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Février 2014 StormCo : un AU PREMIER PLAN De l espoir pour une vie meilleure Voir page 21 Revue internationale des adventistes du septième jour concept missionnaire révolutionnaire

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Adventist world, french, love, God

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Fév r ier 2014

StormCo :un

A U P R E M I E R P L A N De l’espoir pour une vie meilleure

Voir page 21

R e v u e i n t e r n a t i o n a l e d e s a d v e n t i s t e s d u s e p t i è m e j o u r

concept missionnaire révolutionnaire

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Mensuel publié par la Conférence générale des adventistes du septième jour et imprimé par Review and Herald, à Hagerstown, au Maryland, à l’usage de l’Église adventiste du septième jour.

www.adventistworld.orgDisponible en ligne en 12 langues

E N C O U V E R T U R E

16 StormCo : un concept

missionnaire révolutionnaireSandra BlackmerTout le monde sait quand les adven-tistes arrivent en ville.

8 P E R S P E C T I V E M O N D I A L E

Un appel prophétique urgent Ted N. C. Wilson Tirer le maximum du message que nous

avons reçu.

14 C R O Y A N C E S F O N D A M E N T A L E S

Une rencontre qui change tout Frauke Gyuroka Pour vivre le christianisme, il faut en rencontrer

l’Auteur.

21 A U P R E M I E R P L A N

De l’espoir pour une vie meilleure Sandra Blackmer En Australie, la compagnie Sanitarium Health and

Wellbeing ne se limite pas aux aliments naturels.

24 L ’ A D V E N T I S M E : S O N H I S T O I R E

Une œuvre missionnaire hors du commun

Michael Sokupa Une Église dont le fondement est fait de sacrifice

et de travail acharné.

D É P A R T E M E N T S

Fév r ier 2014

COUVERTURE : L’AMOUR EN ACTION : Dans l’outback australien, cette jeune femme, membre de l’équipe missionnaire de StormCo, s’occupe des enfants avec amour.P H O T O : L a r r y B L a c k m e r

3 R A P P O R T M O N D I A L

3 Nouvelles en bref 6 Reportage 10 Histoires GLOW

11 S A N T É

L’immunité : diminue-t-elle avec l’âge ?

26 L A B I B L E R É P O N D

Remplie à ras bord

27 É T U D E B I B L I Q U E

Sardes : leçons pour le temps de la fin

28 D E S I D É E S À P A R T A G E R

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R A P P O R T M O N D i A l

D É P A R T E M E N T S

Suite en page 4

■ Moses Boursalian – Arménien, fabricant de peignes, et réfugié d’Antioche – foula le sol de Chypre il y a 100 ans. Il ne s’agissait pas d’un missionnaire typique. Sa famille et lui furent les premiers adventistes à s’établir sur l’île, et ils y prêchèrent l’Évangile à travers leur vie.

Ce n’est qu’en 1932 que les premiers missionnaires officiels vinrent à Chypre : Robert Greaves, un pasteur à la retraite, et sa femme. Les Greaves avaient quitté l’Afrique pour l’Amérique du Nord en raison de problèmes de santé. Au cours de leur rétablissement, ils se sentirent appelés à faire autre chose. Ils décidèrent donc de déménager tout d’abord en Turquie, puis en Grèce, et enfin, à Chypre.

Le sabbat 26 octobre 2013, plus de 150 membres et amis de l’Église ad-ventiste à Chypre se sont réunis à Nicosie pour commémorer le centenaire de l’arrivée de l’adventisme sur l’île. Moses Elmadjian, le membre d’église le plus âgé et petit-fils de Moses Boursalian, a raconté différentes histoires témoignant de la direction divine. Enfants, jeunes et vieux ont été captivés en voyant l’un des peignes en os de chameau que son grand-père avait fabriqués. Certains des souvenirs les plus lointains de Moses Elmadjian remontent au temps où, petit garçon, il allait chez les Greaves : « C’était un petit coin du paradis sur la terre. L’atmosphère y était très spéciale. »

Branislav Mirilov, président de l’Église adventiste à Chypre, le pasteur, un ouvrier biblique et deux anciens pasteurs ont, à tour de rôle, commenté les progrès les plus récents de l’œuvre de Dieu sur l’île. Un terrain a été acheté au centre de Nicosie. Entre juin et novembre 2013, 14 personnes

Ce qui importe pour le ciel

CÉLÉBRATION DU CENTENAIRE : Des membres de l’Église adventiste à Chypre et des invités spéciaux se sont rassemblés pour marquer le 100e anniversaire de l’arrivée de l’adventisme sur cette île méditerranéenne.

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les adventistes commémorentÀ Chypre,

1eur centenaire

La personne qu’il importe le plus d’aider, c’est celle qui se trouve directement devant vous.

L’une des conséquences imprévues de l’accroissement des efforts philanthropiques

et gouvernementaux pour contrer la pauvreté, la maladie, et la souffrance de cette planète, c’est que des individus peuvent en venir à croire que leur contribution personnelle dans le service au nom de Jésus n’est ni importante, ni particulière-ment nécessaire.

Après tout, dit (ou pense) le croyant, que peuvent apporter mes quelques heures ou dollars à des causes bien mieux servies par des campagnes financées par l’argent des contribuables ou la générosité des milliardaires charitables de ce monde ? En comparaison du financement gouvernemental ou des contributions largement médiatisées de Google, d’IBM ou de l’UNESCO, mon aide est plus insignifiante encore que les pites de la veuve.

Ami lecteur, remarquez cependant que Jésus loua et la veuve et son obole (Lc 21.1-4) à cause de la valeur morale de son don, et non de la valeur financière de sa petite (en apparence) contribution. L’intention du cœur a une valeur infiniment plus grande pour le ciel que les pièces ou les billets qui se retrouvent dans le plateau d’offrandes, ou dans l’enveloppe d’une campagne de bienfaisance. Car, voyez-vous, selon l’évaluation divine, le simple verre d’eau offert au nom du Christ (Mt 10.42) vient juste derrière le sang de Jésus versé pour nous.

Les adventistes jouissent d’une histoire longue et édifiante de service au nom de Jésus. Plus que toute autre confession, ils ont construit des hôpitaux, creusé des puits, établi des écoles, et nourri des enfants dans le monde entier depuis plus d’un siècle. Je ne sais combien de millions ont été hébergés, nourris, et guéris grâce à des actes de « bienveillance désintéressée », comme Ellen White les appelle souvent – des actes accomplis par motif de fidélité envers le Christ.

Ceci dit, même si l’Église adventiste donne et sert à l’échelle internationale, cela n’enlève rien à la valeur morale essentielle et intrinsèque d’un croyant prenant une pelle, servant un bol de porridge, ou réconfortant un enfant livré à lui-même. Tandis que vous lisez l’article de couverture de ce mois-ci, « StormCo : un concept missionnaire révolution-

naire », demandez à Dieu la sagesse d’utiliser votre temps et vos talents

qui, s’ils passent inaperçus, n’en demeurent pas moins inesti-mables pour Jésus et pour les plus petits d’entre ses frères.

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ont été baptisées. Un club des Explora-teurs a été établi récemment, de même que des ministères pour les étudiants et différents groupes nationaux sur l’île. – Un reportage d’Audrey Andersson, tedNEWS

Des étudiants en ingénierie apportent leur aide par le biais de projets mondiaux

■ « Au cours de son ministère terrestre, le Christ se servit beaucoup de ses mains – d’abord dans l’atelier du charpentier, puis à travers son ministère de guérison », dit Wagner Kuhn, professeur de missiologie et d’études interculturelles à l’Université Andrews. « Si nous nous formons pour une quelconque profession, ce n’est pas seulement pour gagner notre vie, mais aussi pour servir la cause du Christ. »

Au cours de l’été 2013, Boon-Chai Ng, professeur d’ingénierie, et des étudiants se sont envolés à destination de Singapour, dans le cadre d’un voyage d’étude. Sur place, ils ont consacré béné-volement leur temps et leurs capacités à la rénovation d’un passage pour piéton de l’église locale.

Il ne s’agit pas du premier projet du genre où professeurs et élèves œuvrent de concert. Par exemple, dans le cadre de leur projet senior en 2012, Adam Shull et Spencer Groff, étudiants en ingénierie, et Hyun Kwon, professeur d’ingénierie, ont mis sur pied un système mobile de traitement d’eau pour les missionnaires. Ils ont choisi ce projet parce que maints organismes tels que Maranatha, ADRA, la Croix-Rouge américaine, et l’Organi-sation mondiale de la santé envoient des employés et des bénévoles dans des pays dépourvus d’approvisionnement adé-quat en eau potable. Ce système mobile de traitement d’eau peut fournir suffi-samment d’eau potable à 30 personnes pendant 30 jours.

Hyun Kwon : « Nos étudiants et nous-mêmes choisissons des projets et

rie durables, fournis clé en main.Boon-Chai Ng : « Notre partenariat

avec Ingénieurs sans frontières nous aidera à poursuivre notre mission de service et à satisfaire les besoins de nos semblables. »

Le projet ISF de l’Université Andrews procurera des ressources de base telles que l’eau ou l’électricité à des pays sous-développés.

George Agoki, président du Départe-ment d’ingénierie et de sciences informa-tiques : « Les apôtres imitaient le Christ. Paul, par exemple, était faiseur de tentes. À ce métier qui lui servait de gagne-pain, il associait toujours sa mission. »

Grâce aux projets étudiants, aux recherches, et aux programmes tels qu’ISF, on peut satisfaire les besoins individuels en eau, en installations sanitaires, en électricité/énergie, et en technologie.

« Les “faiseurs de tentes” constituent une partie intégrale de la mission de Dieu, dit Wagner Kuhn. Toutes les occasions devraient être saisies, tous les efforts devraient être soutenus afin que l’Évangile soit témoigné, vécu, et prêché à autant de gens et dans autant de pays que possible. »– Un reportage de Rachel Boothby, coordinatrice des inscriptions de STEM, Université Andrews, dans un reportage depuis Berrien Springs, au Michigan

Grâce à « Opération métropoles », l’Église aux îles Samoa grandit de 15 pour cent

■ Les îles Samoa, pays aux mille églises, ont la religion à cœur. Ces églises aussi somptueuses que des palais éclipsent tout autre bâtiment. Aux Samoa, environ 98 pour cent de la population se dit chrétienne.

Même la devise nationale des Samoa est religieuse – Fa’avae i le Atua Samoa (Puisse Dieu être le fondement des Samoa). Cependant, une telle saturation religieuse rend l’évangélisation difficile. Si on ajoute à cela le changement récent du pays vers le côté occidental de la ligne

menons des recherches ayant un impact sur la société. C’est passionnant ! L’ingé-nierie a pour objectif d’améliorer la vie de nos semblables. C’est ce que je fais et enseigne. »

Dans le labo de Hyun Kwon, l’équipe de recherche travaille actuellement au développement d’un biosenseur. Ce type de technologie est utile pour diagnostiquer des maladies sur place, ce qui pourrait accélérer la rapidité du traitement. Les chercheurs désirent mettre au point un système mobile et bon marché, afin de le rendre accessible aux pays sous-développés.

Dû à son intérêt et à son implication envers les collectivités défavorisées, le Département d’ingénierie et de sciences informatiques a commencé à mettre en œuvre une branche d’Ingénieurs sans frontières (ISF). ISF, un organisme à but non lucratif, travaille avec des programmes de développement pilotés par les collectivités locales de par le monde pour créer des projets d’ingénie-

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RÉPARATION : Lors d’un voyage d’étude aux Philippines, des étudiants en ingénierie de l’Université Andrews se sont joints aux gens du pays pour réparer un passage pour piéton d’une église du secteur.

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de changement de date et son impact sur le culte du sabbat, il y a fort à craindre que l’Église adventiste aux Samoa ait à lutter pour se développer et se distinguer.

Dans ce contexte, les plus de 1 000 baptêmes qui ont eu lieu le 3 novembre 2013, à la fin de la campagne d’évangé-lisation « Le dernier Empire », tiennent du miracle. Au total, 1 440 personnes ont été baptisées à la Mission Samoa-Tokelau (STM) en 2013. Ce chiffre comprend les baptêmes résultant des réunions de réveil précédant la campagne, et ceux de la campagne elle-même.

Il s’agit là d’une augmentation de plus de 15 pour cent de l’effectif de la mission, ce dernier se chiffrant à 9 427 membres à la fin de 2012.

Uili Solofa, président de la STM : « Cette campagne d’évangélisation a été une bénédiction pour nous, et une occa-sion extraordinaire de témoigner pour le Seigneur. Mais par-dessus tout, elle est venue à nous en réponse à la période la plus difficile [la ligne de changement de date]. Nous avons été bénis de l’avoir dans notre pays. »

Des quatre villes choisies dans le cadre de l’initiative « Opération métropoles » de la Division Pacifique Sud (SPD), Apia a été la dernière. Mais au lieu de se

Uili Solofa : « C’est la première fois que nous utilisons la liaison satellite Internet, et (autant que je sache) nous sommes la première de toutes les Églises aux Samoa à diriger un programme comme celui-ci. Cette campagne d’évan-gélisation unique en son genre a soulevé l’enthousiasme de nos membres. »

Avec les défis auxquels l’Église fait face ici, un tel enthousiasme n’a rien d’éton-nant ! Bien utilisé, il a entraîné d’excel-lents résultats, non par hasard, mais grâce aux efforts incessants et à la prière.

« [La prière a constitué] la clé du pro-gramme, a dit Uili Solofa. Les membres d’église qui travaillaient en ville se réunissaient sur le site de la campagne à l’heure du déjeuner pour prier ensemble. »

À six heures tous les matins, Sione Ausage, secrétaire général de la STM, a emmené Jean-Noël Adeline à un site de diffusion différent pour la prière. À l’église de Fasitootai, des membres ont parfois tenu une vigile de minuit à 6 heures. Pendant la vigile, ils ont prié par groupe en se relayant toutes les heures. Des équipes de suivi ont été formées, et des membres ont jeûné. En outre, des réu-nions de réveil ont été organisées avant le début de cette campagne d’évangélisation.

La STM sait fort bien que tout ne fait que commencer. Certains des nouveaux convertis subissent la pression de leurs familles et de leurs villages.

Uili Solofa : « Le plus grand défi qu’il nous faut relever maintenant, c’est de nous occuper de ces nouveaux croyants. Nous devons les aider et les intégrer pleinement dans la vie de l’église. »

À cet égard, trois nouvelles églises ont été établies pour satisfaire les besoins des nouveaux convertis, tels que Salome. Celle-ci a partagé son témoignage lors de la dernière soirée de la campagne : « Jésus ne nous a pas appelés des Fidji seulement pour travailler, mais aussi pour voir la vérité. Nous avons été baptisés ce matin et attendons avec impatience de servir le Seigneur au sein de l’Église adventiste. »– Jarrod Stackelroth, RECORD

focaliser uniquement sur Apia, la STM a tiré le maximum de cette campagne en la diffusant, grâce à Living Ministry Media, sur 23 sites autour des îles d’Upolu, de Savaii, et des Samoa américaines.

La réunion principale s’est tenue dans l’édifice moderne Tui Atua Tupua Tamasese Efi, ou environ 500 personnes sont venues chaque soir. Le dernier sab-bat, les programmes et les baptêmes se sont déroulés à l’église de Lalovaea, dans l’enceinte de la STM.

Chester Kuma, directeur associé du Ministère de la santé de la SPD, a donné des conférences sur la santé, où il a abor-dé les maladies épidémiques imputables au style de vie moderne des Samoa. Y ont assisté, entre autres, des dignitaires du gouvernement et des professionnels de la santé. Ensuite, Jean-Noël Adeline a présenté la prophétie adventiste. Ses pré-sentations ont été traduites en samoan.

Au cours de la dernière réunion, beaucoup ont répondu à l’appel au baptême – jeunes et vieux, professionnels et ouvriers agricoles, certains provenant de contextes religieux, et d’autres, non.

