaire dans la ville, a-t-il raconté plus tard à Adventist World. Je pense que maintenant, les gens ont élargi leur vision. L’initiative de NY13 visait à amener des gens à suivre des études bibliques, mais tentait aussi – de nouveau – de faire comprendre aux adventistes en quoi consiste “Opération métropoles”. » L’épicentre de cet effort se trouvait à l’église adventiste, un monu-ment historique situé en plein cœur de Greenwich Village. Et c’est nul autre que Ted N. C. Wilson, président de la Conférence générale, et autrefois pasteur

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d’être l’endroit idéal pour une campagne d’évangélisation dont le président de l’Église mondiale serait l’orateur. Non, ce quartier ne conviendrait pas. Il y avait tant d’endroits dans New York où il se-rait tellement plus facile de travailler ! Eh bien, les résultats de cette campagne me confirment que c’est Dieu qui tenait le gouvernail. Et que peu importe où nous allons, si nous suivons ses instructions, il se chargera des résultats. Et ce n’est qu’un début ! Pour moi, cette expérience a été vraiment très édifiante ! »

Selon Kevin, la présence des New-Yorkais aux campagnes d’évangélisation n’est pas uniquement imputable au porte à porte. Le message adventiste de la santé a été également fort utile. Il a touché même les mieux nantis.

« Des conférences sur la santé figu-raient au programme, rappelle-t-il. Elles nous ont permis d’établir des contacts et

stagiaire à cette même église, qui a tenu cette campagne intitulée « L’Apocalypse : révélation de l’espoir ». De nombreux dirigeants de l’Église mondiale se sont joints à lui à New York, chacun d’eux présentant sa propre campagne dans chacun des cinq quartiers de la métropole.

« En même temps que se déroulait la campagne d’évangélisation [du pasteur] Wilson, environ 150 autres séminaires d’évangélisation ont commencé ce même week-end, a observé Kevin Sears. Et que de baptêmes ! Ce dernier sabbat, il y en a eu environ 200 au colisée « Mémorial des vétérans de Nassau », sans compter ceux ayant mené à cet événement. »

Kevin Sears a ajouté que bon nombre d’autres candidats au baptême étaient presque prêts. On s’attend à ce qu’ils se fassent baptiser bientôt : « Au cours des six à huit prochains mois, il y aura peut-être même le double des baptêmes qui viennent d’avoir lieu », a-t-il dit.

« Nous avons confié à l’un de nos étudiants le suivi avec le pasteur Tony, a-t-il ajouté. Ensemble, ils donnent une étude biblique le mercredi soir pour les visiteurs. Ils en ont plus de 40 par semaine. En outre, notre étudiant donne de 10 à 12 études bibliques par semaine à environ 15 ou 16 autres personnes. »

Ainsi, quoique certains ne voient en Greenwich Village qu’un « sol pierreux », Kevin Sears a souligné les résultats de cette campagne. « Au début, nous pen-sions que Greenwich Village était loin

new York

de nous faire des amis. En fait, certains de ceux qui ont assisté à ces conférences sont également venus à la campagne d’évan-gélisation sur les prophéties, et quelques-uns d’entre eux ont aussi reçu le baptême. Nous avons ainsi pris conscience de la puissance du message de la santé. »

Ces conférences ont constitué un élément majeur de l’évangélisation, mais pas le seul : « Ceci prouve – et je crois que Dieu nous l’a bien montré – que si nous voulons évangéliser de la bonne manière, si nous voulons faire ce qu’on appelle un cycle d’évangélisation doublé d’un travail préparatoire (qui ne se limite pas à distribuer des prospectus et à inviter les gens aux réunions), nous devons nous impliquer dans la collec-tivité des mois à l’avance. Nous devons étudier avec les gens », a précisé Kevin.

Une formation en évangélisation : la clé pour moissonner des centaines d’âmes

« La méthode du Christ » touche des Dans le cercle : FORMATION EN ÉVANGÉLISATION : Kevin Sears discute du succès de la formation en évangé-lisation qui a précédé l’effort d’évangélisation NY13.Ci-dessus : SALLE COMBLE : Des milliers de personnes ont assisté à la clôture de l’événement NY13 au colisée « Mémorial des vétérans de Nassau », à Uniondale, à New York, le 29 juin 2013. À gauche : PRÊT POUR LE BAPTÊME : Ted N. C. Wilson, en chemise blanche, s’apprête à baptiser John MacKneil, lequel a assisté à la campagne d’évangélisation tenue par le président de la Conférence générale.

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John MacKneil, ancien résidant du quartier Greenwich Village, est retourné à l’église adventiste pour assister à la campagne d’évangélisation « L’Apoca-lypse : révélation de l’espoir » tenue par Ted Wilson. Il était au nombre de ceux que le pasteur Wilson a baptisés lors de la réunion de clôture du 29 juin, à Long Island. John MacKneil a été quelque peu impressionné par l’expérience.

« Se faire baptiser par un homme de Dieu, c’est quelque chose, a dit John MacKneil, se tenant à côté de Ted Wilson dans l’eau. Je désirais me faire baptiser ; je devais l’être. Je me sens tellement bien, tellement édifié. » John MacKneil et Ted Wilson ont dit que bientôt, le frère de John allait aussi se joindre à l’Église.

Bien que Greenwich Village ait été le « cœur » de l’effort d’évangélisation NY13, il était loin d’être le seul endroit où des efforts d’évangélisation se déroulaient. Dans le quartier de Harlem (Manhattan) – à environ 6 kilomètres au nord de l’église

de Tony Romeo, quartier diamétralement opposé à Greenwich Village – Ella Smith Simmons, une éducatrice chevronnée et vice-présidente de l’Église adventiste mondiale, a tenu une campagne d’évangé-lisation de quatre semaines.

Cette campagne intitulée « Votre vie compte » a commencé le sept juin au soir à l’église adventiste d’Éphèse, dans le centre de Harlem. Ce même jour, elle s’est adressée dès le matin aux membres d’église, dont beaucoup se sont impli-qués activement dans la campagne.

Ella Smith Simmons leur a dit que cette campagne d’évangélisation – se déroulant du samedi soir au mercredi soir – visait à répandre l’espoir à une époque où tout le monde a besoin d’en-couragement : « Jésus peut réconforter ceux qui, parmi nous, ont été brisés, a-t-elle lancé lors de sa méditation du matin. « Notre conscience peut être purifiée. Un seul peut nous débarrasser de notre culpabilité. »

Par ailleurs, une campagne d’évangé-lisation d’une semaine seulement –

largement annoncée, imprégnée de prières et présentée par un orateur venant de Séoul – a marqué l’effort d’évangélisation NY13 mené par des adventistes coréens-américains dans le secteur du grand New York. Au moins 50 personnes se sont inscrites à des études bibliques menant au baptême, ont dit les dirigeants adventistes locaux.

C’est le pasteur Kim Dae Sung, président de l’Union des fédérations co-réennes de Séoul, qui a tenu ces réunions, lesquelles ont débuté le 17 juin. Elles ont été adaptées à la culture des Coréens et présentées de manière à les toucher. Avant cette campagne, 10 jeunes adventistes de la République de Corée ont passé trois mois à New York pour préparer le terrain.

L’une de ces 10 missionnaires béné-voles dit que cette expérience à New York a changé sa vie. Sulgi Park, 21 ans, étudie en communications multiculturelles et anglaises à l’Université Sahmyook, à Séoul, un établissement adventiste. Ses trois mois en Amérique se sont terminés le 1er juillet, mais l’impact de son voyage restera toujours, a-t-elle dit.

