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APPAREIL RESPIRATOIRE – PARTIE 2 - Séance dirigée de dossiers cliniques : synthèse 19/12/14 CURTEL Fanny D1 CR : REYNAUD Théo Appareil respiratoire Professeur Astoul 18 pages Séance dirigée de dossiers cliniques : synthèse (2) Plan : A. Cas clinique n°1 B. Cas clinique n°2 C. Exemples de QCM A. Cas clinique n°1 Un homme de 58 ans, sans allergie connue, consulte aux urgences pour une douleur basi-thoracique gauche apparue brutalement deux heures plus tôt alors qu’il regardait la télévision. Il est tabagique non sevré (80 PA). Il vous dit être essoufflé à l’état de base, dès qu’il monte une légère côte. Il vous dit avoir reçu des antibiotiques et de la cortisone à 4 reprises au cours de la dernière année pour des « bronchites ». A l’admission le patient est dyspnéique à la parole, penché en avant, en appui sur les bras. Il se plaint d'un point de côté à la base thoracique gauche quand il tousse ou inspire profondément. A l'examen clinique vous notez une fréquence respiratoire à 20/min, la mise en jeu des muscles sterno-cléido-mastoïdiens et une expiration abdominale active. La pression artérielle est à 160/110, les pulsations à 105 bpm et la T° à 37°C. L'auscultation est asymétrique, retrouvant quelques râles sibilants à droite et une abolition du murmure vésiculaire à gauche. Quelle est selon toute probabilité la cause de la dyspnée aiguë de ce patient ? Réponse : PNEUMOTHORAX On suspecte que le patient a une BPCO et de fréquentes exacerbations de cette BPCO. Les éléments dominants sont : sa polypnée, la mise en jeu des muscles accessoires (SCM, intercostaux) qui est un signe de gravité tout comme son expiration abdominale. Cette aggravation s'inscrit dans un contexte apyrexique, on écoute des râles sibilants qui marquent une anomalie des voies respiratoires distales et une douleur thoracique brutale avec une abolition du murmure vésiculaire du côté opposé à la douleur. On est donc ici dans le pneumothorax secondaire : chez quelqu'un qui a une pathologie respiratoire sous- jacente. Ce n'est pas un pneumothorax primaire (sujet jeune, grand mince, fumeur) On est dans un tableau clinique grave ! 1/18

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APPAREIL RESPIRATOIRE – PARTIE 2 - Séance dirigée de dossiers cliniques : synthèse

19/12/14CURTEL Fanny D1CR : REYNAUD ThéoAppareil respiratoireProfesseur Astoul18 pages

Séance dirigée de dossiers cliniques : synthèse (2)

Plan :

A. Cas clinique n°1B. Cas clinique n°2C. Exemples de QCM

A. Cas clinique n°1

Un homme de 58 ans, sans allergie connue, consulte aux urgences pour une douleur basi-thoracique gauche apparue brutalement deux heures plus tôt alors qu’il regardait la télévision. Il est tabagique non sevré (80 PA). Il vous dit être essoufflé à l’état de base, dès qu’il monte une légère côte. Il vous dit avoir reçu des antibiotiques et de la cortisone à 4 reprises au cours de la dernière année pour des « bronchites ».A l’admission le patient est dyspnéique à la parole, penché en avant, en appui sur les bras. Il se plaint d'un point de côté à la base thoracique gauche quand il tousse ou inspire profondément. A l'examen clinique vous notez une fréquence respiratoire à 20/min, la mise en jeu des muscles sterno-cléido-mastoïdiens et une expiration abdominale active. La pression artérielle est à 160/110, les pulsations à 105 bpm et la T° à 37°C. L'auscultation est asymétrique, retrouvant quelques râles sibilants à droite et une abolition du murmure vésiculaire à gauche.

Quelle est selon toute probabilité la cause de la dyspnée aiguë de ce patient ? Réponse : PNEUMOTHORAX

On suspecte que le patient a une BPCO et de fréquentes exacerbations de cette BPCO. Les éléments dominants sont : sa polypnée, la mise en jeu des muscles accessoires (SCM, intercostaux) qui est un signe de gravité tout comme son expiration abdominale.

Cette aggravation s'inscrit dans un contexte apyrexique, on écoute des râles sibilants qui marquent une anomalie des voies respiratoires distales et une douleur thoracique brutale avec une abolition du murmure vésiculaire du côté opposé à la douleur.

On est donc ici dans le pneumothorax secondaire : chez quelqu'un qui a une pathologie respiratoire sous-jacente. Ce n'est pas un pneumothorax primaire (sujet jeune, grand mince, fumeur)

On est dans un tableau clinique grave !