Cet événement a été qualifié d’histo-rique tant pour le nombre de baptêmes que le nombre de sites diffusant simulta-nément le même message.

NOUVEAUX CONVERTIS : Ici, on aperçoit Selelimalelei, le grand chef du village de Lufilufi, lors de son baptême sur le site Fusi Saoluafata/Vailoa Anoamaa. C’est ce site de diffusion qui a récolté le plus de visiteurs non adventistes lors de la campagne d’évangélisation « Le dernier Empire », lancée en octobre 2013, dans le cadre de l’initiative « Opération métropoles ».

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échec, et devenir une source de bénédic-tions à la gloire de Dieu.

« Votre prière collective ou indivi-duelle devrait être : “Ô Seigneur, bénis-moi et élargis mon territoire !” Réclamez la bénédiction de Dieu non pour un gain personnel, mais pour l’expansion de son œuvre et pour sa gloire. »

Joyce Bortey, une adventiste d’un district local de l’église adventiste d’Accra : « Mon cœur est rempli d’une immense joie ! Jamais je n’oublierai ce culte du sabbat. »

« Le service était merveilleux, et le sermon, édifiant. La diffusion nationale en direct a mis en lumière le Christ et l’Église au Ghana », a dit Rose, une autre adventiste, dans un texto adressé à l’équipe des communications de l’Église.

L’Église a aussi profité de l’occasion pour décerner des prix à des membres dont les services consacrés ont contribué à la croissance et au développement de l’Église au Ghana. De leur nombre, figuraient notamment Matthew Bediako, ancien secrétaire exécutif de la Conférence générale ; Andrews Ewoo ; et madame Evelyn Boateng. Emmanuel Kwesi Anyimadu, greffier du Parlement du Ghana, a aussi reçu un prix en raison

fice, vos efforts incessants, et que nous vous encourageons à continuer de faire de votre mieux pour l’humanité. »

Samuel Adama Larmie, président de l’Union des fédérations du Ghana, a donné toute la gloire à Dieu pour la croissance de l’Église, et pour son sou-tien alors qu’elle s’efforce de toucher des vies au Ghana.

Samuel Adama Larmie : « Grâce à une seule brochure et à une seule personne – Francis Dolphijn – l’Église adventiste au Ghana compte maintenant plus de 700 000 membres, plus de 600 écoles depuis le niveau primaire jusqu’au niveau universitaire, et 25 établissements de santé au service de tous les Ghanéens. Quel Dieu puissant nous servons ! »

Delbert Baker, vice-président de la Conférence générale et orateur invité pour le service, a exhorté les membres à voir au-delà de leur souffrance, des obs-tacles, des circonstances, et à s’efforcer de construire sur le fondement de ceux qui les ont précédés.

L’histoire de Jaebets (1 Ch 4, LSG), a-t-il souligné, contient une leçon de persévérance : on peut franchir n’importe quel obstacle, endurer n’importe quelle souffrance, surmonter n’importe quel

Agitant des mouchoirs blancs et chantant des cantiques de louange, plus de 20 000

adventistes du Ghana ont clos par un service d’actions de grâces une année d’activités commémorant le 125e anniversaire de l’adventisme dans ce pays. Cet événement, lequel s’est tenu le 7 décembre 2013 au stade d’Accra, avait pour thème « Proclamer et vivre le christianisme ».

Dans un service de culte diffusé en direct dans tout le pays, John Dramani Mahama, président du Ghana – dont le discours a été lu par Julius Debrah, ministre régional du Grand Accra – a félicité l’Église pour sa contribution au développement socioéconomique du pays, particulièrement en matière d’édu-cation et d’établissements de santé au service de tous, sans discrimination.

John Dramani Mahama : « L’Église adventiste au Ghana soutient vraiment les Ghanéens, où qu’ils aient besoin d’aide. C’est là l’essence même du christianisme – atteindre les gens qui souffrent et faire renaître l’espoir dans le cœur de ceux qui, manifestement, sont en butte à des situations désespérées. Sachez que nous apprécions votre sacri-

Solace Asafo-Hlordzi, directrice des communications de l’Union des fédérations du Ghana, dans un reportage depuis Accra, au Ghana

P H O T O S : T u r L S O N O c r a N

célèbrent le 125e anniversaire

Au Ghana, les adventistes

Un important rassemblement au stade d’Accra couronne une année commémorative

de l’adventisme dans ce pays

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de son excellente représentation de l’Église dans son service envers la nation.

Des dirigeants d’autres confessions, y compris catholique et musulmane, ont assisté au service et loué l’œuvre adven-tiste au Ghana.

Plus tôt cette semaine, Alhassan Mumuni, un membre musulman du Parlement du Ghana, a dit que s’il était en vie, c’était grâce aux soins qu’il a reçus dans un hôpital adventiste en 2012.

Alhassan Mumuni : « En novembre 2012, je suis tombé gravement malade. On m’a amené d’urgence à l’Hôpital Tamale Teaching. Malheureusement, on n’a pu m’y recevoir, faute de lits. À

gélisation par les médias, le message adventiste est diffusé chaque semaine sur 48 stations de radio et quatre chaînes de télévision.

L’Église a également eu un impact socioéconomique grâce à ses écoles, ses hôpitaux, et les services humanitaires d’ADRA/Ghana. Elle gère plus de 600 écoles primaires, 14 écoles secondaires, trois écoles de soins infirmiers, et un institut d’enseignement supérieur, lequel est situé à Asokore. L’Université adventiste Valley View est la première université privée au Ghana accréditée par le gouvernement.

Enfin, l’Église adventiste au Ghana gère 13 hôpitaux, 12 cliniques, et une pharmacie. En plus de dispenser des soins médicaux, elle forme aussi du personnel en soins médicaux dans ses deux établissements de formation en soins infirmiers, et offre, à l’échelle nationale, de l’éducation préventive en matière de santé.

Le service d’actions de grâces a marqué la dernière occasion où l’Église au Ghana s’est rencontrée à titre d’entité administrative unique. En effet, depuis janvier 2014, elle compte deux unions de fédérations. ■

ce moment-là, l’hôpital était en pleine expansion. C’est alors, M. le Président, qu’on m’a transporté le plus rapidement possible à l’hôpital adventiste Commu-nity. Aujourd’hui, je peux dire que je dois ma vie aux adventistes. »

Ce qui est remarquable des débuts de l’adventisme au Ghana, c’est que tandis que d’autres Églises pénétraient dans ce pays par le biais d’activités missionnaires, le message adventiste, lui, y est entré au moyen des imprimés. En 1888, Francis Dolphijn, un Ghanéen, tomba sur un tract le long de la côte d’Apam, dans la région centrale. Il le lut et embrassa l’adventisme.

En 1894, soit six ans après que Francis Dolphijn ait découvert le message adventiste, Edward L. Sanford et Karl G. Rudolph arrivèrent à Apam en tant que premiers missionnaires adventistes. En 1895, la Conférence générale envoya un autre groupe de missionnaires dirigé par Dudley U. Hale, à la Côte du Cap, alors siège officiel de l’Église en Afrique de l’Ouest.

Les quatre premiers baptêmes eurent lieu en 1897. Aujourd’hui, on compte au Ghana près de 1 million de membres, en incluant les enfants. Grâce à l’évan-

ORATEUR INVITÉ : Delbert Baker, vice-président de l’Église adventiste mondiale, s’adresse à son auditoire lors du 125e anniversaire de l’arrivée du mouvement adventiste au Ghana.

En haut, à gauche : UNE FOULE EN PLEINE CÉLÉBRATION : On aperçoit ici une partie de l’imposante congrégation adventiste au stade d’Accra, au Ghana, dans le cadre du 125e anniversaire de l’Église adventiste au Ghana. Ci-dessus : L’HEURE EST À LA JOIE : Le sabbat, des adventistes jubilaient lors de la réunion du sabbat marquant le 125e anniversaire de l’adventisme au Ghana. En haut, à droite : MATTHEW BEDIAKO HONORÉ : Delbert Baker, vice-président de la Conférence générale, décerne un prix à Matthew A. Bediako, un adventiste ghanéen qui, avant sa retraite, était secrétaire de l’Église mondiale. Elizabeth Bediako, sa femme, suit de près la cérémonie.

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P E R S P E C T I V E M O N D I A L E

appelVoici la première partie d’une version abrégée du message « Un appel prophé-tique urgent : un message du président de la Conférence générale ». La seconde partie paraîtra en mars 2014, dans cette même rubrique. L’intégralité du texte et la vidéo de ce message peuvent être consultées sur le site suivant : http://adventistreview.org/an-urgent-prophetic-calling.

Mes frères et sœurs en Christ, en tant que président de la Conférence générale, je suis

rempli de confiance en sachant que l’Église est entre les mains de Dieu – son fondateur, son dirigeant, et sa vraie tête. Il a continuellement guidé ce mouvement par le passé, le soutient à chaque instant aujourd’hui, et le guidera avec puissance demain, éternellement. Par sa providence, il a suscité cette Église pour une mission unique, et ne manquera certes pas de l’élever à la destinée pour laquelle le Christ l’a créée.

Qu’est-donc l’Église adventiste ? Rien qu’une autre confession sur l’échiquier des différents mouvements religieux ? Loin de là ! Elle est un mouvement prophétique s’accompagnant d’un appel prophétique urgent. Le Seigneur l’a sus-citée en tant que mouvement du temps de la fin – un mouvement doté d’un dessein, d’un message, et d’une mission du temps de la fin pour le monde entier.

En tant que tel, l’Église n’est pas à l’abri des difficultés. Bien au contraire ! Je parlerai franchement de ceci dans le prochain article de cette rubrique. Mais au sein même des difficultés, le Saint-Esprit travaille avec puissance, et le triomphe ultime de l’Église est certain.

L’Église : le corps du ChristDans Matthieu 16.18 (NBS), Jésus

dit : « Je construirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévau-dront pas contre elle. » Cette Église n’est pas une sorte d’organisation bureau-cratique humaine forgée par l’homme, comme certains voudraient nous le faire croire. Le Sauveur déclare qu’il a bâti son Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle.

Dans 1 Corinthiens 12, l’Église est

avec vous quelques faits étonnants : en 1863, on comptait, à l’échelle mondiale, un adventiste sur 356 000 personnes. Aujourd’hui, on en compte un sur un peu moins de 400 personnes ! Il a fallu 107 ans à cette Église pour atteindre son pre-mier million de membres. Aujourd’hui, nous baptisons un million de personnes chaque année. Près de 25 millions de personnes fréquentent nos plus de 70 000 églises dans plus de 200 pays. Le Saint-Esprit agit de façon remarquable.

Réveil et réformeCes dernières années, nous avons

mis l’accent sur le réveil, la réforme, et la mission. Par « réveil », nous entendons un réveil spirituel quotidien dans le cœur et l’esprit de chacun de nous ; par « réforme », un engagement spirituel profond à faire la volonté de Dieu, et l’alignement quotidien de notre vie dans ses moindres détails pour plaire à Jésus. La réforme se produit lorsque jour après jour, nous abandonnons notre volonté à la sienne. Il nous accorde alors une compréhension plus large de la mission qu’il nous confie en tant qu’individus et en tant qu’Église.

Avons-nous besoin d’un réveil et d’une réforme ? Ne s’agit-il, au fond, que d’un autre programme de notre Église ? Ellen White, la messagère du Seigneur, ne laisse planer aucun doute à ce pro-pos : « Le plus grand et le plus urgent de nos besoins, c’est celui d’un réveil de la véritable piété parmi nous. Notre pre-mier souci devrait être de le rechercher.

décrite comme étant le corps du Christ ; dans Éphesiens 5, elle est l’épouse du Christ ; dans 1 Pierre 2, la maison du Christ ; et dans 1 Pierre 2.9 (LSG), « une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis ».

Triompher des puissances de l’enfer

Christ tient son Église dans ses mains. Elle est sa forteresse, sa cité de refuge sur une planète en rébellion. Elle est une lampe dans les ténèbres, un phare dans la nuit, et une lumière sur le sentier obscur de la vie. Dans Conqué-rants pacifiques, nous lisons : « À travers les siècles de persécutions, de luttes et de ténèbres, Dieu a soutenu cette Église. Pas un nuage n’est venu l’assombrir qu’il n’y ait pourvu. Pas une seule force ennemie ne s’est élevée pour combattre son œuvre qu’il ne l’ait prévue. Tout s’est déroulé comme il l’avait prédit. Il n’a pas abandonné son Église à elle-même ; mais par de nombreuses prophéties, il lui a annoncé ce qui arriverait ; et ce que son Esprit avait inspiré à ses prophètes s’est réalisé. Tous ses desseins s’accom-pliront. Sa loi est à la base de son trône, aucune puissance mauvaise ne saurait la détruire. La vérité est inspirée et gardée par Dieu ; elle triomphera de tous les obstacles1. »

Dans ces heures-clés de l’histoire de la terre, nous constatons que la vérité divine triomphe des puissances du mal et voyons clairement que le Christ dirige son Église. Permettez-moi de partager

Ted N. C. Wilson

1 È R E PA R T I EUn

Dieu guide son Égliseprophétique urgent

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Il convient de déployer les efforts les plus vigoureux pour obtenir la bénédiction du Seigneur, non parce que Dieu ne serait pas désireux de nous l’accorder, mais parce que nous ne sommes pas prêts à la recevoir. Notre Père céleste est plus disposé à communiquer son Esprit à ceux qui le lui demandent que des parents terrestres ne le sont de donner de bonnes choses à leurs enfants. Mais c’est à nous de remplir les conditions sur la base desquelles Dieu a promis d’accorder

sa bénédiction, par une confession de nos péchés accompagnée d’humiliation, de repentance et de prière fervente. Un réveil ne peut être conçu que comme une réponse à la prière2. »

Un cœur qui soupireSans la puissance divine, surnaturelle,

l’œuvre de Dieu ne pourra s’achever de notre vivant, et ne se terminera certai-nement pas dans ce monde. Nous ne sommes vraiment pas de taille à affron-ter les puissances du mal. Je soupire après l’effusion du Saint-Esprit dans ma propre vie, et plus que toute autre chose, après l’effusion de l’Esprit dans toute sa plénitude, en vue de l’achèvement de l’œuvre de Dieu ici-bas. Alors, Jésus reviendra. Notre besoin le plus grand, le plus urgent, le plus pressant, c’est l’effu-sion du Saint-Esprit.

Voulez-vous vous joindre à moi, aux autres dirigeants, et aux membres d’église du monde entier pour prier

Résultats du réveil et de la réforme

Le réveil et la réforme aboutissent toujours au témoignage et à l’évangé-lisation. On ne peut parler d’un réveil authentique sans une passion renouvelée pour l’évangélisation. Lorsque Dieu fait quelque chose en nous, il fait aussi quelque chose par nous. Comme Pierre, « nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4.20). Avec Paul, nous proclamons : « Car je n’ai pas honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut » (Rm 1.16). Et avec Jean, nous nous écrions : « ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi » (1 Jn 1.3).

Tous les grands mouvements de réveil et de réforme de l’histoire ont été suivis de grandes périodes de témoi-gnage et d’évangélisation. Ceci était vrai aux jours du Nouveau Testament, à l’époque de la Réforme au 16e siècle, et plus tard. C’était aussi vrai lors du second grand Réveil en Amérique du Nord et, ultérieurement, dans l’histoire primitive de l’Église adventiste.

Sans un réveil et une réforme, nos activités de témoignage seront dépour-vues de puissance. L’évangélisation sans un réveil ne produit que de maigres résultats. L’œuvre de Dieu doit s’achever par la coopération des instruments divins et humains.

Lorsque le réveil et la réforme ne trouvent pas leur expression dans le témoignage, ils dégénèrent bientôt en un discours sentimentaliste et finissent par s’éteindre. Chaque membre est un merveilleux missionnaire que Dieu appelle à partager sa foi.