« Cette expérience a totalement changé ma vie », a dit Sulgi, après avoir décrit les semaines où elle a donné des études bibliques à de jeunes adultes coréens-américains, et où elle les a orien-tés vers une plus grande participation dans l’Église. « Je veux maintenant être missionnaire toute ma vie. »

Cameron Bowen, pasteur des églises d’Elim et de Mt. Moriah de l’Union Atlantique, a soutenu aussi un secteur lors de l’effort d’évangélisation NY13 : « Je pense que NY13 n’est que le début de ce qui mérite d’être poursuivi, a-t-il dit dans une interview pour la revue Gleaner. L’une des choses qui m’enthousiasme au sujet du groupe de pasteurs avec lesquels je travaille, c’est la camaraderie authentique. J’ai aussi découvert que lorsque les églises travaillent de concert, les membres développent une plus grande passion pour un projet, parce que l’unité des dirigeants entraîne celle des membres. » Le pasteur Bowen a amené deux candi-dats au baptême et a aussi participé à la cérémonie baptismale. ■

Ci-dessus : BIENVENUE DANS LA CONGRÉGATION : Cinq personnes d’une même famille posent en compagnie de pasteurs adventistes, dont Ted Wilson, après leur baptême qui s’est déroulé lors de l’effort d’évangélisation NY13.À gauche : AU TOUR D’ELLA SMITH SIMMONS : Dans le cadre de NY13, Ella Smith Simmons, éducatrice et évangéliste chevronnée, a tenu une campagne d’évangélisation à l’église adventiste d’Éphèse, située dans le célèbre quartier de Harlem, à New York.

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a près les campagnes d’évangélisation de NY13, l’initiative « Opération métropoles » se tiendra dans des villes choisies par les 13 divisions de l’Église adventiste mondiale. Cette

initiative, laquelle se déroulera en automne 2013 et au printemps 2014, sera suivie de campagnes d’évangélisation qui se tiendront en 2014 dans 130 villes choisies par les unions. En outre, des pasteurs et des dirigeants laïques locaux de 500 fédérations, missions et champs feront des plans pour atteindre leurs villes avant la session de la Conférence générale (GC) qui se tiendra en 2015. On retrouve, au nombre de ces villes, Lagos (Nigeria), Moscou (Russie), Mexico (Mexique), Buenos Aires (Argentine), Hambourg (Allemagne), Sydney (Australie), Londres (Angleterre), et Mumbai (Inde). Tokyo et Manille ont déjà commencé leurs campagnes d’évangélisation.

Tokyo, JaponLa Division Asie-Pacifique Nord (NSD) a choisi Tokyo, une grande

ville dont la population s’élève à 13 millions d’habitants. Selon le pasteur SukHee Han, directeur des communications de la NSD, Tokyo est aussi l’une des villes les moins touchées par l’Évangile.

Du 7 septembre au 6 octobre 2013, il y aura sept campagnes d’évangélisation : quatre en japonais, une en chinois, une en coréen, et une en anglais et espagnol simultanément. Kwang Eui Hong, un prédicateur du réveil (NSD), Kwon JohnHaeng, coordinateur de l’évangélisation, et d’autres directeurs de

départements ont visité les églises à Tokyo pour prêter main-forte aux campagnes de réveil, à la formation, et aux séminaires.

« Jesus@Tokyo » est le slogan pour Tokyo 13. Norihiko Hanada, coordinateur de l’évangélisation de l’Union des fédérations du Japon, dit que 70 pour cent des adventistes japonais ont été conduits à l’Église par les membres de leur famille et par leurs amis. « Il est tout naturel que l’Union des fédérations du Japon mette l’accent sur son réseau de membres », explique-t-il. Les organisateurs de Tokyo 13 encouragent les membres à contacter les anciens parti-cipants de l’École biblique de vacances et des Explorateurs, ainsi que les personnes qu’ils ont rencontrées par le biais des projets HisHands et La tragédie des siècles. « L’évangélisation au Japon est très difficile, mais avec l’amour de Dieu, la grâce de Jésus-Christ, et la puissance du Saint-Esprit, rien n’est impossible », dit Masumi Shimada, président de l’Union des fédérations du Japon.

Manille, PhilippinesLa Division Asie-Pacifique Sud (SSD), de son côté, a choisi Manille.

Selon E. Douglas Venn, directeur de Mission adventiste de la SSD, il existe trois défis principaux à relever. Tout d’abord, il faut atteindre les masses. Le secteur métropolitain de Manille se compose de 16 villes qui totalisent plus de 11 millions d’habitants. « Ensuite, explique E. Douglas Venn, il sera difficile d’atteindre l’élite dans ce secteur. » Les 2 pour cent des dirigeants de haut niveau du gouvernement, de

l’industrie, de la finance, et du show-business du Manille métropolitain se trouvent à l’intérieur du district central des affaires de Manille.

Enfin, conclut-il, plus du tiers des pauvres du Manille métropoli-tain habitent dans les bidonvilles, lesquels sont en pleine expansion*. « Ces habitants doivent aussi entendre notre message. »

La SSD a établi un partenariat avec l’Union des fédérations du nord des Philippines pour soutenir l’administration, les pasteurs, et les membres de la Fédération du centre de Luzon et de la Fédération centre-sud de Luzon lors de la campagne, laquelle aura pour slogan « Hope for Metro Manila: iCARE » (« L’espoir pour Manille métropolitain : iCARE). Selon E. Venn, on met actuellement en œuvre une stratégie à trois volets.

Un style de vie intégré à l’évangélisation. Cette approche famille-à-famille utilise des « groupes de soutien », la prière d’inter-cession, la distribution du livre Le grand espoir et d’autres imprimés, des actes de bonté, et le service à la communauté. Actuellement, les groupes de soutien utilisent WIN !, un programme de wellness développé par John et Millie Youngberg, et Wes Youngberg.

Différentes initiatives au service des élites. Pour servir l’élite, on offrira, entre autres, des séminaires pour le couple, et des programmes de santé et de longévité. Des professionnels adventistes reçoivent actuelle-

ment une formation pour atteindre leurs pairs. Parmi les différents centres d’influence, il y aura des restaurants végétariens et des boutiques d’alimentation naturelle. En tout, dix nouveaux projets d’implantation d’église ont été financés par les fonds de la dîme extraordinaire de la GC.

Des initiatives pour atteindre les pauvres. On fait actuellement des plans pour fournir des programmes de formation profession-nelle, pour aider les gens à démarrer leur propre entreprise chez eux, pour donner des ateliers sur les moyens d’existence, et pour offrir des examens de dépistage médical et dentaire gratuits. Les jeunes et jeunes adultes adventistes contribueront à servir les pauvres grâce au programme Une année en mission de la SSD. ■

* http://www.futurarc.com/index.cfm/projects-2013/2013-manila-city-profile/.

Pour en découvrir davantage, consultez le site http://manila2014.org, www.thegreathope.asia ; suivez-les sur Facebook : OneYearInMissionSSD.

aprèS ?Et

À gauche : JESUS@TOKYO : Voici la carte promotionnelle pour l’initiative « Opération métropoles » à Tokyo, au Japon.À droite : CERCLE DE PRIÈRE : Les organisateurs de la campagne d’évangélisation Jesus@Tokyo prient lors d’une séance de planification.

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BILL KNOTT : Pasteur Wilson, le quartier Lower Manhattan de la ville de New York n’est certes pas l’endroit le plus facile pour l’évangélisation publique. Qu’est-ce qui vous a amené à consacrer une certaine période de temps à une campagne d’évangélisation qui présente la totalité de notre message ?TED WILSON : Il m’a presque semblé avoir reçu ce message du Seigneur. Quand on croit vraiment que le Seigneur nous a tous confié une mission, comment pourrait-on se borner à demander aux autres de faire ce que Dieu attend de chacun de nous ? Cependant, la prédication publique ne constitue qu’une facette de l’initiative « Opération métropoles ». L’Esprit de prophétie affirme clairement qu’au moyen de nombreux efforts variés – centres d’influence, églises, jeunes, service communautaire, médias, publi-cations, prédication – nous devons tous œuvrer de concert pour lancer une évangélisation soutenue dans nos grandes villes. Le rôle de l’évangélisation publique, c’est tout simplement de moissonner périodiquement le fruit de ces efforts essentiels. Tout en songeant aux besoins de la ville de New York, j’ai relu les conseils d’Ellen White sur cette ville, laquelle constitue le modèle, en quelque sorte, de l’évangélisation urbaine. New York est l’endroit de rêve pour initier l’effort mondial « Opération métropoles ». Chose intéressante, j’ai tenu en juin dernier une campagne d’évangéli-sation (d’une durée de trois semaines) dans l’église même où j’ai effectué mon premier stage de pasteur en 1971. Et, ce qui est plus remarquable encore, c’est que l’un des jeunes adultes qui a travaillé avec nous en 1971 est actuellement pasteur de cette église !