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La radiographie de thorax pratiquée est la suivante

Quelles sont les propositions justes qui s'appliquent à ce cliché de thorax ?A. Hyperclarté du champ pulmonaire gaucheB. Ligne bordante pulmonaire à gaucheC. Déviation du médiastin (à droite)D. Comblement du cul de sac pleural gaucheE. Rétraction du moignon pulmonaire sur le hile F. Aucune des réponse ci-dessus n'est juste

Réponses : A,B,C,D,E

Cette radiographie montre une hyperclarté, le poumon s'est collabé (pas forcement signe de gravité), l'air est passé dans la cavité pleurale (perte de la négativité de la pression donc le poumon se rétracte)

Face à un pneumothorax il faut voir si on a des signes de gravité cliniques, radiographiques, à la gazométrie et à l'ECG.

Les signes de gravité d'un pneumothorax sont à connaître : – Regarder si le décollement est uni ou bilatéral (plus grave)– Présence d'un déplacement du médiastin opposé au décollement (pneumothorax suffocant)– Présence d'une bride sous tension (zone du poumon adhérente à la paroi thoracique, les 2 plèvres se

collent, c'est ce qu'on appelle une symphyse), si une pression positive importante est appliquée au niveau de la cavité du pneumothorax les vaisseaux de la bride peuvent se rompre et on aura alors un hémopneumothorax

– Présence de liquide (on ne peut pas savoir de quand il date, or la plèvre irritée va fabriquer du liquide ou alors la personne a rompu une bride : suspecter un début de saignement

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Quels sont les items qui s'appliquent au cas de ce patient ?A. Condensation pulmonaire droiteB. Pneumothorax spontané primaireC. Pneumothorax completD. Pneumothorax spontané secondaireE. Pneumothorax traumatique gauche completF. Aucune des réponses ci-dessus

Réponses : C,D

Alors qu'il est en train d'être réinstallé dans un box de consultation au retour de la radio, on vous appelle car le patient est très essoufflé, ses jugulaires sont turgescentes et sa pression artérielle est imprenable. A quoi attribuez-vous cet épisode aigu ?

Réponse : PNEUMOTHORAX COMPRESSIF (ou suffocant)

Les organes avoisinants peuvent être déplacés et causer des arrêts de la circulation sanguine. SEULE URGENCE médicale en pneumologie !

Réponse alternative possible : pneumothorax sous tension

Quelle est alors votre conduite à tenir immédiate ? (une ou plusieurs réponses possibles) A. Abstention thérapeutiqueB. Radiographie thoracique de contrôle à 1 heureC. Drainage thoracique après radiographie thoracique de contrôleD. Exsufflation puis drainage thoraciqueE. Diurétiques de l'anse intraveineux pour diminuer les signes d'insuffisance ventriculaire droite

Réponse : D

/!\ Il faut absolument évacuer l'air car on a une compression du médiastin ! C'est très facile à réaliser. Dans l'urgence si on n'a pas de drain thoracique il suffit de faire une anesthésie locale à la lidocaïne et de placer une aiguille. Au moment où on entend l'air entrer et sortir on est à l'équilibre des pressions. On a ensuite le temps pour réfléchir comment recoller le poumon dans son intégralité.

L'épisode de détresse respiratoire s'améliore suite au geste que vous avez pratiqué. Après amélioration clinique du patient, vous récupérez dans son dossier informatique les résultats d'une EFR réalisée 4 mois auparavant et qui montre les données suivantes :

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On regarde le VEMS qui est un reflet global du volume déplacé par seconde au sein des voies aériennes. Celui ci est diminué et même avec le test de réversibilité on améliore pas sa valeur. On est donc en présence d'un trouble ventilatoire obstrutcif (TVO).On regarde aussi le rapport de Tiffeneau qui est inférieur à la valeur normale, on donc bien dans un TVO.

Y a t-il un syndrome restrictif (diminution de la capacité pulmonaire totale) ? Ici elle est bien supérieure à la valeur normale, on est donc en présence d'une distension thoracique qu'on mesure par le VR qui est bien supérieur à la normale.

On conclut donc que le patient présente un TVO (VEMS et Tiffeneau diminué) mais pas de TVR car VR augmenté donc c'est une distension thoracique et pas un syndrome restrictif (on a de l'air emprisonné dans les poumons, cet air est non mobilisable) : c'est un bronchoemphysème.

Comment expliquer les sibilants à l'auscultation ? Par définition les sibilants correspondent à l'expression clinique de la diminution du passage de l'air dans les bronches de petit calibre. Le DEMM25/75 correspond au Débit Expiratoire Maximal Minute à 25% et 75% de l'expiration forcée, on a le reflet ce qu'il se passe dans les petites voies périphériques (on s'exonère des effets des muscles respiratoires pour ne garder que la composante des bronches de petits calibres).On observe ici une diminution de la valeur du DEMM25/75 ce qui explique les sibilants.

Quelle est votre interprétation de ces EFR ?A. Trouble ventilatoire obstructif réversibleB. Trouble ventilatoire obstructif non réversible C. Trouble ventilatoire restrictifD. Distension thoraciqueE. Normalité de la capacité d'échanges gazeuxF. Diminution de la capacité d'échanges gazeuxG. Aucune des réponses ci-dessus

Réponses : B, D, F

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De quelle pathologie respiratoire ce patient souffre-t-il à l'état de base ?