« Opération métropoles »L’Église a lancé l’initiative « Opé-

ration métropoles » pour souligner l’importance d’atteindre les millions d’habitants d’environ 650 des plus grandes villes du monde. L’année dernière, environ 400 campagnes d’évangélisation d’envergure se sont tenues simultanément dans la ville de New York, dans le cadre d’une approche évangélique globale. Des

humblement, avec ferveur, pour que le Saint-Esprit se déverse puissamment sur nous tous ? En ces heures critiques de l’histoire de la terre, Dieu nous appelle à un engagement plus profond. Le temps est venu de nous consacrer entièrement au Christ et à son message.

S’unir dans la prièreLorsque nous passons du temps

avec Dieu dans la prière et l’étude de la Bible, un réveil se produit. C’est la raison

pour laquelle l’Église a lancé l’initiative « Prière 7-7-7 » (www.revivaland reformation.org/777). Des milliers d’adventistes participent à cette expé-rience de prière et en sont renouvelés.

Des milliers d’autres se sont joints à l’initiative Ravivés par sa Parole – un programme de lecture biblique quoti-dienne conçu pour que les adventistes lisent toute la Bible d’ici la session de la Conférence générale de 2015. Les diri-geants de l’Église au Brésil ont rapporté qu’il y a une telle abondance de tweets au sujet de cette expérience que ceux-ci se classent au troisième rang dans tout le Brésil !

Le réveil se produit dans le monde entier. Le Saint-Esprit se déverse sur des groupes de jeunes qui cherchent Dieu par la prière, l’étude de sa Parole, et qui témoignent à la gloire de son nom. Je suis tellement encouragé quand je vois des jeunes engagés corps et âme dans la cause du Christ !

i L L u S T r a T i O N : c O d y j e N S e N

1 È R E PA R T I E

Elle est une lampe dans les ténèbres, un phare dans la nuit, et une lumière sur le sentier obscur de la vie.

prophétique urgent

Février 2014 | Adventist World 9

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pasteurs et des laïcs du monde entier ont eu un impact significatif pour Jésus-Christ et par sa puissance. Dans cette approche globale, on a équipé des centaines de laïcs pour qu’ils témoignent par les dons qu’ils ont reçus de Dieu. En résultat de ces efforts considérables, plus de 4 700 personnes ont déjà été baptisées.

Des villes du monde entier sont au cœur d’événements similaires et obtiennent des résultats semblables. Des dizaines de milliers de personnes se font baptiser. Et ce n’est que le commence-ment ! Nous avons lancé un ministère global de la santé, modelé d’après le ministère du Christ, et combiné à « Opé-ration métropoles ».

De merveilleux résultatsDieu en fait tellement dans son

Église que parfois, j’en suis renversé. Ses bienfaits sont trop nombreux pour être mentionnés ici. L’un des projets où l’action puissante de Dieu est manifeste, c’est celui de La tragédie des siècles. Nous nous sommes donnés pour objectif de distribuer 50 millions d’exemplaires de ce livre, et un objectif par la foi de 100 millions. Mais grâce à la puissance et à l’intervention divines, nous avons distribué – vous avez distribué – plus de 140 millions d’exemplaires de La tragédie des siècles en différentes versions. Loué soit Dieu pour cette expansion incroyable de son œuvre ! Ces livres sont lus par des mil-lions de personnes et font une si grande différence ! En tant que mouvement prophétique anticipant le retour im-minent de Jésus, nous avons largement de quoi être encouragés ! ■

1 Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 13.2 Idem., Messages choisis, vol. 1, p. 141.

Ted N. C. Wilson est le président de l’Église adventiste du septième jour.

GLOW (Giving Light to Our World – Donner la lumière au monde) – est une initiative d’évangélisation qui a vu le jour en Californie, aux États-Unis, mais qui s’étend actuellement à d’autres divisions de l’Église mondiale. Son concept ? Des membres d’église apportent des tracts adventistes intitulés « Tracts GLOW » partout où ils vont et les distribuent – gratuitement – chaque fois que l’occasion se présente. Les tracts sont actuellement imprimés en 35 langues.

Voici deux courtes histoires. GLOW touche vraiment des vies !

GLOW : Que votre lumière luise !

HISTOIRE 1 – AllEmAGnE. Gunther, un jeune homme à Berlin, distribue des tracts GLOW dans les boîtes aux lettres – ce qui est parfaitement légal en Allemagne. Il arrive à une maison dont la boîte aux lettres contient un nid d’oiseau. Comme il n’arrive pas à y glisser le tract, il frappe à la porte et le remet à l’homme qui vient d’ouvrir. L’homme dit à Gunther qu’il a découvert l’Église adventiste et le livre La tragédie des siècles sur YouTube. En examinant le tract, il remarque une photo de ce livre à l’endos. Il veut alors savoir si Gunther est adventiste, et lui demande un exemplaire de La tragédie des

siècles. Ça tombe bien, car Gunther en a justement un sur lui. Il l’offre à l’homme puis l’invite à assister à une campagne d’évangélisation qui se tiendra prochainement à Berlin.

HISTOIRE 2 – AnTIllES. Un adventiste russe que nous appellerons Anton travaille avec un groupe de missionnaires médicaux sur une île des Antilles. Ces missionnaires font des

dépistages de santé et prodiguent des traitements dentaires. Les insulaires parlent l’espagnol et un dialecte local. Anton met quelques tracts GLOW en espagnol à la portée des patients. Des petits enfants sont fascinés par les photos en couleur de ces tracts. Mais comme ils ne savent pas encore lire en espagnol, ils finissent par les jeter. Plus tard, l’un des dentistes de l’équipe amène un patient à Anton. L’homme a ramassé par terre un tract traitant du rêve prophétique de Nebucadnetsar. Comme il désire en savoir plus, Anton entreprend des études bibliques avec lui.

Ces histoires nous viennent de Nelson Ernst, directeur de GLOW de la Fédération des églises adventistes du centre de la Californie, aux États-Unis. Pour en découvrir davantage sur GLOW, visitez le site suivant : www.sdaglow.org. Pour regarder des témoignages GLOW sur vidéo, cliquez sur le lien suivant : http://vimeo.com/user13970741.

r i c a r d O c a m a c H O

Histoires

P E R S P E C T I V E M O N D I A L E

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S A N T É

En vieillissant, il arrive que notre système immunitaire ne fonctionne pas aussi efficacement

que d’habitude. En outre, les cellules immunitaires stimulées par l’infection quand nous étions jeunes peuvent diminuer en nombre. Voilà un stress important pour le système, car il doit produire des anticorps suffisamment vite pour combattre l’infection. Un bon exemple de cela, c’est le risque de zona. Les personnes plus âgées qui ont eu la varicelle sont porteuses du virus qui se cache dans leurs cellules nerveuses. Elles peuvent connaître une poussée de zona en raison d’une diminution de leur immunité. Les personnes infectées par le VIH (le virus du SIDA) ont aussi un système immunitaire affaibli et deviennent, de ce fait, plus susceptibles aux infections.

Il existe un moyen de créer une immu-nité contre des agents spécifiques. Il s’agit de la vaccination. Ce processus remonte aux années où un sérum de la vaccine (sérum contenu dans les pustules de la variole bovine) s’est montré efficace dans la prévention de la variole. Ellen White et les membres de sa famille profitèrent de ce vaccin quand il devint disponible. Depuis lors, la variole a été complètement éliminée, et un grand nombre d’infections épidé-miques sont maintenant sous contrôle. Aux personnes avançant en âge, nous recommandons généralement de se proté-ger des facteurs de risque et de se prévaloir du vaccin contre la grippe ; pour certains, un vaccin périodique contre la pneumonie peut aussi s’avérer utile. Quant au régime, votre médecin pourra vous aider à en composer un sur mesure pour votre mari.

Par ailleurs, il importe de comprendre les avantages d’un style de vie actif et

en nutriments) avaient eu nettement moins d’infections et étaient allés moins souvent chez le médecin. De plus, leur santé globale était généralement meilleure. Par contre, les participants du second groupe (régime normal + suppléments) n’avaient pas obtenu d’aussi bons résultats.

L’argent investi dans les fruits et les légumes – au moins cinq portions par jour – favorisera davantage la santé que celui dépensé en suppléments. Les légumes tels que les carottes, courges, citrouilles, choux, brocolis, choux de Bruxelles (mes préférés !) – favorisent tous une bonne santé. Les grains entiers sont riches en nutriments. Ils fournissent du zinc, des vitamines B, du fer, des fibres, du magnésium, et du sélénium. Une petite poignée de noix chaque jour fournit des omégas-3, du zinc, de la vita-mine E, et dans le cas des noix du Brésil, du sélénium. En hiver, toutefois, des suppléments de vitamine D peuvent être bénéfiques pour ceux qui habitent dans le nord ou dans les régions à l’extrême Sud.

La meilleure façon d’aider votre mari à renforcer son système immunitaire, c’est de planifier son régime avec soin, et de lui préparer une variété d’aliments sains, riches en nutriments. ■

sain. Les exercices améliorent le tonus et la capacité de nos muscles respiratoires, et jouent, par surcroît, un rôle très important dans notre rétablissement.

Nous savons que les personnes âgées négligent souvent leur nutrition. Quand elles sont malades, elles ont tendance à manger moins et moins bien, ce qui empire les choses.

Certains croient qu’ils ne peuvent se permettre un bon régime alimentaire. Pour combler ce manque, ils achètent des suppléments vitaminiques, ce qui est loin d’être la solution idéale. Leur régime doit comprendre une variété d’aliments riches en micronutriments. Ceux-ci regroupent des éléments tels que le zinc, le sélénium, les vitamines C et E, de même que les caroténoïdes, lesquels combattent la pneumonie, entre autres maladies.

En septembre 2012, le Journal of the American Geriatrics Society a publié un article fort intéressant. Une étude a été menée auprès de 217 participants âgés de 65 à 85 ans, pour une période de trois mois avec un suivi de trois mois également. Un tiers d’entre eux ont été soumis à un régime riche en nutriments ; un autre tiers, à leur régime habituel auquel on a ajouté des suppléments pour le rendre semblable à celui du premier groupe ; et le dernier tiers, à leur régime habituel plus un placebo pour leur faire croire qu’ils bénéficiaient, eux aussi, de suppléments.

Tous les participants ont tenu un journal quotidien dans lequel ils consignaient leur état général, la surve-nue d’infections, de fièvre, le cas échéant.

Au terme des six mois, les partici-pants du premier groupe (régime riche

Peter N. Landless et Allan R. Handysides

Mon mari est maintenant octogénaire. J’ai remarqué que lorsqu’il a un rhume et des infections respiratoires, il ne récupère pas aussi bien qu’avant. Comment puis-je l’aider à maintenir une bonne santé ?

avec l’âge ?

L’immunité : diminue-t-elle

P H O T O : V i k T O r i a L a z e r

Le Dr Peter N. landless, cardiologue spécialisé en cardiologie nucléaire, est directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale.

Le Dr Allan R. Handysides, gynécologue certifié, a pris récemment sa retraite. Il était directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale.

Février 2014 | Adventist World 11

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E S P R I T D E P R O P H É T I E

Si le monde a besoin de sympathie, s’il a besoin des prières et du secours des enfants de Dieu, s’il est nécessaire

qu’il puisse voir le Christ dans la vie de ses disciples, les enfants de Dieu ont également besoin d’occasions qui suscitent leurs sympathies, rendent leurs prières efficaces et développent en eux un caractère semblable à celui du divin Modèle.

C’est pour nous procurer ces occa-sions que Dieu a placé parmi nous des pauvres, des malheureux, des malades et des souffrants. Ils constituent un legs de Dieu à l’Église, laquelle doit prendre soin d’eux comme le ferait le Christ lui-même. C’est de cette façon que Dieu enlève les scories et purifie l’or, nous permettant d’acquérir cette culture du cœur et cette formation du caractère qui nous sont nécessaires.

Le Seigneur pourrait continuer son œuvre sans notre coopération. Il n’a besoin ni de notre argent, ni de notre temps, ni de nos services. Mais l’Église a du prix à ses yeux. C’est l’écrin qui ren-ferme ses joyaux, le bercail qui réunit son troupeau. Son ardent désir est de la voir sans tache, ni ride, ni rien de semblable. Il éprouve pour elle une tendresse inex-primable. C’est la raison pour laquelle il nous fournit des occasions de travailler pour lui et accepte nos travaux comme gage de notre amour et de notre loyauté.

En plaçant parmi nous des pauvres et des malades, le Seigneur nous met à l’épreuve afin de nous révéler les senti-ments de nos cœurs. Nous ne pouvons pas impunément nous écarter de nos principes, violer la justice et négliger la miséricorde. Si nous voyons un frère dans le besoin, nous ne devons pas nous dé-tourner de lui mais plutôt nous empresser de mettre en pratique la Parole de Dieu en

venant à son aide. Il nous est impossible d’agir contrairement aux ordres précis du Seigneur sans subir les conséquences de nos agissements. Nous devrions être pleinement convaincus du fait que tout ce qui déshonore Dieu dans notre manière d’agir ne peut nous être profitable.

Celui qui néglige d’exercer la miséri-corde, la compassion et la justice, celui qui méprise les pauvres, qui ignore les besoins de l’humanité souffrante, qui n’est ni bon, ni courtois, se prive de la collaboration de Dieu dans la formation de son caractère. Cette déclaration devrait être inscrite au plus profond de nos consciences en caractères indélébiles, comme avec une plume d’acier sur le roc. La culture de l’esprit et du cœur est rendue plus facile lorsque nous éprouvons pour nos sem-blables une sympathie qui nous pousse à faire servir nos avantages et nos privilèges au soulagement de leurs misères. Essayer d’obtenir et de garder jalousement pour nous-mêmes tout ce qu’il nous est pos-sible conduit à la pauvreté de l’âme. Mais tous les attributs du caractère divin sont à la disposition de ceux qui accomplissent l’œuvre même que le Seigneur leur a confiée, en travaillant dans les rangs des disciples du Christ.

Notre rédempteur envoie ses messa-gers pour rendre témoignage de lui. Il dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3.20) Mais beaucoup refusent de le recevoir. Le Saint-Esprit désire attendrir et subjuguer les cœurs, mais les hommes ne sont pas dis-posés à laisser entrer en eux le Sauveur de crainte qu’il n’exige quelque chose de leur part. Et ainsi, Jésus de Nazareth passe. Le Sauveur voudrait tant répandre sur eux

Ellen G. White

Unepuissance

les bienfaits de sa grâce, mais ils refusent de les recevoir. Quelle chose terrible que d’exclure le Christ de son propre temple ! Quelle perte pour l’Église !

Les bonnes œuvres demandent de notre part un sacrifice, et c’est ce sacrifice même qui nous aide à acquérir la disci-pline de nous-mêmes. Les obligations qu’entraîne le service pour Dieu nous mettent en conflit avec nos sentiments naturels et nos inclinations. En nous y soumettant, nous arrivons à vaincre peu à peu les traits défectueux de notre ca-ractère. Et à mesure que la lutte continue, nous croissons en grâce ; nous sommes toujours plus rendus semblables à Jésus et toujours mieux préparés à faire partie des rachetés dans le royaume de Dieu.

Des bénédictions à la fois temporelles et spirituelles accompagnent ceux qui font part aux nécessiteux des grâces qu’ils reçoivent du Maître. Jésus accomplit un miracle pour nourrir la multitude fatiguée et affamée qui le suivait et qui se composait de cinq mille personnes. Il choisit un site agréable où il les invita à prendre place. Puis il prit les cinq pains et les deux poissons. Sans aucun doute,

agıssante

12 Adventist World | Février 2014

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des remarques durent s’élever de part et d’autre sur l’impossibilité de nourrir avec aussi peu de vivres cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants. Mais Jésus rendit grâces et remit ces aliments aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Et, à mesure que ceux-ci les distribuaient, ils se multipliaient entre leurs mains. Lorsque tous furent rassasiés, les disciples eux-mêmes s’assirent et, avec Jésus, participèrent a ce festin improvisé par la Providence. Il y a là une leçon pré-cieuse pour tous les disciples du Christ.