BILL KNOTT : L’évangélisation publique, qu’on appelle souvent « l’événement de la moisson », c’est l’occasion idéale de planter un drapeau dans le sol et de lancer

une nouvelle façon de faire les choses. Est-ce là l’une des idées que le leadership de l’Église avait en tête quant à NY13 (New York 2013) ?MARK FINLEY : NY13, c’est bien plus qu’un événement d’enver-gure. En fait, le leadership de l’Église le considère comme un processus – une façon étendue, durable d’atteindre les milieux urbains pour le Christ. C’est pourquoi les fédérations locales, l’Union Atlantique, la Division nord-américaine, et la Confé-rence générale se sont focalisées sur New York pendant plus d’une année. Prenez, par exemple, la campagne d’évangélisation du pasteur Wilson qui s’est tenue dans Lower Manhattan. Tout d’abord, en janvier dernier, nous nous sommes réunis tout un week-end à l’Institut d’enseignement supérieur Hunter pour stimuler les membres et former des groupes de prière. Des centaines de membres ont appris comment s’impliquer activement dans des petits groupes. Ils ont reçu une formation en évangélisation laïque et en témoignage personnel. Enfin, ils ont appris comment diriger des études bibliques. Plus tard, des adventistes ont fait de l’évangélisation par la santé à New York.

Bill Knott, éditeur exécutif de Adventist World, et Anthony Kent, directeur de l’Association pastorale de la Conférence

générale, s’entretiennent avec les pasteurs Ted Wilson et Mark Finley au sujet de l’implication des dirigeants dans le témoignage public.

Bill Knott

ted Wilson

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SeigneurS’appuYer

nos forces sur lede toutes

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Des jeunes se sont joints au programme. Comme vous le voyez, NY13 n’est pas une initiative ayant atteint son point culminant avec la campagne du pasteur Wilson, mais plutôt un programme transformateur visant à former les membres des églises locales et à les encourager à s’impliquer en partageant activement leur foi.

ANTHONY KENT : D’après les merveilleux résultats qui se sont produits dans la première phase de NY13, que peut-on, selon vous, reproduire dans d’autres villes ? Le programme « Opération métropoles » sera-t-il mis en œuvre partout tel qu’il est ? Les dirigeants adventistes dans d’autres villes devront-ils y aller de quelques ajustements pour satisfaire les besoins de leur région ?MARK FINLEY : « Opération métropoles » se fonde sur « cinq principes éternels ». Ces principes sont valables partout et toujours ; cependant, leurs applications spécifiques diffèrent selon chaque culture urbaine. Nous nous sommes demandés : « Qu’est-ce qui est éternel dans le temps ? Qu’est-ce qui est vrai partout ? » Ces questions ont débouché sur cinq principes

fondamentaux. 1) Les églises croissent lorsqu’elles sont ravivées spirituellement. Nous nous sommes donc focalisés sur la prière, l’étude de la Bible, et le renouveau spirituel. 2) Les églises croissent lorsque leurs membres reçoivent une formation et des outils en harmonie avec leurs dons. Les programmes de formation que nous offrons sont de nature à aider les croyants à utiliser leurs dons spirituels – en étudiant les Écritures avec les autres, en enseignant les lois de la santé, en bâtissant des familles solides, et en mettant sur pied des ministères de la prière. 3) Les églises qui ont un impact sur la collectivité sont celles qui s’y impliquent activement. Plus les membres d’église ont de contacts avec les habitants de leurs collectivités, plus ils gagnent d’âmes pour Jésus. 4) Les églises ont besoin de campagnes d’évangélisation pour moissonner les âmes. Les campagnes d’évangélisation se proposent de donner aux hommes et aux femmes l’occasion d’entendre directement la Parole de Dieu et de prendre la décision de suivre Jésus. 5) Les églises qui font des plans pour la moisson conservent ce qui a été moissonné. Il est clair que nous ne voulons pas immerger les gens pour les perdre ensuite. C’est pourquoi il faut poursuivre l’instruction après leur bap-tême. Pour que les églises croissent, il faut discipuler les nou-veaux croyants et cultiver leur foi. Tout ce que nous avons essayé dans NY13 et tout ce que nous tenterons dans le programme « Opération métropoles » découle de ces cinq principes.

BILL KNOTT : Ces cinq principes sont vrais pour chaque grande ville du monde, mais j’imagine que leurs appli-cations à Harare [au Zimbabwe] différeront quelque peu de celles de Manille [aux Philippines].TED WILSON : En fait, chaque grande ville du monde est un amalgame de nombreuses collectivités plus petites. Or, l’Église dépend de la connaissance et de la perspective des adventistes de ces plus petites collectivités pour savoir ce qui marchera le mieux dans leur région respective. Toutefois, il existe certaines pratiques spécifiques utiles partout. En d’autres termes, rien ne vaut la coopération pour faire grandir le royaume ! Une coopération étroite entre les membres spirituellement revitalisés, et entre les églises de ces villes conduira toujours plus d’âmes à Jésus. Chacune des unités administratives de l’Église – chaque fédération, union de fédérations, et division – dépend de la sagesse et du témoignage des congrégations locales. Pour amener des âmes à Jésus, la distribution de brochures et une campagne d’évangélisation ne suffisent pas ! Lors de NY13, nous avons vu différents ministères œuvrer de concert de façon remarquable. Nous avons vu des congrégations s’épauler dans cette œuvre qui consiste à moissonner. En juin dernier, la Fédération du Grand New York et celle du nord-est se sont rassemblées pour la pre-mière fois le dernier sabbat lors d’un camp-meeting combiné, et se sont focalisées sur la mission. Quelle énergie ! Vous auriez dû voir l’enthousiasme et le dynamisme qui se dégageaient des membres. NY13, coordonné par l’Union Atlantique, a apporté une dynamique spirituelle impressionnante dans une ville dont les besoins nécessitent précisément ce type de collaboration.

MarK Finley

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Seigneurde toutes

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ANTHONY KENT : Pasteur Wilson, vous avez eu tout un travail à faire ! Ce n’est pas une mince affaire que de monter sur une scène publique pour y proclamer le Christ et le message des trois anges. Devant une telle respon-sabilité, j’imagine le stress et la pression que vous avez dû ressentir. Qu’avez-vous fait pour obtenir du soutien ? Et que diriez-vous à d’autres évangélistes qui, parfois, se demandent si le jeu en vaut vraiment la chandelle ?TED WILSON : Jésus ne nous demande jamais quelque chose sans nous donner la grâce et la force de l’accomplir. Partout dans le monde, des évangélistes suivent l’exemple du Christ. L’Évangile nous dit que Jésus s’est entièrement consacré à son ministère de prédication et de guérison. Quand on accomplit la mission du Seigneur, on s’appuie sur lui totalement, car il a promis de nous accorder la sagesse au moment même où l’on en a besoin. On s’appuie aussi sur les experts à qui Dieu a accordé de l’expérience et de la vision. Qui de mieux peut-on souhaiter comme coordinateurs de campagne d’évangélisation que Mark Finley et Robert Costa ? Ces deux hommes ont fait des choses incroyables. En comparaison, mon travail était bien moins difficile ! Et que dire de l’importance du soutien des membres d’église ? Ces frères et sœurs ont soutenu la campagne de leur présence, soir après soir. Quand on prêche le message avec cette sorte d’encouragement, on se reconvertit et on renouvelle son énergie chaque soir !