Réponse : BPCO

Réponse alternative possible : broncho-pneumopathie chronique obstructive (je n'ai pas bien compris pourquoi il avait mis ça mais c'était dans la diapo...)

Un scanner thoracique a également été réalisé il y a 4 mois, ci-dessous une coupe.

Quelle est la principale anomalie observée sur cette coupe ?

Réponse : EMPHYSEME

Réponses alternatives possibles : emphysème pulmonaire, emphysème, emphysème centro-lobulaire, bulles d'emphysème

On observe en effet un emphysème qui a fait un décollement partiel de la plèvre ainsi qu'une travée fibreuse (bulle) à gauche.On parle de poumon évanescent : on voit un poumon hyperclair unilatéral

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/!\ ceci est l'artère mammaire et pas une plaque pleurale !

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Ses antécédents sont marqués par une dépression il y a 5 ans. Il est fumeur depuis l'âge de 18 ans (il fume dès le lever et un total de près de 40 cigarettes par jour). Dans le cadre d'un projet de sevrage tabagique vous souhaitez tester se dépendance à la nicotine. Vous allez utiliser pour cela le questionnaire de Fagerström.

Pensez-vous que ce questionnaire orientera vers une dépendance forte ?A. Oui car il est fumeur depuis longtempsB. Non car il a débuté après l'âge de 16 ans C. Oui car il a débuté avant l'âge de 20 ans D. Oui car il fume sa 1ère cigarette moins de 5 minutes après le leverE. Non car il fume moins de 40 cigarettes par jourF. Non car il ne fume pas de cannabisG. Oui car il fume plus de 31 cigarettes par jourH. Des éléments me manquent pour pouvoir répondre à la question I. Non car il ne se réveille pas pour fumer

Réponses : D, G

« Un joint est équivalent à 5 à 8 cigarettes et 30 minutes de narguilé c'est un paquet de 1000 cigarettes »

Quels sont, associés au sevrage tabagique, les autres éléments du traitement de fond de son affection respiratoire chronique ?A. Bronchodilatateur d'action immédiate à la demande de type beta2 agoniste ou anti-cholinergiqueB. Beta2 agoniste de longue durée d'actionC. Anti-cholinergique de longue durée d'actionD. Cortico-stéroïdes inhalés E. Éducation thérapeutiqueF. Réhabilitation respiratoire (réentrainement à l'effort)G. Vaccination anti-grippale tous les ans H. Vaccination anti-pneumoccocique (Pneumo 23) tous les 5 ans

Réponses : A, B, C, D, E, F, G, H

Dans l'asthme on a d'une part une hyperactivité bronchique d'origine immuno-allergologique et une inflammation de la paroi internes des bronches de petits calibres. Dans le cas de la BPCO c'est à peu près la même chose mais la broncho-motricité est moins importante et cela intéresse surtout les bronches de gros calibres.

Le patient est perdu de vue et revient vous voir 6 mois plus tard pour une dyspnée qui s'aggrave depuis 4 jours. Il décrit une augmentation de son essoufflement, de sa toux, il crache plus et ses crachats sont devenus franchement sales et verdâtres. Sa température est à 37,2°C, sans prise d'antipyrétique, il est en bon état général, il présente un tirage et une discrète cyanose. L'auscultation pulmonaire retrouve des sibilants et ronchi diffus. La Sp02 est à 85%.

Quel est le diagnostic le plus probable de cet épisode aigu ?A. Embolie pulmonaireB. Dilatation des bronchesC. Insuffisance cardiaque gaucheD. Pneumonie infectieuseE. Surinfection bronchique probablement d'origine viraleF. Aucune réponse ci-dessus

Réponse : F

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Le diagnostic le plus probable ici est une exacerbation de BPCO

Faut-il hospitaliser ce patient ? A. Oui car le patient présente des signes de gravité immédiateB. Oui car le patient est âgé C. Oui car le patient présente des comorbidités D. Non car le diagnostic est incertainE. Non car la symptomologie évolue depuis moins de 7 joursF. Non car le patient refusera probablement l'hospitalisation

Réponse : A

Ces signes sont la saturation inférieure à 90%, la mise en jeu des muscles accessoires, le terrain...

B. Cas clinique n°2

Vous êtes médecin de garde, appelé à domicile pour une femme de 55 ans, secrétaire, qui présente une dyspnée aiguë. Elle a été traitée dans l'enfance pour un asthme et pour une rhinite saisonnière. Elle est non fumeuse. Ses antécédents sont marqués par une insuffisance veineuse, un diabète de type 2, un ulcère gastrique et depuis peu par un glaucome.Son traitement comprend du salbutamol à la demande, de la metformine et, depuis 8 jours, du timoptol collyre. Son compagnon vous explique à sa place, car elle a des difficultés à aligner 2 mots de suite, qu'elle présente des crises depuis plusieurs jours, partiellement calmées par le salbutamol.Depuis le matin elle a pris plus de 40 bouffées de salbutamol. Il vous précise aussi que 5 ans auparavant elle a été admise en réanimation pour une crise d'asthme.Cliniquement vous retrouvez une patiente assise au bord du lit, engoissée, qui dit « qu'elle va mourir », cherchant son souffle, consciente.A l'examen son thorax est distendu, elle met en jeu ses sterno-cléido-mastoïdiens et sa respiration est superficielle à 30/min.Sa pression artérielle est à 160/90 mmHg, ses pulsations à 130 bpm. L'auscultation note quelques fins râles sibilants, le murmure vésiculaire est inaudible.