« La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflic-tions, et à se préserver des souillures du monde. » (Jc 1.27) Nos membres d’église ont grandement besoin d’apprendre ce qu’est la piété pratique. Ils ont besoin de pratiquer le renoncement et l’abnégation. Ils doivent prouver au monde qu’ils sont semblables au Christ. En conséquence, l’œuvre que le Seigneur attend d’eux ne doit pas être faite par procuration. Ils ne doivent pas s’en remettre à un comité ou à une institution pour porter le fardeau qui devrait reposer sur leurs propres épaules. C’est en faisant servir leurs

moyens, leur temps, leur sympathie, leurs efforts personnels à secourir les malades, à consoler les affligés, à venir en aide aux pauvres, à encourager les cœurs abattus, à éclairer ceux qui sont dans les ténèbres, à conduire les pécheurs au Christ, et à rendre sensibles au cœur des hommes leurs obligations à la loi divine que leur caractère sera rendu semblable à celui du Christ.

Le monde surveille et observe ceux qui prétendent croire aux vérités spé-ciales pour notre époque. Il les observe pour voir si leur vie et leur conduite représentent le Christ. En s’adonnant humblement et patiemment à l’œuvre qui consiste à faire du bien à tous, les enfants de Dieu exerceront une influence qui permettra de reconnaître, dans chaque ville et dans chaque village, les foyers dans lesquels la vérité a pénétré. Si tous ceux qui connaissent la vérité veulent bien saisir les occasions qui se présentent à eux d’accomplir, jour après jour, de petits actes d’amour, ils seront pour leurs voisins une représentation du Christ, et l’Évangile se révélera comme une puissance agissante, et non comme un assemblage de fables habilement conçues ou comme de vaines spécula-tions. Il deviendra pour eux une réalité et ne sera plus envisagé comme le résultat de l’imagination ou de l’enthousiasme. Et ceci aura plus d’importance que tous les sermons, professions de foi et credo. ■

Ce qui précède est tiré de l’ouvrage Témoignages pour l’Église, vol. 2, p. 581-584. Les adventistes du 7e jour croient qu’Ellen G. White (1827-1915) a exercé le don de prophétie biblique pendant plus de 70 ans de ministère public.

Nous ne pouvons pas impunément nous écarter de nos principes, violer la justice et négliger la miséricorde.

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C R O Y A N C E S F O N D A M E N T A L E S

Cet article que vous allez lire traite du style de vie chrétien ou adventiste. Ce n’est pas tâche facile d’écrire sur un tel sujet. Dans notre société occidentale, on met tellement

l’accent sur l’individualité et la vie privée que personne, estime-t-on, n’a le droit d’écrire ou d’exprimer son opinion à ce propos.

Un terrain minéDans certaines églises, la question du style de vie se réduit à

une discussion sur le vêtement – ce qui suscite presque toujours des tensions. Voyons ça d’un peu plus près. Nous sommes à l’église. Des sœurs d’un certain âge, animées des meilleures

une vie démodée, mortellement ennuyeuse, où tout ce qui pro-cure du plaisir est interdit ? Qui peut nous aider à y voir clair ?

Dans son épître aux Romains, Paul écrit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait. » (Rm 12.1,2) Ce conseil de l’apôtre m’a ouvert les yeux ! J’ai compris que Dieu veut que nous menions une vie exceptionnelle selon une norme

N U M É R O 2 2

Frauke Gyuroka

Être transformés par le renouvellement de notre intelligence

intentions du monde, prennent à part des jeunes filles (souvent non baptisées). Voyons, les filles, commencent-elles, vos jupes sont bien trop courtes, et vos talons, bien trop hauts ! Dans le meilleur des cas, ces demoiselles font poliment la sourde oreille ; et dans le pire, le ressentiment en amène plus d’une à se tenir loin de l’église. Dans cette même congrégation, d’autres membres d’église s’insurgent, soutenant avec véhémence que Dieu ne regarde pas à l’apparence. Par conséquent, notre façon de nous vêtir pour le culte ou pendant la semaine n’a aucune espèce d’importance.

Et que dire du manger et du boire ? Le sujet est brûlant, en tout cas assez pour diviser la congrégation et entraîner la polarisation. Les « libéraux » et les « conservateurs » trouvent le style de vie de l’autre groupe tout à fait inacceptable, et sont parfaitement convaincus de leur façon de voir les choses. Ils finissent par perdre de vue le véritable centre de leur foi. L’atmosphère au sein de la congrégation s’infecte, la mission de l’Église s’en trouve ralentie, et dans certains cas, entièrement paralysée. Et pourtant, il ne devrait pas en être ainsi !

Le principe biblique du style de vieQu’est-ce qui rend notre style de vie chrétien ? Comment

les autres peuvent-ils voir que nous sommes adventistes ? Devraient-ils même le voir ? Le style de vie chrétien équivaut-il à

qui nous distingue du monde. Cette norme, c’est la Bible, et Jésus lui-même est notre exemple. Ce dont ce passage parle ici, c’est de la transformation de notre pensée. Seule cette transfor-mation nous aidera à comprendre ce que Dieu veut. Alors, et seulement alors, nous serons heureux de faire sa volonté.

Le style de vie que le Seigneur nous propose est-il ennuyeux ou démodé ? Pour une personne qui ne s’intéresse pas au Christ, peut-être. Mais pour un disciple authentique de Jésus, il constitue un défi enthousiasmant. Si nous sommes convaincus d’avoir vraiment affaire à la Parole de Dieu, alors nous vivrons conformément à ses principes. Remarquez, toutefois, que notre défi principal n’est pas d’ordre théologique. Il consiste plutôt à nous laisser transformer par sa Parole en lui réservant du temps et de l’espace. Si nous nous laissons dominer par les médias, le travail, le divertissement, ou toute autre exigence imposée par notre environnement, il y a de fortes chances que nous adoptions de plus en plus (même inconsciemment) le style de vie et le rythme d’un tel environnement. Nous devons délibérément contrecarrer cette tendance.

Regardez – et voyezLe Nouveau Testament foisonne d’histoires de gens qui, après

avoir rencontré Jésus, ont été transformés. Vous souvenez-vous

14 Adventist World | Février 2014

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de l’homme possédé des démons dans le pays des Géraséniens (voir Mc 5.1-20) ? Sa rencontre avec Jésus changea tout – même sa façon de se vêtir (v. 15) et d’utiliser son temps (v. 20).

Et que dire des disciples de Jésus ? Ils illustrent de façon frappante combien nous sommes transformés grâce à notre communion avec Jésus. Ces hommes – égoïstes et ambitieux, cherchant leur propre intérêt, bref, pas vraiment différents des autres habitants de la Judée – devinrent désintéressés, disposés à mettre toutes leurs ressources (argent, temps, santé, compétences) au service du Maître. Ils firent volontiers des sacrifices personnels pour Jésus et en éprouvèrent même de la reconnaissance (voir Ac 5.41).

Voici leur secret (il peut aussi être le nôtre !) : pour déve-lopper un style de vie chrétien, il est impératif de lire les Écri-tures et de se laisser guider par le Saint-Esprit (le représentant de Jésus) aussi personnellement et de façon aussi pratique que possible… pas un jour, mais toujours. Le style de vie dépouillé de Jean-Baptiste (voir Mt 3.4) me rappelle l’importance de la simplicité dans ma vie. La Bible dit qu’il arrivait souvent à Jésus et à ses disciples de ne pas avoir le temps de manger (Mc 3.20 ; 6.31) et de n’avoir aucun lieu où se reposer (Mt 8.20). Ces versets suscitent une prise de conscience : se pourrait-il que j’accorde une trop grande importance au manger, au boire, et à une vie de consommation ? Assurément, Dieu désire me voir utiliser mon temps et mon argent de façon plus judicieuse.

En fait, Jésus est l’exemple parfait de l’équilibre divin. Car bien qu’il lui arrivât de n’avoir même pas le temps de manger, jamais il ne nous donna l’impression d’être stressé. Il avait toujours le temps pour ce qui était important. Au lieu de

se laisser distraire par les paroles et les actes des autres, il se focalisait sur sa mission (Jn 17.4). Il n’avait qu’un but : glorifier son Père et sauver l’humanité. Tout le reste se soumettait à ce grand et noble objectif. Finalement, Jésus s’oublia lui-même et donna sa vie pour que nous puissions vraiment naître et vivre de nouveau.

Ceux qui rencontrent ce Jésus dans sa Parole sont trans-formés par l’influence du Saint-Esprit dans leur cœur. « Cela signifie que le moi ne possède plus la suprématie, écrit Ellen White. […] L’Esprit a pris ce qui est au Christ et le lui [en parlant du croyant] a révélé dans une lumière tellement attrayante que ses habitudes et ses gestes en sont effectivement transformés […]. Sa joie est celle du Christ quand il voit des âmes accepter le salut*. »

Notre santé, notre apparence, nos possessions, nos loisirs – toutes ces choses ne sont désormais plus une fin en soi. Elles sont soumises au but plus élevé qui consiste à glorifier Dieu et à lui gagner des âmes. Le style de vie céleste n’est pas démodé, et certainement pas ennuyeux ! Il nous procure plutôt une joie et une satisfaction qui s’étendront jusque dans l’éternité. ■

* Ellen G. White, « Vous recevrez une puissance », p. 169.

Nous sommes appelés à être un peuple saint dont les pensées, les

sentiments et le comportement sont en harmonie avec les principes du ciel. Pour permettre à l’Esprit de reproduire en nous le caractère de notre Seigneur, nous ne suivons, à l’exemple du Christ, que des lignes d’action propres à favoriser la pureté, la santé et la joie dans nos vies. Ainsi, nos loisirs doivent satisfaire aux normes les plus élevées du goût et de la beauté chrétienne. Tout en tenant compte des différences cultu-

relles, nous porterons des vêtements sobres, simples et de bon goût, adaptés à ceux dont la vraie beauté ne réside pas dans les ornements extérieurs, mais dans le charme impérissable d’un esprit doux et paisible. Par ailleurs, notre corps étant le temple du Saint- Esprit, nous devons en prendre soin intelligemment. En plus d’exercice physique et de repos adéquats, nous devons adopter le régime alimentaire le plus sain possible et nous abstenir des aliments malsains mentionnés comme

tels dans les Écritures. Les boissons alcoolisées, le tabac et l’usage irrespon-sable des drogues et des narcotiques étant préjudiciables à notre corps, nous devons également nous en abstenir. En revanche, nous userons de tout ce qui est de nature à soumettre nos corps et nos pensées à l’autorité du Christ, qui désire nous voir heureux, épanouis, et jouissant d’une bonne santé intégrale. (Rm. 12.1,2 ; 1 Jn 2.6 ; Ep 5.1-21 ; Ph 4.8 ; 2 Co 10.5 ; 6.14-7.1 ; 1 P 3.1-4 ; 1 Co 6.19,20 ; 10.31 ; Lv 11.1-47 ; 3 Jn 2)

Frauke Gyuroka est la traductrice de la version allemande de Adventist World. Frauke et sa famille habitent à Graz, en Autriche.

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Dans un salon de coiffure de Lightning Ridge – une petite ville située dans le nord de l’outback australien – un homme maquillé, revêtu d’un déguisement de

clown, entre et s’affale dans le premier fauteuil disponible.Les clients le regardent, surpris. « Je viens pour une per-

manente ! » lance le clown en faisant virevolter ses boucles aux couleurs de l’arc-en-ciel.

Des rires fusent à cette blague, alors que les clients – des habitants de longue date de cette collectivité minière où l’on extrait des opales noires – reconnaissent enfin le bouffon. « Eh bien, StormCo est de retour ! » s’exclame l’un d’eux. Tous s’empressent de souhaiter la bienvenue à Crunchy le clown – ou Chrys Martin, chef d’équipe de StormCo et membre de l’Église adventiste Memorial d’Avondale, située à Cooranbong, en Nouvelle-Galles du Sud. Un accueil aussi chaleureux touche le cœur du clown sympathique.

« Nous avons forgé des liens avec tellement de gens de cette ville que chaque année, ils attendent notre retour, dit Chrys. Ils veulent que nous revenions. StormCo a pour mission de servir les habitants de cette petite ville et d’impliquer les jeunes adventistes dans cette aventure. »

Qu’est-ce que StormCo ?StormCo – « Service to Others Really Matters » Company

(La compagnie « Le service envers les autres compte vrai-ment ») – est un concept missionnaire qui a vu le jour en Aus-tralie. Tout a commencé lorsque Jerry Unser, ancien aumônier universitaire de la Fédération du sud de Queensland, a organisé un voyage missionnaire outre-mer pour les étudiants. Mais à

la dernière minute, ses plans ont échoué. Que faire alors pour ces jeunes qui « avaient soif d’aventure » et voulaient participer à un projet missionnaire ? Ne se tenant pas pour battu, il a contacté les pasteurs de la région. Finalement, il en a trouvé un qui les a invités à faire quelque chose d’utile pour les habitants de Lightning Ridge. Pendant leur séjour, ils pourraient loger à l’église.

« Nous avons fini par visiter des écoles, donner des cours de cuisine, faire la tournée des églises locales, et fraterniser avec des aborigènes de la collectivité, poursuit Jerry Unser. Une fois rentrés chez nous, nous étions impatients de revivre une telle expérience ! »

Vingt ans plus tard, le programme a toujours le vent en poupe. Chaque année, des églises, des écoles et des fédérations adventistes de chaque État de l’Australie et des deux îles de la Nouvelle-Zélande envoient des équipes de StormCo dans des voyages missionnaires d’une durée de sept à 10 jours. Cer-taines fédérations ne disposent que d’une seule équipe, mais d’autres, de 20 ou plus. Chacune d’elle se compose en général de 15 à 20 jeunes. Et nombre d’entre eux répètent l’expérience, année après année. Ce concept missionnaire a également traversé les océans pour s’implanter au Canada, en Europe, et en Roumanie.

« Le nom change parfois selon la culture, précise Jerry, lequel est maintenant à la retraite. En Roumanie, on l’appelle TinSerV [« Vous servez »]. On m’a dit que dans une seule année, on a envoyé jusqu’à 50 équipes. »

Selon Jerry Unser, StormCo n’est pas, proprement dit, un programme, une organisation, une forme d’évangélisation,

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Un mouvement missionnaire de la base atteint son 20e anniversaire

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ÉTABLIR LA CONFIANCE : Devant un mur d’escalade, des enfants de Toomelah posent en compagnie de deux membres de l’équipe de StormCo. Le Département de la jeunesse de la Fédération du nord de la Nouvelle-Galles du Sud fournit ce mur là où StormCo travaille pour aider les enfants à bâtir leur confiance en eux.

un événement. Il s’agit plutôt d’un « mélange unique d’aventure et de service à la communauté qui est devenu, avec le temps, un mouvement largement répandu ».

« Mel Lemke, notre directeur de jeunesse de la fédération, ainsi que David Jack, directeur des Ministères personnels et d’ADRA, ont tous deux saisi la vision de StormCo, explique Jerry. Ensemble, nous avons organisé des voyages supplémentaires dans un plus grand nombre de collectivités à l’extérieur de Brisbane. Avant longtemps, certains des jeunes impliqués ont déménagé ; cependant, ils ont apporté le concept avec eux. StormCo était – et est toujours – un mouvement de la base. Bien que nous ayons rédigé des manuels de formation, il n’existe aucune organisation officielle de StormCo, si ce n’est celle des églises locales, des écoles et des fédérations envoyant leurs propres équipes. »

En l’an 2000, Jerry a rédigé le Manuel de StormCo pour mettre en valeur les fondements et les principes de cette initia-tive. Gilbert Cangy, à cette époque directeur du Ministère de la jeunesse de la Division Pacifique Sud, et actuellement directeur du Département de la jeunesse de la Conférence générale, a col-laboré à la rédaction de ce manuel. Toutefois, les deux hommes étaient loin de se douter que des années plus tard, des équipes continueraient d’établir des relations avec les collectivités.