BILL KNOTT : Dans ce que vous dites, j’entends un appel implicite aux dirigeants de chaque palier : « Dirigez par l’exemple, et prenez les devants ! »MARK FINLEY : Quand les dirigeants s’engagent corps et âme dans le témoignage public, ils envoient clairement le message que la mission est leur priorité suprême – que l’Église, c’est avant tout la mission. Beaucoup plus important que le nombre de personnes qui seront baptisées, c’est l’importance que pas-teurs et membres accordent à la mission. Cette focalisation va leur fournir de l’énergie pendant des années. Et il y a un autre aspect à ceci. L’Église adventiste a mis l’emphase sur le réveil et la réforme. Mais où mènent ce réveil, cette réforme ? À une vie de prière plus intense, à une étude plus profonde des Écritures, et, au bout du compte, à un désir ardent de gagner des âmes pour le Christ. « Opération métropoles » nous permet de détacher notre regard de nos personnes pour le reporter sur la mission du Christ envers les âmes perdues des villes. Nous atteignons ces âmes en développant des relations avec elles, en touchant leur vie et en satisfaisant leurs besoins, et ce, à travers un effort global généralisé pour partager l’Évangile avec elles. Les principes appliqués pour NY13 seront tout aussi valables – et tout aussi efficaces – à Tokyo, à Manille, à São Paulo, et à Moscou. Oui, en ce moment même, Dieu accomplit une œuvre spéciale pour les grandes métropoles du monde. C’est là un moment passionnant pour s’associer à sa mission. ■

Révéler le

Ellen G. White

caractère de DieuL’importance de vivre le message du Christ

Dieu choisit Israël pour révéler son nom [à l’humanité]. Il a voulu qu’il fût comme une source de salut pour le monde. C’est à lui qu’ont été confiés les oracles du ciel, la révélation de la volonté d’en haut.

Aux premiers jours d’Israël, les Gentils, par leurs mœurs dépravées, avaient perdu la connaissance de Dieu. « Ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, dit saint Paul, et ne lui ont point rendu grâces, mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur

cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. » (Rm 1.21)

Cependant, dans sa miséricorde, Dieu ne les a pas anéantis. Il voulait leur donner l’occasion de le connaître à nouveau par le peuple élu.

Par les enseignements qui se déga-geaient des sacrifices lévitiques, le Christ devait être exalté devant toutes les nations, et tous ceux qui se tourneraient vers lui posséderaient la vie. […]

La gloire de Dieu devait être révélée, sa Parole répandue, et le royaume du Christ établi dans le monde. Il fallait faire connaître le salut de Dieu aux cités du désert. Ce furent les disciples de Jésus qui se chargèrent d’accomplir l’œuvre que les chefs d’Israël avaient trahie.

Ce passage est tiré du livre Conquérants pacifiques (p. 15, 17). Les adventistes du 7e jour croient qu’Ellen G. White (1827-1915) a exercé le don de prophétie biblique pendant plus de 70 ans de ministère public.

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c ampagnes d’évangélisation d’envergure… Programmes par satellite atteignant des millions de

téléspectateurs… Efforts d’évangélisation à l’échelle urbaine… Toutes ces choses jouent, sans l’ombre d’un doute, un rôle puissant, remarquable, dans la mission de l’Église adventiste, laquelle consiste à répandre l’Évangile dans le monde. À travers ces efforts, le Saint-Esprit œuvre dans les cœurs et gagne de nombreuses âmes pour le royaume du Christ. Que Dieu soit loué pour cela ! Cependant, aller « dans le monde entier » pour atteindre les gens « là où ils sont » exige souvent une approche différente de ces événements de grande ampleur – par exemple, un entretien privé, ou de l’aide pratique aux nécessiteux.

Telle est le principe de Happy Hand – une boutique d’articles d’occasion installée dans un local faisant 220 mètres carrés. Happy Hand a été établie en mai 2012 en plein cœur de Copenhague, capitale du Danemark. Cette boutique est loin de se limiter à la vente de vêtements usagés. En fait, elle change des vies et fait naître l’espérance dans le cœur de centaines de personnes de cette collectivité et d’ailleurs.

Plus qu’une boutique d’articles d’occasion

Par son décor attrayant, sa marchan-dise de haute qualité et – surprise ! – ses chandeliers en cristal, Happy Hand se

On offre gratuitement aux intéressés une Bible et d’autres imprimés. Dehors, on peut lire sur l’enseigne « Boutique Happy Hand de l’Église adventiste du septième jour ». Ainsi, tout le monde sait clairement quelle confession soutient la boutique.

« Grâce à cette boutique, nos pasteurs et nos membres d’église ont l’occasion d’entrer en contact avec des gens, de les inviter à différents événements et à nos campagnes d’évangélisation, dit Anne-May Müller. Happy Hand nous permet de développer et de cultiver des relations avec les gens de la collectivité. »

L’atmosphère agréable de la boutique n’est pas le fruit du hasard. Pour faire les choses de la bonne manière, le comité

V I E A D V E N T I S T E

rit de l’image stéréotype des magasins d’articles d’occasion. Cependant, ses attraits ne se limitent pas à son look remarquable et à ses articles de seconde main de qualité supérieure. Les clients disent que c’est plutôt l’atmosphère paisible et spirituelle de la boutique, et le personnel attentionné qui les attirent.

Anne-May Müller, directrice du Ministère de la famille de l’Union danoise, et bénévole chez Happy Hand : « Les clients qui viennent à la boutique disent : “Il y a une atmosphère de paix ici.” Souvent, nous nous asseyons, discutons, et prions même ensemble. Mais lors du lancement de ce projet, nous étions loin de nous douter que les gens se montreraient aussi disposés à discuter de sujets spirituels. »

Des chaises confortables et des petites tables disposées de façon stratégique agrémentent les lieux. On sert des tisanes, des boissons froides, des fruits, des biscuits. Les murs sont tapissés de plaques sur lesquelles on peut lire des textes bibliques et des citations encourageantes. Les clients disposent de papier et de stylos pour écrire leurs requêtes de prière qu’ils peuvent ensuite glisser dans une petite boîte juste à côté. Ceux qui désirent un entretien privé avec le pasteur disposent d’une petite pièce en retrait, meublée d’une table et de deux chaises. Le pasteur vient une fois par semaine, soit « le jour du pasteur ». Un poster annonce ce service, et ceux qui le souhaitent peuvent prendre rendez-vous.

Sandra Blackmer

HappYHand :

En haut : UNE VÉRITABLE RUCHE : Située au centre-ville, la boutique attire une clientèle nombreuse. Encadré : HAPPY HAND : La boutique d’articles d’occasion dirigée par l’église adventiste se situe en plein cœur de Copenhague, capitale du Danemark.

bien plus qu’une boutique !

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V I E A D V E N T I S T E

n’a rien négligé. Il a eu recours aux services d’un professionnel en marketing.

« Il nous a aidés à trouver une image de marque s’harmonisant à notre nom, à notre mission, explique Anne-May Müller. Il s’est occupé des moindres détails pour qu’elle ait un impact sur les membres d’église, le public, et les principaux bénévoles de ce projet. Ensuite, nous avons rénové le local. Si vous aviez vu dans quel état il était lors de notre première visite ! Aujourd’hui, il a fière allure avec ses ma-gnifiques chandeliers et ses meubles. Les clients ont à leur disposition des chaises et des canapés. C’est là une partie impor-tante du projet. Nous voulons que cette boutique soit pour eux un endroit où ils peuvent se reposer, faire une pause, trouver la paix. Dans nos conversations avec eux, nous nous sommes rendu compte qu’ils veulent parler, qu’ils désirent que l’on prie pour eux – même à Copenhague, toute postmoderne et sécularisée qu’elle soit…

« Nous voulons que la boutique Happy Hand soit à la hauteur de son nom. C’est pourquoi nous nous efforçons d’en faire un endroit agréable, un endroit où l’on sème le bonheur. Chez Happy Hand, la joie est au rendez-vous parce qu’on a la capacité d’aider les autres. »

L’équipe organise aussi de nombreuses activités communautaires et des programmes en lien avec la boutique : réunions de prière hebdomadaires, études bibliques, mini-concerts, tutorat pour les écoliers, séminaires (consolidation du mariage, éducation des enfants, création et évolution), etc.