Quels sont les éléments de gravité de cette exacerbation d'asthme ? A. ATCD de rhinite saisonnièreB. ATCD d'asthme aigu graveC. Absence de traitement de fondD. Sexe fémininE. Âge de la patienteF. Inefficacité du traitement bronchodilatateur à forte dose G. Difficulté à finir ses phrasesH. Le caractère superficiel de la respirationI. Le silence auscultatoire

Réponses : B, C, E, F, G, H, I

Il y a plus de 2000 morts par asthme par an en France. La plupart de ces gens là on fait un séjour en réanimation dans l'année. C'est un autre critère de gravité !

Quel facteur peut être intervenu dans le déclenchement de cette exacerbation d'asthme ?

Réponse : PRISE D'UN BETA BLOQUANT (timoptol)

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Le compagnon de la patiente, paniqué, propose de l'emmener directement aux urgences de l'hôpital le plus proche distant d'une vingtaine de minutes. Pourquoi estimez-vous cette conduite dangereuse ?

Réponse : Nécessité absolue de médicaliser le transport car la mortalité des asthmes aigus graves est essentiellement pré-hospitalière

Le SMUR que vous avez immédiatement alerté arrive 10 minutes plus tard, la situation clinique est inchangée, la Sp02 est à 88%.Détaillez les 2 principales thérapeutiques qui seront mises en places dans les 15 première minutes.

Réponse : Oxygène au masque à haute concentration (haut débit) et bronchodilatateur en nébulisation

A l'admission aux urgences 20 minutes plus tard, l'état clinique est tout aussi préoccupant, en dehors de la Sp02 qui est à 92%. Le cliché de thorax montre un aspect distendu sans pneumothorax ni foyer parenchymateux. Le gaz du sang sous oxygène est le suivant : pH 7,37 PaO2 110mmHg PaCO2 43mmHg HCO3 24mmol

Cette gazométrie artérielle est-elle rassurante ?

Réponse : Non car au cours d'une crise d'asthme la normocapnie ou l'hypercapnie sont des signes de gravité

On devrait avoir une HYPOCAPNIE car il n'y a pas de raisons pour que les échanges gazeux soient modifiés. Il n'y a pas d'altération de la paroi des alvéoles dans l'asthme (contrairement à la BPCO). De plus la patiente est en polypnée donc en hyperventilation, on devrait donc observer un hypocapnie ;

Quels sont les principaux éléments de l'élévation de l'efficacité thérapeutique dans la prise en charge d'un asthme aigu grave ?A. ConscienceB. Fréquence respiratoireC. Fréquence cardiaqueD. Pression artérielle systémiqueE. Auscultation pulmonaireF. Mise en jeu des muscles respiratoires accessoires G. DEP (Débit expiratoire de pointe)H. SpO2

Réponses : A, B, C, D, E, F, G, H

Trois semaines plus tard, la patiente va bien. Elle a pris sérieusement son traitement de fond. Elle n'a plus représenté de crise et a recours aux beta2-mimétiques à action immédiate environ un jour sur 2.Elle ne présente aucun symptôme nocturne et n'a pas de limitation dans ses activités quotidiennes. En revanche, elle vous explique avec une voix nasonnée, qu'elle a le nez qui coule et qui se bouche de temps en temps, qu'elle éternue plus de 20 fois par jour et que ses yeux la grattent.Elle se plaint des mêmes symptômes tous les ans du mois de mai ou mois de juin

A votre avis quelle est la pathologie responsable de la gêne actuelle de la patiente ?

Réponse : Rhino-conjonctivite allergique persistante saisonnière

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Sa spirométrie est la suivante :

Comment interprétez-vous sa spirométrie ? Quel est le niveau de contrôle de son asthme ? A. Trouble ventilatoire restrictifB. Trouble ventilatoire obstructif (VEMS/CVF<70%)C. Significativement réversibleD. Distension thoraciqueE. Non réversible F. Asthme partiellement contrôlé G. Trouble de la diffusion alvéolo-capillaire

Réponses : B, C, F

On observe une amélioration du VEMS à l'administration de broncho-dilatateurs. On passe de 3,07 à 3,68 ce qui est supérieur à 15% et qui montre un trouble respiratoire obstructif réversible.Sur la spirométrie on ne peut pas parler de distension thoracique car on n'a pas le VR. Et son asthme est partiellement contrôlé car sont VEMS est à 82% de la norme.