« En Australie, StormCo est devenue une partie intégrale du Ministère de la jeunesse, explique Gilbert Cangy. C’est un bel exemple de ce qu’Ellen White suggère quand elle se réfère à la méthode du Christ – la seule qui réussisse. Et tandis que nous nous tournons vers l’avenir, il faudra nous assurer qu’“en forgeant des liens avec la collectivité”, nos jeunes en arrivent à l’intention tangible d’étendre le royaume de Dieu. »

StormCo et le financementLa plupart des fédérations locales soutiennent StormCo en lui

fournissant une subvention de 1 000 $ par voyage, et en couvrant les frais d’assurance. Des levées de fonds dans les églises locales complètent la subvention. En outre, chaque membre de l’équipe doit assumer une partie des frais. Des dons de nourriture et d’autres fournitures de la part des membres d’église jouent aussi un rôle important dans le maintien à flot des finances.

Un concept simple, mais efficaceStormCo se fonde sur un double principe. Premièrement, il

vise à établir et à cultiver des relations de confiance avec les ha-bitants de la collectivité. Par conséquent, les équipes retournent, année après année, dans la même localité. Deuxièmement, ces équipes partent sans ordre du jour. Au lieu de se présenter en ville avec un programme prédéterminé, elles s’enquièrent

PLACE AUX CLOWNS : Emma-Lea Lawrence, membre de l’équipe de StormCo, joue avec les enfants de la collectivité au Club des enfants, à Lightning Ridge.

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auprès des dirigeants municipaux de leurs besoins et de quelle façon ils désirent que StormCo s’implique dans la collectivité. Dans certains endroits tels que Lightning Ridge – laquelle est située à environ 740 kilomètres au sud-ouest de Brisbane – les jeunes ont lancé un club pour les enfants. Pour encou-rager ces derniers à y participer, Chrys Martin et quelques membres de son équipe s’habillent en clowns et déambulent tous les matins dans la ville.

« Nous saluons les commis de l’épicerie, le boulanger, et tous les clients que nous croisons en chemin, dit Chrys. Quand nous voyons des enfants, nous leur donnons un prospectus et les invitons à venir au club des enfants. La plupart des marchands savent qui nous sommes et ce que nous faisons. Ils font du bouche à oreille pour nous. Certains affichent même des posters. »

Les enfants qui viennent au club – jusqu’à 50 parfois, même dans une localité aussi petite – apprennent des chansons, regardent des spectacles de marionnettes, participent à des sketchs bibliques, font du bricolage, et jouent ensemble. Toutes les activités du club se fondent sur le christianisme.

« Quand je constate l’environnement difficile dans lequel évo-luent ces enfants et la rudesse qui caractérise leurs jeux, je me sens d’abord mal à l’aise, dit Kayla Sleight de Cooranbong, laquelle a participé à cinq voyages StormCo. Mais dès qu’on se met à leur donner de l’amour, à avoir du plaisir avec eux, on commence à voir des changements de comportement. C’est vraiment génial ! »

Joshua Page, un étudiant de l’Institut d’enseignement supérieur d’Avondale, dit qu’il se rend à Lightning Ridge depuis six ans déjà. « Si je m’implique, c’est à cause des expériences valorisantes, des liens avec l’équipe, de la capacité de servir et de satisfaire les besoins évidents dans ces endroits, explique-t-il. Tout ça me donne envie de revenir. »

Chaque matin, les membres de StormCo vont aussi prêter main-forte aux responsables de la station de radio locale. Ils assurent le fonctionnement de l’équipement, lisent les annonces, présentent les nouvelles, et font jouer de la musique chrétienne.

« C’est vraiment sympa ! » lance Nelson Eddy, lequel vient d’Euroa, dans l’État de Victoria (anciennement de Cooranbong). Nelson fait partie de l’équipe de StormCo à Lightning Ridge depuis sept ans déjà. Son rôle consiste à diriger les jeunes qui produisent des émissions de radio matinales tout le long de leur séjour.

« À l’instar de nombreux ministères, nous ne voyons pas toujours le fruit de nos efforts parce que nous ne venons ici qu’une fois par année. Cependant, beaucoup de gens se souviennent de nous, particulièrement les enfants. Nous avons forgé des liens avec les gens d’ici. »

LE CLUB DES ENFANTS : Des spectacles de marionnettes, des sketchs bibliques, et des chants ne sont que quelques exemples de ce qu’offre le Club des enfants à Glen Innes, en Nouvelle-Galles du Sud.

FOCALISATION SUR LES ENFANTS :

À Toomelah, les membres de

l’équipe de StormCo se focalisent

particulièrement sur les enfants.

ANIMATEUR : Luke Vaughan anime une émission à la station de radio de Lightning Ridge.

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En outre, Nelson a remarqué combien sa perception des autres et de la mission a changé.

« Quand on quitte sa zone de confort et qu’on vient ici, on gagne une perspective très différente du monde », dit-il.

Bevan et Ann Brown, gérants de la station de radio, se disent heureux du retour annuel des jeunes de StormCo.

« Ces jeunes s’expriment toujours correctement, et nos audi-teurs réagissent bien. Il nous est arrivé à deux reprises d’avoir des problèmes d’informatique. C’est Nelson qui nous a tirés d’affaire. Nous serions heureux d’utiliser ses services plus souvent ! Les jeunes de StormCo constituent vraiment un plus pour la station. »

L’après-midi, les membres de l’équipe retroussent leurs manches pour aider la collectivité dans divers travaux tels que désherber, couper du bois, peindre des planchers, des murs, des gradins, réparer des maisons de vétérans, nettoyer des cours d’église, et réparer des bâtiments.

« Une fois, nous avons remplacé à nos frais un réservoir à eau percé à l’église catholique », raconte Chrys Martin. Avec StormCo, il n’y a pas de barrières, pas de murs. Nous sommes là pour servir nos semblables. »

Et les habitants de la collectivité le remarquent. Beulah James, membre de l’église adventiste de Lightning Ridge, dit qu’elle entend fréquemment des gens faire l’éloge du travail et de la consécration de l’équipe.

Beulah James : « Voici ce qu’une mère m’a dit : “Chaque année, mes deux filles ne ratent pas le Club des enfants. Si vous voyiez leur enthousiasme chaque fois qu’elles y vont !” Cette femme elle-même n’arrive pas à contenir sa joie, parce que ses filles ont découvert Jésus et chantent des chants qui parlent de lui. Pour elle, c’est un vrai bonheur d’entendre ces chants à la maison.

« StormCo jouit d’une excellente réputation ici », ajoute-t-elle.

Servir en des endroits difficilesÀ quelque 385 kilomètres à l’est de Lightning Ridge se

trouve Toomelah, une localité comptant 300 aborigènes. Depuis 14 ans, Trudy et Jeff Chilcott, dirigeants de StormCo, et leur équipe y consacrent une semaine de leur temps par année. On remarque des améliorations substantielles dans la santé et le bien-être des aborigènes australiens. Toutefois, la vie dans les collectivités aborigènes constitue toujours un combat. Et Toomelah n’y fait pas exception. On y trouve des taux plus élevés d’handicaps, de maladies chroniques, d’hospitalisation, d’agression, de suicide, et une espérance de vie plus faible que chez les allogènes*. Les tentatives du gouvernement et d’autres organisations pour changer le style de vie des habitants de Toomelah se sont généralement heurtées au scepticisme et à la résistance. Mais pour StormCo, c’est différent.

« Les aborigènes nous considèrent comme des membres de la famille. Ils nous protègent et nous respectent – et nous les aimons », dit Trudy.

À Toomelah, l’équipe de StormCo composée de quelque 20 étudiants académiques et universitaires vise tout spéciale-ment les enfants, les jeunes, et les jeunes mères. Ces étudiants dirigent le Club des enfants le matin, et l’après-midi, ils emmènent les enfants à la pêche, ramasser du bois, etc. Ils parlent d’hygiène et de nutrition avec des jeunes mères, font de l’artisanat, et discutent des divers moyens de surmonter leurs problèmes personnels.

« J’encourage ces jeunes femmes à s’estimer à leur juste valeur, dit Trudy. Je leur explique que si elles ne s’estiment pas, les autres ne les estimeront pas non plus. Nous parlons de sujets aussi simples que ça. »

Le soir, les membres de l’équipe organisent des rencontres pour les 13 ans et plus dans la salle communautaire.

« En gros, nous jouons à des jeux classiques pour permettre à tous de se connaître, explique Jeff. Et le vendredi soir, nous faisons un feu de joie. Des jeunes donnent leur témoignage (nous leur avons demandé à l’avance). C’est une expérience très puissante pour un jeune que de témoigner à ses pairs de ce que Dieu a fait pour lui. »

Les jeunes de StormCo ne sont pas là pour changer la culture ou les gens, mais pour construire des relations qui soient source d’espoir et de direction.

« Nous sommes témoins de petits changements, et nous en sommes reconnaissants, dit Trudy. À notre arrivée, les jeunes mères nous montrent leurs petits bébés tout propres et chaude-ment emmaillotés. Il est clair qu’elles prennent mieux soin de leurs enfants. On note aussi de l’amélioration au chapitre de la nutri-tion. » Trudy a demandé à une vieille dame si elle avait remarqué des changements. « Ma question l’a étonnée au plus haut point parce que pour elle, il est clair que ce que nous faisons avec les jeunes transforme leur vie ! »

Adam Baily est de Melbourne. Il s’est joint à l’équipe de StormCo à Toomelah depuis 2008. Si StormCo connaît un

SERVICE À LA COMMUNAUTÉ : Des Vaughan, un bénévole, fait du désherbage au centre communautaire de Lightning Ridge.

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DIRIGEANTS D’ÉQUIPES : Trudy et Jeff Chilcott, dirigeants des équipes StormCo, posent avec des enfants de la collectivité.

impact positif sur les enfants, il n’hésite pas à dire que cette expérience l’a fait personnellement grandir.

« On arrive en pensant – ça frise l’arrogance – qu’on va chan-ger leur monde. Mais avant longtemps, on se rend compte que ce sont eux qui nous en apprennent le plus, qui nous manifestent le plus grand amour. Nous, nous ne faisons que leur montrer qu’ils sont importants, et que nous nous intéressons à eux. »

En 2005, Stefanie Gaassen a fait son premier voyage StormCo à Toomelah. Elle a été immédiatement attirée par les jeunes enfants et a contribué à l’organisation du Club des enfants. Ensuite, elle a pris en charge les soirées pour les jeunes.

« J’ai vu des enfants entrer dans l’adolescence. Aujourd’hui, certains d’entre eux ont des enfants ! D’autres encore sont aux études. Je les encourage à persévérer et à faire quelque chose de positif de leur vie. »

Stefanie est mariée maintenant. Son mari, Paul, est aussi un membre de l’équipe. Paul n’était pas adventiste quand il a com-mencé à fréquenter Stefanie et a participé à son premier voyage StormCo. Il dit que cette expérience missionnaire l’a amené à accepter Jésus et à se faire baptiser.

« Auparavant, je ne faisais pas ce genre de choses. Ça a été une expérience nouvelle et enrichissante, observe-t-il. J’aime beaucoup aider les autres et voir les bienfaits qui en découlent. Et j’ai plaisir à découvrir de plus en plus la culture aborigène. »

Stefanie et Paul poursuivent une formation d’enseignants à l’Institut d’enseignement supérieur d’Avondale.

Jeff Chilcott reconnaît qu’à Toomelah, le secret du succès de StormCo réside dans son approche envers la collectivité. Le fait de rencontrer les dirigeants municipaux pour s’enquérir de leurs besoins et découvrir le type d’aide désiré a complètement renversé la vapeur, souligne-t-il. « C’est cette approche qui

fait le génie de StormCo. Si vous saviez combien de gens se présentent pour leur dire ce dont ils ont besoin ! Nous, nous n’avons aucun ordre du jour, aucune attente. Notre mission passe par l’établissement de relations. »

Le feu sacré du serviceTout en établissant des relations avec les habitants des

collectivités, les jeunes de StormCo renouvellent leur relation avec Dieu et forgent des liens solides les uns avec les autres. Jeff Parker, directeur du Ministère de la jeunesse de la Fédération du nord de la Nouvelle-Galles du Sud, affirme que des vies ont été transformées grâce à ce programme. Un jeune étudiant a dit que sa participation à un voyage StormCo « a réellement écrit une nouvelle page de sa vie ».

Jeff Parker : « Ce jeune a dit : “Si c’est ça le christianisme, alors je veux en faire partie”. Il ne venait pas d’un foyer chrétien. Aujourd’hui, il est professeur dans l’une de nos écoles adventistes. Et son histoire n’est pas un cas isolé. »

Les Chilcott soulignent aussi l’impact positif de StormCo sur les membres de l’équipe.

« StormCo enseigne à nos jeunes à être des dirigeants solides, à prendre des décisions pour Dieu, à s’arrêter davan-tage aux autres, et à être plus conscients des dons et des capa-cités qu’ils ont reçus de Dieu, commente Trudy. Tandis qu’ils ramènent cette expérience chez eux, ils s’impliquent dans des rôles de leadership au sein de leurs églises. Cette expérience les guide aussi dans leurs choix de carrière. Je connais une jeune femme qui est devenue pasteur grâce à StormCo. »

Jeff ajoute : « En aidant les autres, les jeunes se détachent de leur personne pour se concentrer sur leurs semblables. »

Et Chrys insiste : « Cela sauve nos enfants pour l’éternité. » « Tant de jeunes s’éloignent de Dieu et de l’Église ! pour-

suit-il. Mais StormCo allume dans leur cœur le feu sacré du service. Ils se mettent à s’impliquer au sein de leurs églises. Ils sont animés d’une nouvelle passion : Jésus et leur religion. Ils ne craignent pas de se lever et de s’exprimer. StormCo est, à mon avis, un don de Dieu. »

Tous n’ont pas reçu le don de la prédication, admet-il. Mais ils peuvent certainement aider les autres, oui, ils peuvent « sortir et vivre leur christianisme dans la collectivité. Et quand les gens leur posent des questions, ils ont alors l’occasion de parler de Jésus. […]

« StormCo, c’est vivre le Christ dans une collectivité, conclut Chrys. C’est à ça que se résume le christianisme. »

Pour en découvrir davantage sur StormCo, écrivez à l’adresse suivante : [email protected], ou [email protected]. ■

* www.aihw.gov.au/WorkArea/DownloadAsset.aspx?id=60129543818.

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Sandra Blackmer est rédactrice adjointe de Adventist World.

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Productrice des Weet-bix – céréales prêtes à la consommation, numéro un sur le marché en Australie et

en Nouvelle-Zélande – de même que d’autres produits céréaliers, de boissons, et de pâtes à tartiner, la compagnie Sanitarium Health and Wellbeing jouit d’une renommée internationale en raison de ses aliments naturels végétariens. Cette compagnie, laquelle compte 1 700 employés dans quatre usines en Australie et deux en Nouvelle-Zélande, a connu un humble commencement en 1898, alors qu’Edward Halsey, un boulanger à Melbourne, en Australie, produisait les premières céréales prêtes à la consommation de ce pays et les vendait de porte à porte.

Ce dont on est peut-être moins au courant, cependant, c’est de l’engagement de cette compagnie envers la collectivité, de sa vision qui consiste « à diriger, à encou-

rager, et à rendre accessible l’expérience authentique d’une vie heureuse et saine » chez les habitants de sa région et d’ailleurs. Le Département des aliments naturels de la Division Pacifique Sud (SPD) – lequel inclut la compagnie Sanitarium – a pour mission de fournir de façon holistique « de l’espoir pour une vie meilleure » par sa clinique santé et bien-être appelée Sanc-tuary, son resto végétarien, son programme de petit déjeuner pour les enfants en milieu scolaire, son triathlon annuel pour les enfants, ses services médicaux en milieu de travail, son programme d’intervention sur le style de vie, ses initiatives de viabilité environnementale, et son soutien aux projets communautaires outre-mer.