« À Copenhague, la collectivité est multiculturelle, dit Anne-May Müller. Nous avons beaucoup d’immigrants. Un grand nombre de parents manquent d’outils pour aider leurs enfants à faire leurs devoirs. Par conséquent, tous les mar-dis, des enfants âgés de 10 à 15 ans peuvent venir profiter de notre programme de tutorat dirigé par de jeunes étudiants universitaires et quelques professeurs. »

« Nous offrons également depuis peu des séminaires (donnés par de jeunes psy-chologues) sur la gestion de la dépression, de l’anxiété, de la colère – et d’autres problèmes du genre. Comme vous le voyez, Happy Hand, c’est bien plus qu’une

boutique ! Elle nous aide à entrer en contact avec la collectivité et à organiser toutes sortes de projets. Grâce à elle, je crois que nous entrons davantage en contact avec les gens que la plupart des autres Églises au Danemark. »

Un mélange de bénévolesAu nombre des 30 bénévoles qui

s’occupent de la boutique, on trouve des ados, des personnes âgées de 70, voire 80 ans. Environ un tiers d’entre eux ne sont pas adventistes. Anne-May Müller dit qu’un autre tiers, ce sont des membres d’église inactifs ou marginaux. Cette diversité, explique-t-elle, est à la fois quelque chose de positif et un défi.

« Pas toujours facile d’aider ces adventistes conservateurs, ces membres d’église marginaux, et ces non-adven-tistes à travailler ensemble de façon positive… Je vous assure que c’est tout un défi ! Il faut faire preuve de beaucoup d’attention et d’amour pour que les choses tournent rond. Mais notre unité dans la mission nous aide à bien travail-ler ensemble », ajoute-t-elle.

« Ce mélange constitue une excellente occasion d’établir des relations avec ceux qui ne sont pas de l’Église et de discuter de choses spirituelles. Quand nous avons ouvert la boutique, certaines personnes sont entrées et ont dit : “Quelle belle bou-tique ! Est-ce que je peux travailler ici ?”

Comme nous manquions de bénévoles adventistes, nous avons accepté. Ceci nous a donné l’occasion de connaître des gens et de travailler avec eux. »

Anne-May Müller dit qu’une femme qui venait rarement à l’église a commencé à travailler toutes les semaines à Happy Hand. Aujourd’hui, elle vient à l’église presque tous les sabbats.

« Je ne pense pas que quelqu’un lui ait demandé pourquoi elle ne venait pas à l’église. Aujourd’hui, elle sent enfin qu’elle fait partie de la mission de l’Église grâce à sa participation à ce projet. Ce que nous faisons lui permet de s’identifier à son Église. »

Comment ça marche ?Les articles vendus dans la boutique

sont des dons de membres d’église et d’autres personnes de la collectivité. Contrairement aux autres magasins d’ar-ticles d’occasion (soutenus par d’autres confessions) dont les profits alimentent les budgets de leurs Églises respectives, l’argent recueilli par Happy Hand finance les missions internationales et locales. Par exemple, Happy Hand verse à l’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA) des fonds destinés à des projets tels que des logements pour les réfugiés au Burundi, et le forage de puits dans des régions privées d’eau. Au niveau local, l’équipe nourrit et vêt les sans-abri.

Ci-dessus : UN LOOK VRAIMENT SUPER : Grâce à son décor attrayant, à sa marchandise de qualité, et à ses chandeliers en cristal, la boutique Happy Hand se rit de l’image sté-réotype que l’on a d’une boutique d’articles d’occasion. À gauche : UN PETIT EN-CAS : À Happy Hand, on offre des tisanes, des boissons froides, de même que des fruits et des biscuits.

24 Adventist World | Octobre 2013

Page 25: Aw french 2013 1010

« Nous ne pouvons inviter les sans-abri à notre boutique parce qu’il est difficile d’y gérer une soupe populaire, d’autant plus que nous ne disposons pas d’une cuisine adéquate, observe Anne-May Müller. Nous empruntons plutôt une camionnette d’ADRA et la remplissons de vêtements chauds. Nous bourrons des sacs de fruits frais (oranges, pommes, etc.), de barres de granola, de boissons. Nous incluons également des articles de toilette : brosse à dent, denti-frice, shampoing, désodorisant, et autres articles du genre. Ensuite, nous distri-buons le tout aux refuges. Il y a un refuge pour les femmes – principalement des prostituées, des toxicomanes, des alcoo-liques. À notre arrivée, celles qui veulent quelque chose sortent et se dirigent vers la camionnette. Elles sont tellement heureuses de nous voir ! Nous nous rendons ensuite au refuge des hommes. »

De temps à autre, Anne-May Müller amène avec elle ses quatre jeunes fils. Cette

expérience, dit-elle, les transforme, et constitue une formation précieuse en

vue d’une vie de service.« Ils aiment vraiment ça,

Sandra Blackmer est rédactrice adjointe de Adventist World.

Il y a cent ans, Ellen White lança une idée missionnaire novatrice : l’établissement de « centres d’influence »1 dans chaque ville. Ces centres permettraient aux membres d’église de se mettre en rapport avec leurs collectivités. Ils serviraient de bases urbaines à partir desquelles serait appliquée la méthode du Christ pour tou-cher les cœurs : se mêler aux êtres humains pour leur faire du bien, leur témoigner de la sympathie, les soulager, gagner leur confiance, et les inviter à suivre Jésus2. Elle écrivit : « Dans les grandes villes, [certaines] personnes […] ne viendront pas aux réunions3. »

La boutique Happy Hand, à Copenhague, en est un bon exemple. Cette boutique fait partie d’un réseau de centres d’in-fluence urbains – soutenu par le Bureau de Mission adventiste – en pleine expansion. Ces centres ont un réel impact sur des collectivités du monde entier4. Ils répandent l’amour de Jésus de façon holistique, pratique, et servent leurs semblables physiquement, mentalement, socialement, et spirituellement.

dit-elle. Ils sont ravis de voir des sourires éclairer leurs visages, de voir combien ils sont heureux de recevoir quelque chose, ne serait-ce qu’un chapeau. » Les rési-dants des refuges sont enchantés de voir les enfants. Beaucoup d’entre eux sont parents, ajoute Anne-May Müller, mais ne voient que rarement leurs enfants.

« Ils me remercient d’amener les gar-çons, d’autant plus que mes enfants n’ont pas peur d’eux. »

Une fenêtre, deux visionsEn songeant à Happy Hand, Anne-

May Müller dit qu’une métaphore lui vient à l’esprit. Il s’agit d’une fenêtre par laquelle « les gens peuvent jeter un coup d’œil dans l’église et voir qu’il s’y trouve des gens heureux, que nous ne sommes pas bizarres, tout compte fait, et qu’ils n’ont rien à craindre de nous. Happy Hand veut aussi être une fenêtre par laquelle l’église regarde à quoi ressemble le monde du « dehors », et ce que signifie être un chrétien adventiste qui accomplit sa mission dans le monde, dans le pays où il se trouve. »

Votre église se sent-elle appelée à ce

type de ministère dans sa collectivité ? Si oui, doute-t-elle de ses chances de réussir ? Anne-May Müller lui conseille de « faire le saut ».

« Les gens ont vraiment besoin des autres, ils aspirent à des relations authen-tiques, et espèrent trouver des personnes authentiques qui les aiment sincèrement.

« Après tout, c’est notre mission, c’est ce que nous sommes appelés à faire. » ■

Quelque 2 500 adventistes adorent Dieu chaque sabbat au Danemark, sur une population totale de 5,6 millions d’habitants. De cette population, environ 1 million de personnes résident dans le Grand Copenhague.

Pour plus d’information sur Happy Hand, envoyez un courriel à Berit Elkjaer ([email protected]) ou à Anne-May Müller ([email protected]).

Les bases d’un miniStère HoliStique

Gary Krause

Gary Krause est le directeur de Mission adventiste.

Par eux, des gens viennent à Jésus et à l’Église adventiste. Ellen White y voyait des restaurants végétariens, des dispensaires, des programmes sur le style de vie, et des réunions de petit groupe. Aujourd’hui, les centres d’influence peuvent aussi offrir un service de tutorat, des consultations, des soins de santé, des activités pour les jeunes, l’enseignement de l’anglais (langue seconde) – bref, tout ce permet d’entrer en communication avec les gens et d’aider la collectivité.

Les centres d’influence traduisent, à coup sûr, la vérité en action.