C. Exemples de QCM

A propos du diaphragme quelles sont les bonnes réponses ?A. La coupole droite est plus haute que la coupole gauche en projection ventraleB. La coupole gauche est la plus haute que la coupole de droite en projection ventraleC. Son innervation motrice dépend du nerf vague (pneumogastrique)D. Son innervation motrice dépend du nerf phrénique, le centre phrénique est très mobile

Réponses : A, D

A propos des poumons (1 bonne réponse)A. A droite, la scissure oblique sépare le lobe supérieur du lobe moyenB. A gauche, la scissure oblique sépare le lobe supérieur du lobe inférieurC. A gauche, la petite scissure sépare le lobe moyen du lobe inférieureD. A droite, la grande scissure sépare le lobe supérieur du lobe moyenE. Les poumons droit et gauche sont symétriques

Réponse : B

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A propos du hile pulmonaire quelles sont les bonnes réponses ?A. L'étage postérieur est bronchiqueB. L'étage postérieur est constitué de l'artère pulmonaire et de la veine pulmonaire supérieureC. L'étage postérieur est constitué de la veine pulmonaire inférieureD. Les hiles pulmonaires sont strictement symétriques à droite et à gaucheE. Les artères bronchiques sont souvent issues de l'aorte

Réponses : A, E

Une intubation oro-trachéale un peu trop « poussée » entraîne classiquement, compte-tenu de l'anatomie des bronches (une bonne réponse)A. Une intubation sélective de la bronche pulmonaire droiteB. Une intubation sélective de la bronche pulmonaire gaucheC. Une rupture de la carénaD. Une déchirure de la membraneuse trachéaleE. Une luxation du cricoïde

Réponse : A

Quelles sont les deux structures vasculaires qui « enjambent » la bronche pulmonaire gauche ?A. L'artère pulmonaire gaucheB. L'arc aortiqueC. La veine pulmonaire inférieure gaucheD. La veine pulmonaire supérieure droiteE. La veine pulmonaire inférieure droite

Réponses : A, B

Quelle structure anatomique définit le médiastin moyen selon Hovelacque ?A. L'aorte B. La trachée thoraciqueC. L'oesophageD. Le conduit lymphatique thoraciqueE. Le thymus

Réponse : B

Un patient de 20 ans, fumeur, se présente aux urgences pour des douleurs thoraciques latéralisées d'apparition brutale associée à une dyspnée. Quels sont les réponses justes ?A. Le pneumothorax est défini par la présence d'air dans la cavité pleurale.B. Le pneumothorax touche plus fréquemment les patients ayant un morphotype marfanoïdeC. En cas de pneumothorax minime et partiel, le drainage est indiqué en cas d'hémothorax associéD. En cas de pneumothorax minime et partiel, le drainage est indiqué si le pneumothorax est bilatéral.E. En cas de pneumothorax minime et partiel, le drainage est indiqué en cas de lésions associées engageant le pronostic vital.

Réponses : A, B, C, D, E

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Un patient de 55 ans, fumeur, travaillant dans le bâtiment présente une dyspnée d’apparition progressive. Le patient est apyrétique, signale une perte de poids de 10kg depuis 6 mois. L’examen clinique montre du côté gauche, une diminution des vibrations vocales et une matité à la percussion. La radiographie thoracique met en évidence un épanchement pleural abondant mais non compressif. Une ponction pleurale est réalisée et l’examen macroscopique montre un liquide d’aspect séro-hématique. Parmi ces propositions, laquelle est vraie ? A. L'analyse biochimique de ce liquide sera en faveur d'un transsudat.B. Le diagnostic étiologique principale qui doit être évoqué est celui d'une origine cardiaque.C. Le diagnostic étiologique principal qui doit être évoqué est celui d'une origine néoplastiqueD. La courbe de Damoiseau est un signe radiologique faisant évoquer le diagnostic d'épanchement pleural. Elle correspond, sur la radiographie thoracique, d'une ligne convexe en haut et en dedans.E. Aucune de ces propositions n'est vraie.

Réponse : C

Un patient de 50ans présente une voie bitonale avec à la nasofibroscopie une paralysie d'une corde vocale, une TDM retrouve une tumeur médiastinale. Quelles sont les réponses justes ?A. La corde vocale paralysée est la droiteB. Il s'agit d'une paralysie récurentielleC. Lors de la naso fibroscopie, vous retrouvez une anesthésie de la margelle laryngée associéeD. La paralysie récurentielle est toujours d'origine tumorale.E. Une tumeur de la fosse postérieure peut entrainer une paralysie des 2 cordes vocales.

