Anne-Marie Garat

7
RENCONTRE AVEC ANNE-MARIE GARAT DOSSIER DE PRESSE La lecture des deux premiers volumes de l’immense fresque qu’Anne-Marie Garat consacre au xxe siècle : « Dans la main du diable » et « L’enfant des ténèbres » a été un tel bonheur que nous avons voulu partager cette rencontre avec le public de la bibliothèque. L’équipe de la bibliothèque Bibliothèque Multimédia Saint-Germain-en-Laye

description

Dossier de presse

Transcript of Anne-Marie Garat

Page 1: Anne-Marie Garat

RENCONTRE AVEC ANNE-MARIE GARAT

DOSSIER DE PRESSE

La lecture des deux premiers volumes de l’immense fresque qu’Anne-Marie Garat consacre au xxe siècle : « Dans la main du diable » et « L’enfant des ténèbres » a été un tel bonheur que

nous avons voulu partager cette rencontre avec le public de la bibliothèque. L’équipe de la bibliothèque

Bibliothèque MultimédiaSaint-Germain-en-Laye

Page 2: Anne-Marie Garat

SAMEDI 17 OCTOBRE 2009 À 16H

"RENCONTRE AVEC ANNE-MARIE GARAT

ANIMÉE PAR RÉGINE DETAMBEL"

Entrée libre sur réservation au 01 70 46 40 00 ou par mail à l'adresse suivante : [email protected]

Page 3: Anne-Marie Garat

A PROPOS D'ANNE-MARIE GARAT

Née en 1946 à Bordeaux, département de la Gironde, elle descend de forestiers du Béarn, de vignerons du Médoc et d'une paysanne valaisanne, annexée à la famille par un détour romanesque de la Grande guerre.Sa naissance dans un quartier ouvrier des Chartrons, rues basses d’échoppes, le paysage d'estuaire de la Gironde, ses vases et ses îles, son horizon atlantique ; la machine à coudre Singer de sa mère et l'appareil photo de son père, un Voigtländer à soufflet, sont les principaux motifs autobiographiques de son oeuvre.Marquée par l'héritage de la mémoire familiale, que traversent les deux guerres mondiales, son origine lui inspire un sentiment de rupture intime, qu'elle traduit par les figures de l'absence et du crime, où dominent les fantômes d'un passé qui ne passe pas. Souvent présentes dans ses romans, les images de la photographie et du cinéma, et celles de la peinture liées à celles du langage littéraire, y désignent, derrière les illusions du visible, la réalité des formes imaginaires qui voisinent au quotidien; d'ailleurs, elle a longtemps écrit dans sa cuisine, qui constitue à ses yeux un petit laboratoire existentiel. Couture, cuisine, écriture sont des activités analogues, pour peu qu’on chausse ses lunettes et affûte ses petits couteaux. Elle revendique la fiction comme représentation vraie, elle incline à penser que la littérature n'a pas de sexe mais un genre (très humain) et qu'elle est plus que jamais un art de l'inquiétude, propre à la connaissance de soi et du monde. Son style emprunte autant au registre de la poésie que du réalisme, pour être grave son ton n'est pas exempt d'un certain humour, dont elle craint qu'il soit peu manifeste, mais elle ne désespère pas.Elle milite en divers lieux pour la lecture des oeuvres littéraires, convaincue que le capital imaginaire est un bien sans pareil, et sa transmission une question politique. Ayant tenté une fois une année sabbatique pour se consacrer exclusivement à écrire, cette expérience stérile l'a convaincue qu'écrire est un rapt, non un état ou un métier. Elle en a conclu que les acrobaties mentales pour rendre compatibles profession, enfants et passions amoureuses lui étaient un exercice salubre. Par ailleurs, elle aime planter des arbres, les nuages, marcher, le vin, le chocolat, peindre (les murs des maisons) et exagérer.

Cette citation lui semble assez bien définir son activité d'écrivain : …de toute évidence ce devait être quelque chose de très simple - la chose la plus simple et la plus impossible du monde; comme le serait par exemple la description de la forme exacte d'un nuage. (Joseph Conrad, Lord Jim)

Page 4: Anne-Marie Garat

ŒUVRES

•L'homme de Blaye, Flammarion, 1984

•Voie non classée, Flammarion, 1985

•L'insomniaque, Flammarion, 1987

•Le monarque égaré, Flammarion, 1989 ; Seuil, 1996

•Chambre noire, Flammarion, 1990

•Aden , Seuil, 1992, prix Femina

•Photos de familles, Seuil, 1994

•Merle, Seuil, 1996

•Dans la pente du toit, Seuil, 1998

•L'amour de loin, Actes Sud, 1998

•Itsvan arrive par le train du soir, Seuil, 1999

•Les mal famées, Actes Sud, 2000 ; Babel N°557 Prix Marguerite Audoux

•Nous nous connaissons déjà, Actes Sud, 2003 ; Babel n°741

•La Rotonde, Actes Sud, 2004

•Un tout petit coeur, Actes Sud junior, 2004

•Une faim de loup. Lecture du Petit Chaperon rouge, Actes Sud, 2004

•Dans la main du diable, Actes Sud, 2006

•On ne peut pas continuer comme ça, Atelier In8, 2006

•L'enfant des ténèbres, Actes Sud 2008

Page 5: Anne-Marie Garat

PRIX LITTERAIRES

Les Mal famées, Prix Marguerite-Audoux, 2001 Istvan arrive par le train du soir, Prix Thyde Monnier, 1999 Aden, Prix Fémina, Prix Renaudot Lycéens, 1992 Chambre noire, Prix Alain-Fournier, 1991 L’Insomniaque, Prix François-Mauriac, 1988