Pour plus d’information sur les centres d’influence, visitez le site www.MissiontotheCities.org.1 Ellen G.White, Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 169.2 White, Le ministère de la guérison, p. 118.3 White, Le ministère évangélique, p. 355.4 De nombreux centres, mais pas tous, portent le nom de LifeHope Centers (Centres espoir & vie).

opération métropoleS

Octobre 2013 | Adventist World 25

Page 26: Aw french 2013 1010

L A B I B L E R É P O N D

Les listes les plus importantes

des bénédictions et des malédictions

de l’alliance se trouvent dans Lévitique 26 et Deutéro-

nome 28. Comme ces bénédictions et malédictions s’associent directement à l’alliance contractée par Dieu avec le peuple d’Israël, il faut donc les inter-

préter dans ce contexte.

1. Bénédictions de l’alliance. Une alliance, c’est un enga-gement mutuel pris entre deux personnes ou deux groupes. Dans le cas d’Israël, Dieu prit l’initiative et Israël répondit par un serment de loyauté. L’alliance est une métaphore biblique courante utilisée pour décrire la relation de Dieu avec son peuple. Ce type de relation se fonde sur des promesses et une confiance mutuelle. En outre, il inclut des obligations et des responsabilités. L’alliance s’enracinait dans la bonté et l’amour de Dieu manifestés par la délivrance d’Israël de la servitude égyptienne (Ex 20.1). En réponse à la bonté que Dieu leur avait manifestée, les Israélites entrèrent dans une relation d’alliance avec lui, et s’engagèrent à lui rester fidèles. Dieu leur promit de les bénir (fécondité des Israélites, pays, bétail, victoire sur leurs ennemis, prospérité) en tant que partenaires de l’alliance (Dt 28.1-14). Comme toutes les bénédictions de l’alliance découlaient de la bénédiction initiale, c’est-à-dire leur sortie de l’Égypte, elles s’enchâssaient dans leur expérience quoti-dienne. Cette alliance s’enracinait dans une promesse divine fondamentale : « Je marcherai au milieu de vous, je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. » (Lv 26.12, LSG) Les Israélites s’engagèrent envers le Créateur en tant que Dieu de l’alliance unique, exclusif, et envers la préservation de l’ordre religieux et social établi par lui à travers la loi de l’alliance. Ils devaient vivre à l’intérieur de la sphère de la bénédiction divine.

2. Malédictions de l’alliance. Puisque l’alliance implique la volonté d’entrer dans une relation, la possibilité d’affaiblir ou de briser carrément cette relation existe toujours. En dressant la liste des malédictions de l’alliance (stérilité, victoires de leurs ennemis, maladies, perte du pays, exil), Dieu reconnaissait que les humains pouvaient mettre un terme à l’alliance. Les consé-quences d’une telle décision portent le nom de malédictions, lesquelles montrent clairement que Dieu n’ignore pas ce que

nous, partenaires de son alliance, faisons. Il se préoccupe suffisamment de nous pour répondre ou réagir directement (Lv 26.21). Dieu, à coup sûr, nous prend au sérieux !

Les malédictions ont aussi un effet dissuasif. Dieu souligne les conséquences funestes qu’entraîne la violation de l’alliance pour nous décourager de la briser. Notre qualité de vie est radicalement affectée lorsque la relation d’alliance est rompue. D’un point de vue positif, nous pourrions dire que la liste des malédictions motive les humains à rester fidèles à l’alliance.

Finalement, les malédictions font partie de l’action disci-plinaire de Dieu contre la désobéissance (26.14,18,27). Dieu ne nous abandonne pas facilement.

3. Bénédictions et malédictions de l’alliance. La juxta-position des bénédictions et des malédictions dans la relation d’alliance présuppose un ordre cosmique. Le monde biblique, tout comme le nôtre, a été modelé par les bénédictions et les malédictions. Les bénédictions sont vécues dans la sphère de l’alliance, et les malédictions, dans celle du péché en dehors de la relation d’alliance. La paix et le repos ne sont disponibles que dans le Seigneur de l’alliance, dans l’ordre du monde qu’il a établi. Théologiquement parlant, les malédictions confirment qu’en dehors d’une relation d’alliance avec le Sauveur, nous sommes en proie à l’agitation intérieure, au chaos ; l’ombre de la mort nous enveloppe à travers les échecs et la souffrance. L’appel de Dieu à chercher ses bénédictions et à éviter les malédictions est un moyen musclé de nous exhorter à choisir la vie plutôt que la mort (Dt 30.19).

Le conflit entre les bénédictions et les malédictions cessera un jour. Dieu promit aux Israélites que même s’ils brisaient l’alliance, il resterait fidèle, lui, à l’alliance et à ses promesses de salut. Le pardon est toujours disponible pour ceux qui rompent l’alliance (Lv 26.40-45). Dieu prit, en Christ, la malé-diction sur lui, et nous en affranchit (Ga 3.13). Par conséquent, nous pouvons nous réjouir de ce qu’un jour, « il n’y aura plus de malédiction » (Ap 22.3, NBS). ■

Ángel manuel rodríguez était directeur de l’Institut de recherche biblique avant sa retraite.

Bénédictions malédictions

etComment faut-il interpréter les listes de

bénédictions et de malédictions dans la Bible ?

Ne nous donnent-elles pas l’impression que c’est par crainte

que nous servons Dieu ?

26 Adventist World | Octobre 2013

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É T U D E B I B L I Q U E

Ce mois-ci, nous allons débuter une série d’études bibliques sur les sept églises de l’Apocalypse. Aux jours de Jean, les messages à ces églises s’appliquaient à

elles dans des conditions spécifiques. Bien entendu, il y avait bien plus que sept congrégations chrétiennes locales à cette époque. Les sept congrégations mentionnées furent choisies dans un but précis. Dans les générations futures, le message destiné à chacune d’elle s’appliquerait à l’Église chrétienne d’une manière particulière. Ces sept églises représentent l’Église chrétienne dans sa continuité historique, depuis Éphèse, la première église, jusqu’à Laodicée, la dernière.

Dans cette série de courtes études bibliques, nous nous pencherons sur ce que le Saint-Esprit essaie de nous dire dans ces passages des Écritures. En effet, on y trouve de précieuses vérités à l’égard de notre propre vie spirituelle.

1 Qui décrit-on dans Apocalypse 1.12-17 ? Lisez Apocalypse 1.18-20. Quelles paroles d’encourage-ment Jésus adresse-t-il à chacune des sept églises ?Jésus encourage son peuple par ces paroles d’espérance : « Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier » (v.17,18, LSG). Le Christ éternel promet d’être avec son peuple dans chaque génération. Il n’est pas un « propriétaire absent » ; il est au milieu de son peuple. Comme le dit ce vieux cantique, « À l’ins-tant précis où j’ai besoin de lui, Jésus est là, tout près de moi. »

2 Lisez Apocalypse 2.1. Que fait Jésus ? Qui sont les étoiles qu’il tient dans sa main, et que représentent les sept chandeliers d’or ? Voir Apocalypse 1.20.L’Église de Jésus ne doit rien craindre. Le Seigneur est avec elle, la tient dans sa main, et marche au milieu d’elle. Malgré les énormes défis qui se dressent devant elle, l’Église peut faire face à l’avenir avec confiance, car elle est en sûreté dans sa main.

3 Lisez Apocalypse 2.2, 3. Quelles louanges le Christ adresse-t-il à l’église d’Éphèse ?Le mot « Éphèse » signifie « désirable ». Ces premiers chrétiens travaillaient pour le Seigneur jusqu’à l’épuisement. Ils persé-véraient en dépit d’écrasantes difficultés. Ils tenaient bon au sein de la persécution et protégeaient l’église contre les fausses doctrines. Ils haïssaient « les œuvres des Nicolaïtes » (v. 6) – des hérétiques radicaux qui enseignaient que la débauche est l’expression de l’amour et que l’obéissance à la loi n’est pas nécessaire. En plus de leur droiture en matière de doctrine, les chrétiens d’Éphèse étaient animés d’un esprit missionnaire.

4 Lisez Apocalypse 2.4. Qu’est-ce qui, dans l’église d’Éphèse, préoccupait le Christ ?Malheureusement, les croyants d’Éphèse avaient perdu leur premier amour. Ils plaçaient le devoir devant la piété. Ce qu’ils faisaient pour le Christ était devenu plus important que ce qu’ils étaient en Christ. Ils travaillaient tellement pour Jésus qu’ils en oubliaient de connaître Jésus.