Réponses : B, E

Parmi les propositions suivantes concernant le tabac laquelle est fausse ?A. La durée d'exposition à la fumée de tabac est le 1er facteur lié au développement d'un cancerB. L'intensité de l'exposition à la fumée de tabac est le 1er facteur lié aux accidents ischémiques aigusC. La formule du calcul du tabagisme cumulé exprimé en « paquet-année » tient compte du nombre de paquets de cigarette fumés tous les ansD. La formule du calcul du tabagisme cumulé exprimé en « paquet-année » tient compte du nombre de paquets de cigarettes fumés tous les joursE. Le coût du tabac pour la société représente environ 3% du PIB

Réponse : C

Parmis les propositions suivantes concernant la bronchopathie chronique obstructive lesquelles sont justes ?A. La maladie est caractérisée par un trouble ventilatoire obstructifB. La maladie est caractérisée par un trouble ventilatoire restrictifC. Le trouble ventilatoire est complètement réversible D. Le trouble ventilatoire est non complètement réversible E. Sa cause principale est le tabac

Réponses : A, D, E

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L'enquête étiologique devant un épanchement pleural liquidien fait appel à plusieurs étapes qui sont ici listées dans le désordre : quel est l'ordre qui vous semble le plus juste ?

1. Biopsie sous contrôle de la vue à l'occasion d'une tharacoscopie 2. Ponction pleurale3. Biopsie à l'aveugle 4. Analyse bactériologique et cytologique du liquide pleural5. Analyse biochimique avec dosage des protéines dans le liquide pleural6. Interrogatoire et examen clinique du patient

A. 5 puis 2 puis 3 puis 4 puis 1 puis 6B. 1 puis 3 puis 2 puis 6 puis 5 puis 4 C. 6 puis 2 puis 4 puis 1 puis 5 puis 6D. 6 puis 2 puis 5 puis 4 puis 3 puis 1E. 6 puis 2 puis 5 puis 4 puis 1 puis 3

Réponse : D

Parmi les caractéristiques suivantes qui concernent les cancers bronchiques primitifs, laquelle est fausse ?A. La majorité des tumeurs est découverte à un stade localement avancé ou métastatiqueB. Les cancers à un stade localisé sont le plus souvent asymptomatiquesC. La plupart des drogues de chimiothérapie entraînent une réponse tumorale complèteD. Histologiquement il existe 2 grandes catégories de cancers bronchiques primitifs : les cancers dits à « petites cellules » et les cancers dits « non à petites cellules »E. La mise en évidence de certaines mutations génétiques sur la tumeur permet de mieux choisir le traitement anti-cancereux

Réponse : C

Une hyperdensité en verre dépoli :A. Est facilement identifiable sur une radiographie thoraciqueB. Efface les contours des vaisseaux pulmonaires sur le scannerC. N'efface pas les parois bronchiques sur le scannerD. Traduit souvent une atteinte de la paroi des alvéoles et un comblement des lumières alvéolaires

Réponses : C, D

Une atélectasie pulmonaire : A. Se manifeste par une hyperclarté pulmonaireB. Est due à une obstruction bronchiqueC. S'accompagne d'une perte de volume pulmonaireD. Refoule les structures adjacentes (scissure, médiastin)

Réponses : B, C

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Le signe de la silhouette : A. Est un signe permettant d'indentifier une masse en radiographie thoraciqueB. Permet de localiser une masse médiastinale en radiographie thoraciqueC. Deux structures de même densité situées dans des plans différents et se superposant sur une radiographie thoracique conservent leurs contours spécifiques D. Lorsque ces deux structures sont dans le même plan leurs contours s'effacent

Réponses : B, C, D

Une condensation alvéolaire : A. Est une opacité à bords flousB. S'accompagne parfois d'un bronchogramme aérienC. Peut traduire une infection pulmonaireD. Est d'évolution lente et chroniqueE. Est d'évolution souvent aigue

Réponses : A, B, C, E

Lors d'une pleurésie purulente : A. L'examen clinique retrouve une abolition du murmure vésiculaire associé à un tympanisme et à une immobilité du thoraxB. L'examen clinique retrouve une abolition du murmure vésiculaire, une abolition des vibrations vocales et une matité à la percussionC. L'examen clinique retrouve une augmentation du murmure vésiculaire et des vibrations vocales associée à un tympanisme D. La ponction de cet épanchement sera en faveur d'un transsudatE. La ponction de cet épanchement sera en faveur d'un exsudat

Réponses : B, E

Parmi les propositions suivantes, laquelle est vraie ?A. Le syndrome de Claude-Bernard-Horner associe un ptosis, une mydriase et une enophtalmieB. Le syndrome de Claude-Bernard-Horner est dû à une atteinte du nerf parasympathiqueC. Le syndrome de Pancoast-Tobias associe une névralgie C8-D1, une lyse costale et un syndrome de Claude-Bernard-HornerD. Le syndrome cave supérieur associe une circulation collatérale thoracique, une dilatation des veines jugulaires, une cyanose et une hypertension intracrânienne sans œdème associéE. La dyspnée est due à une atteinte du nerf phrénique