La clinique SanctuarySituée de façon stratégique à Darling

Harbour, à Pyrmont, en Nouvelle-Galles

du Sud, la clinique Sanctuary traite ses patients de façon holistique grâce à ses 16 médecins et spécialistes, et à son person-nel de soutien. Cette équipe comprend, entre autres, trois médecins de famille, un physiothérapeute, un psychologue clinicien, un podologue, un physiologiste de l’exercice, un diététicien, un conseiller pastoral, et des massothérapeutes. Ces professionnels de la santé se focalisent sur les problèmes médicaux graves, les mala-dies chroniques et complexes, la santé des femmes, les chirurgies mineures, la pédiatrie, la santé émotionnelle, le sens et l’utilité de l’existence, la santé spirituelle, la nutrition, et l’éducation sanitaire.

Selon Cathy McDonald, gérante de Sanitarium’s Health and Wellbeing Services, cette clinique, qui a ouvert ses portes en 2010, est en plein essor.

« Il s’agit de notre première clinique. Et nous avons la ferme intention d’en ouvrir 15 à 20 autres à travers l’Australie et la Nouvelle-Zélande, explique-t-elle. La philosophie de Sanctuary se conforme à cette déclaration de Jésus : “Moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance.” (Jn 10.10) Elle se conforme également au conseil d’Ellen White : ouvrir des “centres d’influence”1 dans les villes d’où nous pourrions faire luire notre lumière2, ouvrir une “porte d’espérance”3, donner des cours de cuisine, disposer de méde-cins, donner des massages et d’autres traitements semblables. Sanctuary a vraiment été conçu d’après son conseil. »

Le resto KitchenSitué en plein cœur du centre-ville

de Brisbane, le resto Kitchen se spécialise dans le petit déjeuner et le déjeuner. Il offre toute une gamme de mets

Sandra Blackmer

L’histoire de la compagnie Sanitarium Health and Wellbeing

CLUB DU PETIT DÉJEUNER : Chaque jour de classe, environ 1 200 bénévoles servent un petit déjeuner à quelque 5 000 enfants habitant dans des secteurs défavorisés, grâce aux clubs « Petit déjeuner, bon départ » de Sanitarium.

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végétariens sains et savoureux à partir de produits biologiques cultivés localement. Ces mets préparés avec art attirent de plus en plus d’Australiens – particulièrement les jeunes adultes – lesquels se soucient de plus en plus de la santé et de l’environ-nement. Au resto Kitchen, le service hors pair contribue aussi pour beaucoup à l’établissement d’une clientèle régulière.

« Nous nous faisons un devoir de mémoriser le nom de nos clients, dit Anca Popovacau, gérante de Kitchen. Ça fait partie de notre philosophie. Nous veillons aussi à retenir ce que nos clients réguliers ont l’habitude de commander. C’est tout simple, mais ça signifie beau-coup pour eux. »

Anca Popovacau fait l’éloge des 12 membres du personnel, dont le chef Steve Warden-Hutton, lequel cuisine pour Kitchen depuis cinq ans.

« Steve a un talent fou, explique-t-elle. Les différents mets qu’il crée donnent vie à la diversité et aux saveurs des aliments entiers. Nos clients en raffolent ! »

En 2012, la clientèle a connu une hausse de 26 pour cent par rapport à l’année précédente – ce qui vient justifier l’évaluation d’Anca Popovacau. Sur UrbanSpoon, un programme en ligne d’évaluation communautaire de restaurants, Kitchen a récolté un taux d’approbation de 92 pour cent.

Les restos végétariens ne sont pas un nouveau concept pour Sanitarium. En fait, la compagnie a ouvert son premier resto en 1902, suivi de plusieurs autres à travers l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Dans les années 1980, des changements au niveau du marché ont entraîné la fer-meture des restos et des magasins de détail de Sanitarium. Aujourd’hui, Kitchen a remis le « vieux » modèle à la page.

C’est en 2000 que le concept révisé a premièrement pris racine. En effet, l’équipe de gestion de Sanitarium que dirige Kevin Jackson, directeur général, s’est demandée : « Où en est notre compagnie ? Que lui réserve l’avenir ? Comment recruter des gens dans cette nouvelle aventure ? »

« Il nous a fallu prendre du recul et plonger dans l’histoire de notre Église, observe Kevin. D’où venons-nous ? Quelle est notre mission ? Pourquoi Ellen G. White a-t-elle dit ces choses-là ?

C’est dans l’histoire ad-ventiste que nous avons puisé notre inspiration, trouvé notre orienta-tion, et développé nos philosophies. Au lieu de n’être qu’à l’affût de ce qui est tendance de nos jours, nous restons fidèles à ce que nous sommes et à notre mission. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que nos philoso-phies sanitaires correspondent justement à ce qui est “in” actuellement. »

Le menu de Kitchen, ainsi qu’une grande affiche, proclament fièrement le lien du resto avec le patrimoine adventiste et les principes sanitaires soutenus par Ellen G. White, cofondatrice de l’Église.

Les clubs « Petit déjeuner, bon départ »

Selon des études, un enfant sur quatre en Australie saute régulièrement le petit déjeuner. Dans les régions défavori-sées, ce chiffre est plus élevé encore. Bien que cette situation ne soit pas unique au Pacifique Sud, Sanitarium a établi un partenariat avec la Croix-Rouge austra-lienne pour faire changer les choses. Il en est résulté les clubs « Petit déjeuner, bon départ ». Jusqu’ici, Sanitarium a donné 4,7 millions de portions de céréales et de lait de soja dans le cadre de ces clubs. Chaque jour de classe, quelque 1 200 bénévoles fournissent un petit déjeuner à 5 000 enfants habitant dans les régions les plus défavorisées, et contribuent à sensibiliser la population sur le rôle important qu’une bonne nutrition joue dans les résultats scolaires d’un enfant.

Julie Praestiin, directrice des commu-nications de Sanitarium : « Il y a environ 10 ans, la Croix-Rouge nous a signalé ce besoin. Les enfants allaient à l’école l’estomac vide ! Pour nous, une telle chose était inacceptable en Australie. Eh bien, le programme « Petit déjeuner, bon départ » a connu un succès tel qu’il sert 750 000 repas par année. Aujourd’hui, nous venons en aide aux collectivités en soutenant ce programme. »

En Nouvelle-Zélande, Sanitarium gère KickStart, un programme sem-blable, grâce auquel elle sert environ 2,7 millions de petits déjeuners par année.

Le TRYathlon Weet-Bix pour les enfants

Depuis plus de 20 ans, le TRYathlon de Sanitarium promeut des activités phy-siques pour les enfants de 7 à 15 ans. Ces activités visent à combattre les problèmes de santé croissants tels que l’obésité et le diabète infantiles, à aider les enfants à développer une attitude positive, et à augmenter leur confiance en eux.

Les activités sportives de TRYathlon se déroulent entre janvier et juin dans 11 villes de l’Australie et 13 de la Nouvelle-Zélande. En 2013, l’événement Trans-Tasmanie a même pulvérisé un record mondial : plus de 36 500 enfants ont fait de la natation, du vélo, et de la course à pied.

« L’obésité et l’inactivité sont encore de gros problèmes pour les enfants aus-traliens, précise Brett Lee, ambassadeur national de TRYathlon. « Je crois qu’une partie de la solution consiste à inciter les enfants à s’engager à faire de l’exercice avec des récompenses à la clé. »

Vitality Works : la santé en milieu de travail

Vitality Works aide les organisations et les industries telles que les écoles, les compagnies de médias, les firmes juri-diques, les fabricants de produits, l’indus-

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trie minière, et d’autres encore partout en Australie et en Nouvelle-Zélande, à monter un dossier d’intervention en matière de santé et de bien-être des employés. La santé des employés en est améliorée, et les frais médicaux encourus par les firmes, réduits. Et les résultats sont mesurables.

« Dès l’embauche, nous procédons à des bilans de santé personnels pour que les ouvriers comprennent quels sont leurs problèmes. Ensuite, nous leur fournissons des programmes taillés sur mesure, dit Cathy McDonald. Cette initiative a rempor-té un franc succès. Dire que nous l’avons commencée il y a seulement trois ans !

« Vitality Works présente notre philo-sophie aux gens occupés et lui donne un caractère pratique et utile dans leurs milieux de travail, ajoute-t-elle. Forts de notre empreinte nationale, nous pouvons accéder aux régions les plus reculées de l’Australie. »

CHIPEn 1988, en Californie, aux États-Unis, le

Dr Hans Diehl a créé CHIP (Programme de prévention et de réhabilition cardio- vasculaire) – un programme d’intervention florissant et efficace portant sur le style de vie. La SPD s’est acquise ce programme et l’Institut Lifestyle Medicine (LMI), aussi éta-

bli par Hans Diehl. CHIP, qui porte aujourd’hui le nom de « Programme com-plet de prévention, d’élimi-nation, et de renversement des maladies chroniques », a été relancé avec la contri-bution de la compagnie Sanitarium Health and Wellbeing. Le LMI demeure le dépositaire et le fournis-seur du programme.

« Il ne s’agit pas d’un partenariat seulement

entre le LMI et l’Église adventiste, mais aussi avec d’autres entités dont l’aide est significative, telles que Signs Publishing Company, Adventist Media Network, et les églises locales qui offrent le programme à leurs collectivités, souligne Anja Suss-mann, directrice du développement des services médicaux du LMI. Notre part du programme consiste à fournir les compétences au niveau de la gestion, du marketing, et de la nutrition pour procéder à une mise à jour du programme. »

Doté d’un nouveau look pour ses documents produits de façon profession-nelle, CHIP met de plus en plus l’accent sur les dernières découvertes scientifiques soutenant ses résultats positifs.

« CHIP documente les résultats de ses recherches et les publie dans des revues prestigieuses révisées par des pairs, telles que le American Journal of Cardiology, The British Medical Journal Open, et d’autres encore, a dit Anja Sussmann. Ces résultats indiquent une importante diminution des facteurs de risque de maladies chroniques, ainsi qu’une réduction appréciable des coûts des soins médicaux dans une période de temps relativement courte.

Hans Diehl est toujours le présentateur-clé de CHIP aux États-Unis, en Australie, et en Nouvelle-Zélande. Se sont joints à lui de nouveaux présentateurs : Darren Morton, titulaire d’un doctorat en physiologie de l’exercice, et Andrea Avery, spécialiste en médecine interne et professeur de médecine à l’Université de Californie.

Avoir le monde à cœur Sanitarium a à cœur de prendre

soin du monde parce qu’il est un don

de Dieu. Une telle vision influence sa manière de fonctionner en affaires. En 2006, cette compagnie a mis en œuvre un système de gestion environnementale pour diminuer le risque et identifier les possibilités d’écoefficacité. Elle a aussi minimisé l’impact environnemental de son emballage, s’est engagée envers le projet d’enfouissement écologique Zéro déchet d’ici 2015, s’est tournée vers des sources d’énergie plus propres, et s’efforce de réduire ses émissions de CO2.

Kitchen Sanitarium s’est vu décerner la certification Green Table Australia (Table verte d’Australie) en juillet 2011 en raison de ses efforts pour minimiser son impact environnemental, et pour utiliser des aliments biologiques produits localement, de façon qui respecte l’envi-ronnement, chaque fois que c’est possible. Les aliments de Sanitarium sont aussi garantis non modifiés génétiquement.

L’organisation fait des dons aux collectivités outre-mer et agit par ADRA/ Australie dans des régions telles que le Cambodge et la Thaïlande, lors de catas-trophes naturelles. Elle soutient aussi l’éducation et des programmes de soins pour les enfants.

« Notre approche est simple, déli-bérée : se brancher sur les gens, rendre notre message pertinent et approprié, dit Julia Praestiin. Nous allons là-bas, nous nous mêlons aux gens plutôt que de rester entre nous. Nous leur disons : “Voici ce que nous sommes, voici notre mission” – et espérons qu’ils vont se joindre à nous pour faire vraiment l’expérience d’une vie saine et heureuse. »

Pour en découvrir davantage sur Sani-tarium Health and Wellbeing (ancienne-ment Sanitarium Health Food Company), visitez le site www.sanitarium.com.au ou www.sanitarium.co.nz. ■

1 Ellen G. White, The Health Food Ministry, Washington, D.C., Ellen G. White Publications, 1970, p. 12, 15.2 Ibid., p. 89.3 Ibid., p. 56.

À gauche : LE CHEF : Les mets sains et appé-tissants concoctés par le chef Steve Warden-Hutton, lequel travaille pour Kitchen depuis cinq ans, attirent une clientèle régulière.Ci-dessus : KITCHEN SANITARIUM : Anca Popovacau, gérante de Kitchen Sanitarium, sert un client au resto végétarien situé en plein centre-ville de Brisbane.

À gauche : TRYATHLON : Les campagnes TRYathlon promeuvent des activités physiques pour les enfants de 7 à 15 ans.

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Sandra Blackmer est rédactrice adjointe de Adventist World.

Février 2014 | Adventist World 23

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L’Afrique australe a eu sa juste part d’expériences coloniales et mission- naires. Un rapide coup d’œil sur

l’évolution de la division géopolitique du continent au fil des siècles révèle ce processus dynamique.

La commémoration des 150 ans de l’adventisme en tant que mouvement orga-nisé nous donne l’occasion de réfléchir à la façon dont l’œuvre missionnaire a débuté en Afrique australe. La contribution des missionnaires envers l’Afrique australe revêt un intérêt particulier.

Les premiers missionnaires en Afrique australe

En juillet 1887, deux familles mis-sionnaires foulèrent le sol de l’Afrique du Sud : celles de C. L. Boyd et de D. A. Robinson. Le 18 juin 1887, Ellen White rencontra ces deux familles à Moss, en Norvège – une étape de leur voyage à destination de l’Afrique du Sud. Elle leur écrivit en ces termes : « Chers frères en route vers un champ éloigné, j’ai désiré vivement m’entretenir avec vous, mais je n’ai pas osé, parce que j’ai senti que les forces me manquaient pour m’engager dans une conversation privée1. » Dans son témoignage intitulé « Counsels to Missio-naries en Route to Africa » (« Conseils aux missionnaires en route pour l’Afrique »), elle conseilla aux ouvriers « de ne pas se tenir à l’écart les uns des autres, mais de

travailler ensemble dans tout ce qui se rapporte à la cause de Dieu »2.

Ellen White prévint les missionnaires du danger de se laisser influencer par les différents individus qu’ils rencontreraient, et leur recommanda de ne pas tomber dans le piège de la discrimination fondée sur la race ou le statut socioéconomique. « Il y aura des hommes riches qui saisi-ront quelque peu la nature de l’œuvre, écrivit-elle, bien qu’ils n’aient pas le courage d’élever la croix et de supporter les reproches qui accompagnent une vérité impopulaire. Tout d’abord, essayez d’atteindre les classes supérieures, si pos-sible, sans négliger les classes inférieures3. »

Elle les guida aussi quant aux mé-thodes et aux approches qu’ils devaient adopter en tant que missionnaires. En tête de liste, il y avait les publications. « Qu’on se serve des publications, des journaux, des brochures pour toucher les gens, et pour préparer les esprits des lecteurs à entendre la prédication de la vérité. N’épargnez aucun effort à cet égard. Si l’œuvre est commencée et poursuivie avec sagesse, elle sera couronnée de succès4. » Les publications adventistes atteignirent leur but lorsque William Hunt, un mineur adventiste, partagea des imprimés avec Pieter Wes-sels et George Van Druten.

C’est à Beaconsfield, à Kimberley, que C. L. Boyd organisa la première

congrégation adventiste. Chose ironique, avant qu’Ellen White ne publie son aver-tissement de ne pas se laisser influencer par les classes, les richesses, ou les races, les gens riches et de la classe supérieure furent attirés par la vérité du sabbat grâce à leur propre lecture des Écritures.