5 Lisez Apocalypse 2.5. Quel conseil Jésus leur donna-t-il pour remédier à la situation ?Jésus conseilla à ces membres d’église de faire trois choses : se souvenir, se repentir, et revenir à leur conduite première.

Que faire quand vous perdez votre premier amour, quand votre expérience chrétienne est privée d’enthousiasme ? Que faire quand, coincé dans le formalisme, vous ne faites qu’agir machinalement ? Souvenez-vous du temps où votre cœur brûlait d’amour pour Jésus. Ensuite, repentez-vous, et revenez à ce que vous faisiez aux premiers jours de votre expérience chrétienne. Il faut, comme au début, passer du temps avec Jésus par l’étude de la Bible et la prière. Faites passer la piété avant le devoir ! Placez l’« être » avant le « faire », parce que ce que vous êtes en Christ importe davantage que ce que vous faites pour Christ. On peut « faire » sans « être », mais on ne pourra jamais « être » sans « faire ».

6 Chacun des avertissements aux sept églises se termine par l’expression « Que celui qui a des oreilles entende » (Ap 2.7, LSG). Selon vous, pourquoi Jésus termine-t-il ses instructions de cette manière ?

7 Pourquoi Jésus désirait-il que les chrétiens d’Éphèse triomphent ? Quelle promesse fit-il aux vainqueurs ?L’Église du Nouveau Testament était remplie de gens profon-dément engagés envers Jésus. Elle grandissait et s’épanouissait dans son amour et sa grâce. Le Christ remplissait le cœur de ses membres et transformait leur vie. Mais avec le temps, le devoir prit le dessus sur la piété. Le travail pour l’Église l’emporta sur le culte du Christ vivant. À travers les siècles retentit cet appel solennel : le christianisme, c’est avant tout connaître Jésus pro-fondément, intimement, et personnellement. ■

Mark A. Finley Éphèsede l’Apocalypse :

Les sept églises

Octobre 2013 | Adventist World 27

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serait venu lui fermer les yeux. Je l’encou-rage – et lui dis que je suis heureuse qu’il n’en ait pas été ainsi.

J’aime beaucoup ma mère. Elle est ma meilleure amie. Nous avons partagé de nombreuses expériences spirituelles per-sonnelles. Maman, c’est une femme avec qui je peux rire un bon coup, une femme douce, une femme en or. Parfois, je me dis : J’espère ne jamais la perdre ! Elle m’est si précieuse, comme à tant d’autres…

Le jour où Maman s’endormira dans les bras du Seigneur, je veux lire ce dernier paragraphe encore et encore. J’ai l’espé-rance qu’il saura me consoler.

Sylvia Renz décrit notre foi et notre espérance en termes merveilleux. Je vous remercie beaucoup d’avoir publié cet article !

Waltraud Rühling-HuberAutriche

Raviver la flamme du réveilDans le numéro de janvier 2013 de Adven-tist World, j’ai lu l’article d’Alejo Aguilar intitulé « Raviver la flamme du réveil ». On y voit une photo du sanatorium de Battle Creek alors qu’un incendie le

Seigneur, que veux-tu que je fasse ?L’article intitulé « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? », de Gerald A. Klingbeil, (juillet 2013) a ravivé mon esprit au chapitre de l’implication dans le champ missionnaire du nord-est du Brésil. Parfois, nous pensons que nous sommes seuls, bien que ce ne soit pas le cas. Les conseils donnés dans cet article m’apparaissent judicieux.

Je suis heureuse de recevoir votre revue tous les mois. Chacun des articles est une source de joie ! Puisse le Seigneur vous garder et bénir votre travail.

Edjane Brito Barra de São Miguel, Paraiba, Brésil

Elsa, doux chantre de la FinlandeL’article intitulé « Des plans pour une œuvre plus vaste » (juillet 2013), où David Trim traite des pionniers adven-tistes transeuropéens, m’a enchantée. Je

me dois, cependant, de signaler une erreur dans le nom de la femme évangéliste finlandaise. Il s’agit d’Elsa Luukkanen. Comme vous le voyez,

son prénom est Elsa, et non Else. Cette femme était une évangéliste extraor-dinaire en Finlande. Même si on ne la mentionne que dans une seule phrase de l’article, on a mis sa photo, et j’en suis très heureuse. L’histoire d’Elsa Luukkanen est incroyable ! On peut la découvrir dans le livre intitulé Elsa, Sweet Singer of Finland (Elsa, doux chantre de la Finlande).

Marita McLinWenatchee, Washington, États-Unis

Plus fort que la mortJ’ai lu le dernier paragraphe de l’article « Un amour plus fort que la mort » de Sylvia Renz (juillet 2013) trois fois ! Sa consolation m’a arraché des larmes. Oui, Sylvia, au sein de cette terrible épreuve, vous avez vrai-ment trouvé la consolation. Je vous crois !

Ma mère a 89 ans. Elle me dit souvent qu’elle croyait que la nuit qui vient de passer aurait été sa dernière, que Dieu

Courrier

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Parfois, nous pensons que nous sommes seuls, bien que ce ne soit pas le cas. –Edjane Brito, Barra de São Miguel, Paraiba, Brésil

Notre église a été détruite lors du séisme de janvier 2010. Nous ne pouvons pour-suivre la reconstruction par manque de fonds. Nous sommes plus de 400 membres adorant Dieu sous une tente. Veuillez joindre vos prières aux nôtres pour que nous puissions bientôt recueil-lir l’argent nécessaire pour terminer la reconstruction.

Un membre d’église, Haïti

Merci beaucoup d’avoir prié pour ma famille. Nous avons reçu d’abondantes bénédictions et des réponses à nos prières. Priez maintenant pour la santé de ma sœur, et pour qu’elle réussisse ses examens.

Frank, États-Unis

S’il vous plaît, priez pour mon ami. On l’a jeté en prison bien qu’il soit innocent. Priez pour sa libération et pour que le nom de Dieu soit glorifié.

Linda, Guatemala

Priez pour moi, s’il vous plaît. Ma foi vacille actuellement. Je sens que quelque chose me sépare de Dieu et me rend inca-pable de croire en la prière. Priez Dieu de m’accepter et de m’aider.

Joshua, Kenya

D E S I D É E S À P A R T A G E R

LOUANGEPrièrew

28 Adventist World | Octobre 2013

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Courrier – Faites-nous parvenir vos lettres à : [email protected]. Rédigez votre lettre clairement et tenez-vous en à l’essentiel, 100 mots maximum. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article et la date de publication. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays d’où vous nous écrivez. Au besoin, les lettres seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute d’espace.

ravage en 1902. L’article et la photo ont réellement touché mon cœur et m’ont amené à me demander si mon pays et mon église locale se laissent diriger par le Saint-Esprit. Il est vrai que « Dieu nous rappelle que ce qui importe le plus – en dépit de toutes ces choses – c’est de per-mettre au Saint-Esprit de réaligner notre vie avec les valeurs bibliques […] ».

J’en suis venu à comprendre qu’il me faut prier davantage et jeûner plus souvent pour qu’un réveil et une réforme s’opèrent dans mon cœur, mon église, et mon pays. Nous devrions tous tenir compte de l’avertissement : examiner nos propres églises avant qu’elles ne soient la proie des flammes !

Je remercie Dieu sincèrement de me donner une revue aussi merveilleuse que Adventist World.

LalrodingaMyaungmya, Myanmar

1. Débarrassez votre cœur de la haine (Mt 5.43-48).2. Débarrassez votre esprit des inquiétudes (Mt 6.25-34).3. Vivez simplement (Mt 6.19-21).4. Soyez plus généreux (Mt 5.42).5. N’attendez pas de récompense (Mt 6.2).

– Soumis par Joe Cobb, Greenwood, Mississippi, États-Unis

Mille mercis au personnel de Adventist World pour ses prières en ma faveur. J’avais envoyé une requête de prière pour l’obtention d’une bourse d’études en avril 2007, bourse que je n’ai pas obtenue. Dieu y est allé par un autre chemin pour que je puisse étudier quand même à l’Université Bugema et y décrocher mon bac. C’est en juillet 2012, après cinq années d’attente, que j’ai enfin obtenu une bourse d’études complète

me permettant de poursuivre une maîtrise à l’Université de Westminster, à Londres. Je terminerai ce diplôme dans deux mois. Après une attente un peu plus longue que prévue, ma prière a été exaucée. Loué soit Dieu !