Réponse : C

Parmi les items suivants caractérisant une hémoptysie lequel est faux ?A. Émission de sang rouge vif par la bouche à l'occasion d'un effort de touxB. Émission de sang rouge sombre par la bouche à l'occasion d'un effort de vomissementC. Émission par la bouche de sang rouge vif aéré sans débris alimentaireD. Le sang qui provient des poumons est aéré (aspect mousseux)E. Le diagnostic différentiel avec une épistaxis est parfois difficile quand le sang est inhalé

Réponse : B

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Une touriste anglaise en villégiature sur la côte d'azur consulte et exprime ses plaintes fonctionnelles suivants : « I hear a wheezing in my chest and feel short of breath and chest tightness at night. Sometimes I also hear some wheezing in my chest, especially when I hurry on the level ». Cela veut dire que la patiente ressent :A. Des douleurs thoraciques à l'exerciceB. Des sifflements, une dyspnée et une oppression thoracique la nuitC. Des hémoptysies à l'exerciceD. Des râles sifflants à l'exerciceE. Des démangeaisons entre les orteils lorsqu'elle fait de la corde à sauter

Réponse : B, D

Parmi les caractéristiques de l'auscultation, laquelle est fausse ?A. Le murmure vésiculaire correspond en réalité au son trachéal atténué et filtré par le parenchyme pulmonaireB. Le murmure vésiculaire est augmenté en cas de sténose bronchique, de condensation du parenchyme ou d'épanchement pleuralC. Un souffle tubaire correspond à la transmission du son trachéal jusqu'en périphérie du poumonD. Le stridor est un sifflement aigu qui est audible essentiellement à l'inspirationE. Le terme anglais pour crépitant est crakles

Réponse : B

Parmi les éléments suivants qui caractérisent les données de l’examen d’un patient porteur d’une obstruction bronchique diffuse (trouble ventilatoire obstructif), lequel est faux ?

A - la notion d’un tabagisme important et prolongé participe à l’orientation étiologiqueB - l’auscultation peut mettre en évidence des sibilants qui prédominent à l’expirationC - l’obstruction bronchique prédomine à l’expiration ce qui conduit à un allongement du temps expiratoireD - la percussion retrouve habituellement une matité des deux hémithorax E - l’examen clinique peut montrer une distension thoracique

Réponse : D

Remarques : Le signe radiologique du syndrome alvéolaire est une image en verre dépoliL'inflammation des vaisseaux donnera des travées : c'est le syndrome réticulaireLe syndrome réticulaire micro-nodulaire correspond à une atteinte de l'interstitiumLe syndrome interstitiel englobe le tout : il faut préciser si c'est alvéole, vaisseaux ou le tissu interstitiel qui est atteint

NdCR : Le prof s'est arrêté à cet endroit là mais le diapo contenait encore pas mal de QCM. Je vous les mets car certains paraissent intéressant.

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Le syndrome de condensation alvéolaire concernant la totalité d’un lobe se caractérise à l'examen clinique par :A.Un foyer de râles sifflantsB.Un foyer de râles crépitantsC.Un souffle tubaireD.Un tympanisme à la percussionE. Une matité à la percussion

Réponses : B, C, E

Parmi les éléments suivants qui caractérisent l’hippocratisme digital, lequel est faux ?A. il se caractérise par un élargissement en baguette de tambour de la dernière phalange des doigts et des doigts de piedB. il est habituellement indoloreC. il peut concerner les orteilsD. quand il accompagne un cancer bronchique opérable il peut entièrement régresser en post-opératoireE. il peut être lié à l’hypoxémie chronique chez l’insuffisant respiratoire

Réponse : E

Un patient âgé de 52 ans consulte car depuis plusieurs semaines, il n'arrive plus à agrafer le dernier bouton de sa chemise. Il vous signale aussi que le matin, il a les paupières gonflées et mal à la tête. Il ne présente par ailleurs pas de douleurs, pas de véritable essoufflement, pas d'hyperthermie. Curieusement il a l'impression que depuis une semaine, les choses vont en s'améliorant (il a moins mal à la tête et les paupières ne sont plus vraiment gonflées le matin). Quelle est la réponse fausse concernant ce patient ?:A. Il présente un syndrome cave supérieurB. Il présente un syndrome de Pancoast et TobiasC. L’examen clinique peut mettre en évidence des dilatations variqueuse des veines sous cutanées du thoraxD. La circulation collatérale permet de dériver le sang du système cave supérieur vers le système cave inférieurE. Les pathologies responsables de ce type de symptômes sont en règle malignes

Réponse : B

Parmi les éléments suivants qui caractérisent un épanchement pleural liquidien, lequel est faux ?A.La toux peut être positionnelleB.La toux est sècheC.Il existe une matité à la percussionD.Le murmure vésiculaire est augmentéE. Les vibrations vocales sont diminuées

Réponse : D

Concernant le parenchyme respiratoire, quelles sont les propositions vraies ?A. l'acinus pulmonaire est l'unité morphofonctionnelle du parenchyme respiratoireB. les bronchioles respiratoires se différencient des bronchioles terminales par la présence d'alvéoles pulmonaires s'ouvrant directement dans leur paroiC. la cloison inter alvéolaire est strictement étanche au passage d’air entre alvéolesD. le surfactant est produit par les macrophages alvéolairesE. l’emphysème entraine une destruction des cloisons inter alvéolaires