Page 6: Anne-Marie Garat

EXTRAITS DE PRESSE

Anne-Marie Garat a trouvé la recette d’un roman généreux qui sait combiner les genres, tisser les personnages, semer des énigmes tout en avançant, mêler les voix et traverser les classes sociales. On entendra dans cette diabolique « machine à histoires » qui ne se lâche pas les échos des plus belles heures de lectures fiévreuses d’antan. A Dieu, va, donc, et gare à la main du diable !ALEXANDRE FILLON, LIRE, 06/2006

En conclusion, la vie est imprévisible, pleine de bruits et de fureur. Pleine aussi d’exils et d’errements, des amours, des passions, des trahisons. Un roman du tonnerre.EDMONDE CHARLES-ROUX, LA PROVENCE, 20/08/2006

Dans la main du diable est un roman-fleuve houleux, ample, séduisant, d’une étonnante force de caractère. Où souffle le plaisir d’inventer des personnages et de les faire bouger, se rencontrer, aimer, intriguer. Du crime, de la passion, des histoires de famille… De longues heures de lecture tempétueuse.PASCALE HAUBRUGE, LE SOIR, 07/07/2006

Avec Dans la main du diable, Anne-Marie Garat se glisse soudain et tout naturellement dans la famille de ces immenses écrivains – populaires et artistes – qui ont su inscrire des figures et des parcours devenus inoubliables dans les tragédies de leur temps – lesquelles étaient, dans leurs profondeurs, des tragédies politiques. Son écriture du vécu, du senti et du pensé, chaleureuse, frémissante, musicale, n’a guère d’équivalents dans le roman contemporain.HENRI MITTERAND, EUROPE, SEPTEMBRE 2006

Le miracle consiste à avoir assumé le genre avec une virtuosité époustouflante, tout en le transcendant par la profondeur des analyses, la portée du propos et la finesse d’écriture qui attestent le regard de la grande romancière par dessus l’épaule de la feuilletoniste d’occasion.GHISLAIN COTTON, LE VIF-L’EXPRESS, 05/05/2006

Une grande épopée comme on en lit rarement dans la production française. De l’action, du mouvement, des sentiments, sur 900 pages : de quoi intriguer, puis captiver son lecteur en haleine et hors champ pendant de belles heures.DANIEL MARTIN, LA MONTAGNE, 09/05/2006

C’est proprement grisé de mots, d’images, de sensations et d’émotions que l’on ressort de cette Main du diable, quatorzième roman d’Anne-Marie Garat. Et aussi subjugué par la prouesse, le défi et l’audace de ce roman-fleuve trépidant, voluptueux, inquiétant qui, porté par une langue somptueuse et élégante, se lit comme un vibrant hommage au roman-feuilleton et à la puissance romanesque.

Page 7: Anne-Marie Garat

CHRISTINE ROUSSEAU, LE MONDE DES LIVRES, 12/05/2006

Elle a du culot, Anne-Marie Garat ! A une époque où l’on vante le livre court, vite lu entre deux stations de métro, deux trajets de TGV, elle se jette dans le roman-fleuve à rebondissements. Si l’on s’écoutait, on lui demanderait de continuer encore un peu : juste neuf cents pages de plus.CHRISTINE FERNIOT, TÉLÉRAMA, 05/07/2006

Pour corser le jeu, elle multiplie références visibles et citations cachées, depuis Eugène Sue jusqu’à Aragon. Pas un seul chapitre sans l’un ou l’autre de ces discrets collages puisés à une impressionnante culture littéraire, cinématographique et picturale, avec même des échappées vers la BD.(…) La vraie réussite se situe ailleurs. Dans l’approche de l’Histoire, effectuée de l’intérieur.(…) Le roman, fort de tous ses artifices, ambitionne bien de redevenir, chez Anne-Marie Garat, une grande machine à représenter le monde.JEAN-CLAUDE LEBRUN, L’HUMANITÉ, 8 JUIN 2006

La romancière brosse des histoires échevelées et fait se croiser des personnages et des sentiments avec autant de passion éclairée que de talent de la narration et d’une langue dont elle sonde magnifiquement les profusions et les clartés. (…) Il y a tout dans ce livre, et surtout, le meilleur. On y est étourdi de mots, de sensations, d’images, d’intuitions. Et quand il se termine là où commence la guerre qui décimera les uns et épargnera les autres, on en redemande. MONIQUE VERDUSSEN, LIBRE BELGIQUE, 23/06/2006

Source : http://anne-marie-garat.com/