Samuel Buol, (actuellement à Londres) Soudan du Sud

Les chiens ont 300 millions de cellules olfactives, soit 50 fois plus que les humains. De plus, leur nez s’étend depuis la truffe jusqu’au fond de la gorge, ce qui leur donne une zone olfactive 40 fois plus grande que celle des humains.

Source : Smithsonian

M I L L I o n S300

commandements

bonheurdu5

C e n t r e a d v e n t i S t e d e r e C h e r C h e d e l ’ u n i v e r S i t é a n d r e w S

Prière & louange – Soyez bref et concis, 50 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes. Faites-nous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées par courriel : [email protected] ; par fax : 1-301-680-6638 ; ou par la poste : Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 U.S.A.

Un monde de découvertes à travers la BibleDieu nous parle par sa Parole. Joignez-vous à d’autres croyants (de plus de 180 pays) qui lisent un chapitre de la Bible chaque jour. Pour télécharger le calendrier de lectures bibliques quotidiennes, visitez le site www.RevivedbyHisWord.org, ou inscrivez-vous pour recevoir le chapitre quotidien de la Bible par courriel. Pour vous joindre à cette initiative, commencez ici :

1er NOVEMBRE 2013 • Psaumes 86

Ravivés par sa Parole

Je désire que vous priiez pour moi. Je ne vais pas bien. Je me sens attaqué spirituel-lement, et je cherche un emploi depuis longtemps.

Ekpendu, Nigeria

Octobre 2013 | Adventist World 29

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John Byington, un pionnier de l’Église adventiste, naquit le 8 octobre 1798. Fils d’un prédicateur méthodiste, il s’impliqua

dans le ministère laïque pendant plusieurs années. Il décida de quitter l’Église méthodique épiscopale le jour où elle s’opposa à ses

activités anti-esclavagistes. Il se joignit à l’Église méthodiste wesleyenne et contribua à la construction d’une église et d’un presbytère à Morley, dans l’État de New York.

En 1852, John Byington tomba sur un exemplaire de la revue Advent Review and Sabbath Herald. En lisant les articles traitant du sabbat du 7e jour, il fut persuadé que ce jour devait être sanctifié. En 1858, James et Ellen White invitèrent John Byington à Battle Creek. C’est là que James White, J. N. Andrews, et John Byington firent des plans pour la croissance du mouvement adventiste. En 1863, John accepta de devenir le premier président de l’Église adventiste du septième jour nouvellement organisée.

Étant le plus âgé de tous les membres du jeune mouvement, John Byington était affectueusement surnommé « le père Byington ». Il servit fidèlement et généreusement la cause qu’il aimait jusqu’à sa mort en 1887.

Les bananes sont riches en potassium, un minéral qui aide à ajuster les niveaux de sodium dans notre corps. Ainsi, une banane par jour (doublée d’un programme d’exercice raisonnable) peut diminuer la tension artérielle, prévenir l’obstruction artérielle, et réduire le risque de crise cardiaque et d’AVC.

RÉPONSE : Cette photo a été prise à Oshkosh, dans le Wisconsin, aux États-Unis, lors du Camp international des Explorateurs de 2009. Un baptême s’est déroulé le sabbat après-midi. Il a donné l’occasion aux Explorateurs de faire une démonstration publique de leur foi en Christ. Des Explos de plus de 100 pays ont participé à cet événement en 2009. Un autre camp des Explorateurs est prévu à Oshkosh pour août 2014.

Il y a ans215

Source : Département de l’Agriculture des États-Unis*En livres par personne par an (2011)

P h o t o : C o u r t o i S i e d u e l l e n G . w h i t e e S t a t e

D E S I D É E S À P A R T A G E R

joURbAnAnE par

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30 Adventist World | Octobre 2013

D’oùvient cetteph to ?

Brésil 122* (55,3 kg)

Russie 88 (39,9 kg)

Mexique 76 (34,4 kg)

Égypte 70 (31,7 kg)

Union européenne 70 (31,7 kg)

Les plus grands consom-mateurs de sucre raffiné à l’échelle mondiale :

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Page 31: Aw french 2013 1010

D I T E S - L E E N M O T S . . .5O

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« Oui, je viens bientôt... »Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète.

ÉditeurAdventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur.

Éditeur exécutif et rédacteur en chefBill Knott

Éditeur adjoint Claude Richli

Directeur international de la publication Chun, Pyung Duk

Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley-Hardy ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique

Comité de coordination de Adventist World Lee, Jairyong, président ; Akeri Suzuki ; Kenneth Osborn ; Guimo Sung ; Chun, Pyung Duk ; Han, Suk Hee

Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis)Lael Caesar, Gerald A. Klingbeil (rédacteurs en chef adjoints), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi, Mark A. Kellner, Kimberly Luste Maran

Rédacteurs basés à Séoul, Corée Chun, Pyung Duk ; Chun, Jung Kwon ; Park, Jae Man

Rédacteur en ligne Carlos Medley

Gestionnaire des opérationsMerle Poirier

Rédacteur extraordinaire Mark A. Finley

Conseiller principalE. Edward Zinke

Directrice des finances Rachel J. Child

Adjointe à la rédaction Marvene Thorpe-Baptiste

Conseil de gestionJairyong Lee, president ; Bill Knott, secrétaire ; P. D. Chun, Karnik Doukmetzian, Suk Hee Han, Kenneth Osborn, Juan Prestol, Claude Richli, Akeri Suzuki, D’office : Robert Lemon, G. T. Ng, Ted N. C. Wilson

Direction artistique et graphismeJeff Dever, Brett Meliti

Consultants Ted N. C. Wilson, Robert E. Lemon, G. T. Ng, Guillermo E. Biaggi, Lowell C. Cooper, Daniel R. Jackson, Geoffrey Mbwana, Armando Miranda, Pardon K. Mwansa, Michael L. Ryan, Blasious M. Ruguri, Benjamin D. Schoun, Ella S. Simmons, Alberto C. Gulfan Jr., Erton Köhler, Jairyong Lee, Israel Leito, John Rathinaraj, Paul S. Ratsara, Barry Oliver, Bruno Vertallier, Gilbert Wari, Bertil A. Wiklander

Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638

Courriel : [email protected] Web : www.adventistworld.org

Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe).

Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultané-ment dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Autriche et États-Unis d’Amérique.

Vol. 9, nº 10

texte biblique ... préféré■ « Ta vie se lèvera plus brillante que le midi, les ténèbres seront comme le matin, tu seras confiant, […] tu te coucheras en sécurité. » (Jb 11.17,18, NBS) L’histoire de Job me rappelle que mon créateur prend soin de moi.

– Matias, Buenos Aires, Argentine

■ « Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » (Ap 21.4) Le plan de Dieu pour sauver l’humanité réussira.

– Enock, Bangui, République centrafricaine

■ Quand j’ai de la difficulté à choisir entre ce qui est populaire et la volonté divine, tout ce qu’il me faut, c’est d’entendre Dieu me dire : « Je connais, moi, les plans que je prépare à votre intention » (Jr 29.11, NBS). Ce texte m’aide chaque fois à choisir la volonté de Dieu.

– Jade, Cagayan de Oro City, Philippines

■ Mon texte biblique préféré se trouve dans Josué 3.5 : « Sanctifiez-vous, car demain l’Éternel accomplira des prodiges au milieu de vous. » Dieu a déjà accompli cette promesse auparavant. Je désire qu’il accomplisse des prodiges dans nos vies aujourd’hui.

– Cynthia, Entre Rios, Argentine

La prochaine fois, nous vous invitons à nous parler, en 50 mots ou moins, de votre personnage biblique préféré. Envoyez-nous votre commentaire à [email protected]. Inscrivez dans la ligne Objet : « Dites-le en 50 mots… ».

Octobre 2013 | Adventist World 31

Brésil 122* (55,3 kg)

Russie 88 (39,9 kg)

Mexique 76 (34,4 kg)

Égypte 70 (31,7 kg)

Union européenne 70 (31,7 kg)

Page 32: Aw french 2013 1010

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