Réponses : A, B, E

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Quelles sont les éléments qui différencient une bronche d’une bronchiole ?A - absence de cellules caliciformesB - absence de cellules ciliéesC - présence de cellules de ClaraD - forme circulaire du muscle de Reissessen E - disparition du cartilage

Réponses : A, C, D, E

Quelles sont les propositions exactes concernant les fonctions de la muqueuse trachéale ?A.réchauffement de l’airB.humidification de l’airC.épuration de l’airD.sécrétion de lysozyme E. sécrétion d’IgA

Réponses : A, B, C, D, E

Un étudiant en médecine de 20 ans (en L3) fait une crise d’angoisse alors qu’il révise son examen d’UE respiratoire car il ne pige rien aux perturbations de l’équilibre acide-base. Il est polypnéïque, ressent des picotements autour de la bouche et a des « fourmis dans les mains ». Le tableau prend de telles proportions que ses camarades s’inquiètent et l’amènent aux urgences. Le gaz du sang est le suivant : pH 7,48 ; PaCO2 30 mmHg ; HCO3 21 mEq/L. Quelle est la réponse inexacte concernant ce désordre de équilibre acide-base ?A. Il s’agit d’une alcalose respiratoireB. L’hypocapnie est lié à une augmentation de la ventilation alvéolaireC. L’évacuation respiratoire des bicarbonates ne parvient pas à compenser l’alcalose liée à l’hypocapnieD. Le désordre acide-base n’est pas « compensé »E. Faire respirer quelques instants le patient « dans un sac » permet en règle de rétablir l’équilibre acide base.

Réponse : C

Vous voyez aux urgences en décembre un homme de 25 ans amené par les pompiers pour crise d’asthme survenue au cours d’une épreuve de course d’endurance en plein air.Parmi les causes suivantes pouvant déclencher cette crise d’asthme, quelle est celle qui vous paraît la plus probable :A - L’augmentation de la ventilation au cours de l’effort soutenu.B - L’inhalation de particules ayant un pouvoir allergène.C - L’augmentation de la respiration buccale au cours de l’effort soutenu.D - L’augmentation de la pression artérielle.E - L’augmentation de la consommation d’O2.

Réponse : C

Concernant la ventilation pendant le sommeil, quelle est la proposition fausse ?A. Les résistances des voies aériennes supérieures (VAS) augmentent. B. Le contrôle comportemental de la ventilation disparaît. C. La fréquence respiratoire est très abaissée par rapport à celle de l’éveil. D. Le contrôle métabolique régule la respiration. E. La PaCO2 augmente de 3-4 mmHg.

Réponse : C

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Lorsqu’il écoute le cours d’un professeur, un étudiant respire calmement.Quelles sont les propositions exactes ?A. Le diaphragme est le principal muscle inspiratoire. B. A l’inspiration, la pression alvéolaire augmente. C. A l’expiration, l’élasticité du poumon joue un rôle principal. D. A l’inspiration, la force des muscles inspiratoires et l’élasticité de la paroi sont seulement supérieurs aux résistances des voies aériennes (RDVA). E. A l’expiration, c’est l’élasticité poumon-thorax qui prédomine.

Réponses : A, C, E

Dés que le cours se termine, cet étudiant va s’entraîner à la course à pieds. Quelle est la réponse fausse ?A. Les parties supérieures constituent une réserve en cas d’augmentation de la ventilation.B. L’expiration reste passive jusqu’à un débit de 50L/min; au delà, les muscles abdominaux participent à l’expiration.C. Le rapport ventilation/perfusion s’uniformise à l’exercice.D. Pour les exercices intenses, la ventilation augmente + vite que la consommation d’O2. E. L’exercice correspond à un état d’hyper-vigilance qui rend le centre nerveux de la commande respiratoire est très sensible à la PCO2.

Réponse : D

Soudain, cet étudiant ressent une difficulté importante pour respirer, il tousse et « fait du bruit » surtout à l’expiration. Il arrête sa course et dit aux pompiers accourus que c’est la première fois qu’il ressent ça. Quelles sont les propositions exactes ?A. Après inhalation de Salbutamol, il respire beaucoup mieux. B. Dans les jours suivants, son médecin traitant lui fait faire une spirométrie à la recherche d’un syndrome restrictif. C. Le paramètre le plus abaissé est le VEMS (Quantité maximale d'air qui peut être expirée après un effort inspiratoire maximal). D. On peut parler de réversibilité quand on observe une augmentation de 12-15% des débits expiratoires après inhalation de salbutamol. E. Si, pour ce test, on avait mesuré les résistances par interruption de débit, on aurait conclu à une réversibilité si leurs valeurs avaient diminué de 40-50%.

Réponses : A, D, E

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