Pieter Wessels et George Van Druten découvrirent le sabbat en lisant la Bible. Lorsqu’on trouva des diamants à la ferme des Wessels, le père de Pieter contribua au développement de l’œuvre adventiste par ses moyens personnels. Accompagné de A. T. Robinson, Pieter Wessels visita Cecil Rhodes, premier ministre de la colonie du Cap, pour lui demander un terrain sur lequel fut établie, plus tard, la Mission de Solusi.

Les adventistes de la Division Afrique australe/ Océan indien construisent sur un fondement solide

PIONNIERS MISSIONNAIRES (dans le sens des aiguilles d’une montre) : C. L. Boyd, en compagnie de Maud Sisley Boyd et de Mme L. G. Boyd, contribua à l’organisation de l’une des premières congrégations adventistes en Afrique. H. M. Sparrow et sa femme vécurent pendant cinq mois dans un char à bœufs. A. T. Robinson, que l’on aperçoit ici avec sa femme et sa fille, contribua à l’acquisition d’un terrain de Cecil Rhodes, sur lequel fut établie, plus tard, la Mission de Solusi.

S a u f i N d i c a T i O N c O N T r a i r e , T O u T e S L e S P H O T O S S O N T u N e c O u r T O i S i e d u e L L e N g . W H i T e e S T a T e .

c e N T r e d e r e c H e r c H e a d V e N T i S T e

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24 Adventist World | Février 2014

L a d i V i S i O N a f r i q u e a u S T r a L e / O c é a N i N d i e N

L’adventisme : son histoire

Page 25: Aw february 2014 french

L’œuvre commence à s’étendreEn 1894, des familles missionnaires

s’établirent dans un environnement politique turbulent de la Rhodésie du Sud (aujourd’hui le Zimbabwe). G. B. Tripp, H. M. Sparrow, W. H. Anderson et leurs femmes travaillèrent ensemble pour établir une mission. À un moment donné, la violence raciale força les missionnaires à s’enfuir à Bulawayo. Les trois familles durent vivre dans un char à bœufs pendant cinq mois.

En 1902, ils achetèrent un terrain des baptistes du septième jour à Nyasaland (aujourd’hui le Malawi). Ils y établirent une station missionnaire qu’ils appe-lèrent Plainsfield. Ce nom fut changé plus tard pour Malamulo. Joseph Booth et Thomas H. Branch furent les premiers missionnaires au Nyassaland.

En 1905, W. H. Anderson traversa le Zambèze pour établir la mission Rusangu, en Zambie. Aujourd’hui, la Zambie est l’union adventiste à la croissance la plus rapide au sein de la Division Afrique australe/Océan indien.

En 1919, W. H. Anderson lança l’œuvre à Bachuanaland (aujourd’hui le Botswana) en collaboration avec A. H. Kretschmar, un missionnaire médical, lequel établit un hôpital à Kanye.

En 1922, W. H. Anderson se rendit en Afrique du Sud-Ouest, aujourd’hui la Namibie, pour explorer les possibilités d’établir des sites missionnaires dans ce territoire. Comme on lui refusa l’accès dans l’Ovamboland, il dut revenir à Windhoek pour obtenir la permission de traverser l’Angola. Après avoir voyagé pendant deux mois dans un char tiré par

avait assigné à chacun de ses collègues d’évangélisation un secteur de

foyers à visiter. Même si les gens n’assistaient pas souvent aux réunions, W. H. Anderson remarqua que les Africains refusaient rarement d’accueillir qui que ce soit chez eux7.

W. H. Anderson était catégo-rique : les missionnaires devaient

éviter de s’impliquer dans les questions politiques. Il souligna qu’avant d’exprimer un jugement sur le système, il était impor-tant de montrer d’abord aux gens la bonne voie. Jésus était son modèle. À l’époque du Seigneur, le gouvernement romain avait son lot de problèmes sociopolitiques ; cepen-dant, Jésus s’appliqua d’abord et avant tout à élever l’humanité8.

Un fondement solideMême si Ellen White ne mit jamais les

pieds en Afrique, ce champ missionnaire lui tenait à cœur. Les conseils qu’elle donna par écrit aux missionnaires là-bas en témoignent. W. H. Anderson prit le temps de consigner les statistiques, de même que les méthodes qu’il utilisait. Son œuvre missionnaire considérable servit d’exemple pour les missionnaires de cette époque.

La Division Afrique australe/Océan indien compte trois millions de membres. À partir de ces humbles commencements et méthodes, Dieu prit soin de son œuvre dans cette partie de l’Église mondiale. ■

1 Ellen G. White, Testimonies to Southern Africa, Le Cap, Afrique du Sud : Union des fédérations africaines des adventistes du septième jour, 1977, p. 7.2 Ibid., p. 8.3 Ibid., p. 10.4 Ibid., p. 13, 14.5 W. H. Anderson, « Frontier Evangelistic Methods », Ministry, avril 1940.6 W. H. Anderson, « Missionary Problems Considered », Ministry, octobre 1933.7 W. H. Anderson, « Work Among African Natives », Ministry, juillet 1946.8 W. H. Anderson, « Veteran Missionary Answers Questions », Ministry, septembre 1935.

un âne, il atteignit finalement Bongo. L’année suivante, avec l’aide de T. M. French et de J. D. Baker, W. H. Anderson choisit un site pour la mission de Bongo.

Premières méthodesW. H. Anderson contribua de

façon marquante au développement de l’œuvre en Afrique australe en prenant soin de documenter ses méthodes.

Après avoir constaté que les évan-gélistes locaux tenaient des campagnes d’évangélisation d’une durée de deux semaines seulement, W. H. Anderson insista pour que l’on tienne des campagnes de plus longue durée. Il rapporta qu’à Lower Gwelo, au Zimbabwe, deux per-sonnes seulement prirent leur décision pour le Christ après deux semaines de campagne. La troisième semaine, 15 personnes s’ajoutèrent aux premières, et la quatrième semaine, 38 individus supplémentaires consacrèrent leur vie au Seigneur.

Au cours de cette même campagne, 84 candidats se joignirent à une classe dite « d’auditeurs » ou « de stagiaires ». Ils y furent instruits pendant deux ans. Ceux qui demeurèrent fidèles pendant cette période furent acceptés dans l’Église5.

W. H. Anderson y alla de ce conseil : « Quand un homme entre dans le champ missionnaire, il doit aimer les gens s’il veut toucher leur cœur. Sans amour, il serait préférable qu’il n’y aille pas. […] L’amour est le fondement même du travail missionnaire6. »

En 1946, W. H. Anderson rapporta qu’il avait suivi un plan dans lequel il

Michael Sokupa est directeur du Centre Ellen G. White à l’Institut d’enseignement supérieur de Helderberg, en Afrique du Sud.

DES CHEMINS QUI SE CROISENT : En juin 1887, alors qu’elle assistait à un camp-meeting à Moss, en Norvège, Ellen White fit la connaissance des familles Boyd et Robinson, lesquelles étaient en route pour l’Afrique. Les lettres qu’elle leur adressa plus tard furent finalement compilées dans le livre Testimonies to Southern Africa.

PARTENAIRES MISSIONNAIRES : W. H. Anderson, et Nora, sa femme, servirent près de 50 ans dans diffé-

rents pays de l’Afrique.

c e N T r e d e r e c H e r c H e a d V e N T i S T e

Février 2014 | Adventist World 25

Page 26: Aw february 2014 french

L A B I B L E R É P O N D

La coupe du Seigneur est une métaphore des coupes

littérales des temps anciens. À cette époque, on se servait

de coupes pour boire ou pour empoisonner ses ennemis. Dans

la plupart des cas, boire ensemble à la même coupe était une expression de communion et de bonté. La Bible se sert de ces images pour

exprimer différentes idées.

1. La coupe des bénédictions du Seigneur. Le Seigneur prépara pour le psalmiste un repas fraternel au cours duquel ce dernier s’exclama : « ma coupe déborde » (Ps 23.5). Cette référence est probablement due à l’abondance des bénédictions que David reçut de Dieu. En fait, la « coupe des délivrances » – laquelle contient la provision divine de salut pour le juste (Ps 116.13) – existe. Les Israélites proclamaient sans doute le salut de Dieu lors d’un repas fraternel dans le temple en buvant la coupe du Seigneur en sa présence. Le lien entre la coupe et les bénédictions divines conduisit le psalmiste à mettre sur un même pied la coupe et celui duquel proviennent toutes les bénédictions (Ps 16.5). Ainsi, un récipient utilisé chaque jour pour boire de l’eau et du jus – ces merveilleuses bénédictions de Dieu – est transformé en rappel de la provision constante de bénédictions et de salut pour le peuple de Dieu. Dans ce sens, chaque coupe devenait en Israël « une coupe du Seigneur ».

2. La coupe de la colère de Dieu. L’opposé de la coupe du salut, c’est « la coupe de [la] fureur [de Dieu] » (Es 51.17). Dans certains cas, seul le terme « coupe » est utilisé, suivi des conséquences négatives pour qui y boit (Jr 49.12 ; Lm 4.21 ; Ez 23.31-33). Cette coupe se trouve dans la main de Dieu (Jr 25.17,18), ou dans sa main droite (Ha 2.16). La Bible illustre les effets du breuvage de cette coupe par le comporte-ment d’hommes ivres ; cependant, ces effets sont plus drama-tiques encore : « Ils […] chancelleront et seront comme fous » (Jr 25.16, LSG) » ; ils enlèveront leurs vêtements (un symbole de honte [Lm 4.21]) ; ils vomiront et tomberont pour ne plus se relever (Jr 25.27). La coupe de la fureur de Dieu devient un symbole de son jugement final à l’endroit des méchants. Cette coupe « de désolation et de destruction » (Ez 23.33, LSG) suscite la « risée » et la « moquerie » (v. 32, LSG). Pour les

méchants, « la coupe qu’ils ont en partage » sera un vent brûlant accompagné de charbons, de feu et de soufre (Ps 11.6). Les pécheurs en Samarie et en Juda (Ez 23.31-33) devront la boire, ainsi que toutes les nations de la terre (Jr 25.17-26). Boire de la coupe de la fureur de Dieu est un symbole du jugement universel.

3. Origine et signification de la métaphore. Pourquoi le Seigneur utilisa-t-il l’image d’une coupe pour se référer à son jugement contre le péché ? Peut-être trouvons-nous la réponse à cette question dans le rituel auquel une femme soupçonnée d’adultère par son mari devait se soumettre (Nb 5.11-31). En l’absence de preuves, son mari devait l’amener au temple. Le prêtre préparait une potion, la versait dans une coupe, et la lui donnait à boire. Ensuite, le Seigneur révélait son innocence ou sa culpabilité. Seul le Seigneur connaissait les faits, et il les révélait par le biais de ce rituel. Dans le cas de la coupe de la fureur de Dieu, ceux qui la boivent sont déjà coupables. En la buvant, ils subissent le jugement de Dieu. La coupe n’est pas un instrument pour déterminer la culpabilité ou l’innocence. Symbole du jugement universel de Dieu envers les coupables, elle contient le verdict divin de culpabilité. Dieu la leur tend et leur ordonne d’y boire (Jr 25.15). L’ordre est péremptoire, mais en même temps, accompli volontairement. S’ils refusent de la boire, le prophète leur dit : « Buvez, buvez ! » D’une manière ou d’une autre, ils comprennent qu’ils n’ont d’autre choix que de la boire.

En prenant sur lui le jugement divin contre le péché (Mt 26.39), Jésus but la coupe de la fureur de Dieu. Dès lors, il devint possible pour nous de boire à la coupe du salut de la nouvelle alliance (v. 27,28). Le Seigneur prit sur lui notre condamnation pour que nous jouissions de ce qui était sien : la coupe du salut. Ceci est particulièrement commémoré lors du service de la sainte Cène. ■

Qu’est-ce que la coupe du

Seigneur ?

Ángel Manuel Rodríguez a été directeur de l’Institut de recherche biblique de la Conférence générale avant de prendre sa retraite. Il habite au Texas, aux États-Unis.

Remplieà ras bord

26 Adventist World | Février 2014

Page 27: Aw february 2014 french

É T U D E B I B L I Q U E

Sous le règne de Crésus, roi de Lydie, la ville de Sardes connut la prospérité. Des historiens rapportent qu’à cette époque, Crésus était l’homme le plus riche du monde. La

richesse de Sardes provenait principalement des riches dépôts de minerai précieux qui se trouvaient dans ses torrents et ses rivières. On croit que les premières pièces d’or frappées en Asie mineure provenaient de Sardes. La ville s’enorgueillissait d’une place du marché prospère, de temples majestueux, d’un imposant centre de santé, de maisons somptueuses, et d’une remarquable architecture. Bien entendu, à l’époque où le livre de l’Apocalypse fut rédigé, la congrégation chrétienne de Sardes était relativement petite. Au sein du matérialisme et de l’affluence de Sardes, il n’était pas facile d’être un disciple engagé du Christ. Les leçons qui se dégagent du message à l’église de Sardes en disent long au peuple du temps de la fin qui attend le retour de Jésus.

1 lisez Apocalypse 3.1. Comment notre Seigneur se présente-t-il dans l’introduction du message à l’église de Sardes ? Pourquoi utilise-t-il le symbolisme des « sept esprits de Dieu » et des « sept étoiles » ?Dans le livre de l’Apocalypse, le chiffre sept représente toujours la perfection. Il y a sept églises, sept seaux, sept trompettes, sept étoiles, sept anges, et, bien entendu, le sabbat du septième jour, lequel est le sceau de Dieu. Dans ce passage, les sept étoiles représentent le ministère parfait des anges envers les sept églises, et les sept esprits, le ministère parfait du Saint-Esprit (Ap 1.20). Le Saint-Esprit et les anges sont des témoins invisibles touchant les cœurs, révélant la vérité, et refoulant les forces du mal pour conduire le peuple de Dieu vers le bien et la vérité. Ils sont les témoins de nos décisions et de nos choix dans la controverse entre le bien et le mal.

2 Relisez Apocalypse 3.1. Comment le divin médecin décrit-il la condition spirituelle de l’église de Sardes ? Quel est son diagnostic ?Remarquez combien la condition spirituelle des croyants de Sardes ressemble à celle des chrétiens d’Éphèse et de Laodicée. À Sardes, les membres d’église passaient pour être spiri-tuellement vivants, alors qu’en réalité, ils étaient morts ! Les chrétiens d’Éphèse avaient perdu leur premier amour. Quant à ceux de Laodicée, ils étaient tièdes, complètement dépourvus d’une expérience vitale et intime avec Jésus. Dans chaque cas, une forme extérieure de spiritualité se substituait à une com-munion profonde et constante avec Jésus.

Les chrétiens de chaque génération font face à ce même défi : être authentique et totalement engagé envers Jésus. Les

formes extérieures de la piété peuvent facilement se substituer à la religion authentique qui procède du cœur.

3 lisez Apocalypse 3.2, 3. Quel remède Jésus prescrivit-il pour la maladie spirituelle dont souffraient les saints de Sardes ?

4 lisez les passages suivants sur la vigilance : matthieu 24.42-44 ; 26.38-41 ; mc 14.34-38 ; lc 21.34-36. Qu’est-ce que le verbe « veiller » signifie pour vous ?Jésus se servit souvent du verbe « veiller » pour nous faire com-prendre que nous devons nous « tenir sur nos gardes » si nous voulons conserver notre précieuse expérience avec lui. Ce verbe est régulièrement associé aux moments paisibles de prière et de méditation. Dans le tourbillon incessant des activités trépi-dantes de ce monde, notre Seigneur nous rappelle de ralentir suffisamment pour entendre sa voix.

5 Comparez le conseil de Jésus dans Apocalypse 3.2, 3 avec celui dans matthieu 24.42-44. Quelles similarités se dégagent de ces textes ? Quelles leçons d’Apocalypse 3.3 s’adressent à ceux qui attendent le retour de notre Seigneur ?

6 Pourquoi l’expression « rappelle-toi » est-elle aussi importante dans Apocalypse 3.3 ? De quoi l’église de Sardes devait-elle se rappeler ?

7 lisez Apocalypse 3.4. Y avait-il à Sardes des croyants fidèles ? Comment sont-ils décrits ? Comparez ce verset avec Apocalypse 3.18 et 19.7-9. Que représentent les vêtements blancs ?Le message adressé à l’église de Sardes utilise le langage de « la seconde venue ». Un tel message s’applique certainement à l’Église de tous les temps. Il s’agit d’un appel solennel à être fidèle à Dieu au sein de la richesse, du matérialisme, des fausses doctrines, et de l’apostasie.

Mais ces passages recèlent un autre message important pour l’Église de Dieu d’aujourd’hui. Dieu nous invite à nous immer-ger dans l’amour du Christ, à nous revêtir de sa justice, à être remplis de sa bonté, et à être sauvés par sa grâce. La « foi morte » de la plupart des chrétiens de Sardes ne fera pas le poids. Lors de la grande crise finale, seule une foi vivante en Christ, une foi qui dépend entièrement de sa justice, tiendra le coup. ■

Sardes :Mark A. Finley

leçons pour le temps de la fin

Février 2014 | Adventist World 27

Page 28: Aw february 2014 french

sabbat. Ce moniteur, un ami, habite à Cary, en Caroline du Nord. Comme nous voulions répandre l’histoire d’un tel miracle, nous avons emprunté son

numéro de Adventist World et avons photocopié cet article en plusieurs exem-plaires. Mais récemment, nous avons découvert les archives de Adventist World (www.AdventistWorld.org). Désormais, nous n’avons qu’à envoyer les articles en couleur directement par courriel à nos destinataires. Que Dieu en soit loué !

Nous pouvions, pouvons, et pourrons toujours dire que seul le Seigneur est Roi des rois et Seigneur des seigneurs, lui dont le nom est au-dessus de tout nom. À lui soient la gloire et la louange !

Alfredo T. SuzukiSão Paulo, Brésil

ReconnaissanceEn reconnaissance de tout ce que Dieu a fait pour moi, voici un bref témoignage. Il permettra à vos lecteurs de connaître, eux aussi, Yahweh, le seul vrai Dieu, les encouragera à servir les autres et à parta-

Répandre la vérité comme des feuilles d’automneL’article intitulé « Répandre la vérité comme des feuilles d’automne », de Ted N. C. Wilson, de même que d’autres articles du numéro de novembre 2013 de Adventist World, m’ont servi de merveil-leuses méditations matinales. L’article de Ted Wilson a ravivé en moi le désir de continuer à répandre l’Évangile.

Que Dieu vous bénisse, ainsi que nos dirigeants et tous nos membres d’église. Puisse-t-il nous « préserver de toute chute » jusqu’à la fin, selon ses promesses.

John NwakanmaNigeria

Le retour de Jésus : bonheur ou terreur ?L’article intitulé « Le retour de Jésus : bonheur ou terreur ? » (novembre 2013), de Joseph Olstad, est l’un des meilleurs articles que j’aie jamais lus. Dans la déclaration suivante, l’auteur simplifie et

clarifie une question parfois complexe et déroutante : « Tout ce qu’il a à faire, c’est d’apparaître sur les nuées et d’observer les différentes réactions : les uns accourent vers lui, et les autres s’enfuient. » Voilà qui est simple et profondément relationnel ! Le reste de l’article explique les choses de façon compréhensible, si bien qu’on ne peut les oublier. Un grand merci pour cet article ! Je me réjouis à l’avance de lire les futurs articles de cet auteur.

En terminant, toutes mes félicitations pour les articles historiques sur nos pionniers et nos missionnaires adven-tistes (voir la rubrique L’adventisme : son histoire). Il est toujours bénéfique de découvrir ou de se remémorer notre histoire et les sacrifices auxquels des individus et des familles ont consenti pour répandre la bonne nouvelle.

Merci pour cette revue formidable. Je la lis toujours du début à la fin.

Anne CampbellOregon, États-Unis

Sur le WebVers la fin de 2011, l’article « Miracle à Hiroshima », de Ryoko Suzuki (août 2011), a attiré notre attention lors d’un commentaire du moniteur de l’École du

Courrier

Je désire poursuivre mes études, mais pour cela, il me faut de l’aide financière. J’ai suivi des cours chaque fois que je le pouvais, marchant par la foi. Je n’ai plus d’argent, mais je souhaite pouvoir termi-ner rapidement mes études et payer ma dette. Je désire travailler dans la vigne du Seigneur. Ma fiancée et moi cherchons

un emploi. Nous avons besoin de vos prières ! Je sais que Dieu nous aidera (voir Pr 16.1-3).

Asa, Kenya

J’ai besoin de vos prières pour vaincre mes dépendances (dont je suis esclave depuis 18 ans).

Nyakundi, Kenya

J’ai un urgent besoin de vos prières. Je demande à Dieu, dans sa grande miséri-corde, d’ouvrir les yeux de mon fils adulte pour qu’il se rende compte de sa vraie condition et de son besoin d’un sauveur. Je lui demande aussi d’améliorer ma situation financière, de me soutenir spiri-tuellement et émotionnellement. Merci !

Joanne, États-Unis

Je me réjouis chaque fois que je vois comment Dieu aide les gens du monde entier et utilise son Église par le biais de Adventist World et d’autres revues semblables.

– Abraham Kemboi, Kenya

D E S I D É E S À P A R T A G E R

LOUANGEPrièrew

28 Adventist World | Février 2014

Page 29: Aw february 2014 french

Courrier – Faites-nous parvenir vos lettres à : [email protected]. Rédigez votre lettre clairement et tenez-vous en à l’essentiel, 100 mots maximum. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article et la date de publication. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays d’où vous nous écrivez. Au besoin, les lettres seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute d’espace.

ger les trésors précieux de son royaume.Quand j’ai rencontré le Christ pour

la première fois, j’étais une véritable épave physiquement, spirituellement, et financièrement. Mais la lecture de la Bible a orienté mes pensées vers la lumière.

Je suis particulièrement reconnaissant de l’aide spirituelle que j’ai reçue grâce à un disciple authentique du Christ. Et grâce à une étude sérieuse de la Bible, à la lecture des livres d’Ellen White, et maintenant, à Adventist World, j’ai retrouvé la santé, le bien-être, et la paix en abondance. Merci !

Tchamda Belmond Duval Yaoundé, Cameroun

Remerciements et requêteJe suis un étudiant universitaire adventiste. Je me réjouis chaque fois que je vois com-ment Dieu aide les gens du monde entier et utilise son Église par le biais de Adven-tist World et d’autres revues semblables. Merci beaucoup pour cette revue. Puisse Dieu continuer de bénir votre travail !

Je vous demande de prier pour ma sœur et moi. Nous étudions tous les deux à l’uni-versité. Malheureusement, nos ressources financières sont maigres. Nos parents n’ont qu’une petite ferme. Il nous a été très difficile de payer nos frais de scolarité.

Abraham KemboiKenya

RÉPONSE : Hein et Melissa Myburgh, dont on a pu lire l’histoire dans l’article intitulé « Un couple, une mission » (Adventist World, juillet 2012, http://issuu.com/adventis-tworldmagazine/docs/aw-french-2012-1007/1?e=2948086/4647587, p. 14), dirigent Mukuyu Outreach (Évangélisation Mukuyu), dans le sud de la Zambie. En 2013, une petite fille est venue réjouir les Myburgh. Inge est née le 6 mai 2013. Mukuyu Outreach, un membre de Outposts Centers International, soutient les nécessiteux à travers l’éducation et l’aide humanitaire (www.mukuyu.org).

Mon enfant a échappé de peu à la mort. Il est malade. Cela fait trois ans mainte-nant qu’il respire et se nourrit à l’aide de tubes. S’il vous plaît, priez pour lui.

Tresford, Afrique du Sud

S’il vous plaît, priez pour moi. Que Dieu vous bénisse !

Claudia, États-Unis

Mon mari et moi sommes des adven-tistes engagés. Nous avons encore des problèmes avec les membres de notre famille, lesquels ne sont pas chrétiens. Nous sommes attaqués. Nous savons que Satan est derrière tout ça. Il nous faut la protection du ciel ! S’il vous plaît, priez pour nous.

Lyuba, Bulgarie

Prière & louange – Soyez bref et concis, 50 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes. Faites-nous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées par courriel : [email protected] ; par fax : 1-301-680-6638 ; ou par la poste : Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 U.S.A.

D’oùvient cetteph to ?

Un monde de découvertes à travers la BibleDieu nous parle par sa Parole. Joignez-vous à d’autres croyants (de plus de 180 pays) qui lisent un chapitre de la Bible chaque jour. Pour télécharger le calendrier de lectures bibliques quotidiennes, visitez le site www.RevivedbyHisWord.org, ou inscrivez-vous pour recevoir le chapitre quotidien de la Bible par courriel. Pour vous joindre à cette initiative, commencez ici :

1er MARS 2014 • ésaïe 5

Ravivés par sa Parole

Février 2014 | Adventist World 29

Page 30: Aw february 2014 french

D E S I D É E S À P A R T A G E R

John N. Loughborough, un pionnier adventiste, baptisa les premiers adventistes en Angleterre. Le 8 février 1880, six convertis furent baptisés à Southampton.

Ce baptême résulta d’un appel lancé par la Conférence générale dans les pages de Advent Review and Sabbath Herald, dans le cadre d’une levée de fonds de 100 000 $US pour l’avancement de l’œuvre au Royaume-Uni. En 1879, Maud Sisley, qui avait travaillé en Suisse, se joignit à John Loughborough en tant qu’instructrice

biblique et représentante évangélique. Bientôt, une classe de l’École du sabbat de 17 membres fut établie.

Cet été-là, John N. Andrews vint prêter main-forte à John N. Loughborough lors d’un camp-meeting sous la tente. Le 3 février 1880, on établit la Société missionnaire, et le 8 eut lieu la cérémonie de baptême. L’Union des fédérations britanniques, laquelle se compose de l’Irlande, de l’Écosse, et de l’Angleterre, compte actuellement plus de 31 000 membres répartis dans plus de 250 églises.

Le diabète de type 2 affecte des dizaines de millions de personnes dans le monde. Il s’agit de la cinquième mala-die la plus mortelle aux États-Unis. Mais un traitement de la nature a été découvert. Il stimule la production d’insuline, prévient les dommages que cette maladie cause au foie, aux reins, et aux membres. De quoi s’agit-il ?

RÉPONSE : La salive du monstre de Gila. Originaire du nord-ouest du Mexique et du sud-ouest des États-Unis, ce lézard peut atteindre jusqu’à 0,61 mètre de long. Son régime se compose de petits oiseaux, de mammifères, et de reptiles.

Source : National Geographic

Vous voulez vous sentir mieux physiquement, émotionnellement, et spirituelle-ment ? Si oui, impliquez-vous ! Ceux qui font régulièrement du bénévolat dans les écoles, les églises, les refuges, et se dévouent auprès des handicapés, peuvent s’attendre à une diminution de 40 pour cent du risque d’hypertension artérielle. Parmi ceux qui font du bénévolat :

À M É D I T E R

Il faut des ouvriers pour faire prospérer le vignoble du Maître.

– Eric Chisama, Lusaka, Zambie

Faites le bien, sentez-vous bien

saviez-vous ?

76 pour cent se sentent en meilleure santé

78 pour cent se sentent moins stressés

80 pour cent se sentent plus maître de leur santé

94 pour cent se sentent de meilleure humeur

Source : Women’s Health

Des recherches en Chine indiquent que les non-fumeurs dont le régime est riche en ail cru ont 33 pour cent moins de risque de développer le cancer du poumon que ceux qui n’en consomment pas.

Une étude espagnole révèle que l’ail pourpre contient davantage de composés sulfuriques anticancéreux que les autres types.

Source : Men’s Health

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■ Quand je chante « It May Be at Morning » (« Ce pourrait être au matin »), je me rappelle que dans mon enfance, ma famille chantait ce cantique tous les matins. Quand Jésus reviendra, nous monterons tous ensemble au ciel et chanterons ce merveilleux cantique. Alléluia !

– Eunice, Jakarta, Indonésie

■ Le cantique « Quel ami fidèle et tendre » me rappelle l’importance de la prière. Quand je me sens seul, j’ai Jésus, mon ami éternel.

– Matías, Buenos Aires, Argentine

■ Le cantique « My Hope Is Built on Nothing Less » (« Mon espérance ne s’appuie que sur lui ») est mon témoignage. En nous appuyant sur « Christ, le Rocher inébranlable », nous passerons à travers les difficultés de la vie et serons assurés d’une place dans son royaume « quand il reviendra au son de la trompette ».

– Ethel, Massachusetts, États-Unis

■ Mon cantique préféré s’intitule « The Lord Rested » (« Le Seigneur se reposa »). Chaque fois que je le chante, je m’arrête, me débranche du monde, et me souviens combien le jour du repos est merveilleux.

– Claudia, Panama

■ « C’est un rempart que notre Dieu » est mon cantique préféré ! Il me fait penser à l’expérience de Martin Luther qui, affrontant directement les forces du mal, trouva sa force dans le Seigneur.

– Luis, Medellin, Colombie

La prochaine fois, nous vous invitons à nous parler, en 50 mots ou moins, de votre promesse biblique préférée. Envoyez-nous votre commentaire à [email protected]. Inscrivez dans la ligne Objet : « 50 mots ».

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D I T E S - L E E N M O T S . . .5O« Oui, je viens bientôt... »Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète.

ÉditeurAdventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur.

Éditeur exécutif et rédacteur en chefBill Knott

Éditeur adjoint Claude Richli

Directeur international de la publication Chun, Pyung Duk

Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley-Hardy ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique

Comité de coordination de Adventist World Lee, Jairyong, président ; Akeri Suzuki ; Kenneth Osborn ; Guimo Sung ; Chun, Pyung Duk ; Han, Suk Hee

Rédacteurs basés à Silver Spring, au maryland (États-Unis)Lael Caesar, Gerald A. Klingbeil (rédacteurs en chef adjoints), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi, Mark A. Kellner, Kimberly Luste Maran

Rédacteurs basés à Séoul, Corée Chun, Pyung Duk; Park, Jae Man; Kim, Hyo Jun

Rédacteur en ligne Carlos Medley

Gestionnaire des opérationsMerle Poirier

Rédacteur extraordinaire Mark A. Finley

Conseiller principalE. Edward Zinke

Directrice des finances Rachel J. Child

Assistante d’édition Marvene Thorpe-Baptiste

Conseil de gestionJairyong Lee, president ; Bill Knott, secrétaire ; P. D. Chun, Karnik Doukmetzian, Suk Hee Han, Kenneth Osborn, Juan Prestol, Claude Richli, Akeri Suzuki, D’office : Robert Lemon, G. T. Ng, Ted N. C. Wilson

Direction artistique et graphismeJeff Dever, Brett Meliti

Consultants Ted N. C. Wilson, Robert E. Lemon, G. T. Ng, Guillermo E. Biaggi, Lowell C. Cooper, Daniel R. Jackson, Geoffrey Mbwana, Armando Miranda, Pardon K. Mwansa, Michael L. Ryan, Blasious M. Ruguri, Benjamin D. Schoun, Ella S. Simmons, Alberto C. Gulfan Jr., Erton Köhler, Jairyong Lee, Israel Leito, John Rathinaraj, Paul S. Ratsara, Barry Oliver, Bruno Vertallier, Gilbert Wari, Bertil A. Wiklander

Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638

Courriel : [email protected] Web : www.adventistworld.org

Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe).

Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultané-ment dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Autriche et États-Unis d’Amérique.

Vol. 10, nº 2

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